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Ce guide pratique s’articule en 4 parties distinctes qui fonctionnent un peu

comme le système des poupées russes.

Elles sont toutes reliées les unes aux autres directement ou indirectement,
consciemment ou inconsciemment.

Je vous invite à commencer par la première partie qui va être la base de


vos nouvelles habitudes et ancrages.

Ensuite, libre à vous de vous reporter à la partie qui vous concerne le plus,
je vous invite toutefois à lire et appliquer l’ensemble pour obtenir un
résultat durable.

Bonne lecture !

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1. La mise en auto-transe hypnotique : .................................................................. 4
1. Qu’est-ce que l’hypnose ? ........................................................................................... 4
2. Quelles sont les bénéfices pour vous de l’état hypnotique : .................................. 7
1. L’hypnose permet de réduire le stress : ................................................................ 7
2. L’hypnose améliore la qualité du sommeil : ........................................................ 8
3. L’hypnose aide à se défaire d’une addiction : ...................................................... 8
4. L’hypnose et la perte de poids : ............................................................................. 9
3. Quelle différence entre l’hypnose provoquée par un hypnothérapeute et
l’autohypnose ? .................................................................................................................. 10
4. L’autohypnose mode d’emploi :............................................................................... 11
1. Assurez-vous d’être confortable pour vos sessions ........................................... 11
2. Préparez-vous pour l’auto hypnose..................................................................... 12
3. Donnez-vous une limite de temps ....................................................................... 15
4. Programmez votre esprit pour le succès ............................................................ 16
5. Techniques d’auto hypnose .................................................................................. 17
2. Analyse et compréhension de votre rapport à la nourriture : ............... 24
3. Analyse et compréhension de votre gestion des émotions : ................... 31
4. Analyse et compréhension de l’image que vous avez de votre corps : 36
ANNEXES................................................................................................................................... 41
L’histoire de Milton Erickson père fondateur de l’hypnose Ericksonienne : ............ 41
La philosophie Ericksonienne ......................................................................................... 45
Exemples d’induction hypnotique en Hypnose Ericksonienne : ................................ 46
Exemple d’induction hypnotique pour l’Auto-Hypnose .............................................. 56
Autre technique d’auto hypnose : s’auto-hypnotiser en écoutant un enregistrement
.............................................................................................................................................. 61
Mise en transe n°1 : ............................................................................................................. 61
Mise en transe n°2 : ............................................................................................................. 63
Mise en transe n°3 : ............................................................................................................. 64
Mise en transe n°4 : ............................................................................................................. 66

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1. La mise en auto-transe hypnotique :

1. Qu’est-ce que l’hypnose ?


Situation 1 :

Enfin ! Le moment tant attendu !


Vous allez enfin pouvoir voir ce film que vous aimez tant.
Le temps est alors comme “suspendu”.
Vous êtes confortablement installé et êtes même littéralement “happé”
par l’histoire.
Vous ne faites plus du tout attention aux bruits courants de la maison.
Vous vous prenez au jeu sans même vous en rendre compte.
Vous êtes ému (peut-être même jusqu’à en pleurer), vous vous surprenez
à éclater de rire.
Vous ne faites pas la différence entre ce qu’il se passe dans le film et vos
émotions / sensations.
Vous n’avez pas vu le temps passer.

Situation 2 :

Faisons un retour en arrière de quelques années.


Vous êtes sur les bancs de l’école.
Vous vous souvenez peut-être même de l’exact endroit de votre bureau.
Il vous arrivait sûrement d’être perdu dans vos pensées, dans la lune.
En fonction de la matière enseignée le temps vous paraissez plus ou
moins long, et il est possible que, de temps en temps, vous vous laissiez
prendre par une rêverie éveillée, simplement en regardant par la
fenêtre… jusqu’au moment où le maître ou la maîtresse vous sortait
brutalement de votre rêverie avec la fameuse phrase :
« Alors, peux-tu me répéter ce que je viens de dire ? »
Et machinalement, sans même comprendre vraiment le sens de la
phrase, vous répétiez les derniers mots prononcés.

Situation 3 :

Vous êtes en voiture, vous empruntez cette route très régulièrement.


Peut-être est-ce pour vous rendre au travail ou encore pour déposer les
enfants à l’école.
Ce trajet n’a plus aucun secret pour vous tellement vous l’avez emprunté
à maintes reprises.

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Au cours de ce trajet, il vous arrive même peut-être d’avoir la sensation
d’avoir des absences, de ne pas réellement être là.
Vous ne vous souvenez pas être passé devant tel ou tel lieu, comme si
vous étiez en pilote automatique.

Situation 4 :

Vous regardez la télévision et c’est le moment des publicités.


Sur l’écran, vous voyez du chocolat fondu venir enrober une poire.
Peut-être même que vous vous souvenez de la musique utilisée dans le
spot publicitaire.
Ce qui est tout aussi surprenant, c’est qu’en regardant l’image, vous
réalisez que vous êtes en train de saliver.

Dans chacune de ces 4 situations, vous avez expérimenté ce que l’on


appelle une transe hypnotique légère.

L’hypnose est un état de conscience particulier entre la veille et le sommeil,


provoqué par la suggestion ou l’autosuggestion.

« L’hypnose est décrite comme un état de veille paradoxal (état de sommeil


apparent et activité électrique cérébrale de veille), c’est un phénomène
naturel et actif où il y a une augmentation du contrôle de soi et non une
perte ».
Michel Kerouac (1996)

« Un état et/ou un processus de conscience modifiée, (…), ressemblant


parfois au sommeil, mais physiologiquement distinct, caractérisé par une
élévation de la suggestibilité et qui produit à son tour certains phénomènes
sensoriels et perceptuels. Cet état, que certains auteurs appellent “la
transe”, est un état naturel que l’on peut vivre tous les jours : lorsqu’on
rêve éveillé, lorsqu’on regarde un feu attentivement, lorsqu’on perd
temporairement la notion du temps au volant d’une voiture ou, tout
simplement, lorsqu’on est “dans la lune ».

Gaston Brosseau (2011)

L’hypnose, c’est la réinitialisation des cinq sens.

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Qu’en dit la science ?

Patrik Vuilleumier, Directeur du Centre interfacultaire de


neurosciences et du laboratoire Neurology & Imaging of Cognition
(NIC) de la Faculté de médecine à l’Université de Genève, a piloté
une étude pionnière en 2009 et a continué depuis lors à observer des
cerveaux sous hypnose dans un scanner IRM.

La vision que suggèrent ses observations, est celle d’un cerveau en état
d’ « hyper contrôle », piloté par son propre imaginaire…
Première remarque : « Quelque part, l’hypnose est toujours de
l’autohypnose. C’est le sujet qui se met lui-même dans cet état. Tout le
monde est hypnotisable, mais il n’y a jamais d’hypnose non volontaire. Il
faut que la personne participe. » Jean-Michel Jakobowicz

L’hypnose est-elle une réalité scientifiquement observable ?


« Le domaine d’application classique est l’effet sur la douleur. A Genève,
en anesthésiologie, c’est devenu la routine – avec une efficacité
impressionnante. Les études confirment qu’en stimulant les circuits
cérébraux responsables de la perception de la douleur, ceux-ci s’activent
d’une manière différente sous hypnose. C’est la même chose si on fait une
suggestion de ne plus voir certaines couleurs – ou, au contraire, de voir
des couleurs dans des images en noir et blanc… Dans nos études, on dit
au sujet qu’il ne peut plus bouger un bras : on observe que les régions
cérébrales correspondantes ont une activation particulière. On sait donc
que l’hypnose modifie la manière dont le cerveau répond. Ce n’est pas
seulement le sujet hypnotisé qui vous dit qu’il se passe quelque chose
pour vous faire plaisir… » Jean-Michel Jakobowicz
Comment ça marche ?
« Il y a peu d’études. Mais les chercheurs s’accordent pour dire que cela
implique des capacités d’attention focalisée. Certaines des régions qui
s’activent sous hypnose sont associées, en effet, au contrôle de l’attention
: ce qui permet de se focaliser sur quelque chose en ignorant le reste. (…)
Le cerveau se met dans un mode où il surmonte ses automatismes et
contrôle la manière dont il perçoit et réagit. »
Quel est le rôle de l’imagination ?
« Une autre région, appelée précunéus, s’active systématiquement sous
hypnose. C’est une région un peu mystérieuse, dont on ne connaît pas
vraiment la fonction, mais on sait qu’elle est très liée à l’imagination. Elle

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est importante pour récupérer de l’information qu’on a en mémoire et
pour l’activer, en générant un monde imaginaire où vous êtes vous-même
impliqué. »

Comment observer tout cela ?


On demande à des sujets d’exécuter une tâche, avec et sans hypnose.
A l’aide de l’imagerie cérébrale, (IRM) on analyse ensuite la «
connectivité fonctionnelle » qui s’établit, c’est-à-dire la façon dont les
régions du cerveau communiquent entre elles pendant l’action.
Lorsque la personne exécute une tâche, classiquement, les régions du
cerveau dites « motrices » se connectent avec les régions dites « pré
motrices » qui sont donc en quelque sorte, les régions qui commandent.
Avec l’imagerie, on constate que sous hypnose, cette connectivité est
réduite, voire même remplacée par celle entre le précunéus – le champ
de l’imaginaire, – et le cortex moteur. C’est comme si l’imaginaire prenait
les commandes. »

Ce que vous devez retenir de toutes ces différentes notions :

 L’hypnose est un phénomène naturel


 L’hypnose est un état de conscience modifié
 Ce n’est pas une perte de contrôle
 C’est à la portée de tout le monde avec la bonne méthode

2.Quelles sont les bénéfices pour vous de l’état hypnotique :


Je ne vais pas vous parler de l’utilisation de plus en plus courante de
l’hypnose dans les blocs opératoires ou encore pour les soins douloureux
comme les soins dentaires.

Je vous explique ici en quoi l’autohypnose va vous aider dans votre quête
d’un poids santé et d’une silhouette harmonieuse.

1. L’hypnose permet de réduire le stress :

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Le stress est un des facteurs à prendre en compte dans la gestion de votre
poids.

Si vous êtes stressé, vous risquez :


 d’avoir envie de grignoter,
 d’être fatigué et d’avoir envie ou besoin de manger,
 d’être attiré par des aliments dits de “réconfort”

Heureusement, l’autohypnose va vous permettre d’améliorer tout ça.


En effet, en état d’hypnose ou autohypnose, votre respiration devient
plus ample, plus profonde et entraîne ainsi une réduction du stress, de
l’anxiété.

La diminution du stress et de l’anxiété a un impact direct sur vos


hormones : vous secrétez moins de cortisol (hormone du stress).

Concrètement : vous accédez plus facilement à un état de bien être, de


sérénité et de lâcher prise idéal lorsqu’on souhaite perdre du poids
durablement.

2. L’hypnose améliore la qualité du sommeil :

Au fur et à mesure que vous allez pratiquer l’auto hypnose, vous allez
remarquer que votre sommeil s’améliore en qualité et en quantité.

Ceci est bénéfique d’une part pour votre santé en général mais plus
spécifiquement pour votre ligne.

Un sommeil de qualité est indispensable pour obtenir et maintenir un


poids santé, pourquoi ?

lorsque votre sommeil n’est pas suffisant ou pas réparateur, vous vous
sentez fatigué (ce qui semble parfaitement logique), là où ça se
complique c’est que bien souvent, par habitude ou automatisme, quand
on se sent fatigué, notre premier réflexe n’est pas de nous reposer mais
de manger !

Le fait de retrouver et de conserver un sommeil de qualité va vous


permettre de mieux appréhender votre véritable satiété.

3. L’hypnose aide à se défaire d’une addiction :

Que ce soit la cigarette, les grignotages ou encore tous les comportements


devenus automatiques et dont une personne veut se défaire, le recours à
l’hypnose est de plus en plus fréquent.

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L’état de transe hypnotique permet de modifier et remplacer ces
automatismes par des réflexes plus sains.

C’est un peu comme lorsque vous faites une mise à jour de votre
ordinateur ou de votre téléphone, ils deviennent alors plus performants
si on retire les bugs.

C’est ce qui va se produire aussi avec vous, tous les bugs installés tels que
les grignotages, les envies irrépressibles, l’attirance vers le sucre et/ou les
boissons alcoolisées vont être éliminés et “remplacés” par des
“programmes” plus sains.

En ce qui vous concerne, si vous ne pouvez-vous passer de votre carré de


chocolat ou encore si c’est plus fort que vous, vous grignotez dans votre
canapé devant la télévision, bonne nouvelle la pratique régulière de
l’autohypnose va vous permettre de perdre ces mauvaises habitudes et de
les remplacer par des habitudes plus saines.

4. L’hypnose et la perte de poids :

C’est certainement le bienfait qui vous intéresse le plus.

Comme dit précédemment, l’hypnose permet de modifier les


comportements qui ne sont pas bénéfiques pour vous.

Vous allez pouvoir vous défaire de vos mauvaises habitudes, des


compulsions, des crises de remplissage suivies de culpabilité.

Et vous allez mettre en place et ancrer de nouvelles habitudes pour votre


santé physique et mentale.

Toutes ces nouvelles habitudes vont se transformer en automatismes.


Il n’est pas question de volonté ici mais bien d’envie.
L’envie d’améliorer votre bien être et votre silhouette est la seule capacité
nécessaire pour pouvoir bénéficier de tous les bienfaits de l’autohypnose.

L’hypnose a bien d’autres bénéfices, je vous ai cité ici, ceux qui me


semblaient être les plus intéressants pour vous.

La bonne nouvelle c’est que nous retrouvons ces mêmes bénéfices avec
l’autohypnose.

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3.Quelle différence entre l’hypnose provoquée par un
hypnothérapeute et l’autohypnose ?
L’autohypnose à la différence de l’hypnose est induite par soi-même.

En ce qui concerne l’efficacité, soyez rassurée les résultats obtenus grâce


à l’autohypnose sont identiques à ceux obtenus avec l’accompagnement
d’un hypnothérapeute.

La « profondeur » de la transe hypnotique peut être différente mais elle


n’a pas d’impact défavorable sur le résultat.

Une transe légère est suffisante pour ancrer de façon durable des
suggestions, nous le verrons un peu plus loin dans le guide.

L’hypnose est un état de conscience naturel durant lequel nous sommes


plus sensibles à nos processus internes, plus lucides, et vigilants.

Dans cet état de conscience et d'éveil particulier, nous sommes toujours


conscients du monde extérieur même si celui-ci ne nous distrait pas,
nous pouvons en faire abstraction.

L’autohypnose est un état de relaxation plus ou moins profond, dans


lequel on se plonge et à partir duquel on peut se donner des suggestions.

L’autohypnose est une sorte d’auto-conditionnement qui peut mener à


des comportements satisfaisants ou insatisfaisants.

Les problématiques comme les troubles alimentaires sont le résultat


d'auto hypnoses négatives.

L’autohypnose positive est celle que l’on retrouve chez l’artiste, la


personne qui crée, ou qui simplement se focalise et se met “dans sa bulle”
pour atteindre son objectif.

Nous allons donc ici vous donner les clés nécessaires et indispensables
pour pratiquer l’autohypnose positive.

En auto hypnose les commandes et leviers de changement seront entre


vos mains.

Auto hypnose signifie que vous êtes autonome dans la pratique des
exercices d’hypnose, vous décidez donc aussi du moment de la pratique.

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Cette façon de procéder signifie que vous êtes animée par une réelle
motivation de changement.
Une démarche d’introspection et l’étude des techniques de l’hypnose
s’imposent donc.

Avec l’autohypnose, vous êtes le solutionneur actif de votre propre


problématique.

L’auto hypnose est aussi sûr que n’importe quel procédé d’hypnose,
probablement même plus sûr.

En effet, une série de séances d’autohypnose mal conduites serait au pire


totalement inefficaces, mais rassurez-vous, vous avez entre vos mains
toutes les informations et consignes indispensables, pour mener à bien
facilement, efficacement et sûrement une séance d’autohypnose.

4. L’autohypnose mode d’emploi :


Pour résumer la technique, voici les différentes étapes que vous allez
faire pour entrer en hypnose par vous-même :

 Trouvez-vous un endroit calme et confortable

 Pratiquez la respiration abdominale

 Faire la technique de relaxation musculaire

 Vous donner une limite de temps

 Répétez votre autosuggestion 5 fois à voix haute

 Faire une technique d’auto hypnose de votre choix

 Vous détendre, ne rien faire et laisser votre esprit subconscient


faire son travail

 Lorsque vous avez l’intuition, réveillez-vous !


Ouvrez vos yeux et observez comme vous vous sentez bien

1. Assurez-vous d’être confortable pour vos sessions

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La seule chose dont vous avez besoin pour pratiquer l’auto hypnose c’est
de vous réserver un peu de temps dans votre planning chargé et de vous
trouver un endroit calme.

Trouvez-vous un endroit calme ou vous ne serez pas dérangé.

Si vous ne vivez pas seul, avertissez les autres de respecter votre désir
d’être seul le temps de faire votre travail. Et n’oubliez pas d’éteindre les
téléphones !

Pour vos sessions, vous pouvez soit vous coucher dans votre lit ou vous
installer dans un fauteuil confortable qui supporte bien votre dos. Les 2
sont très bien, mais assurez-vous de ne pas vous endormir, d’une part et
d’avoir la nuque bien maintenue pour vous permettre un lâcher prise
agréable.

2. Préparez-vous pour l’auto hypnose

Utilisez la respiration abdominale et la technique de relaxation


musculaire pour vous préparer à l’hypnose.

Ces techniques vous aideront à calmer votre esprit et votre corps pour
avoir plus de facilité à entrer en hypnose.

La respiration abdominale :

Apprenez comment respirer pour atteindre des états profonds de


relaxation rapidement.

Prenez le temps de pratiquer au moins 3 respirations abdominales pour


vous détendre et oxygéner votre corps…

La respiration abdominale se fait en 4 temps.

1 temps :
er

Bouche fermée, inspirez par le nez en gonflant le ventre


L’air pénètre dans vos poumons, puis votre diaphragme s’abaisse pour
laisser à la cage thoracique la place de s’ouvrir au maximum.

Ne forcez rien.
Ne gonflez pas la poitrine en inspirant.
La respiration doit être naturelle.

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Mettez votre main sur votre ventre pour vous assurer que votre ventre se
soulève bien.

2ème temps :

Bouche fermée, gardez l’air pendant quelque secondes


3 à 10 secondes suffisent.

Avec la pratique, vous arriverez progressivement à augmenter cette durée


et éprouver davantage de plaisir à le faire.

3ème temps :

Expirez par la bouche en rentrant le ventre


Videz l’air qu’il contient.

Lorsque vos poumons sont pleins, vos muscles abdominaux poussent


votre diaphragme vers le haut, l’air est alors expulsé.

L’air doit sortir tout seul, comme un ballon de baudruche qui se dégonfle.

4 ème temps :

Bouche fermée, restez les poumons vides pendant quelque secondes


3 à 10 secondes suffisent.

Avec la pratique, vous arriverez progressivement à augmenter cette durée


et éprouver davantage de plaisir à le faire.

Attendez calmement d’avoir envie d’inspirer.

Technique de relaxation musculaire :

Apprenez à détendre tous vos muscles de façon efficace.


L’état de détente obtenu par cette technique procure une douce sensation
de détente, de bien-être et ouvre l’inconscient au travail hypnotique.

Pour cette technique, il vous faudra être allongé, confortablement


installé.

Il faut compter avec 16 étapes qui au fur et à mesure se feront sans même
que vous vous en rendiez compte, de manière automatique.

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Prenez conscience de toutes vos tensions musculaires.

1- Pour commencer, contractez les muscles de vos pieds en recourbant


vos orteils (vers le bas) pendant quelques secondes puis relâchez.

2- Contractez maintenant les muscles de vos mollets en pointant vos


orteils (vers le haut) pendant quelques secondes puis relâchez.

3- Contractez maintenant les muscles de vos cuisses pendant quelques


secondes puis relâchez.

4- Contractez maintenant les muscles de vos fesses en les serrant l’une


contre l’autre pendant quelques secondes puis relâchez.

5- Contractez maintenant les muscles du bas de votre dos en décrivant


doucement un arc vers l’arrière puis relâchez.
Faites bien attention ici si vous souffrez de douleurs lombaires, l’exercice
ne doit en aucun cas occasionner une gêne et encore moins une douleur.

6- Contractez maintenant les muscles de votre estomac en rentrant votre


ventre vers l’intérieur comme si vous souhaitiez toucher votre colonne
vertébrale avec votre nombril puis relâchez.

7- Contractez maintenant les muscles de votre poitrine en prenant une


grande inspiration, retenez-la, et expirez lentement.

Imaginez que vous visualisez votre tension sortir en même temps que
vous expirez l’air.

8-Contractez maintenant les muscles de vos omoplates en poussant vos


omoplates vers l’arrière, un peu comme si vous vouliez que vos
omoplates se touchent puis relâchez.

9- Contractez maintenant les muscles de vos épaules en les remontant,


comme si vous vouliez que vos épaules touchent vos lobes d’oreilles puis
relâchez.

10- Contractez maintenant les muscles de vos triceps en dirigeant vos


bras bien droits vers le sol et en bloquant votre coude puis relâchez.

11- Contractez maintenant les muscles de vos biceps en dirigeant vos


avant-bras vers vos épaules, pour gonfler vos biceps puis relâchez.

12- Contractez maintenant les muscles de vos poings puis relâchez.

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13- Contractez maintenant les muscles de votre cou en penchant votre
tête vers l’arrière, comme si vous vouliez vous toucher le dos avec la tête.

Faites doucement si vous souffrez d’une gêne quelconque au niveau de


vos cervicales.

14- Contractez maintenant les muscles de vos mâchoires en ouvrant


grand votre bouche puis relâchez.

15- Contractez maintenant les muscles de vos paupières en les fermant


serrées puis relâchez.

16- Contractez maintenant les muscles de votre front en essayant de lever


vos sourcils le plus haut possible puis relâchez.

Certaines personnes préfèrent effectuer l’exercice dans l’autre sens c’est-


à-dire en partant du 16 jusqu’au 1, testez la technique qui vous procure
les sensations les plus rapides et les plus agréables.

Après chaque étape, observez et prenez bien conscience de la détente de


vos muscles. Donnez-vous au moins une période de 10 secondes pour en
prendre conscience.

Permettez maintenant à la relaxation de s’étendre doucement à tout votre


corps.

Si une tension subsiste, vous n’avez qu’à amener votre conscience à cet
endroit et y apporter la détente par la seule force de votre imagination.

Si après un certain temps vous développez une facilité à vous détendre


physiquement, il n’est plus nécessaire de tendre les groupes de muscles
comme décrit dans cette technique de relaxation musculaire.

Il vous suffira alors de porter tout simplement votre attention sur toutes
les parties de votre corps en les imaginant et en leur apportant
progressivement la détente par la pensée (pieds, mollets, cuisses, fesses,
abdomen, plexus solaire, poitrine, bas du dos, colonne vertébrale, haut
du dos, mains, avant-bras, bras, épaules, cou, arrière du crâne, cuir
chevelu, front, visage, mâchoire).

3. Donnez-vous une limite de temps

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Décider maintenant combien de temps vous voulez être sous hypnose.
Imaginez que vous voulez être sous hypnose pour une période de 15
minutes.

Pour ce faire, vous n’auriez qu’à dire cette affirmation à haute voix :
« J’entre maintenant en auto hypnose profonde pour 15 minutes »

Une fois que vous serez en état d’autohypnose, votre esprit inconscient
vous donnera une intuition ou une impression qu’il est temps d’émerger
à l’état de conscience normal et que votre session est terminée.

Ceci sera votre signal pour terminer votre session et ouvrir les yeux.
Lorsque vous serez en hypnose, ne pensez pas à votre limite de temps.
Votre esprit inconscient s’en charge !

Au début, vous ressentirez peut-être le besoin d’utiliser un moyen


extérieur pour vous « sortir » de votre auto transe, vous pouvez alors
programmer un réveil, veillez simplement à ce que la sonnerie de votre
alarme ne soit pas trop agressive, préférez-lui une douce musique ou un
son de la nature.

Au fur et à mesure que vous allez vous exercez, vous oublierez de


programmer votre alarme et serez capable de mener une séance sans
aucune intervention extérieure.

4. Programmez votre esprit pour le succès

Si vous me demander mon avis, l’auto hypnose sans autosuggestion, ce


n’est qu’une forme de relaxation ou de méditation.

En utilisant l’objectif que vous avez défini précédemment, créez-vous une


autosuggestion qui résume bien votre objectif.

Une fois que vous avez trouvé votre autosuggestion, apprenez-la par
cœur. Vous allez utiliser cette autosuggestion juste avant d’entrer en
hypnose.

Vous allez vous répéter à voix haute cette autosuggestion 5 fois juste
avant d’entrer en transe.
Vous devez formuler vos phrases d’autosuggestion en-je et de manière
positive.

Soyez précis dans les formulations, en énonçant ce que vous voulez


obtenir et non pas ce que vous ne voulez pas ou vous voulez éviter

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Exemple :

Il vaut mieux se dire « Je suis de plus en plus indifférent aux sucreries et


suis capable de respecter ma faim »

Plutôt que :

« Tu vas être de moins en moins attirée par le sucre, tu vas respecter ta


faim ».

Les phrases d’autosuggestion doivent être courtes.


Vous ne devez pas avoir trop d’idées en même temps.

Je vous recommande de faire une liste de tout ce que vous voulez


modifier dans votre comportement, et d’évaluer de 1 à 10 la priorité de la
tâche.

Ensuite, classez votre liste du plus prioritaire vers le moins prioritaire, et


commencez pas ce qui vous importe le plus.

5. Techniques d’auto hypnose

Nous allons voir ici 2 techniques d’auto hypnose, libre à vous de choisir
celle qui vous convient le mieux.

Une 3ème technique vous est présentée au niveau de la section annexes,


elle présente l’avantage d’être passive.

Quelles que soient la technique utilisée, 2 notions doivent être au


préalable abordées, la notion de « fusible » et la notion « d’ancrage ».

« Fusibles »

A chaque séance, prenez quelques précautions en plaçant quelques «


fusibles » qui vous éviteront des expériences désagréables.

Par exemple, programmez :

· le contrôle du temps qui passe (durée de transe ou heure de réveil


prévue),

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· vivre uniquement des souvenirs et des sensations agréables,

· la possibilité de revenir et de réagir très rapidement et de la meilleure


façon si un événement imprévu extérieur intervenait (téléphone qui
sonne, visite imprévue de quelqu’un…)

Exemple de phrases que vous pouvez vous dire intérieurement :

« Je vais rester en transe pendant 30 minutes (ou 10, 15 min) … et au


bout de 30 minutes... je vais prendre deux ou trois grandes inspirations
avant de revenir bien ici et maintenant …reposé mais vigilant … »
« Si un danger extérieur quelconque se manifeste (exemple : incendie,
tremblement de terre) je reviens ici et maintenant rapidement et prêt à
l'action… ».
« Je peux oublier les bruits de la rue… les bruits de voisinage, ils
s'intègrent à mon expérience… et je peux les oublier… ». « Pendant la
séance, toutes les sensations que je permets à mon inconscient de
remonter sont uniquement des sensations agréables, de bien-être, de
confort... des sensations de sécurité… ».

Les ancrages

Je vais vous parler ici d’un moyen simple pour vous faciliter l’auto
hypnose.

Pour ancrer un état d’hypnose, vous allez utiliser un ancrage


kinesthésique.

L’ancrage kinesthésique fait appel au toucher.

Quand vous vous sentez bien parti en transe, croisez les doigts ou faites
un geste qui vous convient comme serrer le poing ou encore écarter les
doigts pendant 40 secondes.

La prochaine fois que vous ferez une séance d’autohypnose, il vous


suffira de refaire ce geste pour retrouver l’état hypnotique.

Pour que cela fonctionne, l’important c’est de poser l’ancrage (et de le


répéter à chaque nouvelle occasion) quand votre vécu intérieur est très
fort (assurance, confiance en soi, bonheur).

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La Visualisation Créatrice

La visualisation est une technique qui s’utilise pour atteindre n’importe


quel objectif et surtout quand on veut avoir un impact sur le corps :
comme mincir.

Malgré son nom, la technique de visualisation porte sur tous nos sens,
elle est une “perception intérieure” globale et elle tire sa puissance du fait
que le cerveau ne fait pas de différence entre le vécu et l’imaginaire.

Il est très difficile de différencier l’électroencéphalogramme d’une


personne qui fait des pompes, de l’électroencéphalogramme de cette
même personne s’imaginant faire des pompes.

L’efficacité des exercices de visualisation est liée au fait d’être associé à


l’expérience. Si vous n’êtes pas associé, vous n’aurez aucun impact sur le
corps...

Dans l’imagination sculptez votre corps en lui donnant la forme que vous
souhaitez et ensuite, voyez-vous mince, voyez les regards admiratifs des
passants, sentez-vous mince et entendez-les autres vous féliciter d’avoir
une si jolie silhouette, entendez votre propre dialogue intérieur de
satisfaction.

Certaines personnes ont la capacité de créer des images mentales très


nettes et vives, d’autres pas.
Si les images que vous créez sont floues, concentrez-vous sur le dialogue
intérieur correspondant à l’atteinte de votre objectif et sur les sensations
dans votre corps.

Rappelez-vous, il s’agit d’imaginer et tout le monde peut imaginer.

Vous pouvez aussi, en pratiquant l’autohypnose, vous entraîner à


construire des images mentales.

Vous pouvez utiliser un vêtement cible que vous possédez ou un que vous
avez acheté qui représente le résultat que vous souhaitez.

Plus votre dialogue intérieur fera intervenir vos sens, plus l’expérience de
visualisation créatrice sera efficace.

L’autre technique d’autohypnose que vous pouvez utiliser s’apparente


plus à une séance d’hypnose Ericksonienne, elle contient alors une phase

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d’induction, une éventuelle phase d’approfondissement et une sortie de
transe.

Autohypnose Ericksonienne :

 Techniques d’Induction :

Je vous présente ici, 3 techniques d’induction différentes, choisissez celle


avec laquelle vous vous sentez le plus à votre aise.

1. La Spirale des Sens

Cette méthode élaborée par Betty Erickson, l'épouse de Milton Erickson,


utilise les trois canaux de perception : visuel, auditif et kinesthésique
(sensations).

Déroulement :

· Prenez conscience de 3 éléments visuels de votre expérience, et utilisez


des mots de liaison comme « et », « alors que », « pendant que » :
« Et comme je suis assis… et que mes paupières sont encore ouvertes…
je vois devant moi… la couleur du mur… et les petits détails de cette
pièce… comme ce tableau sur le mur et les rideaux… »

· Prenez conscience de 3 éléments auditifs : « Et pendant ce temps,


j’entends le bruit de ma respiration, …et le tic-tac de ma montre…
pendant que de l'extérieur …me parviennent les bruits de la rue…etc. »

· Prenez conscience de 3 sensations dans votre corps ou émotions : « Et


mes paupières deviennent lourdes… alors que je sens l'air pénétrer dans
mes poumons…et que je sens ma poitrine monter doucement au rythme
de ma respiration, …etc. »

· Placez une suggestion : « et à chaque inspiration …j’entre de plus en


plus profondément en transe … »

· Puis 2 éléments visuels, auditifs, et deux sensations ou émotions, suivis


d'une suggestion : « et plus je respire, plus j’entre en transe maintenant »

· Puis 1 élément visuel auditif, et une sensation ou émotion, suivi d'une


suggestion d’approfondissement de la transe et la suggestion choisie
concernant votre problème.

20
2. Le voyage en esprit (métaphore)

Vous pouvez entrer en transe hypnotique grâce à n’importe quel “voyage


en esprit” : une métaphore qui vous permettra de vous évader de l’instant
présent.

Vous pouvez vous imaginer devenir un « oiseau » et survoler des


paysages, vous pouvez vous imaginer plonger dans un monde sous-marin
pour y découvrir les merveilles.

Vous pouvez rêver faire des voyages hors de votre corps ou dans des
mondes « parallèles ».

Inventez simplement une histoire qui vous plaise, qui vous passionne,
qui vous « absorbe ».

3. Le Jardin secret

Imaginez un escalier qui vous conduira à votre jardin secret, votre «


sanctuaire intérieur », le lieu où vous retrouverez vos connaissances,
ressources inexplorées, les expériences vécues ou rêvées, comportements
et émotions, souvenirs du passé et du futur... le lieu de contact avec votre
être profond.

Les marches de cet escalier peuvent aussi bien être montées que
descendues, et vous pourrez enrichir de nouveaux détails votre jardin
secret à chaque visite.

Vous pouvez imaginer une plage, une clairière, avec sa végétation et sa


faune, où simplement une belle pièce où quelqu’un ou quelque chose
pourra vous attendre pour vous apporter des réponses aux problèmes
que vous amenez (par exemple, une lettre qui contient un message).

Les réponses qui vous viendront pourront prendre la forme de pensées,


de sensations ou d’intuitions.

Après cette phase d’induction, si vous avez le sentiment que vous êtes en
« surface » vous pouvez utiliser une des deux méthodes suivantes pour
approfondir votre transe hypnotique.

L’union des doigts :

21
Portez votre attention sur votre main droite ou sur votre main gauche si
vous êtes gaucher écartez vos doigts de manière à ce qu’ils ne se touchent
pas.

Tout en tentant de visualiser le mouvement de vos doigts qui se


rapprochent, répétez-vous les suggestions suivantes :

« Mon pouce et mon index se rapprochent lentement… très lentement…à


une vitesse imperceptible. Ils se rapprochent de plus en plus… toujours
plus… lentement …complètement détendus, et lourds… … Lentement, les
doigts se rapprochent, et lorsqu’ils se touchent, j’entre dans un état de
perception très large qui se fonde dans une transe hypnotique profonde.
Au moment même où mes doigts se joignent, je plonge dans un état
hypnotique profond.… Mes doigts se rapprochent de plus en plus
…bientôt ils se touchent et au même moment, j’entre dans une relation
profonde et agréable…un état hypnotique profond …maintenant…. »

Pour approfondir votre état de transe, vous pouvez utiliser une autre
technique :

La lévitation du bras :

Portez votre attention sur votre bras droit, ou sur votre bras gauche si
vous êtes gaucher.

Tout en vous répétant les suggestions suivantes, tentez de visualiser des


ballons attachés par des ficelles à votre poignet et qui tirent sur votre
main en la soulevant progressivement

« Ma main devient légère, très légère…de plus en plus légère…. Et peu à


peu, ma main commence à se soulever …lentement…légère comme une
plume, ma main se soulève de plus en plus …. Tout mon bras est comme
aspiré par la force de ces ballons qui tirent sur mon poignet…mon bras
monte, légèrement …à son rythme…et ma main se rapproche
imperceptiblement de mon front ….

Bientôt, elle va toucher mon front…et lorsque ma main va toucher mon


front …j’atteins un niveau de détente inégalé…un état hypnotique
profond et très agréable…. Ma main s’approche de plus en plus de mon
front …à chaque inspiration de plus en plus…comme si les ballons
tiraient de plus en plus fort sur mon poignet …et lorsque ma main touche
mon front…je suis plongé dans un état de bien-être total…elle s’approche
…maintenant … »

22
Laissez votre main s’attarder quelques instants sur votre front, et sentez
la relaxation profonde se propager dans tout votre corps.

Laissez ensuite votre main redescendre, à son rythme, en général un


mouvement plus rapide que le précédent.
La durée de cet exercice varie avec les personnes et les états intérieurs du
moment.

Rassurez-vous, au début tout ceci va peut-être vous paraître compliqué


mais faites confiance à votre inconscient, il saura vous guider.

Vous pouvez également avoir recours à la technique du « comme si »,


cette technique est très simple et pourtant terriblement efficace, il suffit
de faire comme si vous étiez en état d’hypnose, pour cela, il faut que vous
puissiez connaître et repérer les signes de « transe » hypnotiques les plus
fréquents :

Détente, bâillements répétés, sensation de lourdeur ou de légèreté,


larmes physiologiques, ralentissement/accélération du rythme
respiratoire, picotements, sensations d’anesthésie, catalepsie, lévitation
des bras, hallucinations, distorsion du temps, tressautements
musculaires, sursauts, frissons, etc.

Ces signes de transe peuvent être variables d’une personne à l’autre,


d’une expérience à l’autre et peuvent varier également en intensité.

Une fois de plus, ne vous mettez pas la pression et faites confiance à votre
inconscient pour vous amener à l’état de suggestibilité qui vous
conviendra le mieux.

Ce qui permet de distinguer ce guide de toutes les autres « techniques »


ou « régimes » existants, c’est que nous allons tenir compte de tous les
aspects qui entrent en ligne de compte dans la problématique de gestion
du poids.

C’est une illusion de penser que l’on peut se débarrasser définitivement


d’un problème de surpoids sans traiter et prendre en compte tous les
aspects qui entrent en jeu.

La deuxième partie de ce guide va donc être consacrée successivement à :

1. L’analyse et la compréhension de votre rapport à la nourriture


2. L’analyse et la compréhension de votre gestion des émotions
3. l’analyse et la compréhension de l’image que vous avez de votre corps.

23
Ces 3 champs d’exploration sont tous importants pour pouvoir mettre en
place une stratégie durable et définitive de la gestion de votre poids.

La pratique de l’autohypnose va vous permettre de déprogrammer les


schémas inadaptés et de les remplacer par des schémas et
comportements plus adaptés et plus sains.

Il s’agit donc en quelques sortes de désapprendre pour mieux apprendre.

2. Analyse et compréhension de votre rapport à


la nourriture :
Vous allez devoir faire appel d’une part à vos souvenirs et d’autre part à
votre sens de l’observation.

Pourquoi ?

L’objectif est d’arriver à déterminer avec exactitude votre ou vos rapports


à la nourriture.

Pourquoi faire appel à vos souvenirs ?

La plupart de nos comportements « automatiques » sont ancrés chez


nous de manière consciente et inconsciente pendant notre petite enfance
et notre enfance.

Quelqu’un qui, au cours de son plus jeune âge, a été confronté à la faim
ou au manque ne développera pas le même comportement qu’une
personne qui aura « baigné » dans l’abondance.

Là où les choses se compliquent, c’est qu’un peu plus tard viennent se


greffer à ces comportements préexistants, nos propres réactions à
certaines situations.

Je vous explique :

Une personne qui dès son plus jeune âge aura été élevée dans un milieu
familial où le poids est une obsession, n’aura pas le même comportement
envers la nourriture qu’une personne pour qui l’intelligence, le sérieux
était le « critère » familial.

Ces 2 situations sont extrêmes et peuvent engendrer toutes deux un


rapport à la nourriture qui ne sera pas « naturel et sain ».

24
Mais qu’entend-on par rapport à la nourriture « naturel et sain » ?

C’est celui qu’a le jeune nourrisson en bonne santé.


Il est capable de se manifester quand il a faim et également capable de
cesser de manger s’il n’a plus faim et ce, même s’il reste de la nourriture à
sa disposition.

Il est en pleine capacité pour s’autoréguler.


L’objectif ici est de vous permettre de développer et d’ancrer
définitivement ce comportement alimentaire autorégulé.

En résumé, à la fin de la lecture et de la mise en pratique de ce guide vous


serez capable de :

 Reconnaître les véritables signes de la faim,


 Reconnaître les véritables signes de la satiété,
Et donc être capable de manger quand vous avez faim et de cesser de
manger lorsque vous n’avez plus faim.

Vous devez donc maintenant faire appel à votre mémoire et essayez de


vous souvenir des phrases et comportements qui ont bercé votre enfance.

 Aviez-vous l’obligation de terminer votre assiette ?

 Le repas était-il un moment incontournable de la journée =


moment convivial

 Le moment des repas était-il source de tensions, conflits…

 Preniez-vous votre repas en même temps que les autres


membres de la famille ?

 Etiez-vous privé de dessert si vous n’étiez pas sage ?

 Si vous étiez sage et/ou gentil et /ou sérieux, étiez-vous


récompensé avec un type d’aliment particulier ?

 Mangiez-vous la même chose que le reste de la famille ou aviez-


vous un « menu » spécial ?

 Quel était le comportement alimentaire de vos parents ou des


personnes représentant l’autorité ?

 Mangiez-vous à la cantine à l’école et si oui, votre comportement


alimentaire différait-il de celui que vous aviez à la maison ?

25
 Votre comportement alimentaire variait-il en fonction de votre
environnement : vous mangiez très peu à table mais mangiez en
cachette

Il va falloir également analyser votre comportement actuel et vous poser


les questions suivantes :

Comment vivez-vous les repas aujourd’hui ?

 Est-ce une contrainte ?

 Est-ce un plaisir ?

 Est-ce un moment de stress ?

 Est-ce une obligation ?

Manger peut-être vécu comme une contrainte, une perte de temps


surtout si votre temps est compté.

Si votre emploi du temps est surchargé, il est possible que tout ce qui
tourne autour de l’organisation des repas soient vécu comme une
contrainte : faire la liste des courses, faire les courses, trouver des idées
de repas, préparer les menus, cuisiner…

Il va falloir reprogrammer votre inconscient pour que tout ce qui entoure


le moment du repas soit vécu le plus paisiblement possible.

Vous trouverez à la fin de ce sous chapitre une suggestion de séance


d’autohypnose pour vous aider à changer votre manière d’appréhender le
moment des repas.

Au contraire, il arrive parfois que le repas soit un des rares moments de


plaisir que l’on s’accorde et ainsi vous avez peut-être « conditionné »
votre cerveau ainsi :

plaisir = nourriture

Certes, il est important que les repas soient des moments agréables mais
il ne faut pas non plus les sacraliser.

26
Si vous êtes dans ce cas, interrogez-vous sur ce qui pourrait vous faire
plaisir en dehors des repas comme lire un bon livre, aller au cinéma,
écouter de la musique, jardiner, aller marcher…

Essayez de vous octroyer des moments de plaisir et de les programmer à


l’avance, vous pourrez ainsi vous « accrocher » à l’idée qu’en fin de
journée ou de semaine, vous pourrez faire telle ou telle activité et petit à
petit, les plaisirs de la table passeront en second plan.

Autre situation : le moment des repas est-il vécu comme un moment de


stress, de pression, de course contre la montre ?

Cela peut être le cas si vous devez faire plusieurs menus, si vous êtes au
régime par exemple.
La bonne nouvelle, c’est que vous allez pouvoir cesser cette mauvaise
habitude qui ne fait qu’aggraver votre stress.

Vous allez, à l’issue de ce guide, pouvoir organiser les repas comme des
moments de convivialité, agréables, des moments de partage et
d’échange dépourvus de toute tension et grâce à l’autohypnose, cela va
devenir un jeu d’enfant.

Nous allons maintenant voire ensemble un exemple de séance


d’autohypnose qui va vous permettre d’améliorer votre rapport à la
nourriture.

Installez-vous dans un endroit confortable et au calme et prononcez cette


affirmation à haute voix : « je vais entrer maintenant en auto hypnose
profonde pour une durée de 15 mn », vous pouvez continuer dans votre
tête.

Je vais pouvoir vivre un moment confortable et agréable au cours duquel


seuls des souvenirs et sensations plaisantes vont être vécus.

Je vais porter mon attention sur ma respiration.

J’inspire par le nez tout en gonflant le ventre et j’essaye de visualiser le


parcours de l’air dans mon corps.

Je sens l’air pénétrer mes poumons (ou je fais comme si) et je sens aussi
mon diaphragme qui s’abaisse laissant ainsi ma cage thoracique s’ouvrir
complètement.

27
Cette sensation est très confortable.

Je pose une de mes mains sur mon ventre afin de mieux apprécier ces
mouvements.

Je prends le temps d’imaginer le parcours de l’oxygène dans chaque


partie de mon corps, à chaque respiration.

C’est comme si cet oxygène avait des vertus réparatrices et apaisantes et


je ressens le calme et la sérénité s’installer progressivement dans chacune
des parties de mon corps.

Tandis que lorsque je sens ma main s’abaisser alors que mon ventre
rentre et se vide de son air, je peux même imaginer que cet air expiré est
chargé de tout ce dont je n’ai plus besoin : toxines, stress, tension.

Et j’apprécie ce moment de détente où mon corps tout entier et mon


esprit se régénère.
A présent, je vais poser mon attention sur chacune des parties de mon
corps et sentir comme cet air chargé d’oxygène est bienveillant et apaise
mon corps tout entier.

Je sens chaque muscle de mon corps se détendre progressivement et tout


en douceur.

J’ai peut-être même l’impression que mon corps devient tout léger,
complètement relâché, un peu comme si je me trouvais en apesanteur.

Et cette sensation de légèreté devient de plus en plus forte et c’est comme


si je devenais un oiseau capable de voler et d’aller vers un paysage que
j’aime tant.

Peut-être est-ce un lieu de mon enfance ou encore un endroit


imaginaire…

C’est un endroit où je me sens tellement bien, détendu, relaxé.

Je prends le soin d’observer tout autour de moi les couleurs, les odeurs,
les sensations.

Et cette expérience est de plus en plus agréable, je sens tout mon corps se
charger de cette énergie réparatrice et apaisante et je sens un profond
calme s’installer en moi.

28
Et en même temps que je sens ce calme s’installer en moi, je sens
également une conviction s’ancrer en moi :

à partir de maintenant, les repas seront des moments tout aussi


agréables que celui que je suis en train de vivre en ce moment même.

Je prends conscience que ce moment de pause est nécessaire et sera de


plus en plus agréable chaque jour.

Il s’agira de moments précieux permettant à mon corps de se régénérer,


de se réparer, de faire le plein d’énergie.

Et en même temps que mon corps se régénère, mon esprit s’apaise de


plus en plus.

Le plus formidable c’est que mon bien être sera contagieux et que chaque
membre de la famille pourra apprécier ce moment à sa juste valeur.

Et tandis que je continue, tel un oiseau, de survoler ce magnifique


paysage, je sens un sourire se dessiner sur mon visage à l’idée de tous ces
moments de douceur à venir.

Je me laisse porter par cette douce sensation et continue d’apprécier ce


doux voyage.

Même si je perçois des bruits extérieurs dans mon environnement, ils


s’intègrent parfaitement à ma vision et rendent ce voyage encore plus
agréable.

Je prends le temps nécessaire pour ressentir tout ce bien être installé en


moi.

J’ai cette sensation agréable que désormais, les moments de repas seront
de plus en plus bénéfiques pour mon corps, ma silhouette, ma santé et
mon esprit.

Et cette croyance s’ancre de plus en plus profondément en moi ;

Comme chaque moment de repas va être de plus en plus agréable et


bénéfique, je réalise alors que paradoxalement, c’est comme si le fait de
manger en lui-même devenait comme secondaire.

Et alors même que cette croyance se transforme en certitude, je me sens


plus détendu, confiant et apaisé.

29
Je profite de ce moment agréable pour me ressourcer et ancrer en moi
cette certitude.

Et je prends tout le temps qu’il me semble indispensable pour ancrer


définitivement cette certitude : les moments de repas seront désormais
bénéfiques pour mon corps et ma silhouette, c’est comme si mon corps
était capable de savoir ce qui est bon pour lui.

Et je fais entièrement et absolument confiance à mon corps pour me


guider dans le choix des aliments, des menus et des quantités qui me
conviennent parfaitement.

Maintenant que cette certitude est profondément ancrée en moi, je sens


qu’il est temps pour moi de revenir de mon voyage.

Il est temps pour moi de me réapproprier mon corps, et entendre à


nouveau les bruits environnants.

Je reviens ici et maintenant avec une sensation de bien-être,


d’apaisement et de légèreté.

J’ai conscience que ma prochaine expérience d’autohypnose sera tout


aussi réparatrice et enrichissante et je sais maintenant me dégager ce
temps pour moi.

Prenez le temps de revenir progressivement, en prenant de grandes


respirations.

Bougez doucement, prenez votre temps pour revenir ici et maintenant.


Prenez le soin de bien vous étirer.

Ceci est un exemple, une sorte de trame, à vous de vous approprier votre
propre histoire et vous allez voir qu’à chaque tentative, ce sera de plus en
plus rapide, agréable et efficace.

Le rapport à la nourriture rentre effectivement en ligne de compte dans


la problématique de gestion du poids, toutefois les émotions y jouent
également un rôle primordial.

30
3. Analyse et compréhension de votre gestion
des émotions :

Chez tous les mammifères, le comportement alimentaire et les émotions


sont étroitement liés.

Les émotions jouent un rôle clé dans la régulation du comportement


alimentaire afin de choisir le repas le plus approprié.

Nous ne mangeons pas uniquement pour faire fonctionner notre corps.


Nous avons aussi besoin de manger pour le réconfort et le plaisir que cela
nous procure.
Ce besoin est indispensable pour assurer une stabilité émotionnelle et
affective.

C’est pourquoi les émotions représentent une dimension essentielle de


notre relation à l’alimentation.

Il y a une autre dimension bien plus importante à prendre en compte en


ce qui concerne les émotions, car certains états émotionnels peuvent
influencer la façon de manger comme :

 L’anxiété,

 La tristesse,

 La colère,

 L’épuisement,

 L’angoisse,

 L’ennui,

 La culpabilité…

Sous le coup d’une émotion intense, chacun va réagir différemment.


Posez-vous la question de comment vous réagissez ?

 Vous arrive-t-il de ressentir l’envie de combler un manque ?

 De vous remplir pour tenter de vous soulager ?

31
 D’essayer de faire passer cette émotion en « l’enfouissant sous des
aliments » ?

Ces envies de manger émotionnelles peuvent pousser très soudainement


à consommer des aliments « doudous », rassurants, réconfortants,
rappelant l’enfance.
Ou bien vers des aliments à haute densité calorique (gras et/ou sucré) qui
procurent également des sensations intenses.

Elles permettent alors de renforcer une émotion agréable ou d’atténuer


une émotion désagréable, qu’elle soit consciente ou inconsciente.
Ce phénomène est alors auto entretenu et devient de plus en plus fort.

Un certain nombre d’études ont montré que la nourriture agit sur l’affect
par deux voies complémentaires :

 Les aliments qui ont bon goût déclenchent des réactions


émotionnelles provoquant la libération de neuro hormones qui
procurent du plaisir : dopamine, endorphine

 Les sucres et les graisses agissent sur des systèmes régulateurs de


l’organisme modifiant l’état émotionnel et atténuant le stress.

Sur le plan physiologique, certaines émotions, comme par exemple


l’anxiété causée par du stress entraîne une production d’hormones
(cortisol, dopamine) qui par des réactions en cascade provoquent une
sensation de faim et une envie de sucre.

Il vous faut donc prendre un peu de temps pour vous, pour pouvoir dans
un premier temps, identifier l’émotion qui amène à vouloir manger.

Prenez une feuille et un stylo et répondez aux questions suivantes :

 Quel est le besoin que je tente de combler ?

 Est-ce que je m’ennuie, je suis stressé, fatigué ?

 Que puis-je utiliser pour combler mon besoin (autre que la


nourriture) ?

Il est important de faire cet exercice à tête reposée, pour pouvoir faire
face quand l’émotion sera là.

Une fois que vous avez identifié l’émotion, vous procédez de 2 manières.

32
Si plusieurs émotions interviennent, commencez par celle qui est la plus
fréquente et/ou la plus difficile à gérer.

Je vous disais donc qu’il existe 2 manières de gérer les émotions :

 Soit vous allez travailler sur ce qui engendre l’émotion

 Soit vous allez travailler sur l’émotion elle-même.

Vous pouvez faire l’un ou l’autre, l’un et l’autre, faites-vous confiance.

Ne pouvant traiter toutes les émotions en exemple, il a fallu faire un


choix, j’ai opté pour aborder le problème de l’anxiété.

Il ne s’agit que d’un exemple et vous pouvez vous en servir de modèle


pour créer votre propre séance d’autohypnose.

Voici donc un exemple de séance d’autohypnose permettant de faire face


à l’anxiété.

Installez-vous confortablement dans un endroit agréable.

Et alors que je regarde le mur en face de moi, je remarque sa couleur,


mes paupières sont encore ouvertes et me permettent des détails sur ce
mur auxquels je n’ai pas l’habitude de faire attention.

Je me sens calme.

Et pendant ce temps, j’entends le bruit de ma respiration qui devient de


plus en plus ample et calme alors que je remarque les sons de la rue au
loin qui semblent s’éloigner de plus en plus, me laissant peut-être
remarquer le tic-tac de ma montre.

Je me sens de plus en plus calme et posé.

Et je sens que mes paupières se font de plus en plus lourdes et je les


laisse se reposer, se poser tranquillement sur mes yeux…

J’accorde maintenant mon attention sur ma respiration et je sens ma


poitrine bouger au rythme de ma respiration qui devient de plus en plus
calme.

Et à chaque inspiration j’entre de plus en plus profondément en transe et


je sens cette boule au ventre, cette angoisse disparaître de plus en plus.

33
Je porte alors mon attention sur ma main droite et plus particulièrement
sur les doigts de ma main droite.

Alors que les doigts de ma main droite sont bien écartés, je sens mon
pouce et mon index se rapprocher lentement, très lentement, d’une
manière quasi imperceptible.

Les doigts se rapprochent de plus en plus et plus les doigts se


rapprochent et plus l’anxiété disparaît.

Lentement je sens mes doigts se rapprocher encore et au moment même


où ils se touchent, au moment même où mes doigts se rejoignent pour ne
faire plus qu’un, je plonge dans un état hypnotique profond.

Et dans cet état hypnotique profond, je m’apprête à me rendre dans un


lieu exceptionnel.

Mon jardin secret, mon sanctuaire intérieur.

Je m’apprête à descendre les marches une à une qui m’amènent à ce


magnifique jardin.

Au fur et à mesure que je descends les marches, je sens que mon corps se
débarrasse de toutes les émotions qui me paralysent, me freinent, me
gênent, me rongent…

Je me sens de plus en plus léger, de plus en plus apaisé, de mieux en


mieux.

Il n’y a plus que quelques marches qui me séparent de mon jardin secret
et je sens déjà le parfum agréable des fleurs de mon jardin.

Alors même que je pénètre dans mon jardin, je vois toutes ces
magnifiques couleurs d’une telle intensité et je me sens tellement calme,
détendu, relaxé.

Je me laisse guider par mon intuition et avance de plus en plus


profondément dans le jardin, je sens que mon corps tout entier est attiré
par le cœur même du jardin.

Je prends tout de même le temps d’apprécier chacune des fleurs, chacune


des odeurs agréables de mon jardin.

34
Je me sens tellement paisible, je profite de l’instant présent, le temps est
comme arrêté et c’est tellement plaisant et agréable de sentir qu’on peut
prendre le temps.

Prendre le temps, avoir du temps, du temps pour soi.

Alors que je me promène dans mon jardin secret, j’aperçois à quelques


mètres devant moi un enfant assis sur un banc.
Cet enfant me semble familier, il m’a l’air triste ou plutôt inquiet,
angoissé.

Je m’approche de lui doucement pour ne pas lui faire peur et prend place
à ses côtés sur le banc.

Il se passe quelque chose d’assez magique, nous n’avons pas besoin de


parler pour nous comprendre.

Je ressens au plus profond de moi les émotions de cet enfant et je sais


qu’il ressent les miennes.

Et tout naturellement, j’arrive à lui enlever son angoisse et avant même


de comprendre ce qui est en train de nous arriver, nous tombons dans les
bras l’un de l’autre, sans échanger un seul mot.

Nos regards se croisent et nous nous sentons tellement bien, sereins,


détendus…

C’est un échange d’une telle puissance, d’une telle énergie.

De notre étreinte surgit une lumière à la fois tellement douce et tellement


lumineuse et intense.

Toujours sans échanger un mot, nous sentons qu’il est temps de nous
séparer.

Nous savons lui et moi que nous nous retrouverons très prochainement,
à ma prochaine visite dans mon jardin secret.

Je prends le chemin du retour tout en prenant le soin de me charger de


toute cette énergie positive qui parcourt tout mon corps.

Alors que je suis en train de gravir les escaliers qui me ramènent à ici et
maintenant, je réalise que je connais bien cet enfant, mieux que personne
même…

35
Je viens de rencontrer mon enfant intérieur…

Et riche de cette expérience, je reprends conscience du monde qui


m’entoure.

Je perçois à nouveau les sons environnants dans la pièce.

Je sens à nouveau le contact de mes vêtements sur ma peau, les points


d’appui de mon corps sur le sol ou le fauteuil.

Je prends le temps de me focaliser sur ma respiration et quand je sens


que c’est le bon moment pour moi, j’ouvre les yeux.

Encore une fois, ne tentez pas de revenir trop vite, prenez votre temps…
Avec la pratique, ce sera de plus en plus facile et automatique pour vous.

Le dernier aspect à aborder et non des moindres quand on souhaite sortir


définitivement du surpoids, est l’image que l’on a de son corps.

4. Analyse et compréhension de l’image que vous


avez de votre corps :
L’image corporelle réfère à la perception qu’a une personne de son
propre corps.

Cette perception inclut les pensées, les jugements, les émotions et les
sensations à l’égard de son corps.

Elle reflète les perceptions reliées au format corporel, au poids, aux


capacités fonctionnelles de même qu’au pouvoir d’attirance de son corps.

L’image corporelle est intimement liée à l’estime de soi d’une personne.

Même si plus d’un facteur influence l’estime de soi, une image corporelle
positive demeure essentielle au développement d’une bonne estime de
soi.

La perception que vous avez de votre corps résulte de l’amalgame de :

 Ce que vous percevez de vous, et

 Ce que vous croyez que les autres perçoivent de vous

36
L’image corporelle est bel et bien subjective et n’a rien de statique,
d’immuable.

Elle est le fruit de plusieurs influences issues de nos pensées et ressentis


profonds mais aussi de notre interaction avec les autres, la société.

Il est important, quand on est dans une démarche de perte de poids,


d’être en adéquation avec son image corporelle du moment.

Il est important d’avoir une image « correcte » pour entreprendre cette


démarche de perte de poids de manière efficace et positive.

Il est tout aussi important d’être attentif aux changements que va subir
votre corps.

L’objectif est donc ici d’acquérir une image corporelle saine et positive,
c’est-à-dire :

 Voir son corps tel qu’il est en réalité

 Accepter son corps tel qu’il est dans le moment présent

 Apprécier les habiletés et particularités de son corps

 Avoir confiance en son corps et ses capacités

 Traiter son corps avec bienveillance

 Jouir de son corps tel qu’il est

Je vous invite pour cela, à vous investir pleinement dans votre corps.

N’hésitez pas à vous réapproprier votre corps en vous massant par


exemple avec de la crème hydratante ou de l’huile pour le corps.

Vous devez également faire le tri dans vos placards.

Dans votre quête de cette nouvelle silhouette, je vous invite à vous offrir
un cadeau :

Faites-vous plaisir en investissant dans une tenue qui symboliserait le


résultat atteint.

37
Placez cette tenue dans un endroit stratégique afin que vous puissiez la
voir chaque jour.

Il est également important de vous fixer un temps déterminé pour


atteindre votre objectif.
Si vous jugez avoir beaucoup de poids à perdre, vous pouvez alors
investir dans des tenues par palier.

Adoptez également cette habitude saine suivante :

dès qu’un vêtement devient trop grand, vous le donnez, vous le jetez,
vous le vendez mais vous ne le gardez pas.

En effet, il est hors de question que vous « reveniez » à ce poids, donc


envoyez-vous à vous-même un message fort.

Voici un exemple d’auto hypnose sur l’image corporelle.

Vous n’êtes pas obligé d’avoir acheté votre tenue pour débuter, vous
pouvez utiliser le pouvoir infini de votre imagination.

Exemple de séance d’autohypnose pour une image corporelle saine et


positive :

Installez-vous le plus confortablement possible en position assise ou


allongée.

Je prends le temps de me focaliser sur ma respiration.

J’imagine l’air qui parcourt progressivement tout mon corps, apportant


l’oxygène nécessaire à chaque partie de mon corps.

Je peux même associer une couleur à cet air chargé positivement.

Je peux garder les yeux ouverts et décompter doucement dans ma tête de


10 à 1 ou encore de 100 à 1.
Peu importe.

A chaque fois que le chiffre diminue, je sens mon corps s’enfoncer de plus
en plus, et se détendre de plus en plus profondément comme s’il devenait
complètement mou.

Peut-être même comme si mon corps devenait de plus en plus malléable,


comme de la pâte à modeler.

38
Alors que ma respiration devient de plus en plus ample, je me sens
capable d’observer mon corps tel qu’il est réellement.

Je peux même m’imaginer face à un miroir, mais pas n’importe quel


miroir, il s’agit d’un miroir qui me permet de voir dans le futur.

Un futur plus ou moins proche ;


Et je suis capable de voir mon corps se transformer sous mes yeux, je
peux peut-être même ressentir le besoin de toucher mon corps pour
prendre conscience de cette transformation.

Et je prends le temps d’observer mon corps se modifier sous mes yeux.

Je prends aussi le temps d’analyser ce que cela engendre comme


émotions positives en moi : joie, sérénité, fierté, bien être…

Je me sens tellement bien.

Je prends aussi le temps d’observer les réactions de mon entourage que


j’accueille avec bienveillance.

Je vois des regards de fierté, peut-être même de la jalousie mais


qu’importe cela me conforte simplement dans le fait que je suis sur la
bonne voie, le bon chemin pour aller à la rencontre de ce beau corps qui
m’appartient.

Je prends également le temps de voir tous les changements que cela


implique dans mon quotidien.

Je me sens de plus en plus à l’aise pour bouger et j’éprouve de plus en


plus le besoin et l’envie de prendre soin de mon corps en pratiquant une
activité physique qui me plaît.

Je vois également tous les progrès et le mieux-être.

Je ne peux que constater que la joie de vivre fait partie de mon quotidien
et ça me plaît bien.

Je prends le temps d’apprécier toutes ces sensations positives qui


renforcent encore plus ma motivation.

Je peux aussi, si j’en ai envie, regarder comme dans un rétroviseur et


visualiser tout le chemin déjà parcouru.

39
Je peux peut-être même m’organiser une sorte de cérémonie au cours de
laquelle je fais un grand feu dans lequel j’y mets tour à tour ce dont je me
débarrasse définitivement :

Les vieux vêtements devenus trop grands, mais aussi toute cette graisse
en trop…

Je peux également y brûler toutes les émotions et ressentis dont je


souhaite me débarrasser :

Colère, frustration, culpabilité et tant d’autres…et je prends le temps de


ressentir ce bien être s’ancrer en moi dans mon nouveau corps et dans
mon nouveau moi.

Je me sens tout simplement bien.

Je prends le temps de ressentir tout ce bien être mais aussi tout ce mal
être qui m’a définitivement quitté.

Quand je sens que c’est le bon moment pour moi, j’accorde à nouveau de
l’importance à tout ce qui m’entoure : les sons, les bruits, les odeurs, les
sensations…

Je prends le temps de me reconnecter à mon corps ici et maintenant.


Je perçois une différence en moi même.

Je me sens confiant, je sens le changement qui commence à s’opérer en


moi.

Je prends de grandes respirations pour réénergiser mon corps.


Je sens cette énergie revenir progressivement dans chacune des parties
de mon corps.

Je prends le temps de m’étirer et quand c’est le bon moment pour moi,


j’ouvre les yeux.

Une fois de plus ceci est une trame, choisissez vos propres mots, vos
propres ressentis, vos propres expériences, les résultats seront encore
plus rapides.

Pour conclure :

Vous venez de terminer la lecture de ce guide et je vous félicite encore de


votre décision de prendre soin de vous définitivement.

40
N’hésitez pas à consulter régulièrement votre guide.

Soyez indulgent et bienveillant vis-à-vis de vous-même.

N’oubliez pas de faire un pas après l’autre, ne vous précipitez pas.

En pratiquant régulièrement l’autohypnose, vous allez ressentir des


bénéfices bien au-delà de l’atteinte de votre objectif de perte de poids.

N’oubliez pas : prenez soin de vous.

ANNEXES

L’histoire de Milton Erickson père fondateur de l’hypnose Ericksonienne :

« Milton Erickson fut le plus grand hypnotiseur de tous les temps » –


Chertok

Milton Hyland Erickson (1901-1980), psychiatre et psychothérapeute


américain, a personnellement souffert de diverses maladies et problèmes
physiques : il était très handicapé du côté droit, souffrait de dyslexie, ne
pouvait percevoir les rythmes et la hauteur des sons, il ne voyait vraiment
bien que la couleur violette qu’il adorait et utilisait beaucoup…

Une vie de souffrance et de combat contre la maladie a sans aucun doute


participé à forger sa personnalité obstinée, inventive, et probablement -
paradoxalement- à lui donner un grand sens de l’humour.

A l’âge de 17 ans, il est donc frappé par la poliomyélite.

Furieux d’avoir entendu le médecin annoncer à sa mère que son fils


mourrait sans doute avant le lever du jour, il mobilise toutes ses
ressources et réussit à survivre jusqu’à l’aurore…

Toutefois, aux premiers rayons de soleil, il sombre dans un profond


coma, trois jours et trois nuits durant, qui le laissera entièrement
paralysé.

41
Il « profitera » de cette immobilité forcée pour aiguiser un sens de
l’observation déjà développé.

La légende raconte qu’un jour, alors qu’il avait été mis à reposer sur le
rocking-chair habituel, face à la fenêtre, il fut pris d’une si grande envie
de pouvoir revoir les travaux de la ferme familiale que son fauteuil finit
par se mettre à basculer !…

Surpris et sans doute plein d’espoir, il se mit à travailler sur cet effet de
l’imagination qui avait bel et bien réussi à faire bouger son corps
paralysé.

En l’absence de toute rééducation, Milton Erickson s’entraîne à percevoir


des souvenirs et sensations passés de mouvements de ses membres.
Plus tard, il identifiera ces expériences comme de l’auto hypnose.

Milton Erickson venait de redécouvrir l’activation idéomotrice de


l’Hypnose de Bernheim.

C’est de la même façon qu’il va apprendre à contrôler ses douleurs en


pensant à des expériences comme la relaxation.

Il se concentre alors sur sa pensée et utilise ses expériences pour mettre


au points des techniques spécifiques.

Il acquiert également la conviction qu’une modification même minime


dans une situation catastrophique peut changer radicalement le cours
des choses ; dès lors il installe l’espoir qui permet d’accepter l’idée de
changements plus importants.

Un an plus tard, grâce aussi aux efforts constants de rééducation de son


infirmière, le jeune Erickson était debout !

Six mois après, il partait seul en randonnée, en canoë, afin de prouver à


ses parents sa santé retrouvée.

A 21 ans, Milton Erickson décide d’entreprendre des études de médecine,


c’est en 3ème année qu’il découvre et se passionne pour l’hypnose bien
qu’il a un point de vue très différent de celui de ses professeurs et il
s’attache à montrer que les états modifiés de conscience (E. M. C.) font
partie de la vie quotidienne.

Erickson étudie d’abord l’Hypnose classique avec Clark Hull, un


spécialiste qui prône les inductions standardisées.

42
Le jeune Erickson est déçu par ce manque d’adaptabilité et met alors en
place sa propre « façon de faire » (1923), toujours « classique » mais plus
intuitive.

En 1928, il devient médecin et décroche un doctorat en Psychologie.

En 1932, Erickson publie son premier article sur l’Hypnose.

Il travaille d’arrache-pied, embauchant tôt le matin, finissant tard dans la


nuit.
Il aimait réétudier ses consultations de la journée avec sa femme,
psychologue, afin d’épurer ses prochaines consultations.

Erickson voulait extraire de chaque phrase, de chaque mot, l’essence


active, la puissance de changement, purger l’inutile, mieux comprendre
les mécanismes humains…

Il trouva tout de même le temps de faire huit enfants :


trois avec sa première femme (dont Carol, sa fille aînée) et cinq avec sa
seconde femme, Elizabeth, psychologue, qu’il épouse en 1936.

En 1942, Lawrence Kubie, éminent neurologue spécialiste de l’hypnose,


aide Erickson à se faire connaître et l’invite à la première conférence
Macy, qui sera à l’origine de la cybernétique.

En 1948, Milton Erickson déménage pour Phoenix, en Arizona, à cause


de violentes crises d’allergie qui l’ont immobilisé de longues semaines
durant l’hiver précédent.

Un an après, il quitte l’hôpital, ouvre un cabinet de consultations privées


et participe, avec l’obstétricien William Kroger et le psychologue
d’origine française André Weitzenhoffer, à la création de la Society for
Clinical and Experimental Hypnosis.

A l’âge de 51 ans, la poliomyélite frappe à nouveau Erickson, ce qui est


quand même aussi un phénomène peu courant et qui a participé à sa «
légende »…
car il s’en guérit à nouveau (toutefois, certains médecins mettent en
doute qu’il s’agissait vraiment d’une seconde polio).

Milton Erickson gardera les séquelles de cette deuxième crise jusqu’à la


fin de ses jours :

43
il devait se déplacer la plupart du temps en fauteuil roulant, souffrait
beaucoup et mettait une heure, tous les matins, à diminuer un peu ses
douleurs…

En 1957, Milton Erickson fonde avec William Kroger l’American Society


of Clinical Hypnosis.

Dans le milieu des années 1950, Milton Erickson dû prouver sa


compétence éthique et scientifique devant le « Conseil de l’Ordre des
Médecins », qui trouvait étrange sa pratique et voulait le radier !…

Comme quoi… Erickson fit ses preuves et sortit victorieux de cette


confrontation.

En 1973, le nom d’Erickson devient connu du grand public à la suite de la


publication par Jay Haley du livre « Uncommon therapy » (« Un
thérapeute hors du commun »).

L’année suivante, Erickson rencontre, par l’intermédiaire de son ami


Gregory Bateson, les fondateurs de la PNL (Programmation Neuro
Linguistique) : Richard Bandler et John Grinder.

Au cours des six dernières années de sa vie, Erickson accueille chez lui de
nombreux psychothérapeutes venus du monde entier pour discuter avec
eux d’hypnose, de thérapie et de la vie en général, au cours de séances
quotidiennes de quatre à cinq heures.

A la fin de sa vie, Milton Erickson ne se levait plus que pour passer de


son fauteuil roulant à son bureau, son bras droit était presque
complètement invalide, son dos le faisant énormément souffrir, son
corps balançait de gauche et de droite spontanément et il avait de la
peine à parler, ce qui lui donnait cette voix grave et rocailleuse si
particulière.

D’un naturel joueur et curieux de la vie, Erickson utilisait son corps et ses
différences.

Il prenait plaisir à plaisanter avec ses patients, à expérimenter avec eux


de nouvelles approches.

44
La philosophie Ericksonienne

La philosophie Ericksonienne se base sur trois points :

 Nous considérons que toutes "théories psychologiques" peuvent


s’avérer être une entrave dans l'aide apportée aux patients.
Nous pensons qu'il ne faut pas se limiter à une connaissance
unique et fermée sur tel ou tel sujet, mais qu'il est au contraire de
notre devoir d'entrevoir toutes les possibilités, aussi inconcevables
soient-elles.

Chaque patient est influencé , dans sa vie, par ses propres facteurs,
il est donc dommage de se restreindre à une théorie basique et
linéaire.

Cela a pour risque de s'enfermer dans des perceptions et des


attitudes inadéquates.

C'est pourquoi, dans son approche radicalement empirique, la


méthode Ericksonienne évite d'utiliser les principes généraux issus
de modèles "scientifiques" de psychothérapie et d'hypnose.

La manière d'aider une personne à résoudre ses problèmes doit


toujours être développée sur mesure, pour répondre à ses besoins
uniques.

 Etre attentif au patient sans avoir d'idées préconçues sur lui, est
indispensable dans la méthode Ericksonienne.

Avoir des idées d'approche ne veut pas dire avoir des a priori ou des
préjugés, il est important d'avoir un aperçu empirique tout en
gardant l'esprit totalement ouvert à toutes éventualités, aussi
impensables soient-elles.

 L'un des apports fondamentaux d'Erickson en psychothérapie, est


que l'inconscient est une partie bénigne et utile pour la personne.

En effet, il s'est aperçu que l'inconscient, bien que difficilement


accessible en état de conscience, est une infinie source d'énergie et
d'aptitude.

Ignoré des patients, le thérapeute est en devoir de lui faire


découvrir qu'il a, en lui, toutes les capacités nécessaires de
changement, d'adaptation et d'évolution.

45
Pour Erickson, chacun a en lui les ressources suffisantes pour se
libérer de ses souffrances et résoudre ses problèmes, sans
nécessairement que cela soit compris au niveau conscient.

En état modifié de conscience, l'inconscient est la partie du patient


qui va recevoir et accepter les suggestions du thérapeute.

Exemples d’induction hypnotique en Hypnose Ericksonienne :

L’Hypnose Ericksonienne actuelle est multiforme, parfois douce et


accompagnante, parfois autoritaire comme Erickson savait l’être.

On décrit cette forme d’hypnose comme « artfully vague » (vague, floue


et rusée, malicieuse… on dirait « stratégique ») et « naturaliste » ou «
utilisationnelle », dans le sens où l’on utilise ce que la personne présente,
physiquement ou psychologiquement, pour l’induction hypnotique
comme pour la thérapie elle-même.

L’Hypnose Ericksonienne s’appuie sur les techniques de l’Hypnose


Classique et y ajoute de nombreuses astuces de langage.

Elle est donc plus longue à apprendre et à maîtriser.

Cette différence de technicité permet d’utiliser l’Hypnose avec 100% des


personnes, ce qui n’est pas forcément possible en Hypnose Classique où
l’on ne cache rien, donc si la personne veut « résister », ne pas se laisser
faire ou ne pas faire ce qu’on lui demande :

elle le peut, ce qui n’est pas forcément le cas en Hypnose Ericksonienne


si l’hypnothérapeute est assez rusé ou astucieux !

L’Hypnose Ericksonienne a un caractère essentiellement thérapeutique.

Elle n’est pas spectaculaire (les artistes ne l’utilisent pas directement en


spectacle)…

Les inductions utilisées sont faites soit de manière « formelle » (on sait
que l’hypnothérapeute procède à l’induction) soit en « hypnose
conversationnelle » (la structure de l’induction est la même, mais
intégrée à la conversation ordinaire, souvent en questionnement).

Les deux façons de procéder amènent la personne à un état modifié de


conscience similaire.

46
S’il n’y a pas d’état d’hypnose reconnaissable, il s’agit de «
communication hypnotique » (pas d’hypnose, mais utilisation des
techniques de langage) comme en publicité ou en politique…

On ne fait pas de « communication hypnotique » en hypnothérapie (du


moins, pas que cela).

Le langage de l’Hypnose Ericksonienne utilise souvent la confusion (afin


de saturer les perceptions conscientes et d’ouvrir la communication vers
l’Inconscient)

ainsi que l’humour, les suggestions indirectes (camouflées) et tout un


patchwork d’outils de communication hypnotique destinés à impacter la
personne au niveau profond, donc sans qu’elle ne le sache (Inconscient).

Une fois que l’état hypnotique est établi chez la personne, un observateur
non-averti pourrait se demander comment on en est arrivé là !

Exemple des analgésies hypnotiques que l’on peut installer très


rapidement (quelques dizaines de seconde ou moins).

Les inductions faites en conditions réelles de psychothérapie sont ainsi


très « étranges » pour le novice, car elles peuvent devenir invisibles (cas
des inductions « conversationnelles »).

En apparence, il n’y a alors jamais eu d’induction hypnotique…

Mais la personne présentera bien sûr les « signes de transe » qui


permettent de confirmer qu’elle est bien en état d’hypnose :

ce n’est pas juste « une discussion », sinon on ne parlerait pas d’hypnose


!

Tous les phénomènes de l’hypnose peuvent être produits.

Il est donc impossible de donner un « modèle » valable d’induction


hypnotique éricksonienne car il n’en existe pas de forme toute faite –
alors qu’il existe de nombreux protocoles, sur lesquels on peut broder, en
Hypnose Classique ou en Nouvelle Hypnose.

Tout est improvisé pour la personne qui se présente pour l’expérience.


Seul le langage est reconnaissable par sa technicité.
Et chaque induction, bien spéciale, ne sera de toute évidence plus jamais
réutilisée par l’hypnothérapeute.

47
Autre souci :

comme tout thérapeute, la pratique de Milton Erickson a changé tout au


long de sa vie…

Pendant longtemps, Erickson pratiquait ce que nous appelons de


l’Hypnose Classique, puis vers la la fin de sa vie, il utilisait une étrange
manière de parler, pleine de sous-entendus, de répétitions, etc. ce qui a
marqué les hypnothérapeutes actuels.

A tel point que, lorsqu’un hypnothérapeute utilise de manière


caricaturale les techniques de langage d’Erickson de cette époque, les
américains disent : « Vous faites du vieil Erickson » – par opposition
avec la technique plus classique qu’il a utilisé toute sa vie.

Voici donc quelques exemples d’induction hypnotique ericksoniennes,


selon l’âge d’Erickson.

1923, induction par création d’un phénomène hypnotique :

« Je veux que vous vous mettiez à l’aise sur votre chaise et que vous vous
détendiez.
Maintenant que vous êtes assis, posez vos deux mains à plat sur vos
cuisses.
Exactement comme cela.
Vous allez surveiller vos mains, et vous remarquerez que vous pouvez les
observer attentivement.

Ce que vous allez faire, c’est vous détendre.

Vous remarquerez alors que certaines choses se produisent au cours de


votre relaxation.

Elles se sont toujours produites pendant que vous vous détendiez, mais
vous ne les avez pas si bien remarquées auparavant.

Je vais vous les signaler.


Je voudrais que vous vous concentriez sur toutes les sensations et
impressions que vous ressentirez dans vos mains, quelles qu’elles soient.
Peut-être sentirez-vous la lourdeur de votre main posée sur votre cuisse,
ou aurez-vous la sensation d’une pression.

48
Peut-être sentirez-vous l’étoffe de vos pantalons contre la paume de votre
main, ou la chaleur de votre main sur votre cuisse.

Les sensations que vous éprouverez, je veux que vous les observiez.

Peut-être ressentirez-vous une sorte de démangeaison.


Peu importe les sensations que vous éprouverez, je veux que vous les
observiez.

Regardez toujours votre main, et vous remarquerez comme elle est


tranquille, comme elle reste dans la même position.

Il y a des mouvements en elle, mais ils ne sont pas encore perceptibles. je


veux que vous gardiez les yeux sur votre main.

Votre attention peut se détourner de la main, mais elle reviendra


toujours sur la main, et vous gardez les yeux fixés sur la main et vous
vous demandez quand les mouvements qui se trouvent en elle vont
devenir visibles.

Il sera intéressant de voir lequel de vos doigts va bouger le premier.

Ce sera peut-être le majeur, ou l’index, ou l’annulaire, ou l’auriculaire, ou


le pouce.

L’un de vos doigts va tressaillir ou bouger.

Vous ne savez pas exactement quand, ni à quelle main.

Regardez toujours bien et vous allez remarquer d’abord un léger


tressaillement, peut-être à la main droite.

Tenez, le pouce tressaille et bouge.

Au début du mouvement, vous remarquerez une chose intéressante.

Les espaces compris entre les doigts s’élargissent très lentement, les
doigts s’écartent très lentement, et vous noterez que les espaces
s’élargissent de plus en plus.
Ils vont s’écarter lentement ; les doigts s’écartent de plus en plus, de plus
en plus, de plus en plus, exactement comme ça.

Tandis que les doigts s’écarteront, vous remarquerez que bientôt les
doigts voudront se dresser en formant un arc au-dessus de la cuisse,

49
comme s’ils voulaient se lever de plus en plus haut (l’index du patient
commence à se dresser légèrement).

Remarquez comme l’index se lève.

En même temps, les autres doigts veulent le suivre, les voilà qui se
dressent lentement (les autres doigts commencent à se lever).

Pendant que les doigts se lèveront, vous allez ressentir une impression de
légèreté dans la main, une sensation de légèreté, d’autant plus que les
doigts se dressent en arc, et toute la main va se soulever et s’élever
lentement, comme si c’était une plume, comme lorsqu’un ballon monte
en l’air, monte, monte, en l’air, en l’air, en l’air, s’élève de plus en plus
haut, de plus en plus haut, la main devient très légère (la main
commence à se lever).

Quand vous regardez votre main se lever, vous remarquerez que le bras
monte, monte en l’air, un peu plus haut, plus haut, plus haut, encore,
encore, encore.

(Le bras s’est levé d’environ 10 centimètres au-dessus de la cuisse et le


patient le regarde fixement.)

Regardez toujours la main et le bras qui se dressent et, pendant ce temps,


vous ne tarderez pas à sentir combien vos yeux sont devenus somnolents
et fatigués.

Tandis que votre bras continue à se lever, vous vous sentirez fatigué,
détendu, et vous aurez envie de dormir, une grande envie de dormir.

Vos yeux se feront lourds et peut-être que vos paupières voudront se


fermer.
Et pendant que votre bras se lèvera de plus en plus haut, vous voudrez
vous sentir de plus en plus détendu, vous aurez de plus en plus sommeil,
et vous voudrez éprouver un sentiment de paix et de détente en fermant
vos yeux et en vous endormant.

Votre bras se lève, encore, encore, et vous devenez très somnolent ; vos
paupières se font lourdes, votre respiration devient lente et régulière.
Respirez profondément – inspirez et expirez. »

(Le patient tient le bras tendu droit devant lui, ses yeux clignent, et sa
respiration est profonde et régulière.)

50
1945, double induction réalisée par Milton Erickson et Jerome Fink (ils
parlent alternativement) :

« Endormez-vous profondément (go sound asleep).

Profondément (deep down), profondément endormie (sound asleep).

Continuez de dormir.
Vous pouvez même fermer les yeux et aller plus profondément, encore
plus profondément (deeper, deeper).

Continuez de dormir profondément (sleeping deeply) et dormez


profondément (and sleep soundly), très profondément, très
profondément et très profondément (very soundly, very deeply and very
soundly).

Pour vous permettre de vous endormir même plus profondément encore,


vous devez bloquer (block out) tout sauf les voix du Dr Erickson et moi-
même et vous.

Allez plus profondément, progressivement plus profondément endormie.

Continuez de dormir profondément, profondément (deeply, soundly).


Facilement, pro- fondément, profondément endormie (easily, deeply,
soundly asleep).

Allez même plus profond encore, plus profond, plus profond et protégez
ce sommeil. Dormez simplement à votre façon, de manière à ce que vous
puissiez (so that you can) accomplir tout ce que vous voulez accomplir.

Et dormez paisiblement, dormez en toute confiance, très relaxée.

Profondément, profondément endormie (deeply soundly asleep).

Stabiliser ce sommeil.
Continuez de dormir (continue to sleep), plus profondément et encore
plus profondément. Et continuez de dormir (keeping to sleep) très
profondément.

Très profondément, profondément endormie.

51
Nous allons écarter ce stylo afin que vous puissiez (so you can) dormir
même encore plus profondément et vous sentir plus confortable (feel
more comfortable).

Et nous allons écarter cette feuille afin que vous puissiez même dormir
plus profondément.

Et vous devez avoir une raison à vous endormir. Et vous allez répondre à
cette raison d’une manière confortable.

Et vous allez réellement dormir profondément afin que vous puissiez


entendre seulement le Dr Fink et moi. Avec une vague compréhension
que tout cela est bien et va continuer d’être bien. »

1958, induction hypnotique de régression en âge : (induction filmée )

« …vous vous sentez aller en transe maintenant.

Et je voudrais que vous vous sentiez dans une position différente, dans
une position différente dans cette pièce que celle dans laquelle vous êtes
maintenant.

Et fermez les yeux, et dormez profondément, et sentez-vous dans une


position différente dans cette pièce, comme si vous étiez assis de façon
quelque peu différente.

Et Gregory (Bateson) est toujours là-bas, en train d’actionner cela (la


caméra), et je voudrais que vous vous sentiez aller de plus en plus
profondément en transe.

Je me demande ce que vous auriez envie de faire dans cet état de transe.

Vous faisiez de la recherche, je crois, sur les primates.

Patient : Hmm hmm.


Erickson : Et je voudrais que vous pensiez à cela, et ensuite je voudrais
que vous vous demandiez quel autre sujet pourrait se présenter, et je me
demande si vous auriez envie de regarder pas là, par là.
Et je me demande quelle visualisation vous pourriez obtenir en regardant
par là.
Je me demande si vous pourriez voir un film ou une sorte d’écran.

52
Patient : Je peux voir un écran, là-bas.
Erickson : Vous pouvez voir un écran.
J’aimerais que vous voyiez une bande de statistiques sur cet écran, et
j’aimerais que vous vous demandiez ce qu’elles représentent.
Elles n’ont probablement pas d’intérêt particulier, et ensuite j’aimerais
que vous voyiez quelque chose derrière ces statistiques.
Quelque chose d’intéressant ; quelque chose d’agréable. C’est cela.
Et commencez à voir quelque chose d’agréable et d’intéressant.
Très agréable et très intéressant, qui implique du mouvement et de
l’activité.
C’est cela. Du mouvement et de l’activité – lesquels se transforment en
quelque chose d’autre qui est moins plaisant, un peu désagréable.
Et cela continue et je voudrais que vous me disiez quelles sensations ce
mouvement vous donne. Qu’est ce que ce mouvement vous semble être ?
» (début du travail thérapeutique)

1961, induction de transe profonde (en démonstration publique) :

« Maintenant, écoutez-moi … Vous pouvez me regarder. Vous avez été


dans un état de transe avant et vous le savez.

Vous êtes un excellent sujet. Je vais vous suggérer quelque chose, pour
vous.

Vous pouvez dormir très facilement, aller dans la transe juste en fixant
votre attention.

Je pense que la meilleure façon pour vous d’apprendre à le faire et de le


démontrer pour le public est la suivante : Comme vous vous tenez là, je
vais compter de un à vingt.

Je peux compter de un à vingt par un ou deux par deux, par quatre, cinq,
ou en dizaines.

Au moment où je compterai vingt, vous serez endormi.


Quand je serai arrivé à cinq, vous serez à un quart du sommeil.
Quand j’arriverai à dix, vous serez à mi-chemin endormi.
Quand j’arriverai à quinze, vous serez au trois-quarts du chemin
endormi.

Et quand j’atteindrai vingt, vous serez pleinement endormi.

53
Vous allez prendre une profonde respiration et aller ainsi, profondément
endormi (sound asleep).

Allez-vous vous asseoir, s’il vous plaît ?

Maintenant, regardez le public et soyez conscients d’eux, parce que je


vais commencer à compter.
1, 2, 3, 4. 5, 6, 7, 8, 10 – à moitié endormi – 11, 12, 13, 14, 15, – et trois-
quarts endormi – 16, 17, 18, 19, 20.
Prenez une respiration profonde et entrez profond (go deep),
profondément endormi (sound asleep), de façon profonde (way deep), un
profond sommeil (sound asleep), profond et profond sommeil.

Continuez à dormir et profitez-en vraiment.


Je veux que vous dormiez ce qui semble être un très, très long temps, et
vous vous sentirez reposé et confortable, comme si vous aviez dormi
pendant huit heures, et après je vous réveillerai…. »

1976, induction conversationnelle (exemple donné dans son cours) :

« Quelle sorte de transe voulez-vous ?…

Combien de temps cela va-t-il vous prendre pour y entrer ?…

Comment saurez-vous que vous êtes en train de commencer ?…

Maintenant, pensez-vous vraiment que vous êtes encore complètement


éveillé ?

Dans quelle transe sentez-vous que vous êtes déjà ?…

En combien de temps pensez-vous qu’elle va s’approfondir ?…

Vous me ferez savoir quand elle sera assez profonde, n’est-ce pas ?

Qu’est-ce que vous aimeriez faire dans cette transe pendant qu’elle
s’approfondit ?…

Ou préférez-vous que ce soit une surprise ?…


Bientôt ou un peu plus tard ?

Est-ce que vous laisserez votre main bouger quand elle sera chaude ?…

54
Et vous ne savez pas combien d’engourdissement vous aimerez garder
après votre réveil, n’est-ce pas ? »
L’hypnothérapeute repère les réactions de l’Inconscient et les augmente
alors par ratification (il les fait remarquer à haute voix ou bien il les
produit lui-même, en miroir), jusqu’à ce que la personne ferme les yeux.

2000, induction ericksonienne moderne, par Robert Dilts :

« Asseyez-vous, je vous en prie… » (début du Yes Set).

L’hypnothérapeute se met en synchro avec la personne.

Présuppositions à propos d’états de transe précédents, suggestions


subliminales et saupoudrage afin de réveiller les états de transe
commune quotidienne de la personne.

Par exemple : « Combien de temps cela vous prend-il habituellement


pour entrer dans une transe confortablement profonde ?…

Peut-être qu’aujourd’hui vous pourrez entrer en transe plus rapidement


que d’habitude… car, bien sûr, il est important de ne pas entrer en transe
trop rapidement, seulement à votre rythme…

de sorte que vous puissiez vraiment apprécier cette sensation confortable


de détente profonde. »

L’hypnothérapeute observe le visage et le corps de la personne, à la


recherche des « signes indicateurs de transe » (calibration et
ratification).

Une fois les premiers signes de transe, l’hypnothérapeute soulève le bras


de la personne et le place en catalepsie (confusion kinesthésique).

En même temps, il met son index devant les yeux de la personne et dit :

« Laissez-moi prendre ce bras… et laissez-le devenir plus lourd et plus


relaxé… et fixez juste mon doigt… car quand je touche là… les yeux se
ferment et les muscles se détendent tranquillement… et vous entrez en
transe plus profondément encore. »

55
Le bras devient lourd de relaxation. L’hypnothérapeute donne des
suggestions de bien-être.
Quand la transe s’est approfondie, l’hypnothérapeute appuie son index
sur le front de la personne, doucement mais fermement, et repousse la
tête vers l’arrière.

Il lâche alors en même temps le bras de la personne et, si ses yeux ne se


sont pas encore fermés, il les ferme doucement avec ses doigts.

La transe devient plus profonde (début de la phase de travail)…

Conclusion :

Les inductions hypnotiques de Milton Erickson étaient donc très proches


de celles de l’Hypnose Classique.

Cette dernière utilisait déjà les suggestions indirectes et les métaphores.

L’apport d’Erickson était de manier les phénomènes hypnotiques avec


ruse, en fin connaisseur de la psychologie de la personne et des réactions
qu’il pourrait obtenir d’elle.

On dit que Erickson n’utilisait l’hypnose que pour 1 patient sur 5.

C’est ainsi que sa pratique principale devint « stratégique », hors


hypnose, notamment grâce aux prescriptions de tâche (presque 40% de
ses séances en comportent)…

Exemple d’induction hypnotique pour l’Auto-Hypnose

L’Auto-hypnose consiste à entrer par ses propres moyens en État Modifié


de Conscience. Il existe pour cela une multitude de techniques
– en fait, les mêmes que dans les différentes formes d’Hypnose, mais
auto-appliquées.

Il y a là une sorte de paradoxe, dans le sens où il n’y aura plus personne


pour donner les suggestions hypnotiques, si l’induction fonctionne
vraiment et que la personne entre en transe !

On misera donc sur un effet « d’intention », une attente qui aura


tendance à se réaliser…

Il est possible également que la personne en auto-hypnose reste en partie


consciente, ce qui lui permettra de se donner les suggestions et autres

56
directives à l’Inconscient, au détriment d’une transe hypnotique
vraiment profonde.

Dans ce dernier cas, de toutes façons, il ne faudra pas compter sur les
techniques de langage pour aider l’Inconscient, car il est très
logiquement impossible de s’auto-administrer de la confusion, un
double-lien, du saupoudrage ou toute autre technique « éricksonienne »
habituelle.

Même espérer un signaling (mouvement inconscient qui témoigne d’un


travail intérieur) serait très illusoire, dans le sens où il est très facile de «
tricher » avec soi-même et de déclencher une « réponse de l’Inconscient
» qui n’en est pas une…
Même si l’auto-hypnose ne peut pas remplacer l’intervention d’un
thérapeute extérieur, elle est précieuse dans bien d’autres domaines, plus
communs et moins graves que les troubles qui amènent en
psychothérapie, comme le Développement Personnel, par exemple, et en
soutien d’une hypnothérapie accompagnée ou encore dans le cadre de la
perte de poids.

Voici donc un exemple simple, que vous pourrez appliquer tout de suite
sur vous. Il s’agit d’une adaptation de l’induction d’Hypnose classique
dite du « crâne de cristal ».
Bien sûr, une induction d’auto-hypnose, à votre goût, pourrait être tout à
fait différente.

Tout d’abord, vous n’aurez pas besoin de vous parler à voix haute, mais
simplement de penser en suivant au plus près la trame du script donné
en exemple ci-après.

Vous devrez penser à la seconde personne (« tu » ou « vous ») afin de


vous dissocier au mieux (on parle ici d’auto-hypnose ordinaire, et non «
humaniste » où il n’y aurait pas de dissociation).
Si cela vous aide, enregistrez ce petit texte, dites-le à votre manière,
adaptez-le, sans changer toutefois les tournures de phrases (syntaxe
hypnotique).
Quand vous aurez saisi l’esprit, vous n’aurez plus besoin de rien .

« Bon… installez-vous au mieux… respirer tranquillement…

Ok, fermez les yeux et imaginez qu’il y a un point sensible posé sur votre
front, entre les deux yeux, et juste un peu plus haut sur le front…

C’est un point coloré peut-être [ex : « bleu »]…

57
C’est vivant… ça bouge, ça vibre…

Vous remarquez que vos yeux sont attirés par la lumière colorée, n’est-ce
pas ?

Les globes oculaires convergent vers la lumière bleue…

Gardez la tête bien droite, à l’horizontal.

La lumière va monter un peu plus haut sur le front et les yeux vont la
suivre…

La lumière monte très doucement sur le front, vous pouvez quasiment la


sentir…
la sentir vraiment…
Et cela contracte certains muscles du visage…
et les yeux, bien sûr…

La tête a tendance à vouloir basculer vers l’arrière, retenez-là…


Vous la laissez juste osciller…
Vous pouvez croire qu’elle va osciller de plus en plus et que cela pourrait
se voir, de dehors, mais en vrai, le mouvement est imperceptible – c’est
vrai –

et c’est curieux de savoir cela : vous sentez que cela bouge de plus en
plus, et en même temps vous savez que quelqu’un qui vous verrez, là
maintenant, ne verrait rien du tout, juste que vous paraissez plus
contracté que d’habitude…

On a parfois une drôle de tête quand on entre en transe…

Cela peut vous faire sourire, intérieurement…

Et la lumière va s’éloigner très doucement du front…

Vous ne la sentais plus vraiment, n’est-ce pas ?…

Parce qu’elle s’éloigne… et c’est normal : suivez-là !…

Elle monte… Elle monte… Haut devant vous…

Gardez la tête bien droite et laissez vos yeux la suivre…

Et le noir de derrière les paupières peut devenir plus lumineux,


étrangement…

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Cela brille comme des flashs, au coin des yeux ou devant les yeux…

Parfois, on dirait qu’on a comme des yeux, phosphorescents, qui nous


regardent de très près, juste en face de nos yeux à nous …

ça fait bouger les globes oculaires…

Alors, vous allez faire deux choses :

d’abord, vous suivez la lumière, aussi loin qu’elle vous emmène…

La tête bascule de plus en plus fortement vers l’arrière :

commencez à la laisser faire…

et désirez que la main droite [ou gauche] s’envole à la suite de la


lumière…

Ce n’est pas vraiment que la main est accroché à la lumière, je ne sais


pas, c’est plutôt comme si la force de la lumière redescendez en vous
– cela se sent dans le ventre, le plexus – et emporte la main…

Pas besoin de rien faire…

Juste désirer que la main se soulève et s’envole…

Parfois, il faut la pousser un peu, pour qu’elle bouge plus vite… la décider
à bouger, maintenant… et puis aussitôt la remercier d’un sourire
intérieur, dès qu’elle commence…

Voilà… c’est très bien… Alors, elle va se diriger à son rythme vers le
visage… et vous n’avez même pas besoin de vous en occuper…

Car votre esprit peut s’envoler avec la lumière bleue, encore et toujours
plus loin…

Et vous savez pourquoi vous faites cette expérience d’hypnose…

Alors, pas besoin d’en dire plus… Rien à penser…

Tout se met en place… tout seul… Laissez juste faire…

Laissez faire… et ayez le désir de [l’objectif atteint]…

Et quand la main va… toucher le visage… alors lâchez tout !!…

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Laissez-vous aller…

Peut-être l’esprit va s’envoler encore plus loin, plus haut ?…

Et qu’y a-t-il, tout là-bas ?…

Ou peut-être vous vous sentez plus aspiré en vous ?…

Parfaitement conscient des bruits et du monde autour… ou peut-être plus


du tout… cela n’a aucune importance…
LAISSEZ FAIRE !…

Ayez confiance…

Vous baignez dans des forces de vie que personne ne contrôle


volontairement…

LAISSEZ FAIRE… et profitez…

Souriez intérieurement et remerciez déjà la vie pour tout ce qu’elle va


vous apporter de bon… »

Dès que la main touche le visage, ou si elle s’affaisse sur la jambe, bref
dès qu’il se passe quelque chose :

laissez-vous vraiment aller, faites-vous confiance.

Même s’il vous semble être toujours conscient.

Attendez simplement l’envie de bouger.

Cela peut être 2 minutes ou une demi-heure.

A ce moment-là, prenez une bonne respiration et réorientez-vous


tranquillement dans la pièce.

Gardez encore les yeux fermés un moment, puis rouvrez-les en prenant


soin de remercier votre esprit profond de ce moment avec vous-même.

Vous saurez si vos séances portent leurs fruits par les changements
concrets qui surviendront d’eux-mêmes dans votre vie quotidienne.

Il n’y a pas d’autres et de meilleurs indices !

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Le seul « risque » de l’Auto-Hypnose est donc de ne pas travailler les
vrais problèmes, de se cacher la vérité à soi-même, par fainéantise
d’esprit, complaisance ou inconscience, de se limiter ainsi et de rester
dans de vieilles croyances ou convictions.

L’Auto-Hypnose est malgré tout un outil irremplaçable de santé, de bien-


être et de connaissance de soi.

Vous pourrez l’apprendre aussi plus facilement si une tierce personne


vous aide à découvrir les sensations de l’État Modifié de Conscience, ne
serait-ce qu’une fois. Ensuite, vous les retrouverez par vous-mêmes et
pourrez expérimenter à loisir !

Autre technique d’auto hypnose : s’auto-hypnotiser en écoutant un


enregistrement

Vous pouvez utiliser un enregistreur ou encore le micro de votre


téléphone.

Vous pouvez également diffuser une musique douce derrière ou pas.

Déroulement d’une Séance:

1/ mise en transe

2/ métaphores ( histoires, contes à guérir)

3/ changements : Actions( déprogrammation, reprogrammation positive,


etc)

4/ sortie de transe

1/Mise en transe auto hypnotique

Voici des exemples de texte que vous pouvez vous lire en vous
enregistrant pour vous mettre en hypnose , il faut les lire avec une voix
douce et lentement, un peu comme si vous souhaitez raconter une
histoire à un enfant pour l’endormir le soir.

Mise en transe n°1 :

Installez- vous confortablement.

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Vous pouvez entendre ma voix, cette musique, et vous pouvez décider de
n’entendre qu’elles.

Tous les bruits extérieurs peuvent vous permettre de vous évader, de


vous détendre, de vous sentir de mieux en mieux.

Peut-être pourriez- vous vous concentrer sur votre respiration, sur les
sensations que vous ressentez à chaque inspiration et à chaque
expiration, comme lorsque vous imaginez respirer le parfum d’une fleur ,
et que la fleur respire le parfum de votre imagination.

Vous pouvez peut-être ressentir combien cet air qui rentre en vous est
positif et bienfaisant, et combien celui qui en sort vous libère, vous
dégage de tout le stress et des soucis accumulés.

Et alors que tout le négatif s’évacue de votre corps et de votre esprit, vous
vous sentez certainement plus détendue, n’est ce pas ?

Vous vous sentez de mieux en mieux n’est ce pas ?

L’air que vous inspirez est une bouffée d’oxygène pour tout votre
organisme, pour chacune de vos cellules, ce qui vous permet d’être de
plus en plus confortable, n’est ce pas ?

Donc c’est avec plaisir, que vous vous enfoncez plus profondément dans
cet état de relaxation, de bien être, de détente, et que vous vous autorisez
à vivre ce moment rien que pour vous, ce moment où on s’occupe de vous
pour vous aider à aller mieux.

Maintenant peut-être pourriez vous vous concentrer sur les sensations


que vous ressentez dans votre corps, la sensation du coussin derrière ta
tête, la manière dont votre dos est soutenu par le fauteuil, la sensation
sous vos doigts.

Et maintenant j’aimerai que vous vous concentriez particulièrement sur


les sensations que vous ressentez dans vos orteils et vos pieds.

Imaginez que vous enlevez une paire de chaussures trop serrées que vous
avez portées toute la journée.

Imaginez la sensation de délivrance, de détente, de bien être. Et peut-être


remarquez-vous déjà cette impression de lourdeur confortable dans vos
pieds, comme s'ils étaient attirés par le sol, par la terre, et qu’ils voulaient
s’enraciner comme un arbre centenaire qui a su résister à toutes les
tempêtes ; à toutes les vicissitudes de la vie.

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Et comme cet arbre, vous avez été rendue plus forte, plus solide par les
épreuves de la vie.
Et vous connaissez le froid et l’aridité, la solitude et les
incompréhensions que ces arbres doivent endurer avant d’accueillir le
printemps tant attendu.

Et vous pouvez ressentir ce sentiment spécial de fierté qu’éprouvent les


choses qui grandissent au printemps.

Vous pouvez ressentir vos racines qui s’allongent et s’étirent sur des
kilomètres et des kilomètres à l’intérieur de la terre, de plus en plus
profondément, pour y puiser toutes vos richesses et vos ressources
nourricières, vitales.

Et tandis que vous pouvez sentir vos jambes s’engourdir et se réunir pour
former un solide tronc d’arbre, vous pouvez sentir le haut de votre corps
et plus particulièrement vos bras, s’étirer vers le ciel, grandir, s’élever,
tels des branches.

Plus vous grandissez, plus votre vision s’élargit.

Vous pouvez alors observer ce que vous avez semé autour de vous dans
votre jardin : toutes les graines d’amour et de réussite mais aussi toutes
les graines de mauvaises herbes et de négatif.

Regardez autour de vous, les ronces et les orties, qui viennent gâcher les
magnifiques fleurs et les jeunes pousses que vous avez plantées.

Sans parler de ce liseron qui s’agrippe à votre tronc, et qui cherche à vous
étouffer, à vous empêcher de grandir et d’évoluer.

Pour embellir votre jardin et votre vie, vous pouvez arracher toutes ces
mauvaises herbes jusqu’à leurs racines enfouies dans le sol.

Vous allez vous sentir libérée, vous allez pouvoir respirer, vous allez
pouvoir avancer et vous élever vers le bonheur.

Mise en transe n°2 :

Vous pouvez fermer les yeux.


Vous allez écouter ma voix, vous laisser bercer par elle.
Si vous entendez un bruit autour de vous, il vous permettra de vous
détendre encore plus profondément.

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Vous pouvez vous concentrer sur votre respiration et imaginer qu’à
chaque fois que vous inspirez, vous inspirez de l’air positif et vous expirez
de l’air négatif.

Imaginez que cet air qui rentre en vous est de couleur verte et que celui
qui en sort est de couleur rouge.

Vous voyez le vert qui envahit votre corps de bien-être et le rouge qui
disparaît de votre corps, emportant avec lui le mal être, le stress, le
négatif.

Vous vous sentez mieux, plus détendue, plus sereine, plus calme.
Vous sentez ce coussin derrière votre tête qui l’allège, comme si elle était
accrochée à des ballons et qu’elle était attirée par le ciel.

Et tandis que votre tête est de plus en plus légère, vos pieds, eux, vous
semblent de plus en plus lourds.

Comme s'ils étaient attirés par la terre et qu’ils voulaient s’enraciner


comme un arbre centenaire qui va puiser ses ressources , ses richesses
au plus profond de la terre.

Et tandis que vos pieds s’enfoncent dans le sol, ils entraînent avec eux
vos jambes comme si elles étaient un tronc d’arbre. Vous les sentez qui se
réunissent , s’engourdissent, ne font plus qu’une.

Et vous sentez une chaleur agréable dans tout le bas de votre corps.

Et tandis que le bas de votre corps s’ancre, s’immobilise pour résister à


toutes les tempêtes, le haut de votre corps, se laisse emporter par le vent,
se laisse bercer comme une feuille en automne : à gauche, à droite.

Vous vous sentez libre comme un oiseau..libre d’aller où bon vous semble
: au nord, au sud, dans un pays chaud ou un pays froid, de survoler des
paysages merveilleux : des forêts ou des montagnes, des champs de fleurs
ou des lacs, des océans….

Et vous allez pouvoir vous rendre dans un lieu secret…

Mise en transe n°3 :

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Vous allez fermer les yeux et vous concentrer sur votre respiration, et sur
toutes les sensations de votre corps, que ce soit la manière dont votre tête
est appuyée sur l’oreiller ou la sensation du tissu sous vos doigts.

Peut-être pouvez-vous imaginer quel genre de sensation vous pourriez


ressentir si vous enleviez une paire de chaussures trop serrées que vous
avez portées toute la journée.

Et imaginez, que vous mettez vos pieds dans un baquet d’eau chaude et
agréable à la température idéale.

Peut-être pouvez-vous imaginer, la délivrance, le bien être, le confort que


cela vous procurerait.

Et imaginer que cette détente pourrait se répandre dans vos chevilles


comme une douce rivière de relaxation qui remonte le long de vos jambes
et détendre chaque muscle, régénérer chaque cellule.

Peut-être pouvez-vous sentir cette détente relâcher chaque muscle et


évacuer tout le stress contenu dans tout votre corps.

Progressivement, doucement, la détente s’installe remonte dans vos


mollets, vos genoux, vos cuisses.

Et chaque partie de votre corps qui sent cette sensation de détente


devient légère, de plus en plus légère.

Tellement légère que bientôt vous ne sentirez plus le bas de votre corps,
comme si j’y accrochais des ballons et qu’il pouvait se soulever vers le
ciel.
Vous avez l’impression de flotter, d’être en apesanteur.
Cette sensation de légèreté, de bien être et de détente remonte le long de
votre colonne vertébrale et se diffuse dans tout votre dos, votre ventre et
votre poitrine.

Vous vous sentez tellement bien. Et puis c’est au tour de vos épaules
d’accueillir cette énergie bienfaisante et de sentir qu’elle se répand sur
vos bras comme une cascade de joie et de bonheur, terminant sa course
dans le bout de chacun de vos doigts.

Cette relaxation qui se répand maintenant dans votre cou, votre nuque et
remonte dans votre cuir chevelu pour venir redescendre sur votre front
comme une douce vague de plaisir qui vient caresser vos paupières, vos
joues, votre nez, votre bouche et relâche vos mâchoires.

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Ca y’est tout votre corps est à présent détendu et léger, libéré de tout
stress. C’est tellement agréable.

Vous êtes si légère que vous pourriez vous soulever, vous décoller de
votre lit et vous envoler dans le ciel comme un oiseau.

Ressentir la même liberté, le même plaisir.

Vous pourriez aussi aller vous poser sur un nuage doux blanc et
cotonneux, pour observer votre vie avec une vue plus élevée, plus
objective, plus épanouissante…

Mise en transe n°4 :

Peut –être pouvez-vous prendre plaisir à vous installer confortablement


?
A écouter ma voix, calme, douce, tranquille qui est uniquement là pour
vous plonger dans un état de détente, de bien-être, comme lorsque vous
vous enfoncez dans un rêve agréable.

Peut-être pourriez vous prendre plaisir à ne pas penser à votre


respiration, celle-ci n’a pas d’importance.

Pas besoin de vous concentrer sur le bien être qu’elle vous apporte,
puisque le bien-être qui vous envahit actuellement n’a rien à voir avec
cette respiration.

C’est pourquoi votre esprit est libre de penser, de voyager, de s’évader, de


rêver puisque vous n’avez pas à vous concentrer .

D’ailleurs vous pouvez ne pas m’écouter, décider que cela n’a aucun
intérêt ou décider que c’est d’un grand intérêt, tout dépend si vous avez
envie d’aller mieux ou si vous préférez aller mieux que bien.

Si vous décidez d’avoir envie d’aller mieux, vous pouvez sentir que l’air
qui rentre en vous, vous apporte du bien-être et de la bienveillance
comme un voile de douceur qui vous enveloppe, vous protège et vous
expédie beaucoup d’amour.

Mais si vous préférez choisir d’aller mieux que bien, la décision d’aller
bien mieux peut vous permettre de vous alléger en expirant le stress, les
soucis, la tristesse et tout le négatif.

66
Faut-il encore que vous ayez pris la décision de choisir que vous aviez le
choix d’aller mieux et que vous n’étiez pas obligée de le faire.

La plupart des hypnothérapeutes vous dirait de vous concentrer sur les


sensations que vous ressentez dans votre corps, ils vous feraient croire
que vos pieds sont légers, ils insisteraient en disant même qu’ils sont de
plus en plus légers, puis ils arriveraient à vous convaincre que vos jambes
pèsent aussi léger qu’une plume.

La plupart d’entre eux serait même suffisamment persuasive pour vous


faire ressentir de la légèreté dans tout votre dos.

Et les plus habiles réussiraient même à faire le vide dans votre tête, sans
que votre conscient l’accepte.

Mais moi je ne le fais pas, je vous dis juste de faire ce que vous voulez, ce
qu’il y a de mieux pour vous et qui va dans le sens de votre intérêt.

Par exemple je ne vais pas vous dire de vous rendre dans une forêt.

Ce serait trop facile et trop rapide, même si beaucoup de bons


hypnothérapeutes le font.
Paraîtrait-il, même, que les meilleurs résultats en hypnose s’obtiennent
en imaginant que cette forêt dans laquelle vous êtes est imaginaire.

Certains s’amusent à faire imaginer les rayons du soleil à travers les


branches sur votre peau, mais peut-être que dans votre vision il n’y a pas
de soleil, et que la chaleur que vous ressentez sur votre peau est une
chaleur intérieure, conséquence d’un bien-être dépassant toutes les
limites…

En parlant de limites, y’a-t-il une limite entre votre être intérieur et


extérieur, parce que vous venez de passer la frontière et de rentrer à
l’intérieur.

L’odeur des arbres, ou de la terre que vous sentez n’est peut-être que le
fruit de votre imagination ou bien êtes vous réellement la bas dans cette
forêt, alors que vous m’entendez ici ?

Pouvez vous être la bas et ici en même temps, comment se fait il que vous
m’entendiez alors que vous entendez aussi le bruit des oiseaux de cette
forêt.

Est-ce mon souffle que vous ressentez sur votre peau, ou le vent dans les
branchages ?

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Vous avancez peut-être à un rythme régulier, sur la pente douce du
sentier…

Doucement ou rapidement, progressivement ou immédiatement vous


vous enfoncez dans cette forêt.

Vous êtes bien et rassurée, aussi bien que dans votre cocon puisque cette
forêt est à l’intérieur de vous…peut-être entendez vous un écho, ma voix
qui résonne en vous ?

Le sentier vous mène à une clairière, la lumière du soleil attire votre


regard vers le ciel bleu dont les nuages dessinent des gens heureux.

La terre a laissé place à du sable fin, doux, soyeux et par magie vous vous
retrouvez pieds nus sentant ce contact moelleux, chaleureux et
merveilleux…

Tout votre corps a envie de ce contact, a envie de l’énergie qui vient du


bas alors que votre tête se ressource de l’énergie qui vient du ciel.

Vous vous laissez glisser progressivement sur le sol pour vous allonger
délicatement sur ce lit de sable.

Alors que vos mains se perdent et se confondent avec le sable qui glisse
entre vos doigts, vous découvrez quelque chose…c’est une clé, une vieille
clé toute rouillée avec vos initiales gravées dessus….

C’est votre clé…

Et tout à coup, vous êtes interpellée par un arbre différent des autres qui
semble vous appeler…

Ce n’est ni un chêne ni un bouleau, c’est un hêtre..

alors que tous les autres arbres se sont figés, ses branches à lui
ondulent…

Le vent a mystérieusement disparu, les nuages se sont donné la main , et


un chemin de pétales de rose est apparu de vos pieds jusqu’aux racines
de cet arbre…

alors que leur parfum vous enivre, de l’amour cet arbre vous livre et de
vos peines il vous délivre.

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Et comme les 2 pôles opposés d’un aimant votre corps est attiré
silencieusement par l’écorce de cet arbre.

Et alors que vos pieds se décollent du sol, que votre corps est en
apesanteur, que vous flottez dans cette forêt, que vous êtes si légère…la
clé elle est de plus lourde, de plus en plus lourde..

Ce n’est qu’à quelques centimètres de l’arbre que vous voyez se dessiner


sur son écorce une première poignée, puis une deuxième, deux tiroirs
une porte et une serrure…

Vous ne rêvez pas, cet arbre est entrain de se transformer en une


imposante armoire de hêtre massif.

Avant même d’avoir essayé votre clé, quelque chose en vous vous a parlé,
une intuition, une petite voix que vous n’aviez écouté les autres fois.

Elle vous a dit que vous alliez trouver à l’intérieur de cette armoire, un
moyen de changer votre vie.

La porte s’ouvre comme par magie, après avoir déverrouillé la serrure


avec votre clé..

A l’intérieur il y a un amas de vieux objets, l’armoire est pleine à craquer,


comme si quelqu’un avait été pressé d’y jeter tout ce qui le dérangeait et
qu’il ne voulait plus voir.

Son erreur a été de croire que ce qu’on ne voit pas, n’est plus..mais aussi
caché qu’il soit..il est toujours là, il prend de la place et empêche
inconsciemment aux belles choses de s’y déposer.

Je ne sais pas qui a entassé tout cela dans cette armoire, mais il
semblerait que vous soyez en mesure d’y remédier…

Peut-être qu’il serait temps pour vous de trier, de vous débarrasser de ce


qui encombre votre armoire inutilement pour libérer vos étagères.

Ces choses vous ont servi autrefois, par exemple ces pulls overs vous ont
servi à surmonter l’hiver, mais ils sont devenus inutiles puisque les
saisons se radoucissent d’année en année…

Ces vieux cahiers que certains appellent journal intime vous ont servi à
déverser vos peines et vos colères comme le venin d’une vipère, vous en
avez eu besoin hier mais ils occupent la place de votre présent, et si le
présent est trop fugace, l’avenir n’a pas de place.

69
Et si toutes ces vieilleries sont obsolètes, peut-être pourriez-vous les
donner et les recycler.

Transformer toutes ces colères en force, redonner une vie positive à des
objets rongés par le négatif, usés par les peines, élimés par l’injustice,
abîmés par la violence, détériorés par la trahison, dégradés par la
culpabilité.

Alors que vous ne gardez que les bons souvenirs sur cintre, vos forces et
vos qualités dans des boîtes à chaussure, l’armoire se vide et laisse
apparaître derrière la penderie un beau miroir, un magnifique miroir..

Et alors que vous constatez qu’il s’agit du reflet d’une autre personne qui
n’est pas vous, un doute naît en vous….quelque chose dans le regard de
cette personne vous rappelle le votre, mais ses yeux sont plus clairs, plus
brillants plus lumineux que les vôtres….Pourtant ces yeux sont les
vôtres…

Cette personne c’est vous..

Oh bien sûr vous ne vous reconnaissez pas immédiatement, car vous


n’êtes pas habituée à vous voir de dedans, à vous voir vraiment,
objectivement.

A voir votre vraie vous, pas celui qui joue un rôle pour qu’on l’aime, mais
celui qui répond à vos véritables aspirations.

Vous êtes beaucoup plus belle que vous ne le croyiez, quand vous vous
autorisez à exister tel que vous êtes vraiment au lieu de faire semblant.

2/ métaphores ( histoires, contes à guérir)


La thérapie par l’écriture

C’est en partant du principe que corps, mental et esprit ne font qu’un,


qu’on peut comprendre qu’une seule méthode puisse agir sur les
problèmes aussi bien physiques, que mentaux ou spirituels.

Cette méthode est l’utilisation d’histoires, de récits, de contes et


métaphores qui s’adressent directement au grand patron : l’inconscient.

Parce que l’inconscient s’occupe de tout.

70
Comme il gère tout l’ensemble de notre être, il est donc à l’origine de nos
maux et peut aussi les faire disparaître.

Que ce soit un mal être, une douleur ou une maladie, l’inconscient a juste
tenté de nous alerter que quelque chose en nous n’allait pas ou n’avait
pas été respecté.

En raison de notre vie, de nos parents, de notre éducation, de notre


propre histoire, nous avons recouvert notre vrai nous d’un déguisement,
et c’est une lutte entre notre vrai nous et notre jeu de rôle qui est toujours
à l’origine de notre mal être.

L’objectif de ces histoires est donc de déjouer le conscient qui protège


notre jeu de rôle pour aller parler à l’inconscient qui protège notre vrai
nous.

Arrivant sous formes d’histoires, le conscient ne se méfie pas, il ne se


rend pas compte que derrière un conte qui parle d’un animal ou d’un
héros, se cache en fait un message pour l’inconscient. Alors tel un vigile à
l’entrée d’une boite de nuit, il laisse passer l’histoire en lui ouvrant les
portes.

Les métaphores :

Définition selon Wikipedia :

La métaphore, du grec μεταφορά (metaphorá, au sens propre, transport),


est une figure de style fondée sur l'analogie et/ou la substitution.
C'est un type particulier d'image sans outil de comparaison qui associe
un terme à un autre appartenant à un champ lexical différent afin de
traduire une pensée plus riche et plus complexe que celle qu'exprime un
vocabulaire descriptif concret.

Ainsi dans l'expression de Julien Gracq (Un balcon en forêt) : « Son rire
de pluie fraîche », l'auteur décrit le rire de la jeune fille rencontrée dans
les bois un jour pluvieux en l'associant à une pluie aux connotations
particulières (bruit, pureté, nature) faisant du personnage féminin une
nymphe qui séduit le jeune lieutenant cantonné dans la forêt des
Ardennes.

71
La métaphore constitue ainsi une utilisation suggestive et expressive de
la langue.
De façon plus générale, la métaphore recouvre par sa forme raccourcie
tous les usages de l'image en se différenciant de la comparaison
(entendue au sens stylistique) par l'absence d'outil de rapprochement («
comme, ressembler à, pareil à... ») qui rend plus forte l'association des
deux termes et souligne une équivalence dans la métaphore annoncée
avec comparé et comparant, (par exemple : « Bergère, ô tour Eiffel »,
Apollinaire, Zone), ou emploi du verbe être, (« La nature est un temple »,
Baudelaire, Correspondances), qui peut aller jusqu'à la substitution dans
la métaphore directe avec le comparant seul qui rend l'explicitation plus
difficile et fait appel au contexte (« Ceux qui sont chauves à l'intérieur de
la tête », Prévert Dîner de têtes - « J'ai vu l'enfer des femmes là-bas »,
Rimbaud Une saison en enfer).

La métaphore, se retrouve donc naturellement dans la littérature et


particulièrement dans l'expression poétique, mais elle est d'un usage
quotidien dans l'emploi d'épithètes (« un cadeau royal » – « une ruse de
Sioux »...), de personnification (« Nadal, roi de Roland-Garros ! »),
d'invention verbale (« les poulets » = gendarmes) ou de formes
lexicalisées (« les bras d'un fauteuil »)...

Elle est également utilisée par les spécialistes qui veulent à la fois
conceptualiser un phénomène et le vulgariser (le Big Bang, la double
spirale de l'ADN, le serpent monétaire, l'empire ottoman, l'homme
malade de l'Europe au XIX siècle...).
e

Elle est aussi fréquente dans la représentation graphique (peinture,


sculpture, caricature...), souvent sous la forme codifiée de l'allégorie
comme Cupidon figurant l'amour.

La PNL (programmation neuro linguistique) utilise aussi beaucoup les


métaphores à visée de prise de conscience. Le langage métaphorique est
un langage imagé. L’idée est que la métaphore a un sens apparent et un
sens caché. C’est le sens caché qui aurait toute sa force. Milton Erickson
utilise la métaphore thérapeutique.

En effet quand la personne fait un blocage, lui parler de l’histoire d’un


autre personnage va lui permettre de s’identifier au personnage sans le
prendre pour elle-même et donc surpasser le blocage.

Exemple de métaphore : Conte pour maigrir ( s’enlaidir pour passer


inaperçu)

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Amélia était une déesse magnifique, aux courbes parfaites.

Elle avait une chevelure ondulée et dorée qui venait caresser le creux de
ses reins. De grands yeux verts où se reflétait l’univers.

Elle suscitait beaucoup de jalousie chez les autres déesses.

Tous les hommes la courtisaient, toutes les femmes l’enviaient.

Elle savait créer du désir, elle inspirait le plaisir.


Aphrodite, la déesse de l’amour dû intervenir pour rétablir un équilibre,
car les mariages venaient à manquer, ainsi que les nouveaux nés… .
Elle jeta donc un sort à Amélia.

Chaque jour que Zeus fit, elle devint de plus en plus bouffie.
Son corps se gonfla d’eau et de graisse, elle ne rentrait plus dans aucune
de ses robes.

Son visage arrondi avait fait disparaître ses jolies fossettes, son double
menton avait fait disparaître autour d’elle les garçons.

Amélia ne se reconnaissait plus dans le miroir, elle était devenue banale


et passait inaperçue partout où elle allait.
Plus aucun homme ne se retournait.

Pendant plusieurs semaines, elle tenta de se débarrasser de ce mauvais


sort, elle fit beaucoup d’efforts. Mais Aphrodite avait été machiavélique :
à chaque kilo perdu, le double de graisse lui serait rendu.

Amélia était donc condamnée à rester grosse, à se fondre dans la masse,


à ne plus attirer les regards…à se sentir invisible aux yeux des autres.

Au fil des années, elle s’habitua à sa nouvelle apparence ….Elle se laissa


même aller à plus de négligence. Elle se dit que finalement aujourd’hui
les gens l’aimaient pour elle et pas parce qu’elle était belle.

Elle se réconfortait ainsi, pour accuser le coup d’être moins jolie.


Mais au fond d’elle, elle savait qu’elle était plus heureuse quand elle était
belle.

Elle décida d’aller voir Aphrodite pour trouver un accord.


Aphrodite lui expliqua pourquoi elle lui avait jeté ce sort : les hommes ne
regardaient plus que toi, les femmes n’avaient plus le choix, elles
restaient seules jalouses de toi, et toi, toi tu ne le voyais pas…

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Tu étais aveuglée par leurs compliments, tu te nourrissais de leurs
regards, tu dégustais leurs présents.

Je veux bien te rendre ton corps d’avant, à la condition que tu ne


choisisses qu’un seul amant, que tu fasses ta vie avec. Et quand les
hommes te regarderont, t’admireront, ne se feront plus d’illusion car tu
seras mariée avec ce garçon. Ainsi ils pourront faire leur vie et l’équilibre
sera rétabli.

Amélia retrouva sa ligne, et pêcha un magnifique poisson… .un


merveilleux garçon…

Autre exemple de métaphores : Conte pour maigrir :

C’est l’histoire de Sidonie, une petite puce.

Elle était si petite que les hommes ne la voyaient pas, et elle manquait à
chaque instant de se faire écraser.

Un jour, on lui brisa même une patte ; elle se retrouva à l’hôpital des
puces accidentées.

Tous les lits étaient occupés, il faut dire que la vie de puce n’est pas facile,
on est ignoré, écrasé, piétiné, et on ne se sent jamais à la hauteur…..car
les hommes sont si grands…

A l’hôpital, elle discuta avec sa voisine de chambre de ce problème…quoi


faire ????

Ma propre mère est déjà venue 10 fois à l’hôpital durant sa vie…et la


mienne au moins 5 fois.

Il faudrait qu’on puisse faire le poids , qu’on nous voit !!!!!

Les deux puces eurent une idée…..si on grossissait ???


Elles se mirent à manger toutes sortes de cochonneries, les plus grasses,
les plus caloriques, les plus sucrées….et bientôt purent concurrencer le
Bibendum de Michelin.

Elles étaient devenues si grosses, qu’effectivement on ne pouvait pas les


louper….

Seulement voilà….il y a avait quelques inconvénients….. Elles se


déplaçaient au ralenti, étaient essoufflées.

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Si par malheur elles se retrouvaient sur le dos…elles restaient coincées.
Et le pire de tout c’est que tout le monde les trouvait repoussantes, tout le
monde les fuyait….elles payaient tarif double dans les vols sauterelle 747,
parce qu’il leur fallait 2 sièges chacune pour poser leur énorme
postérieur.

Ah oui pour les voir, on les voyait !!! Mais pas comme elles auraient
souhaité….

Elles auraient voulu qu’on les voit pour elles, qu’on les respecte, qu’on les
aime..

Alors elles décidèrent d’arrêter de manger n’importe quoi et


commencèrent leur régime Wait Minceur. Mais elles ne perdirent pas un
gramme.

Elles chaussèrent leurs baskets et parcoururent tous les jours 250 pas
d’homme à petite foulée…mais rien n’y fit….

Elles restèrent grosses…


Pourtant elles étaient motivées, elles avaient vraiment envie de maigrir,
elles mangeaient équilibré et en petite quantité sans grignoter…mais le
poids stagnait….

Découragées elles allaient baisser les bras, enfin les pattes…quand un


homme chercheur qui étudiait les puces prit Sidonie dans sa main et lui
dit : « ah c’est donc en devenant énorme que tu as espéré qu’on te
voit…pour survivre….

Tu as donc lancé le programme B493 : opération survie : grossir pour


qu’on me voit. Et maintenant je suis sur que tu te rends compte que tu
n’aurais pas dû utiliser ce programme…mais une fois qu’il est lancé….on
ne peut plus revenir en arrière…à moins que…..
« à moins que quoi dit Sidonie….. ? »

« à moins que tu le déprogrammes et que tu le remplaces par le


programme B 8512 : opération vivre : s’affirmer en dévoilant ma
personnalité.

C’est un programme formidable qui consiste à devenir enfin toi-même, à


oser dire ce que tu ressens, à oser t’imposer par ton caractère, à libérer ta
personnalité. Tu n’as pas besoin d’être grosse pour qu’on te voit…tu as
juste à être toi-même et à t’épanouir comme une fleur pour qu’on te
remarque…tu as juste à croire en toi pour exister…

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3/ changements : Actions( déprogrammation, reprogrammation positive,
etc)

Le processus de changement :

Maintenant il s’agit d’agir….pour cela nous pouvons imaginer plusieurs


possibilités :

 Imaginez notre tête comme un ordinateur duquel on éjecte un Cd


pour le remplacer par le Cd du bonheur,

 imaginer une machine à changer avec des touches des boutons,

 désherber un jardin,

 dégivrer un réfrigérateur,

 faire de la pâte à modeler etc

Voici un exemple :

Nous arrivons à la salle des commandes.

Dans cette salle l’inconscient passe tous les ordres à notre corps et à
notre esprit.

Il fait battre notre cœur, il répare notre peau quand nous nous blessons,
il nous fait rire quand nous sommes joyeux.

Et aujourd’hui nous allons lui rendre visite pour effectuer des


changements.

Dans cette salle, d’un côté il y a des écrans de télévision avec en dessous
des manettes, des boutons comme dans un studio pour pouvoir faire des
réglages, des montages, des changements.

De l’autre côté, il y a des étagères avec des archives.


Dans ces archives, il y a chaque seconde de votre vie qui est enregistrée.
Même ce que vous croyez avoir oublié est là.

Et si vous regardez bien derrière cette étagère, il y a peut –être d’autres


rangées d’étagères qui correspondent à d’autres vies.
Si vous n’arrivez pas à trouver dans vos archives la raison de votre
problème, vous pouvez imaginer qu’il y a un grenier avec une échelle en
bois.

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Que ce grenier est chaleureux, et qu’au milieu il y a une vieille malle au
trésor avec dedans le secret.

Il y a une liasse d’archives dans ce coffre qui explique la cause de votre


problème.

Ensuite, vous pouvez faire des changements :

ex : augmenter le volume d’une qualité en tournant un bouton.

Ou diminuer le volume de la douleur.

On peut visualiser sur l’écran de contrôle le corps en maillot de bain et


demander à ce que sa silhouette s’affine, ou que l’aiguille de la balance
qui le pèse tourne vers un poids inférieur.

Quant aux archives, on peut les consulter, en brûler certaines dans une
cheminée si elles sont douloureuses.

Se débarrasser des poids, faire le deuil, enlever la rancœur et la


culpabilité.

Réorganiser les archives.

Retrouver une vitalité qu’on avait 10 ans plus tôt.etc etc…

4/ sortie de transe :

Ensuite pour sortir de transe et revenir il suffit de faire le processus


inverse :

- remercier l’ inconscient des changements, puis par exemple :

redescendre l’escalier :

à chaque marche descendue on se sent de mieux en mieux.


On quitte l’endroit où l’on était pour revenir ici.

-ensuite on ramène son corps ici et maintenant, on n’oublie pas de le


rattacher au bas de son corps, d’enlever la lourdeur dans les pieds.

- et là on s’envoie un maximum de forces d’énergie, de bien être.

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- puis on revient au moment présent, à son rythme, quand on aura envie
et on va pouvoir ouvrir les yeux quand on le décidera.

Exemple d’une séance complète que vous pouvez enregistrer :

Je vous invite à vous installer confortablement dans ce fauteuil, vous


pouvez fermer les yeux tout de suite ou plus tard cela n'a aucune
importance.

Ce qui est important c'est qu'à mesure que vous entendez le son de ma
voix, vous sentez que tout votre corps se détend, de plus en plus
intensément.

Et plus vous sentez votre corps se détendre, plus votre attention se


focalise sur votre respiration et les battements de votre cœur.

Vous vous étonnez d'entendre aussi bien les battements de votre cœur, ils
couvrent presque le son de ma voix, mais c'est une sensation tellement
agréable de se sentir si vivant.

Vous sentez que votre corps est totalement libéré de toutes tensions.

Peut-être pouvez vous sentir encore ici ou là comme une sorte de gêne,
vous portez toute votre attention sur cette sensation et constatez avec
plaisir que la gêne a disparue.

Vous êtes complètement détendue.


Vous ressentez le bien-être dans chaque cellule de votre corps.
Vous prenez même plaisir à passer en revue chacune des cellules de votre
corps, comme si vous aviez la capacité de vous voir d’en haut et de voir
cette vague de bien être qui envahit votre corps tout entier.

Et dans cet état de profond relâchement, de sérénité et de bien être, je


vais vous demander de repenser à un souvenir merveilleux.

Ce souvenir n'est pas forcément extraordinaire, il peut dater de ce matin


même ou d'il y a des années cela n'a pas d'importance, je veux que vous
vous concentriez sur ce moment merveilleux que vous avez vécu :

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vous souvenez-vous du temps qu'il faisait ce jour-là ?

Peut être que dans votre souvenir il y avait une odeur particulière, je suis
certaine que vous pourriez la reconnaître parmi des milliers.

Sans oublier cet immense bonheur, cette joie que vous avez ressentie
alors.

Souvenez vous, ça se passait dedans ou dehors ?

Etiez vous seule ou accompagnée ?

Peut être même que vous vous rappelez de la tenue que vous portiez
alors…
Et alors que vous êtes bien installée dans votre plus beau souvenir, je
vais vous confier un secret :

je vais vous donner une télécommande, identique à n'importe quelle


télécommande qu’on utilise pour la télévision par exemple, mais
cependant très spéciale.

Cette télécommande va vous permettre de zoomer, d'accélérer ou de


ralentir ce souvenir, de le modifier, je dirais même de l’améliorer, de
l’intensifier.

Vous pouvez y rajouter de la couleur, de la luminosité, vous pouvez


augmenter le son de manière à ne presque plus entendre ma voix ou vous
pouvez le baisser, ce que vous préférez.

Et pendant que vous rajouter ou enlever des éléments à ce souvenir,


vous allez réaliser que votre conscient est avec cette télécommande
tandis que votre inconscient est avec moi.

Et bizarrement, cela ne vous étonne pas de constater que votre conscient


apprécie la compagnie de la télécommande, tandis que votre inconscient
lui, préfère s’accorder à ma voix, au timbre et au rythme de ma voix.

Je vois que prenez plaisir à manipuler cette télécommande.

Et allez savoir pourquoi, cela me fait penser à cette amie qui est venue me
voir l'autre jour pour me demander mon aide, je vais vous raconter ce qui
l'a amené à venir me voir.

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Votre conscient continue à manipuler la télécommande mais votre
inconscient lui, est clairement impatient d’en savoir plus.

J’ai conscience que votre inconscient n’est pas très patient et ne le fait
pas attendre… voici ce qu’il s’est passé...

Mon amie, débarque chez moi avec les mains sur les oreilles en me
suppliant de l'aider car elle ne supportait plus ce qu'elle entendait.

Je suppose que vous aussi vous vous demandez à quoi elle pouvait faire
allusion, alors je lui ai posé la question, de quoi parles-tu ?

“C'est insupportable cela fait trois jours que j'entends tout ce que les gens
pensent et bien je peux te dire que ce n'est pas toujours rose ce que
pensent les gens.”

Mon amie me raconte tout ça et tout d'un coup s'arrête net et me regarde
avec un grand sourire.
Elle me dit qu'elle trouve mes pensées très jolies et rassurantes et qu'elle
trouve même que c'est agréable.
Me voilà rassurée, car je ne savais pas trop ce que je pensais réellement.

Je lui demande dans quelles circonstances ce don lui est apparu, elle me
raconte qu'il y a trois jours, elle était en train de prendre le petit déjeuner
en famille.
Sa fille de 16 ans ne disait pas grand chose et avait cet air si triste, elle se
souvient qu'à ce moment précis, elle a fait ce voeu au fond d'elle “ si
seulement je pouvais savoir ce qui rend ma fille si triste je pourrais peut-
être l’aider”.

Et depuis, elle entend les pensées de tout le monde.

Avouez que c’est un peu perturbant, non ?

Et vous, vous en pensez quoi ? Pas la peine de le dire, elle le sait déjà !

Mais revenons à mon histoire, je demande alors à mon amie, ce qu'elle a


pu entendre des pensées de sa fille.

J'ai oublié de vous préciser que sa fille de 16 ans est une superbe jeune
fille plantureuse avec de jolies formes.

Ce qui la rend si triste c'est qu'elle ne supporte pas que les garçons
s'intéressent qu’à elle.
En plus sa meilleure amie, elle, est en surpoids et est très malheureuse.

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Du coup, elle a décidé de grossir pour protéger sa meilleure amie.

Mon amie me dit qu'elle ne sait plus quoi faire mais qu'une chose est
certaine, c'est qu'elle ne veut plus entendre les pensées des gens, elle a
l'impression d'être une cambrioleuse.

Je décide de la revoir avec sa fille, je me dis que si elle arrive à rendre le


sourire à sa fille, sa mission sera accomplie et ça suffira pour qu'elle
n’entende plus les pensées des gens autour d’elle.

Le lendemain mon amie vient avec sa fille, nous discutons toutes les
trois, j'arrive à faire comprendre à la fille de mon amie qu'elle doit arrêter
de vouloir grossir à tout prix car elle ne rend service ni à sa meilleure
amie ni à elle-même et je conviens avec elle d’un rendez-vous avec sa
meilleure amie.

Nous nous voyons toutes les trois et chacune réalise ce que l'autre fait
pour elle, en pensant bien faire :

la fille de mon amie réalise qu'elle n’aidera pas ainsi sa meilleure amie en
devenant quelqu'un d'autre tandis que sa meilleure amie réalise la
souffrance et l’empathie de son amie, et lui demande de l’aider à changer,
à accepter qui elle est vraiment pour pouvoir devenir celle qu’elle
souhaite être pour de bon.

Et bien vous n’allez peut-être pas me croire mais figurez-vous qu’à la


seconde où sa fille et sa meilleure amie ont retrouvé le sourire, mon amie
n'a plus entendu les pensées des gens, comme quoi pour aider les autres
il faut souvent s’aider soi-même et inversement d'ailleurs ne dit-on pas :

« charité bien ordonnée commence par soi-même ».

Mais revenons à nos moutons ou plutôt à notre télécommande, vous en


êtes où de votre souvenir, tout va bien ?

En parlant de télécommande, ça me donne l'occasion de vous raconter


l'histoire de cette femme qui n'arrivait plus à éteindre la télévision.

Un jour, un monsieur vient me voir en demandant mon aide, la raison :

il ne reconnaît plus sa femme, il ne se voit plus, en fait plutôt elle ne le


voit plus.

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Je lui demande de me raconter plus précisément ce qu'il se passe.

Il y a de ça quelques mois sa femme et lui ont regardé à la télévision un


excellent film, ils ont partagé ce moment ensemble et depuis ce jour, sa
femme cherche à retrouver cette sensation, cette joie avec un autre film.

Le problème c'est que cette recherche qui au début était un passe-temps


original qu'elle partageait avec son mari, s'est transformé en une
obsession et elle cherche devant sa télé en présence ou non de son mari ;

mais son mari me confie que le plus terrible c'est qu'elle a perdu tout
jugement car elle regarde tout et n'importe quoi, elle n'a plus aucun sens
critique, elle passe ses journées à se remplir d’images, en cherchant à
contrôler pour pouvoir à nouveau retrouver cette grande joie qu'elle avait
connu avec son mari.

Je me déplace chez cette dame car vous vous rendez compte, elle ne sort
même plus de chez elle, c'est tout juste si elle se douche et embrasse son
mari, car dès qu'elle se lève jusqu'au moment où elle se couche, elle ne
pense qu'à sa télévision et trouver le bon film.

Cette dame accepte de couper sa télévision le temps que nous discutions


ensemble et admet qu'elle a un problème, elle en a conscience mais elle
ne sait pas comment y remédier.

C’est plus fort qu’elle, elle n’arrive plus à se contrôler.

Nous arrivons au bout de quelques minutes à un accord, elle a le droit à


2h de télévision par jour à condition de partager des moments avec son
mari le reste de son temps.

Eh bien figurez-vous, que j'ai croisé la semaine dernière ce couple au


cinéma !

Ils étaient heureux, ils avaient retrouvé leur complicité elle était
redevenue elle-même, c’est même elle qui m'a dit qu'à force de chercher
elle s'était perdue.

Vous pouvez trouver mes histoires un peu bizarres et pourtant c'est


vraiment ce qui s'est passé.

Parfois, on est tellement englué dans sa vie qu’on ne se rend pas compte
des véritables problèmes, on cherche alors les mauvaises solutions.

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Je pressens que votre conscient commence à s’ennuyer maintenant qu’il
maîtrise bien la télécommande du souvenir.

Je vais donc vous donner une autre télécommande un peu plus délicate à
manipuler, c'est la télécommande de vos émotions.

Cette télécommande émotionnelle va vous permettre de mieux gérer vos


émotions, de mieux faire face aux difficultés quotidiennes et de ne plus
perdre le contrôle.

Vous avez certainement remarqué que lorsque vous allez bien, que vous
êtes heureuse, vous êtes capable de manger tout ce dont vous avez envie
sans prendre du poids.

Et à l’inverse, si vous n’êtes pas bien, vous arrivez à grossir en mangeant


de la salade verte avec de la vinaigrette allégée !!

Si c’est pas paradoxal cette histoire !


Heureusement, vous avez désormais en votre possession cette
télécommande émotionnelle qui va vous permettre de vous programmer
d’humeur égale et joyeuse.

Elle va vous permettre de vous libérer de la colère, des angoisses et de


tout ce qui pèse lourd sur vos épaules et vous permettre de vous alléger,
comme par magie.

Imaginez-vous dans quelques semaines, passer devant une vitrine et vous


émerveiller devant une jeune femme souriante et ravissante que vous
apercevez.

Vous êtes peut-être même un peu envieuse et vous vous dites en vous
même “quelle chance elle a, elle n’en a même pas conscience!”

et puis, vous réalisez qu’il ne s'agit pas d'une vitrine mais d'un miroir !

La femme ravissante et souriante c’est vous.

Vous avez changé, vous êtes métamorphosée et épanouie !

Maintenant que vous avez compris ce que votre inconscient essaie de


comprendre, vous pouvez le remercier car vous savez que c'est votre
meilleur allié.

Vous pouvez laisser vos 2 télécommandes ou les emporter avec vous, de


toute façon, ces télécommandes existent déjà en vous.

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Je vais vous demander de quitter peu à peu se souvenir si agréable mais
en emportant avec vous cette sensation de bien-être, de bonheur que
vous avez ressenti à ce moment-là.

Vous avez également conscience que vous pouvez à tout moment


retrouver ces instants de pur bonheur, ils font partie de vous.

Vous pouvez décider d'oublier ce qui vient de se passer ou pas, vous ne


savez peut être pas encore ce qu’il va se passer, et lorsque vous vous
sentirez prête, vous pourrez à nouveau ouvrir vos yeux et constater que
rien n'a changé autour de vous.

Chaque objet est resté à sa place, cependant vous savez au fond de vous
qu'une chose à changer, c'est vous.

Vous êtes complètement et parfaitement détendue.


Vous ressentez à nouveau chaque petite parcelle de votre corps.
Vous prenez le temps de revenir progressivement ici et maintenant.
Et quand vous sentez que c’est le bon moment pour vous, vous pouvez
ouvrir les yeux car la séance est terminée.

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