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1- Quelles sont les étapes chronologiques à suivre pour la détermination de la production de

biomasse d’un processus ?


2- Pourquoi les arbustes fourragers maintiennent une valeur fourragère plus importante que
celle des plantes herbacées ?

Définitions :

Parcours : ce sont des espaces dans lesquelles les animaux consomment librement des espèces
végétales appartenant à des familles botaniques différentes. Ils sont constitués de Garrigue, maquis,
steppes, et forêts.

Pastoralisme : gestion des composantes de parcours afin d’obtenir une combinaison optimale et
durable des produits et de services pour une société pastorale. Il s’agit d’une économie agricole qui
repose sur l’élevage extensif. (90% de la consommation du troupeau est issu du pâturage 🡺
pastoralisme)

Phytomasse : est la quantité de matière végétale, vivante ou non, présente au-dessus de la surface
du sol par unité de surface à un moment donné.

Amélioration pastorale : ce sont des traitements spéciaux, des actions de développement et des
structures utilisées en vue d’améliorer les ressources fourragères du parcours ou faciliter leur
utilisation par les animaux domestiques.

Agdal : des institutions traditionnelles encore vivantes de la gestion des parcours collectifs. Ils se
basent sur l’idée de l’interdiction temporaire d’utilisation d’un parcours.

Relevé phytoécologique : un ensemble d’observations écologiques et phytosociologiques qui


concernent un lieu déterminé.

Fréquence : le nombre de fois qu’une espèce apparaît à l’intérieur d’un quadrat placé dans
différents endroits.

Etat de pâturage = état de parcours : état de santé d’un parcours qui est généralement jugé
sur la base de la végétation climacique restante pour un site donné.
Désertification : formation des conditions semblables au désert à travers l’action de
l’homme (surpâturage, coupe de bois, feu incontrôlé, cultures temporaires…) dans des zones
n’ayant pas de climat désertique. La productivité chute pendant les conditions climatiques
qui ont tendance à rester constantes.
Charge animale : est définie comme étant l’unité de superficie attribuée à chaque unité
zootechnique (Une vache adulte de 450Kg P.V) durant une période de pacage au cours de
l’année.
Biomasse : quantité en Kg de la matière sèche totale produite par unité de surface.
Sécheresse : une période de manque d'eau plus ou moins longue mais suffisante pour que
les sols, la flore et la faune en soient affectés.
Dégradation d’un espace pastoral : diminution de la productivité d’un parcours suite à
l’action de plusieurs facteurs naturels et anthropiques.
Air minimal : la plus petite surface nécessaire pour que la plupart des espèces soient
représentées.
Effet orographique : Effet des reliefs (montagnes) sur le déplacement de l’air.
Transhumance : les troupeaux quittent la zone pendant une certaine période en raison de la
chute de la neige. Il s’agit d‘un déplacement alternatif et régulier entre deux zones ou deux
écosystèmes différents caractérisés par une complémentarité de production fourragère.
(haut et moyen atlas)
Système de Hema : l’un des programmes de conservation des parcours les plus efficaces et
les plus anciens.
Ecosystème pastoral : c’est une superficie ayant des caractéristiques écologiques similaires
et dans lesquelles l’homme a placé des limites pour des raisons de management.
Garrigue : formations végétales discontinues et buissonneuses tel que le chêne vert, et le
romarin des régions méditerranéennes

2- Inventaire de la végétation : (objectif de l’inventaire de la végétation)


L’inventaire de la végétation est fait pour la raison suivante : pour déterminer la production
du parcours, estimer la charge animale optimale et juger l’état et l’évolution du parcours
3- Échantillonnage systématique :

On divise le parcours à des zones différentes en utilisant des quadrats de différentes formes,
puis on dénombre les pieds présents dans chaque quadrat.
4- Critères de choix d’une méthode d’amélioration pastorale :
• On utilise uniquement les méthodes qui ont donné des résultats intéressants dans d’autres
situations.
• Le type d’amélioration retenu doit être compatible avec les objectifs tracés pour le collectif
ou le parcours privé.
• S’assurer de la disponibilité des équipements main d’œuvre et expertise nécessaires avant de
se lancer dans l’exécution du plan d’amélioration.
• Evaluation de l’impact de l’amélioration retenue sur l’animal ou sur la végétation.
• Evaluation du coût-avantages de l’opération d’amélioration pastorale.
• Application des méthodes spécifiques pour les sites à améliorer (Exp : élimination des MH
dès les 1 s stades d’invasion 🡺 opération moins coûteuse)
er

• Détermination de la quantité et des caractéristiques du couvert végétal.


• Choix des endroits ayant le potentiel d’augmenter la productivité du parcours. (les sols peu
profonds de faible fertilité, de précipitations faibles, d’une topographie accidentée
produisent un peu d’herbe et ne justifient pas un investissement en matière d’amélioration
pastorale.)

5- Méthode de réhabilitation à choisir dans une zone aride et qui est justifiée sur le plan
technique et économique : Régénération naturelle ou ensemencement :
Les zones arides se caractérisent par une faible pluviométrie durant l’année <250mm chose
qui ne justifie pas l’utilisation de l’ensemencement vu que cette méthode n’est
recommandée que dans les zones humides qui reçoivent au moins 275mm/an de pluies,
sinon le rendement du fourrage sera très faible et les risques d’échec de l’opération sont
élevées. Donc il sera inutile d’investir dans une méthode qui est très coûteuse dans une zone
qui ne le justifie pas. Alors on adopte la méthode de la régénération naturelle.
6- les périodes de l’année où la supplémentation des animaux du parcours est
indispensable :
En fin d’été, en automne et au début d’hiver.
Les étapes de la détermination de la charge animale : DDCP
1. Détermination de l’objectif du plan de gestion du parcours
2. Détermination de la relation entre la charge et le type d’animaux ou la repousse de la
végétation.
3. Calcul de la charge permettant d’obtenir des rendements meilleurs.
4. Prendre en considération les contraintes qui peuvent gêner l’application de la charge
fixée et des rendement escomptés.
Les avantages de l’amélioration des parcours (avantages de l’amélioration pastorale) :
Augmentation de la quantité et la qualité du fourrage
Amélioration de la production animale
Amélioration des soins et de la surveillance des animaux
Contrôle de l’empoisonnement des animaux par la lutte contre les plantes toxiques
Diminuer les risques de feu
Améliorer le stock de l’eau.
• Détermination de la quantité de fourrage utilisable (Kg)
= production fourragère (Kg/h) * % d’utilisation des fourrages * superficie
• Détermination des besoins des animaux (Kg/vache/an)
= Poids vif de vaches (Kg) * MS Ingérée quotidiennement (2% du PV) * nombre de jours de
pâturage (365j)
• Détermination de la charge (têtes)
= fourrage disponiblebesoins en fourrage par animal par an

Pourquoi est-il nécessaire de déterminer l’utilité de ces paramètres :


Etat de parcours : car il ne renseigne sur l’état de santé du parcours et sur le niveau de la
végétation climacique restante.
Biomasse : elle nous permet de calculer le rendement.
Fréquence : il est utilisé dans l’échantillonnage.
Facteur de dégradation du sol au Maroc :
1. Facteurs naturels : la sécheresse et l’érosion éolienne et hydrique.
2. Facteurs anthropiques : travail du sol mécanisé(labour)🡺élimination des espèces
pérennes + mise en culture, le surpâturage, sédentarisation.
Le facteur le plus dangereux :
Le facteur le plus dangereux est celui qu’on ne peut pas toujours contrôler qui est le facteur
naturel. Cependant, le facteur anthropique peut être contrôler par un ensemble de règles et
de loi.
----Impact sur le sol, eau et performance de l’animal :
Sécheresse 🡺 diminution des quantités d’eau 🡺 disparition des plantes pastorales 🡺
performances diminuent car les animaux se trouvent obligés de consommer les jeunes
plantes avant même qu’elles puissent se développer.
Erosion 🡺 diminution de la profondeur du sol 🡺 quantité de l’eau dans le sol diminue 🡺 les
plantes ne trouvent pas assez d’espace pour développer les racines 🡺 diminution des
performances de l’animal.
Travail du sol et mise en culture 🡺 sol bien travaillé 🡺 bonne infiltration de l’eau mais il y a
disparition des plantes pérennes qui tiennent le sol par leur racines 🡺 développement des
cultures temporaires 🡺 les performances de l’animal dépendent de la saison de culture de
ces cultures et surtout des résidus de cultures qui restent après la récolte.
Surpâturage 🡺 érosion du sol 🡺 eau diminue 🡺 performance de l’animal diminue car la
production primaire diminue suite à la réduction de la surface foliaire qui intercepte la
lumière.
A partir de quel % de protéines brutes l’apport de la végétation est insuffisant :
• Pour une brebis d’entretien : 12%
• Pour une brebis de gestation : 18%
**Les techniques d’amélioration directe : ensemencement, contrôle de la végétation
indésirable, application des fertilisants, la mise en place de moyens de collecte de l’eau et la
répartition de points d’eau 🡺 des moyens coûteux et ils peuvent avoir des effets indésirables
sur l’environnement (utilisation excessive des fertilisants et des produits chimiques…) et un
déséquilibre écologique.
Les techniques indirectes : mise en place de clôtures, des pistes et des points d’eau 🡺 moins
coûteux et préserve la végétation sans menacer l’environnement.

• .
Étapes de détermination de la biomasse moyenne d’un parcours très hétérogène sur le
plan géomorphologique :
1 étape : choix de la taille du quadrat 🡺 ce choix est motivé par la morphologie des espèces
ère

végétales et l’homogénéité du couvert. Il doit être assez grand pour contenir un nombre
significatif des espèces et assez court pour que les plantes présentes peuvent être séparées
sans confusion. Les petits quadrats sont utilisées pour étudier les plantes de petites tailles.
2 étape : choix de la forme du quadrat 🡺 la forme la plus utilisée est le carré mais il existe
ème

d’autres formes qui peuvent être utilisées et fournir des résultats significatifs. On peut avoir
une erreur qui est dû aux plantes présentes sur le bord du quadra.
3 étape : Détermination de la biomasse : deux méthodes sont utilisées : la méthode directe
ème

par fauchage de la végétation au ras du sol et de la séparer de la végétation des années


précédentes🡺 on détermine le poids frais PF et le poids sec. Les méthodes indirectes en se
basant sur la corrélation qu’existe entre la quantité de la biomasse et les précipitations, et
sur celle qui existe entre le poids de la végétation et le recouvrement. Cependant, de
meilleurs résultats peuvent être obtenus lorsque la densité, la longueur des feuilles et le
nombre de tiges sont prises en considération.

Les facteurs qui affectent l’efficacité des précipitations :


Pluie efficace = partie de pluie qui reste dans le sol ;
La topographie (pente…), effet orographique, la saison, les autres facteurs climatique (T°,
vent…)
Les grands problèmes du pastoralisme africain :
-croissance rapide de la population
- pertes des ressources communes
-sécheresse
-Exode rural
-problèmes politiques
Les principes de base de gestion des parcours :
• Charge animale adéquate qui présente le facteur le plus important dans la gestion
des parcours.
• Distribution adéquate càd une distribution homogène des animaux sur le parcours
• Types d’animaux càd exploitation d’une espèce animale adéquate
• Système de pâturage adéquat = système d’exploitation pastoral adapté.
*L’importance des parcours sur le plan écologique ; espace ; couvert ; quantité et qualité
de l’eau ; et sur la production animale domestique et sauvage :
Selon la FAO, en 1982 🡺 24% de la superficie mondiale est occupée par la pâture
permanente. Les parcours sont la catégorie la plus représentée dans tous les continents.
Dans l’Afrique et en Amérique de Sud, les parcours fournissent 85% des besoins totaux des
ruminants domestiques. Aux USA, 5 à 65% des besoins des ruminants domestiques sont
couverts par les parcours. Au Maroc, 40 à 60 % des besoins en UF du cheptel national sont
apportés par les parcours.
Dans certaines zones arides et semi-arides, l’eau devient un produit pastoral. Les conditions
du complexe sol-végétation en rapport avec les précipitations reçues représentent un effet
majeur sur la qualité et la quantité d’eau disponible pour l’utilisation humaine. Les parcours
qui sont bien gérés peuvent contrôler l’inondation, l’envasement des barrages, la pollution
et la contamination des eaux ainsi que la qualité des cours d’eau permanents.
Les parcours augmentent la production animale et il y a plusieurs produits qui y sont issus tel
que ; viandes rouges, fibres, eau, gibier, minéraux, etc…
Les parcours sont des écosystèmes qui assurent plusieurs fonctions écologique (les parcours
sont des ressources renouvelables, énergie solaire captée par les végétaux et passe aux
animaux (chaines trophique), habitat de plusieurs espèces végétales et animales…)

Discussion et commentaire sur l’importance des parcours à l’échelle mondiale et


nationale :
Selon la FAO, en 1982 🡺 24% de la superficie mondiale est occupée par la pâture
permanente. Les parcours sont la catégorie la plus représentée dans tous les continents.
Dans l’Afrique et en Amérique de Sud, les parcours fournissent 85% des besoins totaux des
ruminants domestiques. Aux USA, 5 à 65% des besoins des ruminants domestiques sont
couverts par les parcours. Au Maroc, 40 à 60 % des besoins en UF du cheptel national sont
apportées par les parcours.
Dans certains zones aride et semi-arides, l’eau devient un produit pastoral. Les conditions du
complexe sol-végétation en rapport avec les précipitations reçues représentent un effet
majeur sur la qualité et la quantité d’eau disponible pour l’utilisation humaine. Les parcours
qui sont bien gérés peuvent contrôler l’inondation, l’envasement des barrages, la pollution
et la contamination des eaux ainsi, la qualité des cours d’eau permanents.
Les parcours augmentent la production animale et il y a plusieurs produits qui y sont issus tel
que ; viandes rouges, fibres, eau, gibier, minéraux, etc…
Les parcours sont des écosystèmes qui assurent plusieurs fonctions écologique (les parcours
sont des ressources renouvelables, énergie solaire captée par les végétaux et passe aux
animaux (chaines trophique), habitat de plusieurs espèces végétales et animales…)
Les parcours jouent un rôle important sur le plan écologique, espace, couvert, quantité et
qualité de l’eau et sur la production animale domestique et sauvage
Description d’une végétation pastorale + évolution saisonnière de la valeur nutritive au
cours d’un cycle de production :
Atriplex nummularia L. ou G’taf est une végétation pastorale appartenant à la famille
des Chenapodiaceae. Il s’agit d’un arbuste de 1 à 3m de hauteur. Les feuilles
alternées sont de couleur gris verdâtre. Les individus femelles sont plus feuillés que
les mâles et perdent leurs feuilles plus tardivement. Les inflorescences sont
ressemblées en épis feuillés.
Atriplex nummularia L. est une plante très productive, elle présente une forte
production au printemps et ralentie en été. Le pâturage non modéré de cette espèce
entraîne un accroissement de la production fourragère en saison suivante.
Les concepts de management du parcours :
• Les parcours sont une ressource naturelle
• L’énergie solaire est captée par les plantes vertes et valorisée par les animaux
• Les parcours fournissent à l’homme des aliments des fibres à des coûts énergétiques
très faibles par rapport aux plantes cultivées.
• La productivité des parcours est déterminée par le sol, la topographie et les
conditions climatiques.
• Plusieurs sortes de produits sont issus des parcours tel que : viandes rouges, fibres,
eau, gibier, minéraux, etc.
Les défis que les gestionnaires doivent relever pour favoriser une production durable des
parcours :
• Maintenir la vie pastorale en tant que moyen de subsistance d’une population non
négligeable.
• Conservation des espaces pastoraux.
• Eviter et résoudre les conflits sociaux liés à l’exploitation des ressources naturelles.
• Maintenir et améliorer l’état des écosystèmes pastoraux.
• Conservation des espèces menacées et/ou dégradées.
• Améliorer les ressources pastorales (Produits animaux, écotourisme, vie sauvage,
eau, énergie solaire et éolienne).

Les conséquences de la surcharge sur le plan écologique et économique :


La surcharge a des effets négatifs sur le plan écologique. Elle conduit à la compétition entre
les espèces animales sur les ressources qui deviennent de plus en plus rare à causes de la
présence d’un nombre d’animaux insupportable par la zone. Ceci se traduit sur les animaux
par une perte de poids et une diminution de la productivité et de la performance animale
(l’animal ne peut pas sélectionner l’herbe de qualité). Cette surcharge constitue une charge
de plus sur l’éleveur car il doit investir dans l’alimentation de son troupeau (achat du
fourrages…) pour la supplémentation ce qui va avoir comme résultat l’augmentation du coût
de production et du prix de la vente des produits animales.

3- Type de plantes qui maintient un niveau relativement adéquat en protéine,


phosphore et carotène durant une bonne partie de l’année : Pourquoi les arbustes
fourragers maintiennent une valeur fourragère plus importante que celle des
plantes herbacées ?

Les arbustes fourragers car ils sont des plantes pérennes et ils peuvent repousser
vigoureusement près une défoliation et produire un fourrage palatable alors que les plantes
herbacées passent par une période de dormance pendant laquelle elles dégradent tout leur
réserve.
Tragédie des biens communs : une classe de phénomènes économiques décrivant une
compétition pour l’accès à une ressource limitée, menant à un conflit entre intérêt individuel
et bien commun dont la conséquence rationnelle est un résultat perdant-perdant : la
surexploitation de la ressource.
Les facteurs qui affectent la qualité des plantes pastorales :
Leur composition en certaines substances qui peuvent diminuer leur qualité (phénols,
tanins)
La topographie (pente), les saisons = les facteurs climatiques (T°, vent, humidité), texture du
sol.
Les méthodes d’amélioration pastorale à recommander pour les situations suivantes :
Parcours humides ----> L’ensemencement
Parcours aride ----> mise en défens
Parcours de montagne ----> agdal + charge faible
Parcours forestier ----> agdal + hema
Détermination de la charge : le cas d’un abreuvement du cheptel
Dans ce cas on doit prendre cette contrainte en considération au moment de la
détermination de la charge animale. En effet, une charge élevée dans ce cas va engendrer
beaucoup de supplémentation en matière de l’approvisionnement en eau pour
l’abreuvement du cheptel. Si les ressources en eau ne sont pas disponibles, les performances
du cheptel en cas d’une grande charge vont diminuer.

Pourquoi l’inventaire de la végétation :


-Avoir une liste descriptive de la végétation
-Nombre d’espèces présentes
-Avoir le détail sur la taille, la structure, le nombre, la composition et l’état de la végétation.

Pourquoi la supplémentation des animaux conduits sur parcours est devenue


systématique au Maroc ?
Car la production sur parcours n’est possible qu’au printemps et au début d’été. Alors qu’en
fin d’été, en automne et au début d’hiver, la qualité et la quantité de la végétation ne sont
pas satisfaisantes. D’où la nécessité d’un apport de supplément. Ainsi c’est à cause du
prolongement de la période la sécheresse qui cause la disparition des plus espèces
pérennes.
Quelles sont les caractéristiques d’une supplémentation adéquate en période de
sécheresse :
• Augmentation des performances de l’animal
• Coûts élevée 🡺 non économique
• Richesse en protéine et en minéraux doit augmenter la digestibilité.
La charge animale cause la dégradation et la régénération des parcours :
Une charge élevée 🡺 surpâturage 🡺 dégradation du couvert végétal
Une charge faible 🡺 exploitation non abusive 🡺 régénération
Les facteurs de régénération :
Mise en défens (régénération plus au moins rapide)
Exploitation non abusive
Gestion écologique des ressources (pâturage raisonné et par rotation)
Les conséquences de la dégradation des parcours :
• Sur le couvert végétal :
Disparition de plusieurs plantes qui ne trouvent pas assez d’espace pour développer les
racines.
• Sur les revenus des éleveurs :
Nécessité d’un apport de supplément pour améliorer l’état du parcours 🡺 augmentation des
charges 🡺 coût de production élevé 🡺 revenues diminuent.
La différence entre plante régressive, envahissante et colonisatrice :
Plante régressive : diminue avec le pâturage, palatable.
Plante envahissante : espèce non présente dans le climax sans valeur fourragère.
Plante colonisatrice : est souvent associé à la mauvaise herbe, aux végétaux non désirés par
les hommes.
Amélioration des parcours dégradés : Les techniques d’amélioration directe :
ensemencement, contrôle de la végétation indésirable, application des fertilisants, la mise
en place de moyens de collecte de l’eau et la répartition de points d’eau
Les techniques indirectes : mise en place de clôtures, des pistes et des points d’eau
Faible apport alimentaire sur les ruminants qui exploitent le parcours :
Un faible apport alimentaire cause une perte de poids et une diminution de la productivité
et de la performance animale.
Les éleveurs pratiquent la supplémentation pour alléger le déficit fourrager pastoral.
D’autres moyens pour rendre le système plus économique :
Diminution de la charge
Aménagement du parcours
Changement du parcours (transhumance)
Détermination de la charge dans un parcours où le relief constitue une contrainte
importante :
On doit prendre en considération cette contrainte lors de la détermination de la charge car
les reliefs constituent des zones où l’érosion est importante et donc la qualité du parcours
est faible, donc la charge doit être modérée.
Problèmes liés aux effectifs d’animaux :
La charge élevée et la dégradation des ressources représentant les plus sérieux affectent la
production animale sur parcours à travers le monde.
Dans les pays en développement, la résolution des problèmes liées aux fortes charges
animales sur ..parcours est compliquée et difficile à résoudre.
Le statut foncier collectif des parcours est le facteur principal responsable de la destruction
des parcours en raison de l’intensité de pâturage.
Deux Stratégies de la gestion de la sécheresse :
• Réduction des effectifs animaux
• Fournir les supplémentations car les revenus des éleveurs dépendent directement de
l’élevage donc ils ne peuvent pas réduire la charge animale.
Maquis formation végétale dense, buissonneuses et épineuse
Facteurs qui influencent l’état de parcours :
Être humain : par ses objectifs, son savoir et son savoir-faire.
L’animal : espèce animale et systèmes d’élevage.
La végétation : richesse floristique et l’état du couvert végétal
Climat précipitation, T°, qualités physico-chimiques
Fertilité : bilan hydrique et les micro-organismes
Statut foncier des terres, accessibilité, points d’eau …
Raisons de la diminution des parcours naturels et l’augmentation des terres cultivées :
• Augmentation des besoins des êtres vivants pour survivre
• Désir de l’appropriation des terres
• Usages des techniques moderne et mécanique.
Causes du surpâturage :
Densité de stockage élevée
Structure du troupeau
Pâturage libre et continu
Mode d’élevage
Conséquences du surpâturage :
Diminution du couvert végétal des plantes pérennes
Raréfaction des espèces appétissantes
Extension des espèces non appétissantes et épineuses
Diminution de la perméabilité du sol et du stockage de l’eau.

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