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VOIRIE
1. CHEMINEMENT EXTERIEUR…………………………………….p.2
2. TRAVERSEE PIETONNE……..……………………………………p.5
3. PARTICULARITES DE LA BEV………………………………..p.10
4. MOBILIER URBAIN………………………………………………...p.19
5. MOBILIER SPECIFIQUE…………………………………..……..p.28
6. STATIONNEMENT………………………………………………….p.34
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1. CHEMINEMENT EXTERIEUR
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Les éléments d’aménagement au sol ne doivent pas rompre l’uniformité du sol.
Ils ne doivent pas présenter de motifs de surface (creux ou aspérités) de profondeur supérieure à 1
cm. Si un motif de surface est supérieur à 1 cm de profondeur, sa largeur en tous points sera
inférieure à 2 cm. (grille, pavés, joints…)
Dans les grands espaces, le choix d’un revêtement de sol compatible avec l’utilisation de la canne
longue d’aveugle peut aider à l’orientation des aveugles. L’aménagement d’un cheminement peut
suffire.
Le revêtement de sol des pentes supérieures ou égales à 4 % doit être conçu de manière à éviter les
chutes et les glissades
En cas de pente, s’assurer de la praticabilité de l’accès aux bâtiments : raccorder par un seuil de
C H E M I N E M E N T
hauteur nulle ou dans le cas de gestion des eaux pluviales, un maximum de 2 cm bord arrondi ou
chanfrein à 45° (< 4 cm si chanfrein à 1 pour 3).
Si la pente longitudinale est ≥ 4 % ; le dévers sera proche de ≈ 0%.( prendre en compte les eaux
pluviales.)
1.4. Largeur
Elle doit permettre la progression des usagers dans les deux sens, l’unité de passage est de 90 cm en
référence à celle prescrite dans la norme NF P 91-201 pour une approche frontale du fauteuil roulant.
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1.5. Aire de manœuvre
En cheminement réduit, il y a lieu de prévoir une aire de manœuvre pour fauteuil roulant tous les 100
m au plus. Ses dimensions seront de : 1,80 m de large, pour 3,00 m de long.
2,30 m est la réduction exceptionnelle de la hauteur d'un cheminement si celle-ci est sur une
longueur inférieure à 2,00 m. Ex. : portique, banne, etc.
E X T E R I E U R
1.7. Rupture de niveau, bordure de trottoir et hauteur de
quai
Caniveau :
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Rupture de niveau :
Rampe : si pente > 4 %, prévoir une main courante pour les personnes ayant des difficultés de
marche (hauteur : 0,90 m,). Sa largeur sera celle des cheminements, ses changements de direction
devront permettre la rotation d’un fauteuil, pour mémoire ∅1.50m
Si les ressauts sont inévitables, (ex : courbe dans une pente, changement de direction) 2,50 m
minimum entre 2 ressauts* les « pas d'âne » sont interdit.
Bordure de trottoir :
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Si arrêt autobus :
E X T E R I E U R
Accès/point d’arrêt
Hauteur du quai : la présence d’un quai est nécessaire en cas de véhicule équipé d’une rampe
d’accès, pour le respect de la pente et de la hauteur de la première marche.
Si accès par rampe (palette), la pente maximale de 12% est une règle d’homologation du véhicule
neuf, mesurée par rapport à un trottoir de 15 cm de hauteur ; cette valeur de 12 % de pente doit donc
rester l’objectif à ne pas dépasser pour tout quai déclaré accessible. Attention au risque d’orniérage
qui peut alors dégrader l’accessibilité.
L’aménagement doit permettre un accostage au plus près du quai sur toute la longueur du véhicule.
Le bon accostage est nécessaire à toutes les portes.
C H E M I N E M E N T
Largeur de quai permettant la circulation des piétons, la sortie de la rampe et une aire de rotation
d’un fauteuil roulant : 1,50 m.
Il faut en effet tenir compte de l’encombrement de la rampe qui se déploie sur le quai de manière à
maintenir devant la rampe un espace suffisant pour l’embarquement de la personne, 1,20 m
minimum ; ces exigences se traduisent par une largeur disponible de 2,50 m au point d’arrêt, pouvant
être réduite à 2 m en site contraint (il faut se référer aux longueurs de rampe choisies).
Une distance minimale de 0,90 m disponible entre le nez de quai et le retour d’un abri ou tout
obstacle. Le transit piéton doit alors être possible ailleurs. Une Bande d’Éveil de Vigilance le long du
quai lorsque la hauteur est au moins de 26 cm. L’arrêté voirie pointe l’obligation d’implantation de
Bandes d’Éveil de Vigilance pour les «systèmes guidés» conforme à la norme P98-351.
Les bordures hautes doivent être facilement repérables (contraste, …) et sans risque pour les
piétons. Elles permettent d’éviter le stationnement sauvage et/ou bien séparer les flux de véhicules,
cyclistes, piétons.
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2. TRAVERSEE PIETONNE
La traversée piétonne est un point important à traiter puisqu’elle permet d’assurer la continuité et donc
la cohérence des cheminements.les plus fréquentes, consistent à créer un bateau. Plusieurs cas de
figure existent en fonction de la largeur du trottoir, de la pente, du traitement du fil d'eau.
Le bateau sera constitué d’un plan incliné perpendiculaire à la chaussée et de deux pentes latérales
de raccordement.
La pente du plan incliné devra être inférieure ou égale à 5 %. Des pentes de 8 % seront tolérées sur
2 m et de 12 % sur 0,5 m maximum.
Les surfaces de raccordement (accès latéral) devront si possible avoir la même pente que le plan
incliné. Une pente de 12 % sera le maximum admis.
La largeur du bateau sera de 1,20 m minimum et de 1,40 m en cas d’obstacle (type poteau).
Un revêtement de sol différencié, bande podo-tactile d’éveil de vigilance, doit être prévu sur une
longueur minimale d’un mètre au droit du bateau afin de signaler la présence d’une traversée (norme
P I E T O N N E
AFNOR P98-351).
Un cheminement libre de tout obstacle d’une largeur minimum de 1,40 m devra être maintenu à
l’arrière du bateau (1,40 m entre la limite d’abaissement du trottoir et le mur).
La présence de ressaut devra être évitée si le site le permet (écoulement des eaux totalement
maîtrisé). Si nécessaire, le fil d'eau sera traité par l'implantation d'un ressaut (2 cm maximum ou 4 cm
maximum avec chanfrein à 1 pour 3) ou d'une grille avaloir au droit du bateau. Les fentes de la grille
seront inférieures à 2 cm et disposées perpendiculairement au sens de la traversée.
T R A V E R S E E
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Selon la largeur du trottoir et lorsque le site le permet, les valeurs recommandées sont les suivantes
Cas d’un trottoir étroit dont la largeur est comprise entre 1,40 m minimum, correspondant à la
largeur utile de cheminement hors obstacle, et 3 mètres. Le plan incliné devient un palier au niveau
de la chaussée.
P I E T O N N E
Lorsque la largeur du trottoir est comprise entre 3 mètres et 5,50 mètres, la conception de
l’aménagement s’appuiera sur les tolérances admises.
T R A V E R S E E
Cas d’un trottoir étroit dont la largeur est comprise entre 1,40 m minimum, correspondant à la
largeur utile de cheminement hors obstacle, et 3 mètres. Le plan incliné devient un palier au niveau
de la chaussée.
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2.1. Les bateaux doubles en carrefours
Il existe deux façons de traiter les bateaux :
1. Créer deux bateaux séparés qui auront chacun leur propre plan incliné (réalisable dans le cas de
trottoirs larges)
2. Créer un bateau avec un plan incliné unique, avec abaissement du trottoir dans l'angle (réalisable
dans le cas de trottoirs larges et étroits)
Le fascicule de documentation AFNOR P98-350 recommande, lorsque cela est possible, d’implanter
deux bateaux séparés plutôt qu’un bateau double dans l’arrondi du carrefour.
Les caractéristiques géométriques des bateaux sont identiques à celles des bateaux implantés en
dehors des carrefours que ce soit dans le cas de trottoirs larges ou de trottoirs étroits.
P I E T O N N E
0,40 mètre du sol pour être facilement détectables à la canne d’aveugle.
T R A V E R S E E
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T R A V E R S E E P I E T O N N E
2.2. Les plateaux ou surélévations de chaussée
Les traversées par surélévation de la chaussée se font également de plain-pied sans obstacle à
franchir au moyen d’une surélévation de la chaussée au niveau du trottoir. Elles présentent l'avantage
de réduire la vitesse des véhicules à l'approche du passage piéton.
Afin que ces traversées soient détectables pour les déficients visuels, il existe deux alternatives :
P I E T O N N E
1. la pose d’une bande podo- tactile d’éveil de vigilance au droit de la traversée.
2. la pose de barrières de part et d’autre de la traversée
Si le refuge n'est pas de plain-pied, la zone d'abaissement du trottoir doit répondre aux critères
énoncés pour l’aménagement d’un bateau
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3. PARTICULARITES DE LA BEV : POSE DES
DALLES PODO-TACTILES
Surface tactile
U R B A I N
Tous les produits doivent présenter une surface tactile
de largeur hors tout de 400 mm ± 5 mm Cette valeur
correspond à celle vérifiée entre deux règles
tangentes, respectivement aux bases des plots de la
première et de la dernière ligne de plots du dispositif.
Plots :
- en forme de dôme, d’un seul rayon de courbure
- de diamètre à la base de 25 mm ± 1 mm
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Bande d’éveil de vigilance TGLINING
http://www.tglining.nl/index.php?buttonID=79
U R B A I N
Le contraste de luminance entre la surface visuelle et le revêtement sur lequel elle est implantée,
doit être d’au moins 70 %.
Domaine d’application
La présente norme s´applique exclusivement aux dispositifs au sol d´éveil de vigilance, situés :
1. en bordure de quais ferroviaires, maritimes ou fluviaux. Elle ne s'applique pas si les quais sont
équipés d'un système de protection. Les systèmes de transport guidés par rail sont concernés si les
quais de leurs stations sont à plus de 26 cm au dessus de la chaussée ;
2. au droit de traversées de chaussée dont le trottoir est abaissé (bateaux) associé à une
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signalisation horizontale réglementaire de la traversée ;
4. au droit des traversées de chaussée relevées, associé à une matérialisation complétée ou non
par une signalisation horizontale réglementaire de la traversée ;
5. au droit des traversées de voies ferrées non protégées par barrière de passage à niveau ou par
feux de signalisation ;
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Tous autres usages et implantations du dispositif au sol d´éveil de vigilance sont proscrits, car ils
rendraient le dispositif inefficace, donc dangereux.
La mise en œuvre des dispositifs d’éveil de vigilance doit permettre d’atteindre la détection tactile et
visuelle de la bande. Ainsi, la pose du dispositif d’éveil de vigilance doit tenir compte des dispositions
suivantes :
U R B A I N
1. que le dispositif au sol d’éveil de vigilance et la surface du sol environnant permettent
l’identification tactile (au pied et à la canne) et visuelle de la bande d’éveil de vigilance ;
2. que les dispositifs s´adaptent à la nature, à l´état de surface du support et à sa géométrie ; ce qui
peut être obtenu en jouant sur la longueur des éléments juxtaposés ;
3. n’implanter que des produits marqués de la désignation INT à l’intérieur, c’est-à-dire dans un lieu
autre qu’à l’air libre.
5. prendre toutes précautions lors de la pose pour obtenir, à la périphérie des dispositifs, une
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uniformité suffisante entre le dessus du support et le dessus de la semelle afin d´éviter au piéton de
trébucher sur une surépaisseur de la semelle, le rebroussement ou le décollement du bord de la
semelle ;
8. ne pas couper les plots lorsque, pour des raisons de contraintes dimensionnelles, il est nécessaire
de couper le dispositif sur toute sa largeur. Les arêtes risqueraient de faire obstacle au pied ;
10. dans le cas de produits ne comportant pas de témoins d´usure, il appartient au gestionnaire du
site de contrôler périodiquement le produit, pour s´assurer qu´il n´est pas parvenu à la limite de
validité, soit une hauteur de plot de 3 mm minimum, pour 10 % de plots par mètre linéaire ;
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Notions complémentaires
Les bandes d’éveil de vigilance sont mises en œuvre sur toutes les continuités piétonnes de
traversée identifiables, qu'elles soient matérialisées ou non par des bandes blanches.
Îlots-refuges, cette appellation est réservée à des réalisations de largeur supérieure à 1,50 m dont la
fonction est la protection des piétons, assurée par des bordures infranchissables déterminées par
une hauteur d’au moins 12 cm (obstacles au franchissement intempestif d’un véhicule). Dans ce
type d'îlots, seront posées des dalles selon la norme NF P98-351.
Il sera bien visibles (peinture, marquage) matérialisés (traitement semblable à celui d’un trottoir,
détectable latéralement ou frontalement à la canne,)
Îlots franchissables : dans ce type d'aménagement n'assurant pas une protection totale du piéton, il
n'y aura pas lieu de poser des dalles podo-tactiles. Seul un revêtement de type « pépites » y est
réalisé. La pose de dalle podo-tactile doit être associée à une situation sécurisée.
La norme associe la pose de dalle à une vue de bordure inférieure à 5 cm Le dispositif au sol d´éveil
de vigilance doit être obligatoirement implanté face à une traversée de voie, de manière continue sur
toute la longueur de la partie du trottoir, abaissée ou relevée, au moins tant que la vue de bordure (ou
la limite de voie de circulation de véhicules) est inférieure à 50 mm sauf s’il existe un système de
protection, et sans dépasser le marquage réglementaire du passage piéton). Cela s’applique
également aux îlots comportant un refuge. Ainsi le dispositif signale l’absence de seuil perceptible à la
canne ou au pied. Dans les situations existantes dont le surbaissé est égal à 3,00 m et au marquage,
la dalle et le marquage seront portés à la largeur de la zone correspondante à la vue inférieure à 5
cm.
La pose des potelets n’est plus systématique. « La largeur de l’abaissement ≥ 1.20 m, doit permettre
le passage d’un fauteuil roulant mais interdire la montée d’un véhicule » Elle est déterminée par la
U R B A I N
nécessité d’interdire l’accès au trottoir dans un cadre de protection générale de ce trottoir ou limitée
au passage piéton si le risque de montée sur le trottoir est grand.
L'inter distance entre potelets est déterminée par la largeur du trottoir lors de la protection générale de ce trottoir. Le
extrémité de la dalle normalisée lors de la protection limitée au passage piéton.
Tenir compte des conditions climatiques dans le choix des matériaux, les chiens d’aveugles
n’apprécient pas l’utilisation de matériaux stockant la chaleur lors de canicules estivales.
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Exemple d’un grand surbaissé la
largeur de la dalle podo-tactile est
égale à la longueur des bordures
d’une vue inférieure à 5 cm
La largeur de la dalle podo tactile
n’est jamais supérieure à la largeur
des marquages
U R B A I N
Exemple d’un surbaissé de 1.20 m
M O B I L I E R
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Pose en parallèle
du fil d’eau sur
trottoir abaissé en
arrondi
Selon la courbe du
trottoir, les
respects de cette
disposition
conduira au choix
de la largeur des
modules.
U R B A I N
La pose de la dalle
devra respecter
l’écartement maxi
de 110 mm, pour
cela un angle sera
taillé de base de
plot à base de plot
selon détail ci-
contre
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M O B I L I E R U R B A I N
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M O B I L I E R U R B A I N
3.3. Feux sonores et BEV
Pour permettre aux non-voyants de traverser la chaussée en toute sécurité, des dispositifs sonores
ou tactiles doivent être installés en plus des feux de signalisation tricolore. Ces dispositifs permettent
ainsi d'avoir un repérage du cycle des feux.
Implantation de dispositifs sonores et tactiles pour feux de signalisation par rapport à la BEV
La distance entre les répétiteurs (d’un même carrefour) et leur niveau sonore doit permettre d’éviter
toute confusion des sons.
Répétiteurs sonores : s’assurer de la minimisation des nuisances pour les riverains.
Sur le trottoir :
Il est donc préconisé que le poteau support soit positionné dans la zone en prolongement du
marquage piéton et à la limite de la bande podo-tactile BEV. Maxi entre le support et la BEV 50 cm.
Le passage libre de circulation piétonne entre support et immeuble. Le poteau support sera, dans la
mesure du possible, positionné du côté origine du flux de circulation. À considérer par sens de
circulation.
U R B A I N
circulation pédestre avec les mêmes conditions que sur trottoir
Selon les avis formulés par les associations, le système sonore paraît préférable au système tactile,
en raison de la difficulté de détection du boîtier et de son exposition aux salissures extérieures. De
plus, ce système apporte une aide à la localisation en cours de traversée.
Néanmoins, le CERTU souligne l’intérêt du dispositif tactile en cas de traversée complexe où les
signaux auditifs risquent d’entraîner des confusions.
Le recours à l’un ou l’autre des systèmes doit donc être étudié au cas par cas.
Dans le cas de systèmes à activation manuelle (signaux audibles ou bornes vibrantes)
particulièrement utiles pour les personnes ne disposant pas d’une télécommande notamment, il est
recommandé de positionner le dispositif à proximité de la traversée et du cheminement “naturel”.
Des
bandes de guidage (d’un relief différent des bandes podo- tactiles d’éveil de vigilance) pourront être
apposées afin d’orienter les déficients visuels.
M O B I L I E R
En outre il est nécessaire d'insister pour que les traversées piétonnes soient repérables des
malvoyants par des bandes d'éveil de vigilance au sol (voir chapitre concernant les matériaux).
Les feux de signalisation à commande manuelle (bouton poussoir) sont peu utilisables par les
personnes souffrant de déficience visuelle, ces dispositifs seront à éviter. Cependant, dans le cas où
un tel dispositif s’avérerait indispensable, il conviendrait de veiller à ce que ce bouton d’appel des
feux ne soit pas situé à plus de 1,20 mètre (entre 0,90 mètre et 1,20 mètre) au dessus du sol pour
être accessible à une personne en fauteuil roulant.
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4. MOBILIER URBAIN
4.1. Généralités
Au delà de l'aspect esthétique et fonctionnel du mobilier urbain, il faudra veiller à respecter la
réglementation et les normes en vigueur, la responsabilité collective est engagée. S'il n'est pas
nécessaire de déposer un permis de construire ou une déclaration de travaux, si en raison des
dimensions modestes du mobilier, une simple AOT* peut suffire, il doit néanmoins respecter
certaines normes.
*Autorisation d’Occupation du Temporaire
Il ne doit pas constituer un obstacle sur le cheminement.
Les personnes déficientes visuelles doivent pouvoir le détecter avec la canne. Le recours à l'abaque
de détection du fascicule P98-350 permet de le vérifier, en fonction de la hauteur et de la largeur du
matériel, de son porte-à-faux.
Il doit répondre également au décret 99-756 qui impose à la voirie les caractéristiques des trottoirs et
cheminements.
La conformité avec les normes doit être vérifiée dans le cadre d'une création ou d’une réfection.
L'architecte des bâtiments de France doit être consulté sur le mobilier dans les secteurs classés, les
sites inscrits et dans les rayons de protection des monuments historiques.
Forme
U R B A I N
La conception générale ne doit pas être source de danger.
Les arêtes sont arrondies, le biseautage des arêtes vives et des saillies anguleuses réduisant les
risques de blessure en cas de choc est nécessaire ; Les parties saillantes seront proscrites.
La standardisation des formes pour un même mobilier (transport en commun, corbeilles de propreté,
…) et le choix d’une géométrie simple permet une perception rapide de l’environnement urbain et
facilite la reconnaissance et la compréhension de l’espace et de son mobilier par les personnes
M O B I L I E R
présentant des difficultés intellectuelles et psychiques.
Dimensions
Spécialement les bornes, les poubelles, objets en saillie, … : le gabarit minimum doit croiser ou être
tangent à l’enveloppe pyramidale de l’abaque de détection définie par les textes afin d’être
détectable à la canne par les aveugles. En section courante par choix communautaire, les potelets
seront de 1,00 m de haut.
Couleurs
Tout le mobilier situé sur le cheminement ou près du cheminement doit être particulièrement
repérable (couleur, contraste avec environnement, contrastes portés par le meuble lui-même par
zébrures, contours, …), tout particulièrement s’il représente une gêne ou un danger.
Les couleurs et contrastes doivent « guider naturellement » les piétons dans leur cheminement :
bordure du trottoir, nez de marche, main courante, marquage au sol de bandes de cheminement, …
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La bonne lisibilité de l’espace repose sur un traitement visuel contrasté et dans le choix des
matériaux identifiant bien les limites des espaces de circulation : contrastes, matériaux, végétaux,
mobilier, arts plastiques…
Implantation :
Lieu
Le mobilier ne devrait pas réduire la section du cheminement, il devrait être positionné quand cela
est possible dans la zone de stationnement des automobiles.
Dans chaque lieu (« ensemble visuel »), éviter l’encombrement et le désordre visuel par une
implantation anarchique des différents meubles urbains.
Tenir compte des conditions climatiques dans le choix de l’endroit afin de faciliter l’usage en évitant
les situations telles que : plan et panneau d’information dans des passages soumis à des vents forts
et fréquents.
U R B A I N
Cheminement
Le mobilier doit être implanté en dehors des circulations praticables et dans tous les cas ne pas
gêner la continuité des cheminements ;
Réduire au minimum les implantations de mobilier urbain aux extrémités de trottoir et dans la zone
précédant les passages piétons afin d’éviter de masquer la vision piéton/automobiliste
(particulièrement piétons de petite taille, usagers en fauteuil roulant, enfants, …) Garantir une
largeur de cheminement libre aux piétons et particulièrement aux personnes à mobilité réduite,
personnes encombrées, …1.80 m, 1,40 m toléré sur courte distance.
Garantir un cheminement praticable sans obstacle (à la roue). Les fondations doivent être arasées
au niveau du sol M O B I L I E R
Possibilité d’aligner les mobiliers selon leur axe le long du cheminement praticable (éventuellement
sur une ligne matérialisée par un changement de matériau de sol) : soit du côté chaussée (surtout
dans le cas de trottoirs larges > 2,40 m), soit du côté façade (en « fond de trottoir »).
Encombrement
Fixer les éléments de mobilier (éclairage, informations, plaques de rue, …) sur les façades des
bâtiments, murets, …, chaque fois que possible ;
La position et l’orientation du meuble ne doivent pas contrarier l’usage d’autres meubles (panneau
publicitaire empêchant l’usage d’un banc, …).
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4.3. Mobilier en saillie haute
Neutraliser les portes à faux de mobilier isolé (saillies > 15 cm) situées à moins de 2,00 m et les «
parties vides » (hauteur > 40 cm du sol de parois en les prolongeant jusqu’au sol ou par un rappel
par un élément fixe au niveau du sol de 0,10m mini/0,40 maxi et bien visible (contrasté, hauteur à
apprécier selon la configuration du mobilier afin de ne pas constituer un obstacle dangereux
personnes aveugles, malvoyantes, distraites, … )
Le mobilier en place ne doit pas avoir d’effet masquant, environ 15,00 m avant la zone de risques
d’impacts. Le piétons en attente dans la limite de la dalle podo-tactile (±1.00m), les usagers des
voies adjacentes seront perçus. Pour cela, les traversées piétonnes seront dans la mesure du
possible amenées aux limites des voies circulées par des avancées de trottoir. Aux carrefours,
l’angle de vision offert par le bâti ne sera pas occulté par du mobilier volumineux. S’il contribue à
réduire la perception, le stationnement des voitures sera éloigné. Tout obstacle latéral occultant
compris entre 0,70 m et 2,30 m de haut y sera proscrit.
U R B A I N
détection, cette zone devient la distance de réactivité, le
« pas de freinage ».
La canne, par un balayage égal à la largeur du corps, permet de détecter sur son trajet les
obstacles situés sur une hauteur entre la taille et les pieds. Le balayage glissé permet de détecter
sûrement des obstacles ou des bordures dès qu’ils atteignent un relief égal ou supérieur à 5 cm.
Par contre, si le danger est un élément en surplomb du balayage, la canne passe dessous, et la
personne n’a aucune indication de l’obstacle qu’elle risque de heurter.
Le chien-guide est éduqué pour répondre à la demande de son maître dans l’identification de
quelques 50 à 60 objets, obstacles ou repères dans l’environnement. Il pourra ainsi identifier un
passage piétons par son marquage blanc réglementaire ou le vide d'une fosse ferroviaire.
Les différences de niveau, la pente du sol ou dévers sont perçues lors de la progression et offrent
une indication importante et exploitable.
Il est ainsi possible aux personnes aveugles ou malvoyantes de faire la distinction entre certains
reliefs à condition que les caractéristiques de ceux-ci soient suffisamment identifiables à la vue
pour le contraste visuel, au toucher pour le contraste tactile, et à l’ouïe pour le contraste sonore.
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Les croquis ci-dessous illustrent la notion de pas de freinage, plus le point de contact du mobilier
est haut sur la canne, d’autant est réduit le pas de freinage.
Avec le volume très bas, si le contact n’a pas eu lieu, le choc ou la chute sont possibles.
U R B A I N
M O B I L I E R
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Les obstacles en saillie situés en porte-à-faux à
moins de 2,00 m de hauteur et/ou à +0,40 m
doivent être rappelés à l'aplomb du porte-à-faux par
un élément bas au sol.
Cet élément bas complètera la détectabilité du
mobilier en prenant en compte l'abaque de référence
U R B A I N
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U R B A I N
M O B I L I E R
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Autres interprétations de l'abaque
U R B A I N
rectangulaire) et un volume relativement
grand.
M O B I L I E R
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Si la hauteur du mobilier est relativement basse,
celle-ci doit être compensée par une surface
réelle au sol (carrée ou rectangulaire) et un
volume relativement grand.
U R B A I N
M O B I L I E R
Exemples 5 et 6 : Contact avec l’enveloppe, mais surface et volume faibles : A PROSCRIRE car
perception et détection difficiles pour les mal voyants.
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5. MOBILIER SPECIFIQUE
- Implanter ces meubles de repos de manière régulière sur les itinéraires piétonniers. Rythme
maximal entre deux zones de mobilier de repos le long d’un cheminement ≈ 200 à 300 m. Veiller au
confort de l’orientation : critères climatiques (abri du vent), aspects de convivialité (éviter de faire face
à un mur proche ou à une voie bruyante à grande circulation gênant la conversation de personnes
malentendantes, etc.).
- Des emplacements latéraux seront réservés aux landaus ou fauteuil roulant. (0,90 x 1,30 m) en
dehors du cheminement.
SPECIFIQUE
- Bancs et siège, hauteur d'assise ≥ 45 cm, points d'appuis (accoudoirs permettant de se relever
plus facilement).
M O B I L I E R
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Les mobiliers d'hygiène
Les corbeilles seront détectables à la canne, pour cela une partie basse rigide sera mise en œuvre.
Afin de ne pas être « masquant », les conteneurs ne doivent pas être implantés au droit des passages
piétons.
Ils seront posés quand l'espace le permet en respectant les règles de pose en vigueur.
SPECIFIQUE
Mobiliers interactifs, parcmètres et horodateurs :
N. B. : des commandes ou zones de lecture doublées à des hauteurs différentes facilitent l’usage par
les différents usagers.
Espace d’utilisation
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2. en approche latérale : positionnée par rapport aux axes d’intérêt que sont le monnayeur, le lecteur
de tickets, le cadran de lecture, la fente de boîte aux lettres.
SPECIFIQUE
Cette valeur sera reconduite deux fois (voir croquis précèdent) pour permettre au fauteuil l’approche
dans le sens souhaité par la personne handicapée.
Dans le cas d’axe d’intérêt multiple, les zones de 80 cm seront écartées de la distance entre ces
axes d’intérêt (ex : horodateur, insertion ticket, billets, monnayeur etc.)
M O B I L I E R
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5.4. Les mobiliers ludiques
Ils animent les aires de jeux pour les enfants. Ce sont les balançoires, toboggans, tourniquets et
autres.
Ce sont les plans de ville, les colonnes Morris, les panneaux d'affichage, les chevalets publicitaires,
les cabines téléphoniques, les horloges, les panneaux de signalisation …
Afin de ne pas être « masquants », ils ne doivent pas être implantés au droit des passages piétons.
Table d’orientation
Table d’orientation, plans horizontaux avec appuis, le plan sera à 80 cm du sol avec une hauteur de
passage des jambes de 70 cm minimum.
SPECIFIQUE
5.6. Les mobiliers techniques et de services
Ce sont les mobiliers d'éclairage public, de signalisation lumineuse, EDF, les boites à lettres, les
bornes d'appel de police ou taxi…
Divers :
Tampons de visites, regards visitables :
Veiller à la glissance des matériaux utilisés, à la largeur des dispositifs d’ouverture
Bouches de lavage :
La position des bouches doit permettre leur utilisation en laissant un passage de cheminement «
réduit » de 1,40 m minimum sans flaque
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5.7. Les mobiliers de protection
Les barrières, glissières de sécurité, bordures de trottoir en relief, potelets anti-stationnement, abris
bus, pieds d'arbre…
Ils occupent peu d'espace, mais réduisent la largeur de passage. Ils segmentent l'espace, en grand
nombre ils gênent la circulation piétonne, on peut pour l'éviter poser le trottoir ou la bordure en
surélévation.
La perception de ce mobilier peut être renforcée par des revêtements de sol différenciés réservés soit
à l'espace affecté aux piétons ou soit à l'espace affecté à ce mobilier.
Protection d’arbre : Éviter les bordures basses et autres chasse-roues, peu visibles et dangereuses,
destinées à la protection des arbres.
Les bornes:
- basses : elles seront proscrites, sauf demande expresse de l'ABF, ainsi que les chaînes qui y sont
souvent associées. ;
SPECIFIQUE
- hautes : associés plutôt à des grands espaces particuliers.
Faire respecter l'interdiction de stationner sur les trottoirs par la stricte application des dispositions du
code de la route (art. R.417.10).
Favoriser le stationnement latéral et longitudinal sur la chaussée constituant de fait une bonne
protection du trottoir.
M O B I L I E R
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A. Inter distance
B. Dégagement de confort aux abords de passages piétons, entrée de garages,…….
C. Distance du fil d'eau
D. 1,80 m normal, 1,40 m réduit (distance limitée et compensée par des zones de croisements).
E. Largeur du trottoir différente de la largeur de cheminement due à la présence du mobilier.
F. Élément de barrière préconisé pour rompre la monotonie de l'alignement, encadrer les entrées de
garage
SPECIFIQUE
G. Mobilier existant à intégrer dans les inters distances (détail de droite)
Les rapports des valeurs du tableau font qu’aucune manœuvre n’est possible sur le trottoir une prise
de stationnement s’avérerait très gênante et ne pourrait perdurer.
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6. LE STATIONNEMENT
Emplacement réservé au stationnement des véhicules utilisés par les personnes handicapées à
mobilité réduite. Seul est obligatoire le pictogramme conforme au modèle (annexe) peint en blanc sur
les limites de l’emplacement. Ses dimensions sont de 0,50 m x 0,60 m ou de 0,25 m x 0,30 m.
S T A T I O N N E M E N T
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6.1.2 Décret du 31 août 1999
Extraits :
1 place est réservée et accessible sur 50 réalisées dans le cadre d’un projet global (arrondi au nombre
immédiatement supérieur).
Les emplacements longitudinaux seront conçus pour permettre la sortie sans danger des véhicules
par la portière gauche.
La hauteur de passage pour l’accès des véhicules adaptés est de, selon la circulaire du 23 juin 2003,
de 2,15 m.
Le cheminement depuis le véhicule doit être garanti sans dénivelé ou obstacle jusqu'au trottoir et/ou
au mobilier de contrôle du stationnement.
Une place de stationnement doit être au minimum de 3,30 m de large, c’est la somme d’une zone de
stationnement
Signalisation verticale :
Par panneau B6d associé au panonceau m6h, il devra être visible comme toute autre prescription .
S T A T I O N N E M E N T
Signalisation horizontale :
Les places réservées sont séparées par une ligne blanche T'2 continue de 2 u ou une amorce.
Côté voie de circulation (entrée place), le marquage est amorcé en début de ligne de séparation. Le
mot payant peut y être inscrit en limite.
Les pictogrammes obligatoires améliorent la perception de l’emplacement). Ils sont peints sur les
limites de l'emplacement (axe marquage). Les pictogrammes seront orientés pour une lecture en
rapport au sens d’accès à l’emplacement.
Cas particulier de plateau délimité par une bordure granit : les pictogrammes seront immédiatement
accolés à l’intérieur au ras des bordures
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Stationnement à niveau
Sur chaussée ou parking perpendiculaire ou en épi
S T A T I O N N E M E N T
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Stationnement en plateau :
Aménager un plateau de stationnement chaque fois qu’il sera nécessaire de compenser une pente, un
dénivelé, faciliter l’accès au trottoir (la longueur de la place intègre le passage du fauteuil vers le
trottoir).
1) Longitudinal
Selon les possibilités d’accès au trottoir, la longueur de la place sera augmentée du passage d’un
fauteuil (± 1,50 m).
La position décalée du véhicule protège l’usager, ce type d’aménagement sera réalisé dans les voies
à double sens ou dans la partie droite d’une voie à sens unique.
Dans une voie à sens unique, il sera possible de réaliser une place réservée aux dimensions de
l’ensemble du stationnement, sur le côté gauche. On considère alors la personne handicapée comme
chauffeur ; elle manœuvre son fauteuil roulant sur trottoir. Si elle n’est pas le conducteur, celui-ci
valide et assure la sécurité de la personne en fauteuil lors des manœuvres.
S T A T I O N N E M E N T
2) Perpendiculaire
La place est délimitée par des bordures (lecture de la place).
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