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SERIE N° 01
PLAN DE LA SERIE :
OBJECTIF DU COURS
INTRODUCTION GENERALE
I- NOTION D'ECONOMIE
--------------------------- -----------------------
: Ressource : ------------------------- Bien :
: Naturelle Economique :
--------------------------- : Acte de Produire ----------------------
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Exemple :
En allant au marché, on constate que les prix de certains
produits son très élevés. Quelques semaines après on observe le
contraire. Les prix de ces mêmes produits ont baissé pourquoi ?
3- Notions de besoin :
1- Généralités :
Recensons donc ce qui peut être communs à tous les habitants
de ce quartier cosmopolite, c’est-à-dire les faits et gestes, absolument
identiques, qui sont produits par eux, qu’ils soient âgés ou non,
riches ou pauvres, pieux ou mécréants, travailleurs ou chômeurs,
autochtones ou étrangers, noirs ou blancs, momentanément calmes
ou agités, rarement ou fréquemment tristes, heureux, insouciants,
inquiets, malades…
Nous relevons que, pour se maintenir en vie, tous respirent de
l’air pour qu’ils n’étouffent pas, dorment pour réparer leur sommeil,
mangent pour calmer leur faim, se reposent momentanément pour
lutter contre la fatigue, se vêtissent pour affronter le froid, s’abritent
dans leur logement et ailleurs pour se couvrir contre les phénomènes
nuisibles à leurs activités et à leur santé qui peuvent être d’origine
naturelle ou/et humaine (vents, pluies, rayons solaires brûlants,
agressions, vols, regards inquisiteurs…).
Notre attention fut particulièrement attirée par le fait que les
individus organisent le déroulement de leur vie au sein de la cellule
familiale, au niveau d’un cercle social, sur le lieu de travail, par
rapport au lien d’appartenance à une nation pour les étrangers, voire
par rapport à des liens d’affinité lorsqu’il s’agit de passion ou/et de
pratique d’une activité telles celles ayant trait à la religion, au sport, à
la distraction…
Nous nous sommes aussi rendu compte que toutes ces
organisations reposent sur la cellule familiale. C’est grâce à elle
qu’en fait les autres organisations se forment. L’élève d’une école
vient d’elle, de même pour l’ouvrier d’une usine, le sportif d’un club,
le pieux se prosternant dans un lieu de culte, le chômeur « hétiste »,
le touriste, l’émigré…
2- Les ménages :
3- Les entreprises :
Reprenons notre illustration et citons ci-après les organisations
à considérer comme ayant la qualité d’entreprise. Il suffit de retenir à
cet effet le critère nous facilitant la sélection de celles qui ont pour
rôle dans la communauté humaine de faire travailler certains
membres des ménages en leur donnant en contrepartie un revenu
(salaire, profit…), et à condition que ce revenu ne soit pas servi par
l’Etat. Grâce à cette orientation nous recensons les organisations
suivantes :
4- L'extérieur ou l'étranger :
Réfléchissons d'abord sur les aspects économiques de notre
émigration à l'étranger. Il est souvent relevé dans la mal vie des
jeunes le besoin de rejoindre l'étranger pour s'y établir, travailler et
songer à envoyer des mandats à la famille sous l'emprise supposée de
la précarité de la vie chez nous. Cela est aussi le rêve qui a été
caressé par nos voisins africains (maliens, camerounais, togolais,
tchadiens…) soit pour s'établir chez nous, soit se servir de notre
territoire pour y transiter afin de rejoindre l'Europe du Sud.
Dans les deux cas de figure, l'étranger dépensera son argent
pour résider même momentanément et le gagnera par les moyens
qu'il utilisera (bourse d'étude, salaire temporaire, aide de solidarité
familiale ou tribale…). S'il arriverait à en épargner une partie,
certainement il songera à l'envoyer à sa famille encore établie dans le
pays d'origine.
Les entreprises étrangères aussi font parvenir dans leur pays les
bénéfices qu'elles réalisent à l'extérieur.
Les échanges qu'entretiennent les nations ne s'opèrent pas
seulement au niveau de la mobilité des travailleurs, mais aussi dans
le cadre des voyages qu'entreprennent les touristes dans les deux sens
: Nous recevons des touristes et nous voyageons à travers le monde.
Durant les séjours à l'étranger le touriste dépense et en fait profiter
l'économie du pays où il se rend. Cela se traduira par l'apport en
devises pour ce pays.
Même si nous ne nous rendons pas à l'étranger, ses produits
sont importés par nos entreprises comme nos produits lui sont vendus
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grâce aux exportations de nos commerçants. Les échanges ici sont
réalisés au moyen de la circulation des marchandises.
Aux échanges de marchandises et la circulation des gens à
travers le monde pour le plaisir de voyager ou pour le besoin de
travailler, il faut compléter cela par la circulation et l'emploi des
capitaux et monnaies. Par exemple dans le premier cas l'entreprise
étrangère ou non qui investit un capital peut être constitué
partiellement ou totalement par des devises et dans le second
l'utilisation de la monnaie en devises par le touriste étranger.
Tirons donc de ce parcours une conclusion. Nous pouvons
dire que l'étranger, ou l'extérieur, comprend les agents économiques
entreprenant leurs activités économiques dans d'autres pays. Ils
peuvent être résidents (émigrés et immigrés) ou non (touristes) de ces
pays. Leur caractéristique commune réside dans leur participation à
la production des richesses du pays où ils entreprennent leurs
activités de production et/ou distribution.
La notion d'extérieur est liée à celle du commerce extérieur.
Celui-ci en effet permet la réalisation des échanges entre les nations.
Ces échanges sont réalisés grâce aux excédents de richesse que
dégage chaque pays. Ils sont favorables pour un pays si ses
exportations dépasseraient ses importations. Dans ce cas ses réserves
en devises étrangères s'améliorent et lui donne la capacité
d'augmenter ses importations, de prêter ou de placer cet excédent de
monnaies étrangères à l'étranger, voire même d'investir dans d'autres
pays.
Ce cas de figure montre aussi qu'en dehors de l'échange de
marchandises ou de services (transports, tourisme…), il peut exister
celui des capitaux (investissement et prêts ou emprunts) et de
transfert de revenus financiers (intérêts produits par les placements et
les bénéfices par les investissements). Ce qui signifie, en un mot,
qu'une nation peut accroître sa richesse (sa production globale) grâce
à l'apport de l'étranger en cas où elle dégage des excédents
commerciaux (exportations supérieures aux importations) , et
5- L'Etat :
Donnons-nous la peine de recenser les organismes et
organisations qui emploient des fonctionnaires à qui l'Etat distribue
des revenus en contrepartie de leur travail.
Après le passage en revue des éléments constitutifs du quartier,
nous obtenons la liste suivante renfermant ce que nous avons décidé
de retenir comme institutions de l'Etat. A savoir : Certaines écoles
primaires, tous les collèges d'enseignement moyen, tous les lycées,
les centres de formation professionnelle publics, l'université, la
mosquée, l'hôpital, quelques cliniques, tous les dispensaires, les
postes de police et de gendarmerie, les casernes de pompiers et de
militaires, les administrations locales (daïra, commune, douane,
recette de contributions diverses…).
Nous avons pris la précaution de ne retenir que les institutions
dont les travailleurs sont réellement des fonctionnaires et perçoivent
leurs salaires qui sont inscrits au budget de l'Etat. D’avantage il s'agit
bien aussi d'institutions n'ayant pas de but lucratif, c'est-à-dire elles
travaillent sans avoir l'intention de réaliser des profits monétaires.
Leur but est de nature sociale.
Grâce à ces précautions nous avons étendu notre réflexion en
reconstituant les liens de rattachement, aussi bien pour le bureau de
poste et de télécommunication que pour la recette des contributions
diverses, le premier à l'administration des postes et
télécommunication au sein de laquelle est intégré le centre de
chèques postaux et, la seconde au Trésor public.