Vous êtes sur la page 1sur 21

Dessin technique – Dessin d’ensemble

Vis – Ecrou – Rondelle – Goupille – Circlips – Clavette – Goupille - Joint


I. VIS D’ASSEMBLAGE :

Remarque : L = Longueur normale

 Désignation normalisée :
Vis (Désignation de la tête), M (Ø nominal d) – (longueur L) – (Classe de qualité).

• Exemple (vis de classe de qualité 8.8) :

Elaboré par : IGOULZAN .


1
Dessin technique – Dessin d’ensemble

Elaboré par : IGOULZAN .


2
Dessin technique – Dessin d’ensemble

II. VIS DE PRESSION :

 Désignation normalisée :
Vis (Désignation de la tête) à (Désignation de l’extrémité) (Symbole de la tête),
M (Ø nominal d) – (longueur L) – (Classe de qualité)

 Têtes usuelles :


 Extrémités :

 Exemple (vis de pression de classe de qualité 45 H) :



Elaboré par : IGOULZAN .
3
Dessin technique – Dessin d’ensemble

Elaboré par : IGOULZAN .


4
Dessin technique – Dessin d’ensemble

III. ECROUS :

• Remarque : Nous traiterons les écrous manoeuvrables par clés.

Toutes pièces ayant un trou taraudé fait fonction d’écrou. Associé à un élément fileté (vis
d’assemblage, goujon), il assure une liaison Fixe démontable.

 Désignation normalisée :
Ecrou (Symbole de la forme) , M (Ø nominal d)) – (Classe de qualité)

 Exemple (Ecrou de classe de qualité 8) :

 Écrous manœuvres par clés :

Elaboré par : IGOULZAN .


5
Dessin technique – Dessin d’ensemble

 Ecrous auto-freinés :

 Ecrous standards manœuvrables à la main :




Elaboré par : IGOULZAN .
6
Dessin technique – Dessin d’ensemble

IV. RONDELLES D’APPUI :

 Fonctions :
Placée entre la tête de vis ou l’écrou et la pièce à serrer, une rondelle d’appui permet :

 Désignation normalisée
Rondelle (Série de la rondelle : Z, M, L, LL) (∅ d de l’élément fileté)

 Différents types de rondelles :

Elaboré par : IGOULZAN .


7
Dessin technique – Dessin d’ensemble

Elaboré par : IGOULZAN .


8
Dessin technique – Dessin d’ensemble

V. BOULONS :
Un boulon est composé d’une vis et d’un écrou de même diamètre.
L’écrou couramment utilisé est l’écrou Hexagonal (H).

• Immobilisation en rotation du corps d’un boulon :


Afin d’obtenir un serrage efficace, la vis doit être immobilisée en rotation. La vis peut être immobilisée par :

 Désignation normalisée
Boulon (symbole de la tête), M (Ø nominal d) – (longueur sous tête L) – (Classe de qualité)

 Exemple (boulon de classe de qualité 8.8) :

Elaboré par : IGOULZAN .


9
Dessin technique – Dessin d’ensemble

VI. GOUJONS :

 Caractéristiques d’un goujon :

Diamètre nominal (d), Longueur libre (l) et implantation (bm)

 Désignation normalisée :
Goujon M (Ø nominal d) – (longueur libre l),
bm (implantation bm), classe (classe de qualité)

Elaboré par : IGOULZAN .


10
Dessin technique – Dessin d’ensemble

VII. Goupilles :
Les goupilles sont des organes de liaison simples et peu coûteux, utilisées soit pour
immobiliser (goupilles d'arrêt) soit pour positionner ou centrer (goupilles de positionnement)
un composant par rapport à un autre. Elles travaillent le plus souvent au cisaillement.

 Goupilles élastiques :
En acier à ressort (ou inoxydable), elles sont faciles à utiliser. La goupille, dont le diamètre est
plus grand que celui du trou, est comprimée dans son logement après montage, ce qui assure
son maintien en position.

 Goupilles de positionnement cylindriques :


En acier « St » trempé (type A) ou cémenté (type B) ; ou en acier inoxydable martensitique «
C1 » trempé et revenu; Ra ≤ 0,8 μm ; variante avec trou taraudé pour extraction ; méplat,
petite cannelure et extrémités optionnelles. Elles sont utilisées pour des positionnements
précis.

.
 Goupilles cylindriques :
En acier doux « St » trempé et en acier inoxydable austénitique « A1 »; deux qualités :
tolérance m6 sur d avec Ra ≤ 0,8 μm et h8 avec Ra ≤ 1,6 ; avec trou taraudé possible « ISO 8733
» ; extrémités optionnelles ; utilisation : arrêts ou positionnements.

 Goupilles coniques d'arrêt :


La forme conique simplifie le maintien de la goupille dans son logement. Les trous coniques
sont obtenus en finition par un alésoir. Deux qualités : type A (rectifiées, R a 0,8) ; type B
(tournées, Ra 3,2).

 Goupilles cannelées :
Elles permettent des goupillages économiques. Il existe de nombreuses variantes : Gl, G2...

Le plus souvent, trois cannelures, suivant trois génératrices à 120°, débordent du diamètre
nominal (d) et assurent par déformation élastique et coincement le maintien en position de la
goupille dans son logement.
Elaboré par : IGOULZAN .
11
Dessin technique – Dessin d’ensemble

 Goupilles fendues cylindriques :


Ces goupilles d'arrêt ne doivent pas travailler au cisaillement.

Utilisation : arrêts d'axes lisses ; écrous HK à créneaux ; tige filetée derrière des écrous
ordinaires...

 Épingles d'axe
Elles sont logées dans une gorge comme un circlips et ne doivent pas travailler au cisaillement.
La déformation élastique assure le maintien en position.

 Goupilles cavaliers :
Variante du cas précédent, leur mise en place exige un trou de perçage à la place d'une gorge.

Elaboré par : IGOULZAN .


12
Dessin technique – Dessin d’ensemble

VIII. Circlips et anneaux élastiques :


Ils permettent la fixation axiale ou l'épaulement d'éléments de machines (roulements, bagues,
entretoises...) sur des arbres ou dans des alésages.

Ils ont la forme d'anneaux fendus dont l'élasticité permet le montage et le maintien en
position après assemblage. Avantages : faible coût ; économie de matière ; usinages standards
; faible encombrement axial.

 Circlips extérieurs et intérieurs :

Très utilisés, de diamètres de 3 à 1 000 mm,


ils peuvent supporter des efforts axiaux
assez importants et sont bien adaptés aux
grandes vitesses de rotation. Leur montage
exige une pince spéciale à becs avec ergots.

Recommandation : avec les roulements ou


toute pièce chanfreinée et si les efforts
axiaux sont importants, il est recommandé
d'interposer une rondelle d'appui.

Elaboré par : IGOULZAN .


13
Dessin technique – Dessin d’ensemble

Elaboré par : IGOULZAN .


14
Dessin technique – Dessin d’ensemble

IX. Système de liaison arbres/moyeux :


Ces systèmes permettent de lier en rotation un arbre avec un moyeu ou logement (exemples
: poulie, roue dentée) et, par-là, de transmettre des efforts (couple...).

 Liaisons par goupilles :


Elles conviennent aux assemblages simples et économiques sous couples modérées. La
goupille peut faire office de pièce de sécurité, seule pièce qui casse en cas de surcharge. En
fonctionnement la goupille ne doit pas pouvoir s'échapper ; l'immobilisation doit être
suffisante : à cette fin, utiliser des goupilles cannelées, coniques ou élastiques (voir dimensions
chapitre 20 : éléments d'assemblage).

Inconvénient : le trou de perçage amène des concentrations de contraintes dans l'arbre.

 Liaisons par clavettes :


Clavettes parallèles : Simples, économiques, elles sont souvent utilisées. Le couple
transmissible, bien que plus élevé qu'avec les goupilles, reste limité. Aux couples élevés
préférer les cannelures. Elles peuvent être utilisées comme organe de sécurité, seule pièce
qui casse en cas de surcharge.

Elaboré par : IGOULZAN .


15
Dessin technique – Dessin d’ensemble

X. Joints d'étanchéité :
 Définition :
Les joints d'étanchéité, bien que passant inaperçus, sont des éléments à ne pas négliger. Une
des raisons de l'explosion dramatique de la navette spatiale Challenger est justement la
défaillance d'un joint non compatible.

Une enceinte est dite parfaitement étanche si aucune quantité de fluide qui y est contenu ne
peut en sortir et si aucune particule (ou fluide) étrangère ne peut y entrer.

Il existe une grande variété de joints, qui peuvent cependant être classés en deux familles :
Les joints pour étanchéité statique : les surfaces à étancher restent immobiles l'une par
rapport à l'autre.

 Principaux joints normalisés :


Joint torique : Très utilisé, il convient particulièrement aux applications statiques et à
certaines applications dynamiques (vitesse réduite et pression modérée). Il est économique,
léger, peu encombrant, facile à monter, fiable en service et nécessite peu d'entretien. Il est
disponible dans des milliers de dimensions et dans de nombreuses nuances d'élastomères
(nitrile, viton...).

Elaboré par : IGOULZAN .


16
Dessin technique – Dessin d’ensemble

Joint à quatre lobes : Les applications et les usages sont les mêmes que pour les joints
toriques, ils sont un peu plus coûteux. On observe également moins de frottement et moins
de risque de vrillage. De nombreux matériaux sont proposés : le nitrile (NBR), le viton (FPM),
les silicones (SI)...

Comme précédemment, les pressions élevées sont possibles avec des bagues anti-extrusion.
Ils sont disponibles dans les mêmes dimensions que les joints toriques (voir paragraphe
précédent).

Joint à lèvres à contact radial : Ce sont des joints pour étanchéité dynamique, mouvement
de rotation uniquement. Ils sont essentiellement utilisés avec les huiles et les graisses.
Compacts, ils se composent d'une lèvre (nitrile, viton...) en forme de couteau, frottant
radialement sur l'arbre. Un ressort jarretière, à spires jointives de forme torique, assure le
maintien de contact lèvre/arbre.

Principales variantes : joint à une lèvre ; joint à deux lèvres, la lèvre supplémentaire est dite
pare-poussière ; joints en tandem ; armature apparente ou non.

Elaboré par : IGOULZAN .


17
Dessin technique – Dessin d’ensemble

Joint V-ring :

Joints plats pour étanchéité statique :

Elaboré par : IGOULZAN .


18
Dessin technique – Dessin d’ensemble

XI. Courroies :
Silencieuses, elles sont surtout utilisées aux vitesses élevées avec de grands entraxes possibles
entre poulies.
La tension initiale des courroies est indispensable pour garantir l'adhérence et assurer la
transmission du mouvement.
Un système à entraxe réglable ou un dispositif annexe de tension (galet enrouleur, etc.) est
souvent nécessaire pour régler la tension initiale et compenser l'allongement des courroies au
cours du temps.
À l'exception des courroies crantées, en
fonctionnement normal, il existe un léger
glissement de la courroie sur les poulies
amenant une imprécision du rapport de
transmission ; celui-ci n'est pas exactement
égal au rapport des diamètres des deux
poulies.

Elaboré par : IGOULZAN .


19
Dessin technique – Dessin d’ensemble

Courroies plates : très silencieuses, elles permettent de grands rapports de réduction et sont
surtout utilisées aux grandes vitesses (80 à 100 m/s) sous de faibles couples.

Elles absorbent bien les vibrations torsionnelles, ce qui autorise les grands entraxes et les
grandes longueurs. Elles ont un très bon rendement (≈ 98 %, comparable aux engrenages). Le
bombé des poulies permet un meilleur guidage et une meilleure stabilité de la courroie et
compense dans une certaine mesure un désalignement initial.

Courroies trapézoïdales :

Elaboré par : IGOULZAN .


20
Dessin technique – Dessin d’ensemble

Courroies crantées (ou synchrones) : On peut les considérer comme des courroies plates avec
des dents. Elles fonctionnent par engrènement, sans glissement, comme le ferait une chaîne
mais avec plus de souplesse.

Contrairement aux autres courroies, elles supportent bien les basses vitesses et exigent une
tension initiale plus faible.

Elaboré par : IGOULZAN .


21

Vous aimerez peut-être aussi