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- Les poutrelles en H
Les poutres et poutrelles à profil en H (ailes plus larges et âme moins haute que sur les poutres
en I) répondent également à des appellations différentes en fonction de la hauteur de l’âme et
de la largeur des semelles ou ailes.
Elles sont disponibles en trois séries : HEA, HEB et HEM, suivant l'épaisseur relative de leur
âme et de leurs ailes. Leur section s'inscrit approximativement dans un carré ( la semelle a une
largeur sensiblement égale à la hauteur du profil jusqu'à 300 mm de hauteur). Les ailes
présentent toujours les bords parallèles. Les hauteurs varient de 100 à 1100 mm. Les profils
HEA, les plus légers, présentent le meilleur rapport performance/poids en général et sont donc
les plus utilisés. La progression des trois séries, intéressante techniquement et
architecturalement pour des composants en prolongement : poteaux d'un bâtiment à étages dont
la section peut varier progressivement en fonction des efforts. Du fait de l'utilisation des mêmes
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Comme les boulons, les vis sont désignées par la forme de leur tête. Les principales vis à
métaux sont représentées par les figures suivants
Un boulon est caractérisé par :
* sa matière
* la forme de sa tête
* le diamètre de son corps
* la longueur de la tige (prise sous tête sauf pour les têtes fraisées et fraisées-bombées)
* la longueur de la partie filetée
* le procédé de fabrication
* la forme de l’écrou.
Ils peuvent etre de formes diverses : ( voir document annexe)
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Pour serrer énergiquement un boulon ou pour le deserrer, il faut immobiliser la tige en rotation.
Les boulons H et Q sont immobilisés en tenant leur t°ete avec une clé; les
boulons C, R, F, FB ont généralement leur tête munie d’un ergot (symbole E) qui se logera
dans une encoche ménagée dans la pièce.
Ce sont des boulons bruts sont, à tête et écrou carrés ; la section du filet est ronde (moins fragile
que le filet triangulaire), le pas plus grand que le pas normal pour augmenter la rapidité du
vissage et du dévissage. Quand on n’a pas de boulons spéciaux de montage, on emploie des
boulons normaux usagés ; leurs filets s’usent rapidement, il faut périodiquement les refaire à
l’aide d’une filière.
Pour retirer un boulon coincé, il faut éviter de frapper directement sur la tige filetée, ce qui
provoquerait l’écrasement des premiers filets et rendrait difficile ensuite le passage de la filière.
Les coups de marteau doivent être portés sur l’écrou qu’on a pris soin de laisser engager dans
quelques filets. Les figures ci-dessous montre un schéma de boulonnage et d’autres procédés
d’assemblage complémentaire de celle-ci à savoir le vissage et le goujonnage.
Boulonnage
Vissage
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Goujonnage
Eléments élastiques
Utilisation de l’élasticité comme
fonction
Elasticité utilisée pour le
montage (circlips)
Les boulons et vis d’assemblage d’éléments une fois fixés sont soumis à de fortes
pressions pour bien serer la liaison, après serrage, être tous soumis à la même
tension, celle-ci étant déterminée avec précision. L’appréciation de cette tension ne
peut être obtenue qu’avec une clé dynamométrique, clé munie d’un cadran qui
enregistre le couple exercé par la tête de. Une gamme complète de clés
dynamométriques (chaque clé peut recevoir une série de douilles) permet de couvrir
l’ensemble des besoins à partir de quelques cm/kg jusqu’à 560 m/kg.
Remarques
R1 : Pour réaliser un assemblage résistant, la partie implantée des vis se détermine
par rapport au diamètre comme pour les goujons.
R2 : Un goujon est une tige cylindrique filetée à ses deux extrémités, l’une d’elles est
vissée (implantée) dans un trou, borgne ou non, taraudé dans la pièce. Les deux
parties filetées sont séparées par un espace lisse cylindrique, ou parfois prismatique
à section carrée.
R3 : Le vissage des goujons se fait à l’aide d’une clé soit directement si le corps est
prismatique, soit par l’intermédiaire d’un écrou et d’un contre-écrou bloqués si le
corps est cylindrique.
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Inox
ISO 15984 ouvert Fraisée Inox
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Remarque
Le rivet aveugle est parmis les rivets les plus utilisés. Ces
rivets sont constitué d'un corps creux (tube avec collerette) en
alliage déformable, et d'une tige dont une extrémité est renflée : le clou. La tête peut être ronde,
fraisée ou large pour mieux répartir l'effort de serrage. Il est posé avec une pince à riveter, qui
tire sur la tige dont le bout renflé pénètre dans le corps du rivet pour réaliser le rivetage. Lorsque
le blocage s'effectue, la tige se casse automatiquement en laissant le rivet en place.
Emmanchement
forcé
1. Les pièces
arbre et
alésage sont
mises en
position
d'assemblage.
2. L'arbre est
introduit en force
dans l'alésage.
3. Assemblage
terminé.
Rivetage
Rivets pleins
1. Mise en place
du rivet ;
2. mise en place
de la bouterolle sur le
rivet ;
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3. Ecrasement
de la tige du rivet et
formation de la tête ;
4. Rivet posé.
Rivets tubulaires
("Pop")
1 - mise en place du
rivet
2 - rivet posé (la
traction sur la tige a
formé un obstacle sur
l'extrémité avant de
se rompre)
Agrafage
droite simple droite double rabattue double recouvrement
2.2.1. Frettage
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2.3. COLLAGE
Assemblage de pièces grâce à un contact intime avec un adhésif. Selon le type d'adhésif
les liaisons seront interatomiques ou intermoléculaires.
L'état de :
- la surface ;
- la forme ;
- la propreté.
est essentiel pour la tenue mécanique de ce type d'assemblage.
Un adhésif est un matériau généralement organique qui assure la liaison entre deux
matériaux qui sont de même nature ou de natures différentes l'un et l'autre. Dans le premier
cas, l'assemblage réalisé sera dit homogène, dans le second cas, on parlera d'assemblage
hétérogène.
SOUDAGE HETEROGENE
1. DEFINITION
Les soudures sont dites hétérogènes lorsque le métal ou, plus généralement l'alliage utilisé
pour la soudure, est différent de celui des pièces à assembler. Généralement, seul le métal
d'apport est fondu ; il est ainsi possible dans certains cas de souder ensemble deux
métaux ou alliages différents. On distingue le soudo-brasage et le brasage.
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Soudo-brasage
Aucune dilution du métal de base dans le métal
déposé.
Brasage
La brasure se propage par capillarité entre les tubes.
Phénomène d'accrochage
Direct ou mécanique.
Par infiltration du métal d'apport au joint des grains du métal de base. La résistance de
l'assemblage est, dans la majorité des cas, égale à celle du métal d'apport (résistance la plus
faible).
Indirect ou physico-chimique.
Par infiltration et diffusion à chaud avec formation d'alliages de titres divers. La résistance de
l'assemblage est égale à celle du métal d'apport ou de l'alliage occasionné par le brasage.
2. SOUDO-BRASAGE
Les techniques opératoires ainsi que les préparations sont comparables à la soudure autogène
oxyacétylénique. Les bords des pièces ne sont pas fondus mais seulement porter à la
température de "mouillage" (pour l'acier 700 à 950°). L'assemblage s'opère par " diffusion
moléculaire " du métal fondu dans le métal de base et donne lieu à la formation d'un
phénomène dit d'accrochage.
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Brasage fort : La température de fusion > 450° - Exemple : Brasure à l'argent (cu + zn +
Ag).
Brasage tendre : La température de fusion < 450° - Soudure à l'étain (alliage plomb + étain),
température : 180 à 400° c.
APPLICATIONS DU BRASAGE
Le brasage est employé à la place du soudage autogène :
- Lorsqu'il est nécessaire de diminuer l'échauffement des pièces.
- Pour limiter le plus possible les déformations.
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