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COURS DE PROCEDES GENERAUX DE CONSTRUCTION

SUITE CHAPITRE II :DESCRRIPTION DES ACIERS


LES ACIERS D’ASSEMBLAGE

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- IPE/IPN
La poutre IPN, acronyme de « Profilé en I à Profil normal » et la poutre IPE, ou « poutrelle à
Profil européen », sont des incontournables dans les travaux de construction. Les poutrelles IPN
sont aussi connues sous une dénomination plus longue : poutre en forme de I, à ailes inclinées
et laminées à chaud. Les poutres IPN/IPE sont des éléments porteurs que l’on peut utiliser à
toutes les étapes de la construction, la réhabilitation, l’extension ou de la rénovation d’un
bâtiment. Elles servent de structure, de soutien et également de renfort aux murs porteurs, aux
planchers ainsi qu’au toit du bâtiment. En fonction de la structure à supporter et des exigences
architecturales, la poutre IPE/IPN est posée horizontalement ou verticalement. Cette pose
verticale est couramment utilisée quand la charge est significative mais l’espace, restreint.
La principale différence entre ces deux types de poutres est leurs ailes, que l’on appelle aussi les
semelles. Pour la poutre IPN, les deux ailes sont inclinées chacune sur une pente de 14%. Elles
sont plus épaisses au centre, que l’on nomme aussi l’âme de la poutre, que sur les bords. Quant

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à la poutre IPE, elle se reconnaît par l’invariable épaisseur de ses deux ailes parallèles et non-
inclinées. Ainsi, contrairement à l’IPN, les semelles ont une épaisseur constante, au centre et
sur les bords.
Les dimensions des poutres IPN/IPE sont standardisées et vont de 80mm à 600mm. Elles
correspondent aux normes de construction françaises et européennes, en tenant compte de
différents éléments comme la charge à supporter, la résistance, l’emplacement etc. Les poutres
IPN et IPE sont généralement en acier, utilisées pour les constructions d’envergure dont
l’importante charge requiert une grande résistance. Elles peuvent aussi être en bois, employée
pour la menuiserie intérieure, tels que les planchers. Enfin, les poutres IPN/IPE en verre,
également très résistantes, sont souvent choisies pour un bâtiment de standing. Une poutre en
verre peut par exemple soutenir une véranda ou bien une mezzanine, et offre à la fois un
avantage esthétique, architectural et de renfort.

- Les poutrelles en H
Les poutres et poutrelles à profil en H (ailes plus larges et âme moins haute que sur les poutres
en I) répondent également à des appellations différentes en fonction de la hauteur de l’âme et
de la largeur des semelles ou ailes.
Elles sont disponibles en trois séries : HEA, HEB et HEM, suivant l'épaisseur relative de leur
âme et de leurs ailes. Leur section s'inscrit approximativement dans un carré ( la semelle a une
largeur sensiblement égale à la hauteur du profil jusqu'à 300 mm de hauteur). Les ailes
présentent toujours les bords parallèles. Les hauteurs varient de 100 à 1100 mm. Les profils
HEA, les plus légers, présentent le meilleur rapport performance/poids en général et sont donc
les plus utilisés. La progression des trois séries, intéressante techniquement et
architecturalement pour des composants en prolongement : poteaux d'un bâtiment à étages dont
la section peut varier progressivement en fonction des efforts. Du fait de l'utilisation des mêmes
trains de laminage, les trois profils de même hauteur présentent la même dimension intérieure
entre ailes. Les épaisseurs ne varient que vers l'extérieur. Il existe aussi des poutrelles HL (à
très larges ailes), HD (poutrelles-colonnes) et HP (poutrelles-pieux).
- Les poutrelles en U
Il existe aussi deux sortes de profilés, les UPN, les UAP et les UPE. De la même façon, les UPE
présentent des ailes à bords parallèles et tendent à supplanter les UPN, moins commodes à
mettre en œuvre. Les hauteurs vont de 80 à 400 mm.
Les poutres au profil U par exemple servent aux jointures de dalles, pour réaliser les marches
d’escalier ou encore dans la réalisation des linteaux en façades et en fenêtres. Les professionnels
ayant besoin de créer un linteau de soutènement, une charpente métallique, un appui dalle ou
encore des poutres d’ossature auront recours aux poutres IPE. La réalisation de dalles à charges
lourdes, d’encastrement de dalles ou encore de renfort et fixation de murs nécessitera l’usage
de poutres H. Les poutres IPN pour leur part serviront à créer des dalles ou des charpentes
métalliques.

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- Les profilés creux


Les profils creux formés à froid sont fabriqués par formage continu à la température ambiante
d'une bande d'acier traversant des rouleaux de formage qui se plient progressivement en une
forme circulaire entrant dans le support de soudage afin d'assembler les bords de la bande pour
former un cordon de soudure longitudinal continu. Après le poste de soudage, le joint extérieur
du tube circulaire est enlevé et la forme finale (circulaire, carrée, rectangulaire) et la précision
dimensionnelle du tube sont obtenues en passant à travers des supports de calibrage. La scie à
découper divise une longueur infinie de tube soudé en longueurs individuelles standard ou à la
demande du client. Les joints de soudure sont inspectés en ligne avec la méthode
électromagnétique NDT.
Ils sont fabriqués en continu à partir de tôles minces ou moyennes profilées dans le sens de leur
longueur. Les soudures sont longitudinales pour les profils creux de petits et moyens diamètres
(jusqu’à 400 mm), hélicoïdales pour les diamètres plus importants jusqu’à 1 000 mm environ
(ils sont dans ce cas toujours ronds).Les profilés creux sont en général formés à partir de tubes
ronds : ils peuvent être carrés, rectangulaires, hexagonaux, elliptiques, voire demi-elliptiques.
- Les fers marchands
Ceux sont des petits fers pour la plus part laminé à usage multiformes à savoir : tôles ,
grillages….

LES ACIERS D’ASSEMBLAGE


Les aciers d’assemblage sont joints les uns aux autres par des liaisons dont il est utile de parler.
Certaines de ces liaisons sont non démontables et d’autres définitives. Dans les prochaines
lignes nous parlerons de la description de ces procédés d’assemblage.
I. ASSEMBLAGES DEMONTABLES
Les assemblages sont des éléments de la construction mécanique, nous les citons pour
mémoire.

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Le Boulonnage
Un boulon est un organe d’assemblage ayant pour but de serrer deux pièces l’une contre
l’autre, tout en réalisant un assemblage démontable. Une vis est une tige filetée portant
généralement une tête; elle se fixe directement dans la pièce taraudée qui forme écrou. C’est
donc la vis elle-même qui tourne pour sa mise en place ou son enlèvement.

Comme les boulons, les vis sont désignées par la forme de leur tête. Les principales vis à
métaux sont représentées par les figures suivants
Un boulon est caractérisé par :
* sa matière
* la forme de sa tête
* le diamètre de son corps
* la longueur de la tige (prise sous tête sauf pour les têtes fraisées et fraisées-bombées)
* la longueur de la partie filetée
* le procédé de fabrication
* la forme de l’écrou.
Ils peuvent etre de formes diverses : ( voir document annexe)

hexagonale symbole H de 3 à 80 mm de diamètre

carrée symbole Q de 3 à 80 mm de diamètre

cylindrique symbole C de 3 à 60 mm de diamètre

ronde symbole R de 3 à 60 mm de diamètre

fraisée symbole de 3 à 60 mm de diamètre

fraisée-bombée symbole de 3 à 60 mm de diamètre

Pour serrer énergiquement un boulon ou pour le deserrer, il faut immobiliser la tige en rotation.
Les boulons H et Q sont immobilisés en tenant leur t°ete avec une clé; les

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boulons C, R, F, FB ont généralement leur tête munie d’un ergot (symbole E) qui se logera
dans une encoche ménagée dans la pièce.

Ce sont des boulons bruts sont, à tête et écrou carrés ; la section du filet est ronde (moins fragile
que le filet triangulaire), le pas plus grand que le pas normal pour augmenter la rapidité du
vissage et du dévissage. Quand on n’a pas de boulons spéciaux de montage, on emploie des
boulons normaux usagés ; leurs filets s’usent rapidement, il faut périodiquement les refaire à
l’aide d’une filière.
Pour retirer un boulon coincé, il faut éviter de frapper directement sur la tige filetée, ce qui
provoquerait l’écrasement des premiers filets et rendrait difficile ensuite le passage de la filière.
Les coups de marteau doivent être portés sur l’écrou qu’on a pris soin de laisser engager dans
quelques filets. Les figures ci-dessous montre un schéma de boulonnage et d’autres procédés
d’assemblage complémentaire de celle-ci à savoir le vissage et le goujonnage.

Boulonnage

Vissage

Goujonnage

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Eléments élastiques
Utilisation de l’élasticité comme
fonction
Elasticité utilisée pour le
montage (circlips)

Les boulons et vis d’assemblage d’éléments une fois fixés sont soumis à de fortes
pressions pour bien serer la liaison, après serrage, être tous soumis à la même
tension, celle-ci étant déterminée avec précision. L’appréciation de cette tension ne
peut être obtenue qu’avec une clé dynamométrique, clé munie d’un cadran qui
enregistre le couple exercé par la tête de. Une gamme complète de clés
dynamométriques (chaque clé peut recevoir une série de douilles) permet de couvrir
l’ensemble des besoins à partir de quelques cm/kg jusqu’à 560 m/kg.
Remarques
R1 : Pour réaliser un assemblage résistant, la partie implantée des vis se détermine
par rapport au diamètre comme pour les goujons.

R2 : Un goujon est une tige cylindrique filetée à ses deux extrémités, l’une d’elles est
vissée (implantée) dans un trou, borgne ou non, taraudé dans la pièce. Les deux
parties filetées sont séparées par un espace lisse cylindrique, ou parfois prismatique
à section carrée.

R3 : Le vissage des goujons se fait à l’aide d’une clé soit directement si le corps est
prismatique, soit par l’intermédiaire d’un écrou et d’un contre-écrou bloqués si le
corps est cylindrique.

R3 : Les vis à tête prismatique se serrent avec une clé, les autres avec un tournevis.

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II. ASSEMBLAGES NON DEMONTABLES


1. ASSEMBLAGES MECANIQUES
Le rivetage est un assemblage de pièces à l'aide de rivets. C'est un assemblage définitif, c’est-
à-dire non démontable sans destruction de l'attache. Quoiqu'il existe depuis peu un type de rivet
imprimant une liaison de type hélicoïdale, lors du montage, dans son logement, permettant ainsi
un démontage et un remontage ultérieur sans destruction du rivet. Un autre procédé beaucoup
plus élaboré est le rivetage par fluage radial : ce système est de nos jours le plus fiable des
assemblages rivetés.
Les rivets aveugles standards répondent à des normes AFNOR ou DIN. Les diamètres
principaux sont : 2,4 mm - 3 mm - 3,2 mm - 4 mm - 4,8 mm - 5 mm - 6 mm et 6,4 mm.
Ces diamètres sont issus des systèmes métrique et anglo-saxon ce qui explique certaines
proximités de taille (par ex. : 3 et 3,2 mm).
La longueur du rivet dépend de l'épaisseur totale à riveter et de la taille du rivet.

Normes ISO pour rivets aveugles

Norme Corps Tête Corps Tige

ISO 15975 fermé Bombée Aluminium Aluminium

ISO 15976 fermé Bombée Acier Acier

ISO 15977 ouvert Bombée Aluminium Acier

ISO 15978 ouvert Fraisée Aluminium Acier

ISO 15979 ouvert Bombée Acier Acier

ISO 15980 ouvert Fraisée Acier Acier

ISO 15981 ouvert Bombée Aluminium Aluminium

ISO 15982 ouvert Fraisée Aluminium Aluminium

ISO 15983 ouvert Bombée Inox Inox

Inox
ISO 15984 ouvert Fraisée Inox

Remarque

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Le rivet aveugle est parmis les rivets les plus utilisés. Ces rivets sont constitué d'un corps creux
(tube avec collerette) en alliage déformable, et d'une tige dont une extrémité est renflée : le clou.
La tête peut être ronde, fraisée ou large pour mieux répartir l'effort de serrage. Il est posé avec
une pince à riveter, qui tire sur la tige dont le bout renflé pénètre dans le corps du rivet pour
réaliser le rivetage. Lorsque le blocage s'effectue, la tige se casse automatiquement en laissant
le rivet en place.

Emmanchement
forcé

1. Les pièces
arbre et
alésage sont
mises en
position
d'assemblage.

2. L'arbre est
introduit en force
dans l'alésage.

3. Assemblage
terminé.

Rivetage

Rivets pleins
1. Mise en place
du rivet ;

2. mise en place
de la bouterolle sur le
rivet ;

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3. Ecrasement
de la tige du rivet et
formation de la tête ;

4. Rivet posé.

Rivets tubulaires
("Pop")
1 - mise en place du
rivet
2 - rivet posé (la
traction sur la tige a
formé un obstacle sur
l'extrémité avant de
se rompre)

Agrafage
droite simple droite double rabattue double recouvrement

2.2. ASSEMBLAGES THERMIQUES

2.2.1. Frettage

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Pièces M et F à assembler F chauffée ou M refroidie pièces


assemblées

2.2.2. Soudage autogène


Ce soudage assure (par fusion ou plastification de la matière) une continuité physique et
chimique des pièces soudées. Le contour intéressé des pièces participe au bain de fusion. Ce
soudage nécessite une même identité structurelle et chimique des matériaux à souder (par
exemple, pour un acier : même nuance)
La matière d'apport (si utilisée) doit être identique aux pièces à souder.

2.2.3. Soudage hétérogène

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Ce soudage, spécialement métallique, n'assure qu'une continuité physique. Il y a


discontinuité chimique. En effet, seul le métal d'apport sera fondu. Les pièces garderont
leur contour et pourront être de natures différentes. La température de fusion du métal
d'apport sera inférieure à celles des pièces à souder.

2.3. COLLAGE

Assemblage de pièces grâce à un contact intime avec un adhésif. Selon le type d'adhésif
les liaisons seront interatomiques ou intermoléculaires.
L'état de :
- la surface ;
- la forme ;
- la propreté.
est essentiel pour la tenue mécanique de ce type d'assemblage.

Un adhésif est un matériau généralement organique qui assure la liaison entre deux
matériaux qui sont de même nature ou de natures différentes l'un et l'autre. Dans le premier
cas, l'assemblage réalisé sera dit homogène, dans le second cas, on parlera d'assemblage
hétérogène.

SOUDAGE HETEROGENE
1. DEFINITION
Les soudures sont dites hétérogènes lorsque le métal ou, plus généralement l'alliage utilisé
pour la soudure, est différent de celui des pièces à assembler. Généralement, seul le métal
d'apport est fondu ; il est ainsi possible dans certains cas de souder ensemble deux
métaux ou alliages différents. On distingue le soudo-brasage et le brasage.

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Soudo-brasage
Aucune dilution du métal de base dans le métal déposé.

Brasage
La brasure se propage par capillarité entre les tubes.

Phénomène d'accrochage

Direct ou mécanique.
Par infiltration du métal d'apport au joint des grains du métal de base. La résistance de
l'assemblage est, dans la majorité des cas, égale à celle du métal d'apport (résistance la plus
faible).

Indirect ou physico-chimique.
Par infiltration et diffusion à chaud avec formation d'alliages de titres divers. La résistance de
l'assemblage est égale à celle du métal d'apport ou de l'alliage occasionné par le brasage.
2. SOUDO-BRASAGE
Les techniques opératoires ainsi que les préparations sont comparables à la soudure autogène
oxyacétylénique. Les bords des pièces ne sont pas fondus mais seulement porter à la
température de "mouillage" (pour l'acier 700 à 950°). L'assemblage s'opère par " diffusion

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moléculaire " du métal fondu dans le métal de base et donne lieu à la formation d'un
phénomène dit d'accrochage.

2.1. Choix du métal d'apport


Pour l'assemblage de l'acier, de la fonte, du cuivre, on utilise du laiton ou
du maillechort, contenant du silicium, dont les points de fusion se situent entre 850 et
950°c, exemple de laiton : Cu 58 % Zn 40 % Sn 0,9 % Si 0,5 %. Pour l'assemblage de
l'aluminium et ses alliages le métal d'apport est alors un alliage d'aluminium à 5 % ou 10 %
de silicium.
2.2. Préparation des pièces
Les pièces peuvent être assemblées bout à bout ou en angle. Au-dessus de 4 mm on
chanfreine en V à 80°. Le soin apporté au nettoyage des bords est une condition
indispensable à la réussite de l'assemblage. Tous les procédés de décapage peuvent
convenir :
- décapage mécanique : limage, grattage, meulage, sablage ...
- décapage chimique.
Pendant l'opération d'assemblage, l'emploi d'un flux chimique est indispensable. Il a
pour but, soit d'empêcher la formation d'oxyde sur la surface des pièces pendant le chauffage,
soit de scorifier les oxydes qui pourraient se former pendant le soudage. Il se présente sous
forme solide (poudre) ou pâteuse ou gazeuse. Les poudres et les pâtes sont à base de borax
(borate de soude) et d'acide borique.
2.3. Utilisation
Le soudo-brasage est très employé pour la fabrication ou la réparation de pièces de toutes
sortes en fonte, en acier, en bronze ou en cuivre, ainsi que pour le soudage de la tôle
galvanisée et pour l'assemblage de métaux différents (acier-fonte, cuivre-acier). Il s'applique
également sur l'aluminium et ses alliages.
3. BRASAGE
L'assemblage obtenu par capillarité, est toujours à recouvrement ou à emboîtement. Le
jeu entre les surfaces à assembler doit être faible, inférieur à 0,1 mm. Comme en soudo-
brasage, un décapage soigné doit être réalisé et l'emploi d'un flux chimique obligatoire.
La résistance mécanique du joint dépend de la résistance du métal d'apport et de la surface
d'accrochage (6 à 10 e). La température des pièces doit être au moins égale à celle de fin
de fusion de l'alliage utilisé.

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Brasage fort : La température de fusion > 450° - Exemple : Brasure à l'argent (cu + zn +
Ag).
Brasage tendre : La température de fusion < 450° - Soudure à l'étain (alliage plomb + étain),
température : 180 à 400° c.
APPLICATIONS DU BRASAGE
Le brasage est employé à la place du soudage autogène :
- Lorsqu'il est nécessaire de diminuer l'échauffement des pièces.
- Pour limiter le plus possible les déformations.
- Pour faciliter l'exécution du joint sur pièces minces ou de masses très différentes.
- Pour réduire les tensions et éviter l'altération du métal de base.
- Lorsque le métal constituant les pièces à assembler n'est pas soudable (aciers durs,
AU4G etc.).
- Lorsque les pièces sont de nature différente.
- Lorsqu'un bel aspect est indispensable.

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