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Les aciers de construction sont constitués essentiellement de fer. Ils contiennent en général de 0,1 à 1%
de carbone + des additions variables (manganèse, silicium, molybdène, chrome, nickel, titane,
tungstène...) ils peuvent être laminés, étirés ou tréfilés.
Les produits longs qui sont obtenus par laminage à chaud, étirage ou tréfilage (poutrelles,
palplanches, câbles, fils, ronds à béton...).
Les produits plats qui subissent en général un laminage à froid supplémentaire, à l’exception
des tôles de forte épaisseur (tôles, bardages, profils minces, profils creux...).
Les demi poutrelles : Le découpage des poutrelles I et H suivant l’axe longitudinal a de multiples
utilisations : sections T, membrures de poutres...
Les poutrelles dissymétriques : Ce sont des poutres reconstituées composées soit d’un T et
d’une large semelle inférieure soudée (dénommées IFB, pour Integrated Floor Beam), soit
formées d’un H dont la semelle inférieure a été élargie par adjonction d’un plat (dénommée SFB,
pour Slim Floor Beam). Grâce à leur aile inférieure élargie, elles sont particulièrement adaptées
pour la pose de planchers préfabriqués, de coffrages en acier permettant d’incorporer la dalle
dans la hauteur de la poutrelle, soit encore pour la pose de dalles alvéolaires en béton
précontraint.
Les profils creux : Les tubes de construction sont appelés « profils creux ». Ils sont fabriqués en
continu à partir de tôles minces ou moyennes repliées dans le sens de leur longueur.
Remarques :
– En construction métallique, les pièces et les éléments des ossatures sont conçus et calculés pour
rester la plupart du temps dans le domaine élastique.
– Le palier d’écoulement plastique représente une réserve de sécurité. Il traduit la ductilité de l’acier
(elle permet une bonne tenue aux séismes).
– L’acier a un comportement élastoplastique.
Un ouvrage en acier doit être conçu et calculé de manière à présenter une sécurité liée à l’existence et à
l’utilisation de cette construction.
En réalité la notion de sécurité reste liée aux diverses causes d’incertitudes qui peuvent exister, qui sont
liées au grand nombre d’imprécisions, d’imperfections et d’erreurs pouvant affecter :
L’idée de base du probabilisme est de limiter la probabilité d’atteindre des états indésirables de la
structure en acier à une valeur acceptable en tenant compte du caractère aléatoire des paramètres dans
le calcul.
États-limites de service (E.L.S.) : Ils correspondent à des critères dont le non-respect ne permet pas à
l’élément d’être exploité dans des conditions satisfaisantes, ou compromet sa durabilité. (Limitation des
flèches, de la fissuration du béton …)
– Charges en cours de
construction.
– Chocs,
– Incendie,
– Séisme,
– Explosions.
– Dans le cas des petites déformations, il suffit simplement de vérifier que les contraintes restent
Le déversement : moins dangereux, il affecte les semelles comprimées des pièces fléchies.
Le voilement local
Comme les parois des profilés de construction sont relativement minces comparées à leur largeur,
lorsqu'elles sont sollicitées en compression (par suite de l'application de charges axiales sur la
totalité de la section et/ou par suite de flexion) elles peuvent se voiler localement.
Le voilement local au sein de la section transversale peut limiter la capacité de résistance aux
sollicitations du profil en l'empêchant d'atteindre sa limite élasticité.
La ruine prématurée (provoquée par les effets du voilement local) peut être évitée en limitant le
rapport largeur/épaisseur (ou élancement) des parois individuelles au sein de la section
transversale.
- résistance de calcul
- etc. …
4 classes de section ont été définies, allant de la section 1 (la plus performante) à la section 4 (la plus
fragile)
Classe 1 : sections transversales pouvant atteindre leur résistance plastique, sans risque de
voilement local, et possédant une capacité de rotation importante
Classe 2 : sections transversales pouvant atteindre leur résistance plastique, sans risque de
voilement local, mais avec une capacité de rotation limitée.
Classe 3 : sections transversales pouvant atteindre leur résistance élastique en fibre extrême, mais
non leur résistance plastique, du fait des risques de voilement local.
Classe 4 : sections transversales ne pouvant atteindre leur résistance élastique, du fait des risques
de voilement local.
Le rôle de la classification des sections transversales est d'identifier dans quelle mesure leur résistance
et leur capacité de rotation sont limitées par l'apparition du voilement local.
Les diverses parois comprimées d'une section transversale (âme ou semelle) peuvent, en général, être
de classes différentes. La classe d'une section transversale est définie par la classe la plus élevée (la
plus défavorable) de ses parois comprimées.
Le fait de déterminer la classe d’une section permet de choisir la méthode de calculs (analyse plastique
ou élastique).
La classification peut être établie en fonction des élancements limites des parois. Les tableaux qui
suivent définissent les classes 1, 2 et 3. Les parois présentant un élancement supérieur à l’élancement
limite de la classe 3 sont naturellement de classe 4.
A. f y
a. Pour les sections de classe 1, 2 ou 3 : =
N ad N=
c ,Rd γ M 0 1.1 .
;=
γM 0
Aeff . f y
N ad N=
b. Pour les sections de classe 4 (hors programme) : = c ,Rd γ M1 1.1
;=
γM 1
Condition de la résistance : N N ad
Longueur de flambement l f :
π 2E
1. Calculer λ1 =
fy
ly lz
2. Calculer λy =
iy
et λz =
iz
(
. En déduire λmax = max λ y ,λ z . )
λmax
3. Calculer λ max = .
λ1
h
4. Identifier l’axe de flambement et calculer le rapport .
b
A. f y
7. Calculer N c ,R d = χ. (l’effort de compression à partir duquel on va avoir le flambement).
γM 0
NB : Vérifier la sécurité d’une section = vérifier qu’il y’a ni risque de rupture ni risque de
flambement.
une même résistance en section, un profilé IPE présente une moins bonne résistance au
déversement qu’un profilé HEA, HEB ou HEM).
Le poids (par mètre) : a une influence sur le prix de l’élément, ainsi qu’éventuellement sur son
principe de montage.
La hauteur du profilé : peut être déterminante lorsqu’il s’agit de limiter son encombrement.
Le phénomène du déversement se manifeste lorsqu’un élément fléchi selon son axe fort n’est pas tenu
latéralement. La partie comprimée de sa section peut alors éventuellement se dérober.
Un tel phénomène peut être assimilé au flambement de la partie comprimée de la section entre deux
points d’appui latéraux.
empêché par la plaque de tête. On pourrait prendre k w = 0 , 7 . Une meilleure solution serait
E
G=
2 (1 + υ )
Si la charge est empêchée de se déplacer latéralement avec la poutre, alors z g = 0 .
M cr doit être calculé avec les caractéristiques de la section brute. Pour les sections de classe 4,
le calcul de M cr sera fait en considérant que la constante de torsion uniforme It est nulle.
( ( )
φ LT = 0.5 1 + α LT λ LT − 0.2 + λ LT puis
2
)
1
χ LT = 2
φ LT + φ 2 − λ LT
LT
fy
M Ed, y ≤ χ LT .β w .W pl , y
γM 1
γM 1
Coefficient partiel de sécurité de résistance des éléments aux instabilités =1.1
NB :
Il n’est pas nécessaire de vérifier la résistance au déversement d’une poutre si sa semelle comprimée
est tenue latéralement sur toute sa longueur.
0
Poutres en I à section transversale constante et doublement symétrique ⇒ z j =
k k=
Lorsque de plus = w 1 (pas d’encastrement aux extrémités) alors :
De la vitesse du vent,
De la catégorie de la construction, de ses proportions d’ensemble et de la nature du site,
Introduction et définitions
De l’emplacement de l’élément considéré dans la construction et de son orientation par rapport
au vent.
Des dimensions de l’élément considéré,
De la forme de la paroi (plane ou courbe) à laquelle appartient l'élément considéré,
De la perméabilité de la paroi (pourcentage de surface des ouvertures dans la surface totale de
la paroi).
Définitions :
p = qh .km .k s .δ .β .C r
Avec :
k s : coefficient de site.
km : coefficient de masque.
δ : coefficient de réduction
β : Coefficient d’amplification dynamique
C r : Coefficient résultant (ou de trainé)
∀h ≤ 500 m ) :
Pression dynamique de base qui s’exerce à une hauteur de 10 m au-
h + 18
q= 2.5 × q dessus du sol, pour un site normal, sans effet de masque, sur un
h
h + 60 10
élément dont la plus grande dimension est égale à 0,5 m.
La hauteur h est comptée à partir du sol environnant supposé sensiblement horizontal dans un
grand périmètre en plaine autour de la construction.
Pour les constructions en bordure immédiate du littoral, on adopte une pression constante entre
0 et 10 m égale à celle régnant à 10 m.
Lorsque le sol environnant la construction présente des dénivellations avec fortes pentes, la
hauteur h est comptée à partir d’un niveau inférieur à celui du pied de la construction.
NB : Chaque pays a sa propre norme, qui définit des valeurs de q10 pour chaque région.
Site normal 1
Les pressions dynamiques s'exerçant sur les éléments constitutifs d'une construction (panneaux,
potelets, lisses, poutres, poteaux, etc.) doivent être affectées d'un coefficient de réduction δ
fonction de la plus grande dimension (horizontale ou verticale) de la surface offerte au vent (maître-
couple) intéressant l'élément considéré, et de la cote H du point le plus haut de cette surface.
Pour la détermination de la valeur de H dans le cas de constructions situées sur un terrain présentant
des dénivellations peu importantes, le sol environnant la construction est supposé sensiblement
horizontal dans un grand périmètre. (Voir Règles NV 65).
NB : On notera que ce coefficient est limité à 0,90 pour des immeubles d'une hauteur de 50 m ou plus,
quelle qu'en soit la longueur.
Le coefficient de réduction garde une valeur constante (0,70) jusqu'à 30 m de hauteur, pour des
bâtiments ayant plus de 100 m de longueur.
Réduction maximale des pressions dynamiques de base et valeurs limites des pressions
dynamiques corrigées :
La totalité de la réduction « effet de masque » + « effet de dimension » ne doit en aucun cas dépasser
33 %.
Une paroi a une perméabilité au vent de µ % si elle comporte des ouvertures de dimensions
quelconques dont la somme des aires représente µ % de son aire totale.
surface ouverte
=µ% × 100
surface totale de la paroi
Construction fermée, si ses parois présentent des fuites et des petites ouvertures
uniformément réparties, la perméabilité moyenne de ces parois étant inférieure ou égale à 5
%. Si toutes les parois ont une perméabilité nulle, c'est-à-dire si elles ne laissent absolument pas
passer l'air même de façon accidentelle, la construction est dite fermée étanche ;
Construction ouverte, si l'une des parois au moins présentes ou peut présenter à certains
moments une perméabilité égale ou supérieure à 35 %.
C=
r Ce − Ci
Avec
C e : Caractérise les actions extérieures auxquelles sont soumises les faces extérieures des
parois du bâtiment :
Des succions, si les parois sont sous le vent.
Des pressions ou à des succions, si elles sont au vent.
C i : Caractérise les actions intérieures qui résultent du fait que les volumes intérieurs soient en un
état de surpression ou de dépression suivant l'orientation des ouvertures par rapport au vent et leur
importance relative.
D'une manière générale la direction du vent est supposée normale aux parois verticales de la
construction. Dans les cas exceptionnels, en particulier pour les bâtiments à toitures multiples et pour
les bâtiments ouverts complètement sur plusieurs façades, il est nécessaire d'examiner l'action du vent
attaquant les parois verticales sous des angles variables.
Pour une direction de vent donnée, le rapport de dimensions est le rapport de la hauteur h de la
h h
construction à la dimension horizontale de la face frappée : λa = et λb = .
a b
5.2.6.1 Cas des constructions prismatiques à base rectangulaire reposant sur le sol
Ces constructions ont les caractéristiques suivantes :
dimensions a et b ( a ≥ b ) ;
Quelques remarques :
– Une toiture est dite multiple lorsqu'elle est constituée d'éléments identiques et répétés (Exp : sheds
…) ;
– Les saillies des balcons ou les renfoncements divers rencontrés couramment sur les parois
verticales des bâtiments d'habitation ne sont pas considérés comme modifiant de façon sensible la
planéité des parois.
Les coefficients de pression extérieurs ce dans le cas d’un vent normal applicables à des parois
verticales sont donnés par :
soit γ0)
Face sous le vent :
− ( 1 , 3γ 0 − 0 , 8 ) .
Ce =
h
f ≤ ⇒ C e Fonction de α et γ 0
2
Coefficient γ0 pour les constructions prismatiques à base
h
f ≤ ⇒ C e Fonction de α et γ 0 avec α = 0
2
.
h
Versants plans. Coefficient Ce pour f ≤
2
Les coefficients de pression intérieurs C i se calculent en distinguant plusieurs cas comme suit :
Constructions ouvertes comportant une paroi ouverte (La paroi ouverte a une perméabilité
µ ≥ 35 % , les autres parois y compris les versants de toiture ont des perméabilités µ ≤ 5 % ) :
on applique :
Lorsque la partie ouverte est au vent :
Une surpression avec C i = +0.8 sur la face intérieure des parois de perméabilité
−0 , 6 ( 1 , 8 − 1 , 3γ 0
Et une surpression avec C i = ) sur la face intérieure de la paroi
de perméabilité µ ≥ 35 % .
Constructions ouvertes comportant deux parois opposées ouvertes (Les parois ouvertes
ont une perméabilité µ ≥ 35 % , les autres parois ont des perméabilités µ ≤ 5 % ) : on distingue
plusieurs cas :
Lorsque les parois sont situées dans le courant d’air : On calcule les parties de parois
ou de constructions intérieures situées dans le courant d'air, comme si elles étaient
isolées dans l'espace, abstraction faite des autres parties de la construction.