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FREMII

FRANÇAIS POUR
L’ENTREPRISE II
3º Licence Études françaises 2022-2023 Prof : Elena Macías Otón

UNITÉ 1 : BLOCS ÉCONOMIQUES ET


ORGANISATIONS INTERNATIONALES

OBJECTIFS ET PRÉSENTATION : Dans ce thème nous allons connaître les


institutions et les organisations qui interviennent dans le processus du
commerce extérieur et dans les relations internationales. Nous examinerons
également les blocs économiques les plus importants du paysage commercial
mondial. Les informations proviennent des sites web officiels de ces institutions
et organisations. Pour une étude plus approfondie de ces institutions, nous
vous recommandons de visiter les sites web officiels correspondants.

SOMMAIRE

1. Introduction : ONG, OI, organisation supranationale 2


2. Les organisations internationales3
2.1. L’Union européenne 3
Bloc politique, économique et commercial : Europe occidentale 3
2.2. Association européenne de libre-échange/ Asociación Europea de Libre Comercio (AELC)
5
Bloc commercial : 4 pays de l’Europe occidentale 5
Page web : http://www.efta.int/ 5
2.3. Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) et Accord de libre-échange nord-américain
(ALÉNA) 5
Bloc commercial : Amérique du Nord 5
2.4. Association of Southeast Asian Nations (ASEAN) 6
2.5. Mercado Común del Sur (MERCOSUR) 6

2.6. Asociación Latinoamericana de Integración (ALADI)Bloc d’intégration économique et com-


merciale : Amérique du Sud 7
2.7. Alianza Bolivariana para los Pueblos de Nuestra América - Tratado de Comercio de los Pue-
blos (ALBA-TCP) 8
2.8. Asian-Pacific Economic Cooperation (APEC) 8
2.9. Ligue des États arabes et Organisation de la coopération islamique 9
2.10. PECO 10
2.11. The Commonwealth of Nations 11
Communauté d’États 11
2.12. L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) 11
Communauté de coopération pour le développement durable, éducatif et culturel. 11
2.13. G7 et G8 12
2.14. La Chine et le Taïwan 13
2.15. Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) 14
3. La OMC 15
4. Point orthographe. Points cardinaux : majuscules ou minuscules ? 16
5. Point lexique. Formation de mots : les sigles et les acronymes 19
6. Exercices pratiques 20
7. Bibliographie 22

1. Introduction : ONG, OI, organisation


supranationale
En droit international, quelle est la différence entre une organisation internatio-
nale (OI) et une organisation non gouvernementale (ONG) ?
Quelles sont les caractéristiques et les différences entre les organisations non
gouvernementales (ou ONG) et des organisations internationales (ou OI) ?

Qu’est-ce qu’une organisation internationale (ou OI) ?


Une organisation internationale est une organisation créée par différents Etats,
le plus souvent grâce à un accord. Celles-ci sont essentiellement financées par
les Etats. Les organisations internationales ont des buts très différents : elles
peuvent agir pour l’éducation, la science et la culture (Organisation des Nations
unies pour l’éducation, la science et la culture, UNESCO), ces organisation
peuvent également protéger la propriété intellectuelle (Office Européen des
brevets, OEB) ou bien promouvoir le droit du travail (Organisation Internationale
du Travail).

Qu’est-ce qu’une organisation non gouvernementale (ou ONG)


[Non-Governmental Organization (NGO)] ?
Une organisation non gouvernementale est une organisation qui a trois caracté-
ristiques :
1. Comme son nom l’indique, une organisation non gouvernementale est
une organisation privée, les Etats ne peuvent donc pas être membres
d’une ONG ;
2. Elle doit être internationale, c’est-à-dire qu’elle doit agir dans plusieurs
Etats ;
3. Ce doit être une organisation à but non lucratif : l’ONG ne doit pas avoir
pour but de gagner de l’argent.
Par exemple, Handicap International, Médecins sans frontières, Greenpeace,
Amnesty International ou le WWF sont en effet des organisations non gouver-
nementales (ONG).
Les organisations internationales et les ONG ont donc comme point commun
d’avoir une dimension internationale et d’être à but non lucratif. Par contre, si
2

les Etats sont membres des organisations internationales, ils ne peuvent pas
l’être des ONG.

Organisation supranational
Les organisations de ce type, se voient attribué des pouvoirs de type étatique
qu’elles exercent en lieu et place des organes étatiques sur le territoire des
Etats et sur les personnes qui s’y trouvent. Ainsi, l’exclusivisme territorial, noyau
dur de la souveraineté vole littéralement en éclat sous l’action des organisa-
tions supranationales. L’Union européenne appartient donc bel et bien à cette
catégorie puisque les politiques qu’elle mène s’appliquent sur l’ensemble des
territoires de ses membres faisant fi des frontières terrestres étatiques.
La catégorie juridique des organisations supranationales semble donc être une
bonne grille de lecture pour analyser les structures et le fonctionnement de
l’Union européenne. Ce modèle de raisonnement nous incite à voir le dyna-
misme dont sont dotées ces organisations afin d’atteindre les objectifs qui sont
fixés par le traité constitutif.

2. Les organisations internationales


2.1. L’Union européenne

Bloc politique, économique et commercial : Europe


occidentale

L’UE n’est ni une organisation internationale classique ni une association


d’États, mais une entité qui se situe aux croisées de ces formes traditionnelles
d’association entre États. En termes juridiques, on parle d’une « organisation
supranationale ».
L'Union européenne (UE) a été créée dans le but de mettre fin aux guerres qui
ont régulièrement ensanglanté le continent, et qui ont culminé avec la Seconde
guerre mondiale. À partir de 1950, la Communauté européenne du charbon et
de l’acier unit progressivement les pays européens sur les plans économique et
politique afin de garantir une paix durable. Les six pays fondateurs de cette
Communauté sont l’Allemagne, la Belgique, la France, l’Italie, le Luxembourg et
les Pays-Bas. Les années 1950 sont dominées par la guerre froide entre l’Est
et l’Ouest. En Hongrie, les manifestations contre le régime communiste sont ré-
primées par les chars soviétiques en 1956. En 1957, le traité de Rome institue
la Communauté économique européenne (CEE), ou « marché commun ».

Élargissements et changement de l’UE

1951 : Membres fondateurs: France, Allemagne, Italie et pays du Benelux (Bel-


gique, Pays-Bas et Luxembourg).

1973 : Adhésion du Royaume-Uni, de l'Irlande et du Danemark (si le Groenland,


mais pas les îles Féroé).
1981 : Adhésion de la Grèce.
1985 : le Groenland se retire suite aux résultats du référendum de 1982.
1986 : Adhésion de l'Espagne et du Portugal
1989 : Union des deux Allemagne: République fédérale d'Allemagne et Répu-
blique démocratique allemande (RDA).
1995 : Adhésion de l'Autriche, de la Finlande et de la Suède.
2004 : Adhésion de la République tchèque, de Chypre, de la Slovaquie, de la
Slovénie, de l'Estonie, de la Hongrie, de la Lettonie, de la Lituanie, de Malte et
de la Pologne.
2007: Adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie.
2011: Mayotte fait partie de l'Union européenne en tant que région ultrapériphé-
rique (RUP) après le référendum de 2009.
2013 : Adhésion de la Croatie.
2018 : Référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne
(Brexit).
2020 : 31 janvier sortie effective du Royaume-Uni de l'Union européenne, as-
sorti d'une période de transition jusqu'au 31 décembre 2020.
2021 : 1er janvier le Royaume-Uni quitte l’Union européenne.

Pays candidats
Ces pays ont déjà commencé à « transposer » (ou intégrer) la législation euro-
péenne dans leur droit national : Albanie, Turquie, Serbie, Ancienne République
yougoslave de Macédoine, Kosovo, Monténégro.

Candidats potentiels
Les pays candidats potentiels ne remplissent pas encore les conditions re-
quises pour adhérer à l’UE : Bosnie-Herzégovine, Kosovo.
* Cette désignation est sans préjudice des positions sur le statut et est
conforme à la résolution 1244/1999 du Conseil de sécurité des Nations unies
ainsi qu'à l'avis de la CIJ sur la déclaration d'indépendance du Kosovo.

PAGES WEB :

Traités de l’UE http://europa.eu/abc/treaties/index_es.htm

L’UE en bref https://europa.eu/european-union/about-eu/


countries_fr#joining
Histoire de l’UE http://europa.eu/about-eu/eu-history/index_es.htm

UE expliquée http://europa.eu/about-eu/index_es.htm

EU Book Shop http://bookshop.europa.eu/es/home/

Élargissement de https://www.touteleurope.eu/les-pays-candidats-a-l-
l’Union européenne adhesion-europeenne/
Europe Podcasts https://www.touteleurope.eu/serie/l-europe-en-3-minutes-
le-podcast/
https://www.touteleurope.eu/serie/explique-moi-l-europe/
https://www.touteleurope.eu/serie/europe-story/
4

2.2. Association européenne de libre-échange/ Asociación

Europea de Libre Comercio (AELC)


Bloc commercial : 4 pays de l’Europe occidentale

Page web : http://www.efta.int/

L'Association européenne de libre-échange (AELE) a été créée le 4 janvier


1960 dans le but de faciliter les relations économiques et commerciales des
pays signataires : Grande-Bretagne, Portugal, Suisse, Autriche, Suède,Norvège
et Danemark, Finlande (1961), Islande (1970) et Liechtenstein (1991).
Aujourd'hui, seuls l'Islande, la Norvège, la Suisse et le Liechtenstein restent
dans l'AELE.
Son siège est à Genève.

2.3. Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) et Accord


de libre-échange nord-américain (ALÉNA)

Bloc commercial : Amérique du Nord


Page web : https://www.nafta-sec-alena.org/Accueil/Bienvenue

Le 30 novembre 2018, le Canada, les États-Unis et le Mexique ont signé le


nouvel Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) en marge du Sommet du
G20 à Buenos Aires.
Les parties entreprendront maintenant leur processus respectif de ratification et
de mise en œuvre de l’ACEUM.
Ces négociations ont permis de conserver les éléments clés de cette relation
commerciale, ainsi que d’incorporer des dispositions nouvelles et mises à jour
visant à résoudre les enjeux commerciaux du 21e siècle et à promouvoir les
débouchés pour le près d’un demi-milliard de gens qui vivent en Amérique du
Nord.
En 1994, les États-Unis, le Mexique et le Canada ont créé la plus grande région
de libre-échange au monde au moyen de l’Accord de libre-échange nord-amé-
5

ricain (ALENA) / North American Free Trade Agreement (NAFTA), qui a donné
lieu à une croissance économique et a contribué à élever le niveau de vie de la
population des trois pays membres. En renforçant les règles et les procédures
régissant le commerce et l’investissement, cet accord s’est révélé être une base
solide pour bâtir la prospérité au Canada, en plus d’être un exemple précieux
des avantages que présente la libéralisation du commerce pour le reste du
monde. Le nouvel Accord Canada-États-Unis–Mexique servira à renforcer les
liens économiques déjà solides entre le Canada, les États-Unis et le Mexique.

2.4. Association of Southeast Asian Nations


(ASEAN)

Bloc économique, politique et culturel : Asie du Sud-Est


Page web : http://www.asean.org/

L’Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE ou ASEAN) est une


organisation intergouvernementale d'États d'Asie du Sud-Est créée le 8 août
1967 à Bangkok après la signature de la Déclaration ANSA (Déclaration de
Bangkok) par ses fondateurs: Indonésie, Malaisie, Philippines, Singapour et
Thaïlande. Le siège de son secrétariat est situé à Jakarta, en Indonésie.

Le 7 janvier 1984, le Vietnam et le Brunéi ont adhéré l’association, le 28 juillet


1995 le Laos, le Myanmar le 23 juillet 1997 et le Cambodge le 30 avril 1999,
formant ainsi les dix États membres actuels.

Ses objectifs sont la croissance économique de la région et la promotion de la


paix et de la stabilité régionales.

Secrétariat de l’ASEAN à Yakarta, en Indonésie.

2.5. Mercado Común del Sur (MERCOSUR)

Bloc économique et commercial : Amérique


Latine
Page web: http://www.mercosur.int/

La République argentine, la République fédérative du Brésil, la République du


Paraguay et la République orientale de l'Uruguay ont signé le Traité d'Asunción
le 26 mars 1991 dans le but de créer le Marché commun du Sud, le MERCO-
SUR.
Le traité d'Asunción a pour objectif principal l'intégration des quatre États par-
ties grâce à la libre circulation des biens, des services et des facteurs de pro-
duction, l'établissement d'un tarif extérieur commun (TEC) et l'adoption d'une
politique commerciale commune, la coordination politiques macro-économiques
et sectorielles et l'harmonisation de la législation dans les domaines concernés.
Son siège est situé à Montevideo, en Uruguay.

2.6. Asociación Latinoamericana de Integración (ALADI)

Bloc d’intégration économique et


commerciale : Amérique du Sud
En portugués: Associação Latino-Americana de Integração

Página web: http://www.aladi.org/


C'est le plus grand groupe d'intégration latino-américain. Le Traité de
Montevideo 1980 (TM80) représente le cadre juridique global constitutif et
réglementaire d’ALADI; il a été signé le 12 août 1980, établissant les principes
généraux suivants : pluralisme des questions politiques et économiques;
convergence progressive des actions partielles en vue de la formation d'un
marché commun latino-américain ; flexibilité ; traitements différentiels basés sur
le niveau de développement des pays membres ; et multiplicité sous les formes
d’accord d’instruments commerciaux.

ALADI encourage la création d'une zone de préférences économiques dans la


région, ayant comme objectif la création d'un marché commun pour l'Amérique
latine, à travers trois mécanismes :

- Une préférence tarifaire régionale s'appliquant aux produits originaires des


pays membres par rapport aux tarifs en vigueur pour les pays tiers.

- Accords de portée régionale (communs à tous les pays membres).

- Accords de portée partielle, avec la participation de deux pays ou plusieurs


pays de la région.

Ses treize pays membres sont les suivants : Argentine, Bolivie, Brésil, Chili,
Colombie, Cuba, Équateur, Mexique, Panama, Paraguay, Pérou, Uruguay et
Venezuela.

2.7. Alianza Bolivariana para los Pueblos de Nuestra


América - Tratado de Comercio de los Pueblos (ALBA-
TCP)

Bloc économique et commercial :


Amérique du Sud
Page web : http://www.portalalba.org
L'Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique - Traité de
commerce des Peuples (ALBA-TCP) a été fondée le 14 décembre 2004. Il
s'agit d'une plateforme d'intégration pour les pays d'Amérique latine et des
Caraïbes et d'une alliance politique, économique et social pour la défense de
l’indépendance, l’autodétermination et l’identité des peuples qui la composent.

Ses membres sont 15 : Venezuela, Bolivie, Équateur, Cuba, Nicaragua,


Dominique, Saint-Vincent-et-les Grenadines, Antigua-et-Barbuda, Honduras,
Haïti, Iran, Syrie, Libye, Suriname, Sainte-Lucie, Canada (observateur).

Son siège est situé à Caracas.

2.8. Asian-Pacific Economic Cooperation (APEC)

Bloque económico y comercial:


Asia, zona del Pacífico (también
Oceanía)
Página web: http://www.apec.org/

El Foro APEC (Foro de Cooperación Asia-Pacífico) es una organización


intergubernamental fundada en 1989. Constituye el bloque comercial en la
región Asia-Pacífico y tiene como misión el desarrollo económico, la
cooperación y la inversión de esta región.

Está formado por 21 miembros (Australia, Brunéi, Canadá, Indonesia, Japón,


Corea del Sur, Malasia, Nueva Zelanda, Filipinas, Singapur, Tailandia, EEUU,
8



Taiwán (Chinese Taipei), Hong Kong, China, México, Papúa Nueva Guinea,
Chile, Perú, Rusia y Vietnam) y su sede se encuentra en Singapur. Anualmente
se celebra una reunión en uno de los países miembros.

Secretariado de la organización APEC en Singapur

2.9. Ligue des États arabes et Organisation de la


coopération islamique

Ligue arabe : http://www.lasportal.org/Pages/Welcome.aspx


Organisation de la Coopération islamique : http://www.oic-oci.org/

a) La ligue des États arabes

La Ligue arabe a été fondée le 22 mars 1945 par sept pays arabes (Arabie
saoudite, Égypte, Irak, Jordanie, Liban, Syrie et Yémen). Elle est actuellement
composé de 22 pays arabes qui font également partie de l'Organisation de la
conférence islamique, une organisation créée en 1969 qui rassemble des États
de confession musulmans, ainsi que d'autres pays du monde. La charte
constitutive de la Ligue arabe stipule que celle-ci coordonnera les affaires
économiques, y compris les relations commerciales, les communications, la
culture et la santé.

Son siège permanent, le Secrétariat général, est situé au Caire, en Égypte.

b) L’Organisation de la coopération islamique

L’Organisation de Coopération Islamique (OCI) est la deuxième plus grande


organisation intergouvernementale après les Nations unies avec 57 Etats
membres éparpillés dans 4 continents. L’Organisation est le porte-voix du
monde musulman dont elle assure la sauvegarde et la protection des intérêts
dans l’esprit de promouvoir la paix internationale et l’harmonie entre les

différents peuples du monde. L’Organisation a été créée sur décision du


sommet historique qui a eu lieu à Rabat, Royaume du Maroc, le 12 rajab 1389
Hégire (25 septembre 1969), à la suite de l’incendie criminel de la Mosquée al-
Aqsa de Jérusalem occupée.

Son siège est situé à Djeddah, en Arabie saudite.

2.10. PECO
Bloc commercial : Pays de l’Europe centrale et orientale

Les PECO (pays d'Europe centrale et orientale) sont les anciens pays qui
faisaient partie du bloc de l'Est, l’expression n'était plus utilisée après la chute
de l'URSS dans les années 90. La plupart de ces pays faisaient partie de
l'ancien COMECON : Bulgarie, Croatie, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie,
Pologne, Roumanie, Slovénie, Slovaquie, République tchèque.

Ces pays ont renforcé leurs relations commerciales et ont recherché de


nouveaux partenaires commerciaux en Europe occidentale.

On peut distinguer trois groupes :

• Pologne, Hongrie, République tchèque, Slovaquie et Slovénie : création d'une


zone de libre échange, ont tendance à être gérées selon les critères de
l'économie de marché et ont réussi à contrôler l'inflation. Ils font partie de l'UE.
10

• La Bulgarie, la Roumanie et les pays baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie,


également appelés les Tigres du Nord): plus économiquement en retard que
les pays du premier groupe, ont une inflation très élevée et une balance
commerciale extérieure négative; Cependant, ils ont fait de gros efforts pour
rejoindre l'UE.

• La Russie et les anciennes républiques soviétiques: elles présentent une


inflation incontrôlée, une participation réduite du commerce extérieur au PIB et
un contexte social instable.

2.11. The Commonwealth of Nations

Communauté d’États
Page web: http://www.thecommonwealth.org/

La Communauté de nations a été fondée le 31 décembre 1931, la société a son


siège à Londres (Royaume-Uni). Elle compte 53 membres qui faisait presque
tous partie de l'ancien Empire britannique.

Son objectif est d'établir des processus de consultation et de coopération dans


le meilleur intérêt des citoyens et de promouvoir la compréhension et la paix
dans le monde.

Les principales valeurs politiques du Commonwealth sont la démocratie, la


bonne gouvernance, le respect des droits de l'homme, l'égalité des sexes, le
respect de la loi et le développement économique et social durable.

2.12. L’Organisation internationale de la Francophonie


(OIF)

Communauté de coopération pour le


développement durable, éducatif et culturel.
Page web: http://www.francophonie.org

11

Depuis 1970 et la création de l’Agence de coopération culturelle et technique


(ACCT) – devenue aujourd’hui l’Organisation internationale de la Francophonie
(OIF) – les francophones peuvent s’appuyer sur un dispositif institutionnel voué
à promouvoir la langue française et les relations de coopération entre les 88
États et gouvernements membres ou observateurs de l’OIF.
Ce dispositif est fixé par la Charte de la Francophonie adoptée en 1997 au
Sommet de Hanoi (Vietnam) et révisée par la Conférence ministérielle en 2005
à Antananarivo (Madagascar).
• L’Organisation internationale de la Francophonie met en œuvre la coopération
multilatérale francophone au côté de quatre opérateurs :
▪ l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF)
▪ TV5Monde, la chaîne internationale de télévision
▪ l’Association internationale des maires francophones (AIMF)
▪ l’Université Senghor d’Alexandrie
La Francophonie dispose aussi d’un organe consultatif : l’Assemblée parlemen-
taire de la Francophonie (APF).
Michaëlle Jean a été désignée au poste de Secrétaire générale de la Franco-
phonie par le Sommet de la Francophonie en 2014 à Dakar (Sénégal).

Siège de l'OIF, n°19-21 avenue Bosquet (7e arrondissement de Paris).

2.13. G7 et G8

On constate que les six plus grands pays riches — pays où le revenu moyen
par habitant dépassait 35 000 dollars en 2017 —, soit les États-Unis, le Japon,
l’Allemagne, le Royaume-Uni, la France et l’Italie, font partie du G7. Cependant,
le dernier membre du G7, le Canada, a une taille économique inférieure à
celles de la Corée du Sud, de l’Arabie saoudite et de l’Espagne, qui ne font pas
partie du groupe. Pourquoi ?
Pour des raisons historiques. Le G7 a d’abord été lancé comme un club privé
de pays amis. Son premier sommet a eu lieu au château de Rambouillet, en
France, en 1975, à l’invitation du président français Valéry Giscard d’Estaing.
Les six plus grands pays riches énumérés ci-dessus y avaient été invités, for-
mant ainsi le G6. Le Canada n’y était pas encore. Giscard d’Estaing ne voulait
pas que le Canada fasse partie du groupe. Cependant, grâce à l’appui des cinq
autres chefs d’État, dont, surtout, le président des États-Unis Gerald Ford, le
premier ministre du Canada, Pierre Trudeau, a été invité au deuxième sommet,
tenu à Porto Rico en 1976. C’est à cette date que le Canada a pu se joindre au
groupe et que le G7 a finalement été constitué. À l’époque, la Corée du Sud
était beaucoup moins riche et ne pouvait aspirer à faire partie du club. L’Arabie
saoudite était vue avec suspicion, parce qu’elle était associée à l’explosion du

12

prix mondial du pétrole en 1973. L’Espagne, pour sa part, sortait à peine de la


dictature franquiste et n’était pas encore politiquement stabilisée.

En 1991, l’Union soviétique a été démembrée et décomposée en une douzaine


d’États indépendants — de l’Arménie à l’Ukraine. Les membres du G7 ont alors
décidé d’intégrer au club le plus grand de ces États indépendants, la
Russie. Chose faite en 1998.La Russie n’est pas très riche, mais elle a 145 mil-
lions d’habitants et une grande influence politique et militaire. Le G7 est, de ce
fait, devenu le G8. La Russie en a toutefois été suspendue en 2014 à la suite
de la crise en Ukraine. Le groupe est alors redevenu le G7. Pas de nouvelles
du côté de la Corée du Sud et de l’Arabie saoudite. L’Espagne ne fait toujours
pas partie du G7 elle non plus, mais elle a reçu une invitation spéciale à l’occa-
sion de certains de ses sommets. Comme les hauts dirigeants de l’Union euro-
péenne font toujours partie des sommets, les 28 États membres de l’Union —
non seulement l’Espagne, mais bien d’autres, comme les Pays-Bas, la Bel-
gique, la Suède, l’Autriche, etc. — y ont au moins une représentation indirecte.

2.14. La Chine et le Taïwan


Zone économique et commerciale : République populaire de Chine (Hong
Kong, Macao) et Taïwan

A) La Chine

La Chine a été l’économie internationale la plus prospère de ces dernières


années, avec une croissance sans précédent qui l’a amenée à devenir la
deuxième économie du monde, avec environ 12% du PIB mondial. C'est
également le plus grand marché mondial où sont concentrés près de 20% de la
population de la planète, avec environ 1 330 millions d'habitants. Il s'agit du

13

premier exportateur mondial (10-13% du total mondial entre 2010 et 2018) et


du deuxième plus grand importateur (après les États-Unis).

La Chine a signé en 2002 un accord avec l’Association des nations de l’Asie du


Sud-Est (TAN) visant à créer la zone de libre-échange ASEAN-Chine (ACFTA)
entre ce pays et les 10 qui composent l’ANASE. L'accord est entré en vigueur
en 2010 et constitue l'une des plus grandes zones de libre-échange du monde.

B) Le Taïwan

Taïwan, ensemble géographique composé de l’île de Taïwan proprement dite et


des îles et archipels dans son environnement immédiat, a été véritablement
intégré à l’Empire mandchou de la dynastie Qing au cours du XVIIe siècle. Mais
deux siècles plus tard, la guerre contre l’Empire nippon de 1894-1895 a
engendré la cession de Taïwan au Japon, en vertu du Traité de Shimonoseki
(1895).

Taïwan est resté un demi-siècle sous administration japonaise, jusqu’en 1945.


Entre-temps, l’Empire mandchou est tombé sur le continent et a été remplacé
par la « République de Chine » (Zhonghua Minguo – !"#$) en 1912. C’est
donc à ce régime qu’est restitué Taïwan à l’issue de la Seconde Guerre
mondiale.

Parallèlement, la guerre civile fait rage sur le continent chinois entre


nationalistes et communistes. Elle aboutit à la création de la « République
populaire de Chine » (Zhonghua Renmin Gongheguo – !%&#'()) le 1er
octobre 1949 par Mao Zedong. Chassé par les troupes communistes, le
gouvernement de la République de Chine, dirigé par Chiang Kai-shek, se replie
alors à Taipei.

La République de Chine a conservé jusqu’à aujourd’hui un contrôle de fait sur


l’ensemble de Taïwan. Néanmoins, dans ses discours, le gouvernement de
Pékin nie l’existence même de ce régime et revendique sa souveraineté sur le
territoire encore administré par les autorités de Taipei.

2.15. Accord de partenariat transpacifique global et


progressiste (PTPGP)

L’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) est un


accord de libre-échange entre le Canada et 10 autres pays de la région Asie-
Pacifique : l’Australie, Brunéi, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nou-
velle-Zélande, le Pérou, Singapour et le Vietnam. Une fois que l’Accord sera
pleinement mis en œuvre, les 11 pays constitueront un bloc commercial repré-
sentant 495 millions de consommateurs et 13,5 % du PIB mondial, ce qui don-
nera au Canada un accès préférentiel à des marchés importants en Asie et en
Amérique latine.
14

Le PTPGP est entré en vigueur le 30 décembre 2018 pour les six premiers
pays ayant ratifié l’Accord, soit le Canada, l’Australie, le Japon, le Mexique, la
Nouvelle-Zélande et Singapour. Le 14 janvier 2019, le PTPGP est entré en vi-
gueur pour le Vietnam.

3. La OMC

L'Organisation mondiale du commerce (OMC) est la seule organisation interna-


tionale qui s'occupe des règles régissant le commerce entre les pays. Au cœur
de l'Organisation se trouvent les Accords de l'OMC, négociés et signés par la
majeure partie des puissances commerciales du monde et ratifiés par leurs par-
lements. Le but est d'aider les producteurs de marchandises et de services, les
exportateurs et les importateurs à mener leurs activités.
L’OMC est née de négociations, et tout ce qu’elle fait est le résultat de négocia-
tions. La plupart de ses activités ont leur origine dans les négociations dites du
Cycle d’Uruguay, qui se sont déroulées de 1986 à 1994, et dans les négocia-
tions menées antérieurement dans le cadre de l’Accord général sur les tarifs
douaniers et le commerce (GATT). De nouvelles négociations ont lieu mainte-
nant à l’OMC, dans le cadre du “Programme de Doha pour le développement”
lancé en 2001.
Quand les pays se sont heurtés à des obstacles au commerce qu’ils voulaient
réduire, les négociations ont permis d’ouvrir les marchés. Mais l’ouverture des
marchés n’est pas le seul objectif de l’OMC. En effet, dans certaines circons-
tances, ses règles préconisent le maintien d’obstacles au commerce — par
exemple pour protéger les consommateurs ou empêcher la propagation de ma-
ladies.
Le but primordial du système est de faire en sorte que le commerce soit aussi
libre que possible – dès lors que cela n’a pas d’effets secondaires indésirables
– car cela est important pour le développement économique et le bien-être.
Cela passe en partie par la suppression des obstacles. Mais il faut aussi veiller
à ce que les individus, les entreprises et les gouvernements sachent quelles
règles commerciales sont appliquées dans le monde et aient l’assurance
qu’elles ne seront pas modifiées brusquement. Autrement dit, les règles doivent
être “transparentes” et prévisibles.
Bien souvent, les relations commerciales mettent en jeu des intérêts contradic-
toires. Les accords, y compris ceux qui sont négociés à grand-peine dans le
cadre de l’OMC, ont souvent besoin d’être interprétés. La façon la plus harmo-
nieuse de régler ces divergences est de recourir à une procédure neutre repo-

15

sant sur des bases juridiques convenues. C’est le but du processus de règle-
ment des différends prévu dans les Accords de l’OMC.

4. Point orthographe. Points cardinaux :


majuscules ou minuscules ?
Les points cardinaux (nord, sud, est, ouest) s’écrivent avec une minuscule ou
une majuscule selon ce qu’ils désignent. Ils sont toujours invariables.

A) MAJUSCULE

Les points cardinaux prennent toujours une majuscule lorsqu’ils sont rattachés
à un nom de voie de communication (odonyme). En plus d’indiquer la direction,
le point cardinal fait partie intégrante de l’odonyme et ne peut pas, à ce titre,
être traduit. Il faut par ailleurs noter que le point cardinal ne fait jamais vraiment
partie d’un nom d’autoroute; il n’y figure que pour indiquer une direction.

Exemples :

– 200, boulevard René-Lévesque Ouest


– 750, boulevard Charest Est
– 15, rue des Patriotes Sud
– l’autoroute 15, direction sud

Les points cardinaux s’écrivent aussi avec une majuscule lorsqu’ils font partie
d’un nom géographique (ou toponyme), lorsqu’ils désignent une région bien
délimitée ou qu’ils ont une fonction de nom propre.

Exemples :

– l’Amérique du Nord
– l’Europe de l’Ouest
– la Corée du Sud (mais : la population sud-coréenne)
– l’Ouest canadien
– le pôle Sud
– l’hémisphère Nord, l’hémisphère Sud
– l’Afrique du Sud
– l’Atlantique Nord
– l’Est asiatique
– les relations entre l’Est et l’Ouest
– le dialogue Nord-Sud
– une expédition dans le Grand Nord
– une fin de semaine dans le Nord
– la région de l’Est
– la gare de l’Est
– la Côte-Nord

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Toponyme : l’Ouest canadien, nos voisins du Sud,


l’Afrique du Sud, le Grand-Nord.
Odonyme : la rue Saint-Charles Est, la Rive-Sud.

Notons par ailleurs que les éléments des points cardinaux composés sont liés
par des traits d’union. Entre deux composés, on met un tiret court sans es-
paces.

Exemples :

– La maison fait face au sud-ouest.


– La frontière nord-est du pays n’est pas gardée.
– J’ai visité le nord-ouest des États-Unis.
– La façade est orientée sud-sud-est.
– Le vent venait du nord-ouest.
– Elle voyage dans le Sud-Est asiatique.
– Le Saint-Laurent coule dans un axe sud-ouest–nord-est. (tiret court, et non
trait d’union, entre sud-ouest et nord-est)

Dans l’expression de la latitude et de la longitude, les noms des points cardi-


naux peuvent s’abréger en N., en S., en E., en O. (ou en W. s’il y a risque de
confusion entre l’abréviation O. et le zéro). Les abréviations des points cardi-
naux s’écrivent en majuscules.

Exemple :
– 36° de latitude nord (ou : Nord, ou : N.)

Occident et orient

Notons par ailleurs que les noms occident (ouest) et orient (est) s’écrivent avec
une minuscule initiale lorsqu’ils font référence aux directions, aux points cardi-
naux, mais qu’ils commencent par une majuscule quand ils désignent une par-
tie du monde, un ensemble de pays et leurs nations. L’Occident englobe au-
jourd’hui les pays développés de l’Europe de l’Ouest et de l’Amérique du Nord,
et quand on parle de l’Orient, on y inclut habituellement les pays situés à l’est
ou au sud de l’Europe, ainsi que l’Asie.

Exemples :

– Son regard était tourné vers l’occident.


– Le soleil se lève à l’orient.
– L’OTAN s’est porté à la défense des pays de l’Occident.
– Il a acheté un tapis d’Orient tout à fait typique.

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B) MINUSCULE

Lorsqu’ils indiquent une orientation, la direction (le Canada d’est en ouest) ou


l’exposition (la côte est des États-Unis), les points cardinaux s’écrivent avec
une minuscule; ils ont alors une valeur adjectivale.

Exemples :

– La maison est orientée ouest.


– La façade sud a plusieurs fenêtres.
– Les quartiers nord de la ville sont les plus pauvres.
– Suzanne a toujours habité sur la rive nord du Saint-Laurent.
– La frontière est du pays n’est pas gardée.
– Vous n’avez qu’à prendre cette route en direction nord et vous arriverez à
destination.
– Le quartier sud de Montréal n’est pas très riche.
– Ce chalet, orienté nord-est, n’est pas le plus cher.

Ils commencent aussi par une minuscule lorsqu’ils indiquent une direction ou
une situation relativement à un lieu. Le point cardinal peut alors être suivi d’un
complément déterminatif introduit par la préposition de ou du (le sud de la ré-
gion).

Exemples :

– Nous avons roulé vers le sud pendant plusieurs kilomètres.


– Le vent venait du nord.
– Longueuil se trouve au sud de Montréal.
– Le nord des États-Unis a été frappé par la tempête.
– Il a parcouru le pays d’est en ouest.

Les points cardinaux s’écrivent avec une minuscule quand ils sont suivis d’un
complément (introduit par la préposition de : à l’est de Boston, la rue la plus à
l’ouest de Saint-Lambert, le nord de l’Argentine) ou quand ils sont employés
comme adjectifs (invariables).

Exemples :
– Un appartement de la rive nord de la Seine a été vendu par cet escroc.
– Boucherville est au sud de Montréal.
– La frontière sud-ouest est bien gardée

Attention
Même si on fait mention de la même région, l’orthographe peut différer selon la
formulation.
J’ai admiré quelques parcs nationaux de l’Ouest américain, mais je n’ai pas
tout vu de l’ouest des États-Unis.

Source : http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?
T1=points+cardinaux&btn_chercher=CHERCHER&id=1558

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5. Point lexique. Formation de mots : les sigles et


les acronymes

A) SIGLES

D’après l’ATILF la siglaison est la formation de sigles à partir des lettres initiales
de termes formant une unité lexicale fréquemment employée. Lorsque l'abrévia-
tion porte sur une unité syntagmatique ou phraséologique pour ne laisser sub-
sister que certaines lettres initiales des mots appartenant à cette unité, on parle
de siglaison.

Le DRAE définit aussi un sigle comme chacune des lettres d'un sigle, c'est-à-
dire, on peut considérer ONU bien comme « sigle » ou bien comme « trois
sigles ».

Voyons quelques exemples de sigles :


GPS (global positioning satellite)
PVC (polyvinyl chloride)
LED (light-emitting diode)
PUR (polyurethane)
CFC (chlorofluorocarbone)
EDF (Électricité de France)

Dans les sigles, il y a un processus de lexicalisation qui prend comme point de


départ la représentation des initiales suivies par points (U.H.T., P.V.C, C.I.P.),
pour perdre ensuite les points (UHT, PVC, CIP) et le considérer, plus tard,
comme un mot sur lequel vont s’appliquer les règles de l'usage de majuscules
pour les noms propres (Smic) ou d’accentuation (cégétiste = membre de la
CGT ; cégépien/cégépienne = étudiant du CEGEP).

B) ACRONYMES

Selon l’ATILF, un acronyme est un « groupe d'initiales abréviatives plus ou


moins lexicalisé. On les prononce comme s'il s'agissait d'un nouveau mot,
«prononciation intégrée» (l'/Urs/) ou en considérant chaque lettre séparément,
«prononciation disjointe» (/U.R.S.S./) ».

Formation des acronymes :

a) Des acronymes formés avec les lettres initiales de l'expression complète :


UNESCO, de United Nations Educational, Scientific and Cultural Organi-
zation
FAO, de Food and Agriculture Organization
OTAN, d’Organisation du traité de l'Atlantique Nord
OPEP, d’Organisation des pays exportateurs de pétrole
ISO, de International Standarization Organization
DIN, de Deutsche Industrie Norm
Ovni, d’objet volant non identifié

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b) Des acronymes formés avec les lettres initiales de l'expression complète et


un autre lettre:
SNCF, de Société nationale des chemins de fer français
Sonar, de sound navigation and ranging

c) Des acronymes formés avec des syllabes initiales de l'expression complète :

Front Polisario, de Frente Popular de Liberación de Saguía el Hamra y


Río de Oro
Mercosur, de Mercado Común del Sur

d) Des acronymes résultant de la fusion d’éléments empruntés à deux mots


(mots valise):

émoticon = emotion + icône (emotion + icono)


bureautique = bureau + informatique
domotique = domestique + électrique

6. Exercices pratiques
1.Écrivez l’expression complète pour ces sigles et acronymes. Signalez
s’il s’agit d’une sigle ou d’un acronyme.

• ASEAN:

• CECA:

• COMECON:

• EFTA :

• EURATOM o CEEA:

• MERCOSUR:

• NAFTA:

• OCDE:

• OIF:

• OCI:

2. Quelle est la différence entre AUE, UE, UEM, TUE, CE et CEE ?

3. Associez les codes ISO 4217, les devises et les pays :

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• Monnaie : Riel, Kip, Won, Baht, Dong, Yen, Yuan Renminbi, Ringgit, Pataca,
Rupia (x4), Kyat, Taka

• Pays / Région : Vietnam, Corée du Sud, Chine, Thaïlande, Pakistan, Macao,


Japon, Inde, Malaisie, Cambodge, Myanmar, Indonésie, Bangladesh, Laos,
Népal

• Code ISO 4217: BDT, KHR, MMK, PKR, MYR, NPR, JPY, KRW, IDR, THB,
MOP, CNY, VND, INR, LAK

Code ISO 4217 Monnaie Pays/région

4. Expliquez dans trois lignes les objectifs du G7 et G8. Est-ce qu’il y a


d’autres groupes de pays ?

5. Signalez les points communs entre la Commonwealth of nations et


l’Organisation internationale de la francophonie.

6. Trouvez les erreurs d’orthographe dans l’écriture des points cardinaux


dans le texte suivant.

Martin ne peut pas tenir en place. Il a parcouru le Canada d’est en ouest


pendant ses vacances de 2000 à 2004. Il a résidé deux mois dans l’ouest
canadien, avant de choisir de s’établir chez nos voisins du sud, à l’est de
Boston. Il en a profité pour visiter à fond la côte Est des États-Unis. Revenu au
Québec en juin 2006, il habite la Rive-Sud et, par souci d’économie autant que
pour se maintenir en forme, il fait trois fois par jour à bicyclette le trajet de la rue
la plus à l’ouest de Saint-Lambert à la rue Saint-Charles est, à Longueuil. Il
passe tous ses loisirs à préparer des expéditions : dans le Grand-Nord, en
Afrique du sud, au Nord de l’Argentine… Bref, ses voisins lambertois ne le
verront pas souvent marcher nonchalamment avenue Victoria pour faire du
lèche-vitrine !

7. Recherche : Qu’est-ce que le Sahel ?

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7. Bibliographie
Classification des pays par les Nations unies et la Banque mondiale : https://
unstats.un.org/unsd/methodology/m49/ ; https://donnees.banquemondiale.org/pays
Díaz Mier, M.A. (2005): Técnicas de Comercio Exterior I. Editorial Pirámide.
Différence ONG-OI: https://initiadroit.com/en-droit-international-quelle-est-la-
difference-entre-une-organisation-internationale-et-une-organisation-non-
gouvernementale/
G7, G8 : https://lactualite.com/lactualite-affaires/2018/05/02/g7-g20-cest-qui-ca-vient-
dou-ca-sert-a-quoi/
Organisation supranationale : https://www.taurillon.org/L-Union-europeenne-une-
organisation-supranationale ; http://eur-lex.europa.eu/fr/editorial/abc_c03_r1.htm#h1
Points cardinaux : majuscules ou minuscules? : http://www.cce.umontreal.ca/
capsules/points_cardinaux.htm
Taïwan : https://asialyst.com/fr/2017/05/11/memo-asialyst-situation-politique-
taiwan-10-questions/
Varios autores (2003): Comercio Internacional: Curso de Especialistas. Ed. ICEX.

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