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Obligations 1
Hiver 2022
Horaire : Les mardis du 11 janvier au 26 avril 2022, de 19h à 22h.
Campus Laval - Vous devez référer à votre centre étudiant pour connaître le numéro de local du cours.
Certificat en droit
https://fep.umontreal.ca/programmes/certificats/droit/
Descripteur du cours
La notion générale d'obligation. Les sources des obligations. (a) Le contrat - notions préliminaires, théorie de
l'autonomie de la volonté, la classification des contrats. La formation du contrat, les conditions de validité et
les sanctions (théorie des nullités). L'interprétation du contrat. Les effets du contrat entre les parties et quant
aux tiers. (b) Certaines autres sources de l'obligation, à savoir les faits juridiques: - la gestion d'affaires, la
réception de l'indu et l'enrichissement injustifié.
Objectifs du cours
Objectifs généraux
Le cours est principalement axé sur l'apprentissage des connaissances juridiques fondamentales liées à la
théorie juridique des obligations, notamment la formation et les effets du contrat. Il a pour objectif général de
développer la capacité de l'étudiant(e) à qualifier les situations, à sélectionner les règles juridiques pertinentes
et, ensuite, de les interpréter correctement.
Au cours de cet enseignement, l'étudiant(e) développera donc les habiletés qui lui permettront d’analyser la
jurisprudence et la doctrine pour comprendre les concepts se rattachant à la théorie des obligations. Les
travaux pratiques initieront l'étudiant(e) à l'application de la théorie.
À la fin du cours, l'étudiant(e) sera en mesure de commenter divers aspects théoriques de la matière. Il sera
également capable de solutionner des cas pratiques ayant une incidence pertinente au domaine contractuel.
Approches pédagogiques
L'échéancier (pages 3 et 4) révèle les différents thèmes abordés à chaque séance pendant le trimestre. Le
plan de cours détaillé, pour sa part, expose la matière enseignée.
Elle doit d'abord lire les articles du Code civil du Québec, la jurisprudence et les pages pertinentes du
volume obligatoire. (Note : les articles du C.c.Q. et les pages à lire, pour chacune des séances, sont
clairement identifiés au calendrier (voir infra), ainsi dans le plan de cours détaillé. La jurisprudence citée dans
ce dernier se trouve déjà déposée sur StudiUM).
Ce travail préalable permettra à chaque personne de se familiariser avec les notions de base.
En plus, chaque personne doit répondre aux problèmes conçus pour illustrer la matière. Ces exercices
ont pour objectif de vérifier sa compréhension des notions de base, sa capacité de qualifier des situations
concrètes, puis de repérer et d'appliquer les dispositions appropriées. Les éléments de solutions sont décrits
dans les enregistrements audios.
Note : Au besoin, les personnes peuvent écouter les enregistrements (audio seulement) sur StudiUM
pour parfaire leurs notes de cours.
2. Le cours : Les périodes de cours ont pour objectif de vérifier et d'approfondir les connaissances acquises à
l'occasion des lectures préparatoires.
Les deux premières heures de cours sont généralement consacrées à l'exposé des sujets à l'étude et à des
sessions de questions-réponses. La participation des étudiant(e)s sera d'autant plus active et enrichissante
que les lectures préparatoires auront été effectuées avec soin.
La troisième heure de cours est, autant que possible, consacrée à la résolution de cas pratiques
(développement d'habiletés spécifiques) et de discussion sur l’application de la matière. Ces problèmes ont
pour objectif de vérifier la compréhension par les étudiant(e)s des notions juridiques de base, leur capacité de
qualifier des situations concrètes, ainsi que de repérer et d'appliquer les dispositions appropriées et ce, à la
lumière des décisions judiciaires pertinentes. Ils leur fournissent l'occasion d'exprimer leur point de vue sur
des éléments pertinents
Code civil du Québec (préférence est accordée à la version mise en marché par les Éditions Yvon Blais à
l’exclusion des Code civil annotés qui comportent des commentaires). Les personnes n’auront pas le
droit de se servir, en période d’examens, d’une version annotée du Code civil (i.e. avec
commentaires).
[Note : Ce code doit être à jour (2021-2022)].
BAUDOUIN, Jean-Louis et Pierre-Gabriel JOBIN, Les obligations, 7è édition, Cowansville, Les Éditions
Yvon Blais Inc., 2013 (ci-après « Baudouin et Jobin »).
Prenez note que les livres seront disponibles à la COOP de droit. Vous avez la possibilité de les acheter sur place ou de
commander en ligne, pour une cueillette en succursale ou une livraison à domicile.
Plus de détails sur leur site : https://www.droit.coop/fr
OUVRAGE FACULTATIF
COLLECTION DE DROIT, Obligations et contrats, vol. 5, Cowansville, Les Éditions Yvon Blais Inc.
(Note : Les douze volumes de la Collection de droit sont accessibles, pour consultation gratuite en ligne, sur le site de
REJB – La Référence. En cliquant sur « Doctrine », vous aurez accès à chacun des volumes de la Collection mais vous
devrez d’abord avoir installé « Proxy » dans votre ordinateur. Pour ce faire, consultez le site de la bibliothèque de droit de
l’Université de Montréal).
Les effets du contrat à - Voir la section « Plan de cours - Baudouin et Jobin, p. 546 -566; 589-
Cours 12 détaillé », puis faire l’écoute des 596
l’égard des tiers
05/04/2022 segments audios + répondre
aux questions - Articles 1449 - 1456 C.c.Q.
Cours 13
12/04/2022
Les faits juridiques : la - Voir la section « Plan de cours
- Baudouin et Jobin, p. 609 -649;
gestion d’affaires, la détaillé », puis faire l’écoute des
ET
réception de l’indu et segments audios + répondre
- Articles 1482 - 1496 C.c.Q.
l’enrichissement injustifié aux problèmes
Cours 14
19/04/2022
Examen intratrimestriel Résolution des problèmes d’ordre Les examens sont évalués selon les 40 %
pratique et théorique afin d’apprécier critères suivants :
EN LIGNE la compréhension et la maîtrise de la
matière vue dans les cours 1 à 7. - l’adéquation et la précision des
Date : 8 mars 2022 réponses
L’examen intratrimestriel couvre la
Durée : Trois (3) heures - la clarté de l'exposé
matière des cours 1 à 7
19h00 à 22h00 (inclusivement) - la logique du raisonnement
- le bienfondé des justifications
Matériel autorisé :
Code civil du Québec non annoté.
Toute documentation écrite.
La navigation sur internet permise
durant l’examen se limite à StudiUM et à
La référence (Sous Base de données –
Bibliothèque de la Faculté de droit).
Examen final Résolution des problèmes d’ordre Les examens sont évalués selon les 60 %
pratique et théorique afin d’apprécier critères suivants :
EN LIGNE la compréhension et la maîtrise de la
matière vue dans les cours 1 à 13 - l’adéquation et la précision des
Date : 26 avril 2022 (examen récapitulatif) réponses
- la clarté de l'exposé
Durée : Trois (3) heures
- la logique du raisonnement
19h00 à 22h00
- le bienfondé des justifications
Matériel autorisé :
Code civil du Québec non annoté.
Toute documentation écrite.
La navigation sur internet permise
durant l’examen se limite à StudiUM et à
La référence (Sous Base de données –
Bibliothèque de la Faculté de droit).
L'évaluation est fondée sur deux examens, à savoir un intratrimestriel et un final. Ces deux examens sont
obligatoires, préjudiciables et à livres ouverts (i.e. toute documentation « écrite », c’est-à-dire sur
support papier, est permise)
L'examen intratrimestriel compte pour 40% de la note finale. Il a une durée de TROIS heures. La matière
couvre les cours 1 à 7 (inclusivement).
À noter que l’examen intratrimestriel se fera en ligne, et non en salle, le mardi 8 mars 2022, de 19 heures à
22 heures. Les modalités techniques seront envoyées à une date ultérieure.
Tout comme l’examen intra, l’examen final se fera en ligne, et non en salle, le mardi 26 avril 2022, de 19
heures à 22 heures. Les modalités techniques seront envoyées à une date ultérieure.
PRENDRE NOTE QUE : vous êtes responsable de votre équipement technique et de votre environnement de
travail à distance. Les problèmes techniques provenant de vos propres appareils ne peuvent justifier un
droit de reprise.
Pour justifier une impossibilité de répondre aux tests en raison d'un problème technique émanant de StudiUM,
vous devrez avoir avisé immédiatement votre chargé de cours et le secrétariat à l'adresse suivante :
drt-secr@fep.umontreal.ca.
Sur réception de vos informations, nous procèderons aux vérifications d’usage. Vos tentatives de connexion
et l'existence d'un réel problème technique seront vérifiées et validées auprès du service technique de
StudiUM. Sur cette base, l'article 9.8 du règlement des études du 1er cycle pourrait s'appliquer. Nous
communiquerons avec vous, dans les meilleurs délais.
: Toute absence à l’un ou l’autre examen doit être dûment autorisée par la FEP (voir procédure à
suivre à la page 7). L’examen final d’un étudiant qui n’a pas pu se présenter à son examen intra mais qui a
obtenu une autorisation d’absence de la FEP compte pour 100% de la note finale. Dans le cas d’une absence
autorisée à l’examen final, un examen différé est organisé par la Faculté durant la période prévue à cet effet.
Dans les deux cas, une absence non autorisée conduit à l’attribution de la note « 0 » à l’évaluation.
Les examens sont STRICTEMENT individuels. Le plagiat à l’U de M est sanctionné par le Règlement
disciplinaire sur la fraude et le plagiat concernant les étudiants.
Veuillez noter, par ailleurs, que le dépôt de matériel pédagogique sur les sites de partage tel que StuDocu ou
Course Hero peut donner lieu à l’application du Règlement disciplinaire sur le plagiat ou la fraude concernant
les étudiants de 1er cycle et vous exposer à des sanctions.
Nous vous rappelons que tout document, quel que soit sa nature (texte, audio etc…), déposé sur StudiUM est
assujetti à l’engagement de chaque étudiant à respecter la propriété intellectuelle et le droit à l’image.
Toute fraude ou plagiat pourrait, par ailleurs, être rapporté aux ordres professionnels le cas échéant.
Problèmes liés à la gestion du temps, ignorance des droits d’auteur, crainte de l’échec, désir d’égaliser les chances de réussite des autres – aucune de
ces raisons n’est suffisante pour justifier la fraude ou le plagiat. Qu’il soit pratiqué intentionnelle ment, par insouciance ou par négligence, le plagiat peut
entraîner un échec, la suspension, l’exclusion du programme, voire même un renvoi de l’université. Il peut aussi avoir des co nséquences directes sur la
vie professionnelle future. Plagier ne vaut donc pas la peine !
Le plagiat ne se limite pas à copier-coller ou à regarder la copie d’un collègue. Il existe diverses formes de manquement à l’intégrité, de fraude et de
plagiat. En voici quelques exemples :
Dans les travaux : copier un texte trouvé sur Internet sans le mettre entre guillemets et sans citer sa source ; soumettre le même travail dans deux cours
(autoplagiat) ; inventer des faits ou des sources d’information ; obtenir de l’aide non autorisée pour réaliser un travail.
Lors des examens : utiliser des sources d’information non autorisées pendant l’examen ; regarder les réponses d’une autre personne pendant l’examen
; s’identifier faussement comme un étudiant du cours. Site Intégrité et règlement disciplinaire sur le plagiat ou la fraude : https://integrite.umontreal.ca/.
L’étudiant doit motiver, par écrit, toute absence à une évaluation ou à un cours faisant l’objet d’une
évaluation continue dès qu’il est en mesure de constater qu’il ne pourra être présent à une évaluation et
fournir les pièces justificatives. Dans les cas de force majeure, il doit le faire le plus rapidement possible
par téléphone ou courriel et fournir les pièces justificatives dans les sept (7) jours suivant l’absence.
Le doyen ou l’autorité compétente détermine si le motif est acceptable en conformité des règles, politiques
et normes applicables à l’Université.
Les pièces justificatives doivent être dûment datées et signées. Le cas échéant, le certificat médical doit
Absence à un examen
préciser les activités auxquelles l’étudiant n’est pas en mesure de participer en raison de son état de
(procédure)
santé, la date et la durée de l’absence, il doit également permettre l’identification du médecin. (Article 9.9)
Si vous n’êtes pas en mesure de vous soumettre à une évaluation à la date prévue, vous devez remplir le
formulaire CHE_Absence_évaluation disponible dans le Centre étudiant, en indiquant le motif pour lequel
vous ne pouvez pas faire votre examen. Votre faculté communiquera avec vous sous peu à ce sujet.
Si vous avez des questions pour l’absence à un examen, vous pouvez contacter la technicienne en
coordination de bureau (TCTB) de votre programme à l’adresse suivante :
drt-secr@fep.umontreal.ca.
Les pénalités de retard sont applicables à toutes les évaluations prévues dans ce cours.
Les travaux remis en retard sans motif valable seront pénalisés de 10% le premier jour et de 5% chacun
des quatre jours suivants. Après cinq jours de retard sans motif valable, la note de zéro sera attribuée.
Retard dans la remise Si vous n’êtes pas en mesure de vous soumettre à une évaluation à la date prévue, vous devez remplir le
des travaux formulaire CHE_Délai_remise_travail disponible dans le Centre étudiant, en indiquant le motif pour lequel
vous ne pouvez pas rendre votre travail. Votre faculté communiquera avec vous sous peu à ce sujet.
Si vous avez des questions pour la remise en retard d’un travail, vous pouvez contacter la technicienne en
coordination de bureau (TCTB) de votre programme à l’adresse suivante :
drt-secr@fep.umontreal.ca.
Communication des
Les notes préliminaires seront déposées dans StudiUM. La note officielle paraîtra dans le centre étudiant.
résultats
Objectifs dépassés
Le travail fourni est de qualité exceptionnelle. Dans son
89,5 - 100 A+ 4,3 ensemble, le travail dépasse les critères attendus de
rendement. Excellente intégration des notions vues en
classe Excellent
84,5 – 89,4 A 4,0 Objectifs tout à fait atteints
Le travail fourni est excellent, tous les critères attendus de
rendement ont été respectés. Très bonne intégration des
79,5 – 84,4 A- 3,7
notions vues en classe.
Attention ! En cas de différence entre les dates inscrites au plan de cours et celles publiées dans le Centre étudiant, ces
dernières ont préséance.
Évaluation de l’enseignement
Accordez à l’évaluation tout le sérieux qu’elle mérite. Vos commentaires contribuent à améliorer le déroulement du cours
et la qualité de la formation.
La période d’évaluation de l’enseignement se déroule de la 11e à la 13e semaine du trimestre. Pour accéder au système
en ligne, cliquez sur le lien suivant : umontreal.ca/evaluez
Références bibliographiques
CENTRE DE RECHERCHE EN DROIT PRIVÉ ET COMPARÉ DU QUÉBEC, Dictionnaire de droit privé, 2è éd.,
Cowansville, Éditions Yvon Blais, 1991 ;
COMMENTAIRES DU MINISTRE DE LA JUSTICE, Le Code civil du Québec, t. I et II, Québec, Les Publications du
Québec, 1993 ;
KARIM, Vincent, Commentaires sur les obligations, vol. 1 et 2 (art. 1371 à 1707 C.c.Q.), 2è éd., Cowansville, Éditions
Yvon Blais, 2002 ;
LAFOND, Pierre-Claude, Droit de la protection du consommateur, Théorie et pratique, Cowansville, Éditions Yvon Blais,
2015 ;
LLUELLES, Didier et Benoît MOORE, Droit des obligations, 3è édition, Montréal, Les Éditions Thémis, 2018 ;
PINEAU, Jean, Danielle BURMAN et Serge GAUDET, Théorie des obligations, 4è éd., Montréal, Les Éditions Thémis,
2001 ;
TANCELIN, Maurice et Daniel GARDNER, Jurisprudence commentée sur les obligations, 9è éd., Montréal, Wilson et
Lafleur Ltée, 2006.
Soutien à la réussite
De nombreuses activités et ressources sont offertes à l’Université de Montréal pour faire de votre vie étudiante une
expérience enrichissante et agréable. La plupart d’entre elles sont gratuites. Explorez les liens ci-dessous pour en savoir
plus.
Rappelons que l’usage de tout document déposé sur StudiUM pour chaque cours est assujetti à l’engagement de chaque
étudiant à respecter la propriété intellectuelle et le droit à l’image.
Il est interdit de faire une captation audio ou vidéo du cours, en tout ou en partie, sans le consentement écrit
de la chargée de cours ou du chargé de cours. Le non-respect de cette règle peut mener à des sanctions disciplinaires en
vertu de l’Article 3 du Règlement disciplinaire concernant les étudiants.
StudiUM
Une plateforme numérique d’apprentissage du cours sera mise à disposition à partir du réseau interne de l’Université,
StudiUM. Les étudiants auront accès illimité au site durant toute la session, et ce depuis le réseau interne de l’Université
comme depuis leurs propres connexions Internet.
Le chargé de cours assurera un suivi constant du contenu du site, ce qui permettra notamment aux étudiants de recevoir
régulièrement des informations diverses concernant le cours, recevoir des documents en ligne, être tenus au courant des
conférences, se renseigner sur les consignes du travail de session, etc.
Pour avoir accès au site, l’étudiant doit être dûment inscrit à l’Université et être détenteur d’un UNIP, ce qui lui donnera
accès à son portail UdeM.
Vous êtes responsable de votre équipement technique et de votre environnement de travail à distance. Les problèmes
techniques provenant de vos propres appareils ne peuvent justifier un droit de reprise.
Pour du soutien technique, vous pouvez contacter l’équipe de soutien StudiUM en consultant le lien suivant:
https://studium.umontreal.ca/ ou en appelant au 514-343-6111 poste 44944.
Pour justifier une impossibilité de répondre aux tests en raison d'un problème technique émanant de StudiUM, vous
devrez avoir avisé immédiatement votre chargé de cours et le secrétariat à l'adresse suivante : drt-
secr@fep.umontreal.ca.
Sur réception de vos informations, nous ferons les vérifications. Vos tentatives de connexion et l'existence d'un réel
problème technique seront vérifiées et validées auprès du service technique de StudiUM. Sur cette base, l'article 9.8 du
règlement des études du 1er cycle pourrait s'appliquer. Nous communiquerons avec vous, dans les plus brefs délais.
Pour toute aide technique concernant des outils institutionnels autres que StudiUM
Apprenez à connaître les règlements et les politiques qui encadrent la vie universitaire d’un étudiant.
Règlement disciplinaire en matière de plagiat ou de fraude concernant les étudiants de 1er cycle
https://secretariatgeneral.umontreal.ca/public/secretariatgeneral/documents/doc_officiels/reglements/enseignement/ens30_3-
reglement-disciplinaire-plagiat-fraude-etudiants-premier-cycle.pdf
Les facultés ont la responsabilité de mettre en place les mesures d’accommodement aux examens de leurs cours pour
les étudiants inscrits au service de Soutien aux étudiants en situation de handicap (SESH). Vous devez tout d’abord vous
inscrire au service de Soutien aux étudiants en situation de handicap (SESH). Un conseiller évaluera vos besoins.
Dans les deux premières semaines de cours, il est fortement recommandé d’informer les chargés de cours et de leur
remettre la lettre des mesures d’accommodement émise par le SESH.
Pour demander des mesures d’accommodement aux examens, vous devez remplir le formulaire en ligne sous
l’onglet de la Faculté de l’éducation permanente sur le site suivant : http://www.bsesh.umontreal.ca/accommodement/.
Attention, pour être mis en place, un accommodement doit être demandé avant la date limite :
Pour les examens en ligne uniquement, veuillez faire parvenir votre demande avec votre lettre de mesures
d’accommodement émise par le BSESH au chargé de cours à l’adresse : mario.provost@umontreal.ca
a) La nature du patrimoine
b) Les sortes de droits :
2- Selon la doctrine
a) la responsabilité du débiteur
b) la preuve à faire lors d'un litige
_________________________
LECTURES OBLIGATOIRES
- J.-L. BAUDOUIN et P.-G JOBIN, Les obligations, 7è éd., Cowansville, Les Éditions Yvon
Blais Inc., 2013 (ci-après « BAUDOUIN et JOBIN »), pages 1-61.
- Tableaux 1 à 6.
LECTURE FACULTATIVE
Est-ce que les situations suivantes permettent d'alléguer l'inexécution d'une obligation
juridique ?
QUESTION A)
Jean invite Josée au restaurant le « Petit Sabot » pour 20h00 heures. Jean ne se présente pas.
*****
QUESTION B)
QUESTION C)
Le professeur a un cours aujourd’hui mais il reste à la maison parce qu’il ne désire pas voir ses
étudiants.
*****
II La classification doctrinale
1- contrats nommés - contrats innomés (-art. 1708 et suiv., art. 1377 C.c.Q.)
2- contrats civils - contrats commerciaux (art. 1525, al. 3 C.c.Q.)
3- contrats de droit commun - contrats de consommation (art. 1384 C.c.Q.)
4- contrats de droit privé - contrats de droit public
1- contrats consensuels - contrats non consensuels (art. 1385, al. 1 et art. 1414 C.c.Q.)
2- contrats de gré à gré - contrats d'adhésion (art. 1379 C.c.Q.)
a) formalités solennelles (ex. : art. 365 et 440, 1414, 1824, 2313, 2693 C.c.Q.)
b) formalités habilitantes (ex. : art. 161 à 163, 211 à 213 C.c.Q.)
c) formalités de publicité (ex. : art. 1455, 2695 al. 2, 2716 al. 2,
2938 et 2941 C.c.Q.)
d) formalités de preuve (ex. : art. 2862 et suiv. C.c.Q.)
e) formalités de protection
(ex. : art. 117, 3 et 7 de la Loi sur la protection du consommateur)
_________________
LECTURES OBLIGATOIRES
LECTURES FACULTATIVES
- Anctil c. Société d’exploitation des loteries et courses du Québec, [1982] C.S. 601 :
- Droit de la famille – 17462, 2017 QCCS 925 (contrat de parrainage = contrat d’adhésion
innomé);
- Lajeunesse c. Investissement Québec, 2020 QCCS 3893 (en appel) ;
- Société d’exploitation des loteries et courses du Québec c. Anctil, J.E. 85-339 (C.A.).
PROBLÈME 1
Dites si le contrat intervenu entre l'Université de Montréal et vous en rapport à votre cours
d’Obligations 1 est : nommé ou innommé, de gré à gré ou d'adhésion, synallagmatique ou
unilatéral, à titre onéreux ou à titre gratuit, commutatif ou aléatoire, à exécution instantanée ou
successive.
*****
PROBLÈME 2
Albert est un prêtre catholique, d’âge majeur, ayant fait ses vœux de chasteté. Pour éviter tout
écart de conduite, il se rend chez un médecin et demande à être stérilisé. Albert offre son
consentement par écrit aux soins. Ce contrat serait-il valide ?
*****
A. L’ordre public
1- existence
2- manifestation
1- schéma classique de l'accord des volontés (art. 1388, 1389 et 1390, al. 1 C.c.Q.)
(2) tacite
b) acceptation
: (2) tacite
- lieu de formation
art 1387 C.c.Q. et art. 3109 et suiv. C.c.Q.
3- promesse de contrat
- notion
- types
promesse bilatérale
- contrat d'adhésion
____________________
LECTURES OBLIGATOIRES
- BAUDOUIN et JOBIN, pages 155-316 (Note : L'accent sera mis sur le contenu des pages
287 à 316) ;
LECTURES FACULTATIVES
PROBLÈME
Le 3 mai dernier, Charles Couture poste la lettre reproduite ci-dessous à sa cousine, Danielle
Dumas.
Chère Danielle,
Sachant que tu étais toujours intéressée à acheter ma ferme à Louiseville, je te
laisse savoir qu'avant de l'annoncer en vente publiquement, je t'offre d'abord
l'opportunité de l'acquérir.
Si cette affaire t'intéresse, réponds-moi le plus tôt possible car d'autres personnes
seraient intéressées à acheter la ferme.
Ton cousin,
Charles Couture
Danielle reçoit la lettre deux jours plus tard, soit le 5 mai. Elle répond à Charles, par lettre, le
lendemain. Sa lettre, reçue par Charles le 7 mai, se lit comme suit :
Cher Charles,
Danielle
Avant l'expiration du délai, Charles veut vendre la ferme à Elvis Élie pour un prix offert par ce
dernier (224 000,00 $) qui est nettement supérieur au prix du marché (188 000,00 $). Charles
annonce donc à Danielle qu'il retire la proposition décrite dans sa lettre du 3 mai. Notons qu'au
moment où il a fait son offre, Elvis savait que Danielle voulait acheter la ferme en question. De
plus, au moment où l’on vous consulte, la ferme n'est pas encore vendue.
Question : Danielle Dumas peut-elle forcer Charles Couture à lui vendre la ferme ? Votre
réponse devra tenir compte du contenu des articles 1708 et 1712 C.c.Q.
*****
BLOC II : L'ERREUR PROVOQUÉE PAR LE DOL (erreur dolosive) (art. 1401 C.c.Q.)
- dol principal
- dol incident
____________________
LECTURES OBLIGATOIRES
LECTURES FACULTATIVES
- Mario Provost, « L’arrêt Banque de Montréal c. Hydro Québec et Bail Ltée : réflexions sur
l’obligation de renseignement dans les contrats de construction sur de grands chantiers », (1992)
52 R. du B. 859.
PROBLÈME 1
Alphonse Alarie est un homme avisé en affaires. Il est le président, directeur général et principal
actionnaire d'une entreprise connue sous le nom de Transport Sherqué Inc., laquelle est
spécialisée dans le transport de marchandises au Québec et en Ontario.
Benoît Bertrand, qui est tout aussi avisé en affaires, désire se porter acquéreur des actions
d'Alphonse pour assumer le contrôle unique de la compagnie. Lors des pourparlers, Alphonse
offre de vendre ses actions au prix unitaire des six dollars par action (6,00 $/action) pour les
10 000 actions du capital-actions de l’entreprise. Benoît demande que les états financiers de
celle-ci soient examinés par son comptable agréé (Denis Demers) afin de vérifier, par expertise,
la santé financière de l'entreprise.
Or, au cours de la préparation de son rapport d’expertise, Denis (le comptable agréé) s’est
malheureusement trompé dans ses chiffres et cela a affecté son analyse de la rentabilité véritable
de la compagnie. Ne s’étant pas rendu compte de son erreur, il a informé Benoît qu’il faisait une
bonne affaire en acceptant le prix demandé par Alphonse (6,00 $/action).
Le lendemain, Benoît a l’a rencontré en vue de poursuivre les négociations. À cette occasion, il
lui a présenté le rapport d’expertise financière préparé par Denis. Mais Alphonse s’est rend vite
compte de l'erreur commise par ce dernier et il a dit à Benoît : « Je pense que ton comptable
agréé s'est trompé dans ses chiffres. »
N’ayant pas tenu compte de ce propos (et ayant cru réaliser un bon coup), malgré tout Benoît lui
a offert, en contre-offre, un prix de 5,50 $/action pour les 10 000 actions de l’entreprise.
Alphonse a accepté cette proposition sur le champ. Toutefois, à peine quelques semaines plus
tard, Benoît s’est rendu compte de la réalité des choses : Transport Sherqué Inc. est
presqu’insolvable !
Question : Benoît Bertrand vous consulte aujourd’hui et vous demande s’il peut-obtenir
l'annulation de son achat des actions ?
*****
PROBLÈME 2
Bill Bertrand (le fils de Benoît, voir ci-haut)), est âgé de dix-huit ans ; il est collectionneur de
cartes de hockey. Bill possède une carte de Ken Dryden, le célèbre gardien de but des Canadiens
de Montréal. La carte remonte au début de la carrière du joueur.
Guylaine Gosselin (48 ans) est propriétaire d’une boutique spécialisée dans la vente d’effets
sportifs. Elle est elle-même collectionneuse depuis de très nombreuses années et désire acheter la
carte de Bill, pour la somme de 175,00 $.
Bill, qui manque d’expérience en ces choses, s'y oppose pourtant en disant que la carte vaut
davantage plus que ce montant. Guylaine lui répond toutefois que si une carte de la première
année de Dryden dans la Ligue nationale de hockey (LNH) vaut effectivement 500,00 $, celle
qu'il possède n'est qu’une carte se rapportant à la troisième année du joueur dans les ligues
majeures. Elle ajoute que, en conséquence, la carte vaut donc beaucoup moins qu'il ne le croit.
Selon Guylaine, un prix de 175,00 $ serait très raisonnable dans les circonstances.
Le mois dernier, Bill lui a finalement vendu la carte de Dryden pour 175,00 $. Peu de temps
après, il a regretté sa décision. Bill vous consulte aujourd’hui.
Question : Il vous demande s'il peut obtenir l'annulation de la vente compte tenu du fait que la
carte en question fut effectivement émise lors de la première année de la carrière de Dryden dans
la Ligue nationale. Selon des experts indépendants, elle vaudrait environ 4 000,00 $.
*****
1- La notion et les formes de crainte : La violence est l'acte qui engendre la crainte dans
l'esprit du contractant, laquelle crainte se rapporte à un éventuel préjudice à la
personne ou aux biens.
a) la nullité
b) les dommages-intérêts
c) la réduction de l'obligation
4- La ratification [expresse/tacite] d’un contrat nul (de nullité relative) (art. 1423 C.c.Q.)
1- Historique
a) le régime général (i.e. la conception objective) (art 1406, al. 1 C.c.Q.) : La lésion
est un déséquilibre dans l'économie du contrat provenant de l'inégalité des
prestations réciproques des parties.
subjective moderne, elle constitue l'exploitation d'une partie par l'autre qui
engendre une disproportion importante compte tenu de la situation patrimoniale
de la victime (dont le consentement n’était pas suffisamment libre et éclairé).
3- Le champ d'application
i) le principe général
a) La demande en annulation
____________________
LECTURES OBLIGATOIRES
- Tableau 2 - La lésion ;
- Tableau 3 - La capacité juridique (M.N.É., M.S.É., M.P.É., Majeur sous tutelle ou curatelle).
LECTURES FACULTATIVES
- Droit de la famille – 15703, 2015 QCCS 1411 (appel rejeté : Droit de la famille – 162251,
2016 QCCA 1383) ;
Héritière de Manon, Alberta est devenue propriétaire d’un bistro. Peu après avoir pris possession
des lieux, elle a reçu la visite de Julie. Celle-ci l'a informé qu'Alberta opérait dans sa « juridiction
», puis qu'elle devait lui payer 24 000,00 $ par année pour la « protection » de son commerce.
Alberta s'est ensuite informée auprès de ses amis. Hélas, ils lui ont confirmé que, par le passé,
Julie avait utilisé des moyens particulièrement brutaux pour obtenir ce qu’elle exigeait. Manon,
la propriétaire précédente du bistro, avait d’ailleurs refusé de payer Julie. Le lendemain, des
assaillants « inconnus » l'avaient agressé sauvagement à la fermeture du bistro. Manon a dû
passer plusieurs jours à l'hôpital où elle est morte subséquemment de ses blessures. En plus, la
même nuit de cette agression, un incendie d’origine suspecte avait partiellement ravagé le bistro.
Maintenant fort bien informée, lors de la deuxième visite de Julie, Alberta a accepté de la payer
pour sa « protection ». Du coup, elle lui a toutefois avoué ne disposer de ressources financières
pour l’accommoder immédiatement. Julie lui a affirmé que cela ne causait aucun problème dans
la mesure où Alberta demanderait du crédit à son « bon ami » Robert.
Alberta s’est rendue chez Québépiastres inc. où elle a tout expliqué à Robert. Celui-ci lui a
répondu que sa compagnie était prête à lui consentir un prêt de 24 000,00 $, à la condition
qu’elle accepte de payer un taux annuel d’intérêts se chiffrant à 65%.
Ayant obtenu l’argent sur le champ, voilà comment Alberta a réussi à faire son premier paiement
(2 000,00 $) à Julie, qui se rendit au bistro le lendemain.
La semaine suivante, celle-ci est décédée d’un coup de feu au cours d'une bagarre. Or, quelque
temps auparavant, elle avait légué tous ses biens à son frère Gilbert (un avocat), qui est son
unique légataire testamentaire. Contrairement à sa défunte sœur, Gilbert a la réputation d’être
intègre.
Alberta vous consulte aujourd’hui et vous pose les trois questions suivantes.
Question A)
Alberta veut savoir si elle peut demander à Gilbert de ne pas donner suite au contrat qu’elle avait
conclu avec Julie et de lui rembourser la somme de 2 000,00 ?
*****
Question B)
*****
Question C)
Votre réponse à la Question B) serait-elle la même si Julie n'avait pas indiqué à Alberta où
obtenir du crédit, puis que l’emprunt consenti par une quelconque entreprise de financement
avait prévu un taux d’intérêt comparable à celui du marché ?
*****
1. Introduction
2. Le consentement éclairé
A. La notion
B. Le régime juridique
3. Le consentement réfléchi
1. Les représentants
____________________
LECTURES OBLIGATOIRES
- Tableau 1- La lésion ;
- Tableau 4- La capacité juridique (M.N.É., M.S.É., M.P.É., Majeur sous tutelle ou curatelle) ;
LECTURES FACULTATIVES
- Mario PROVOST, « L’arrêt Banque de Montréal c. Hydro Québec et Bail Ltée: réflexions sur
l'obligation de renseignement dans les contrats de construction sur de grands chantiers »,
(1992) 52 R. du B. 859 :
[Note : Il n’y a aucun problème à résoudre aujourd'hui, mais lisez attentivement tous les articles
cités au plan de cours !]
BLOC I : L'OBJET
II L’objet de l'obligation
BLOC II : LA CAUSE
I La notion de cause
A. L’ancien droit
1- Le droit romain
2- Le droit canonique
B. Le droit français
1- La théorie classique
2- Les auteurs modernes
a) Les anticausalistes
b) Les causalistes modernes
C. Le droit québécois
1- La définition
2- L’utilité
3- La sanction
1- La définition
2- L’utilité
3- La sanction
1- Le principe
2- Les exceptions
____________________
LECTURES OBLIGATOIRES
- Tableau 2 - L'objet ;
- Tableau 3 - La cause.
LECTURES FACULTATIVES
- Sumner Sports Inc. c. Pavillon Chasse & Pêche (440) Inc., [1987] R.J.Q. 2467 (C.S.) ;
- Pavillon Chasse & Pêche (440) Inc. c. Sumner Sports Inc., [1990] R.J.Q. 1863 (C.A.) ;
- Louis LEBEL et Gabriel-Arnaud BERTHOLD, « La cause », dans Les oubliés du Code civil du
Québec, Montréal, Les Éditions Thémis, 2015, p. 193-218.
PROBLÈME 1
QUESTION A)
Le contrat suivant est-il valable ? Je m'engage à vous construire une maison selon plans et
devis pour la somme de 30 000 $. Malheureusement, je ne suis pas menuisier et je me rends
compte que je n'ai pas les aptitudes nécessaires pour accomplir ce genre de travail.
*****
QUESTION B)
Le contrat suivant est-il valable ? Jean s'engage à fournir son sperme à Mme Bertrand pour
fins d'insémination artificielle. Malheureusement, il apprend qu'il est stérile.
*****
QUESTION C)
Le contrat suivant est-il valable ? Pour 1 $/kilo, Jean, à son choix, s'engage à livrer à Paul d'ici
une semaine, dix kilos de viande hachée de porc ou de viande hachée de boeuf.
*****
QUESTION D)
Le contrat suivant est-il valable ? James Bond saute dans un taxi de la ville de Montréal et dit
au conducteur « Suivez cette voiture ».
*****
PROBLÈME 2
QUESTION A)
Le contrat suivant est-il annulable ? Alphonse (locateur) a loué sa maison à Bertrand
(locataire). À l’insu d’Alphonse, dès qu’il eut conclu le contrat, Bertrand a formulé l’intention de
se servir de la maison comme lieu de culture de marijuana.
*****
QUESTION B)
Le contrat suivant est-il annulable ? Alphonsine, grossiste en produits alimentaires, livre de la
nourriture à Bertrand, propriétaire de bordel. Au moment de la vente, Alphonsine est au courant
du métier de Bertrand.
*****
2- la confirmation du contrat
A. Le consentement
1- L’absence de consentement
2- Le vice de consentement - art. 1407, 1419 C.c.Q.
B. La capacité
C. L’objet
D. Cause
A. Les formalités impératives : - nullité absolue : art. 440, 1824 et 2693 C.c.Q.
____________________
LECTURES OBLIGATOIRES
LECTURES FACULTATIVES
PROBLÈME
Pour célébrer la fin des examens du trimestre d'automne, un groupe d'étudiants du Cégep du
Vieux-Montréal a décidé d'organiser une soirée de divertissement au mois de décembre dernier.
L'un des membres du groupe, Charles Couture (18 ans) a loué de l’entreprise Vidéobec inc. un
appareil permettant le visionnement de films DVD, ainsi que trois films pornographiques. Or, la
soirée s’est révélée un tel succès que Charles a décidé de poursuivre cette activité pour améliorer
sa situation financière.
Le 3 janvier, il a conclu un contrat de location avec la même entreprise, dont les termes étaient
les suivants. Pour une période s’échelonnant sur cinq mois, Vidéobec inc. louait à Charles non
seulement l’appareil de visionnement, mais aussi une vingtaine de films pornographiques qui (à
connaissance de l’entreprise) avaient tous échappés à la censure. Le prix de location était fixé à
300 $ par mois, payable le 1er de chaque mois.
Il est à noter, par ailleurs, que Vidéobec inc. ne connaissait pas l’intention de Charles de projeter
ces films à un public payant.
Le 4 janvier, soit au lendemain de la conclusion du contrat, le jeune entrepreneur fit une publicité
« discrète » auprès des étudiants de son collège, leur offrant la possibilité de visionner ces films
chez lui, en privé, moyennant un prix d'entrée.
Cependant, son entreprise s’est avérée infructueuse étant donné, notamment, la grossièreté des
films projetés.
N'ayant toujours pas été payée pour les trois premiers mois de location, à la fin du mois d’avril la
compagnie Vidéobec inc. a intenté une action contre Charles devant la Cour du Québec, division
des petites créances. Dans sa demande introductive d’instance, l’entreprise a réclamé : 1) la
résiliation (donc pour l'avenir seulement) du contrat ; 2) les montants échus (trois mois de
location x 300 $/mois) ; ainsi que 3) la restitution de l'appareil de visionnement et des films.
*****
Remarques introductives
1. Le texte de la convention
2. La nature du contrat
3. Le sens des mots utilisés
1. La théorie de l'imprévision
2. Le pouvoir du juge de réviser le contrat
____________________
LECTURES OBLIGATOIRES
LECTURES FACULTATIVES
PROBLÈME 1
Commentez cette affirmation :
En principe, un contractant d’âge majeur ne peut modifier unilatéralement les obligations qui
découlent d'une entente contractuelle. Cela dit, en s'adressant au tribunal, il peut parfois obtenir
des modifications au contrat s’il prouve que l'exécution de sa prestation est devenue trop onéreuse
ou s'il base sa demande sur l'équité .
PROBLÈME 2
À Montréal, le 26 septembre dernier, un contrat écrit fut conclu entre Pâte St-Louis Inc., une
entreprise spécialisée dans la distribution de pâtes alimentaires (ci-après la "Venderesse") et le
Restaurant Chez Rita Inc. (ci-après "l'Acheteur"). Suivant les termes de l’entente, la Venderesse
consentait à vendre à l'Acheteur 500 kilos de pâte à préparation d'aliments. La date de livraison
était fixée au 31 octobre suivant, en prévision de la Fête d'Halloween.
La livraison de la pâte eut lieu au jour prévu. Cependant, le Restaurant Chez Rita Inc. s’est vite
rendu compte que la pâte n'était pas de qualité "A", c'est-à-dire celle du type nécessaire à cuisiner
les pizzas que ce dernier désirait offrir à sa clientèle le jour de l'Halloween. En fait, au moyen
d'une vaste campagne de publicité (d’ailleurs parfaitement connue de la Venderesse), le
restaurant avait annoncé qu'il préparerait des pizzas "Monstres" pour célébrer ce jour spécial.
Fort malheureusement, la pâte livrée n’était que de qualité "AA"; laquelle sert uniquement à la
préparation de nouilles.
Or, une lecture du contrat révèle qu’il était muet au sujet de la qualité de la pâte devant être livrée.
C’est dire que rien n'indiquait qu’elle devait être de qualité "A", plutôt que de qualité "AA".
Il appert que l'Acheteur avait signé le contrat de la Venderesse sans spécifier l'usage auquel la
pâte était destinée. Néanmoins, selon ce dernier, celle-ci aurait dû connaître ses besoins en raison
de leurs relations d'affaires préexistantes. Plus particulièrement, depuis environ 10 ans déjà, la
Venderesse livrait toujours des pâtes de qualité "A" à l'Acheteur. En revanche, il faut admettre
que ce dernier avait toujours pris bien soin, dans le passé, de préciser le type de pâte qu'il
souhaitait. Pour sa part, la venderesse soutient que l'usage commercial des environs veut que, à
défaut de détails précis, l’entreprise livre des pâtes de qualité "AA" aux restaurants faisant affaire
avec elle.
QUESTION: À votre avis, comment le tribunal s'y prendra-t-il pour interpréter la clause
litigieuse du contrat ?
A. La nature - art. 1444 C.c.Q. : Il s’agit de l’opération juridique par laquelle une
personne, appelée promettant, s'engage vis-à-vis d'une autre, appelée stipulant,
à exécuter une obligation au profit d'un tiers bénéficiaire.
A. La nature : Il s’agit d’un acte par lequel une partie promet à son cocontractant qu'un
tiers s'engagera en sa faveur.
B. Les effets
I La nature
A. La notion générale
B. Les variétés
1- L’acte fictif
2- L’acte déguisé
3- L’interposition de personnes et le prête-nom
II Les effets
1- Le principe de base
2- Les exceptions
a) Le mariage simulé
b) La fraude
1- Le principe
2- Les droits des tiers
DRT 1221G-A. Certificat en droit et microprogramme en droit. 51
Plan de cours, Hiver 2021. Faculté de l’éducation permanente - Université de Montréal
© Mario Provost
52
LECTURES OBLIGATOIRES
- Tableau 5 – Aperçu synoptique des articles du Code civil en matière de priorité, d’hypothèque
et d’exercice des droits hypothécaires :
LECTURES FACULTATIVES
Albert est grossiste en produits alimentaires. De plus, il exploite un restaurant connu sous le nom
de « Paradis des Chiens Chauds inc. ».
Par acte de vente notarié, Albert a vendu cette entreprise à Denis. En plus des clauses habituelles
que l’on retrouve habituellement dans de tels actes de vente, l’on peut y lire les clauses
suivantes :
«7. Il est expressément convenu entre les parties que le vendeur (Albert) s'engage à ne
pas exploiter de restaurant ou d’entreprise en restauration semblable à celle présentement
vendue, et ce, pour les trois prochaines années à compter de la date des présentes, dans un
arrondissement de dix kilomètres de l’adresse actuelle (siège social) de ladite entreprise,
dans les limites de la Ville de Montréal.
QUESTION A)
Six mois après l'achat de l’entreprise Paradis des Chiens Chauds inc., Denis l’a revendue à
Charles. En raison de la clause no. 8 du contrat entre Albert et Denis, Charles serait-il tenu
d'acheter d'Albert les produits alimentaires nécessaires à l'exploitation de l’entreprise ? (Note :
Prenez pour acquis que l'acte de vente intervenu entre Denis et Charles ne faisait aucunement
référence à la clause no. 8 de cet autre contrat. De plus, en comparaison à d’autres grossistes en
alimentation, Albert vend ses produits à des prix plus coûteux)
*****
QUESTION B)
Quatre mois après qu’il eût acheté le restaurant Paradis des Chiens Chauds inc., Denis a décidé
de revendre l’entreprise à Charles. Or, deux semaines après cette revente, Albert a ouvert un
commerce semblable à trois coins de rue des lieux. Charles pourrait-il invoquer la clause no. 7
du contrat intervenu entre Albert et Denis pour forcer la fermeture du nouveau restaurant
d’Albert ? (Note : l'acte de vente entre Denis et Charles ne faisait aucunement référence à la
clause no. 7 de cet autre contrat)
*****
I. La notion
- Jurisprudence : Bergeron c. Igreja, [1995] R.D.I. 458 (C. Q., Petites créances) ; Fontaine c.
Gascon, [1958] C.S. 138 ; Garage R. Fontaine Inc. c. Cie d’assurance Halifax, J.E. 88-200 ;
Succession de Houle Pontbriand, 2018 QCCS 1990
I La notion
II Les conditions
A. L’absence de dette
B. L’erreur de la part du solvens
1- Le corps certain
2- La somme d'argent
- Jurisprudence : Commission des écoles catholiques de Verdun c. Giroux, [1986] R.J.Q. 2970
(C.P.) ; Carleton University c. Threlfall, 2016 QCCS 406, 2017 QCCA 1632, 2019 CSC 50
I La nature juridique
A. La notion
B. L’historique
1- Le droit français
2- Le droit québécois
Compagnie Immobilière Viger Ltée c. L. Giguère Inc., [1977] 2 R.C.S. 67 ; Trottier c. Trottier,
[1992] R.J.Q. 2878 (C.A.); Leclerc c. J.L., 2021 QCCA 215.
______________________
LECTURES OBLIGATOIRES
PROBLÈME 1 :
Julie Jutras et son fils Jean (16 ans) habitent une maison dans un quartier résidentiel de Laval.
Leurs voisins, Luc Brossard et Lucienne Pelletier, sont propriétaires de l’immeuble situé à
gauche de leur résidence. Ces derniers, inquiétés par le nombre de vols par effraction commis
récemment dans le quartier, se sont acheté un chien « Pit Bull » pour protéger leur maison
pendant leur absence. Ils ont pris la peine, cependant, d'indiquer par de nombreuses affiches que
les lieux sont protégés par un chien de garde.
Samedi soir, en rentrant à la maison vers 22h00, Jean Jutras a entendu des cris de douleur et des
jappements provenant de la résidence du couple Brossard/Pelletier. Un peu surpris, car il savait
qu’ils s’étaient absentés pour le week-end, Jean a pris la clé de la maison que M. Brossard avait
confiée à sa mère. Il s’est alors rendu chez ses voisins et a constaté que Paul Pelletier, le frère de
Mme Pelletier, gisait par terre.
En fait, Paul était venu vérifier si tout était en règle à la maison de sa soeur et de son beau-frère.
Malheureusement, pris par surprise, le « Pit Bull » l’avait sauvagement attaqué. Paul eut
beaucoup de mal à se défendre contre l'animal. Ses quelques piètres efforts n'avaient réussi qu'à
enrager davantage le chien, qui refusait de lâcher prise. M. Pelletier a perdu conscience au
moment même où Jean est arrivé sur les lieux.
Connaissant bien l'animal, Jean a tenté de séparer le chien qui mordait toujours la jambe de Paul.
À son tour, Jean se fit mordre au visage. C'est alors que, pour se défendre, il a frappé le chien
avec une pelle qui se trouvait dans le salon, près du foyer. Le chien s'est évanoui, grièvement
blessé à la tête.
De son côté, ayant entendu le vacarme chez ses voisins, Julie Jutras avait alerté la police en
signalant le « 9-1-1 ». À leur arrivée, les policiers ont constaté la situation. Des ambulanciers ont
ensuite transporté Paul Pelletier et Jean Jutras à l'hôpital pour soigner leurs blessures.
Le soir même, pendant que son fils se faisait traiter à la salle d’urgence, Julie a amené le chien
(toujours inconscient) à la clinique de la vétérinaire Renée Lapiastre. Celle-ci est intervenue en
raison de l’engagement pris par Julie qu’elle allait acquitter personnellement les frais honoraires
de Renée (étant donné que les copropriétaires de l’animal n’étaient pas sur place pour donner
leur accord aux soins). En effet, comme Renée se plaît souvent à dire : « Les affaires sont les
affaires ! ».
Cependant, malgré tous les efforts de cette dernière, l’animal a succombé quelques heures plus
tard. Le compte de la vétérinaire s'élève à neuf cents (900,00 $) dollars. Par ailleurs, la
vétérinaire Lapiastre a exigé que Julie paye la somme entière avant sa sortie de clinique.
Unique bonne nouvelle à retenir à la suite de ces tristes évènements, les médecins de Paul
Pelletier ont réussi à sauver sa jambe grâce à l'intervention de Jean.
DRT 1221G-A. Certificat en droit et microprogramme en droit. 57
Plan de cours, Hiver 2021. Faculté de l’éducation permanente - Université de Montréal
© Mario Provost
58
QUESTION A)
En s’appuyant sur les dispositions en matière de gestion d’affaires, Jean possède-t-il un recours
contre Paul Pelletier pour se faire indemniser de la blessure subie au visage pendant son
intervention ? (Veuillez prendre connaissance de l'art. 2 de la Charte québécoise des libertés de
la personne). Motivez.
Toute personne doit porter secours à celui dont la vie est en péril, personnellement ou en
obtenant du secours, en lui apportant l'aide physique nécessaire et immédiate, à moins
d'un risque pour elle ou pour les tiers ou d'un autre motif raisonnable ».
*****
QUESTION B)
____________________
PROBLÈME 2 :
Serge est propriétaire d'une compagnie de transport aérien faisant affaires sous le nom d'Air
Québec Ltée.
Barbara, la fille de Serge, désire apprendre à piloter un avion. Par heureux hasard, Gérard (un
des pilotes d'Air Québec Ltée qui fut employé par Serge) est titulaire d'un brevet d'instructeur.
Dans le but secret de plaire à son patron et d'améliorer ainsi ses chances de promotion, Gérard a
offert de donner bénévolement des leçons à Barbara en dehors de ses heures de travail. Ignorant
tout du véritable motif de Gérard, Barbara a accepté son offre. Au total, Gérard lui a consacré
100 heures de leçons de pilotage et, ultimement, Barbara a obtenu son brevet de pilote privé.
Mais peu de temps après, en raison de difficultés financières, Air Québec Ltée a procédé à la
mise à pied de plusieurs employés, y compris Gérard. Ce dernier est fort déçu, surtout compte
tenu des leçons gratuites de pilotage qu’il offertes à la fille de Serge - lesquelles valent en
moyenne cent cinquante (150,00 $) dollars/heure.
QUESTION : Gérard peut-il réclamer le montant de ses honoraires à Barbara, sur la base de
l’enrichissement injustifié ?