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Introduction
Pour exécuter un forage on a besoin d’un système de levage pour maintenir, ajouter des tiges et
transmettre un poids sur le trépan, un système de rotation pour permettre au trépan de forer et un
système de circulation pour évacuer les déblais (…) de forage.
I – Système de levage
1- La structure principale : Tours (Derrick) et Mât (Mast)
Le Mât est une structure métallique de forme pyramidale allongée. Le Mât est utilisé sur les
appareils terrestres et peut être démontable, repliable ou télescopique.
Dans le forage d’eau qui se limite à des profondeurs peut importantes les appareils de forage
utilisent le plus souvent des mâts télescopiques supporté par un camion ou une remorque. Ces mâts
peuvent être haubanés, c’est-à-dire stabilisé par plusieurs câbles d’encrage.
2- Le câble de forage
Le câble de forage est constitué d’âme métallique sur laquelle on enroule six torons de fils d’acier.
Le câble de forage est enroulé sur le tambour du treuil, passe par les moufles fixe et mobile, puis redescend
au pied du mât où il est fixé sur le Réa au niveau du brin mort. Le Rea est une cellule hydraulique qui sert à
la mesure de la masse supportée par le crochet. Après le Rea le câble est enroulé sur le touret (bobine
d’alimentation du câble neuf). Le câble doit être régulièrement filé pour répartir l’usure.
4- Le Treuil
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Le treuil est une pièce maîtresse de l’appareil de forage, en effet, sa puissance (400 à 3000 CV)
caractérise la classe de l’appareil et la profondeur maximale que l’on peut atteindre. Le treuil peut être
électrique ou mécanique, il est constitué principalement d’un tambour sur lequel est enfilé d’une manière
organisé le câble de forage (spires et rangés), et d’une boite de vitesse capable de fournir au moins deux
type de vitesse (petite vitesse et grande vitesse). Le treuil est équipé de deux systèmes de freinage :
- un frein à bande capable de stopper la charge,
- un frein magnétique qui sert uniquement à ralentir le mouvement.
II – Système de rotation
1- Le système à Kelly
Le système de rotation à Kelly est actionné par une table de rotation qui peut être entraîné par un
moteur électrique ou par le treuil. Sa vitesse de révolution est calculée en tour par minute et elle varie en
moyenne entre 50 et 150 tr/min.
La table de rotation entraîne le carré d’entraînement (Kelly Bushing), qui guide la tige carrée ou
d’entraînement (Kelly). La tige carrée est connectée au crochet au moyen de la tête d’injection rotative
(Swivel) qui permet simultanément l’injection de la boue et la rotation de la tige carré. Au sommet de la tige
carrée on trouve une valve de sécurité permettant de fermer le circuit de circulation de boue à l’intérieur de
la tige. A la base de la tige carrée est connecté un raccord d’usure échangeable (Kelly saver sub) qui sert à
protéger la tige carrée contre le vissage et le dévissage très fréquent pendant les opérations de forage.
La table de rotation permet également de supporter la charge de la garniture de forage lorsqu’elle
est posée sur la cale au moyen de la fourrure principale qui est échangeable permettant de s’adapter avec
plusieurs types de garniture de forage. La rotation de la table peut être verrouillée mécaniquement en cas de
besoin.
2- La tête d’injection motorisée (Top Drive)
Certains appareils de forage puissants, sont équipé d’un moteur électrique ou hydraulique attaché
au crochet et guidé par des rails solidaires au Mât. Ce moteur (Top Drive) permet la rotation et l’injection de
boue et remplace les fonctions de la table de rotation, le carré d’entraînement, la tige carré et de la tête
d’injection rotative. D’autre part la tête d’injection motorisée permet d’effectuer des manœuvres et des
opérations de forage plus rapide et plus efficace ce qui permet de réduire considérablement la durée du
forage, mais le coût de ce moteur est du même ordre de grandeur que celui de toute l’appareil !
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2- Le circuit de circulation de boue de forage
- Bassin actif
- Pompe de forage
- L’intérieur de la garniture de forage et sort par les orifices de l’Outil de forage
- Remonte par l’espace annulaire jusqu’au Tube fontaine
- Passe la Goulotte
- Tamis vibrants (séparation des déblais et de la boue)
- Bassins de traitement de solides (Dessableur et dessilteur)
- Bassin actif
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Chapitre II- La garniture de forage
La garniture de forage consiste au train de tige nécessaire à la perforation du sous-sol. Cette
garniture se compose de plusieurs types de tiges et d’éléments qui peuvent être subdivisé en deux groupes
principaux : L’assemblage de fond de trou (BHA : Bottom Hole Assembly) et les tiges de forage.
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1- Les Tiges lourdes
Les tiges lourdes montrent un diamètre externe similaire aux tiges de forage mais se distingue par
un diamètre interne plus petit et une armature en montant supplémentaire au milieu de la tige et qui peut
être spiralée. Ils servent d’intermédiaires entre les tiges et les masse tiges afin d’éviter un passage brutale
de rigidité et de flexibilité. Les tiges lourde peuvent remplacés les masses tiges dans les puits déviés du fait
de leur flexibilité plus importante.
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6- L’Outil de forage ou Trépan (Bit)
L’outil de forage et l’élément perforateur de la roche. Il démantèle la roche grâce à plusieurs rangé
de dents ou cutters. Le nettoyage, la lubrification, le refroidissement de l’outil de forage se fait par la boue au
moyen de plusieurs perforations de la matrice (3 minimum) appelés duses (Jets). Le diamètre maximal de
chaque duse et de 1 pouce. L’injection de la boue sous haute pression au niveau des duses permet
également de participer à la fragmentation de la roche : jetting. La puissance du jetting varie en général
entre 2 et 6 CV. Dans le domaine de forage existe deux type d’outil : outil à mollettes et outils à lame fixe.
a- Outils à mollettes (à cônes) : Cet outil est souvent doté de trois cônes : Tricône ou
rarement de deux cônes (bicône). Il est constitué de trois partie principales : les mollettes, les roulements et
le corps de l’outil. Les mollettes roulent sur la roche qui est détruite par poinçonnement des dents. Les axes
des cônes qui ne sont pas concourants exercent un mouvement de ripage sur la roche. Les mollette
présentent plusieurs rangées circonférentielles de dents qui s’intercale avec les rangées des cônes
adjacents.
Les dents sont soit fraisés ou sculptés dans la matrice du cône : Outil à dents fraisés, ou soit qu’ils
sont de matière différente (généralement en carbure de tungstène) et insérés dans des perforations des
cônes : Outil à dents insérés. Les mollettes sont montées sur des arbres de roulement qui font partie du
corps de l’Outil.
b- Outils à lames fixes : à l’exception des outils à lames d’acier appelés marteau fond de
troue et utilisé dans le forage par battage, cette catégorie d’outil est exclusivement représenté par des outils
diamantés. Dans la gamme des outils diamantés on distingue trois classes qui se différencient par la nature
des taillants (cutters) :
Ce type d’outil est un monobloc, sa durée de vie et son rendement sont nettement supérieurs à ceux
de l’outil tricône ce qui permet d’économiser un temps considérable dans les opérations de forage.
Actuellement un outil PDC est capable de dépasser les 1000 m de forage contre seulement 200 m pour un
Tricône du même diamètre. Ceci permet le forage de toute la phase avec un seul outil (pas de changement
d’outil). D’autre part, le caractère monobloc des outils diamant permet de l’exploiter jusqu’à l’usure complète
des taillant, par contre avec un outil Tricône on ne doit pas dépasser une certaine charge horaire au-delà du
quelle on risque la cassure du cône et éventuellement la perte du temps durant le repêchage.
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Chapitre III : La sécurité du forage
La boue de forage est toujours considérée comme étant la première barrière de sécurité contre les dangers
de forage et surtout contre les éruptions.
En effet, la fonction principale de la boue est l’équilibrage de la pression des fluides de formation par
la pression hydrostatique. La pression hydrostatique peut être variable en agissant sur la densité. Cette
pression hydrostatique est exprimée par la formule suivante :
Ph = ρ x H (Bar)
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Ainsi pour n’importe quelle pression de fluide de formation on peut utiliser une boue qui
contrebalance cette pression à une profondeur donnée. D’autre part, la pression des fluides interstitiels est
variable dans ces couches en fonction de la diagenèse, des propriétés pétrophysiques
(porosité/perméabilité) et de l’histoire tectonique de ces roches (compression, distension). Par conséquent il
est donc impossible d’adapter la boue de forage à plusieurs pressions de formation qui n’admet pas la
même loi de variation. Ainsi, les forages ont été segmentés en plusieurs étapes dites : phases, pour
lesquelles on utilise des densités de boue appropriées à la pression des fluides interstitielles pour chaque
partie de la série sédimentaire.
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garniture y compris les joints de connexion des tiges. Toutefois, cette capacité d’adaptation ne
lui permet pas de résister à une pression supérieure à 150 Bar.
b- Les Obturateurs à Mâchoires : Il s’agit de mâchoires en caoutchouc ou en acier actionnées
par des vérins hydrauliques pour se fermer contre les éléments de garniture. Ces mâchoires
peuvent supporter des pressions très importantes qui peuvent atteindre les 1000 Bar. On
distingue :
1) Les Mâchoires à tiges (Pipe Rams) : sont deux mâchoires en caoutchouc capable de
se fermer contre les tiges d’un diamètre connu (ex : 5’’ Pipe Rams), et ne peuvent donc pas
se fermer contre les joint de connexion. Pour cela le foreur doit impérativement savoir la
position de son BOP par rapport à la table de rotation. Ces mâchoires sont échangeables.
En effet, lorsqu’on change le diamètre des tiges de forage (de 5’’ à 3’’ ½) ou pour la
descente d’un Tubage (9’’ 5/ ,
8 7’’, 6’’…) on doit changer les mâchoires à tiges
correspondantes. Sur un BOP standard on dispose de deux Mâchoires à Tiges.
2) Les Mâchoires aveugles (Blind Rams) : ce sont des mâchoires en acier capable de
fermer complètement l’annulaire en écrasant les tiges de forage. Il est préférable d’éviter les
joints de connexion qui sont plus renforcés que le corps de tiges.
3) Les Mâchoires cisaillantes (Shear Rams) : ce sont mâchoires en acier équipées de
deux lames montées en ciseau et capable de fermer complètement l’annulaire en coupant
les tiges de forage.
c- Les croix de circulation : Sur un BOP il existe deux croix de circulation permettant quatre
soties possible des fluides à partir de l’annulaire. Conventionnellement, les deux sorties qui
mènent au Choke manifold sont appelé Choke-Line et les deux lignes opposées qui sont
connecté au Manifold de la Colonne Montante sont appelées Kill-Line. Chaque linge de ces
deux croix est équipé par deux vannes chacune permettant de supporter la pression maximale
tolérée par le BOP.
L’obturateur d’éruption ou BOP fonctionne avec en présence de plusieurs autres éléments tel que :
- Le Choke Manifold : c’est une table composée de plusieurs vannes (Manifold) et duses (Choke)
permettant la circulation et la dépressurisation des fluides venant de l’annulaire à travers la croix de
circulation. Cette table est conçue pour traiter dépressuriser des fluides sous très hautes pression
égale à celle supportées par le BOP.
- Le dégazeur : c’est un élément sous forme de cylindre dressé verticalement et contenant des
rampes permettant de séparer par gravité les gaz des liquides à partir des fluides venant de la sortie
du Choke Manifold. Les gaz seront récoltés par le sommet du dégazeur et ensuite acheminés vers
une torche. Les liquides seront collectés par le bas et sont reconduits vers les bassins de boue.
- La ligne de torche : c’est une ligne composée de tiges métalliques reliée à la sortie de la table du
Choke Manifold et se prolonge vers l’extérieur de la plateforme ou bout du quelle une torche est
aménagé pour brûler en cas de besoin les fluides récolté par l’annulaire.
- L’accumulateur de pression : il s’agit du système permettant le pompage et l’accumulation de la
pression d’une huile hydraulique dans des réservoirs pour le fonctionnement du BOP.
L’accumulateur est relié à l’obturateur par des lignes hydrauliques de commande d’une part, et aux
panneaux de contrôle par des lignes pneumatiques ou électriques.
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- Les panneaux de commandes du BOP : Les panneaux de commandes des rams du BOP sont soit
pneumatique (fonctionnent à l’air comprimé) soit électrique. Un panneau est localisé sur le plancher
derrière le poste du foreur. Un autre se trouve près de l’accumulateur de pression. Ce panneau
permet d’ouvrir et de fermer tous les types d’obturateur du BOP.
La valve de sécurité, qui se loge à l’intérieur de la garniture, est un élément de sécurité est très utile
au cours du forage. Elle permet de prévenir contre les invasions de fluides à l’intérieur des tiges. Ceci facilite
le travail du foreur et lui permet d’utiliser l’Obturateur Annulaire et les mâchoires à tiges en toute sécurité.
Par ailleurs, d’autres valves anti-retours existent sur les équipements de surface telle qu’au niveau du Kelly
(valve de sécurité) et au niveau des pompes de forage mais ces valves ne préviennent pas contre la
migration des gaz.
Lorsque l’augmentation du volume est évidente physiquement par l’observation visuelle de
l’annulaire, l’actionnement du BOP est conditionné par l’utilisation d’abord de l’annulaire en premier lieu. Si
la pression est trop importante on ferme par la suite les mâchoires à tiges. Les mâchoires aveugle et
cisaillante ne sont utilisé qu’en cas d’urgence extrême et surtout lorsque l’éruption à envahit d’une manière
non contrôlable l’intérieur des tiges.
Le forage est exécuté selon plusieurs phases intercalées par des opérations de tubage et
cimentation. Les profondeurs de chaque phase, la composition de la garniture, les paramètres de forage et
la rhéologie de la boue sont programmées à l’avance dans un rapport de forage.
Le forage d’eau peut être exécuté selon deux type : par battage ou par rotary.
Le forage par battage est le procédé le plus ancien, il a été inventé par les chinois il y plus de 4000
ans. Ce type de forage consiste à la percussion du font du puit par des chutes libres de l’Outil dont les
cadences et la dénivelé sont gouvernées par la dureté du terrain. La hauteur des chutes est de l’ordre du
mètre et leur fréquence est variable de 15 jusqu’à 80 coups/minute.
Le forage par battage peut être exécuté sans circulation d’eau. Dans ce cas en utilise un câble ou
des tiges pleines pour maintenir l’Outil et un autre câble pour la cuillère ou la benne preneuse permettant le
ramassage des déblais. Le système avec circulation se rapproche du forage par rotary et en utilisent des
tiges creuses.
Le forage par battage ne permet pas d’atteindre des profondeurs importantes (maximum 1000 m).
Dans ce type de forage la sécurité n’est pas assurée surtout dans le cas du forage sans circulation où il n’y a
ni système de protection contre les fluides jaillissants ni un système de maintien des parois du puit. Les
vitesses d’avancement du forage par battage sont nettement plus faibles que ceux du forage rotary surtout
en profondeur où les roches compactées résistent plus à la percussion. Ainsi, cette méthode tend
progressivement à disparaître et à céder la place au forage par rotation qui permet d’atteindre des
profondeurs plus importantes avec des vitesses plus grandes tout en garantissant la sécurité du personnel,
de l’environnement et du matériel.
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I- Le forage rotary
Le forage rotary d’une nouvelle section consiste à la mise en place d’une garniture de forage
équipée d’un Outil de forage ou « Trépan » et d’un assemblage de fond de trou « BHA » compatible avec les
caractéristiques de cet Outil. Le forage de la roche nécessite :
1- La circulation de la boue pour le nettoyage du nouveau trou et le refroidissement de l’Outil,
2- La pression qui exerce une force hydraulique au niveau de l’Outil,
3- Le poids sur l’Outil qui met en contact la formation et le trépan,
4- La rotation de la garniture qui entraîne une torsion des tiges mesurée en surface.
2) La pression (SPP)
La pression à l’intérieur des tiges est mesurée en surface par un capteur installé sur la colonne
montante. Cette pression dépend de :
- Le débit de pompage
- La perte de charge principalement causée par les diamètres internes de la garniture et leurs
longueurs.
- La perte de charge au niveau de l’Outil dû au nombre et aux diamètres des duses (TFA).
- La rhéologie de la boue (viscosité, densité…).
Plusieurs programmes et formules permettent de calculer la pression théorique prévue pour un débit
donnée. Au cours du forage il faut s’assurer que la pression observée n’est pas différente de la pression
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théorique. Toute augmentation imprévisible de la pression à l’intérieur de la garniture peut être l’indice d’un
problème grave. Il faut donc arrêter le forage et la circulation et vérifier la cause. Généralement
l’augmentation de pression peut-être due à un bouchage d’un ou plusieurs orifices (duses) de l’Outil, à un
bouchage d’un élément de la garniture (souvent dans la BHA), ou à une venue à l’intérieur des tiges.
Dans un forage en état normal la pression de la boue dans l’espace annulaire est nulle en surface,
ceci est évident puisque l’annulaire est en contact direct avec l’atmosphère au niveau du tube fontaine. Mais,
au cours d’une éruption l’espace annulaire sera fermé par l’un des éléments de l’Obturateur d’Eruption et la
boue montrera une pression non nulle qu’on peut mesurer grâce à un capteur de pression installé sur le
Choke Manifold. Pour que cette mesure soit possible, il faut que la « Choke Line » soit ouverte sur le Choke
Manifold et que ce dernier soit fermer pour permettre la stabilisation de la pression.
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II- Démarrage de forage, connexion et fin de phase
1) Procédure techniques pour le début de forage
Les consignes générales de forages :
1- S’assurer que la boue est prête.
2- S’assurer du bon fonctionnement des pompes de forage : faire un test de circulation pour vérifier
le rendement et tout le système de traitement et conditionnement de la boue.
3- Faire l’assemblage de l’Outil après avoir mis les duses nécessaires, s’assurer de prendre tous les
renseignements propre à l’Outil (Diamètre, Concepteur, Type, N° de série, Longueur, Duses,
Codes IADC).
4- Faire l’assemblage de fond de trou selon le programme et enregistrer soigneusement, la longueur
de chaque pièce, diamètre externe et interne, toutes les variations possible pour les pièces à
plusieurs montants (Coulisses et Stabiliseurs) et éventuellement les numéros de séries. S’assurer
également de mettre les accessoires de l’intérieur des tiges (ex : Totco ring, Flute valve, Filtre à
boue…).
5- L’assemblage de la garniture pour la première fois doit être accompagné par le calibrage du
diamètre intérieur au cours de la descente par un témoin (Rabbit).
6- Une fois l’Outil au fond, commencer la circulation lentement puis augmenter progressivement, si
tout va bien (pression, débit, système de circulation…) commencer le forage avec des paramètres
très réduits (faible poids sur l’Outil WOB et RPM). Augmenter progressivement paramètres de
forage en tenant compte de leurs limites maximales tolérable.
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3. Déconnecter le Kelly et le mettre dans le « mose hole », mettre en place les bras et élévateur.
Pendant ce temps observer le niveau de la boue dans le puits pour au moins 10 minutes (Flow
Check).
4. Aligné le circuit du Trip Tank (bac de manœuvre) avec le puits, remplir le Trip Tank et prendre
sa valeur initiale et commencer à remplir le Trip Sheet.
5. Remonter lentement en faisant très attention au surpoids sur le crochet (Overpull) dans le cas
où le surpoids est supérieur à 10 ou 15 tonnes on procède à l’alésage de la section rétrécie en
reconnectant le Kelly, puis continuer le remonter normalement. Après chaque alésage s’assurer
de circuler au moins un « Lag Time » avant de déconnecter le Kelly.
Au cours de la remontée on stocke les tiges en Stands de 2 ou 3 sur le plancher en les numérotant
de façons que la dernière Stand de tige de forage soit la N°1. On numérote par la suite les Stands de Tiges
lourdes.
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3) Contrôle de la géologie
L’objectif de tous les forages d’eau est d’atteindre un système aquifère pour l’exploiter. Ce système
consiste à un ensemble d’unités lithologiques (Couverture / Réservoir / Substratum), par conséquent le
contrôle de la géologie est capital pour l’aboutissement d’un forage. Ce contrôle consiste à l’observation
régulière (ex : chaque 5 m) des échantillons de cutting pour confirmer la Formation géologique traversée et
savoir exactement la situation réelle du forage par rapport au programme prévisionnel.
Le contrôle de la géologie se fait en tenant compte des profondeurs laguée c’est-à-dire en tenant
compte du Lag-Time. Pour cela on prépare un tableau qui calcule le temps de transit (Lag-Time) pour
chaque échantillon en considérant l’architecture du puit, de la garniture de forage et du débit de circulation.
Le contrôle de la géologie permet également de s’assurer de la stabilité des parois, en effet,
l’observation des débris de cavages (forme particulière allongé de cutting) à un pourcentage élevé permet
d’en déduire que les parois de puit sont instables et que la pression de Formation est localement supérieure
à la pression hydrostatique de la boue.
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