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Définitions :
Parcours : ce sont des espaces dans lesquelles les animaux consomment librement des espèces
végétales appartenant à des familles botaniques différentes. Ils sont constitués de Garrigue, maquis,
steppes, et forêts.
Pastoralisme : gestion des composantes de parcours afin d’obtenir une combinaison optimale et
durable des produits et de services pour une société pastorale. Il s’agit d’une économie agricole qui
repose sur l’élevage extensif. (90% de la consommation du troupeau est issu du pâturage 🡺
pastoralisme)
Phytomasse : est la quantité de matière végétale, vivante ou non, présente au-dessus de la surface
du sol par unité de surface à un moment donné.
Amélioration pastorale : ce sont des traitements spéciaux, des actions de développement et des
structures utilisées en vue d’améliorer les ressources fourragères du parcours ou faciliter leur
utilisation par les animaux domestiques.
Agdal : des institutions traditionnelles encore vivantes de la gestion des parcours collectifs. Ils se
basent sur l’idée de l’interdiction temporaire d’utilisation d’un parcours.
Fréquence : le nombre de fois qu’une espèce apparaît à l’intérieur d’un quadrat placé dans
différents endroits.
Etat de pâturage = état de parcours : état de santé d’un parcours qui est généralement jugé
sur la base de la végétation climacique restante pour un site donné.
Désertification : formation des conditions semblables au désert à travers l’action de
l’homme (surpâturage, coupe de bois, feu incontrôlé, cultures temporaires…) dans des zones
n’ayant pas de climat désertique. La productivité chute pendant les conditions climatiques
qui ont tendance à rester constantes.
Charge animale : est définie comme étant l’unité de superficie attribuée à chaque unité
zootechnique (Une vache adulte de 450Kg P.V) durant une période de pacage au cours de
l’année.
Biomasse : quantité en Kg de la matière sèche totale produite par unité de surface.
Sécheresse : une période de manque d'eau plus ou moins longue mais suffisante pour que
les sols, la flore et la faune en soient affectés.
Dégradation d’un espace pastoral : diminution de la productivité d’un parcours suite à
l’action de plusieurs facteurs naturels et anthropiques.
Air minimal : la plus petite surface nécessaire pour que la plupart des espèces soient
représentées.
Effet orographique : Effet des reliefs (montagnes) sur le déplacement de l’air.
Transhumance : les troupeaux quittent la zone pendant une certaine période en raison de la
chute de la neige. Il s’agit d‘un déplacement alternatif et régulier entre deux zones ou deux
écosystèmes différents caractérisés par une complémentarité de production fourragère.
(haut et moyen atlas)
Système de Hema : l’un des programmes de conservation des parcours les plus efficaces et
les plus anciens.
Ecosystème pastoral : c’est une superficie ayant des caractéristiques écologiques similaires
et dans lesquelles l’homme a placé des limites pour des raisons de management.
Garrigue : formations végétales discontinues et buissonneuses tel que le chêne vert, et le
romarin des régions méditerranéennes
On divise le parcours à des zones différentes en utilisant des quadrats de différentes formes,
puis on dénombre les pieds présents dans chaque quadrat.
4- Critères de choix d’une méthode d’amélioration pastorale :
• On utilise uniquement les méthodes qui ont donné des résultats intéressants dans d’autres
situations.
• Le type d’amélioration retenu doit être compatible avec les objectifs tracés pour le collectif
ou le parcours privé.
• S’assurer de la disponibilité des équipements main d’œuvre et expertise nécessaires avant de
se lancer dans l’exécution du plan d’amélioration.
• Evaluation de l’impact de l’amélioration retenue sur l’animal ou sur la végétation.
• Evaluation du coût-avantages de l’opération d’amélioration pastorale.
• Application des méthodes spécifiques pour les sites à améliorer (Exp : élimination des MH
dès les 1 s stades d’invasion 🡺 opération moins coûteuse)
er
5- Méthode de réhabilitation à choisir dans une zone aride et qui est justifiée sur le plan
technique et économique : Régénération naturelle ou ensemencement :
Les zones arides se caractérisent par une faible pluviométrie durant l’année <250mm chose
qui ne justifie pas l’utilisation de l’ensemencement vu que cette méthode n’est
recommandée que dans les zones humides qui reçoivent au moins 275mm/an de pluies,
sinon le rendement du fourrage sera très faible et les risques d’échec de l’opération sont
élevées. Donc il sera inutile d’investir dans une méthode qui est très coûteuse dans une zone
qui ne le justifie pas. Alors on adopte la méthode de la régénération naturelle.
6- les périodes de l’année où la supplémentation des animaux du parcours est
indispensable :
En fin d’été, en automne et au début d’hiver.
Les étapes de la détermination de la charge animale : DDCP
1. Détermination de l’objectif du plan de gestion du parcours
2. Détermination de la relation entre la charge et le type d’animaux ou la repousse de la
végétation.
3. Calcul de la charge permettant d’obtenir des rendements meilleurs.
4. Prendre en considération les contraintes qui peuvent gêner l’application de la charge
fixée et des rendement escomptés.
Les avantages de l’amélioration des parcours (avantages de l’amélioration pastorale) :
Augmentation de la quantité et la qualité du fourrage
Amélioration de la production animale
Amélioration des soins et de la surveillance des animaux
Contrôle de l’empoisonnement des animaux par la lutte contre les plantes toxiques
Diminuer les risques de feu
Améliorer le stock de l’eau.
• Détermination de la quantité de fourrage utilisable (Kg)
= production fourragère (Kg/h) * % d’utilisation des fourrages * superficie
• Détermination des besoins des animaux (Kg/vache/an)
= Poids vif de vaches (Kg) * MS Ingérée quotidiennement (2% du PV) * nombre de jours de
pâturage (365j)
• Détermination de la charge (têtes)
= fourrage disponiblebesoins en fourrage par animal par an
• .
Étapes de détermination de la biomasse moyenne d’un parcours très hétérogène sur le
plan géomorphologique :
1 étape : choix de la taille du quadrat 🡺 ce choix est motivé par la morphologie des espèces
ère
végétales et l’homogénéité du couvert. Il doit être assez grand pour contenir un nombre
significatif des espèces et assez court pour que les plantes présentes peuvent être séparées
sans confusion. Les petits quadrats sont utilisées pour étudier les plantes de petites tailles.
2 étape : choix de la forme du quadrat 🡺 la forme la plus utilisée est le carré mais il existe
ème
d’autres formes qui peuvent être utilisées et fournir des résultats significatifs. On peut avoir
une erreur qui est dû aux plantes présentes sur le bord du quadra.
3 étape : Détermination de la biomasse : deux méthodes sont utilisées : la méthode directe
ème
Les arbustes fourragers car ils sont des plantes pérennes et ils peuvent repousser
vigoureusement près une défoliation et produire un fourrage palatable alors que les plantes
herbacées passent par une période de dormance pendant laquelle elles dégradent tout leur
réserve.
Tragédie des biens communs : une classe de phénomènes économiques décrivant une
compétition pour l’accès à une ressource limitée, menant à un conflit entre intérêt individuel
et bien commun dont la conséquence rationnelle est un résultat perdant-perdant : la
surexploitation de la ressource.
Les facteurs qui affectent la qualité des plantes pastorales :
Leur composition en certaines substances qui peuvent diminuer leur qualité (phénols,
tanins)
La topographie (pente), les saisons = les facteurs climatiques (T°, vent, humidité), texture du
sol.
Les méthodes d’amélioration pastorale à recommander pour les situations suivantes :
Parcours humides ----> L’ensemencement
Parcours aride ----> mise en défens
Parcours de montagne ----> agdal + charge faible
Parcours forestier ----> agdal + hema
Détermination de la charge : le cas d’un abreuvement du cheptel
Dans ce cas on doit prendre cette contrainte en considération au moment de la
détermination de la charge animale. En effet, une charge élevée dans ce cas va engendrer
beaucoup de supplémentation en matière de l’approvisionnement en eau pour
l’abreuvement du cheptel. Si les ressources en eau ne sont pas disponibles, les performances
du cheptel en cas d’une grande charge vont diminuer.