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Principaux inconvénients :
Résistance en compression moindre que le béton;
Susceptibilité aux phénomènes d’instabilité élastique, en raison de la minceur des profils;
Mauvaise tenue au feu, exigeant des mesures de protection onéreuses;
Nécessité d’entretien régulier des revêtements protecteurs contre la corrosion, pour
assurer la pérennité de l’ouvrage.
I–
Matériaux
▶ Les profilés en double té à larges ailes, dont le moment d'inertie Iz est plus élevé que celui des
profilés à ailes étroites. Ils trouvent de multiples applications : éléments sollicités en flexion, en
flexion gauche ou soumis à un effort normal. On distingue trois types de sections : HEA, HES et
HEM.
II – Les types de
1- Produits laminés à chaud
1-2. Profilés U:
▶ Les profilés U sont souvent utilisés comme éléments secondaires. On distingue les séries UNP
avec les faces internes des ailes inclinées et UAP à épaisseur d'ailes constante.
II – Les types de
1- Produits laminés à chaud
1-3. Fers marchands :
Les fers marchands (figure 5) comprennent :
▶ Les cornières à ailes égales ou inégales, mises en oeuvre surtout dans la réalisation des treillis.
▶ Les fers T à âme haute (TPH) et les fers T à semelle large (TPB), employés comme élément secondaires (à ne pas
confondre avec les demi-profilés IPET, HEAT et HEBT qui sont des profilés en double té dont la coupe longitudinale
est effectuée généralement par l'entreprise).
▶ Les fers Z, essentiellement utilisés comme éléments secondaires.
▶ Les fers plats utilisés par exemple dans la réalisation de poutres composées soudées de petites dimensions ou pour
raidir des plaques (largeur maximale : 150 mm),
▶ Les fers ronds et les fers carrés, utilisés comme barres de treillis ou de contreventement.
II – Les types de
1- Produits laminés à chaud
1-4. Produits plats:
Parmi les produits plats, on distingue entre les larges-plats et les tôles . Les larges-plats sont des feuilles d'acier laminées à
chaud sur les quatre faces. Etant donné le laminage dans le sens de la longueur, ces larges-plats ont un sens préférentiel
(meilleure résistance en long qu'en travers). Leurs dimensions varient dans les limites suivantes : largeur 160 à 600 mm,
épaisseur 5 à 50 mm.
II – Les types de
2- Produits façonnés à froid
Les produits façonnés à froid sont caractérisés par leur forme parfois assez élaborée et par leur faible épaisseur; ce sont
surtout des tôles minces et plus rarement des profilés.
Il existe actuellement une grande variété de tôles façonnées à froid. Citons la tôle ondulée ou nervurée (en général
galvanisée) utilisée pour les couvertures de toits et les tôles profilées employées comme coffrages perdus en construction
mixte. Les tôles striées, dont la surface présente un relief en losanges, trouvent une application dans la confection de
platelages de passerelles légères.
Les profilés laminés à froid sont utilisés pour des structures légères (serres, couverture provisoire, ...) et plus
particulièrement dans les constructions standardisées. Ils présentent l'avantage d'être très légers, facilement
transportables et s'obtiennent dans un grand choix de formes.
II – Les types de
3- Profilés tubulaires
Les profilés tubulaires sont de plus en plus employés en construction métallique et plus particulièrement dans la réalisation
de treillis. Ils sont plus chers que les profilés usuels mais présentent l'avantage, par rapport au flambage, d'avoir une inertie
identique selon les deux axes. De plus ils sont souvent préférés pour des raisons esthétiques.
III –
1- Introduction
Le système porteur d’une halle en charpente métallique est constitué par l’assemblage d’éléments en forme de barres
profilées ou de produits plats. Cette ossature a pour fonction première de supporter les charges et actions agissant sur la
halle et de les transmettre aux fondations. Elle doit ensuite permettre la fixation des éléments d’enveloppe (toiture, façade)
et de séparation intérieure.
III –
2- Les pannes
Les pannes sont des éléments porteurs secondaires faisant partie de l’enveloppe des halles et des bâtiments. Elles ont pour
fonction première de supporter la couverture des halles et de transmettre aux cadres les charges agissant sur la toiture.
Elles sont disposées parallèlement au long pan ou à la ligne de faîtage en cas de toiture inclinée. Elles sont en général
fixées à écartement constant.
III –
3- La traverse
La traverse est un élément métallique posé à l’horizontale permettant de fixer les parois verticales et de supporter les pannes. Leur conception
technologique est variable, en fonction notamment :
De leur portée.
Du schéma statique retenu par la structure (qui dépend de la nature du sol, de l’existence ou non de ponts roulants, de la nature des
équipements secondaires, etc…).
Avantages:
Leur incombustibilité.
Un coût modique.
Inconvénients;
Les plaques standards les plus courantes figurent dans le tableau suivant, et conviennent pour toutes régions de neige, jusqu’à 900 mètres
d’altitude.
III –
5- La couverture
Les couvertures en bac
Largeur = 1 m environ.
Les bacs de faible longueur peuvent porter sur 2 pannes (calcul isostatique). Mais la plupart du temps, les bacs sont utilisés en grande longueur
(économie de temps et de main-d'œuvre à la pose) et portent, de ce fait, sur 3 ou 4 appuis. Ils sont alors calculés en continuité et présentent des
flèches réduites.
en fonction des charges sollicitant les bacs (charges climatiques, charges de montage, isolation, étanchéité…).
La nature du site d’implantation en comparaison avec celui des relevés météo peut conduire à une diminution ou une augmentation de la
vitesse du vent et donc pressions correspondantes.
Site protégé : par exemple, fond de cuvette bordée de collines sur tout son pourtour ou site urbain dense.
Site normal : par exemple, plaine de grande étendue avec des dénivellations peu importante, de pente inférieure à 10%.
Site exposé : par exemple, littoral en général sur une profondeur de 6 km, sommet des falaises, îles ou presqu’îles étroites, vallées
étroites.
Il y a effet de masque lorsque la construction envisagée est masquée et protégée par d'autres constructions de grande probabilité de durée
(comme sur la figure par exemple). Dans ce cas, les pressions dynamiques de base peuvent être réduites de 25 %.
La réduction pour effet de masque doit être prise en compte avec prudence, le masquage d'une construction par une autre pouvant, au
contraire, conduire à une augmentation de la vitesse du vent par effet de sillage.
VI – Calcul du vent selon
1- Détermination de la pression dynamique du vent
Effet de dimension ✿:
La vitesse du vent n'est pas uniforme dans l'espace. Les relevés météo sont faits sur des surfaces frappées par le vent dont la plus grande
dimension ne dépasse pas 0,50 m. Si la surface frappée est beaucoup plus grande, la résultante moyenne des efforts pourra donc être réduite
en pondérant les pressions dynamiques de base par un coefficient de réduction δ ≤ 1. Il est donné à la figure ci-dessous, en fonction de la plus
grande dimension de la surface frappée par le vent.
VI – Calcul du vent selon
1- Détermination de la pression dynamique du vent
Amplification dynamique 𝛽:
Dans la direction du vent, il existe une interaction dynamique entre les forces engendrées par les rafales de vent et la structure elle-même. La
connaissance du mode fondamental d'oscillation de la structure dans la direction de vent étudiée est primordiale pour la prise en compte de ce
phénomène. Plus la structure sera flexible (grande période d'oscillation) et plus les amplifications des déformations, et donc des efforts dans
la structure, seront importantes. Pour tenir compte de cet effet, il faut pondérer les pressions dynamiques de base par un coefficient «
d'amplification dynamique » β.
: Coefficient de réponse fonction de la période T du mode fondamental d'oscillation de la structure donné sur les diagrammes de la
figure ci-dessous .
: Coefficient de pulsation déterminé à chaque niveau de la structure en fonction de sa hauteur H au-dessus du sol et donné par l’échelle
fonctionnelle de la figure ci-dessous.
Avec :
VI – Calcul du vent selon
1- Détermination de la pression dynamique du vent
Amplification dynamique 𝛽:
Dans la direction du vent, il existe une interaction dynamique entre les forces engendrées par les rafales de vent et la structure elle-même. La
θ = 1 : pour les constructions prismatiques décrites à l’exception des constructions à usage de bureaux ou d’habitation et pour les
constructions ajourées à treillis.
• θ = 1 pour Hs ≥ 60 m.
Paroi verticales :
Parois au vent :
Pour f ≤ h/2
VI – Calcul du vent selon
1- Détermination de la pression dynamique du vent
Coefficient de pression extérieure 𝑪𝒆:
Pour 4h/5 ≤ f ≤h
Pour h/2 < f < 4 h/5, le coefficient 𝑪𝒆 est déterminé par interpolation linéaire en fonction du rapport f/h entre les valeurs lues sur les
diagrammes des figures précédents.
VI – Calcul du vent selon
1- Détermination de la pression dynamique du vent
Coefficient de pression extérieure 𝑪𝒆:
Pour 4h/5 ≤ f ≤ h,
Pour h/2 < f < 4 h/5, le coefficient 𝐶𝑒 est déterminé par interpolation linéaire en fonction du rapport f/h entre les valeurs lues sur les
diagrammes des figures précédents.
VI – Calcul du vent selon
1- Détermination de la pression dynamique du vent
Coefficient de pression extérieure 𝑪𝒆:
On adopte pour le 1er versant au vent et le dernier versant sous le vent le coefficient 𝐶𝑒 correspondant à ceux d'une toiture unique.
Pour les versants intermédiaires (au vent et sous le vent) on adopte les valeurs précédentes réduites de 25 %.
Les parois des bâtiments courants ne sont pas parfaitement étanches. Les volumes intérieurs sont alors soumis à des pressions ou des
dépressions intérieures caractérisées par le coefficient de pression intérieur Ci (Ci> 0 pour une surpression, Ci < 0 pour une dépression).
du coefficient 𝛾0 de la construction;
Pour une paroi donnée, la perméabilité μ est définie comme le rapport entre la somme des surfaces ouvertes de la paroi et la surface totale de
la paroi. Le coefficient μ est exprimé en %.
VI – Calcul du vent selon
1- Détermination de la pression dynamique du vent
Coefficient de pression intérieure 𝑪𝒊:
Toutes les parois de la construction ont une perméabilité μ ≤ 5%. On applique simultanément à toutes les faces intérieures :
Où 𝛼 et 𝛽 sont des constantes qui placent en sécurité si elles sont prises égale à l’unité, mais qui peuvent prendre les
valeurs suivantes :
Pour les sections en I et H : 𝛼 = 2 et 𝛽 = 5𝑛 ≥ 1 avec
Dans notre cas l’effort normal N=0 donc 𝛽 = 1
VII– Dimensionnement de la
1- Dimensionnement des pannes
Flexion déviée :
Avec :
Avec : et
VII– Dimensionnement de la
1- Dimensionnement des pannes
3-2 Vérification à l’état limite de service
Vérification à la flèche
Déterminer la section optimale de la panne intermédiaire (Acier S235) afin de résister au chargement donné ci-dessous:
Charges permanentes : G (par m² de la couverture)
Tôle est accessoires de pose : 17 kg/m²
Poids propre de la panne : (estimé) 12 kg/ml
Surcharges d’entretien : P
Deux charges concentrées de 100 kg chacune situées à 1/3 et 2/3 de la portée.
Surcharge climatique du vent: V (perpendiculaire au versant)
V = -65,5 daN/m²
VII– Dimensionnement de la
2- Dimensionnement des liernes
1- Introduction
Les liernes sont des tirants qui fonctionnent en traction. Ils sont généralement formés de barres rondes ou de petites
cornière. Leur rôle principal est d’éviter la déformation latérale des pannes.
Compte tenu de la faible inertie transversale des pannes, et dès lors que la pente des versants (𝛼) atteint 8 à 10% l’effet
de la charge 𝑄𝑦,𝑠𝑑 (perpendiculaire à l’âme de la panne) devient préjudiciable et conduit à des sections de pannes
importantes, donc onéreuses.
La solution consiste à réduire la portée transversale des pannes en les reliant entre elles par des liernes (tirants), situés à
mi-portée. Ces liernes sont des tirants qui fonctionnent en traction.
VII– Dimensionnement de la
2- Dimensionnement des liernes
2- Calcul de l’effort maximal revenant aux liernes
La réaction R au niveau du lierne :
Effort de traction dans le tronçon de lierne L1 provenant de la panne sablière :
Effort dans le tronçon L2 :
Effort dans le tronçon L3 :
Effort dans les diagonales L3 :
VII– Dimensionnement de la
2- Dimensionnement des liernes
3- Dimensionnement des liernes
Le tronçon le plus sollicité est L3.
Elément tendu :
Donc : →
VII– Dimensionnement de la
3- Dimensionnement de l’échantignolle
1- Introduction
L’échantignolle est un dispositif de fixation permettant d’attacher les pannes aux fermes. Elle est réalisée au moyen d’un
plat plié; elle est dimensionnée en flexion sous l’effet de l’effort de soulèvement du vent et de l’effort suivant versant.
VII– Dimensionnement de la
3- Dimensionnement de l’échantignolle
2- Calcul des charges revenant à l’échantignolle
Effort de soulèvement :
Donc :
L’épaisseur de l’échantignolle :
VII– Dimensionnement de la
4- Dimensionnement des lisses
1- Introduction
Les lisses de bardages sont constituées de poutrelles (UAP) ou de profils minces pliés. Disposées horizontalement, elles
portes sur les poteaux de portiques ou éventuellement sur des potelets intermédiaires. L’entre axe des lisses est
déterminés par la portée admissible des bacs de bardage.
Les lisses, destinées à reprendre les efforts du vent sur le bardage, sont posées naturellement pour présenter leur
inertie maximale dans le plan horizontal.
La lisse fléchit verticalement en outre, sous l’effet de son poids propre et du poids du bardage qui lui associé, et de ce fait
fonctionne à la flexion déviée.
VII– Dimensionnement de la
4- Dimensionnement des lisses
2- Calcul des charges et surcharges
Charges permanentes (G) : (perpendiculaire à l’âme)
Poids propre de la lisse et du bardage qui lui revient. Charges accrochées éventuelles.
Surcharge climatiques (dans le plans de l’âme)
Surcharge du vent (V):
Où 𝛼 et 𝛽 sont des constantes qui placent en sécurité si elles sont prises égale à l’unité, mais qui peuvent prendre les
valeurs suivantes :
Pour les sections en I et H : 𝛼 = 2 et 𝛽 = 5𝑛 ≥ 1 avec
Dans notre cas l’effort normal N=0 donc 𝛽 = 1
VII– Dimensionnement de la
4- Dimensionnement des lisses
Vérification au cisaillement:
VII– Dimensionnement de la
4- Dimensionnement des lisses
Vérification à la flèche