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Cet avant-projet de loi est en cours de finalisation.

Il demeure sous réserve des commentaires des principales


parties prenantes.

Avant-projet de loi portant création et organisation de l’ordre des géologues de la


République de Côte d’Ivoire

(OGCI)

Exposé des Motifs

La profession de géologues est exercée jusqu’à présent en Côte d’Ivoire sans encadrement légal
des professionnels de la géologie.

Cette absence d’encadrement légal n’a pas permis le fonctionnement efficient et optimal de
cette profession pourtant indispensable pour la connaissance du sol et du sous-sol notamment
des ressources hydriques, énergétiques, minières et en hydrocarbures dont la valorisation jour
une part importante dans le développement socio-économique du pays.

La nécessité d’organiser cette profession s’est davantage accrue au regard des attributions et
compétences dévolues aux géologues. Ainsi, compte tenu de cette importance de l’expertise
des géologues dans les travaux de recherche, de prospection, d’exploration, d’exploitation de
certification et de rédaction des études de faisabilité devant permettre de déterminer la
pertinence technique, économique et sociale des projets, il s’avère nécessaire de doter la Côte
d’Ivoire d’un ordre des géologues.

Cet avant-projet de loi prévoit la constitution de l’Ordre professionnel des géologues de Côte
d’Ivoire.

À cet égard, elle définit ce que constitue l’exercice de la profession de géologue et en


réglemente l’exercice.

Par ailleurs, dans le cadre de la rédaction de cet avant-projet de loi, les parties prenantes ont
été consultées à savoir : le doyen de l’Unité de Formation et de Recherche des Sciences de la
Terre de l’Université Félix Houphouët Boigny, [UFR STRM] de l’École Supérieure des Mines
et de la Géologie de l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët Boigny, de l’Université
de Man, de l’Union des Géologues de Côte d’Ivoire (UGCI), l’Association des Géologues de
Côte d’Ivoire (AGCI), la Société Géologique de Côte d’Ivoire (SGCI) et l’Association des
Agents Techniques des Mines (2ATM).

Enfin, l’avant-projet de loi prévoit différentes dispositions visant à assurer le fonctionnement


du nouvel ordre professionnel dès l’entrée en vigueur des dispositions prévoyant sa constitution

La loi détermine les missions et organes de l’ordre des géologues ; définit la profession de
géologue et prévoit les sanctions en cas de violation de ses dispositions.

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parties prenantes.

Elle s’article en 12 chapitres, à savoir :

Chapitre 1 : Définitions

Chapitre 2 : Ordre des Géologues de Côte d’Ivoire

Chapitre 3 : Missions de l’Ordre

Chapitre 4 : Organisation de la profession de géologue

Chapitre 5 : Accès à la profession de géologue

Chapitre 6 : Les géologues agréés

Chapitre 7 : Exercice de la profession de géologue

Chapitre 8 : Des structures de la profession

Chapitre 9 : Des ressources

Chapitre 10 : Les droits et devoirs des géologues

Chapitre 11 : De la discipline

Chapitre 12 : De la tutelle des pouvoirs publics sur l’Ordre

Chapitre 13 : Des dispositions pénales

Chapitre 14 : Des dispositions transitoires et finales

Telle est la substance de la loi.

L’Assemblée nationale et le Sénat ont adopté,

Le Président de la République promulgue la Loi dont la teneur suit :

Chapitre 1. Définitions

Article 1. Au sens de la présente loi, on entend par :

Assemblée désigne l’assemblée générale de l’Ordre telle


que décrite au Chapitre 7, Section 1 de la Loi

Conseil National désigne l’organe de gestion de l’Ordre ayant


compétence sur tout le territoire national

Conseil Régional désigne l’organe de gestion de l’Ordre ayant

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compétence dans chacune des régions


décrites à l’article 43 de la Loi

Loi désigne la présente loi n° [ ]

Ordre ou OGCI désigne l’Ordre des Géologues de Côte


d’Ivoire

Tableau désigne le tableau tel que décrit à l’article


[10] de la Loi

Chapitre 2. Ordre des Géologues de Côte d’Ivoire

Article 2. La présente Loi crée l’Ordre des Géologues de Côte d’Ivoire dont le sigle est
« OGCI ».

Article 3. L’ensemble des personnes habilitées à exercer la profession de géologues en Côte


d’Ivoire constitue un ordre professionnel désigné sous le nom de l’Ordre des Géologues de
Côte d’Ivoire.

Article 4. L’Ordre est doté de la personnalité juridique et peut ester en justice.

Article 5. Le siège de l’Ordre est situé sur le territoire de la ville de Yamoussoukro. Le siège
peut être transféré en tout autre ville du territoire ivoirien sur décision de l’Assemblée.

Chapitre 3. Missions de l’Ordre

Article 6. L’Ordre a pour mission d’assurer [l’organisation, la promotion, la protection,


l’intégrité de la profession et le bien-être de ses membres].

Article 7. L’Ordre est tenu notamment :

1. de faire respecter les règles d’éthique et de déontologie professionnelle ;


2. d’organiser l’accès à l’exercice de la profession de géologue ;
3. d’assurer la formation permanente des membres capables d’exercer la profession de
géologues avec toutes les garanties requises du point de vue de la compétence et de
l’éthique ;
4. de défendre les intérêts de la profession auprès des pouvoirs publics, des entreprises du
secteur privé et des tiers ;
5. d’éditer les mesures et les normes visant à améliorer l’exercice de la profession ;
6. de décider de l’adhésion à toute organisation concourant à la réalisation de ses missions ;
7. d’assurer la formation continue des géologues ;
8. de certifier tous travaux et rapports.

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Chapitre 4. Organisation de la profession

Article 8. L’Ordre est composé des géologues inscrits au Tableau.

Article 9. Le tableau des géologues est dressé par le Conseil National dans les [deux (2) mois]
qui suivent son entrée en fonction.

Article 10. Le tableau des géologues comprend trois listes :

1. la liste I des géologues qui ont validé le stage préparatoire ;


2. la liste II des géologues agréés ;
3. la liste annexe des géologues inscrits dans des pays autres que la Côte d’Ivoire et
bénéficiant de la réciprocité.

Article 11. L’Ordre tient un registre dans lequel sont consignés les inscriptions et réinscriptions
au Tableau sur les listes qu’il comprend, les exemptions de stage préparatoire ou d’une partie
du stage préparatoire, ainsi que les sanctions disciplinaires. Le Tableau est considéré comme
tenu à jour par les inscriptions figurant au registre.

Article 12. Les géologues sont inscrits ou, le cas échéant, réinscrits aux listes du Tableau avec
rang à partir de la date de signature de la déclaration mentionnée à l’Article [19].

Article 13. Le Tableau est communiqué une fois par an à la fin de l’année calendaire au
Ministère en charge des mines, du pétrole, du gaz ou toute autre ministère de tutelle.

Chapitre 5. Accès à la profession

Article 14. Nul ne peut exercer la profession de géologue s’il ou elle n’a pas obtenu l’inscription
au tableau de l’Ordre.

Article 15. Pour être inscrit au Tableau, il faut :

1. être de nationalité ivoirienne. Le Conseil National, après avoir pris avis du [service
compétente au sein du Ministère des chargée des conventions internationales], peut, sur
la preuve de la réciprocité de la part de pays dont le candidat est ressortissant, dispenser
de cette condition; et
2. justifier d’une bonne conduite et mœurs par la production d’un casier judiciaire en cours
de validité délivré par l’autorité administrative compétente du lieu de résidence ou du
lieu de naissance ; et
3. justifier de l’accomplissement des conditions d’admission au stage.
Exceptionnellement, le Conseil National peut dispenser les personnes ayant accompli
leur stage professionnel dans leur État d’origine et pouvant attester d’une pratique
professionnelle d’au moins quinze (15) ans sous présentation de document officiel
(curriculum vitae et copies des diplômes), de certaines conditions d’admission au stage ;
ou
4. bénéficier d’une exemption au titre de l’Article [18].

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Article 16. Condition d’admission au stage préparatoire

Est admis au stage préparatoire tout candidat titulaire au minimum d’un diplôme de
licence (Bac +3) en géologie délivré par un établissement d’enseignement supérieur et
universitaire agréé par le ministère chargée de l’éducation supérieure en Côte d’Ivoire
ou d’un diplôme équivalent en géologie délivré par une université d’un autre État sur
la preuve de la réciprocité.

Article 17. Le stage préparatoire

1. Le stage préparatoire à l’inscription au tableau de l’Ordre est de [deux (2) ans]. Il est
effectué sous la supervision d’un géologue agréé inscrit sur la Liste II du tableau de
l’Ordre. Le programme et le contenu du stage sont fixés par une norme éditée par le
Conseil National.
2. La décision d’admission au stage préparatoire est émise par le Conseil National au
minimum [trois (3) mois] après la demande du postulant remplissant la condition de
l’article [16].
3. Le titre de géologue stagiaire est réservé aux candidats à la profession de géologue qui,
ayant satisfait aux conditions d’examen fixées par l’article [16], sont admis par le
Conseil National à effectuer un stage préparatoire.
4. La décision de validation ou de refus de validation du stage préparatoire est émise par
le Conseil National au maximum deux (2) mois après le terme du stage préparatoire
mentionné au paragraphe 1 ci-dessus. Si le Conseil National n’a pas émis de décision
dans le délai de deux (2) mois, le stage préparatoire est réputé validé.
5. Le refus de validation du stage préparatoire ne peut être prononcé sans avoir reçu les
observations verbales et écrites du géologue agréé et du géologue stagiaire. Le refus de
validation du stage préparatoire peut faire l’objet d’un appel devant la commission de
discipline du Conseil National.
6. La procédure de validation ou de refus de validation du stage préparatoire seront fixés
par une norme éditée par le Conseil National.

Article 18. Exemptions à la réalisation du stage préparatoire

Sont exemptés de l’obligations de réaliser le stage préparatoire :

1. les géologues justifiant d’une expérience professionnelle d’au moins cinq (5) ans ;
2. les personnes qui, durant au moins deux (2) années, ont, en qualité de professeurs,
enseigné la géologie dans un établissement d’enseignement supérieur et universitaire
agréé par le ministère chargé de l’enseignement supérieur ;
3. les personnes remplissant la condition d’admission au stage préparatoire mentionné à
l’Article [16] et pouvant justifier de la gestion d’au moins deux (2) projets à des postes
de supervision de travaux techniques pendant au moins douze (12) mois de durée
cumulée dans une société ou un établissement public ;

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4. les agents de l’administration remplissant la condition d’admission au stage


préparatoire mentionné à l’Article [16] et pouvant justifier d’un poste de responsabilité
à un service géologique pendant au moins douze (12) mois de durée cumulée ;
5. les personnes inscrites à l’ordre des géologues ou organisations équivalentes dans un
autre pays sous réserve de la preuve de réciprocité.

Article 19. Déclaration d’intégrité

Avant d’être inscrits au Tableau des géologues les candidats-géologues, sur présentation du
Président de l’Ordre ou de son délégué, signent la déclaration suivante :

[« Je m’engage à respecter la Constitution de la République de Côte d’Ivoire, à obéir à ses


lois, à exercer la profession de géologue en toute intégrité et avec dignité. »]

Chapitre 6. Les géologues agréés

Article 20. Est géologue agréé et peut être inscrite sur la liste II du Tableau dans les conditions
prévues par la présente loi, toute personne physique qui, en son nom propre et sous sa
responsabilité, et pour le compte d’entreprises ou de personnes auxquelles elle n’est pas liée
par un contrat de travail, exerce de façon habituelle la profession de géologue telle que définie
à l’article [23].

Article 21Pour être inscrit à la liste II du Tableau en qualité de géologue agréé, il faut :

1. être de nationalité ivoirienne


2. justifier d’une bonne conduite et mœurs par la production d’un casier judiciaire en cours
de validité délivré par l’autorité administrative compétente du lieu de résidence ou du
lieu de naissance
3. justifier de la validation du stage préparatoire mentionné à l’article [17]
4. pouvoir attester d’une pratique professionnelle d’au moins dix (10) ans en Côte d’Ivoire.

Article 22 Seul un géologue agréé peut superviser un géologue stagiaire.

Chapitre 7. Exercice de la profession de géologue

Article 23. Agit dans l’exercice de sa profession, le géologue qui effectue une activité à
caractère scientifique d’identification, d’observation, de caractérisation, d’interprétation ou de
modélisation des phénomènes géologiques, dont les phénomènes géophysiques et
hydrogéologiques y compris les opérations techniques ou études suivantes :

- effectuer des levés géologiques, géophysiques, géochimiques, hydrographiques ou


océanographiques ;
- examiner des mines ou des projets d’exploration (tournées de prospection, forages
d'exploration, etc.) ;

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- élaborer des notes, des croquis, des cartes géologiques, des coupes transversales et des
modélisations numériques ;
- participer à l'évaluation et à l'analyse des réserves de pétrole, de gaz et de substances
minérales ;
- préparer des échantillons de roches, de minéraux ou de métaux et déterminer, en
collaboration avec des spécialistes, les meilleures méthodes d’analyse ;
- effectuer des essais chimiques et physiques en laboratoire ;
- mettre en œuvre des mesures pour protéger l'environnement ;
- surveiller des opérations menées en géologie marine dans des puits de pétrole ou de
gaz ;
- étudier et mettre en œuvre le développement minier, pétrolier, de ressources
hydrogéologiques ainsi que des méthodes d'extraction et le drainage des mines ;
- effectuer des vérifications sommaires de la qualité de résultats d’analyse ;
- concevoir, mettre en œuvre et gérer un programme d’exploration et d’exploitation ;
- s'assurer que tous les travaux techniques sont terminés conformément aux normes de
l’industrie ;
- rendre compte régulièrement des progrès et des résultats, à la fois de manière informelle
et formelle par des rapports écrits;
- organiser des opportunités de formation et de développement du personnel, pour
s'assurer que tous les membres du personnel restent motivés et sont capables
d’améliorer continuellement leur base de compétences ;
- archivages des données d’exploration et d’exploitation afin de faciliter leur analyse et
interprétation ;
- gérer tous les aspects de l'activité d'exploration, pour se conformer aux lois locales et
aux politiques de l'entreprise et procédures ;
- surveiller et gérer les dépenses d'exploration et d’exploitation, sur une base mensuelle,
et assurer le respect des budgets approuvés ;
- promouvoir la sensibilisation à la sécurité et le respect de toutes les politiques et
procédures liées à la sécurité ;
- enquêter sur tout incident, pour s'assurer que les leçons apprises au cours de l’exercice
de l’activité de géologue sont saisies et diffusées à toutes les parties concernées.

Article 24. Seul un géologue, dans le cadre d’une activité prévue à l’Article [23], peut donner
une consultation ou un avis ou faire un rapport en vue d’une activité d’exploration, de mise en
valeur, d’exploitation ou d’évaluation de projets relative aux ressources minières, hydriques,
pétrolières ou gazières.

Article 25. Seul le géologue agréé peut attester, authentifier en y apposant son sceau, certifier
ou signer un avis ou un rapport relatif à un acte prévu à l’article [23] qui a été prévu par lui-
même ou elle-même ou qui l’a été sous sa supervision immédiate.

Article 26. Le géologue peut exercer sa profession sous son nom propre. Il est également permis
aux géologues d’exercer leur profession sous un nom commun, lequel peut être celui d’un, de
plusieurs ou de tous les associés. Ce nom commun peut aussi comprendre le nom de tout

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associé qui a cessé d’exercer sa profession, pendant une période d’au plus [trois (3) ans] à
compter du moment où il a cessé de l’exercer, pourvu que le nom de cet associé ait fait partie
du nom commun au moment où il ou elle a cessé d’exercer.

Article 27. Les géologues peuvent s’associer entre eux. Ils arrêtent la forme juridique et les
modalités de leur association, sa représentation à l’égard des tiers, les droits et devoirs des
associés. Tous les associés doivent être inscrits à l’Ordre.

Article 28. Le Conseil National peut, par dérogation à ce qui précède, permettre l’association
avec des géologues à un ordre de géologues ou avec une autre organisation représentant
l’autorité professionnelles des géologues d’un autre État à la condition de constater que cet
ordre ou cette association assure, autre la réciprocité, des conditions d’inscription, d’exercice
de la profession et d’association équivalentes à celles prévues par la présente loi.

Article 29. Le géologue peut exercer sa profession de manière indépendante comme consultant,
salarié d’un établissement public, d’une entreprise publique ou privée.

Article 30. Le géologue ne peut, relativement à l’exercice de sa profession, se désigner


autrement que comme géologue.

Chapitre 8. Des structures de la profession

Article 31. Les organes de l’Ordre sont :

• l’Assemblée Générale
• le Conseil National
• le Conseil Régional
• la Présidence

Section 1 : L’Assemblée Générale

Article 32. L’Assemblée détermine la politique générale de l’Ordre, donne les orientations
générales et se prononce sur le programme d’actions proposé par le Conseil National.

Article 33. L’Assemblée se compose des géologues inscrits à la liste I du Tableau. Ces
géologues sont désignés dans les articles suivants comme « membres de l’Assemblée ». Les
géologues inscrits à la liste annexe ont le droit d’y assister.

Article 34. L’Assemblée est présidée par le Président ou, en cas d’empêchement, par le membre
du Conseil National le plus ancien en rang. Elle désigne deux ou plusieurs membres pour
remplir les fonctions de scrutateurs. Le membre le plus jeune du Conseil National fait office
de secrétaire.

Article 35. L’Assemblée se réunit une fois par an [dans la première quinzaine du mois de juillet].
L’ordre du jour de l’assemblée générale annuelle comprend notamment :

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1. la présentation du rapport d’activités du Président et du Conseil National ;


2. la présentation des comptes relatifs à l’année écoulée ;
3. l’approbation des comptes ;
4. l’examen et l’approbation du budget de l’exercice suivant ;
5. l’élection du ou de la Président(e) ;
6. l’exercice des membres du Conseil National ;
7. l’exercice des membres des Conseils Régionaux.

Article 36. L’Assemblée approuve notamment le code d’éthique et de déontologie, les normes
éditées par le Conseil National. Elle fixe, sur proposition du Conseil National, le montant de la
cotisation annuelle des membres. Elle statue sur les recours contre les décisions du Conseil
National. Une commission chargée des recours sera constituée au sein de l’Assemblée.

Article 37. Le fonctionnement de l’Assemblée est fixé par le règlement intérieur de l’Ordre.

Section 2 : Conseil National

Article 38. Le Conseil National est l’organe de gestion de l’Ordre. Il tient sa permanence à
[Yamoussoukro / au siège de l’Ordre]. Il exerce ses attributions sur l’ensemble du territoire
national avec l’assistance de chacun des Conseils Régionaux.

Article 39. Le Conseil National a pour attributions :

1. d’assurer la gestion quotidienne de l’Ordre au niveau national ;


2. d’élire les membres des Conseils Régionaux ;
3. d’organiser les réunions de l’Assemblée Générale ;
4. de préparer et fixer les points à inscrire à l’ordre du jour et déterminer les dates et lieux
de la tenue de l’Assemblée ;
5. d’admettre les candidats à la liste du stage préparatoire et au tableau de l’Ordre ;
6. de veiller à la stricte observance des règles et des devoirs de la profession ;
7. de définir les normes et formuler les recommandations techniques pour l’exercice de la
profession ;
8. de proposer à l’Assemblée le montant des cotisations ;
9. de veiller à la formation des géologues et de tenir à jour le tableau de l’Ordre et la liste
des stagiaires géologues ;
10. de collaborer avec les pouvoirs publics sur toute question relative à l’exercice de la
profession de géologue ;
11. d’assurer la coopération avec les organisations professionnelles homologues, les
entreprises et services publics ou privés menant les activités de géologie ainsi que la
participation de l’Ordre aux ateliers, séminaires, et conférences sur la géologie et les
domaines connexes ;
12. de prendre les mesures adéquates pour assurer le bon exercice de la profession et traiter,
d’une manière générale, de toute question y relative ;

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Cet avant-projet de loi est en cours de finalisation. Il demeure sous réserve des commentaires des principales
parties prenantes.

13. donner ses avis et considérations sur toute question soumise à l’Ordre par les pouvoirs
publics et les tiers notamment sur la réglementation, les normes et les applications de
la géologie dans le secteur socio-économique de la géologie et domaines connexes.

Article 40. Les normes organisant les pouvoirs du Conseil National sont opposables aux
membres et aux tiers.

Article 41. Le Conseil National représente l’Ordre vis-à-vis des tiers.

Article 42. Le Conseil National est composé des membres du bureau, [ainsi que les membres
des commissions permanentes]. Le bureau comprend :

1. le (la) Président(e) ;
2. un(e) premier vice-président(e) chargée des normes ;
3. un(e) premier vice-président(e) chargée du suivi du stage préparatoire et de l’inscription
au tableau de l’Ordre ;
4. un(e) premier vice-président(e) chargée des commissions ;
5. un(e) secrétaire général(e) ;
6. un(e) secrétaire général(e) adjoint(e) ;
7. un(e) trésorier(e) ;
8. un(e) trésorier(e) adjoint(e) ;
9. un(e) commissaire aux comptes ;
10. un(e) commissaire aux comptes adjoint(e).

Les membres du bureau sont élus par l’Assemblée pour un mandat de 3 ans renouvelable une
fois.

Nul ne peut cumuler les fonctions au sein des bureaux de deux ou plusieurs organes de l’Ordre.

Article 43. Nul ne peut être élu membre du Conseil National ou des commissions permanentes,
s’il ou si elle ne réunit les conditions ci-après :

1. être inscrit au tableau de l’Ordre depuis au moins cinq (5) ans. Il est précisé que cette
condition ne s’applique pas aux membres du premier Conseil National mis en place au
moment de la création de l’Ordre ;
2. être à jour de ses cotisations ;
3. n’avoir pas encouru de sanctions disciplinaires ou pénales trois (3) ans avant la date des
élections.

Article 44. Il est institué au sein du Conseil National des commissions permanentes :

• la commission du tableau de l’Ordre ;


• la commission de stage préparatoire ;
• la commission des normes professionnelles ;
• la commission de discipline ;
• la commission de la formation continue.

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Le Conseil National peut créer des commissions ad hoc pour les tâches spécifiques.
L’organisation et le fonctionnement des commissions sont déterminés par le règlement intérieur.

Les membres des bureaux des commissions permanentes sont élus par l’Assemblée pour une
durée de trois (3) ans renouvelable une seule fois.

Article 45. L’exercice des fonctions de membres du Conseil National de l’Ordre et de toutes
les commissions permanentes ne donne pas lieu à rémunération. Toutefois, un forfait de
présence dont le montant est déterminé par l’Assemblée, sur proposition du Conseil National
peut être accordé.

Section 3 : Conseils Régionaux

Article 46. La loi institue quatre conseils régionaux :

1. le Conseil Régional du Nord-Est ;


2. le Conseil Régional du Nord-Ouest ;
3. le Conseil Régional du Sud-Est ;
4. le Conseil Régional du Sud-Ouest.

Article 47. Les Conseils Régionaux sont chargés de la mise en œuvre des attributions du
Conseil National au niveau régional et notamment :

1. de veiller à la stricte observance des règles et des devoirs de la profession au niveau


régional ;
2. de prendre les mesures adéquates pour assurer le bon exercice de la profession et traiter,
d’une manière générale, de toute question y relative au niveau régional ;
3. donner ses avis et considérations au Conseil National sur toute question soumise à
l’Ordre par les pouvoirs publics et les tiers notamment sur la réglementation, les normes
et les applications de la géologie dans le secteur socio-économique de la géologie et
domaines connexes.

Article 48. Chaque Conseil Régional est composé :

1. d’un (e ) président(e) ;
2. d’ un(e) premier vice-président(e) chargée des normes ;
3. d’ un(e) premier vice-président(e) chargée du suivi du stage préparatoire ;
4. un(e) secrétaire général(e) ;
5. un(e) secrétaire général(e) adjoint(e) ;
6. un(e) trésorier(e) ;
7. un(e) trésorier(e) adjoint(e).

Les membres du bureau sont élus par le Conseil National pour un mandat de 3 ans renouvelable
une fois.

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Cet avant-projet de loi est en cours de finalisation. Il demeure sous réserve des commentaires des principales
parties prenantes.

Nul ne peut cumuler les fonctions au sein des bureaux de deux ou plusieurs organes de l’Ordre.

Article 49. Nul ne peut être élu membre du Conseil Régional, s’il ou si elle ne réunit les
conditions ci-après :

1. être inscrit au tableau de l’Ordre depuis au moins cinq (5) ans. Il est précisé que cette
condition ne s’applique pas aux membres du premier Conseil Régional élus au moment
de la création de l’Ordre ;
2. être à jour de ses cotisations ;
3. n’avoir pas encouru de sanctions disciplinaires ou pénales trois (3) ans avant la date des
élections.

L’exercice des fonctions de membres de chacun des Conseil Régionaux ne donne pas lieu à
rémunération. Toutefois, un forfait de présence dont le montant est déterminé par l’Assemblée,
sur proposition du Conseil National peut être accordé.

Section 4 : Le (La) Président(e)

Article 50. Le Président est élu parmi les géologues inscrits à la Liste II au scrutin secret à la
majorité absolus des géologues présents.

Article 51. Le Président est le chef de l’Ordre. Il convoque et préside l’Assemblée et le Conseil
National. Il peut déléguer l’exercice de fonctions déterminées à un ou plusieurs membres du
Conseil National. En cas de décès, de démission ou d’empêchement du Président, ses fonctions
sont exercées par le vice-président, ou, à défaut ou en cas d’empêchement du vice-président,
par le membre du Conseil National désigné à ces fins par le Conseil National.

Chapitre 9. Des ressources

Article 52. Les ressources de l’Ordre sont constituées de :

1. cotisations des membres ;


2. dons et legs ;
3. rémunérations des diverses prestations ;
4. subventions.

L’Ordre peut recevoir de toute personne ou organisme tiers tous dons et legs à condition qu’ils
ne soient assortis d’aucune clause de nature à porter atteinte à son indépendance ou à sa dignité,
à constituer une entrave à ses missions ou qu’ils soient contraires aux lois et règlements en
vigueur.

Article 53. Les membres de l’Ordre sont tenus de participer au financement de la caisse de
solidarité. Le montant de cette participation ainsi que les modalités de leur versement sont
déterminées par l’Assemblée, sur proposition du Conseil National.

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Chapitre 10. Les droits et devoirs des géologues

Section 1 : Droits

Article 54. Le géologue exerce librement la profession dans le respect de la loi et des règles de
la déontologie.

Article 55. Dans l’exercice de sa profession, le géologue a droit à une rémunération décente et
reflétant les risques et les conditions d’exercice de la profession de géologue.

Le Conseil National fixe le barème applicable aux consultations, avis et rapports.

Section 2 : Des devoirs

Article 56. Le géologue a dans l’exercice de sa profession, le devoir de respecter la présente


loi, le règlement intérieur régissant le Conseil National ainsi que le Code d’éthique et de
déontologie professionnelle. Il doit s’abstenir de tout acte ou fait de nature à compromettre la
réputation de la profession.

Article 57. Le géologue doit faire preuve d’expertise et de compétence dans l’accomplissement
de sa mission. Il engage sa responsabilité personnelle au cas où ses activités portent préjudice
aux intérêts du client, de l’employeur et aux tiers ainsi qu’à l’environnement suite à une
négligence prouvée et attestée par le Conseil National.

Article 58. Dans ce cas, l’action en responsabilité à l’encontre du géologue incriminé est
exercée conformément au droit commun.

Article 59. Toute activité géologique de terrain doit être couverte par la police d’assurance
suivant les modalités fixées par le Conseil National de l’Ordre.

Chapitre 11. De la discipline


Article 60. Tout manquement aux obligations professionnelles, à la dignité, à la probité et à
l’intégrité ainsi qu’au règlement édicté par l’Ordre constitue une faute disciplinaire.

Article 61. La Commission de discipline du Conseil National siège en premier ressort. En cas
de recours, l’appel est porté devant le l’Assemblée qui siège en dernier ressort. Toutefois, ses
décisions sont susceptibles de recours en annulation conformément aux dispositions du droit
commun.

Article 62. Les sanctions disciplinaires qui peuvent être infligées sont :

1. l’avertissement ;
2. le blâme ;
3. la suspension pour un terme ne pouvant excéder une année ;
4. la radiation du Tableau.
Le règlement intérieur et le code d’éthique et de déontologie déterminent les actes et

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parties prenantes.

comportements disciplinairement répréhensibles.

Aucune sanction disciplinaire, aucune mesure d’interdiction provisoire ne peut être prononcée
sans que le géologue mis en cause ait été entendu ou appelé dans un délai d’au moins quinze
(15) jours ouvrés.

Article 63. L’Ordre peut retirer la qualité de géologue à un membre si l’une des conditions
prévues à [l’Article 15] de la présente loi n’est plus réunie.

Article 64. Le retrait de la qualité de géologue de plein droit entraine la radiation du tableau de
l’Ordre.

Article 65. Tout membre de l’Ordre radié peut, après trois (3) ans, introduire une demande
d’admission auprès du Conseil National.

Article 66. Seul le Conseil National prononce la sanction de radiation et de suspension de plus
de 6 mois.

Chapitre 12. De la tutelle des pouvoirs publics sur l’Ordre

Article 67. La tutelle des pouvoirs publics sur l’Ordre est exercée par le ministère chargé des
mines, du pétrole et de l’énergie ou toute autre ministère de tutelle qui, à cet effet, peut se faire
représenter par un commissaire du Gouvernement, nommé par arrêté ministériel, auprès du
Conseil National et des différents organes de l’Ordre.

Article 68. Le commissaire au Gouvernement assiste, chaque fois qu’il le juge nécessaire, avec
voix consultative, aux séances du Conseil de l’Ordre. Il assiste également aux séances de la
commission du tableau de l’ordre, la commission du stage préparatoire, la commission de
discipline devant lesquelles, il ou elle peut faire toute observation et prendre toute réquisition.

Chapitre 13. Les dispositions pénales

Article 69. Quiconque, sans être membre de l’Ordre, exerce ou s’attribue le titre de géologue
ou contrevient aux dispositions de la présente Loi, est puni d’une amende d’un million
(1.000.000) de francs CFA à dix millions (10.000.000) de francs CFA.

Exerce illégalement la profession de Géologue sauf exception prévue à l'Article [65] ci-dessous,
celui qui, sans être inscrit au tableau de l'Ordre ni être admis au stage dans les conditions
définies à l'Article [16] ci-dessus, exécute les travaux prévus à l'Article [20] ou en assure la
direction.

Est également considéré comme exerçant illégalement la profession de géologue tout individu
qui, suspendu ou rayé de l'Ordre, continue à exercer la profession.

Le Conseil national de l'Ordre peut saisir les tribunaux compétents des délits prévus par le
présent article, sans préjudice de la faculté de se porter partie civile dans toute poursuite de ces

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Cet avant-projet de loi est en cours de finalisation. Il demeure sous réserve des commentaires des principales
parties prenantes.

délits intentés par le ministère public.

Chapitre 14. Des dispositions transitoires et finales

Section 1. Dispositions transitoires relatives aux géologues

Article 70. Par dérogation aux dispositions de [l’article 15] peuvent être inscrites, à titre
transitoire, à la liste I du Tableau en qualité de géologue, les personnes physiques de nationalité
ivoirienne qui, à la date d’entrée en vigueur de la présente loi :

1. remplissent toutes les conditions de l’article [15] (à l’exception de celle mentionnée au


3°) ;
2. sont titulaires d’un BAC + 3 en géologie depuis plus de [cinq (5) ans] ;
3. exercent de façon continue et, au moins pour partie, indépendante, la profession de
géologue depuis [dix (10) ans] révolus.

Ces personnes exerceront en portant le titre de géologue.

Les personnes qui souhaitent bénéficier des dispositions de cet [article 70] doivent demander
leur admission à l’Ordre dans le délai mentionné à l’article [75].

Article 71. Par dérogation aux dispositions de l’article [20], dans le délai fixé à l’article [75],
peuvent être inscrites à la liste II du Tableau en qualité de géologue agréé, les personnes
physiques qui, à la date d’entrée en vigueur de la présente loi :

1. remplissent toutes les conditions prévues à l’article [21] (à l’exception de celles visées
aux 3 et 4) ;
2. sont titulaires du diplôme de géologie ;
3. exercent depuis dix (10) années révolues et continues, à titre indépendant, la profession
de géologue.

Article 72. Par dérogation aux dispositions de l’article [10] paragraphe 3, les géologues
diplômés étrangers et exerçant en Côte d’Ivoire depuis cinq (5) au moins peuvent, pendant un
(1) an, exercer les activités définies à l’article [23] dans les mêmes conditions que les géologues
inscrits au Tableau.

Les géologues étrangers qui souhaitent bénéficier des dispositions du présent article doivent
demander leur admission à l’Ordre à la liste annexe du Tableau dans un délai de trois (3) mois
et justifier qu’ils ou elles remplissent toutes les conditions prévues à [l’article 15] à l’exception
de celles relatives à l’accomplissement du stage préparatoire.

Section 2. Dispositions relatives à l’installation de l’Ordre

Article 73. Dans un délai de [deux mois] à compter de la date d’entrée en vigueur de la présente
loi, les personnes physiques remplissant les conditions visées aux articles 15, 20, 70 et 71
transmettront au commissaire du Gouvernement les pièces justificatives et se réuniront, à
l’initiative du commissaire du Gouvernement et sous sa présidence, en assemblée générale

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Cet avant-projet de loi est en cours de finalisation. Il demeure sous réserve des commentaires des principales
parties prenantes.

provisoire de l’Ordre.

L’assemblée générale provisoire élira un Conseil National provisoire conformément aux


dispositions des articles [42] et suivants.

Le Conseil National provisoire vérifiera que les personnes le composant remplissent bien les
conditions prévues à l’un des articles [15] et [20].

Article 74. Dans un délai de [trois mois] à compter de la première réunion du Conseil National
provisoire prévue à l’article [73] les personnes physiques remplissant les conditions prévues
par la présente loi pour exercer l’une des professions qu’elle définit, pourront demander leur
inscription à l’Ordre, et transmettront au Conseil National provisoire les pièces justificatives
de ces conditions. Le Conseil National provisoire vérifiera que les personnes physiques ayant
sollicité leur inscription à l’Ordre, y compris celles ayant participé à la première assemblée
générale, remplissent bien les conditions prévues par la présente loi.

Dans les [trente jours] suivant l’expiration du délai mentionné à l’alinéa précédent, le Conseil
National provisoire convoquera tous les membres de l’Ordre, en assemblée générale, pour
procéder à l’élection du Conseil National et des différents organes de l’Ordre, conformément
aux dispositions de la présente loi, et soumettra à son approbation, en tant que de besoin, les
décisions prises par le Conseil National provisoire pendant la période d’installation des organes
de l’Ordre.

Le commissaire du Gouvernement préside le Conseil National provisoire et la première


assemblée générale mais ne participe pas au vote des délibérations.

Le commissaire du Gouvernement notifie aux intéressés les décisions du Conseil National


provisoire qui ne sont pas susceptibles d’aucun recours.

Après l’installation des organes définitifs de l’Ordre, toute personne dont l’inscription n’aura
pas été retenue par le Conseil National provisoire pourra solliciter à nouveau son inscription
selon les procédures et modalités prévues par la présente loi.

Article 75.

75.1 Dans un délai d’un an à compter de la date d’entrée en vigueur de la présente loi, les
personnes physiques et morales exerçant une ou plusieurs des activités visées à l’article [23],
devront se mettre en conformité avec les dispositions de la présente loi et notamment solliciter
leur inscription sur l’une des listes du Tableau.

75.2 L’application des dispositions dérogatoires prévues aux articles 70,71 et 72, doit être
sollicitée par les personnes physiques et morales qui peuvent en bénéficier dans un délai d’un
an maximum et non renouvelable à compter de la date d’entrée en vigueur de la présente loi.

A l’expiration du délai d’un an prévu à l’alinéa précédent, nul ne peut solliciter le bénéfice des
dispositions dérogatoires prévues aux articles 70,71 et 72 et le Conseil National fera application
des dispositions prévues par la présente loi.

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Cet avant-projet de loi est en cours de finalisation. Il demeure sous réserve des commentaires des principales
parties prenantes.

75.3 Sans préjudice de l’application des dispositions des articles 70, 71 et 72, à l’expiration du
délai mentionné à l’article 75.2, les personnes physiques et morales qui exerceront une des
professions organisées par la présente loi en violation de ses dispositions sont passibles des
peines et sanctions prévues à l’article [69].

Section 3. Dispositions finales

Article 76. L’autorité de tutelle pourra, sur avis du Conseil National, reporter, pour une période
maximale de trois ans, la date d’expiration des délais prévus à la présente loi à l’exception de
celui prévu à l’article [75].

Article 77. Des décrets préciseront, en tant que de besoins les modalités d’application de la
présente loi.

[Article 78]. En cas de dissolution de l’Ordre, ses biens sont cédées aux universités et grandes
écoles publiques de Côte d’Ivoire.

[Article 79]. Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contraires à la présente Loi.

[Article 80]. La présente Loi sera publiée au Journal Officiel de la République de Côte d’Ivoire
et exécutée comme loi de l’État.

Fait à Abidjan, le …….

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