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Incandescence
Emission de lumière due à la température d’un corps chauffé
L’incandescence est un phénomène physique qui se manifeste par une émission de lumière
due à la température d’un corps chauffé à des températures plus ou moins élevées[1],[2]. Si
cette température dépasse 500 °C, le corps émet des rayonnements électromagnétiques
dans le spectre visible pour un être humain. Elle se distingue de la luminescence qui est une
émission de lumière « à froid » sans élévation de la température.
Une lampe à incandescence
ou ampoule à incandescence par métonymie, est un luminaire électrique qui éclaire en
portant à incandescence par effet Joule un filament de tungstène, le métal qui a le plus haut
point de fusion (3 422 °C).
Descriptif

1- Ampoule de verre
2- Gaz inerte
3- Filament de tungstène
4 – Fil conducteur (contact avec le plot central)
5 – Fil conducteur (contact avec le culot)
6 – Fil de support du filament
7 – Monture ou support en verre
8 – Culot (contact électrique)
9 – Culot (filetage ou baïonnette, etc.)
10 – Isolant
11 – Plot central (contact électrique)
Un filament est le fil qui, dans une lampe à incandescence, produit de la lumière lorsqu’il est
surchauffé par un courant électrique. Dans l’atmosphère, le filament brûle rapidement, mais
sous vide, ou dans un gaz neutre (non oxydant), il émet de la lumière le temps de vie de la
lampe.

Ampoule incandescente à cycle d’halogène


Principe du fonctionnement de la lampe halogène
Évolution de la lampe à incandescence classique, la lampe halogène, plus efficace,
fonctionne sur le même principe  : le courant électrique (i), chauffe un filament de tungstène
(1) qui émet alors une lumière blanche. Soumis à une température très élevée (de l’ordre de
300 0C), ce filament a tendance à se dégrader, les atomes de tungstène en étant expulsés
(2). À la différence de la lampe à incandescence classique, la lampe halogène contient un gaz
halogène (ici du brome) qui évite le dépôt des atomes de tungstène sur la paroi interne de
l’ampoule (et le noircissement de celle-ci). En effet, en s’éloignant du filament, où la
température est plus faible (de l’ordre de 600 0C), les atomes de tungstène viennent se
combiner avec le gaz halogène pour former des molécules de bromure de tungstène (3). Ces
molécules, du fait de mouvements dans cette atmosphère gazeuse, se déplacent.
Lorsqu’elles passent à proximité du filament (4), elles se dissocient, sous l’effet de la
température élevée, et le tungstène vient se redéposer – mais de façon aléatoire – sur le
filament (5). Le brome, quant à lui, repart vers la partie périphérique (6) et le cycle «
halogène » recommence. Ce processus permet ainsi d’éviter une évaporation excessive de
tungstène – qui fragilise le filament (qui finit par se rompre) – et un noircissement de
l’ampoule.
Lampe à décharge
Une lampe à décharge est une lampe électrique constituée d’un tube ou d’une ampoule en
verre remplie de gaz ou de vapeur métallique, sous haute ou basse pression, au travers
duquel on fait passer un courant électrique, il s’ensuit une conversion en photons donc de la
lumière.
La couleur de la lumière émise par luminescence, par ces lampes dépend du gaz utilisé parmi
lesquels :

 Le néon donne une couleur rouge ;


 Le mercure s’approche du bleu tout en produisant une quantité d’ultraviolet
importante ;
 Le sodium rayonne dans le orange ;
 Le xénon est légèrement grisé à gris clair ou à forte intensité bleu-vert très vif à bleu.
La luminescence est une émission de lumière dite « froide » par opposition à l’incandescence
qui est dite « chaude ». La lumière émise par luminescence résulte d’interactions entre
particules électriquement chargées. Dans les cas les plus fréquents, ce sont des transitions
électroniques ayant lieu dans des atomes, des molécules ou des cristaux qui provoquent
l’émission de photons. L’énergie libérée sous forme de lumière lors de la transition peut être
initialement fournie sous forme électrique, chimique, mécanique ou lumineuse. On distingue
différents types de luminescence selon le mode d’excitation initial.
Principe de fonctionnement
Les molécules du gaz utilisé ont la faculté de s’ioniser lorsqu’elles sont soumises à la
différence de potentiel créée entre les électrodes situées de chaque côté de la lampe. Les
électrons libérés sont attirés par l’électrode positive – nommée cathode – et les ions positifs
par l’autre, nommée anode. Un courant électrique s’établit provoqué à la fois par un flux
d’électrons et par un flux d’ions positifs. De nombreuses collisions se produisent entre les
particules chargées circulant et les électrons encore liés à un noyau atomique. Lors de ces
collisions, les électrons sont chassés de leur orbite, changent de couche et y reviennent en
émettant un photon, dont la longueur d’onde (sa couleur) dépend de l’énergie qu’il contient
mais habituellement comprise dans le spectre du visible ou de l’ultraviolet. Ils peuvent
également se libérer complètement de l’atome qui les contient, et ainsi accroître le courant
d’électrons circulants. C’est ainsi qu’un phénomène d’amorçage se produit à la mise sous
tension de la lampe  : le courant initialement très faible explose littéralement pour atteindre
la puissance maximale donnée par le générateur électrique.
LAMPES FLUORESCENTES
La lampe fluorescente, appelée également lampe fluorescente compacte (LFC) ou plus
simplement lampe fluo-compacte (en anglais, compact fluorescent lamp ou CFL), est une
adaptation du tube industriel à un usage domestique. C’est un tube fluorescent émettant de
la lumière, dont le tube est miniaturisé, plié en deux, trois ou quatre, ou encore enroulé,
doté d’un culot contenant un ballast électronique pour les lampes fluo-compactes récentes,
ou un ballast ferromagnétique pour les anciennes lampes fluo-compactes.
FONCTIONNEMENT
Une électrode éjecte des électrons, qui excitent le mercure de l’ampoule. Celui-ci se
désexcite en générant des rayons ultraviolets, qui excitent en retour la couche fluorescente
à la surface de l’ampoule. Celle-ci émet la lumière blanche de la lampe.

Pour chauffer les électrodes, le « starter » fait passer le courant à travers les électrodes.
Quand celles-ci sont suffisamment chauffées, le starter arrête le courant à travers les
électrodes, le courant passe à travers les vapeurs de mercure. Cela donne une lumière
ultraviolette C ; cette dernière passe à travers le luminophore (phosphore) qui la transforme
en lumière visible.

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