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2021/2022

Partenariat entre les


entreprises et les
universités

Prepare par: Supervise par:


SANAE BAHHOUSS
Mr Taoufik EL BOUZEKRI
IDRISSI
PARTIE THEORIQUE :

L’entreprise et l’université ont des structures spécifiques qui poursuivent des objectifs
différents mais complémentaires. Si la première vise à produire des biens et des services afin
de réaliser des bénéfices, elle offre également du travail et génère de la richesse grâce à la valeur
ajoutée qu'elle incorpore dans son patrimoine.

L’université par contre, est un établissement public de formation. Sa fonction première est de
développer des connaissances par l’enseignement et la recherche, mais elle remplit aussi, une
mission de service public.

Cette différence dans les objectifs n’exclut pas la mise en place d’une collaboration nécessaire
sous des formes variées entre les deux entités. Une telle coopération a connu un développement
très rapide dans les pays développés, par la mise en place de projets communs entre les deux
types d’institutions. Ces projets se sont soldés par la signature d’une multitude de contrats de
recherche très variables en nature et en complexité. Malheureusement cette association demeure
faible, parfois inexistante dans les pays en voie de développement et particulièrement au Maroc.

Il est certain, que le succès d’une l'entreprise, quelle que soit sa taille, est souvent lié à son
innovation et à sa différenciation par rapport aux concurrents aussi bien dans le domaine des
produits, des services ou des procédés. Elle ne peut trouver de solutions face à ces défis que
dans un partenariat dynamique avec une unité de recherche universitaire à qui elle peut apporter
beaucoup.

L’entreprise apporte à priori une meilleure connaissance des besoins sur les marchés actuels
ainsi que d’éventuelles projections sur l’avenir. Elle donne également, la possibilité de mieux
orienter l’enseignement et la formation afin d’améliorer les contacts étudiants-entreprises et
faciliter ainsi leur recrutement. Elle présente aussi, des ressources précieuses en matière
d’équipement et de moyens financiers qui restent parfois inexploités. Enfin elle dispose de
professionnels qui ont acquis un savoir faire et des compétences spécifiques.

Quant aux universités, qui ont accumulé un savoir-faire scientifique appréciable, elles
souhaitent normalement valoriser et investir cette recherche sur le plan pratique, ciblant les
problèmes technologiques, économiques ou humains inhérents à la société
Marocaine.L’université peut apporter à l’entreprise un appui appréciable. Cet appui peut se
traduire par la mise en place d’un personnel chercheur compétent, par une approche rigoureuse
et pluridisciplinaire et surtout par une ouverture sur la recherche internationale par le biais des
différents accords de coopération inter-universitaire.

L’objet de notre étude est de déterminer les caractéristiques d'un partenariat efficace entre
l’entreprise et l’université au Maroc. L’objectif consiste à faire prendre conscience, à un plus
grand nombre d'entrepreneurs et de chercheurs universitaires des avantages et des modalités de
la recherche réalisée dans le cadre de ce partenariat. Cette collaboration est une base essentielle
pour toute innovation dans le secteur économique et universitaire.

1- Caractéristiques d'un partenariat efficace.

La recherche dans l’entreprise se trace des objectifs spécifiques. Elle doit, d’une part,
développer impérativement des procédés ou des produits nouveaux. D’autre part, elle doit
assurer à ses produits une compétitivité dans un marché de plus en plus ouvert à l’économie
de marché et partant, faciliter l’accès à de nouveaux débouchés.

Quant à la recherche universitaire, celle-ci est plus fondamentale qu’appliquée, davantage


orientée vers l’extension des connaissances, la formation de chercheurs pour tous secteurs
confondus. La recherche universitaire n’a pas nécessairement un objectif de résultat à court
terme.

Or, d’une manière concrète, dans un partenariat avec l’université, l’entreprise sera sensible à
plusieurs aspirations et confrontée à certaines contraintes. L’entreprise aspire à une recherche
qui doit aboutir à une innovation qui se traduirait en un avantage concurrentiel. Elle souhaite
également, réaliser des résultats à des échéances planifiées, de façon à en permettre leur
exploitation commerciale. Ce partenariat doit enfin, prendre en considération les contraintes
légales et budgétaires, tant internes qu’externes à l’entreprise.

L’université, de son côté, dans une collaboration avec l’entreprise, veillera à son tour à
l'originalité de la recherche et des méthodes utilisées, qui doivent aboutir à un progrès des
connaissances. L’université doit s’assurer d’une part, de la diffusion des résultats de la
recherche, tout en veillant, si nécessaire, à leur protection. D’autre part, elle insiste également,
sur la durée de la recherche qui doit, de préférence, s'inscrire dans un contexte pluriannuel,
pour garantir une certaine continuité à la fonction de recherche-formation. Enfin la finalité du
choix des sujets de recherche doit tenir compte de l'exigence universitaire de service public
surtout dans les implications éthiques de la recherche.

Ainsi, il apparaî t que dans ce type de partenariat, plusieurs divergences peuvent resurgir qui
ne sont toutefois pas des contradictions irréductibles. Car le respect mutuel de ces aspects
inhérents à chaque secteur, conduit le plus souvent à une collaboration fructueuse.

2. Types de partenariat.

De nombreux types de partenariat existent, depuis la simple consultation ponctuelle jusqu’à


des contrats de longue durée. Les exemples suivants nous permettront de comprendre la
multitude de possibilités qui s’offrent aux entreprises et aux universités marocaines.

2.1 Partenariat en matière de recherche.

Confrontée à un problème de recherche de produits ou de procédés nouveaux, de mise en


œuvre de connaissances récentes ou de solutions nouvelles, l'entreprise peut trouver l'aide
nécessaire dans une unité universitaire de recherche sous des formes variées. La première
forme peut se traduire par une recherche effectuée par l’unité universitaire à la demande de
l’entreprise, orientée vers un objectif précis. Les résultats de cette recherche sont directement
utilisés. Elle apparaî t également dans un projet commun de recherche. Les objectifs et les
moyens sont fixés ensemble par l’entreprise et l’unité universitaire. Un contrat formel précise
les apports et les responsabilités de chaque partenaire ainsi que la gestion du projet, la
propriété et la valorisation des résultats. Certains projets sont développés dans le cadre
d’appel à programmes nationaux lancé sur plusieurs années par les pouvoirs publics. Il existe
aussi, des projets de portée internationale. L’entreprise qui souhaite participer à des projets
internationaux, souvent dans la recherche précompétitive, trouvera dans les universités une
bonne expérience de collaboration internationale, académique et industrielle.

Toutes ces formes d’aides peuvent aboutir à des collaborations de longue durée, où
l’entreprise et l’université pourront exploiter ensemble un domaine scientifique bien
déterminé.

2.2 Contrat en matière de valorisation des résultats.


L’entreprise qui a financé une recherche, en exploite les résultats avec une finalité
commerciale, selon les modalités prévues dans le contrat de collaboration. Mais une
entreprise peut également être intéressée par l'exploitation commerciale de résultats de
recherches universitaires auxquelles elle n’a pas été impliquée. L'entreprise et l'université
s'accordent alors, pour que la première exploite les résultats de la recherche, moyennant une
rétribution forfaitaire ou proportionnelle au succès commercial.

Un autre moyen de valorisation auquel recourent les universités dans les pays développés est
la création d'une entreprise nouvelle dont l'objet est d'exploiter commercialement les résultats
de la recherche. Souvent, ces entreprises sont créées avec l'aide et l'apport financier de tiers,
entreprises financières ou entreprises actives dans le domaine. Cette création est le fait aussi
bien de jeunes chercheurs que de porteurs de projets expérimentés venant du secteur privé qui
désirent utiliser l’université comme incubateur technologique.

Les entreprises créées à partir de résultats de la recherche universitaire mériteraient une


attention plus soutenue de la part des entrepreneurs (banques, entreprises et pouvoir public)
intéressés par l'exploitation et la rentabilisation de produits ou procédés novateurs .

2.3 Autres partenariats possibles

L'entreprise peut recourir aux services d'une institution universitaire, et réciproquement, pour
l'apprentissage ou l’utilisation d’un appareillage spécialisé ou d'un savoir-faire particulier.

Des travaux de fin d'étude (mémoires de licence, Ingéniorats etc....) axés sur des problèmes
concrets de l'entreprise peuvent apporter un éclairage spécifique pour un coût généralement
minime. De même on pourra organiser des consultations ponctuelles ou régulières pour faire
le point sur les connaissances dans un secteur scientifique choisi ou participer à un club ou
réseau spécialisé. Enfin, une entreprise ou un ensemble d’entreprises, peut aussi organiser
avec une université ou un ensemble d’universités, des programmes de formation continue.

3. Comment préparer un partenariat ?


Il est essentiel de préparer judicieusement un accord de partenariat. Dans ce sens nous
proposons

quelques étapes qui sont importantes pour la concrétisation de ce dernier.


3.1 Identification des partenaires potentiels

Les universités, par le biais des structures administratives chargées de la recherche


ou par le biais d’un réseau national rattaché par exemple au Ministère de
l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, doivent créer un système
d’information sur les différents projets de recherche qui pourraient intéresser des
partenaires économiques. De même, les entreprises par le biais de leurs directions
générales, des chambres de l’industrie, du commerce, de leurs confédérations,
doivent mettre impérativement à la disposition des institutions universitaires plusieurs
sources d’information leur permettant d’identifier un partenaire potentiel dans le
cadre de la recherche-développement. Or, nous constatons que les équipes de
recherche universitaires qui relèvent en principe de la même tutelle ne disposent pas
d’une structure adéquate d’information sur les différents travaux réalisés ou en cours.
L’information est parfois inexistante sur le plan régional et même sur le plan local.

3.2 Choix du partenaire

Le choix du partenaire peut être influencé par des aspects géographiques. De ce fait, le
partenariat peut être local, régional, national, voire même international. Les moyens de
communications tels que les sites Internet, qui sont de plus en plus une source pertinente
d’information sur les partenaires potentiels, restent souvent inexploités. Les universités, dont
le marketing n’est pas nécessairement très développé, doivent traduire leurs projets de
recherche avec une visibilité maximale pour le secteur professionnel.

Les entreprises doivent tenir compte du fait que chaque université a ses propres priorités et
que les points forts sont différents d’une université à une autre. Même les discussions initiales
3.2 Choix du partenaire

Le choix du partenaire peut être influencé par des aspects géographiques. De ce fait, le
partena- riat peut être local, régional, national, voire même international. Les moyens de
communications tels que les sites Internet, qui sont de plus en plus une source pertinente
d’information sur les partenaires potentiels, restent souvent inexploités. Les universités, dont
le marketing n’est pas nécessairement très développé, doivent traduire leurs projets de
recherche avec une visibilité maximale pour le secteur pro- fessionnel.
Les entreprises doivent tenir compte du fait que chaque université a ses propres priorités et
que les points forts sont différents d’une université à une autre. Même les discussions initiales
peuvent être soumises à un accord préalable de confidentialité, de façon à ce que les intérêts et
les objectifs de cha- cun puissent être abordés en détail et très rapidement.

Par ailleurs, l’entreprise doit bien définir sa stratégie de recherche-développement et évaluer


la capacité de l’université de comprendre et de mener à bien le projet de recherche, dans les
délais impar- tis. L’université doit aussi évaluer la capacité de l’entreprise de partager
l’information et de soutenir l’effort de recherche ainsi qu’une éventuelle exploitation des
résultats.

Les intervenants après cette mise en confiance réciproque, pourront commencer à construire
leur partenariat.

En conclusion, pour réussir l’innovation sur le plan technologique, des procédés et du


manage- ment, l’entreprise économique est tenue d’établir un partenariat avec une unité de
recherche universi- taire. L’université doit également s’ouvrir sur le monde économique et
répondre à ses aspirations dans le domaine de la recherche sous ses différentes formes.

peuvent ê tre soumises à un accord préalable de confidentialité, de façon à ce que les


intérê ts et les objectifs de chacun puissent ê tre abordés en détail et trè s rapidement.

Par ailleurs, l’entreprise doit bien définir sa stratégie de recherche-développement et évaluer


la capacité de l’université de comprendre et de mener à bien le projet de recherche, dans les
délais impartis. L’université doit aussi évaluer la capacité de l’entreprise de partager
l’information et de soutenir l’effort de recherche ainsi qu’une éventuelle exploitation des
résultats.

Les intervenants après cette mise en confiance réciproque, pourront commencer à construire
leur partenariat.

En conclusion, pour réussir l’innovation sur le plan technologique, des procédés et du


management, l’entreprise économique est tenue d’établir un partenariat avec une unité́ de
recherche universitaire. L’université́ doit également s’ouvrir sur le monde économique et
répondre à ses aspirations dans le domaine de la recherche sous ses différentes formes.
PARTIE PRATIQUE :

1- La collecte des informations :

Le 16 mai 2022, le matin je me suis préparer , le questionnaire dans mes mains et je me suis
présenter tout d’abord chez l’hôtel ZAKI à Meknès. J’ai demander un responsable qui pourra
répondre à mes questions , ils m’ont demander d’attendre un petit peu le temps quand le
directeur finira son appel qui a durer une heure mais tout cela sans résultat paracerque il me
fallait un rendez-vous pour que je puisse lui parler.
Après je me suis déplacer vers l’assurance RMA, ils ont accepté de remplir mon questionnaire
puisque je suis leur cliente, j’ai du attendre un moment , en attendant j’ai pris mon petit
déjeuner après je suis partie le récupérer.
L’après-midi j’ai contacter un responsable a Marjane qui m’a dit qui serai impossible de
cacheter le questionnaire.
Le 17 mai 2022, je me suis rendu à Fès au bureau OGER qui avait une mission sur Fès et qui
ont voulu me répondre facilement ils étaient très compréhensible.
Le même jour j’ai contactée la société ou mon oncle travaille ‘NOUVELLE SAMETAL ‘ ils
m’ont demander de leur envoyer le questionnaire en mail et ils m’ont rependu le 18 mai.

2-Informations et résultats :
2-1-Assurance RMA :
La société est nommée SNTL , elle a été créée le 02\01\1973 , son secteur d’activité est le
transport/logistique et assurance/courtage, l’effectif de son organisme est entre 500 a 1000 ,
son activité vise le marché international.
L’entreprise a été créée par l’entrepreneur lui-même , elle se compose des personnes
physiques et morales , ses apports sont numéraire et en nature.
Dans cette entreprise, la relation université/entreprise est présente dans le but de recruter des
hommes et des femmes compétents et adaptés, elle voit que la relation université/entreprise
est prioritaire dans la mesure ou’ la politique de recrutement des compétences repose sur les
fraichement diplômés .
RMA assurance insiste sur le diplôme et l’expérience et elle préfère des diplômes
professionnels et selon elle dans le cadre de son partenariat avec l’université, l’établissement
d’enseignement public et l’OFPPT sont les instances qui peuvent leur fournir les différents
instance dont elles ont besoin. Selon cette entreprise, même avec sa relation avec l’entreprise,
il existe un manque de confiance ce qui la pousse à opter pour différents moyens d’évaluation
avant de recruter un candidat à savoir les entretiens, et les formations qui suivent l’embauche.
Et pour en avoir une bonne relation avec l’entreprise basée sur la confiance il faut des
formations et des collaborations. Enfin, pour RMA, cette relation peut se réparer et réaliser un
développement à travers des stages de formations.

2-1- OGER international Maroc :

Une société anonyme a conseil d’administration créée en 1995 et qui travail en BTP/ Génie
civil, avec une structure avec autant de chefs que d’associes et un effectif de 50 a 100
personnes. Cette entreprise qui a été acheté par l’entrepreneur ,vise le marché national et
international, elle est constituée de personnes physiques étrangères.
OGER au contraire de RMA sa relation avec l’université n’existe pas et pour elle la relation
université entreprise est peu prioritaire, même si sa politique de recrutement repose sur les
fraichement diplômes car le diplôme fondamental pour elle prime. Cela est clair puisque le
candidat après un simple entretien d’embauche fait pour évaluer les compétences des
candidats occupe son poste directement et ne suit aucune formation. Pour OGER ses attentes
s’articule tout simplement autour de la formation d’un candidat adaptes avec ses exigences, et
il faut que l’université identifie les besoins des entreprises pour les adapter et intégrer dans les
cursus. OGER compte faire des collaborations avec les établissements supérieurs
d’enseignement publics et l’OFPPT.

2-3- Société nouvelle SAMETAL :

Une SARL (société à responsabilité limitée) créée en 2008 et spécialisée en BTP/Génie civil,
avec une structure avec un chef, et un effectif de 50 a 100 personnes, et qui vise un marché
local et national. Constituée par des personnes physiques de la famille qui ont apporté des
apports totalement numéraire.
Comme pour OGER international Maroc, la relation entre université et entreprise n’existe pas
et l’entreprise peut uniquement faire recours à l’université pour recruter des hommes et
femmes adaptes, donc pour elle la relation avec l’entreprise est peu prioritaire. Sa politique de
recrutement ne repose point sur les fraichement diplômes, puisqu’elle exige le diplôme et
l’expérience, vu la nature de leur travail pratique qui a besoin d’un diplôme professionnel. En
outre, l’entreprise évalue toujours les candidats et leur élabore une période d’essai, et une fois
le candidat est recruté, il suit une formation en parallèle avec l’occupation de son poste.
Finalement, cette société recommande l’université a adapter son système éducatif aux
exigences du marché de travail, et s’intéresser à la qualité de la formation et non pas la
quantité.

Conclusion :

Pour conclure, on peut dire que la relation entre l’université et l’entreprise au Maroc a encore
besoin de travailler dessus puisque l’université est le moteur de l’économie. Cette dernière
doit améliorer la qualité de sa formation et penser aux exigences du marché a ce dont
l’entreprise a besoin pour enfin améliorer la relation de confiance entre eux dont le but de
permettre à l’entreprise de faire recours à l’université en terme des nouveaux recrutés et des
recherches. Cela peut se faire à travers plusieurs manières a savoir les collaborations ,les
stages et un système de formation adaptés aux compétences demandées par l’entreprise.
Webographie :
https://www.auf.org/nouvelles/actualites/partenariat-universite-
entreprise-pour-une-meilleure-comprehension-mutuelle/
https://www.memoireonline.com/01/08/885/partenariat-universite-
entreprise-etats-des-lieux.html
https://www.erudit.org/en/journals/phro/2016-v5-n1-
phro02608/1037195ar.pdf

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