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A. Paramètres de croissance
Temps de génération
Taux de croissance
Cinétique bactérienne (*)
(*) Analyse de la courbe de croissance d’une culture bactérienne.
Sous l'action des antibiotiques la croissance peut se ralentir (le temps de génération
augmente, c'est la bacteriostase partielle), ou s'arrêter totalement (CMI).
2. Taux de croissance R
On définit le taux de croissance horaire grâce à la formule: R=n/t=1/G
On définit le taux de croissance népérien μ par la formule:
μ=R ln2=1/G ln 2 (Il représente l'accroissement de la population par unité de
temps)
On définit le taux de croissances spécifique par la formule :
ln (N2−N1 )=(T2−T1 )
3. Cinétique bactérienne
Les caractéristiques des différentes phases de croissance peuvent être
graphiquement représentées par la courbe ln N=f (t).
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Milieu Contenu
Minimum Seulement les composes indispensables
sous
le forme la plus simple et la plus
facilement
assimilable
(ex : sels minéraux + glucose + facteurs
de croissance)
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Interaction bactérienne
Un ensemble d’individus appartenant à une même espèce et proches les uns des
autres dans l’espace et dans le temps constitue une population. L’ensemble des
populations d’un écosystème défini forme une communauté (on dit aussi
peuplement). A quelque échelle que l’on considère l’écosystème, les populations ne
sont pas simplement juxtaposées mais chacune, à l’intérieur du peuplement, est
impliquée dans des interactions avec les autres populations. Ces interactions,
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multiples, sont d’autant plus complexes que la communauté est plus diversifiée, et
elles exercent simultanément des pressions dans des sens différents.
L’action qu’une population A peut exercer sur une population B peut être nulle,
favorable ou défavorable. De même, la population B peut avoir sur la population A
un effet défavorable, favorable ou nul. L’ensemble de ces relations peut être
représenté par la matrice suivante, proposée par Odum en 1953 dans son traite
d’Ecologie générale :
1. Situations de type ++
a) Protocoopérationetmutualisme
Ce sont des situations dans lesquelles les deux partenaires sont capables de vivre
indépendamment l’un de l’autre, mais peuvent tirer un profit mutuel d’un éventuel
voisinage. La protocoopération implique des relations plus lâches que le mutualisme.
Cependant, les frontières entre ces deux états sont mal définies et varient selon les
auteurs. Il est courant de citer comme exemple l’association d’un Pseudomonas
methylotrophe avec un Hyphomicrobium hétérotrophe, étudiée in vitro. L’oxydation
du méthane par le Pseudomonas produirait de petites quantités de methanol. Le
méthanol inhibe rapidement la croissance du Pseudomonas. Mais
l’Hyphomicrobium, capable d’utiliser le méthanol et de le métaboliser au fur et à
mesure de sa formation, detoxifie le milieu et lève l’inhibition (Wilkinson et al., 1974).
b) Symbiose
Dans le cas de la symbiose, l’association entre les deux partenaires est très étroite et
elle a un caractère quasiment obligatoire. L’exemple le plus connu de symbiose chez
les microorganismes est celui des Lichens, considérés botaniquement comme des
espèces à part entière, mais constitues en réalité de l’union d’un Champignon et
d’une Chlorophycée ou une Cyanobactérie. Il existe aussi de nombreux exemples de
Bacteries ou d’Algues incluses dans des Protozoaires. Ainsi, les Amibes libres du
genre Acanthamoeba sont sensibles aux produits organo-mercuriels. Mais elles
deviennent résistantes lorsqu’elles hébergent des Bactéries telles que les Aeromonas,
qui possèdent des enzymes leur permettant de detoxifier ces composés. En échange
de la résistance au mercure qu’elles leur procurent, les Bacteries beneficient dans les
Amibes d’un environnement stable et protège (Hagnere et Harf, 1992).
2. Situations de type + 0 ou 0 +
Commensalisme :
Dans cette situation, la population B tire profit de la présence de la population A,
tandis que la population A n’est affectée ni en bien ni en mal par la population B.
Il existe de nombreux exemples de commensalisme. Beaucoup concernent
l’utilisation, par une espèce, de produits secondaires du métabolisme d’une autre
espèce. Ainsi, Saccharomyces cerevisiae élabore de la riboflavine, vitamine nécessaire
à la croissance de Lactobacillus casei (Megee et al., 1972). Des Champignons des
litières ou des composts, comme Chaetomium thermophile ou Humicola insolens,
produisent, à partir du substrat cellulosique, des acides organiques et des sucres
simples qu’ils n’utilisent pas mais que d’autres Champignons, dépourvus du
complexe enzymatique cellulolytique, comme Thennomyces lanuginosus (=
Humicola lanuginosa) peuvent alors consommer (Hedger et Hudson, 1974).
Dans d’autres cas, au lieu de profiter de la fourniture d’un métabolite utile, le
commensal bénéficie de la dégradation d’un produit toxique, ou d’une modification
des conditions du milieu dans un sens plus favorable.
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Les enzymes (biocatalyseurs) sont des molécules de nature protéique qui peuvent
accélérer certaines réactions chimiques par des facteurs de cent millions. Dans des
conditions particulières douces elles rendent possible de nombreux processus. Elles
sont utilisées comme produits finaux, mais aussi comme agents de fabrication
industrielle.
NB : Les enzymes d’origine bactérienne sont beaucoup plus utilisées grâce à une
thermostabilité supérieure par rapport à d’autres enzymes, possibilité d’obtenir des
catalyseurs ayant de pH optimal nettement acide ou alcalin en changeant de
microorganisme producteur.
1. Isolement
2. Fractionnement
3. Purification
Procédés mécaniques :
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Type de précipitation
Méthode utilisée
Chromatographie
Electrophorèse
Ultracentrifugation
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Broyage
Sonication
,congélation et
decongélation
Extraction
Extrait total
Fractionnement
Extrait brut
Purification
Enzyme pure
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Avantages et désavantages :
Avantages
1. C’est une méthode très simple à mettre en œuvre nécessitant seulement de mettre
en contact l’enzyme et le support dans des conditions de pH, température et de force
ionique données.
2. Possibilité de régénérer les complexes enzyme-support (si l’enzyme perd son
activité en cours de son fonctionnement, il est possible de la remplacer par une
préparation active).
3. Méthode économique et ne requiert aucun réactif chimique pouvant dénaturer
l’enzyme.
Inconvénients
1. La fragilité de la fixation (les enzymes peuvent facilement se désorber sous l’action
de variation de pH, température…
2. L’orientation de l’enzyme et mauvaise accessibilité au site actif
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B. Encapsulation
La méthode consiste à inclure l’enzyme à l’intérieur de la membrane semi-perméable.
Le diamètre des micro-capsules peut varier de quelques microns à une centaine de
microns. Les membranes semi-perméables Assurent la rétention des molécules
d’enzyme dans un volume déterminé en vue d’une utilisation continue (les
hydrolase). Elles sont utilisées dans la dégradation des macromolécules (amidon,
protéine). Les produits obtenus après hydrolyse peuvent franchir les membranes, ce
que permet de les récupérer dans l’effluent. L’immobilisation dans ce cas se fait de
manière physique et pas de manière chimique contrairement au greffage covalent. La
membrane doit permettre la diffusion des petites molécules seulement afin que les
enzymes ne puissent pas s’en échapper. Ces membranes peuvent être inorganiques
(gels de silice), organiques (nafion), polymères (polyacrylamide, polyuréthanes) ou
composites (pâte de carbone).
Avantages et désavantages
Avantages
1. Réaction de polymérisation et de gélification bien connues.
2. Réaction chimiques avec l’enzyme limitée (inclusion dans des gels naturels).
3. Application à toutes les enzymes (utilisation de mélanges).
4. Obtention de supports de forma adaptables (films, billes, fibre…)
5. Elle permet en une seule étape d'immobiliser la totalité de l'enzyme
6. Elle ne présente aucun caractère de spécificité et est applicable à n'importe quelle
enzyme.
7. Elle ne met pas en jeu les groupements actifs de l'enzyme.
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Inconvénients
1. La localisation de l'enzyme à l'intérieur du polymère pose des problèmes stériques
(Efficacité limitée par accès délicat du substrat vers l'enzyme et du produit en dehors
du polymère).
2. Les conditions de polymérisation (ex: pH élevé) peuvent s'avérer dénaturantes
pour l'enzyme.
3. Certaines polymérisations font appel à des agents dénaturants ou à des radicaux.
Avantages et désavantages :
Avantages
1. Stabilité accrue à cause de la liaison covalente
2. Grand choix de méthodes différentes
3. Grande variété de support minéraux (verre, silice, céramique…) et organiques
(cellulose, polymère synthétiques…)
4. Possibilité d’effectuer l’immobilisation en présence de substrat pour éviter
l’inactivation (protection du site actif)
5. Solidité de la liaison enzyme-substrat.
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Inconvénients
1. Mise en œuvre de réactions chimiques souvent complexes
2. Longueur des expériences (étape de l’activation du support)
3. Risques de modifications chimiques de l’enzyme (perte d’activité)
4. Nécessité de purifier l’enzyme préalablement
5. Immobilisation plus complexe à réaliser (choix des groupements à activer...).
6. Les quantités d'enzymes immobilisées sont inferieures par rapport aux deux
précédentes méthodes. Rendements de fixation inferieurs à 100%
une phase aqueuse contenant en solution des molécules de sucres, des ions et
des composés azotés
des phases colloïdales instables, constituées de deux types de colloïdes
protéiniques
des globules gras en émulsion dans la phase aqueuse
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Glycolyse
Pyruvate
Acide lactique
Produits laitiers
Les produits laitiers ou laitages sont les laits ou les transformations alimentaires
obtenus à partir de lait. Ils ne sont pas nécessairement produits à partir de lait cru,
mais aussi à partir de lait pasteurisé, stérilisé, UHT …
Les plus connus sont : lait cru, laits fermentés, crème, beurre, yaourt, fromage,
caséine,…
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● Protéines
● Calcium
● Vitamines: B2 – A et D dans les produits non écrémés
● Pas de fer ni de vitamine C
● Apports potentiels en lipides
● Apport de cholestérol
La crème : c’est un concentré des globules gras contenus dans un lait entier. Elle est
obtenue par écrémage du lait. La crème peut ensuite être épaissie ou aromatisée
grâce à une opération de maturation (physique et/ou biologique). Elle peut aussi
subir une homogénéisation et un traitement thermique UHT pour une longue
conservation (crème UHT).
A noter : les beurres peuvent être crus (la crème utilisée n’est ni chauffée, ni congelée
ni surgelée), extrafins (crème pasteurisée ni congelée ni surgelée) ou fins (pas plus de
30 % de crème congelée). Il existe d’autres types de beurre à usages surtout
industriels : beurre concentré (99,8 % de MG au moins) ; beurre aéré (volume x 3,5
grâce à de l’air), etc. L'ajout de caroténoïdes (des colorants comme le
bêta-carotène) est autorisé (sauf pour les AOC) mais ils sont peu utilisés. Les beurres
allégés contiennent des additifs (épaississants et gélifiants notamment). La
fabrication des beurres et crèmes génère différents coproduits de type babeurre
source de nombreuses molécules à haute valeur ajoutée.
Yaourt : Pour fabriquer un yaourt, le lait (entier, écrémé ou demi écrémé auquel on
ajoute ou non d’autres ingrédients laitiers) est chauffé pendant quelques minutes de
manière intense (de l’ordre de 90 °C). Il est ensuite refroidi et ensemencé avec ses 2
bactéries spécifiques (Lactobacillus bulgaricus et Streptococcus thermophilus) : la
fermentation se fait à 40 - 45 °C de 2 à 5 heures. Il existe sur le marché de nombreux
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types de yaourts : ils peuvent être fermes, brassés ou encore liquides, natures, sucres
ou édulcorés, additionnés de fruits ou encore aromatisés.
1. la bière
La bière est le produit de la fermentation alcoolique d' un moût (jus sucré) fabriqué
par macération de malt d'orge. La fermentation est obtenue par Saccharomyces
cerevisiae ou le plus souvent par ensemencement massif du moût stérile par des
souches pures sélectionnées et conservées par repiquage : levures de fermentation
haute ou basse. Elles transforment les sucres en éthanol en 2 étapes : la fermentation
principale (90%) puis la fermentation de garde . L'épuisement des glucides
fermentescibles a lieu dans un ordre précis : glucose => fructose => maltose =>
maltot riose.
La bière contient 90% d’eau, c’est pour cela qu’elle est désaltérante. En plus, elle
contient de l’alcool dépendant de la composition glucidique du moût et de la
fermentation. Le degré d’alcool peut être plus ou moins élevé influant par
conséquent la valeur énergétique de la bière.
Les enzymes
Les brasseurs utilisent des enzymes industrielles pour faciliter leur procédé de
fabrication en augmentant la vitesse de production et le rendement. Ces enzymes
sont:
les protéases et les amylases microbiennes pour extraire les sucres et les
Acides aminés qui seront ensuite consommés par la levure
les P-glucanase et les xylanase microbiennes pour améliorer la filtration du
moût.
Ces enzymes sont obtenues à partir de souches sélectionnées classiquement et
seul le brasseur peut estimer le gain de productivité dans leur utilisation en
garantissant une qualité de bière identique.
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Lors de la formation de l’éthanol, le pyruvate CH3COCOO issu de la glycolyse est d’abord décarboxylé
en acétaldéhyde avec libération d’une molécule de dioxyde de Carbone C02 puis réduit en éthanol
CH3CH2OH par l’alcool déshydrogénase avec oxydation d’une molécule de NADH2+ en NAD+
2. Le vin
a. Fermentation alcoolique :
Etape essentielle de toute vinification, elle permet de transformer les sucres en alcool,
CO2 et différents composés organoleptiques. Elle peut durer de quelques jours à
plusieurs mois selon les conditions du milieu, la région, le type de vin recherché, la
température et la concentration en sucre.
b. Fermentation malolactique :
Elle n'est pas recherchée systématiquement et est en très grande majorité assurée par
des bactéries lactiques anaérobies. Elle a pour fonction de transformer l’acide
malique (diacide) en acide lactique (monoacide) et CO2 ce qui permet d'obtenir des
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vins plus souples, moins acides, et même d'éliminer l'acide malique biologiquement
instable qui confère au vin une « verdeur » indésirable.
Pour pallier à ce problème, nous utilisons des enzymes dites « pectinases » pour
dégrader les pectines. Elles sont constituées par l’association de 3 enzymes :
- Polygalacturonase (PG)
- Pectinase esterase (PE)
- Pectine lyase (PL)
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3. Champagne
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Le vin également appelé vin de Champagne, est un vin effervescent formé avec trois
cépages (type de plant de vigne, cultivé et caractérisé par des particularités
biologiques)
Le Chardonnay : il est le seul cépage blanc, et exprime des notes
florales et d’agrumes. Il apporte fraicheur, élégance, finesse et vivacité
aux cuvées.
Le Pinot noir : est un cépage noir à jus blanc. Il apporte le fruiter, le
corps, la puissance et la longueur en bouche.
Le Pinot meunier : est également un cépage noir à jus blanc. Il complète
les deux autres cépages par sa rondeur. Il évolue plus rapidement et
apporte à l’assemblage fraîcheur et arômes de fruits blancs (pêche,
nectarine).
Le champagne est préparé à partir d'un vin de base auquel on ajoute du sucre de
canne ou de betterave, afin de réaliser sous pression, en cuve ou bouteille (méthode
champenoise), un vin mousseux .La boisson obtenue est le siège de 3 fermentations :
alcoolique, malolactique et enfin , une dernière fermentation alcoolique,
communément appelée « champagnisation » ou « prise de mousse ».
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Acides aminés :
Les acides aminés synthétisés dans la cellule sont utilisés, pour la plus grande partie
d’entre eux, pour la formation de protéines car de nombreux systèmes de régulation
sont présents dans la cellule. De nombreux mutants ont été isolés pour augmenter la
production d’acides aminés. Les acides aminés les plus intéressants du point de vue
industriel sont les acides aminés « indispensables ».
Il existe plusieurs modes de production des acides aminés:
Par extraction à partir d’une matière primaire riche en acide aminé recherché
Vitamines
On distingue 13 vitamines différentes, que l’on classe en deux groupes selon leur
solubilité : les vitamines liposolubles et vitamines hydrosolubles.
Ce sont les vitamines A, D, E et K. elles sont dissoutes et stockées dans les tissus
adipeux, ce qui peut les rendre toxiques à haute dose. Cette propriété fait également
que l’on peut les apporter de manière moins régulière que les vitamines
hydrosolubles. De manière générale, les vitamines liposolubles sont apportées par les
lipides alimentaires (huiles, poissons gras, jaunes d’oeufs, abats, foie, etc.), à
l’exception de la vitamine D dont la seule source vraiment intéressante reste le soleil.
Les mécanismes d’action des antibiotiques sont très variables. Ils sont plus ou moins
spécifiques de certaines familles bactériennes. Les antibiotiques naturels utilisés en
thérapeutique sont produits par des bactéries ou des mycètes. Les antibiotiques
synthétiques sont habituellement des analogues ou des dérivés d’antibiotiques
naturels. Parmi des centaines d’antibiotiques connus, la plupart sont toxiques pour
les cellules eucaryotes.
1) les bêta-lactamines
a) les pénicillines du groupe G.
b) les pénicillines semi-synthétiques du groupe A (ampilline et dérivés).
c) les pénicillines du groupe M.
d) les céphalosporines.
3) les phénicolés.
4) les tétracyclines.
5) les macrolides et apparentés comprenant :
a) les macrolides.
b) les synergistines.
c) la lincomycine et la clindamycine.
6) les rifamines.
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9) les sulfamides
10) les antibiométique comprenant :
a) les quinolones
b) les nitrofuranes
c) les nitronidazoles
Etapes :
Préparation de l’inoculum :
L’inoculum est l’ensemble de la biomasse nécessaire pour ensemencer un fermenteur
de production de grande capacité. Sa préparation est basée sur la mise en culture de
souches génétiquement modifiées, il convient donc de bien conserver les souches et
de bien les propager.
a) Conservation des souches :
De nombreux organismes producteurs d’antibiotiques sont généralement très
instables par exemple : Les Streptomyces présentent un taux de mutation de 0.1 à 1%.
Les techniques utilisées doivent permettre des conservations stables à longue terme,
sans multiplication cellulaire.
b) Propagation :
La propagation consiste en une série de cultures appelée ≪ préculture ≫ dans des
milieux de volume croissant. Outre, l’objectif de croissance rapide et la production de
biomasse importante, un des buts de la propagation est d’amener les cellules dans un
état physiologique propice à une bonne production d’antibiotique pendant ces
phases. Pour ce placement physiologique, on effectue une succession de précultures
ayant lieu dans des milieux différents, convergeant progressivement vers
la composition de milieu de production.
a) Mode de culture :
Les procédés de production font appel au mode de culture discontinu ou au mode
semi-continu.
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Extraction et purification :
A l’issus de la fermentation, l’antibiotique est présent à des concentrations
relativement faibles dans un mélange polyphasique complexe comprenant les
cellules, les éléments du milieu et de nombreux métabolites. Les étapes d’extraction
et de purification représentent une part importante devant la diversité des
organismes producteurs, des milieux de production et des propriétés
physicochimiques des antibiotiques, il est impossible de définir un protocole
standard d’extraction et de purification après chaque étape, il convient de quantifier
l’antibiotique et de terminer son activité pour apprécier le rendement de l’étape et de
la dégradation du produit.
a) Séparation liquide-solide :
Cette étape de séparation par décantation, filtration ou surtout centrifugation n’est
pas obligatoire, mais elle est souvent pratiquée, une quantité élevée d’antibiotique est
associée aux cellules d’autant plus que sa concentration est élevée ainsi l’antibiotique
pourra être extrait des fractions liquides et solides obtenues.
b) Extraction primaire :
A partir de la culture, s’il n’y a pas eu de séparation préalable des phases solide-
liquide, une extraction par un solvant approprié est effectuée après traitement par un
acide ou une base afin d’obtenir une forme ionique de l’antibiotique. Le solvant est
choisi pour :
Sa capacité à solubiliser l’antibiotique (un bon coefficient de partage entre
l’eau et le solvant).
Sa neutralité chimique vis-à-vis du produit (faible dégradation).
Un bon degré de sélectivité (moindre extraction d’impureté).
Un cout modéré.
Des propriétés physiques facilitant son élimination ou sa réutilisation.
Pour l’extraction liquide –liquide, le solvant ne doit pas être miscible à l’eau, cette
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étape est donc difficilement applicable à des molécules très hydrophiles. Dans ce cas
il peut être préférable d’envisager directement les étapes de purification.
c) Purification :
Elle fait appel à des techniques plus raffinées que pour l’extraction de façon à
éliminer spécifiquement les impuretés en jouant sur leurs propriétés comparées à
celles de l’antibiotique.
Le principe actif
Il existe un très grand nombre de principes actifs immunogènes différents allant de la
plus simple molécule à la structure la plus complexe. Ces principes actifs se doivent
de répondre à certaines propriétés ; ils doivent notamment présenter :
une certaine pureté ;
une certaine stabilité et compatibilité avec le solvant et le conditionnement
primaire ;
une propension plus ou moins forte à la stérilisation.
La production de vaccins
Il existe différentes technologies de procédés qui permettent d’obtenir des vaccins
viraux :
la production par ovoculture, qui correspond à la culture de virus sur des
œufs embryonnés. Une des particularités de cette technique de culture
consiste en la présence de traces de protéines d’oeuf dans le produit fini,
même après extraction. Les personnes allergiques aux oeufs sont donc
exposées à un risque supplémentaire et potentiellement très dangereux lors de
la vaccination.
la production en monocouche, dite en « Monolayer », qui correspond à la
mise en culture dans des flacons de culture « roulants », les cellules se fixant
aux parois du flacon.
la production en biogénérateurs, qui correspond à la culture de micro-
organismes dans des fermenteurs de grands volumes.
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OGM : En générale ce sont les bactéries, les champignons les plus utilisés en
OGM, biotechnologie de l’environnement, utilisés aux traitements des
produits agroalimentaire, valorisation des industries agroalimentaires.
a) Les aliments constitué d’organismes vivants ; exs : le lait, les produits laitiers,
qui contiennent donc des bactéries lactiques.
b) Les aliments tirées d’OGM : aliment contenant des ingrédients d’OGM ; Ex : la
farine, les huiles de soja
c) Les aliments contenant des ingrédients traités par des enzymes provenant des
MOGM.
Modification des propriétés nutritionnelle et la composition de certains
aliments
Ex1 : par rapport au riz enrichi en Vit A qu’on appelle aussi le riz transgénique
doré (golden rice). Le riz à son état naturel ne synthétise pas de la bêta-carotène
(précurseur de la vit A) du moins dans sa grande partie comestible (l’endoderme)
mais en contient un précurseur appelé (GGPP), cependant les enzymes assurant la
transformation du GGPP en béta-carotène ne sont pas présents au niveau de
l’endosperme. Vu que les carences en vit A sont très rependues surtout chez les
enfants particulièrement
Dans les pays en voie de développement. Les chercheurs en biotechnologie via des
techniques de biologie moléculaire et génie génétique ont introduit 4 gènes dont 3
sont directement impliqués dans la synthèse de la béta-carotène qui sont : phytoene
desaturase, lycopene bêta-cyclase d’origine végétale et phytoene desaturase d’origine
bactérienne, le quatrième gène est celui de résistance à l’hygromycine qui est un
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antibiotique utilisé pour sélectionner les cultures transgéniques. Ces efforts viennent
pour éradiquer les carences en nutriments dans ce cas la vit A.
Ex2 : les chercheurs en biotechnologie alimentaire on fait recours aux techniques de
biomoléculaire et génie génétique pour éliminer certains allergènes ou des
antinutriments par exemple à l’état naturel, la racine de manioc présente une teneur
importante en cyanure (potentiellement Toxique). Grace à la biotechnologie moderne
ils ont pu réduire la concentration de cette substance toxique. C’est pareil pour la
pomme de terre : L’insertion d’un gène de l’intervase provenant d’une levure a
permis de réduire la concentration naturelle d’un glyco-alcaloide toxique.
Stress environnementale
Les additifs alimentaires sont les différents composés chimiques ajoutés aux
aliments au cours de leurs traitements, comme colorants, conservateurs ou
catalyseurs pourvu qu’ils ne présentent aucun risque de toxicité aux doses et dans
les conditions d’emploi prévues par la réglementation. Parmi eux, on cite : colorants
et additifs alimentaires.
La plus part des colorants utilisés dans les aliments sont des xanthophylles. Il s’agit
de :
anthéraxanthine
astaxanthine (E161j)
citranaxanthine (E161i)
cryptoxanthine (E161c)
canthaxanthine (E161g)
diadinoxanthine
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diatoxanthine
flavoxanthine (E161a)
fucoxanthine
lutéine (E161b)
Le décret n° 91-366 du 11 avril 1991 relatif aux arômes destinés à être employés dans
les denrées alimentaires définit un arôme par « tout produit ou substance qui, étant
destiné à être ajouté à des denrées alimentaires pour leur donner une odeur, un goût
ou une odeur et un goût, entre dans l’une des catégories mentionnées ci-dessous :
Substances aromatisantes naturelles ;
Substances aromatisantes identiques aux substances aromatisantes
naturelles ;
Substances aromatisantes artificielles,
Arômes de transformation ;
Arôme de fumée.
Par définition un biocarburant est un carburant (donc une forme d’énergie utilisée
dans le secteur des transports) solides, liquides ou gazeux, produit à partir de
matière végétale ou animale non fossile, également dit biomasse
De nombreuses solutions sont envisagées pour les remplacer dans le secteur des
transports. Trois approches se distinguent :
XII. Clonage et expression dans des microorganismes, des protéines ayant des
applications en santé et en environnement.
Les techniques de manipulation, clonage et expression des gènes ont d’abord été
développés chez les bactéries puis utilisés en routine chez de nombreux modèles
eucaryotes. Les génomes des eucaryotes sont plus grands et plus complexes que ceux
des bactéries d’où la complexité des techniques de manipulation.
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Une fois qu'un gène a été cloné, on désire souvent obtenir une protéine à partir d'un
fragment d'ADN. La technique utilisée dépendra tout d'abord de l'objectif final. Par
exemple, si on a besoin de la protéine pour faire un anticorps polyclonal, on n'a
généralement pas besoin d'avoir une protéine active mais par contre la protéine doit
être facilement purifiable. Dans ce cas on s'orientera vers la production en bactérie,
en fabriquant des protéines de fusion ou la protéine d'intérêt est fusionnée avec une
autre protéine facilement purifiable. Si le but est d'obtenir une protéine pour des
études de biochimie ou de biologie cellulaire, la purification n'est pas toujours le
problème prédominant par contre l'activité de la protéine (enzyme, récepteur)
devient plus important. Enfin, pour des études de biochimie ou de biophysique, on
peut avoir besoin de grande quantité de protéines purifiées comme par exemple pour
les études de biochimie structurale. On va pouvoir exprimer des protéines soit dans
des systèmes procaryotes, soit dans des systèmes eucaryotes. Il faudra donc tenir
compte des différences entre ces deux systèmes. Par exemple chez les procaryotes,
l'initiation s'effectue par reconnaissance d'une séquence particulière (RBS). Donc, si
on veut exprimer un clone provenant d'une cellule eucaryote dans une bactérie, il
faudra incorporer cette séquence en amont de l'ATG d'initiation.
utiliser le leader de la globine en fusion avec le gène destiné à être traduit. De plus il
est important que l'ATG initiateur soit le premier ATG suivant l’initiation de la
transcription.
Escherichia coli a été très étudié depuis les années 60 si bien que c'est un des
organismes actuellement les mieux connus. L'ensemble de ces connaissances en
biochimie, génétique et biologie moléculaire a été exploitée pour exprimer des
protéines en grande quantité. Cette bactérie a plusieurs propriétés intéressantes lui
permettant d’être utilisée pour exprimer des protéines : elle est facile à manipuler,
elle pousse vite dans des milieux relativement peu cher et les souches de laboratoires
sont inoffensives. De plus, tous les laboratoires de biologie moléculaire utilisent E.
coli pour d’autres expériences (clonage, séquence…). Cette facilité en a fait le système
d'expression le plus populaire.
Pour exprimer un gène dans E. coli, il doit être inséré dans un vecteur qui contient
plusieurs éléments : 1) une origine de réplication, un marqueur sélectionnable pour
trier et maintenir les bactéries ayant incorporé le vecteur et un polylinker, comme
tous les plasmides servant de vecteur, 2) un promoteur, si possible contrôlable, dont
l'induction produira une grande quantité d’ARNm à partir du gène cloné, 3) les
séquences responsables de la traduction telle qu'une séquence de liaison au
ribosome, ces séquences doivent être bien positionnées.
XIII. Les risques des OGM et des aliments génétiquement modifiés (AGM)
pour la santé humaine et l’environnement.
ou peuvent, dans des espèces à cycle de vie plus long, être transmis à la progéniture
bien avant d’être décelés.
Pression accrue, du point de vue de la sélection, sur les organismes cibles et non
cibles: Des modifications de ce type peuvent aussi accroître la pression subie par des
espèces, contraintes de s’adapter, comme ce serait le cas pour un changement
géologique ou d’autres facteurs naturels de pression opérant des sélections. Selon
certaines hypothèses, des organismes GM résistants à des parasites ont ainsi entraîné,
chez des parasites agricoles, des évolutions visant à la création de populations
distinctes et résistantes à certaines toxines.
Effets sur les écosystèmes : Lorsque les situations et les risques décrits ci-dessus
existent, il existe toujours aussi le risque de dommages ou de destruction
d'écosystèmes. Lorsqu’une partie d'un écosystème est remplacée par des espèces
exotiques ou qu’elle subit des atteintes ou des modifications du fait de mécanismes
de croisement ou de sélection, les effets de ces modifications peuvent s’étendre bien
au-delà de l'espèce touchée. Ainsi, des modifications d’une espèce proie peuvent
affecter le prédateur et altérer l'équilibre de son alimentation.
Dans les conditions actuelles d'obtention des OGM végétaux, les dangers objectifs et
potentiels, concernant la sécurité sanitaire des aliments, peuvent naître
essentiellement des faits suivants :
1) une plante transgénique peut synthétiser une protéine étrangère qui pourrait
produire des effets toxiques aigus ou à long terme et/ou des effets allergéniques ;
2) l’extinction de gènes ou l’expression de séquences silencieuses propres au génome
de la plante d’origine pourrait conduire à un effet inattendu. Dans le cas des plantes
transgéniques, l’insertion du transgène pourrait induire de tels phénomènes dans la
plante transformée ;
3) les interactions métaboliques, discrètes ou non, pourraient faire apparaître des
métabolites non prévisibles et toxiques.
Seul, le premier danger potentiel est spécifique des plantes transgéniques ; les
dangers 2 et 3 concernent aussi les plantes issues de l’application des méthodes de
sélection classique de croisement, notamment lors de croisements entre espèce.
b. Les lectines ou agglutinines sont présentes dans tout le règne végétal et dans
toutes les parties de la plante ; elles sont en particulier tris abondantes (1 à 3 %
du poids sec) dans les graines de légumineuses. Les effets antinutritionnels ou
éventuellement toxiques sont essentiellement dus à leur capacité de fixation
sur les glycoprotéines membranaires au niveau de la muqueuse intestinale,
entrainant une réduction des capacités digestives et d'absorption et des
troubles gastro-intestinaux (diarrhées, nausées). L'élimination des effets
délétères des lectines passe par une dénaturation thermique ; généralement il
48
faut des conditions de traitement thermique au moins aussi sévères que pour
inactiver les inhibiteurs de protéases.
Les enzymes sont des macros protéiques douées d’une activité biologique
particulière : la capacité à catalyser des réactions biologiques. Les catalyseurs sont des outils
qui permettent de très fortement accélérer la vitesse de ces réactions. Ils agissent à faible
concentration et sont régénérées en fin de la réaction .
Une enzyme agit en abaissant l'énergie d'activation d'une réaction chimique, ce qui
accroit la vitesse de réaction. L'enzyme n'est pas modifiée au cours de la réaction. Les
molécules initiales sont les substrats de l'enzyme, et les molécules formées à partir de ces
substrats sont les produits de la réaction.
Les réactions chimiques dans les cellules sont faites par des enzymes. Les mesures
cinétiques sont parmi les outils les plus puissants pour élucider les mécanismes
enzymatiques. C'est donc un des aspects les plus importants de l'enzymologie; ces
mesures nous informent sur la spécificité de la réaction enzymatique et sur les
caractéristiques physiques de l'enzyme. En pratique, ces mesures sont essentielles en
biochimie clinique, puisqu'elles permettent de détecter des anomalies pathologiques.
L'étude de la cinétique enzymatique a commencé en 1902 quand Adrian Brown a
examiné la vitesse d'hydrolyse de saccharose par l'enzyme invertase :
saccharose + H2O ⇌ glucose + fructose
La vitesse de production de ES est la différence entre les vitesses des deux réactions
élémentaires décrivant la formation de ES et sa disparition:
En 1913, Léonure Michaelis et Maud Menten ont fait l’approximation que k-1
>> k2 pour que la première étape de la réaction soit toujours en équilibre rapide.
Donc, KS = k-1 / k1 = [E][S] / [ES] qui est la constante de dissociation du
substrat de l'enzyme. Le complexe non-covalent ES entre enzyme et substrat est
connu par le nom de complexe Michaelis.
1. Effet de la température
Une augmentation de la température:
- augmente la vitesse de la réaction chimique.
-augmente la vitesse de dénaturation de l’enzyme (une protéine), diminuant ainsi
son activité catalytique.
La somme de ces deux effets donne une courbe caractéristique de l’activité
enzymatique température qui passe par un maximum, montrant ainsi l'existence
d'une température optimale.
2. Effet du pH
Les enzymes sont très sensibles aux variations du pH et fonctionnent bien sur une
gamme limitée du pH. Les mesures de nombreuses activités enzymatiques en
fonction du pH donnent des courbes qui passent par un maximum, montrant ainsi
l'existence d'un pH optimum. Le pH peut agir sur plusieurs facteurs :
- l'ionisation des résidus de l’enzyme et du substrat et/ou du produit
- la structure tertiaire des protéines et donc la stabilité de l'enzyme
-la liaison du substrat à l'enzyme
- l'activité catalytique de l'enzyme ;
52
4. Les Inhibiteurs
Les inhibiteurs sont des substances qui réduisent l’activité d’une enzyme. Les
inhibiteurs se classent en deux grands groupes : inhibiteurs irréversibles et
inhibiteurs réversibles. Nous allons nous intéresser sur les inhibiteurs irréversibles :
II.3.1. Inhibiteur compétitive
Par exemple :
-la Beta Galactosidase, elle a des analogues structuraux comme le thiogalactosidase.
-le méthotrexate, un anticancéreux, est un inhibiteur compétitif de la dihydrofolate
réductase, qui catalyse la réduction du dihydrofolate en tétrahydrofolate
Ces sont les inhibiteurs qui ne se fixe qu’au complexe entre l’enzyme et le
substrat empêchant la formation du produit de la réaction. Il en résulte que la vitesse
maximale diminue tandis que l’affinité apparente de l’enzyme pour le substrat
augmente.
Ces enzymes sont très importantes pour la régulation des réactions biochimiques
dans l’organisme. Leur cinétique (sigmoïdale) de fonctionnement est différente des
enzymes Michaelliennes.
Les exhausteurs de goût sont des substances qui renforcent la saveur des mets
prêtant souvent main forte aux arômes artificiels. Ils embellissent le parfum en
éliminant l’amertume et l’aigreur sans modifier leur nature. C’est un agent de
sapidité, ce qui a pour conséquence d’augmenter l’envie de manger. En effet, il
abaisse le seuil d’excitabilité de la cellule cérébrale et rend le cerveau plus réceptif
aux informations provenant des papilles gustatives ; Le sel est l’exhausteur de
gout le plus connu.
Il existe plusieurs types d’exhausteur du gout. Qu’ils soient chimique ou biologie, ils
sont tous caractérisé par un nom et un numéro parmi eux nous pouvons citer :
l’acide inosidique (E630), inosinate de calcuim (E632), ribonucleotids calcique
(E634), isomaltol (E637), glycine (E640), acétate de zinc (E650), acide glutamique
(E620), glutamate monosodique et monopotassique (E621, E622)…. Le glutamate de
sodium (MSG) est un exhausteur de goût abondamment utilisé dans le monde entier
pour son goût unique appelé « umami» (cinquième gout) signifiant « savoureux » en
japonais.
Synthèse de glutamate
Le glutamate est formé dans les mitochondries des neurones suivant deux voies. Il a
pour précurseur principal la glutamine mais il peut aussi être synthétisé à partir de :
o la glutamine par la glutamine synthase dans les cellules gliales est rendue
possible grâce au glutamate capté de la fente synaptique.
Chez la plupart des bactéries, le glutamate est synthétisé par deux voies
métaboliques différentes, soit par le glutamate déshydrogénase (Gdh), soit par la
glutamine synthétase (GS) couplée avec le glutamate synthase (glutamine amide α-
cétoglutarate amino transférase GOGAT).
Les biotechnologies ont une définition si large, dans le sens où elles regorgent en leur
sein les techniques ancestrales notamment la fermentation ou la domestication des
plantes et animaux; C’est pourquoi nous distinguons les biotechnologies
ancestrales, des biotechnologies modernes centrées sur le génie génétique, après
découverte de l’ADN.
57
Bio fertilisants
Des bio fertilisants sont définis comme des produits contenant des microorganismes
vivants qui contribuent à améliorer la croissance des plantes. Ils optimisent les
fonctions du sol et sa fertilité.
La rhizosphère est la zone du sol située près des racines et caractérisée par une
activité microbiologique intense. C'est un environnement écologique dynamique où
les microorganismes et les plantes interagissent pour l'exploitation des micros et
macronutriments du sol présent en quantité limitée.
Les PGB :
Les PGPB sont des bactéries du sol, de la rhizosphère, de la rhizoplane, de la
phyllosphère ou endophytes qui, sous certaines conditions, sont bénéfiques pour les
plantes. Elles sont communément utilisées pour augmenter le rendement de diverses
cultures. Elles appartiennent à plusieurs genres incluant Azospirillum, Azotobacter,
Herbaspirillum, Bacillus, Burkholderia, Pseudomonas, Rhizobium et Gluconacetobacter
Les PGPB sont divisées en deux groupes pouvant stimuler la croissance des plantes
de façon directe et indirecte. Le premier groupe influence directement le
métabolisme de la plante en fournissant les substances qui sont habituellement en
quantité limitée dans le sol. On y regroupe les bactéries capables de solubiliser les
phosphates insolubles, d'augmenter la production des phytohormones et de fixer
l'azote atmosphérique. Elles peuvent aussi augmenter la tolérance des plantes à
divers stress tels les pesticides et le stress hydrique y compris la sécheresse. Les
PGPB qui ont la capacité de fixer l' azote peuvent, à l'aide de la nitrogénase, catalyser
la réduction enzymatique de l'azote atmosphérique en ammoniac. Un genre
important, le Rhizobium, peut également induire la formation de nodules qui sont des
58
Les premières cultures qui ont bénéficié de l'inoculation de bactéries sont des
cultures maraîchères. Des bactéries associées à la rhizosphère qui peuvent fixer
l’azote et solubiliser les phosphates ont été utilisées comme inoculum pour des
cultures tels le maïs, le blé, le riz, et la canne à sucre. Aujourd'hui, des millions
d'hectares de champs de différentes variétés de légumes sont inoculés avec plusieurs
genres et espèces de Rhizobium chaque année dans le monde entier. Malgré le fait que
Rhizobium ne peut s' associer qu'à des espèces spécifiques de plantes, son utilisation a
tout de même permis d' introduire des plants de légumineuses en dehors de leur
pays d' origine. En effet, en moins de 50 ans, grâce à son inoculation, on a réussi à
étendre la production de soya, originaire de la Chine, dans le monde entier.
Ainsi, l'introduction d'une nouvelle population ne suffit pas afin d'observer les effets
désirés. Le maintien de cette population en quantité optimale active et pendant toute
la croissance des plants sont autant de défis que propose l'utilisation des
biofertilisants.
Les produits constituant des outils de prédilection pour la protection intégrée des
cultures sont :
BIOREMÉDIATION
La bioremédiation consiste à utiliser des systèmes biologiques pour réduire le
niveau de pollution de systèmes présents dans l’air, l’eau ou le sol. Ce sont des
micro-organismes ou des plantes qui sont normalement utilisés comme systèmes
60
On peut utiliser les techniques de bioremédiation pour réduire les déchets dangereux
ou pour éliminer ceux qui ont déjà pollué un milieu. Elles peuvent aussi être
employées pour traiter des effluents chargés de déchets avant qu’ils ne quittent les
installations de production: en phase finale. Quelques applications de la
bioremédiation sont présentées ci-dessous :
1. Eaux usées et effluents industriels. Dans les stations d’épuration, ce sont des
microorganismes qui retirent des eaux usées les polluants les plus courants,
avant qu’elles ne rejoignent la rivière, le lac ou la mer.
2. Eau potable et traitement de l’eau
3. Air et déchets gazeux
4. Traitement des sols et de la terre agricole
5. Déchets solides
PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
Progressivement, sous la pression internationale en faveur d’un développement
durable de la société, des firmes de plus en plus nombreuses mettent au point des
procédés dont l’impact sur l’environnement soit moindre. On a de plus en
plus tendance à utiliser des produits et des procédés moins nocifs; en renonçant au
traitement en phase finale des flux de déchets. La biotechnologie a le bon profil pour
apporter sa contribution à cette tendance et elle l’a déjà fait dans de nombreux cas,
aussi bien par l’amélioration de procédés existants que par le développement de
nouveaux procédés. Amélioration des procédés : L’emploi d’enzymes a rendu de
nombreux procédés industriels moins nocifs pour l’environnement.
Les enzymes sont des catalyseurs biologiques; elles sont très efficaces et présentent
beaucoup d’avantages sur les catalyseurs non biologiques. Elles ne sont pas toxiques
et sont biodégradables, elles travaillent le mieux à des températures modérées et
dans des conditions douces; elles ont moins d’effets secondaires que les méthodes
61
DÉTECTION ET SURVEILLANCE
Détection et surveillance des polluants : On utilise déjà toute une série de méthodes
biologiques pour détecter les incidents de pollution et pour surveiller en continu les
polluants. Les mesures établies depuis longtemps comprennent: le comptage du
nombre d’espèces végétales, animales ou de micro-organismes, le comptage du
nombre d’individus de chacune de ces espèces ou l’analyse des concentrations
d’oxygène, de méthane ou d’autres composés dans l’eau. Plus récemment, on a
développé des méthodes de détection biologiques utilisant des biodétecteurs ou des
tests immunologiques, qui commencent à être commercialisés. La plupart des
biodétecteurs sont formés de dispositifs de deux types, biologique et électronique,
souvent placés sur une micropuce.
GÉNIE GÉNÉTIQUE
Selon l’AFNOR, elle désigne un produit obtenu à partir d’une matière première
d’origine végétale, après séparation de la phase aqueuse par des procédés physiques
: soit par entraînement à la vapeur d’eau, soit par des procédés mécaniques à partir
de l’épicarpe des plantes contenant des citrals, soit par distillation sèche.
Une huile essentielle contient en moyenne soixante-quinze molécules actives.
62
Anti infectieuses
Anti-inflammatoires
Régulatrices du système nerveux
Digestives
Cicatrisantes
Expression à froid
Les huiles essentielles de fruits d’hespéridés ou encore d’agrumes ont une très
grande importance dans l’industrie des parfums et des cosmétiques. Cependant ce
sont des produits fragiles en raison de leur composition en terpènes et aldéhydes.
C’est pourquoi, spécifiquement pour cette catégorie de matière première, est utilisé
un procédé totalement différent d’une distillation classique, qui est l’expression à
froid. Le principe de cette technique est basé sur la rupture ou la dilacération des
parois des sacs oléifères contenues dans l’écorce des fruits et sur la pression du
contenu de ces sacs sur les parois.
pour en extraire les cires végétales. Après une dernière concentration, on obtient une
« absolue ».
Les rendements sont généralement plus importants par rapport à la
distillation.
L’intervention de solvants organiques qui peut entraîner des risques
d’artéfacts et des possibilités de contamination de l’échantillon par des
impuretés parfois difficile à éliminer.
Le choix du solvant : le méthanol, l’éthanol, l’éther de pétrole ou encore le
dichlorométhane.
Cette technique d’extraction a été récemment combinée aux micro-ondes et
aux ultra-sons.
Actuellement, les surfaces couvertes par les essais au champ des arbres forestiers
transgéniques sont extrêmement faibles par rapport à celles utilisées pour les plantes
transgéniques d’intérêt agronomique (moins de 1 % à l’échelle mondiale et
environ 1 % en France ; figure 5). Ce phénomène résulte, d’une part, du faible
nombre de laboratoires qui s’investissent dans la transgenèse des espèces forestières
et, d’autre part, du temps nécessaire à l’obtention puis à l’évaluation au champ des
arbres transgéniques. Plus d’une vingtaine d’espèces d’arbres génétiquement
modifiés seraient concernées par ces essais au champ.
Les alginates, peu connus du grand public, sont pourtant des produits aujourd’hui
utilisés dans de nombreux domaines. Chacun de nous les consomme ou les utilise
régulièrement sans même le savoir. Cette lacune vient notamment du fait de
l’incompréhension des ingrédients contenus dans les produits commercialisés qui
s’avère un défi compliqué en raison de l’utilisation de nombreux symboles. En effet,
comment peut-on deviner à quoi correspond l’ingrédient E400 sur une étiquette ?
Les emplois des alginates sont nombreux et concernent de multiples industries. Ils
sont utilisés dans l’industrie textile, alimentaire, pharmaceutique, dans
l’imprimerie,… mais toutes ces industries y trouvent une propriété commune : la
capacité de gélification de ce produit naturel, origine qui est très bien perçue
actuellement dans notre société.
Classification
Les alginates sont classés dans les colloïdes. En effet, le mot colloïde désigne tout
substance comportant deux phases distinctes, et dont les particules d'une phase,
discontinue, sont très petites, et diffusent dans l'autre phase. On distingue différentes
catégories de colloïdes selon la nature des phases en présence.
Dans le cas de l’alginate, la phase dispersée correspond à une phase liquide alors que
le milieu correspond à une phase solide afin d’obtenir un gel, tout comme la gélatine
qui est également, comme on peut le voir sur le tableau 1, un colloïde.
Pour préciser la classification on peut définir l’alginate et la gélatine comme des
hydrocolloïdes car ils sont solubles dans l’eau où ils se dissolvent pour former un gel
avec des propriétés rhéologiques particulières.
66
L’extraction de l'alginate chez les algues brunes : obtention d'une solution d'alginate
de sodium
68
Les solutions aqueuses d’alginate sont très visqueuses. En effet, l’alginate est un
polyélectrolyte qui contient des fragments poly(_-L-guluronate) rigides. La relative
rigidité de l’alginate se traduit par un rayon de giration1 élevé en solution. La
présence de groupements chargés sur la chaîne et le rayon de giration élevé
expliquent la viscosité relativement élevée de l’alginate. Cette propriété des
alginates est utilisée dans l’industrie : ils servent d’épaississant, surtout dans
l’industrie agro-alimentaire.
Dans le cas de la gélification avec les ions calcium, il existe trois états physiques
différents selon la concentration de cet élément. A très faible concentration, il y a
formation d’agrégats(microgel) qui provoquent une diminution de la viscosité de la
solution d’alginate. Puis à partir d’une certaine concentration, les macromolécules se
réarrangent pour former un réseau tridimensionnel (gel continu).
Couleur
Si les algues originales sont très colorées, par exemple Ascophyllum, l’extrait
alcalinsera aussi très coloré et le processus conduira finalement à un produit sombre
qui se vend peu cher parce que ses usages sont limités à des applications techniques.
Les algues plus légèrement colorées telles que Macrocystis, donnent un produit peu
coloré utilisable pour l’alimentation et d’autres applications.
Elimination de déchets
Les eaux résiduaires de la filtration sont alcalines et contiennent du calcium issu de
l’étape de précipitation et de l’acide issu de la conversion acide. Dans certains pays,
les eaux sont rejetées à la mer. Quand le respect de l’environnement est plus grand
ou quand les ressources en eau sont limitées, le recyclage n’est pas trop difficile et
son coût peut être abaissé par la diminution des quantités d’eau nécessaires.
69
La gélatine est une substance protéique pure. Elle est obtenue généralement par
hydrolyse acide partielle (type A) ou hydrolyse alcaline partielle (type B) des fibres
du collagène 63 représenté par la figure suivante Comme elle peut être constituée par
un mélange des deux types. La gélatine peut couvrir une gamme de produits
possédant des propriétés différentes.
Les couennes de porcs, traitées par hydrolyse acide conduisant à des gélatines
de type A
Les peaux de bovins, traitées par hydrolyse alcaline conduisant à des
gélatines de type B
Les os, conduisant à des gélatines de type A ou B
La force en gel ou bloom qui caractérise le pouvoir gélifiant d’un lot de gélatine. Il
s’agit du paramètre le plus important puisqu’il fixe le prix du lot de gélatine.
La viscosité.
Le point isoélectrique qui dépend du type de gélatine.
La couleur. Elle dépend du type de tissus utilisés pour l’extraction.
La turbidité. Une turbidité élevée correspond souvent à une gélatine de basse qualité
(indice bloom faible) ou à une procédure d’extraction trop agressive.
La composition. En particulier, la teneur en cendres qui est un critère important pour
les applications dans les secteurs pharmaceutiques et photographiques.
La qualité microbiologique. Il s’agit de vérifier l’absence d’agent pathogène suite à
la stérilisation. Ce critère est extrêmement important pour les secteurs
pharmaceutiques, cosmétiques et alimentaires.
La gélatine possède des qualités particulières recherchées par l’industrie pour donner
des textures spécifiques. Elle fait partie de la famille des hydrocolloïdes dont les
fonctions principales sont d’épaissir, de gélifier et de stabiliser. Grâce à son fort
pouvoir gonflant, plongée dans l’eau froide, elle gonfle en absorbant 5 à 10 fois son
volume d’eau. Ces propriétés fonctionnelles d’épaississement ou de gélification des
systèmes aqueux sont à la base de son utilisation dans les applications alimentaires.
72
supprimer les tanins et substances troublant les jus de fruits, bières et vins
dans le secteur des boissons ;
Empêcher la synérèse dans les produits laitiers. Dans le yaourt, une synérèse
se traduit par une mince couche aqueuse sur la surface du produit, causée par
la séparation du lactosérum et du caillé de yaourt
Dans la pâtisserie elle améliore la stabilité des crèmes battues utilisées en
fourrage et contribue à créer une sensation crémeuse en bouche
Dans les beurres, fromages allégés et les glaces sans matière grasse, la gélatine
contribue à réduire la quantité de lipides sans compromettre le goût
La plus importante qualité de la gélatine est sa capacité à former des gels
thermoréversibles transparents : Les bonbons gélifiés sont parmi les produits
qui utilisent habituellement cette caractéristique.
Une prise journalière de gélatine par voie orale pendant quelques mois permet
de traiter les ongles et les cheveux abîmés,…
73
Quelques illustrations :
Structure
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Enzyme intervenant : xanthane lyase est une enzyme qui catalyse la réaction
chimique de clivage de la liaison bêta-D-mannosyl-bêta-D-1,4-glucosidique
sur le polysaccharide xanthane .
Cette enzyme appartient à la famille des lyases , plus précisément les lyases
carbone-oxygène agissant sur les polysaccharides.
L’idée de biocapteur est née du besoin d’analyse en temps réel sans traitement
préalable de l’échantillon et sans manipulation de produits dangereux.
Le développement des biocapteurs a débuté dans les années 1960 avec l’introduction
des premières électrodes à enzymes. Elles se sont étendues dans les années 1980 par
la commercialisation de biocapteurs ampérométriques pour la mesure du glucose et
en 1990 dans le domaine médical. Plus de 40 biocapteurs ont été commercialisés pour
le diagnostic médical, pour mesurer les paramètres aussi divers que le taux de
glucose, taux de cholestérol et certains analytes comme l’urée, les lactates. Ces
dernières années, le domaine des biocapteurs a connu un développement
remarquable sous la pression de plusieurs facteurs selon les domaines d’application:
le besoin en capteurs fiables (pharmacie);
rapidité de mesure (monitoring médical) ;
la généralisation de l’automatisation dans le génie des procédés;
la recherche du moindre coût dans le domaine de l’analyse biomédicale ou
environnementale. L’utilisation des techniques de microélectronique dans le
domaine des biocapteurs permet en particulier d’envisager des productions
massives à faible coût.
Les techniques alternatives comme les biocapteurs qui allient un élément biologique
sélectif (anticorps, enzyme …) à un transducteur permettent de quantifier
rapidement certains constituants des matrices alimentaires et jouent ainsi un rôle
prépondérant dans le contrôle de la qualité des aliments. Leur caractère compact,
leur grande spécificité, leur sensibilité et leur caractère portatif font d’eux une des
meilleures alternatives aux techniques existantes.
Transducteurs gravimétriques
Dans ce type de transducteurs, les capteurs sensibles à la masse transforment les
variations de masse d’une surface spécialement modifiée en un changement de
propriété du matériau support. La variation de masse est causée par une
accumulation d’analyte.
Le monde végétal est à l’origine de la production d’un grand nombre des molécules
d’un grand intérêt pour l’homme. Avec le développement de la pharmacie, les
chercheurs ont isolé les principes actifs de ces plantes afin d’identifier la ou les
molécules actives pour la production des nouveaux médicaments.
Principaux principes actifs d’utilité pharmaceutiques issus des plantes
Parlant des principes actifs issus des plantes ayant des propriétés pharmaceutiques,
nous faisons allusions aux principes actifs des plantes médicinales.
Les principes actifs d’une plante médicinale sont les composants naturellement
présents dans cette plante qui lui confèrent son activité thérapeutique.
a. Les alcaloïdes
Du point de vue chimique, les alcaloïdes sont des composés soit tertiaire constituées
de C, H et N qui sont généralement liquides et volatiles, soit quartenaire constituées
de C, H, O et N qui sont la plupart des solides, non volatiles. Propriétés
pharmacologiques : Anticancéreux, Anti douloureux
(analgésiques) ,Antipaludéen,…
Propriétés pharmacologiques :
La principale activité pharmacologique attribuée aux flavonoïdes est
vitaminique P, c’est à dire renforcé l’activité de l’acide ascorbique (vitamine
C). Nombreux des cliniciens admettent leurs effets bénéfiques dans diverse
pathologies circulaires.
Les drogues à flavonoïdes sont diététiques et antispasmodiques.
81
Antiseptique,
Anti diarrhée
Antimicrobienne et antifongique,
Astringente - Antibiotique,
Effet vason conta acteur superficiel.
d. Les saponines : ce sont des substances naturelles dont la solution aqueuse
forme après agitation une mousse abondante et beaucoup plus persistante que
celle produite par tout autre produit naturel dans les conditions similaires.
Elles facilitent l’absorption d’autres substances par le muqueuse de l’intestin
mais elles ne sont pas absorbées, elles – mêmes. Ce sont des acides insolubles
dans l’eau mais solubles dans les alcalin.
a) Quinone nono cyclique : qui se trouve à l’état stable que sous forme de para ou
ortho – benzol quinone.
Propriétés pharmacologiques :
Les terpènes sont des huiles essentiellement volatiles faisant partie de la série des
constituants des essences végétales (essence de citronnelle, de pin, d’eucalyptus, de
nase, de menthe, …). Les terpènes renferment du carbone, hydrogène ainsi que
l’oxygène de structure non aromatique (C5H8) n et ont comme unité de base
l’isoprène. Ils sont soit cylindriques soit simples. Les terpènes cylindriques sont
classés en :
3. Di terpènes (C20).
Propriétés pharmacologiques :
Antiseptique
Antifongique
Anti – inflammatoire
Antibactérien
Anxiolytique
Antidépresseur
Bronchodilatateur
MODE D’EXTRACTION DES PRINCIPES ACTIFS
Pour extraire les principes actifs des plantes médicinales plusieurs méthodes sont
utilisés parmi lesquels nous avons choisi d’aborder la méthode d’extraction solide-
liquide qui se pratique par plusieurs autres méthodes dont : macération,
percolation, décoction, infusion, digestion, extraction par soxlhet.
L’extraction solide-liquide est une opération de transfert de matière entre une phase
solide contenant le ou les composants à extraire comme un matériel végétal, et une
phase liquide qui est le solvant d’extraction. Ce dernier solubilise les substances
utiles sans les faire subir des modifications chimiques et sans lui-même se modifier.
Le procédé se fait par immersion de la phase solide dans le solvant ou par
arrosage. Le choix du solvant repose sur la nature des substances à extraire en tenant
compte de sa température d’ébullition et sa viscosité. La solubilisation d’un composé
dans un solvant dépend des paramètres suivants : la polarité, le caractère protique ou
aprotique. La solubilisation est plus favorisée d’autant plus que ces paramètres sont
proches pour le solvant et le soluté.Dans les solvants les plus utilisés figurent l‘eau,
les alcools (éthanol ou méthanol), l’hexane, le dichlorométhane et l’acétone ou
aussi des mélanges de solvant.
Les enzymes peuvent être impliqués lors de l’extraction des principes actifs dans le
but de maximiser la production et accélérer le processus étant donné que les enzymes
sont des protéines qui catalysent les réactions biochimiques : elles provoquent ou
accélèrent la réaction en baissant l’énergie d’activation, elles permettent ainsi un gain
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