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1. Projet
2. Conception
3. Exécution
4. Mesures
5. Procédés Auxiliaires
6. Prospection
7. Technologie de KAJIMA
Documents de Références:
①NATM設計施工指針:日本鉄道建設公団、平成 8 年
②トンネル標準示方書(山岳工法編)・同解説:土木学会、2006 年
③設計要領第三集(トンネル編):東日本高速道路㈱・中日本高速道路㈱・西日本高速道
路㈱、平成 18 年
④わかりやすい土木地質学:土木工学社、平成 13 年 5 月
⑤山岳トンネルの施工:鹿島出版会、1996 年
⑥山岳工法における補助工法の効率的な設計施工法に関する調査検討報告書:社団法人
日本トンネル技術協会、平成 12 年
⑦道路トンネル観察・計測指針:社団法人日本道路協会、平成 5 年
⑧道路トンネル技術基準(構造編)・同解説:社団法人日本道路協会、平成 15 年
⑨山岳トンネルパンフレット:鹿島建設、2004 年
⑩写真でみる道路トンネル:財団法人高速道路技術センター、平成 8 年
1. PROJET
1.1 Conception de tracé
1.1.1 Tracé en plan
Le tracé en plan de tunnel doit être rectiligne ou d’une courbe d’un grand rayon.
【Commentaire】
Le tunnel doit avoir un tracé en plan assurant une bonne jonction avec les routes
devant et derrière du tunnel, et le tronçon où se situe le tunnel doit avoir un tracé bien
équilibré. Compte tenu de la configuration topographique et géologique du terrain
naturel, la faisabilité de construction, la sécurité routière, etc. il est préférable que le
tracé en plan soit rectiligne. Dans le cas où le tracé serait conçu pour une courbe, il
est préférable, au point de vue de la portée visuelle, que le tunnel soit tracé par une
courbe d’un grand rayon ne nécessitant pas d’élargissement en largeur du tunnel.
Lorsque les prescriptions réglementaires régissant la construction routière
(Ordonnance de Construction Routière = Road Construction Ordinance) sont
respectées, il n’y aurait pas de problème de tracer le tunnel en courbe. Cependant,
par rapport à la route à ciel ouvert, le tunnel constitue un espace confiné pour le
conducteur sur qui exerce une forte pression psychologique, ce qui démontre que les
accidents ont lieu le plus souvent à proximité d’entrée et sortie du tunnel. De ce fait,
il est préférable d’appliquer la spécification plus sévère au tracé du tunnel par rapport
à celui de la partie à ciel ouvert, au point de vue de la sécurité routière.
En outre, si une courbe d’un petit rayon est appliquée, il est obligé d’élargir la largeur
du tunnel pour assurer la portée visuelle nécessaire, ce qui entraîne une
augmentation dans le coût de construction. Lorsque la route de la partie à ciel
ouvert est tracée par une courbe d’un petit rayon, il est à veiller à ce que l’entrée et la
sortie du tunnel doivent être élargies pour assurer la portée visuelle d’une part, et que
la pente transversale (dévers) soit plus raide, ce qui demande de faire attention aux
limites de construction d’autre part.
La distance de visibilité a deux catégories ; l’une est la distance pour arrêt et l’autre la
distance pour dépassement. Le tableau 1.1 montre le rayon minimum de tracé ne
nécessitant pas d’élargissement de largeur, calculé pour la distance de visibilité
d’arrêt par la formule définie dans le manuel d’instructions d’Ordonnance de
Construction Routière (édition par Japan Road Association).
Le tracé pour le tunnel doit être conçu de façon synthétique en prenant en
considération les caractéristiques topographiques et géologiques aux alentours de
l’entrée et sortie du tunnel, le tracé devant et arrière du tunnel, la position de puits
vertical et/ou incliné en cas d’un tunnel à long parcours, etc.
Il va sans dire qu’il ne faut pas oublier toutes les facilités pour la construction telles
que la position de puits, l’implantation des installations et des routes provisoires pour
la construction, l’alimentation en électricité du chantier, etc.
Lorsqu’il s’agit d’un tunnel de circulation à sens unique, la sortie légèrement courbée
permet la luminosité à la surface de mur de s’accroître progressivement en
approchant de la sortie. Cette idée efficace mérite la considération avec le tracé de
la partie à ciel ouvert et la faisabilité dans la construction de l’entrée et la sortie du
tunnel.
1-1
Tableau-1.1 : Exemples de rayon minimum ne nécessitant pas d’élargissement de
largeur du tunnel
(en cas de pente longitudinale à 0%)
Largeur
Vitesse Distance de Largeur de Rayon
d’accotement Remarques
(km/h) visibilité (m) route (m) minimum (m)
(m)
120 210 3,50 1,00 2.000 1-1
100 160 3,50 1,00 1.200 1-2
80 110 3,50 0,50 670 3-1
60 75 3,25 0,50 330 3-2
50 55 3,00 0,50 190 3-3
40 40 2,75 0,50 160* 3-4
Notes 1) : Ce Tableau est établi dans la supposition où le regard du conducteur reste dans
la limite prescrite pour la construction routière. Cependant la valeur marquée
par (*) est celle ne nécessitant pas d’élargissement de largeur selon le manuel
d’instructions pour l’Ordonnance de Construction Routière précitée.
2) : Les valeurs calculées sont déférentes de celles figurant sur ce Tableau pour la
région froide et de forte précipitation de neige où la distance de visibilité est
assurée autrement.
1. En principe, la pente longitudinale d’un tunnel doit être minimale dans la mesure
où le drainage d’eau souterraine n’est pas compromis.
2. Au point de transition de la pente longitudinale, une courbe longitudinale d’un
grand rayon doit être prévue dans la mesure du possible.
【Commentaire】
1. La pente longitudinale de tunnel devra être déterminée de manière synthétique en
considération d’eau souterraine, la modalité d’évacuation des déblais, la facilité
de parcours après la mise en service, l’aération, etc., mais notamment les points
suivants:
a) En cas d’évacuation d’eau par gravitation durant la construction, il faut prévoir
une pente de 0,3 à 0,5% au moins à cause d’irrégularité de terrain du chantier.
Pour ce qui est l’évacuation d’eau après la mise en service de tunnel, il suffit
en général de prévoir une pente supérieure à 0,1 ou 0,2% pour l’évacuation
d’eau.
b) En cas d’évacuation des déblais par rail, une pente raide risque
l’emballement ou déraillement de wagons de marinage, la prolongation de
distance de freinage de locotracteur, ainsi que la baisse de rendement, etc.
En général, une pente inférieure à 2% est désirable pour le marinage par rail.
c) Il y a un autre élément qui restreint la pente dans le tunnel routier. Il s’agit de
ventilation de gaz d’échappement. Etant donné que la densité de fumée de
1-2
charbon de gaz d’échappement s’accroît rapidement dans le tunnel lorsque la
pente longitudinale devient raide, le tunnel nécessitant la ventilation
mécanique doit avoir une pente minime dans la mesure du possible. A la
rigueur, il est préférable de cibler qu’elle soit inférieure à 3%. Par contre,
pour le tunnel à court parcours ne nécessitant pas de ventilation mécanique, il
est admis qu’il dispose d’une pente avantageuse en fonction de son tracé de
route.
d) Si les conditions géomorphologiques à l’extérieur du tunnel exigent de prévoir
une voie supplémentaire en rampe, le tracé en élévation doit être conçu de
manière à ce qu’il n’exerce son influence jusqu’à l’entrée et sortie de tunnel.
2. Au point transitoire de tracé en élévation, et compte tenu de la distance de
visibilité et la facilité de parcours dans un espace confiné, il est préférable
d’appliquer une courbe d’un grand rayon.
【Commentaire】
En cas de creusement des tunnels adjacents l’un à l’autre ou les uns aux autres, ou
d’un tunnel près d’un ou des autres ouvrages existants, il est possible que la
construction de tunnel fasse effet négatif sur ces ouvrages existants. Dans de tels
cas, il faut prévoir une espace adéquate entres les ouvrages, après avoir mûrement
étudié la forme de coupe transversale, l’angle de croisement, la méthode de
construction, la période de construction, etc.
Pour l’écartement d’entraxe de deux tunnels adjacents, il est dit qu’il n’y a pas de
conséquences réciproques sur les ouvrages lorsque ces derniers disposent d’un
écartement d’entraxe approximativement deux fois la largeur de creusement en cas
de terrain naturel considéré comme une masse élastique pour le calcul, et cinq fois en
cas de terrain meuble. Toutefois, beaucoup de questions qu’on ne peut pas éclaircir
restant dans l’interaction d’ouvrages au terrain réel, la distance adéquate à prévoir
entre les ouvrages ne peut pas être précisée. Lors de détermination d’écartement
d’entraxe, la méthode de construction doit être étudiée en même temps, notamment
sur l’effet de dynamitage. D’après les résultats enregistrés jusqu’à présent dans les
constructions de tunnels routiers à double voie, la plupart des cas prévoient un
écartement à peu près trois la largeur de creusement. En tout cas, il est
recommandé d’effectuer une étude approfondie lorsqu’il s’agit d’un terrain naturel
défavorable.
Lors que les conséquences réciproques sont mises en cause par suite d’impossibilité
de prévoir une distance adéquate pour des raisons diverses, les procédés et la
méthode de constructions doivent être étudiés de tout près par référence aux projets
et constructions similaires réalisés dans le passé, et il faut veiller aux comportements
du tunnel ou des ouvrages au cours de construction en effectuant des mesures ou
d’autres contrôles selon les besoins.
En cas de construction d’un tunnel sous un ouvrage existant, l’effet tel que le
1-3
tassement des fondations, le niveau de la nappe phréatique, etc. doit être également
considéré.
【Commentaire】
1. Afin de permettre aux véhicules d’entrer aisément au tunnel, il est important
d’adopter un tracé qui permet au conducteur de reconnaître l’existence de tunnel
le plus tôt possible et d’apercevoir la bouche d’entrée de tunnel à une distance
suffisante. Lorsque la partie de raccordement se situant près de la bouche
d’entrée ou de sortie de tunnel comporte une courbe horizontale ou un point de
changement dans la pente longitudinale, cette construction, dans beaucoup de
cas, comprend le risque éventuel d’empêcher de reconnaître aisément et tôt
l’existence de tunnel ou de rendre le tracé de la partie de raccordement du tunnel
à la route extrêmement déséquilibré. Il arrive quelquefois à obtenir un meilleur
résultat si ces éléments sont situés à l’intérieur du tunnel. Pour ces cas, il faut
étudier la situation de près au moyen d’un plan perspectif, etc.
Lorsque la pente raide ascendante continue juste devant le tunnel, les
conducteurs ont la tendance d’accélérer après entrer dans le tunnel à cause de
cette pente qui les a obligés de baisser la vitesse, ce qui augmente en
conséquence le gaz d’échappement ainsi le coût supplémentaire à investir dans
les installations d’aération.
Il est nécessaire, au moment de détermination d’un tracé de route connectée au
tunnel, de concevoir un tracé facile à réaliser en tenant en compte la configuration
et les procédés de construction comportant le pont et le remblai créés à proximité
de l’entrée.
2. Dans certains tunnels, la largeur d’accotement est réduite par rapport à celle de la
route connectée au tunnel. Pour que les véhicules puissent entrer au tunnel
avec aisance, une bande d’accotement dont la largeur se diminue
progressivement à l’approche de l’entrée du tunnel est prévue sur la route
connectée au tunnel avec une certaine longueur qui est déterminée en fonction
de la vitesse de calcul. La différence dans la largeur d’accotement est ajustée
dans cette zone. Le rapport de diminution adoptée pour cette zone est en
général de 1/25 à 1/50.
L’ajustement est fait par bordure, barrière de sécurité, marquage, etc. tandis que
l’ouvrage tel que mur de soutènement situé près de l’entrée de tunnel n’est pas
ajusté en général. L’espace libre créé près de l’entrée de tunnel peut être utilisé
pour les installations auxiliaires, ce qui est avantageux pour la gestion
1-4
d’exploitation et d’entretien de tunnel.
Dans la région froide et de forte précipitation de neige, il est nécessaire de prévoir
un espace réservé à l’amoncellement de déblais de neige juste avant l’entré de
tunnel afin d’empêcher d’entraîner la neige à l’intérieur du tunnel. En principe, la
même largeur que celle de la partie déblayée est assurée jusqu’en face de
l’entrée pour l’espace réservé à l’amoncellement de neige devant l’entrée de
tunnel, mais en tenant compte de volume de neige entraînée par véhicule et/ou
emportée par vent à l’intérieur du tunnel, il vaut mieux d’assurer un espace le plus
large que possible dans la mesure où les conditions géomorphologiques et
économiques le permettent.
1-5
1.2 Conception de section
1.2.1 Section intérieure
1. La forme ainsi que les dimensions de la section intérieure de tunnel couvrent les
limitations de construction définies et requises par l’Ordonnance de Construction
de Route et la section nécessaire pour l’aération, etc., et elles sont déterminées
en prenant en compte la sécurité et l’efficacité économique.
2. Lorsqu’il s’agit d’un tunnel où circulent les véhicules, les bicyclettes et les piétons
dans la même section, la structure doit être celle qui assure la sécurité des
bicyclettes et les piétons en particulier.
【Commentaire】
1. La section intérieure de tunnel assurant les fonctions de service pour la circulation
routière doit satisfaire aux limitations de construction définies et requises par
l’Ordonnance de Construction Routière et comporter l’espace nécessaire pour les
installations annexes (le système d’aération, le système d’éclairage, le système
de secours d’urgence, le système de drainage, les équipements intérieurs, etc.) et
le passage/pavage (y compris rechargement de revêtement) pour la maintenance,
ainsi qu’une marge réservée pour couvrir l’erreur produite dans l’exécution de
revêtement intérieur. Compte tenu d’espace pour la chaussée, les limites de
construction doivent être déterminées conformément à Fig.-2.1 ci-dessous.
1-6
Compte tenu de la sécurité et l’efficacité économique, la forme intérieure de
tunnel doit être la section en «fer à cheval» constitué d’un cercle à trois centres
(demi-cercle supérieur à centre unique) ou la section ellipsoïdale aplatie comme
cercle à cinq centres (demi-cercle supérieur à trois centres). Cependant,
lorsque la poussée des terres et la pression hydraulique sont considérables à
cause de mauvais terrain, on adopte quelquefois la forme de cercle ou
quasi-cercle. C’est ainsi que la forme de section intérieure doit être décidée de
manière rationnelle en fonction des limites de construction et des conditions
géomorphologiques du terrain naturel. Lors de détermination de forme de
section intérieure, il est préférable de maintenir le rapport largeur-hauteur (rapport
de la hauteur avec la largeur de la section intérieure) au-dessus de 0,57 à 0,60.
Un certain espace libre étant créé structurellement entre les limites de
construction et le revêtement, il est important de faire valoir cet espace en y
disposant efficacement les installations annexes pour minimiser l’espace mort.
Pour les tunnels particuliers tels que celui réservé exclusivement aux piétons,
celui de secours, celui routier à trois voies, etc. ayant des dimensions différentes
des tunnels routiers à deux voies ordinaires, il faut concevoir leur forme de
section tant stable qu’économique après une étude approfondie sur les fonctions
et services qu’ils ont à assurer spécifiquement. Pour le tunnel de type étanché
(type non-drainage) qui est construit dans les terrains spéciaux tels que le terrain
gonflant ou non-consolidé ainsi que dans le terrain ayant une haute pression
hydraulique, il est nécessaire d’étudier une forme de section qui tient compte des
conditions géomorphologiques respectives et de la force agissant sur le
revêtement, etc.
Comme on le montre dans Chapitre 2, Section 2.1 «Combinaison standard de
boisage», Les dimensions de section du tunnel sont classées en trois catégories,
à savoir «section normale», «grande section» et «petite section» par l’indice du
rapport largeur-hauteur de la section intérieure sur la ligne de naissance. Parmi
ces trois sections, la petite section est adoptée pour le tunnel de secours ou
d’essai dans un tunnel à long parcours.
1-7
Axe du Tunnel Axe de la route
1-8
Axe du Tunnel Axe de la route
1-9
2. Conception
2.1 Combinaison standard de boisage
Pour l’étude préliminaire sur le boisage, la combinaison standard doit être adoptée
selon les catégories du terrain naturel.
【Commentaire】
Le boisage doit être conçu de telle manière à ce qu’il soi optimal et le plus adéquat
aux conditions à satisfaire du tunnel en faisant valoir les caractéristiques
avantageuses de divers éléments constitutifs de son boisage. Cependant, du fait
qu’à la phase de l’étude préliminaire, il est difficile de saisir exactement la nature et
les caractéristiques physiques du terrain naturel dans les détails d’une part, et que
l’effet des éléments constitutifs du boisage n’est pas encore effectivement évident
d’autre part, il serait rationnel de prévoir une combinaison standard de boisage en se
basant sur le classement des terrains naturels.
Comme il existe plusieurs combinaisons de boisage, on dispose d’une marge assez
large dans le choix de conception. Le Tableau-2.1 montre quelques indications
concernant les combinaisons de boisage pour un tunnel de section ordinaire, ayant la
largeur de la section intérieure de 8,5 à 12,5m et le rapport largeur-hauteur au-dessus
de 0,6 indique, tandis que les Tableaux 2.2 et 2.3 montrent les indications de
combinaisons de boisage pour un tunnel de grande section (largeur 12,5 à 14,0m,
rapport l/h au-dessus de 0,57) ainsi que pour un tunnel de petite section (largeur 3,0 à
5,0m, rapport l/h au-dessus de 0,8) respectivement. Pour d’autres tunnels ayant la
section qui ne figure pas surs les Tableaux 2.1, 2.2 et 2.3, leur boisage doit être étudié
séparément par la référence à ces Tableaux. La Fig.-2.1 montre un exemple de
boisage.
Ces Tableaux qui ont été élaborés sur la base des réalisations du passé sont destinés
à l’étude préliminaire. Pour un tunnel d’une surcharge inférieure à 20m, ou
supérieure à 500m, le boisage doit être calculé sur la base des réalisations similaires
dans le passé et/ou par la méthode analytique. Il ne faut pas oublier que le boisage
doit être modifié et rectifié pour qu’il soit le plus adopté au tunnel à construire pendant
la phase de construction par l’observation et les mesures au niveau du front de taille.
2-1
Tableau-2.1: Indications pour les combinaisons standard de boisage
(section ordinaire, largeur 8,5 à 12,5m)
Boisage en structure
Boulons de roche Revêtement
d’acier
Demi-cercle
Intervalle
Procédé de percement
Marge de déformation
Classement de terrain
Modèle de boisage
Sur circonférence
pour
Voûte/Paroi
Longueur
Intervalle
Sur axe
Radier
Type
Sup.
(m) (m) (m) (m) (cm) (cm) (cm) (cm)
B B 2,0 3,0 1,5 2,0 Sup.120° - - - 5 30 0 0
demi-cercle supérieur
CII-a - - -
CII 1,2 3,0 1,5 1,2 Sup/Inf 10 30 (40) 0
CII-b H-125 - 1,2
DI-a 3,0
DI 1,0 1,2 1,0 Sup/Inf H-125 H-125 1,0 15 30 45 0
DI-b 4,0
Moins Moins Moins
DII DII 4,0 1,2 Sup/Inf H-150 H-150 20 30 50 10
de 1,0 de 1,0 de 1,0
Notes :
1) Concernant les indices de boisage «a» et «b», lorsque le terrain est catégorisé à
«C II» et «D I» dans le classement, l’indice «b» est considéré comme la base.
Cependant, lorsque le percement de galerie permet de supposer la stabilité dans
l’écartement de tracé et dans le front de taille, l’application de l’indice «a» est
considérée.
2) Radier
a. Pour les terrais constitués de sol argileux ou de roche cristalline décomposée
comme marne du dépôt tertiaire, tuf, ophiolite, le radier en voûte d’une
épaisseur de valeur indiquée entre parenthèses ( ) dans le Tableau;
b. Si la fermeture de section est imminente, le radier est fermé par le béton
projeté dont l’épaisseur est déterminée par la référence aux épaisseurs de
béton projeté sur les parties supérieure et inférieure. Le radier en voûte par
le béton projeté est comprise dans l’épaisseur du radier, mais l’épaisseur du
béton coulé in situ ne doit pas perte inférieure à celle du béton de revêtement
posé à la voûte et à la paroi latérale.
c. Même si le terrain est classé en «D I», le radier de voûte peut être négligé
lorsque le tunnel repose sur une roche ayant la force portante suffisante à long
terme et qu’il ne subit pas la poussée latérale.
2-2
3) Treillis
a. Pour le terrain classé en «D I», le treillis est posé sur le demi-cercle supérieur,
tandis que pour le terrain classé en «D II», il est posé sur les demi-cercles
supérieur et inférieur en général.
b. En cas d’utilisation du béton renforcé de fibres d’acier, le treillis peut être
négligé.
4) Marge de déviation
Pour le terrain classé en «D II», un jeu d’environ 10cm est prévu au demi-cercle
supérieur pour le tunnel de percement à la section de demi-cercle supérieur, et
aux deux demi-cercles supérieur et inférieur pour le tunnel de percement à
section pleine à abattage par banc auxiliaire puisque ce dernier cas ne comporte
pas de décalage dans le percement. Par ailleurs, cette marge de déviation doit
être ajustée selon les circonstances par les mesures réelles effectuées au cours
de la construction.
5) Pour les terrains classés en «A» et «E», les combinaisons sont étudiées pour
s’adapter aux conditions de chaque terrain respectivement.
6) Même s’il reste dans le champ d’application de la section normale, lorsque la
section aplatie, telle que demi-cercle supérieur à trois centres, est adoptée près de
la limite à la grande section, l’application de combinaison de boisage pour la
grande section est considérée.
2-3
Béton projeté
Revêtement
Coupe A - A
Boulon de roche
Boulon de roche
Béton projeté
Boulon de roche
Boulon de roche
Béton projeté Treillis
2-4
Tableau-2.2: Indications pour les combinaisons standard de boisage
(grande section, largeur 12,5 à 14,0m)
Boisage en structure
Boulons de roche Revêtement
d’acier
Demi-cercle
Intervalle
Procédé de percement
Marge de déformation
Classement de terrain
Modèle de boisage
Sur circonférence
pour
Voûte/Paroi
Longueur
Intervalle
Sur axe
Radier
Type
Sup.
(m) (m) (m) (m) (cm) (cm) (cm) (cm)
CII CII 1,2 4,0 1,2 1,2 Sup/Inf H-150 - 1,2 15 40 (45) 0
Notes :
1) Radier
a. Pour les terrais constitués de sol argileux ou de roche cristalline décomposée
comme marne du dépôt tertiaire, tuf, ophiolite, le radier en voûte d’une
épaisseur de valeur indiquée entre parenthèses ( ) dans le Tableau;
b. Aux pieds, l’épaisseur de radier en voûte doit être ajustée de manière à ce
qu’elle soit égale à celle de la somme du béton projeté et du revêtement, tel
que montré dans la Fig-2.2.
c. Si la fermeture de section est imminente, le radier est fermé par le béton
projeté dont l’épaisseur est déterminée par la référence aux épaisseurs de
béton projeté sur les parties supérieure et inférieure. L’épaisseur de radier
en voûte par le béton projeté est comprise dans l’épaisseur du radier, mais
l’épaisseur du béton coulé in situ ne doit pas être inférieure à celle du béton de
revêtement posé à la voûte et à la paroi latérale.
d. Même si le terrain est classé en «D I», le radier de voûte peut être négligé
lorsque le tunnel repose sur une roche ayant la force portante suffisante à long
terme et qu’il ne subit pas la poussée latérale.
2-5
Fig.-2.2: Forme de boisage pour la grande section
2) Treillis :
a. Pour le terrain classé en «C II», le treillis est posé près du sommet de voûte,
et pour ceux classés en « D I » et « D II », il est posé sur les demi-cercles
supérieur et inférieur en général.
b. Pour les terrains classés autrement que ceux précités, le treillis peut être
posé près du sommet de voûte selon les circonstances. En outre, en cas
d’utilisation du béton renforcé de fibres d’acier, le treillis peut être négligé.
3) Marge de déviation :
Pour le terrain classé en «D II», un jeu d’environ 10cm est prévu au demi-cercle
supérieur pour le tunnel à la section de demi-cercle supérieur, et aux deux
demi-cercles supérieur et inférieur pour le tunnel à section pleine puisque ce
dernier cas ne comporte pas de décalage de temps dans le percement Par
ailleurs, cette marge de déviation doit être ajustée selon les circonstances par les
mesures réelles au cours de la construction.
4) Percement :
a) En cas de méthode de percement à paroi divisée, la combinaison de boisage
citée ci-dessus est appliquée pour la galerie principale, mais la combinaison de
boisage pour la paroi est déterminée par les conditions du chantier. En outre,
le percement à paroi divisé comportant son point faible à la jointure de boisage
avec la galerie d’avancement, il nécessaire d’étudier sur les mesures à prendre
pour ce point. Pour le cas d’utilisation d’explosif, le choc de charge explosive
détruit la paroi en même temps que percement, ce qui entrave le jeu que la
paroi doit originairement jouer. Il n’est pas donc préférable d’utiliser les
charges explosives dans cette méthode de percement.
b) En raison de difficulté d’exécuter l’enfilage au sommet de voûte dans la
méthode de percement à paroi divisée, si le percement à galerie d’avancement
(galerie de fond) est adopté, la combinaison de boisage citée ci-dessus est
appliquée à la galerie principale, mais la combinaison de boisage pour la galerie
d’avancement est déterminée par les conditions du chantier.
c) La hauteur de la section totale doit être déterminée, après l’étude sur l’échelle et
les dimensions de boisage, de manière à ce qu’elle soit celle qui n’entrave
l’efficacité et la sécurité de construction.
5) Pour les terrains classés en «A» et «E», les combinaisons sont étudiées pour
s’adapter aux conditions de chaque terrain respectivement.
2-6
Tableau-2.3: Indications pour les combinaisons standard de boisage
(petite section, largeur 3,0 à 5,0m)
Boisage en
Boulons de roche structure
d’acier
Demi-cercle
Intervalle
Epaisseur de revêtement
Etendue de boulonnage
Longueur d’une course
Procédé de percement
Classement de terrain
Modèle de boisage
Sur circonférence
pour
Longueur
Intervalle
Sur axe
Type
Sup.
(m) (m) (m) (m) (cm) (cm)
B B 2,0 Non - - - Non - 5 20
Pleine section
CI CI 1,5
1,2 à
2,0 1,2 Sup/Inf Non - 5 20
1,5
CII CII 1,2
2-7
2.2 Etanchement et Drainage
2.2.1 Généralités d’étanchement et drainage
【Commentaire】
Le creusement de tunnel rencontre plus souvent les venues d’eau du terrain. Non
seulement ces venues d’eau rendent la projection de béton et la mise en place de
boulons de roche difficiles, mais encore elles conditionnent la qualité de béton et la
réussite de construction elle-même de tunnel.
Les venues d’eau empêchées par le revêtement exercent la pression supplémentaire
à l’arrière du revêtement, ce qui produit un risque de fissuration dans le revêtement,
éventuellement allant plus loin, un mauvais effet au tunnel lui-même. Notamment les
venues d’eau passant par des fissures dans le revêtement entraînent la dégradation
de la tenue du béton de revêtement, le développement de corrosion sur les
équipements annexes, la formation de givrage (glaçons pendant) et de verglas sur la
chaussée en hiver donnant au conducteur un aliment d’anxiété. Par conséquent, il
est nécessaire d’empêcher l’eau de s’infiltrer à l’intérieur du tunnel. Mais, lorsque
l’eau est arrêtée, le niveau de nappe d’eau souterraine remonte, et le tunnel subit la
pression hydraulique s’ajoutant à la pression du sol. A l’exception des tunnels
étanches à l’eau (non-drainage) construits dans la ville, l’eau doit être drainée, en
règle générale, le plutôt possible sans qu’elle stagne dans la galerie.
De ce qui précède, il est impératif d’effectuer l’étanchement/drainage approprié pour
traiter les venues d’eau du terrain et pour empêcher l’eau d’infiltrer à l’intérieur du
tunnel. Et, il faut considérer encore, pour la conception de système d’exhaure, les
eaux entraînées par des wagons ou utilisées pour le nettoyage du tunnel et la lutte
contre l’incendie, ou les eaux d’infiltration après la mise en service du tunnel.
Dans la construction de tunnel à la région froide et de forte précipitation de neige, les
mesures contre le gel comme la formation de glaçons pendant et le givrage sur la
paroi, etc. consistent normalement en la prévention contre l’infiltration et en l’arrêt
d’eaux. En cas de nécessité de prendre les mesures particulières à ce problème, la
méthode de construction d’isolement thermique qui consiste en l’installation de
matériaux isolants à la surface de revêtement qui empêchent l’échange thermique
entre le terrain et le tunnel est employée dans certains cas.
Selon les objectifs et les fonctions, les travaux d’étanchement et de drainage sont
détaillés par :
a. Etanchement :
L’étanchement est prévu pour empêcher les eaux d’infiltrer dans la galerie par
création d’une barrière étanche entre le revêtement et le béton projeté.
b. Drainage derrière le revêtement :
Le drainage derrière le revêtement a pour objet de collecter les eaux derrière le
revêtement puis les amener à l’égout de radier. Le drainage traversant derrière le
2-8
revêtement signifie le drainage installé longitudinalement au pied de la barrière
d’étanchéité.
c. Drainage de radier :
Le drainage de radier signifie l’égout central installé au-dessous du radier pour
amener les eaux de radier et les venues d’eau derrière le revêtement, ainsi que
l’égout installé longitudinalement.
d. Drainage d’accotement :
Le drainage installé au niveau d’accotement pour évacuer l’eau entraînée par les
véhicules dans le tunnel, l’eau de nettoyage, la fuite d’eau, etc.
e. Traitement des eaux d’infiltration
Ce procédé a pour objet de traiter les eaux d’infiltration avant la projection du
béton.
Etanchement
(Bâche, etc.)
2-9
Tableau-2.4: Effets du béton projeté
Effet de béton projeté Schéma
1. Adhésion au terrain et effet de soutènement par la résistance au
cisaillement :
L’adhésion du béton projeté au terrai permet de :
- distribuer la force externe s’exerçant sur le béton projeté au
terrain ;
- donner la résistance de cisaillement aux fissures et fractions
de terrain ;
- empêcher le détachement en maintenant le blocage de clé ;
- former un grand-arc près de la paroi du tunnel.
Efficace pour les roches dures ayant beaucoup de fissures.
2. Effet de pression interne et fermeture de la section :
Par la formation d’un ensemble de soutènement continu, le
béton projeté contraint la déformation ou le déplacement du
terrain, donne la pression interne (force de soutènement) au
terrain, et maintient le terrain soutenu à trois axes. L’effet de
soutènement est plus grand lorsque la section est fermée tôt
par la mise en place du radier.
Efficace pour les terrains constitués des roches tendres ou
sableuses.
3. Effet de distribution de la force :
Le béton projeté se comporte comme un élément transmettant
la poussée de terre au boisage métallique ou aux boulons de
roche.
4. Effet de renforcement aux couches moins résistantes :
Le béton projeté joint les couches moins résistantes en
égalisant les inégalités de la face du terrain, ce qui permet de
renforcer ces couches par la dispersion de la concentration de
contrainte.
5. Effet de revêtement :
Comme la surface du terrain est revêtue aussitôt après le
creusement, le béton projeté est efficace pour la prévention de
la désagrégation, des venues d’eau, de l’écoulement de
particules, etc.
2-10
Tableau-2.5: Effets des boulons de roche
Effet de boulons de roche Schéma
1. Effet de «couture» (effet de suspension) :
Les boulons de roche re-fixent «coudent» les blocs lâchés par
sautage au terrain pour prévenir leur détachement. Pour le
terrain fissuré, ce procédé est plus efficace avec le béton
projeté.
2. Effet de poutrage :
Le terrain constitué de plusieurs couches se comporte comme
les poutres superposées en se séparant les unes des autres.
Au plan de stratification. Lorsque ces couches sont serrées
par les boulons de roche, la résistance au cisaillement au plan
de stratification étant transmise, l’ensemble des couches
serrées se comporte comme la poutre réunie.
3. Effet de pression interne :
La pression interne correspondant à la force de traction de
boulon de roche s’exerce sur la face du tunnel, ce qui permet
de maintenir le terrain du tunnel soutenu par trois axes. Cet
effet, ayant la même signification de la croissance de la force
de contrainte lors de l’essai à la compression, permet
d’empêcher la baisse de résistance ou capacité porteuse du
terrain.
4. Effet de formation en arc :
Le terrain du tunnel, dont la capacité porteuse est montée par
l’effet de la pression interne engendrée par les boulons de
roche, forme un grand arc par déformation vers la section.
5. Effet d’amélioration du terrain :
Lors que les boulons de roche restent piqués dans le terrai, la
résistance au cisaillement du terrain augmente, et la résistance
résiduelle augmente même après la limite. Ceci mène à dire
que le terrain est amélioré par l’effet des boulons de roche.
6. Effet de «couture» (effet de fixation) :
Par le piquage préalable par les boulons de roche à partir de la
surface du terrain d’un tunnel moins surchargé, la baisse de la
résistance ou la capacité porteuse du terrain est empêchée.
Ceci donne un effet d’empêchement de relâchement du terrain.
2-11
Boulon de roche Front de taille
Front de taille
Boulon de roche
2-12
DEPART
Redistribution de contraintes et
marge de relâchement
Relâchement et coefficient de
sécurité
Contraintes de revêtement et
boulons de roche
2-13
3. Exécution
3.1 Procédure d’exécution des travaux de tunnels
3.1.1 Mesures
3-1
3.1.2 Mise en place de l’entrée/la sortie du tunnel
3-2
Mise en place de l’entrée/la sortie du
tunnel par la galerie pilote piédroit
▼ Dans le cas de terrain à poussée des
terres asymétriques ou de mauvais sol
portant, une galerie pilote piédroit est
percée avant la mise en place de l’entrée/la
sorte du tunnel.
Une galerie pilote piédroit est percée à
l’avance et le béton est coulé sur la paroi
latérale de la galerie.
3-3
Mise en place de l’entrée/la sortie du
tunnel par le mur de soutènement
Mur de soutènement
3-4
3.1.3 Procédures de percement
Percement
3-5
2) Percement à l’aide d’engins mécaniques
La desquamation et l’élimination
d’irrégularités pour la mise en place de
suports sont effectuéess au moyen d’un
brise roche géant, etc., avant le marinage.
3-6
Déblaiement
3-7
Béton projeté
3-8
Mise en place de supports d’acier en arc
du demi-cercle supérieur au moyen du
Jumbo de forage.
Treillis
3-9
Boulons de roche
3-10
Après la prise du mortier, les plaques de
base sont posées et serrées au moyen
d’écrous.
3-11
3.1.4 Etanchéité et drainages
Il s’agit des ouvrages destinés à empêcher l’infiltration des eaux venant du terrain et à
collecter et évacuer ces eaux rapidement à l’extérieur du tunnel.
(1) Etanchéité
3-12
Prévention de fissuration
3-13
Drainage
Béton projeté
Système de drainage central
Béton de revêtement
Feuille d’étanchéité
3-14
3.1.5 Revêtement
Revêtement
3-15
La photo montre le béton de revêtement
coulé. En général, l’épaisseur de calcul du
revêtement est de 30 cm pour les tronçons
standards à 2 voies, de 35 cm pour
l’entrée et la sortie du tunnel et de 40 cm
pour les bandes d’arrêt d’urgence.
3-16
Radier
3-17
3.1.6 Portail de tunnel
Le portail de tunnel est réalisé en tenant compte de la stabilité du terrain au
niveau du portail et de son harmonisation avec le paysage d’alentours.
3-18
3.2 Engins de percement de tunnel
3.2.1 Engins de percement
3-19
(3) Engin de percement à libre section
utilisé pour le percement mécanique
C’est un engin utilisé pour les terrains en
terre et terrains rocheux meubles. Dans la
plupart des cas il est utilisé pour la
desquamation et comme engin auxiliaire
pour le percement du demi-cercle inférieur,
du radier et du demi-cercle supérieur
(double tête).
(5) Tunnelier
C’est un engin permettant de percer les
tunnels en pleine section dans les terrains
meubles à terrains rocheux durs. Il est
équipé d’une tête de forage à disque qui
creuse sous l’effet de poussée contre le
front de taille. Au Japon, il est souvent
appliqué pour les tunnels de petite section.
Parmi ces engins, il en existe du type «
ouvert », du type « bouclier » et « semi-
bouclier ».
(La photo montre le tunnelier du type
bouclier.)
3-20
3.2.2 Engin de projection du béton
La plupart des engins de projection du béton utilisent comme force motrice de
projection l’air comprimé. Le béton est malaxé soit par voie sèche soit par voie humide.
Ces dernières années, les engins de projection du béton du type centrifuge sont
développés en vue de restreindre la poussière.
3-21
3.2.3 Engins de marinage
3-22
Engins de transport de déblais (sur pneus)
3-24
3.2.4 Coffrage de revêtement
3-25
3.2.5 Installations temporaires
On entend par installations temporaires celles nécessaires à l’exécution des travaux de construction
de tunnels et elles comprennent entre autres, comme installations à l’extérieur du tunnel, la centrale à
béton pour le béton de projection, la station de traitement des eaux, les magasins de stockage de
poudres, les installations de réception et de distribution d’électricité, les installations de prise d’air, les
installations de ventilation et les installations d’alimentation en eau. Les installations à l’intérieur du
tunnel sont constituées entre autres de celles de ventilation et d’évacuation des eaux.
3-26
(4) Station de traitement des eaux
C’est une station de traitement des eaux
engendrées par le percement de tunnel, le
béton de projection, etc. Les eaux sont
traitées mécaniquement en utilisant des
produits chimiques jusqu’à obtenir les
valeurs admises avant de les décharger
dans les cours d’eau, etc.
Poste de réception et de transformation du
courant électrique
3-27
(7) Magasin de stockage de produits
pyrotechniques
Magasin pour stocker les produits
pyrotechniques (détonateurs, fusibles de
sécurité, etc.)
3-28
(10) Installations de ventilation
Installations destinées à éliminer ou diluer
par la ventilation les gaz toxiques émanant
des organes de combustion interne, les gaz
et fumées de sautage et la poussière
engendrée lors de la projection du béton, et
d’alimenter en air frais les personnes qui
sont dans le tunnel notamment les
opérateurs.
Les installations sont constituées
notamment d’un contrafan et d’un conduit
de ventilation.
3-29
3.3 Percement par dynamitage
Lors que le percement par dynamitage est adopté, il est nécessaire de concevoir un
plan de dynamitage qui tient compte de la nature de roche, la forme de section, les
procédés d’excavation ainsi que la percussion sur les environs et d’effectuer le
percement de manière à obtenir une surface plane d’excavation en minimisant
l’affaiblissement du terrain.
【Commentaire】
Sur le plan économique et d’efficacité, le percement par dynamitage a des avantages
dans les terrains constitués des roches dures à tendres par rapport à d’autres types
de percement, mais ce procédé consistant en l’utilisation des explosifs comporte
éventuellement un risque de désastre. De ce fait, son exécution exige toutes les
précautions et les mesures pour s’assurer de la sécurité.
(1) Plan de dynamitage
Le plan de dynamitage doit être conçu de manière à s’adapter aux facteurs
déterminant la construction du tunnel tels que le dimensionnement du tunnel, la
nature du terrain, la forme de section, le procédé de percement, la méthode de
déblais, l’environnement, etc. afin que le percement soit réalisé en toute sécurité
avec l’efficacité économique. En plus de la théorie sur la destruction par
explosion, la connaissance parfaite non seulement sur les matériels à utiliser
tels que les perceuses, les explosifs, les détonateurs et amorceurs électriques,
les appareils de mesures électriques (résistance, courant de court-circuit, etc.),
mais encore sur les lois et réglementations régissant la gestion des explosifs est
indispensable.
Le procédé doit être conçu et déterminé de façon à ce que des forages soient
réalisés rapidement et efficacement avec moins d’explosifs et de surcreusage
en laissant des déblais de taille adéquate pour chargement et déblaiement. En
outre, l’opération de charge explosive et abattage par explosifs doit être
effectuée avec prudence par le personnel qualifié conformément aux lois et
réglementations y afférents.
En cas de construction au voisinage des zones habitées, il est nécessaire, dans
la plupart des cas, de contrôler le niveau de bruit et de vibration, et de prendre
des mesures contre le bruit et la vibration.
(2) Explosifs
Il va sans dire que l’explosif destiné au percement du tunnel doit être assez
puissant, mais encore celui qui satisfait aux conditions telles que la résistance à
l’eau, la sécurit danger, la fumée ne contenant pas de gaz nuisibles, etc.
Les explosifs typiques utilisés dans la construction de tunnel sont :
- ENOKI No.2
- Hygroscopique (en émersion, en bouillie)
- AN-FO
3-30
Parmi ceux précités, l’explosif hygroscopique est plus généralement employé
pour des raisons telles qu’étant enveloppé d’un film de résine synthétique
donnant une bonne résistance à l’eau qui assure la sécurité dans le traitement,
dégageant moins de gaz CO dans la fumée. Cependant, il a des inconvénients
en ce qui concerne la vitesse de détonation qui est inférieure à celle de dynamite
et la sensibilité d’amorçage qui baisse par la basse température et la pression
extérieure. Le Tableau-3.1 montre ci-après les caractéristiques des explosifs
typiques.
Pour le détonateur qui amorce l’explosif, le type électrique est généralement
utilisé grâce à la précision, la sécurité et l’efficacité de détonation dont il dispose.
Le détonateur électrique à retard (de 10 à 20 tirs décalés) est utilisé dans la
plupart des cas. Le détonateur est d’ailleurs très sensible au choc, à la chaleur
et à l’électricité statique, ce qui exige une attention particulière à prêter dans son
traitement. Afin de minimiser le volume de surcreusage, on essaie d’utiliser un
détonateur électrique qui dispose d’un réglage de temporisation de moins
d’erreur.
Tableau-3.1: Caractéristiques des explosifs typiques
Explosif
Explosif
Dynamite ENOKI-2 Hygroscopique AN-FO
Propriétés
(en émersion)
Poids spécifique (g/cc) 1,30 à 1,45 1,13 à 1,27 0,80 à 0,92
Vélocité d’explosion (m/s)
5.500 à 6.500 5.000 à 6.000 2.500 à 3.500
par JIS
Valeur de pendule
80 à 85 70 à 84 -
balistique (mm)
Détonation par influence
4à6 2à5 -
(fois) par JIS
Rapport volume/poids du
810 à 880 755 à 940 900 à 950
gaz (L/kg)
Sensibilité à la chute
5 8 Plus de 8
(classe)
Sensibilité d’amorçage de
Amorcé Amorcé Non-amorcé
détonateur
Etanchéité à l’eau bonne bonne Pas étanche
Fumée de tir excellente excellente (attention)
Apparence Gluant Gluant Granulaire
Intérieur/extérieur Intérieur/extérieur
Emplacement d’utilisation Galerie de mine
de mine de mine
3-31
course d’avancement. Pour le terrain stable, il est fréquent que la profondeur
atteigne plus de 2,0 à 3,0 m (forage à long trou).
Dans la plupart des cas, la foreuse est en même temps la perceuse de trou de
boulon de roche, et le chariot de foreuse dit «JUMBO» munie de drifters
hydrauliques est employé plus fréquemment.
Intervalle SB = 600mm
Longueur de ligne SB = 750mm
SB=Trou de charge pour sautage adouci
Fig.-3.1: Exemple de disposition des trous de mine en diagonale
(4) Sautage
Le sautage se fait d’abord au centre du front de taille pour y créer le bouchon
afin d’y former une zone libre. Pour réaliser le bouchon par sautage moins
d’explosif, on dispose de plusieurs types de disposition de trous tels que montre
le Tableau-3.2 et la Fig.3.2 Les dispositions de trous sont distinguées en gros
par deux types à savoir; la disposition diagonale où les trous sont arrangés en
diagonale par rapport au front de taille, et la disposition parallèle où les trous
sont arrangés en parallèle par rapport à l’axe du tunnel. La disposition
diagonale est généralement adoptée, tandis que celle en parallèle est utilisée
plus souvent pour le sautage par long trou.
Puis, le sautage se fait sur la partie restant à sauter en mettant en œuvre le
bouchon crée. Ce sautage se réalise progressivement en décalant les tirs de
sautage, et enfin il se termine par l’attache à la périphérie. Pour attaquer cette
partie périphérique, la technologie de sautage adouci est fréquemment
employée pour minimiser l’impact sur le terrain. Cette technologie consiste en
les trous de mine disposés à petit intervalle et plus long qu’ordinaire, dans
lesquels on charge l’explosif moins puissant, ce qui donne des avantages dans
la minimisation du surcreusage.
Lorsqu’il est nécessaire de s’approcher au front de taille, il faut vérifier si des
3-32
charges non éclatées ne restent, puis dégager soigneusement le front des blocs
détachés.
Agrégats fins
Agent de prise
Eau
3-33
Agrégats fins
Eau
Agrégats fins
Eau
Agent de prise rapide
3-34
4. Mesures
4.1 Mesures
Par mesures on entend l’ensemble des observations et mesures pour connaître les
comportements de terrains d’alentours provoqués par les travaux de creusement de tunnel et les
effets des éléments constitutifs de soutènements ainsi que les influences qu’ils exercent sur les
ouvrages adjacents, pour vérifier la stabilité du tunnel en vue d’assurer la sécurité des travaux
d’une part, et d’évaluer la pertinence des types de supports mis en œuvre et d’assurer la
rentabilité économique d’autre part.
Mesures A
▼ Mesures effectuées pour la gestion
quotidienne des travaux
(1) Mesures de convergences
Ces mesures sont effectuées pour
évaluer la stabilité des terrains adjacents,
la pertinence des ouvrages de
soutènement et la période de coulage de
revêtement sur la base de la quantité de
convergences, de la vitesse de
convergence, etc.
La photo montre la mesure de
convergence de la ligne horizontale du
demi-cercle supérieur au moyen d’un
convergencemètre.
4-1
Mesures B
4-2
(4) Appareil de mesure de la convergence
dans le sol
Cette mesure est effectuée pour saisir les
convergences aux alentours du tunnel
pour connaître le comportement du terrain
notamment l’affaissement de
préconsolidation, le desserrement, etc.,
en vue d’évaluer la pertinence de la
longueur, de la conception et de la
modalité d’exécution de boulons de roche.
4-3
(6) La photo montre la mesure par un appareil
électrique (tension axiale de boulons de roche
et convergence dans le sol)
4-4
4.2 Mesure de déplacement de la section intérieure
La mesure de déplacement de la section intérieure a pour objet de déterminer le
moment de coulage de béton du revêtement secondaire, en vérifiant la sécurité dans
la construction et la conformité du boisage et en saisissant le comportement du terrain
avoisiné et le mode de déformation du boisage, avec l’observation sur le front de taille
et la condition des tronçons réalisés, ainsi que les relevés sur le tassement de la
voûte (tête et pied). L’objectif concret de la mesure de la section intérieure est de
refléter les résultats sur la conception et la construction. Les critères sont montrés
dans le Tableau-4.1 ci-après. La stabilité du tunnel consiste en la sécurité du terrain
et la conformité du boisage.
Tableau-4.1: Objet de mesures du déplacement de la section intérieure
4-5
Polygonale oblique gauche
4-6
complètement le trou du mortier sans aucune lacune. Lorsque ce type de
capteur est mis dans un terrain des venues d’eau, ou qu’il est monté vers le
haut, il faut prendre des précautions pour que le mortier ne s’écoule pas du
trou. Et, pour le terrain meuble, le capteur et le mortier durci font un bloc,
ce qui empêche de saisir le déplacement exact. Il est donc recommandé
que le mortier à couler soit dosé en tenant en compte la résistance du
terrain.
Ancrage de pressurisation
Ancrage de pressurisation
Ancrage de fixation
Flexible de pressurisation
Fil d’acier
Fil d’acier
Béton projeté
Mortier de scellement
Gaine
Dans la plupart des cas, la mesure s’effectue manuellement. Pour les deux
types, les signaux pouvant être convertis électriquement, On peut utiliser le
type télé-mesure (automatique) pour minimiser la main-d’œuvre par mesure
automatique, ou on peut utiliser ce type seulement pour la partie supérieure
du front de taille pour des raisons de sécurité, c’est selon les conditions du
site de construction qu’on en décide.
2) Disposition des capteurs
Plus souvent, 3 à 5 points de prise de mesure par une section sont prévus
selon les conditions du site. Pour un tunnel à construire dans un terrain
gonflant ou susceptible de donner la pression asymétrique, on mesure
souvent sur 05 points (au sommet, en haut-gauche, en haut-droit, sur la
ligne de naissance (SL)) comme le montre la Fig.4.4 ci-dessous. Lorsqu’il
s’agit d’un terrain constitué des roches dures ou tendres, on peut sonder le
déplacement du terrain par les 3 points en supprimant 2 se situant en haut
gauche te droit Par ailleurs, en cas de terrain gonflant, les mesures au
niveau du radier sont à considérer.
4-7
Le nombre des prises de mesure dépend de la classe de terrain et de la
longueur de boulon, mais, il est préférable qu’un trou de forage dispose de 4
à 6 points de prises de mesures.
4-8
4.3 Mesure de force axiale du boulon de roche
(1) Objet
La mesure de force axiale du boulon de roche s’effectue afin de saisir d’abord
l’effet de soutènement du boulon de roche à partir de la force axiale travaillant
au boulon et sa répartition, puis juger la conformité de la longueur de boulon,
l’intervalle de mise en place ainsi que la tenue de boulon.
4-9
4.4 Mesure de contrainte du béton projeté
(1) Objet
La mesure de contrainte du béton projeté a pour objet de saisir la contrainte
travaillant sur le béton projeté, la pression de terrain s’exerçant sur le derrière de
la paroi, ainsi que la répartition de ces contraintes et forces.
Etant mis en place en contact direct avec le terrain, le béton projeté est un
boisage de soutènement sensible au comportement du terrain. De ce fait, pour
le percement où le béton projeté joue le rôle principal pour son soutènement, la
mesure de contrainte du béton projeté est très importante pour juger la stabilité
de l’ensemble du tunnel. Cependant, la mesure n’est pas très significative
lorsque la contrainte du béton projeté n’est pas grande; par exemple, pour le
terrain constitué de roche de dureté moyenne dont le module d’élasticité est plus
grand que celui du béton projeté, si le béton projeté est mis en place pour
obtenir la face lisse et régulière de percement afin d’empêcher la concentration
de contrainte, ou qu’il est appliqué comme des mesures de protection contre la
désagrégation et/ou détérioration du terrain et l’écaillage de roche.
Par contre, lorsque la pression du soi ainsi que le déplacement du terrain sont
considérables contre lesquels on attend du béton projeté la fonction d’anneaux
de soutènement, il est très important de mesurer la contrainte travaillant sur le
béton projeté.
La mesure de contrainte du béton projeté a des inconvénients suivants :
- La rigidité du béton projeté varie selon le matériau;
- La mise en place de l’instrument demande une opération prudente afin de ne
pas créer aucune lacune dans le trou;
- Le choix doit être porté sur un instrument qui ne donne pas de contrainte
concentrée;
- La mesure de la pression du sol derrière du béton projeté est particulièrement
difficile, etc.
La mise en œuvre de cette mesure doit prendre en compte les points ci-dessus.
(2) Procédé de mesure
1) Position
Comme standard, la mesure de contrainte du béton projeté doit avoir 5
points de prise par une section, et la position doit être la même que celle
pour le tensiomètre de boulon de roche.
2) Fréquence
La fréquence de contrainte du béton projeté doit être la même que celle de
la mesure de tassement de la voûte et de déplacement de la section qui
s’effectue aux mêmes positions, et la mesure se termine en même temps
que celle de tassement et de déplacement.
3) Méthode
En général, les instruments de mesure de poussée du sol et de contrainte
sont enterrés lors d’exécution du béton projeté.
4-10
Pour cette méthode, l’instrument de mesure de poussée du sol est mis en
place en contact direct avec la surface du terrain régularisée par le mortier
avant l’exécution du béton projeté, tandis que l’instrument de mesure de
contrainte est ancré telle manière à pouvoir mesurer la contrainte
tangentielle. Lors de projection du béton, on doit réaliser avec prudence la
mise en place de l’instrument de façon à éviter de créer un espace vide et à
ne pas altérer la direction de l’instrument. Lorsque l’instrument est enterré
dans le béton projeté, il risque d’engendrer la concentration de contrainte.
Pour éviter ce risque, il est préférable de choisir, dans la mesure du possible,
l’instrument ayant la forme n’excitant pas de concentration de contrainte et
résistant à l’influence par le changement dans la rigidité dû aux matériaux du
béton projeté.
4-11
Tensiomètre
Pour mesurer la force de cisaillement (Q), les tensiomètres (εc) et (εd) sont
montés à l’angle de ±45° par rapport à l’axe neutre.
Par la méthode de «4-jauges» pour la compensation de l’effet de température,
on obtient la déformation moyenne des deux côtés du boisage. Les
tensiomètres sont revêtus d’étanchéité et de protection, et l’emplacement où
ils sont montés est couvert de protection.
La mise en place des tensiomètres ci-dessus est préparée à l’extérieur de la
galerie dans un endroit moins humide, préalablement au transport de la
structure du boisage à l’intérieur de la galerie. Au moment de fin de la mise
en place des tensiomètres, et lors de montage de la structure de boisage, les
valeurs sont relevées au préalable par l’indicateur.
A partir de la valeur initiale qui est relevée lors de la fin du montage de
boisage, on enregistre l’évolution chronologique par les mesures successives.
Notamment, avant et après la projection du béton ou le percement à la
section inférieure, il est recommandé d’augmenter la fréquence de prise de
mesures.
2) Détermination de points de prise et de lignes de mesure
La Fig.-4.7 montre l’exemple pour la disposition de points de prises de
mesure. Il vaut mieux avoir beaucoup de points de prise de mesure sur une
section, mais le nombre de 6 à 8 points est généralement considéré. S’ils
sont à la même position pour la mesure de contrainte du béton projeté, on
peut mettre en œuvre les résultats pour évaluer la répartition des charges.
Et on peut les utiliser également pour l’examen des résultats de mesure de
contrainte de boisage en structure d’acier en arc et pour vérifier la sécurité du
tunnel. De ce fait, il est préférable d’effectuer les mesures de tassement au
pied du boisage et au sommet de la voûte et de déplacement de la section
intérieure parallèlement à ces mesures.
Lors de détermination des positions des tensiomètres, il faut éviter les parties
d’usinage d’âmes pour la jointure des membres structuraux. Et, s’ils sont
placés trop près du sommet ou du fond, la contrainte est perturbée. Pour
éviter ce phénomène, il est nécessaire d’écarter la position de tensiomètre du
bord de 2 à 3 fois la largeur du boisage.
4-12
Points de mesure de
contrainte du boisage
y à revoir la longueur de
boulon (diminution)
Apparition de la zone de
y à revoir le nombre de
relâchement près du
Distribution de déplacement boulon (augmentation)
tunnel
y à revoir le
Profondeur ↓
dimensionnement du
Possibilité de charge
Montée brusque de déplacement boisage
postérieure
y à considérer
l’amélioration du sol
Longueur insuffisante du
tensiomètre
Distribution de déplacement ↓
yà revoir la longueur de
Se trouvant dans la zone
Profondeur boulon (augmentation)
de relâchement, la borne
yà grandir le boisage
Moins que le
n’est plus le point de
déplacement de la mesure immobile (terrain
section intérieure gonflant, meuble, etc.)
4-13
Tableau-4.4: Variation de répartition de force axiale
Variation d’apparition de force axiale Cause et phénomène Mesures à prendre
On peut considérer que
la profondeur où la force
axiale devient maximale
La force axiale maximale est la zone de
se trouve près du centre
de boulon. relâchement.
Distribution de
force axiale
Dans le cas du schéma
ci-contre, la force axiale
-
maximale se trouve près
Profondeur du centre de boulon, et la
Boulon de roche
longueur de boulon
Position supposée de la
zone de relâchement s’étend sur la zone de
relâchement, ce qui
permet de juger que la
longueur est adéquate.
La force axiale maximale Dans le cas du schéma Il faut revoir la longueur
se trouve près de la
pointe de boulon.
ci-contre, la force axiale de boulon de manière à
Distribution de force axiale maximale se trouve près couvrir la zone de
de la pointe de boulon, relâchement.
ce qui permet de juger
Profondeur que la zone de
Boulon de roche
relâchement s’étend
Position supposée de la
zone de relâchement
jusqu’à la pointe de
boulon.
La force axiale maximale Dans le cas du schéma Il y a lieu de revoir la
se trouve près de la
paroi du tunnel. ci-contre, la force axiale longueur de boulon à la
Distribution de
force axiale maximale se trouve près baisse au point vue
de la paroi du tunnel, ce économique.
qui permet de juger que
Profondeur
Boulon de roche la zone de relâchement
est relativement courte à
Position supposée de la
zone de relâchement la longueur de boulon.
4-14
5. Procédés auxiliaires
5.1 Renforcement du front par le béton projeté
a) Généralité
Juste après le creusement, on projette du béton sur le front d’une épaisseur de 3
à 10cm pour améliorer la stabilité de portance du front, et essentiellement, c’est
une mesure de protection contre l’écaillage du front qui déclenche
l’effondrement du front de taille. Le procédé du béton projeté est plus souvent
employé avec l’attaque circulaire en laissant le noyau central. Lorsque le
creusement est à l’arrêt, on projette le béton sur toute la face du front de taille
pour empêcher la dégradation de celui-ci.
Béton projeté
b) Caractéristiques
- Possible d’effectuer l’opération en même temps que la projection primaire
après le creusement, facile à réaliser, permettant d’améliorer la stabilité du
front de taille par son effet de la protection contre l’effondrement primaire et
de la prise du front, et permettant de saisir les symptômes d’un effondrement
du front de taille.
c) Terrains applicables
- Efficace pour les terrains susceptibles de mettre en cause l’écaillage du front
de taille, largement applicable, mais moins efficace pour les terrains qui
mettent en cause le gonflement.
(2) Renforcement du front par le boulonnage
a) Généralités
Le procédé consiste en la mise en place des boulons de roche sur une partie ou
toute la surface du front pour stabiliser ce dernier par l’effet de la prise. Il est
plus efficace avec la projection du béton, et les boulons à injection sont
également utilisés. Dans le percement mécanique, les boulons plastiques
renforcés à la fibre de verre (FRP) sont plus souvent utilisés en raison de la
facilité de découpage.
5-1
Boulon de fibre de verre
b) Caractéristiques
- En général, on peut utiliser la même machine de boulons de roche pour
planter les boulons de front, ce qui permet d’intégrer le procédé dans un cycle
de construction.
- Dans le but de renforcer le front le plus profondément que possible, on plante
plus souvent les boulons à longue portée. Le renforcement par les longs
boulons à câble est essayé, mais ce procédé comporte encore des
problèmes en ce qui concerne la faisabilité vis-à-vis de la détérioration de
trous, la précision de forage de trous, etc.
c) Terrains applicables
- Efficace pour les terrains moins consolidés et ceux susceptibles de mettre en
cause le gonflement du front.
- Plus efficace avec le renforcement par le béton projeté au front.
(3) Renforcement des pieds
Les mesures de renforcement des pieds sont prises pour assurer la stabilité de la
section du tunnel qui est susceptible d’être dégradée par le relâchement du terrain
suite au tassement du boisage dû au manque de portance du sol supportant les pieds
du boisage.
Echelle de mesures Désignation générale de mesures à prendre
Simple 1. Mise en place des plaques de base sous les pieds,
surcharge du béton projeté aux pieds (projection
complémentaire du béton)
↓ 2. Mise en place des nervures à l’aile
↓ 3. Clôture de la section par le radier provisoire
↓ 4. Injection de renforcement aux pieds
Grande envergure 5. Boulonnage de renforcement aux pieds
5-2
procédé vise à soulager la pression de soutènement pour récompenser le
manque de la portance du sol, au moyen d’augmentation d’épaisseur du
béton projeté, et encore au moyen d’intégration des nervures à l’aile mises
aux pieds du boisage en structure d’acier en arc.
Plaque d’assise
b) Caractéristiques
- Ce procédé étant généralisé dans son application pour le renforcement
des pieds, permettant les travaux à la partie inférieure de la section sans
les entraver, ce qui offre un avantage à l’efficacité de l’exécution.
- Il est doit être prévu dès la phase de projet, puisque le boisage muni des
nervures à l’aile doit être préalablement préparé.
c) Terrains applicables
- Il est adopté généralement pour les terrains moins consolidés et moins
résistants en tant que le moyen de renforcement.
- Pour prévoir le cas de relâchement du terrain autour des pieds où
s’effectue le surcreusement du terrain, son dimensionnement (largeur de
nervures à l’aile, etc.) doit être bien étudié.
(2) Fermeture de la section par le radier provisoire
a) Généralités
Ce procédé vise à stabiliser la section de percement y compris le front de
taille par la fermeture du radier provisoire après la projection du béton au
demi-cercle supérieur de la section, en cas de changement alarmant
comme le tassement et le déplacement dus à la dilatation et à la pression
asymétrique du terrain, et la déformation des membres structuraux du
boisage.
5-3
Boulon de roche complémentaire Palissage Béton projeté
Revêtement
Boulon de roche
b) Caractéristiques
- La mise en place du radier provisoire s’effectue de même que le béton
projeté de soutènement, sans réparation particulière.
- L’effet de fermeture de la section est considérable, et ce procédé permet
de récupérer tôt la force de portance du sol, et permet ainsi de prendre
des mesures de circonstances à partir des résultats de mesure ou de
l’état du front de taille.
- Par contre, pour tirer les avantages certains de la fermeture de la section,
on doit procéder aux travaux assez compliqués tels que le cintrage du
demi-cercle supérieur de la section, la démolition lors d’intervention sur la
partie inférieure, etc., ce causant la baisse d’efficacité de construction.
c) Terrains applicables
- Terrains susceptibles d’accroître le changement anormal (tassement du
sommet, gonflement du terrain) et la déformation des membres
structuraux du boisage, malgré les mesures prises pour le sommet de la
section et le front de taille, à cause de la zone hydro-thermiquement
altérée, la zone de fracture de failles, le gonflement, la pression
asymétrique, le manque de force de portance, etc.
5-4
Fig.-5.5: Schéma conceptuel de renforcement
des pieds par l’injection
b) Caractéristiques
- Par le remplissage et la consolidation des vides dans le terrain, l’effet
d’amélioration et renforcement partiel est espéré.
- Pouvant être intégré dans le cycle d’exécution, et possible d’effectuer ce
procédé par la machine standard, ce qui ne nécessite pas de changement
important dans le planning.
- Efficace comme renforcement de caractère d’urgence.
- Pénétration et injection sont conditionnées par la nature du terrain, donc
parfois difficiles.
c) Terrains applicables
- Applicable au terrain sableux ou ayant la couche portante peu profonde.
5-5
Revêtement
Marge de déformation
Béton projeté
Boulon de roche injecté
Pieu (boulon) de
renforcement du pied
b) Caractéristiques
- Possible de planter des boulons par la machine standard.
- Généralement, réalisé structurellement en combinaison avec les nervures
à l’aile.
c) Terrains applicables
- Applicable au terrain non-consolidé ou moins résistant, jugé pour lequel
est insuffisant le renforcement seulement par les nervures à l’aile.
1) Palplanchage par les tubes longs d’acier
1) Procédé AGF (All Ground Fastning)
a) Généralités
Au moyen de foret de dudgeonnage, on plante les tubes en double paroi de
diamètre 100mm environ, puis injecte le produit chimique pour renforcer et
améliorer le terrain. Ce procédé a les deux fonctions de palplanchage tubulaire
et palplanchage avancé. La particularité de ce procédé est l’utilisation du
chariot hydraulique de forage dit «JUMBO» comme machine à perforer.
Spécification standard :
- Angle de plantation de tube : 6° à 10°
- Intervalle : 30 à 60cm
- Longueur d’un trou : 12,5m
- Produit chimique à injecter : Résine de silicone
5-6
Palissage à long tube Palissage à long tube Recouvrement 3 5m
Injection chimiqu
Béton projeté
Boulon de roche
Dudgeonnage 45cm
1 course de creusement
b) Caractéristiques
- L’utilisation du chariot dit «JUMBO» comme machine à perforer ne demande
pas de travaux de changement de machines.
- Suivant la nature du terrain, on peut choisir le produit chimique comme coulis
de ciment autre que résine de silicone qui est standard, ainsi que la méthode
d’injection/remplissage.
- Ce procédé est moins coûteux que d’autres procédés de palplanchage par
les tubes longs.
c) Terrains applicables
- Applicable aux terrains de roche fracturée, de gravier, sableux, argileux, etc.
- Ce procédé est plus souvent prévu au préalable pour le tronçon moins
recouvert comme l’entrée du tunnel, le terrain glissé, le ravin, etc.
1. Béton projeté au front (t=10cm) 4. Récupération de forets et lots
5.2 Remblayage
b) Généralité
Ce procédé est adopté pour les mesures contre l’effondrement du talus à
l’entrée du tunnel, et employé plus souvent avec le mur de soutènement.
5-7
Le sol-ciment, le mortier-mousse, etc. sont utilisés comme matériaux de remblai,
et son choix est subordonné à la capacité de soutènement nécessaire, à la facilité
d’exécution, à l’aspect esthétique, etc.
c) Caractéristiques
- Si l’emplacement est disponible, c’est un des procédés les plus rapides dans
la réalisation pour les mesures à prendre pour le talus.
- Comme les mesures contre l’effondrement du talus près de l’entrée du tunnel,
ce procédé est beaucoup adopté.
d) Terrains applicables
- Applicable à presque tous les terrains
- Drainage à prévoir séparément, lorsque le terrain connaît les venues d’eau.
5.3 Déblayage
a) Généralités
Ce procédé a pour objet de découper et enlever la masse de terre glissante, et
c’est plus souvent le procédé le moins coûteux lorsque la disponibilité
d’emplacement ne met pas cause. Cependant, la stabilisation de la partie
supérieure du talus après le déblayage et l’entretien et l’aspect esthétique du
talus après la réalisation doivent être tenus en compte.
b) Caractéristiques
- C’est un procédé simple et sûr.
- L’emplacement et l’aspect esthétique sont souvent mis en cause, ce qui
empêche souvent d’adopter ce procédé.
- Une étude doit être attentivement faite pour ne pas causer d’effondrement de
la partie supérieure du talus.
c) Terrains applicables
- Possible d’appliquer ce procédé presque tous les terrains.
Remblai de contrepoids
Mur de soutènement
Béton de propreté
Fig.-5.9: Exemple du mur de soutènement et remblai de contrepoids 2)
5-8
5.4 Pieux de soutènement
a) Généralités
Lorsque la force à soutenir est relativement importante, et que l’emplacement
pour effectuer le remblayage ou le déblayage n’est pas disponible, ce procédé
est souvent adopté, et la méthode est choisie parmi le palplanchage tubulaire ou
le palplanchage à profondeur, selon la force à soutenir, la profondeur, les
conditions d’exécution.
b) Caractéristiques
- Ce procédé est adopté souvent comme mesures contre le glissement du
terrain.
- Il dispose de plusieurs méthodes de petits à grands pieux.
c) Terrains applicables
- Applicable à tous les terrains en principe.
5-9
Palplanche verticale
Palplanche verticale
Direction de percement
5-10
5.6 Procédés auxiliaires
5-11
d. Palissage (forepoling)
Au cas où le front de taille risquerait d’ébouler
(en particulier au niveau du sommet) juste après
le percement, des boulons de roche et/ou tubes
d’acier sont mis en place dans la partie
circonférentielle du tunnel (hors la section) avant
de procéder au percement. La méthode de mise
en place varie en fonction des conditions de
terrain, à savoir, le type à fonçage ou à ancrage
ou à non-ancrage.
En général, celui d’une longueur inférieure à 5 m
est appelé polissage (forepoling), tandis que
celui d’une longueur supérieure à 5 m est appelé
pilissage (forepiling).
En en ce qui concerne la mise en œuvre, étant
donné que ce procédé peut s’exécuter dans le
cadre d’une série de cycles, son effet sur le
planning d’exécution des travaux est faible.
5-12
g. Vidange
C’est un procédé appliqué préalablement
au percement lorsque la mise en œuvre
ou la qualité du béton projeté ou des
boulons de roche peut être compromise
du fait de venues d’eau dans un terrain où
le front de taille ne peut pas être stable en
raison de venues d’eau ou de la nappe
captive en grande quantité. Le procédé
consiste en les trous de vidange et la
galerie de vidange. Ces ouvrages sont
réalisés en utilisant la surface de front de
taille, l’arrière de front de taille, la galerie
pilote, etc.
h. Tubes de protection
Ce procédé est adopté lorsqu’il est
nécessaire d’empêcher l’éboulement du
sommet, le tassement en surface, etc., au
niveau de l’entrée et de la sortie du tunnel.
Le procédé consiste à effectuer à
l’avance les forages dans la partie
circonférentielle de la section de
percement de tunnel (hors la section), y
insérer les tubes d’acier et injecter le
mortier dans ces tubes. L’intervalle des
points d’application et les dimensions de
tubes devront être déterminés de manière
adéquate en fonction des conditions du
terrain.
5-13
j. Palissage par injection
C’est un des procédés de pilissage de
grande longueur représenté par la
méthode dite AGF (renforcement en
pleine section – all Ground fastening). Il
consiste à renforcer une zone sous
forme de parapluie au moyen de tubes
et de produits chimiques dans le terrain
à la circonférence extérieure de la
section de percement de tunnel en avant
du front de taille. La longueur standard
du palissage est de 10 à 20 m.
5-14
6. Prospection
Tableau-6.1 : Classification d’investigations
Classification Période Objectifs Etendue
Investigation pour la Depuis l’étude de Obtenir les Investigation et La vaste étendue
détermination du tracé comparaison des informations prospection générales couvrant les tracés à
tracés jusqu’à la permettant de pouvoir sur la topographie, la comparer.
détermination du tracé déterminer un tracé géologie,
adéquat qui satisfait l’environnement et
aux conditions d’autres.
géologiques,
topographiques et
environnementales,
ainsi que les données
de base permettant de
planifier l’étape qui
suit.
Investigation pour Depuis la Obtenir les données Investigation et L’étendue couvrant le
l’étude et le plan détermination du tracé de base permettant prospection précises tunnel et les endroits
d’exécution jusqu’au début de d’établir la conception, sur la topographie, la susceptibles d’être
construction le plan d’exécution, géologie, affectés, ainsi que
l’estimation, etc. l’environnement et leurs environs.
d’autres qui tiennent
compte des mesures
concrètes pour les
environs, et sur les
installations annexes,
etc.
Investigation pendant Pendant la Obtenir les données Investigation et Dans le tunnel et le
la construction construction permettant de prospection sur la champ susceptible
prévenir et confirmer topographie, la d’être affectés par la
des problèmes géologie, construction du
survenant au cours de l’environnement et tunnel.
construction, d’établir d’autres.
les changements de L’investigation
conception, la gestion géologique
de construction et le s’effectuera
dédommagement, principalement dans le
ainsi que celles qui tunnel, et
serviront l’investigation sur
ultérieurement. l’environnement
s’effectuera
principalement pour
juger les
conséquences et
l’effet des mesures
prises.
6-1
Tableau-6.2 : Investigations préliminaires
Terrain
Essais/examens Résultes requis
Dur Tendre Gonflant Meuble
Documentation Résultats du passé, Exécutions réalisées ◎ ◎ ◎ ◎
Géologie Structure géologique et topographique des
alentours, Stabilité du terrain exposé, ◎ ◎ ◎ ◎
Général
échantillons du terrain
Prospection (onde Consolidation du terrain, distribution des
◎ ◎ ◎
élastique) failles supposées
Sondage Nature de roches, consolidation,
confirmation de fractures, désagrégation, ◎ ◎ ◎ ◎
failles, prélèvement du terrain
Essai de
pénétration Supposition des valeurs N, C, φ, etc. ◎
Essais dans le trou de forage
standard
Essai de
pression de
l'eau interstitielle Existence d’eau artésienne ◎
(pression
artésienne)
Essais in-situ
○ ◎ ◎
eau naturelle
Essai de Résistance à la compression uni-axiale
compression (qu), module d’élasticité statique (E), ◎ ◎ ◎ ◎
uni-axiale coefficient de Poisson statique (v)
Essai de Adhésivité (C), coefficient de frottement
compression interne ○ ○ ◎
tri-axiale
Essai de Coefficient de consolidation
○
consolidation
Essai à la traction Résistance à la traction ○ ○ ○
Essai de vélocité de Vélocité P (Vp), vélocité S (Vs), module
propagation d’élasticité dynamique (Ed), coefficient de ○ ○ ○
ultrasonique Poisson dynamique (vd)
Granulométrie Granulométrie de particules constituantes ○ ○
Essai de poids Poids spécifique de particules
spécifique de ○ ○
particules
Essai de consistance Limite de liquidité, limite de plasticité,
○ ○
indice de plasticité
6-2
Essai de Degré de désintégration par immersion
désintégration par d’eau ○ ◎
immersion d’eau
Essai de gonflement Taux de gonflement par absorption d’eau
△ ○
par absorption d’eau
Essai de capacité Teneur en montmorillonite
△
d'échange cationique
Essai de bleu de Teneur en montmorillonite
◎
méthylène
Analyse Sortes de substance minérale
◎
radiographique
Essai de Constante de décrépitation
△
décrépitation
Essai de Adhésivité (C), coefficient de frottement
compression interne, résistance résiduelle (C’,φ’) △
tri-axiale à
multi-étage
Notes 1) ◎ : Essais/examens à effectuer dans la plupart des cas
○ : Essais/examens préférables à effectuer
△ : Essais/examens à effectuer dans les cas spéciaux
2) Pour savoir la teneur en montmorillonite, on effectue l’essai de capacité d'échange cationique.
Cependant, du fait que la méthode demande la haute technique et le délai, cet essai est classé
en «△», et à sa place, l’essai de bleu de méthylène qui s’effectue facilement est classé en «◎».
3) Pour le sable, la granulométrie est importante.
4) S’il y a le risque de rencontrer le méthane ou le gaz volcanique, il est nécessaire d‘effectuer une
investigation sur les gaz toxiques.
5) S’il y a le risque de manque d’oxygène, il est nécessaire d‘effectuer une investigation sur le
manque d’oxygène.
6-3
fractures, etc., ou elles sont disposées en parallèle ou à l’angle droit
avec les polygonales principales, lors qu’on cherche la direction ou la
continuité des failles et filons. Si l’existence des failles est supposée,
les polygonales disposées à l’angle droit avec la direction de failles
permet d’identifier la position de failles.
La longueur des polygonales dépend de la longueur du tunnel, de
l’épaisseur de surcharge, du profil géologique et de la profondeur
jusqu’au fond rocheux, mais une longueur au moins cinq fois la
profondeur à prospecter. Si l’endroit à prospecter est profond (200 à
500m en général), la précision de résultats de prospection baisse.
En plus, aux alentours de l’entrée, on fixe la polygonale de longueur
d’au moins 30m à l’extérieur de l’entrée pour mettre en lumière l’état
géologique.
ii) Intervalle des points de source de secouement/réception
Le point de source de secouement diffère selon la longueur de
polygonale, le profil, la géologie du terrain. En général, on met le
point principal de secouement sur les deux côtés de la polygonale
principale et ceux auxiliaires à l’intervalle de 50 à 200m. Aux
endroits susceptibles de mettre en cause les problèmes géologiques
tels que failles, fractures, etc., cet intervalle est réduit davantage.
Lorsqu’on met le point de secouement à distance sur l’axe prolongé
de la polygonale, la précision de la prospection s’améliore aux deux
cotés de la polygonale. L’intervalle standard est de 5 à 10m.
iii) Vélocité de l’onde élastique des roches principales
Quant aux mesures de l’onde élastique sur le fond rocheux frais de
moindre fissure, la même sorte de roche donne de différentes valeurs
en ce qui concerne la vélocité de l’onde élastique. En plus, lorsque
l’influence par désagrégation ou fissure y intervient, l’évaluation ou le
jugement deviennent plus difficiles. Pour mieux saisir l’état du fond
rocheux avec maximum de précision, il est nécessaire de comparer
les valeurs de vélocité entre le fond rocheux et les pièces de roche.
En plus, le jugement doit être synthétiquement porté en se basant sur
la comparaison des résultats obtenus par d’autres méthodes
d’investigation telles que l’investigation géologique de la surface du
terrain, le sondage, etc.
6.2 Autres prospections physiques
(a) Prospection électrique
Dans certains cas, la prospection électrique est efficace pour révéler la
distribution de différentes roches, zone altérée, zone glissée, couche aquifère,
etc. qui est identifiée par la mise en œuvre de la particularité physique de la
résistance électrique et la polarisation spontanée qui sont différentes selon les
roches et les couches géologiques. Parmi les méthodes de polarisation
spontanée, résistivité, IP (polarisation provoquée), polarisation de courant,
celles de résistivité et polarisation provoquée sont employées pour la
prospection de tunnel, lorsque la prospection par l’onde élastique est limitée par
son utilisation d’explosif, ces méthodes ont des avantages. La profondeur de
prospection dépend étroitement de la longueur de polygonale et la distance
6-4
entre les électrodes; avec la distance maximale des électrodes 400 à 600m, elle
est environ 200 à 300m. La disposition de polygonales doit éviter les ouvrages
causant les parasites tels que câbles de transport de puissance, chemins de fer,
structures métalliques, etc.
Cette méthode est efficace pour les roches comme granite dont la résistivité
baisse largement selon la fracture, la désagrégation, l’altération, mais elle est
moins efficace pour les roches sédimentaires du néogène comme roche
argileuse et tuf ayant la basse résistivité. Dans ce dernier cas, il est difficile
d’identifier les failles et la nappe phréatique seulement par la distribution de
résistivité, ce qui demande une attention particulière lors de son application.
En outre, la détermination du classement du terrain devant rester relative dans
la distribution de résistivité, il est essentiel de combiner cette méthode avec la
prospection par l’onde élastique ou d’autres méthodes de prospection pour
porter le jugement quantitatif sur le terrain et d’établir les indices propres à
chaque site de construction.
Ordina-
Limites de couche Réflexion
teur
Affi-
chage
Généra-
Emetteur
teur
Commutateur
Contrôleur/ Ordina-
Récepteur teur
Commutateur
6-5
Support à trépied Palan
Rotule de levage
Tête pivotante
Flexible de refoulement
Boîte à
vitesse
Moteur
Porte-canne
Pompe
Bassin
à boue
Pompe d’huile
Réservoir d’huile
Flexible d’aspiration
Soupape de pied
Tube perforateur
Tube de puits
Canne de sonde
Segment de tube
Accouplement
Tube carottier
Carotte
Couronne métallique
Fig.6.4: Plan d’ensemble d’unité de forage
Amorceur Filtre
Batterie
Batterie
Sautage
Câble de diagraphie
de vélocité multiple Sonde de diagraphie
normale
Onde élastique
Plomb
Plomb
6-6
7. Technologie de KAJIMA
Les technologies de pointe permettent les travaux de percement
adaptés aux conditions géotechniques et topographiques
Dans la construction de tunnels, il importe d’exécuter les travaux en harmonie avec la nature.
Au Japon, où les conditions géotechniques et topographiques sont particulièrement
complexes, il est nécessaire de résoudre les difficultés de travaux notamment la grande
surcharge, la faible surcharge, la chaleur géothermique et les venues d’eau. Kajima a réussi
à faire face de façon adéquate aux différentes conditions géotechniques et topographiques
tout en mettant en œuvre les technologies de pointe basées sur la sécurité. Voici quelques
exemples :
7-1
Terrain naturel gonflant Adoption de supports rigides
7-2
Franchissement d’un
Tunnel qui traverse le cours d’eau juste au-dessous du pont
cours d’eau
Tunnel de Hassamugawa du métro Tozai
Le tunnel de Hassamugawa a traversé sous la
rivière Kotoni-Hassamugawa, l’une des rivières
violentes de la ville de Sapporo, dans le cadre
de travaux de prolongation de la ligne du métro
Tozai. Ce tunnel est réalisé par le procédé de
tube de protection appelé “pipe loop”. En effet,
le sol étant constitué de la couche de grave
contenant des graves géants, la couche
considérée comme celle la plus difficile pour la
mise en œuvre dudit procédé, les travaux sont
Taille : longueur totale 170 m, Section de exécutés en prêtant une attention particulière à
percement : 130 m2 la précision de la linéarité. Par ailleurs,
l’adoption de la méthode de stabilisation du
front de taille par les boulons à câbles a permis
le percement en pleine section de 130 m2.
Tunnel de Kakuto
7-3
Percement dans le sol sous-marin de caractéristiques
Tunnel sous-marin géotechniques complexes par le procédé à l’aide d’explosif.
Taille :
longueur totale du tunnel de prise d’eau : 426 m
Section de percement : 33 m2
longueur totale du tunnel de déchargement d’eau : 753 m
Section de percement : 26 m2
Tunnel de Kanpuzan
7-4
Les technologies de pointe permettent le percement dans les terrains en terre
dans lesquels les travaux étaient difficiles auparavant
La méthode NATM était adoptée auparavant pour le percement de tunnels dans les
terrains rocheux en zones montagnards.
Kajima s’attaque à la NATM urbaine tout en mettant en œuvre les technologies de pointe
et mène à bonne fin de nombreuses constructions par cette méthode.
7-5
Tunnel routier à section géante de 2 niveaux, le premier au Japon, dans un terrain graveleux.
Tunnel d’Ome
Etant donné que le tunnel d’Ome a une section géante d’une forme ovale, il est mis
en œuvre par la méthode d’abattage en gradins avec le revêtement du demi-cercle
supérieur à l’avance, qui consiste à percer en premier lieu la galerie du demi-cercle
supérieur avant de procéder au percement du demi-cercle inférieur. Par ailleurs,
Kajima a surmonté avec succès les difficultés des travaux en ayant recours aux
technologies globales intégrant non seulement les procédés de génie civil en milieu
montagnard tels que ceux de palissage par injection dans les longs tubes d’acier,
d’injection horizontale du coulis, de renforcement de piédroits (foot-pile), de piles de
supports provisoires, etc., mais aussi les technologies de conception et de mise en
œuvre de génie civil en milieu urbain.
7-6
Tunnel NATM au-dessous des voies de chemin de fer en servie
Métro de Tanmachi
7-7
NATM dans un terrain graveleux avec une petite surcharge en zone urbaine
Tunnel de Shin-Kobe
Tunnel de Baiko
7-8
Percement du tunnel par la combinaison du procédé de tubes de protection et du procédé
d’injection de produits chimiques
Tunnel de Satsuma-Tagami
7-9