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Biophysique & Physiologie Fiches de Cours (PDFDrive)
Biophysique & Physiologie Fiches de Cours (PDFDrive)
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ATTENTION !
Jean-Christophe LECOMTE
Marie ESTEBE
Marine WEYL
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Sommaire
- Fiche 1 : Introduction.
- Fiche 2 : Potentiel membranaire de repos.
- Fiche 3 : Potentiels électrotoniques.
- Fiche 4 : Potentiel d’action.
- Fiche 5 : Synapses.
- Fiche 6 : Synapse chimique.
- Fiche 7 : Différents types de récepteurs aux neurotransmetteurs.
- Fiche 8 : Neurotransmetteurs activateurs.
- Fiche 9 : Neurotransmetteurs inhibiteurs.
- Fiche 10 : Amines biogènes.
- Fiche 11 : Système nerveux organo-végétatif.
- Fiche 12 : QCM corrigés et rédigés.
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4ème partie : Bases de la physiologie musculaire (Pr ARNAL) page 66
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1ère partie : PHYSIQUE DE LA MATIERE VIVANTE OU PRE-
REQUIS A L’ETUDE DES ASPECTS FONCTIONNELS
( Pr Victor ) :
Pauline MARCHETTO
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Fiche 1 :
Coexistence et Transition de phase des corps purs
Phase
Définition Larousse : Partie homogène d'un système. L'eau liquide et la glace sont 2 phases
d'un même corps pur.
Généralement, à chaque phase correspond une distribution spécifique des éléments dans
l'espace, ordonnés dans les solides et dispersés dans les gaz.
Une phase est décrite par un ensemble de variables d'état et les mêmes propriétés physiques
et chimiques s'appliquent dans une même phase (pour un corps pur donné). Si le système change
de phase il y a discontinuité des propriétés et parfois apparition de nouvelles.
V = k +2 -φ
k : nombre de corps pur
φ : nombre de phase
k = 2, H + S (attention, H2S n'est pas un corps pur, on n'en tient pas compte)
φ = 2, gaz + solide
On dit alors que le système est divariant
- Avec le même raisonnement vous trouvez qu'un corps pur à 3 phases est un système invariant.
Remarque : k+2 correspond au nombre TOTAL de variables indépendantes. Pour un corps pur on a
3 VI, dont le volume, variable extensive.
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Description thermodynamique
L'enthalpie libre G est la fonction thermodynamique des transitions de phase (de même en chimie
on la calcule pour pour connaître l'évolution du système ). Un système évolue spontanément vers un
minimum d'enthalpie libre.
Elle dépend de la T° et de la pression et se note G(p,T).
Point triple T : il appartient aux 3 surfaces sur le graphe de G en fonction de T° et p, donc au point
triple l'enthalpie libre de vaporisation, de liquéfaction et solide sont égales.
Gs (p,t) = Gv (p,t) = GL (p,t)
Variation de G
Comme on peut (plus ou moins...) le voir sur le graphe, les variations de G sont continues mais sur
la ligne TC les plans tangents sont distincts, donc les dérivées premières de G, l'entropie S et le
volume V, sont discontinues mais corrélées. (voir démo)
« Les transitions de phase du 1er ordre sont caractérisé par les discontinuités du volumes et
l'entropie »
La démonstration suivante n'est pas à connaître par cœur, mais elle n'est pas très compliquée et la
comprendre peut aider à retenir les conclusions.
Au point critique, (VV – V L ) tend vers 0 car il n'y a pas de variations de volume, donc L tend aussi vers
0.
A retenir : Les transitions du 2nd ordre n'ont pas de chaleur latente, on a une transition continue du
liquide à la vapeur sans coexistence.
Liquide – Vapeur
Isotherme réversible, la Température externe est constante = To
Par augmentation de pression, la vapeur devient liquide à partir du moment où la pression
saturante Ps est atteinte. Il y a alors coexistence liquide-gaz, et au fur et à mesure de l'augmentation
de p, la surface de séparation monte dans le récipient. Donc pour une même température externe,
un même corps peut avoir plusieurs états selon la pression environnante. C'est le phénomène
rencontré en montagne où la pression est plus faible. Pour une température donnée de 98°C, l'eau
sera liquide à Toulouse, mais sera déjà sous forme de vapeur à la montagne !
Application :
L'atmosphère a une T° très supérieure à la T° critique de ses constituants (N2, O2, CO2) qui restent
donc en phase gazeuse (cf ci-dessus). Seule l'eau a une T° critique bien plus haute donc la vapeur
et le liquide peuvent coexister.
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Particularité de transition de l’État solide
Il n'y a pas de point critique !! Il n'y a une nette différence entre l'état solide et les
autres.
Ps est une fonction croissante de la T° sauf pour la transition solide-liquide dans de RARE cas
comme EAU et le Bismuth.
Pour un corps donné on a Lfusion <<Lvaporisation<Lsolidification
Point triple
Pour un corps pur le point triple est invariant V = 1+2+3=0
Il correspond à des valeurs précises et obligatoires de T° et de pression quelque soient les
proportions des 3 phases. On dit que le point triple est FIXE et REPRODUCTIBLE.
La T° du point triple de l'eau est la référence thermométrique qui définit le Kelvin.
T°3 eau = 273,16 K
La courbe de fusion de l'eau présente une pente de -100 atm. K -1
Évaporation
A ne pas confondre avec condensation qui est souvent son 1er aspect visible (la buée).
L'évaporation a lieu à l'interface liquide-air, quelque soit la T°, si l'atmosphère est ouverte, car
la pression atmosphérique est inférieure à la pression saturante de l'eau.
3 facteurs la favorisent :
– grande aire d'interface
– augmentation de l'énergie cinétique des molécules du liquide (donc augmentation de la T°)
– diminution de la pression partielle autour de l'interface (évacuation de la vapeur)
L'évaporation est un équilibre dynamique entre les molécules qui acquièrent assez d'énergie
pour s'arracher à l'attraction de leurs voisines et celles de la vapeur qui repasse en phase liquide.
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Fiche 2 :
EAU, Fluide atypique
• Gèle à partir de la surface
• Densité : Maximum à 4°C, supérieure dans l'eau liquide que solide (les glaçons flottent)
• Lors de la solidification, l'augmentation de volume peut entraîner l'éclatement des roches ou
des cellules.
• Grande capacité thermique (c'est pourquoi l'océan est un grand thermostat : les courants
règlent le climat)
• Chaleur latente élevée
• Grande stabilité chimique : phénomène coopératif d'organisation en réseau des molécules,
pour maximiser leur interactions et la population des états accessibles (autrement dit
augmentation d'entropie)
• Grande conductivité thermique : augmentation jusqu'à 130°C (max) puis diminution alors
qu'elle diminue uniquement pour les autres liquides.
• Grande viscosité, fonction décroissante de la pression
• Compressibilité isotherme, diminue jusqu'à 46°C puis augmente alors qu'elle augmente
uniquement pour les autres liquides.
• Surfusion : jusqu'à -45°C à l'état liquide sans changement d'état
• Pente de la courbe de fusion négative ; la T°fusion diminue quand la pression augmente.
Solvatation
Les molécules d'eau autour d'un soluté forment une couche de solvatation. Cela modifie la
constante diélectrique et l'influence des charges car les ions sont « écartés ».
Elle stabilise la dissolution pour les mêmes raisons : les éléments étant plus « séparés » ils
s'agglutinent moins.
• l'ion est chargé et + il est petit + la couche de solvatation est retenue
• autrement dit + ion est petit + il est gros en solution
La solvatation est très rapide dans l'eau libre (cf paragraphe suivant) et plus lente dans l'eau
interphasique.
Elle est toujours exothermique (H<0, le système perd de l'énergie, donc il est plus STABLE),
la dissolution peut être, elle, faiblement endothermique.
Eau intracellulaire
Il existe 3 types d'eau : Eau liée, structurée ou libre.
ADN : eau = 80% de la masse totale (40% pour les protéines)
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Eau liée = eau des matrices Eau structurée
Par solvatation des ions, liaisons H avec des Transition entre eau libre et liée
groupes polaires.
Moins mobile
Par liaisons H avec des nuages d'électrons Π
(cycles aromatiques) Anisotrope
Phénomène coopératif :
Apparition de propriétés macro nouvelles résultants de phénomènes micro.
Il nécessite une force qui relie des quantités élémentaires ( ici liaison H), cette force a un rôle de
communication. L'eau a donc un rôle de réseau coordinateur.
Fraction molaire
k : nbr de composant (0=solvant et k-1 solutés)
ni: nbr de mole de chaque composant
n : nbr total de mole
μ : potentiel chimique (grandeur non calculable)
pi : pression partielle du gaz
p : pression totale pi = ni/n x p
Solution idéale : dite diluée, tous les solutés sont dissous en faibles concentrations ni<< n0. Il n'y a
pas d’interaction entre les molécules du solvant et celles du soluté. On peut alors écrire μ comme ci
dessus. Les solutions idéales peuvent être comparées aux gaz nobles.
Osmose
Quand 2 solutions sont séparées par une membrane semi-perméable, le potentiel chimique de l'eau
est plus bas dans la solution hypertonique, d'où l'attraction exercée.
Σni/V correspond à des osmoles par litre, c'est à dire le nombre de particules osmotiquement
actives (ayant un rôle dans l'osmose-influençant la diffusion). Comme pour les moles ; 1osm
correspond à 6,02 . 1023 particules.
L'équilibre est atteint quand G=0 est que les potentiels chimiques sont égaux.
Loi de Raoult
Δθ : différence entre point de congélation du solvant pur ou en présence d'un soluté
Kc : cste cryoscopique du solvant (-1,86°C/osm/kg pour l'eau)
c : osmolalité totale de la solution
γc : coefficient d'activité osmotique
Applications
1- Mesure de l'osmolalité plasmatique
Le plasma est composé de glucose (5mosm/kg), d'urée (5mosm/kg) et d'ion (300mosm/kg) donc au
total c = 310mosm/kg.
Expérimentalement on peut vérifier que le plasma gèle à -0,54°C, par rapport à de l'eau pure on a
Δθ = -0,54
γc = - Δθ / Kc = 290 mosm/kg (les valeurs de ce paragraphe sont à savoir en physio mais vous les
apprendrez naturellement en faisant les QCM, à noter que souvent en pratique on confond osmolalité
totale, osmolarité totale et activité osmotique)
2- Globules rouges
Dans une solution hypertonique la majorité des échanges se font vers l'extérieur donc les GR
diminuent en taille.
Si la solution est hypotonique, c'est l'inverse et les GR éclatent, c'est une hémolyse.
(là aussi cf le cours de physio ou les techniques de biocell)
3- Équilibre de Donnan
Cas d'osmose. Soit 2 compartiments (I et II) contenants des ions et séparés par une membrane
semi-perméable, où l'on place dans un, une macromolécule chargée non diffusible. Cette
macromolécule attire les ions de signe contraire or nous avons vu que , en solutions les ions libres
subisse le phénomène de diffusion jusqu'à que les potentiels chimiques soient égaux dans les 2
compartiments. Nous cherchons donc la proportion de répartition des ions.
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Ex : Protéinate de Sodium NaPr dans une solution d'eau salée (H2O, NaCl)
macromolécule : protéine chargée – « Pr »
ions : Na + et Cl -
L'équilibre sera atteint quand les potentiels chimiques seront égaux :
– les μ(H2O) sont égaux dans les 2 compartiments
– pour que μ(NaCl)I = μ(NaCl)II il faut que (Na+)I.(Cl-)I = (Na+)II.(Cl-)II
Rq : - les parenthèses indiquent que l'on parle de l'activité osmotique des ions.
- l'activité d'un sel dissociable, comme NaCl, est égale au produit des activités des ions qui le
constituent.
La relation précédente détermine la RELATION DE DONNAN, ou « rapport de Donnan », noté r.
r = (Cl-)I / (Cl-)II = (Na+)II /(Na+)I
De plus on sait que l'électroneutralité doit être respecté dans une solution, on peut donc
affirmer que (Cl-)II = (Na+)II et (Na+)I = (Cl-)I + (Pr-).
En jouant avec ces équations on peut démontrer que ( Na +)II -(Na+)I< 0 et (Cl-)II -(Cl-)I >0
Il y a donc un excès de Na+ en I, qui a était « retenu » par la protéine, et un excès de Cl- en II
« repoussé » par la protéine. On dit qu'il y a dissymétrie des ions diffusibles.
Toujours en combinant les mêmes équations on trouve (Na+)I + (Cl-)I > ( Na+)II + (Cl-)II, il y a
donc excès d'ions diffusibles en I. Pour résoudre les exercices, on résout l'équation
(Na+)I.(Cl-)I = (Na+)II.(Cl-)II.
Ex : État initial :
I II
½ Pr - 1 Cl-
1/2 Na+ 1 Na +
L'électroneutralité est respectée mais les potentiels chimiques ne sont pas égaux, il y a diffusion.
Soit x la fraction d'ions qui change de compartiment.
État final :
I II
½ Pr - 1-x Cl-
½ +x Na+ 1 -xNa +
x Cl-
Pr- ne peut pas traverser la membrane mais attire les Na+ qui sont obligé « d'arriver avec» des Cl-
pour l'electroneutralité. Par l'équation de Donnan on a (1/2+ x)*(x) =(1-x) (1-x), résolu par les
identités remarquables on obtient x=2/5 :
I II
½ Pr - 3/5 Cl-
9/10 Na+ 3/5 Na +
2/3 Cl-
Π = RTmi + RYm
Π est donc plus important que si la macromolécule était neutre, auquel cas on aurait que Π=RTm.
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Cas limite :
– Dans de l'eau pure tous les ions sont rendus non diffusible et restent dans le I donc Π est
maximal.
– Dans une solution très concentré en électrolyte, la concentration en protéine est très inférieure
à celle des ions ; l'effet Donnan est négligeable.
Applications médicales :
Les protéines plasmatiques jouent le rôle de macromolécule et induisent une différence de
concentration des ions entre eau plasmatique et eau interstitielle de part et d'autre de la membrane
capillaire : excès d'ions contre chargés et défaut d'ions isochargés par rapport aux protéines. (cf
cours physio)
On peut calculer la différence de potentiel membranaire grâce au rapport de Donnan :
ΔV= RT/F log(r) (F : cst de Faraday)
ici r =0,95, log(0,95) est négatif donc la différence de potentiel membranaire vasculaire est négative.
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Fiche 3 :
Diffusion
La diffusion a un rôle majeur dans les transports et les échanges de l'organisme. C'est un flux
de matière suivant un gradient de potentiel chimique (forcement lié au gradient de concentration).
C'est un phénomène irréversible mais très lent.
Suivant le gradient de concentration, la densité volumique (nombre de particules par unité
de volume) augmente et le libre parcours moyen (distance parcouru par une particule avant d'en
heurter une autre) diminue. La diffusion se fait dans le sens inverse du gradient de concentration
mais on ne peut pas dire que celui-ci crée une force, il agit seulement sur la probabilité pour une
particule d'avoir un long chemin dans une direction donnée.
Le flux sortant (qui « part ») est proportionnel à la densité volumique. Si l'on met de l'eau salée
dans de l'eau pure, le flux de sel vers l'eau pure sera d'autant plus important que la concentration de
sel est élevée.
Pour qu'un système soit à l'équilibre, il faut que les potentiels chimiques soient uniformes,
sinon il y a des courants de matière (c'est la définition de la diffusion). Le flux Jn est proportionnel au
gradient de potentiel chimique.
Si le déplacement se fait dans une seule dimension la relation vectorielle devient seulement
scalaire (qu'avec des chiffres, pas de vecteur). Jn = -L ∂μ /∂x
Par analogie : Flux de chaleur JQ = -λ ∂T/∂x λ : coef de conductivité thermique
Courant électrique (flux d'électron) Jq = - σ ∂V/∂x σ : coef de conductivité électrique
Loi de Fick : « le potentiel chimique dépend du temps et ma position (x) uniquement à travers
la densité volumique de mole c, qui en dépend
μ = μ°(T,p,c(x,t))
μ = μ°(T,p) +RT ln c
Jn = - L RT/c *∂c/∂x
Jn = -D dc/dx
dn/dx c'est la différence de concentration sur la différence de distance, cela correspond au gradient
de concentration.
Un flux, c'est un nombre de particules N qui traverse une surface S par unité de temps t. En
pratique on utilise donc 1/S*dn/dt=-D dn/dx
D varie avec T°, p et la nature des composants.
Par analyse dimensionnelle (AD) on trouve que √(Dt) est une distance : c'est l'étalement noté
l, l = √(Dt)
ex : un milieu gazeux en 6h diffuse sur 1m
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Fiche 4 :
Contrôle du pH par système tampon
Définition : l'effet tampon est un effet d'amortissement de la variation du pH par le mélange d'un
acide faible AH et de sa base forte conjugué A-.
AH + OH- + Na+ = A- + Na+ + H20
Soit x = nbr de mol de OH- ajouté / nbr de mol de AH, c'est la fraction d'acide AH neutralisé par les
OH-.
Pouvoir tampon τ:
τ = Δx / ΔpH Δx = nbr de moles d'ions OH- (ou H3O+) ajoutées par litre de
solution
ΔpH= la variation de pH provoquée
c : la concentration du tampon
c = [A-] + [AH]
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Fiche 5 :
Dynamiques des Fluides
Définitions :
Fluide : milieu matériel continue, déformable et susceptible de s'écouler.
Particule : petit domaine virtuel ( de masse dm, de volume dV et limité par une surface dS)
définit pour décrire les propriétés macroscopiques du fluide.
Un fluide est donc un ensemble de particules (dont des molécules) qui ont un comportement et un
destin communs. Ex:bulles, couches...
Interaction, Viscosité
Les interactions des particules (forces, liaisons) sont des liens de communications. Plus une
particule a des interactions plus sa capacité à entraîner ses voisines est grande. On définit ainsi la
viscosité η:
– elle varie avec T° et p
– dimension : [F].[L]-2.[T]
– unité Pa/s
Fluide Newtonien : η indépendant du gradient de vitesse d'écoulement
Fluide parfait : η = 0 car il n'y a pas de frottements ni de cohésion
η augmente avec √T pour les gaz
η diminue avec T pour les liquides
Écoulement
Ligne de courant : trajectoire de la particule virtuelle. On parle de tube de courant pour
l'ensemble des lignes s'appuyant sur un contour fermé. Si le contour est réel (paroi rigide), à causes
des frottements, les molécules proches de la paroi sont plus lentes (voire vitesse nulle pour la
couche limite). Comme au centre, elles ont une vitesse maximale on parle de gradient de vitesse
positif vers le centre.
S'il existe une composante transversale les lignes de courant se mélangent, on parle de
régime turbulent :
– dissipation d'énergie
– tubes de courants de grands diamètre et de vitesse élevée
Reynolds en a déduit un nombre R= Dvρ / η
Mémo douteux : Dv= «du » ρ = « ro »≈ « rrr » η ≈ « mou »
Reynolds c'est DUR SUR MOU !!! : )
Loi de Poiseuille
Rappel de l'écoulement : la vitesse est supérieure au centre qu'à proximité des parois. Pour un
régime laminaire, dans un cylindre horizontal de rayon a étudié d'un point A jusqu'à un point B
(distance l), le débit est Q = (Π/8 η) * (pA-pB/l) * a4
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Équation fondamentale de Bernoulli (fluide parfait)
ps + ρgx + 1/2ρv² = K
Conséquence (on considère le tube horizontal donc ρgx est cst tout le long)
Comme pS + 1/2ρv² = cst, si la vitesse augmente la pression statique diminue
De même S.v=cst donc si S augmente, v diminue (et vis-versa). Si le tube est gros, le fluide ralentit
pour garder le même débit de particules.
Divergence : S ↑ v↓ ps ↑ T° ↑
Résistance périphérique Rp : Par analogie avec la Loi d'Ohm Q = ∆p/Rp et d'après la loi de
Poiseuille Q = Π/8 η * pA-pB/l*a4 on a Rp = 8 η/Π*l/a4
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2ème partie : PHYSIOLOGIE DES COMPARTIMENTS
LIQUIDIENS DE L'ORGANISME
(Pr Tack) :
Roxanne DESQUINES
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Fiche 1 :
Les unités de mesure de concentrations :
Concentration pondérale – Molarité – Molalité
Concentration Concentration molaire Concentration molale
pondérale (CP) = MolaRité (CMr) = MolaLité (CMl)
Schéma
d'illustration
Conversion
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Fiche 2 :
Compartiments Liquidiens, volumes et barrières
Ce pourcentage peut varier selon le type de tissu : le tissu adipeux (graisses) contient moins
d'eau (hydrophobie des lipides) que le tissu musculaire(« tissu maigre »).
MEMBRANE CELLULAIRE: sépare le VET en VEC et VIC, responsable du maintien des gradients
électrochimiques.
c. Volume Extra-Cellulaire(VEC) :
● Le VEC représente 20% du poids du corps (soit les 1/3 du VET). Il est divisé en 2 :
- Le volume interstitiel (VI) représente 16% du poids du corps (2% de lymphe canalisée et
14% d'eau péricellulaire). Il est cloisonné entre l'endothélium et la membrane cellulaire.
d. Volume Transcellulaire :
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2. Ionogramme Plasmatique ou BES ( bilan electrolytique sanguin) tout est dans le
schéma du cours, à retenir :
b. Acidose métabolique :
c. Hémolyse :
Le K+ contenue dans le cytoplasme des hématies peut être déversé dans le sang et
augmenter la Kaliémie.
* Cl-
36
*
22/24
Na+
* 86Br-
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VOLUME PLASMATIQUE (VP) :
Mesure
1. Dilution de protéines marquées :
* 131 I-Albumine
*Bleu Evans
2. Utilisation d'hématies marquées au 51Cr : mesure le Volume Sanguin Total (VST) ( ≠ du VP)
¤ Mesure du VST : VST = RA totale injectée / RA de 1 mL de sang
¤ On a besoin de connaître l'hématocrite : Hématocrite = Hématies / (Plasma+Hématies)
= 42 – 47 %
¤ Pour trouver le VP : VP = VST x (1-Ht)
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Fiche 4 :
Notion d'osmose, Pression Osmotique
Pression hydraulique liée au FLUX, au poids de l'eau circulante, elle tend a faire sortir l'eau
(ou hydrostatique) : du compartiment. La pression hydraulique est fonction du volume d'eau
notée Pi ou Pc du compartiment.
Pression oncotique : liée aux PROTEINES, s'oppose à la sortie de l'eau d'un compartiment.
notée πi ou πc
Les vecteurs représentant la pression hydrostatique et la pression oncotique sont en sens inverses.
Pression osmotique : liée aux GRADIENTS OSMOTIQUES, elle permet les mouvements
d'eau entre compartiments liquidiens (dépend du nombre de molécules
dissociées en solution et non de leur taille).
2. Pression osmotique
a. Modèle expérimental
✗ Osmose : diffusion d'un solvant (l'eau ici) à travers une membrane semi perméable
(endothélium, membrane cellulaire en général) séparant 2 liquides de concentration en
soluté différente (glucose dans l'exemple du cours).
La loi de Van't Hoff (voir cours) montre que la pression osmotique (Posm) dépend du nombre
de molécules osmotiquement actives (c'est la seule variable a l'état physiologique).
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b. Pression osmotique du plasma
Elle peut se mesurer à l'aide d'un osmomètre ou par cryoscopie, mais il est plus facile de
l'estimer (attention : la mesure sera toujours plus précise que l'estimation).
o La Posm totale prend en compte l'urée et le glucose (qui diffusent à l'état physiologique)
qui sont des osmoles inactives de moindre concentration plasmatique que les ions.
Des osmoles inactives, du fait de leur diffusion, n’entraînent pas de différence de Potentiel
Chimique entre 2 compartiments (même volume) lors de leur mise en solution : il n'y a par
conséquent pas de différence de pression osmotique entre les 2 compartiments
(Attention : les Pc baissent du fait de la mise en solution mais demeurent égaux entre eux car
il y a la même concentration d'osmoles inactives après diffusion).
Attention : Dans le cas d'un diabète, le glucose est osmotiquement actif: il ne peut plus
aussi bien rentrer dans les cellules qu'en condition normale.
Par conséquent, la Posm efficace dans ce cas prend en compte le glucose.
En connaissant la Posm d'une solution et la Posm d'une cellule, on peut déterminer le sens
des échanges liquidiens entre la cellule et la solution dans laquelle elle baigne. On s'en sert
pour évaluer les échanges entre milieu intracellulaire et milieu extracellulaire.
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Attention :
Il faut différencier la natrémie (concentration de Na+) et la quantité de Na+.
– La natrémie est un indicateur du volume du VIC car c'est a partir de la [Na +] que l'on estime la
Posm du plasma.
Mais attention la quantité de Na+ n'est pas un indicateur du VIC.
– La quantité de Na+ (≠ de natrémie) est un indicateur du VEC
exemple : une perte de plasma s'accompagne d'une perte d'ions plasmatiques, et donc d'une
diminution de la quantité des ions Na+.
Mais attention la natrémie n'est pas un indicateur du VEC.
exemple la perte simultannée de 1 L de plasma et de 140 mmol de Na + ne changera pas la [Na+]
mais la quantité de Na+,elle aura diminué.
– Bien retenir que dans le cas d'un diabète, le glucose compte dans le calcul de la Posm efficace.
– La mesure de la Posm est toujours plus précise que l'estimation par la natrémie.
Réponses : ABD
A. VRAI: Posm totale = 2x[Na+] + [urée] + [Glc] = 2 x 140 + 30 + 20 = 330 mOsm/kg d'eau
B. VRAI: Ici, le patient est diabétique: le glucose compte dans l'estimation de la Posm efficace
donc Posm eff = 2 x 140 + 30 = 310 mOsm/kg d'eau
C. La protidémie est de 90g/L, donc le volume d'eau dans 1 litre de plasma est de :
1000 – 90 = 910 mL.
Par conséquent [Na+] = 140 / 0,91 = 153,8 mmol/L de solvant.
D. VRAI : Cf item C.
E. Le plasma est certes hypertonique, mais cela entraine une diminution du VIC.
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Fiche 5 :
Echanges entre secteur plasmatique et secteur interstitiel -
Hypothèse de Starling
->Petits vaisseaux mais très grande surface d’échange qui peut varier selon les situations
(vasodilatation, vasoconstriction...)
-> Monocouche de cellules endothéliale hautement perméables.
->Les échanges peuvent être influencés par la contraction d'un sphincter pré-capillaire qui
entraîne une diminution du débit sanguin, ce mécanisme jouant un rôle par exemple dans la
limitation des oedèmes.
3. L'Hypothèse de Starling :
- Les 2 types de forces régissant les échanges par filtration au travers de la paroi capillaire
sont :
✗ P la pression hydraulique ou hydrostatique : Force mécanique exercée par un fluide sur
une surface. Au niveau du secteur plasmatique, c'est la force exercée par le sang sur la
couche endothéliale des capillaires. Elle tend à faire sortir le liquide de son secteur d'origine.
✗ π : la pression oncotique : Pression osmotique due aux protéines. C'est une pression de
rappel c'est-à-dire qu’elle tend à maintenir le liquide dans son secteur d’origine.
A partir de ces 2 pressions qui s'exercent dans les compartiments plasmatiques et interstitiels,
on a pu définir l'équation de Starling qui mesure le débit d'ultrafiltration du secteur plasmatique
vers l'interstitium.
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Qf = Kf [ ( Pc + πi ) - ( Pi + πc ) ]
Kf Coefficient caractérise la perméabilité du capillaire en fonction de la perméabilité
d'ultrafiltration hydraulique et de la surface d’échanges des capillaires (selon le type de
capillaire et son état de vasomotricité).
Pc P hydraulique Pc au pôle artériel = 30 mmHg Elle décroit du versant artériel au versant
capillaire
Pc au pôle veineux = 10 mmHg veineux car il existe un flux sortant de liquide
tout au long du trajet.
Elle est positive et favorise la sortie de liquide
plasmatique. (Cf équation)
Pi P hydraulique Pi = - 3 mmHg, négative car Elle est négative et favorise la sortie de liquide
interstitielle infraatmosphérique plasmatique. (Cf équation)
πc P oncotique πc = 28 mmHg Elle est positive et favorise l'entrée de liquide
capillaire interstitiel. (Cf équation)
πi P oncotique πi = 8 mmHg Elle est positive et favorise la sortie de liquide
interstitielle plasmatique. (Cf équation)
Qf = flux 15 mL/min au versant artériel Si Qf est >0, on a une sortie de liquide du
transcapillaire du capillaire vers l'interstitium plasma vers l'intersititum
par unité de 13 mL/min au versant veineux Si Qf est <0, on a une entrée de liquide de
temps = débit de l'interstitium vers le capillaire l'intersitium vers le plasma
4. Limitation de l'oedème :
L'oedème va pouvoir être limité par divers processus :
✗ Vasoconstriction précapillaire : diminution de Pc. Fermeture du sphincters pré-capillaire
qui va faire diminuer le débit sanguin.). Attention, cela peut créer une hypoxie des tissus.
✗ Inflation de l'interstitium => augmentation de Pi
=> dilution des protéines dans l’interstitium : diminution de πi
✗ Augmentation du débit lymphatique => diminution des protéines dans l'interstitium :
diminution de πi
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5. Précision sur le circuit lymphatique:
- Voie d’échanges à un seul sens.
=> La lymphe canalisée revient à la circulation systémique : ainsi, 2 à 4 L de liquide par
jour sont ramenés du secteur interstitiel vers le secteur plasmatique.
- => Le drainage lymphatique :
O Annule le bilan des échanges entre liquide plasmatique et liquide interstitiel
(≈2 mL/min).
O Maintient dans le liquide interstitiel une concentration en protéines basse.
En effet, la lymphe canalisée est riche en protéines : 20-30 g de protéines par litre
(< plasma mais > liquide interstitiel). Ainsi, la lymphe canalisée draine les
protéines du liquide interstitiel.
- Quand un canal lymphatique est obturé, il se forme un oedème localisé : lymphoedème.
Attention :
- Simple ambiguité qui vous perturbe à éclaircir : « On a un oedème quand Pi devient positive
et pourtant on dit que l'augmentation de Pi limite l'oedème ». Les deux propositions sont
vraies. L'augmentation de Pi dûe à l'excès de filtration justifie le gonflement et donc l'oedème
mais le limite en même temps.
QCM D'application :
Concours 2007, Faculté de Médecine Toulouse-Purpan :
Un patient de 70 ans , qui pesait antérieurement 50 kg, présente des oedemes des
membres inférieurs et une prise de poids de 3 kg en 5 jours. Le bilan clinique montre
qu'il présente une insuffisance veineuse et une insuffisance cardiaque droite
décompensée, Ces deux situation sont connue pour augmenter la pression
hydrostatique mais aussi la perméabilité capillaire. Remarque, pour des raisons de
simplicité, on admettra qu'un kilogramme de liquide correspond à un volume d'un litre.
QCM 5 du concours 2007 Purpan - Dans ces condition, il est exact que :
A – Si la prise de poids ne correspond qu'à des oedèmes, le volume du secteur intra-
cellulaire a augmenté de 2 litres.
B – Si la prise de poids ne correspond qu'à des oedemes, le volume interstitiel du patient
est maintenant de 11 litres .
C – En raison de l'augmentation de la perméabilité capillaire, l'échange de fluide par
diffusion entre le secteur plasmatique et le secteur interstitiel, qui présente normalement
15ml/min, sera plus abondant,
D – L'augmentation de la perméabilité capillaire résulte avant tout d'une augmentation de la
pression hydrostatique capillaire.
E – Le volume interstitiel peut être mesuré directement en utilisant de l'inuline ou de l'EDTA
marqué au chrome 51.
QCM 6 du concours 2007 Purpan - Dans ces condition, il est exact que :
A – La pression hydrostatique capillaire sera augmentée au niveau du versant veineux,
B – Si l'augmentation de la perméabilité capillaire ne concerne pas les protéines, la pression
oncotique plasmatique restera inchangée,
C – L'augmentation de la pression hydrostatique interstitielle, devenue positive, tend à
s'opposer à la filtration capillaire.
D – Les oedèmes augmentent le débit du drainage lymphatique ce qui réduit la pression
hydrostatique interstitielle, augmente la pression oncotique interstitielle et finalement limite leur
formation.
E – L'administration d'une substance provoquant une vasoconstriction pré-capillaire
permettrait de limiter la formation des oedèmes mais ferait courir le risque d'un manque
d'oxygène dans le territoire capillaire du fait de la réduction du débit sanguin.
QCM 5 des annales Purpan : A propos des échanges entre secteur plasmatique et
secteur interstitiel, il est exact que :
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A. Leur flux net repose essentiellement sur la filtration transcapillaire bien que la diffusion
représente quantitativement le principal mode d'échanges entre ces secteurs.
B. D'après l'hypotèse de Starling, la pression de filtration (PF) du plasma vers l'interstitium est
positive à la partie initiale des capillaire et négative à leur partie terminale.
C. Environ 50 % du volume plasmatique qui filtre vers le secteur interstitiel est drainé par le
flux des capillaires lymphatiques.
D. La rupture de l'équilibre entre les forces qui régissent ces échanges entraîne la formation
d'oedèmes généralisés cliniquement décelables lorsque le volume interstitiel augmente de
10%.
E. La formation d'oedèmes secondaires à une augmentation de la pression hydrostatique
capillaire veineuse est limitée par les effets de la dilution des protéines interstitielles et
l'augmentation du débit de drainage lymphatique.
Corrections :
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Fiche 7 :
Bilans hydriques
Bilan hydrique = gain - pertes = entrées – sorties = absorption - excrétion
Sauf pathologie, le bilan hydrique est équilibré : Gain = Pertes donc Bilan hydrique = 0
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* Cas du sportif : L'augmentation de la perte d'eau par la transpiration (et sudation) et la
respiration sera compensée par un besoin du sportif à boire d'avantage d'eau. Le rein lui a
tendance à diminuer les pertes d'eau par les urines pour compenser l'importante perte par la
transpiration et la respiration.
Rappel : les pertes par transpiration, respiration peuvent varier dans certaines circonstances
(chaleur, sport, fièvre...). Il en est de même pour les selles.
* Déshydratation : bilan négatif : S'il n'y a pas d'entrée d'eau par les boissons ou par
l'alimentation, le rein aura beau diminuer les pertes par les urines, les sorties seront
supérieures aux entrées d'eau : le bilan sera négatif.
Attention:
- SEUL le rein est capable d’ajuster les pertes pour maintenir l’homéostasie.
- L’eau endogène et la perspiration sont relativement constantes. Toutes les autres
varient selon les situation.
Exemple : en cas de déshydratation, le gain d'eau par la synthèse d'eau endogène restera
constant (même si l'organisme aurait besoin de voir les entrées d'eau augmenter)
- Ne pas confondre « variation » et « ajustement » !
Correction : CE
A : eau endogène = 0.4L et les pertes insensibles = 1.1L (0.4+0.4+0.3)
Donc 0.4 – 1.1 = - 0.7 ≠ 0.
B : Chez un sujet pratiquant du sport, les pertes liées à la respiration augmentent du fait de
l’augmentation de la ventilation.
C : La patiente boit énormément d’eau, donc, les éléments minéraux (Na+…) sont «dilués»
dans ce grand volume d'eau, la pression osmotique du plasma diminue donc.
D : La limite homéostasique du rein est de 0.5L d’urine / 24h et pas moins!
E : Le bilan hydrique est négatif, les électrolytes sont donc plus «concentrés», la pression
osmotique du plasma augmente et donc le volume intracellulaire diminue.
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Fiche 8 :
Application – Les cas cliniques
Dominique, 20 ans sans aucun passé médical, est revenu d'Inde plus tôt que prévu car
il présente une diarrhée liquide depuis 4 jours. La veille précédant son hospitalisation,
son bilan hydrique a été (par 24 heures) :
Eau alimentaire = 0,5 litre, boisson = 3,0 litres, production d'eau endogène = 0,5 litre,
eau expirée (respiration) = 0,8 litre, eau cutannée (perspiration et transpiration) = 1,2
litres, urines = 0,5 litre, selles = 5 litres.
Le bilan biologique montre : hématocrite = 60 %, protidémie = 85 g/L, glycémie = 3
mmol/L, ionogramme sanguin (en mmol/L) : sodium = 160 ; potassium = 2 ;
bicarbonates = 20 ; chlore = 127. Le pH artériel est à 7,30.
Après réalisation du bilan, 2 litres d'une perfusion contenant uniquement (mmol/L) :
glucose = 278, sodium = 85, potassium = 26, chlore = 111 lui sont administrés en 6
heures.
A titre indicatif : masse molaire du glucose = 180, antilog (-7,30) = 5,0.10 -8.
QCM 2 des annales Purpan 2005 : Dans le cas présent, il est exact que :
A. Le bilan hydrique est négatif de 1,5 litre.
B. Le volume d'urines des 24 heures correspond sensiblement au minimum physiologique de
l'excrétion rénale d'eau chez un adulte sain.
C. Le volume d'eau physiologiquement excrété dans les selles est 5 à 10 fois plus important
que chez un sujet adulte sain.
D. Toutes choses étant égales par ailleurs, la perfusion intraveineuse d'un volume de liquide
équivalent à celui perdu par les selles la veille de l'hospitalisation n'aurait pas permis d'obtenir
un bilan hydrique nul parce que les pertes hydriques intestinales auraient augmenté d'autant.
E. L'ajustement des pertes insensibles dans le contexte de bilan hydrique négatif a permis une
économie d'environ 1,1 litre d'eau par 24 heures.
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Enoncé des QCMs 2, 3 et 4 du concours 2007, Purpan :
Un patient porteur d'un diabète qui a décidé d'arrêter son traitement par insuline
présente des vomissements répétés depuis 48 heures. Pendant cette période, il n'est
pas parvenu à boire ni à manger et a vomi 2 litres par jour. Sa diurèse a été de 2 litres
par jour. Il n'a pas eu de selles. Par commodité ses pertes insensibles sont considérées
comme identiques à celles d'un sujet adulte jeune et sain. Avant cet épisode, son poids
était initialement de 70 kg. A son arrivée dans le service, le bilan biologique montre un
hématocrite à 0,65, une protidémie à 90 g/L, une glycémie à 30mmol/L, une urée à 20
mmol/L et un ionogramme comme suit (valeurs en mmol/L) : Sodium = 140 ; Potassium
= 5 ; Chlore = 90 ; Bicarbonates = 10.
Le traitement par insuline est repris et une perfusion de 2 litres contenant 140 mmol/L
de glucose et 50 mmol/L de NaCl est administré en 3 heures.
QCM 2 du concours 2007 Purpan : Dans ces conditions, il est exact d'affirmer que :
A. Avant les vomissements, le volume extracellulaire de ce patient représentait sensiblement
14 litres.
B. Après 48 heures de vomissements son poids sera supérieur à 64 kg en raison de la
compensation d'un partie des pertes liquidiennes parla production d'eau endogène.
C. Deux paramètres biologiques permettent d'estimer que son volume plasmatique est
diminué.
D. La valeur de la natrémie indique que le volume interstitiel de ce patient est diminué
d'environ 20%.
E. Pour mesure son volume liquidien interstitiel, il est nécessaire de mesure le volume
liquidien total de l'organisme auquel on retranche le résultat de la mesure du volume
plasmatique.
QCM 4 du concours 2007 Purpan : Dans ces conditions, il est exact d'affirmer que :
A. Le trou anionique calculé est de 40 mmol/L, ce qui est augmenté.
B. La valeur du trou anionique est évocatrice d'un excès d'anions indosés.
C. L'osmolalité totale du liquide de perfusion est de 190 mOsm/kg d'eau.
D. Le liquide de perfusion étant hypotonique, son administration augmentera le volume
intracellulaire du patient.
E. En raison de la faible concentration en chlorure de sodium du liquide de perfusion, son
administration ne permettra d'augmenter ni le volume interstitiel ni le volume plasmatique.
Corrections :
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3ème partie : BASES DE LA PHYSIOLOGIE NERVEUSE
(Pr ARNAL)
Wasfi FILLALI
- Fiche 1 : Introduction.
- Fiche 2 : Potentiel membranaire de repos.
- Fiche 3 : Potentiels électrotoniques.
- Fiche 4 : Potentiel d’action.
- Fiche 5 : Synapses.
- Fiche 6 : Synapse chimique.
- Fiche 7 : Différents types de récepteurs aux neurotransmetteurs.
- Fiche 8 : Neurotransmetteurs activateurs.
- Fiche 9 : Neurotransmetteurs inhibiteurs.
- Fiche 10 : Amines biogènes.
- Fiche 11 : Système nerveux organo-végétatif.
- Fiche 12 : QCM corrigés et rédigés.
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Fiche 1 :
Introduction
1. Activité du cerveau :
Récepteurs : Effecteurs :
des organes les muscles
des sens, des squelettiques
muscles .
Efférences motrices
Afférences somatiques Somatique
SNC
Végétatif
Effecteurs : les
glandes, le
muscle lisse et
Récepteurs le muscle
viscéraux cardiaque.
Afférences viscérales
Efférences végétatives
- Par exemple, la souris et l’homme ont le même nombre de gènes mais on connaît bien sûr
leurs différences...
- Ceci s’explique par :
- une immense réserve combinatoire : la complexité ne dépend pas du nombre de
gènes mais de la réticulation des interactions des acteurs moléculaires.
- l’expression des gènes selon une séquence temporo-spatiale au cours du
développement.
b) Variabilité épigénétique.
Le neurone est l’unité fonctionnelle du SN, il émet et propage le message nerveux. Il s’agit :
- d’une cellule excitable, qui génère et propage des signaux électriques
- d’une cellule sécrétrice particulière, qui produit le neurotransmetteur (NT), et dont la sécrétion
est focalisée et dirigée vers les cellules avec lesquelles le neurone est connecté, au niveau
des synapses. Le neurone est ainsi différent des autres cellules sécrétrices de l’organisme
comme les cellules hormonales qui libèrent leur produit de sécrétion dans la circulation
sanguine (sécrétion endocrine).
- d’une cellule à métabolisme élevé, qui nécessite un approvisionnement constant et abondant
en oxygène et en glucose (en cas d’anoxie cérébrale, lésions irréversibles et mort cérébrale
en moins de trois minutes).
Les neurones ont un corps cellulaire ou soma, d’où partent deux types de prolongements : les
dendrites et l’axone.
- Le corps cellulaire ou soma contient noyau et cytoplasme, il assure, pendant toute la vie, la
synthèse des constituants nécessaires à la structure (protéines) et aux fonctions (NT) du
neurone.
- Les dendrites sont au départ de simples prolongements du cytoplasme formant des troncs
dendritiques. Ces troncs se divisent en arbres dendritiques, et le diamètre des branches
dendritiques diminue au fur et à mesure que l’on s’éloigne des troncs.
Dendrites et soma sont la principale surface de réception du neurone : ils reçoivent des
contacts synaptiques venant d’autres neurones. Ils intègrent les messages qu’ils reçoivent et
génèrent des signaux électriques (potentiels post-synaptiques). Leur membrane plasmique est
dépourvue de canaux voltage-dépendants.
- L’axone ou fibre nerveuse, à diamètre constant, naît du cône axonal aussi appelé segment
initial. Il peut émettre une ou plusieurs collatérales. Les axones sont de longueur variable
(certains dépassent 1m). L’axone et les collatérales se terminent par de fines branches
terminales qui rentrent en contact avec les cellules cibles au niveau des boutons synaptiques.
L’axone est le pôle émetteur du neurone.
Les potentiels d’actions (PA) naissent au segment initial en réponse aux informations
synaptiques transmises par le segment somato-dendritique. L’axone conduit les PA sans
perte d’amplitude. Le PA se propage jusqu’aux terminaisons axonales qui, en réponse,
libèrent les neurotransmetteurs qu’elles renferment au niveau des synapses.
La membrane plasmique de tout le neurone est constituée d’une bicouche lipidique, dans laquelle
sont incluses des protéines transmembranaires parmi lesquelles les canaux ioniques.
- Les glycérophospholipides ont leurs têtes hydrophiles polaires au contact de l’eau, et leurs
queues hydrophobes qui se rassemblent afin d’exclure l’eau.
- La bicouche lipidique est imperméable à l’eau, aux ions et à la plupart des protéines polaires
hydrophiles isolant
- Les ions traversent la membrane soit
Passivement par les canaux ioniques
Activement par les pompes ioniques
QCMs d'application :
Corrections :
ED 2003 : ACD
B. La plasticité neuronale survient également à l'age adulte.
E. La plasticité neuronale est aussi impliqué dans le système nerveux végétatif.
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Fiche 2 :
Potentiel membranaire de repos
Lorsqu'on introduit une microélectrode dans une cellule, on relève une différence de potentiel
électronique (une tension) car il existe une différence de charges électriques entre l'intérieur et
l'extérieur de la cellule. On dit que les cellules sont polarisées. Cette polarisation constitue une
réserve d'énergie potentielle nécessaire au transport de substances pour la cellule.
– Il est compris entre -50mV et -90Mv. Sa valeur est de -70mV pour les neurones.
Attention :
– L'étude de ces ions se fait sur des courants ioniques c'est à dire des charges en
mouvement (qui entrent et sortent de la cellule), on étudie donc des flux, pas des ions
immobiles. (cf le « attention » à la fin des QCMs d'application).
– Pour un ion donné, plus la perméabilité (sélective) est grande, plus la contribution de
ce type d’ion au potentiel de membrane est grande. Un flux de 1000 charges + aura forcément
plus d'influence sur la variation du potentiel électronique qu'un flux de 10 charges -.
– Ce sont les ions Na+, K+ et Cl- qui assurent les variations du potentiel de membrane.
=> voir le tableau récapitulatif des différents transports de ces ions à la page suivante.
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Ce schéma représente l'état de repos.
La pompe ATPasique permet de créer et maintenir les gradients de concentration de Na+ et
de K+ (cette pompe expulse de la cellule 3 Na+ et ne fait entrer que 2 K+), qui créent la séparation
des charges et par conséquent le potentiel lui-même. Les gradients de concentration tendent à faire
rentrer du Na+ dans la cellule et à faire sortir du K+ et comme il y a 50 fois plus de canaux de fuites à
K+ qu'à Na+, la sortie de K+ est majorée par rapport à l'entrée de Na+. En effet, les ions K+ diffusent
selon leur gradient de concentration à l’extérieur de la cellule. Ceci crée un excès de charges
positives dans le milieu extracellulaire et un excès de charges négatives dans le milieu intracellulaire.
La différence de potentiel est créée. Quand le compartiment extracellulaire devient électropositif, et le
compartiment intracellulaire électronégatif, il se crée un gradient électrique qui s’oppose au gradient
de concentration. Le potentiel d’équilibre se définit comme le potentiel de membrane pour lequel
les deux flux ont la même valeur mais sont de sens opposé. Le potentiel d’équilibre du K+= -90mV,
celui du Na+= +60 mV. Ainsi le potentiel de repos (-70 mV) est plus proche du potentiel d'équilibre du
K+ que du Na+.
QCMs d'applications:
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QCM 6 du concours 2003 : Soit un modèle à deux compartiments intra- et extra-
cellulaires séparés par une membrane contenant une Na+/K+ ATPase, des canaux Na+ et
des canaux K+ dont on peut augmenter ou diminuer le degré d’ouverture. La
concentration de Na+ est de 150mM en extracellulaire, tandis que la concentration de K +
est de 5mM en extra-cellulaire et de 150mM en intra-cellulaire. Dans ces conditions, le
potentiel de membrane est stable à -70mV. La différence de potentiel transmembranaire
augmente si, toutes choses étant égales par ailleurs :
Corrections :
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QCM 6 du concours 2003 : ABE
Raisonnement à tenir : Ce QCM est un classique. Ce schéma permet de répondre à toutes
les variantes existantes de ce QCM, mais il doit être à comprendre, pas à apprendre. Le cas
du Cl- est inclus à titre d'exemple mais il n'est généralement pas présenté dans ce type de
QCM.
Abréviations : ↑ = Augmenter ↓ = Diminuer
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L'énoncé - D' ↓ la différence de potentiel transmembranaire, équivalent à
peut - De rendre le potentiel de membrane moins négatif, équivalent à
demander : - D' ↓ le potentiel de membrane (même si ce n'est pas précisé,
Cas N°2 : on parle en VALEUR ABSOLUE
Attention : Pour la résolution de ce type de QCM, l'étude porte sur LES MOUVEMENTS
DES IONS et donc des charges électriques à travers la membrane plasmique. L'important
est donc la notion de flux d'ions et de perméabilité de la membrane.
Erreur que vous commettez régulièrement : Il ne faut pas croire que pour augmenter la
positivité du potentiel de membrane (par exemple), il faut augmenter la concentration
intracellulaire d'ions K+, car si on a l'impression que cela augmente les charges + à
l'intérieur de la membrane, cela concourt surtout à diminuer le gradient de K + et donc à
diminuer le flux entrant d'ions +. Cela diminue donc le potentiel de membrane.
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Fiche 3 :
Potentiels électrotoniques
– Ils apparaissent suite à des stimuli sous-liminaires (dont la tension ne permet pas
d’atteindre le seuil d’excitabilité).
QCM d'application:
Correction :
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Fiche 4 :
Potentiel d’action (PA)
1. Généralités :
- Pic de -70mV à +30mV puis retour au potentiel de repos
- Durée : 1ms.
- Transmission sur de longues distances.
- Déclenché lorsque le seuil de dépolarisation est atteint selon une
loi du tout ou rien.
- On retrouve le vocabulaire de « dépolarisation, hyperpolarisation,
repolarisation et inversion de polarité » qui avait été défini pour les
potentiel électrotoniques.
2. Bases ioniques :
Les ions Na+
- Au repos : La majorité des canaux à Na+ est fermée.
- Dépolarisation : Elle est dûe à l'ouverture de ces canaux sodiques,
on a une augmentation de la perméabilité membranaire aux ions Na + :
passage de 1 à X 600.
Les Na+ entrent dans la cellule (grâce aux gradients de concentration et
électrique) => dépolarisation puis inversion de polarité membranaire.
On se rapproche du potentiel d'équilibre du Na +
- Repolarisation : dûe à la fermeture des canaux à Na+.
Les ions K+
- Au repos : la perméabilité membranaire au K + est 50 fois
supérieure à celle du Na+
- Dépolarisation : Elle entraîne une ouverture lente des canaux à K +
- Repolarisation : Elle est accélérée par l’ouverture de canaux à K +
sensibles au voltage qui sont à l’origine d’une post-
hyperpolarisation. On a une augmentation de la perméabilité
membranaire aux ions K + : passage de X 50 à X 300.
Le potentiel d'action est donc dû à une différence de perméabilité aux différents ions.
Il y a ensuite un retour au potentiel membranaire de repos avec un retour des conductances
au Na+ et au K+ à leurs valeurs de repos.
Les canaux mis en jeu lors d'un potentiel d'action sont des canaux sensibles au voltage.
Ils comportent :
-6 domaines : Chaque domaine possède une boucle qui est
responsable de la sélectivité ionique et de la conduction.
-Un pore
-Un domaine polaire qui détecte le potentiel de membrane et
qui entraîne l’ouverture des canaux Na+ par exemple.
-Un segment intra-cellulaire qui permet l’inactivation du
canal lorsque la membrane est totalement dépolarisée.
-Un site pour la lidocaïne qui bloque l’ouverture des canaux
Na+. (anesthésiant).
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3. Seuil :
- Le seuil est la valeur du potentiel de membrane qui doit être atteint pour permettre le
déclenchement d’un potentiel d’action (PA)
Un stimulus sub-liminaire n’atteint pas le seuil. L'entrée de Na + est inférieur à la sortie de K+ =>
(= infra-liminaire) pas de déclenchement de PA.
Un stimulus liminaire atteint tout juste le seuil. L'entrée de Na+ est égale (voire à peine
(= liminal) supérieur) à la sortie de K+ => PA.
Un stimulus supra-liminaire dépasse le seuil. L'entrée de NA+ est supérieur à la sortie de K+ => PA.
- Le potentiel d’action a la même forme et la même amplitude pour toute intensité du stimulis :
loi du tout ou rien : une fois le seuil atteint, les phénomènes membranaires ne dépendent pas
de l’intensité du stimulus (l’intensité d’un signal est codée en fréquence et non pas en
amplitude).
- Le cône d’implantation de l’axone est la zone où la quantité de canaux sodiques voltage-
dépendants est la plus importante et donc où le seuil est le plus bas. C’est donc cette zone qui
atteindra la première le seuil et qui sera le lieu de naissance du potentiel d’action.
4. Périodes réfractaires :
Période depuis le sommet du PA jusqu’à la fin de la phase descendante (=durant la phase de
réfractaire repolarisation). Durant cette période, il est impossible de déclencher un PA.
absolue
suit la période réfractaire absolue, dure plusieurs dizaines de ms, c'est durant la phase
Période de post hyperpolarisation. Elle correspond au temps nécessaire aux canaux pour
réfractaire reprendre leur conformation d’origine. Un PA peut être produit durant cette période à
relative condition que l’on applique un stimulus supra-liminaire. (un stimulis liminaire ne suffit
pas)
L'existence de ces périodes réfractaires permettent de limiter la fréquence des PA.
✗ QCMs d'applications:
QCM 5 concours 2002 : Pendant la phase de repolarisation d’un neurone, il est exact
que :
A. Le potentiel transmembranaire redevient négatif car les canaux potassiques voltage-
dépendants s’ouvrent, laissant entrer le potassium.
B. Le nombre des canaux potassiques voltage-dépendants ouverts est maximal au début de la
repolarisation.
C. Les canaux sodiques voltage-dépendants se ferment, diminuant la perméabilité au sodium.
D. Des canaux sodiques voltage-dépendants s’inactivent du fait de l’intervention d’un segment
intra-cellulaire du canal.
E. L’hypo-excitabilité du neurone durant quelques ms est la conséquence de son
hyperpolarisation.
QCM ED 2004-05 :A partir des différents points représentés sur le tracé d'un potentiel
d'action d'un axone myélinisé déterminez si les affirmations suivantes concernant ce
potentiel d'action sont exactes:
mV
D
C
A
E
A. Le point A représente le moment où la perméabilité relative potassique est maximale.
B. La perméabilité relative sodique est supérieur au point C qu'au point B.
C. Le point C représente le seul moment où le gradient potassique de part et d'autre de la
membrane de l'axone est maximal.
D. Une nouvelle stimulation liminaire sera efficace si elle est réalisée au point E.
E. La perméabilité relative sodique est supérieur à celle du potassium au point D.
QCM concours 2001/2002 : A propos du cône d'implantation de l'axone, il est exact que:
A. C'est la zone du neurone où la densité des canaux sodiques voltages dépendants est la
plus forte.
B. C'est la zone du neurone où le seuil est le plus élevé.
C. Son potentiel de membrane est influencé par les potentiels électrotoniques générés par les
différentes activités synaptiques.
D. L'augmentation des charges positives au niveau de la partie intracellulaire de la membrane
plasmique est favorisée par l'activité des synapses excitatrices.
E. Son potentiel de membrane est d'autant plus influencé par l'activité d'une synapse que
celle-ci est proche.
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Corrections :
QCM ED 2004-05 : BE
A. La perméabilité potassique est maximale durant l'hyperpolarisation.
B. Vrai. Elle est maximale en sommet de courbe.
C. Il est maximal pendant l'hyperpolarisation.
D. On est en période réfractaire relative, il faut donc une stimulation supraliminaire pour
déclencher un PA.
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Fiche 6 :
La synapse chimique
Rmq : - Le bacille tétanique inhibe la libération des neurotransmetteurs qui assurent des
PPSI sur les neurones. Il entraîne donc des contractions involontaires (qui démarrent avec le
trismus). Certains agents pharmacologiques modifies le mécanisme synaptique, ce sont les
psychotropes, Il en existe 2 types:
–Les agoniste qui conduisent à une réponse comparable a celle des neurotransmetteurs.
–Les antagonistes qui se lient aux récepteurs et empêchent la liaison des neurotransmetteurs.
On n'a pas un effet inverse mais juste une inhibition de la réponse provoquée d'habitude par le
neurotransmetteur.
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✗ QCM d'application (fiches 5 et 6) :
Corrections :
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Fiche 7 :
Les différents types de récepteurs aux neurotransmetteurs
1. Récepteurs ionotropes.
-Ils comportent :
-Un domaine extra-cellulaire qui se lie avec le neurotransmetteur (« le ligand ») et qui
entraîne l’ouverture du canal.
-Un segment trans-membranaire qui forme un canal ionique : 5 sous-unités forment un
pore.
-Effets post-synaptiques brefs (10 ms maximum).
2. Récepteurs métabotropes.
-« Récepteurs classiques »
-C’est un canal mais il est couplé à une protéine G (Gs (stimulatrice) ou Gi (inhibitrice))
Dans les récepteurs métabotropes on peut également parler des neuromodulateurs qui, par
une cascade d'événements, sont capables d'entrainer des modifications génétiques qui
peuvent influencer la synthèse ou l'action du NT, par exemple, et qui augmente ou diminue
l'efficacité synaptique. Dans ce cas là, les potentiels post-synaptiques peuvent durer
plusieurs jours.
✗ QCM d'application:
Corrections :
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Fiche 8 :
Les neurotransmetteurs activateurs
1. Acétylcholine
Choline Acétyl Transférase
(Choline+AcétylCoA Acétylcholine
Choline+Acétate Acétylcholine)
Acétylcholinestérase
* Au niveau du SNC :
-La structure est légèrement différente de celle des récepteurs nicotiniques présents au
niveau de la jonction neuro-musculaire.
-Les corps cellulaires des neurones cholinergiques sont en nombre restreint mais les
ramifications sont très diffuses. Ils ont un rôle dans l’apprentissage et dans la mémoire. La
maladie d’Alzheimer est une dégénérescence des récepteurs nicotiniques.
=> traitement par un inhibiteur de l’acétylcholinestérase.
(Les organophosphorés comme le gaz moutarde et le gaz sarin inhibent aussi l’acétylcholinestérase).
b) Récepteurs muscariniques :
- Des vésicules pré-synaptiques contiennent le glutamate qui sera libéré dans la fente
synaptique.
- Il peut être dégradé en glutamine qui est recaptée par l’élément pré-synaptique ou par les
cellules gliales.
- Le glutamate agit sur les récepteurs NMDA (N-méthyl D Aspartate) (activés par le NMDA ou
le glutamate) qui sont des récepteurs ionotropes perméables ++ au Na + et au K+ et + au Ca++.
-Il a un rôle dans l’apprentissage, la mémorisation et le développement neuronal. (Il est à noter
que l’accumulation de glutamate entraîne la mort neuronale)
Attention:
L' α neurotoxine et le curare agissent sur l'ensemble des jonctions neuro-musculaire de
l'organisme.
1. Le GABA
2. La glycine
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Fiche 10 :
Les amines biogènes
1. La sérotonine, l’histamine.
2. Les catécholamines.
Les neuro-modulateurs sont des substances très voisines des neuro-transmetteurs mais qui
agiraient au niveau de la synapse d’une manière plus diffuse dans l’espace et dans le temps,
donc une réponse moins intensive pour le neuro-modulateurs.
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Fiche 11 :
Système nerveux organo-végétatif (SNOV)
Para-sympathique Ortho-sympathique
Activation Activé après les repas et Mis en jeu au cours du
au cours du sommeil. stress, de l’activité
physique…
Premier neurone - son corps cellulaire est -son corps cellulaire est
situé au niveau de la situé au niveau des centres
moelle épinière sacrée ou thoraco-lombaires.
au niveau de la
protubérance du bulbe. Ce
sont les centres crânio-
sacrés.
-son axone est court et
-son axone est long et myélinisé.
myélinisé.
-la synapse avec le
-la synapse avec le 2ème deuxième neurone a lieu
neurone est proche des dans les ganglions para-
viscères. Le vertébraux. Le
neurotransmetteur qui neurotransmetteur mis en
intervient est jeu est l’acétylcholine, ses
l’acétylcholine, ses récepteurs sont
récepteurs sont nicotiniques et
nicotiniques +++ et muscariniques.
muscariniques +
Deuxième neurone -son axone est court et -son axone est long et
amyélinique. amyélinique.
-il fait synapse avec les
-il fait synapse avec les différents viscères. Le
différents viscères. Le neurotransmetteur qui
neurotransmetteur qui intervient est la
intervient est noradrénaline.
l’acétylcholine, ses - donne le nom :
récepteurs sont « système adrénergique »
muscariniques +++ et -pour la médullo-
nicotiniques + surrénale qui sécrète
l’adrénaline, le premier
-donne le nom : neurone ortho-sympathique
« système cholinergique » innerve la médullo-
surrénale qui se
comporte comme un
deuxième neurone
sécrétant l’adrénaline.
(cellules chromaffines).
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Ortho-sympathique (Adrénergique):
Acétylcholine Noradrénaline
Para-sympathique (cholinergique):
Acétylcholine Acétylcholine
QCM 8 du concours 2004 : Concernant les récepteurs cholinergiques, il est exact que :
A. Les récepteurs cholinergiques de la jonction neuro-musculaire sont à la fois des récepteurs
nicotiniques et des récepteurs ionotropes.
B. Les récepteurs cholinergiques de type nicotinique sont exprimés au niveau du SNC.
C. L’activation de ces récepteurs au niveau du cœur provoque une augmentation de la
fréquence cardiaque.
D. Les récepteurs cholinergiques de type nicotinique sont la cible de l’α neurotoxine de cobra.
E. Leur stimulation au niveau du muscle du sphincter de l’iris provoque un myosis (constriction
de la pupille).
Corrections :
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4ème partie : BASES DE LA PHYSIOLOGIE MUSCULAIRE
(Pr ARNAL)
Amélie BROUCKE
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Fiche 1 :
Structure du muscle strié squelettique (rappels)
et mécanismes moléculaires de la contraction
1) Rappels : structure du muscle strié squelettique.
Tubule transverse
Permet la propagation des potentiels
d'action à l'intérieur de la cellule.
EXCITATION
Le potentiel d'action provoque l'ouverture des canaux Ca++ du RS, ce qui entraîne :
→ Augmentation du Ca++ libre intra-cellulaire
→ Rétro-action positive qui participe à l'ouverture des canaux calciques
Au repos, [Ca++ intra-cellulaire] = 10-7 mol/L.
À la suite du potentiel d'action, [Ca++ intra-cellulaire] = 10-6 mol/L.
Il y aura ensuite liaison du Ca++ sur la troponine... (cf paragraphe suivant).
CONTRACTION
Elle consiste en un glissement des filaments fins par rapport aux filaments épais.
(cf paragraphe suivant). Durant cette période, [Ca++ intra-cellulaire] = 10-6 mol/L.
RELAXATION
Elle consiste en une diminution du Ca intra-cellulaire par plusieurs mécanismes :
++
→ Lorsque la [Ca++] approche 10-6 mol/L, il se lie à des sites de basse affinité, ce qui entraîne la
fermeture des canaux.
→ Il existe des protéines de pompage du Ca++ du cytosol vers la lumière du RS (ATP-dépendantes).
c) Mécanisme de glissement des filaments fins par rapport aux filaments épais.
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Chaque cycle comprend 4 étapes :
– 1 : Liaison de la tête de myosine au filament d'actine. Formation du pont transversal. La tête
de myosine est chargée en énergie.
– 2 : Déplacement du pont transversal. ADP + Pi (Phosphate inorganique) sont libérés.
– 3 : Liaison de l'ATP à la myosine ce qui provoque la dissociation du pont transversal. Ceci
explique qu'après la mort, il y a une rigidité cadavérique : la concentration en ATP diminuant,
la dissociation actine/myosine n'a pas lieu.
– 4 : Hydrolyse de l'ATP en ADP + Pi, ce qui charge le pont en énergie.
╚► Le mouvement des ponts transversaux est dirigé vers le centre du sarcomère, ce qui
provoque le raccourcissement de ce dernier.
Attention :
– Contraction ne signifie pas forcément raccourcissement (cf. fiche 3).
– 1 potentiel d'action (PA) dure 1 à 2 ms tandis qu'une contraction dure 100 ms ou plus (ceci
est dû au repompage par les ATPases à Ca++ qui dure environ 100 ms).
✗ QCMs d'application :
2- Concernant le rôle du calcium dans la contraction musculaire, il est exact que : (QCM
d’ED)
A- Le calcium sert de lien entre excitation et contraction dans tous les types de fibres
musculaires.
B- La concentration de calcium est toujours plus basse dans le cytoplasme des fibres
musculaires que dans le liquide extra-cellulaire.
C- La concentration intra-cellulaire de calcium libre après activation maximale se rapproche plus
de la concentration extra-cellulaire que de la concentration intra-cellulaire de repos.
D- Une augmentation de la concentration extra-cellulaire de calcium augmente la force contractile
des fibres musculaires striées.
E- Le pompage du calcium intra-cellulaire vers le réticulum sarcoplasmique est très diminué en
cas de fatigue musculaire.
Corrections :
QCM 1d'ED : BCD
A- Ils font partie des molécules de myosine.
E- L'hydrolyse de l'ATP charge le pont en énergie puis le complexe actine/myosine est lié parle
pont transversal. Enfin, ce dernier se déplace et ADP + Pi sont libérés.
QCM 2 d'ED : AB
A-VRAI=> Aussi bien au niveau du muscle strié squelettique qu’au niveau du muscle lisse.
C- La concentration extra-cellulaire calcique est toujours très supérieure à la concentration
intra-cellulaire.
D- Augmentation de la concentration intra-cellulaire.
E- Le pompage du calcium intra-cellulaire vers le réticulum sarcoplasmique intervient dans la
relaxation du muscle strié.
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Fiche 2 :
La jonction neuro-musculaire
1) Définitions.
–Au niveau de la fibre musculaire, les potentiels d'action (PA) sont commandés par des
motoneurones α, présents dans la substance grise de la corne antérieure de la moelle
épinière et aussi au niveau du tronc cérébral. Ce motoneurone va émettre un axone de gros
calibre myélinisé qui va permettre une propagation rapide des PA. Quand l'axone arrive à
proximité du muscle, il se divise en plusieurs branches qui font synapse avec une fibre musculaire
striée.
–La région de la plaque motrice est la région de la membrane plasmique de la fibre musculaire
au niveau de laquelle le prolongement axonal fait synapse.
1 - ELÉMENT PRÉ-SYNAPTIQUE :
2 - FENTE SYNAPTIQUE.
3 - ELÉMENT POST-SYNAPTIQUE :
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2) Particularités du potentiel de plaque motrice.
–Son amplitude est très élevée car une grande quantité de NT est libérée sur une surface
beaucoup plus élevée, il y a donc une ouverture d’un beaucoup plus grand nombre de canaux
ioniques.
–Un seul potentiel de plaque motrice peut suffire à dépolariser la membrane plasmique s'il atteint
le seuil. C’est une sécurité de transmission du signal car les stimulations répétées du
motoneurone peuvent s’accompagner d’une diminution de libération de l’acétylcholine
(synapse « coup par coup »)
–Le potentiel de plaque motrice est généré au centre de la cellule musculaire, il diffuse ensuite
aux deux extrémités de la FMS et à l’intérieur par l’intermédiaire des tubules.
a) Le curare :
–Il se lie aux récepteurs cholinergiques nicotiniques et empêche leur ouverture. C’est un
antagoniste de l’acétylcholine.
–Il entraîne la paralysie des muscles et la mort par asphyxie.
– Remarque : On l’utilise en chirurgie digestive pour laquelle il est nécessaire d’immobiliser le
champ opératoire, les malades doivent donc être ventilés.
b) La toxine botulinique :
Attention :
– On retiendra que tout PA qui est généré dans un motoneurone va générer un PA dans la
fibre musculaire (il n'y a pas de sommation temporelle ou spatiale).
– Un seul potentiel de plaque motrice suffit à dépolariser la membrane plasmique.
✗ QCMs d'application :
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2- Dans la synapse neuro-musculaire d’une fibre musculaire striée squelettique : (QCM
d’ED)
A- L’amplitude d’un seul potentiel de plaque motrice est plus faible que celle d’un potentiel post-
synaptique excitateur.
B- La stimulation répétée du nerf entraîne une diminution de la quantité d’acétylcholine libérée
par les terminaisons nerveuses.
C- Comme pour les jonctions synaptiques on retrouve dans les jonctions neuromusculaires
squelettiques des potentiels inhibiteurs.
D- Quand les récepteurs ne sont plus occupés par le neurotransmetteur, la plaque motrice revient
à son potentiel de membrane de repos.
E- Les organophosphorés sont les principaux constituants de certains pesticides et de gaz
neurotoxiques inhibant l’acétylcholine.
Corrections :
QCM 1 d'ED : AB
C- cf. « ATTENTION »
D- L'élément pré-synaptique est semblable à celui d'une synapse chimique classique. On y
trouve donc des canaux Ca++ voltage-dépendants.
E- De l’ordre de 0,5ms.
QCM 2 d'ED : BD
A- Son amplitude est plus élevée. En effet, un seul PPSE suffit à dépolariser la membrane
post-synaptique.
B- VRAI=> C’est un des facteurs de la fatigue.
C- Uniquement des PPS Excitateurs.
E- Les organophosphorés sont des inhibiteurs de l’acétylcholinestérase. Ils
augmentent donc les effets de l’acétylcholine.
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Fiche 3 :
Mécanique de la contraction de la fibre musculaire
1) Définitions.
–La tension : force exercée par le muscle sur un objet lors de sa contraction.
–La charge : force exercée force exercée sur le muscle par le poids de l'objet.
╚► La tension et la charge sont des forces qui s’opposent et pour qu’il y ait raccourcissement et
déplacement, il faut que la tension soit supérieure à la charge.
– L’étirement passif : Il survient lorsque la postcharge est supérieure à la tension engendrée par
les ponts transversaux. Ces derniers sont tirés vers les lignes Z, il y a allongement du
sarcomère.
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2) Les secousses musculaires.
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3) Relation entre fréquence et tension.
TÉTANOS INCOMPLET
TÉTANOS COMPLET
(QCMs 9 (51) et 10 (52) du concours 2001) : Soit un muscle strié squelettique isolé,
baignant dans un tampon de Krebs convenablement oxygéné.
La partie inférieure du muscle est reliée à un transducteur de force (F) qui mesure en
permanence la tension développée, et cette dernière est enregistrée. La partie
supérieure du muscle est reliée à une tige mobile en équilibre sur un axe de rotation.
Les conditions charge sont déterminées par l’importance relative de la précharge et de
la postcharge. Le déplacement du stylet inscripteur permet l’enregistrement de la
longueur, et donc du raccourcissement en fonction du temps. (Voir modélisation du
cours)
En stimulant électriquement ce muscle isolé soumis à une précharge constante, on
enregistre en fonction du temps, la longueur du raccourcissement (figure 2) et la
tension développée (figure 3) dans 2 conditions de postcharge. Le tracé A (trait continu)
est obtenu en soumettant le muscle à un postcharge A et le tracé B (trait en pointillé)
est obtenu en soumettant le muscle à une postcharge B.
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QCM 9 concours 2007 : Soient deux muscles striés squelettiques isolés, baignant dans un
tampon de Krebs convenablement oxygéné. La partie inférieure de chaque muscle est
reliée à un transducteur de force (F) qui mesure en permanence la tension développée et
cette dernière est enregistrée. La partie supérieure de chaque muscle est reliée à une tige
mobile en équilibre sur un axe de rotation. Les conditions de charge sont déterminées par
l'importance relative de la précharge et de la postcharge.
En stimulant électriquement ces muscles isolés, on enregistre, en fonction du temps, la
tension développée dans différentes conditions de charge définies ci-dessus.
Dans une première expérience utilisant le muscle M1, la postcharge utilisée est
supérieure de 10% à la tension que peut développer une secousse musculaire lorsque
ce muscle est à sa longueur optimale. La tension développée par le muscle M1 est
mesurée dans les 2 conditions de précharge : une secousse musculaire en présence de
la précharge X permet d'enregistrer le tracé x et une secousse musculaire en présence
de la précharge Y permet d'enregistrer le tracé y. Les tracés x et y obtenus sont
superposables et identiques.
Corrections :
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QCM 9 concours 2007 : AB
A- VRAI=> Les tracés x et y sont dits superposables et identiques dans l'énoncé. La tension
développée dans les 2 conditions de précharge est donc la même.
B- VRAI=> La postcharge utilisée est supérieure de 10% à la tension que peut développer UNE
secousse musculaire lorsque le muscle est à sa longueur optimale l o. Une secousse, comme
ici, ne permet donc pas de soulever la postcharge et le muscle ne se raccourcira pas. On dit
alors que la contraction est isométrique (même longueur, cf. 1) Définitions.)
Attention : Si dans ces mêmes conditions d'expérience, on n'avait pas fait une secousse mais
une stimulation tétanique maximale, la postcharge aurait pu être soulevée et la contraction
aurait été isotonique (cf. 3) Relation entre fréquence et tension.)
C- FAUX=> Il est impossible de le savoir. En effet, si on analyse le graphe du paragraphe 4)
Relation entre longueur et tension, on voit que 2 précharges différentes peuvent étirer le
muscle à 2 longueurs différentes, et engendrer pourtant la même tension. Par exemple, le
muscle peut être étiré à environ 80% de sa longueur avec la précharge X et à environ 130%
de sa longueur avec la précharge Y ; pourtant les tensions tétaniques maximales développées
seront les mêmes. Mais attention, ceci n'est qu'un exemple !
D- FAUX=> Reprenons les valeurs utilisées dans l'exemple de la correction de l'item C. Si la
précharge X est diminuée de 30%, le muscle est alors à moins de 80% de sa longueur, tandis
que le muscle soumis à la précharge Y serait à moins de 130% de sa longueur. Le muscle
soumis à la précharge X pourrait être à 60% de sa longueur et celui soumis à la
précharge Y, à 110% de sa longueur. Dans ces deux cas SUPPOSÉS, les tensions
tétaniques maximales sont très différentes. Les tracés x et y seront donc très différents eux
aussi.
On rappelle que ces valeurs ont été choisies aléatoirement pour l'explication de cet
exercice et ne correspondent pas à de véritables valeurs.
E- FAUX=> On réutilise ici le graphe du paragraphe 4) Relation entre longueur et tension. Si la
précharge amène le muscle à 60% ou à 160% de sa longueur par exemple, aucune tension
n'est engendrée.
Donc aucune contraction n'est possible.
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Fiche 4 :
Métabolisme énergétique du muscle strié squelettique
–L'ATP est nécessaire aux fonctions liées directement à la contraction et la relaxation des FMSS,
–FMSS = type cellulaire qui connaît les plus grandes variations de vitesse de dégradation de
l'ATP : entre l'état de repos et contraction, la vitesse de dégradation de l'ATP peut
augmenter de 20 à plusieurs centaines de fois.
–L'equivalent de la quantité d'ATP présente dans la FMSS au commencement de l'activité
contractile est consommée au bout de quelques secondes.
–Il faut que le métabolisme produise de l'ATP aussi rapidement par le mécanisme de
contraction et de relaxation.
✗ QCMs d'application :
QCM d’ED- Concernant l’ATP dans une fibre musculaire striée squelettique : ()
Correction :
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Fiche 5 :
Les différents types de fibres musculaires striées squelettiques
Remarque : Des polices différentes ont été employées pour la réalisation de ce tableau afin de
mettre en évidence certaines connexions logiques qui pourraient faciliter la mémorisation.
✗ QCMs d'application :
1- Concernant les fibres oxydatives lentes, il est exact que : (QCM 8 du concours 2002)
A- Ce sont les fibres les plus nombreuses dans les unités motrices de grande dimension.
B- Ce sont les fibres les plus riches en glycogène car leur source principale d’ATP est la
phosphorylation oxydative.
C- Les propriétés de leur myosine sont différentes des propriétés de la myosine des fibres
oxydatives rapides.
D- Leur réponse contractile à de courtes stimulations tétaniques suivies chacune d’une relaxation
diminue environ de moitié au bout d’une heure.
E- Elles ne sont pas le principal déterminant de la vitesse de contraction maximale des muscles
entiers lorsque ceux-ci sont constitués des 3 types de fibres striées.
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3- Soient deux muscles striés squelettiques isolés, baignant dans un tampon de Krebs
convenablement oxygéné. La partie inférieure de chaque muscle est reliée à un
transducteur de force (F) qui mesure en permanence la tension développée et cette
dernière est enregistrée. La partie supérieure de chaque muscle est reliée à une tige
mobile en équilibre sur un axe de rotation. Les conditions de charge sont déterminées par
l'importance relative de la précharge et de la postcharge.
En stimulant électriquement ces muscles isolés, on enregistre, en fonction du temps, la
tension développée dans différentes conditions de charge définies ci-dessous.
Deux muscles isolés M1 et M2 de masses identiques sont soumis chacun à une précharge
correspondant à la longueur optimale, et à une postcharge dépassant la force qu'ils
peuvent développer au cours d'une contraction tétanique. Le muscle M1 est composé de
60% de fibres oxydatives rapides et de 40% de fibres glycolytiques rapides. Le muscle M2
est pour sa part composé de 60% de fibres oxydatives rapides et de 40% de fibres
oxydatives lentes. Au début de l'expérience, les deux muscles développent des tensions
tétaniques maximales et identiques.
(Concours 2007, QCM 10).
Corrections :
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QCM 41 (QCM 9 du concours 2008) : ABD
A- VRAI=> Les fibres oxydatives lentes résistent à la tension et les fibres oxydatives rapides
peuvent développer à peu près la même tension qu'au début après 5 minutes de stimulation.
B- VRAI=> cf. correction du QCM 3, item B, ci-dessus.
C- La différence principale des muscles M1 et M2 réside en leur composition. En effet, le
muscle M1 contient des fibres glycolytiques rapides et le muscle M2, des fibres oxydatives
lentes. Or, il y a PLUS de mitochondries et de myoglobine en moyenne dans les fibres
oxydatives lentes que dans les fibres glycolytiques rapides (qui composent en partie le muscle
M1).
D- VRAI=> Le diamètre moyen des fibres oxydatives lentes est inférieur à celui des fibres
glycolytiques rapides.
E- Les fibres oxydatives lentes qui composent le muscle M2 sont innervées par des
motoneurones de taille inférieure à ceux qui innervent des fibres glycolytiques rapides.
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Fiche 6 :
Contraction des muscles entiers
Elle dépend :
d) De la fatigue.
3.Métabolisme énergétique.
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Fiche 7 :
Réflexes spinaux et contrôle moteur
1) L’arc réflexe.
2) Etirement passif.
Fuseau neuro-musculaire.
- Etirement passif => augmentation importante de l’activité afférente Ia
=> activation du motoneurone α => augmentation de la tension musculaire qui s’oppose à
l’étirement.
- => boucle de rétro-action tendant à maintenir la longueur du muscle constante (ajustement
permanent).
- Réflexe d’étirement = réflexe myotatique.
3) Contraction active.
Fuseau neuro-musculaire.
Activité afférente Ia nulle car les FNM ne sont sensibles qu’à l’étirement.
5) Notion de tonus.
-Au cours des mouvements volontaires, les motoneurones α et γ sont co-activés par les
centres supérieurs pour que les FNM ne subissent pas de diminution d’étirement.
-Le tonus musculaire est le niveau de tension d’un muscle au repos : il prépare le muscle à
répondre rapidement aux commandes réflexes ou volontaires.
-Pour une contraction coordonnée des muscles agonistes et un relâchement des muscles
antagonistes, il existe une connexion directe des fibres Ia avec les motoneurones α des
muscles agonistes et une connexion « indirecte » par le biais d’un interneurone
inhibiteur avec les motoneurones α des muscles antagonistes.
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Fiche 8 :
La fibre musculaire striée cardiaque
1) Deux sortes de fibres musculaires striées cardiaques
NB : Ici, "fibre musculaire" est synonyme de "cellule musculaire".
→ Fibres myocardiques = cardiomyocytes
•Responsables de la contraction.
→ Fibres nodales = cellules cardionectrices (vues en histologie).
•Responsables de l’automatisme : elles sont AUTORYTHMIQUES
Potentiel de membrane instable qui entraîne des dépolarisations et contractions spontanées à un
rythme régulier.
Les fibres nodales ne sont pas plus détaillées dans le cours, tout ce qui suit concerne les
cardiomyocytes.
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•Du point de vue excitation •Du point de vue contraction
Courant électrique Action mécanique
Potentiel d’action Tension musculaire
Appareils et examens :
Électrocardiographie = ECG Mécanogramme
- Dépolarisation jusqu’à inversion
de polarisation.
- Pic du potentiel d’action (PA) - Pic de tension a un retard
-Plateau = particularité. de 200 ms sur le pic de PA.
Le cardiomyocyte reste longtemps dépolarisé ≈ 200 ms.
- Repolarisation jusqu’à la ligne de - Retour à la ligne de base pour
base (SANS HYPERPOLARISATION). la tension a un retard de 100 ms
sur le retour à la ligne de base
pour le potentiel de membrane.
Correction :
QCM 1. D’ED : ACD
B. L’ECG permet l’enregistrement des potentiels électriques extra-cellulaires.
E. Seules les cellules cardionectrices (qui appartiennent au tissu nodal) sont le siège d’une
dépolarisation spontanée et donc d’une activité autorythmique.
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Fiche 9 :
Le muscle lisse : structure - rappels
-Les cellules musculaires lisses sont fusiformes et mononucléées, leur diamètre est compris
entre 2 et 10 µm.
Elle ne comportent :
- Pas de sarcomère.
- Pas de tubules transverses.
- Pas de myofibrilles.
- Pas de troponine
-Les filaments fins d’actine et de myosine sont organisés en série. Ainsi, les limites de
longueur entre lesquelles le muscle lisse est capable d’engendrer une tension sont
beaucoup plus étendues que pour le muscle strié squelettique. (Le muscle lisse est
capable d’engendrer une tension malgré un étirement important, alors qu’au niveau du
muscle strié squelettique, le désengrènement des filaments fait chuter la tension
engendrée). Cette adaptation est utile car le muscle lisse constitue la paroi des organes
creux comme l’estomac, la vessie…qui sont amenés à changer de volume de manière
importante.
-Le Ca++ est utilisé pour régir l’activité des ponts transversaux. Il provient du reticulum
sarcoplasmique (moins développé qu'au niveau du muscle strié) et du milieu extracellulaire.
Son site de régulation est la calmoduline.
-Il existe une innervation végétative : le muscle lisse n’est pas sous la dépendance de la
volonté contrairement au muscle strié squelettique.
-Il existe une grande variété de muscles lisses que l’on peut regrouper en 2 sous types :
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5ème partie : COMMUNICATION CELLULAIRE
(Pr TACK)
Vénus BANITAHMASEB
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Fiche 1 :
Principes de la communication cellulaire
Le but de ce chapitre est d’apprendre les bases des différents systèmes qui régissent
l’organisme (nerveux SN, immunitaire SI et endocrinien SE), pour bien montrer les interactions
qui existent entre eux, avant de s’intéresser à l’un d’eux en particulier, à savoir le système
endocrinien.
✔ La comparaison entre système nerveux et système endocrinien est une excellente occasion
de vous embrouiller dans les QCM en attribuant les propriétés de l’un à l’autre et vice-versa.
✔ Notion d’ordre a priori et a posteriori : c’est un peu comme la différence entre passer un
coup de téléphone et lancer un appel sur la place publique pour demander à Jean, étudiant de
P1, de penser à prendre son cours de physio pour mardi : au téléphone, l’info est donnée très
spécifiquement, mais une seule fois : si je veux être sûr qu’il s’en souvienne je devrais
rappeler plusieurs fois ; avec l’appel sur la place publique, tous ceux qui vont croiser gens lui
rappelleront ; au risque que Jean en ait marre, on est sûr qu’il ramènera son cours de physio.
On peut pousser la métaphore : si je coupe la ligne téléphonique, impossible de joindre Jean ;
si j’éradique la moitié de la population, je sais qu’il en restera quand même quelques uns pour
faire passer le message. Et cætera…
✔ Enfin, distinguer autocrine, paracrine et endocrine, en se mettant dès à présent dans la tête la
notion suivante : plus ma durée de vie est courte, moins je pourrai voir de pays : une hormone
à action endocrine sous-entend une durée de vie longue, ou vice-versa, une hormone à durée
de vie très très courte a une action auto ou paracrine.
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✗ QCMs d'application :
Correction :
QCM 1 : C
A. Les deux parties de la phrase sont vraies mais pas le lien de cause à effet : c’est un des
pièges préférés du Pr Tack.
B. Contrairement au système endocrine, le système nerveux ne peut pas compenser de
réduction importante.
D. il y a des cellules qui ont des propriétés endocrines sans être des cellules endocrines
(ex des cellules adipeuses et de la leptine).
E. C’est l’activation du système cholinergique, parasympathique.
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Fiche 2 :
Production et distribution du message
Exocytose de vésicules
sécrétoires, dont un petit stock
pour moins de 24h est présent Seule hormone liposoluble à être stockée
Diffusion dans la cellule ; la stimulation de la (sous la forme de son précurseur) (du fait de
sécrétion sera également une la discontinuité de l’apport d’iode)
stimulation de synthèse, afin de
reconstituer les stocks
Excrétion rénale donc dosage Circulent liées à des protéines dans le sang,
urinaire intéressant pour les de façon aspécifique (dans le sens où
contrôles, la durée de vie étant l’albumine par exemple, transporte à peu près
Catabolisme trop courte pour avoir le temps de n’importe quoi) et de façon spécifique
faire une prise de sang. (protéines de transport des hormones
thyroïdiennes).
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Hormones peptidiques Stéroïdes
Hormones stéroïdienne, avec un noyau
Peptides ou protéines
Nature => hydrophiles.
stérique (voir la biochimie des lipides) =>
hydrophobes
Exemples :
insuline,
-Hormones gonadiques : progestérone,
pro-opio-mélano-cortine,
Hormones oestrogènes, testostérone.
TRH (3 aa),
-Hormones surrénaliennes : cortisol,
GH (191 aa),
aldostérone...
ADH (9 aa),
-Vitamine D
IGF1, PTH…
Majorité des hormones.
Traduction directe d’un ARNm
spécifique.
Sécrétion par des vésicules dans Action d’une chaîne enzymatique sur le
lesquelles la maturation est cholestérol prélevé dans les LDL sanguines.
parfois achevée (ex : insuline). Cas de la vitamine D : 7déhydrocholestérol
Aussi :sécrétion d’une devenant cholécalciférol ou vit D3 par
Synthèse prohormone et d’une enzyme photosynthèse, action d’une 25-OHase
clivante (ex : rénine-angiotensine). hépatique puis d’une 1α-OHase rénale pour
Cas de la pro-opio-mélano- donner le calcitriol, hormone active
cortine : précurseur qui donne lieu => la maturation est achevée au cours de la
par clivage à différentes hormones circulation.
possédant chacune leur activité
propre.
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✗ QCMs d'application :
QCM 1 (Concours 2005) : A propos des opothérapies substitutives :
A) L'administration de catécholamines par voie orale n'est pas pratiquée de façon courante
parce que les hormones hydrophiles sont stockées dans les cellules endocrines sécrétrices.
B) L'administration de Thyroxine (T4) par voie orale en une prise quotidienne est possible
parce que cette hormone n'est pas dégradée dans l'intestin, qu'elle est aisément absorbée et
que sa demi-vie plasmatique est suffisamment longue.
C) L'administration répétée de fortes doses de vitamine D (25-OH D3) peut entraîner un
accident de surdosage parce que cette vitamine liposoluble s'accumule dans le tissu adipeux.
D) Une surcharge en vitamine D fait courir des risques d'hypercalcémie et d'hyperclaciurie.
E) L'administration d'hormone anti-diurétique (ADH) naturelle par voie intra-nasale
(transmuqueuse) est préférable à l'administration par voie orale parce que cette hormone,
lorsqu'elle est absorbée par voie digestive, subit un important catabolisme lors du premier
passage hépatique.
QCM 2 : Concernant le métabolisme des hormones, il est exact que:
A) Le dosage des hormones stéroïdes dans le plasma est un bon moyen d'évaluer l'intensité
de leur synthèse.
B) En cas d'insuffisance rénale chronique (dégradation progressive des fonctions rénales),
l'action physiologique de la vitamine D sera diminuée parce que l'hydroxylation du carbone 25
du cholécalciférol s'effectue dans les cellules tubulaires rénales.
C) L'oestradiol est facilement absorbé par le tube digestif, toutefois sa forme naturelle n'est
pas habituellement pas administrée par voie orale pour des raisons métaboliques.
D) Le dosage des hormones thyroïdiennes dans les urines permet d'évaluer l'intensité de leur
sécrétion.
E) La détection concomitante de la forme intacte et des fragments de dégradation de la
parathormone (PTH) lors de son dosage sérique est un avantage parce qu'elle permet de ne
pas négliger des fragments d'hormone active.
QCM 3 : (Concours 2007) : Concernant les hormones thyroïdiennes, il est exact que:
A) Elles ne peuvent être stockées dans les cellules thyroïdiennes parce qu'elles sont
fortement lipophiles et diffusent librement à travers les membranes.
B) La demi-vie plasmatique de la forme la plus hydrophobe, la thyroxine (T4), est plus brève
que celle de la tri-iodothyronine (T3) parce que sa liaison avec les protéines de transport
plasmatique est plus forte.
C) La liaison des hormones thyroïdiennes avec leurs récepteurs nucléaires spécifiques
détermine la mise en jeu de seconds messagers intra-cytosoliques qui aboutissent à une
importante amplification du signal hormonal.
D) Leur sécrétion n'est pas altérée pendant quelques jours en cas de carence alimentaire en
iode parce qu'elles sont libérées par hydrolyse de la thyroglobuline iodée dont il existe un
stock permettant de libérer des hormones thyroïdiennes pendant plusieurs semaines.
E) Elles jouent un rôle important dans la régulation du métabolisme basal chez l'Humain chez
lequel elles exercent un effet stimulant.
QCM 4: (Concours 2008) : Concernant les hormones peptidiques, il est exact que:
A) La plupart ne peuvent pas être administrées par voie orale parce que leur propriété
hydrophile limite leur passage à travers l'épithélium de la muqueuse intestinale.
B) Les formes lipophiles, comme l'hormone de croissance (GH), nécessitent une liaison avec
une protéine de transport spécifique pour circuler sous forme soluble dans le plasma.
C) Les formes correspondant à des petits peptides, comme l'hormone anti-diurétique (ADH),
peuvent être administrées par voie transmuqueuse.
D) Elles sont codées par des gènes dont la mutation peut altérer la quantité d'hormone
produite mais aussi la capacité de liaison de l'hormone avec son récepteur.
E) Le catabolisme progressif de la parathormone (PTH) est à l'origine de la présence de
fragments inactifs dans la circulation sanguine, ce qui peut provoquer une surestimation de la
forme complète et active lors du dosage sérique de l'hormone.
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QCM 5 : (TD 2008/2009) : Concernant la nature chimique et le métabolisme des
hormones, il est exact que:
A) Le dosage des hormones stéroïdes dans le plasma est un bon moyen d'évaluer l'intensité
de leur synthèse.
B) Les hormones dérivées de la tyrosine diffusent passivement au travers des membranes
plasmiques en raison de leur faible poids moléculaire.
C) L'oestradiol n'est pas administré habituellement sous sa forme naturelle par voie orale
parce qu'il n'est pas facilement absorbé par le tube digestif.
D) La dose de cholécalciférol (vitamine D3) nécessaire à la synthèse physiologique du
calcitriol pendant un mois peut être efficacement administrée par voie orale en une fois et sans
risque immédiat de surdosage parce que la vitamine D3 est absorbée par l'intestin, ne
possède pas d'action hormonale propre et est stockée dans le tissu adipeux.
E) Le stockage du calcitriol dans le tissu adipeux permet d'éviter une carence en vitamine D
en cas de défaut prolongé d'exposition de la peau au soleil.
Corrections :
QCM 1 : BCD
A. Pas de lien de cause à effet (un des pièges préférés du Pr Tack) : les catécholamines ne
sont pas administrées par voie orale car leur demi-vie est trop courte.
E. Ce n'est pas faisable par voie orale car l'ADH est un peptide et donc est dégradé par les
enzymes intestinales.
QCM 2 : AC
B. Dans le rein, l'hydroxylation se fait en 1α-OH.
D. Pas dans les urines, et ne reflète pas l'intensité de sécrétion puisqu'il y a un stock
d'hormones thyroïdiennes.
E. C'est justement le désavantage d'un ancien dosage qui détectait une partie centrale de la
PTH, qui était commune aux formes active et dégradée; les fragments d'hormone de PTH sont
inactifs.
QCM 3 : ADE
B. Au contraire, le fait que la T4 soit liée plus fortement avec sa protéine de transport
augmente sa demi-vie, qui est alors supérieure à celle de la T3.
C. Il n'y a pas d'amplification du signal avec les récepteurs nucléaires, ni la mise en jeu de
seconds messagers.
QCM 4 : CDE
A. Elles ne sont pas administrées par voie orale car elles sont dégradées par les enzymes
intestinales.
B. Tous les peptides sont hydrophiles, et comme la GH est un peptide, elle est donc
hydrophile et lipophobe.
QCM 5 : AD
B. Les catécholamines ne diffusent pas au travers des membranes puisqu'elles sont
hydrophiles.
C. L'oestradiol est un stéroïde qui est facilement absorbé par l'intestin, mais qui subit l'effet du
premier passage hépatique, ce qui va entraîner la dégradation de la majeure partie.
E. Le calcitriol n'est pas stocké! Uniquement la 25-OH Vit D3.
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Fiche 3 :
Réponse des cellules cibles
➢ La saturabilité va dépendre
- de la concentration en hormones libres
- de l’affinité des hormones pour ces récepteurs.
➢ Ce critère différencie la liaison spécifique de la liaison non spécifique (qui elle est
insaturable).
➢ Elle va être représentée par Bmax, la liaison maximale, le nombre de récepteur par
unité de tissu. Bmax va être obtenu en traçant la courbe de liaison spécifique, par
différence entre la liaison totale (hormones marquées en concentration croissante) et la
liaison non spécifique (hormones marquées, avec 100 fois plus d’hormones non marquées,
les hormones marquées représentant la liaison non spécifique)
➢ Il faut savoir lire le Bmax sur :
- la représentation de Scatchard : très précis
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- la représentation de liaison spécifique
- La Sensibilité d’un tissu à une hormone va être fonction :
- de l’affinité du récepteur pour l’hormone, KD
- du nombre de récepteurs par unité de tissu, Bmax
Ces récepteurs, présents en nombre limité au niveau cellulaire, vont induire une réponse
biologique détectable, mais NON LIÉE au taux de liaison de l’hormone au niveau des
récepteurs : pour retenir cette donnée, si cela peut vous aider, sachez qu’il existe des récepteurs,
membranaires par exemple, sans partie intracellulaire, et qui donc n’induiront pas la
production de seconds messagers : ils sont là en quelque sorte pour ‘’éponger’’ le surplus
d’hormones. De fait, vous voyez bien qu’avec une donnée pareille, on ne peut pas faire de lien
entre le taux de liaison et l’activité biologique qui en découle. Un peu comme des portes
auxquelles l’on frapperait sans savoir si les habitants de la maison vont acheter ou non mon
billet de tombola : on ne peut pas prévoir la recette de la journée !
Donc l’activité n’est pas proportionnelle à la concentration d’hormones. En revanche,
l’activité va dépendre du nombre de récepteurs et de leur affinité pour l’hormone => attention
dans les QCM !
✔ Représentations graphiques :
B. RECEPTEURS MEMBRANAIRES
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Leur partie COOH-terminale est intracellulaire : signalisation.
✔Ces récepteurs ont un grand potentiel d’amplification de la réponse cellulaire par leur couplage
à un système de signalisation entraînant de nombreuses cascades cellulaires.
On distingue trois voies de transduction :
- couplage à une protéine G → adénylate cyclase
→ phospholipase C
- activité enzymatique intrinsèque : → tyrosine kinase intrinsèque
→ tyrosine kinase couplée
→ guanylate cyclase
- activité canalaire
➢ Fonctionnement de la voie de l’adénylate cyclase :
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Natriurétiques
Guanylate cyclase Photons de la vision
(activité enzymatique) phosphodiestérases associées cibles du Viagra°, d’où les
troubles de la vision comme effet indésirable à ce médicament.
C. RECEPTEURS CYTOSOLIQUES ET NUCLEAIRES
✔Ces récepteurs comportent trois parties : AB, DBD, et HBD de NH2 en COOH.
➢AB est le domaine de transactivation du récepteur : il est riche en Ser et Thr (aa alcools) qui
seront phosphorylés pour réguler finement le récepteur. A des degrés de phosphorylation très
précis, le récepteur peut même s’autoactiver !
➢DBD, DNA-binding domain, est la zone spécifique de la région promotrice du gène cible ; les 2
structures en doigt de zinc sont là pour aider à la dimérisation du récepteur.
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Fiche 4 :
Régulation du système endocrinien
1. SYSTÈME HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRE
La sécrétion de la plupart des glandes, des fonctions de croissance et de la lactation est
sous le contrôle du système hypothalamo-hypophysaire (abrégé SHH ici)
L’hypothalamus est un ensemble de noyaux gris qui se situe au niveau du plancher du
3 ème
ventricule. On y trouve des neurones, des neurones de connexion et des neurones
neurosécréteurs spécifiques qui vont envoyer un prolongement axonal dans un réseau
capillaire au niveau de l’éminence médiane, où les sécrétions sont déversées: le système
porte hypothalamo-hypophysaire. Ce réseau porte descend le long de la tige pituitaire pour
former au final le réseau capillaire de l’antéhypophyse. Les capillaires y sont fenêtrés (larges
passages entre les cellules endothéliales) ce qui permet le passage de peptides et de
protéines, et donc des hormones sécrétées par l’hypothalamus. Les sécrétions
hypothalamiques vont alors stimuler / inhiber les cellules endocrines hypophysaires,
permettant ainsi la diffusion du message à tout l'organisme.
L’hypothalamus intègre de nombreuses informations, par des signaux chimiques,
physiques, psychiques et hormonaux: sommation intégrative à laquelle il formule une réponse
adaptée.
➢Hormones hypophysaires:
→ Les stimulines = stimulating hormons (SH);
ex: TSH, FSH mais également LH, ACTH, …
2. BOUCLES DE RÉTROCONTRÔLE
L’important dans ce chapitre est de comprendre la hiérarchisation des boucles de
rétrocontrôle. Ces boucles sont en effet nécessaires pour contrôler si l’objectif final a été
atteint et donc calmer le système régulateur quand la régulation a été effectuée : le
rétrocontrôle peut se faire soit par l’effet généré (exemple: glycémie, calcémie comparées à
des points de consigne) soit par le taux d’hormones sécrétées à la fin de la cascade
hypothalamo-hypophysaire.
Si la réponse est suffisante, il y a inhibition: la sécrétion diminue… mais ne s’arrête pas!
Si la fonction entière contrôlée par le SHH ne fonctionne plus, il y a deux étiologies
possibles : soit le tissu ne répond pas, auquel cas des libérines et stimulines seront trouvées
dans le sang, soit le tissu ne demande qu’à répondre mais les glandes du SHH ne
fonctionnent pas.
Trois niveaux de rétrocontrôle:
–boucle longue : l’hormone sécrétée par l'organe cible (et ses effets) répond au SHH.
–boucle courte : l’hormone hypophysaire répond à l’hypothalamus.
–boucle ultracourte : l’hypothalamus se parle à lui-même.
Le plus fort niveau de rétrocontrôle est la boucle longue +++ : si le tissu ne répond pas en aval
(si par exemple il ne peut plus sécréter d’insuline) cette absence va jouer le rôle d’un rétrocontrôle
positif !! Le SHH tient non pas à être régulé négativement par n’importe qui (boucle courte ou
ultracourte) mais tient à ce qu’on l’entende et qu’on lui obéisse. De fait, si personne ne répond en
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bas (organe cible = boucle longue), il crie plus fort et sécrète encore d'avantage d’hormones.
3. RYTHMES BIOLOGIQUES ET CHRONOPHYSIOLOGIE
✔Rythmes biologiques :
➢ circadiens = rythme biologique de 20 à 28 h. C'est un rythme endogène c'est à dire que
dans des expériences hors du temps en absence de synchronisateur, (exemple :
enfermement dans une grotte absence de lumière...) l'organisme fonctionne sur ce rythme
biologique de 20 à 28 h.
Mais en réalité cette horloge biologique est réglée en permanence par des
synchronisateurs, notamment l'alternance jour-nuit. On parle plutot de rythme
nychtéméral qui est régulé par les variations de lumières.
➢ ultradiens = moins de 24h, soumis aux rythmes circadiens
➢ de haute fréquence (période < 1min): cœur, pouls, respiration...
➢ de basse fréquence (période > 1min): fonctions endocriniennes et de sécrétion, par
ex. digestives.
➢ Infradiens: notamment circannuels : alternance des saisons, oiseaux migrateurs,
comportement sexuel...
On l'appelle également « garde temps ». Cette horloge interne biologique est endogène
(provient de facteurs génétiques...) mais influencée par des facteurs exogènes.
Pour mieux comprendre comment elle fonctionne, on va faire le parallèle avec une montre ou
une horloge classique.
a) Le balancier :
Comme toutes les montres, notre horloge biologique possède un balancier, le fameux
«TIC- TAC», preuve de son fonctionnement.
Dans le cas de l'horloge biologique, c'est une alternance d'expression protéique qui
sont en répulsion l'une de l'autre qui fait office de balancier. Lorsque l'une est exprimée, l'autre
est réprimée («TIC»), puis la première va être réprimée et la seconde exprimée («TAC»), et
ainsi de suite... On dit que ce fonctionnement est en opposition de phase.
C'est la durée de vie de ces différentes protéines qui détermine la durée du TIC et du
TAC, et c'est le caractère particulièrement fixe de cette durée de vie qui permet le balancier
moléculaire et un marquage chronométrique du temps.
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Gène Per 3: impliqué dans la transduction du signal «temps» en dehors du noyau supra-
chiasmatique, en particulier vers les noyaux épiphysaires.
b) La synchronisation:
Ca y est! Vous venez de vous acheter une superbe montre qui fonctionne (et qui fait
«tic-tac») mais le problème, c'est qu'elle n'est pas à l'heure...
Rien de plus simple: il suffit de prendre une autre montre qui est à l'heure (ou un
portable ou l'horloge parlante, ...) et de se caler sur la même heure = synchronisation
Il se passe la même chose pour l'horloge biologique: l'expression des gènes permet le
balancier, mais elle fera «tic-tac» dans le vent tant qu'elle ne sera pas calée, synchronisée.
- jet lag : vols transméridiens, en particulier d’Ouest en Est, entraînent une difficulté de
resynchronisation car l’horloge interne et l’environnement se contredisent => baisse des
performances intellectuelles, instabilité, troubles psychiques, troubles à l’endormissement.
Resynchronisation grâce à un comprimé de mélatonine au moment où le sujet est sensé
s’endormir ?
- cécité totale : la rétine est détruite, la lumière n’est plus perçue, il y a perte du principal
zeitgeber, mais l’horloge interne, elle, existe toujours! ! ! (les gènes continuent de
fonctionner et l'horloge fait toujours «tic-tac»). Le sujet est alors en free running rhythm : il
se cale sur son rythme endogène et se décale peu à peu par rapport au rythme circadien.
Resynchronisation partielle par injection de mélatonine.
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- expérience hors du temps : (grotte, pièce noire close...) : cas semblable à celui de la
cécité. L'horloge interne fonctionne en free running mais il y a une désynchronisation
progressive.
Attention :
● Pour les boucles de rétrocontrôle, bien avoir à l'esprit que c'est la boucle de rétrocontrôle
longue qui est la plus importante.
● Horloge interne = noyaux suprachiasmatiques (et non pas épiphyse...); Fonctionnement
= alternance d'expression des gènes Clock/Bmal1 et Per 1,2,3/Cry1,2.
● La destruction de la rétine ou de l'épiphyse n'entraîne pas la destruction de l'horloge
interne, mais juste sa désynchronisation: les gènes continuent de faire le balancier, et
l'horloge se cale alors sur le rythme endogène (free running rythm).
● La mélatonine (sécrétée par l'épiphyse) n'est pas l'horloge interne : c'est un facteur de
synchronisation qui transmet le message de l'heure qu'il est à l'organisme.
● La sécrétion de mélatonine ne dépend pas de l'horloge biologique mais uniquement de
l'intensité de la lumière.
● La mélatonine n'est pas un synchronisateur de l'horloge interne, c'est la lumière qui
synchronise via l'action de la mélatonine.
✗ QCMs d'application : partie délicate qui tombe souvent = beaucoup de QCM d'application
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hypothalamiques et hypophysaires.
E) Quelques semaines après la castration, la conversion périphérique des androgènes
surrénaliens en oestrogènes permettrait de compenser l'essentiel du déficit hormonal induit
par la castration.
QCM 3 : Un homme de 45 ans ayant bénéficié d'une transplantation rénale, reçoit dans
son traitement post transplantation une dose élevée d'un agoniste pharmacologique du
récepteur du cortisol (prednisone) depuis 12 mois. Dans ces circonstances, il exact
que:
A) La forte concentration plasmatique de cet agoniste inhibe directement la sécrétion
surrénalienne du cortisol.
B) Les effets biologiques induits par cet agoniste inhibent la sécrétion hypothalamique de
CRH.
C) La synthèse de testostérone est significativement diminuée parce que la sécrétion d'ACTH
est freinée.
D) Si la corticothérapie était interrompue brutalement, les glandes surrénales, qui sont saines,
retrouveraient dans les heures qui suivent une capacité sécrétoire suffisante pour couvrir les
besoins de l'organisme.
E) Une étude de liaison réalisée à partir de tissu hypophysaire montrerait une diminution de
l'activité des récepteurs au CRH.
QCM 5 : La maladie d'Addison est caractérisée par la destruction du cortex des glandes
surrénales, en particulier des cellules qui synthétisent le cortisol. Dans cette
circonstance, il est exact que:
A) La sécrétion d'hormone corticotrope (ACTH) est augmentée.
B) Le dosage de la corticolibérine (CRH) fournirait des valeurs inférieures à la normale en
raison de la mise en jeu d'une boucle de rétrocontrôle ultracourte.
C) L'administration d'hydrocortisone (forme pharmacologique de substitution du cortisol) à une
dose équivalente à la sécrétion physiologique tend à normaliser la sécrétion d'ACTH.
D) L'administration d'un agoniste pharmacologique des récepteurs de l'ACTH déterminerait
une augmentation de la sécrétion de cortisol supérieure à celle provoquée chez un sujet sain.
E) L'absence de boucle de rétrocontrôle longue par le cortisol abolit le rythme circadien de la
sécrétion d'ACTH.
QCM 6 (Concours 2006) : Une femme de 50 ans a bénéficié de l'ablation totale de la
thyroïde pour un cancer thyroïdien. Pendant un mois, elle n'a reçu aucune opothérapie
substitutive. A l'issue de cette période, le bilan biologique montre: TSH
(thyréostimuline) = 100 μU/ml (valeur normale: 0,2 à 4,0); T4 libre = 1pg/ml (valeur
normale: 6 à 15); T3 libre = <1 pmol/L (valeur normale: 2 à 6).
Concernant le fonctionnement de l'axe thyroïdien chez cette patiente, il est exact que:
A) En l'absence de glande thyroïde, la sécrétion de TSH augmente parce que le rétrocontrôle
inhibiteur des hormones thyroïdiennes est aboli.
B) Si on dosait la concentration sérique de TRH (libérine hypothalamique de l'axe thyréotrope),
elle serait augmentée sous l'effet du rétrocontrôle positif que la TSH exerce sur cette sécrétion
hypothalamique (boucle de rétrocontrôle courte).
C) Le dosage de la forme totale (forme libre + forme liée) de la T3 et de la T4 évalue mieux le
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niveau d'activité biologique des hormones thyroïdiennes que celui des formes libres parce que
ces hormones sont fortement liées aux protéines dans la circulation sanguine.
D) Au cours d'une opothérapie substitutive, l'utilisation de la T4 permet une fréquence
d'administration plus faible que l'utilisation de la T3 parce que la demi-vie plasmatique de la T4
est plus longue que celle de la T3.
E) Si l'on souhaite bloquer complètement la sécrétion hypophysaire de TSH, l'opothérapie
substitutive devra apporter des doses d'hormones thyroïdiennes supérieures à celles requises
pour reproduire les concentrations physiologiques d'hormones libres.
QCM 7 (Concours 2008) :Suite à une tuberculose, les deux glandes surrénales d'un
patient sont en grande partie détruites. Le dosage sérique du cortisol réalisé le matin
à 8 heures est à 40 ng/ml (valeur normale le matin à 8 heures comprise entre 100 et 250
ng/ml). La concentration sérique de la stimuline hypohysaire de l'axe corticotrope
(ACTH) à la fin de la nuit précédant le dosage du cortisol était nettement supérieur aux
valeurs normales. Dans ces conditions, il est exact que:
A) Dans la norme indiquée ci -dessus, l'indication de l'heure du prélèvement pour le dosage
du cortisol est justifiée par les variations nycthémérales de la sécrétion du cortisol qui suit un
rythme ultradien basse fréquence.
B) La concentration sérique d'ACTH est augmentée sous l'effet de la suppression partielle de
la boucle de rétrocontrôle longue de l'axe corticotrope.
C) La concentration sérique de la libérine hypothalamique de l'axe corticotrope (CRH),
prélevée en même temps que l'ACTH, sera diminuée par rapport à la normale en raison de
l'effet inhibiteur prédominant de la boucle de rétrocontrôle courte de l'axe hypothalamo-
hypophysaire corticotrope.
D) La faible valeur du cortisol sérique à 8h00, alors que l'ACTH était augmentée les heures
précédentes, résulte de l'effet inhibiteur puissant de la boucle de rétrocontrôle ultracoutre du
cortisol sur sa propre sécrétion.
E) Une hormone de synthèse (rapidement absorbée et non dégradée par le tube digestif)
équivalente au cortisol sera administrée par voie orale et en une prise unique quotidienne le
matin plutôt qu'en fin de journée afin de reproduire la variation nycthémérale du cortisol.
QCM 8 (TD 2008/2009) : La maladie Basedow est caractérisée par une hyperthyroîdie
provoquée par la production permanente d'un anticorps qui mime l'action de la
thyréostimuline (TSH). Dans cette circonstance, il est exact que:
A) Le dosage plasmatique de la thyréolibérine (TRH) fournit une valeur inférieure à la normale
en raison de la mise en jeu de l'effet inhibiteur de la boucle de rétrocontrôle longue des
hormones thyroïdiennes.
B) La concentration plasmatique de la TSH est diminuée.
C) L'ablation de la moitié du volume de la thyroïde provoquerait un déficit en hormones
thyroïdiennes.
D) La survenue d’une carence alimentaire prolongée (4 mois) en iode ne provoquerait pas de
diminution de la concentration plasmatique des hormones thyroïdiennes.
E) Les réponses biologiques résultant de la mise en jeu du récepteur des hormones
thyroïdiennes sont limitées par la disponibilité du système d'amplification intra-cytoplasmique
de ce récepteur.
QCM 9 (Concours 2005) : A propos des rythmes biologiques, il est exact que:
A) La diminution de la synthèse de mélatonine au cours du vieillissement entraîne une
altération des autres rythmes circadiens.
B) La majeure partie de la mélatonine synthétisée la nuit est stockée et libérée
progressivement au cours du nycthémère.
C) Une exposition temporaire à une lumière intense pendant la période d'obscurité diminue
transitoirement la sécrétion de mélatonine parce que l'activité de la N-acétyltransférase de
l'épiphyse est inhibée par la lumière.
D) La sécrétion circadienne de mélatonine n'est pas supprimée par une mutation inactivante
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des gènes Cry ou Bmal.
E) Un traitement par mélatonine pour recaler le rythme nycthéméral d'un sujet aveugle victime
d'un « free running rythm » doit être administré de préférence le matin car c'est le moment où
la concentration sanguine de cette hormone est la plus faible.
QCM 10 (Concours 2006) : A propos des rythmes biologiques, il est exact que:
A) L'exposition prolongée à une lumière vive à la tombée du jour décale l'endormissement
parce que le pic de sécrétion de la mélatonine est retardé.
B) Chez le citadin ayant des horaires réguliers de travail, le principal facteur de
synchronisation de l'horloge interne est l'activité professionnelle.
C) Dans les expériences « hors du temps » (sujet isolé de tout repère chronologique), la
suppression de tous les stimuli environnementaux abolit le fonctionnement de l'horloge
biologique.
D) Le travail de nuit perturbe le rythme circadien et de ce fait s'accompagne de fréquentes
altérations des rythmes physiologiques qui peuvent être prévenues par la prise vespérale
quotidienne de mélatonine.
E) Les hormones gonadiques présentent, de façon concomitante, des rythmes de sécrétion
ultradiens, circadiens et saisonniers.
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QCM 2: BCD
A. Les oestrogènes sont des hormones hydrophobes donc fortement liées et donc à demi-vie
plus longue → elles ne peuvent pas presque disparaître en 24h!
E. Il n'y a jamais de compensation après castration! Sinon il n'y aurait ni de voix de castrat, ni
ménopause!
QCM 3: Aucune
A. Pas directement: elle stimule les sécrétions de l'axe hypothalamo-hypophysaire et donc
indirectement celles des surrénales.
B. Seules la PTH et l'insuline ont leur sécrétion régulée par l'effet qu'elles induisent; les autres
sont régulées par l'hormone circulante. Ici, la sécrétion de CRH est directement inhibée par
l'agoniste.
C. Aucun lien entre ACTH et sécrétion de testostérone.
D. Vrai avec une interruption lente.
E. Une étude de liaison ne donne aucune indication sur l'activité biologique.
QCM 4: C
A. Pendant le sommeil!
B. Ce n'est pas une raison!
D. On sait qu'une sécrétion de GnRH en continu bloque la sécrétion de testostérone (c'est un
des moyen de castration chimique).
E. L'ultracourte concerne l'hypothalamus qui exerce un rétrocontrôle sur lui-même.
QCM 5: AC
B. La boucle longue prédomine → la CRH va être augmentée en l'absence de cortisol.
D. Non puisque le cortex des glandes surrénales est détruit → il n'y a plus de cortisol DU
TOUT!
E. L'ACTH a un rythme de sécrétion circadien sans influence des boucles de rétrocontrôle
longues!
QCM 6: ADE
B. Le TRH serait augmentée du fait de l'absence du rétrocontrôle négatif exercée par la
boucle longue, autrement dit par les hormones T3 et T4. De plus, il n'existe pas de
rétrocontrôle positif de la boucle courte, mais un rétrocontrôle négatif!
C. Seule la forme libre exerce une activité biologique: on va donc éviter de doser la forme liée.
QCM 7: ABE
C. Au contraire, la concentration de CRH sera augmentée, de part la quasi absence de la
boucle de rétrocontrôle longue (peu de cortisol = faible effet freinateur).
D. Il n'existe pas de boucle de rétrocontrôle ultracourte du cortisol sur les glandes surrénales
elles-mêmes.
QCM 8: AB
C. La moitié restante suffirait à produire une quantité d'hormones suffisante.
D. On n'a que 1 mois de stock en hormones thyroïdiennes: une carence de 4 mois en iode
provoquerait un déficit en hormones.
E. Il n'existe pas de système d'amplification.
QCM 9: ACD
B. La mélatonine a une durée de vie courte.
E. Déjà, un lien de cause à effet pareil, c'est louche: le fait qu'il y ait peu de mélatonine au
matin est physiologique! Donc ça on ne va pas y toucher lors du traitement. Mais en plus, il est
dit dans votre cours que cette administration est faite à l'endormissement (là où normalement
il y a un pic de mélatonine).
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QCM 10: AE
B. Le principal facteur de synchronisation de l'horloge biologique est l’alternance jour/nuit.
C. L'horloge biologique fonctionne toujours: l'expression des gènes Clock, Bmal1, Per et Cry
en opposition de phases continue de fonctionner. L'absence des repères va désynchroniser
l'horloge, et le sujet va alors se caler sur son rythme endogène.
D. Il altère le rythme nycthéméral (alternance jour/nuit) et non pas le rythme circadien puisqu'il
est génétiquement déterminé.
QCM 12 : CE
A. Il y a indépendance de sécrétion des sécrétions de l'axe hypothalamo-hypophysaire et de
la sécrétion épiphysaire de mélatonine: l'altération de l'un ne signifie pas forcément l'altération
de l'autre.
B. Une personne atteinte de cécité reste calée sur un rythme circadien de plus ou moins 24h,
et ce même en l'absence de lumière.
D. La cécité entraîne une désynchronisation de l'horloge interne mais pas l'arrêt de son
fonctionnement. Pour arrêter l'horloge, il faudrait détruire les gènes dans les noyaux
suprachiasmatiques.
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Fiche 5:
Médiateurs paracrines et autacoïdes
1. Leur rôle :
Ils permettent une autonomie fonctionnelle locale, sans être en rupture avec le contrôle
organisé de l'organisme (systèmes nerveux et endocrine): c'est une décentralisation qui permet une
plus grande flexibilité adaptée à l'hétérogénéité de notre fonctionnement.
• Produites par les ¢ de la lignée blanche du • Sur des tissus non immunitaires
Système Immunitaire
• Maintient de la trophicité des tissus:
• Essentiellement destinées au Système ➔ réparation des dommages cellulaires
Immunitaire, mais également capable ➔ différenciation des précurseurs
d'intéragir avec l'environnement cellulaire: cellulaires
¢ épithéliales, fibroblastes, ...
• Fonctionnement en 2 temps: prolifération
• Médiateurs de l'inflammation puis différenciation:
➔ hyperplasie: augmentation du nb de ¢
• Signalisation cellulaire: dans un tissu donné
➔ inflammatoire ➔ hypertrophie: maturation des ¢
➔ prolifération et différenciation des (augmentation de la taille)
cellules immunitaires
• La diminution des facteurs de croissance
peut être à l'origine:
➔ de maladies
➔ de la sénescence (atrophie des tissus:
fibrose)
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3. Facteurs hémodynamiques = besoins en O 2 et nutriments:
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* Le Monoxyde d'azote (NO):
Le NO est produit par 3 enzymes (codées par 3 gènes différents exprimés dans 3 types
tissulaires différents): les NO synthases (NOS)
● NOSe = NOS endothéliale
● NOSn = NOS neuronale
● NOSi = NOS inductible
Relaxation NO-dépendante
● Dans les cellules endothéliales: NOSe qui est Ca++ sensible = son activité augmente quand
la [Ca++] augmente
Tout ce qui est susceptible d'augmenter le Ca++ intracellulaire peut activer la NOSe, y
compris des facteurs vasoconstricteurs comme les Endothélines ou l'Angiotensine II,
ainsi que les forces de cisaillement (ouverture de canaux Ca++ transmembranaires
sensibles aux forces mécaniques)
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* Les Endothélines:
Les cellules endothéliales savent fabriquer un agent relaxant, le NO, mais elles savent aussi
fabriquer un puissant agent vasoconstricteur : les Endothélines.
● Sur la cellule musculaire lisse: les endothélines agissent via un RCPG de haute affinité
➔ Recrutement de la voie de la PLC
➔ Augmentation du Ca++ intracytosolique
➔ VASOCONSTRICTION +++
● Sur la cellule endothéliale: agissent via un récepteur de moindre affinité qui va permettre
l'augmentation du Ca++ intracytosolique
➔ Activation de la eNOS
➔ VASODILATATION +
Le fait qu'il existe des récepteurs de moindre affinité sur la cellule endothéliale va
permettre, en activant la voie de la relaxation, d'empêcher le phénomène d'occlusion des
vaisseaux lorsque tous les récepteurs (ou la grande majorité) des récepteurs sont occupés sur
la cellule musculaire lisse.
✗ QCMs d'application :
QCM 1: (Concours 2005) : A propos des médiateurs paracrines, il est exact que:
A) Le monoxyde d'azote (NO), synthétisé par les cellules endothéliales, diffuse jusqu'aux
cellules musculaires lisses environnantes dans lesquelles il active une enzyme membranaire,
la guanylate cyclase.
B) La destruction de l'endothélium d'un vaisseau renforce l'action vasoconstrictrice de
l'angiotensine II sur ce vaisseau.
C) Les anti-inflammatoires non stéroïdiens provoquent une augmentation de l'excrétion rénale
du sodium.
D) Pour devenir actif, le NO, produit par les cellules endothéliales, doit être oxydé en NO2 ¯ et
NO3 ¯ en présence de radicaux libres oxygénés.
E) Lorsque des cellules endothéliales sont soumises à une augmentation des forces de
cisaillement, elles synthétisent et libèrent du NO qui provoque la relaxation des fibres
musculaires lisses de la paroi vasculaire environnante.
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QCM 3 concours 2006: A propos des facteurs hémodynamiques locaux, il est exact que :
A) Seul le monoxyde d'azote (NO) produit par la NO-synthase endothéliale est susceptible de
provoquer une vasodilatation.
B) La vasoconstriction d'un segment artériolaire provoquée par la perfusion d'endothéline est
majorée par l'administration concomitante d'un inhibiteur des NO-synthases.
C) Les eicosanoïdes sont des substances sécrétées par l'endothélium et qui entraînent une
vasodilatation locale en agissant via des récepteurs extracellulaires couplés à des
phospholipases C.
D) Dans les conditions physiologiques, l'effet vasodilatateur de la bradykinine résulte de
l'activation de récepteurs transmembranaires à 7 domaines (RCPG) spécifiques de B2.
E) L'utilisation thérapeutique de médiateurs paracrines par voie générale (orale ou
parentérale) est envisageable sans inconvénient notable à condition d'administrer une
posologie suffisante pour atteindre une concentration efficace dans le tissu cible.
QCMs 4 et 5: PROBLEME (Concours 2007)
Pour une série d'expériences sur la contractilité vasculaire, on isole et on perfuse des
segments d'artérioles rénales dont le diamètre intérieur est mesuré. Le diamètre obtenu
en condition de base et en présence d'endothélium est défini comme la valeur 100%.
Ensuite, l'artère est perfusée avec une solution contenant divers médiateurs. Le
diamètre mesuré dans ces conditions est rapporté au diamètre mesuré en conditions de
base et exprimé en pourcentage. Lorsque les fibres musculaires lisses (fml) de l'artère
se contractent, son diamètre intérieur diminue et le rapport des diamètres devient
inférieur à 100%. Le phénomène inverse se produit quand les fml se relaxent et le
rapport des diamètres devient alors supérieur à 100%. Par ailleurs, les expériences sont
réalisées sur des artérioles intactes ou sur des artérioles dont l'endothélium a été
préalablement détruit. Dans ces conditions expérimentales, on décide d'introduire
dans le liquide de perfusion des hormones, médiateurs et agents pharmacologiques.
Les résultats des expériences figurent dans les tableaux suivants:
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QCM 5 : En se basant sur les résultats du Tableau 2, on peut affirmer que :
A) L'endothéline 1 détermine une vasoconstriction artériolaire dose-dépendante qui est
majorée par l'absence d'endothélium.
B) Le monoxyde d'azote produit par l'endothélium limite l'intensité de la vasoconstriction
induite par l'endothéline 1.
C) Lorsqu'elle est associée au blocage des récepteurs B des endothélines, l'endothéline 1
détermine une vasoconstriction plus importante parce qu'elle déplace l'endothéline 1 des sites
de liaison ETB vers des récepteurs ETA.
D) Le blocage des récepteurs A des endothélines abolit l'ensemble des effets de l'endothéline
1 sur les artérioles.
E) Lorsqu'elle est associée au blocage des récepteurs A des endothélines, l'endothéline 1
détermine une vasodilatation et non plus une vasoconstriction parce qu'elle met en jeu les
récepteurs B présents sur l'endothélium.
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En se basant sur les résultats du Tableau, on peut affirmer que :
A) L'endothéline 1 provoque une vasoconstriction dose-dépendante des artérioles étudiées.
B) L'absence de vasoconstriction supplémentaire pour la concentration de 10 - 6 M d'ET1
indique que tous les récepteurs des endothélines présents dans l'artériole étaient déjà
occupés avec la concentration inférieure (10 -7 M).
C) En condition de base, il existe une production artériolaire de monoxyde d'azote qui est
responsable d'une faible vasodilatation.
D) L'action vasoconstrictrice de l'ET-1 est limitée par la production concomitante de monoxyde
d'azote.
E) L'effet vasoconstricteur de l'ET-1 résulte de l'activation du récepteur ETA alors que la
production de monoxyde d'azote dépend de la mise en jeu du récepteur ETe.
QCM 7: (TD 2008/2009) : Concernant les facteurs hémodynamiques locaux, il est exact
que:
A) Le monoxyde d'azote se lie à un récepteur membranaire à activité guanylate cyclase
localisé au niveau des cellules musculaires lisses.
B) Le monoxyde d'azote est un médiateur de la bradykinine.
C) L'augmentation du calcium intra-cytosolique est indispensable à l'activation de la NO
synthase endothéliale.
D) Les prostaglandines sont des molécules lipophiles qui se lient à des récepteurs
intracellulaires.
E) L'inhibition pharmacologique des cyclooxygénases peut altérer l'hémodynamique rénale et
l'excrétion urinaire
Corrections :
QCM 1: BE
A. La guanylate cyclase des cellules musculaires lisses, qui répond au NO°, est soluble !
B. Vrai : cf. NO° synthétisé par l'endothélium.
C. Les AINS inhibent les PG, qui ont, elles, une action stimulatrice sur la natriurèse => les
AINS diminuent l'excrétion rénale.
D. On cherche à vous embrouiller !
QCM 2: Aucune
A. IGF par exemple est sécrété de façon endocrine.
B. Beaucoup de facteurs de croissance agissent avec une activité tyrosine-kinase, mais cela
ne détermine pas pour autant le fait d'être un facteur de croissance : le lien de cause à effet
est donc faux ici.
C. Synthèse paradoxale de NO° pour éviter l'anoxie tissulaire.
D. Cela empêche la synthèse de PG autant que des TX : il s'agit de la même voie de synthèse.
E. Leur caractère hydrophobe les fait traverser d'office la barrière de la membrane plasmique
hydrophobe.
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QCM 3: BD
A. Les prostaglandines, prostacyclines et la bradykinine peuvent aussi provoquer une
vasodilatation.
C. Les thromboxanes (qui font partie des eicosanoïdes) ont une action vasoconstrictrice.
E. Si le but était de liquider le patient, ce serait une bonne idée... le rôle des médiateurs
paracrines étant de moduler LOCALEMENT le fonctionnement de certains organes. On ne va
donc pas en administrer à tout l'organisme pour cibler un seul organe, au risque d'en moduler
d'autre au passage.
QCM 4: ABC
D. La production de prostanglandines est réalisée par l'endothélium (colonne de gauche) et
non pas par les fml (colonne de droite).
Quand on prend la BK à 10 -6 M seule:
● on voit la vasorelaxation maximale en présence de l'endothélium (200%) en utilisant
les 2 voies de relaxation (NO + Pg)
Quand on prend la BK à 10 -6 M + l'inhibiteur de la voie des Pg (Indométacine):
● le vaisseau est moins relaxé (150%) puisque l'on a supprimé une voie de relaxation
= synthèse de Pg
E. Dernière ligne du tableau: en inhibant les 2 voies de relaxation, on observe quand même
une légère vasorelaxation (85%) de la BK qui agit seule en comparaison à la vasoconstriction
maximale de l' NorAdré (75%).
QCM 5: ABE
Pour répondre à ce QCM, il faut bien connaître l'action de l'endothéline sur les fml et sur
l'endothélium. L'endothéline agit via 2 récepteurs:
● un récepteur qui se trouve sur l'endothélium et qui va induire la production de NO, et
aboutir à une relaxation
● un récepteur sur les fml qui induit une vasoconstriction.
Les 3 dernières lignes du tableau nous renseigne sur quel type de récepteur est associé à
telle cellule:
● ET-1 + L-NAME: on bloque la NOSe, ce qui empêche la formation de NO et donc la
relaxation → ET-1 n'exerce que son action vasoconstrictrice
● ET-1 + IRL-1038: on a bloqué le récepteur ET B. On constate que dans ces conditions
on obtient les mêmes résultats que si on avait bloqué la NOSe. On en conclut donc que
le récepteur ETB est associé à la voie de la relaxation (donc à celle du NO) et qu'il est
présent sur l'endothélium.
● ET-1 + BQ-123: on a bloqué le récepteur ETA. On observe dans ce cas une
vasorelaxation de l'artériole. On en conclut que le récepteur ETA détermine une
vasoconstriction et qu'il est présent sur les fml.
Récapitulatif:
– récepteur ETA: sur les fml = vasoconstriction
– récepteur ETB: sur l'endothélium = vasorelaxation
Maintenant, on s'occupe de la ligne du tableau ET-1 (10 -7M): dans cette configuration,
l'endothéline occupe les 2 types de récepteurs en même temps, ETA et ETB, d'où une
vasoconstriction un peu moins importante vu qu'il y a mise en jeu de la voie relaxante en
parallèle.
C. Le fait que l'on bloque le récepteur ET B ne déplace pas l'endothéline vers le récepteur ETA
puisque à la base l'endothéline occupe les 2 récepteurs en même temps (cf. au dessus) et
non pas l'un puis l'autre.
D. Si on bloque le récepteur A, il reste toujours l'effet du récepteur B... (ici une relaxation
→120%)
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QCM 6: ACDE
Il suffit de suivre à peu près le même raisonnement que pour les 2 QCMs précédents.
B. Attention!!! On a atteint la REPONSE BIOLOGIQUE MAXIMALE, mais pas forcément la
SATURATION des récepteurs. Ici on ne fait pas une étude de liaison!!!
QCM 7:BCE
A. Le NO se lie à la guanylate cyclase soluble qui n'est pas membranaire mais solubilisée
dans le cytosol.
D. Attention!!! Exception: se lie à un récepteur transmembranaire (idem pour la mélatonine).
QCM 8: A
B. Pas d'endothélium = pas de NO, ni de Pg = pas de relaxation
C. Aucun lien de cause à effet
D. Le NO ne peut agir qu'à quelques μm de son lieu de production, et non pas à plusieurs cm
(système endocrine)
E. Elles peuvent aussi exercer une action vasorelaxante via les récepteurs présents sur
l'endothélium (ce qui est le paradoxe de ce genre de molécule).
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6ème partie : LA CIRCULATION : EXEMPLE DE
PHYSIOLOGIE INTEGREE
( Pr ARNAL )
Pauline CALVAT
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Fiche 1 :
L'appareil circulatoire
1. Organisation
2. Fonctions
3. Rappels anatomiques
On retiendra que
- le cœur gauche assure la circulation du sang vers les organes : il met donc en mouvement
le sang dit « artériel », c'est-à-dire le sang riche en O2.
- le cœur droit assure la circulation du sang vers les poumons pour qu’il aille s’y enrichir en
O2. On parle de sang « veineux ».
La pression diminue jusqu'aux capillaires où elle n'est plus que de 10 mmHg. Quand on va vers le
système veineux, elle diminue encore .
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Connaissant la loi d’ohm ( Pression = Débit x Résistance ), on sait que le sang va de la où la
pression est la plus élevée, vers le compartiment où elle est la plus faible, ce qui explique que le
sang soit en majorité distribué au niveau veineux.
Plus une artère est de gros calibre, plus elle est riche en molécules d’élastine.
De plus : Fibres élastiques Ont un rôle crucial dans la régulation
Cellules musculaires lisses des volumes sanguins
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Fiche 2 :
Les grosses artères
1. Description de l’aorte et des artères pulmonaires
a) L’aorte
C’est la plus large des artères. Sa distensibilité lui permet d’amortir les importantes élévations de
pression lors de la contraction cardiaque (systole ventriculaire). Puis le retour élastique de cette
même paroi pendant la période de repos cardiaque (diastole ventriculaire) permet de conserver dans
le réseau artériel une pression minimale (ou pression diastolique).
2. Modélisation hémodynamique
Loi d’ohm : I = Intensité (ou débit d’électron)
U=RI U = Différence de potentiel
R = Résistance à l’écoulement du courant
4. Loi de laplace
Pour un cylindre élastique de rayon r , de pression interne Pi, de pression externe Pe, la tension T
vaut :
T=Pxr P transmurale = Pi - Pe
T = Ta + Tp
L’aorte résiste à ces forces, grâce à :
-des fibres d’élastine qui se comportent comme des ressorts
Elles constituent au niveau de l’aorte 2/3 du volume de la Media.
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Ces fibres développent une tension passive (Tp) qui représente l’essentiel des forces (au niveau de
la paroi de l’aorte) qui contrebalancent la tension pariétale et s’oppose ainsi au déchirement des
vaisseaux.
-la tension active (Ta) relativement modeste développée par les fibres musculaires lisses
qui représentent 1/3 du volume de la Media.
On dit que l’aorte est une artère de compliance.
a) Selon la posture
Il existe des variations physiologiques des pressions au niveau des différents vaisseaux qui sont la
conséquence des forces de pesanteur selon la posture.
La PSA présente des variations physiologiques en fonction de la position de l’individu.
Chez le sujet allongé :
P (à la sortie du cœur) = 100 mmHg
P (dans le cerveau) = 95 mmHg = P (au niveau des pieds)
Cette très faible différence est la conséquence de la très faible résistance des
grosses artères à l’écoulement du sang.
Si on applique la loi d’ohm, 5mmHg suffisent à assurer l’écoulement du sang de la sortie
du cœur jusqu’aux pieds et à la tête, à condition d’être allongé.
On peut, à partir de ces deux valeurs, calculer indirectement la pression artérielle moyenne PM ou
PAM, en faisant :
Rmq : - Dans la petite circulation, on retrouve les mêmes oscillations mais le niveau est inférieur à
celui de la pression artérielle systémique.
-Les oscillations diminuent en allant vers la distalité.
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Fiche 3 :
Les Artérioles
1. Description des artérioles
Ce sont des artères de petit calibre : Définition fonctionnelle d’une artériole = diamètre interne de 300
à 30 microns.
(Par conséquent, sont des artères celles qui ont une diamètre supérieur à 300 microns.)
Leur paroi (en particulier la Media) est innervée par le SN ortho-sympathique, dont l’activation peut
provoquer :
- La contraction des cellules musculaires lisses
- Une augmentation de la résistance à l’écoulement sanguin
- Une réduction du flux sanguin tissulaire = vasoconstriction
Le SN ortho sympathique exerce en permanence un certain degré de vasoconstriction, au niveau de
la plupart des territoires artériolaires. On parle de tonus vasoconstricteur.
2. Loi de poiseuille
La loi de Poiseuille permet de comprendre l’influence du calibre des vaisseaux sur le débit sanguin.
η = viscosité du sang
4
D = Pxπxr r = rayon du vaisseau
8xηxl l = longueur du vaisseau
r étant à la puissance 4, cela signifie que des variations de rayon des vaisseaux peu importantes
ont un impact très conséquent sur le débit sanguin.
- 90% de la Média des artérioles sont constitués de fibres musculaires lisses qui vont
développer une tension active (Ta) puisqu’elles sont le siège d’un tonus au repos.
T = Ta +Tp Ce tonus est largement modulé.
- 10% de la Média sont constitués de matrice extra cellulaire, qui développent une
tension passive (Tp) faible.
Cette grande richesse en cellules musculaires lisses, va permettre une propriété de vasomotricité
= propriété qu’ont les vaisseaux sanguins de changer de diamètre ; soit par une :
- VASOCONSTRICTION (active) = contraction des CML = Diminution du diamètre des
artérioles = Augmentation de la résistance à l’écoulement du sang
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4. Mécanismes de vasoconstriction
Il existe un certain nombre de mécanismes qui rendent compte de la contraction des CML.
En effet, au niveau de la membrane plasmique de la CML, sont présents des agonistes
vasoconstricteurs qui vont de plusieurs manières aboutir à l’augmentation du calcium
intracellulaire.
1ER MECANISME = ACTION SUR LES RECEPTEURS β-ADRENERGIQUES (RCPG)
Ces RCPG activent une phospholipase C qui permet l’hydrolyse de PIP2 en IP3. Ce dernier va agir
sur le RE en provoquant l’ouverture des canaux calciques.
Augmentation de la concentration en calcium cytosolique grâce à du calcium d’origine
INTRACELLULAIRE.
Le calcium libre cytosolique se lie à la calmoduline (CaM), qui est capable de fixer 4 molécules de
Ca.
Le complexe calmoduline – calcium se lie à la kinase de la chaine légère de la myosine (K-CLM).
Cette K-CLM qui a fixé le complexe CaM-Ca+, devient active et provoque la phosphorylation de la
chaine légère de la myosine. La myosine ainsi phosphorylée, va interagir avec l’actine, pour créer
des ponts actine-myosine et générer une contraction.
Rmq : - Il existe pléthore de kinases dans la cellule (calmoduline-kinase, PKC, PKA,…) qui peuvent
elles aussi phosphoryler la CLM et moduler pour une part l’état de contraction de la cellule.
- La fibre musculaire lisse se contracte moins vite que la fibre musculaire striée squelettique
mais se fatigue aussi moins vite.
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Fiche 4 :
Adaptation à l'exercice
1. Variation des débits sanguins cardiaques et régionaux au cours d'un exercice
physique
Le débit sanguin :
- Varie peu dans le cerveau grâce à des mécanismes très fins d’autorégulation.
- Augmente au niveau de la peau (suite à une augmentation de chaleur qu'il faut
thermoréguler) et des muscles.
- Diminue pour les reins et les organes abdominaux qui sont transitoirement « sacrifiés ».
Ils sont le siège d’une vasoconstriction, de façon à ce qu’un maximum de sang soit concentré au
niveau des MSS qui travaillent à la performance physique.
MSS AU REPOS
Du fait de l’innervation orthosympathique, les CML sont dans un état de vasoconstriction :
- 9/10 sphincters pré-capillaires sont contractés
1 capillaire sur 10 est ouvert pour une perfusion nécessaire et suffisante.
Il existe un système de rotation pour que ces sphincters s’ouvrent à tour de rôle et perfusent ainsi
tous les capillaires.
Les forces de frottement du sang qui s’exercent sur les parois endothéliales, portent le nom de
« cisaillement » ou « shear stress ».
On peut calculer ces forces de frottement grâce à la formule suivante :
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c) Régimes d’écoulement du sang
ECOULEMENT LAMINAIRE
= Lorsque le tuyau a des bords parfaitement parallèles.
- Les vecteurs vitesses sont parallèles entre eux.
- Ils sont maximaux au centre du vaisseau et plus faibles au contact de la paroi à cause
du frottement.
ECOULEMENT TURBULENT
= S’il existe une sténose c'est-à-dire un rétrécissement au niveau du tuyau.
- Une accélération au centre
- En périphérie, des vecteurs vitesses qui ne sont plus parallèles mais anarchiques et
bruyants.
Expérience : sténose de 70% au niveau de l’aorte abdominale pendant 12 semaines chez un animal,
puis observation de l’endothélium vasculaire après coloration des jonctions inter-endothéliales.
EN AMONT DE LA STENOSE = aspect normal
Les cellules sont allongées dans le sens du flux sanguin.
AU NIVEAU DE LA STENOSE
L’augmentation du flux sanguin provoque une augmentation du cisaillement. L’endothélium est hyper
allongé (augmentation du rapport longueur sur largeur).
Cette morphologie est le résultat de l’adaptation de la cellule à l’excès de cisaillement.
JUSTE EN AVAL DE LA STENOSE
Le flux sanguin est anarchique. Les cellules ont un aspect polyédrique, pavimenteux.
Elles ne sont plus alignées dans le sens du flux.
PLUS EN AVAL DE LA STENOSE
Les cellules s’allongent mais ne retrouvent pas encore une morphologie normale.
MECANISME
Le cisaillement => Active la NO-synthase endothéliale => Convertit l’arginine en NO en présence
d’oxygène et de NADPH => Diffusion du NO dans les CML sous-jacentes => Activer la guanylate
cyclase soluble des CML => Augmentation de la concentration en GMPc intracellulaire =>Fixation sur
une protéine kinase GMPc dépendante => Diminution de la concentration de calcium libre
intracellulaire => relaxation des CML.
EN RESUME
La vasodilatation métabolique est prépondérante au niveau des petites artérioles des sphincters
pré-capillaires. Elle augmente le débit d'un facteur 10.
La vasodilatation endothélium dépendante va elle prédominer au niveau des artérioles de plus
gros calibre. Elle augmente le débit d'un facteur 2.
Suite à ces 2 mécanismes le débit sanguin est donc multiplié par 20.
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Fiche 5 :
Mesure non invasive de la pression sanguine artérielle
METHODE
Tout d’abord, on gonfle le brassard au delà de la pression systolique La pression du
brassard excède la pression systolique. L’artère est complètement occluse pendant tout le
cycle, le sang ne passe pas du tout. : On n’entend pas de bruit
Puis on dégonfle progressivement le brassard
Quand la pression du brassard est juste au dessous de la pression systolique, on entend les
premiers bruits : doux battants et intermittents.
Le moment où on entend les premiers battements cardiaques permet de nous indiquer la
pression systolique
Ensuite, quand la pression du brassard est encore un peu plus inférieure à la pression
systolique, les bruits sont forts, battants et intermittents.
Quand la pression du brassard est égale à la pression diastolique, les bruits sont assourdis et
continus car il y a de moins en moins de turbulences créées.
Enfin, lorsque a pression du brassard est inférieure à la pression diastolique, le vaisseau est
toujours ouvert, il n y a donc plus de turbulences et donc plus de bruit.
Le moment où on perd les bruits des battements cardiaque permet de nous indiquer la
pression diastolique.
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Fiche 6 :
Le réseau capillaire
Ils sont formés par une monocouche de cellules endothéliales et une membrane basale.
Ils assurent les échanges entre tissu sanguin et tissus périphériques : on estime cette surface
d’échange à 500-1000m².
Leur paroi est perméable à :
-l’eau -aux électrolytes
-aux gaz (O2, CO2) -aux nutriments (acides aminés, glucose, lipides, vitamines…)
Ils permettent ainsi la nutrition des cellules et l’évacuation des déchets du métabolisme cellulaire.
COUPE D'UN CAPILLAIRE : On remarque de nombreuses vésicules d’exocytose au sein de la
cellule, qui témoignent du trafic trans-endothélial intense.
Il y a plusieurs types de capillaires différents : ceux des muscles, ceux du cerveau qui constituent la
barrière hémato-encéphalique, les capillaires fenestrés du foie...
2. Variations de la PSA
La PSA est de 100mmHg au niveau des grosses artères. Cette pression va chuter au niveau des
artérioles à cause de leur caractère résistif.
La pression à la sortie des artérioles va être variable en fonction de l’état de vasodilatation
/vasoconstriction :
- La VD entraîne une augmentation de débit et donc de pression à la sortie de l’artériole.
- La VC diminue le débit plus la pression à la sortie de l’artériole.
ATTENTION
Malgré tout, il y aura toujours un gradient de pression entre l’entrée et la sortie du capillaire
que ce soit à l’état basal, à l’état de VD ou de VC.
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