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Annales Corrigées par année

PASS – UE3-BBM
Biochimie / Biologie Moléculaire

Annales des années :


2020-2021

Durée de l’épreuve : 1h30 pour Chimie + Biochimie / Biologie Moléculaire

Nombre de QCM : 38 (2020-2021)

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1
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SOMMAIRE :

I. AC de 2020-2021 ...................................................................................................................... 4

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2020-2021

Q23 A
Q24 ABCDE
Q25 CE
Q26 A
Q27 AC
Q28 AB
Q29 CD
Q30 AD
Q31 DE
Q32 ABC
Q33 D
Q34 BCDE
Q35 A
Q36 BCDE
Q37 B
Q38 ACD
Q39 C
Q40 C
Q41 ACE
Q42 DE
Q43 BD
Q44 BCE
Q45 CDE
Q46 ABCE
Q47 CDE
Q48 BCD
Q49 BCD
Q50 BE
Q51 CD
Q52 D
Q53 ABDE
Q54 BDE
Q55 BCD
Q56 ADE
Q57 BE
Q58 ABCE
Q59 CE
Q60 ABCE

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I. AC de 2020-2021

Q23. À propos du peptide Ala-Phe-Asp-Arg, répondez par vrai ou faux aux items suivants :
A. Il contient un résidu précurseur de la tyrosine.
B. Il contient 4 résidus qui stabilisent les hélices alpha.
C. Il est plus soluble dans l’eau à pH = 2.5 qu’à pH = 5.
D. À pH = 11, il est chargé positivement.
E. À pH>12,5, il est complètement protoné.

Réponse juste : A.

pKa : 2,17 3,86 9,69 12,48


Arg : α-COO- 0 - - - -
Asp : R-COO- 0 0 - - -
Ala : α-NH3+ + + + 0 0
Arg : R-NH3+ + + + + 0
Total des charges +2 +1 0 -1 -2

A. Vrai. Phe.
B. Faux. Il contient 3 résidus qui stabilisent les hélices alpha : Ala, Phe, Arg. Asp est un acide aminé plutôt
défavorable dans les hélices alpha à cause de sa chaine latérale polaire.
C. Faux. Il est plus soluble dans l’eau à pH = 5 (forme zwitterion contenant le plus grand nombre de charges)
qu’à pH = 2,5 (forme +1 contenant seulement 3 charges).
D. Faux. À pH = 11, il est chargé négativement (-1).
E. Faux. À pH>12,5, il est complètement déprotoné. À pH<2, il est complètement protoné.

Q24. À propos des structures secondaires des protéines, répondez par vrai ou faux aux items suivants :
A. Dans les feuillets bêta antiparallèles, des liaisons hydrogène étroitement espacées alternent avec des
liaisons hydrogène largement espacées.
B. Dans les feuillets bêta parallèles, les brins bêta sont tous orientés dans la même direction.
C. Les feuillets bêta antiparallèles présentent un caractère amphipathique.
D. Les hélices alpha sont stabilisées par des liaisons « hydrogène » fournies par les atomes qui constituent
la liaison peptidique.
E. Dans les hélices alpha, les liaisons « hydrogène » sont orientées dans l’axe de l’hélice.

Réponses justes : A, B, C, D, E.

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Q25. À propos de la figure ci-dessous, représentant un feuillet bêta, dans lequel des atomes ont été
numérotés de 1 à 10 (R indique les chaînes latérales des amino acides), répondez par vrai ou faux aux
items suivants :

A. Les atomes 1, 2, 3. 4, 5, 6 sont dans le même plan.


B. Dans le brin bêta du dessus, l’extrémité N-terminale est du côté droit.
C. Ces 2 brins appartiennent à un feuillet bêta anti parallèle.
D. Des liaisons hydrogène établies entre les atomes 7 et 8, et entre les atomes 9 et 10 participent à stabiliser
ce feuillet bêta résultant de la connexion des 2 brins.
E. Le feuillet bêta anti parallèle est plus stable que le feuillet bêta parallèle.

Réponses justes : C, E.

11

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A. Faux. Les atomes 1, 2, 3. 4, 5, 6 ne sont pas dans le même plan. Les 6 atomes dans le même plan
correspondent aux atomes autour de la liaison peptidique (atomes 2 et 3), donc ici les atomes 1, 2, 3, 4, 5 et 11.
B. Faux. Dans le brin bêta du dessus, l’extrémité N-terminale est du côté gauche. Si on regarde les acides aminés
entre les liaisons peptidiques, on a NH à gauche et CO à droite, donc le sens de la chaine protéique est de gauche
à droite : Nter → Cter, donc le Nter est à gauche.
C. Vrai. Les liaisons H entre chaque CO et NH sont rectilignes, donc il s’agit d’un brin bêta anti parallèle.
D. Faux. Des liaisons hydrogène établies entre les atomes 7 et 12, et entre les atomes 9 et 4 participent à stabiliser
ce feuillet bêta résultant de la connexion des 2 brins.

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Q26. À propos du gel ci-dessous, représentant une électrophorèse SDS-PAGE (Sodium Dodecyl Sulfate
– Polyacrylamide Gel Electrophoresis), réalisée sur 2 échantillons A et B contenant des protéines
inconnues et traités avec l’urée 8M et le bêta mercapto-éthanol, il est possible d’affirmer avec certitude
que, répondez par vrai ou faux aux items suivants (PM : Marqueurs de Poids Moléculaires) :

A. Le pôle positif est en bas du gel.


B. L’hémoglobine donne un signal similaire à celui observé pour échantillon A.
C. Les protéines de l’échantillon B sont séparées en fonction de la charge et du poids moléculaire.
D. L’échantillon B contient 3 protéines reliées par des ponts disulfures.
E. Les échantillons A et B contiennent une protéine avec une séquence primaire identique.

Réponse juste : A.
A. Vrai. D’après le PM, on voit que les protéines ont migré vers le bas du gel. Or dans un SDS-PAGE, les protéines
sont toutes chargées négativement et migreront donc vers le pôle positif.
B. Faux. L’hémoglobine peut donner un signal similaire à celui observé pour échantillon A (individu homozygote).
L’hémoglobine peut donner un signal avec 2 bandes (individu hétérozygote).
C. Faux. Les protéines de l’échantillon B sont séparées en fonction seulement du poids moléculaire (principe du
SDS-PAGE).
D. Faux. L’échantillon B contient 3 protéines reliées par des ponts disulfures et / ou des liaisons faibles. One
ne peut pas affirmer qu’il n’y a que des ponts disulfures car on a ajouté à la fois du SDS (casse liaisons faibles)
et du bêta mercapto-éthanol (casse les ponts disulfure).
E. Faux. Les échantillons A et B contiennent une protéine avec une taille identique (16 kDa). On ne peut pas
affirmer que la séquence est la même car des protéines de taille identique n’ont pas forcément la même séquence.

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Q27. À propos des images ci-dessous, représentant l’électrophorèse de l’hémoglobine en milieu basique
réalisée chez plusieurs individus et un frottis sanguin appartenant à l’un des 5 individus testés, répondez
par vrai ou faux aux items suivants (pI = point isoélectrique) :

A. Le pI de l’hémoglobine de l’individu 3 est inférieur à celui de l’hémoglobine de l’individu 1.


B. L’hémoglobine de l’individu 3 est plus basique que celle de l’individu 1.
C. L’individu 2 doit présenter une anémie moins sévère que l’individu 1.
D. L’hémoglobine de l’individu 5 se déprotone plus vite que celle de l’individu 3.
E. Le frottis sanguin appartient à l’individu 3.

Réponses justes : A, C.
A. Vrai. HbA migre plus loin que HbS car elle porte une charge négative en plus (HbA : Glu position 6 vs HbS :
Val position 6), donc son pI est plus petit (HbA est plus acide).
B. Faux. L’hémoglobine de l’individu 3 est plus acide que celle de l’individu 1. Cf A.
C. Vrai. L’anémie est due à la forme non-fonctionnelle HbS de l’hémoglobine. L’individu 1 n’a qu’une seule bande
pour HbS et est donc homozygote HbS / HbS, tandis que l’individu 2 a 2 bandes pour HbA et HbS et est donc
hétérozygote HbA / HbS. Il possède donc encore une forme normale HbA et donc présentera une anémie moins
sévère.
D. Faux. L’hémoglobine de l’individu 5 se déprotone moins vite que celle de l’individu 3. HbC migre moins loin
que HbA, donc elle possède moins de charges négatives et donc ses groupements se déprotonent plus lentement
pour faire apparaitre ses charges négatives.
E. Faux. Le frottis sanguin appartient à l’individu 1. On voit des hématies ayant une forme de faucille (pas ronde)
et présentant donc un problème. Or HbS est la forme de l’hémoglobine à l’origine d’une perturbation de la fonction
des globules rouges.

Q28. À propos des protéines, répondez par vrai ou faux aux items suivants :
A. Les liaisons hydrophobes sont impliquées dans la formation de la structure tertiaire.
B. Des acides aminés éloignés dans la structure primaire peuvent constituer un domaine.
C. Dans un motif en doigt de zinc l’hélice alpha et le feuillet bêta sont reliés par des ponts disulfures.
D. Les motifs HLH (Hélice-Boucle-Hélice) dimérisés se fixent à l’ADN grâce à des hélices alpha appariées.
E. Le motif LBD (ligand Binding Domain) des récepteurs nucléaires peut fixer des coactivateurs et des
corépresseurs même en absence de ligand.

Réponses justes : A, B.
C. Faux. Dans un motif en doigt de zinc l’hélice alpha et le feuillet bêta sont reliés par une boucle / coude.
D. Faux. Les motifs HLH (Hélice-Boucle-Hélice) dimérisés se fixent à l’ADN grâce à des hélices alpha non-
appariées.
E. Faux. Le motif LBD (ligand Binding Domain) des récepteurs nucléaires peut fixer des coactivateurs et des
corépresseurs en présence de ligand.

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Q29. À propos de l’APP (Amyloid Protein Precursor), répondez par vrai ou faux aux items suivants :
A. L’alpha sécrétase facilite la production d’un peptide propice à l’agrégation.
B. Dans la maladie d’Alzheimer, suite à une production accélérée, la concentration du peptide Abêta est
élevée dans le liquide céphalo rachidien.
C. Le peptide Abêta agrégé adopte une configuration en feuillet bêta.
D. Les plaques amyloïdes sont extra-cellulaires.
E. La bêta sécrétase génère 2 peptides expulsés dans le milieu extra-cellulaire.

Réponses justes : C, D.
A. Faux. La gamma sécrétase facilite la production d’un peptide propice à l’agrégation : peptide Abêta.
B. Faux. Dans la maladie d’Alzheimer, suite à une production accélérée, la concentration du peptide Abêta est
faible dans le liquide céphalo rachidien. Le peptide Aβ n’est plus éliminé dans le liquide céphalo-rachidien mais
utilisé pour s’agréger et former les plaques amyloïdes.
E. Faux. La bêta sécrétase génère 2 peptides dont l’un est expulsé dans le milieu extra-cellulaire (s-APP β)
tandis que l’autre reste ancrée dans la membrane (β-CTF).. Aucun sécrétase n’expulse 2 peptides dans le
milieu extra-cellulaire.

Q30. À propos des enzymes, répondez par vrai ou faux aux items suivants :
A. Ce sont des protéines douées de propriétés de catalyse spécifiques d’une réaction chimique.
B. Elles augmentent l’énergie d’activation d’une réaction chimique, ce qui permet d’augmenter la vitesse de
la réaction.
C. L’hémoglobine glyquée (HbA1c) résulte de la réaction de la glycosylation de Maillard.
D. Une enzyme peut exister sous différentes isoformes résultant de modifications post-traductionnelles.
E. Les isoenzymes de la LDH riches en sous-unités M sont préférentiellement localisées dans le muscle
cardiaque.

Réponses justes : A, D.
B. Faux. Elles diminuent l’énergie d’activation d’une réaction chimique, ce qui permet d’augmenter la vitesse de
la réaction.
C. Faux. L’hémoglobine glyquée (HbA1c) résulte de la réaction de glycation de Maillard (réaction spontanée).
La glycosylation est une modification post-traductionnelle résultant d’une réaction enzymatique.
E. Faux. Les isoenzymes de la LDH riches en sous-unités M sont préférentiellement localisées dans le muscle
squelettique.

Q31. À propos des propriétés des enzymes, répondez par vrai ou faux aux items suivants :
A. Parmi les différentes classes d’enzymes, les lyases catalysent des réactions de condensation de deux
molécules.
B. Les enzymes inductibles sont présentes en quantités constantes dans la cellule.
C. Le modèle de Fisher représente la complémentarité des structures de l’enzyme et du substrat à l’image
des doigts d’une main qui s’adaptent dans un gant.
D. La gamma-glutamyltransférase est une enzyme inductible par l’éthanol.
E. Le site catalytique des enzymes est généralement constitué d’un nombre restreint d’acides aminés.

Réponses justes : D, E.
A. Faux. Parmi les différentes classes d’enzymes, les ligases catalysent des réactions de condensation de deux
molécules. Parmi les différentes classes d’enzymes, les lyases catalysent des réactions en lien avec des
doubles liaisons.
B. Faux. Les enzymes constitutives sont présentes en quantités constantes dans la cellule. Les enzymes
inductibles sont présentes en infime quantité dans la cellule mais leur concentration peut fortement
augmentée sous l’influence de facteurs.
C. Faux. Le modèle de Fisher représente la complémentarité des structures de l’enzyme et du substrat à l’image
d’un puzzle. Le modèle de Koshland représente les modifications conformationnelles des structures de
l’enzyme et du substrat à l’image des doigts d’une main qui s’adaptent dans un gant.

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Q32. À propos de la cinétique enzymatique, répondez par vrai ou faux aux items suivants :
A. La phase stationnaire de la réaction enzymatique correspond aux conditions de vitesse initiale.
B. L’unité internationale de biochimie correspond à la quantité d’enzyme transformant une micromole de
substrat par minute.
C. L’équation de Michaelis-Menten s’écrit : V = Vmax.S) / (S + Km).
D. L’équation de la droite selon la représentation graphique de Lineweaver-Burk s’écrit :
1/V = (Km/Vmax) x 1/S + 1/Km.
E. Le Kcat (en sec-1) ou mesure de l’efficacité enzymatique, s’écrit : Kcat = Vmax/S.

Réponses justes : A, B, C.
D. Faux. L’équation de la droite selon la représentation graphique de Lineweaver-Burk s’écrit :
1/V = (Km/Vmax) x 1/S + 1/Vmax.
E. Faux. Le Kcat (en sec-1) ou mesure de l’efficacité enzymatique, s’écrit : Kcat = Vmax/ET].

Q33. À propos des effecteurs de la réaction enzymatique, répondez par vrai ou faux aux items suivants :
A. Lorsqu’on augmente la température au-delà de 56°C, les enzymes sont inhibées de manière réversible
et l’activité est restaurée après refroidissement du milieu.
B. L’aspirine est un inhibiteur irréversible des cyclo-oxygénases ; ce type d’inhibition est en général très
spécifique de l’enzyme.
C. Il est possible de lever une inhibition non compétitive en ajoutant de fortes concentrations de substrat en
excès.
D. Les statines sont des inhibiteurs compétitifs de l’HMG-CoA réductase : le Km est alors modifié et la Vmax
reste inchangée.
E. Selon le modèle séquentiel de l’allostérie de Koshland, la symétrie de l’enzyme est conservée.

Réponse juste : D.
A. Faux. Lorsqu’on augmente la température au-delà de 56°C, les enzymes sont inhibées de manière irréversible
et l’activité n’est pas restaurée après refroidissement du milieu. « Enzyme bouillue, enzyme foutue ».
B. Faux. L’aspirine est un inhibiteur irréversible des cyclo-oxygénases ; ce type d’inhibition est en général non
spécifique de l’enzyme.
C. Faux. Il est possible de lever une inhibition compétitive en ajoutant de fortes concentrations de substrat en
excès.
E. Faux. Selon le modèle concerté de l’allostérie de Monod, Changeux et Wyman, la symétrie de l’enzyme est
conservée. Selon le modèle séquentiel de l’allostérie de Koshland, la symétrie de l’enzyme n’est pas conservée.

Q34. À propos des acides gras saturés et de leur synthèse et dégradation, dites si les propositions
suivantes sont vraies ou fausses :
A. Les acides gras saturés sont des molécules apolaires.
B. L’organisme humain peut synthétiser l’acide palmitique au prix d’une consommation d’énergie.
C. La synthèse des acides gras saturés produit du CO2.
D. La dégradation des acides gras saturés se déroule dans la mitochondrie.
E. La dégradation des acides gras produit une molécule contenant deux carbones et liée à du coenzyme A.

Réponses justes : B, C, D, E.
A. Faux. Les acides gras saturés sont des molécules amphiphiles.
B. Vrai. Pour synthétiser le malonyl-CoA nécessaire à chaque cycle, il faut hydrolyser de l’ATP (consommation
d’énergie).
C. Vrai. Lors de la 2ème étape de décarboxylation.
D. Vrai. La bêta-oxydation se déroule dans la mitochondrie.
E. Vrai. Acétyl-CoA issu de la bêta-oxydation.

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Q35. À propos des acides gras polyinsaturés, dites si les propositions suivantes sont vraies ou fausses :
A. Les cellules humaines n’ont pas de désaturase permettant de créer des doubles liaisons entre le CH 3
terminal et le 9ème carbone (en comptant à partir du CH3 terminal).
B. Les cellules humaines ne peuvent pas synthétiser l’acide oléique et ont besoin d’un apport alimentaire.
C. Les désaturases sont dénommées en référence à la localisation de la double liaison à partir du CH 3
terminal.
D. Les cellules humaines possèdent trois types de désaturases, les Δ6-, Δ5- et Δ4- désaturases.
E. Les cellules humaines convertissent l’acide arachidonique, acide gras à 20 carbones en acide
eicosapentanéoïque en créant une double liaison supplémentaire.

Réponse juste : A.
B. Faux. Les cellules humaines peuvent synthétiser l’acide oléique mais peuvent aussi se le procurer par un
apport alimentaire.
C. Faux. Les désaturases sont dénommées en référence à la localisation de la double liaison à partir du COO-
terminal (C1).
D. Faux. Les cellules humaines possèdent trois types de désaturases, les Δ6-, Δ5- et Δ9- désaturases. Les
mammifères ne possèdent pas de Δ4- désaturases.
E. Faux. Rien à voir. L’acide eicosapentanéoïque (EPA – série ω3) n’est pas synthétisé à partir de l’acide
arachidonique (20C – série ω6). Les différentes séries ne sont pas interconvertibles.

Q36. À propos des phospholipides, de leurs propriétés physico-chimiques et de leurs rôles dans
l’organisme humain, dites si les propositions suivantes sont vraies ou fausses :
A. Les phospholipides contiennent tous un groupe phosphate estérifié à la fonction alcool d’un glycérol.
B. Certains phospholipides contiennent une liaison amino-ester avec un acide gras.
C. Les phospholipides sont des lipides entrant dans la structure en bicouches des membranes cellulaires.
D. Les phospholipides contiennent des acides gras saturés ou insaturés.
E. La phosphocholine peut estérifier la fonction alcool d’une sphingosine ou d’un glycérol dans certains
phospholipides.

Réponses justes : B, C, D, E.
A. Faux. La grande majorité des phospholipides contiennent tous un groupe phosphate estérifié à la fonction
alcool d’un glycérol, à l’exception de la sphingomyéline (sphingophospholipide) qui contient un groupe
phosphate estérifié à la fonction alcool d’une sphingosine.
B. Vrai. La sphingomyéline (sphingophospholipide).

Q37. À propos du cholestérol, dites si les propositions suivantes sont vraies ou fausses :
A. L’organisme humain se procure du cholestérol par la consommation alimentaire de végétaux.
B. Toutes les cellules de l’organisme humain sont capables de synthétiser le cholestérol.
C. La dégradation du cholestérol en acétyl-CoA permet de produire de l’énergie.
D. Le cholestérol est une molécule polycyclique plane.
E. Le cholestérol est une molécule amphiphile grâce à a présence d’une fonction hydroxyle localisée à
l’extrémité de la chaîne hydrocarbonée ramifiée, substituant elle-même le quatrième cycle de la molécule.

Réponse juste : B.
A. Faux. L’organisme humain se procure des analogues du cholestérol par la consommation alimentaire de
végétaux (stigmastérol). Le cholestérol est le stérol propre aux animaux.
C. Faux. La synthèse du cholestérol à partir d’acétyl-CoA.
D. Faux. Le cholestérol est une molécule polycyclique non-plane.
E. Faux. Le cholestérol est une molécule amphiphile grâce à a présence d’une fonction hydroxyle localisée en
C3 du cycle A (premier cycle). La chaîne hydrocarbonée ramifiée est bien substituée au niveau du quatrième
cycle de la molécule.

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Q38. À propos des triglycérides, de leurs propriétés physicochimiques et de leurs rôles dans l’organisme
humain, dites si les propositions suivantes sont vraies ou fausses :
A. Les triglycérides sont des molécules comportant 3 acides gras saturés ou insaturés dans l’organisme
humain.
B. Des molécules de triglycérides sont observées en petite quantité dans le feuillet interne des bicouches
membranaires.
C. Il y a des interactions hydrophobes entre les triglycérides et esters de cholestérol au sein des gouttelettes
lipidiques intracellulaires.
D. Le lait des mammifères est riche en triglycérides.
E. Les triglycérides sont hydrolysés complètement en glycérol et acides gras dans l’intestin humain par la
seule action de la lipase pancréatique.

Réponses justes : A, C, D.
B. Faux. Pas de triglycérides dans la membrane.
E. Faux. Les triglycérides sont hydrolysés en mono- ou di-acylglycérol et acides gras dans l’intestin humain par
la seule action de la lipase pancréatique.

Q39. À propos de la formule ci-dessous présentée selon la représentation de Haworth, il s’agit (une seule
solution est vraie) :

A. Du glucose
B. De l’alpha-D-glucose
C. Du galactose
D. Du lactose
E. Du désoxyribose

Réponse juste : C.
A. Faux. Du galactose (bas, haut, haut). Pour le glucose, il faut penser à baobab’ (bas, haut, bas).
B. Faux. Du bêta-D-glucose (OH en position C1 est en haut / même côté que CH 2OH).
D. Faux. Du galactose. Le lactose est un diholoside (2 oses).
E. Faux. Du galactose. Le ribose ne contient que 5 carbones et est sous forme furanose (cycle à 5 atomes).

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Q40. À propos de la substance représentée par la formule ci-dessous, dites si les propositions suivantes
sont vraies ou fausses :

A. Elle n’est pas indiquée pour le traitement du scorbut.


B. Elle n’est pas indiquée pour suppléer une avitaminose C.
C. Avant déplacement du nuage électronique et des hydrogènes, elle est l’acide ascorbique.
D. Elle est de la série D.
E. Suite aux déplacement électroniques et des hydrogènes, elle peut former de l’ascorbate radicalaire en
présence d’électron non-apparié.

Réponse juste : C.
Il s’agit de la forme réduite de la vitamine C ou acide L-ascorbique.
A. Faux. Elle est indiquée pour le traitement du scorbut.
B. Faux. Elle est indiquée pour suppléer une avitaminose C (carence en vitamine C).
D. Faux. Elle est de la série L.
E. Faux. Suite aux déplacement électroniques et des hydrogènes, elle passe sous forme oxydée et donc ne
pourra plus réduire la vitamine E (réaction sensée donner l’ascorbate radicalaire).

Q41. À propos de la molécule représentée ci-dessous, dites si les propositions suivantes sont vraies ou
fausses :

A. C’est un constituant servant à la synthèse des glycérophospholipides.


B. C’est un ose.
C. C’est une substance émolliente utile en parapharmacie pour enlever le « goût du chimique ».
D. Elle possède une fonction alcool primaire et 2 fonctions alcool secondaire.
E. C’est un constituant de ce que l’on appelle les « larmes du vin ».

Réponses justes : A, C, E.
Il s’agit du glycérol.
B. Faux. C’est un polyalcool. Un ose possède une fonction cétone ou aldéhyde (absente ici).
D. Faux. Elle possède 2 fonctions alcool primaire (CH2OH) et 1 fonction alcool secondaire (CHOH).

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Q42. À propos de la molécule représentée ci-dessous, dites si les propositions suivantes sont vraies ou
fausses :

A. C’est un monoside.
B. Elle produit un précipité rouge en présence de liqueur de Fehling.
C. C’est une cellobiose.
D. Elle résulte d’une condensation.
E. Les carbones 1 et 2 des composés de départs sont anomériques.

Réponses justes : D, E.
Il s’agit du saccharose.
A. Faux. C’est un di(hol)oside (2 oses).
B. Faux. Elle ne produit pas de précipité rouge en présence de liqueur de Fehling. Pour réagir avec la liqueur
de Fehling et donner un précipité rouge, il est nécessaire d’avoir une fonction réductrice, or le saccharose a perdu
son pouvoir réducteur (liaison osidique entre les 2 fonctions réductrices).
C. Faux. C’est un saccharose. La cellobiose est constituée d’un dimère de glucose (β1-4).

Q43. À propos de la cytidine, dites si les propositions suivantes sont vraies ou fausses :
A. Elle est estérifiée par l’acide phosphorique.
B. Elle est un nucléoside.
C. Elle est dérivée de la purine.
D. Elle possède une liaison N-glycosidique.
E. Elle possède une liaison N-glycosidique établie avec un 2’-désoxyribose.

Réponses justes : B, D.
A. Faux. Elle n’est pas estérifiée par l’acide phosphorique. Il s’agit d’un ribonucléoSide donc il ne possède pas
de phosphates. La cytidine-phosphate est estérifiée par l’acide phosphorique (ribonucléoTide).
C. Faux. Elle est dérivée de la pyrimidine.
E. Faux. Elle possède une liaison N-glycosidique établie avec un ribose. Il s’agit d’un RIBOnucléoSide et pas
d’un DESOXYribonucléoSide, donc l’ose n’est pas désoxy (présence d’un 2’-OH).

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Q44. À propos de l’azidothymidine, dites si les propositions suivantes sont vraies u fausses :
A. C’est un nucléotide analogue de la thymidine.
B. C’est un terminateur de chaîne pour la transcriptase inverse du VIH.
C. Elle renferme un dérivé de pentose.
D. Elle peut être estérifiée par un phosphate en 3 prime mais pas en 5 prime.
E. Elle est aussi appelée AZT.

Réponses justes : B, C, E.
A. Faux. C’est un nucléoside analogue de la 2’-désoxythymidine.
C. Vrai. Désoxyribose avec un N3 en 3’.
D. Faux. Elle peut être estérifiée par un phosphate en 5 prime mais pas en 3 prime.

Q45. À propos de la molécule ci-dessous représentée à pH physiologique, dites si les propositions


suivantes sont vraies ou fausses :

A. C’est l’ATP, une molécule « riche en énergie ».


B. Elle est utilisée par les ARN polymérases comme précurseur.
C. Elle comporte un pentose.
D. Elle possède une liaison N-glycosidique.
E. Les liaisons P-O-P libèrent par leur hydrolyse une énergie importante.

Réponses justes : C, D, E.
A. Faux. C’est le CTP, une molécule « riche en énergie ». La base azotée correspond à la cytosine (C) et on
retrouve bien 3 phosphates (TP). Il ne peut s’agir de l’ATP car la base azotée A est une base purique (2 cycles),
ce qui n’est pas le cas ici.
B. Faux. Elle est utilisée par les ADN polymérases comme précurseur. Il s’agit d’un DESOXYribonucléotide
(absence de 2’-OH), donc un nucléotide retrouvé dans l’ADN et non pas l’ARN.
C. Vrai. Pentose = 2’-désoxyribose = ose à 5 C.
E. Vrai. Liaisons phosphoanhydres.

Q46. A propos de l’ADN naturel, dites si les propositions suivantes sont vraies ou fausses :
A. Il a un pas d’hélice impliquant 10 nucléotides.
B. C’est un hétéroside.
C. Il a été étudié par cristallographie par Rosalind Franklin.
D. Il possède 2 hélices parallèles.
E. Il est stable par l’empilement des bases complémentaires.

Réponses justes : A, B, C, E.
B. Vrai. Partie osidique + partie aglycone.
D. Faux. Il possède 2 hélices antiparallèles.

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Q47. À propos de l’ADN, dites si les propositions suivantes sont vraies ou fausses :
A. Le pourcentage (C+G) est égal à celui de (A+T).
B. A s’apparie toujours avec U.
C. C et G échangent 3 liaisons de types « hydrogène ».
D. L’intérieur de la molécule est hydrophobe.
E. L’hydrophobie interne est un gage de sa stabilité contrairement à l’ARN.

Réponses justes : C, D, E.
A. Faux. Le pourcentage (C+G) n’est pas égal à celui de (A+T). Le pourcentage (C+A) est égal à celui de (G+T).
B. Faux. A s’apparie toujours avec T.

Q48. À propos de l’opéron Tryptophane (Trp), répondez par vrai ou faux aux items suivants :
A. La régulation de l’opéron Trp par liaison du Trp à la protéine répresseur est appelée atténuation.
B. Le complexe répresseur de l’opéron Trp est un dimère.
C. L’atténuateur est un segment localisé dans la région 5’ agissant en cis, qui peut adopter des structures
secondaires alternatives.
D. Le contrôle de l’opéron Trp par atténuation dépend de la concentration intracellulaire d’ARNt-Trp.
E. Quand les concentrations de Trp sont élevées dans la cellule, le ribosome ralentit et réduit la quantité de
Trp produite.

Réponses justes : B, C, D.
A. Faux. La régulation de l’opéron Trp par liaison du Trp à la protéine répresseur est appelée répression. La
régulation de l’opéron Trp par la traduction est appelée atténuation.
B. Vrai. Non-dit dans le cours.
C. Vrai. Séquence « Leader peptide ».
E. Faux. Quand les concentrations de Trp sont faibles dans la cellule, le ribosome ralentit et augmente la quantité
de Trp produite. Quand les concentrations de Trp sont élevées dans la cellule, le ribosome progresse
rapidement et réduit la quantité de Trp produite.

Q49. À propos de la traduction, répondez par vrai ou faux aux items suivants :
A. Le facteur EF-2 (Elongation Factor 2) ADP-ribosylé bloque la traduction en inhibant la peptidyl
transférase.
B. Le facteur eiF-2 (eukaryotic initiation Factor) phosphorylé inhibe la traduction en empêchant l’échange
GTP/GDP (Guanosine TriPhosphate/Guanosine DiPhosphate)
C. Le facteur eif-4E phosphorylé active la traduction parce qu’il se fixe avec une plus grande affinité sur la
coiffe en 5’ de l’ARNm.
D. La phosphorylation de la protéine 4E-BP (Binding Protein) active la traduction parce qu’elle empêche la
séquestration du facteur eif-4E.
E. L’initiation de la traduction à partir des séquences IRES (International Ribosome Entry Site) peut démarrer
même si eif-4G est clivé mais à condition que eif-4E soit présent et fonctionnel.

Réponses justes : B, C, D.
A. Faux. Le facteur EF-2 (Elongation Factor 2) ADP-ribosylé bloque la traduction en inhibant la translocation du
ribosome. L’antibiotique chloramphénicol (procaryotes) ou cycloheximide (eucaryotes) bloque la traduction
en inhibant la peptidyl transférase.
C. Vrai. Non-dit dans le cours. Le facteur eif-4E BP phosphorylé active la traduction parce qu’il permet à EiF-4E
de se fixer avec une plus grande affinité sur la coiffe en 5’ de l’ARNm (cf D.).
E. Faux. L’initiation de la traduction à partir des séquences IRES (International Ribosome Entry Site) peut
démarrer même si eif-4G est clivé et même si eif-4E possède peu d’affinité pour la coiffe (déphosphorylée).

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Q50. À propos de la transcription des ARNm, répondez par vrai ou faux aux items suivants :
A. La boite TATA est localisée dans la région 5’UTR (UnTranslated Region).
B. Le signal de polyadénylation AAUAAA est retrouvé dans l’ARN précurseur et dans l’ARN mature.
C. La longueur de la queue polyadénylée des ARNm eucaryotes est codée par le génome.
D. La guanine de la coiffe est codée par le génome.
E. La séquence de Kozak est codée par le génome.

Réponses justes : B, E.
A. Faux. La boite TATA est localisée en amont (avant) de la région 5’UTR (UnTranslated Region). Avant le site
+1 d’où démarre la 5’-UTR. La boîte TATA n’est pas transcrite.
C. Faux. La longueur de la queue polyadénylée des ARNm eucaryotes n’est pas codée par le génome. C’est
une maturation POST-transcriptionnelle.
D. Faux. La guanine de la coiffe n’est pas codée par le génome. C’est une maturation POST-transcriptionnelle.
E. Vrai. La séquence de Kozak correspond à la séquence autour du codon d’initiation de la traduction AUG. Ce
codon provient bien du gène : il est transcrit puis traduit.

Q51. À propos de cette photo représentant des ADN ribosomaux en cours de transcription, répondez par
vrai ou faux aux items suivants :

A. Les transcrits obtenus sont traduits en protéines qui entrent dans la composition des ribosomes.
B. La région transcrite indiquée par la lettre « a » est composée de plusieurs unités transcriptionnelles
répétées en tandem.
C. La transcription se déroule de gauche à droite.
D. L’extrémité 3’ du brin d’ADN transcrit est à gauche de chaque région transcrite.
E. La flèche pointée sur une particule noire à l’extrémité d’un transcrit indique l’endroit où se trouve l’ARN
polymérase.

Réponses justes : C, D.
A. Faux. Les transcrits obtenus (ARNr) ne sont pas traduits en protéines mais entrent dans la composition des
ribosomes.
B. Faux. La région transcrite indiquée par la lettre « a » est composée de une unité transcriptionnelle. La répétition
de régions « a » représente les unités transcriptionnelles répétées en tandem.
C. Vrai. Les filaments sont de plus en long de gauche à droite.
E. Faux. La flèche pointée sur une particule noire à l’extrémité d’un transcrit indique l’endroit où se trouve le
ribosome en formation. L’ARN polymérase est au centre, à l’autre extrémité des transcrits.

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Q52. À propos de la figure ci-dessous représentant la transcription, répondez par vrai ou faux aux items
suivants :

A. La lettre X indique le brin non codant.


B. La lettre Y indique le site actif.
C. La lettre Z indique une extrémité 3’.
D. La lettre T indique une extrémité 5’.
E. La lettre U indique une extrémité qui finit par un groupement phosphate.

Réponse juste : D.
A. Faux. La lettre X indique le brin codant (non-transcrit).
B. Faux. La lettre Y indique l’ARN polymérase. Le site actif serait plutôt localisé à la lettre U, là où se produit la
réaction pour lier ensemble les ribonucléotides.
C. Faux. La lettre Z indique une extrémité 5’. L’ARN polymérase lit le brin transcrit de 3’ vers 5’. La lettre U indique
une extrémité 3’.
D. Vrai. L’ARNm est synthétisé dans le sens 5’ → 3’ (sens de la transcription).
E. Faux. La lettre U indique une extrémité qui finit par un groupement hydroxyle 3’-OH. La lettre T ou Z indique
une extrémité qui finit par un groupement phosphate 5’-P (T par 3 groupements phosphate P).

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Q53. À propos du gène (I) ci-dessous qui est transcrit (II) puis traduit (III), répondez par vrai ou faux aux
items suivants :

A. L’étoile sur l’ADN indique une extrémité 3’-OH.


B. Le brin entre les crochets est le brin non codant.
C. La séquence de l’anti-codon XXX est 5’ GCA 3’.
D. La séquence YYY est localisé au niveau de l’extrémité 5’-P de l’ARNt.
E. Le quatrième aminoacide qui sera incorporé dans la chaîne peptidique est une sérine.

Réponses justes : A, B, D, E.
A. Vrai. Le brin codant (même séquence que l’ARNm (II)) est orienté de 5’ vers 3’.
B. Vrai. Ou brin transcrit.
C. Faux. La séquence de l’anti-codon XXX est 3’ GCA 5’. Le codon de l’ARNm et l’anticodon de l’ARNt doivent
être appariés dans le sens antiparallèle :
Anticodon : 3’-GCA-5’
Codon : 5’-CGU-3’
D. Vrai. L’ARNm et l’ARNt doivent être appariés dans le sens antiparallèle. Les acides aminés sont attachés au
niveau de l’extrémité 3’-OH de l’ARNt, donc YYY correspond à l’extrémité 5’.
E. Vrai. On repère le codon d’initiation de la traduction AUG et on compte dans ce cadre de lecture jusqu’au 4 ème
codon : 5’-AGU-3’. D’après le code génétique, ce codon code bien pour une sérine (Ser)

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Q54. La protéine PassWin possède un peptide signal et un domaine transmembranaire : à l’état


physiologique, elle est ancrée dans la membrane plasmique. Une mutation dans l’ADN qui code le
domaine transmembranaire, décrite ci-dessous, conduit à une mauvaise localisation de PassWin,

À propos de cette mutation, répondez par vrai ou faux aux items suivants :
A. Elle entraîne le remplacement d’un nucléotide par un autre.
B. Elle entraîne un décalage du cadre de lecture.
C. Elle entraîne le remplacement d’une série d’acides aminés hydrophobes par une série d’acides aminés
aliphatiques.
D. Elle entraîne le remplacement d’une série d’acides aminés hydrophobes par des acides aminés polaires.
E. Il est attendu que la protéine PassWin mutée s’accumule dans le milieu extracellulaire.

Réponses justes : B, D, E.
Il s’agit d’une insertion d’un seul nucléotide G dans le 3 ème codon (TTT → TGT), ce qui décale le cadre de lecture.
A. Faux. Elle entraîne l’insertion d’un nucléotide.
C. Faux. Elle entraîne le remplacement d’une série d’acides aminés hydrophobes par une série d’acides aminés
polaires / hydrophiles (Cys, Ser, Arg, Arg, Arg) et aliphatiques (Met, Ala, Leu, Met).
E. Vrai. En tout cas, pas dans la membrane puisque les acides aminés hydrophobes servant à s’enchasser dans
la membrane ont été mutés en acides aminés polaires défavorisant l’insertion membranaire.

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Q55. À propos d’un gène codant une protéine et présentant les caractéristiques suivantes :
Composition : 2 exons et 1 intron
Le 1er exon code 62 acides aminés
La taille du 2ème exon jusqu’au codon stop inclus = 222 nucléotides
La taille de l’intron = 2439 nucléotides
La taille de la 5’UTR (UnTranslated Region) à partir du site d’initiation de la transcription = 53 nucléotides
La taille de la 3’UTR jusqu’au signal de polyadénylation = 165 nucléotides
Répondez par vrai ou faux aux items suivants :
A. La taille du gène depuis le site d’initiation de la transcription jusqu’au site de polyadénylation est égale à
2847 nucléotides.
B. La taille de l’ARN précurseur est égale à 3065 nucléotides.
C. La taille de l’ARNm est égale à 626 nucléotides.
D. La taille de la région codante est égale à 408 nucléotides.
E. La taille de la région codante de l’exon 1 est égale à 239 nucléotides.

Réponses justes : B, C, D.

Sachant que 1 codon (3 nts) = 1 aa, pour passer des nucléotides aux acides aminés il faut diviser par 3, et pour
passer des acides aminés aux nucléotides il faut multiplier par 3. La région codante 2 fait 222 – 3 (codon stop ne
codant aucun acide aminé) = 219 nts, soit 73 acides aminés.
A. Faux. La taille du gène depuis le site d’initiation de la transcription jusqu’au site de polyadénylation est égale
à 3065 nucléotides. Il ne faut pas oublier de compter les UTR.
B. Vrai. Equivalent de l’item A.
D. Vrai. En considérant que l’on a compté le codon STOP.
E. Faux. La taille de la région codante de l’exon 1 est égale à 186 nucléotides. Il ne faut pas compter la 5’-UTR.

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Q56. À propos du code génétique, répondez par vrai ou faux aux items suivants :
A. Le code génétique est organisé en codons avec 64 combinaisons possibles, correspondant à 61 codons
d’acides aminés et 3 codons stop.
B. Lorsque 2 codons transcodent un même acide aminé, la dégénérescence du code porte sur la première
base.
C. Le code génétique de la mitochondrie est le même que celui du génome nucléaire.
D. Le transcodage de la méthionine se fait par un seul codon.
E. Il existe une corrélation positive entre la dégénérescence du code génétique et la fréquence
d’incorporation des acides aminés dans les protéines.

Réponses justes : A, D, E.
B. Faux. Lorsque 2 codons transcodent un même acide aminé, la dégénérescence du code porte sur la troisième
base.
C. Faux. Le code génétique de la mitochondrie est similaire mais divergent par rapport à celui du génome
nucléaire (2 codons STOP et codon Trp différent). Information absente du cours.
E. Vrai. Plus un acide aminé est incorporé dans les protéines, plus le code génétique est dégénéré. Plus il y a
besoin d’incorporer un acide aminé dans traduction, plus il y a de codons disponibles pour le faire.

Q57. À propos des nucléosomes, répondez par vrai ou faux aux items suivants :
A. Ils comportent un tétramère central composé d’histones H 3 et H4, flanqué de deux dimères d’histones
H2A et H2B.
B. Ils peuvent s’associer entre eux par l’intermédiaire d’histones H1 pour former des solénoïdes de 300Å de
diamètre.
C. La méthylation de l’histone H1 déclenche la mitose.
D. Les histones H3 et H4 peuvent subir des méthylations et des acétylations au niveau des résidus sérine.
E. Ils participent aux mécanismes épigénétiques de l’expression des gènes.

Réponses justes : B, E.
A. Faux. Ils comportent un dimère central composé de l’histone H2A, flanqué de trois dimères d'histones H3,
H4 et H2B. Information absente du cours.
C. Faux. La phosphorylation de l’histone H1 déclenche la mitose. Ce sont les histones H3 et H4 qui sont
méthylées (ou acétylées). Information incomplète dans le cours (mitose).
D. Faux. Les histones H3 et H4 peuvent subir des méthylations et des acétylations au niveau des résidus lysines
ou arginines. Information incomplète du cours (nature des résidus).
E. Vrai. Information absente du cours.

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Q58. À propos des mécanismes d’évolution des gènes et de la variabilité du génome, répondez par vrai
ou faux aux items suivants :
A. La recombinaison intergénique correspond à l’intégration dans un autre gène d’un ou de plusieurs exons
par une rétrotransposition.
B. Les séquences LINE peuvent participer aux duplications inter-géniques.
C. Les polymorphismes génétiques sont des prédicteurs génétiques de risque d’une maladie.
D. Les fréquences des polymorphismes génétiques diffèrent dans les différentes populations ou groupes de
populations humaines.
E. L’un des polymorphismes génétiques du gène APOE est prédicteur des formes sporadiques de la maladie
d’Alzheimer.

Réponses justes : A, B, C, E.
A. Information absente du cours.
B. Information absente du cours.
C. Vrai. Information absente du cours.
D. Faux. Les fréquences des polymorphismes génétiques diffèrent de manière relativement importante (> 1%)
dans les différentes populations ou groupes de populations humaines. Un allèle mineur dans un pays peut être
majeur ailleurs (ex : transcobalamine majeure chez les chinois et mineure chez les Européens). Information
absente du cours.
E. Vrai. Information absente du cours.

Q59. À propos de l’acide désoxyribonucléique, répondez par vrai ou faux aux items suivants :
A. La molécule d’ADN est formée de 2 chaînes anti-parallèles qui forment une structure hélicoïdale dont les
deoxyriboses sont appariés par des liaisons hydrogènes sur toute la longueur.
B. Chaque nucléotide est associé à l’extrémité 5’ du nucléotide précédent par une liaison phosphoester.
C. L’iso-structure la plus fréquente de l’ADN génomique double brin forme une hélice dont le pas comporte
10 bases nucléotidiques.
D. L’ADN Z est une succession d’hélices droites et d’hélices gauches. Cette structure est observée dans les
régions riches en GC.
E. Les extrémités 3’ des brins de l’ADN génomique ont un groupement hydroxyle libre.

Réponses justes : C, E.
A. Faux. La molécule d’ADN est formée de 2 chaînes anti-parallèles qui forment une structure hélicoïdale dont
les bases azotées sont appariés par des liaisons hydrogènes sur toute la longueur.
B. Faux. Chaque nucléotide est associé à l’extrémité 3’ du nucléotide précédent par une liaison phosphoester.
D. Faux. L’ADN Z est une succession d’hélices droites et d’hélices gauches (lévogyre). Cette structure est
observée dans les régions riches en GC. Contradiction avec les anciens cours.

Q60. À propos de l’ADN répétitif, répondez par vrai ou faux aux items suivants :
A. Les séquences LINE peuvent coder une transcriptase inverse pour s’insérer dans une autre région du
génome.
B. Les séquences satellites sont localisées dans les centromères et les séquences microsatellites sont
dispersées dans le génome.
C. Les séquences LINE comportent typiquement un site de restriction reconnu par les enzymes Kpn.
D. La maladie de l’X-fragile correspond à une insertion d’une séquence LINE dans le gène codant la
Frataxine.
E. La maladie de Huntington correspond à une amplification anormalement élevée du nombre de triplets
répétés dans le gène codant la Huntingtine.

Réponses justes : A, B, C, E.
D. Faux. La maladie de l’X-fragile correspond à une insertion d’une séquence microsatellite (CGG) dans le gène
FRM1. Nombre de répétitions anormalement élevé.
E. Vrai. Information incomplète dans le cours.

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