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Charpente métallique

Prof. AHMED AYOUB HANDASSI


Ingénieur d’état en génie civil
I – Matériaux
1- Acier/béton : avantages et inconvénients
▶ Par rapport aux structures en béton, armé ou précontraint, les structures métalliques présentent de
nombreux avantages, et certains inconvénients.
Principaux avantages :
 Industrialisation totale : il est possible de préfabriquer intégralement des bâtiments en atelier, avec une
grande précision et une grande rapidité (à partir des laminés). Le montage sur site, par boulonnage, est
d’une grande simplicité;
 Transport aisé, en raison du poids peu élevé, qui permet de transporter loi, en particulier à l’exportation;
 Résistance mécanique :
• La grande résistance de l’acier à la traction permet de franchir de grandes portées,
• La possibilité d’adaptation plastique offre une grande sécurité,
• La tenue aux séismes est bonne, du fait de la ductilité de l’acier, qui résiste grâce à la formation
de rotules plastiques et grâce au fait que la résistance en traction de l’acier est équivalente à sa
résistance en compression, ce qui lui permet de reprendre des inversions de moments
imprévus;
• Modifications : les transformations, adaptations, surélévations ultérieurs d’un ouvrage sont
aisément réalisables;
• Possibilités architecturales beaucoup plus étendues qu’en béton.
I – Matériaux
1- Acier/béton : avantages et inconvénients

Principaux inconvénients :
 Résistance en compression moindre que le béton;
 Susceptibilité aux phénomènes d’instabilité élastique, en raison de la minceur des profils;
 Mauvaise tenue au feu, exigeant des mesures de protection onéreuses;
 Nécessité d’entretien régulier des revêtements protecteurs contre la corrosion, pour
assurer la pérennité de l’ouvrage.
I–
Matériaux

On constate quatre domaines :


 Domaine élastique (1) : zone rectiligne, pour laquelle les allongements sont
propositionnels aux efforts appliqués. C’est une zone réversible, car si l’on supprime
l’effort de traction, la barre revient à sa longueur initiale ;
 Domaine de palier d’écoulement (2) : zone plastique, correspond à la zone dans laquelle
le matériau se déforme sans augmentation de la contrainte. Si on relâche la force, la
décharge se fait élastiquement et le matériau, bien que revenant partiellement en place,
conserve une déformation permanente.
I–
Matériaux

On constate quatre domaines :


 Domaine d’écrouissage (3) : zone Après le palier d'écoulement, il faut à nouveau
augmenter la sollicitation pour accroître la déformation. La limite supérieure de la zone
d écrouissage est appelée résistance à la traction de l'acier 𝑓u;
 Domaine de la striction (4) : Le domaine de la striction correspond à une réduction
localisée de la section de l'éprouvette amenant la rupture du matériau, survenant pour
des déformations locales.
II – Les types de
1- Produits laminés à chaud
1-1. Profilés en double té:

On peut classer les profilés en double té en deux groupes :


▶ Les profilés en double té à ailes étroites, dont le moment d’inertie Iz est petit vis-à-vis du moment
d’inertie Iy. Le poids par mètre courant (poids unitaire) de ces profilés est relativement faible ; ils
sont utilisés principalement comme des éléments fléchis. On distingue la série légère IPE, dont
les ailes sont d’épaisseur constante, et la série INP, légèrement plus lourde, avec les faces internes
des ailes inclinées.
II – Les types de
1- Produits laminés à chaud
1-1. Profilés en double té:

▶ Les profilés en double té à larges ailes, dont le moment d'inertie Iz est plus élevé que celui des
profilés à ailes étroites. Ils trouvent de multiples applications : éléments sollicités en flexion, en
flexion gauche ou soumis à un effort normal. On distingue trois types de sections : HEA, HES et
HEM.
II – Les types de
1- Produits laminés à chaud
1-2. Profilés U:

▶ Les profilés U sont souvent utilisés comme éléments secondaires. On distingue les séries UNP
avec les faces internes des ailes inclinées et UAP à épaisseur d'ailes constante.
II – Les types de
1- Produits laminés à chaud
1-3. Fers marchands :
Les fers marchands (figure 5) comprennent :
▶ Les cornières à ailes égales ou inégales, mises en oeuvre surtout dans la réalisation des treillis.
▶ Les fers T à âme haute (TPH) et les fers T à semelle large (TPB), employés comme élément secondaires (à ne pas
confondre avec les demi-profilés IPET, HEAT et HEBT qui sont des profilés en double té dont la coupe longitudinale
est effectuée généralement par l'entreprise).
▶ Les fers Z, essentiellement utilisés comme éléments secondaires.
▶ Les fers plats utilisés par exemple dans la réalisation de poutres composées soudées de petites dimensions ou pour
raidir des plaques (largeur maximale : 150 mm),
▶ Les fers ronds et les fers carrés, utilisés comme barres de treillis ou de contreventement.
II – Les types de
1- Produits laminés à chaud
1-4. Produits plats:
Parmi les produits plats, on distingue entre les larges-plats et les tôles . Les larges-plats sont des feuilles d'acier laminées à
chaud sur les quatre faces. Etant donné le laminage dans le sens de la longueur, ces larges-plats ont un sens préférentiel
(meilleure résistance en long qu'en travers). Leurs dimensions varient dans les limites suivantes : largeur 160 à 600 mm,
épaisseur 5 à 50 mm.
II – Les types de
2- Produits façonnés à froid
Les produits façonnés à froid sont caractérisés par leur forme parfois assez élaborée et par leur faible épaisseur; ce sont
surtout des tôles minces et plus rarement des profilés.
Il existe actuellement une grande variété de tôles façonnées à froid. Citons la tôle ondulée ou nervurée (en général
galvanisée) utilisée pour les couvertures de toits et les tôles profilées employées comme coffrages perdus en construction
mixte. Les tôles striées, dont la surface présente un relief en losanges, trouvent une application dans la confection de
platelages de passerelles légères.
Les profilés laminés à froid sont utilisés pour des structures légères (serres, couverture provisoire, ...) et plus
particulièrement dans les constructions standardisées. Ils présentent l'avantage d'être très légers, facilement
transportables et s'obtiennent dans un grand choix de formes.
II – Les types de
3- Profilés tubulaires
Les profilés tubulaires sont de plus en plus employés en construction métallique et plus particulièrement dans la réalisation
de treillis. Ils sont plus chers que les profilés usuels mais présentent l'avantage, par rapport au flambage, d'avoir une inertie
identique selon les deux axes. De plus ils sont souvent préférés pour des raisons esthétiques.
III –
1- Introduction
Le système porteur d’une halle en charpente métallique est constitué par l’assemblage d’éléments en forme de barres
profilées ou de produits plats. Cette ossature a pour fonction première de supporter les charges et actions agissant sur la
halle et de les transmettre aux fondations. Elle doit ensuite permettre la fixation des éléments d’enveloppe (toiture, façade)
et de séparation intérieure.
III –
2- Les pannes
Les pannes sont des éléments porteurs secondaires faisant partie de l’enveloppe des halles et des bâtiments. Elles ont pour
fonction première de supporter la couverture des halles et de transmettre aux cadres les charges agissant sur la toiture.
Elles sont disposées parallèlement au long pan ou à la ligne de faîtage en cas de toiture inclinée. Elles sont en général
fixées à écartement constant.
III –
3- La traverse
La traverse est un élément métallique posé à l’horizontale permettant de fixer les parois verticales et de supporter les pannes. Leur conception
technologique est variable, en fonction notamment :

 De leur portée.

 Du schéma statique retenu par la structure (qui dépend de la nature du sol, de l’existence ou non de ponts roulants, de la nature des
équipements secondaires, etc…).

 Des pratiques ou des systèmes de fabrication des constructeurs.

Les traverses à âme pleine peuvent être constituées :

 soit de profils à inertie constante, généralement des poutrelles IPE


III –
3- La traverse
 soit comporter, de plus, des renforts au niveau des moments maximaux : jarrets aux appuis sur poteaux et clés de faîtage en milieu de
travée

 soit de profils à inertie variable, reconstitués soudés, PRS


III –
4- Le poteau
Les poteaux sont les éléments verticaux d’un cadre chargés de transférer aux fondations les
efforts provenant des actions agissant sur le cadre. Le choix du type de section pour les
montants dépend de plusieurs paramètres, parmi lesquels on peut citer :
 Le type de sollicitation;
 L’élancement des montants dans le plan et hors du plan du cadre pour le phénomène de
flambage;
 Le type de section choisi pour la traverse et la liaison prévue avec le montant;
 La présence d’une poutre de roulement de pont roulant et le mode de fixation de celle-ci;
 La présence de filières de façade ; les filières contribuent souvent à améliorer la stabilité des
montants de cadre.
III –
5- La couverture
La couverture constitue la partie supérieure des halles (couverture plate ou inclinée) et des
bâtiments à étages. La fonction de la couverture est double : d’une part elle doit assurer la
reprise des charges (fonction porteuse) et d’autre part elle doit assurer le rôle de fermeture du
bâtiment (fonction protectrice).
Les couvertures équipant la grande majorité des bâtiments métalliques, sont de deux types :
 Les couvertures en plaques ondulées d’amiante-ciment, destinées généralement aux
constructions de bas de gamme (hangars agricoles, dépôts…).
 Les couvertures en bacs aciers nervurés (éventuellement aluminium), plus onéreuses.
III –
5- La couverture
Les couvertures en aiment-ciment:

Avantages:

 Une bonne résistance au vieillissement, du fait de leur insensibilité à l’humidité.

 Leur incombustibilité.

 Une grande stabilité dimensionnelle (dilatation et flèches).

 Un coût modique.

Inconvénients;

 Leur aspect architectural est médiocre.

 Leur poids est élevé (18 daN/m²).

 Leur résistance aux chocs est limitée (risque de rupture brutale).

Les plaques standards les plus courantes figurent dans le tableau suivant, et conviennent pour toutes régions de neige, jusqu’à 900 mètres
d’altitude.
III –
5- La couverture
Les couvertures en bac

Il s’agit de bacs nervurés, en acier galvanisé, généralement prélaqués, et de grandes dimensions.

 Largeur = 1 m environ.

 Longueur jusqu’à 12 m couramment.

 Epaisseurs courantes : 75/100 et 10 mm.

Les bacs de faible longueur peuvent porter sur 2 pannes (calcul isostatique). Mais la plupart du temps, les bacs sont utilisés en grande longueur
(économie de temps et de main-d'œuvre à la pose) et portent, de ce fait, sur 3 ou 4 appuis. Ils sont alors calculés en continuité et présentent des
flèches réduites.

La portée des bacs (continue ou non) est obtenue :

 en fonction des charges sollicitant les bacs (charges climatiques, charges de montage, isolation, étanchéité…).

 en fonction du profil des bacs.


III –
6- Les bardages
Les bardages, dont la fonction est le remplissage des façades, sont généralement réalisés en bac d’acier. Il y’a
deux types de bardage :
 Bardage simple peau : il est constitué d’un simple parement de tôle nervurée.
 Bardage double-peau : il est constitué de deux parements. Les deux parements peuvent être posés à
nervures croisées (avec isolation) ou à nervures parallèles.
III –
7- Les contreventements
Un contreventement est un système statique destiné à assurer la stabilité globale d'un ouvrage vis-àvis des effets
horizontaux issus des éventuelles actions sur celui-ci (par exemple : vent, séisme, choc, freinage, etc.). Il sert également à
stabiliser localement certaines parties de l'ouvrage (poutres, colonnes) relativement aux phénomènes d’instabilité
(flambage, déversement). Afin d'assurer la stabilité globale d'un bâtiment, il est nécessaire que celui-ci soit
contreventé selon au moins 3 plans verticaux non colinéaires et un plan horizontal : on distingue les
contreventements verticaux (destinés à transmettre les efforts horizontaux dans les fondations) des contreventements
horizontaux (destinés à s'opposer aux effets de torsion dus à ces efforts).
III –
8- Les lisses de bardages
Les lisses de bardages sont constituées de poutrelles (UAP) ou de profils minces pliés. Disposées horizontalement, elles
portes sur les poteaux de portiques ou éventuellement sur des potelets intermédiaires. L’entre axe des lisses est
déterminés par la portée admissible des bacs de bardage.
III –
9- Les potelets
Les potelets sont le plus souvent des profilés en I ou H destinés à rigidifier la clôture (bardage) et résister aux efforts
horizontaux du vent. Leurs caractéristiques varient en fonction de la nature du bardage (en maçonnerie ou en tôle
ondulée) et de la hauteur de la construction.
Ils sont considérés comme articulés dans les deux extrémités.
IV – Fermes à
1- Définition
Les fermes à treillis sont constituées de barres rectilignes, situées dans un même plan, assemblées entre
elles selon des triangles (d’où leur appellation de « systèmes triangulés »).
Elles sont composées :
 D’une membrure supérieure (arbalétrier).
 D’une membrure inférieure (entrait).
 D’une âme à treillis, constituée d’éléments verticaux (montants) et obliques (diagonales).
IV – Fermes à
2- Typologie des fermes à treillis
Selon leur forme générale, elles sont classées en fermes triangulaires, trapézoïdales ou droites (à
membrures parallèles). La figure ci-dessous représente les fermes les plus utilisées :
IV – Fermes à
3- Eléments constitutifs
En effet, le choix des détails de construction a une influence économique déterminante, le coût de la main-d'œuvre
(atelier et montage) représentant plus de la moitié du coût total d’un ferme à treillis. La figure montre quelques
exemples de nœuds, avec les joints de membrures correspondants, de ferme à treillis :
 Construction légère : système économique, utilisation rationnelle des cornières du point de vue statique, mais
les cornières doivent être façonnées (fente).
 Construction tubulaire : les profiles creux sont de plus en plus utilisés actuellement ; possibilité de réaliser des
membrures à section variable, avec un diamètre constant mais en jouant sur l’épaisseur des parois, nœuds soudés
(avec ou sans gousset).
 Construction à gousset : membrure constituée d’un profile laminé, les diagonales sont boulonnées à des
goussets soudées en atelier ; système pour des treillis fortement sollicités.
IV – Fermes à
3- Eléments constitutifs
Les fermes à treillis sont composées d’éléments jumelés généralement, afin d’éviter toute dissymétrie et
de se prémunir contre des sollicitations de flexion gauche, de torsion et de déversement. La figure
représente des exemples des profilés d’éléments constitutifs :
V – Les phénomènes
1- Le phénomène de flambement (flambage)
Le flambage ou flambement est un phénomène d'instabilité d'une structure qui, soumise à un effort
normal de compression, a tendance à fléchir et se déformer dans une direction perpendiculaire à l'axe de
compression (passage d'un état de compression à un état de flexion).
V – Les phénomènes
1- Le phénomène de flambement (flambage)
Flambement simple :
L’analyse théorique du phénomène se fonde en tout premier lieu sur l’étude due à la théorie d’Euler.
Lorsqu’une structure est soumise à un effort normal de compression, elle a tendance à fléchir et se déformer dans une
direction perpendiculaire à l'axe de compression.
Suivant cette théorie, pour une poutre bi-articulée soumise à un effort de compression centré N, apparait un moment de
flexion additionnel :
V – Les phénomènes
1- Le phénomène de flambement (flambage)
Flambement flexion:
De manière très fréquente dans les ossatures métalliques, la compression des barres s’accompagne de
moments de flexion. La prise en compte de l’interaction des deux sollicitations est donc essentielle.
V – Les phénomènes
2- Le phénomène de déversement
Le déversement est lié à la flexion, il s’agit d’un flambement de l’aile comprimée et présente des analogies
certaines avec les phénomènes de flambement. La poutre, pour un moment critique entre en flexion et en
torsion dans son plan de plus faible inertie. Ce phénomène se produit en général pour des poutres ayant
une faible inertie à la flexion transversale et à la torsion.
V – Les phénomènes
3- Le phénomène de voilement
On appelle « voilement » le phénomène d’instabilité observé lorsqu'une plaque, initialement plane, est
soumise à des efforts agissant strictement dans son plan, susceptibles de la lui faire quitter cette
configuration. Ce phénomène a lieu lorsque la sollicitation atteint un seuil critique, influant alors sur la
capacité portante.
VI – Calcul du vent selon
1- Détermination de la pression dynamique du vent
La pression dynamique du vent, compte tenu de tous les effets, est la suivante, à la hauteur H :

 𝑞10 : La pression de base valable à 10 m au-dessus du sol.


 𝐾𝐻 : Coefficient de la hauteur.
 𝐾𝑆 : Coefficient de site.
 𝐾𝑚 : Coefficient de masque.
 δ : Coefficient de dimension.
 β : Coefficient d’amplification dynamique.
 𝐶𝑒 : Coefficient de pression extérieure.
 𝐶𝑖 : Coefficient de pression intérieure.
VI – Calcul du vent selon
1- Détermination de la pression dynamique du vent
La pression de base 𝒒𝟏𝟎:
VI – Calcul du vent selon
1- Détermination de la pression dynamique du vent
Effet de la hauteur au-dessus du sol 𝑲𝑯:
VI – Calcul du vent selon
1- Détermination de la pression dynamique du vent
Effet de site 𝑲𝒔:

La nature du site d’implantation en comparaison avec celui des relevés météo peut conduire à une diminution ou une augmentation de la
vitesse du vent et donc pressions correspondantes.

Les règles NV 65 considère trois types de site :

 Site protégé : par exemple, fond de cuvette bordée de collines sur tout son pourtour ou site urbain dense.

 Site normal : par exemple, plaine de grande étendue avec des dénivellations peu importante, de pente inférieure à 10%.

 Site exposé : par exemple, littoral en général sur une profondeur de 6 km, sommet des falaises, îles ou presqu’îles étroites, vallées
étroites.

En fonction du site, la pression de base doit être pondérée par le coefficient 𝐾𝑠 :


VI – Calcul du vent selon
1- Détermination de la pression dynamique du vent
Effet de masque 𝑲𝒎:

Il y a effet de masque lorsque la construction envisagée est masquée et protégée par d'autres constructions de grande probabilité de durée
(comme sur la figure par exemple). Dans ce cas, les pressions dynamiques de base peuvent être réduites de 25 %.

La réduction pour effet de masque doit être prise en compte avec prudence, le masquage d'une construction par une autre pouvant, au
contraire, conduire à une augmentation de la vitesse du vent par effet de sillage.
VI – Calcul du vent selon
1- Détermination de la pression dynamique du vent
Effet de dimension ✿:

La vitesse du vent n'est pas uniforme dans l'espace. Les relevés météo sont faits sur des surfaces frappées par le vent dont la plus grande
dimension ne dépasse pas 0,50 m. Si la surface frappée est beaucoup plus grande, la résultante moyenne des efforts pourra donc être réduite
en pondérant les pressions dynamiques de base par un coefficient de réduction δ ≤ 1. Il est donné à la figure ci-dessous, en fonction de la plus
grande dimension de la surface frappée par le vent.
VI – Calcul du vent selon
1- Détermination de la pression dynamique du vent
Amplification dynamique 𝛽:

Dans la direction du vent, il existe une interaction dynamique entre les forces engendrées par les rafales de vent et la structure elle-même. La
connaissance du mode fondamental d'oscillation de la structure dans la direction de vent étudiée est primordiale pour la prise en compte de ce
phénomène. Plus la structure sera flexible (grande période d'oscillation) et plus les amplifications des déformations, et donc des efforts dans
la structure, seront importantes. Pour tenir compte de cet effet, il faut pondérer les pressions dynamiques de base par un coefficient «
d'amplification dynamique » β.

Pour les charges normales de vent :

 : Coefficient de réponse fonction de la période T du mode fondamental d'oscillation de la structure donné sur les diagrammes de la
figure ci-dessous .

 : Coefficient de pulsation déterminé à chaque niveau de la structure en fonction de sa hauteur H au-dessus du sol et donné par l’échelle
fonctionnelle de la figure ci-dessous.

Avec :
VI – Calcul du vent selon
1- Détermination de la pression dynamique du vent
Amplification dynamique 𝛽:

Dans la direction du vent, il existe une interaction dynamique entre les forces engendrées par les rafales de vent et la structure elle-même. La

θ : coefficient global dépendant du type de construction et prenant les valeurs.

 θ = 1 : pour les constructions prismatiques décrites à l’exception des constructions à usage de bureaux ou d’habitation et pour les
constructions ajourées à treillis.

 Pour les autres constructions et en fonction de leur cote Hs au sommet :


• θ = 0,7 pour Hs ≤ 30 m.

• θ = 0,7 + 0,01 (Hs − 30) pour 30 < Hs < 60 m.

• θ = 1 pour Hs ≥ 60 m.

Pour les charges extrêmes de vent :


VI – Calcul du vent selon
1- Détermination de la pression dynamique du vent
Coefficient de pression extérieure 𝑪𝒆:

Paroi verticales :

 Parois au vent :

 Parois sous le vent et parallèles au vent :


VI – Calcul du vent selon
1- Détermination de la pression dynamique du vent
Coefficient de pression extérieure 𝑪𝒆:

Versant plans de toitures uniques (un ou deux versants) :

 Pour le vent perpendiculaire aux génératrices de la toiture :

Pour f ≤ h/2
VI – Calcul du vent selon
1- Détermination de la pression dynamique du vent
Coefficient de pression extérieure 𝑪𝒆:

Versant plans de toitures uniques (un ou deux versants) :

 Pour le vent perpendiculaire aux génératrices de la toiture :

Pour 4h/5 ≤ f ≤h

Pour h/2 < f < 4 h/5, le coefficient 𝑪𝒆 est déterminé par interpolation linéaire en fonction du rapport f/h entre les valeurs lues sur les
diagrammes des figures précédents.
VI – Calcul du vent selon
1- Détermination de la pression dynamique du vent
Coefficient de pression extérieure 𝑪𝒆:

Versant plans de toitures uniques (un ou deux versants) :

 Pour le vent parallèle aux génératrices de la toiture :

Pour f ≤ h/2, 𝐶𝑒 est lu sur le diagramme de la figure 1 pour α =0.

Pour 4h/5 ≤ f ≤ h,

Pour h/2 < f < 4 h/5, le coefficient 𝐶𝑒 est déterminé par interpolation linéaire en fonction du rapport f/h entre les valeurs lues sur les
diagrammes des figures précédents.
VI – Calcul du vent selon
1- Détermination de la pression dynamique du vent
Coefficient de pression extérieure 𝑪𝒆:

Toitures multiples à versants plans ::

 Pour le vent perpendiculaire aux génératrices de la toiture :

On adopte pour le 1er versant au vent et le dernier versant sous le vent le coefficient 𝐶𝑒 correspondant à ceux d'une toiture unique.
Pour les versants intermédiaires (au vent et sous le vent) on adopte les valeurs précédentes réduites de 25 %.

 Pour le vent parallèle aux génératrices de la toiture :

on adopte les valeurs de 𝐶𝑒 lues sur le diagramme de la figure pour α = 0


VI – Calcul du vent selon
1- Détermination de la pression dynamique du vent
Coefficient de pression intérieure 𝑪𝒊:

Les parois des bâtiments courants ne sont pas parfaitement étanches. Les volumes intérieurs sont alors soumis à des pressions ou des
dépressions intérieures caractérisées par le coefficient de pression intérieur Ci (Ci> 0 pour une surpression, Ci < 0 pour une dépression).

La valeur du coefficient Ci est fonction :

 du coefficient 𝛾0 de la construction;

 de la perméabilité μ des parois.

Pour une paroi donnée, la perméabilité μ est définie comme le rapport entre la somme des surfaces ouvertes de la paroi et la surface totale de
la paroi. Le coefficient μ est exprimé en %.
VI – Calcul du vent selon
1- Détermination de la pression dynamique du vent
Coefficient de pression intérieure 𝑪𝒊:

Les constructions fermées :

Toutes les parois de la construction ont une perméabilité μ ≤ 5%. On applique simultanément à toutes les faces intérieures :

Soit un coefficient de surpression :

Soit un coefficient de dépression :


VI – Calcul du vent selon
1- Détermination de la pression dynamique du vent
Coefficient de pression intérieure 𝑪𝒊:

Les constructions ouvertes :

La construction peut comporter plusieurs parois ouvertes de perméabilité μ ≥ 35%.

 Constructions ouvertes comportant une paroi ouverte

 cas de la paroi ouverte au vent :

sur les parois BC, CD et AD de perméabilité μ ≤ 5% une surpression :

sur la paroi AB de perméabilité μ ≥ 35 :

 cas de la paroi ouverte sous le vent :

sur la paroi AB de perméabilité μ ≥ 35%

sur les parois BC, CD et AD de perméabilité μ ≤ 5%


VI – Calcul du vent selon
1- Détermination de la pression dynamique du vent
Coefficient de pression intérieure 𝑪𝒊:
Les constructions partiellement ouvertes (5% < 𝜇 < 35%)
Les coefficients ci sur les faces intérieures des différentes parois sont déterminés par simple ou double
interpolation linéaire en fonction des perméabilités μ comprises entre 5 % et 35 % entre les coefficients
calculés pour la construction considérée ouverte ou fermée.
VII– Dimensionnement de la
1- Dimensionnement des pannes
1- Introduction :
Dans les bâtiments industriels, on utilise soit des profilés en I ou I laminés ainsi que des éléments formés
à froid en Z, C, U, soit des treillis pour les portées supérieures à 6m.
2- Détermination des sollicitations :
Compte tenu de la pente des versants, les pannes sont posées inclinées
d’un angle (𝛼) et de ce fait fonctionnent en flexion déviée.
Evaluations des charges et surcharges :
Charges permanentes (G): Des charges permanentes de couverture, de l’ordre de 25 daN/m² pour les
solutions usuelles comportant un bac acier surmonté d’une isolation thermique, d’une étanchéité et de
charges accrochées éventuelles.
Surcharges d’entretien (P) : Dans le cas de toitures inaccessibles en considère uniquement dans les
calculs, une charge d(entretien qui est égale aux poids d’un ouvrier et son assistant et qui équivalente à
deux charges concentrées de 100 kg chacune situées à 1/3 à 2/3 de la portée de la panne.
N.B : D’après les Eurocodes, pour les couvertures dont la pente est inférieure à 30° on prend des fois
comme charge d’entretien une charge minimale de 0,6 kN/m² (60 kg/m²) de la surface de la couverture.
VII– Dimensionnement de la
1- Dimensionnement des pannes
Surcharges du vent (V): La charge du vent est également fonction de l’implantation du site de construction
et de la forme de la construction; le plus souvent, ces charges agissent en soulèvement, donc au sens
inverse des précédentes.
N.B : perpendiculaire au versant : V
3- Principe de dimensionnement
3-1 Vérification à l’état limite ultime
Vérification à la flexion:
Section de classes 1 et 2 :

Où 𝛼 et 𝛽 sont des constantes qui placent en sécurité si elles sont prises égale à l’unité, mais qui peuvent prendre les
valeurs suivantes :
Pour les sections en I et H : 𝛼 = 2 et 𝛽 = 5𝑛 ≥ 1 avec
Dans notre cas l’effort normal N=0 donc 𝛽 = 1
VII– Dimensionnement de la
1- Dimensionnement des pannes

𝑄𝑠𝑑 = max(𝑄𝑠𝑑1, 𝑄𝑠𝑑2, 𝑄𝑠𝑑3)


Combinaisons de charges :
Actions vers le bas : G, P, V’
𝑄𝑠𝑑1 = 1,35𝐺 + 1,5𝑃
𝑄𝑠𝑑2 = 1,35𝐺 + 1,5𝑉′

Actions vers le haut : V


𝑄𝑠𝑑3 = 𝐺 − 1,5𝑉

N.B : la surcharge d’entretien P ne se combine pas avec les surcharges climatiques.


VII– Dimensionnement de la
1- Dimensionnement des pannes
Vérification au cisaillement:
VII– Dimensionnement de la
1- Dimensionnement des pannes
Vérification au déversement
Flexion simple :

Flexion déviée :

Calcul du moment ultime :

Avec 𝛽𝑤 = 1 pour les sections de classes 1 et 2.


VII– Dimensionnement de la
1- Dimensionnement des pannes
Vérification au déversement
Le coefficient de réduction pour le déversement a pour valeur :

Avec :

Et 𝛼𝐿𝑇 = 0,21 pour les profils laminés


𝛼𝐿𝑇 = 0,49 pour les profils soudées
L’élancement réduit a pour valeur :

Avec : et
VII– Dimensionnement de la
1- Dimensionnement des pannes
3-2 Vérification à l’état limite de service
Vérification à la flèche

et poutre sur deux appuis

et poutre sur trois appuis

𝑄𝑠𝑑 = max(𝑄𝑠𝑑1, 𝑄𝑠𝑑2, 𝑄𝑠𝑑3)


Actions vers le bas : G, P, V’
𝑄𝑠𝑑1 = 𝐺 + 𝑃
𝑄𝑠𝑑2 = 𝐺 + 𝑉′
Actions vers le haut : V
𝑄𝑠𝑑3 = 𝐺 − 𝑉
VII– Dimensionnement de la
1- Dimensionnement des pannes
3-2 Vérification à l’état limite de service
Remarque
Compte tenu de la faible inertie transversale des pannes, et dès lors que la pente des versants (𝛼) atteint 8
à 10% l’effet de la charge 𝑄𝑦,𝑠𝑑 (perpendiculaire à l’âme de la panne) devient préjudiciable et conduit à des
sections de pannes importantes, donc onéreuses.
La solution consiste à réduire la portée transversale des pannes en les reliant entre elles par des liernes
(tirants), situés à mi-portée. Ces liernes sont des tirants qui fonctionnent en traction.
VII– Dimensionnement de la
1- Dimensionnement des pannes
4- Exemple d’application
Soit un portique (ferme) recevant 4 pannes par versant et une panne faîtière. L’écartement horizontal des pannes est de
2m (entre axe 2,04m). Les fermes sont espacées de 5m, la pente versant est de 10,62° (voir figure ci-dessous)

Déterminer la section optimale de la panne intermédiaire (Acier S235) afin de résister au chargement donné ci-dessous:
Charges permanentes : G (par m² de la couverture)
Tôle est accessoires de pose : 17 kg/m²
Poids propre de la panne : (estimé) 12 kg/ml
Surcharges d’entretien : P
Deux charges concentrées de 100 kg chacune situées à 1/3 et 2/3 de la portée.
Surcharge climatique du vent: V (perpendiculaire au versant)
V = -65,5 daN/m²
VII– Dimensionnement de la
2- Dimensionnement des liernes
1- Introduction
Les liernes sont des tirants qui fonctionnent en traction. Ils sont généralement formés de barres rondes ou de petites
cornière. Leur rôle principal est d’éviter la déformation latérale des pannes.
Compte tenu de la faible inertie transversale des pannes, et dès lors que la pente des versants (𝛼) atteint 8 à 10% l’effet
de la charge 𝑄𝑦,𝑠𝑑 (perpendiculaire à l’âme de la panne) devient préjudiciable et conduit à des sections de pannes
importantes, donc onéreuses.
La solution consiste à réduire la portée transversale des pannes en les reliant entre elles par des liernes (tirants), situés à
mi-portée. Ces liernes sont des tirants qui fonctionnent en traction.
VII– Dimensionnement de la
2- Dimensionnement des liernes
2- Calcul de l’effort maximal revenant aux liernes
La réaction R au niveau du lierne :
Effort de traction dans le tronçon de lierne L1 provenant de la panne sablière :
Effort dans le tronçon L2 :
Effort dans le tronçon L3 :
Effort dans les diagonales L3 :
VII– Dimensionnement de la
2- Dimensionnement des liernes
3- Dimensionnement des liernes
Le tronçon le plus sollicité est L3.
Elément tendu :

Résistance plastique de la section brute :

Donc : →
VII– Dimensionnement de la
3- Dimensionnement de l’échantignolle
1- Introduction
L’échantignolle est un dispositif de fixation permettant d’attacher les pannes aux fermes. Elle est réalisée au moyen d’un
plat plié; elle est dimensionnée en flexion sous l’effet de l’effort de soulèvement du vent et de l’effort suivant versant.
VII– Dimensionnement de la
3- Dimensionnement de l’échantignolle
2- Calcul des charges revenant à l’échantignolle
Effort de soulèvement :

Effort suivant rampant :

L’excentrement « t » est limité par la condition suivante :


Echantignolle de rive :

Calcul du moment de renversement :


VII– Dimensionnement de la
3- Dimensionnement de l’échantignolle
3- Dimensionnement de l’échantignolle
Flexion simple :

Moment de résistance élastique de la section brute :

Donc :

L’épaisseur de l’échantignolle :
VII– Dimensionnement de la
4- Dimensionnement des lisses
1- Introduction
Les lisses de bardages sont constituées de poutrelles (UAP) ou de profils minces pliés. Disposées horizontalement, elles
portes sur les poteaux de portiques ou éventuellement sur des potelets intermédiaires. L’entre axe des lisses est
déterminés par la portée admissible des bacs de bardage.
Les lisses, destinées à reprendre les efforts du vent sur le bardage, sont posées naturellement pour présenter leur
inertie maximale dans le plan horizontal.
La lisse fléchit verticalement en outre, sous l’effet de son poids propre et du poids du bardage qui lui associé, et de ce fait
fonctionne à la flexion déviée.
VII– Dimensionnement de la
4- Dimensionnement des lisses
2- Calcul des charges et surcharges
Charges permanentes (G) : (perpendiculaire à l’âme)
Poids propre de la lisse et du bardage qui lui revient. Charges accrochées éventuelles.
Surcharge climatiques (dans le plans de l’âme)
Surcharge du vent (V):

Combinaisons de charge les plus défavorables : 1,35G+1,5V


VII– Dimensionnement de la
4- Dimensionnement des lisses
3- Principe de dimensionnement
3-1 Vérification à l’état limite ultime
Vérification à la flexion:
Section de classes 1 et 2 :

Où 𝛼 et 𝛽 sont des constantes qui placent en sécurité si elles sont prises égale à l’unité, mais qui peuvent prendre les
valeurs suivantes :
Pour les sections en I et H : 𝛼 = 2 et 𝛽 = 5𝑛 ≥ 1 avec
Dans notre cas l’effort normal N=0 donc 𝛽 = 1
VII– Dimensionnement de la
4- Dimensionnement des lisses
Vérification au cisaillement:
VII– Dimensionnement de la
4- Dimensionnement des lisses
Vérification à la flèche

et poutre sur deux appuis

et poutre sur trois appuis


VII– Dimensionnement de la
4- Dimensionnement des lisses
4- Exemple d’application
Soit à dimensionner les lisses de bardages de long pan (grande face) de longeur 5m, entre axe 2 m, et de
pignon (petite face) de longueur 4m, supportant un complexe de bardage (bacs d’acier) de poids 12kg/m²,
d’isolant de 5 kg/m², et d’accessoire de pose de 5 kg/m².
La pression engendrée par le vent :
Long pan (Grand face) : V = +69,2 kg/m² pression.
Pignon (petite face) : V= -85kg/m² dépression.
VII– Dimensionnement de la
5- Dimensionnement des portiques
1- Conception
Les portiques, qui constituent l’ossature principale des bâtiments, sont composés de traverses, qui
supportent les pannes, et de poteaux, qui supportent les traverses.
Leur conception est variable, en fonction notamment :
• de leur portée ;
• du schéma statique retenu pour la structure (qui dépend de la nature du sol, de l’existence ou non de
ponts roulants, …. etc).
VII– Dimensionnement de la
5- Dimensionnement des portiques
2- Schémas statiques
Les principaux schémas statiques peuvent être regroupés en deux catégories :
• Pieds de poteaux articlés;
• Pieds de poteaux encastrés.
Plus que les structure sont de degré d’hyperstaticié élevé, plus elles sont stables, rigides et indéformables,
mais plus leur coût est élevé (poids d’aciers supérieur et temps de main-d’œuvre supérieur).
On peut donc se contenter de structures isostatiques, sauf dans les cas où des exigences particulières
imposent des structures rigides, ne tolérant que de très faibles déformations (ponts roulants, façades
vitrées, problèmes de vibration …).
VII– Dimensionnement de la
5- Dimensionnement des portiques
2- Schémas statiques
L’hyperstaticité d’une structure a pour conséquences :
 Une bonne répartition des moments de flexion avec
des valeurs extrêmes en général plus faibles que dans
une structure isostatique, ce qui a également pour
conséquence des déplacements plus petits;
 Une possibilité de redistribution des efforts en cas
d’endommagement d’une partie de la structure à la
suite d’un incendie, d’un choc, d’une explosion …etc;
 Une grande sensibilité à des changements de
température (variation uniforme ou différentielle), à
des tassements d’appui différentiels, à des
déplacements d’appui, aux imprécisions de fabrication
ou de montage.
VII– Dimensionnement de la
5- Dimensionnement des portiques
2- Schémas statiques
Le choix de l’hyperstaticité de la structure et de l’emplacement des articulations ou des liaisons rigides doit
être fait de cas en cas en tenant compte des considérations et également des conditions suivantes :
Sol de fondation : Certains sols ne permettent pas de reprendre, de façon économique, des moments de
flexion ou des efforts horizontaux importants en pied de montant (ni, dans certains cas, des efforts
verticaux).
Avec des pieds articulés, on peut soulager les fondations, mas évidement en reportant davantage de
sollicitions sur la structure métallique.
Montage de l’ossature : une articulation sera plus facile et plus économique à réaliser au montage qu’un
joint rigide.
VII– Dimensionnement de la
5- Dimensionnement des portiques
2- Schémas statiques
Exemples typiques de pied de montant
(a) : C’est un pied de montant considéré articulé, constitué d’une plaque de base et de deux boulons de fixation, capable
de prendre un effort vertical et un effort horizontal.
(b) : C’est une articulation réalisée à l’aide d’un fer plat, solution retenue en vas de rotations souhaitées.
(c) : C’est un pied de montant considéré comme encastré, constitué d’une grande et épaisse plaque de base et de quatre
tiges d’ancrage, capable de reprendre un important moment de flexion en plus des efforts verticaux et horizontaux.
(d) : Il présente un montant noyé dans le massif de fondation, ce qui est considéré comme un pied de montant à
encastrement direct.
VII– Dimensionnement de la
5- Dimensionnement des portiques
2- Schémas statiques
Exemples typiques des angles de cadre (traverse /montant)
(a) : Les angles de cadre articulés sont assemblés par boulonnage. Deux types d’assemblage sont possibles : soit la
traverse est posée sur le montant, soit elle est fixée contre le montant. Le traverse posée sur le montant est la
solution la plus simple du point de vue montage, alors que la traverse fixée contre le montant nécessite souvent un
dispositif spécial d’appui à cet effet.
(b) : Les angles de cadre rigides utilisées pour les cadres-portiques, transmettent l’entier du moment d’encastrement afin
d’assurer la résistance et la stabilité de la structure.
VII– Dimensionnement de la
5- Dimensionnement des portiques
2- Schémas statiques
Exemples typiques des angles de cadre (traverse /montant)
La figure (c) présente une solution de type rigide où le moment et la traverse sont coupés obliquement. Ce type
d’assemblage est couramment utilisé pour les cadres en profils creux. Les angles de cadre rigides peuvent également
comporter des renforts, étant donné qu’ils sont le lieu d’efforts maximaux (moments et efforts tranchants). Ces renforts
sont réalisés sous forme de hauteur variable du montant ou de la traverse, de jarrets ou de pièces spéciales.
VII– Dimensionnement de la
5- Dimensionnement des portiques
2- Schémas statiques
Exemples typiques des clés de faîtage
(a) : Clés de faîtage articulées.
(b) : Clés de faîtage rigides.
VII– Dimensionnement de la
5- Dimensionnement des portiques
3- Calcul des sollicitations
VII– Dimensionnement de la
6- Systèmes de contreventements
1- Systèmes de contreventements
Les contreventements ont la fonction générale de stabilisation de l’ossature métallique. On distingue trois
fonctions principales liés entre elles :
 Transmettre les efforts horizontaux;
 Limiter les déformations;
 Contribuer à augmenter la stabilité de la structure et de ses éléments.
VII– Dimensionnement de la
6- Systèmes de contreventements
1- Systèmes de contreventements
Le contreventement est réalisé :
 Par triangulation à l’aide de barres diagonales, afin de créer un contreventement en treillis (1);
 Par remplissage afin de créer un voile en béton armé (2) ou un diaphragme en tôle d’acier (3);
 Par rigidification des nœuds de l’ossature afin de créer un cadre-portique (4).
VII– Dimensionnement de la
6- Systèmes de contreventements
2- Effets des charges horizontales
Dans le cas où les cadres comportent quatre articulations, ils sont instables sous l’effet des charges
horizontales. Un système de contreventements est nécessaire pour assurer la stabilité statique. Les
déplacements latéraux des cadres sont limités par la déformation des contreventements. On a deux
solutions pour satisfaire les exigences de l’aptitude au service :
 Renforcer le cadre en choisissant des sections plus rigides;
 Introduire un système de contreventements.
VIII– Les
1- Les assemblages soudés
1- Définition
Le soudage est un procédé qui permet d’assembler des pièces par liaison intime de la matière, obtenue par
fusion ou plastification.
Le soudage présente, par rapport au boulonnage, plusieurs avantages :
 Il assure la continuité de matière, et, de ce fait, garantit une bonne transmission des sollicitations;
 Il dispense de pièces secondaires (goussets, attaches, etc);
 Il est de moindre encombrement et plus esthétique que le boulonnage.
Les inconvénients :
 Le métal de base doit être soudable;
 Le contrôle des soudures est nécessaire et onéreux;
 Le contrôle des soudures est aléatoire;
 Le soudage exige une main-d’œuvre qualifiée et un matériel spécifique.
VII– Dimensionnement de la
1- Les assemblages soudés
2- Types de joints
On peut classifier les détails soudés selon la forme du joint ou selon le type de soudure:
VII– Dimensionnement de la
1- Les assemblages soudés
3- Anomalies
Les principales anomalies qui peuvent être présentes dans les soudures sont les suivantes :
VII– Dimensionnement de la
2- Les assemblages boulonnés
1- Définition
On distingue deux types de boulons :
 Les boulons de charpente métallique;
 Les boulons à haute résistance.
VII– Dimensionnement de la
2- Les assemblages boulonnés
2- Diamètre des boulons
Comme le diamètre d des boulons et l’épaisseur des pièces à assembler ne sont pas totalement
indépendants, le domaine d’utilisation des différents types de boulons est le suivant :
VII– Dimensionnement de la
2- Les assemblages boulonnés
3- Disposition des boulons
Les distances entre les axes des boulons (entraxe p) ainsi qu’entre les axes des boulons et les bords de la
pièce (pince e) doivent être comprises entre certaines limites pour les raisons suivantes :
 Valeurs minimales; pour permettre la mise en place des boulons (outillage) et pour éviter la rupture
de la tôle lorsque la pince est trop faible;
 Valeurs maximales; pour qu'il existe toujours un contact entre les pièces de l’assemblage (corrosion)
et pour éviter de réaliser des assemblages trop long.
VII– Dimensionnement de la
2- Les assemblages boulonnés
Exemple : cordon d’angle cisaillé
Déterminer l’épaisseur a du cordon d’angle de l’assemblage, compte tenu du fait que sa résistance doit au
moins atteindre la résistance des fers plats en acier FeE 355.
𝑙1 = 300 𝑚𝑚
𝑙2 = 200 𝑚𝑚
𝑓𝑦 = 355 𝑀𝑃𝑎 = 355 𝑁/𝑚𝑚²
L’épaisseur de fer plats = 15 mm

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