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Sujet du TP de Terminale S

TP 2 : Recherche d’une éventuelle liaison entre gènes chez la drosophile


1. Justifier sur la fiche réponse-candidat l’intérêt d’identifier et de dénombrer les différents phénotypes
du croisement test pour décider de la présence ou non des deux gènes sur un même chromosome.
2. Identifier les phénotypes de la génération issue du croisement-test proposé. Centrer la préparation sur
des représentants de phénotypes différents de ceux des parents.
3. Dénombrer les drosophiles de chaque phénotype et calculer les pourcentages pour chacun d’eux.
4. Présenter les phénotypes observés dans la génération issue du croisement test en complétant la fiche
réponse- candidat.
5. Présenter, de façon organisée, les résultats de dénombrement obtenus et les pourcentages calculés
sur la fiche réponse-candidat.
6. Déduire des résultats si les gènes étudiés sont ou non sur le même chromosome. Justifier la réponse et
discuter la valeur scientifique de vos seuls résultats (sur la fiche réponse).
7. Eteindre la loupe binoculaire et respecter les règles de sécurité.

TP 3 : comportement des chromosomes lors de la formation des spores chez le


champignon sordaria
1. Choisir, sur la fiche document-candidat, le cliché correspondant à la boite de culture destinée à
illustrer le crossing-over (voir la fiche réponse-candidat). Justifier votre choix.
2. Ouvrir l’image d’un périthèce ouvert à l’aide du logiciel Mesurim. Repérer les différents types de
spores présentes et légender l’image à l’aide des fonctionnalités du logiciel.
3. A l’aide du logiciel, faire les comptages des différents types d’asques puis communiquer les résultats
sous forme d’un tableau.
4. Schématiser les comportements chromosomiques mettant en évidence la formation de types 2/2/2/2
et 4/4 de spores (compléter le schéma pour chaque type d’asque).
5. Expliquer l’obtention de ces 2 types de formation de spores.
6. Fermer le logiciel et respecter les règles de sécurité.

TP 4 : De la diversification des êtres vivants à l’évolution de la biodiversité – le hasard


(dérive génétique)
1. Lancer le logiciel « évolution allélique » à partir de l’icône sur le bureau, puis accéder au module
« dérive génétique » et effectuer les réglages demandés ci-dessous : allèles H et h de fréquence
allélique de départ (0.5), un effectif de la population de 25 individus pour un nombre de génération de
100.
2. Lancer 5 simulations de suite en utilisant les données ci-dessus.
3. Imprimer les tracés obtenus puis conclure.
4. Réitérer l’opération en question 2 cette fois en prenant une population d’un effectif de 250 individus.
5. Imprimer les tracés obtenus puis comparer ces résultats à ceux obtenus en Question 3 et conclure
l’influence du hasard sur l’évolution des allèles neutres au cours du temps.
6. En fin d’épreuve, fermer le logiciel.

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TP 5 : De la diversification des êtres vivants à l’évolution de la biodiversité – La
sélection naturelle
1) Après lecture du doc 1, lancer le logiciel « évolution allélique » à partir de l’icône sur le bureau et
effectuer les réglages demandés (module sélection naturelle, noms des allèles et leurs fréquences,
valeurs sélectives des génotypes) pour une population vivant dans une zone de paludisme et une
population vivant dans une zone non paludéenne.
2) Tracer les courbes en utilisant les données du tableau du Doc 1
3) Imprimer les tracés obtenus et ajouter un titre et les annotations nécessaires, puis indiquer
l’évolution possible de la fréquence des allèles et la part de l’environnement.
4) Après études des docs 2 et 3, montrer que les résultats obtenus avec les simulations confirment les
données du terrain.
5) En fin d’épreuve,
fermer le logiciel.
Fréquence Génotype Génotype Génotype
de départ (HbA//HbA) (HbA//HbS) (HbS//HbS)
Zone de
paludisme 0.5 0.8 1 0.5
Zone non touchée
par le paludisme 0.5 1 1 0.5

TP 7 : les critères d’appartenance à la lignée humaine- v2 hominines


1. Justifier à partir des données de la fiche réponse, l’intérêt de disposer de plusieurs indices pour
déterminer l’appartenance à une espèce.
2. Repérer à l’aide des gommettes (ou de pastilles de pâte à modeler ou de papier mouillé), les points de
référence du profil gauche du moulage de crâne fourni.
3. Ouvrir le logiciel HOMININES et sélectionner le crâne indiqué par l’examinateur, qui correspond au
moulage fourni. (voir fiche technique du logiciel HOMININES).
4. Effectuer les mesures et calcul nécessaires pour déterminer les 2 critères crâniens (voir fiche protocole
-candidat et fiche technique du logiciel HOMININES).
5. Noter les résultats sur la fiche réponse.
6. Confronter les résultats obtenus aux données fournies pour déterminer l’espèce à laquelle appartient
le fossile. Justifier de façon critique.
7. Organiser la paillasse et en fin d’épreuve, ranger le poste de travail et fermer les logiciels.

Angle facial, rapport hauteur / longueur (angles donnés à un degré près ; rapports donnés à 5% près)
Espèces Australopithecus Homo Homo Homo Homo Chimpan Gorille
(afarensis, habilis erectus neanderthal sapiens zé
Critères boisei, gracilis) ensis

Inclinaison 56° à 75° 65° à 68° 75° à 81° 71° à 89° 82° à 88° 34° à 45° 36° à 47°
de la face
Rapport 0,58 à 0,67 0,48 à 0,46 à 0,54 0,45 à 0,63 0,59 à 0,64 0,4 à 0,38 à 0,46
hauteur / 0,66 0,47
longueur
de crâne

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TP 6 – version 1 : LIENS DE PARENTE CHEZ LES VERTEBRES
1. Ouvrir avec le logiciel PHYLOGENE le fichier images « archont.phg ». Traiter uniquement des données
anatomiques sélectionnées à l’aide des fonctionnalités du logiciel, pour tenter de préciser les relations
de parenté entre l’Homme, le Chimpanzé, le Gorille, l’Orang-outan et le Gibbon (répondre sur la fiche
réponse - candidat). Montrer que les seules données anatomiques sont insuffisantes. On s’intéresse
ensuite aux données moléculaires
2. Ouvrir le fichier « seq-ADN.edi » situé dans le répertoire « sauve » du logiciel ANAGENE puis choisir et
sélectionner les séquences utiles pour préciser les relations de parenté entre l’Homme et les vertébrés
précédents.
3. Justifier, sur la fiche réponse, ce choix de séquences.
4. Traiter les séquences à l’aide du logiciel, en prenant l’Homme comme référence, afin de préciser les
relations de parenté.
5. Construire, sur la fiche réponse, un tableau quantifiant les différences entre les molécules des
différentes espèces sélectionnées et celles de l’Homme.
6. Indiquer, sur la fiche réponse, les trois espèces qui apparaissent les plus proches de l’Homme en
justifiant votre choix.
7. Fermer les logiciels en fin d’épreuve.
TP 6-version 2 : LA PLACE DE L’HOMME PARMI LES PRIMATES
Etape 1 : Concevoir une stratégie pour résoudre une situation-problème
1. Proposer une démarche d’investigation permettant de choisir, avec les données fournies,
l’arbre de parenté le plus cohérent entre les deux qui vous sont proposés.

Etape 2 : Mettre en œuvre un protocole de résolution pour obtenir des résultats


exploitables
2. Mettre en œuvre le protocole afin de préciser les liens de parenté entre l’homme et les
autres primates actuels.

Etape 3 : Présenter les résultats pour les communiquer


3. Sous la forme de votre choix, traiter les données obtenues pour les communiquer.

Etape 4 : Exploiter les résultats obtenus pour répondre au problème


4. Exploiter l’ensemble des résultats pour préciser la place de l’homme au sein des primates et
déterminer, l’arbre de parentés le plus probable entre grands primates actuels (Gorille,
Orang-outan, Gibbon, Homme et Chimpanzé).

TP n°8 : Recherche de la spécificité d’un anticorps par le test d’Ouchterlony


1. Après lecture du protocole de la fiche protocole - candidat (parties I et II), choisir la disposition des
produits dans la boîte de Pétri et l’indiquer sur le schéma de la fiche réponse-candidat.
Justifier ce choix par écrit.
2. Réaliser les parties I puis II du protocole de la fiche protocole - candidat.
3. Représenter sur la fiche réponse-candidat le résultat fourni. Réaliser ensuite, en utilisant le modèle de la
fiche réponse et d’autres symboles à votre convenance, deux schémas qui expliquent la présence ou
l’absence d’un arc de précipitation au niveau moléculaire.
4. Déduire des résultats fournis, si les anticorps ont une spécificité stricte vis-à-vis de la BSA
5. Ranger le poste de travail

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TP n°9 : Sérodiagnostic de la syphilis
1. Justifier l’utilisation des trois sérums (S, S1 et S2) dans le protocole proposé pour répondre au problème
posé.
2. Réaliser les manipulations en respectant le protocole fourni.
3. Observer à la loupe les préparations et identifier le ou les résultats positifs.
4. Représenter par un schéma légendé les associations moléculaires obtenues dans les trois tests réalisés.
5. Déduire de la lecture des résultats si l’individu est séropositif pour la syphilis.
6. Remettre la loupe dans l’état prêt à l’emploi et ranger le poste de travail.

TP n°10 : ACTIVITE TESTICULAIRE


1. Justifier l'intérêt d'observer les deux coupes proposées pour expliquer un maintien des caractères
sexuels secondaires malgré une infertilité
2. Observer successivement la coupe de testicule de l'individu fertile (lame A) et de l'individu infertile
(lame B). Centrer pour chaque lame sur les tissus caractéristiques des testicules.
3. Représenter par un dessin simplifié les tissus caractéristiques du testicule de la lame A.
4. Comparer les structures et les fonctions des testicules des deux individus à l'aide d'un tableau, en vous
aidant de vos observations et des indications du texte d'introduction.
5. Proposer une explication à la coexistence de l'infertilité et de caractères sexuels secondaires
normalement développés chez l'individu B.
TP n°11 : Hormones ovariennes et cycle utérin

1. Observer les deux coupes d’utérus A et B. Identifier celle qui correspond à la phase post-ovulatoire.
2. Opérer une mise au point sur une zone de cette coupe présentant des différences significatives par
rapport à la coupe du document de référence (document élève 1) et en rapport avec le problème posé.
3. Représenter par un dessin légendé une portion de cette coupe (phase post-ovulatoire) de façon à
mettre en évidence les différences de structure observées par rapport à la coupe de référence.
4. Indiquer sur le graphe de la fiche réponse élève 2 (reprenant le document élève 2), par des flèches
légendées, les périodes du cycle où les deux coupes A et B observées ont pu être réalisées.
5. Mettre en relation les observations réalisées et les concentrations plasmatiques d’hormones
ovariennes repérées sur le graphique proposé pour rendre compte de l’évolution de l’endomètre.
TP n°12 : CONTROLE HORMONAL DU FONCTIONNEMENT OVARIEN
1. Rechercher au microscope, sur la ou les lames de coupe d’ovaire, un follicule cavitaire jeune, un
follicule le plus proche possible de sa maturité et un corps jaune.
2. Réaliser un dessin légendé d’un follicule cavitaire observé au microscope.
3. Positionner par une flèche au-dessous du graphique (fiche document élève) les noms des trois structures
observées à la question 1.
4. À partir de vos réponses précédentes, mettre en relation l’évolution des structures ovariennes au cours
d’un cycle et la sécrétion des hormones hypophysaires.

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CORRECTION DU TP de SVT
Classe Tle S
TP n°1 : MECANISMES GENETIQUES A L’ORIGINE DE LA DIVERSITE
DES ETRES HUMAINS
Objectif : On cherche à identifier les mécanismes génétiques à l’origine de la diversité des êtres
humains sur le plan des marqueurs immunologiques.
1)- Pratique

On choisit le type de comparaison l’alignement avec discontinuité car on les ressemblances entre ces gènes
du système et avec la comparaison avec discontinuité car seuls les nucléotides différents sont indiqués.
2)-
Hlaa0201.cod Hlab2701.cod Hlacw301.cod
Hlaa0201.cod 100% 89.3% 86.5%
Hlab2701.cod 100% 89.8%
Hlacw301.cod 100%
Titre : Matrice de ressemblance de 3 gènes HLA
3)- On supposer ces gènes du système HLA proviennent d’un même gène ancestral qui a subi au cours du
temps des duplications/transposition suivies des mutations indépendantes. Ces gènes appartiennent à la
famille multigénique.
4)- Pratique

5)-
Hlaa0210.cod Hlaa0211.cod
Hlaa0101.cod 4.7% 4.6%
Titre : tableau de différences entre 3 séquences du gène HLA A.

3)- On observe très peu de différences entre ces 3 séquences, ce sont 3 allèles d’un même gène. Ces allèles
ont été créés par les mécanismes des mutations ponctuelles. Donc la diversité allélique gènes du système
HLA est due par les mutations ponctuelles.
Ces dernières sont à l’origine de la diversité allélique du gène HLA A mais également des différences
constatées entres les séquences des gènes du système HLA.
La diversité des gènes du système HLA des êtres humains est due par les mécanismes
duplication/transposition suivie des mutations indépendantes.

4)- Remettre la paillasse en ordre.

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TP n°2 : RECHERCHE D’UNE EVENTUELLE LIAISON ENTRE GENES
CHEZ LA DROSOPHILE
Objectif : On cherche à déterminer chez la Drosophile si deux gènes responsables, l’un, de la couleur
du corps et l’autre, de la longueur de l’aile, sont sur le même chromosome ou sur deux chromosomes
différents.
1)- On va identifier et identifier et dénombrer les différents phénotypes du croisement pour pouvoir
déterminer si les deux gènes celui de la couleur du corps et celui de la longueur des ailes sont liés ou
indépendants On pourra alors retrouver les génotypes des parents.
2)- Pratique
Utiliser la loupe binoculaire pour retrouver et identifier les différents phénotypes, faire la mise au point
sur un phénotype différent de celui des parents (phénotype recombiné : ailes longues corps noir ou ailes
vestigiales corps gris jaune).
3)- Pratique.
Observer bien les différentes phénotypes puis les dénombrer et calculer le pourcentage (Nombre du
phénotype/ nombre total des phénotypes x 100).
4)- Compléter votre fiche réponse en y figurant les critères de reconnaissance de chaque phénotype identifié
sur la plaque en utilisant des crayons des couleurs.
Attention de ne pas utiliser pour nommer les phénotypes des allèles car vous ne savez pas encore quel
gène est responsable de la couleur
5)- Pratique : Dénombrement
Plaque 1 : Brassage intrachromosomique
Total = 40
Phénotypes Nombre Pourcentage
Ailes longues corps gris jaune 16 40 %
Ailes longues corps noir 5 12.5 %
Ailes vestigiales corps gris jaune 4 10%
Ailes vestigiales corps noir 15 37.5%
Titre : Nombre et pourcentage des 4 phénotypes du croisement test.

Ou
Plaque 2 : Brassage interchromosomique
Total = 40
Phénotypes Nombre Pourcentage
Ailes longues corps gris jaune 11 27.5 %
Ailes longues corps noir 9 22.5 %
Ailes vestigiales corps gris jaune 10 25 %
Ailes vestigiales corps noir 10 25%
Titre : Nombre et pourcentage des 4 phénotypes du croisement test.
Remarque : Pour la plaque interchromosomique pourcentage des parentaux et celui des recombinés doit
être plus ou moins égale à 50%.

6)- Pour la plaque 1 ;


Les pourcentages des 4 phénotypes sont non équiprobables donc les deux gènes sont liés : c’est un brassage
intrachromosomique.
Pour la Plaque 2 :
Les pourcentages des 4 phénotypes sont équiprobables donc les deux gènes sont indépendants : c’est un
brassage interchromosomique.
7)- Eteindre la loupe binoculaire et ranger la paillasse.

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TP n°3 : COMPORTEMENT DES CHROMOSOMES LORS DE LA
FORMATION DES SPORES CHEZ LE CHAMPIGNON SORDARIA
Objectif : Proposer une explication sur les manifestations chromosomiques chez Sordaria

1)- Le cliché correspondant à la boite de culture destinée à illustrer le crossing-over est la boite n°3 car les
deux souches ont subi une mutation rendant impossible l’autofécondation, pour former des périthèces il
faut que chaque souche soit féconder par une autre, et comme elles possèdent des allèles différents pour la
couleur des spores on peut observer un crossing-over.

2)- Pratique (repérage des différents types d’asques) et dessin d’un périthèce.
Repérage des différents types d’asques (Pour nommer l’asque partez du centre vers la périphérie, titrer
l’image)

3)- Pratique.
Comptage avec le Mesurim (la fenêtre de comptage doit être ouverte et contenir les 6 types d’asques
différents, tous les asques bien visibles doivent être pointés).

Les valeurs doivent être présentées dans un tableau.

Types d’asques 4N/4J 4J/4N 2N/2J/2N/2J 2J/2N/2J/2N 2N/4J/2N 2J/4N/2J


Nombre d’asques 6 5 2 3 4 1
Titre : Nombre et pourcentage de différents types d’asques d’un bouquet.
4)- Schémas de la formation des asques 2/2/2/2 et 4/4 à faire.
5)- Les asques 2/2/2/2 sont des asques recombinés ils se forment lors de l’avènement d’un crossing-over au
cours de la prophase 1 de la méiose, ce sont les résultats d’un brassage intrachromosomique.
Les asques 4/4 sont des asques parentaux ce sont les résultats d’un brassage interchromosomique.

6) – Fermer le logiciel et ranger la paillasse.

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TP n°4 : EVOLUTION DE LA FREQUENCES DES ALLELES AU HASARD
1) : Pratique (logiciel ouvert, réglages effectués : allèles H et h de fréquences alléliques de 0,5, effectif de
la population de 25 et nombre de génération de 100).
2)- : Pratique (lancez la simulation 5 fois de suite).
3)- : Pratique

Titre : Evolution de la fréquence des allèles dans une population de 25 individus


On observe dans une population de faible effectif (ici 25 individus), que la fréquence des allèles diminue et
l’un de deux allèles disparaissent dans la population.
Attention, il faut préciser le nom de l’allèle disparu et la génération de l’allèle disparue.
4)- Pratique (réglages effectués : allèles H et h de fréquences alléliques de 0,5, effectif de la population de
250 et nombre de génération de 100).
5) Pratique

Titre : Evolution de la fréquence des allèles dan H dans une population de 250 individus
5)- On observe pour une population de grand effectif (ici 250 individus), un maintien de deux allèles : leurs
fréquences restent stables, contrairement aux populations de faible effectif où certains allèles disparaissent
au cours des générations.
Le phénomène responsable de l’évolution des allèles neutres dans les populations est appelé le Hasard ou
dérive génétique. Plus l’effectif de la population est faible plus l’effet du hasard est important.
6)- Fermer le logiciel.

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TP n°5 : INFLUENCE DE LA SELECTION NATURELLE SUR LA
FREQUENCE DE LA DIVERSITE GENETIQUE
Objectif : On cherche à comprendre et vérifier l’influence du milieu sur la variabilité génétique à
l’aide d’une simulation avec un logiciel « évolution allélique ».

1)- : Pratique (logiciel ouvert, réglages effectués pour une zone de paludisme).

2)- : Pratique (tracez successivement la courbe de la fréquence de HbS dans une zone de paludisme, puis
la courbe de la fréquence de HbS dans une zone paludéenne).

3)- : Pratique
Graphe 1 : Evolution de la fréquence de l’allèle HbS dans une zone de paludisme

Graphe 2: Evolution de la fréquence de l’allèle HbS dans une zone non paludéenne

Titre : Influence de la sélection naturelle sur la fréquence HbS


On remarque une variation de la fréquence de l’allèle HbS selon le milieu, en effet :
 Dans une zone de paludisme on observe une diminution de la fréquence de l’allèle HbS puis il se
stabilise autour de 30% à partir des 20 générations dans la population.
 Dans une zone non paludéenne la fréquence de l’allèle HbS diminue et devient presque nulle, l’allèle
HbS disparaît dans la population.

4)- A partir des documents 2 et 3, on observe que la fréquence de l’allèle HbS peut atteindre jusqu’à 20%
dans certaines zones de paludisme, par contre la fréquence de cet allèle est nulle en zone non paludéenne,
l’allèle HbS est donc maintenue dans les zones de paludisme (car il protège de la drépanocytose) et absent
en zone de non paludisme, les résultats de la simulation confirment bien les données du terrain.

5)- Fermer le logiciel.

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TP n°6 – version 1 : LIENS DE PARENTE CHEZ LES VERTEBRES
Objectif : Préciser la parenté de l’homme avec quelques vertébrés et donc déterminer les espèces les
plus apparentées à l’homme.
1)- Pratique
On peut faire un tableau de taxons caractères, polariser

En comparant que les données anatomiques on remarque que ces espèces ont le même état de caractères
donc on ne peut pas déterminer lesquelles sont les plus proches de l’homme.
Pour préciser la parenté entre ces espèces on passe à la comparaison des données moléculaires.

2)- Pratique (choisir la séquence présente pour toutes les espèces étudiées et enlever toutes les autres : ici
les séquences NAD uniquement).

Remarque : Dans d’autres TP vous pouvez avoir plusieurs séquences dans ce cas faut toutes les
affichées et les comparées indépendamment.
3)- Les séquences sélectionnées sont les séquences NAD car c’est les seules séquences présentent pour
toutes ses espèces : ce sont des séquences homologues car pour une comparaison seules les séquences
homologues sont comparables.
4)- Pratique (Placer la séquence de l’homme en référence, puis traiter les différentes séquences en les
comparant et en utilisant la comparaison simple).
Remarque : La comparaison simple donne les pourcentages de différence et la comparaison avec

6
discontinuité qui donne les pourcentages de ressemblances). Attention dans un autre TP, on peut vous
demander le pourcentage de ressemblances, dans ce cas utiliser l’alignement avec discontinuité.
5)-

NAD du chimpanzé NAD du gibbon NAD de l’Orang outan NAD du gorille

NAD de l’homme 11% 24.1% 24.5 % 13.5%


Titre : Tableau représentant les pourcentages des différences entre les molécules NAD de l’homme et
des différentes espèces de primates.

6)- Les trois espèces les plus proches de l’homme sont chimpanzé (11% de différences), gorille (13.5%) et
gibbon (24.1%) car les molécules de NAD de ces espèces ont un faible pourcentage de différences ce qui
veut dire qu’ils ont une étroite parenté avec l’homme.
7)- Paillasse rangée : logiciel éteint.

TP n°6-version 2 : LA PLACE DE L’HOMME PARMI LES PRIMATES


Les liens de parenté au sein des grands Primates ont longtemps été discutés. Plusieurs arbres
phylogéniques différents ont donc été proposés. L'Homme est-il un descendant du chimpanzé ?

Activité 1 : Liens de parenté et données moléculaires


ETAPE 1
Pour établir des liens de parenté et déterminer de quelle espèce l’homme et le chimpanzé sont les plus
proches, on pe ut compare r à l’aide du logiciel l’anagène les molécules communes aux 5 espèces
présentées, c’est -à-dire NAD, globine et cyto-oxydase, afin de voir quelles sont les homologies
(ressemblances) le s plus forte s. Les espèces les plus apparentées partageront des homologies plus
grandes. On choisira alors l’arbre qui sera confirmé par le plus de molécules.

ETAP E 2
Affichage des séquences dans Anagène, sélection des séquences à comparer, comparaison effectuées
(alignement avec discontinuité) avec l’homme en référence (placer l’homme en première ligne) pour
chaque molécule. Sélection des séquences comparées et information pour avoir les % d’identité.
Rappel Anagène ! Piège a éviter
Comparaison avec discontinuité : Si les séquences n’ont pas la même longueur alors sélectionner
l’option « alignement avec discontinuité ». Cette option permet de tenir compte d’additions ou de
délétions.
ETAP E 3
Tableau présentant pour chaque molécule étudiée le pourcentage de différence entre la séquence de
l’homme et celle des autres primates

Molécules comparées
NAD Globine G Cytoxydase
Espèces
comparées à l’homme
Chimpanzé 11,0 0,0 2,6
Gorille 13,5 2,0 3,9
Orang-outan 24,5 1,4 6,2
Gibbon 24,1 2,7 5,7
ETAP E 4
Pour la molécule NAD, les espèces présenta nt le plus de points communs et donc les plus apparentées
avec l’homme sont le chimpanzé puis le gorille, le gibbon et enfin l’orang-outan.
De même pour la cytoxydase. L’étude de ces 2 molécules confirme donc l’arbre n°1.

7
Pour la globine, les comparaisons montrent que l’homme est plus proche du chimpanzé puis du l’orang-
outan, du gorille et enfin du gibbon, ce qui correspond à l’arbre n°2.
L’arbre n°1 est donc plus souvent confirmé par nos résultats, c’est celui qui est le plus probable d’après
les données fournies.
Critiques : il faudrait des données statistiques plus importantes que 3 séquence s pour conclure avec
certitude… Les résultats peuvent de plus présenter des différences qui s’expliqueraient par des
mutations silencieuses qui n’ont pas été prise en compte lorsque l’on compare des séquences en acides
aminés.

On va chercher dans l’activité 2 à expliquer d’où viennent les différences observées entre l’homme et le
chimpanzé, qui partage nt pourtant un ancêtre commun ré ce nt et un lie n étroit de parenté.

TP n°7 : LES CRITERES D’APPARTENANCE A LA LIGNEE HUMAINE


Objectif du TP : On cherche à déterminer à quelle espèce d’Hominidés peut se rattacher un fossile à
l’aide de deux critères distinctifs : l’angle facial et le rapport hauteur sur longueur de son crâne.
1)- On va utiliser plusieurs indices crâniens (au moins 2) car avec un seul indice le crâne étudié peut
appartenir à plusieurs espèces, en utilisant 2 indice on va retrouver plus précisément à quelle espèce
appartient ce crâne.
2)- Pratique.
Placer à l’aide des pâtes à modeler les différentes points (M, N, O, P, Q et B) sur le crane fourni par le prof.
3)-

Angle facial= 66, 907°


Remarque : Si les points sont mal situés les mesures faites peuvent être fausses et donc on risque
d’attribuer le crâne à une autre espèce.

8
BP=7.93cm N Q = 15.9cm donc le rapport est : BP/NQ= 7,93/15,9= 0,4987
5)- On a le rapport qui égale à 0.499 et l’angle facial à 66, 907°, d’après les donnes ces valeurs
correspondent à celles de l’espèce Homo habilis.
Attention dans ce TP le crâne fourni correspondait à l’espèce Homo habilis mais dans un autre TP il
peut s’agir d’une autre espèce il faut donc comprendre la manipulation.
6)- Fermer le logiciel et ranger la paillasse

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TP n°8 : Recherche de la spécificité d’un anticorps par le test d’Ouchterlony
Objectif du TP : On cherche à savoir si les anticorps contre l’albumine de sérum de bœuf (BSA) ont une
spécificité stricte vis-à-vis de la BSA.
1. On a placé les anticorps au centre pour qu’ils puissent réagir avec les antigènes qui sont placés dans les
puits périphériques.
2. Pratique (creuser les puits et mettre les produits en utilisant pour chaque produit une micropipette
spécifique). Il faut creuser des puits assez rapprochés pour que la migration des produits se fasse vite
et que les résultats apparaissent rapidement.
3. Représenter l’arc sur la fiche réponse : pour ce TP l’arc apparaît entre le puits central et le puits
contenant l’antigène B.
1. Formation d’un arc Absence d’arc

Lors de la formation de l’arc représenter un antigène de forme complémentaire à l’anticorps fourni


sur la fiche réponse et lors de l’absence de l’arc représenter un antigène de forme différente pour
montrer que l’anticorps ne peut pas le détecter car il ne peut pas se fixer à lui.
4. L’antigène injecté est le BSA, les anticorps contenus dans le sérum S présent dans le puits central sont
spécifiques à cet antigène, ceci est démontré par la présence d’un arc de précipitation entre le puits
central et le puits contenant l’antigène BSA.
TP n°9 : Sérodiagnostic de la syphilis
Objectif du TP : On cherche à déterminer si un individu est séropositif pour la syphilis.
1. On va utiliser trois sérums, le S1 appartient à un individu non atteint, le S2 appartient à un individu
atteint et le S appartient à un individu à tester.
Les 2 premiers sérums correspondent à des témoins : on va comparer la réaction du sérum S avec les
antigènes présents dans le VDRL, avec les réactions respectives des sérums S1 et S2 avec les antigènes
VDRL, et à partir de ces comparaisons on pourra déterminer si l’individu ayant le sérum S est atteint ou
pas.
2. Pratique

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3. L’individu S2 est séropositif c’est un témoin et l’individu ayant le sérum S est séropositif, puisque
comme pour l’individu S2, il y a agglutination entre le sérum S et la solution VDRL : ceci indique la
présence dans le sérum S des anticorps spécifiques aux antigènes présents dans la solution VDRL et
donc formation des complexes immuns.
4. Test 1 : réaction entre S1 et VDRL
Le sérum S1 appartient à un individu sain, qui n’a donc pas produit des anticorps, dans le verre de
montre on aura que les antigènes VDRL qu’on a versé.
Test 2 : réaction entre S2 et VDRL Test 3 : réaction entre S et VDRL
Le sérum S2 appartient à un individu atteint On observe une agglutination, ceci montre que
qui a donc produit des anticorps dirigés contre le sérum S contient des anticorps, dirigés
les antigènes de la syphilis, ces anticorps vont contre les antigènes de la syphilis, ces
se fixer sur les antigènes présents dans la anticorps vont se fixer sur les antigènes
solution des VDRL ce qui permettre la présents dans la solution des VDRL, l’individu
formation d’un complexe immun et donc on va à qui appartient le sérum S est donc
observer une agglutination. séropositif.

Titre : schéma pour l’individu S2 Titre : schéma pour l’individu S

5. L’individu à qui appartient le sérum S est séropositif, puisqu’on observe une agglutination entre le
sérum S et les antigènes présents dans la solution des VDRL, cet individu est donc atteint de la syphilis.
TP n°10 : Activité testiculaire.
Objectif du TP : On cherche à expliquer comment une infertilité chez un individu mâle peut
coexister avec la présence de caractères sexuels secondaires normalement développés.
1. On va observer les 2 coupes proposées (lame d’un testicule fertile et celle d’un testicule infertile) pour
pouvoir après comparaison retrouver la cause de l’infertilité de l’individu B et expliquer la présence
chez cet individu des caractères sexuels secondaires normaux.
2. Pratique
3. Pratique : Mise au point au niveau de la lumière des tubes séminifères.
4. Pratique : Réalisation d’un dessin d’une portion du testicule de l’individu atteint de cryptorchidie.
5.
Structures et fonctions testiculaires Testicule d’un individu fertile Testicule d’un individu
infertile
Spermatogonies Présente Présente
Spermatogenèse Présente Absente
Cellules de Leydig Présente Présente
Production de testostérone Présente Présente
Titre : Tableau comparatif des structures et des fonctions des testicules d’un individu fertile et
infertile.

6. L’individu B est infertile car dans ses testicules malgré la présence des spermatogonies, la
spermatogenèse ne s’y déroule pas, il présente les caractères sexuels secondaires car les cellules de
Leydig intercalées entre les tubes séminifères de ses testicules produisent la testostérone responsable de
la mise en place des caractères sexuels secondaires.

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TP n°11 : Hormones ovariennes et cycle utérin
Objectif du TP : On recherche l’effet des hormones ovariennes sur la paroi utérine

1. Pratique : la phase post-ovulatoire est caractérisée par la spiralisation des tubes glandulaires de la
muqueuse utérine.
2. Pratique : Mise au point sur les tubes glandulaires de la muqueuse utérine spiralés à la phase post-
ovulatoire et non spiralés sur le document de référence fourni.
3. Pratique : représentation d’une portion de la muqueuse utérine à phase post-ovulatoire.

4. La première coupe moins épaisse avec des tubes non spiralés est faite à la phase pré-ovulatoire et la
seconde coupe avec des tubes spiralés est faite à la phase post-ovulatoire.
5. Pendant la phase folliculaire les œstrogènes sont sécrétées en grande quantité elles permettent le
développement de la muqueuse utérine, les tubes glandulaires s’allongent, pendant la phase lutéale la
progestérone produite par le corps jaune au niveau de l’ovaire permet la spiralisation des tubes
glandulaires de la muqueuse utérine et la prépare à accueillir un éventuel embryon.

TP n°12 : CONTROLE HORMONAL DU FONCTIONNEMENT OVARIEN


Objectif du TP : On cherche la relation entre l’évolution des structures ovariennes et les variations
de concentrations des hormones hypophysaires au cours d’un cycle menstruel.
1. Pratique
2. Pratique : Réalisation du dessin d’un follicule cavitaire observé au microscope

3. Indication sur le graphe :


- en 6 à 8 jours  follicule cavitaire jeune
- entre 9 à 13 jours  follicule mur
- après 14ème jours  corps jaune
4. justification : sécrétion accrue d'œstradiol en relation avec la croissance du follicule (seule la
multiplication des cellules folliculaires est attendue) + la sécrétion de progestérone par le corps jaune

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