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La Commission des secteurs sociaux de la Chambre des

projet de
représentants s’apprête à entamer l’examen du
loi n° 09.22 relative aux garanties
essentielles accordées aux ressources
humaines des métiers de la santé. 
Il est ainsi prévu que la Commission des secteurs sociaux tienne une
réunion jeudi 9 mars, pour examiner ce projet de loi tant attendu, et à
travers lequel le ministère de la Santé cherche à s’assurer que les
professionnels du secteur soient motivés.
Une source parlementaire a confirmé à Hespress, qu’il y a une tendance au
sein de la Commission des secteurs sociaux au Parlement à accélérer
l’approbation des projets de loi liés à la santé avant l’ouverture de la session
de printemps en avril prochain.
Et d’ajouter que la Commission des secteurs sociaux terminera la discussion
détaillée de ce projet de loi la semaine prochaine, et fixera une date limite
pour soumettre les amendements afin de le ratifier dans les meilleurs délais,
compte tenu de son importance, en plus des textes relatifs à la mise en
œuvre de la loi-cadre portant sur le système national de santé.
Dans les détails, ce projet vise à renforcer les garanties de protection
juridique des employés, en considérant toute menace ou agression à leur
encontre comme une menace et une atteinte directe à l’établissement de
santé.
Dans ce contexte, le projet de loi stipule que les professionnels de santé
bénéficient de la protection de l’administration contre toute menace ou
atteinte, quelle qu’en soit la forme, à laquelle ils pourraient être exposés
dans l’exercice de leur fonction ou à l’occasion de son exercice. Il est
également question que l’administration indemnise, le cas échéant, le
préjudice qui en résulte, puisqu’elle se substitue à la personne lésée dans les
droits et actions devant la justice contre celui qui a causé le préjudice.
Dans le cas où des professionnels de santé seraient poursuivis par des tiers
pour faute fatale, le projet de loi stipule que l’administration se substitue à
eux dans le paiement des indemnités civiles qui leur sont infligées,
conformément à la législation en vigueur. Les professionnels de la santé
bénéficient également d’une protection contre les maladies professionnelles
et les risques auxquels ils peuvent être exposés au cours ou à l’occasion de
l’exercice de leurs fonctions.
D’autre part, le projet de loi 09.22 prévoit que les professionnels de santé
bénéficient d’un salaire composé d’une partie fixe qui comprend le salaire et
les indemnités qui leur sont accordées en vertu des statuts particuliers qui
leur sont applicables, et d’une partie variable qui est autorisée en fonction
des montants, conditions et modalités précisées par un texte réglementaire,
en fonction du travail professionnel effectué.
Aussi, le projet de loi stipule que « les professionnels de la santé jouissent
de la liberté d’opinion, d’expression et de pensée, dans les limites et les
domaines garantis par la Constitution, et ce qu’exigent le respect du devoir
du secret professionnel et de la déontologie professionnelle », ainsi que « la
prévention des discriminations entre professionnels de la santé en raison
de leurs opinions, de leurs affiliations politiques et syndicales, ou sur la
base du sexe, de la couleur, du genre, de l’origine ethnique, de leur état de
santé ou autre situation personnelle ».
Dans le cadre de ce projet de loi, un nouveau système d’emploi sous contrat
sera approuvé, conduisant à la titularisation de la personne concernée, en
plus de l’emploi régulier. Un système dénoncé et refusé par les étudiants
dans les domaines de la santé, qui estiment que ce modèle de recrutement a
montré son échec dans le secteur de l’éducation, avec le problème des
enseignants dits contractuels que le gouvernement n’arrive toujours pas à
résoudre.
Le projet de loi stipule de même que « les professionnels de santé sont
employés en fonction des besoins réels des groupements de santé
territoriales en termes de ressources humaines, et selon une procédure qui
garantit l’égalité et l’égalité des chances à tous les candidats, hommes et
femmes, et selon le principe du mérite et de la transparence, notamment
selon la procédure de concours ».
Chaque fois que l’intérêt l’exige, il est possible de recourir à des contrats
d’exploitation à durée déterminée et renouvelable, indique le PL. Cette
opération se fait par un appel à candidature, et peut conduire à la
titularisation de la personne concernée.
Les conditions et modalités du recrutement sous contrat, ainsi que la
titularisation, seront déterminés par un texte réglementaire, souligne le PL,
tandis que la période passée par le cadre de santé en qualité que
« contractualisant » pour la promotion et la retraite sera calculée en cas de
titularisation.

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