Panne sur le circuit de charge d’une automobile

Mise en situation :
Un garagiste accueil un client qui a un problème avec son
véhicule : un voyant reste constamment allumé sur le
tableau de bord et cela l’inquiète. Il va vérifier d’où vient le
problème.

Afin d’analyser la panne, le technicien s’intéresse au circuit

de charge du véhicule en vérifiant le bon fonctionnement de
chacun des éléments qui le constitue.
voyant allumé

Problématique :
Pour quelle raison le voyant représenté ci-contre s’est-il allumé sur le tableau de bord ?

Partie A - Compréhension et analyse de la situation

A.1) Cocher la bonne réponse : Quel témoin reste allumé sur le tableau de bord ?

□ Témoin de température d’eau

□ Témoin de pression d’huile
□ Témoin d’essence
□ Témoin de charge

A.2) Identifier les éléments du circuit de charge

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On considére que certains éléments peuvent être mis hors de cause, car le technicien n’a
détecté aucune anomalie en les diagnostiquant, c’est le cas de la batterie et des fusibles.

A.3) Indiquer en quelques mots de quelle manière, ces derniers ont été vérifiés.

Batterie :

Fusibles :

Partie B - Étude de la tension fournie par l’alternateur

Pour cette partie, on utilise le générateur de tensions triphasées (Jeulin GT1A 6 / 9 V - 1 A).

B.1) Préciser le type de conversion réalisée en indiquant la nature des énergies observées en
entrée et en sortie de l’alternateur automobile.

Source : https://www.auto-moto.com

Dans la suite du sujet, on assimile les tensions délivrées par le générateur triphasé à celles
produites par l’alternateur d’une automobile.

v1(t) u12(t) u31(t)

v2(t) u23(t)

v3(t)

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B.2) Mesurer à l’aide d’un voltmètre numérique (MX24B) les valeurs efficaces des tensions
simples v1(t), v2(t) et v3(t) que l’on notera respectivement V1 , V2 et V3 .

B.3) Déduire la relation entre V1, V2 et V3.

B.4) Mesurer les valeurs efficaces des tensions composées u12(t), u23(t) et u31(t), notées
respectivement U12, U23 et U31.

B.5) Déduire la relation entre U12, U23 et U31.

B.6) Déterminer la relation entre la valeur efficace des tensions simples V et la valeur efficace
U
des tensions composée U en calculant le rapport . On donne 3  1,73 .
V

Partie C - Étude du pont redresseur triphasé P3

Un alternateur triphasé d'automobile est

connecté à un pont redresseur triphasé. Pour
cette manipulation, la charge est constituée d'un
rhéostat de résistance R = 33  (IRmax = 2,2 A).
C’est toujours l’alimentation Jeulin GT1A qui
produira les tensions triphasées.
Le pont redresseur triphasé est constitué de 6
diodes : D1, D2 et D3 constituent le commutateur positif et D4, D5 et D6, le commutateur négatif.

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C.1) Réaliser le montage en connectant les phases Ph1, Ph2 et Ph3 issues de l’alimentation
triphasée et la charge R.

Uc(t)pratique

u23(t)

C.2) Brancher la voie 1 de l’oscilloscope afin de visualiser la tension u23(t).

C.3) Brancher la voie 2 pour visualiser simultanément la tension redressée Uc(t)pratique.
C.4) Représenter sur la figure ci-dessous, les oscillogrammes de u23(t), Uc(t)théorique et Uc(t)pratique.

Lorsque les diodes sont considérées parfaites, la valeur moyenne de la tension

redressée Uc(t)théorique est donnée par la relation :

3 Umax avec Umax  U  2

Uc 
théorique
 U: valeur efficace d'une tension composée (en V)

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C.5) Calculer la valeur moyenne de la tension redressée Uc(t)théorique.

C.6) Mesurer à l’aide d’un voltmètre la valeur moyenne de la tension redressée Uc(t)pratique.

C.7) Comparer les valeurs obtenues en C.5) et C.6) en justifiant l’éventuelle différence.

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