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La 28ème promotion
2009
Epreuve N°01 : Culture Générale
Durée : 1H30 mn
La 28ème promotion
« 2009 »
Epreuve N°03 : Droit ou Analyse économique
Durée : 1H30 mn
B/ Droit Commercial
Traiter l’un des sujets suivants :
1) Parmi les formes de sociétés prévues par la loi, quelle est la forme de société la
plus adaptée à la création d’une PME ?
2) Le contrat de vente commerciale et ses effets
1) En quoi consiste la crise des subprimes ? quelles incidences celle ci a-t-elle sur
l’économie réelle ? Peut-on espérer des solutions à l’intérieur de la théorie
Keynésienne ?
2) Montrez les grandes particularités du processus de mondialisation. Il vous est
permis d’en faire une analyse par comparaison avec le processus
d’internationalisation
La 28ème promotion
14 Juillet 2009
Epreuve N°02 : Finances Publiques ou
Techniques Quantitatives
Durée : 1H30 mn
1) Quelles sont selon vous les conditions nécessaires pour que les états financiers
d’une entreprise soient fiables et répondant aux critères de régularité, de sincérité
et d’image fidèle ?
2) Qu’impliquent pour vous une bonne pratique comptable et une bonne organisation
comptable ?
4 3 2
1 0 5
2 3 4
Exercice 03 : (7 points)
Un artisan fabrique des objets A et des objets B.
La réalisation d'un objet A demande 30 DA de matière première et 125
DA de main-d’œuvre.
La réalisation d'un objet B demande 70 DA de matière première et 75 DA de main-d’œuvre.
Les profits réalisés sont de 54 DA par objet A, et de 45 DA par objet B.
On note x le nombre d'objets A fabriqués, et y le nombre d'objets B fabriqués en une journée.
La dépense journalière en matière première ne doit pas dépasser 560 DA. La dépense
journalière en main-d’œuvre ne doit pas dépasser 1 250 DA. Calculer le nombre d'objets À et
le nombre d'objets B que l'artisan doit fabriquer pour réaliser un profit maximal ?
Exercice 4 (7 points)
Un fond de commerce est mis en vente au prix de 4 millions de D A. Un commerçant
s'engage à l'acheter et propose de régler de la façon suivante :
Deux (2) millions de DA payables au comptant, le reste en cinq (5) versements égaux, le
premier versement exigible deux (2) ans après l'acquisition.
1) Le taux annuel étant de 6 %, calculer le montant de chacun des versements
2) Après avoir réglé le troisième versement, l'acheteur obtient la possibilité de s'acquitter du
reste en quatre (4) versements à terme échu, mais à un taux supérieur (8%). Calculer la valeur
de chaque versement
La 29ème promotion
« 13 juillet 2010 »
Epreuve N°01 : Culture Générale
Durée : 1H30 mn
2) Quel est le rôle des dépenses publiques dans les économies de nos pays ?
La 29ème promotion
« 13 juillet 2010 »
Epreuve N°02 : Finances Publiques ou Techniques quantitatives
Durée : 1H30 mn
1) Dites, dans le temps imparti, ce que vous connaissez des finances publiques ; les
définir, précisez leur périmètre ou champ d’application, déterminer le contenu des
recettes et dépenses budgétaires et leurs caractéristiques ainsi que le déroulement
des différentes phases de la procédure aboutissant, après le vote de la loi de
finances, à sa promulgation par le Président de la République.
2) Les différents modes de contrôle de la dépense de l’Etat et leurs limites.
Exercice 01 :
1 8 7 9
0 8 1 6
0 3 5 7
0 4 9 2
Quel est le modèle f qui détermine d'une façon fiable la relation y= f(x) ? Déterminer alors
l'effectif probable pour l'année 2012.
Exercice 03 :
Exercice 04 :
Un crédit est amortissable en 10 ans par des annuités constantes, sachant que les montants des
amortissements 2 et 5 sont respectivement :
A2 = 21523,14 da A5 = 27873,087382
Calculer dans l'ordre :
Le taux d'intérêt
La valeur du crédit
Le montant de l'annuité
Le montant restant dû après le paiement de la 7éme annuité
Le capital amorti après le paiement de la 5éme annuité
La 29ème promotion
« 13 juillet 2010 »
Epreuve N°03 : Droit ou Economie
Durée : 1H30 mn
Sujet I : Droit
1) Les différents cours contre une décision prise par une autorité administrative
2) Quelles opérations juridiques sont-elles susceptibles d’affecter le fonds de
commerce ? les décrire assez succinctement.
Sujet II : Economie
La 30ème promotion
« 2011 »
Epreuve N°01: Culture Générale
Durée : 1H30 mn
1) Quelles sont selon vous les conséquences du creusement des inégalités sociales
dans les société »s maghrébines ?
La 30ème promotion
« 2011 »
Epreuve N°03: Droit ou Economie
Durée : 1H30 mn
Sujet I : Droit
Sujet II : Economie
Question :
La 30ème promotion
« 12 juillet 2011 »
Epreuve N°02 : Finances publiques ou
Techniques quantitatives
Durée : 1H30 mn
Exercice 01 :
Exercice 02 :
1) Quelle est la probabilité que le coût de la garantie d’un appareil soit nul ?
2) Quelle est la probabilité que le coût de la garantie d’un appareil s’élève à :
1. 1200 Dinars
2. 900 Dinars
3. 600 Dinars
Exercice 03 :
5 unités d’œuvre de Y
3 unités d’œuvre de Z
6 unités d’œuvre de Y
2 unités d’œuvre de Z
3 unités d’œuvre de Y
Une compagnie aérienne doit choisir d’acheter deux types d’avion le A120 et le B701
De manière à satisfaire ses clients et passagers au moindre coût.
Le premier peut transporter 120 passagers et 90 tonnes de fret, et le second peut transporter
180 passagers et 45 tonnes de fret. La compagnie aérienne doit transporter 1440 passagers et
540 tonnes de fret. Le coût par voyage est de 1500 Dinars pour le A120 Dinars et 1800 Dinars
pour le B701.
1) Combien d’avion de chaque type la compagnie doit-elle acheter ?
2) Quel sera le coût minimum journalier ?
La 31ème promotion
10 juillet 2012
Epreuve N°01 : Culture générale
Durée : 1H30 mn
:ع ا
Question :
La crise économique dans les pays développés et son impact sur les pays du
Maghreb.
La 31ème promotion
« 10 juillet 2012 »
Epreuve N°02 : Finances publiques ou
Techniques quantitatives
Durée : 1H30 mn
La 31ème promotion
« 10 juillet 2012 »
Epreuve N°03: Droit ou Economie
Durée : 1H30 mn
Sujet I : Droit
Sujet II : Economie
04 Septembre 2013
Réponse :
1) Problématique :
Le terme de modernité désigne ce qui appartient au temps présent, à une époque relativement
récente, lié à ce qui est contemporain, novateur et porteur de progrès, il ouvre un vaste domaine qui va
de l’économie à la technologie, à la culture, etc.. Quant à l’authenticité, elle renvoie plutôt à la
tradition, c'est-à-dire aux us et coutumes, aux croyances et aux comportements forgés sur une très
longue période historique et transmise de génération en génération. Elle est considérée comme un
ciment, élément essentiel d’identification d’un groupe, d’une société par rapport à une autre.
Ainsi définis, les deux notions – modernité et authenticité – apparaissent comme des notions
opposées, contradictoires, exclusives. Pourtant cette opposition / contradiction n’est qu’apparente,
comme le montre à la fois les expériences historiques des pays aujourd’hui développés et la
conjoncture internationale au cours de la décennie écoulée.
Conclusion : face à cette menace d’un affrontement destructeur, la solution n’est elle pas dans la
recherche d’une « coexistence pacifique » entre les deux systèmes
Réponse :
Il convient au préalable de définir le budget de l’Etat et de donner un aperçu sur la notion de loi de
finances qui est le document contenant précisément ce budget.
1. Le budget de l’Etat
Le budget de l’Etat est considéré comme l’ensemble des documents votés par le Parlement, qui
prévoient et autorisent les ressources et les charges de l’Etat chaque année. C’est donc un acte de
prévision et d’autorisation aux fins de perception des impôts et de dépense de deniers publics. Le
Parlement donne chaque année l’autorisation de percevoir l’impôt afin de lui permettre de contrôler
l’usage des deniers publics.
Le budget de l’Etat est également considéré comme l’un des comptes de la loi de finances.
Réponses :
Il existe plusieurs principes et règles qui sont les suivants :
Le principe d’unité
Le principe d’universalité avec deux règles (du butoir et de non affectation d’une recette à une dépense
particulière)
Le principe d’annualité
Le principe de spécialité
Le principe d’équilibre
Le principe de sincérité
Certains de ces comptes sont alimentés à 100% par des crédits budgétaires. Leur particularité est qu’ils
ne figurent pas dans le budget général comme cela a été dit et que les reliquats de crédits dégagés en
fin d’exercice sont reportés sur l’exercice budgétaire suivant alors que ceux du budget général de
l’Etat tombent en annulation à la clôture de l’exercice.
On voit bien donc que le principe d’unité est battu en brèche (et même celui de l’annualité que nous
verrons plus loin).
B. Le principe de l’universalité
Dans la conception budgétaire classique, le principe de l’universalité complète celui de l’unité. Il
consiste à fondre en une seule masse les ressources fiscales et autres produits et à imputer l’ensemble
des dépenses publiques sur cette masse de recettes.
Cette règle oblige le législateur à retracer dans la loi de finances toutes les opérations de recettes et
toutes les dépenses de l’Etat. La compensation (contraction) entre les recettes et les dépenses est donc
interdite.
2. La règle de non affectation d’une recette à une dépense particulière
Elle possède une double justification. D’abord et comme le montant d’une recette possède un caractère
aléatoire, affecter une recette à une dépense reviendrait à transférer l’aléa de la recette sur la dépense.
Ensuite faire dépendre une dépense d’une recette revient à prendre des risques en matière de gestion,
notamment dans l’hypothèse où la recette serait insuffisante pour couvrir la dépense.
Cependant, il existe comme l’indique l’article 8 de la loi 84-17 relative aux lois de finances, des cas
d’affectation de ressources à certaines dépenses. Les opérations de cette nature prennent la forme :
de budgets annexes ;
de comptes spéciaux du Trésor ;
de procédures comptables particulières au sein du budget général, régissant les fonds de concours ou le
rétablissement de crédits.
C. Le principe de l’annualité
Dans son sens le plus large, ce principe signifie que les prévisions et les autorisations budgétaires,
ainsi que l’exécution de la loi de finances sont enfermées dans le délai d’un an (exercice budgétaire).
De façon systématique, on dit souvent que la loi de finances ne produit d’effet que pendant un an.
Ce principe s’explique d’abord pour des raisons politiques car il permet un contrôle suffisamment
fréquent de la part de l’autorité budgétaire (le Parlement). Ensuite il se justifie par des considérations
techniques, l’année paraissant constituer une période raisonnable pour faire des prévisions sérieuses,
des comparaisons rapprochées et des rectifications en temps utile. En Algérie, l’année coïncide avec
l’année civile.
D. Le principe de la spécialité
Selon les dispositions de l’article 20 de la loi 84-17 les crédits sont spécialisés par chapitres pour le
fonctionnement et par secteurs pour l’équipement.
2. La définition du secteur
Il n’y a pas de définition du secteur dans la loi 84-17 mais à la lecture de l’état C annexé chaque année
à la loi de finances on peut dire que le secteur désigne un regroupement de structures étatiques ayant la
charge de réaliser les investissements publics.
Ces secteurs sont les suivants :
Agriculture et hydraulique (ce sont pourtant deux départements ministériels distincts) ;
Soutien au secteur productif ;
Infrastructures économiques/administratives (cela concerne tous les départements ministériels) ;
Education-Formation (3 ministères : Education nationale, Formation professionnelle et Enseignement
supérieur) ;
Infrastructures socioculturelles ;
Soutien à l’accès à l’habitat ;
Divers ;
Plans communaux de développement (PCD).
E. Le principe d’équilibre
Un budget est dit établi en équilibre si les recettes sont égales aux dépenses. Un déficit budgétaire est
la situation dans laquelle les recettes de l’État (hors remboursement d’emprunt) sont inférieures à ses
dépenses (hors emprunt) au cours d’une année. C’est donc un solde négatif.
Ce déficit doit être financé, lorsqu’il résulte de l’exécution du budget à la clôture de l’exercice, soit par
des emprunts ce qui peut augmenter la dette de l'État, soit par des excédents de ressources logés dans
un compte spécial comme c’est le cas en Algérie avec le Fonds de régulation des recettes (FRR) qui
abrite les excédents de recettes pétrolières. Celles-ci résultent de la différence de prix entre celui
réellement obtenu sur le marché et celui affiché dans la loi de finances qui est le prix de référence
servant établir avec prudence le budget de l’Etat.
Un excédent budgétaire permet à l'inverse de rembourser une partie de la dette.
F. Le principe de sincérité
Ce principe est nouveau. Il a été ajouté dans les pays où la réforme budgétaire est intervenue avec
l’adoption de la LOLF. Il consiste à obliger l’exécutif à arrêter les dépenses er surtout les recettes de
manière réaliste et donc sincère.
Exercice 2 :
N = 5 observations y = ax+b
X Y X.Y X² Y²
Log1 0 6 0 0 36
Log2 0,30 8 2,40 0,09 64
Log3 0,47 9 6.02 0,22 81
Log4 0,60 10 8,38 0,36 100
Log5 0,69 12 4,22 0,48 144
x y z=3+3y
0 6 0
0 2 6
4 0 4
2/7 6/7 38/7
x y z=2x+3y
0 0 0
-5/3 10/3 20/3
0 5 15
3 0 6
1 -2 -4
Exercice 4 :
Placement
C = Valeur acquise = x (1+0,06)15 – 1) / 0,06 = 23,27596988x
Remboursement
C=23,27596988x N=20 i = 0,07
3) Calcul de X
C = 23,27596988X = 300001 d’où X = 12888,87
Réponse :
Introduction : L’acte administratif est un acte juridique fait dans le cadre de l’administration et dans un
but d’intérêt général.
L’acte unilatéral produit des effets juridiques uniquement par la volonté de celui qui l’a pris à
l’auteur. Il repose sur une volonté unique.
1) Les règlements
Définition : Le règlement se présente comme un acte unilatéral par lequel une autorité
administrative édite une mesure de portée générale et impersonnelle, mesure dont l’objet
consiste dans la formulation d’une règle de droit appelée norme assortie d’une sanction. Il doit
être motivé sans peine d’illégalité.
a. Sa portée générale et impersonnelle
b. Il contient une règle de droit : une norme
c. Il s’accompagne d’une sanction
Champs d’application :
a. Le champ national : Ce sont les règlements les plus importants, pour deux raisons
- Champ d’application territorial : s’applique à l’ensemble du territoire national, il peut
néanmoins s’appliquer à une catégorie précise de la population (par exemple, le code de
la route)
- Les autorités qui prennent un tel règlement : relève du pouvoir régalien. Seules les
autorités de l’Etat central peuvent prendre untel règlement pris par l’exécutif. Ce sont des
décrets (présidentiel ou exécutif) et/ou des arrêtés ministériels.
b. Le champ local : Il faut distinguer la portée du règlement. Ce sont des actes généraux. Ils
sont limités en termes de territoires.
- Dans le cadre de la déconcentration : arrêté du Wali
- Dans le cadre de la décentralisation : arrêtés communaux (APC)
c. Le service public : C’est un règlement limité à un service public. Il ne concerne que le
service et s’applique aux personnes qui y sont attachées.
d. Titulaire d’une fonction : Le règlement ne s’applique alors qu’à une seule personne. C’est
la personne en tant que titulaire de la fonction.
Distinction en règlement et loi
a. Distinction organique : c’est le critère organique, c’est l’auteur de l’acte, le pouvoir législatif
fait la loi, le pouvoir exécutif prend des règlements.
b. Distinction matérielle : c’est la matière : dans quel domaine interviennent la loi et le
règlement. Tout ce qui n’est pas du domaine de la loi est règlementaire
Réponse :
Le commerçant est soumis à de nombreuses obligations qui constituent son statut
professionnel. Quatre sont essentielles :
Réponse :
Pour bien répondre à ce sujet, le candidat se doit d’exposer dans sa copie quelques
éléments de réponse parmi les suivants:
- une définition de la mondialisation en tant qu’expansion des flux des biens, des services,
des capitaux, des personnes et des informations entre les nations. Cette expansion est liée au
développement des moyens de transport et aux TIC qui ont ensemble modifié les notions d’espace et
de temps (village planétaire);
- le devenir des Etats dans le cadre d’un contexte mondial dominé par la recherche d’une productivité,
d’une compétitivité et d’une rentabilité de plus en plus grandes.
Réponse :
1- Traditionnellement, la Banque Mondiale classe les différents pays et apprécie leur niveau de
vie et de bien être à travers le PIB par tête qui traduit le niveau moyen des revenus monétaires
perçus par chaque habitant au cours d’un exercice donné. C’est ainsi que cette institution
internationale distingue :
a. les pays à haut niveau de revenu moyen, regroupés au sein de l’OCDE (Organisation
de Coopération et de Développement Economique) : Europe occidentale, Etats Unis,
Japon, Canada, Australie et Nouvelle Zélande. Il s’agit des pays développés à
économie de marché qui ont assuré leur industrialisation au 19e et 20e siècle.
b. Les pays à faible niveau de revenu par tête, appelés encore pays sous développés ou
pays en voie de développement. Ces pays les plus nombreux de la planète, se
distinguent par une faible diversification de leur économie, un faible niveau
d’industrialisation et plus globalement par un faible niveau de vie de leurs
populations, mesuré par l’Indice de Développement Humain (IDH). Il en résulte une
insertion dépendante dans la division internationale du travail (spécialisation
internationale) leur PIB, tout comme leurs exportations, sont composés
essentiellement de produits primaires (agriculture et produits de sous sol),
techniquement peu élaboré, tandis qu’ils impotent massivement quasiment l’ensemble
des produits manufactures dont ils ont besoins pour leur alimentation et le
fonctionnement de leur économie. Ces pays, en phase de transition à l’économie de
marché, sont les perdants de la mondialisation.
2- Depuis l’avènement de la mondialisation (1980), on assiste à l’éclatement de ce système
bipolaire avec l’apparition des pays émergents. Deux critères fondamentaux les distinguent :
a. Au plan institutionnel : ce sont des pays qui ont relativement achevé leur transition à
l’économie de marché, combinant la régulation par le marché et l’intervention de
l’Etat à travers les politiques – monétaires, fiscales, industrielles.. – actives.
b. Au plan économique et industriel : ces pays ont réussi la diversification de leur
économie, à la fois dans la production et les exportations. Ces derniers ne sont plus
composés exclusivement de produits primaires come par le passé mais de plus en plus
de produits techniques plus élaborés comme la mécanique, l’électronique grand
public, l’aéronautique.. En s’appuyant sur l’économie de la connaissance, ils ont
globalement amélioré leur capacité d’innovation (technologie et managériale), gage
d’une croissance économique élevée (dépassant 7 ou 8 %) et durable.
En conclusion, un pays peut être considéré aujourd’hui comme sous développé lorsqu’il ne dispose
pas des moyens (scientifiques, technologiques, politiques..) de négocier positivement son insertion
(intégration) à l’économie mondiale et lorsque ce sont les forces économiques qui dominent l’ordre
mondial qui lui assignent d’autorité sa place. A l’inverse, les pays émergents sont les pays très actifs
dans le processus de mondialisation capables d’organiser eux-mêmes leurs propres modalités
d’insertion. Ils sont donc contrairement aux pays sous développés, sujets de leur propre histoire.
Question : Peut-on considérer que l’Algérie et la Tunisie sont aujourd’hui des économies émergentes ?
Durée : 01H30mn
.يشكل غياب األثر في المعامالت و غياب الشفافية عائقا رئيسيا لمجتمع مؤسس على القيم
Durée : 01H30mn
Le candidat traitera, dans l’ordre qui lui convient, deux(2) exercices de son choix
Exercice 1
L’évolution de l’espérance de vie (EV) à la naissance pour les femmes est donnée
par le tableau suivant :
Année 1921 1927 1931 1935 1951 1955 1961 1975 2011
EV 47.8 48.3 50.1 52.3 56.8 59.4 61.3 67.5 79.5
Une agence de voyage a un stock de 500 cartes postales et de 20 guides. Pour écoule
son stock auprès de ses clients, elle constitue deux(2) lots publicitaires :
LOT 1 : 1 guide + 10 cartes postales
LOT 2 : 1 guide + 50 cartes postales
Son bénéfice est en fonction du lot vendu :
600 dinars par lot n°1 et 1000 dinars par lot n°2
Combien faut-il constituer de lots de chaque type pour maximiser le bénéfice total ?
Durée : 01H30mn
Sujet 1 : Droit
01- Quelles sont les différences essentielles entre une SARL (Société à
responsabilité limitée) et une société par actions (SPA) ou société anonyme
(SA) ?
Sujet 2 : Economie
_______________________
INTRODUCTION
Le contrôle des finances publiques est une des préoccupations éminemment importantes
des systèmes politiques modernes. Il constitue un thème majeur du droit budgétaire et de la
comptabilité publique.
Présent à toutes les étapes de la vie financière de l’Etat, il permet de vérifier que les
ressources allouées aux gestionnaires sont utilisées conformément à leur objet et en
conformité avec les normes édictées par les lois et règlements en vigueur.
Les différents types de contrôle des finances publiques sont les suivants:
- Le contrôle administratif
- Le contrôle juridictionnel
- Le contrôle parlementaire
I- LE CONTROLE ADMINISTRATIF
Premier maillon de la chaîne de contrôle des crédits alloués au titre du budget prévu par
la loi de finances chaque année, il se traduit par un contrôle a priori ou a posteriori exercé par
des organes relevant du ministère des Finances et un contrôle administratif effectué par la
Cour des comptes.
1. Le contrôle a priori
Ce contrôle a priori est exercé par deux organes dépendant du ministère des Finances :
le contrôleur financier et le comptable.
Elle concerne les dépenses de personnel, de fonctionnement des services ainsi que les
dépenses d’équipement.
En ce qui concerne les autres dépenses, le visa du contrôleur financier est apposé sur tout
engagement appuyé de bons de commandes ou de factures proforma lorsque le montant
n’excède pas le seuil de passation des marchés publics.
Le contrôleur financier appose aussi son visa sur les projets de marchés publics et
d’avenants, mais le visa délivré par la commission des marchés compétente s’impose au
contrôleur financier.
Le visa du contrôle financier est par ailleurs donné sur toute décision ministérielle
portant subvention, délégation de crédits ou prise en charge de rattachement et transfert de
crédits et sur tout engagement relatif aux remboursements de frais, aux charges annexes ainsi
qu’aux dépenses sur régies, justifié par des factures définitives.
Le contrôleur financier donne son visa si les conditions suivantes sont réunies :
- L’ordonnateur est bien celui qui a été nommé en tant que tel ;
- La dépense engagée est conforme aux lois et règlements en vigueur ;
- Les crédits et les postes budgétaires sont disponibles ;
- La dépense correspond à une imputation régulière ;
- Le montant de l’engagement et les éléments contenus dans les documents fournis en
annexe sont concordants ;
- Les visas ou avis préalables à celui du contrôleur financier, lorsqu’ils sont exigés,
existent bien.
Dans le cas où ces conditions ne sont pas réunies, le contrôleur financier prononce un
refus provisoire afin que l’ordonnateur fasse les corrections nécessaires ou produise les pièces
justificatives manquantes s’il en est. A défaut il lui notifie un refus définitif qui doit être
motivé.
2. Le contrôle a posteriori
Ce contrôle exercé par l’inspection générale des finances (IGF) porte sur l'ensemble de
la gestion des administrations qui émargent au budget de l’Etat.
Par ailleurs la Cour des comptes peut être saisie par le Président de la République, le
Premier ministre, le Président de l’Assemblé populaire nationale et le Président du Conseil
de la nation pour étudier des dossiers d'importance nationale.
En outre, elle est consultée sur les avant-projets de loi portant règlement budgétaire sur
lesquels elle établit un rapport d’appréciation qui doit accompagner le projet de loi y
afférent ainsi que sur les avant-projets de textes relatifs aux finances publiques.
Enfin, la Cour des comptes établit un rapport annuel qu'elle adresse au Président de la
République dont la publication totale ou partielle est faite au journal officiel.
Elle est chargée, à titre principal, de juger les comptes des comptables publics et de toute
personne maniant des deniers publics.
Elle exerce ses attributions juridictionnelles par voie d´arrêt dans le cas de l´apurement
des comptes des comptables publics, de la reddition des comptes et de la discipline
budgétaire et financière pour les fautes et irrégularités commises par les gestionnaires.
La loi de règlement établit le montant définitif des recettes et des dépenses et par
conséquent elle traduit le plus fidèlement possible, le budget de l’Etat tel qu’il a été exécuté
par le Gouvernement.
Epreuves écrites
Epreuve N°1 : Culture générale
Exercice 2 : 5 points
A la fin de chaque exercice comptable, une société met en réserve une fraction
constante de son bénéfice, fraction égale à 20 000 dinars.
Immédiatement après sa constitution chacune de ces réserves est placée à intérêt
composé au taux annuel de 10%, la date de constitution de la première réserve est le
01-01-2010.
A dater de 1er janvier 2013, les réserves constituées par la société sont en progression
arithmétique de raison 2000 dinars. La dernière réserve sera constituée le 1 er janvier
2020.
Quelle va être au 1er janvier 2020, la valeur acquise par l’ensemble des réserves
constituées par la société ?
2) Enoncé 2
On considère un stock formé de pièces réparties de la façon suivantes en fonction
de leur prix
Quel est le prix moyen d’une pièce ? Le prix médian d’une pièce ?
Quelle est la variance de ce stock de pièces ?
Sujet 1 : Droit
Répondre à une des deux questions
1- Plusieurs types de sociétés commerciales sont prévus par le code de
commerce. Quel type de société souhaiteriez-vous constituer pour vos
affaires ? Justifiez votre choix, en mettant en avant les avantages de la
société ainsi créée, compte tenu de ses inconvénients.
Sujet 2 : Economie
Répondre à une des deux questions
1- Les transferts illicites des capitaux des pays en voie de développement
(PVD) seraient estimés à plus de 950 milliards de dollars en 2014 et
représentaient plus de sept (7) fois l’aide publique au développement.
Quelles seraient selon vous les mesures destinées à les réduire ?
Le candidat devra citer au moins cinq modes, chaque mode lui donnera 1,5
pt ; il ne pourra dépasser 10 pts au maximum.
5. Le contrat de management :
Le contrat de management est une autre forme de contrat consistant en la gestion d’une
activité par un tiers qui sera rémunéré pour sa prestation.
Exemple : contrat de management d’un hôtel ou d’un hôpital.
Le candidat obtiendra (03 pts) pour chaque mode expliqué soit 09 pts au
maximum, un point lui sera accordé s’il n’effectue pas trop de fautes