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professionnelle
Terminale
I:izII
I I
Techniques
des véhicules
automobiles
Jean-Claude Morin
Christophe Orgaer
Professeur de lycée professionnel
Fabrice PaLlenot
Professeur de lycée professionnel
Philippe Ruivo
Professeur de lycée professionnel
HACHETTE
H Technique
Cet ouvrage est composé de deux tomes et couvre l’ensemble du nouveau référentiel de BEP Maintenance
des véhicules.
Le cheminement de cet ouvrage permet l’individualisation du parcours de formation et propose des
exercices qui sont des entraînements, mais également des propositions de supports de validation des
acquis et des savoirs. Chaque dossier est indépendant et sa numérotation ne correspond pas à une pro
gression impérative.
Le formateur peut ainsi construire sa stratégie de formation en fonction du niveau de ses élèves, du type
d’auditeur et du type de système dans lequel il s’inscrit (scolaire, apprentissage ou formation continue).
L’ensemble des fiches, avec leur mode opératoire, permet à l’élève de traiter directement et individuel
lement le problème posé ; la validation du cheminement est faite selon les étapes définies. L’ouvrage est
proposé en modules de compétences identifiés au référentiel, ce qui facilite son utilisation.
Je remercie MM. Fabrice Pallenot, Philippe Ruivo et Christophe Orgaer, professeurs de lycée profes
sionnel, pour l’excellent travail mis en oeuvre avec sérieux et compétence, ainsi que M. Sébastien Orgaer
qui nous a fourni de nombreuses illustrations.
Je souhaite que l’ouvrage reçoive, auprès du public concerné, le meilleur accueil.
Jean-Claude Morin
courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consen
‘>
Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, sans autorisation de l’éditeur ou du Centre français de l’exploita
tion du droit de copie (20, rue des Grands-Augustins 75006 Paris), constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et
suivants du Code pénal.
Ces dossiers ont été conçus pour permettre aux publics utilisateurs d’acquérir, avec une cer
taine autonomie, des compétences nouvelles. Chaque dossier les guide, les informe et leur per
met d’acquérir de nouveaux savoirs liés à la pratique professionnelle.
Ces dossiers permettent à l’enseignant d’asseoir les bases de chaque séquence pédagogique, vali
dée par une évaluation. Ils ne comportent pas d’ordre chronologique et peuvent être utilisés
soit par thème correspondant à un certain nombre de dossiers (dans le cas d’une formation
scolaire » par exemple), soit par dossier (dans le cas d’une formation en alternance).
3 etkce c’est l’étude, avec l’aide du professeui des différentes possibilités tech
niques existantes permettant de résoudre la problèmatique
3e isi 1
ekt6îke c’est la partie où l’élève est amené à mettre en application ses nou
veaux savoirs ; une évaluation est proposée à ce stade : elle peut-être effectuée par le pro
fesseur ou en auto-évaluation;
3e eckeeke c’est une extension de l’étude du dossier qui fait appel à la docu
mentation des constructeurs, de la bibliothèque, etc. et qui permet de découvrir d’autres
possibilités techniques moins utilisée.
Ces deux tomes ne sont pas des livres de technologie, mais des supports d’apports technolo
giques.
Les auteurs.
LA TRANSMISSION
Dossier 2 : L’embrayage 11
Dossier 9 : Le différentiel 45
Dossier 12 : Le pneumatique 57
Dossier 13 : La roue 61
Dossier 14 : La suspension 63
LE FREINAGE
Q Q
_) .) Q
- -c -
-
Q
3
- ‘
J3
- - .
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Q
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U
Q ,Ç3 CIL
U
CiL
U
Z
Q C
U
U
_;_ — -o _-o E o - o
— LI cd
Dl Le principe de la transmission M C C A
D2 L’embrayage M C C C A C C
D3 Le convertisseur hydrocinétique M C C C A
D4 Les engrenages C C C
D5 La boîte de vitesses
à trains parallèles M C C C A
D6 Les synchroniseurs M C C C A
D7 La boîte de vitesse
à trains épicycloïdaux M C C C A C
D8 Le réducteur final M C C C A C M
D9 Le différentiel M C C C A M
Dl O Les joints déformables
et les arbres de transmission M C C C A
A : Aborder
C : Connaître
M : Maîtriser
Savoirs pré-requis
• La structure générale du véhicule Dossier 1
?
Le système de transmission adapte et transmet la puissance du moteur aux roues motrices en fonction
des conditions de roulage et des désirs du conducteur.
o
o
o
o
-c
o-
-Q
E
Q
Q
Q
-e
-Q
Q
Q-
-ee
Le mouvement est transmis au travers d’une suite d’organes appelée « chaîne cinématique de trans -C
mission ». =
©
LA TRANSMISSION 1
Dossier 1 Le principe de la transmission
?
Il existe trois familles de montage possibles pour faire avancer le véhicule
• les véhicules dits « traction » sur lesquels les roues avant sont motrices
• les véhicules dits « propulsion », poussés par les roues arrière
• les véhicules dits « quatre / quatre » (4 x 4), ou « transmission intégrale », sur lesquels toutes les roues
sont motrices.
Quels que soient l’organisation et le montage retenus par le constructeur, la chaîne cinématique se pré
sente toujours de la même manière.
Énergie mécanique
du moteur
13
I Embrayage
•Boite de vitesse :
I
Boîte transfert
(pont central)
I Différentiel
ï__LL____ Roue motrice
Woue motricei
antgchJN avant dJ
a
t vanJ’
pon
t’
B LA TRANSMISSION
L!f ‘fJ f. Le principe de la transmission Dossier 1
Pour que la fonction principale soit assurée par la transmission, l’intervention de plusieurs sous-systèmes,
réalisant chacun une fonction de service, est nécessaire
Désolidariser le moteur
de la transmission
- afin de satisfaire L’embrayage
toutes les conditions
de roulage
Adapter la puissance
fournie par le moteur
- La boîte de vitesses
Assurer le point mort
et la marche arrière
Les arbres
Relier tous les éléments de t
de transmission C
la transmission
-
en respectant les
Les joints
contraintes angulaires o
homocinétiques
o
D
o
o
o
o
e isi
Quel élément réalise la fonction : « répartir la puissance entre les roues d’un même essieu -t
E
o
o
o
o
-t
-C
LA TRANSMISSION 9
Dossier 1 Le principe de la transmission
Roue Roue
- avant 9auche_J avant droite
Roue Roue
%arriere gauche arrière droite
-o
C
e etiek%
1- Le système de transmission permet de communiquer et d’adapter l’énergie
o mécanique du moteur vers les roues motrices.
C
o
2- Le système est réalisé par une suite d’élément appelée « chaîne cinématique de
C
o
o transmission ».
o
o
3- Cette chaîne cinématique peut être conçue suivant trois types de montage:
• traction,
-C
• propulsion,
C
o • 4 x 4 (quatre/quatre).
o
o 4- L’organisation fonctionnelle est toujours identique; par contre, l’implantation des
-c
éléments est propre à chaque véhicule.
-o
-e ?c ec&ecke
Rechercher, au centre de documentation (bibliothèque, documentation des
constructeurs), d’autres systèmes de transmission non mécanique.
z
10 LA TRANSMISSION
J—
Savoir pré-requis
• La structure du système de transmission Dossier 2
otL%eL’e
Placé entre le moteur et la boîte de vitesses, l’embrayage est généralement commandé par le conducteur
au moyen d’une pédale.
t
C
C
o
C
C
o
C
Régime moteur 0
o
en tr.min-
1 o
? etète
I, . o
Q
/
4 000
L’embrayage a pour rôle de désaccoupler temporaire
ment le moteur du reste de la transmission, notamment
lors des changements des rapports de vitesses.
3 000
/ t
-c
E
o
-o
régime moteur. / t
-t
%ne
Par exemple, à 40 km. h- , un moteur tourne à 4 000
1 1 000
tr min
1 en première et 2 000 tr min en seconde.
. .
/ Vitesse véhicule
Lors du changement de rapport, le moteur doit donc en km.h-
1
-C
diminuer sa vitesse de 2 000 tr min
1 . 0-
0 20 40 o
1A TRANSMISSION 11
Dossier 2 L’embrayage
De plus, si l’on observe la courbe du couple d’un moteur thermique, on note qu’il ne peut pas fournir
de couple à bas régime.
Ce même moteur possède également, un régime minimum, le régime de ralenti, en dessous duquel il
cesse de fonctionner.
L’embrayage permet
d’amener progressivement le régime de la transmission au régime moteur.
3te is.’eêstaîse
Indiquer où se trouve l’embrayage dans la chaîne cinématique du véhicule.
I
o
o 3 ‘otaeue
o
o
-1 0 Volant moteur
O Disque d’embrayage
O Mécanisme de l’embrayage
O Butée
O Fourchette de commande
I O Axe de fourchette
-
/ \‘/ - O Soufflet de protection
1 LA TRANSMISSION
L’embrayage Dossier 2
3 ‘étwie
1 Constitution
1- Le volant moteur : c’est un volant d’inertie du moteur thermique ; sa face sert de plateau d’appui
au disque d’embrayage.
L
Armature ou corps
[teaudeP:ssion
2 Schéma cinématique 4
1 .1
1.2 1
1.3) 1 Mécanisme
-
2
1 .1 Plateau de pression
-
3
4 1 .2 Diaphragme
-
1 .3 Corps du mécanisme
-
2-Butée
3 Arbre primaire de la boîte de vitesses
-
4 Pédale d’embrayage
-
5
7 Disque
-
6 8 Volant moteur
-
7
8 o
LA TRANSMISSION 13
Dossier 2 L’embrayage
3 Fonctionnement
La transmission de la puissance motrice repose sur le serrage d’un
disque entre la sortie du moteur et l’entrée de la boîte de vitesses.
Au repos, le disque est immobilisé entre le plateau et le volant
moteur.
Le système est embrayé.
14 LA TRANSMISSION
L’embrayage Dossier 2
3e kt’e1staîIse
Citer les phases de fonctionnement du système.
3 ‘étwiie
Les commandes
d’embrayage
Pour manoeuvrer le système
d’embrayage, le conducteur
dispose d’une commande
par pédale.
Commande hydraulique
O Pédale d’embrayage
O Cylindre hydraulique
émetteur
O Canalisation hydraulique
O Cylindre hydraulique
récepteur
-c
LA TRANSMISSION
Dossier 2 L’embrayage
Pour commander le système, certains ETCN Boite de vitesses SansoDrive I SensoDrive Gearbox
3’e Ift’eêtatIse
Quel élément permet au conducteur d’embrayer ?
-r -°4•
e ketiek
-o
1- L’embrayage assure la transmission de la puissance entre le moteur et la boîte de
C
vitesses.
o
2- L’embrayage permet de désaccoupler le moteur du reste de la transmission lors des
phases:
o
• de démarrage;
o
o
o
• de changement de rapport de la boîte de vitesses.
o
-c
o
3- Le principe repose sur le serrage d’un disque entre deux plateaux.
4- Lors de la phase de démarrage, une partie de l’énergie mécanique doit être
-e dissipée afin d’éviter le patinage des roues motrices.
E
U
U
Le frottement du disque sur le volant moteur et le plateau pression dissipera cette
part d’énergie mécanique en énergie calorifique.
-c
e ec1iecke
-tu,
t
-c
Quelles solutions techniques emploient les constructeurs lorsque la puissance du
moteur, à transmettre au reste de la transmission, est très importante?
1G LA TRANSMISSION
Savoirs pré-requis
• La structure du système de transmission Dossier 3
‘otL%eVe
Le convertisseur hydraulique est un ensemble de turbomachines qui forment entre elles un circuit fermé. o
La transmission de la puissance motrice est assurée par un fluide.
c
o
Le convertisseur ce compose de trois éléments principaux o
o
o
-C
t-
t
LA TRANSMISSION 11
Dossier 3 Le convertisseur hydrocinétique
? ‘étèie
1 Notion de circuit hydraulique
Lorsque le moteur tourne, l’huile est projetée vers l’extérieur du carter du convertisseur par la force cen
trifuge.
On note qu’il n’y a aucune liaison mécanique entre le moteur et le reste de la transmission, l’énergie
motrice est transmise par une liaison hydraulique.
Cette absence de liaison mécanique isole le système de transmission des acyclismes du moteur.
2 Courbe caractéristique
Le fonctionnement du convertisseur se décompose en 2 phases
• une phase de conversion, durant laquelle le couple de sortie peut-être multiplié jusqu’à des valeurs
proches de 2,5
• une phase d’embrayage, où le convertisseur transmet le couple moteur.
C
o Couple turbine
Couple pompe Phase de conversion Phase d’embrayage
o
o
C
-c
o
-s:
-o
t
o-
t
18 LA TRANSMISSION
Le convertisseur hydrocinétique Dossier 3
Le véhicule étant à l’arrêt, le reste de la transmission demeure immobile, la turbine est arrêtée
Le fluide sortant de la pompe, chargé d’énergie hydrocinétique, vient frapper les aubages de la turbine
et lui transmet une partie de son énergie.
La turbine se met doucement en rotation.
Le fluide, encore chargé en énergie hydrocinétique, est réorienté par le réacteur vers l’arrière des aubes
de la pompe. La poussée du fluide sur le réacteur le bloque sur sa roue libre.
La pompe est ainsi poussée par l’excédent d’énergie, et le couple transmis est augmenté.
Ailette
de pompe
Ailette —
Roue libre
Ailette du Circulation du
réacteur fluide hydraulique
Nota : Pour simplifier l’explication, on suppose que les trois éléments sont alignés.
o
gie du fluide. o
o
o
o
Le déplacement de la turbine
modifie l’orientation de retour du
fluide vers la pompe. -o
E
o
De plus, la turbine utilisant une o
z
©
LA TRANSMISSION 19
Dossier 3 Le convertisseur hydrocinétique
5 fr Phase d’embrayage
L’énergie hydrocinétique est uti Turbine Réacteur Pompe
lisée pour la rotation de la tur
bine.
Le fluide hydraulique est dirigé
par la turbine vers la face arrière
du réacteur qui entre en rotation.
Il y a couplage hydraulique.
3e ii ‘eêstaîêse
Où se place le convertisseur de couple dans la chaîne cinématique du véhicule ?
C
o
3e etieIs%
o
o
o
o 1- Le convertisseur de couple hydrocinétique est monté à la place de l’embrayage
o
dans un véhicule généralement équipé d’une boîte de vitesses automatique.
2- lI est automatique et supprime toute action humaine.
-r,
E
o
3- Il permet de multiplier le couple d’entrée de la boîte de vitesses par des valeurs
r,
r,
proches de 2,5.
o
-z
4- lI isole le reste de la transmission des acyclismes du moteur.
-r,
o
z
3e eckeeke
Rechercher d’autres systèmes d’embrayage automatique.
z
o,
LA TRANSMISSION
Dossier 4
‘OtL%eH.’e
Pour répartir et conditionner la puissance du moteur, le système de transmis
sion utilise les propriétés des couples d’engrenages.
Un engrenage est l’ensemble de deux roues dentées s’engrenant l’une sur l’autre
• la roue qui donne son mouvement à la seconde est dite « roue menante »
• la roue qui reçoit le mouvement est dite « roue menée z.
? ‘étuèie 3 000
10 dents
1 Le rapport des vitesses
On définit par « rapport de vitesse » le rapport qui existe
entre les vitesses de rotation de deux pignons engrenés l’un
à l’autre.
-o
C
o
z
o
o
o
o
o
-t
E
1 000 tr.min
30 dents
z
-t
t
produit du nombre de dents des roues menantes -t
LA TRANSMISSION
Dossier 4 Les engrenages
2’ Rapport du couple
On définit par « rapport de couple » le rap r:100 mm
port qui existe entre les couples de force de
deux pignons engrenés l’un à l’autre.
il = Fxr
=F=—
r
150 Nm
=‘F= 1500N
0,1 m
L’effort sur la grande roue a également pour composante tangentielle 1500 newtons, le moment est
donc:
ill=Fxr
=/t= 1 SOONxO,3m=450Nm
o
C
o
3 Sens de rotation de la roue menée
o
o
-c
Lorsque deux pignons d’un engrenage sont en prise extérieure, le pignon mené
o
tourne en sens inverse du pignon menant.
-o
E
o
o
C
-C
C
Lorsque deux pignons d’un engrenage sont en prise intérieure, le pignon mené tournc
-C
dans le même sens que le pignon menant.
-C
LA TRANSMISSION
Les engrenages Dossier 4
1- Denture droite
Ce type de denture est souvent employé dans la boîte de vitesses pour les pignons
de 1
re
et de Marche Arrière.
Toutefois, une seule dent est en prise permanente avec l’autre roue. L’effort moteur
passe brusquement d’une dent à l’autre, ce qui rend ce type de pignon très bruyant.
L’engrènement entre deux dents est progressif et se produit alors que la dent
précédente est encore en contact. Cet engrènement rend la pignonnerie plus
silencieuse, mais présente toutefois l’inconvénient de générer des forces axiales
résultantes importantes.
Pour s’opposer aux forces axiales, les boîtes sont équipées de roulement à contacts
obliques.
3- Denture à chevron
Ce type de denture fut développé par Citroèn et donna ainsi sont emblème à la
marque.
Cette denture présente l’avantage d’être silencieuse et ne génère aucun effort axial,
mais elle a été abandonnée à cause de son coût de fabrication élevé.
Sur les boîtes équipées de ce type de pignons, les arbres doivent être engrenés
avant leur montage dans le bloc boîte.
t
C
3e Isi ‘eêstkau#se o
o
o
we: 2 000 tr/min o
30 dents o
o-
Sur le système d’engrenage ci-contre, détermi ws ?
ner la vitesse et le couple de sortie.
Cs:?
Ce : 20 daN.m -o
— 24 E
15
Q
-t
-Q
20 16 -Q
-t
PEMANPEZ LAWLIPIVT1ON !
LA TRANSMISSION
Dossier 4 Les engrenages
‘ot%cL’e
Certains systèmes employés en automobile utilisent pour la réalisation de la démultiplication un mon
tage particulier de roues dentées appelé train épicycloïdal.
Cou ro n n e Couronne
Planétaire
Satellite Satellite
r Porte-satellites
Porte-satellites
— Planétaire
?‘étuèie
La disposition coaxiale des trois éléments permet l’utilisation d’embrayages et de freins multidisques
pour bloquer et mettre en mouvement ces éléments. Les changements de rapports peuvent être réalisés
sous charge, autrement dit sans désaccoupler la transmission. Cette caractéristique essentielle est lar
gement exploitée dans les boîtes automatiques.
1
F + 2
F + 3= F
F 4
=
©
LA TRANSMISSION
Les engrenages Dossier 4
L’équation de base d’un train épicycloïdal est donnée par la formule de Willis
Si l’élément fixe, qui sert de point d’appui, est libéré, les engrenages tournent fous, le mouvement n’est
pas transmis, c’est le point mort. Le rapport d’engrenage est égal à
T = O
Dans le cas où deux des éléments du train sont verrouillés l’un par rapport à l’autre, le train est dit
bloqué » et tous les éléments sont solidaires en rotation. C’est la prise directe et le rapport d’engre
nage est égal à
r = 1
Dans tous les autres cas, un des éléments du train épicycloïdal est moteur, un autre est bloqué, et enfin
le dernier est récepteur.
Suivant les éléments moteurs, fixes et récepteurs, on obtient des réductions ou des multiplications du
régime, ainsi que des inversions du sens de rotation entre l’entrée et la Sortie du train.
2,5 r 5
Planétaire Porte-satellites Couronne r = 1 +
p Réduction
+
zp 1,25 r 1,67
Couronne Porte-satellites Planétaire r=1
Z Réduction o
C
o
r 1 o
0,2 r 0,4 o
Porte-satellites Planétaire Couronne o
= 1 + Surmultiplication o
o-
r 1
Z 0,6 r 0,8
Porte-satellites Couronne Planétaire
1+ p Surmultiplication
= Z 0,4 r 1,5
Planétaire Couronne Porte-satellites
— —
r -o
Zp Inversion du sens de rotation o
o-
t
— Zp 0,25 r 0,67
Couronne Planétaire Porte-satellites r=
— —
LA TRANSMISSION
Dossier 4 Les engrenages
3e s., ‘ekt4îke
Sur le schéma d’un train épicycloïdal, identifier les différents éléments constitutifs.
C
o
o
o
o
3e etieii
o
o-
1- Un engrenage est un ensemble de roues dentées.
2- Pour engrenés sans problème, toutes les roues d’un engrenage doivent posséder le
E
même module, c’est-à-dire la même denture.
t
3- Pour deux roues dentées présentant le même module, le diamètre est directement
proportionnel au nombre de dents.
-t
o
o-
t
3e eeiecke
Sur un véhicule de votre choix, recenser le nombre d’engrenages du système
de transmission.
-C
tA TRANSMISSION
Savoirs pré-requis
• Les engrenages Dossier 5
• La structure de la transmission
Limites de connaissances
La boîte
• Maîtriser les frontières du système
• Connaître les fonctions du système et de ses composants
à trains
• Connaître les caractéristiques et phases de fonctionnement
• Connaître les paramètres d’entrée et de sortie du système
• Aborder les interrelations avec d’autres systèmes
ou fonctions
? ‘oteve
Placé en aval de l’embrayage, la boîte de vitesses à trains parallèles, couramment dénommée « boîte de
vitesses mécanique » permet, en utilisant le moteur à son régime optimum
• de réduire la vitesse de la transmission, afin d’adapter le régime de rotation du moteur aux conditions
de fonctionnement;
• de multiplier le couple moteur afin d’optimiser la charge du moteur aux conditions de fonctionne
ment (démarrage, montée de côtes, route plate)
• de mettre au point mort, c’est-à-dire de supprimer toute liaison entre le moteur et les roues.
C
o
o
o
o
o
o
-
! Jj
E
o
o
o
-e
-o
oo
e
-e
La boîte de vitesses à trains parallèles fonctionne suivant le principe des trains d’engrenages. z
©
LA TRANSMISSION
Dossier 5 La boîte de vitesses à trains parallèles
Suivant sa conception et sa disposition au sein du véhicule, la boîtes de vitesses utilise une configura
tionà deux ou trois arbres.
L’arbre d’entrée de la boîte de vitesses se nomme arbre primaire. C’est lui qui reçoit la puissance
venant du moteur.
L’arbre de sortie de la boîte se nomme arbre secondaire. Il transmet la puissance modulée au reste
de la transmission.
L’arbre interne à la boîte se nomme arbre intermédiaire .
1 Fonctionnement
Pour l’étude, on choisit une boîte à trois axes, comportant quatre rapports pour des questions de sim
plicité.
Le mouvement est transmis d’un arbre à l’autre par des jeux d’engrenages.
Synchroniseurde 1ère
Arbre secondaire
Synchroniseur de 3ème / 4ème
-D
Arbre primair
C
o
Pignon de renvoi
de marche arrière
o
L’engrenage primaire réalise une liaison mécanique permanente entre l’arbre primaire et l’arbre inter
I
Sur l’arbre intermédiaire sont usinés plusieurs pignons, qui sont chacun en prise permanente avec les
pignons de l’arbre secondaire.
Les pignons de l’arbre secondaire sont dits « fous », c’est-à-dire qu’ils tournent librement sur leur arbre.
B LA TRANSMISSION
La boîte de vitesses à trains parallèles Dossier 5
Un mécanisme, nommé « synchroniseur », permet d’établir une liaison mécanique entre l’arbre secon
daire et un des pignons qu’il porte.
En outre, en sélectionnant un pignon plutôt qu’un autre, on peut faire varier le rapport de démultipli
cation du mouvement ainsi transmis.
1- Au point mort
L’arbre primaire entraîne l’arbre inter
médiaire en rotation.
3- En quatrième
Les boîtes de vitesses à trois axes per
mettent de créer une vitesse sans passer
par l’arbre intermédiaire. L’arbre primaire
est directement craboté par le synchroni
seur à l’arbre secondaire. •0
o
C
o
4- En marche arrière o
o
o
Un pignon supplémentaire, « le pignon -C
o
LA TRANSMISSION
Dossier 5 La boîte de vitesses à trains parallèles
3e_Ns.’ekt6îêe
On nomme une des roues dentées des engrenages « pignon fou ». Expliquer ce terme.
3 ‘obe,ue
Les commandes internes Doigt
marche arrière
Axe Axe de
fourchette de vitesses fourchette
3 ‘étuèie
o 1 Les commandes internes
C
o Le synchroniseur possède une gorge
o
extérieure dans laquelle prend place
o
o une fourchette ou un doigt solidaire
o-
d’un axe.
Axe de sélection
La translation de cet axe entraîne le
déplacement du synchroniseur. Il faut Doigt de sélection
E
o
o
donc disposer d’autant de fourchettes
et d’axes que de synchroniseurs.
-C Axe de commande du —
30 LA TRANSMISSION
La boîte de vitesses à trains parallèles Dossier 5
C
o
?e Iss’eIst6îke
C
o
o
o
o-
Lors d’une réfection de boîte de vitesses, quelle peut être la conséquence si on oublie de repositionner
le petit verrou à l’intérieur de B ?
-o
E
o
o
o
o
-t
Combien d’axes de commande peut comporter une boîte de vitesses présentant 6 rapports et une marche -D
LA TRANSMISSION 31
Dossier 5 La boîte de vitesses à trains parallèles
3 ‘o1e ie
Les commandes externes
3 ‘étuèic
La commande externe est la partie de la commande qui relie le levier de vitesse R
à la boîte.
La boule du levier de vitesse doit être déplacée suivant une grille bien précise.
Cette grille est donnée par les interdictions internes de la boîte de vitesses qui
autorisent ou non les déplacements du mécanisme de sélection.
z 3e etieIs%
o 1- Le rôle de la boîte de vitesses est:
o
• de modifier les caractéristiques de couple et de régime du moteur thermique
o
pour l’adapter aux conditions de roulage;
o
o
o
• de rendre possible un point mort;
o
• de permettre d’inverser le sens de la transmission (marche arrière).
2- Les pignons de la boîte sont toujours engrenés les uns aux autres.
-o
E
3- Le changement de rapport est obtenu par verrouillage mécanique d’un pignon fou
z
o avec l’axe qui le porte.
z
-c
-o
3e eekeeke
o
-o 1- Rechercher le nombre de dents des engrenages, pour chaque vitesse, d’un véhicule
quelconque dans sa revue technique.
2- Calculer pour chaque vitesse le rapport d’engrenage.
©
3 LA TRANSMISSION
Savoirs pré-requis
• La boîte de vitesses à trains parallèles Dossier 6
? ‘ot%eltle
Les boîtes de vitesses comportent des couples d’engrenages dont les dentures sont continuellement engre
nées l’une sur l’autre. L’accouplement est réalisé par une liaison avec un arbre.
Les couples d’engrenages ne possédant pas les mêmes caractéristiques, les vitesses des pignons fous sont
toutes différentes.
Le synchroniseur permet, lors du changement de rapport, de ramener l’arbre et le nouveau pignon sélec
tionné à la même vitesse angulaire pour éviter les heurts et craquement dans les crabots lors du ver
rouillage mécanique.
Composition du synchroniseur
Bille de verrouillage
i Z;— Crabots sur le pignon
Cône male du pignon
Cône femelle
du moyeu
Moyeu de
synchronisateur
Arbre de la boîte—”
de vitesse •0
o
Pignon fou sur larbre
Bague de synchronisateur o
o
o
o
o
o
‘étuiie
Au repos, le système est en retrait par rapport au pignon. -o
E
Le synchroniseur tourne à la vitesse de l’arbre, son moyeu en b
b
b
t
Il n’existe aucune liaison mécanique entre les deux éléments. -t
z
©
LA TRANSMISSION 33
Dossier 6 Les synchroniseurs
1 Phase de synchronisation
Durant la phase de synchronisation, la fourchette comman
dant le synchroniseur se déplace (ici vers la droite). Elle entraîne
l’ensemble vers le pignon.
Les billes engagées dans leur logement au milieu de la bague
s’opposent au déplacement de celle-ci hors du moyeu.
Le cône femelle vient coiffer le cône mâle sur le pignon. Il se
produit un embrayage progressif qui met l’arbre et le pignon
à la même fréquence de rotation.
2 Phase de crabotage
La fourchette continue d’agir sur la bague ; le moyeu, étant
appuyé sur le cône, ne peut plus se déplacer.
La bague se déboîte du moyeu et ses dents viennent s’engager
sur les dents de crabotage du pignon.
La fréquence de rotation des deux dentures étant la même,
l’engrènement se produit sans heurt.
Le pignon et le synchroniseur (et de ce fait, l’arbre) sont deve
nus solidaires.
Les billes engagées dans les logements verrouillent la bague
du synchroniseur qui ne peut s’échapper hors de la denture
du pignon.
C K ‘CIit6îIe
Dans une boîte de vitesses à 5 rapports, combien peut-on trouver de synchroniseurs ?
Justifier la réponse.
o
31e etieis
o
-t
-o
31e eckecke
o
o
t
Il existe plusieurs montages de synchroniseurs. Le montage Borg-Warner et le
-t
montage New Process sont les plus employés.
• Identifier les deux montages.
• Rechercher le fonctionnement de l’un des deux.
4 LA TRANSMISSION
Savoirs pré-requis
• L’engrenage
Dossier 7
• Le convertisseur hydrocinétique
Limites de connaissances
• Maîtriser les frontières du système
• Connaître les fonctions du système et de ses composants
à trains
• Connaître les caractéristiques et phases de fonctionnement
• Connaître les paramètres d’entrée et de sortie du système
• Aborder les interrelations avec d’autres systèmes ou fonctions
• Connaître les prescriptions de maintenance
• Maîtriser la réglementation liée aux interventions
? ‘ot*%e’e
La boîte de vitesses à trains épicycloïdaux, souvent appelée boîte de vitesses automatique, assume auto
matiquement les fonctions d’embrayage (à l’aide du convertisseur hydrocinétique) et d’adaptation du
couple moteur par changement des rapports.
LA TRANSMISSION 3
Dossier 7 La boîte de vitesses à trains épicycloïdaux
?‘étucie
1 La partie mécanisme
La modification des rapports de vitesse est obtenue à l’aide d’un ou plusieurs trains épicycloïdaux, dont
les éléments Sont freinés par rapport au carter de la boîte de vitesses ou verrouillés entre eux.
1- Le train épicycloïdal
L’utilisation de trains épicycloïdaux permet la suppression de l’embrayage de coupure classique. Les
pignons ne devant pas être crabotés, il n’est pas nécessaire de les synchroniser lors des changements de
rapports.
L’ensemble assure donc une transmission souple et sans à-coup de la puissance du moteur, ce qui pro
cure une plus grande longévité des organes de transmission et du moteur.
Le train épicycloïdal se présente généralement sous la forme d’un train double à deux groupes plané
-a
taires.
o
Si
o
o
o S2
o
o
o
-o
E
o Psi
o
Ci : Couronne n°1
t
P1-P2 PSi : Porte -satellite n°1
o
-o Si: Satellite
Pi : Planétaire n° 1
PS2 C2.: Couronne n°2
PS2 : Porte-satellite n° 2
C2 S2 : Satellite
=
P2: Planétaire n° 2
LA TRANSMISSION
La boîte de vitesses à trains épicycloïdaux Dossier 7
2- Les embrayages
Les embrayages sont commandés hydrauliquement par l’intermédiaire de vannes pilotées par la partie
commande.
Les embrayages permettent de relier deux éléments du train épicycloïdal entre eux.
O Arbre d’entrée
O Arbre de sortie
O Piston de commande
O Ressort de rappel du piston
Il o O Carter de l’embrayage
O Disques d’embrayage en acier
a. un disque sur deux est
solidaire du carter 5
b. les autres sont solidaires
de l’arbre de sortie 2
O Roulement à rouleau
O Plateau d’appui
La pression d’huile est amenée à l’arrière du piston O qui va se déplacer et comprimer les disques O
entre le piston O et le plateau d’appui O.
Les disques, serrés les uns aux autres, rendent solidaires en rotation l’arbre O et la cloche O (donc par
extension l’arbre O).
En l’absence de pression d’huile, le ressort repousse le piston en position repos au fond du logement
les disques sont libérés.
Pendant les phases de changement de vitesse, l’alimentation hydraulique des embrayages se fait pro
gressivement afin d’éviter les à-coups dans la transmission.
La progressivité de montée en pression est assurée par un accumulateur de pression disposé dans un
bloc hydraulique de commande.
3- Les freins
Les freins permettent d’obtenir le rapport souhaité en bloquant ou en libérant la rotation d’un des élé
ments du train épicycloïdal par rapport au carter de boîte de vitesses.
Il existe deux technologies pour les freins.
Les freins à bande t
Lorsque la pression est appliquée au piston O celui-ci pousse le pointeau O le resserrage de la bande
sur la couronne freine celle-ci. La pression de commande du frein est régulée afin d’obtenir une immo
bilisation progressive de la couronne. o
o
o
o
o
o
1A TRANSMISSION 37
Dossier 7 La boîte de vitesses à trains épicycloïdaux
La rotation est possible dans le sens anti-horaire. L’arbre O lié à un élément du train épicycloïdal, a
tendance à faire descendre les rouleaux O sur leur rampe O en comprimant les ressorts.
La rotation est impossible dans le sens horaire : les rouleaux O poussés par leurs ressorts, remontent
sur leur rampe et bloquent l’élément du train épicycloïdal.
-o
C
Plus le couple d’entraînement est important, plus le blocage, par coincement, est puissant.
C
e isi ‘ektk4îlse
o
0
o
Quelle est la différence entre un embrayage et un frein ?
o
o
o
-o
Donner la chaîne de commande du train épicycloïdal.
o
o
o Calculateur = = train épicycloïdal.
t
-t-
t
-e
38 LA TRANSMISSION
La boîte de vitesses à trains épicycloïdaux Dossier 7
3 ‘étuèie
La partie hydraulique
1- La pompe à huile
La pression doit être la plus stable possible à l’inté
rieur de la boîte.
Pour cette raison, les constructeurs ont retenu les
pompes de type « à croissant et engrenage interne
la pompe à huile est entraînée par l’arbre d’entrée de
la boîte de vitesses.
2- Le bloc hydraulique
Le bloc hydraulique est l’organe de Électrovanne
commande. Sa complexité et ses
fonctions dépendent du nombre de
rapports et du type de gestion du
système.
tionné.
Ces tiroirs protègent la partie mécanique de la boîte en cas de défaut de commande et empêchent le pas
sage simultané de deux rapports. o
3e uI’e(t4îIse o
o
o
-C
o-
Pourquoi les pompes hydrauliques montées sur les boîtes de vitesses à trains épicycloïdaux sont-elles
du type « à croissant et engrenage » ?
-t
n
-C
o
LA TRANSMISSION
Dossier 7 La boîte de vitesses à trains épicycloïdaux
‘étuiie
La partie électronique
Un système type comprend:
séquence
Réqulateur de
pression
Pcirflage dù
cotsve ses
- Feuxu
- Key.Lcick
dhuile,
Athcheui
Auto.diaYnj
L ZJ•
Dialcigue inter-systèmes
Réseau multiplexé
40 LA TRANSMISSION
La boîte de vitesses à trains épicycloïdaux Dossier 7
2- Fonctions pilotées
Le calculateur pilote un certain nombre d’accessoires permettant d’accroître la sécurité de fonctionne
ment et le confort.
o
o
o
o
o
3- Phase convertisseur
La pression du convertisseur est amenée par le centre de l’arbre.
La différence de pression entre l’arrière et l’avant du dispositif o
E
de pontage libère l’embrayage. o
D
2,5. t
-t
LA TRANSMISSION 41
Dossier 7 La boîte de vitesses à trains épicycloïdaux
4- Phase fermée
Le sens de circulation de l’huile est inversé.
L’huile plaque l’embrayage de pontage (solidaire de la tur
bine) contre la tôle d’entraînement du convertisseur : il n’y
a plus de glissement entre la pompe et le turbine.
Le calculateur optera pour ce mode de fonctionnement lors des changements de rapport afin de filtrer
les acyclismes du moteur.
‘e £4s’etst6îIse
Pourquoi le boîtier électronique de commande est-il en liaison avec le boîtier électronique de gestion
moteur ?
?e etieIs%
1- La boîte de vitesses à trains épicycloïdaux gère automatiquement les fonctions
d’embrayage et d’adaptation du couple (par changement des rapports de vitesses).
2- Elle comporte trois parties distinctes: une partie mécanisme, une partie
hydraulique et une partie commande électronique.
3- Le passage des rapports est obtenu en bloquant un des éléments du train
épicycloïdal à l’aide de freins ou d’embrayages commandés hydrauliquement.
4- Pour fonctionner correctement, la partie commande utilise trois informations
principales: la vitesse d’entrée et la vitesse de sortie de la boîte, ainsi que la
charge du moteur.
e eckeeke
Lors du remorquage d’un véhicule équipé d’une boîte de vitesses automatique,
un certain nombre de précautions sont à prendre. Rechercher ces précautions
d’intervention dans les manuels des constructeurs.
4 LA TRANSMISSION
Savoirs pré-requis
• La structure du système de transmission Dossier 8
? ‘ob%ekL’e
On définit par rapport de transmission final le rapport de denture qui existe à l’entrée du différentiel.
Le pignon d’attaque est solidaire de l’arbre secondaire de la boîte de vitesses (avec ou sans intermé
diaire), alors que la couronne est solidaire du boîtier du différentiel.
Il s’agit du dernier couple d’engrenage de la transmission.
B.V Moteur
D
Renvoi parallèle Renvoi dangle conique
‘étubie
t
1 Renvoi parallèle
Dans une transmission qui est placée transversa o
lement par rapport à la direction de roulage, il
o
suffit d’utiliser une roue dentée à denture cylin
o
drique. o
o
o
o-
Ce type de montage se nomme aussi «couple cylin
drique
E
o
o
O Pignon d’attaque
-o
O Couronne de différentiel o
o
O Différentiel -z
LA TRANSM1SSION 43
Dossier 8 Le réducteur final
-o
C
3e etie
1- Le couple conique ou cylindrique est le dernier rapport d’engrenage de transmission.
o
2- On le trouve également sous le nom de « rapport de pont ».
o
C
o
3- Le couple cylindrique est utilisé lorsque la boîte de vitesses est placée
o
o transversalement.
o
-c
o
4- Le couple conique est utilisé dans le cas d’une transmission longitudinale.
5- Les deux engrenages du réducteur final sont indissociables : lors de l’échange, il
-o faut obligatoirement remplacer les deux éléments.
E
o
o
o
o
-c
-o
3e eeIecke
t
-t
Dans les manuels d’après-vente, rechercher les lubrifiants utilisés pour chacun des trois
montages (couple cylindrique, conique à denture spirale et conique a denture hypoide)
Noter leurs caractéristiques et identifier les bidons dans un magasin de pièces
de rechange.
44 LA TRANSMISSION
Savoirs pré-requis
• La structure de la transmission
Dossier 9
? e It L’ e
Le différentiel a pour tâche de répartir la puissance provenant de la boîte de vitesses à chacune des roues
motrices d’un même essieu dans deux cas particuliers.
? ‘étu.èie
o
On prend pour l’étude un véhicule chaussé de pneumatiques
en 205 / 55 R 16. o
C
o
o
o
o
1 Lors d’une prise de virage o
de roues. ©
LA TRANSMISSION 4
Dossier 9 Le différentiel
Par exemple:
Le pneumatique de 205 / 55 R 16 pré
sente une longueur de bande de roule
ment théorique de 1,95 mètre lorsque
qu’il est gonflé correctement,
Si le pneumatique est dégonflé, la dis-
I B
tance parcourue peut-être ramenée à
1,30 mètre par tour.
Cela représente une différence de 250
tours par kilomètre.
e s ‘ekt4îIie
Sur un véhicule sans différentiel (certains kartings par exemple), quel est le comportement routier du
véhicule lors de la prise d’un virage ?
? ‘oteue
Les éléments constituant le différentiel
o Couronne
o Boîtier du différentiel
-o
C
o Axe de satellites
o Satellites
o
o Planétaire
o
o Roulement à rouleaux coniques
o
o
o
o
o J oint d’étanchéité à lèvre
r
o-
-o
E Chaque roue du véhicule est reliée à un planétaire par l’intermédiaire des demi-arbres de roue.
o
o
Les planétaires sont engrenés sur les satellites. L’axe des satellites est maintenu par le boîtier du diffé
rentiel.
-o
t
-t
3’ét.èie
4 LA TRANSMISSION
Le différentiel Dossier 9
,
1
C couple exercé par le boîtier sur l’axe du satellite en m N .
Le couple transmis à chaque planétaire est donc égal, et ce, dans tous les cas de fonctionnement.
2- En virage
-D
(Dg < o
oo
Le satellite, lié en rotation aux planétaires, suit leurs mouvements. o
o
Si l’on se place par rapport au boîtier, on constate que la roue inté o-
E
laires.
-t
(Og + Wd
•0-
Wb (Og = vitesse angulaire du planétaire gauche t
2
= vitesse angulaire du planétaire droit
Le nombre de tours perdus par un planétaire est compensé par une accélération proportionnelle de
l’autre.
LA TRANSMISSION 47
Dossier 9 Le différentiel
3- Une des roues patine sur le sol (ou l’autre est immobilisée)
Le même principe est applicable dans le cas où l’une des deux roues
patine sur le sol. Les deux planétaires n’offrent pas la même résis
tance.
La roue présentant une adhérence susceptible de mettre en mouvement le véhicule, ne recevant aucun
couple, toute la puissance est transmise à la roue qui patine.
La puissance du moteur est transformée dans ce cas
• en énergie cinétique
—augmentation de la vitesse angulaire de la roue en patinage;
—augmentation du régime moteur par diminution des efforts de traction;
• en énergie thermique
—chauffe des organes de transmission;
—chauffe des pneumatiques.
e is ‘eistaîise
En virage, la puissance transmise à chaque roue est-elle la même ?
Lorsqu’une roue patine, quelle puissance est transmise au sol par cette roue ?
-C
C
‘e etieI.%
o
o
1- Le différentiel a pour rôle d’adapter la puissance du moteur à chacune des roues
C
o
o
motrices en fonction des conditions de roulage.
o
o
o-
2- Le couple transmis à chaque roue est égal et correspond à la moitié du couple
transmis au différentiel : -Ç = Cg = Cd..
(Og +(Od
E 3- Les vitesses angulaires se compensent entre les roues: ob
o
o
e eckecke
Lorsqu’une roue patine, aucun couple n’est transmis. Cela à pour effet
d’immobiliser le véhicule Rechercher les solutions technologiques mise en oeuvre
par les constructeurs pour remédier a cet inconvenient majeur
z
4A 1A TRANSMISSION
Savoirs pré-requis
• La structure de la transmission
Dossier 10
‘Ot%eIt.’c
Les véhicules courants offrent une grande variété de solutions techniques. Toutefois, dans tous les cas
se pose le même problème : réunir la sortie du moteur, fixe par rapport au châssis, aux roues motrices
dont la position peut varier par rapport à ce même châssis.
joints déformables
Arbre de transmission
/
? ‘étu,ôie o
o
Ces liaisons, nommées « arbres de transmission », doi C
o
o
vent répondre à un certain nombre de contraintes. Débattement o
o
o-
Le premier problème est de transmettre le mouve
ment aux roues motrices, surtout si celles-ci sont direc
1/2 arbre de
trices, alors qu’elles sont suspendues par rapport à -t
o
la caisse du véhicule. E
o
o
De plus, à cause des débattements de suspensions, les
o
arbres sont soumis à des variations de longueurs. Soufflet•
-o
A
t
-t
‘s
B
Variation
d’orientation
©
LA TRANSMISSION 49
Dossier 10 Les joints déformables et les arbres de transmission
? ‘étuèie
1 Les transmissions homocinétiques
Une transmission est dite « homocinétique » lorsque, à tout instant, la vitesse angulaire de sortie (coi)
est égale à la vitesse angulaire de l’entrée (q). C’est-à-dire lorsque le mouvement est transmis sans déca
lage angulaire.
2 Le joint de Cardan
II assure la transmission d’un mouvement de rotation entre deux arbres dont les axes sont concourants.
Arbre
Circlips
Roulement à aiguille
roisi
Fourche
Extrémité -
d’arbre
1
jk
de Cardan
loint
o
Q
o
o
Q-
= W / COS
-Q
e =
0)5= (0e—
-o
o
t
Cependant, une transmission comportant deux joints de cardan peut être homocinétique.
II faut pour cela que les chapes situées aux extrémités de l’arbre central soient dans le même plan et que
les joints aient des angles de travail identiques. Les irrégularités de vitesse angulaire générées par l’un
des joints sont alors compensées par l’autre.
LA TRANSMISSION
Les joints déformables et les arbres de transmission Dossier 10
3 Le joint tripode
Il existe 2 types de joint tripode
• les joints à triaxe les galets sont axés sur l’arbre de transmission et roulent dans une tulipe intérieure
• les joints à bol : les galets sont axés dans la fusée et roulent dans une tulipe creusée dans l’arbre de
transmission.
Triaxe
Transmission
Fusée
Bol
La liaison glissière est assurée par la translation des galets dans les pistes de la tulipe.
L’écart de direction entre les axes concourants de l’arbre central et de l’embout se traduit par une incli
naison du triaxe (ou du bol) dans la tulipe.
En rotation, le triaxe a, par rapport à la tulipe, un mouvement d’oscillation, que ses galets autorisent
en roulant sur les pistes de la tulipe.
Pour limiter les frottements mécaniques, donc diminuer l’échauffement et l’usure des pièces, les galets sont
montés sur aiguilles et l’ensemble est graissé par une charge de lubrifiant emprisonnée dans le soufflet.
Les oscillations du triaxe par rapport à la tulipe permettent à ces joints d’être homocinétique et donc o
de garantir l’homocinétisme de la transmission.
o
o
4 Le joint de type Rzeppa o
o
o
L’écart de direction entre les axes concourants Bol o
1A TRANSMISSION
Dossier 10 Les joints déformables et les arbres de transmission
?e ks.’eIst6îke
Quelles sont les deux contraintes auxquelles doivent répondre les arbres de transmission ?
-Q
o ?e etiers%
o
o
o
1- Les arbres de transmission relient les différents organes de la transmission quelle
o
o que soit leur implantation dans le véhicule.
2- Les joints récupèrent les différences angulaires.
-Q 3- Les arbres comportent un système permettant de compenser les différences de
E
longueur dues aux déplacements angulaires.
-Q
4- Une transmission est dite « homocinétique » lorsque, à tout instant, la vitesse
-Q
angulaire de sortie (w) est égale à la vitesse angulaire de l’entrée (w,).
Q
Q-
Q
e eekekcke
>
Les constructeurs utilisent d’autres types de joints entre les arbres. Trouver l’un
-C d’entre eux dans les manuels de réparation et décrire son fonctionnement.
LA TRANSMISSION
Savoirs pré-requis
• La structure générale d’un véhicule
Dossier 11
Le principe
Matériel et ressources
des liais’
• Maîtriser les frontières du système
• Maîtriser les fonctions du système et de ses composants
• Connaître les paramètres d’entrée et de sortie du système
• Aborder les interrelations avec d’autres systèmes
ou fonctions
Le système de tenue de route permet d’assurer la liaison du véhicule sur le sol afin de procurer au véhi
cule une conduite douce, sûre et agréable.
Charge du
Réglages véhicule
Action
dorigine conducteur
Énergie
Calorifique
Energie
Mécanique,’
Condition
extérieures
N— Cinétique
Énergie
-D
Dirigée
o
? ‘étuèje
o
o
o-
Réalisation du système
Le véhicule et sa mécanique doivent être reliés au sol afin de transmettre les forces retardatrices, motrices,
directrices et la masse du véhicule.
Le système de tenue de route a pour but de permettre le maintien de la trajectoire désirée par le conduc
teur, tout en assurant le confort et la sécurité des passagers, tout en préservant l’état des éléments méca
niques du véhicule, quelles que soient les influences extérieures.
3e iss’eêttaîise
À quelles influences le véhicule est-il soumis ?
3 ‘ot%eLle
Organisation structurelle des liaisons au sol
C
o
o-
-c
-o
o
t
-t
O roue et pneumatique
Les liaisons au sol O suspension
O direction
=
O trains roulants
4.
etuoie
Organisation fonctionnelle des liaisons au sol
Pour que le système de tenue de route assure sa fonction principale, il doit faire appel à plusieurs sous-
systèmes assurant chacun des fonctions de service.
Roue et
— Relier le véhicule au sol •
pneumatique
Relier la roue
- à la structure —J-
Train roulant
et assurer son guidage
Assurer la tenue de route
du véhicule, son confort
et sa sécurité Absorber les oscillations
de la caisse et maintenir Système
- -
désirs du conducteur
-o
o
o
o
o-
E
o
C
-o
-C
C
C
e ist ‘ekt6îêse
-D
3e etiek%
o
1- Les liaisons au sol permettent de diriger l’énergie cinétique du véhicule.
o
o
o
2- Les liaisons au sol permettent d’assurer la tenue de route et la sécurité du véhicule,
o
o
ainsi que le confort et la sécurité des passagers.
o
3- Cet ensemble des liaisons au sol permet:
• de contrôler la trajectoire du véhicule suivant les désirs du conducteur;
• de préserver le confort des passagers ainsi que l’état mécanique du véhicule
E
quelles que soient les influences extérieures.
-D
D
D
o e ec&eee
Rechercher dans la revue technique du véhicule de votre choix les caractéristiques des
liaisons au sol.
-c
?
Le pneumatique
Le pneumatique permet de transmettre au sol les efforts moteurs
et retardateurs.
Il participe au guidage du véhicule et contribue à la tenue de
route, au freinage et à la suspension.
Il transmet la charge du véhicule au sol.
? ‘étuèie
1 Constitution du pneumatique
O Bande de roulement
O Carcasse -Q
Ø Talon
O Bourrelet d’accrochage o
O Flanc O o
o
o
o
o
o-
-Q
E
2 Composants principaux
Q
-Q
1- La bande de roulement -Q
hérence).
Elle comporte des sculptures de dessins variables suivant le type de véhicule et les
conditions climatiques. z
2- La carcasse
Elle supporte la charge du véhicule.
Elle est constituée d’une ou plusieurs nappes de fils parallèles en acier noyés dans de la gomme.
Une multitude de carcasses a existé ; de nos jours, la seule utilisée est la carcasse radiale (nappes de fils
croisées à 900).
4- Le flanc
C’est la zone située entre la bande de roulement et le talon du pneumatique.
Largeur du pneumatique
Série du pneumatique
Structure
Diamètre intérieur
Type de pneumatique
o
D
Indice de charge
o
o Indice de vitesse
o
o
o
-C
0 Désignation commerciale
1- Tube type
Le pneumatique est constitué de l’enveloppe et d’une chambre à air séparée.
L’air est contenu dans la chambre, munie d’une valve pour le gonflage.
Les différentes usures des pneumatiques permettent aussi de percevoir les différents défauts de géomé
trie sur les trains roulants.
3- Pression de gonflage
La pression de gonflage des pneumatiques est très importante. Elle conditionne l’utilisation optimale de
l’enveloppe, en terme de sécurité et d’usure (voir préconisations constructeur).
4 L’hydroplanage
On parle d’hydroplanage du pneumatique lorsqu’il est soulevé par
le film d’eau accumulé devant lui.
Ce phénomène se produit lorsque le pneumatique n’a plus la capa- Bourrelet
cité d évacuer 1 eau, soit par une vitesse excessive par forte pluie ou deau
une usure trop importante de la bande de roulement. Un bourrelet
d’eau se forme devant le pneumatique, et tend à le soulevei Le contact r
avec le sol est rompu, les capacités de direction, d’accélération et de
freinage sont fortement diminuées.
?e ks’ektkaîke
Quelle est la partie du pneumatique qui entre en contact avec le sol ?
o
o
o
?e etiek
o
o
1- Le pneumatique est le seul lien entre le véhicule et le sol.
2- Il transmet les efforts moteurs, retardateurs, directeurs et participe à la suspension.
3- lI est constitué d’une enveloppe en caoutchouc contenant de l’air.
4- Ses dimensions normalisées doivent être respectées lors de son remplacement.
-z
-o
o
o
o
-z
e eckecke
Rechercher des informations sur les évolutions du pneumatique, notamment sur les
pneus anti-crevaison.
=
©
Limites de connaissances
La roue
• Maîtriser les frontières du système
• Maîtriser les fonctions du système et de ses composants
• Connaître les caractéristiques et phases de fonctionnement
• Connaître les paramètres d’entrée et de sortie du système
• Aborder les interrelations avec d’autres systèmes
ou fonctions
‘o b e ii L) C
La roue
La roue permet d’assurer la liaison entre le pneu
matique, le moyeu et une fixation rationnelle du
pneumatique.
‘é t g è je
1 Constitution de la roue
La roue est constituée
• d’un voile (partie frontale de la roue)
• d’une jante (tour de la roue). -D
o
2 Principaux composants de la roue
o
o
1- Le voile ou ie disque o
2- La jante
Partie de la roue recevant le
pneumatique. Ses caractéris
tiques normalisées sont
• 4.1/2 : largeur en pouce
• J: type de rebord;
• 15 : 0 nominal en pouce;
• FH : dispositif de sécurité
Flat Hump pour pneu tube
less.
3e Iss’ektPaîlse
Quelle partie de la roue permet le montage du pneumatique ?
-o
C
o
o
o
o
o
-t 3e etieis
1-. La roue supporte le pneumatique et permet sa fixation.
2 Elle est constituée d’un voile et d’une jante. Une partie de ses caractéristiques sont
normalisées.
3 ‘ot%ekVe
Lorsque le véhicule
circule, il peut ren
contrer sur son par
cours un profil de
route plus ou moins
chaotique constitué
de trous et de bosses.
-o
3 ‘étkie o
Si la route présente un trou, la roue concernée doit descendre pour assurer le contact avec le sol. e
o
Si au contraire la roue passe sur une bosse, celle-ci doit monter pour suivre son profil. o
o
o
o
o
E
o
e
e
-e
e
e
e
La liaison entre le véhicule et le sol doit donc comporter un élément déformable assurant la fonction de
ressort.
Lorsque la roue passe la bosse, le ressort se détend et restitue toute l’énergie emmagasinée en direction
de la caisse.
Cette réaction a pour effet d’entraîner des oscillations permanentes de la caisse, générant ainsi l’incon
fort des passagers et pénalisant la tenue de route.
Oscillations de la caisse
Oscillations de la roue
Réalisation de la suspension
La suspension est réalisée grâce à un système de res
sort et un système d’amortissement.
f
-D
e i. ‘eittauise
o
Les sièges sont-ils des masses suspendues ? Justifiez la réponse.
o
C
o
o
o
o
o
-t
z
©
? ‘éttèie
Le ressort permet de maintenir le contact de la roue au sol en la forçant à suivre le profil de la route.
Cet élément élastique peut être réalisé grâce à différentes familles de matériaux
• éléments en acier à haute limite élastique
• masse de gaz
• bloc de matière élastique (naturelle ou synthétique).
Bride
1- La barre de torsion
C’est une barre cylindrique dont l’une
Point de fixation
des extrémités est fixée au châssis, l’autre
à l’axe de pivotement du bras de sus-
pension. Barre de torsion 4
Le basculement du bras provoque la 4
Fibre déformée
rotation de l’extrémité libre de la barre.
en hélice Bras de levier
Le decalage angulaire d une extremite -
Cette solution est utilisée sur les véhicules de petite taille principalement sur le train arrière.
2- Le ressort hélicoïdal
Le ressort hélicoïdal est constitué d’un fil cylindrique
enroulé en hélice formant des spires.
Sphère hydropneumatique
Une masse de gaz sous pression est hermétiquement enfermée dans
la partie supérieure d’une sphère d’acier.
Le gaz est comprimé par les mouvements du liquide. Le tarage de ce type de ressort dépend de la pres
sion du gaz.
-D
e isi ‘ekt4îke
o
o
o
o
-c
o
Combien de familles de matériaux peuvent être utilisées ?
E
b
b
>
‘ot%etIe
‘étuie
1 Constitution
2 Fonctionnement o
o
1- Phase de compression
o
o
Lorsque l’amortisseur se comprime (montée de la o
o
roue), le piston pousse l’huile et force le fluide à pas
ser par l’orifice calibré Q.
Q t
z
©
2- Phase de détente
Le fonctionnement est semblable à celui de la com
pression. Le clapet Q s’ouvre tandis que le clapet Q
se ferme.
L’effet d’amortissement augmente avec la vitesse du
piston. Plus le piston se déplace rapidement, plus le
laminage de l’huile est important.
La chambre, à volume variable, permet de compen
ser le volume de la tige lors de ses entrées et sorties.
De plus, elle maintient le tarage de l’amortisseur
constant en compensant la variation de volume de
l’huile due à la chaleur.
?e ist’eistîêse
Comment l’amortisseur dissipe les oscillations de la caisse ?
Sous quelle forme l’énergie cinétique est-elle dégradée par les amortisseurs ?
-D
C
?e eIieês
o 1- La suspension permet de maintenir le contact de la roue au sol et d’absorber les
o
C
oscillations de la caisse.
o
o
o
2- Les ressorts assurent le maintien du contact de la roue sur le sol en la forçant à
o
-c
o suivre le dessin de la route.
3- Les amortisseurs absorbent les oscillations de la caisse en dissipant l’énergie
cinétique en énergie calorifique.
E
C
4- Cette transformation s’effectue grâce au laminage de l’huile qu’ils contiennent.
D
5- Les éléments situés en dessous des amortisseurs sont les masses non suspendues.
t 6- Les éléments situés au-dessus des amortisseurs sont les masses suspendues.
e kec,ece
Identifier sur la revue technique du véhicule de votre choix le type de suspension.
• La suspension
Limites de connaissances
La suspensh
Maîtriser les frontières du système
• Maîtriser les fonctions du système et de ses composants
• Connaître les caractéristiques et phases de fonctionnement
Connaître les paramètres d’entrée et de sortie du système
Aborder les interrelations avec d’autres systèmes
ou fonctions
‘Ot’%eL1e
Lorsque le véhicule roule à une vitesse stabilisée sur une chaus
sée en bon état, la suspension doit être souple afin de préser
ver le confort des passagers.
? ‘étèie
L’utilisation d’éléments élastiques entre les roues et la caisse du véhicule engendre certaines réactions
typiques lorsque le véhicule roule.
t
C
o
C
o
o
o
o
o
1- Le tangage
Rotation autour de l’axe OY, provoquée par le couple de basculement dû
Au démarrage du véhicule : cabrage Au freinage du véhicule : plongée -o
t
2- Le pompage
Translation suivant l’axe OZ, provoquée par une dénivellation
uniformément répartie sur les essieux.
3- Le roulis
Rotation suivant l’axe OX, provoquée par les sollicitations alter
natives des deux roues d’un même essieu.
4- Le lacet
La rotation s’effectue suivant l’axe vertical OZ.
1 Constitution
C
o
o
o
o
o
-z
o
-o
E
o
o
o
o
-t
-o O Calculateur
t
-t
O Capteur débattement caisse
O Capteur d’accélération verticale
O Capteur angle volant
-C O Amortisseurs
O Interrupteur de sélection mode sport
1- Le calculateur
Il reçoit les informations des différents capteurs dédiés au système de suspension et gère les commuta
tions entre l’état de suspension souple et ferme.
Il reçoit en outre les informations (telles que pression freins, position pédale ...) par l’intermédiaire des
calculateurs de gestion moteur et ABS via le réseau multiplexé.
2- L’amortisseur
Son principe de fonctionnement est identique à celui des amortisseurs classiques. Toutefois, il comporte
un actionneur qui réduit la section du passage de l’huile à travers les clapets en mode sport.
O Corps
O Tige
O Chambre supérieure
O Valve de commande
O Piston
O Orifice de piston
O Clapet de piston
O Chambre inférieure
C
o
o
o
o
o
E
o
o
C
o
D
C
3 Fonctionnement
En fonction des informations reçues par le calculateur, la suspension pilotée peut fonctionner suivant
quatre modes.
• Interrupteur de sélection mode sport actionné : suspension en mode sport imposée par le conducteur,
le calculateur pilote les amortisseurs.
La suspension reste en mode sport jusqu’au changement d’état de l’interrupteur.
• Information de type freinage, accélération, coup de volant brutal passage en ferme.
Dans ce cas, le système agit avant que la réaction dynamique sur la caisse ne se fasse sentir, le calcu
lateur anticipe les réactions de caisse.
• Action passive : le calculateur détecte un mouvement de caisse et commande le passage en ferme afin
de limiter les effets du mouvement.
• Forçage de la suspension en mode ferme, par ordre du calculateur d’ESP.
3e iii ‘eistatise
Quelle information permet au calculateur de prévoir la plongée du véhicule ?
3e etieIs%
o
1- La suspension pilotée permet le compromis entre le confort et la tenue de route
pour un véhicule.
o
3 ‘o1%eH)e
La conduite du véhicule est influencée
par de multiples facteurs extérieurs
le tracé de la route, les manoeuvres à
effectuer, les conditions climatiques.
3 ‘étwcie
1 Réalisation du système
-w
Il s’agit de créer une force permettant d’orienter la caisse du véhicule selon les consignes du conducteur.
o
Le guidage du véhicule est obtenu en faisant pivoter les roues avant du véhicule sur elles-mêmes.
Le pivotement des roues avant crée un déséquilibre, qui force la caisse à s’incliner, entraînant les roues o
C
o
o-
• Le système ne doit permettre qu’un retour minimum d’énergies au conducteur : c’est l’irréversibilité.
e
e
e
• Le système doit permettre un effort minimum pour le conducteur. -e
‘E
• La transmission de l’énergie entre le conducteur et la roue doit s’effectuer à l’aide d’un moyen méca
nique.
3e k4’ekt6îke
Dans quels cas le conducteur utilise-t-il la direction ?
? et1te
1 Constitution O Volant
O Enjoliveur
O Écrou de volant
O Support de colonne
O Colonne de direction
O Arbre de liaison
O Boulons d’accouplement
O Boîtier de crémaillère
O Soufflet
Q Rotule
Q Biellette
Q Contre écrou
Q Fixation de colonne
o
Q Fixation de crémaillère
o
1- Le volant
Il permet de transformer l’énergie musculaire fournie par le
I conducteur en énergie mécanique. Son diamètre permet l’am
plification de l’effort fourni par le conducteur.
Il peut intégrer diverses commandes électriques ainsi que le
coussin gonflable de sécurité.
-o
o
C
-C
>
-C
2- La colonne de direction
3- La biellette de direction
Constituée d’une tige métallique filetée, elle permet de
transmettre le mouvement de translation jusqu’au porte-
moyeu ou pivot.
Elle intègre une partie filetée permettant le réglage du
!j fl
parallélisme.
4- La crémaillère
Constituée principalement d’une tige cannelée, elle a pour rôle de transformer le mouvement de rota
tion du pignon en mouvement de translation.
C
o
C
o
o
o
o
o-
E
o
-o
1 Fonctionnement
Lorsque le conducteur sollicite le volant de direction, il entraîne
le déplacement en rotation de la colonne.
3’e is ‘ekt4îIse
Sur quel élément du système le conducteur agit-il ?
t 3’e etieIs%
-o e eekeeke
o
C-
Limites de connaissances
• Maîtriser Tes frontières du système
• Maîtriser les fonctions du système et de ses composants
à assista
• Connaître les caractéristiques et phases de fonctionnement
• Connaître les paramètres d’entrée et de sortie du système
• Aborder les interrelations avec d’autres systèmes
ou fonctions
• Connaître les solutions technologiques nouvelles
? ‘ot%eoe
Le système de direction assistée permet d’amplifier
l’effort du conducteur lorsqu’il actionne la direction.
? ‘étkiie Q
o
O Colonne de direction o
o
O Crémaillère avec vérin
d’assistance intégré
O Groupe réservoir pompe
-Q
O Valve de commande
-o
-zQ
1- Groupe électro-pompe
Il comprend un ensemble réservoir pompe commandé par un calculateur qui asservit le débit d’assis
tance en fonction de la vitesse du véhicule et de l’angle volant.
a Moteur électrique
b Calculateur
c Connecteurs
d Entretoise
e Corps en aluminium
f f Pompe
g Limiteur de pression
h h Réservoir
a i Clapet de sécurité
2- La valve distributrice
O Pignon
O Chemise
O Rotor
O Butée mécanique
O Barre de torsion
O Corps de valve
r
t
o Elle permet de créer et répartir une pression d’assistance en fonction du couple volant et du débit d’huile
o
et de l’orienter vers la chambre du vérin concerné.
o
o
o
-o
-o
Si le système hydraulique ou la barre de torsion est hors service, une liaison de sécurité assure la liaison
mécanique entre le rotor et la chemise après un très faible braquage. Le lien entre la crémaillère et le
= volant est alors direct.
2 Fonctionnement
O piston
O vérin crémaillère
Ø réservoir
O pompe
O clapet
O fuites
2- En braquage
Lorsque le conducteur tourne le volant, les roues s’opposent à l’effort de braquage : il se produit un
couple résistant qui tord la barre de torsion de la valve distributrice.
-D
o
o
o
o
-c
o-
E
D
D
-z
-D
D
D-
t
-z
En fonction de l’effort du conducteui ce décalage met en communication certains étranglements de la
valve, ce qui permet de créer une pression, de l’orienter vers la chambre du vérin et de diriger l’huile en
provenance de l’autre chambre du vérin vers le réservoir.
Lors d’un braquage en butée (butée parking, dégagement trottoir, ornière, ...), la valve dirige toute
=
l’huile vers un côté du vérin l’assistance est maximum. ©
e isi ‘eKtI4î1$C
Quel élément du système génère le débit d’huile ?
r -
Vérin
d’assistance
o
z
ç jDEMANPEZ LAVALIPATION ! —
o
o
o
?e etieis
o
-z
o-
1- L’assistance de direction permet de soutenir l’effort du conducteur lors du
braquage.
2- L’assistance hydraulique utilise un fluide sous pression.
E
z
z 3- Cette pression est distribuée en fonction de l’angle de braquage par une valve
-t
distributrice.
-z 4- Un vérin reçoit cette pression et force le déplacement de la crémaillère.
z
z-
t
-C
e eckecke
Rechercher d’autres types de pompes d’assistance de direction hydrauliques.
-z
t
3 ‘o1ei’ue
La direction assistée électrique permet d’assurer un bon
confort de conduite dans les situations de basses et hautes
vitesses en conservant des coûts de fabrication faible.
3 ‘étkIie
1 Constitution
Ø Colonne de direction
O Moteur d’assistance
O Réducteur
O Capteur de couple
O Cardan
O Pignon
O Crémaillère
O Biellette -o
o
2 Composants principaux du système
o
1- Le calculateur
o
o
Le calculateur récolte les informations couple volant et vitesse véhicule et génère la commande du moteur o
o
d’assistance. Il assure les fonctions de sécurité et d’auto-diagnostic. o
O : axe d’engrenage. b
3- Le moteur d’assistance
Il peut être monté sur la colonne de direction, sur l’axe du pignon de
crémaillère ou encore sur la crémaillère elle-même. Selon sa disposi
tion, il apporte une force d’assistance de 4 000 11 000 newtons.
3 Fonctionnement
Les ordres de braquage donnés par le conducteur sur le volant sont transmis au calculateur par le cap
teur de couple. Ce dernier commande le moteur électrique d’assistance en fonction des informations
reçues, de ses cartographies et de la position actuelle du moteur. Cette commande s’effectue en position,
en vitesse et en couple par l’intermédiaire de trains d’impulsions générés par le boîtier de puissance.
Information ‘
B
4oîtier de contrôle fBoîtier de contrôle Commande du
position Volant
Information
Couple Volant
Position moteur
d’assistance
Iectronique
Contrôle de braquage
Interface Véhicule
Interface Capteurs
L
y
Puissance
Contrôle du moteur
Contrôle des polarités
Contrôle position
Relais de sécurité
-1 moteur d’assistance
Auto-diagnostic
Ce système permet au conducteur de bénéficier d’une assistance variable en fonction de la vitesse du véhicule.
3e i ‘ekt6îêe
Quelle est l’information capitale pour le fonctionnement du système ?
t
C
o
3e ketiels%
o
o
o
o
-c
o-
1- Le système de direction assistée électrique permet de réduire l’effort de
commande du conducteur.
2- Le système est constitué d’une direction à crémaillère assistée d’un moteur
-t,
E
o
électrique.
t,
t,
3- Le calculateur commande la vitesse, la position et le couple du moteur en fonction
-t
du couple généré par le conducteur sur le volant et de la vitesse véhicule.
-o
ecIsece
t,
o-
t
-t 3e
> Relever sur la revue technique du véhicule de votre choix les caractéristiques de
-C
l’assistance électrique de direction.
o
‘otqetie
Un train roulant est constitué de l’ensemble des éléments permettant
de lier les roues à la caisse, à la direction, aux transmissions et aux
freins.
K, .
3 etuI.ie
t
o
Ø Suspension (ressort, o
amortisseur) o
o
o
O Bras ou triangle de o
suspension
O Barre stabilisatrice
O Moyeu -o
E
O Pivot de direction appelé o
aussi porte moyeu
O Roulement de roue
-o
O Rotule de direction o
C
O Rotule de suspension C
Les trains peuvent prendre différentes dispositions, toutefois les montages les plus classiques sont
Ces deux types de montage sont dits essieux à roues indépendantes puisque l’action d’un côté ne per
turbe pas la stabilité de l’autre à la différence des essieux rigides.
-o e i. ‘eIst6îIse
Quels sont les composants principaux d’un train roulant ?
o
o
C
o
o
o
o
o Quels sont les deux dispositions des trains roulants les plus courantes ?
-o
E
-t
t
t
t
-t
-o
Afin d’assurer de bonnes conditions de tenue de route et de préserver l’état des pneumatiques, les trains
roulants doivent respecter des conditions géométriques particulières.
1 L’épure de direction
Elle représente la définition théorique des biellettes de
OEG
direction déterminant le braquage des roues.
2’ Le parallélisme
Le parallélisme des roues est la dif
férence de distance entre l’avant et ÇIp
l’arrière des roues d’un même essieu.
A B A B
L’expérience montre que le parallélisme des roues d’un même essieu varie en fonction de la charge du -D
o
o
o
o
o
-o
Si A < B, il y a pincement Si A> B, il y a ouverture E
Afin d’éviter le ripage des roues en ligne droite, Les constructeurs tiennent compte dans le réglage ini
tial de ces différents facteurs, ce qui permet de maintenir parallèle les roues d’un même essieu et les
essieux avant et arrière alignés. t
-C
Un parallélisme déréglé entraîne une usure anormale des pneumatiques, des défauts de tenue de route
et de maintien de trajectoire.
2 L’angle de chasse
L’angle de chasse est défini entre la verticale au sol et
l’axe des pivots.
Cette orientation est due à la distance entre l’axe vertical du pied et l’axe
de rotation de la roulette, créant un couple de stabilisation.
Nota : L’angle de chasse n’est réglable que sur une minorité de véhicules.
o
o
o I I
o I I
o
o
En outre, toute modification de chasse a une influence sur le parallélisme des
D
t
-t
roues, entraînant une usure prématurée des pneumatiques et une conduite déli
cate.
4 L’angle de pivot
-D
L’angle de pivot est définit entre la verticale au sol et l’axe des pivots (véhicule
vu de face). PI
o
Afin de limiter l’usure des pneumatiques, l’angle de carrossage doit être faible. o
Toutefois, le prolongement de l’axe de pivot doit coïncider avec le point de o
o
contact de la roue au sol (déport nul). o
o
o
C’est pourquoi l’axe de pivot est incliné. Cette inclinaison est secondée par le
déport de jante.
-o
Eo
Nota Les angles de pivot et de carrossage ne sont réglables o
o
Un angle de pivot ou de carrossage déréglé est le symptôme d’une déformation des trains ou des élé -Q
Une variation trop importante de ces angles peut provoquer une usure importante des pneumatiques et
un braquage intempestif sur chaussée bombée.
5 L’angle inclus
L’angle inclus est compris entre l’axe des pivots et l’axe de la
fusée de roue. PI
Cet angle comprend
—l’angle de pivot PI;
—l’angle de carrossage CA
—l’angle droit 900.
3e i.s’eistaîêse
Quelle est la raison d’être du parallélisme ?
3e etie#s%
-a
1- Les trains roulants assurent le guidage de la roue et sa liaison à la structure.
o
2- lIs sont généralement de type Mac-Pherson à l’avant et à bras tirés à l’arrière.
o
C
3- Ils doivent respecter des contraintes géométriques, c’est-à-dire:
0
o • respecter l’épure de direction par une certaine inclinaison des leviers de
o
o direction;
o
• permettre aux roues de rester parallèles lors du roulage en anticipant leur
différence de positionnement par un réglage de parallélisme;
-0
• permettre aux roues de rester stables en ligne droite : c’est l’angle de chasse;
E • permettre un effort tolérable sur la direction : c’est l’angle de carrossage et de pivot.
o
o
3e kec&ecke
t
1- Rechercher d’autres dispositions de trains roulants.
-C
2- Relever sur la revue technique du véhicule de votre choix les caractéristiques des
angles du train avant, ainsi que les conditions de mesure des angles.
=
? ‘olê%ekVe
Le système de freinage permet de réduire, de manière contrôlée par le conducteui la vitesse du véhicule
indépendamment des conditions de charge et de vitesse, et de l’immobiliser lorsqu’il est à l’arrêt.
o
o
o
o
o-
-Q
-t
-o
o
o
t
-t
1E FREINAGE A9
Dossier 20 Le principe du freinage
?
Réalisation du système
La décélération du véhicule est obtenue mécanique
ment par le ralentissement des roues. Seul lien entre
le véhicule et le sol. Ce ralentissement s’accomplit par
transformation de l’énergie cinétique initiale en éner
gie calorifique, au moyen d’un frottement entre deux
éléments : l’un lié au châssis du véhicule, l’autre lié à
la roue.
• Le freinage ne doit pas mettre en péril la trajectoire désirée par le conducteur : c’est la stabilité ou
l’équilibre.
En outre, le système doit comporter un mécanisme de commande de secours permettant l’arrêt du véhi
5_2•
cule lors d’une défaillance du frein principal avec une décélération de 2,75 m.
Le frein de stationnement doit permettre de maintenir immobile le véhicule sur une pente de 18 %.
Il peut être combiné avec le frein de secours.
L’adhérence est la force qui s’oppose au déplacement d’un corps par rapport à la surface sur laquelle il
o
repose.
o
o
o
o
o
o
D
-D
lA
/
Huile
90 LE FREINAGE
Le principe du freinage Dossier 20
Le coefficient de frottement entre route et pneu peut varier de 0,9 pour un goudron sec à 0,1 pour une
route verglacée.
Le temps de réaction
C’est le temps nécessaire au conducteur pour détecter la cause de freinage et agir sur la commande. Ce
temps dépend des conducteurs, de leur condition physique et de leur attitude au volant. Il est générale
ment de 0,75 seconde.
3e isi ‘eIst4îêse
Énoncer les quatre énergies à l’entrée et les deux énergies à la sortie du système.
-t
C
o
o
o
o
o
Quels sont les paramètres qui opèrent sur le freinage ? o
-o
E
o
o
t
PEMANEZ LA VALWA11ON ! z
o
LE FRE[NAGE 91
Dossier 20 Le principe du freinage
? ‘ota%eVe
Organisation structurelle du système de freinage
Le système de freinage d’une automobile est constitué de la manière suivante.
-o
C
o
C
o
o
o
o
-c
o
-o
O Pédalier
E
o
o
O Assistance de freins
o
o
O Réservoir de liquide
-c O Commande hydraulique
-o Système de freinage O Canalisations souples et rigides
O Répartiteur de freinage
O Organes de frein avant
O Organes de frein arrière
O Commande mécanique
=
© O Système d’information
LE FREINAGE
Le principe du freinage Dossier 20
?
Organisation fonctionnelle du système de freinage
Pour que le système de freinage assure sa fonction principale, il doit faire appel à plusieurs sous sys
tèmes assurant chacun des fonctions de service
Transformer l’effort
du conducteur
en énergie mécanique
Amplifier l’effort
du conducteur
C
o
Transformer
o
l’énergie cinétique o
o
en énergie calorifique o
o-
par frottement
E
rnde o
Maintenir à l’arrêt
le véhicule
—..1 stationne
-t
-o
o
o-
t
-c
le fonctionnement N
et l’état du système
LE FREINAGE
Dossier 20 Le principe du freinage
3e Ks’e(st6îIse
Quelle est la partie du système actionnée par le conducteur ?
k.DEMANPEZLA VAIiPA11ON !
3e etiek%
-t
5- Le fonctionnement du système peut être perturbé par plusieurs facteurs: son état,
-o
celui du véhicule, les conditions d’adhérence et l’état du conducteur.
o
o
t
3e eckee&e
LE FREINAGE
Savoir pré-requis
• La structure générale d’un véhicule
Dossier 21
• Les principes du freinage
3 ‘Ot%ePLle
Le frein à disque
Le frein à disque est un des organes de frein le plus utilisé. Il est généra
lement monté sur le train avant.
3 ‘étuiie
1 Constitution d’un frein à disque
O Étrier
O Piston
O Disque
O Plaquette
—o O Support d’étrier -D
C
o
o
o
o
o
o—L
C
1- Le disque de frein
Généralement réalisé en aciei le disque est l’élément lié à la roue en rotation.
Il en existe deux types : disque de frein plein ou disque ventilé pour un meilleur refroidissement.
LE FREENAGE
Dossier 21 La transformation d’energie frein a friction, frein a disque
2- L’étrier
Pièce en fonte recevant les plaquettes, les ressorts anti-bruit O
ainsi que le piston O. L’étrier est fixé au véhicule par le support
3- Le piston
Le piston est un poussoir hydraulique. Il effectue un mouvement
de translation lors du freinage et transmet l’effort de freinage de
l’huile aux plaquettes.
4- Les plaquettes
Généralement au nombre de deux par étrier, elles sont constituées
d’un support métallique sur lequel est collé une garniture de fric
tion.
C’est l’élément lié au châssis.
Elles peuvent se déplacer en translation dans l’étrier.
Nota: Les plaquettes de frein, comme les disques, se changent par train complet.
e iH ‘ekt6îke
o
Peut-on remplacer un seul disque sur le véhicule ? Justifier la réponse.
o
o
o
o
o-
Quelle est l’opération à effectuer après la repose des plaquettes dans l’étrier ?
= DEMNVEZ LA VALlA11ON !
LE FREINAGE
La transformation d’énergie : frein à friction, frein à disque •i1r4i
K. .
? etuite
1 Frein à disque à étrier flottant
Lorsque le frein est au repos, le disque (lié à la roue) peut tourner.
Fluide
1 Porte-moyeu
Lorsque le conducteur sollicite la commande de freinage, le flux d’huile se déplace dans les canalisa-
tions jusqu’aux pistons.
Le flux d’huile pousse le piston, qui à son tour Une partie de l’étrier se déplace alors sous la
pousse la plaquette sur le disque. poussée de l’huile, ramenant l’autre plaquette
contre le disque en le pinçant.
Fluide Fluide
t
C
li
o
t
C
Plaquettes Porte-moyeu
o
o
o
-c
C-
Disque
Le retour des pistons dans les étriers s’effectue grâce à la déformation des joints d’étanchéité -o
E
—;—------O O Piston
O joint
o Étrier -t
Au freinage, l’avancée des pistons entraîne la déformation des joints. Lorsque le freinage cesse, les joints
reprennent leur forme initiale. Les pistons sont ramenés en position repos, le voile du disque participe
au retour des plaquettes au repos. =
©
LE FREINAGE
Dossier 21 La transformation d’énergie : frein à friction, frein à disque
Fluide r— Fluide
Porte-moyeu Plaquettes
Disque
Porte-moyeu J Pquettes
Disque
e isi ‘ekt6îIse
o
C
o
o
-r,
o ?e etieIs%
r,
t
98 LE FREINAGE
Savoir pré-requis
• La structure générale d’un véhicule Dossier 22
• Les principes du freinage
Limites de connaissances
La transforr’
• Maîtriser les frontières du système
• Maîtriser les fonctions du système et de ses composants
d’énergi
• Connaître les caractéristiques et phases de fonctionnement
• Maîtriser les paramètres d’entrée et de sortie du système
frein à fr’
• Aborder les interrelations avec d’autres systèmes ou
fonctions
frein à ta
• Connaître les prescriptions de maintenance
• Maîtriser la réglementation liée aux interventions
? ‘o1ct.ve
Le frein à tambour
De la même façon que le frein à disque, le frein à tambour
assure la dissipation de l’énergie cinétique du véhicule en éner
gie calorifique, par frottement d’une partie fixée au châssis
contre une partie liée à la roue en rotation.
? ‘étuie
1 Constitution d’un frein à tambour
• Tambour
O Segment secondaire
O Cylindre de roue t
O Appuis
o
o
o
o-
-z,
2 Composants principaux du système E
z,
z,
z,
1- Les garnitures de frein (ou mâchoires) -t
Les garnitures sont les éléments qui entrent en contact avec le tam -z,
LE FREINAGE
Dossier 22 La transformation d’énergie : frein à friction, frein à tambour
2- Le tambour
Le tambour est l’élément solidaire de la roue en rotation. Il est consti
tué d’une cloche sur laquelle frottent les garnitures. Il permet la fixa
tion des roues et comporte les roulements.
3- Le cylindre de roue
Le cylindre de roue est un récepteur hydraulique qui permet de trans
former la poussée de l’huile en déplacement mécanique des segments.
Il comporte la vis de purge.
4- Fonctionnement
Au repos, les garnitures sont maintenues en appui contre le cylindre
de roue par le ressort de rappel.
C
o
F
o
o En tournant, le tambour a tendance à entraîner les segments. 4Z
o
o De ce fait, le segment primaire (ou segment comprimé) va s’arc-bou
o
ter sur son appui, ce qui augmente le frottement et donc le freinage. A’ /
C’est le phénomène d’enroulement.
-D
ï)
o-
t Lorsque l’effort sur la pédale disparaît, le ressort de rappel ramène les
segments en position initiale. Les pistons du cylindre de roue rentrent à leur tour, le tambour est dé-
freiné.
=
o Nota: Les garnitures ainsi que les tambours se changent par train complet.
100 LE FREINAGE
La transformation d’énergie : frein à friction, frein à tambour Dossier 22
3Le ist’eistauise
Quel élément est lié à la roue en rotation ?
Est-il normal qu’une garniture soit plus usée que l’autre ? Justifier la réponse.
EMANZLA PATiON!
‘o1ekVe
Les freins à tambour sont généralement com
mandés de manière secondaire par le dispositif
de frein de stationnement.
O Leviers de commande
O Câble de commande de frein de stationnement
t
? ‘étu,3ie o
C
o
o
o
Lorsque le conducteur sollicite la commande de frein o
o-
de stationnement, le câble se tend et entraîne le levier
en rotation.
-Q
Celui-ci plaque la garniture contre le tambour et E
pousse la biellette. o
o
-t
Par réaction avec la biellette, l’autre garniture s’ap
plique sur le tambour. t
•0-
t
LE FREINAGE 101
Dossier 22 La transformation d’énergie : frein à friction, frein à tambour
Cette commande supplémentaire nécessite un rattrapage d’usure, afin de maintenir constant l’écarte
ment entre les garnitures et le tambour (course constante à la pédale de frein malgré l’usure des garni
tures).
3e i ‘ekt6îke
J DEMANDEZ LA VALIPADON !
-C
3e etiei.
t
stationnement.
-t
-t
3e ee&ekc4e
-t
10 LE FREINAGE
Savoir pré-requis
• La structure générale d’un véhicule Dossier 23
• Les principes de freinage
Limites de connaissances
La comni
• Maîtriser les frontières du système
• Maîtriser les fonctions du système et de ses composants
hydraul
• Connaître les caractéristiques et phases de fonctionnement
• Maîtriser les paramètres d’entrée et de sortie du système
• Aborder les interrelations avec d’autres systèmes ou
fonctions
• Connaître les prescriptions de maintenance
• Maîtriser la réglementation liée aux interventions
?‘étuèie
1 Principe de la commande hydraulique
Théorème de Pascal : « Toute pression exercée en un point quelconque de la surface d’un liquide se
transmet dans toutes les directions sans perdre de son intensité, car les liquides Sont incompressibles ».
Expérience : On place une bougie sur un plateau et une voiture sur un deuxième plateau
o -o
o
o
o
o
o
-z,
E
o
z,
LE FREINAGE 1o
Dossier 23 La commande hydraulique
D’après le théorème de Pascal, la pression est identique en tout point du circuit, donc
1 =P
P , alors F
2 1 =P1xS , donc F
1 1 P 2xS . La pression P, = (F,IS,) , donc F
1 1 (F,/S,) x S
.
1
2- Application numérique
F 2 ) X S. D’où F
2 X g)/S
1 = ((m 1 = 10)/1 ) x 30 000. Donc F
((0,007 X 1 2 100 daN.
La masse du véhicule est de 2 100 kg, soit 2 100 daN.
3- Conclusion
Le système est en équilibre statique, la bougie de faible masse appliquée sur une petite surface du liquide
suffit pour équilibrer la masse d’une voiture appliquée sur une grande surface.
Freins Avant
Surface du piston récepteur
1 200 mm
2
Freins Arrière
Surface du piston récepteur
700 mm
2
1
F = 26,66 X 12 cm
2 = 320 daN; F, = 26,66 X 2 =186,62 daN.
7 cm
104 LE FREINAGE
La commande hydraulique Dossier 23
e Hi ‘eêst6îKe
Quel est l’intérêt de la commande hydraulique ?
? ‘oti%eI.Le
La commande hydraulique: le maître cylindre tandem
E, .
etu.te
1 Constitution
o
o
o
o
o
-o
E
o
o
-L:
-o
o
t
OE FREINAGE 10
Iiifl’I La commande hydraulique
1 Fonctionnement
1- Freinage
L’action du conducteur sur la pédale entraîne le déplacement de la tige de poussée et des pistons. Les
coupelles viennent obturer simultanément les trous de dilatation.
Lorsque tous les pistons des cylindres récepteurs ont effectué leur course, c’est-à-dire quand les garnitures
de frein sont en contact avec le tambour ou le disque, la pression monte dans les deux circuits.
t
C
o
2- Dé freinage
o
o
Lorsque le conducteur relâche son effort sur la pédale, les ressorts de rappel ramènent les deux pistons
o
o
à leur position initiale. La pression hydraulique chute dans les circuits, entraînant le défreinage.
-c
o
o
Lorsque le maître cylindre est au
repos, le niveau des réservoirs de
t
compensation est maximal.
Circuit
secondaire
=
©
10h LE FREINAGE
La commande hydraulique Dossier 23
2- Position freinage
Le premier piston est h
déplacé de manière méca
nique.
La course de la tige de poussée augmente de la valeur de la distance entre le piston primaire et le pis
ton secondaire.
E
Le freinage reste possible si l’un des deux circuits est défaillant. Le conducteur perçoit un allongement o
o
très sensible de la course de la pédale, de plus le freinage manque cruellement d’efficacité (perte de deux
organes de freins). -c
-o
o
C
C
-t
LE FREINAGE 101
Dossier 23 La commande hydraulique
3e Isi
Comment le piston secondaire est-il actionné en fonctionnement normal ?
Le freinage est-il possible lors d’une défaillance d’un des deux circuits ? Justifiez la réponse.
DEMANDEZ LA VALIPA11ON L
I, .
3 etcilce
1 Le circuit de freinage
Les canalisations hydrauliques permettent de transmettre l’énergie de freinage vers les organes de frein.
-Q
C
z
o
— Canalisations souples
o
o
o
— Canalisations rigides
o
o
2’ Constitution
Les transmetteurs sont de deux types
I
-
• rigides, depuis l’émetteur jusqu’aux récepteurs, en tuyaux métalliques. Ces canalisations sont fixées
sur la coque du véhicule;
souples (les flexibles), depuis la fin de la canalisation rigide jusqu’aux récepteurs, en tuyaux caout
chouc ou plastiques.
- Ces canalisations assurent le lien déformable entre la partie fixe et les organes de frein qui suivent les
débattements de la roue.
lOB LE FREINAGE
La commande hydraulique Dossier 23
1- Le circuit en X AV
C’est le circuit le plus répandu.
2- Le circuit en I
Les organes de frein avant sont reliés entre eux.
Dans le premier circuit, les organes de frein avant sont reliés aux o
pleine efficacité.
-t
E
t
o
-t
-t
Nota: Les canalisations de freins doivent être inspectées à chaque montée du véhicule
sur un pont élévateur. Les flexibles doivent retenir une attention plus particulière.
Les contrôles visuels porteront sur l’absence de fuite, de fissures et de chocs. -
LE FREINAGE 10 3
Dossier 23 La commande hydraulique
e ist
Quels sont les deux types de canalisations rencontrés sur une automobile ?
3e etieis
1- La commande de freinage permet de doser et distribuer l’énergie de freinage en
fonction de la consigne du conducteur.
2- La commande transforme l’énergie mécanique en énergie hydraulique (intensité et
durée de freinage).
3- La commande hydraulique s’effectue au moyen d’une colonne d’huile circulant
o
dans les canalisations.
o 4- L’utilisation de l’énergie hydraulique permet d’obtenir un effort de freinage grand
o
pour un effort de poussée petit (rapport de surfaces).
o
o
5- L’appareil permettant d’effectuer la commande s’appelle un maître cylindre (plus
particulièrement un maître cylindre tandem).
6- Le circuit de freinage est organisé autour de canalisations rigides et flexibles.
7-. La commande hydraulique peut être utilisée pour actionner le mécanisme
d’embrayage.
o
e
t,
t
1- Rechercher les autres types de commandes existants pour actionner les freins.
2- Identifier les évolutions concernant le maître cylindre tandem.
-c
t
©
110 LE FREINAGE
Savoir pré-requis
• La structure générale d’un véhicule Dossier 24
• Les principes du freinage
Limites de connaissances
La comm
•
•
Maîtriser les frontières du système
Maîtriser les fonctions du système et de ses composants mécaniç..
• Connaître les caractéristiques et phases de fonctionnement
• Maîtriser les paramètres d’entrée et de sortie du système
• Aborder les interrelations avec d’autres systèmes
ou fonctions
• Connaître les solutions technologiques nouvelles
?
La fonction « maintenir â l’arrêt le véhicule » est assurée
par le frein de stationnement.
Cette commande est une commande mécanique pour la
plupart des véhicules.
? ‘étkjfle
1 Constitution
C
C
2 Fonctionnement
o
1- Au repos o
o
Le levier de frein de stationnement est relâché, les organes de frein ne sont pas actionnés.
1E FREINAGE
Dossier 24 La commande mécanique
• soit en écartant les segments et garnitures de frein afin de les mettre en contact avec les tambours (frein
à tambour)
• soit en poussant les pistons qui appliquent les plaquettes contre les disques (frein à disque).
e isi ‘eishaîise
-D
C
o
C
o
o
o
-C
o- 3Ze etiek
e eckecke
LE FREINAGE
Savoir pré-requis
• La structure générale d’un véhicule Dossier 25
• Les principes du freinage
Limites de connaissances
Le système
•
• Maîtriser les frontières du système
• Maîtriser les fonctions du système et de ses composants assistance a
• Connaître les caractéristiques et phases de fonctionnement
• Maîtriser les paramètres d’entrée et de sortie du système
• Aborder les interrelations avec d’autres systèmes
ou fonctions
• Connaître les solutions technologiques nouvelles
‘ota%eI Lie
? ‘étiie
1 Constitution -D
O Piston moteur o
O Membrane o
B A O Ressort de rappel o
O Tige de poussée o
o
o
O Clapet de retenue o
O Filtre à air
Q Orifice d’atmosphère
O Orifice de vide E
o
O Tige de commande o
o
Q Piston plongeur
Q Disque de réaction -D
O joint o
-o
O joint
Q Maître cylindre
A Chambre avant
B Chambre arrière
©
LE FREINAGE 113
Dossier 25 Le système d’assistance, assistance à dépression
2 Fonctionnement
2- Position freinage
L’action sur la pédale de freins entraîne l’avancement de la tige
de commande.
Le clapet (a) s’ouvre et permet l’entrée de l’air à la pression
atmosphérique (Pa) dans la première chambre.
Le clapet (b) se ferme, seule la chambre avant est soumise à la
dépression (Dp).
La différence de pression entraîne le mouvement du piston d’as
sistance qui entraîne la tige de poussée du maître cylindre. Plus
le diamètre de la membrane est grand, plus l’assistance est grande.
e iss ‘eêstauiie
L’assistance à dépression est-elle fonctionnelle lorsque le moteur est à l’arrêt ? Justifier la réponse.
o
o
o
o e etiek%
o
t 3e eckecke
114 LE FREINAGE
Savoir pré-requis ----———
Limites de connaissances
Le systè..
1
• Maîtriser les frontières du système
• Maîtriser les fonctions du système et de ses composants
de régulai
• Connaître les caractéristiques et phases de fonctionnement
• Maîtriser les paramètres d’entrée et de sortie du système
les correc
? ‘oti e Le
Les correcteurs de freinage per
mettent de répartir l’énergie entre
les freins avant et arrière.
Il faut donc diminuer la force de freinage sur les roues arrière afin d’éviter leur blocage.
La force de freinage sur les roues avant peut être augmentée, le risque de blocage des roues étant moins
important.
?‘étuèie
1 Constitution (limiteur)
-D
O Bouchon Pression
o
O Ressort
Avant
O Corps
C
o
Arrière o
O Ensemble o
o
piston o
-c
o-
O joint
O Siège Seuil de limitation
de clapet
E
o
C
CR o
-C
-C
o
C
C
Effort à la pédale
LE FREINAGE 115
Dossier 26 Le système de régulation: les correcteurs
2’ Fonctionnement
1- Au repos
La communication entre le maître cylindre (MC) et les cylindres de roues
(CR) est permise.
4- Défreinage
La pression provenant du maître cylindre chute, le ressort repousse le cla CR CR
pet vers le bas, le circuit cylindre de roue-maître cylindre est rétablie.
MC
3e si ‘eistaîêse
o
o
o
o
o
DEMANPEZ LA VALIPA11ON ! —
3e eties
-t
E
o
1- Les correcteurs permettent de conserver la stabilité du véhicule au freinage.
o
-t 2- Ils diminuent la force de freinage sur les roues arrière.
-o 3- Ils modulent cette énergie en fonction du tarage d’un ressort.
o-
t
-c
3e eckecke
LE FREINAGE
Savoir pré-requis
• La structure générale du véhicule Dossier 27
• Le système de freinage classique
Limites de connaissances
Le systèm
•
•
Connaître les frontières du système
Connaître les fonctions du système et de ses composants de réguIaiob
•
•
Connaître les caractéristiques et phases de fonctionnement
Connaître les paramètres d’entrée et de sortie du système système
• Aborder les interrelations avec d’autres systèmes
ou fonctions des roues
• Connaître les solutions technologiques nouvelles
? ‘otLe I LIC
Le système anti-blocage des
roues permet de conserver
la directivité du véhicule lors
de freinages violents, quel
que soit l’état de la route.
Il permet la correction de la
force de freinage sur chaque
roue, asservie à leur glisse
ment.
?
1 Constitution
O Calculateur
O Groupe hydraulique o
O Groupe de commande et d’assistance C
O Correcteur o
o
O Prise diagnostic o
o
o
O Témoin de défaillance o-
-Q
E
o
D
-e
-D
o
o
t
-C
z
o
LE FREINAGE
Dossier 27 Le système de régulation, système anti-blocage des roues
Entrées Sorties
‘ Capteur
de roue avd Diagnostic
Boîtier
électronique
de
commande Commande
ABS moteur pompe
réinjection
Capteur r Circuit --
frein avd
e Capteur . :- Électrovanne
o
o
o
o
o
o
Liaisons électriques
Liaisons hydrauliques
-C
B LE FREINAGE
Le système de régulation, système anti-blocage des roues Dossier 27
3 Fonctionnement
Le dispositif d’anti blocage des roues applique le principe de modulation d’effort de freinage sur les
roues en modulant la pression de freinage vers les organes de frein.
Cette modulation s’effectue par l’interposition sur les circuits des freins avant et arrière d’électrovannes
commandées par un calculateur.
t
C
Il est possible ainsi de moduler la pression de freinage appliquée sur chaque roue, et ceci indépendam
ment de l’action exercée sur la pédale de frein.
o
z
o
Boîtier o
o
électronique o
o
-o
E
o
o
-o
-o
LE FREINAGE 119
Dossier 27 Le système de régulation, système anti-blocage des roues
1- Montée en pression
La pression augmente à l’intérieur du système, les freins
se serrent.
Tant qu’aucune amorce de blocage de roue n’est détec
tée, le système ABS n’intervient pas.
O Vitesse véhicule
O Vitesse roue
Ø Vitesse de référence
O Seuil de glissement
Réservoir
Tiroir Accumulateur
o
o
o
2- Maintiens en pression
C
o Si le blocage d’une ou plusieurs roues s’amorce, le calcu
C
lateur pilote la ou les électrovannes concernées.
-o
O Vitesse véhicule
o O Vitesse roue
O Vitesse de référence
-t O Seuil de glissement
-t
C-
t
=
Temps
1 O LE FREINAGE
Le système de régulation, système anti-blocage des roues i..
Réservoir
Pompe
Tiroir Accumulateur
Cette action permet de maintenir en pression le frein en cause, en l’isolant du reste du circuit.
La pression peut croître dans les autres freins.
3- Chute de pression
Si la phase de maintien en pression n’a pas été suffisante,
le calculateur ordonne la mise en action de la pompe et le
déplacement de l’électrovanne.
Le liquide est alors réinjecté dans le maître cylindre.
t
C
Maître Réservoir
C
o
o
o
o
Dès que la roue tourne, le cal o
culateur autorise de nouveau la
montée en pression dans le frein.
Ces actions vont se succéder, jus
qu’à l’arrêt complet du freinage. E
C
- Électrovanne
Etrier
Tiroir Accumulateur
©
LE FREINAGE ] 1
Dossier 27 Le systeme de regulation, systeme anti-blocage des roues
e 1H ‘e1st4î1se
Quelles sont les informations capitales pour le fonctionnement du système ?
Vitesse du véhicule J- J,
Vitesse de référence J- J- J,
Vitesse de la roue J- J- puis t
État électrovanne 0 1/2
État pompe O O
Pression frein t —*
-D
C
C
o
C
o
o
o
?e etie1%
o
1- Le système anti-blocage des roues permet de conserver la directivité du véhicule
lors de freinages violents.
-r,
E
2- lI détecte le glissement des roues au freinage et module leur ralentissement en
r, contrôlant la pression dans les organes de frein.
o
3- Celle-ci s’effectue au moyen d’une pompe et d’électrovannes, sous le contrôle d’un
-D calculateur.
-C
e eckecke
Rechercher les différents types de systèmes anti-blocage de roues existants.
=
©
] LE FREINAGE
Savoir pré-requis
• La suspension pilotée
Dossier 28
• Les systèmes anti-blocages
• Le multiplexage
Le controle dyri.
Limites de connaissances
• Connaître les frontières du système
de stabiIit
• Connaître les fonctions du système et de ses composants
• Connaître les caractéristiques et phases de fonctionnement
• Connaître les paramètres d’entrée et de sortie du système
• Aborder les interrelations avec d’autres systèmes
ou fonctions
• Connaître les solutions technologiques nouvelles
Lorsque le conducteur d’un véhicule se retrouve en situation critique après une manoeuvre volontaire
ou une perte de contrôle du véhicule, il n’est pas toujours en mesure de rétablir une trajectoire correcte.
Avec ESP
Avec ESP
Sans ESP
M o ment
stabilisant
gyroscopique
-o
C
C
o
Q
o
o
o
o-
-o
Cas de Cas de t
t
survirage sousvirage
-t
t
t
-t
Le système de contrôle dynamique de stabilité (Electronic Stabilitv Program) permet d’assister le conduc -C
LE FREINAGE 13
Dossier 28 Le contrôle dynamique de stabilité
K.
? etubte
1 Constitution
O Calculateur
O Capteur d’angle et vitesse volant
O Groupe électro-pompe
O Capteur de vitesse de roues
O Capteur de lacet (capteur gyroscopique)
O Voyants de fonctionnement et de diagnostic
1- Le calculateur
Il assure la gestion du système en surveillant les données en pro
venance de ses capteurs. Il compare en permanence la consigne du
conducteur avec le comportement du véhicule.
Il entreprend les actions de réduction couple moteui de freinage
des roues et de passage en mode ferme de la suspension.
Il reçoit en outre certaines informations (telles que la pression des
freins, la position de la pédale d’accélérateur, la vitesse du véhi
cule...) par l’intermédiaire des calculateurs de gestion moteur, suspension et ABS via le réseau mufti
pléxé.
Sens de montage
2- Capteur gyromètre accéléromètre
Il est implanté sous la banquette AR au centre de gravité du
véhicule.
-t
E
o
o
-t
-t
14 1E FREINAGE
Le contrôle dynamique de stabilité Dossier 28
2 Fonctionnement
Logique de régulation
+ Mesure de
Mesure de l’angle Mesure de la
l’accélération
volant vitesse de lacet
transversale
+
Estimation des Comparaison entre Calcul du
intensions du consigne du conducteur comportement du
L conducteur
1
et comportement véhicule t
C
du véhicule
+ o
o
C
Actions o
o
Réduction du couple moteur o
o
Freinage ou défreinage des roues o-
Forçage en ferme de la suspension
-Q
Stabilité du
véhicule
maintenue
-Q
o
o
t
Nota : Les actions de corrections ne seront possibles que dans la limite des lois physiques. ©
1E FREINAGE
Dossier 28 Le contrôle dynamique de stabilité
Le calculateur ordonne
— la réduction du couple moteur
— un passage en mode ferme de la suspension
— le freinage de la roue avant gauche. L_: I
L’action sur les freins engendre un couple de stabilisation qui tend à ramener le véhicule sur la trajec
toire désirée par le conducteun C’est le moment stabilisant gyroscopique
3e Ift’eg4taîIse
Quelles sont les informations capitales pour le fonctionnement du système ?
-Q
C
3e etieIs%
o
1- Le contrôle dynamique de stabilité assiste le conducteur dans les situations
o
critiques en rétablissant la trajectoire du véhicule à la consigne du conducteur.
o
o
o
o
2- Il compare en permanence la consigne de trajectoire imposée par le conducteur
avec le comportement du véhicule et engage les actions de correction.
3- Ces actions portent sur le couple moteur, les freins et la suspension.
-Q
4- Le système échange ses informations et ses commandes avec les autres systèmes
de sécurité active, ainsi que la motorisation par l’intermédiaire des liaisons
multiplexées.
-t
-Q
o
C
3e eekecke
t
1 B LE FREINAGE
—p——— P’——
Savoir pré-requis
• La structure générale du véhicule Dossier 29
La maintenat
.
preventive :
? ‘ottcte
Afin de fonctionner de manière optimum, il est nécessaire d’effecteur un contrôle et un entretien pério
dique des systèmes.
La périodicité dépend du véhicule et de son utilisation.
. Contrôle de l’usure t
t
Pneumatique
Controle des pressions t
-c
Suspension Contrôle visuel des amortisseurs
-t
Direction -.
Controle de niveau
Remplacement du liquide
. Contrôle des jeux
Trains roulants
Controle des soufflets de protection
LA MAINTENANCE PRÉVENTIVE 1 7
Dossier 29 La maintenance préventive
e s
Dans les documents constructeurs, rechercher le tableau de périodicité pour un modèle que vous aurez
déterminé.
Modèle:
t
C
C
o
o
o
o
o
-C
C
-t