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Année 2023-2024 (S 3)

DR03-001-G Fondamentaux du « Droit des sociétés » et du


« Droit du travail »

Séance n°12 (droit du travail) :

« Les différentes formes de terminaisons du contrat de travail ».

Responsable du cours : Emmanuel Bayo


Coordination du Cours : Emmanuel Bayo / Anne Pecha

Dernière mise à jour : 23.07.2023


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Le présent support :

➢ A pour vocation de faciliter le suivi et l’écoute durant les séances de


cours.

➢ Ne constitue pas l’intégralité du cours qui devra être complété


notamment : de vos prises des notes ; des compléments donnés
(définitions ; liens ; documents complémentaires ; exercices corrigés).

➢Ne dispense en rien de l’assistance au cours comme d’un travail


personnel d’approfondissement. Il ne s’agit pas uniquement pour
réussir un examen d’apprendre « par cœur » des notions, il faut les
avoir assimilées.

Aucun examen ne pourra donc se dérouler avec succès


sur la base de l’apprentissage de ce seul support.

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LEGENDE

Définitions, codes et articles

Jurisprudence(s)

Cf. document à lire dans le dossier documentaire sur cette question

Exemple(s)

Cf. Exercices sur cette question

Annonce du plan

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Emmanuel Bayo, DSCG 1 Gestion juridique, fiscale et


sociale (4ème édition), Gualino, mai 2023, 432 pages.

Cet ouvrage est d’abord destiné :


- Aux étudiants de l’enseignement supérieur de
gestion.
- Aux étudiants des Masters économie-gestion.
- Aux candidats au D.S.C.G.
- Aux étudiants de l’Intec.

Il peut cependant être très utiles aux étudiants ayant


une ou plusieurs matières juridiques dans leurs
cursus puisqu’il comprend des notions de cours,
schémas et des exercices corrigés correspondant à
plusieurs matières enseignées de la 1ère à la 5ème
année.

-Les connaissances transmises visent d’abord à


faire acquérir des réflexes prudentiels aux futurs
managers de l’entreprise.

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Chapitre 1 Les ruptures du C.D.I. à l’initiative du salarié

Section 1 La démission
Section 2 La prise d’acte

Chapitre 2 Les ruptures du C.D.I. à l’initiative de l’employeur

Section 1 Le licenciement disciplinaire


Section 2 Le licenciement pris au nom de l’intérêt légitime de l’entreprise

Chapitre 3 La rupture conventionnelle à l’initiative conjointe du salarié et


de l’employeur

Section 1 Les étapes


Section 2 Les conséquences

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Chapitre 1 Les ruptures du C.D.I. à l’initiative du salarié

Section 1 La démission

Sous certaines
conditions,
« l’abandon de Les Conventions collectives exigent souvent
poste » peut être Manifestation un écrit et un préavis.
considéré comme de volonté doit
une
« démission ».
être claire,
sérieuse et non Possibilité d’indemniser les salariés
équivoque. démissionnaires une fois tous les 5 ans
(sous conditions d’avoir fait valider un projet
de reconversion ou de création ou reprise
d’entreprise).

Section 2 La prise d’acte

3ème étape : qualification de la prise


d’acte par le C.P.H. :
- Si griefs jugés insuffisants ou non
1ère étape : le salarié notifie à
2ème étape : le démontrés : départ qualifié en
son employeur qu’il prend acte
salarié quitte « démission » (le salarié peut avoir à
de la rupture de son contrat de
immédiatement indemniser l’employeur du préavis non
travail du fait de
l’entreprise sans réalisé).
« manquements graves » de
réaliser de préavis.
l’employeur qu’il lui notifie. -Si griefs reconnus suffisants : départ
qualifié en « licenciement sans cause
réelle et sérieuse » (Indemnités
versées au salarié).

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Chapitre 2 Les ruptures à l’initiative de l’employeur


Section 1 Le licenciement pour motif disciplinaire

Faute : « Tout comportement contraire à l’exécution normalement attendue du contrat de


travail et/ou de la discipline générale de l’entreprise ».

Faute « légère » : elle ne justifie pas un licenciement L'employeur doit agir dans les deux mois
de la découverte de la faute (ou
prescription de l’action).

Faute « sérieuse » : elle justifie la rupture du contrat de travail


mais sans urgence.
Nécessité d’une cause « réelle » (raison
objective susceptible de vérifications) et
Exemple : refus de porter une tenue justifiée par la nature de la
tâche à accomplir et proportionnée au but recherché.
« sérieuse » (présentant un certain
caractère de gravité).

Faute « grave » : justifie la rupture dans l’urgence du contrat de


travail. Permet la mise à pied « conservatoire » du salarié le temps
de la procédure de licenciement et son départ sans préavis. A défaut : licenciement injustifié.
Exemple : le vol si les circonstances le justifient.

Le juge forme sa conviction au vu des éléments fournis


Faute « lourde »: faute commise avec l’intention de nuire. par les deux parties et peut décider de mesures
Exemple : séquestration du chef d’entreprise. d’instructions. Si un doute subsiste, il profite au
salarié.

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Section 2 Le licenciement pris au nom de l’intérêt légitime de l’entreprise

Pour des motifs Pour des motifs d’absence


professionnels = l’absence pour longue Pour inaptitude
= l’insuffisance maladie, pour longue = prononcée par la Médecine
professionnelle, la perte de incarcération… du travail.
confiance si des éléments
objectifs l’ont inspiré…

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Conséquences du licenciement « injustifié » Conséquences du licenciement « irrégulier »

- Mais comme rarement acceptée :


dommages et intérêts prédéfinis par l’article
L 1235-3 du Code du travail.
En théorie -Le barème ne s’applique pas aux Dommages - Maximum : 1 mois de
« réintégration » licenciements « entachés par une faute de et intérêts salaire.
l’employeur d’une exceptionnelle gravité »
(minimum de 6 mois de salaire).

-Si au moins 11 salariés et 2 ans d’ancienneté Cumul avec


: 3 mois à 3,5 mois de salaire puis indemnité -Uniquement si le
augmentation progressive jusqu’à 20 mois pour salarié a moins de 2
Plafonds de salaire à partir de 29 ans d’ancienneté. licenciement ans d’ancienneté
-Si moins de 11 salariés et au moins un an
d’ancienneté : 15 jours de salaire.
sans cause et/ou si l’entreprise a
réelle et moins de 11 salariés.
sérieuse ?

- 1 mois à 3 mois (plus de 11 salariés) de


salaire dès le 2ème année complète.
- Annulation du
- Barème dérogatoire dans les T.P.E. de
Planchers moins de 11 salariés et pour les salariés
licenciement ?
Non !
ayant moins de 11 ans d’ancienneté : 1/2 - Réintégration
?
mois à 2,5 mois.

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Les conséquences légales de la rupture


Le préavis
L’indemnité L’indemnité de (supprimé en cas de faute
compensatrice de licenciement « grave » ou « lourde »).
congés payés (supprimée en cas
de faute « grave »
ou « lourde »). « Période s’écoulant
entre la date de
présentation de la
Versée même en lettre de rupture et la
cas de « faute cessation effective du
Condition : avoir au
lourde » travail ».
moins 8 mois
(Conseil d’ancienneté.
constitutionnel, 2
mars 2016, n° 2015-
523 Q.P.C. ; Cour de Sa durée dépend du
cassation, 28 mars Montant : 1/4 de mois Contrat de travail, de
2018, n° 16-26013). de salaire brut par l’ancienneté du salarié,
année d’ancienneté, des Conventions
pendant 10 ans puis collectives ou des
1/3 /an (la Convention usages…
collective peut prévoir
plus).
Employeur qui peut
exonérer l’exécution du
préavis mais doit alors le
payer.

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Chapitre 3 La rupture conventionnelle à l’initiative conjointe du salarié et


de l’employeur

Section 1 Les étapes

1ère étape : Un ou plusieurs entretien(s) entre l’employeur et


l’employé.

2ème étape : Signature de la convention de rupture


conventionnelle. Elle précisera le montant de l’indemnité
de rupture (qui ne pourra être inférieure à l’indemnité
légale de licenciement) ; la date effective de la rupture qui
pourra au plus tôt être fixée au lendemain de
l’homologation : la possibilité pour chaque partie de se
rétracter dans les 15 jours calendaires par lettre
recommandée avec A.R.

3ème étape : Homologation de la convention de rupture


demandée (par l’une ou l’autre des parties) à la Direction
Départementale en charge de l’Emploi, du Travail et des
Solidarités à l’expiration du délai de rétractation. Elle peut
être explicitement acceptée ou refusée par l’administration
dans un délai de 15 jours. Passé ce délai et sans réponse de
l’administration, l’homologation est réputée acceptée.

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Section 2 Les conséquences

Vis-à-vis du salarié Vis-à-vis de l’employeur

Il peut prétendre à Il bénéficie d’un allégement


l’assurance chômage. de charges sur la somme
versée.

L’indemnité perçue n’est pas Il diminue le risque de


imposable au titre de l’I.R. contentieux.

Il bénéficie notamment de la Il peut immédiatement


portabilité de sa mutuelle. embaucher un remplaçant.

Le motif de son départ reste


confidentiel.

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Ce ne sont là que des propositions…

Si vous rencontrez des difficultés pour,


par exemples, prendre des notes,
identifier et expliquer les notions de
vocabulaire utilisées, bâtir des fiches
de révision, effectuer des recherches
complémentaires, préparer les
exercices demandés, ne serait-il pas
profitable pour vous de faire appel au
C.A.P. qui assure un soutien
spécifique à la « méthodologie en
droit » ?

Cf. sous Esscanet : rubriques


« Ressources » puis « Centre
d’Accompagnement Pédagogique ».

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