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DRT1224G-A – 3 crédits

Personnes physiques et famille


Hiver 2022
Horaire : Les lundis, du 10 janvier au 25 avril 2022, de 19h à 22h.

Campus de Montréal – Veuillez référer à votre centre étudiant pour connaître le numéro de local du cours.

Certificat en droit
https://fep.umontreal.ca/programmes/certificats/droit/

Chargé de cours : Me Mario Provost


Courriel : mario.provost@umontreal.ca

Responsable de programmes : Isabelle Petit, Ph. D


Courriel : drt-responsable@fep.umontreal.ca

Descripteur officiel du cours

Jouissance et exercice des droits civils. Droits de la personnalité. État et capacité des personnes physiques.
Mariage, filiation, obligation alimentaire, autorité parentale, séparation de corps et divorce.

Objectifs du cours
Objectifs généraux

Le cours est principalement axé sur l'apprentissage des connaissances juridiques fondamentales reliées aux
personnes et à la famille. Il a pour but général de développer la capacité de l'étudiant(e) à qualifier les situations,
à sélectionner les règles juridiques pertinentes et, ensuite, de les interpréter correctement.

En somme, le cours vise à développer chez l’étudiant(e) les habiletés à analyser le droit applicable (loi,
jurisprudence et doctrine). Les exercices l'initieront à l'application des théories et au règlement de situations
concrètes.

Objectifs spécifiques

A l’issue du cours, les étudiants seront en mesure d’analyser les textes législatifs en fonction de leur genèse
historique et de la dynamique sociale dans laquelle ils s'inscrivent.

Ils auront également intégré certains éléments de réflexion critique en matière de politiques législatives et
d'intervention publique dans le domaine du droit des personnes et de la famille.

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Plan de cours, Hiver 2022. Faculté de l’éducation permanente – Université de Montréal [√ Hiver 2022]
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Approches pédagogiques

Enseignement magistral : (2 heures approximativement par séance)


Travaux pratiques : (1 heure approximativement par séance)

L'échéancier (pages 3 et 4) révèle les différents thèmes abordés à chaque séance pendant le trimestre. Le plan
de cours détaillé, pour sa part, expose la matière enseignée.

1. Les lectures : Les étudiant(e)s DOIVENT effectuer un travail préparatoire !

Elle doit d'abord lire les articles du Code civil du Québec, la jurisprudence et les pages pertinentes du
volume obligatoire. (Note : les articles du C.c.Q. et les pages à lire, pour chacune des séances, sont clairement
identifiés au calendrier (voir infra), ainsi dans le plan de cours détaillé. La jurisprudence citée dans ce dernier
se trouve déjà déposée sur StudiUM).

Ce travail préalable permettra à chaque personne de se familiariser avec les notions de base.

En plus, chaque personne doit répondre aux problèmes conçus pour illustrer la matière. Ces exercices ont
pour objectif de vérifier sa compréhension des notions de base, sa capacité de qualifier des situations concrètes,
puis de repérer et d'appliquer les dispositions appropriées. Les éléments de solutions sont décrits dans les
enregistrements audios.

Note : Au besoin, les personnes peuvent écouter les enregistrements (audio seulement) sur StudiUM
pour parfaire leurs notes de cours.

2. Le cours : Les périodes de cours ont pour objectif de vérifier et d'approfondir les connaissances acquises à
l'occasion des lectures préparatoires.

Les deux premières heures de cours sont généralement consacrées à l'exposé des sujets à l'étude et à des
sessions de questions-réponses. La participation des étudiant(e)s sera d'autant plus active et enrichissante que
les lectures préparatoires auront été effectuées avec soin.

La troisième heure de cours est, autant que possible, consacrée à la résolution de cas pratiques (développement
d'habiletés spécifiques) et de discussion sur l’application de la matière. Ces problèmes ont pour objectif de
vérifier la compréhension par les étudiant(e)s des notions juridiques de base, leur capacité de qualifier des
situations concrètes, ainsi que de repérer et d'appliquer les dispositions appropriées et ce, à la lumière des
décisions judiciaires pertinentes. Ils leur fournissent l'occasion d'exprimer leur point de vue sur des éléments
pertinents.

Matériel requis
OUVRAGES OBLIGATOIRES

Code civil du Québec et Loi sur le divorce (préférence est accordée à la version mise en marché par les Éditions
Yvon Blais à l’exclusion des Code civil annotés qui comportent des commentaires). Les personnes
n’auront pas le droit de se servir, en période d’examens, d’une version annotée du Code civil (i.e. avec
commentaires !). (Note : La Loi sur le divorce se trouve déjà en annexe de votre Code civil. Vous n’êtes donc pas obligé
d’acheter le volume intitulé Loi sur le divorce annotée !)

[Remarque : Ces lois doivent être à jour (2021-2022). Du reste, la jurisprudence citée dans le plan de cours se trouve
sur StudiUM].

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Prenez note que les livres seront disponibles à la COOP de droit. Vous avez la possibilité de les acheter sur
place ou de commander en ligne, pour une cueillette en succursale ou une livraison à domicile.
Plus de détails sur leur site: https://www.droit.coop/fr

OUVRAGES FACULTATIFS

CASTELLI, Mireille D. et Dominique GOUBAU, Le droit de la famille au Québec, 5è édition, Québec, Les Presses de
l'Université Laval, 2005, 625 p.

COLLECTION DE DROIT, Personnes, famille et successions, vol. 3 et 4, Cowansville, Les Éditions Yvon Blais Inc. (il s'agit
de la version la plus récente du volume rédigé à l'intention des personnes inscrites à l'École du Barreau du Québec]
Note : Les douze volumes de la Collection de droit sont accessibles dans leur intégralité, pour consultation gratuite en
ligne, sur le site : – La Référence – (de l’éditeur Yvon Blais), puis en cliquant ensuite sur « Doctrine ». Vous aurez ainsi
accès à chacun des volumes de la Collection, par titre et par chapitre (mais il vous faudra d’abord avoir téléchargé « Proxy »
dans votre ordinateur. Pour plus de détails sur ce processus, allez sur le site de la Bibliothèque de droit de l’U. de M. Vous
y trouverez les étapes à suivre)

Calendrier et planification pédagogique

Activités pédagogiques /
Dates Éléments de contenu Lectures
Évaluations des apprentissages

- Voir la section « Plan de cours Articles 1 – 49, 617 C.c.Q.


1 Cours 1 : L’existence et les droits détaillé » et faire l’écoute des
10/01/2022 d’une personne physique segments audio

Cours 2 : Le nom, le domicile et - Voir la section « Plan de cours Articles 50 - 102 C.c.Q.
2
l’absence d’une personne détaillé » et faire l’écoute des
17/01/2022 segments audio
physique

- Voir la section « Plan de cours Articles 103 – 152.1 C.c.Q.


détaillé » et faire l’écoute des
3 Cours 3 : Les actes de l’état civil segments audio
24/01/2022 d’une personne physique
- Réponses aux problèmes des
cours 1 à 3 (voir StudiUM)
- Voir la section « Plan de cours Articles 153 - 255 C.c.Q.
4
Cours 4 : La protection du mineur détaillé » et faire l’écoute des
31/01/2022 segments audio

- Voir la section « Plan de cours Articles 256 – 297.24, 2166 - 2185


détaillé » et faire l’écoute des C.c.Q.
5 segments audio
Cours 5 : La tutelle au majeur
07/02/2022
- Réponses aux problèmes des
cours 4 et 5 (voir StudiUM)
Activité en ligne (voir plus loin
6 « Les modalités d’évaluation
Examen intratrimestriel
14/02/2022 des apprentissages » pour les
détails)

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Activités pédagogiques /
Dates Éléments de contenu Lectures
Évaluations des apprentissages

Cours 6: Les conditions de - Voir le Plan de cours détaillé et Articles 365 - 379 C.c.Q.
7
faire l’écoute des segments audio
21/02/2022 fond et de forme du
mariage

8 Semaine de relâche
28/02/2022

- Voir la section « Plan de cours Articles 380 – 390, 521.1 – 521.19


Cours 7: L’annulation du détaillé » et faire l’écoute des C.c.Q.
9 mariage (mariage putatif), segments audio
07/03/2022 l’union civile et l’union de
fait - Réponses aux problèmes des
cours 6 et 7 (voir StudiUM)
Cours 8 : Les droits et - Voir la section « Plan de cours Articles 391 - 413 C.c.Q.
10 devoirs des conjoints détaillé » et faire l’écoute des
14/03/2022 et la protection de la segments audio
résidence familiale
- Voir la section « Plan de cours Articles 414 - 426 C.c.Q.
détaillé » et faire l’écoute des
segments audio
11 Cours 9 : Le patrimoine
21/03/2022 familial
- Réponses aux questions du
problème du cours 9 (faire
l’écoute du segment audio)
- Voir la section « Plan de cours Articles 427 - 492 C.c.Q.
Cours 10 : La prestation
12 détaillé » et faire l’écoute des
compensatoire et les
28/03/2022 segments audio
régimes matrimoniaux

- Voir la section « Plan de cours Articles 585 - 612 C.c.Q.


13 Cours 11 : L'autorité détaillé » et faire l’écoute des
04/04/2022 parentale et l'obligation alimentaire segments audio

- Voir la section « Plan de cours Articles 1 à 17 L.D ; articles 516 -


14 détaillé » et faire l’écoute des 521 C.c.Q.
Cours 12 : Le divorce
11/04/2022 segments audio

15
18/04/2022 Congé - Lundi de Pâques

Activité en ligne (voir plus loin


16 « Les modalités d’évaluation
Examen final récapitulatif
25/04/2022 des apprentissages » pour les
détails)

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Modalités d’évaluation des apprentissages

Objectifs spécifiques du cours


Date/Durée/Heure Outils d’évaluation Pondération
qui sont visés par l’évaluation

Examen intratrimestriel Résolution des problèmes d’ordre Les examens sont évalués selon les 40 %
pratique et théorique afin d’apprécier critères suivants :
EN LIGNE la compréhension et la maîtrise de la
matière vue dans les cours 1 à 5 - l’adéquation et la précision des
Date : 14 février 2022 (inclusivement). réponses
Durée : Trois (3) heures - la clarté de l'exposé
19h00 à 22h - la logique du raisonnement
- le bienfondé des justifications

Matériel autorisé :
Code civil du Québec non annoté.
Toute documentation écrite.
La navigation sur internet permise durant
l’examen se limite à StudiUM et à « La
référence » (Sous Base de données –
Bibliothèque de la Faculté de droit).

Examen final Résolution des problèmes d’ordre Les examens sont évalués selon les 60 %
pratique et théorique afin d’apprécier critères suivants :
EN LIGNE la compréhension et la maîtrise de la
matière vue dans les cours 1 à 12 - l’adéquation et la précision des
Date : 25 avril 2022 (examen récapitulatif) réponses
Durée : Trois (3) heures - la clarté de l'exposé
19h00 à 22h - la logique du raisonnement
- le bienfondé des justifications

Matériel autorisé :
Code civil du Québec non annoté.
La Loi sur le divorce
Toute documentation écrite.
La navigation sur internet permise durant
l’examen se limite à StudiUM et à La
référence (Sous Base de données –
Bibliothèque de la Faculté de droit).

L'évaluation est fondée sur deux examens, à savoir un intratrimestriel et un final.


Ces deux examens sont obligatoires, préjudiciables et à livres ouverts (i.e. toute documentation « écrite
», c’est-à-dire sur support papier, est permise).

L'examen intratrimestriel compte pour 40% de la note finale. Il a une durée de TROIS heures. La matière
couvre les cours 1 à 5 (inclusivement).

À noter que l’examen intratrimestriel se fera en ligne, et non en salle, le lundi 14 février, de 19 heures à 22
heures. Les modalités techniques seront envoyées à une date ultérieure.
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L'examen final vaut 60% de la note finale. Il a une durée de TROIS (3) heures. Il s’agit d’un examen
récapitulatif qui porte sur l’ensemble des sujets traités au cours (cours 1 à 13). Notez que les sujets traités
dans les Annexes 1 et 2 ne figurent pas à l’examen final !

Tout comme l’examen intra, l’examen final se fera en ligne, et non en salle, le lundi 25 avril, de 19 heures à
22 heures. Les modalités techniques seront envoyées à une date ultérieure.

PRENDRE NOTE QUE : vous êtes responsable de votre équipement technique et de votre environnement de
travail à distance. Les problèmes techniques provenant de vos propres appareils ne peuvent justifier un
droit de reprise.

Pour justifier une impossibilité de répondre aux tests en raison d'un problème technique émanant de StudiUM,
vous devrez avoir avisé immédiatement votre chargé de cours et le secrétariat à l'adresse suivante :
drt-secr@fep.umontreal.ca.

Sur réception de vos informations, nous procèderons aux vérifications d’usage. Vos tentatives de connexion et
l'existence d'un réel problème technique seront vérifiées et validées auprès du service technique de StudiUM.
Sur cette base, l'article 9.8 du règlement des études du 1er cycle pourrait s'appliquer. Nous communiquerons
avec vous, dans les meilleurs délais.

: Toute absence à l’un ou l’autre examen doit être dûment autorisée par la FEP (voir procédure à
suivre à la page 7). L’examen final d’un étudiant qui n’a pas pu se présenter à son examen intra mais qui a
obtenu une autorisation d’absence de la FEP compte pour 100% de la note finale. Dans le cas d’une absence
autorisée à l’examen final, un examen différé est organisé par la Faculté durant la période prévue à cet effet.
Dans les deux cas, une absence non autorisée conduit à l’attribution de la note « 0 » à l’évaluation.

Intégrité, fraude et plagiat

Les examens sont STRICTEMENT individuels. Le plagiat à l’U de M est sanctionné par le Règlement
disciplinaire sur la fraude et le plagiat concernant les étudiants.

Veuillez noter, par ailleurs, que le dépôt de matériel pédagogique sur les sites de partage tel que StuDocu ou
Course Hero peut donner lieu à l’application du Règlement disciplinaire sur le plagiat ou la fraude concernant
les étudiants de 1er cycle et vous exposer à des sanctions.

Nous vous rappelons que tout document, quel que soit sa nature (texte, audio etc…), déposé sur StudiUM est
assujetti à l’engagement de chaque étudiant à respecter la propriété intellectuelle et le droit à l’image.

Toute fraude ou plagiat pourrait, par ailleurs, être rapporté aux ordres professionnels le cas échéant.

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Intégrité, fraude et plagiat
Problèmes liés à la gestion du temps, ignorance des droits d’auteur, crainte de l’échec, désir d’égaliser les chances de réussite des autres –
aucune de ces raisons n’est suffisante pour justifier la fraude ou le plagiat. Qu’il soit pratiqué intentionnellement, par insouciance ou par
négligence, le plagiat peut entraîner un échec, la suspension, l’exclusion du programme, voire même un renvoi de l’université. Il peut aussi avoir
des conséquences directes sur la vie professionnelle future. Plagier ne vaut donc pas la peine !
Le plagiat ne se limite pas à copier-coller ou à regarder la copie d’un collègue. Il existe diverses formes de manquement à l’intégrité, de fraude et
de plagiat. En voici quelques exemples :
Dans les travaux : copier un texte trouvé sur Internet sans le mettre entre guillemets et sans citer sa source ; soumettre le même travail dans deux
cours (autoplagiat) ; inventer des faits ou des sources d’information ; obtenir de l’aide non autorisée pour réaliser un travail.
Lors des examens : utiliser des sources d’information non autorisées pendant l’examen ; regarder les réponses d’une autre personne pendant
l’examen ; s’identifier faussement comme un étudiant du cours.
Site Intégrité et règlement disciplinaire sur le plagiat ou la fraude : https://integrite.umontreal.ca/.

Règles pour les évaluations

L’étudiant doit motiver, par écrit, toute absence à une évaluation ou à un cours faisant l’objet d’une
évaluation continue dès qu’il est en mesure de constater qu’il ne pourra être présent à une évaluation et
fournir les pièces justificatives. Dans les cas de force majeure, il doit le faire le plus rapidement possible
par téléphone ou courriel et fournir les pièces justificatives dans les sept (7) jours suivant l’absence.
Le doyen ou l’autorité compétente détermine si le motif est acceptable en conformité des règles,
politiques et normes applicables à l’Université.
Les pièces justificatives doivent être dûment datées et signées. Le cas échéant, le certificat médical doit
préciser les activités auxquelles l’étudiant n’est pas en mesure de participer en raison de son état de
Absence à un examen santé, la date et la durée de l’absence, il doit également permettre l’identification du médecin. (Article
9.9)
Si vous n’êtes pas en mesure de vous soumettre à une évaluation à la date prévue, vous devez remplir
le formulaire CHE_Absence_évaluation disponible dans le Centre étudiant, en indiquant le motif pour
lequel vous ne pouvez pas faire votre examen. Votre faculté communiquera avec vous sous peu à ce
sujet.
Si vous avez des questions pour l’absence à un examen, vous pouvez contacter la technicienne en
coordination de bureau (TCTB) de votre programme à l’adresse suivante :
drt-secr@fep.umontreal.ca.

Les pénalités de retard sont applicables à toutes les évaluations prévues dans ce cours.
Les travaux remis en retard sans motif valable seront pénalisés de 10% le premier jour et de 5% chacun
des quatre jours suivants. Après cinq jours de retard sans motif valable, la note de zéro sera attribuée.
Si vous n’êtes pas en mesure de vous soumettre à une évaluation à la date prévue, vous devez remplir
Retard dans la remise le formulaire CHE_Délai_remise_travail disponible dans le Centre étudiant, en indiquant le motif pour
des travaux lequel vous ne pouvez pas rendre votre travail. Votre faculté communiquera avec vous sous peu à ce
sujet.
Si vous avez des questions pour la remise en retard d’un travail, vous pouvez contacter la technicienne
en coordination de bureau (TCTB) de votre programme à l’adresse suivante :
drt-secr@fep.umontreal.ca.

L’évaluation tient compte de la qualité de la langue et de la capacité à utiliser la terminologie et le style


propres à la discipline ou au champ d’études, voire à la profession. (Article 9.1d)
Qualité de la langue
Jusqu’à 10% de la valeur d’un travail pourra être enlevé pour les fautes de français, à raison de 0.5 point
par faute. À noter : cette règle ne s’applique pas aux évaluations rédigées en salle de classe.

Communication des Les notes préliminaires seront déposées dans StudiUM. La note officielle paraîtra dans le centre
résultats étudiant.

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Avis : Prendre note que nous considérons qu’il y a conflit d’horaire entre deux cours non seulement lorsque ces cours se donnent le
même jour et à la même heure, mais également lorsqu’un cours se termine à l’heure où commence le second cours.
Il est par conséquent fortement déconseillé de vous inscrire à des cours qui se suivent (exemple : cours A de 16h00 à 19h00 puis
cours B de 19h00 à 22h00) Si, en dépit de l’information qui vous est donnée ici, vous décidiez malgré tout de vous placer
volontairement dans une telle situation, c’est-à-dire de suivre deux cours qui se suivent, nous vous prions de prendre bonne note du
fait qu’aucun examen différé (ni intra, ni final) ne vous sera accordé au motif que vous ne disposez pas de suffisamment de
temps pour vous rendre d’une salle de classe à l’autre..

Barème de notation:

Échelle de conversion de la Faculté de l’éducation permanente :

Points
Lettre Points Application concrète Qualificatifs
(note en %)

Objectifs dépassés
Le travail fourni est de qualité exceptionnelle. Dans son
89,5 - 100 A+ 4,3
ensemble, le travail dépasse les critères attendus de
rendement. Excellente intégration des notions vues en classe
Excellent
84,5 – 89,4 A 4,0 Objectifs tout à fait atteints
Le travail fourni est excellent, tous les critères attendus de
79,5 – 84,4 A- 3,7 rendement ont été respectés. Très bonne intégration des
notions vues en classe.

76,5 – 79,4 B+ 3,3 Objectifs généralement atteints


Le travail fourni est très bon, la majorité des critères attendus
72,5 – 76,4 B 3,0 de rendement ont été respectés. Les notions vues en classe Très bon
sont généralement bien intégrées.
69,5 – 72,4 B- 2,7

64,5 – 69,4 C+ 2,3 Objectifs partiellement atteints


Le travail fourni est bon, mais présente certaines lacunes. Les
critères attendus de rendement n’ont été respectés que Bon
59,5 – 64,4 C 2,0* partiellement. Les notions vues en classes sont plus ou moins
bien intégrées.

56,5 – 59,4 C- 1,7 Objectifs atteints de façon minimale


Le travail fourni est passable, mais présente plusieurs lacunes
53,5 – 56,4 D+ 1,3 importantes. Les critères attendus de rendement n’ont été Passable
respectés que minimalement. Les notions vues en classe sont
49,5 – 53,4 D** 1,0 généralement peu ou mal intégrées.

Objectifs généralement non atteints


Le travail fourni présente des lacunes, dont certaines
34,5 – 49,4 E 0,5 importantes. Les critères attendus de rendement sont peu Faible – échec
respectés. Les notions vues en classe présentent des
lacunes quant à leur intégration.

Objectifs pas du tout atteints


0 – 34,4 F 0,0 Aucune intégration des notions vues en classe dans les Nul – échec
travaux, examens et exercices

sans valeur sans valeur numérique


(S) Succès
numérique

sans valeur sans valeur numérique


(E) Échec
numérique

* moyenne cumulative nécessaire pour obtenir le diplôme


** note de passage dans un cours
L’étudiant dont le résultat cumulé des évaluations atteint le seuil fixé (1ère colonne) est assuré d’obtenir la note indiquée à la 2e colonne sur son
relevé final

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Dates importantes

Date limite d’abandon sans frais 25 janvier 2022

Date limite d’abandon avec frais 18 mars 2022

Attention ! En cas de différence entre les dates inscrites au plan de cours et celles publiées dans le Centre étudiant,
ces dernières ont préséance.

Évaluation de l’enseignement

Accordez à l’évaluation tout le sérieux qu’elle mérite. Vos commentaires contribuent à améliorer le déroulement du
cours et la qualité de la formation.

La période d’évaluation de l’enseignement se déroule de la 11e à la 13e semaine du trimestre. Pour accéder au
système en ligne, cliquez sur le lien suivant : umontreal.ca/evaluez

Références bibliographiques

BARREAU DU QUÉBEC, Service de la formation continue, La protection des personnes vulnérables (2020), vol. 469,
Montréal, Éditions Yvon Blais inc., 2020 (en ligne);

BERNHEIM, Emmanuelle, La garde en établissement et autorisation de soins : quel droit pour quelle société ? Cowansville,
Les Éditions Yvon Blais inc., 2011;

BUREAU, Marie-France, Le droit de la filiation entre ciel et terre : étude du discours juridique québécois, Cowansville, Les
Éditions Yvon Blais inc., 2009;

BURMAN, Danielle et Jean PINEAU, Le « patrimoine familial » (projet de loi 146), Montréal, Les Éditions Thémis inc., 1991;

CENTRE DE RECHERCHE EN DROIT PRIVÉ ET COMPARÉ DU QUÉBEC, Dictionnaire de droit privé de la famille et
lexiques bilingues, Cowansville, Les Éditions Yvon Blais inc., 1999;

CHAMBERLAND, Luc, Le nouveau Code de procédure civile commenté, Cowansville, Les Éditions Yvon Blais inc., 2014;

DELEURY, Édith et Dominique GOUBAU, Le droit des personnes physiques, 6è éd., Montréal, Éditions Yvon Blais inc.,
2019;

DRAPEAU, Murielle, Le statut légal des conjoints de fait au Québec, Brossard, Les Publications CCH, 2013;

FERRON PARAYRE, Audrey, Donner un consentement éclairé à un soin : réalité ou fiction?, Montréal, Les Éditions Yvon
Blais inc., 2021;

FILION, Nicole, « Pleins feux sur les mesures phares introduites dans le cadre de la nouvelle réforme de la protection
juridique au Québec », dans Barreau du Québec, Service de la formation continue, La protection des personnes
vulnérables (2021), volume 488, Montréal, Éditions Yvon Blais, 2021 (en ligne);

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GRANOSIK, Lucasz et Kateri-Anne GRENIER, Loi sur la protection des renseignements personnels dans le secteur privé,
Édition annotée – Législation, jurisprudence, 2è éd., Cowansville, Les Éditions Yvon Blais inc., 2013;

JARRY Jocelyne, Guide sur le partage de la société d’acquêts, 3e éd., Montréal, LexisNexis, 2019;

JARRY, Jocelyne, Les conjoints de fait au Québec : vers un encadrement légal, Cowansville, Les Éditions Yvon Blais inc.,
2008;

KOURI, Robert P., « Le consentement aux soins : aperçu général et quelques questions controversées », (2011) 2 C.P.
du N. 1-25;

KOURI, Robert P. et Suzanne PHILIPS-NOOTENS, L'intégrité de la personne et le consentement aux soins, 3è éd.,
Cowansville, Les Éditions Yvon Blais inc., 2012;

LAFLAMME, Lucie, Robert P. KOURI et Suzanne PHILIPS-NOOTENS, Le mandat donné en prévision de l’inaptitude, De
l’expression de la volonté à sa mise en oeuvre, Cowansville, Les Éditions Yvon Blais, 2008;

LECKEY, Robert, « Religion and Same-Sex Marriage », dans Safa BEN SAD, David KOUSSENS et Benjamin
PRUD’HOMME, La religion en droit de la famille – Le religieux comme variable de prise de décision dans un droit familial
laïcisé, Montréal, Les Éditions Thémis, 2020, 11-26;

LEMAY, Sylvie, La minorité et la tutelle (art. 153 à 255 C.c.Q.), Collection « Commentaires sur le Code civil du Québec »
(DCQ), Cowansville, Les Éditions Yvon Blais, 2007;

LEFEBVRE, Brigitte, Les régimes matrimoniaux : contrat de mariage, séparation de biens, société d‘acquêts, Cowansville,
Les Éditions Yvon Blais inc., 2011;

MORIN, Christine (sous la direction de), Droit des aînés, Montréal, Éditions Yvon Blais, 2020;

PINEAU, Jean et Marie PRATTE, La famille, Montréal, Les Éditions Thémis inc., 2006;

PROVOST, Mario, Droit de la protection de la jeunesse, 2è éd., Montréal, LexisNexis Canada inc., 2019;

SENÉCAL, Jean-Pierre, Le partage du patrimoine familial et les autres réformes du projet de loi 146, Montréal, Les Éditions
Wilson et Lafleur Ltée, 1989;

TÉTRAULT, Michel, Droit de la famille, 4è édition, volume 1, Le mariage, l’union civile et les conjoints de fait : Droits,
obligations et conséquences de la rupture, Cowansville, Les Éditions Yvon Blais inc., 2010;

TÉTRAULT, Michel, Droit de la famille, 4è édition, volume 2, L’obligation alimentaire, Cowansville, Les Éditions Yvon Blais
inc., 2011;

TÉTRAULT, Michel, Droit de la famille, 4è édition, volume 3, La filiation, l’enfant et le litige familial, Cowansville, Les Éditions
Yvon Blais inc., 2020;

TÉTRAULT, Michel, Droit de la famille, 4è édition, volume 4, La procédure, la preuve et la déontologie, Cowansville, Les
Éditions Yvon Blais inc., 2010;

TÉTRAULT, Michel, La rédaction des conventions en matière familiale, Cowansville, Les Éditions Yvon Blais inc., 2007.

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Soutien à la réussite

De nombreuses activités et ressources sont offertes à l’Université de Montréal pour faire de votre vie étudiante une
expérience enrichissante et agréable. La plupart d’entre elles sont gratuites. Explorez les liens ci-dessous pour en savoir
plus.

• Centre étudiant de soutien à la réussite : http://www.cesar.umontreal.ca/apprentissage/


• Centre de communication écrite : http://www.cce.umontreal.ca/
• Services du réseau des bibliothèques : https://bib.umontreal.ca/
• Aide à la persévérance scolaire de la Faculté de l’éducation permanente : https://fep.umontreal.ca/etudier-a-la-
fep/accompagnement-personnalise/
• Centre étudiant des Premiers Peuples (CEPP) : https://www.umontreal.ca/premierspeuples/

Utilisation des technologies en classe

Captation visuelle ou sonore des cours

Rappelons que l’usage de tout document déposé sur StudiUM pour chaque cours est assujetti à l’engagement de chaque
étudiant à respecter la propriété intellectuelle et le droit à l’image.

Il est interdit de faire une captation audio ou vidéo du cours, en tout ou en partie, sans le consentement
écrit de la chargée de cours ou du chargé de cours. Le non-respect de cette règle peut mener à des sanctions
disciplinaires en vertu de l’Article 3 du Règlement disciplinaire concernant les étudiants.

StudiUM

Une plateforme numérique d’apprentissage du cours sera mise à disposition à partir du réseau interne de l’Université,
StudiUM. Les étudiants auront accès illimité au site durant toute la session, et ce depuis le réseau interne de l’Université
comme depuis leurs propres connexions Internet.

Le chargé de cours assurera un suivi constant du contenu du site, ce qui permettra notamment aux étudiants de recevoir
régulièrement des informations diverses concernant le cours, recevoir des documents en ligne, être tenus au courant des
conférences, se renseigner sur les consignes du travail de session, etc.

Pour avoir accès au site, l’étudiant doit être dûment inscrit à l’Université et être détenteur d’un UNIP, ce qui lui donnera
accès à son portail UdeM.

Vous êtes responsable de votre équipement technique et de votre environnement de travail à distance. Les problèmes
techniques provenant de vos propres appareils ne peuvent justifier un droit de reprise.

Pour obtenir de l’aide technique

Pour du soutien technique, vous pouvez contacter l’équipe de soutien StudiUM en consultant le lien suivant:
https://studium.umontreal.ca/ ou en appelant au 514-343-6111 poste 44944.

En cas de problèmes techniques pendant un examen

Pour justifier une impossibilité de répondre aux tests en raison d'un problème technique émanant de StudiUM, vous devrez
avoir avisé immédiatement votre chargé de cours et le secrétariat à l'adresse suivante : drt-secr@fep.umontreal.ca

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Sur réception de vos informations, nous ferons les vérifications. Vos tentatives de connexion et l'existence d'un réel
problème technique seront vérifiées et validées auprès du service technique de StudiUM. Sur cette base, l'article 9.8 du
règlement des études du 1er cycle pourrait s'appliquer. Nous communiquerons avec vous, dans les plus brefs délais.

Prise de notes et activités d’apprentissage avec ordinateurs, tablettes ou téléphones intelligents


L’utilisation de tout moyen de communication ou d’outil pédagogique est strictement réservée à des fins pédagogiques.

Pour toute aide technique concernant des outils institutionnels autres que StudiUM

Lien pour le clavardage : clavardage.ti.umontreal.ca.

Pour du soutien informatique, consultez la page Soutien à distance 24/7 :https://ti.umontreal.ca/soutien/soutien24-7.html

Cadres règlementaires et politiques institutionnelles


Apprenez à connaître les règlements et les politiques qui encadrent la vie universitaire d’un étudiant.

• Règlements des études de 1er cycle


https://secretariatgeneral.umontreal.ca/documents-officiels/reglements-et-politiques/reglement-des-etudes-de-premier-cycle/

• Règlement disciplinaire en matière de plagiat ou de fraude concernant les étudiants de 1 er cycle


https://secretariatgeneral.umontreal.ca/public/secretariatgeneral/documents/doc_officiels/reglements/enseignement/ens30_3-
reglement-disciplinaire-plagiat-fraude-etudiants-premier-cycle.pdf

Politique d’intégration : soutien aux étudiants en situation de handicap

Les facultés ont la responsabilité de mettre en place les mesures d’accommodement aux examens de leurs cours pour
les étudiants inscrits au service de Soutien aux étudiants en situation de handicap (SESH). Vous devez tout d’abord vous
inscrire au service de Soutien aux étudiants en situation de handicap (SESH). Un conseiller évaluera vos besoins.

Dans les deux premières semaines de cours, il est fortement recommandé d’informer les chargés de cours et de leur
remettre la lettre des mesures d’accommodement émise par le SESH.

Pour demander des mesures d’accommodement aux examens, vous devez remplir le formulaire en ligne sous
l’onglet de la Faculté de l’éducation permanente sur le site suivant : http://www.bsesh.umontreal.ca/accommodement/.

Attention, pour être mis en place, un accommodement doit être demandé avant la date limite :

• 21 jours avant la date de l’examen lors des trimestres d’automne et d’hiver.


• 14 jours avant la date de l’examen lors du trimestre d’été.

Pour les examens en ligne uniquement, veuillez faire parvenir votre demande avec votre lettre de mesures
d’accommodement émise par le BSESH au chargé de cours à l’adresse : mario.provost@umontreal.ca

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COURS 1 à 3 - INTRODUCTION - LES PERSONNES


COURS 1 :
INTRODUCTION - Survol de la matière

LES PERS0NNES

Section 1 - L'existence de la personne physique

(voir : COLLECTION DE DROIT, «L’existence de la personne physique»


chapitre I du titre 1)
I La naissance : un «être humain» qui est né vivant et viable
- Daigle c. Tremblay, [1989] 2 R.C.S. 530
(voir aussi l’art. 223 du Code criminel)
II Le décès : mort cérébrale
- Leclerc (Succession de) c. Turmel, [2005] R.J.Q. 1165 (C.S.)
- C.V. et Trudel, 2020 QCCS 1717 (aide médicale à mourir)

Section 2 - Les droits d'une personne physique (art. 1 à 49 C.c.Q.)

I Charte des droits et libertés de la personne (1975)

II Code civil du Québec (1991) :


(voir: COLLECTION DE DROIT, «Les droits de la personnalité»
chapitre IV du titre 1)

art. 1 à 9 : principes généraux : ex. jouissance/exercice des droits


patrimoniaux/extrapatrimoniaux ;
nom ; bonne foi ; ordre public

Langlois c. Loisirs Scirocco inc., 2012 QCCQ 5722 (C.Q., Ch. civ.)

art. 10 : intégrité de la personne – l’inviolabilité de la personne humaine

art. 11 à 25 : les soins : principes et exceptions

- droit de refus d’une personne majeure


dotée d’un consentement éclairé :
- Nancy B. c. Hôtel Dieu de Québec, [1992] R.J.Q. 361 (C.S.)

- si personne majeure inapte : (voir aussi art. 395 C.p.c.)


- CHU de Québec c. M.G., 2014 QCCS 1404

- si enfant mineur (+ ou – 14 ans) et selon que les soins sont requis ou non
par son état de santé : (voir aussi art. 395 C.p.c.)
- Corbeil c. Ladouceur (Boutique Enigma), 2012 QCCQ
402 (C.Q., Petites créances) (le perçage ou le tatouage
d’un enfant de moins de 14 ans requiert le consentement
préalable du titulaire de l’autorité parentale)
- A.C. c. Manitoba (Directeur des services à l’enfant
et à la famille, [2009] 2 R.C.S. 181 ;
- C.H.U. –Ste-Justine c. M.B., 2013 QCCS 2583

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transfusion sanguine (art. 16 (2) C.c.Q.)


- A., [2007] R.L. 202 (C.S.)
(demande d’aliénation d’une partie du corps
par un enfant mineur (art. 19 (2) C.c.Q.))
- Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine et
Drury, 2015 QCCS 357 (prélèvement de moelle osseuse
pour la sœur mineure d’un enfant)

art. 26 à 31 : la garde en établissement (art. 313, 393, 396 et 397 C.p.c.)


- CIUSS de l’Estrie – CHU de Sherbrooke c. J.B., 2020 QCCQ 12117
- L’Hôpital Général Juif – Sir Mortimer B. Davis c. M.L.,
2019 QCCQ 5659

art. 32 à 34 : les droits de l’enfant

art. 35 à 41 : le respect de la réputation et de la vie privée


Roy c. Corp. Sun Media., 2016 QCCQ 3878
Vaillancourt c. Wal-Mart Canada, 2021 QCCQ 5340
art. 42 à 49 : le respect du corps après le décès
- Comtois c. Comtois, 2013 QCCA 247
- Lapierre c. Lapierre, 2018 QCCS 896
- Affaire Malutta, 2016 QCCS 5013, 2017 QCCA 936
(rejet d’une demande d’exhumation d’un corps)
- Affaire Moncion, 2020 QCCS 3754
(demande d’exhumation accueillie)

COURS 2 :

Section 3 - La personne en droit privé québécois (art. 50 à 83 C.c.Q., art. 403 C.p.c.]
(voir : COLLECTION DE DROIT, «L’identification de la personne physique»
chapitre II du titre 1)

I Le nom et son attribution (art. 50 à 56 C.c.Q.)


- Adoption - 0859, 2008 QCCS 7208, J.E. 2008-1696 (C.S.)
(nécessité d’un trait d’union entre les patronymes des parents)
II Le changement de nom (art. 57 à 70 C.c.Q.)
(voie administrative –vs- voie judiciaire)
- Eustache c. Barreau du Québec, 2013 QCCA 2054
(permis d’exercice et attestation relative au serment d’allégeance
et d’office)
III Le changement de la mention du sexe (art. 71 à 73 C.c.Q.)
IV La révision de la décision du D.E.C. par le tribunal (art. 74 C.c.Q.; art.403 C.p.c.)

V Le domicile et la résidence (art. 75 à 83 C.c.Q.)


- Droit de la famille – 15307, 2015 QCCS 669
(l’acceptation d’un emploi temporaire à l’étranger ne démontre
pas un changement de domicile, faute d’intention à cet effet)
- Kolitsidas c. Société des loteries du Québec, 2007 QCCS
3716, J.E. 2007-1688 (C.S.) (interprétation de «résidence»)
- Droit de la famille – 1931, 2019 QCCS 75

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Section 4 - L'absence d'une personne physique


(art. 84 à 102 C.c.Q. ; art. 303, par. 3, 304 C.p.c.)

I Les conditions
II La durée
- Threlfall c. Carleton University, 2019 CSC 50
III Les effets
IV Procédure : jugement déclaratif de décès (art. 92 à 96, 129 et 133 C.c.Q. ;
- Royer (Re), 2006 QCCS 4695, J.E. 2006-1597 (C.S.)
- Frères de l’instruction chrétienne et Dupont, [2006] R.L. 523
(C.S.)
- Renda (Affaire de), 2013 QCCS 100
- Ashodian (Succession de) c. Directeur de l’état civil, 2015
QCCS 6141
- Auclair (Re), 2016 QCCS 2065
- D.C.R. c. J.R., 2019 QCCS 282
- Re Terken, 2019 QCCS 578
- Mercier et Gouillart, 2019 QCCS 3504
V Le retour (art. 97 à 101 C.c.Q.)

COURS 3 :

Section 5 - L'état civil

Sous-section 1 : État et capacité


Sous-section 2 : Le registre et les actes de l'état civil (art. 103 à 152.1 C.c.Q.)

I Le directeur de l'état civil (art. 103 C.c.Q.)


II Le registre de l'état civil (art. 104 et 105 C.c.Q. ; art. 96, al. 2, et 455 C.p.c.)
III Les actes de l'état civil (art. 107 à 128 C.c.Q.; art. 486 à 488 C.p.c.)
a) L'acte de naissance (art. 111 à 117. C.c.Q.)
- Adoption - 161, 2016 QCCA 16
b) L'acte de mariage (art. 118 à 121 C.c.Q.)
- Al-Salem c. Procureure générale du Québec (Directeur de
l’état civil), 2019 QCCS 1287
- Droit de la famille – 191850, 2019 QCCA 1484
(constitutionnalité des articles 118 et 366 C.c.Q.)
c) L'acte d'union civile (art. 121.1 à121.3 C.c.Q.)
d) L'acte de décès (art. 122 à 128 C.c.Q.)
IV La modification du registre de l'état civil (art. 129 à 143 C.c.Q.; art. 303, al. 1, par. 3 C.p.c.)
- Droit de la famille – 21222, 2021 QCCS 619
(l’absence d’enregistrement d’un mariage célébré à l’étranger
ne le rend pas pour autant « inopposable » entre les époux)
V La publicité du registre de l'état civil (art. 144 à 152.1 C.c.Q.)

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Lectures obligatoires (Cours 1 à 3)

- C.c.Q., art. 1 à 152 et 617 ;

- Mario PROVOST, «L’autorité parentale» dans Droit de la famille québécois, vol. 2, section «L'Enfant», chapitre VI,
LexisNexis Canada inc., Montréal, paragraphes ¶50-750 - ¶50-791 (mise à jour continue) [voir uniquement la rubrique
intitulée «Le consentement aux soins», au paragraphe ¶50-780] ;

- Mario PROVOST, «Le nom, le changement de nom et le changement de la mention du sexe» dans Droit de la famille
québécois, vol. 2, section «L'Enfant», chapitre IV, LexisNexis Canada inc ., Montréal, paragraphes ¶50-600 - ¶50-680
(mise à jour continue)

Lectures complémentaires (i.e. facultatives)

- COLLECTION DE DROIT, Les personnes physiques (Introduction du Titre 1) ;

- COLLECTION DE DROIT, L'existence de la personne physique (chapitre I du titre 1) ;

- COLLECTION DE DROIT, L'identification de la personne physique (chapitre II du titre 1) ;

- COLLECTION DE DROIT, Les droits de la personnalité (chapitre IV du titre 1).

- Édith DELEURY et Dominique GOUBAU, Le droit des personnes physiques, Cowansville, 3è éd., Les
Éditions Yvon Blais Inc., 2002, 651 p. ;

- Robert P. KOURI, et Suzanne PHILIPS-NOOTENS, L'intégrité de la personne et le consentement aux


soins, 2è éd., Cowansville, Les Éditions Yvon Blais inc., 2005, 776 p. ;

- Jean-Sébastien SAUVÉ, « Les oublié-e-s de catégorisation du sexe aux fins de l’état civil : regard sur la
situation juridique des personnes intersexes et trans* », dans Les oubliés du Code civil du Québec,
Montréal, Les Éditions Thémis, 2015, p. 165-191.

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PROBLÈMES : COURS 1 à 3

Répondez aux questions par : Vrai ou Faux, puis justifiez brièvement :

1. Même avant sa naissance, un enfant peut hériter de son père. (Faites les nuances qui s’imposent)

2. En raison de la protection générale que lui accorde le Code civil du Québec, il est défendu au mineur
d'aliéner une partie de son corps. (Faites les nuances qui s’imposent)

3. S'il y a une urgence, on pourra exiger d'un individu qu'il donne du sang. (Faites les nuances qui
s’imposent)

4. En tout état de cause, un médecin peut prélever un organe sur son patient décédé dans le but de faire
une greffe. (Faites les nuances qui s’imposent)

5. La preuve de l'état civil peut se faire par témoins ou papiers de famille. (Faites les nuances qui
s’imposent)

6. L'acte de décès fait preuve du moment du décès. (Faites les nuances qui s’imposent)

7. Le jugement déclaratif de décès ne peut être demandé que dans les cas où le décès est survenu au
Québec. (Faites les nuances qui s’imposent)

8. Le conjoint de l'absent peut se remarier après trois ans. (Faites les nuances qui s’imposent)

9. Le tuteur à l'absent ayant pour rôle de protéger les biens de l'absent, doit représenter l'absent dans une
succession où ce dernier serait appelé. (Faites les nuances qui s’imposent)

10. On peut changer de domicile à volonté. (Faites les nuances qui s’imposent)

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COURS 4 et 5 - LES NOTIONS JURIDIQUES DE CAPACITÉ ET D'INCAPACITÉ

Chapitre 1 : La notion de capacité juridique

Section 1 - La jouissance des droits civils (capacité/incapacité de jouissance)


Section 2 - L'exercice des droits civils (capacité/incapacité d'exercice)

Chapitre 2 : La notion d'incapacité

Section 1 - La protection du mineur

Principe : art. 155 C.c.Q.

I La capacité du mineur non émancipé (art. 156 à 166 C.c.Q.)

Immeubles Le Particulier Inc. c. Gourdeau, Régie du logement


(Village Olympique), No. 31-951016-007G (13 février 1996),
AZ-96061054
(interprétation d’un «besoin ordinaire et usuel»
suivant l’art. 157 C.c.Q., i.e. signature d’un bail)
Corbeil c. Ladouceur (Boutique Enigma), 2012 QCCQ 402
(C.Q., Petites créances)
(le perçage ou le tatouage d’un enfant de moins
de 14 ans ne constitue pas un «besoin ordinaire ou usuel»)
Droit de la famille – 131552, 2013 QCCA 1050
(nullité absolue, soulevée d’office, à l’égard d’un acte judiciaire déposé
par un mineur non représenté en justice)
Droit de la famille – 132578, 2013 QCCS 4562
(un mineur de 15 ans n’obtient pas l’autorisation de présenter un recours
en justice (art. 159, al. 2 C.c.Q.) puisque sa santé ou son éducation n’est
pas en péril)
Laprade c. Beaugé, 2015 QCCQ 3178
(le paiement des frais mensuels d’un téléphone cellulaire (prêté par un
ami) constitue un besoin ordinaire et usuel qu’un mineur de 16 ans
pouvait contracter seul)
Lecompte c. Turgeon, 2018 QCCQ 7419
(lésion : achat de véhicule – art. 163 et 1406, al. 2 C.c.Q.)

II L'émancipation du mineur (art. 167 à 174. C.c.Q.)

A. La simple émancipation (art. 167 C.c.Q.)


K.G. c. N.G., 2015 QCCS 3881
B. La pleine émancipation (art. 175 C.c.Q.)

III La tutelle du mineur (art. 177 à 255. C.c.Q.)

A. La tutelle légale (art. 178, 192 à 199 C.c.Q.)


B. La tutelle supplétive (art. 178, 199.1 à 199.10 C.c.Q.)
C. La tutelle dative (art. 178, 200 à 207 C.c.Q.)
S.P. c. L.V., 2015 QCCS 3566
(dévolution de la tutelle dative à la tante maternelle en dépit de la
contestation formulée par l’oncle paternel)
D. L’administration tutélaire (art. 208 à 221 C.c.Q.)
Curateur public du Québec c. M.P., 2021 QCCS 2754

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E. Le conseil de tutelle (art. 222 à 239 C.c.Q. ; art. 44, 312, 405 C.p.c.)
J.L. et Québec (Curateur public), 2016 QCCS 3472
Succession de M.G., 2017 QCCS 944
F. Les mesures de surveillance de la tutelle (art. 240 à 249 C.c.Q.)
G. La fin de la tutelle (art. 255 C.c.Q.)

Note aux étudiants : J’ai ajouté à la fin des segments audio, figurant au cours 4
sur StudiUM, un enregistrement audio se rapportant aux modifications apportées à
la tutelle au mineur par le Projet de loi 18. Celui-ci, bien que sanctionné, ne sera pas
en vigueur avant le mois de juin 2022 !
En conséquence, votre examen intratrimestriel ne portera que sur les articles
actuellement en vigueur (art. 256 à 297 C.c.Q.) – et non les nouveaux.

Section 2 - La protection du majeur inapte (art. 256 et suiv. C.c.Q. ;

Note aux étudiants : La section 2 (apparaissant ci-dessous) représente l’état du


droit actuel. Les cinq (5) premiers enregistrements audio déposés sur StudiUM au
cours 5 (i.e. art. 256 à 297 C.c.Q.) correspondent à cette matière, tandis que les
segments audio suivants traitent des modifications apportées au Code civil en
raison des changements profonds apportés à la tutelle au majeur. Ces modifications
figurent à la page suivante de ce plan de cours.
Par souci de précision, je réitère que votre examen intratrimestriel ne portera que
sur les articles actuellement en vigueur – et non les nouveaux (décrits à la page
suivante) !

Le mandat de protection, i.e. procuration en prévision d’inaptitude: art. 2166 C.c.Q. ; art. 44,
391 à 393, 394 et 404 C.p.c.
Note : Le mandat doit être « homologué » afin de vérifier la validité du mandat, l’inaptitude du
mandant et la capacité du mandataire – incluant l’absence de conflit d’intérêts.

Curateur public du Québec c. R.P., 2020 QCCS 4776


(interprétation de l’art. 280 C.c.Q.)

I Les régimes de protection

A. La curatelle au majeur (art. 281 et suiv. C.c.Q.)

B. La tutelle au majeur (art. 285 et suiv. C.c.Q.)

C. Le conseiller au majeur (art. 291 et suiv. C.c.Q.)

II La durée des régimes de protection

A. L'ouverture d'un régime de protection (art. 268 et suiv. C.c.Q.)

B. La fin d'un régime de protection (art. 295 et suiv. C.c.Q.)

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Note aux étudiants : La section 2 (apparaissant ci-dessous) correspond aux


changements apportés par le Projet de loi 18 au système de protection du majeur.
Les divers segments audio (à commencer par la Convention relative aux droits des
personnes handicapées, le mandat de protection et l’analyse critique du projet de
loi 18) qui furent déposés sur StudiUM (cours 5) reflètent cette nouvelle matière -
non encore en vigueur.

Section 2 - La tutelle au majeur (art. 256 à 297.24 C.c.Q. ;


art. 44, 391 à 393, 404 à 406 C.p.c.)
I Les liens entre le mandat de protection et la tutelle au majeur

Le mandat de protection (anciennement le « mandat en prévision d’inaptitude ») se trouve aux


articles 2166 à 2174.2, 2175 à 2185 C.c.Q. Voir aussi les articles 312 à 320, 392 à 394 et 404
C.p.c.

Il s’agit d’une version particulière du contrat nommé de « mandat » (art. 2130 C.c.Q.).

Toute personne majeure et apte peut désigner un mandataire (de son choix) pour veiller à la
protection de sa personne et de ses biens advenant une éventuelle inaptitude.

En principe, le mandat de protection permet d’éviter une demande d’ouverture de tutelle au


majeur devenu inapte.

L’exécution du mandat de protection est subordonnée à son « homologation » préalable. La


demande d’homologation (alléguant la survenance de l’inaptitude du mandant) est présentée par
le mandataire désigné dans le contrat. Elle doit être appuyée de rapports d’évaluation médicale
et psychosociale (art. 2166, a. 2 C.c.Q.).

II Les principes applicables à la tutelle au majeur (art. 256 à 267 C.c.Q.)

III L'ouverture d’une tutelle (art. 268 à 280 C.c.Q.; art. 44, 302 à 305, 312 à 320, 336, 394, 395, 404 et
406 C.p.c.)
CHU de Québec c. X, 2014 QCCS 506 (demande d’ouverture
d’une tutelle au majeur avant l’âge de la majorité)

IV De certaines modalités de la tutelle au majeur (art. 286 à 290 C.c.Q.)

V Le remplacement du tuteur et la fin de la tutelle au majeur (art. 295 à 297 C.c.Q.)

Section 3 - La représentation temporaire du majeur inapte (art. 297.1 à 297.8 C.c.Q.)

Section 4 - L’assistant au majeur (art. 297.9 à 297.24 C.c.Q.)

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Lectures obligatoires

- C.c.Q., art. 153 à 297.24, 2166 à 2185 ;

- Mario PROVOST, « La minorité, la tutelle et l'émancipation », dans Droit de la famille québécois, vol. 2, section « L'Enfant
», chapitre VII, LexisNexis Canada inc., Montréal, paragraphes ¶51-000 - ¶51-290 (mise à jour continue).

Lectures complémentaires (i.e. facultatives)

- COLLECTION DE DROIT, La capacité juridique (chapitre III du titre 1) ;

- Katherine CHAMPAGNE, « L’avènement des directives médicales anticipées : le testament biologique et le mandat de
protection sont-ils toujours utiles ? », (2016) 118 R. du N. 391-436 ;

- Édith DELEURY et Dominique GOUBAU, Le droit des personnes physiques, 6è éd., Montréal, Éditions Yvon Blais Inc.,
2019, 1146 p. ;

- Sophie ESTIENNE, « Une réforme législative offre une protection accrue aux personnes vulnérables », dans Le Blogue
du CRL, 8 mars 2021 (en ligne) ;

- Nicole FILION, « Pleins feux sur les mesures phares introduites dans le cadre de la nouvelle réforme de la protection
juridique au Québec » dans BARREAU DU QUÉBEC, Service de la formation continue, La protection des personnes
vulnérables (2021), vol. 488, Montréal, Éditions Yvon Blais, 2021 [en ligne];

- Dominique GOUBAU, « Analyse critique du projet de loi no. 18 de 2019 portant réforme des régimes de protection » dans
BARREAU DU QUÉBEC, Service de la formation continue, La protection des personnes vulnérables (2020), vol. 469,
Montréal, Éditions Yvon Blais, 2020 [en ligne];

- Simon SAINT-ONGE et Anne SARIS, « Origine et destin des régimes de protection » dans BARREAU DU QUÉBEC,
Service de la formation continue, La protection des personnes vulnérables (2020), vol. 469, Montréal, Éditions Yvon Blais
inc., 2020 [en ligne];

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PROBLÈMES : COURS 4 et 5

1. Le législateur a prévu une tutelle au mineur parce qu'il ne lui fait pas confiance à cause de son âge.
(Commentez en faisant les nuances qui s’imposent).

2. Quelle(s) différence(s) oppose(nt) la tutelle légale et la tutelle dative ? (Commentez en faisant les nuances qui s’imposent)

3. Le tuteur est toujours un titulaire de l'autorité parentale. (Commentez en faisant les nuances qui
s’imposent)

4. On sait qu'un parent peut maintenant désigner un tuteur à son enfant par testament. Est-ce que cela oblige le futur
tuteur, le tribunal ou d'autres personnes ? (Commentez en faisant les nuances qui s’imposent)

5. Le mineur émancipé est considéré comme une personne majeure à tous égards. (Commentez en faisant les nuances
qui s’imposent)

6. Toute personne (morale ou physique) peut devenir tuteur. (Commentez en faisant les nuances qui s’imposent)

7. L'enfant mineur doit-il être représenté par tuteur en rapport avec tous les actes qu'il pose ? (Commentez en faisant les
nuances qui s’imposent)

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COURS 6 et 7- LE MARIAGE, L'UNION CIVILE et L’UNION DE FAIT


LE MARIAGE

Chapitre 1 : Les conditions de fond

Section 1 - Les conditions physiologiques


(Loi d'harmonisation no. 1, art. 6 ; Loi sur le mariage civil, art. 2 ;
voir aussi le décret sur le mariage civil des non-résidents)

Section 2 - Les conditions psychologiques : Le consentement des époux


(voir l'art. 5 de la Loi d'harmonisation no. 1)
[nullité «absolue» lorsque l’ordre public est en cause, sinon nullité relative : Droit de la
famille – 121000, 2012 QCCS 1936 ; Pineau et Pratte, p. 117-118]
Ex. : Droit de la famille – 151706, 2015 QCCS 3210 (monsieur avait contracté mariage
uniquement en vue d’immigrer au Québec, ce qui est contraire à l’ordre public)

A) L'existence du consentement

a) Interprétation générale
Droit de la famille – 091897, 2009 QCCS 3388
b) Problèmes spécifiques
- le mariage de la personne placée sous un régime de
protection :
Droit de la famille – 072125, [2007] R.D.F. 858 (C.S.)
- le mariage simulé :
(mariages d’immigration - annulation accordée ou refusée, selon le cas)
Droit de la famille - 12245, 2012 QCCS 488
Droit de la famille - 171523, 2017 QCCS 2885
Droit de la famille - 171523, 2017 QCCS 2885
Droit de la famille - 172537, 2017 QCCS 4922
Droit de la famille - 182170, 2018 QCCS 4359
Droit de la famille - 20692, 2020 QCCS 1594

B) Le consentement libre et éclairé (Loi d'harmonisation no. 1, art. 5)


a) La crainte
Protection de la jeunesse – 195475, 2019 QCCQ 5245
(une famille voulait forcer l’adolescente à se marier)

b) L'erreur sur la personne


M.T. c. D.G., [2004] R.D.F. 977 (C.S.), décision
commentée par Pineau et Pratte, p. 117.
Droit de la famille - 071252, [2007] R.D.F. 588 (C.S.)
Droit de la famille - 172790, 2017 QCCS. 5414
(demande rejetée : parties non crédibles)
Droit de la famille - 173249, 2017 QCCS. 6304
(aucune intention de monsieur de marier madame)
Droit de la famille - 19814, 2019 QCCS. 1759
(une union précipitée ne constitue pas une erreur sur la
personne)
Droit de la famille - 192194, 2019 QCCS. 4541
(refus d’annuler car madame savait que monsieur se
mariait sous un faux nom)
Droit de la famille - 2119, 2021 QCCS. 70
(erreur sur l’intention conjugale et dommages-intérêts)

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c) Le dol
Droit de la famille - 181063, 2018 QCCS 2074
Droit de la famille - 19879, 2019 QCCS 1902
Droit de la famille - 191235, 2019 QCCS 2742
Droit de la famille - 201961, 2020 QCCS 4205
Droit de la famille - 211013, 2021 QCCS 2327

d) Le problème des fiançailles

Section 3 - Les conditions sociologiques

I L'interdiction de la bigamie (art. 290 C.cr.)


(Loi d'harmonisation no. 1, art. 7 ; C.c.Q. ; art. 516 C.c.Q.)
D.R. c. B.A., [2008] R.D.F. 177 (C.S.)
Droit de la famille - 12246, 2012 QCCS 489
Droit de la famille - 122278, 2012 QCCS 4077
Droit de la famille - 152684, 2015 QCCS 4984
Droit de la famille - 172826, 2017 QCCS 5473
II L'interdiction de l'inceste (art. 155 C.cr.)
(Loi sur le mariage (degrés prohibés), L.C. 1990, c. 46, art. 2 (2) ;
2005, c. 33, art. 14)
III La maturité psychologique
IV Autres empêchements
(Loi sur le mariage civil, art. 2 ; C.c.Q. ; art. 367 C.c.Q.)

Chapitre 2 : Les conditions de forme (art. 365 à 379 C.c.Q.)

Section 1 - Les conditions de forme antérieures au mariage (art. 368 à 373 C.c.Q.)

I La publication
Houle c. D.E.C., 2014 QCCS 658
Al-Salem c. Procureure générale du Québec (Directeur de
l’état civil), 2019 QCCS 1287
A) La forme (art. 368, 369 et 371 C.c.Q.)
B) La possibilité d'obtenir une dispense (art. 370 C.c.Q.)
C) Le but de la publication : susciter des oppositions (art. 372 C.c.Q.)
(La procédure des oppositions : art. 458 C.p.c.)
II Les devoirs du célébrant (art. 373, al, 1 C.c.Q.)
III L’autorisation du tribunal (si enfant mineur) (art. 373, al, 1 et 2 C.c.Q.)
(nullité relative)

Section 2 - La célébration du mariage (art. 365 et 366, 374 à 377 C.c.Q.)

I Les conditions de la célébration


A) La célébration publique (art. 365 C.c.Q.)
B) Le célébrant compétent (art. 366 et 377 C.c.Q.)
(nullité absolue selon Pineau et Pratte)
Houle c. D.E.C., 2014 QCCS 658
Droit de la famille - 16244, 2016 QCCS 410
Al-Salem c. Procureure générale du Québec (Directeur de
l’état civil), 2019 QCCS 1287
Droit de la famille – 191850, 2019 QCCA 1484
(constitutionnalité des articles 118 et 366 C.c.Q.)
II Le déroulement de la cérémonie (art. 374 et 375 C.c.Q.)

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Section 3 - La preuve du mariage (art. 378 et 379 C.c.Q.)


Droit de la famille – 1312, 2013 QCCS 67
(le mariage ne peut se prouver simplement par la possession d’état ; l’art. 379 C.c.Q. ne
permet que de suppléer à un défaut de forme – mais encore faut-il qu’il existe d’abord un
acte de mariage : Houle c. D.E.C., 2014 QCCS 658)

Chapitre 3 : L’annulation d’un mariage (art. 380 à 390 C.c.Q.)


(art. 72, 336, 409, 410, 453 à 457 C.p.c.)

Section 1 - Les causes et les conditions d’une demande de nullité

I L’accroc à une condition de fond ou de forme (voir supra)

II Une nullité absolue ou nullité relative ?

[En principe, un vice de consentement = nullité relative ; mais il s’agira d’une nullité
«absolue » lorsque l’ordre public sera en cause : Droit de la famille – 121000, 2012 QCCS
1936 ; Pineau et Pratte, p. 117-118 (la détermination de ce qui correspond à l’«ordre public»
relève de la discrétion judiciaire, qui examine les valeurs sociétales fondamentales)]. La
jurisprudence paraît parfois contradictoire à savoir ce qui constitue ou non une situation
qui heurte les valeurs sociétales fondamentales (i.e. l’ordre public) : Droit de la famille –
132680, 2013 QCCS 4751 ; Droit de la famille – 132738, 2013 QCCS 4850 ; Droit de la famille
- 151064, 2015 QCCS 2101 (la capacité de contracter mariage est une question d’ordre
public)]

III La prescription (art. 380 C.c.Q.)


Droit de la famille - 151064, 2015 QCCS 2101
(interprétation large de «toute personne intéressée»)
Droit de la famille - 152324, 2015 QCCS 4336
(demande prescrite puisque l’ordre public n’est pas en cause)
Droit de la famille - 19339, 2019 QCCS 805
(demande prescrite puisque l’ordre public n’est pas en cause)

Section 2 – Le mariage putatif

I Une application automatique à l’égard des enfants


(art. 381, 599 C.c.Q.)

II Une application conditionnelle à l’égard des époux


(notion de bonne ou de mauvaise foi : art. 387 C.c.Q.)
Droit de la famille - 122278, 2012 QCCS 4077

A. Les deux époux étaient de bonne foi (art. 382, 384 à 390 C.c.Q.)
Droit de la famille - 192615, 2019 QCCS 5514

B. Les deux époux étaient de mauvaise foi (art. 383 C.c.Q.)

C. Un seul des époux était de bonne foi (art. 384 à 390 C.c.Q.)
Droit de la famille - 142307, 2014 QCCS 4421
(donation dans un contrat de mariage)

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L'UNION CIVILE (voir : COLLECTION DE DROIT, «L'union civile» (chapitre IX du titre 2)

Benoit-Gagné c. Procureure générale du Québec, 2019 QCCS 4429


(constitutionnalité de la Loi instituant l’union civile et établissant de nouvelles règles de filiation)

Chapitre 1 : La formation de l'union civile (art. 521.1 à 521.5 C.c.Q.)

Section 1 - Les parties (art. 521.1, al. 1 C.c.Q.)

Section 2 - Les conditions de fond (art. 521.1, al. 1 et 2, 521.2 C.c.Q.)

Section 3 - Les conditions de forme (art. 521.3 C.c.Q.)

Section 4 - Les oppositions (art. 521.4 C.c.Q.)

Section 5 - La preuve (art. 521.5 C.c.Q.)

Chapitre 2 : Les effets (art. 521.6 à 521.9 C.c.Q.)

Chapitre 3 : La nullité et la dissolution de l'union civile (art. 521.10 à 521.19 C.c.Q.)

L’UNION DE FAIT

Voir la notion de « conjoint de fait » dans la Loi d’interprétation, RLRQ c. I-16,


art. 61.1

Affaire «Lola» :

Droit de la famille – 091768, 2009 QCCS 3210


Droit de la famille – 102866, 2010 QCCA 1978
Québec (Procureur général) c. A., 2013 CSC 5

Droit de la famille – 132495, 2013 QCCA 1586 (enrichissement injustifié)


Lamb c. Doyon, 2011 QCCQ 14909 (enrichissement injustifié)
Brisebois c. Lamarche, 2016 QCCS 313 (enrichissement injustifié)
Leclerc c. J.L., 2021 QCCA 215 (enrichissement injustifié)

Contrat de vie commune :


Droit de la famille – 15703, 2015 QCCS 1411 (madame a extorqué le
consentement de monsieur)
Bédard c. Therrien, 2016 QCCQ 9790 (transaction et portée véritable d’une convention
de séparation d’un couple )

Voir aussi : société en participation (art. 2188, al. 1, 2250 à 2266 C.c.Q.), plus la législation à caractère
social, ex. Loi sur l’aide sociale, Loi sur l’assurance automobile du Québec, Loi sur les accidents du travail
et maladie professionnelle, et le reste.

On peut aussi consulter l’arrêt Association de médiation familiale du Québec c. Bouvier, 2021 CSC 54
pour ce qui est de la confidentialité du processus de médiation entre anciens conjoints de fait (ex. sur la
garde et les aliments des enfants, puis de leurs droits respectifs dans l’immeuble qui leur servait de
résidence)
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Lectures obligatoires

- C.c.Q., art. 365 à 390, 521.1 à 521.19;

Lectures complémentaires (i.e. facultatives)

- CASTELLI, Mireille D.- et Dominique GOUBAU, Le droit de la famille au Québec, 5è édition, Québec, Les Presses de
l'Université Laval, 2005, p. 1 – 89, 511 - 526 (ci-après «CASTELLI et GOUBAU») ;

- AL-DABBAGH, Harith, « Terre et ciel dans le droit québécois du mariage, Commentaire sur le jugement Droit de la famille
- 16244 », (2016) 75 R. du B. 65 – 93 ;

- BELZILE, Violaine, « Enrichissement injustifié et action de in rem verso entre conjoints de fait – Comme si l’amour allait
durer toujours », dans Développements récents en droit familial (2011), Service de la formation permanente, Barreau du
Québec, Cowansville, Éditions Yvon Blais, 2011 ;

- COLLECTION DE DROIT, «L'union civile» (chapitre IX du titre 2) ;

- DRAPEAU, Murielle, « L’union de fait ou le concubinage » dans Droit de la famille québécois, vol. 1, section « L'union de
fait », LexisNexis Canada inc., Montréal, par. ¶17-000 (mise à jour continue) ;

- ROY, Alain et Michel MORIN, « La célébration du mariage doit respecter les prescriptions du Code civil du Québec, qu’elle
revête ou non un caractère religieux », (2016) 46 R.D.U.S. 183 - 203.

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PROBLÈME : COURS 6 et 7

Georges et Béatrice ont une fille nommée Karine. Le soir de son dix-septième anniversaire, à l'insu de ses parents, Karine
se rend dans une discothèque du centre-ville de Montréal. Elle y rencontre Luc, un barman âgé de 36 ans. C'est le coup
de foudre ! Dès le lendemain, Karine annonce à sa famille qu'elle les quitte afin d’emménager avec Luc dans son condo.
Elle rompt par la suite tout contact avec ses parents.

Plusieurs mois après, Karine et Luc se prennent mutuellement pour époux au cours d'une cérémonie privée présidée par
un notaire en exercice. Notons qu'avant le mariage celui-ci avait exigé que Karine lui fournisse un consentement écrit signé
par l'un de ses parents car elle était encore mineure (à ce moment, elle n’avait que 17 ans et 10 mois). Voilà pourquoi
Karine a imité la signature de son père dans le document remis au notaire. Ce dernier, notons-le, n’avait pas vérifié qu’un
tribunal ait préalablement autorisé le mariage.

À peine deux semaines suivant la célébration nuptiale, Karine se rend compte qu'elle n'aurait jamais dû épouser Luc. Elle
téléphone le même jour à ses parents pour leur apprendre son mariage et leur demande conseil. Ses parents lui offrent de
rentrer au foyer familial, à condition toutefois qu'elle laisse Luc et demande l'annulation du mariage. Craignant des
représailles possibles de la part d’un tribunal étant donné son imitation de signature, Karine refuse d'intenter elle-même
l'action en dissolution de mariage.

Le père de Karine vous consulte aujourd'hui. Il désire présenter personnellement une demande en annulation du mariage
de sa fille Karine.

Questions :

1) Compte tenu de la formulation actuelle des dispositions du Code civil en la matière, Georges possède-t-il l’intérêt voulu
pour demander l’annulation du mariage de Karine ? Pourquoi ? (Motivez en faisant les nuances qui s’imposent)

2) À votre avis, le tribunal devrait-il annuler le mariage de Karine ?

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COURS 8 - LES EFFETS DU MARIAGE ET DE L'UNION CIVILE : LES DROITS ET DEVOIRS DES
CONJOINTS ET LA PROTECTION DE LA RÉSIDENCE FAMILIALE

Chapitre 1 : Les droits et les devoirs obligatoires des époux (art. 391 et 392 C.c.Q.)

I Le devoir de respect
II L'obligation de fidélité
III Les devoirs de secours et d'assistance
IV Le devoir de cohabitation

Chapitre 2 : Le régime primaire

Section 1 - Le principe d'égalité et ses conséquences

I Le principe (art. 392, al. 1 C.c.Q.)

II Les conséquences du principe (art. 393 à 400 C.c.Q.)

A. La direction collégiale (art. 394 à 396 C.c.Q.)

1) Le principe

2) Cas spécifiques

a) L'autorité parentale (art. 394 C.c.Q.)


b) Le choix de la résidence familiale (art. 395 C.c.Q.)
c) La contribution aux charges du mariage (art. 396 C.c.Q.)

3) Modalités de mise en oeuvre

a) Le mandat (art. 397 et 398 C.c.Q.)


Simpson Sears Ltée c. Légaré, [1983] C.P. 197
Droit de la famille – 15171, 2015 QCCS 397
(Un tribunal accueillerait l’argument du deuxième alinéa de l’art. 397 C.c.Q.
sur preuve, au surplus, que le conjoint avait acquitté la totalité de la marge
de crédit et la moitié de la dette reliée à la carte de crédit)

b) L'intervention du tribunal (art. 399 et 400 C.c.Q.)


Couture c. Rosa, [1982] C.S. 961
Droit de la famille - 58, [1983] C.S. 375

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Section 2 - La protection de la résidence familiale (art. 401 à 413 C.c.Q.)

La période «pré-judiciaire» (art. 401 à 408 C.c.Q.)

I La notion de résidence familiale (art. 395 C.c.Q.)

A. La résidence principale
B. La résidence de la famille

II Les mesures spécifiques aux divers constituants de la résidence

A. Les meubles (art. 401 et 402 C.c.Q.)

1) la limitation des pouvoirs


2) la possibilité d'attribution au non-propriétaire

B. Le logement/ résidence familiale (art. 403 à 406 C.c.Q.)

1) Les règles concernant le droit au bail (art. 403 C.c.Q.)


2) La protection portant sur le droit de propriété

a) La déclaration de résidence familiale et sa portée


(art. 404 (2), 405 (2) et 407 C.c.Q.)
b) La protection suivant le nombre de logements
(art. 404 (1), 405 (1), 406 et 408 C.c.Q.)

Droit de la famille – 132485, 2013 QCCS 4417

Le contexte «judiciaire» (art. 409 à 413 C.c.Q.)

I La propriété ou l'usage des meubles (art. 410 (1) C.c.Q.)

II Le droit (personnel) au logement ou le droit (réel) d'usage de la résidence familiale


(art. 409, 410 (2) C.c.Q.)

Droit de la famille – 111682, 2011 QCCA 1153


Droit de la famille – 20336, 2020 QCCS 783

III Les conséquences de l'attribution judiciaire (art. 411 à 413 C.c.Q.)

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Lectures obligatoires

- C.c.Q., art. 391 à 413 ;

Lecture complémentaire (i.e. facultative)

- CASTELLI et GOUBAU, p. 91 - 122 ;

- COLLECTION DE DROIT, L'union civile (chapitre IX du titre 2).

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COURS 9 - LES EFFETS DU MARIAGE ET DE L'UNION CIVILE (SUITE) : LE PATRIMOINE


FAMILIAL

La convention de non-assujettissement
Droit de la famille – 121265, 2012 QCCS 2396
Droit de la famille – 182206, 2018 QCCS 4425
Chapitre 1 : La constitution du patrimoine familial (art. 414 C.c.Q.)

A. Les biens susceptibles de faire partie du patrimoine familial (art. 415 al. 1 et 2 C.c.Q.)
Droit de la famille – 133302, 2013 QCCS 5847
Yared c. Karam, 2019 CSC 62
(les résidences familiales détenues en fiducie ne sont pas, par principe,
exclues de la composition du patrimoine familial en raison du libellé de l’art.
415 : « les droits (…) qui confèrent l’usage »)

B. Les biens exclus du patrimoine

C. Les biens exclus en nature (art. 415, al.3 et 4 C.c.Q.)


Droit de la famille – 13701, 2013 QCCA 528

Chapitre 2 : Le partage (art. 416 à 418 C.c.Q.)

A. Le partage à part égales [principe] (art. 416 C.c.Q.)

B. La valeur au temps du partage (art. 417 C.c.Q.)

C. Les biens exclus en valeur (i.e. les «déductions» de l'art. 418 C.c.Q.)

1) l'apport initial (2 hypothèses de l'alinéa 1)


Droit de la famille – 111641, 2011 QCCA 1090
Droit de la famille – 15171, 2015 QCCS 397
(la jurisprudence considère que l’achat en copropriété d’un bien du
patrimoine (ex. résidence familiale) avec un «apport» constitue une
renonciation à réclamer la déduction de l’art. 418)
2) La plus-value correspondante (2 hypothèses de l'alinéa 2)
Droit de la famille – 10830, 2010 QCCS 1517
(la déduction pour apport peut s’effectuer à partir de la valeur nette du
patrimoine dans son ensemble ; elle n’est pas limitée à la valeur nette du
bien spécifique auquel l’apport a contribué, même si ce dernier a connu
une moins-value. Ex. le montant de la déduction est plus élevé que la
valeur du bien en question)
3) Le remploi (alinéa 3)
Droit de la famille – 10304, 2010 QCCA 317
Droit de la famille – 133309, 2013 QCCA 2008
Succession de Lapointe c. Bertrand, 2017 QCCS 1729

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D. L’exécution du partage (art. 419 et 420 C.c.Q.)

1) En numéraire (c.-à-d. le paiement d’une somme d’argent) ou par dation en paiement


(i.e. le transfert de la propriété d’un bien en comme mode de paiement) (art. 419, al. 1
et 2 C.c.Q.)
2) Atténuation : le paiement en numéraire par versements échelonnés sur une période
de 10 ans (art. 420, al. 1 C.c.Q.
3) Autres mesures pour garantir l’exécution par l’époux débiteur (art. 420, al. 2 C.c.Q.)

E. Paiement compensatoire (art. 421 C.c.Q.)

F. Dérogation au principe du partage à parts égales (art. 422 C.c.Q.)


M.T. c. J.-Y.T., [2008] 2 R.C.S. 781
Droit de la famille – 091897, 2009 QCCS 3388
Droit de la famille – 17968, 2017 QCCS 1846

G. Renonciation au partage (art. 423 et 424 C.c.Q.)

H. Partage du Régime des rentes et d'un régime de retraite (art. 425 et 426 C.c.Q.)

___________________

Lectures obligatoires

- C.c.Q., art. 414 à 426 ;

Lectures complémentaires (i.e. facultatives)

- CASTELLI et GOUBAU, p. 123 - 141 ;

- COLLECTION DE DROIT, Le patrimoine familial (chapitre VI du titre 2) ;

- COLLECTION DE DROIT, Le partage et certains recours en cas de litige conjugal (chapitre X du titre 2);

- Règlement de la Cour supérieure du Québec en matière familiale, art. 27 et 28 (voir le Code de procédure civile) ;

- Estate of Dash, 2017 QCCS 2832 ;

- Danielle BURMAN et Jean PINEAU, Le «patrimoine familial» (projet de loi 146), Montréal, Les Éditions Thémis Inc., 1991,
195 p. (voir les pages 112 -133 pour des exemples de moins-value et de remploi) ;
Note : L’art. 462.5 C.C.Q. (1980) auquel les auteurs réfèrent dans leur ouvrage est maintenant devenu l’art. 418 C.c.Q.
(1991)) ;

- Christian LABONTÉ (mise à jour par Christiane LALONDE), «Le patrimoine familial», dans Canada inc., Droit de la famille
québécois, vol. 3, section «L'Enfant», chapitre XIV, Montréal, paragraphes ¶95-000 – ¶97-950, 300 p. ;

- Jean-Pierre SENÉCAL, Le partage du patrimoine familial et les autres réformes du projet de loi 146,
Montréal, Wilson et Lafleur Ltée, 1989, 223 p.

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PROBLÈME : COURS 9

Après deux semaines de mariage, Marie-Louise se rend compte qu'elle n'aurait jamais dû épouser Napoléon. En effet,
ce dernier lui avoue que son premier mariage à Joséphine n'était pas dissout au moment où il l'épousait. Elle désire faire
annuler son mariage mais craint perdre ses droits au partage du patrimoine familial en raison de cette annulation.

QUESTIONS :

Question A) Que répondrez-vous à Marie-Louise ?

Question B)

Napoléon et Marie-Louise possèdent les biens suivants :

Le compte bancaire de Marie-Louise, dont la valeur s'élève à 20 000 $;

Le condominium que Napoléon hérita de sa mère avant le mariage et dont la valeur s'élève à 280 000 $
(cet immeuble est grevé d'une hypothèque de 30 000 $) ;

L’automobile "Cadillac" de l'époux, évaluée à 45 000$


(l'auto a servi uniquement au transport personnel du mari) ;

Le chalet de Saint-Sauveur (où le couple passa leur voyage de noces) acheté par l'époux le lendemain du
mariage, au montant de 120 000 $;

Le régime de retraite de Napoléon, évalué à 80 000 $ au jour du mariage (il y a deux semaines) ;

Les obligations d'épargne de Napoléon, chiffrées aujourd'hui à 500 000 $.

1) Parmi les biens énumérés ci-dessus, lesquels entreraient dans le partage du patrimoine familial, le cas échéant ?

2) Advenant le droit à un tel partage, quelle serait normalement la part de Marie-Louise ? Motivez en faisant les nuances
qui s’imposent.

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COURS 10 - LES EFFETS DU MARIAGE ET DE L'UNION CIVILE (SUITE) :


LA PRESTATION COMPENSATOIRE ET LES RÉGIMES MATRIMONIAUX

Chapitre 1 : La prestation compensatoire (art. 427 à 430 C.c.Q.)

La prestation compensatoire ne doit pas avoir comme objectif de rééquilibrer les actifs des
parties (Droit de la famille – 133302, 2013 QCCS 5847)

Section 1 - Le moment de l'attribution de la prestation compensatoire

I Le moment de la demande

II Le moment où le tribunal se prononce

Section 2 - Les conditions d'attribution de la prestation

I L'apport en biens ou en services (apport quantifiable et mesurable


qui dépasse une contribution ordinaire)
M.E.M. c. P.L., [1992] 1 R.C.S. 183
Droit de la famille – 10267, 2010 QCCS 498
Droit de la famille – 15796, 2015 QCCS 1596

II L'enrichissement
Droit de la famille – 132735, 2013 QCCS 4837
Droit de la famille – 20438, 2020 QCCS 985

III L'appauvrissement
Droit de la famille – 132514, 2013 QCCS 4466

IV Un lien adéquat entre les deux


Lacroix c. Valois, [1990] 2 R.C.S. 1259

V L'enrichissement subsiste dans le patrimoine de l'enrichi

Section 3 - La détermination du montant et les problèmes de paiement

I La détermination du montant
Montreuil c. Jasmin (Succession de), 2011 QCCS 1032

II Les problèmes de paiement

A. Le moment du paiement

B. Le mode de paiement

C. Les mesures destinées à faciliter le recouvrement

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Chapitre 2 : Les régimes matrimoniaux (art. 431 à 492 C.c.Q.)


(Note aux étudiant(e)s : En raison de la complexité de cette matière, il ne sera fait qu'un bref survol
du sujet)

Section 1 - La société d'acquêts (art. 448 à 484 C.c.Q.)

I Les différentes catégories de biens (art. 448 à 460 C.c.Q.)


II Les pouvoirs des époux (art. 461 à 464 C.c.Q.)
III La répartition des biens à la dissolution (art. 465 à 484 C.c.Q.)
Droit de la famille – 162830, 2016 QCCS 5687 (cas de lésion, art. 472 C.c.Q.)

Section 2 - La séparation de biens (art. 485 à 487 C.c.Q.)

Sous peine de nullité absolu, le contrat de mariage doit être notarié (art. 440 C.c.Q.)
Droit de la famille – 182316, 2018 QCCS 4749
(le contrat de mariage religieux n’est pas un contrat de mariage
au sens de l’art. 440 C.c.Q. mais, en l’espèce, il fut qualifié de donation
entre vifs)

I La séparation conventionnelle de biens (art. 485 à 487 C.c.Q.)


II La séparation judiciaire de biens (art. 488 à 491 C.c.Q.)

Section 3 - La communauté de meubles et acquêts


(art. 492 C.c.Q. ; art. 1270 et suiv. C.c.B.C. (abrogés)]

I La qualification des biens


II L'administration et le partage des biens communs
III Les biens réservés

____________________

Lectures obligatoires

- C.c.Q., art. 427 à 492 ;

- Tableau comparatif : société d’acquêts et séparation de biens.

Lectures complémentaires (i.e. facultatives)

- CASTELLI et GOUBAU, p. 141 – 168 ;


- Mario PROVOST, « Les régimes matrimoniaux et le contrat de mariage », dans Droit de la famille québécois, vol. 3,
section « L'Enfant », chapitre VI, LexisNexis Canada inc., Montréal, paragraphes ¶83-000 – ¶85-000 (mise à jour
continue)
- Jocelyne JARRY, Guide sur le partage de la société d’acquêts, 3e éd., Montréal, LexisNexis, 2019, 290 p.

- Droit de la famille – 14133, 2014 QCCS 275 ;


- Droit de la famille – 162830, 2016 QCCS 5687 ;

- COLLECTION DE DROIT, La société d'acquêts (chapitre VII du titre 2) ;


- COLLECTION DE DROIT, Les donations par contrat de mariage (chapitre VIII du titre 2) ;
- COLLECTION DE DROIT, Le partage et certains recours en cas de litige conjugal (chapitre X du titre 2);
- Règlement de la Cour supérieure du Québec en matière familiale, art. 27 et 28 (voir le Code de procédure civile)

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COURS 11 - L'AUTORITÉ PARENTALE ET L'OBLIGATION ALIMENTAIRE


Chapitre 1 : L'autorité parentale (art. 597 à 612 C.c.Q.)

Section 1 - L'attribution et les attributs de l'autorité parentale

Sous-section 1 : L'attribution

I Les parents (art. 600 et 605 C.c.Q.)


II Les personnes autres que les parents (ex. art. 601 C.c.Q.)

Sous-section 2 : Les attributs : droits et obligations des parents (art. 599 C.c.Q.)

I La garde et la surveillance
II L'obligation de nourrir et d'entretenir
III L'obligation d'éducation et les études universitaires

Section 2 - Les obligations de l'enfant


(art. 597 C.c.Q. ; voir aussi les art. 171, 176, 598 et 602 C.c.Q.)

Section 3 - Les limites de l'autorité parentale

Sous-section 1 : Le droit des grands-parents (art. 611 C.c.Q.)

Sous-section 2 : Le contrôle en vertu de la Loi sur la protection de la jeunesse


(art. 38 et 38.1 L.P.J.)

Sous-section 3 : La déchéance de l'autorité parentale et le retrait d’attribut


(art. 606 à 612 C.c.Q. ; art. 451 et 452 C.p.c.)
V.-F. et F. c. C., [1987] 2 R.C.S. 244

I Notion et conditions (art. 606, al. 1 et al. 2 C.c.Q.)


II Les effets
A. L'étendue de la déchéance (art. 608 C.c.Q.)
B. Les effets indirects de la déchéance (art. 607 et 609 C.c.Q.)

III Le rétablissement des droits (art. 610 C.c.Q.)

Chapitre 2 : Les effets de la parenté

Section 1 - Aperçu général

Section 2 - L'obligation alimentaire (art. 585 à 596 C.c.Q.)

I Les conditions de l'obligation

A. Le sens du mot « aliments »

B. Le lien de parenté (art. 585, 587.1 à 587.3 C.c.Q. ; art. 443 à 448 C.p.c. ; voir aussi
l’art. 521.7 C.c.Q. qui accorderait un statut à l’allié en matière, par exemple, de
convocation de parents et d’amis)
Droit de la famille – 111511, 2011 QCCS 2631
(père réclamant une pension à sa fille)

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Droit de la famille – 102247, 2010 QCCA 1561


(ex-conjointe de fait et la pension payable à l’enfant de l’autre)

(affaire « Lola », décisions de C.S., C.A. et CSC) :


Droit de la famille – 091768, 2009 QCCS 3210
Droit de la famille – 102866, 2010 QCCA 1978
Québec (Procureur général) c. A., 2013 CSC 5

C. Les besoins et les moyens (art. 587 à 587.3 C.c.Q.)

II Le moment de l'obligation alimentaire (mesures provisoires/accessoires)


(art. 588 C.c.Q. ; règle 22 et formulaire III du Règlement de la Cour
supérieure du Québec en matière familiale (ci-après «R.p.fam. (C.S.)»)
Droit de la famille – 1481, 2014 QCCS 140
(provision pour frais/honoraires extrajudiciaires)

III Le caractère obligatoire (i.e. d'ordre public) de l'obligation alimentaire


(différences entre le Code civil du Québec (art. 585) et la Loi sur le divorce (art. 2(2)
sur la notion d'«enfant à charge», plus voir l'affaire Chartier c. Chartier, [1999] 1
R.C.S. 242)

IV L'accomplissement de l'obligation alimentaire (art. 444 et 450 C.p.c.)

- Les arrérages d'aliments (art. 595 et 596 C.c.Q.)


la quadrilogie de la Cour suprême du Canada : D.B.S. c. S.R.G., L.J.W. c.
T.A.R., Henry c. Henry et Hiemstra c. Hiemstra, [2006] 2 R.C.S. 231

____________________

Lectures obligatoires

- C.c.Q., art. 585 à 612.

Lectures complémentaires (i.e. facultatives)

- CASTELLI et GOUBAU, p. 181 à 184, 301 à 364, 365 à 403 ;

- Règlement de la Cour supérieure du Québec en matière familiale, art. 22 à 26 (voir le Code de procédure civile) ;

- Droit de la famille – 102247, 2010 QCCA 1561 ;

- Droit de la famille – 102866, 2010 QCCA 1978 ;

- Droit de la famille – 1481, 2014 QCCS 140 ;

- COLLECTION DE DROIT, « L'obligation alimentaire » (chapitre IV) et « La perception des pensions alimentaires »
(chapitre V) du titre 2 ;

- Murielle DRAPEAU, « Le programme québécois de soutien aux enfants », Bulletin CCH juriste, juin 2012 ;

- Mario PROVOST, « L’interprétation judiciaire du premier alinéa de l’art. 595 C.c.Q. : là où nous en sommes maintenant
», dans Droit de la famille québécois, Bulletin électronique, mai 2016, Montréal, LexisNexis ;

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PLAN DE COURS DÉTAILLÉ

- Mario PROVOST, « L’enfant mineur et l’obligation alimentaire », dans Droit de la famille québécois, vol. 2, section «
L'Enfant », chapitre III.1, LexisNexis Canada inc., Montréal, paragraphe ¶50-492 (mise à jour continue) ;

- Mario PROVOST, « L’enfant majeur et l’obligation alimentaire », dans Droit de la famille québécois, vol. 2, section «
L'Enfant », chapitre III.2, LexisNexis Canada inc., Montréal, paragraphe ¶50-493 (mise à jour continue) ;

- Mario PROVOST, « L'autorité parentale », dans Droit de la famille québécois, vol. 2, section « L'Enfant », chapitre V,
LexisNexis Canada inc., Montréal, paragraphes ¶50-750 - ¶50-791 (mise à jour continue) ;

- Mario PROVOST, « La déchéance de l'autorité parentale », dans Droit de la famille québécois, vol. 2, section «
L'Enfant », chapitre VI, LexisNexis Canada inc., Montréal, paragraphes ¶50-825 - ¶50-945 (mise à jour continue) ;

- Mario PROVOST, « La garde en contexte de protection de la jeunesse », dans Droit de la famille québécois, vol. 2, section
« L'Enfant », chapitre VIII.5, LexisNexis Canada inc., Montréal, paragraphes ¶51-480 - ¶51-498 (mise à jour continue) ;

- Mario PROVOST, Droit de la protection de la jeunesse, 2è éd., Montréal, LexisNexis Canada inc., 2019;

- Mario PROVOST, « L'accès à l'enfant par ses grands-parents et les tiers », dans Droit de la famille québécois, vol. 2,
section « L'Enfant », chapitre X, LexisNexis Canada inc., Montréal, paragraphes ¶51-625 - ¶51-650 (mise à jour continue)
;

- Johanne CLOUET, « Le statut juridique du beau-parent en droit civil québécois : perspectives législatives et
jurisprudentielles », dans Les oubliés du Code civil du Québec, Montréal, Les Éditions Thémis, 2015, p. 51-64.

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COURS 12 et 13 - LA DISLOCATION DE LA FAMILLE : LE DIVORCE


Introduction
Le but du divorce : mettre fin au mariage (art. 14 L.D., art. 516 C.c.Q.)

Chapitre 1 : Les définitions : (art. 2(1) à 2(6) L.D.)

Art. 2(1) :

Action en divorce Mécanisme de règlement des différents familiaux


Action en mesures accessoires Membre de la famille
Action en modification Ordonnance alimentaire
Autorité compétente Ordonnance alimentaire au profit d’un enfant
Cessionnaire de la créance alimentaire Ordonnance alimentaire au profit d’un époux
Conseiller juridique Ordonnance de contact
Cour d’appel Ordonnance modificative
Déménagement important Ordonnance parentale
Enfant à charge (voir aussi le paragraphe (2) Responsabilités décisionnelles
Époux Service provincial des aliments pour enfants
Lignes directrices applicables Services de justice familiale
Lignes directrices fédérales sur les pensions Temps parental
alimentaires pour enfants Tribunal (+ juge sans jury : art. 7 L.D.)
Majeur Violence familiale

Art. 2(2) : Enfant à charge (voir aussi le paragraphe (1)

Chapitre 2 : La compétence du tribunal (art. 3 à 6.3 L.D.)

Section 1 – La compétence à entendre une action en divorce (art. 3(1), (2) et (3) L.D.)

I Le tribunal de la province où l’un des époux a résidé habituellement au moins l’année précédant
l’introduction de l’action en divorce (art. 3(1) L.D.)

II Lorsque les instances sont introduites devant deux tribunaux (de provinces différentes) à des dates
différentes (art. 3(2) L.D.)

III Lorsque les instances sont introduites devant deux tribunaux (de provinces différentes) à la même date
(art. 3(3) et 23(2 L.D.)

Section 2 – La compétence dans le cas d’une action en mesures accessoires (art. 4(1), (2) et (3) L.D.)

I a) Le tribunal de la province ou l’un des ex-époux réside habituellement à la date d’introduction


de l’instance (art.4(1)a) L.D.

OU

b) Le tribunal dont la compétence est reconnue par les deux ex-époux (art. 4(1)b) L.D.)

II Lorsque les instances sont introduites devant deux tribunaux (de provinces différentes) à des dates
différentes (art. 4(2) L.D.)

III Lorsque les instances sont introduites devant deux tribunaux (de provinces différentes) à la même date
(art. 4(3) et 23(2) L.D.)

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Section 3 – La compétence dans le cas d’une action en modification (art. 5(1), (2) et (3) L.D.)

I a) Le tribunal de la province ou l’un des ex-époux réside habituellement à la date d’introduction


de l’instance (art.5(1)a) L.D.)

OU

b) Le tribunal dont la compétence est reconnue par les deux ex-époux (art. 5(1)b) L.D.)

II Lorsque les instances sont introduites devant deux tribunaux (de provinces différentes) à des dates
différentes (art. 5(2) L.D.)

III Lorsque les instances sont introduites devant deux tribunaux (de provinces différentes) à la même date
(art. 5(3) et 23(2) L.D.)

Section 4 – Le pouvoir de renvoyer l’affaire (art. 6 L.D.)

I Le tribunal saisi d’une demande d’ordonnance parentale (art. 16.1 L.D.) dans le cadre d’une action en
divorce ou d’une action en mesures accessoires peut renvoyer l’affaire au tribunal d’une autre province
lorsque l’enfant à charge concerné réside habituellement dans cette autre province (art. 6(1) L.D.)

Droit de la famille – 192149, 2019 QCCS 4521 (Note : La « résidence habituelle » n’étant pas
définie dans la Loi, cette notion repose sur une question de fait; elle doit recevoir une
interprétation large et libérale à partir de faits requérant une certaine permanence et des liens
durables : paragraphes 49 et 50 du jugement)

II La même règle s’applique lorsqu’il s’agit d’une demande d’ordonnance modificative d’une ordonnance
parentale (art. 6(2) L.D.)

III La compétence exclusive du tribunal à qui l’affaire en renvoyée (art. 6(4) L.D.)

Section 5 – La compétence dans le cas d’une demande d’ordonnance de contact (art. 6.1 L.D.)

I La compétence du tribunal d’une province déjà saisi d’une demande d’ordonnance parentale (art. 6.1(1)
L.D.)

II La compétence du tribunal où l’enfant a sa résidence habituelle lorsqu’aucun tribunal n’est saisi d’une
action en modification d’une ordonnance parentale, sauf s’il paraît opportun de renvoyer l’affaire au
tribunal d’une autre province (art. 6.1(2) L.D.)

III L’absence de compétence lorsque l’enfant n’est pas visé par une ordonnance parentale (art. 6.1(3) L.D.)

DRT1224G-A – Personnes physiques et famille. Certificat en droit. 40


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Section 6 – Le retrait ou la rétention (illicite) d’un enfant (art. 6.2 L.D.)

I Confirmation de la compétence du tribunal d’une province (art. 3 à 5) où l’enfant à charge avait sa


résidence habituelle, avant qu’il n’en ait été retiré ou retenu dans une autre province en contravention
avec les art. 16.9 à 16.96 ou avec le droit provincial (art. 6.2(1) L.D.),

À MOINS QUE le tribunal ne soit convaincu, selon le cas :

a) du consentement ultime des personnes ayant eu le droit de s’opposer au retrait ou à la rétention;

OU

b) que ces personnes ont tardé indûment à s’opposer;

OU

c) que le tribunal de la province où se trouve l’enfant serait mieux à même de décider de l’affaire

II Les renvois à la province où l’enfant se trouve (art. 6.2(2) L.D.)

III Lorsque deux actions sont introduites devant deux tribunaux (de provinces différentes) à la même date,
il incombe à la Cour fédérale de trancher la question de compétence en vertu du présent article et selon
la Loi sur la preuve au Canada (art. 6.2(3) et 23(2) L.D.)

Section 7 – La compétence du tribunal lorsque l’enfant réside habituellement ailleurs qu’au Canada
(art. 6.3 L.D.)

I La tribunal de la province qui aurait eu compétence de rendre une ordonnance parentale, une ordonnance
de contact (ou une ordonnance modificative de l’une ou l’autre de celles-ci en vertu des articles 3 à 5) n’a
pas compétence pour la rendre lorsque, habituellement, l’enfant réside ailleurs qu’au Canada.
Cependant, il pourrait la rendre en raison de circonstances exceptionnelles ET si l’enfant est présent
dans la province (art. 6.3(1) L.D.)

II Énoncé (non limitatif) des circonstances exceptionnelles (art. 6.3(2) L.D.)

Chapitre 3 : Les obligations (art. 7.1 à 7.8 et 10 L.D.)

Section 1 – Les parties à une instance (art. 7.1 à 7.6 L.D.) - La notion de « partie »
Droit de la famille – 18492, 2018 QCCS 1033
(rejet de la demande d’intervention agressive d’une enfant au dossier de divorce de ses parents
quant au sujet de la garde partagée)

Section 2 – Le conseiller juridique (art. 7.7 L.D.)

Section 3 – Le tribunal (articles 7.8 et 10 L.D.)

I Le devoir de se renseigner au sujet d’autres ordonnances ou instances

II Le devoir de s’assurer qu’il n’y a pas de possibilités de réconciliation (art. 10(1) à (3) L.D.)

III Le devoir de protéger les tentatives de réconciliation (art. 10(4) et (5) L.D.)

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Chapitre 4 : Les causes du divorce

Section 1 – Le motif : « l’échec » du mariage

Section 2 - Les atteintes aux obligations du mariage (art. 392 C.c.Q.)

I La non-cohabitation (art. 8 (2) a), 8 (3) a) et b) L.D.)

Droit de la famille – 091479, 2009 QCCS 2782


Droit de la famille – 131317, 2013 QCCS 2265

II L’adultère (art. 8(2) b) i)L.D.)

III La cruauté physique et mentale (art. 8(2) b) ii) L.D.)

Droit de la famille – 21428, 2021 QCCS 1266 (appel rejeté)

Chapitre 5 : Les fins de non-recevoir (art. 11 L.D.) (c.-à-d. les causes de refus d’entendre le procès)

I La collusion (art. 11(1) a) et art. 11(4) L.D.)

II La conclusion d'arrangements raisonnables (art. 11(1) b) L.D.)

III La connivence (i.e. encouragement en matière d’adultère : art. 11(1) c) L.D.)

IV Le pardon (art. 11(1) c), art. 11(2) et (3) L.D.)

Chapitre 6 : La rupture du mariage et la prise d’effet du divorce (art. 12 à 14 et 20(2) L.D.)

Chapitre 7 : Les mesures accessoires (art. 15 à 16.96 L.D.)

Section 1 – L’ordonnance alimentaire (art. 15 à 15.3 L.D.)

I L'ordonnance alimentaire au profit d'un enfant à charge


(art. 15, 15.1(1) à (8), 15.3 L.D.; art. 443 à 448 C.p.c.)

La Cour suprême du Canada insiste sur l’intégrité dans la négociation des ententes intégrées aux
ordonnances rendues en application de la Loi sur le divorce

Rick c. Brandsema, [2009] 1 R.C.S. 295

Par ailleurs, l'article 448 C.p.c. oblige le tribunal à motiver sa décision s'il accorde des aliments aux
enfants selon une valeur différente de celle exigible selon les barèmes fixés par les Lignes
directrices fédérales (ou même le Règlement provincial). Suivant cette même disposition, les
parties ne peuvent non plus diminuer par convention le montant de la pension alimentaire des
enfants fixée en vertu des barèmes sans préciser les motifs de cet écart. Celles-ci sont d'ordre
public. Par conséquent, le tribunal n’est pas lié par une convention qui ne pourvoit pas
suffisamment aux besoins alimentaires des enfants, cette dernière étant donc inopposable aux
enfants

Droit de la famille – 1482, 2014 QCCS 141

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II L'ordonnance alimentaire au profit d'un époux


(art. 15, 15.2(1) à (6), 15.3 L.D.)
Moge c. Moge, [1992] 3 R.C.S. 813
Leskun c. Leskun, [2006] 1 R.C.S. 920
(faute non considérée)
Droit de la famille – 121152, 2012 QCCS 2233
(refus d’accorder une pension alimentaire à monsieur)
L.V. c. P.G., 2013 QCCS 1964 (en appel)
(requête en annulation d’une convention entre époux pour motif de crainte)
Droit de la famille – 131531, 2013 QCCA 1044
(motifs d’intervention de la Cour d’appel en matière de pension alimentaire)
Droit de la famille – 152477, 2015 QCCA 1618
(pension alimentaire compensatoire pour reconnaître la perte de pouvoir de gains de l’époux
créancier)

III Dommages moraux et punitifs au conjoint pour violence familiale pendant le mariage
Droit de la famille – 21964, 2021 QCCS 2172

Section 2 – Les ordonnances parentales et les ordonnances de contacts

I L’intérêt de l’enfant (art. 16(1) à (7) L.D.)


Droit de la famille – 21758, 2021 QCCS 1742
(incident de violence familiale et supervision de l’exercice du temps parental)

II L’ordonnance parentale (art. 16.1(1) à (9), 16.2(1) et (2) et 16.4 L.D.)

III L'attribution des responsabilités décisionnelles (art. 16.3 et 16.4 L.D.)

IV Les ordonnances de contacts (art. 16.5(1) à (9) L.D.)

V Le plan parental (art. 16.6 L.D.)

Section 3 – Le changement de lieu de résidence (art. 16.7 et 16.8(1) à 16.8(4) L.D.)

Section 4 – Le déménagement important (art. 16.9(1) à 16.96(4) L.D.)

Chapitre 8 : La modification, l’annulation ou la suspension des ordonnances (art. 17(1) à (11) L.D.)

Section 1 – L'ordonnance modificative d’une ordonnance alimentaire, d’une ordonnance parentale ou d’une
ordonnance de contacts (art. 17(1)à (2.2) L.D.)

Section 2 – Les conditions de l’ordonnance (art. 17(3) L.D.)

Section 3 – La modification d’une ordonnance alimentaire au profit d'un enfant (art. 17(4), (6.1) à (6.6) L.D.)
Colucci c. Colucci, 2021 1 CSC 24
Section 4 – La modification d’une ordonnance alimentaire au profit d'un époux (art. 17(4.1), (7) et (10) L.D.)
Miglin c. Miglin, [2003] 1 R.C.S. 303
Droit de la famille – 132380, 2013 QCCA 1504
Section 5 – La modification d’une ordonnance parentale ou d’une ordonnance de contacts (art. 17(5) à (5.3)
L.D.)

Section 6 – La conduite (art. 17(6) L.D.)

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Chapitre 9 : Les actions interprovinciales et internationales en obtention, modification, annulation ou


suspension d’ordonnances alimentaires ou en reconnaissance de décisions d’États désignés (art. 18 à 19.1
L.D.)

Section 1 – Les définitions (art. 18 L.D.)

Section 2 – La réception et la transmission de demandes (art. 18.1(1) à (17) L.D.)

Section 3 – La conversion de demandes (art. 18.2 à 18.3(3) L.D.)

Section 4 – Les actions internationales – États désignés

I La réception la transmission des demandes d’États désignés (art. 19(1) à (16) L.D.)
II La reconnaissance de décisions d’un État désigné (art. 19.1 L.D.

III La validité, l’exécution et le respect des ordonnances et la cession de créances


(art. 20 à 20.1(3) L.D.)

Chapitre 10 : Les appels (art. 21(1) à (6) L.D.)

Chapitre 11 : Les dispositions générales

Section 1 – La suppression des obstacles au remariage religieux (art. 2(4), 21.1(2) à (6) L.D.)
Brucker c. Markovitz, [2007] 3 R.C.S. 607
Droit de la famille – 15343, 2015 QCCS 771
Droit de la famille – 151954, 2015 QCCS 3717
S.P. c. Conseil de la communauté juive de Montréal, 2021 QCCS 1713

Section 2 – La reconnaissance des divorces étrangers (art. 22 L.D.; art. 3155 à 3163, 3167 C.c.Q.)

Section 3 – La reconnaissance d’ordonnances étrangères : ordonnance parentale ou ordonnance de contact


(art. 22.1(1) à (3) L.D.)

Chapitre 12 : Les règles de preuve et de procédure

Section 1 - Les règles de preuve (art. 23, 23.1, 23.2 et 24 L.D.)

Section 2 - Les règles de procédure (art. 25(2) L.D.; art. 517 C.c.Q.; art. 72, 409 à 431, 443 à 450, 453 à 457
C.p.c.; règles 18 à 21 et Formulaire I du Règlement de la Cour supérieure du Québec en matière
familiale)

Chapitre 13 : La fixation du montant des aliments par le service provincial des aliments pour enfants (art.
25.01 à 25.1(7) L.D.)

Chapitre 14 : Les Lignes directrices (art. 26.1 L.D.)

Chapitre 15 : Les Convention internationales (art. 28 à 31.3 L.D.)

Chapitre 16 : Les dispositions transitoires (art. 32 à 35.9 L.D.)

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Lectures obligatoires

- Loi sur le divorce, art. 1 à 17 (pour fin d’examen final, écoutez seulement les segments audio # 114 à # 142);
(Inutile de m’écrire à ce sujet – le tout est suffisamment clair, il me semble !)

- C.c.Q., art. 516 à 521.

Lectures complémentaires (i.e. facultatives)

- COLLECTION DE DROIT, volume 4 (Droit de la famille) ;

- Mario PROVOST, « La garde », dans Droit de la famille québécois, vol. 2, section « L'Enfant », chapitre VIII, LexisNexis
Canada inc., Montréal, paragraphes ¶51-300 - ¶51-440 (mise à jour continue) ;

- Mario PROVOST, « La garde partagée », dans Droit de la famille québécois, vol. 2, section « L'Enfant », chapitre VIII.1,
LexisNexis Canada inc., Montréal, paragraphes ¶51-300 - ¶51-440 (mise à jour continue) ;

- Mario PROVOST, « Les facteurs d’attribution de la garde », dans Droit de la famille québécois, vol. 2, section « L'Enfant
», chapitre VIII.2, LexisNexis Canada inc., Montréal, paragraphes ¶51-300 - ¶51-440 (mise à jour continue) ;

- Mario PROVOST, « La garde réclamée par de tierces personnes », dans Droit de la famille québécois, vol. 2, section «
L'Enfant », chapitre VIII.3, LexisNexis Canada inc., Montréal, paragraphes ¶51-444 - ¶51-465 (mise à jour continue) ;

- Mario PROVOST, « La modification et l’appel d’une ordonnance de garde », dans Droit de la famille québécois, vol. 2,
section « L'Enfant », chapitre VIII.4, LexisNexis Canada inc ., Montréal, Brossard, paragraphes ¶51-469 - ¶51-475 (mise
à jour continue) ;

- Mario PROVOST, « Le droit d'accès », dans Droit de la famille québécois, vol. 2, section « L'Enfant », chapitre IX,
LexisNexis Canada inc., Montréal, paragraphes ¶51-500 - ¶51-615 (mise à jour continue) ;

- Mario PROVOST, « L'enlèvement international et interprovincial d'enfants », dans Droit de la famille québécois, vol. 2,
section « L'Enfant », chapitre X.1, LexisNexis Canada inc ., Montréal, paragraphes ¶51-700 - ¶51-815 (mise à jour
continue) ;

- Mario PROVOST, « La procédure relative à l'obtention de la garde et de l'accès », dans Droit de la famille québécois, vol.
2, section « L'Enfant », chapitre XI, LexisNexis Canada inc ., Montréal, paragraphes ¶52-300 - ¶52-540 (mise à jour
continue).

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ANNEXE 1 - LA DISLOCATION DE LA FAMILLE (SUITE) : LA SÉPARATION DE CORPS

Chapitre 1 : Les causes de la séparation de corps (art. 493 à 516 C.c.Q.)

Section 1 : La séparation « avec causes »

I Les présomptions

A. La séparation de fait

B. Les présomptions résultant du manquement grave à une obligation du mariage

II Les autres motifs

A. Les faits rendant difficilement tolérable le maintien de la vie commune


(494 (1) C.c.Q.)

B. L'atteinte grave à la volonté de vie commune


Droit de la famille – 16308, 2016 QCCS 543

Section 2 : La séparation sur projet d'accord (art. 495 C.c.Q.)

I Les conditions

II Le rôle du juge

Chapitre 2 : La procédure (art. 496 à 506 C.c.Q.)

Section 1 : La demande

I Le demandeur

II Le tribunal compétent

III L'introduction de la demande: la déclaration

Section 2 : L'organisation de la vie des deux époux pendant l'instance

I Les mesures conservatoires

II Les mesures provisoires (art. 499 à 503 C.c.Q.)

A. La vie commune et la résidence

B. La garde des enfants

C. La provision alimentaire et la provision pour frais

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Section 3 - Le déroulement de l'instance

I La preuve

II Les ajournements (art. 504 C.c.Q.)

III La réconciliation (art. 505, 506 C.c.Q.)

Section 4 : Le jugement

Chapitre 3 : Les effets

Section 1 : Entre les époux (art. 507 à 512 C.c.Q.)

I Les effets personnels


II Les effets pécuniaires

A. La séparation de biens

B. Le partage du patrimoine familial

C. Les droits de survie

D. Les donations

E. La prestation compensatoire

F. La pension alimentaire

Section 2 : À l'égard des enfants (art. 513, 514 C.c.Q.)

Chapitre 4 : La fin de la séparation de corps (art. 515 C.c.Q.)

____________________

Lectures

- C.c.Q., art. 493 à 515 ;

- Règlement de la Cour supérieure du Québec en matière familiale, art. 16 à 42


(Voir dans les annexes du Code de procédure civile)

- CASTELLI et GOUBAU, p. 407-435.

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Annexe 2- LA FILIATION PAR LE SANG, LA FILIATION ADOPTIVE ET LA DÉTERMINATION


DE LA PARENTÉ

Chapitre 1 : La filiation par le sang (art. 522 à 542 C.c.Q.)

Section 1 - L'établissement non judiciaire

I Les divers modes extrajudiciaires

A. L'acte de naissance (art. 523 C.c.Q.)

B. La possession d'état (art. 524 C.c.Q.)

1) Les éléments
2) La constance

C. La présomption de paternité du mari (art. 525 C.c.Q.)

D. La reconnaissance volontaire (art. 526 à 529 C.c.Q.)

II La hiérarchie des modes d'établissement extrajudiciaires

Section 2 - L'établissement judiciaire de la filiation (art. 530 à 537 C.c.Q.)

I La contestation d'une filiation préétablie

A. Effet de la conformité de l'acte de naissance et de la possession d'état

B. La contestation d'état

C. La contestation de paternité du mari

II L'action en réclamation ou en recherche de filiation

III La filiation et expertise sanguine

IV La prescription des actions en filiation

Section 3 - La procréation médicalement assistée (art. 538 à 542 C.c.Q.)

I La protection de la filiation résultant du don

A. Filiation et auteur de la contribution extérieure


B. Protection contre une contestation

II L’effet des consentements sur la filiation

III La procréation et la gestion pour le compte d'autrui

IV La confidentialité de l'origine des gamètes

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Chapitre 2 : La filiation adoptive (art. 543 à 584.1 C.c.Q.; art. 71, 71.3, 71.3.4 à 71.3.16 L.P.J.)

Section 1 - Les conditions de fond

I Le critère général et les conditions spécifiques

II Les caractéristiques des « parties »

A. L'adopté (majeur ou mineur: art. 544, 545 C.c.Q.; art. 437 et 441 C.p.c.)

B. L'adoptant

III Les consentements

A. Le consentement de l'adopté (art. 549, 550 C.c.Q.)

a) L'adopté de -10 ans


b) L'adopté entre 10 et 14 ans
c) L'adopté de 14 ans ou plus

B. Le consentement des parents ou du tuteur (art. 551 à 558 C.c.Q.)

a) Les sortes de consentement


b) Les conséquences
c) La rétractation
d) La demande en restitution (art. 434 C.p.c.)

IV La déclaration d'admissibilité à l'adoption (art. 559 à 562 C.c.Q. ; art. 435 C.p.c.)

A. Les enfants susceptibles d'être déclarés judiciairement admissibles à l'adoption

a) L'enfant dépourvu de responsable privé


b) L'enfant abandonné
c) L'exigence de l'article 561 C.c.Q.

B. Les personnes pouvant demander une déclaration d'admissibilité à l'adoption

Section 2 - Le processus judiciaire (art. 431.1 à 442.1 C.p.c.)

I L'ordonnance de placement (art. 566 à 572 C.c.Q. ; art. 825 C.p.c.)

A. L'émission de l'ordonnance

B. Les effets de l'ordonnance

C. La fin du placement et la révocation (art. 438 C.p.c.)

II Le jugement d'adoption (art. 573 à 576 C.c.Q.)

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Section 3 - Les effets de l'adoption (art. 577 à 584.1 C.c.Q.)

I La nouvelle filiation

II Le caractère confidentiel (art. 582 à 584 C.c.Q.)

Section 4 - L'adoption internationale


(art. 562.1 à 565.2 3091 à 3093 C.c.Q.; art. 442 C.p.c.; art. 71, 71.3, 71.4 à 72.4 L.P.J.)

Adoption – 11356, 2011 QCCA 2353

Chapitre 2 : La détermination de la parenté

Section 1 - La famille par le sang

Section 2 - La parenté adoptive

Section 3 - La famille par alliance


____________________

Lectures

- C.c.Q., art. 543 à 584.1 ;

- CASTELLI et GOUBAU, p. 183-300 ;

- Mario PROVOST, « La filiation par le sang », dans Droit de la famille québécois, vol. 2, section
« L'Enfant », chapitre I, LexisNexis Canada inc., LexisNexis Canada inc., Montréal, paragraphes ¶50-000 - ¶50-185 (mise
à jour continue) ;

- Mario PROVOST, « La procréation assistée », dans Droit de la famille québécois, vol. 2, section
« L'Enfant », chapitre I.1, LexisNexis Canada inc., Montréal, paragraphes ¶50-200 - ¶50-260 (mise à jour - continue) ;

- Mario PROVOST, « L'adoption », dans Droit de la famille québécois, vol. 2, section « L'Enfant », chapitre II, LexisNexis
Canada inc., Montréal, paragraphes ¶50-270 - ¶50-395 (mise à jour continue) ;

- Mario PROVOST, « L'adoption internationale », dans Droit de la famille québécois, vol. 2, section
« L'Enfant », chapitre II.1, LexisNexis Canada inc., Montréal, paragraphes ¶50-396 - ¶50-435 (mise à jour continue).

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