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MATS DE FORAGE

Le mât de forage sert aux manœuvres des garnitures de forage ou des tubages.
Il a remplacé la tour grâce à la rapidité de son montage et démontage.

Il peut être du type qui ne se démonte pas pour le déménagement, ou de celui


qui se démonte en un petit nombre d'éléments.

Il est dressé tout monté sur la plate-forme de forage.

Il est composé de deux montants reliés par des entretoises et des croisillons qui
reposent sur une substructure.

Une plate-forme installée au sommet, comportant des traverses de forte


capacité, supporte le moufle fixe.

Mât de forage
Plateforme du moufle fixe

Une passerelle d'accrochage est installée à une hauteur de 26 mètres du


plancher pour permettre l'accrochage des longueurs de tiges.

Elle est accrochée au mât par deux attaches, repose sur deux jambes de force,
et est maintenue en haut par deux câbles.

Elle comprend deux rangées pour le stockage des tiges et masse tiges de part et
d’autre d’une partie rabattable réservée à l’accrocheur.
Les rangées de stockage sont divisées en plusieurs autres rangées séparées par
des traverses munies chacune d’un dispositif de sécurité pour empêcher les tiges
d’en sortir.

La longueur maximale d'une longueur de tiges à stocker dans le mât ne doit pas
dépasser 30 mètres, sinon les tiges risquent de se déformer de façon
permanente.

A environ 9 mètres du plancher est monté une passerelle de tubages qui


permet le guidage de ces derniers lors de leur vissage.

La hauteur de cette passerelle est ajustable entre 6 et 12 mètres à l’aide d’un


treuil à air.

Passerelle d’accrochage :
Passerelle de tubage

Les tiges et tubages sont préparés sur des traîteaux situés de part et d’autre
d’un plan horizontal appelé walk-way.

Ces tiges et tubages sont roulés sur ces traîteaux jusqu’à atteindre le walk-
way, puis ils sont remontés sur le plancher à l’aide du treuil à air.

Ils glissent le long du walk-way, puis sur le plan incliné jusqu’à atteindre le
planc
her.

Plan incliné

Walk-way

Traîteaux

Tiges
Caractéristiques des mâts
Hauteur :
Mesurée entre le plancher et le bas de la passerelle du moufle fixe.

Capacité API :
C’est la capacité maximale au crochet, pour un mouflage donné, en l'absence de
gerbage et du vent.

1. Les substructures
Le mât repose sur une substructure afin de disposer, sous le plancher de travail,
d'une hauteur suffisante pour installer les obturateurs.

En plus du mât, la substructure supporte la table de rotation, le treuil et la


garniture de forage.

Pendant la descente de tubage, elle supporte le poids du tubage posé sur la table
et celui de la garniture de forage stockée dans le gerbier.

Pour la substructure, le constructeur donne la capacité de stockage des gerbiers


et la capacité de l’assise de la table de rotation.

Substructure
2. Les plates-formes
La substructure est posée sur une plate-forme en béton construite en fonction de
la résistance des terrains, afin d'assurer sa stabilité.

Des rigoles sont aménagées autour de la plate-forme pour drainer efficacement


les eaux qui peuvent s’infiltrer sous la plate-forme et la déstabiliser.

Si le terrain est assez résistant, on peut poser la substructure sur un platelage


formé de madriers en bois ou en métal posé sur le sol préalablement nivelé.

Ces platelages sont déménagés avec l’appareil à la fin du forage.

Durant le forage et suite aux vibrations engendrées, les écrous peuvent


se desserrer et les goupilles sortir de leur emplacement.
CRITERES DE CHOIX D’UN APPAREIL DE FORAGE
1. Introduction

Choisir un appareil adapté aux besoins de capacité et de puissance


requis par le programme de forage constitue un préalable à toute
opération de forage.

Un appareil trop lourd entraîne un surcoût en consommations et en frais


de location journaliers, tandis qu'un appareil sous – dimensionné
conduit à accroître les risques et à limiter les possibilités.

Chaque appareil de forage est donc conçu pour forer dans une gamme de
profondeurs donnée.

On peut les classer schématiquement, pour des tiges de 4’’1/2, en


appareils légers (moins de 2000 m), moyens (entre 2000 et 3000 m),
lourds (entre 3000 et 5000 m) et ultra – lourds (plus de 5000 m).

La réalisation de ces programmes conduit aux calculs des poids des


colonnes et de garnitures.

2. Besoins en puissance pour la fonction levage

La fonction levage doit assurer la manœuvre de la garniture de forage


jusqu'à la profondeur limite d'utilisation de la machine dans de bonnes
conditions économiques.

On estime que, pour réaliser économiquement une manœuvre de


remontée, une vitesse de 1 000 m par heure en trou tubé est
raisonnable.

Par exemple, la manœuvre aller et retour à 3 000 mètres en puits tubé


devrait être de 6 heures.

Dans le découvert, des considérations autres que celles de puissance


(pistonnage, risques d’accrochages...) imposent le plus souvent de
limiter la vitesse de remontée.

Un temps de manœuvre est composé de temps morts d'une part,


difficilement compressibles, et de temps de levage d'autre part qui
dépendent de l’installation, en particulier des moteurs et du treuil qui
équipent l'appareil.
2.1. Vitesse minimum de levage

Pour effectuer la manœuvre de remontée d'une garniture à une vitesse


économique de manœuvre de 1 000 m/h, la vitesse moyenne effective
de levage doit être de 1 m/s.

C'est en début de manœuvre (outil au fond) que la vitesse de remontée


de la garniture est la plus faible.

Au fur et à mesure de la remontée, la garniture devenant de moins en


moins lourde cette vitesse augmente.

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