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L’Organisation internationale de la francophonie (OIF) est une organisation,

personne morale de droit international public, créée en 1970, regroupant 88 États


ou gouvernements. Elle a pour mission de promouvoir la langue française et la
diversité culturelle et linguistique, de promouvoir la paix, la démocratie et les
droits de l’homme, d'appuyer l'éducation et la recherche et de développer la
coopération.
Historique

L’historique de l’Organisation internationale de la francophonie s’inscrit dans une


structuration de la francophonie à l’échelle internationale. Celle-ci débute par
une structuration sous un angle associatif dans les années 1960, dans le contexte
de la décolonisation, après la disparition de l'Union française (1946-1958) et de
la Communauté française (1958-1960). Les premiers signes de l'émergence d’une
communauté politique internationale ont lieu également à cette période. Les
premières initiatives notables sur le plan politique, sont des conférences de
ministres francophones : d’abord de l’Éducation nationale en 1960 (CONFENEM), puis
de la Jeunesse et des Sports en 1969 (CONFEJEM)[2].
De 1970 à 1997 : l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT)

L'ACCT, première organisation intergouvernementale de la francophonie, est créée à


l'issue de la deuxième conférence intergouvernementale des États francophones, à
Niamey, le 20 mars 1970. Cette conférence fait suite à une première conférence
intergouvernementale également à Niamey[3], un an plus tôt, placée sous le
patronage du ministre français des Affaires culturelles André Malraux[4] qui avait
abouti à la création d'un secrétariat provisoire.

La création de l'ACCT se matérialise par la signature d'une charte[5] par 21 pays.


L'enjeu de la rédaction de la charte était pour la France de trouver une formule
susceptible à la fois de rallier les Africains, à l'origine de l'idée, en
particulier les présidents Senghor du Sénégal, Diori du Niger et Bourguiba de
Tunisie, et de permettre une participation éventuelle du Québec à la
Francophonie[6].

Jusqu'en 1986, l'ACCT ne touche qu'aux domaines de coopération technique et


culturelle. La francophonie politique prend forme avec l'organisation du premier
Sommet de la francophonie, en 1986 à Versailles[7].
De 1998 à 2005 : l’Agence intergouvernementale de la francophonie

Deux sommets de la francophonie (Cotonou en 1995 et Hanoï en 1997) conduisent une


importante réforme institutionnelle, dans l’objectif de donner une visibilité
accrue à la francophonie. Cette réforme se concrétise par la mise en place d'un
secrétariat général de la francophonie, dont le premier titulaire est Boutros
Boutros-Ghali, ancien secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU)
[8]. La charte de l’ACCT est révisée et devient la charte de la francophonie,
adoptée en 1997.

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