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Macro Chapitre 2
Macro Chapitre 2
SF -Collecter l’épargne et redistribuer des -Epargne collectée auprès des -Salaires des employés, intérêts
prêts aux agents ayant un besoin de ménages, les intérêts perçus sur les versés ((Institution de crédit).
financement (Institution de crédit) crédits accordés (Institution de -paiement des salaires et
-Mutualiser les risques et payer les crédit). indemnisations des sinistres
indemnisations en cas de sinistres -Primes d’assurance versées par les Société d’assurances)
(Société d’assurances) assurés (Société d’assurances).
APU -Fournir des services non marchands -Ressources générés par la collecte -Salaires des fonctionnaires,
destinés aux autres secteurs des impôts, des produits de financement de sécurité
institutionnels, et procéder à des monopole (phosphates….) ou des interne et externe (police et
opérations de redistribution du revenu cotisations sociales armée…), financement des
entre agents à travers la taxation. secteurs sociaux (éducation et
santé) .
ISBLM -Produire des services non marchands -cotisations des adhérents, -gestion courante, compagnes,
destinés à certaines catégories de subventions accordées par les journées….
ménages. administrations publiques.
RDM -Echanger avec les agents -produits des exportations des -leurs importations de biens et
économiques nationaux. biens et services qui sont nos services qui sont nos
importations. exportations.
I. Les agents, les marchés et les opérations économique
Exercice 1 : Enoncé
Classer les agents économiques (AE) suivant dans le secteur institutionnel (SI) auquel
ils appartiennent :
Agents économiques Secteurs Agents économiques Secteurs institutionnels
institutionnels
Poste ? Ministère des finances ?
Consommation -Utilisation ou la destruction immédiate et progressive des B&S dans le but de satisfaire un besoin.
-La consommation finale est l’utilisation définitive d’un bien ou service à leur stade final de production
en vue de satisfaire les besoins des individus.
-La consommation intermédiaire est l’utilisation (destruction) d’un bien et service dans le but de
produire d’autres biens et services.
Investissement -Est l’acquisition de biens de production (machines, bâtiments, équipements…) destinés à être utilisé dans
le processus de production d’autres biens.
Exportation (X) -Les importations (M) : valeur des biens et services produits par des agents économiques étrangers et
et importation achetés par des agents économiques nationaux.
(M) -Les exportations (X) : valeur des biens et services produits par les agents économiques nationaux et
vendus à des agents non résidents.
-Le solde commercial (balance commerciale) : est la différence entre les exportations et les importations
de biens (marchandises). 3 cas de figure se présente :
Si le solde est positif (X >M), cela signifie qu’il y a un excédent commercial
Si le solde est négatif (X < M) cela signifie qu’il y a un déficit commercial
Si le solde est nul (X=M) cela signifie qu’il y a un équilibre commercial
-Le solde extérieur (balance extérieure) : est l’écart entre les exportations (X) et les importations (M) des
biens et services.
I. Les agents, les marchés et les opérations économique
2.2. Les opérations de répartition
▪ Les opérations de répartition décrivent la répartition de la richesse créée par la production
(ou la valeur ajoutée) entre les agents sous forme de salaire, impôts….
-Rémunération des salariés : la rémunération des salariés est la contrepartie du travail
fourni.
-Revenus de la propriété : ils englobent les revenus tirés de la possession d’un actif
corporel (terrains, immeubles, équipements) ou d’un actif incorporel (brevets, droits
d’auteurs …) ou encore d’un actif financier (actions, obligations…).
-Impôts liés à la production et à l’importation : ils comprennent les impôts sur les
produits (TVA).
-Impôts courants sur le revenu et le patrimoine : il s’agit des impôts (sauf les impôts sur
la production et les importations) à savoir l’impôt sur le revenu des personnes physiques
(IR) et l’impôt sur les sociétés (IS) des personnes morales…
-Subventions : sont des aides versés par les APU à l’occasion des opérations d’importation
ou la production (subvention d’exploitation et d’investissement).
-Transferts sociaux : ils regroupent les cotisations sociale des employeurs et des salariés.
I. Les agents, les marchés et les opérations économique
2.3. Les opérations financières
▪ Les opérations financières sont définies comme l’ensemble des opérations
relatives à la création, à la collecte et la circulation de la monnaie.
➢Certaines opérations sont purement financières: prêts, épargne, cessions de titres.
(instruments de financement).
➢D'autres sont la contrepartie d'une opération sur B&S ou d'une opération de
répartition, qui se traduit par un transfert de moyens de paiement (Instrument
de paiement).
I. Les agents, les marchés et les opérations économique
Exercice 3 : Enoncé
Classez les opérations économiques suivantes selon la catégorie à laquelle elles
appartiennent.
Opérations Catégories Opérations Catégories
Prêt engagé par un particulier Un doctorant perçoit une
bourse de recherche
Acquisition d’un automate par B/S Production des chemises B/S (production)
une entreprise (investissement) par l’entreprise alpha
Marché de travail
Offre de la force du travail Demande du travail
Marché de travail
Force de travail
Force de travail
Épargne (S=250)
Marché de capitaux
Ménages (ou marché financiers)
Entreprises (SNF)
Investissement (I=250)
Via les entreprises
Flux réel
Flux monétaire
II. Le circuit économique
▪ Le circuit économique simplifié avec épargne et investissement montre que :
➢Le revenu national (Y) se partage entre la consommation (C) et l’épargne (S):
Y = C+S [2]
➢La dépense nationale regroupe les dépenses de consommation (C) et
d’investissement (I) :
D = C+I [3]
▪ Le circuit est équilibré si le revenu distribué conduit à l’achat de la totalité des biens
et services produits (c’est-a-dire lorsque le revenu est égale à la dépense).
Y=D ⇒ C+S=C+I [4]
▪ En réarrangeant l’équation (4), on déduit la condition de l’équilibre du circuit :
S=I ou σ fuites = σ injections [5]
▪ En effet, l’épargne est considérée comme une fuite, alors que l’investissement est
considéré comme injection. Les fuites sont des revenus qui ne passent pas dans le
circuit économique.
▪ Dès lors, l’équilibre du circuit économique, repose sur l’égalité S=I. En d’autres
termes, il faut pour éviter un déséquilibre du circuit, que le flux d’investissement soit
égal au flux d’épargne I = S.
II. Le circuit économique
3. Le circuit économique à 3 agents
▪ En plus des ménages et des entreprises, le circuit économique à trois agents inclus
l’Etat (ou les APU).
▪ L’Etat (les APU) modifie le circuit et l’activité économique par ses dépenses et par
les impôts.
▪ Supposons que l’Etat prélève des impôts et taxes uniquement sur les ménages avec
T= 100 (flux 7), et achète auprès des entreprises des biens et services (avion,
fournitures de bureau…) à hauteur de G= 100 Um (G=100) : (Flux 8)
▪ Dans cette économie, l’Etat modifie la situation des ménages par un montant de 100.
En supposant que seule la consommation est affectée, C devient 650 au lieu de
750.
▪ L’activité de cette économie peut être schématisée à l’aide du circuit économique
suivant :
II. Le circuit économique
Revenus (du travail) = 1000 salaire = 1000
Marché de travail
Travail
Travail ou force de travail
Impôts (T=100)
Ménages APU
Investissement (I=250)
Via les entreprises
B&S
Production
Marché des B & S
Dépenses de CF = C = 650 Recettes de vente = 650
Flux réel
Flux monétaire
II. Le circuit économique
▪ En présence de l’Etat le circuit économique montre que :
▪ Le revenu national (Y) se partage entre la consommation(C), l’épargne (S) et le
payement des taxes et impôts (T)
Y = C + S +T [6]
▪ La dépense nationale regroupe les dépenses de consommation (C) des ménages,
l’investissement des entreprises (I) et les dépenses publiques (G) :
D = C + I+ G [7]
▪ Le circuit économique est équilibré si le revenu national distribué Y conduit à
l’achat des B&S produits, c’est-à-dire lorsque le revenu (ou l’offre globale) est
égale à la dépense ou (la demande globale) :
Y =D ⇒ C + S + T= C + I +G [8]
▪ En réarrangeant l’équation (8), on déduit que :
S+ T = I + G [9]
σ fuites = σ 𝐢𝐧𝐣𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬
▪ L’identité [9] est la condition de réalisation de l’équilibre du circuit économique.
II. Le circuit économique
4. Le circuit économique étendu (économie ouverte)
▪ En économie ouverte les exportations (X) et les importations (M) sont prises en
compte dans les échanges qui s’établissent entre la nation (secteurs résidents) et
l’ensemble des autres pays (RDM) :
➢Les exportations (X) sont des biens et services produits sur le territoire
national envoyés à l’extérieur. Elles constituent un emploi à la production
nationale (demande étrangère) et créent des revenus dans l’économie
nationale (injection de la monnaie dans l’économie nationale).
➢Les importations (M) sont des B & S qui viennent grossir la production
nationale (composante de l’offre globale) mais ne créent pas de revenu dans
l’économie nationale. Elles donnent lieu à la sortie de devises et constituent
donc une fuite de monnaie du circuit économique national.
▪ Dans cette économie ouverte, on suppose qu’en plus des échanges précédemment
présentés, les exportations des SNF s’élèvent à 100 (X= 100) et les importations des
ménages s’élèvent à 100 aussi (M=100) : Flux 9 et 10
▪ L’activité de cette économie peut être schématisée à l’aide du circuit économique
suivant :
II. Le circuit économique
Marché de travail
Travail
Travail ou force de travail
Impôts (T=100)
Ménages APU
Investissement (I=250)
Via les entreprises
B&S
Production
Marché des B & S
Dépenses de CF = C = 550 Recettes de vente = 550
APU
RDM
Emplois Ressources
Emplois Ressources
Dépenses Impôts
d’investissement Cotisations M (nos exportations) X (nos importations)
Dépenses de
consommation finale
Salaires
Subventions
II. Le circuit économique
Exercice 4 : Enoncé
Soit une économie ouverte constituée de ménages (MEN), d’entreprises (SNF),
d’administration publiques (APU), de banques (SF), et du reste du monde (RDM).
-Les SNF vendent 1600 MDhs de biens aux APU, 1800 MDhs aux ménages.
-Les SNF distribuent 1400 MDhs de salaires aux ménages et 800 MDhs des impôts et
cotisations aux APU
-Les ménages consomment 3500 MDHS, versent 1000 MDhs d’impôt sur le revenu,
épargnent 400 Mdhs.
-Les APU ont une consommation intermédiaire de 800 Mdhs et distribuent 2500 Mdhs de
salaires aux ménages (leur production est non marchande)
-Les crédits reçus ont représenté 1600 Mdhs pour les SNF, 2000 Mdhs pour les ménages et
1500 Dhs pour les APU.
-Les SNF importent 2000 Mdhs et exportent 1500 Mdhs des biens et services de l’étranger.
Questions
1. Représenter sous forme d’un circuit la circulation des flux qui s’établissent entre les
agents ?
2. Etablir pour chaque agent économique, les comptes des emplois et des ressources?
3. Calculer pour agent la capacité de financement ou le besoin de financement ?
II. Le circuit économique
7. Du circuit économique aux comptes de B&S.
▪ Si l’équilibre ressources-emplois est toujours vérifié pour les agents, nous savons
également que le montant de l’ensemble des flux monétaires entrants sur un marché
des B&S est, par définition, égal au montant de l’ensemble des flux monétaires qui
en sortent.
▪ Dès lors, nous pouvons établir, à partir de l’ensemble de ces flux, l’équilibre sur le
marché de B&S.
Comptes de biens et services
Ressources Emplois
P: Production (marchande, non marchande, CI : consommation intermédiaire
usage final propre) CF : consommation finale
M: Importations (Biens et services) FBCF : formation brut de capital fixe
∆S : variation de stock
X: Exportations
▪ A partir du compte de B&S nous pouvons établir l’équilibre ressources emplois
global (ou l’équilibre sur les biens et services) :
Ressources (P+ M ) = Emplois (CI + CF + FBCF + ∆S + X )
(P-CI) +M= CF + FBCF + ∆S + X
PIB + M = CF + FBCF +X
II. Le circuit économique
7. Du circuit économique aux comptes de B&S.
▪ L’équilibre ressources-emplois global est toujours vérifié quelle que soit la
complexité du circuit économique. Cet équilibre comptable indique comment les
quantités disponibles de B&S (P et M) sont utilisés au sein d’une économie (CF,
FBCF, ∆S, X).
NB : En aucun cas, cet équilibre comptable ne doit être confondue avec un
équilibre macroéconomique.
III. Les agrégats de la comptabilité nationale
▪ Un agrégat est un indicateur synthétique de l’activité économique d’un pays au cours
d’une période donnée généralement une année (HCP).
▪ Les agrégats permettent de :
➢Analyser l’évolution économique d’un pays ;
➢Faire des comparaisons entre les résultats économiques des pays;
▪ La comptabilité nationale distingue trois types d’agrégats :
➢Les agrégats de produit : sont liés à la production des biens et services
➢Les agrégats de revenu : relatifs aux revenus reçues par les agents
économiques en rémunération de leur contribution à la production
➢Les agrégats de dépense : qui sont liés aux dépenses des agents économiques
pour acquérir les biens et services produits.
NB. Le principal agrégat est le PIB (produit intérieur brut).
III. Les agrégats de la comptabilité nationale
1. Le produit intérieur brut (PIB)
▪ Le PIB mesure la richesse créée (valeur ajoutée) au cours d’une année civile par tous
les agents économiques résidents d’un pays (nationaux ou pas). Le PIB est
évalué au prix de marché.
▪ Le PIB comprend :
✓Le PIB marchand (production marchande) qui correspond à la somme des
valeurs ajoutées des entreprises résidentes.
✓Le PIB non marchand (production non marchande) qui correspond à la
richesse crée par les administrations marchandes et des ISBLM.
1.1. Approches de calcul du PIB
1.1.1. Optique de production
▪ Selon cette optique, il s’agit de calculer comment la production se réalise.
PIB= Sommes des valeurs ajoutées brutes (au prix de base) + impôts sur les
produits – Subventions sur les produits
▪ La valeur ajoutée exprime la richesse nouvelle créée par une entreprise. Elle permet
de déterminer l’apport d’une entreprise à la nation:
VAB=Production totale (vendue ou stockée) – Consommation intermédiaire
III. Les agrégats de la comptabilité nationale
▪ La consommation intermédiaire est l’utilisation (destruction) d’un bien et service
dans le but de produire d’autres biens et services.
▪ La consommation intermédiaire correspond aux charges sous forme d’achats
(matières premières, loyer, service de transport, de publicité….), et exclut les
charges sous forme de revenus (revenus versés à l’Etat, aux salariés, aux préteurs,
aux organismes sociaux).
▪ Les impôts sur les produits sont les impôts dus par unité de bien ou de service
produite ou importée (INSEE France). Il sont constitués essentiellement de la TVA
et des droits de douane.
▪ Les subventions sur les produits sont des transferts courants sans contrepartie que
les APU versent au SNF par unité de bien ou service (subvention du gaz butane).
III. Les agrégats de la comptabilité nationale
1.1.2. Optique de revenu
▪ La richesse crée (ou le PIB) est répartie entre les différents agents économiques (ou
secteurs institutionnels) en contrepartie de leur contribution dans la production.
▪ L’approche revenu met en évidence la répartition de la richesse produite entre :
➢Les salariés pour le travail fourni.
➢Les propriétaires, les créanciers (banque par exemple), l’entreprise elle-même.
➢Les APU sous forme d’impôts et taxes (en contrepartie des infrastructures ….)
▪ Selon l’optique revenu le PIB est calculé comme suit :
PIB = Rémunérations des salaires
+(Excédent bruts d’exploitation et les revenus mixtes brut des entrpreneurs
individuels)+ Impôts liés à la production et à l’importation – Subventions à la
prodcution et à l′importation
▪ Il est à signaler que l’Excédent brut d’exploitation (EBE) mesure le solde (excédent
ou déficit) issu de la production qui profite aux producteurs en tant que
rémunération du capital (HCP). Il est égal à :
EBE= VAB − rémunération des salariés − autres impôts sur la production + autres
subventions sur la production (subventions d′exploitation)
▪ Dans le cas des entreprises individuelles appartenant aux ménages, l’excédent brut
d’exploitation s’appelle le revenu mixte.
III. Les agrégats de la comptabilité nationale
1.1.2. Optique de revenu
▪ Les impôts sur la production et l’importation sont des versements obligatoires sur la
production et l’importation. Ils incluent les impôts sur les produits (TVA et DD) et
les autres impôts sur la production et l’importation (taxe professionnelle….).
▪ Les subventions sur la production et l’importation sont des transferts courants sans
contrepartie que les APU versent au SNF non par unité de B&S produite, mais pour
leurs activités de production et d’importation.
▪ Les subventions sur la production et l’importation incluent les subventions sur les
produits et les autres subventions sur la production et l’importation (bonification du
taux d’intérêt, subventions d’exploitation…..)
III. Les agrégats de la comptabilité nationale
Exercice 5 : Enoncé
Pour une entreprise alpha, on dispose des données suivantes :
• Chiffre d’affaires : 6000
• Dépenses courantes (loyer, et service de transports) : 500
• Achats aux autres entreprises : 1200
• Salaires et charges sociales (CNSS): 700
• Impôts sur la production (TVA) : 100
TAF :
1] Calculer le montant de la consommation intermédiaire (CI).
2] Déterminer la valeur ajoutée (VA) de l’entreprise.
3] Calculer l’excédent brut d’exploitation (EBE) de cette entreprise.
III. Les agrégats de la comptabilité nationale
Exercice 5 : Solution
1] La consommation intermédiaire correspond aux charges sous forme
d’achats de B&S :
CI = 500 + 1200 = 1700
Approche de PIB = des valeurs ajoutées brutes (au prix de base) + Impôts sur les
production produits – Subventions sur les produits
▪ Le PIB réel mesure la valeur de la production en prix constants (par rapport à une
année de base / année 0).
PIB réel = 𝑸𝒊,𝒕 × 𝑷𝒊,𝟎
▪ Le déflateur du PIB mesure le niveau général des prix. Il est calculé en rapportant
le PIB nominal au PIB réel .
PIB nominal
Déflateur du PIB = × 𝟏𝟎𝟎
PIB réel
NB.
✓ Le PIB nominal augmente (ou baisse) en fonction de la variation des quantités
produites ou de l’augmentation des prix.
✓ Le PIB réel ne varie que si les quantités produites changent.
III. Les agrégats de la comptabilité nationale
3. Le taux de croissance économique
▪ La croissance économique mesure le taux d’évolution du PIB. Elle représente
l’accroissement de la richesse créée dans une économie donnée.
▪ Le taux de croissance du PIB est donné par la formule suivante :
𝑷𝑰𝑩 𝒓é𝒆𝒍𝒕 − 𝑷𝑰𝑩 𝒓é𝒆𝒍𝒕−𝟏
𝑻𝒄 = × 𝟏𝟎𝟎
𝑷𝑰𝑩 𝒓é𝒆𝒍𝒕−𝟏
III. Les agrégats de la comptabilité nationale
Exercice 6 :
▪ Soit une économie composé d’un seul produit (A) dont les quantités et les prix se
présentent comme suit.
Année Prix (en dirhams ) Quantité (en unité)
2017 1 100
2018 2 150
2019 3 200
TAF
▪ Sachant que l’année de base est l’année 2017, il vous est demandé de calculer pour
toutes les années :
- le PIB nominal et le PIB réel.
- Le déflateur du PIB.
-Le taux de croissance économique.
III. Les agrégats de la comptabilité nationale
Exercice 6 : solution
Commentaire :
- Le déflateur augmente d’une année à l’autre, c’est-à-dire le niveau des prix augmente
d’une année à l’autre.
- La croissance économique affiche une évolution positive, c’est-à-dire que le taux de
croissance augmente d’une année à l’autre.
III. Les agrégats de la comptabilité nationale
4. Revenu national brut (RNB)
▪ Le revenu national brut (RNB), dit également le produit national brut (PNB), est un
agrégat qui mesure le revenu tiré par les résidents de l’activité de production.
▪ A la différence du PIB qui est défini comme la totalité des revenus générés sur le
territoire économique par les activités de production, le RNB correspond aux
revenus perçus par les agents économiques résidents quelque soit le lieu de
leur production (au Maroc ou au RDM).
▪ Le RNB se calcule de la manière suivante :
RNB = PIB + (Rémunération des salariés et revenus de propriété perçus du
RDM ) – (Rémunération des salariés et revenus de propriété versés au RDM )