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SUPPORT DE COURS
ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE DE
L’ENTREPRISE
Présenté par
SOMMAIRE
INTRODUXTION GENERALE
ENTRAINEMENTS ET APPROFONDISSEMENTS……………………………………….
CONCLUSION GENERALE
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
1
Environnement économique international de l’entreprise I
INTRODUCTION GENERALE
Ensuite le thème II, s’intéressera aux acteurs de l’environnement et leurs relations. Il mettra
en évidence les flux et les circuits économiques muent par l’interaction entre les acteurs de
l’environnement.
Enfin, le thème III, se focalisera sur les ajustements à travers la mesure du coût de la vie. Il
portera sur le marché et les prix ; le change et le taux de change.
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Environnement économique international de l’entreprise I
Cette partie est une ébauche, mieux un premier contact de l’apprenant avec quelques notions
élémentaires mais utiles à la compréhension de l’environnement économique. Il s’agit pour
nous de privilégier la stratégie de l’apprentissage au pas à pas.
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Environnement économique international de l’entreprise I
Introduction
- les ménages ;
- les entreprises ;
- les administrations (Etat) ;
- les institutions financières ;
- Les marchés
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Environnement économique international de l’entreprise I
Le circuit économique est une représentation schématique des flux réels et des flux
monétaires issus des échanges entre les agents économiques. Il existe deux types de circuit à
savoir les circuits simplifiés et les circuits complets.
Nous ferons deux hypothèses donnant lieu à deux modèles : modèle 1, les ménages
consomment la totalité de leur revenu et le modèle 2, les ménages constituent une épargne.
Notion d’équilibre
Cette situation décrit celle dans laquelle l’offre globale est égale à la demande globale, ou il
n’y a plus de forces susceptibles de perturber l’équilibre économique.
REMARQUE : de plus en plus d’autres facteurs s’imposeront également aux différents pays.
Il s’agit des contraintes écologiques à savoir tenir compte des effets pervers de leurs activités
sur l’environnement par le respect des normes imposées par les pouvoirs publiques.
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Environnement économique international de l’entreprise I
Le territoire économique d’un pays correspond pour spécifier notre analyse, au territoire
géographique national augmenté des enclaves nationales à l’étranger (ambassades, consulats,
bases militaires, bases scientifiques du pays) et diminué des enclaves étrangers (ambassades,
consulats, bases militaires, bases scientifiques du pays) implantées sur le territoire
géographique national. A cela, il convient d’ajouter l’espace aérien et les eaux marines et
sous-marines.
Conclusion partielle
En somme les relations entre les différents acteurs peuvent se traduire sous forme de
circuit économique. Et lorsque le circuit s’auto entretien au fil du temps, la dimension, mieux
la capacité de chaque acteur augmente. Elle s’évalue alors par le PNB (Production Nationale
Brut) qui prend en compte la production intérieure et extérieure totale réalisée par les
ressortissants d’un pays. Elle est égal au PIB majoré du solde du revenu reçu du Reste du
Monde (le produit financier des investissements, le revenu du travail et les envois de fonds
des travailleurs émigrés) qu’un pays reçoit du RDM, diminué des revenus des facteurs qu’une
économie nationale verse au RDM. Selon son rythme et la durée de son augmentation, on
parle soit de progrès, soit d’expansion, soit de croissance économique. En effet, si le progrès
économique est considéré comme un état jugé meilleur par rapport au passé, l’expansion lui,
désigne une augmentation de la production sur une courte période. Comment concevoir dès
lors l’activité économique au sein d’un environnement ?
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Environnement économique international de l’entreprise I
I. LA COMPTABILITE NATIONALE
1. Définition
La comptabilité nationale est un ensemble de techniques comptables utilisées pour mesurer
l’activité économique d’un pays. Elle répond à trois objectifs :
- connaitre la réalité économique : c’est la fonction informative de la comptabilité
nationale ;
- prévoir l’évolution de cette réalité : c’est la fonction analytique liée au rôle de la
comptabilité nationale en tant qu’outil d’élaboration et de validation des modèles ;
- tester les décisions et les hypothèses envisagées : c’est la fonction politique qui
permet aux modèles de répondre à la question « que se passerait-il si… ? »
C’est pourquoi, la comptabilité nationale est une triple représentation de la vie économique
nationale. D’abord, elle est une représentation simplifiée de l’économie nationale, puisqu’elle
regroupe tous les acteurs économiques en sept grandes catégories selon la fonction
économique principale qu’ils accomplissent. Ensuite, la comptabilité nationale est une
représentation chiffrée de l’économie nationale en ce sens que les éléments mesurables sur
lesquels elle porte sont les flux (grandeur économique qui apparaît au cours d’une année) et
les stocks (grandeur économique possédée à un moment donné par un acteur économique).
Enfin, la comptabilité nationale est une représentation de la vie économique nationale en ce
sens qu’elle retient le critère de résidence pour délimiter l’économie nationale.
Généralement, la comptabilité nationale se présente sous deux formes :
- elle peut être rétrospective : c’est-à-dire qu’elle permet d’établir les états de
situations passées. Dans ce sens, l’établissement de la situation passée peut se faire
soit en termes de stocks, soit en termes de flux en vue de retracer les mouvements
d’échange entre les comptes des grands secteurs de l’économie.
- elle peut être prospective : c’est-à-dire qu’elle s’efforce d’établir des prévisions de
recettes et de dépenses pour la nation, ce qui permet à l’Etat de mettre en place le
budget économique de la nation.
Aussi, la comptabilité nationale raisonne sur les unités économiques qu’elle regroupe en
secteurs institutionnels.
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Environnement économique international de l’entreprise I
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Environnement économique international de l’entreprise I
9
Environnement économique international de l’entreprise I
N.B. : Les produits intérieur et national que nous avons envisagés sont qualifiés de bruts car
ils ne tiennent pas compte de l’amortissement (perte de valeur des biens de production due à
l’usure du temps). Ainsi, en déduisant du PIB le montant de l’amortissement, on obtient le
produit intérieur net (PIN).
PIN = PIB – CCF (Amortissement).
Selon l’approche par les dépenses :
- PIB = Cons. Des ménages + Dépenses publiques + Invest. Bruts + Xn
Xn = exportation nette = export – import
Selon l’approche par les revenus
- PIB = salaires + rentes + profits + Intérêts + Autres allocations.
- PIB = Rémunération des salariés (RS) +Excédent d’Exploitation (EE) + CCF+ Droit
et Taxes sur les Importations.
Le produit national brut (PNB) mesure la richesse créée par tous les agents économiques
nationaux résidents ou non sur le territoire national.
PNB = PIB + Σ des revenus reçus du reste du monde – Σ revenus des facteurs versés au reste
du monde. Le PNB permet d’apprécier la richesse d’une nation.
N.B. : Les produits intérieur et national que nous avons envisagés sont qualifiés de bruts car
ils ne tiennent pas compte de l’amortissement (perte de valeur des biens de production due à
l’usure du temps). Ainsi, en déduisant du PIB le montant de l’amortissement, on obtient le
produit intérieur net (PIN).
PNN = PNB – CCF (Amortissement).
Selon l’approche par les dépenses :
- PIB = Cons. Des ménages + Dépenses publiques + Investissements Bruts + Xn
Xn = exportation nette = export – import
Selon l’approche par les revenus
- PIB = salaires + rentes + profits + Intérêts + Autres allocations.
- PIB = Rémunération des salariés (RS) +Excédent d’Exploitation (EE) + CCF+ Droit
et Taxes sur les Importations.
b- L’évaluation du Revenu national
Le revenu national mesure le gain conjoint de tous les agents économiques.
RN = Σ revenus perçus par les agents économiques
RN = PNN – impôts indirects.
RN = bénéfices des entreprises + intérêts + salaires + autres revenus.
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Environnement économique international de l’entreprise I
Le revenu personnel (RP) représente l’ensemble des revenus que reçoivent les ménages,
qu’ils découlent ou non d’une contribution à la production.
RP = transferts + dividendes + intérêts + salaires + autres revenus.
NB : Le revenu disponible est le montant dont disposent les ménages pour consommer ou
épargner.
c- L’évaluation de la dépense effectuée par un pays
La dépense nationale (DN) est la somme des dépenses effectuées par les agents économiques
au cours d’une période. Elle représente la demande intérieure effectuée par un pays.
DN = Formation Brut du Capital Fixe (FBCF) + consommation finale des agents
économiques.
La demande globale est la somme de la demande intérieure (importation) et de la demande
extérieure (exportations).
DNB = PIB + (M – X).
III. LES LIMITES DES AGREGATS
Les agrégats économiques sont des mesures relativement précises et fort utiles pour évaluer
les performances de l’économie nationale. Cependant ces mesures connaissent des limites :
- Les agrégats ne tiennent pas compte de certaines activités économiques (secteur
informel et l’économie souterraine).
- Ils ne mesurent que la valeur de la production aux prix du marché. Ils ne tiennent pas
compte des transactions productives effectuées hors du marché (travail domestique
non rémunéré telles que les services rendus par les femmes au foyer ou les travaux
effectués pendant les heures de loisir, toutes activités bénévoles).
- Ils ne rendent pas compte des variations qualitatives de la production : par conséquent
ils sous-estiment le bien-être matériel.
- Ils ne tiennent pas compte des effets néfastes sur l’environnement (la pollution sous
toutes ses formes) et des coûts économiques pour l’économie (dégradation des forêts,
effets nocifs sur la santé, problème d’eau potable…). Ironiquement, quand le PIB
augmente, la pollution augmente, et par conséquent, la surestimation du PIB s’accroît.
- Ils donnent une vision erronée de l’évolution du niveau de vie d’une population. En
dépit du fait que l’évaluation du PIB par tête soit une mesure très significative du bien-
être économique. Raison pour laquelle d’autres indicateurs ont été mis au point autour
des années 1990 par le PNUD (Programme des Nations Unies pour le
Développement).Il s’agit de L’IDH, IPH…
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Environnement économique international de l’entreprise I
Conclusion partielle
En somme les relations entre les différents acteurs peuvent se traduire sous forme de
circuit économique. Et lorsque le circuit s’auto entretien au fil du temps, la dimension, mieux
la capacité de chaque acteur augmente. Elle s’évalue alors par le PNB (Production Nationale
Brut) qui prend en compte la production intérieure et extérieure totale réalisée par les
ressortissants d’un pays. Elle est égal au PIB majoré du solde du revenu reçu du Reste du
Monde (le produit financier des investissements, le revenu du travail et les envois de fonds
des travailleurs émigrés) qu’un pays reçoit du RDM, diminué des revenus des facteurs qu’une
économie nationale verse au RDM. Selon son rythme et la durée de son augmentation, on
parle soit de progrès, soit d’expansion, soit de croissance économique. En effet, si le progrès
économique est considéré comme un état jugé meilleur par rapport au passé, l’expansion lui,
désigne une augmentation de la production sur une courte période. Comment concevoir dès
lors l’activité économique au sein d’un environnement ?
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Environnement économique international de l’entreprise I
Introduction
L’activité économique sur un territoire donné se partage entre plusieurs individus appelés
agents économiques. Ces agents sont très nombreux et divers, et entretiennent de nombreuses
relations. Il faut donc s’intéresser à ces relations afin de pouvoir évaluer les apports de chaque
acteur dans la création de richesse.
Pour faire face aux problèmes liés à leur existence, les individus et les organisations
éprouvent des besoins qu’ils cherchent à combler. Pour cela, ils font des efforts en utilisant les
ressources limitées dont ils disposent pour faire face à leurs besoins quasiment illimités. C’est
cet effort de conciliation entre les ressources et les besoins qui donnent naissance à l’activité
économique. Ainsi, les éléments fondamentaux de toute économie sont : le besoin, la rareté et
la nécessité de faire des choix entre divers usages alternatifs.
1. Le besoin
- les besoins physiologiques ou primaires ou encore vitaux. Ces besoins passent pour
être des besoins fondamentaux ou encore des besoins de première nécessité.
- Les besoins psychologiques ou sociaux seraient des besoins secondaires. Les besoins
sont variables dans le temps et l’espace. Les besoins alimentaires dans les régions
polaires ne sont par exemple pas les mêmes que ceux dans les régions tropicales. Les
besoins peuvent être satisfaits : on dit qu’ils sont satiables. Au fur et à mesure qu’un
besoin est satisfait, l’utilité qu’il procure décroît pour devenir nul.
On dit que le besoin a atteint son point de satiété. C’est la loi de la prolongation encore
appelée loi de saturabilité ou satiabilité des besoins. Les besoins peuvent être substituables
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Environnement économique international de l’entreprise I
Renforcement du raisonnement
En quoi la pyramide de Maslow respect-elle les exigences de l’individu en matière de
satisfaction de ses besoins ?
3. La notion de bien
Un bien est un produit qui peut satisfaire un besoin. Un bien économique est un bien rare,
disponible, susceptible de satisfaire un besoin et dont l’acquisition nécessite la dépense d’une
partie du revenu de l’homme. En d’autre terme, c’est un bien caractérisé par sa rareté et son
utilité. Ainsi, il ressort de cette définition quatre éléments essentiels caractéristiques d’un
bien :
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Environnement économique international de l’entreprise I
Un bien privé est un bien qui, s’il est consommé par une personne, ne peut être
consommé par un autre individu. Il ya ici un effet d’exclusion. Exemple : les crèmes
glacées.
Un bien public est un bien, même s’il est consommé par une personne, n’altère pas la
consommation d’une autre personne. Exemple : l’air pur, la défense nationale.
a. La classification des biens
Il existe deux principaux critères de classification des biens.
Les biens matériels : ce sont des produits physiques. Autrement dit se sont des objets
palpables. Exemple : un sac de riz.
Les biens immatériels ou services : ce sont des produits non palpable ou qui ne se
caractérisent pas par l’apparition d’objets touchables. Exemple : les services de
transport.
Pour satisfaire leurs besoins les agents économiques utilisent les diverses ressources dont ils
disposent. Une ressource ou un bien désigne tout moyen rare disponible en quantité limitée et
utile ie capable de satisfaire un besoin. L’aptitude qu’a un bien à satisfaire un besoin s’appelle
utilité. Tous les biens ne sont pas des biens économiques. Certains biens sont disponibles
naturellement en quantité illimitée ; exemple : l’air ambiant, l’eau de pluie : ce sont des biens
libres. D’autres biens doivent être obtenus par l’effort humain ou nécessiter des dépenses
financières : ce sont des biens rares ou des biens économiques. Les biens peuvent être classés
en biens finals, biens intermédiaires et biens d’équipement.
Un bien final est un bien utilisable tel quel, sans transformation dans une opération de
production (ex : robot) ou de consommation (ex : une paire de chaussure).
Un bien intermédiaire est un bien destiné à la transformation dans le cadre du
processus de processus de production (ex : matières premières), il est utilisé et
immédiatement détruit dans le processus de production.
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Environnement économique international de l’entreprise I
Un bien d’équipement est un bien durable qui permet de produire d’autres biens sans
être totalement détruit (ex : machine, bâtiment).
Notons que parmi les biens de consommation finals, il y a les biens fongibles (qui se
détruisent au premier usage) et les biens non fongibles ou biens durables.
4. La nécessité de choix
Les ressources sont limitées et font souvent l’objet d’utilisation concurrente assorties de coûts,
alors que les besoins sont illimités. Cette situation pose le problème du calcul économique
consistant en des choix dans l’utilisation des ressources afin d’obtenir le maximum de
satisfaction pour le moindre coût.
En somme, l’économie est dans ce cas une science des choix. Elle montre comment à
partir des ressources limitées, l’on parvient à satisfaire les besoins. L’activité économique est
caractérisée par la recherche par l’homme de l’adéquation entre ses besoins et les contraintes
de son environnement. Cette activité économique sera caractérisée par l’organisation des
ressources matérielles, techniques, humaines d’un pays ou d’un espace géographique donné
afin de produire et repartir les biens et services. Ces biens et services serviront à satisfaire les
besoins individuels de la société dans son ensemble.
La science économique étudie comment les individus, les entreprises, les pouvoirs publics et
d’autres organisations sociales font des choix, et comment ces choix déterminent la façon
dont les ressources de la société (disponibles en quantités limitées) sont utilisées. Elle se
subdivise en deux branches à savoir la Microéconomie et la Macroéconomie.
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Environnement économique international de l’entreprise I
production et les quantités produites compte tenu de la demande qui s’adresse à elle et des
coûts auxquels elle doit faire face.
La macroéconomie, par opposition, est centrée sur l’analyse des comportements d’une
économie nationale et l’étude des relations qu’elle entretient avec les économies étrangères.
Au lieu de s’intéresser au consommateur et à l’entreprise, la macroéconomie étudie le
comportement de l’ensemble des ménages et la production de toutes les entreprises. La
macroéconomie raisonne sur des groupes d’agents économiques et sur des agrégats tels le
PIB, le PNB, l’inflation, le chômage, ...
- Comment produire ?
Il existe souvent plusieurs façons de produire un bien. Il s’agit de déterminer les combinaisons
de facteurs de production à utiliser (facteur capital, facteur travail).
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Environnement économique international de l’entreprise I
En effet, dans cette économie, l’Etat et le secteur privé interagissent pour résoudre les
problèmes économiques. L’Etat contrôle une part importante de la production par l’impôt, les
transferts et la fourniture de biens et services tels que la police ou la défense. Il réglemente
ainsi la mesure dans laquelle les individus peuvent poursuivre leur intérêt.
Définir la notion de rareté. Quel lien pouvez-vous faire entre cette notion et l’objet de la
science économique.
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Environnement économique international de l’entreprise I
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Environnement économique international de l’entreprise I
Introduction
Dans ce chapitre, nous présentons les différents agents économiques, les opérations qu’ils
réalisent (leurs fonctions principales) et les relations qu’ils entretiennent entre eux à travers le
circuit simplifié de l’économie.
Dans une économie donnée, il existe une multitude d’agents économiques ; toutefois, ceux-ci
peuvent être regroupés en cinq grandes catégories.
Les entreprises : ce sont des unités de production qui utilisent des moyens (facteur
capital et facteur travail) en vue de produire des biens et services marchands. Elles ont
pour fonction économique principale la production de biens et services à buts
lucratifs ;
Les ménages : On appelle ménage un ensemble d’individus ayant des liens de parenté
ou non, vivant sous le même toit et réalisent leur opération de consommation
ensemble. Un ménage peut également être constitué d’un seul individu ou d’une
entreprise individuelle. Les ménages offrent aux entreprises leurs forces de travail et
reçoivent en contrepartie un revenu qui leur permet de consommer ;
Les administrations : nous distinguons les administrations privées (syndicats, partis
politiques, associations, …) et les administrations publiques encore appelées Etat
(communes, conseils généraux, …). Elles ont pour fonction principale la production
et la fourniture de biens et services à buts non lucratifs à la collectivité ;
Les institutions financières : ce sont les entreprises dont le rôle principal est de
collecter des dépôts et faire des prêts. On distingue les institutions financières non
bancaires et les institutions financières bancaires.
L’extérieur : ce terme regroupe l’ensemble des unités non résidentes ayant des
relations avec l’économie nationale.
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Environnement économique international de l’entreprise I
b- Les marchés
Les agents économiques effectuent des transactions sur quatre grands marchés.
Le marché des biens et services : il regroupe l’ensemble des marchés sur lesquels les
entreprises vendent leurs productions aux ménages et à d’autres entreprises. Sur ce
marché se détermine la production nationale, la demande et le niveau des prix ;
Le marché du travail : il est celui sur lequel se détermine le niveau des salaires, le
niveau de l’emploi et par différence le niveau de chômage ;
Le marché des capitaux : sur ce marché s’établit le niveau des taux d’intérêt et le prix
des différents actifs financiers ;
Le marché des changes : il permet l’échange de la monnaie nationale contre
l’ensemble des devises et la détermination du taux de change, c’est-à-dire le nombre
d’unités de monnaie étrangère que l’on peut obtenir pour une unité de monnaie
nationale.
A travers les différents marchés, les agents économiques effectuent plusieurs opérations à
savoir :
Les opérations sur biens et services : ces opérations concernent toute création et
utilisation de biens et services. Ce sont : les opérations de production, les opérations
de consommation (consommation intermédiaire et finale), les opérations de formation
de capital ou investissement, les opérations avec l’extérieur ;
Les opérations de répartition : ce sont celles liées à la répartition du revenu (salaire,
dividendes, licence, …) et au transfert en capital ;
Les opérations financières : ce sont les opérations relatives à la création, à la
collecte, et à la mise en œuvre des moyens de financement de l’économie : création de
monnaie, crédit, placement, escompte, épargne, change, …
Elle désigne l’emploi d’un bien ou service en vue soit de sa transformation dans le processus
de production (consommation intermédiaire), soit de la satisfaction d’un besoin
(consommation finale) impliquant la destruction immédiate ou progressive du bien. La
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Environnement économique international de l’entreprise I
a- La consommation intermédiaire
b- La consommation finale
La consommation finale d’un bien est la quantité de ce bien qui par usure ou destruction
permet de satisfaire directement les besoins des agents économiques intéressés sans concourir
à l’accroissement de la production. La consommation finale au niveau d’un pays regroupe la
consommation des ménages, la consommation des administrations publiques et privées.
c- La consommation effective
Elle est mesurée par les dépenses des ménages augmentées des dépenses des administrations
publiques en faveur des ménages. Elle permet d’éviter une surévaluation de la consommation
par rapport au revenu disponible dans la mesure où la consommation finale ne déduit pas la
consommation finale des administrations.
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Environnement économique international de l’entreprise I
Le coefficient d’élasticité est le rapport des variations relatives d’une variable X aux
variations relatives d’une variable Y.
des lois d’Engel qui séparent les biens en trois groupes : les biens inférieurs dont l’élasticité
de la consommation par rapport au revenu est inférieure à 1, les biens normaux dont le
coefficient d’élasticité par rapport au revenu est égal à 1 et les biens supérieurs ou biens de
luxes dont l’élasticité est supérieure à 1.
b- La fonction de consommation
( )
Et plus spécialement :
( )
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Environnement économique international de l’entreprise I
C=Y
C = consommation
𝐶 𝐶 +cY
E 𝑌
C1
C2
C0
0
Y2 Y1 Y = revenu
revenu Y2, la propension moyenne est . Ce rapport est supérieur à 1 ; autrement dit, la
consommation excède le revenu, et l’épargne est négative. En généralisant cet exemple pour
toute valeur du revenu comprise entre 0 et Y1, il apparaît une zone de désépargne représentée
Au point E, tout le revenu est consommé et l’épargne est nulle. Enfin, pour tout revenu
supérieur à Y1, la propension moyenne est inférieure à 1 et l’épargne est positive. En résumé,
lorsque le revenu augmente, la propension moyenne est décroissante.
Puisque le revenu a deux emplois, la consommation et l’épargne, nous pouvons
écrire :
( )
25
Environnement économique international de l’entreprise I
Sur le graphique ci-dessus, cette pente, , est une constante. Selon la loi
épargner, s.
- La fonction de consommation s’écrit sous la forme d’une fonction d’épargne.
D’une manière générale, l’épargne s’écrit : ( )
De la relation (2), on tire ( )
En remplaçant C par sa valeur en 1, on a :
( ) ( )
De la consommation découle l’épargne et l’investissement.
c- L’épargne
L’épargne correspond à la part du revenu qui n’est pas consommée. Donc plus le revenu
augmente, plus la part consacrée à l’épargne augmente.
La propension à épargner
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Environnement économique international de l’entreprise I
-
- Pmc + Pms = 1
CAS PRATIQUE
a- Démontrer que c + s = 1
b- Un père de famille épargne 3000f de ses 60000f tous les mois. Quelle est la
propension moyenne à consommer ? Pouvez – vous tirer de cette information ce qu’est
la propension marginale à consommer ?
Son revenu augmente de 10000f et son épargne passe à 5000f. Quelle est sa nouvelle
propension moyenne à consommer ; pouvez-vous calculer sa propension marginale à
consommer ?
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Environnement économique international de l’entreprise I
L’activité économique au sein d’un environnement engendre une multitude de faits qui vont
influencer quotidiennement l’ensemble de ses acteurs. Mais seuls les faits donnant naissance à
des flux économiques affecteront les transactions que ceux-ci réalisent.
1. Définition
En comptabilité, un flux peut être défini comme des mouvements de biens et de valeurs qui se
produisent dans un intervalle de temps bien déterminé entre les agents de l’activité
économique dans le cadre de la dite activité. Il peut s’agit de mouvement de biens matériels
(matières premières, marchandises, mobiliers…), de prestations de service (transport,
entretien….), de mouvement de somme d’argent ou autres moyens de règlement (chèques,
effets de commerce). Tout mouvement (de biens, de services, de moyens de règlement) d’un
pôle à un autre constitue un flux économique. Ces quantités en mouvement sont toujours
mesurées en unité monétaire dans le cadre de la comptabilité.
Dans cette partie, les agents considérés sont les entreprises, les ménages et l’Etat. Considérons
alors que les ménages ne dépensent pas la totalité des revenus issus de leur travail, donc
conservent une partie sous forme d’épargne. Cette épargne peut servir à l’achat d’actions ou
d’obligations émises par les entreprises qui s’en serviront pour l’acquisition de biens
d’investissements (terrains, machines, équipements, …). Cette épargne peut en outre être
placée dans les institutions financières et pourra servir au besoin aux entreprises pour investir.
Les entreprises produisent et vendent des biens et services. Elles versent la totalité de la
valeur de la production aux ménages sous forme de salaire en contrepartie de la force de
travail que ceux-ci mettent à leur disposition. L’Etat est le troisième acteur dans le circuit
économique. Il prélève des impôts et taxes (dans notre exemple, uniquement sur les ménages),
achète des biens et services aux entreprises (dépenses publiques) et effectue des transferts au
bénéfice des ménages. Ces transferts ont une portée sociale : en ce sens que la redistribution
répond à un souci de solidarité nationale des « riches » vers les « pauvres ». Dans ce cas, elle
contribue à protéger les revenus des ménages contre les fluctuations liées à certains risques
(maladie, accident, chômage) ou à la vieillesse (pension de retraite) à travers la prise en
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Environnement économique international de l’entreprise I
charge. Et aussi une portée économique. On parle alors de subvention qui est une aide ou un
prêt non remboursable. Il en existe trois types :
Revenus : Y= 1000
Marché des
facteurs
Transferts F = 50
MENAGES
Impôts T=150
Epargne S=250
ETAT
ENTREPRISES
Marché des
P biens et
services Investissement =250
Consommation : C=650
29
Environnement économique international de l’entreprise I
Dans un environnement économique, les opérations entre les acteurs peuvent s’effectuer
purement dans un cadre domestique d’une part ou dans une logique d’échange avec le RDM
d’autre part. On parle dans ce cas d’économie ouverte.
a- Cas d’une économie fermée
En théorie une économie domestique ou fermée, est une économie qui vit en autarcie et de ce
fait, pratique l’autoproduction. Dans la pratique, aucune économie n’est totalement fermée
dans la mesure où aucun pays ne possède les moyens suffisants pour satisfaire tous ses
besoins. Soit les modèles suivants :
Au sein d’une économie, les ménages sont des agents économiques à capacité de financement,
tandis que les entreprises sont des agents économiques à besoin de financement. A ce propos,
l’épargne des ménages finance les dépenses d’investissement des entreprises. L’Etat quant à
lui, prélève des impôts et taxes achète des biens et services aux entreprises (dépenses
publiques) et effectue des transferts au bénéfice des ménages. Alors, le modèle se présente
comme suit :
b- Cas d’une économie ouverte
Une économie est ouverte, lorsque le RDM est impliqué dans l’activité économique nationale.
La particulaité de cette économie s’articule autour d’un ensemble d’échange qu’elle effectue
avec l’exterieur en termes d’échange de biens et de services.
( )
Conclusion partielle
L’activité des entreprises est certes source de création de richesses donc de valeurs reparties
entre les parties prenantes de cette création. Mais toute fois, cette répartition dite primaire est
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Environnement économique international de l’entreprise I
Problème d’application
Pensez-vous que les interventions de l’Etat dans la vie publique est suffisante pour réduire les
inégalités sociales ?
Quel fût l’apport keynésien dans la régulation de la grande crise économique de 1929 ?
Présenter un circuit économique à cinq agents économiques (Etat, les entreprises, les
institutions financières, les ménages et l’extérieur).
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Environnement économique international de l’entreprise I
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Environnement économique international de l’entreprise I
Introduction
Un marché peut se définir comme le lieu de rencontre entre une offre et une demande. Cette
rencontre détermine une quantité échangée (de bien et de services, de travail, de monnaie, de
titres financiers) et un prix de vente (prix des biens pour le marché des biens et des services,
cours boursiers pour le marché des titres financiers, salaires pour le marché du travail, taux
d’intérêts pour le marché monétaire, etc…). Le marché permet la rencontre d’offreurs et de
demandeurs se proposant de vendre ou d’acheter le même produit. Il peut être localisé en un
lieu précis, ou désigner plus généralement l’ensemble des transactions concernant un produit.
I- LES MARCHES
1- Les différents types de marché
Selon la nature des produits, les agents économiques effectuent des transactions sur quatre
grands marchés.
Le marché des biens et services : il regroupe l’ensemble des marchés sur lesquels les
entreprises vendent leurs productions aux ménages et à d’autres entreprises. Sur ce
marché se détermine la production nationale, la demande et le niveau des prix ;
Le marché du travail : il est celui sur lequel se détermine le niveau des salaires, le
niveau de l’emploi et par différence le niveau de chômage ;
Le marché des capitaux : sur ce marché s’établit le niveau des taux d’intérêt et le prix
des différents actifs financiers ;
Le marché des changes : il permet l’échange de la monnaie nationale contre
l’ensemble des devises et la détermination du taux de change, c’est-à-dire le nombre
d’unités de monnaie étrangère que l’on peut obtenir pour une unité de monnaie
nationale.
2. La structure des marchés
Le monopole
Sur un marché de monopole, un seul producteur est confronté à un grand nombre de
demandeurs. Le monopoleur peut fixer ou contrôler les prix et les quantités car le prix n’est
pas une donnée pour lui.
33
Environnement économique international de l’entreprise I
L’oligopole
C’est une forme de marché pour lequel un petit nombre d’entreprises offrent un bien à un
grand nombre d’acheteurs. Lorsque seulement deux firmes s’affrontent sur le marché, nous
somme en situation de duopole.
Il s’agit d’un marché sur lequel s’affrontent un grand nombre de firmes qui ont différencié
leurs produits. Le marché de l’automobile observé au niveau mondial fournit un bon exemple
de concurrence monopolistique. Chaque producteur est soumis à la concurrence et cependant
il dispose d’une certaine marge de manœuvre pour fixer son prix.
- l’homogénéité du produit : les biens proposés sur le marché sont identiques, aucun
élément ne permet de les différencier ;
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Environnement économique international de l’entreprise I
Tableau récapitulatif
Offre
Un vendeur Quelques vendeurs De nombreux vendeurs
Demande
Un acheteur Monopole bilatéral Monopsone contrarié Monopsone
Quelques acheteurs Monopole contrarié Oligopole bilatérale Oligopsone
Nombreux acheteur Monopole Oligopole Concurrence
Le prix a un rôle d’information auprès des agents économiques. Pour l’entreprise, il détermine
son niveau de production et la combinaison des facteurs de production qu’elle va utiliser
(comparaison du coût des différents facteurs de production). Pour les ménages, il détermine
leur choix en termes de consommation et leur permet donc de satisfaire au mieux leurs
besoins. Le processus de formation des prix est schématisé à travers la loi de l’offre et de la
demande.
La loi de l’offre stipule que, la fonction d’offre est une fonction croissante du prix : plus le
prix de vente d’un bien est élevé, plus il y aura d’entreprises incitées à produire et vendre ce
bien (toutes choses égales par ailleurs).
La loi de la demande stipule que La fonction de demande est une fonction décroissante du
prix : plus le prix de vente d’un bien est faible, plus la demande pour ce bien est élevée (toutes
choses égales par ailleurs). Ces évolutions représentées sur un même graphique aboutissent à
une intersection qui est l’équilibre du marché. Le mécanisme est le suivant :
35
Environnement économique international de l’entreprise I
En abscisse, on porte la quantité donnée d’un bien quelconque. En ordonnée, on porte le prix
de ce bien. On peut imaginer les quantités qui seraient offertes par les producteurs pour
différents prix et représenter par un point chaque combinaison prix-quantité. On obtient ainsi
un tracé du type de la courbe O. On constate que cette courbe est forcément croissante
puisque les quantités offertes augmentent lorsque le prix augmente. En procédant de la même
façon pour les quantités demandées, on obtient un tracé décroissant du type de la courbe D.
Dans l’hypothèse d’un marché concurrentiel, le prix est librement déterminé entre les offreurs
et les demandeurs jusqu’au moment où l’offre est égale à la demande. Dans cet exemple on
voit qu’il n’existe qu’un seul prix (P1) correspondant à une équivalence entre l’offre la
demande. Ce prix est qualifié de « prix d’équilibre ». On dit qu’il s’agit d’un prix d’équilibre
car la fixation de tout prix plus faible ou plus élevé enclenche un mécanisme d’ajustement
automatique qui ramène en P1. Par exemple, un prix fixé en P2 entraîne une offre
excédentaire par rapport à la demande. Dans ce cas, les producteurs ne parviendront pas à
écouler tous leurs produits à ce prix. La concurrence entraînera alors une baisse des prix
jusqu’en P1. Si au contraire le prix est fixé en P3, il y aura une demande excédentaire par
rapport à l’offre. Cet excès de demande permettra aux producteurs de monter les prix jusqu’en
P1. Dans le cadre d’une concurrence pure et parfaite, la loi de l’offre et de la demande
correspond donc à un mécanisme d’ajustement automatique des prix.
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Environnement économique international de l’entreprise I
Problème d’application
L’offre de biens est-elle toujours compatible avec la demande de bien ? Pourquoi ? Différence
notoire entre le marché de monopole et celui de la concurrence. Pour le producteur et le
consommateur.
37
Environnement économique international de l’entreprise I
Introdction
L’un des indicateurs important pour caractériser une économie est son « taux de croissance ».
La logique qui sous-entend la notion de croissance est le fait qu’elle doit en principe
bénéficier à tous les membres d’une communauté ou d’un pays donné. Pour qu’il en soit ainsi,
il faut évaluer le coût de la vie, c’est-à-dire l’effet du prix sur la production.
1. Croissance économique
a- Définition
Le facteur capital se constitue des machines, des locaux, des outils, disponibles et qui
influencent le niveau de production réalisé.
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Environnement économique international de l’entreprise I
Les ressources naturelles sont des ressources qui proviennent du sol et du sous-sol.
Et les dispositions naturelles d’une économie peuvent expliquer dans certaine le
niveau de production d’une économie. En outre, la croissance peut prendre diverses
formes selon ses différentes manifestations.
Aussi, la croissance économique peut être nominale d’une part et elle peut être elle peut être
estimée de manière réelle d’autre part.
- La croissance en valeur ou croissance nominale ou croissance courante: elle
mesure l’augmentation du PIB nominal ou PIB courant. En effet celui-ci mesure les
biens et les services aux prix en vigueur de la période où ils sont produits.
= x avec n, l’année considérée.
- La croissance en volume ou croissance réelle : elle mesure l’augmentation du PIB
réel. Cette augmentation exclue le niveau de l’inflation. Le PIB réel mesure la
production de biens et services, valorisée à prix constants.
=
39
Environnement économique international de l’entreprise I
Le rapport PIB / Population active employée donnera par exemple une idée de la
productivité par tête.
Le rapport PNB / Population totale donnera une idée du revenu moyen par habitant.
( ) ( )
b- Le taux de couverture du commerce extérieur
Le taux de couverture est le rapport entre les exportations et les importations pour une
économie ou un secteur particulier. Il s’exprime pourcentage et mesuré en valeur ou en
volume.
( )
Taux de couverture = ( )
Ce terme représente le rapport entre les prix à l’exportation et des prix à l’importation. Entre
deux ou plusieurs années, si les prix des produits exportés diminuent alors que ceux des
produits importés augmentent, le solde commercial va diminuer. On dit qu’il y a détérioration
des termes de l’échange.
Te =
d- Le taux d’ouverture
Taux d’ouverture =
40
Environnement économique international de l’entreprise I
e- Le taux de pénétration
f- L’effort à l’exportation
Effort à l’exportation = ( )
D’une année à l’autre, la valeur de la richesse disponible peut augmenter soit par suite d’une
augmentation des quantités de biens et services produits, soit aussi du fait de l’augmentation
des prix de ces biens et services. Ce qui influence le pouvoir d’achat. Pour avoir une idée
réelle de valeur des biens et services produits, il faut évaluer l’Indice de Prix (IP).
a- Définition
IP est l’instrument de mesure de l’évolution des prix. Notamment l’Indice des Prix à la
Consommation (IPC) qui comprend : l’indice des prix de détail ou indice explicite et l’indice
implicite.
En effet, l’indice de prix de détail ou indice explicite du PIB est l’indicateur qui est obtenu par
enquête sur un échantillon de produits et de biens. C’est l’indice clé d’évaluation du coût de la
vie, appelé Indice des Prix à la Consommation (IPC). Il mesure le coût des biens et services
achetés par le consommateur typique. Quant à l’Indice implicite du PIB ou déflateur du PIB,
il évalue l’ensemble des produits et services obtenus à l’intérieur du territoire, à l’exception
des importations.
Déflateur du PIB =
L’IPC compare le coût d’achat d’un panier de biens et services au coût d’achat du même
panier l’année de référence. Il mesure le niveau général des prix dans l’économie. Et le taux
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Environnement économique international de l’entreprise I
d’inflation est égal au taux de variation de cet indice (IPC) d’une année à l’autre. L’IPC est un
indicateur imparfait du coût de la vie pour trois raisons :
Si le déflateur mesure lui aussi le niveau général des prix dans l’économie, il diffère de l’IPC
car il porte sur les biens et services produits, non sur les biens et services consommés. Par
conséquent, les biens importés affectent l’IPC mais pas le déflateur du PIB. De même, alors
que l’IPC utilise un panier fixe de biens et services, le déflateur du PIB prend
automatiquement en compte les évolutions dans la nature de la production puisque l’ensemble
des biens et services est évalué par le PIB.
Conclusion partielle
Mesurer le coût de la vie consiste à tenir compte de l’évolution du prix sur la création de
richesse. Si le PIB est l’indicateur clé de mesure de cette richesse, force est d’admettre que la
part de l’augmentation du PIB résultant de l’accroissement des prix n’apporte rien aux
consommateurs ou aux investisseurs. Elle doit donc être neutralisée pour révéler
l’accroissement en « Volume ». Le rythme de la croissance économique d’un pays, c’est celui
qui apparaît sur le PIB après avoir neutralisé l’évolution des prix des biens et services. Ainsi
d’autres alternatives telles que la parité du pouvoir d’achat ou le calcul du pouvoir d’achat,
l’inflation et l’indexation permettent de corriger ces imperfections. D’où la logique du change
qui s’effectue sur le marché de change.
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Environnement économique international de l’entreprise I
43
Environnement économique international de l’entreprise I
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Environnement économique international de l’entreprise I
En termes de comparaison, l’écart d’inflation doit s’établir de manière que le prix national et
les prix étrangers des biens échangés soient identiques. Un pays qui connaît une inflation plus
forte que celle des partenaires voit sa monnaie se déprécier.
Ex: un bien se vend à 15000 CFA à Abidjan, 199203,1872 cedis à Acra. Selon la théorie des
parités des pouvoirs d’achat, le taux de change d’équilibre doit être de 15000 / 199203,1872 =
0,0753, soit un cedi est égal à 0.0753 CFA. Si le taux d’inflation est de 5% à Abidjan et de
2% à Acra, le nouveau taux d’équilibre sera de :
(15000 x 1.05) / (199203.1872 x 1.02) = 15750 / 203187,2509 = 0,0775
Soit I cedi est égal à 0,0775 CFA (une dépréciation du CFA).
La PPA a surtout un intérêt pour éviter des erreurs dans les comparaisons internationales.
- le rôle du taux d’intérêt
Un pays qui désir augmenter le taux de change de sa monnaie, peut le faire en relevant le taux
d’intérêt pour attirer plus de capitaux sur son territoire.
- la théorie du portefeuille des titres
Les acteurs économiques peuvent détenir dans leur portefeuille des titres nationaux, étrangers
et des devises. Chacun cherche à optimiser son portefeuille en fonction du rendement et du
risque attaché à chaque actif.
Ex: si le taux d’intérêt américain augmente, les acteurs vont se porter davantage sur les titres
américains, entraînant ainsi une appréciation du dollar.
- la théorie de la « bulle spéculative»: la spéculation
Il s’agit ici de montrer comment les anticipations et le comportement des acteurs économiques
agissent sur les taux de change.
Ainsi, en cas d’anticipation à la hausse du dollar, les acteurs vont tous acheter cette monnaie,
induisant alors une hausse effective de son cours ne reposant que sur la spéculation. Il suffit
d’une rumeur annonçant une baisse du dollar pour que tous le revendent, crevant ainsi la bulle
spéculative qui s’était formée.
NB : demandez aux étudiants de chercher
- la définition de : la dévaluation, la réévaluation, la convertibilité, le taux de change
- la convertibilité suivant la nature des opérations et suivant les opérateurs
- les causes, avantages et inconvénients de la dévaluation
4. La convertibilité et les modes de cotation
a- La convertibilité
C’est la capacité d’une monnaie à être échanger contre une autre, quelques soient les places
financières.
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Environnement économique international de l’entreprise I
La convertibilité en devise peut être plus ou moins étendue suivant la nature des opérations et
selon les opérateurs concernés.
Suivant la nature des opérations :
- La convertibilité peut être générale. Dans ce cas l’agent économique peut échanger la
monnaie nationale contre les devises pour toutes les opérations de transactions et
opérations en capital
- La convertibilité peut être limitée. Dans ce cas elle n’est permise que pour les
transactions courantes (opérations sur marchandises avec l’étranger)
Suivant les opérateurs :
La convertibilité peut être :
- Générale ou interne : Dans ce cas tous les agents économiques qu’ils soient résidents
ou non peuvent librement convertir la monnaie nationale en devises étrangères.
- Limitée ou externe : Dans ce cas, les non nationaux ou les non-résidents peuvent
convertir la monnaie nationale en devises étrangères
b- Les modes de cotation
L’écriture du taux ou cours de change peut s’effectuer selon deux procédés:
La cotation à l’incertain: On évalue la quantité d’unités de monnaie nationale nécessaire
pour acquérir une devise Ex : A Paris l’Euro est coté par rapport au dollar, soit 1$ = x €
La cotation au certain: On évalue la quantité de devise que permet d’acquérir une unité
monétaire nationale Ex : A Paris, le dollar sera évalué en Euro, soit 1€ = l/x $ ; 3,520€ =
1£ (live sterling)
5. Le fonctionnement
Le développement des échanges internationaux, le progrès de la communication et de
l’informatique ont modifié l’étendu du marché des changes.
- Il est un marché planétaire: aucune localisation géographique, les cambistes peuvent
s’adresser aux différentes places financières grâce aux instruments de transmission, des
réseaux spécialisés et des systèmes informatiques permettant d’enregistrer et effectuer
rapidement les opérations.
- Un marché interbancaire : les banques y interviennent pour leur clientèle et pour leur propre
compte.
- Un marché qui fonctionne en continu:
A cause des différents fuseaux horaires, le marché fonctionne vingt-quatre heures sur vingt-
quatre.
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Environnement économique international de l’entreprise I
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Environnement économique international de l’entreprise I
CONTROLE DE CONNAISSANCE
1- Définir : Inflation ; Spéculation ; Taux d’intérêt ; Réévaluation
2- Donner la différence entre la désinflation et la déflation.
3- Donner la différence entre la dévaluation et dépréciation d’une monnaie.
4- Quelles sont les effets d’une réévaluation sur le commerce d’un pays avec le reste du
monde ?
Exercice d’approfondissement
Le dollar et l’euro ont connu des évolutions très fortes ces dernières années. Et un étudiant
européen souhaitant faire ses études à Harvard coût annuel 50000 $. Le coût de l’année, en
euro, serait de 60000€ à cette époque.
Quelques années plus tard, sa petite sœur veut elle aussi faire Harvard. Les frais d’inscription
sont identiques, mais désormais elle déboursera la somme de 31250 euros.
Travail à faire
1. Etablir la parité réciproque entre le dollar et l’euro.
2. Quelles conclusions pouvez-vous établir pour l’étudiante et l’investisseur européen ?
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Environnement économique international de l’entreprise I
CAS I
Si de t-1en t, le PIB s’est accru de 15% en francs courants alors que la hausse des prix a été de
7%, quelle est la variation en francs constants ?
CAS II
Pays A Pays B
AGREGATS 2000 2005 2000 2005
CF 1103 1381,6 4961.7 5465.1
FBCF 284.9 336,6 1389.1 1427.6
VARIATION DES STOCKS 14.5 8,1 34.3 -3.4
EXPORTATIONS 405.5 446,3 2416.7 2571.2
IMPORTATIONS 387.8 462,6 2348.8 2397
REVENUS RECUS 447.2 500 200 250
REVENUS VERSES 500 700 150 200
Travail à faire
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Environnement économique international de l’entreprise I
Exercice 1
L’économie du pays « kahafolo » est composée de trois (3) entreprises voir tableau ci-
dessous :
TAF : A partir des données des informations relatives aux trois entreprises calculer :
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Environnement économique international de l’entreprise I
Exercice 2
Une économie produit trois biens : café, cacao, ananas. On relève les données suivantes au
cours de l’année 2018.
1. le PIB nominal ;
2. en 2020, les prix sont passés respectivement à 200, 2.000.000 ; 200. Calculer le PIB
réel et l’IPC en 2018 par rapport à 2020. Interpréter les résultats obtenus.
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Environnement économique international de l’entreprise I
CONCLUSION GENERALE
En somme les relations entre les différents acteurs qui animent l’environnement qu’elles
soient nationales ou internationales peuvent se traduire sous forme de circuit économique. Et
lorsque le circuit s’auto entretien au fil du temps, la dimension, mieux la capacité intrinsèques
de chaque acteur augmente. Cette capacité s’évalue sous forme de PNB (Production Nationale
Brut) quand elle prend en compte la production intérieure et extérieure totale réalisée par les
ressortissants d’un pays. Selon son rythme et la durée de son augmentation, on parle soit de
progrès, soit d’expansion, soit de croissance économique. L’activité des entreprises est certes
source de création de richesses donc de valeurs reparties entre les parties prenantes de cette
création. Mais toute fois, cette répartition dite primaire est source de nombreux déséquilibre
que l’Etat se doit de corriger. En plus de sa fonction régalienne, l’Etat doit y parvenir à travers
la redistribution et des différentes politiques qu’il met en place. Ces interventions font l’objet
de politique de stabilisation ou de politique conjoncturelle. Les objectifs de cette politique
sont la croissance, le plein – emploi, la stabilité des prix et l’équilibre extérieur : il s’agit
d’équilibrer les entrées et les sorties de biens, de services, de revenus et de capitaux avec le
reste du monde. Mesurer le coût de la vie, revient à tenir compte de l’évolution du prix sur la
création de richesse. Et les prix, en plus d’être une variable qui permet d’ajuster l’offre des
entreprises à la demande des ménages, permettent aussi l’effectuer des comparaisons
internationales. Pour cela, l’indicateur approprié est la parité du pouvoir d’achat. Conçu à
l’origine en tant que théorie de la détermination du taux de change, il est aujourd’hui utilisé
pour comparer les niveaux de vie entre pays. Ainsi, l’IDH en prenant en compte les taux de
change assurant la parité des pouvoirs d’achat devient un véritable baromètre du
développement humain.
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