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éprueves des concours de

l'iedf , préparations aux


concours
Economics
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INSTITUT D’ECONOMIE DOUANIERE ET FISCALE
Concours de recrutement de

La 28ème promotion

2009
Epreuve N°01 : Culture Générale
Durée : 1H30 mn

Traiter l’un des sujets suivants :


1) Comment selon vous, peut-on concevoir les relations entre l’administration et les
citoyens aujourd’hui ?
2) Selon vous, que peut signifier la citoyenneté aujourd’hui ?

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INSTITUT D’ECONOMIE DOUANIERE ET FISCALE
Concours de recrutement de

La 28ème promotion

« 2009 »
Epreuve N°03 : Droit ou Analyse économique
Durée : 1H30 mn

Sujet I : Droit (choisir A ou B)


A/ Droit Administratif
Traiter l’un des sujets suivants :
1) Quel est l’objet du droit administratif
2) Les modes d’organisation et de gestion des services publics sont nombreux et
variés, en fonction des buts poursuivis et des moyens mis en œuvre.
Commentez.

B/ Droit Commercial
Traiter l’un des sujets suivants :

1) Parmi les formes de sociétés prévues par la loi, quelle est la forme de société la
plus adaptée à la création d’une PME ?
2) Le contrat de vente commerciale et ses effets

Sujet II : Analyse économique


Traiter l’un des sujets suivants :

1) En quoi consiste la crise des subprimes ? quelles incidences celle ci a-t-elle sur
l’économie réelle ? Peut-on espérer des solutions à l’intérieur de la théorie
Keynésienne ?
2) Montrez les grandes particularités du processus de mondialisation. Il vous est
permis d’en faire une analyse par comparaison avec le processus
d’internationalisation

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Concours de recrutement de

La 28ème promotion

14 Juillet 2009
Epreuve N°02 : Finances Publiques ou
Techniques Quantitatives
Durée : 1H30 mn

Sujet I : Finances Publiques


Traiter l’un des sujets suivants :

1) Quelles sont selon vous les conditions nécessaires pour que les états financiers
d’une entreprise soient fiables et répondant aux critères de régularité, de sincérité
et d’image fidèle ?
2) Qu’impliquent pour vous une bonne pratique comptable et une bonne organisation
comptable ?

Sujet II : Techniques Quantitatives

** Le candidat traitera trois(3) exercices sur les quatre(4) ci-dessous


Exercice 01 :(6 points) Soit la matrice carrée

4 3 2
1 0 5
2 3 4

1. Calculer son déterminant


2. Calculer sa matrice inverse

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Exercice 02 : (7 points)
1. Nous avons les observations suivantes
X: 1 2 3 4 5
Y : 5 9 8 11 12
Calculer la variance de X, l'écart type de Y et la covariance de X, Y
2. Huit (8) chevaux numérotés 1, 2,3.4, 5, 6, 7,8 font une course. Quelle est la probabilité
pour que les chevaux 3, 5,7 arrivent en tête dans un ordre quelconque ? en tête et dans
l'ordre ?

Exercice 03 : (7 points)
Un artisan fabrique des objets A et des objets B.
La réalisation d'un objet A demande 30 DA de matière première et 125
DA de main-d’œuvre.
La réalisation d'un objet B demande 70 DA de matière première et 75 DA de main-d’œuvre.
Les profits réalisés sont de 54 DA par objet A, et de 45 DA par objet B.
On note x le nombre d'objets A fabriqués, et y le nombre d'objets B fabriqués en une journée.
La dépense journalière en matière première ne doit pas dépasser 560 DA. La dépense
journalière en main-d’œuvre ne doit pas dépasser 1 250 DA. Calculer le nombre d'objets À et
le nombre d'objets B que l'artisan doit fabriquer pour réaliser un profit maximal ?

Exercice 4 (7 points)
Un fond de commerce est mis en vente au prix de 4 millions de D A. Un commerçant
s'engage à l'acheter et propose de régler de la façon suivante :
Deux (2) millions de DA payables au comptant, le reste en cinq (5) versements égaux, le
premier versement exigible deux (2) ans après l'acquisition.
1) Le taux annuel étant de 6 %, calculer le montant de chacun des versements
2) Après avoir réglé le troisième versement, l'acheteur obtient la possibilité de s'acquitter du
reste en quatre (4) versements à terme échu, mais à un taux supérieur (8%). Calculer la valeur
de chaque versement

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Concours de recrutement de

La 29ème promotion

« 13 juillet 2010 »
Epreuve N°01 : Culture Générale
Durée : 1H30 mn

Traiter l’un des sujets suivants :

1) Doit-on privilégier la protection de l’environnement, ou convient-il à tout prix


d’assurer le développement économique ?

2) Quel est le rôle des dépenses publiques dans les économies de nos pays ?

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Concours de recrutement de

La 29ème promotion

« 13 juillet 2010 »
Epreuve N°02 : Finances Publiques ou Techniques quantitatives
Durée : 1H30 mn

Sujet I : Finances publiques

Traiter l’un des sujets suivants :

1) Dites, dans le temps imparti, ce que vous connaissez des finances publiques ; les
définir, précisez leur périmètre ou champ d’application, déterminer le contenu des
recettes et dépenses budgétaires et leurs caractéristiques ainsi que le déroulement
des différentes phases de la procédure aboutissant, après le vote de la loi de
finances, à sa promulgation par le Président de la République.
2) Les différents modes de contrôle de la dépense de l’Etat et leurs limites.

Sujet II : Techniques quantitatives

**---Le candidat traitera trois(03) exercices sur les quatre(04) proposés--**

Exercice 01 :

Soit la matrice (4x4)

1 8 7 9
0 8 1 6
0 3 5 7
0 4 9 2

Calculer son déterminant puis sa matrice inverse

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Exercice 02 :
Nous avons cinq(05) observations

ANNEE (X) 2005 2006 2007 2008 2009


EFFECTIF 3 S.1002 8.1002 9.1002 11.1002
(Y) .100*

Quel est le modèle f qui détermine d'une façon fiable la relation y= f(x) ? Déterminer alors
l'effectif probable pour l'année 2012.

Exercice 03 :

Un distributeur de lecteurs DVD a deux(2) entrepôts El et E2. Il y a 80 unités entreposées


dans El et 70 unités entreposées dans E2.
Deux (2) clients, A et B commandent respectivement 35 et 60 unités.
Les coûts de transport par unité de chaque entrepôt vers les clients A et B sont :
8 Dinars de l'entrepôt El vers le client A
12 Dinars de l'entrepôt El vers le client B
10 Dinars de l'entrepôt E2 vers le client A
13 Dinars de l'entrepôt E2 vers le client B
Comment répartir la commande pour que le coût du transport soit minimal ?

Exercice 04 :

Un crédit est amortissable en 10 ans par des annuités constantes, sachant que les montants des
amortissements 2 et 5 sont respectivement :
A2 = 21523,14 da A5 = 27873,087382
Calculer dans l'ordre :
Le taux d'intérêt
La valeur du crédit
Le montant de l'annuité
Le montant restant dû après le paiement de la 7éme annuité
Le capital amorti après le paiement de la 5éme annuité

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Concours de recrutement de

La 29ème promotion

« 13 juillet 2010 »
Epreuve N°03 : Droit ou Economie
Durée : 1H30 mn

Sujet I : Droit

Traiter l’un des sujets suivants :

1) Les différents cours contre une décision prise par une autorité administrative
2) Quelles opérations juridiques sont-elles susceptibles d’affecter le fonds de
commerce ? les décrire assez succinctement.

Sujet II : Economie

Traiter l’un des sujets suivants :


1) Montrez les grands axes de l’équilibre du consommateur dans les modèles cardinal
et ordinal ?
2) Montrez dans le domaine de l’équilibre sur le marché des biens et services, la
différence qu’il y a entre l’équilibre comptable et l’équilibre économique ?

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Concours de recrutement de

La 30ème promotion

« 2011 »
Epreuve N°01: Culture Générale
Durée : 1H30 mn

Traiter l’un des sujets suivants :

1) Quelles sont selon vous les conséquences du creusement des inégalités sociales
dans les société »s maghrébines ?

2) La dette publique est-elle souhaitable selon vous ?

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Concours de recrutement de

La 30ème promotion

« 2011 »
Epreuve N°03: Droit ou Economie
Durée : 1H30 mn

Sujet I : Droit

Traiter tous les sujets :


1) Distinguez les actes juridiques et les faits juridiques. Donnez une exemple pour
chacun
2) Définissez la notion de valeur ajoutée, précisez les modalités de répartition de
la valeur ajoutée.
3) Définissez la notion de fonds de commerce et identifiez les éléments principaux

Sujet II : Economie

Question :

Comment le progrès technique agit-il sur la croissance économique ?

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Concours de recrutement de

La 30ème promotion

« 12 juillet 2011 »
Epreuve N°02 : Finances publiques ou
Techniques quantitatives

Durée : 1H30 mn

Sujet I : Finances publiques

Traiter tous les sujets :

1) Quelle est la composante des ressources budgétaires de l’Etat ?


2) Quelle est la distinction entre budget de fonctionnement et budget d’équipement
de l’Etat ?
3) Enumérez et expliquez les principes et règles budgétaires.

Sujet II : Techniques quantitatives

Exercice 01 :

Une personne obtient un prêt de x Dinars, remboursable en quatre versements trimestriels, le


premier versement ayant lieu dans 3mois. Chaque versement se compose :

a) Du quart de la somme prêtée


b) De l’intérêt simple calculé pendant le trimestre correspondant sur la somme qui restait
due au début du trimestre. Le total des versements effectués est égal à 86 000 Dinars ;
chacune des versements est inferieur de 600 Dinars au précédent.

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Calculer le montant du prêt ainsi que le taux d’intérêt.

Exercice 02 :

Un appareil comporte deux pièces fragiles. Durant la période de garantie la probabilité


qu’aucune ne tombe en panne est 0.25, la probabilité que les deux tombent en panne est 0.25
également et la probabilité que seulement l’une des deux tombe en panne est 0.50. En cas de
panne, la probabilité que le cout de la réparation s’élève à cent, trois cent ou six cent Dinars,
est respectivement un demi, un tiers et un sixième

1) Quelle est la probabilité que le coût de la garantie d’un appareil soit nul ?
2) Quelle est la probabilité que le coût de la garantie d’un appareil s’élève à :
1. 1200 Dinars
2. 900 Dinars
3. 600 Dinars

Exercice 03 :

Une entreprise fabrique 3 produits A, B, C dans trois ateliers X, Y, Z.

La fabrication de A nécessite 4 unités d’œuvre de X

5 unités d’œuvre de Y

3 unités d’œuvre de Z

La fabrication de B nécessite 3 unités d’œuvre de X

6 unités d’œuvre de Y

2 unités d’œuvre de Z

La fabrication de C nécessite 4 unités d’œuvre de X

3 unités d’œuvre de Y

L’entreprise dispose de : 700 unités d’œuvre de X,

845 unités d’œuvre de Y,

335 unités d’œuvre de Z.

Résoudre le programme de production par la méthode de Crammer ou toute autre méthode


(cofacteurs ou pivot)

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Exercice 04 :

Une compagnie aérienne doit choisir d’acheter deux types d’avion le A120 et le B701
De manière à satisfaire ses clients et passagers au moindre coût.

Le premier peut transporter 120 passagers et 90 tonnes de fret, et le second peut transporter
180 passagers et 45 tonnes de fret. La compagnie aérienne doit transporter 1440 passagers et
540 tonnes de fret. Le coût par voyage est de 1500 Dinars pour le A120 Dinars et 1800 Dinars
pour le B701.
1) Combien d’avion de chaque type la compagnie doit-elle acheter ?
2) Quel sera le coût minimum journalier ?

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Concours de recrutement de

La 31ème promotion

10 juillet 2012
Epreuve N°01 : Culture générale
Durée : 1H30 mn

Répondre en Arabe ou en Français

:‫ع‬ ‫ا‬

. ‫ان ا ! ب ا‬ ‫وأ ه‬ ‫ان ا‬ ‫ا‬ ‫د‬ ‫ا‬ ‫ا ز‬

Question :

La crise économique dans les pays développés et son impact sur les pays du
Maghreb.

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Concours de recrutement de

La 31ème promotion

« 10 juillet 2012 »
Epreuve N°02 : Finances publiques ou
Techniques quantitatives
Durée : 1H30 mn

Sujet I : Finances publiques

Répondre à toutes les questions

1. La définition et la composante du budget de l’Etat


2. Décrivez les principes budgétaires
3. Indiquez et commentez les différents types de contrôle des finances
publiques

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Concours de recrutement de
La 31ème promotion
« 10 juillet 2012 »
Epreuve N°02: Finances publiques ou Techniques quantitatives
Durée : 1h30 mn
Sujet II : Techniques quantitatives
Traiter trois (3) exercices sur les quatre (4) énoncés ci-dessous
EXERCICE 1 : (mathématiques générales)
1) Résoudre l’équation : log(x) + log(x+2) – log(4) = 1 (le logarithme est à base 2)
2) Pour X variant de 2 à 5 et pour Y variant de 1 à 4, calculer l’intégrale double de
l’expression 2X² + 3Y²
EXERCICE 2 :(statistiques)
Nous avons cinq (5) observations
ANNEE 1999 2000 2001 2002 2003
EFFECTIF 5 6 8 7 8
Nous connaissons les résultats générés par les modèles y=alog(x)+b , y=aexp(x)+b et y=a/x+b , il est
demandé de calculer ceux inhérents au modèle y=ax+b et de prévoir un effectif fiable pour l’année
2013.
Modèle a b Coefficient de corrélation 2013
alog(x)+b 4.23661637 5.03826134 0.89681114 10.0209088
aexp(x)+b 0.01386091 6.1535154 0.6421764 45317.7203
ax +b
a/x+b -3.5876452 8.43835797 0.89256275 8.19918163

EXERCICE 3 : (recherche opérationnelle)


Déterminer le maximum de la fonction économique Z= 54 X + 45 Y sous les contraintes :
3 X + 7 Y ≤ 56
5 X + 3 Y ≤ 50
X ≥ 0
Y ≥ 0
EXERCICE 4 :(mathématiques financières)
Une société a emprunté le 01/01/2008 une certaine somme remboursable en 6 annuités
constantes, la première étant payable le 31/12/2008.
La somme du deuxième et du troisième amortissement s’élève à 27 720 da et la somme des
deux premiers à 25200 da. Calculer dans l’ordre :
- Le taux de l’emprunt, le premier amortissement, le montant de l’annuité, le montant
de l’emprunt
- Le capital amorti et le montant restant dû après le 4éme paiement

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INSTITUT D’ECONOMIE DOUANIERE ET FISCALE
Concours de recrutement de

La 31ème promotion

« 10 juillet 2012 »
Epreuve N°03: Droit ou Economie
Durée : 1H30 mn

Traiter l’un des deux sujets :

Sujet I : Droit

Répondre à une des deux questions


1) * En quoi le droit commercial est-il particulier par rapport au droit
commun (droit civil)?
* Quelles sont les incompatibilités et déchéances empêchant une personne
physique d'acquérir la qualité de commerçant?
2) Les contrats administratifs : catégories et traits caractéristiques

Sujet II : Economie

Présenter les effets de la diffusion des technologies de l’information et de


la communication dans l’économie.

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Corrigé de l’épreuve écrite du concours de recrutement de la 32e promotion

04 Septembre 2013

Epreuve N°1 : Culture générale


Comment peut-on concilier modernité et authenticité dans nos sociétés contemporaines ?

Réponse :
1) Problématique :

Le terme de modernité désigne ce qui appartient au temps présent, à une époque relativement
récente, lié à ce qui est contemporain, novateur et porteur de progrès, il ouvre un vaste domaine qui va
de l’économie à la technologie, à la culture, etc.. Quant à l’authenticité, elle renvoie plutôt à la
tradition, c'est-à-dire aux us et coutumes, aux croyances et aux comportements forgés sur une très
longue période historique et transmise de génération en génération. Elle est considérée comme un
ciment, élément essentiel d’identification d’un groupe, d’une société par rapport à une autre.

Ainsi définis, les deux notions – modernité et authenticité – apparaissent comme des notions
opposées, contradictoires, exclusives. Pourtant cette opposition / contradiction n’est qu’apparente,
comme le montre à la fois les expériences historiques des pays aujourd’hui développés et la
conjoncture internationale au cours de la décennie écoulée.

2) La relation modernité – authenticité dans l’histoire


a. L’ouverture du Japon à l’occident et à sa modernité au cours de l’ère … (2e moitié du
19e siècle) a accéléré son développement économique alors d’industrialisation et
d’urbanisation. Cela a permis au Japon d’élever son niveau de vie moyen au niveau
des occidentaux. Or, beaucoup d’économistes et d’historiens soutiennent que ce
processus vers la modernité a pour fondement la préservation et même le
renforcement de la culture japonaise traditionnelle, elle-même assise sur le respect
absolu de la valeur de travail et le sacrifice de l’individu à l’entreprise et à sa nation.
b. Le deuxième exemple historique est puisé dans la lutte de libération nationale des
pays anciennement colonisés. En Algérie, autant qu’en Asie et en Amérique Latine,
les luttes ont été conduites simultanément au nom de l’accès légitime à la modernité
(progrès de la science et de la technologie, industrialisation, scolarisation et accès aux
soins pour plus grand nombre), mais aussi au nom du recouvrement tout aussi légitime
de l’identité culturelle et civilisationnelle des peuples colonisés et spoliés. Ainsi, loin
d’être opposables et antinomique, les deux objectifs de modernité et d’authenticité
étaient pensés comme complémentaires, voir indissociables pour l’émancipation des
peuples.
3) Modernité, authenticité et mondialisation
Depuis l’avènement de la mondialisation, les termes du débat entre modernité et authenticité
semblent avoir changé. EN effet, les thèses ultra libérales présentent la mondialisation comme
un mouvement irréversible d’extension du système capitaliste à l’échelle de la planète toute
entière. La modernité est alors pensée comme accès à l’économie fondée sur la connaissance
(EFC) dont les traits distinctifs sont les rythmes accélérés de création de nouveaux produits et
de nouvelles technologies, le déclin relatif de l’industrie et de l’agriculture au profit des
services (recherche, formation, logistique, informatique et télécommunication), la constitution
de firmes, réseaux et leur intégration au sein de la division planétaire des processus productifs.

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Cependant selon la pensée ultra libérale, la mondialisation ne s’arrête pas aux frontières de
l’économie. Elle s’étend à l’ensemble des sphères de la vie humaine, y compris la politique et
la culture au sens large. Ainsi, dans « la fin de l’histoire » (1992), Francis FUKUYAMA
décèle une convergence de toute l’humanité (Orient et Occident) vers un modèle unique
planétaire marque par un même système économique (économie de marché) et un même
système politique (la démocratie participative) et un même système de valeur (l’idéologie
libérale individualiste).
Mais une succession d’évènements contemporains récents tend à contredire cette thèse :
massacre en Yougoslavie et au Rwanda, programme contre les communautés musulmanes en
Inde, mouvement terroriste islamique mondial inauguré par l’attentat du 11 septembre 2011
aux USA. Ceci conduit Samuel Huntington (2000) dans le choc des civilisations à considérer
que loin de la convergence nous assistons plutôt à l’affrontement généralisé de deux systèmes
de valeurs antimoniques portés par l’Orient et l’Occident.

Conclusion : face à cette menace d’un affrontement destructeur, la solution n’est elle pas dans la
recherche d’une « coexistence pacifique » entre les deux systèmes

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Epreuve N° 2 : Sujet 1 : Finances publiques

I- Décrivez et commentez le budget de l’Etat dans ses composantes recettes et dépenses.

Réponse :
Il convient au préalable de définir le budget de l’Etat et de donner un aperçu sur la notion de loi de
finances qui est le document contenant précisément ce budget.

1. Le budget de l’Etat
Le budget de l’Etat est considéré comme l’ensemble des documents votés par le Parlement, qui
prévoient et autorisent les ressources et les charges de l’Etat chaque année. C’est donc un acte de
prévision et d’autorisation aux fins de perception des impôts et de dépense de deniers publics. Le
Parlement donne chaque année l’autorisation de percevoir l’impôt afin de lui permettre de contrôler
l’usage des deniers publics.
Le budget de l’Etat est également considéré comme l’un des comptes de la loi de finances.

2. La notion de loi de finances


La loi de finances est un acte juridique et politique. Son contenu ne se réduit pas à la description du
budget de l’Etat. C’est un ensemble de comptes dont elle décrit les recettes et les dépenses : budget
général, budgets annexes1, comptes spéciaux du Trésor (Comptes d’affectation spéciale (CAS),
Comptes de commerce…). Elle contient aussi un ensemble de dispositions relatives aux impôts, aux
droits de douane, au domaine ainsi qu’à tout ce qui a trait aux finances publiques en général.
1 En Algérie le seul budget annexe existant était celui des PTT qui a été supprimé par l’article de la loi
de finances
2 Il n’y a pas encore de loi organique relative aux lois de finances malgré les dispositions de l’article
123 de la Constitution de 1996
Selon les dispositions de l’article 2 de la loi 84-17 du 17 juillet relatives aux lois de finances2, il existe
trois types de lois de finances : la loi de fiances de l’année, la loi de finances complémentaire ou
modificative, la loi de règlement budgétaire.
La loi de finances de l’année ou loi de finances initiale, qui est évidemment la plus importante,
prévoit l’ensemble des ressources et des charges de l’Etat avec comme soubassement l’idée
d’autorisation et de prévision dans un cadre annuel.
La loi de finances complémentaire intervient en cours d’année pour modifier la détermination des
charges et des ressources qui avaient été établies initialement par la loi de finances de l’année. 2
La loi de règlement budgétaire est votée après exécution d’une loi de finances annuelle (N-3 dans la
législation algérienne). Elle constate les résultats financiers en établissant le compte de résultats de
chaque année civile qui comprend :
l’excédent ou le déficit résultant de la différence nette entre les recettes et les dépenses de l’année du
budget général de l’Etat ;
les résultats constatés dans l’exécution des comptes spéciaux du Trésor ;
les résultats de la gestion des opérations de trésorerie.

3- La présentation des dépenses publiques


3.1. La classification des dépenses publiques
On utilise deux distinctions qui, d’ailleurs, ne se recoupent pas : 1) la première consiste à distinguer
les dépenses du budget général, les dépenses des budgets annexes et les budgets des comptes spéciaux
du Trésor, 2) la seconde permet de séparer les opérations à caractère définitif et les opérations à
caractère temporaire ; dans ce dernier cas il s’agit d’un critère juridique.
Une autre terminologie est utilisée et permet d’opposer les dépenses « au –dessus de la ligne » à celle
dites « au-dessous de la ligne ». Les premières concernent les dépenses à caractère définitif et les
secondes les dépenses à caractère temporaire. Cette classification a une portée économique. Les
dépenses « au-dessus de la ligne » retracent les opérations courantes (dépenses de fonctionnement ou
courantes proprement dites et dépenses d’équipement). Elles doivent normalement être financées par
des ressources fiscales. Celles situées « au-dessous de la ligne », qui mesurent l’effort fait par la

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puissance publique dans le domaine de l’action économique, sont couvertes d’abord par l’excédent des
ressources fiscales sur les dépenses à caractère définitif puis par le produit des emprunts.

3.2. Le budget de fonctionnement


Ce budget comprend toutes les dépenses de personnel et autres dépenses qui leur sont liées (cotisations
sécurité sociale) ainsi que les dépenses inhérentes aux moyens des services.
Ces dépenses sont qualifiées de dépenses courantes ou de dépenses ordinaires dans la mesure où elles
sont allouées au fonctionnement normal et permanent des services publics de l’Etat dans le cadre de
leurs prérogatives notamment vis-à-vis des citoyens ou administrés.

3.3. Le budget d’équipement (ou d’investissement)


Comme on le sait l’Etat n’est plus seulement une institution ou la puissance publique chargée de faire
fonctionner les services publics traditionnels tels que l’éducation nationale, les services de sécurité, les
affaires étrangères mais il s’implique également dans le développement.
En effet aujourd’hui l’Etat est considéré comme « interventionniste » dans la mesure où il intervient
pour réaliser des investissements improductifs ou indirectement productifs pour concourir au
développement économique et social.
Ces investissements publics constituent un véritable soutien à l’activité économique en général. On
peut citer à titre d’exemple la construction de routes et autoroutes qui sont, par excellence, les voies de
communication absolument indispensables aux entreprises pour le transport de leurs matières
premières, marchandises et autres produits.

4- La présentation des recettes budgétaires


Les recettes budgétaires sont l’ensemble des ressources mis à la disposition de l’Etat pour la mise en
œuvre des politiques publiques. Chaque année, elles sont inscrites dans le budget de l’État. L’essentiel
de ces ressources provient des recettes fiscales constituées d’impôts directs ou indirects et des droits
de douane qui sont prélevés à la fois sur les personnes physiques et morales. Ses autres recettes
proviennent de recettes non fiscales.
4.1. Les recettes fiscales
4.1.1. Les recettes fiscales ordinaires
a. Les impôts directs
b. Les impôts indirects
c. Les impôts sur les affaires
d. Les droits d’enregistrement
e. Les droits de timbre
f. Les droits de douane
4.1.2. La fiscalité pétrolière

4.2. Les recettes non fiscales


4.2.1. Les produits des domaines
4.2.2. Les produits divers du budget
4.2.3. Les revenus des participations de l’Etat qui sont les dividendes perçus lorsque les bilans des
entreprises économiques dont l’Etat est propriétaire et donc seul actionnaire sont bien entendu positifs.

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II- Décrivez et commentez les principes et règles des finances publiques

Réponses :
Il existe plusieurs principes et règles qui sont les suivants :
Le principe d’unité
Le principe d’universalité avec deux règles (du butoir et de non affectation d’une recette à une dépense
particulière)
Le principe d’annualité
Le principe de spécialité
Le principe d’équilibre
Le principe de sincérité

A. Le principe de l’unité budgétaire


1. Définition de l’unité budgétaire
Selon le principe traditionnel d’unité budgétaire l’ensemble des dépenses et des recettes budgétaires
doit être présenté dans un document unique.
Ce principe a incontestablement évolué. A l’origine il ne s’appliquait qu’aux seules finances de l’Etat
puisque celui-ci était la seule personne publique financièrement autonome. Aujourd’hui, le principe
d’unité budgétaire s’apprécie par catégorie de personnes publiques, même si certaines d’entre elles
entretiennent des liens très étroits avec la puissance publique étatique et en sont, financièrement, très
dépendantes (collectivités territoriales ou locales par exemple).

2. L’évolution du principe d’unité budgétaire


Le principe d’unité budgétaire n’est pas appliqué dans son intégralité dans la mesure où il existe des
ressources et des charges qui ne sont pas présentées en même temps que les ressources et les charges
de l’Etat.
C’est ainsi que pour les ressources il y a des taxes parafiscales perçues en dehors des impôts et des
taxes traditionnels qui sont, eux, perçus et affectés au budget de l’Etat. Les taxes parafiscales sont,
quant à elles, perçues par des établissements publics, généralement des EPIC, pour des services rendus
à la collectivité. On peut citer, à titre d’exemple, les taxes parafiscales perçues par les établissements
des ports et aéroports au titre du droit de péage ou de stationnement.
Pour ce qui est des charges, certaines d’entre elles sont effectuées en dehors du budget général. Il
s’agit en l’espèce, par exemple, des dépenses inscrites au niveau des comptes spéciaux du Trésor. Ces
derniers comprennent :
les comptes d’affectation spéciale (CAS) ;
les comptes de commerce ;
les comptes d’avances ;
les comptes de prêts ;
et les comptes de règlements avec les gouvernements étrangers.

Certains de ces comptes sont alimentés à 100% par des crédits budgétaires. Leur particularité est qu’ils
ne figurent pas dans le budget général comme cela a été dit et que les reliquats de crédits dégagés en
fin d’exercice sont reportés sur l’exercice budgétaire suivant alors que ceux du budget général de
l’Etat tombent en annulation à la clôture de l’exercice.
On voit bien donc que le principe d’unité est battu en brèche (et même celui de l’annualité que nous
verrons plus loin).

B. Le principe de l’universalité
Dans la conception budgétaire classique, le principe de l’universalité complète celui de l’unité. Il
consiste à fondre en une seule masse les ressources fiscales et autres produits et à imputer l’ensemble
des dépenses publiques sur cette masse de recettes.

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Le principe de l’universalité permet de connaître et de contrôler le montant exact des dépenses
publiques. En fait ce principe permet d’éviter que certains services publics ne disposent de fonds
propres et ne réussissent ainsi à acquérir une indépendance à l’égard des autorités centrales.
Ce principe est étroitement lié au principe de l’unité budgétaire dans la mesure où il en possède la
même signification et le même fondement. Cependant, il s’en démarque par les deux conséquences
qu’il entraîne.
1. La règle du produit brut

Cette règle oblige le législateur à retracer dans la loi de finances toutes les opérations de recettes et
toutes les dépenses de l’Etat. La compensation (contraction) entre les recettes et les dépenses est donc
interdite.
2. La règle de non affectation d’une recette à une dépense particulière
Elle possède une double justification. D’abord et comme le montant d’une recette possède un caractère
aléatoire, affecter une recette à une dépense reviendrait à transférer l’aléa de la recette sur la dépense.
Ensuite faire dépendre une dépense d’une recette revient à prendre des risques en matière de gestion,
notamment dans l’hypothèse où la recette serait insuffisante pour couvrir la dépense.
Cependant, il existe comme l’indique l’article 8 de la loi 84-17 relative aux lois de finances, des cas
d’affectation de ressources à certaines dépenses. Les opérations de cette nature prennent la forme :
de budgets annexes ;
de comptes spéciaux du Trésor ;
de procédures comptables particulières au sein du budget général, régissant les fonds de concours ou le
rétablissement de crédits.

C. Le principe de l’annualité
Dans son sens le plus large, ce principe signifie que les prévisions et les autorisations budgétaires,
ainsi que l’exécution de la loi de finances sont enfermées dans le délai d’un an (exercice budgétaire).
De façon systématique, on dit souvent que la loi de finances ne produit d’effet que pendant un an.
Ce principe s’explique d’abord pour des raisons politiques car il permet un contrôle suffisamment
fréquent de la part de l’autorité budgétaire (le Parlement). Ensuite il se justifie par des considérations
techniques, l’année paraissant constituer une période raisonnable pour faire des prévisions sérieuses,
des comparaisons rapprochées et des rectifications en temps utile. En Algérie, l’année coïncide avec
l’année civile.

1. L’application du principe de l’annualité budgétaire


Les prévisions de recettes et de dépenses sous forme de crédits sont effectuées chaque année. Puis
l’exécution du budget est réalisée sur un exercice auxquelles se rapportent les recettes prévues et les
crédits inscrits au budget. Du reste cette exécution est arrêtée, au plan comptable, le 31 décembre de
chaque année.
Cependant ce principe connaît quelques exceptions ou dépassements.

2. Le dépassement du principe de l’annualité


Ce dépassement résulte de trois raisons principales :
La longueur de certaines opérations d’investissements qui débordent très largement le cadre annuel.
Cela consiste à adopter un budget pluriannuel qui peut s’étendre sur la durée d’un mandat politique et
traduire un programme du gouvernement ;
Le second moyen consiste à voter des autorisations de programme (qui sont appelées autorisations
d’engagement dans le cadre de la LOLF) permettant d’engager juridiquement et financièrement l’Etat
sur plusieurs années ; les crédits nécessaires au paiement, demeurent, quant à eux, ouverts
annuellement ;
Le 3ème moyen de dépassement du principe d’annualité consiste en l’insertion du budget annuel dans
un cadre pluriannuel purement indicatif (Plan de développement, loi de programmation, budget de
programme, Cadre de dépenses à moyen terme (CDMT)).

D. Le principe de la spécialité
Selon les dispositions de l’article 20 de la loi 84-17 les crédits sont spécialisés par chapitres pour le
fonctionnement et par secteurs pour l’équipement.

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1. La définition du chapitre budgétaire
La spécialité signifie que les crédits sont ouverts de manière détaillée suivant des subdivisions. En
l’espèce pour ce qui concerne le budget de fonctionnement l’ouverture de crédits est faite par chapitres
et ensuite déclinés en articles et en paragraphes.
Le vote du budget par le Parlement ne se fait pas par chapitres mais de manière globale. La répartition
intervient par décret en application de la loi de finances.

2. La définition du secteur
Il n’y a pas de définition du secteur dans la loi 84-17 mais à la lecture de l’état C annexé chaque année
à la loi de finances on peut dire que le secteur désigne un regroupement de structures étatiques ayant la
charge de réaliser les investissements publics.
Ces secteurs sont les suivants :
Agriculture et hydraulique (ce sont pourtant deux départements ministériels distincts) ;
Soutien au secteur productif ;
Infrastructures économiques/administratives (cela concerne tous les départements ministériels) ;
Education-Formation (3 ministères : Education nationale, Formation professionnelle et Enseignement
supérieur) ;
Infrastructures socioculturelles ;
Soutien à l’accès à l’habitat ;
Divers ;
Plans communaux de développement (PCD).

E. Le principe d’équilibre
Un budget est dit établi en équilibre si les recettes sont égales aux dépenses. Un déficit budgétaire est
la situation dans laquelle les recettes de l’État (hors remboursement d’emprunt) sont inférieures à ses
dépenses (hors emprunt) au cours d’une année. C’est donc un solde négatif.
Ce déficit doit être financé, lorsqu’il résulte de l’exécution du budget à la clôture de l’exercice, soit par
des emprunts ce qui peut augmenter la dette de l'État, soit par des excédents de ressources logés dans
un compte spécial comme c’est le cas en Algérie avec le Fonds de régulation des recettes (FRR) qui
abrite les excédents de recettes pétrolières. Celles-ci résultent de la différence de prix entre celui
réellement obtenu sur le marché et celui affiché dans la loi de finances qui est le prix de référence
servant établir avec prudence le budget de l’Etat.
Un excédent budgétaire permet à l'inverse de rembourser une partie de la dette.

F. Le principe de sincérité
Ce principe est nouveau. Il a été ajouté dans les pays où la réforme budgétaire est intervenue avec
l’adoption de la LOLF. Il consiste à obliger l’exécutif à arrêter les dépenses er surtout les recettes de
manière réaliste et donc sincère.

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Epreuve N° 2 : Sujet 2 : Techniques quantitatives :
Traiter deux des quatre exercices
Exercice 1: (10 points)
0 1 1
 
Soit la matrice carrée M donnée par M   1 0 1 
1 1 0
 
1) Calculer la trace de M notée Tr(M).
2) Calculer le déterminant de M noté det(M).
1   1
   
3) Montrer que les vecteurs u1  1 et u 2   0  sont vecteurs propres de la matrice M
1 1
   
relativement à deux valeurs propres 1 et  2 que l'on déterminera.
4) Déterminer la troisième valeur propre  3 en utilisant:
a) les propriétés de la trace de M.
b) les propriétés du déterminant de M.

EXERCICE 2 : (10 points) Statistiques


Faisant suite à un recensement, nous avons observé les données suivantes :
Année (X) Effectif (Y)
2008 6
2009 8
2010 9
2011 10
2012 12
Nous savons que la relation de Y en fonction de X peut est déterminée, entre autres, par l’un
des modèles suivants :
 Y = aX + b
 Y= alog(X) + b
 Y= a/X + b
en appliquant la méthode des moindres carrés, il est demandé de déterminer pour chacun des
trois modèles les valeurs des paramètres a et b ainsi que le coefficient de corrélation.

EXERCICE 3 : (10 points) - Recherche opérationnelle


 Déterminer le maximum de la fonction économique Z = X + 3Y sous les
contraintes X>0 ; Y>0 ; 2X + 5Y ≤ 10 ; 3X + 4Y ≤ 12
 Déterminer le minimum de la fonction économique Z = 2X + 3Y sous les contraintes
2X + Y ≥0 ; X – Y ≤ 3 ; X – y ≥ - 5

EXERCICE 4 : (10 points) - Mathématiques financières


Une personne, ayant placé au début de chaque année et pendant 15 ans , une somme
constante X au taux de 6%, a prêté le capital constitué à la fin de la quinzième année à une
société qui doit le lui rembourser en 20 ans au taux de 7%.. Il est demandé de calculer :
1) L’annuité de remboursement (sachant que l’amortissement n°3 = 8378.264 da)
2) Le montant de l’emprunt ( = capital constitué)
3) L’annuité de placement X
Et de présenter les deux(2) dernières lignes du tableau d’amortissement

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Réponse
Exercice 1 :
3
1) Par définition, Tr(M) =  mii =0
i 1
2) On trouve det(M)=2
3) Par définition, pour que u soit vecteur propre de M, il suffit de montrer l'existence d'un réel
vérifiant Mu  u .
On résout le système d’équations Mu i  i u i , on obtient 1  2 et 2  1
4) Détermination de la troisième valeur propre.
3
a) La relation Tr ( M )   i permet de donner 3  1 .
i 1
3
b) La relation det(M )   i permet de donner 3  1 .
i 1

Exercice 2 :
N = 5 observations y = ax+b

X Y X.Y X² Y² Somme(xy) = 149


1 6 6 1 36 Somme(x²) = 55
2 8 16 4 64 Somme(x²) = 425
3 9 27 9 81 x : Moyenne arithmétique des xi = 3
4 10 40 16 100 y : moyenne arithmétique des yi = 9
5 12 60 25 144

a= ((Somme(xy)/N)-xy) / (Somme(x)/N-x²) = (149/5 – 3.9) / (55/9 – 9) = 1,4 a = 1,4


b=y-ax = 9-1,4.3 = 9-4,2 = 4,8 b=4,8
a’ = ((Somme(xy)/N)-xy) / (Somme(y²)/N-y²) = (2,8/425/5 – 81) = 2,8/4 = 0,7 a’=0,7
R = Racine(a.a’) : Racine(1,4 . 0,7) =0,98994949 R = 0,5

Y = a logx + b on pose x = logx

X Y X.Y X² Y²
Log1 0 6 0 0 36
Log2 0,30 8 2,40 0,09 64
Log3 0,47 9 6.02 0,22 81
Log4 0,60 10 8,38 0,36 100
Log5 0,69 12 4,22 0,48 144

On refait les mêmes calculs que précédemment


a= 7,86 b=5,72 R=0,97 a’=0,119 Moyenne des xi=0,41

Y=a/x + b on pose x=1/x


X Y X.Y X² Y²
1/1 1 6 6 1 36
1/2 0,5 8 4 0,25 64
1/3 0,33 9 3 0,11 81
1/4 0,25 10 2,5 0,06 100
1/5 0,20 12 2,4 0,04 144
On refait les mêmes calculs que précédemment
a= -6,29 b=11,87 R=0,91 a’=-0,13 Moyenne des xi=0,45

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Exercice 3 :
a) Max x>0 y>0 2x+5y<=10 3x+4y<=12 y=0 x=4 ou x=0 y=3
2x+5y=10 3x+4y=12
7y=6 y=6/7 2x+30/7=10 x=20/7

x y z=3+3y
0 6 0
0 2 6
4 0 4
2/7 6/7 38/7

b) Min 2x+y>=0 x=0 y=0 x=1 y= -2


x-y<=3 x=0 y=-3 x=3 y=0
x-y>= -5 x=0 y=5 x= -5 y=0
3x= -5 x= -5/3 y= -2x = 10/3

x y z=2x+3y
0 0 0
-5/3 10/3 20/3
0 5 15
3 0 6
1 -2 -4

Exercice 4 :
Placement
C = Valeur acquise = x (1+0,06)15 – 1) / 0,06 = 23,27596988x

Remboursement
C=23,27596988x N=20 i = 0,07

1) Calcul du 1er amortissement :


A3 = A1 (1+i)2  A1 = A3/(1+i)² = 8378,264/1,07² A1 = 7317,900253
L’annuité de remboursement est : A1 (1+i)N = 7317,900253* 1,0720 = 28317,96

2) Le montant de l’emprunt est :


C = (A1(1+i)N -1) / i = 3717,900253 * (1,0720 – 1 )/0,07
C = 300000,9236 = 300001

3) Calcul de X
C = 23,27596988X = 300001 d’où X = 12888,87

4) Les deux dernières lignes du tableau d’amortissement


N° Crédit Intérêt Annuité Amortissement MRD
19 51199,43 3583,96 28317,96 24734 26465,43
20 26465,43 1852,58 28317,96 26465,38 0,05

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Epreuve N°3 : Sujet 1 : Droit
Enumérez et commentez les actes administratifs.

Réponse :
Introduction : L’acte administratif est un acte juridique fait dans le cadre de l’administration et dans un
but d’intérêt général.

Notion de l’acte : formelle, matérielle


Rappel du principe de légalité
Distinction entre actes administratifs unilatéraux et contrat administratif
I) Les actes administratifs unilatéraux
Définition : l’acte unilatéral est l’acte par lequel une autorité administrative prend une décision et le
cas échéant l’impose à une ou plusieurs personnes sans qu’il soit besoin de leur consentement. Il se
distingue avec le contrat au plan des effets juridiques.

L’acte unilatéral produit des effets juridiques uniquement par la volonté de celui qui l’a pris à
l’auteur. Il repose sur une volonté unique.

Les principales catégories d’actes unilatéraux.

1) Les règlements
 Définition : Le règlement se présente comme un acte unilatéral par lequel une autorité
administrative édite une mesure de portée générale et impersonnelle, mesure dont l’objet
consiste dans la formulation d’une règle de droit appelée norme assortie d’une sanction. Il doit
être motivé sans peine d’illégalité.
a. Sa portée générale et impersonnelle
b. Il contient une règle de droit : une norme
c. Il s’accompagne d’une sanction
 Champs d’application :
a. Le champ national : Ce sont les règlements les plus importants, pour deux raisons
- Champ d’application territorial : s’applique à l’ensemble du territoire national, il peut
néanmoins s’appliquer à une catégorie précise de la population (par exemple, le code de
la route)
- Les autorités qui prennent un tel règlement : relève du pouvoir régalien. Seules les
autorités de l’Etat central peuvent prendre untel règlement pris par l’exécutif. Ce sont des
décrets (présidentiel ou exécutif) et/ou des arrêtés ministériels.
b. Le champ local : Il faut distinguer la portée du règlement. Ce sont des actes généraux. Ils
sont limités en termes de territoires.
- Dans le cadre de la déconcentration : arrêté du Wali
- Dans le cadre de la décentralisation : arrêtés communaux (APC)
c. Le service public : C’est un règlement limité à un service public. Il ne concerne que le
service et s’applique aux personnes qui y sont attachées.
d. Titulaire d’une fonction : Le règlement ne s’applique alors qu’à une seule personne. C’est
la personne en tant que titulaire de la fonction.
 Distinction en règlement et loi
a. Distinction organique : c’est le critère organique, c’est l’auteur de l’acte, le pouvoir législatif
fait la loi, le pouvoir exécutif prend des règlements.
b. Distinction matérielle : c’est la matière : dans quel domaine interviennent la loi et le
règlement. Tout ce qui n’est pas du domaine de la loi est règlementaire

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II) Les contrats administratifs
Un contrat administratif est un contrat qui est soumis non aux règles générales du droit privé
mais aux règles particulières du droit public.
La notion de contrat administratif : Les types de contrats passés par l’administration
a) L’administration et le procédé contractuel
b) Les catégories de contrats administratifs
1. La concession de service public : l’Etat charge son cocontractant d’assurer un service
public.
2. Le marché public : Les contrats sont conclus pour satisfaire un besoin de service
public : travaux, fournitures, prestations et études.

Conclusion : Le pouvoir exorbitant de l’administration : l’exemple de la dépossession pour cause


d’utilité publique. Mais garantie accordée à l’usager du service public, la juridiction administrative et
le contrôle des actes par le juge administratif.

Quelles obligations essentielles pèsent sur le commerçant ?

Réponse :
Le commerçant est soumis à de nombreuses obligations qui constituent son statut
professionnel. Quatre sont essentielles :

 L’inscription au registre de commerce


 Le respect de la publicité légale
 La tenue des livres de commerce et de la comptabilité
 Le respect de l’obligation de non rétablissement ou de loyale concurrence
1) L’inscription au registre de commerce
a. Les conditions d’immatriculation au registre de commerce
i. Les personnes astreintes à l’immatriculation
ii. Les modalités d’inscription
iii. Le contrôle exercé sur les inscriptions
b. Les sanctions pour défaut d’immatriculation : civiles et pénales
i. En cas d’omission d’inscription
ii. En cas de déclaration inexacte
iii. En cas de défaut de modification
2) Le respect de la publicité légale
a. Portée de la publicité
b. Défaut de publicité et inopposabilité aux tier
3) Les livres de commerce et la tenue d’une comptabilité
a. La tenue des livres
i. Les livres obligatoires : le livre journal et le livre d’inventaire, sanctions
civiles et pénales du non respect
ii. Les livres facultatifs
b. La force probante des livres de commerce
4) L’obligation de concurrence loyale entre commerçants
a. L’obligation de non rétablissement en cas de vente ou de location gérance du fonds de
commerce
b. La protection du consommateur

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Epreuve N°3 : Sujet 2 : Economie
1) Décrivez brièvement les enjeux et défis de la mondialisation

Réponse :
Pour bien répondre à ce sujet, le candidat se doit d’exposer dans sa copie quelques
éléments de réponse parmi les suivants:

- une définition de la mondialisation en tant qu’expansion des flux des biens, des services,
des capitaux, des personnes et des informations entre les nations. Cette expansion est liée au
développement des moyens de transport et aux TIC qui ont ensemble modifié les notions d’espace et
de temps (village planétaire);

- la période d’avènement de la mondialisation (fin des années 1980 de manière concomitante


à la chute du mur de Berlin, au morcellement de l’URSS). Mais cette mondialisation a commencé
ouvertement avec la naissance de l’ONU, des institutions de Bretton Woods (FMI et Banque
mondiale), le lancement du plan Marshall et la naissance du GATT, autant de codes de bonne
conduite internationale des nations ;

- les particularités de la mondialisation notamment l’homogénéisation, la standardisation ou le


nivellement des habitudes de production, de consommation et de comportement à l’échelle planétaire; le rôle actif
de nouveaux acteurs nés en dehors de l’Etat, l’organisation de la production mondialisée en réseaux
et le rôle des firmes transnationales dans l’intégration tel ou tel Etat dans le cadre de ces réseaux.

- les avantages de la mondialisation résidant dans l’accroissement des indicateurs


macroéconomiques et sociaux (PIB mondial, exportations mondiales, IDE, espérance de vie à la
naissance, taux d’alphabétisation et renforcement du processus de démocratisation mondial).
Cependant, l’accroissement des chiffres globaux ne doit faire perdre de vue les disparités qui
existent entre les nations. Ce qui signifie que l’enrichissement global du monde n’est pas
nécessairement contradictoire avec l’appauvrissement de quelques pays.

- les inconvénients de la mondialisation résidant au moins dans son paradoxe ( résurgence


des nationalismes, des régionalismes et des localismes) , ses arriérés (la pauvreté et la faim qui
affectent plusieurs centaines de millions de personnes) et ses dangers (forte concurrence mondiale
destructrice des emplois notamment dans les secteurs exportateurs; forte instabilité du
développement mondial provoquée par les mouvements des capitaux spéculatifs; affaiblissement de
l’autorité de l’Etat, délinquance financière et criminalité de plus en plus fortes);

- le devenir des Etats dans le cadre d’un contexte mondial dominé par la recherche d’une productivité,
d’une compétitivité et d’une rentabilité de plus en plus grandes.

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2) Sens et critère de classification d’un pays émergent

Réponse :
1- Traditionnellement, la Banque Mondiale classe les différents pays et apprécie leur niveau de
vie et de bien être à travers le PIB par tête qui traduit le niveau moyen des revenus monétaires
perçus par chaque habitant au cours d’un exercice donné. C’est ainsi que cette institution
internationale distingue :
a. les pays à haut niveau de revenu moyen, regroupés au sein de l’OCDE (Organisation
de Coopération et de Développement Economique) : Europe occidentale, Etats Unis,
Japon, Canada, Australie et Nouvelle Zélande. Il s’agit des pays développés à
économie de marché qui ont assuré leur industrialisation au 19e et 20e siècle.
b. Les pays à faible niveau de revenu par tête, appelés encore pays sous développés ou
pays en voie de développement. Ces pays les plus nombreux de la planète, se
distinguent par une faible diversification de leur économie, un faible niveau
d’industrialisation et plus globalement par un faible niveau de vie de leurs
populations, mesuré par l’Indice de Développement Humain (IDH). Il en résulte une
insertion dépendante dans la division internationale du travail (spécialisation
internationale) leur PIB, tout comme leurs exportations, sont composés
essentiellement de produits primaires (agriculture et produits de sous sol),
techniquement peu élaboré, tandis qu’ils impotent massivement quasiment l’ensemble
des produits manufactures dont ils ont besoins pour leur alimentation et le
fonctionnement de leur économie. Ces pays, en phase de transition à l’économie de
marché, sont les perdants de la mondialisation.
2- Depuis l’avènement de la mondialisation (1980), on assiste à l’éclatement de ce système
bipolaire avec l’apparition des pays émergents. Deux critères fondamentaux les distinguent :
a. Au plan institutionnel : ce sont des pays qui ont relativement achevé leur transition à
l’économie de marché, combinant la régulation par le marché et l’intervention de
l’Etat à travers les politiques – monétaires, fiscales, industrielles.. – actives.
b. Au plan économique et industriel : ces pays ont réussi la diversification de leur
économie, à la fois dans la production et les exportations. Ces derniers ne sont plus
composés exclusivement de produits primaires come par le passé mais de plus en plus
de produits techniques plus élaborés comme la mécanique, l’électronique grand
public, l’aéronautique.. En s’appuyant sur l’économie de la connaissance, ils ont
globalement amélioré leur capacité d’innovation (technologie et managériale), gage
d’une croissance économique élevée (dépassant 7 ou 8 %) et durable.

En conclusion, un pays peut être considéré aujourd’hui comme sous développé lorsqu’il ne dispose
pas des moyens (scientifiques, technologiques, politiques..) de négocier positivement son insertion
(intégration) à l’économie mondiale et lorsque ce sont les forces économiques qui dominent l’ordre
mondial qui lui assignent d’autorité sa place. A l’inverse, les pays émergents sont les pays très actifs
dans le processus de mondialisation capables d’organiser eux-mêmes leurs propres modalités
d’insertion. Ils sont donc contrairement aux pays sous développés, sujets de leur propre histoire.

Question : Peut-on considérer que l’Algérie et la Tunisie sont aujourd’hui des économies émergentes ?

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Concours de recrutement de la 33ème promotion
30 Août 2014

Epreuve N° 1 : Culture générale

Durée : 01H30mn

Répondez en arabe ou en français à un des deux sujets suivants :

: ‫ اختياريا باللغة العربية أو باللغة الفرنسية على أحد الموضوعين التاليين‬،)‫أجب(ي‬

Sujet 01 ‫الموضوع االول‬

" Le vrai pouvoir, c’est la connaissance "


‫الترجمة‬

" ‫" ان السلطة الحقيقية هي المعرفة‬

Francis Bacon (philosophe et homme d’Etat Anglais)

Sujet 02 ‫الموضوع الثاني‬

L’absence de traçabilité des transactions et de transparence constitue un obstacle majeur à


une société fondée sur l’Ethique. Commentez et indiquez les mesures correctives
envisageables.
: ‫الترجمة‬

.‫يشكل غياب األثر في المعامالت و غياب الشفافية عائقا رئيسيا لمجتمع مؤسس على القيم‬

.‫علق (ي) و بين (ي) التدابير التصحيحية الممكنة‬

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Epreuve N°2 : Finances publiques ou Techniques quantitatives

Durée : 01H30mn

Traiter l’un des deux sujets suivants :

Sujet 1 : Finances publiques

Décrivez et commentez les différents types de contrôle des finances publiques.

Sujet 2 : Techniques quantitatives.

Le candidat traitera, dans l’ordre qui lui convient, deux(2) exercices de son choix

Exercice 1

L’évolution de l’espérance de vie (EV) à la naissance pour les femmes est donnée
par le tableau suivant :

Année 1921 1927 1931 1935 1951 1955 1961 1975 2011
EV 47.8 48.3 50.1 52.3 56.8 59.4 61.3 67.5 79.5

1. Calculer l’équation de la droite de régression de l’espérance de vie par rapport au


temps.
2. Expliquer la pertinence de cette régression en calculant le coefficient de
corrélation linéaire.
3. Si rien ne devait être modifié, quelle serait l’espérance de vie des femmes en
2015 ? …/…

Exercice 2 : Une compagnie d'assurance assure un nombre égal de conducteurs et


de conductrices. Tous les conducteurs ont chaque année la probabilité α d'avoir un
accident, indépendamment des autres années et des autres conducteurs. Même
chose pour les conductrices avec une probabilité β. La compagnie sélectionne une
personne (on note H: l'évènement "la personne sélectionnée est un homme" et F:
l'évènement "la personne sélectionnée est une femme").
1) Quelle est la probabilité que la personne sélectionnée ait un accident cette année
(on note A: l'évènement "la personne sélectionnée a un accident cette année")?
2) Quelle est la probabilité que la personne sélectionnée ait un accident deux années
consécutives?
3) Soit l'évènement Ai "la personne sélectionnée a un accident l'année i". Montrer
que P(A2/A1)≥P(A1). Dans quel cas a-t-on l'égalité?
4) On sélectionne au hasard une personne parmi celles qui ont eu un accident une
année donnée. Quelle est la probabilité qu'il s'agisse d'une conductrice?

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Exercice 3

Une agence de voyage a un stock de 500 cartes postales et de 20 guides. Pour écoule
son stock auprès de ses clients, elle constitue deux(2) lots publicitaires :
LOT 1 : 1 guide + 10 cartes postales
LOT 2 : 1 guide + 50 cartes postales
Son bénéfice est en fonction du lot vendu :
600 dinars par lot n°1 et 1000 dinars par lot n°2
Combien faut-il constituer de lots de chaque type pour maximiser le bénéfice total ?

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Epreuve N° 3 : Droit ou Economie

Durée : 01H30mn

Traitez un des deux sujets suivants :

Sujet 1 : Droit

Répondez à une des deux questions suivantes :

01- Quelles sont les différences essentielles entre une SARL (Société à
responsabilité limitée) et une société par actions (SPA) ou société anonyme
(SA) ?

02- Quels principes essentiels régissent les marchés publics ?


Citez, en les décrivant, les différents modes de passation d’un marché
public.

Sujet 2 : Economie

Traitez un des deux thèmes suivants :

01) La nature de la relation des dépenses publiques et de la croissance a


évolué à la lumière de la dernière crise de 2008. Commentez cette
adaptation et montrez les limites des politiques d’austérité.

02) L’encouragement à l’investissement.

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CORRIGES
CORRIGE DU SUJET DE FINANCES PUBLIQUES :

« LES DIFFERENTS TYPES DE CONTROLE DES FINANCES PUBLIQUES »

_______________________

INTRODUCTION

Le contrôle des finances publiques est une des préoccupations éminemment importantes
des systèmes politiques modernes. Il constitue un thème majeur du droit budgétaire et de la
comptabilité publique.

Présent à toutes les étapes de la vie financière de l’Etat, il permet de vérifier que les
ressources allouées aux gestionnaires sont utilisées conformément à leur objet et en
conformité avec les normes édictées par les lois et règlements en vigueur.

Les différents types de contrôle des finances publiques sont les suivants:

- Le contrôle administratif
- Le contrôle juridictionnel
- Le contrôle parlementaire

I- LE CONTROLE ADMINISTRATIF

Ce type de contrôle qui est un contrôle de régularité et de sauvegarde des deniers


publics, vise la prévention, la détection et la sanction des irrégularités.

Premier maillon de la chaîne de contrôle des crédits alloués au titre du budget prévu par
la loi de finances chaque année, il se traduit par un contrôle a priori ou a posteriori exercé par
des organes relevant du ministère des Finances et un contrôle administratif effectué par la
Cour des comptes.

1. Le contrôle a priori

Ce contrôle a priori est exercé par deux organes dépendant du ministère des Finances :
le contrôleur financier et le comptable.

A. Le contrôle effectué par le contrôleur financier

L’intervention du contrôleur financier porte sur l’engagement, c’est-à-dire avant même


que les dépenses ne soient réellement effectuées.

Elle concerne les dépenses de personnel, de fonctionnement des services ainsi que les
dépenses d’équipement.

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Pour les dépenses de personnel le visa du contrôle financier est fait sur les actes de
nomination, de confirmation et ceux relatifs à la rémunération des fonctionnaires ainsi que
sur les états nominatifs et les états-matrices.

En ce qui concerne les autres dépenses, le visa du contrôleur financier est apposé sur tout
engagement appuyé de bons de commandes ou de factures proforma lorsque le montant
n’excède pas le seuil de passation des marchés publics.

Le contrôleur financier appose aussi son visa sur les projets de marchés publics et
d’avenants, mais le visa délivré par la commission des marchés compétente s’impose au
contrôleur financier.

Le visa du contrôle financier est par ailleurs donné sur toute décision ministérielle
portant subvention, délégation de crédits ou prise en charge de rattachement et transfert de
crédits et sur tout engagement relatif aux remboursements de frais, aux charges annexes ainsi
qu’aux dépenses sur régies, justifié par des factures définitives.

Le contrôleur financier donne son visa si les conditions suivantes sont réunies :
- L’ordonnateur est bien celui qui a été nommé en tant que tel ;
- La dépense engagée est conforme aux lois et règlements en vigueur ;
- Les crédits et les postes budgétaires sont disponibles ;
- La dépense correspond à une imputation régulière ;
- Le montant de l’engagement et les éléments contenus dans les documents fournis en
annexe sont concordants ;
- Les visas ou avis préalables à celui du contrôleur financier, lorsqu’ils sont exigés,
existent bien.

Dans le cas où ces conditions ne sont pas réunies, le contrôleur financier prononce un
refus provisoire afin que l’ordonnateur fasse les corrections nécessaires ou produise les pièces
justificatives manquantes s’il en est. A défaut il lui notifie un refus définitif qui doit être
motivé.

B. Le contrôle effectué par le comptable


Avant d’admettre une dépense et de procéder à son paiement dont il est responsable
personnellement et pécuniairement, le comptable reprend les mêmes contrôles exercés par le
contrôleur financier. Cependant il exige en plus la « certification du service fait » de
l’opération de dépense qui est matérialisée par la présentation d’un mandat par l’ordonnateur.

2. Le contrôle a posteriori

Ce contrôle exercé par l’inspection générale des finances (IGF) porte sur l'ensemble de
la gestion des administrations qui émargent au budget de l’Etat.

L'IGF intervient également à travers des missions de contrôle, d'enquête ou d'expertise


portant sur la possibilité de contrôler la passation et l'exécution des commandes et marchés
publics, l'exactitude, la sincérité et la régularité des comptabilités.

3. Le contrôle administratif exercé par la Cour des comptes

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Au-delà du contrôle juridictionnel dédié à la Cour des comptes celle-ci a aussi des
attributions administratives à travers le contrôle de la qualité de la gestion au plan de
l´efficacité, de l´efficience et de l´économie.

Par ailleurs la Cour des comptes peut être saisie par le Président de la République, le
Premier ministre, le Président de l’Assemblé populaire nationale et le Président du Conseil
de la nation pour étudier des dossiers d'importance nationale.

En outre, elle est consultée sur les avant-projets de loi portant règlement budgétaire sur
lesquels elle établit un rapport d’appréciation qui doit accompagner le projet de loi y
afférent ainsi que sur les avant-projets de textes relatifs aux finances publiques.

Enfin, la Cour des comptes établit un rapport annuel qu'elle adresse au Président de la
République dont la publication totale ou partielle est faite au journal officiel.

II- LE CONTROLE JURIDICTIONNEL

Ce contrôle externe de régularité, de conformité et de performance est effectué par la


Cour des Comptes qui a pour mission de procéder à la vérification des conditions d'utilisation
des ressources publiques. A ce titre, l’institution judicaire en question doit s’assurer que les
opérations financières et comptables sont en conformité avec les lois et règlements en
vigueur.

Elle est chargée, à titre principal, de juger les comptes des comptables publics et de toute
personne maniant des deniers publics.

Elle exerce ses attributions juridictionnelles par voie d´arrêt dans le cas de l´apurement
des comptes des comptables publics, de la reddition des comptes et de la discipline
budgétaire et financière pour les fautes et irrégularités commises par les gestionnaires.

III- LE CONTROLE PARLEMENTAIRE

Etant le troisième maillon du contrôle des finances publiques, ce type de contrôle


intervient a priori lors du vote de la loi de finances de l’année et de la loi des finances
complémentaire et a posteriori lors de l’examen et du vote du projet de la loi de règlement
budgétaire.

Le contrôle parlementaire a posteriori est le principal moyen d’intervention de


l’Assemblée populaire nationale (APN) avec le vote de la loi de règlement budgétaire. Ce
contrôle permet au Parlement de vérifier l’utilisation faite par l’Exécutif des ressources
recouvrées par les administrations financières.

La loi de règlement établit le montant définitif des recettes et des dépenses et par
conséquent elle traduit le plus fidèlement possible, le budget de l’Etat tel qu’il a été exécuté
par le Gouvernement.

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INSTITUT D’ECONOMIE DOUANIERE ET FISCALE

Concours de recrutement de La 34ème promotion


« 29 août 2015 »

Epreuves écrites
Epreuve N°1 : Culture générale

L’avenir ne se prévoit pas, il se prépare - Commentez

‫ علق‬- ‫المستقبل ال يكون بالتنبؤ بل باإلعداد له‬

Epreuve N°2 : Finances publiques / Techniques quantitatives

Sujet 1 : Finances publiques :


On parle souvent en matière de finances publiques de la rationalité de la dépense
publique, de la rigueur et de l’austérité budgétaire. Tout en définissant ces
différents concepts, voulez-vous donner votre opinion quant à leur application
dans un contexte de crise ?

Sujet 2 : Techniques quantitatives

Traiter les trois exercices suivants :


Exercice 1 : 7 points
Soit A une matrice carrée
3 0 -1
2 4 2
-1 0 3

a) Déterminer et factoriser le polynôme caractéristique de A


b) Démontrer que A est diagonalisable et déterminer une matrice D diagonal et une
matrice P inversible telle que A=PDP-1

Exercice 2 : 5 points
A la fin de chaque exercice comptable, une société met en réserve une fraction
constante de son bénéfice, fraction égale à 20 000 dinars.
Immédiatement après sa constitution chacune de ces réserves est placée à intérêt
composé au taux annuel de 10%, la date de constitution de la première réserve est le
01-01-2010.
A dater de 1er janvier 2013, les réserves constituées par la société sont en progression
arithmétique de raison 2000 dinars. La dernière réserve sera constituée le 1 er janvier
2020.
Quelle va être au 1er janvier 2020, la valeur acquise par l’ensemble des réserves
constituées par la société ?

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Exercice 3 : 8 points
1) Enoncé 1
Dans une boite, nous avons les clés et les cadenas suivants :
Clé simple : 7 Clé de sécurité : 18
Cadenas simple : 10 Cadenas de sécurité : 15
 En prenant de la boite une pièce (clé ou cadenas) au hasard
Quelle est la probabilité pour que ce soit une clé de sécurité
 En prenant de la boite une clé au hasard
Quelle est la probabilité pour que ce soit une clé simple

2) Enoncé 2
On considère un stock formé de pièces réparties de la façon suivantes en fonction
de leur prix

Prix (dinars) 10 15 25 40 70 100


par unité
Nombre de 10 18 24 5 11 32
pièces

 Quel est le prix moyen d’une pièce ? Le prix médian d’une pièce ?
 Quelle est la variance de ce stock de pièces ?

Epreuve N°3 : Droit / Economie

Sujet 1 : Droit
Répondre à une des deux questions
1- Plusieurs types de sociétés commerciales sont prévus par le code de
commerce. Quel type de société souhaiteriez-vous constituer pour vos
affaires ? Justifiez votre choix, en mettant en avant les avantages de la
société ainsi créée, compte tenu de ses inconvénients.

2- Enumérer les modes de gestion des services publics en expliquant


trois (03) types modernes d’entre eux.

Sujet 2 : Economie
Répondre à une des deux questions
1- Les transferts illicites des capitaux des pays en voie de développement
(PVD) seraient estimés à plus de 950 milliards de dollars en 2014 et
représentaient plus de sept (7) fois l’aide publique au développement.
Quelles seraient selon vous les mesures destinées à les réduire ?

2- L’impact Macro-économique de la baisse du prix du pétrole sur les pays


de l’Union du Maghreb Arabe (UMA).

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Corrigés
Epreuve N°3
Droit administratif

La réponse s’articule en deux parties distinctes.


Première partie (10 pts)
Les modes de gestion des services publiques sont les suivants :
1. La régie directe :
2. La régie autonome :
3. L’établissement public :
4. L’entreprise publique :
5. La concession de service public :
6. Les B O T : (Build, Operate and Transfert) :
7. La délégation de service public :
8. L’affermage :
9. Le contrat de management :
10. Le partenariat public – privé :

Le candidat devra citer au moins cinq modes, chaque mode lui donnera 1,5
pt ; il ne pourra dépasser 10 pts au maximum.

Deuxième Partie (10 pts)


Expliquez trois (03) types modernes de gestion des services publics :
On peut citer :
1. Les B O T : (Build, Operate and Transfert).
Il s’agit d’une forme anglo-saxonne de la concession consistant à charger un partenaire de
la réalisation d’un ouvrage public, de son exploitation et de sa gestion pour une durée
déterminée.
A la fin de la concession ou du BOT, l’ouvrage revient au domaine public de la collectivité
qui en est propriétaire.
2. La délégation de service public :
Lorsque l’administration charge une entreprise du fonctionnement d’un service moyennant
une rémunération (par exemple une commune charge une entreprise de faire fonctionner
le service de l’éclairage public).
La responsabilité du service public demeure celle de l’administration.
La délégation de service public, peut être réalisée soit sous forme de concession ou sous
forme d’affermage.
3. La concession de service public :
La concession est un acte (convention ou contrat) par lequel l’administration (le concédant)
charge une personne physique ou morale (le concessionnaire) d’assurer le fonctionnement
d’un service public.
Le concessionnaire prend en charge un service public, pour un certain temps, en assumant
les dépenses et en se rémunérant sur les usagers du service. Par exemple, la concession
d’un transport de voyageurs par autobus.
La concession est un contrat de droit administratif dans lequel l’administration peut jouer
un rôle plus ou moins important en fonction de l’investissement et du caractère stratégique
de l’activité.
4. L’affermage peut être défini comme : une convention par laquelle une
personne publique responsable d’un service public, charge une autre personne, qui
en assure l’exploitation sous sa responsabilité grâce aux ouvrages qui lui sont remis
et verse en contre partie des redevances à la personne publique contractante.

5. Le contrat de management :
Le contrat de management est une autre forme de contrat consistant en la gestion d’une
activité par un tiers qui sera rémunéré pour sa prestation.
Exemple : contrat de management d’un hôtel ou d’un hôpital.

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L’article 570 1er du code civil algérien stipule ce qui suit :
« Le contrat de management est le contrat par lequel un partenaire qui jouit d’une
réputation bien établie, dénommé gestionnaire, s’engage à gérer au nom et pour le compte
d’une entreprise publique économique ou d’une société d’économie mixte, moyennant
rémunération, tout ou partie du patrimoine de cette dernière, en y apportant son label,
selon ses normes et standards et à la faire bénéficier de ses réseaux de promotion et de
vente ».
6. Le partenariat public – privé :
Terme générique qui regroupe tous les contrats globaux par lesquels les personnes
publiques confient à un tiers la conception, la construction, le financement, l’exploitation
et la maintenance d’ouvrages ou d’équipements.
Dés le moyen âge, assèchement des marais, creusement des canaux fluviaux au XVIII
siècle.
Une véritable doctrine va se développer avec la gestion déléguée, le BOT, le bail
emphytéotique et le crédit bail.
Idées fondamentales :
Ce n’est pas uniquement un partenariat pour la production de prestations ;
C’est un partenariat pour le financement par un partenaire privé d’une activité, il y’a une
prise de risque ;
Ce n’est pas une simple association, c’est souvent une codécision entre la puissance
publique et son partenaire ;
C’est une formule adaptée au financement des infrastructures et une collaboration de long
terme, elle postule non pas une relation de méfiance mais une relation de confiance.
Le partenariat public – privé  (PPP) est né aux USA et en GB dans le cadre des politiques
urbaines.
Dans les années 70 le gouvernement américain s’est désengagé du développement urbain
pour confier la rénovation urbaine à des entreprises privées.
En GB dans les années 80 pour la reconquête des friches urbaines telles les friches
portuaires de Londres ou les centres dégradés de Liverpool.
Développement progressif en Allemagne puis dans tous les pays européens.

Le candidat obtiendra (03 pts) pour chaque mode expliqué soit 09 pts au
maximum, un point lui sera accordé s’il n’effectue pas trop de fautes

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