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I.

Le droit du travail

1. Le travail :
Le travail une activité consciente et volontaire, il comporte un effort matériel ou
immatériel appliquée au l’élaboration d’une unité utile. Il y a toujours une
intervention de deux éléments combinée.
2. Le droit du travail :
Est géré par une ensemble des textes et loi qui règle la relation entre l’employeur
et le salarié. Ces textes sont regroupés dans le code du travail.
3. Les sources du droite du travail :
 Origine national : le législateur et conventionnel
 Origine international : - Organisation International du Travail (OIT)
- Les usages professionnels
- La déclaration universelle du droit de l’homme
II. L’organisation administrative du travail :
1. – Au niveau national : Ministre du travail et l’inspection général du travail et
d’emploi

-Au niveau régional : La direction régional du travail et d’emploi

2. ANAPEC : est un organisme administrative, cette établissement public sa mission


consiste à assister les chercheurs d’emplois et aussi d’aider les employeurs au
l’embouche du salarié.
3. L’inspection du travail : dispose des pouvoirs et joue les rôles suivants :
 Pouvoir de contrôle, respecte de la législation
 Pouvoir de police judicaire
 Rôle de consigne lorsque des conflits du travail
 Rôle administrative, statistique
III. Les rapports juridiques du travail :
1. Le contrat du travail (Définition) :
Est une convention par la quelle un employé ou un salarie s’engage à exercer une
certains activités en faveur et sous la subordination de l’employeur (chef ou
patron) avec une contre partie appelé salaire.
2. Les types du contrat du travail :
A. Contrat à durée indéterminé (CDI) :
Est la forme du contrat du travail passe entre l’employeur et le salarié sans
limitation du temps, il n’est pas obligatoirement écrite sauf d’accord du
partie et tacite.

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B. Contrat à durée déterminé (CDD) :
Il est obligatoirement écrit et limité dans le temps, il ne peut être conclu
que dont les cas suivants :
 Remplacement d’un salarié absent
 Accroissement temporel de l’activité de l’entreprise
 Emploi à caractère saisonnière
 La durée de contrat :
Il ne peut pas passer 18 mois, le contrat doit comporte une
durée minimale.
 La contenue de contrat :
- Le motif de l’embauche doit obligatoirement
figurer sur le contrat
- Non-renouvellement et le terme renouvellement
- Le contrat doit comporte la nature du poste
occupée
 Exemple du contrat limité dans le temps :
- Contrat du travail temporaire :
Il est appelé aussi contrat du mission, il doit
comporte les mentions suivants :
o Motif du contrat
o Qualification requise
o Terme échéance
o Ensemble des clauses du contrat
- Contrat du travail saisonnier :
Les secteurs les plus touchent ce type du contrat
sont : l’agriculture, le tourisme, et l’industrie agro-
alimentaire
- Contrat du travail intermittent :
C’est un CDI pour un emploi permanant, qui
comporte les périodes travailler et les périodes non
travailler. Ce contrat doit obligatoirement
motionné les périodes travaillé.
IV. Le contenue du rapport de travail
1) Les droits et les obligatoires du salarié :
 Les droits :
 Rémunération qui correspond sa qualification professionnelle
 repo hebdomadaire et congé annuel payé
 la sécurité sociale
 Les obligatoires :
 Exécuter l’instruction professionnelle de son employeur
 Viés à la conservation des outils du travail
 Ne pas divulguer le secret professionnel

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2) Les droits et les obligatoires de l’employeur
 Les droits :
L’employeur exerce un double pouvoir :
 Pouvoir disciplinaire : le manquement de discipline expose le
salarié à des sanctions graduées, il peut faire l’objet d’un
changement de service, d’un renvoi temporaire, et enfin un renvoi
définitive
 Pouvoir direction : l’employeur prend tous les discisions nécessaire
pour la bonne marche de l’entreprise, ses lui qui embauches, et
répartis les taches et détermine les cadences de la production.
 Les obligatoires :
 Rémunérer le salarié
 Prévenir les accidents du travail et les maladies professionnelles
 Répartie les accidents du travail et les maladies professionnelles
V. Cessation du contrat de travail :
1) La cessation provisoire du contrat du travail
A. Les motifs de la suspension :
 Femme en couche
 Mise à pied (L’employeur peut sanctionner son salarié pour
manquement à la discipline ou insuffisance de productivité. Il peut
lui infliger une mise à pied, cas un renvoi temporaire. Cette
sanction suspend provisoirement le contrat de travail.)
 Accident
 Absence pour des événements familiaux
B. Les effets de la suspension :
L’employeur est obligé de rémunérer les jours absences autorisé, par
contre la mis à pied il ne donne aucune rémunération.
Le congé de la maternité et des maladies non-professionnelles sont
remboursé par la CNSS.
2) La cessation définitive du contrat du travail :
A. Les causes imputables au salarié :
 La faute grave (vol, divulguer des secrets professionnel)
 L’absence irrégulière
 Inaptitude professionnelle
B. Les causes imputables au l’employeur :
 Crise économique
 Progrès technique
 Développement à nouvelle méthode de travail
C. Les causes imputables aux types du contrat :
 Cessation du CDD :
Le contrat à durée déterminé expire à la fin d’échéance prévus, le contrat
peut-être résilié avec l’échéance fixée, il s’agit d’une résiliation anticipe
 Cessation du CDI :
Le contrat à durée indéterminé peut-être réaliser à tous les moments par
l’une au l’autre partie

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 Nécessite du préavis (délai-congé) :
Le législateur impose l’employeur et le salarié d’avisés à travers un préavis.
La faute grave ou la force majore consistent les causes d’exonération de
l’obligation du préavis.
VI. Les effets de la cessassions définitive du contrat :
1. Indemnité de licenciement :
Appelé aussi indemnité de départ ou indemnité spécial, poser par le législateur au
profit du salarié sauf le cas de faute grave.
Les salariés les plus anciens ont des indemnités plus importantes que les autres.
2. Le reçu pour solde de tout compte :
L’employeur exige le salarié de signer un reçu pour solde de tout compte, ce
document peut-être dénoncer par le salarié au certains condition.
3. Le certificat de travail :
L’employeur est tenu de délivré le salarié un certificat du travail, qui comporte la
date d’embauchage et la date de débauchage et ses qualifications professionnelles
et aussi le numéro d’immatriculation de la sécurité social.

Le salaire est la contre partie d’exécuter d’une prestation du travail

I. Les types da salaires :


1. Le salaire au temps :
Le salaire au temps est calculé à la fonction du temps travailler, cette forme de
rémunération ne prend pas une considération le rendement du salarié sauf le cas
de mal conduite de ce dernière.
2. Le salaire au rendement :
Peut-être fonction de la production du salarié ou chiffre d’affaire réaliser, il est
rarement utiliser comme mode de rémunération.
3. Le salaire au pièce :
Le salarié perçoit un salaire prédéterminé pour chaque pièce ou chaque tâche
d’exécuter.
II. Les formes de rémunération :
1. Le salaire en espèces et le salaire en nature
En principe, le salaire est payé en espèce et non en nature. Le paiement du salaire
en nature est plus rare et ne concerne que certaines activités : agriculture,
restauration … Ces deux formes de salaire peuvent bien entendu être combinées.
2. Le cas des pourboires :
Les pourboires sont des sommes d’argent versées par les clients aux salariés en
contact direct avec la clientèle. Ils sont fréquemment utilisés dans les professions
de la restauration, l’hôtel et de coiffure.

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III. Les modalités du paiement :
1. Périodicité :
Les rémunérations doivent être payées d’une manière régulière avec un intervalle
rapproché pour permettre aux salariés de subvenir à leurs besoins et à ceux de
leurs familles.
2. Le lieu du paiement :
Le législateur n’a pas précisé le lieu de paiement de la rémunération.
IV. Les preuves de paiement :
1. La carte de travail :
Il joue le rôle d’une lettre d’engagement qui justifier le paiement, l’employeur est
tenu de délivrer une carte de travail à chaque salarié.
2. Le bulletin de paie : sa délivrance au salarié est imposée par la loi. C’est un
document qui comportant un certain nombre de mentions qui permet de
renseigner le salarié sur les modalités de calculer sa rémunération.
3. Le livre de paie (carnet de paie) : est un registre qui est obligatoirement tenu dans
chaque entreprise ; il doit présente aux inspecteurs de travail et ceux de la CNSS.
4. Reçu pour solde de tout compte : Le salarié ou démissionnaire doit signer un reçu
de solde de tout compte.

I. Le Salaire de Base :

Salaire de base = nombre d’heurs normales X taux horaire normal


II. Les majorations de salaire :
1. Les heures supplémentaires :

Taux horaire supplémentaire = Taux horaire normal X (1 + Taux de Majoration)

25 % (entre 06h et 21 h)

50% (entre 21h et 06 h) la nuit

100% (jours férie ou repos hebdomadaire)

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Quid des jours fériés marocains :

1er Janvier Aïd Al Adha

11 Janvier Aïd El Fitr

1er Mai Aïd El Mawlid

30 Juillet Fatih Moharem

14 Août

20 Août

6 Novembre

18 Novembre

2. Les avantages :
Ce sont des rémunérations en argent ou en nature attribuées à une partie ou à
l’ensemble du personnel de l’entreprise.
a) Avantage en nature (A.E.N) :
Les avantages en nature sont des biens ou des prestations accordés aux
salariés. (Billet d’avion, prestation d’électricité, bons de transport..).
b) Avantage en argent (A.E.A) :
Ce sont des allègements des dépenses personnelles pour le salarié prises
en charge en totalité ou en partie par l’employeur.
- Le loyer du logement personnel, généralement avancé par le salarié et
remboursé par l’employeur ;
- Les frais médicaux et hospitalisation ;
- Les frais de voyage et de séjours particuliers ;
- Les impôts personnels du salarié ;
- Les primes personnelles d’assurance-vie, maladie, maternité, invalidité,
décès et vieillesse prises en charge de l’employeur ;
- Les participations aux frais scolaires au profit des enfants du personnel ;
- Les achats de jouets à l’occasion de la fête d’Achoura destinés aux
enfants du personnel.
3. les primes et gratification :
Les primes et les gratifications sont des sommes d’argent remises par l’employeur à
ses salariés.
 à la présence du salarié dans l’entreprise (Exemple prime d’assiduité, prime
de présence)
 à la production du salarié (Exemple prime de résultats, prime d’objectifs,
prime de rendement)
 aux conditions de travail (Exemple prime pour salissure, prime de risque,
prime de pénibilité) ;

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 à la situation personnelle du salarié (Exemple prime de mariage, prime de
naissance).
 Prime d’ancienneté : prime ajoutée au salaire d’un employé ayant les
conditions d’ancienneté requises :
Entre 2 ans et 5 ans 5%
Entre 5 ans et 12 ans 10 %
Entre 12ans et 20 ans 15 %
Plus de 20 ans 20%
Prime d’ancienneté = (Salaire de Base + l00es Heures supplémentaires) X le
taux.
III. Les retenus sur salaires :
1. Cotisation salariales de la CNSS :
L’affiliation de l’entreprise à la CNSS est obligatoire0 avec un taux standard 4.29 %
à la somme de la rémunération brut plafonné à 60000 DH (257.40 Dh).
2. Cotisation salariale à la CIMR :
L’affiliation de l’entreprise à la C.I.M.R. est facultative. Le taux de cotisation peut
varier de 3% à 6% de TRAITEMENT DE BASE.
Traitement de base= SBG – (Allocation familiale +Indemnité justifier + A.E.N)
3. Les cotisations salariales aux organismes de prévoyance sociale (Mutuelles) :
Les taux et les bases de calcul sont variables d’un organisme à un autre.
4. La part salariale des primes d’assurance Groupe :
La part salariale sera retenue selon les modalités du contrat d’assurance
5. Les avances et acomptes récupérés :
Une avance consentie à un salarié au cours d’une période est récupérée sur son
salaire à la fin de cette période.
6. Les cessions de salaire :
Le salarié peut, de son plein gré, accepter qu’une partie de son salaire lui soit
retenue par l’employeur pou être payée directement à ses créanciers. Il s’agit alors
d’une cession de salaire.
7. Les oppositions :
Suite à un jugement (saisie –arrêt). L’employeur prend une partie de la
rémunération de salarié, et délivre au créancier de son employé
8. L’indemnité de perte d’emploi (IPE) :
Cette indemnité concerne les salariés des secteurs privés déclaré à la CNSS. Le taux
standard de cette indemnité est 0.19% du salaire brut plafonné à 6000 Dh.
On cas de perte l’emploi le salarié perçoit une somme égale 70% sur la moyenne de
son salaire de 36 mois (3 ans) avec un plafond de SMIG (2570.46 Dh)
9. Assurance Maladie Obligatoire (AMO) :
Le taux de cotisation d’AMO est 2% non-plafonné.

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o Les sommes n’ayant pas un caractère de salaire :
o Les allocations familiales :
Ce sont des prestations servies par CNSS aux salariés ayant des enfants à
charge.
Le montant des allocations familiales est de 200dh/ mois pour chacun les trois
premières enfants, et de 36dh/mois pour les 3 suivants.
o Les indemnités :
Les indemnités sont des sommes d’argent attribuées à un salarié en réparation
d’un dommage ou d’un service rendu.
o Les frais professionnels :
Ce sont des frais qui ne sans pas comme des éléments de salaire
- 25 % pour le personnel des casinos et cercles supportant des frais de
représentations
- 35 % pour les ouvriers d’imprimerie de journaux travaillant la nuit, les artistes
- 45 % pour les journalistes, les rédacteurs, photographes, les directeurs de
journaux, les inspecteurs et contrôleurs des compagnies des branches vie,
capitalisation et épargne ; le personnel naviguant de l’aviation marchande, les
voyageurs représentants et placiers
- 40 % pour le personnel naviguant de la marine marchande et de la pêche
maritime.
– 17 % pour les personnes ne relavant pas des catégories professionnelles.

10. L’impôt sur le revenu :

a) Détermination de la base imposable :

Salaire brut global (SBG) - Eléments Exonérés


= Salaire brut imposable (SBI) - Eléments Déductibles
= Salaire Net Imposable (SNI)

C’est un impôt direct, qui s’applique à la catégorie de revenu suivante :

 Revenus professionnels
 Revenus salariaux et a similaires
 Les avantages en argents et en nature
 Revenus des capitaux immobilisés

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b) Le calcule de l’IR :
o L’impôt avant déduction pour charges de famille :
L’impôt avant déduction est calculé en appliquant au S.N.I. un barème de
taux de taux progressifs.

IRB = (SNI x taux)- Somme à déduire

Tranches du S.N.I. (en Dh) Taux en % Somme à déduire (En Dh)

0-1666.66 0% 0
1666.67-2000 13% 216.66
2001-3000 21% 376.66
3001-5000 35% 796.66
Au delà de 5000 44% 1246.66

o L’impôt après déduction pour charges de famille (Impôt dû= net = exigible)
Sont des allégements fiscales accorder par l’état pour les salariés marié et
ont des enfants à charge.
Les salariés ayant des charges de famille bénéficient de la déduction d’une
somme égale à 15 Dh par mois et par personne à charge (épouse, enfants)
dans la limite de 90 Dh par mois (Max 6 déductions).

Impôt exigible (IRN) = impôt avant déduction(IRB) – déduction pour charge de famille

IV. Le Salaire Net à Payer :


Total des gains Salaire de base
+ Heures supplémentaires
+ Primes
+ Indemnités
+ Gratifications
- Total des retenues - Cotisations salariales (CNSS, CIMR,
Mutuelle, Assurance)
- Avances et acomptes
- Cessions de salaire
- Oppositions
- IGR
= Salaire Net Payer

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 SBG = les gains (tous les majorations)
 CNSS = (SBG- allocation familiale) *4.29% (plafonné 6000DH)
 Traitement de base= SBG – (Allocation familiale +Indemnité justifier + A.E.N)
 CIMR= TB * taux % (plafonné à 6000DH)
 Les déductions = cotisation social + opposition + avance + a compte + mensualité …..)
= Tous les éléments déductibles
 SBI = SBG-(All. + IND.JUS)
 SNI = SBI –les éléments de déductions
 IRB = (SNI x taux %)-somme à déduire
 IRN = IRB – les charges de famille
 Salaire Net à Payer = total des gains – total des retenus
= SBG – (éléments d déductions + IRN)
o Eléments exonérés = toutes les indemnités justifiées + Les allocations
familiales.
o Eléments déductibles -=Les frais professionnels ( taux retenu pour les
besoins de calcul est 17% plafond 2000 Dh/ mois) + Les cotisations à la
CNSS + Les cotisations à la CIMR+ Les cotisations aux Mutuelles + La part
salariale des primes d’assurance + groupe dans la limite du plafond prévu
par le contrat d’assurance.
∞ Le bulletin de paie :
C’est un document remis au salarié d’une manière obligatoire et régulière. Il
comporte les mentions suivantes :
 L’identité de l’employeur
 L’identité du salarié
 Les numéros d’immatriculation des cotisations sociales
 La nature d’emploi occupé
 Le montant de la rémunération
 Les éventuels primes et avantages
 Les détails de retenus sur salaire
 La date d’embauchage

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L’identité de l’employé
Nom et Situation N° d’imam CNSS, CIMR, Date de
prénom familial Mutuelle, Assurance… recrutement
Libellés Taux Gains Retenues
Salaire de Base 30 4500 -
HS 37.5 75 -
Prime de rendement - -
Prime d’ancienneté 15% .
CNSS 4.29% - 257.40
CIMR 3%à6% - .
Assurance . .
. . .
. . .
. . .
IR .

Net A Payer X

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