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DICTIONNAIRE

de
GEOLOGIE
et
GEOMORPHOLOGIE

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SAAIDI ELKBIR

DICTIONNAIRE
de
G E OLOGIE
et
© Afrique Orient 1998 GEOMORPHOLOGlt
Tous droits réservés à l'Editeur
Titre: Dictionnaire de géologie et de géomorphologie.
Auteur: ELKBIR. SAAIDI

Dépôt légal - 1211 / 97


ISBN. 9981-25-078-3

AFRIQUE ORIENT - MAROC


159 Bis boulevard yaacoub el mansour Casablanca
Tel: 259504 - 259813 - Fax: 44 00 80

AFRIQUE ORIENT - BEYROUTH - LIBAN


B.P. 11 - 3176 .AFRIQUE ORIENT
-5-

AVANT - PROPOS

Les sciences de la Terre d'une manière générale évoluent très rapidement


avec les progrès réalisés dans d'autres disciplines. Le vocabulaire de géologie
et de géomorphologie est aussi riche que varié. Ce vocabulaire est également
changeant : des mots son créés, d'autres disparaissent, et souvent leur sens
évolue, soit du fait d'un glissement insensible, soit par la décision d'organismes
internationaux qui peuvent légiférer en cette matière.
Aussi, les Sciences n'ont pas de frontières et , pour suivre de près
l'évolution des choses, la connaissance de plusieurs langues s'impose, plus
particulièrement celles des pays avancés sur les plans scientifique et technolo­
gique. Cela revient à enrichir sa propre langue et faciliter le dialogue et les
échanges au sein de la communauté scientifique internationale.
En principe; il n'y a pas de langue propre aux sciences ou à la technologie.
Toutes les langues principales pratiquées aujourd'hui sont susceptibles de con­
tribuer d'une manière ou d'une autre à l'enrichissement de notre patrimoine cul­
turel et au progrès de notre savoir. C'est le cas de la langue arabe qui a joué
dans le passé un rôle très important dans le développement de la science. Plu­
sieurs mots ont été empruntés à l'arabe, et dans toutes les disciplines scienti­
fiques. Aujourd'hui, grâce à la formation des cadres et aux efforts déployés par
les pays arabes, la langue arabe commence à occuper la place qui lui revient. A
savoir le développement et la transmission du savoir dans le monde.
books.geojamal.com En géologie comme en géomorphologie, le vocabulaire doit désigner une
multitude d'objets et de notions. Même si l'on fait la part de l'exagération, cer­
tains étant tentés d'illustrer leur mémoire en laissant derrière eux, qui le nom
d'un minéral, qui celui d'une roche, qui celui d'un phénomène dont la générali­
té, ou même l'existence, n'est pas toujours évidente, des difficultés rencon­
trées par l'auteur de ce dictionnaire a été d'en limiter le nombre par un choix né­
cessairement subjectif, qui laissera probablement des lecteurs insatisfaits.
Le but de dictionnaire est de donner un aperçu succint mais concis sur la sig­
nification des mots couramment utilisés en Sciences de la Terre. Les mots choi-
-6- -7-

sis sont généralement suivis de leur définition. Aussi, ce dictionnaire permet le


passage facilement du Français à l'Arabe et vice-versa.
A
Il s'agit en fait d'un ouvrage simple qui contient la plupart des mots usuels en
géologie et en ,géomorphologie. Il intéresse tous ceux qui sont francophones
ou bilingues et s'occupent de près ou de loin des sciences naturelles : étudi­ A - (horizon A). A� Ablation n.f. 4....,
- .)
�-�
En pédologie française, A est un symbole désig- Enlèvement de matière. L'ablation s'exerce
ants des universités, enseignants chercheurs, professeurs de l'enseignement nant des horizons du sol pédologique les plus proches surtout sur les roches meubles et les sols, surtout
secondaire, ingénieurs, etc. de la surfaces, caractérisés par la forte activité biolo­ lorsqu'ils sont dépourvus de couvert végétal. Elle peut
gique: grande densité de colonisation par les êtres vi­ être due aux eaux de ruissellement, aux écoulements
Dans cet ouvrage, l'auteur a tenu compte de la plupart des terminologies util­ vants, enrichissement en substances organiques. boueux (solifluxion), au vent, à la mer, aux glaciers.
L'ensemble A est souvent sujet à éluviation (dans le
isées dans le monde arabe. Il s'agit d'un premier dictionnaire, français-arabe, sol, entraînement, par l'eau d'infiltration, vers le bas, Abrasif n.m. �L....,- t: '-=-........-�L.... ..il ..,_.
réalisé grâce à l'aide et au soutien de nombreuses personnes et organismes des substances en solution vraie ou colloïdale). Il (adj et subst). Susceptible de produire une abrasion.
peut souvent être subdivisé comme suit: Corps dur, en particules iines, employé pour user un
arabes : Ministère de l'Education Nationale du Royaume du Maroc, Bureau de
AOO. Litière, débris organiques. matériau. Ex. Corindon (alumine), Quartz, sable
Coordination de !'Arabisation de Rabat (ALESCO), Académie jordanienne de la AO. contient plus de 80% de matière organique en (siliceux).
langue arabe, Académie égyptienne et Académie irakienne de la langue arabe, décomposition; strucu tre fibreuse ou feuilletée,
généralement couleur noire. Abrasion n.f.
etc. L'auteur profite de cette occasion pour adresser ses vifs remerciements A1. Horizon où la matière organique est mélangée avec
Enlèvement de la surface par raclage. Erosion provo­
aux nombreux confrères qui l'ont aidé ou qui lui ont livré des ouvrages spéciali­ la matière minérale; couleur gris foncé.
quée par des matériaux transportés par les glaces ou
A2. Horizon le plus appauvri et décoloré; contient très
sés et des lexiques. les eaux. Parfois ce terme se limite à l'érosion par la
peu de matière organique, beaucoup de silice, sou­
mer. Ex. Surface d'abrasion, plate-forme d'abrasion
vent de consistance cendreuse.
marine.
A3. Horizon de transition, plus coloré que A2;
n'existe pas toujours. En dessous, se trouvent le ou
Abri-sous-roche. n.m. ...JW
les horizons B. La subdivision en AOO, AO, A 1, A2, A3
ne concerne que les sols les plus évolués, non reman­ '-?� � � - '-?� ·�
iés (forêts ou lande). La différenciation est moins nette
dans les sols AO, et les sols de culture brassés par les Cavité peu profonde au pied d'une paroi rocheuse en
instruments aratoires. surplomb, ayant servi d'habitation préhistorique. Cette
forme de relief est fréquente en pays calcaire à struc­
aa. Voir relief vok:anique ture tabulaire; elle est souvent due à l'action du gel
(gélifraction).
Aalénien n.m.
Etage placé au sommet du Jurassique inférieur fère
el Abrupt n.m. et adj . ...J� - ..1-9..!.4> - _;�
secondaire), mais parfois à la base du Jurassique
moyen. Voir tabl. stratigraphie. Versant abrupt d'une montagne, dont la pente est qua­
si verticale.
Ab - Abréviation. �)(JJl�I Absolu (âge absolu) adj. et n. - J-L1,...,
pour albite (feldspath) (_;�) J-L1,..., '-E'"""
j I""=� - ül..b..... � _,J _,..:. _,_;S
Voir âge et radiochronologie.
Abankov
(berbère). Sable humide-Syn.arabe "tilmas". Abukuma
(du plateau d'Abukuma au Japon). Dans le domaine
Abbevillien n.m. des roches métamorphiques, on parle de la série, type
Abukuma, où les roches de la séquence pélitique pas­
(V. _tabl. préhistoire). Autrefois nommé Chelléen. En­
sent du faciès des schistes verts à celui des amphi­
semble culturel préhistorique appartenant au Paléoli­
bolites avec les apparitions successives des minéraux
thique inférieur (Pléistocène moyen). Il est caractérisé suivants: chlorite, biotite, andalousite, cordiérite, gre­
par une industrie fruste à gros "coups de poing". Connu nat almandin, sillimanite. Cette série se forme si le
de 1 million à 300000 ans environ. degré géothermique est élevé. Voir métamorphisme.
Abyssal -8-
-9- Adiabatique

Abyssal .Adj. Processusd'agglomération d'éléments matériels


-� l'apport d'engrais dont la base est retenue par les vég­ Poissons vivant dans les eaux douces et marines du
quelconques. Accrétion continentale: processus selon
étaux; de l'enlèvement en forêt, de la couverture morte
�- � � - JL...cl
Dévonien à !'Actuel. Ils comprennent un groupe appelé
lequel les continents s'accroitraient sur leur bord par
riche en base (soutrage). L'acidification du sol com­ les Ganoïdes, couverts d'écailles épaisses et qui a eu
Relatif aux grandes profondeurs de la mer situées ap­ l'adjonction des matériaux des chaînes de montagnes.
mence par la décalcification (généralement). Elle a un développement considérable au Paléozoïque. Voir
proximativement entre 3000 et 7000m. Plaines abys­ Accrétion océanique: processus selon lequel de nou­
pour conséquences; 1- Un ralentissement biologique. Poissons.
sales désignent: de vastes zones océaniques à sur­ velles portions de croûte océanique se créent à partir
2- La podzolisation. 3-L'effondrement de la structure.
face horizontale, situées aux environs de 4000 à du rift d'une accumulation d'écailles au bord interne
d'une fosse océanique et au-dessus de la croûte océa­ D'autre part elle rend solubles les sels de fer Actinote n.t. J_,Là
5000m de profondeur. Dépôt abyssal désigne: Les '
nique causée par la subduction de celle-ci. d'aluminium. .I� ½..1-:'
sédiments actuels effectivement formés à grande -�
..i.:.. (..,. .. -
� .
. �) .)
profondeur, comme l'argile rouge (plus de 3600); des ( J)Lâ.:. 'i I U+,... , ù_,.1.J 1
sédiments anciens qu'on avait autrefois supposé Acidité n.f.
Accrue n.f. 11 s'agit d'une amphibole calcique (ferromagnésienne),
s'être formés de même-Ex. roches à Radiolaires. Propriété de ce qui est acide, ou de libérer des cations
Agrandissement d'un terrain par l'apport naturel du système monoclinique. C'est un minéral en prismes
H+. Pour un minéral donné, c'est le rapport de Si à la
d'alluvions ou par le retrait des eaux. Ex.île, atterrisse­ allongés, verts. Dans les roches éruptives et schistes
somme des cations. Un minéral est acide si ce rapport
Acadien n. ment dans le lit d'un cours d'eau. cristallins. Rare dans les sédiments. Voir amphibole.
est supérieur à 50%, basique inférieur à 50%, neutre à
Nom donné au Cambrien moyen. Voir tabl. stratigra­
50%.
phique. Accumulation n.f. Activation de l'humus. n.f.
Action d'accumuler, d'entasser. Résultat de cette ac­ Aclinal (relief aclinal). adj. Transformation de l'humus (en particulier par l'effet de
Acadienne tion. En géologie, l'accumulation peut se faire soit par la chaleur et l'insolation, l'incinéra-lion, le chaulage...)
Relief tabulaire. Voir relief structural.
(phase acadienne). Phase tectonique un peu plus an­ addition de matériaux au-dessus de la surface du sol qui aboutit à la minéralisation.
cienne que la phase bretonne. Voir tabl. stratigraphie. (c'est alors une sédimentation), soit par concentration
de matériaux en certains points ou niveaux à l'intérieur Acmite.n.m.
Active (marge active). n.f. - �
Acanthoceras. du sol. En pédologie, c'est ce deuxième sens qui est Il s'agit d'un pyroxène (aegyrine en fibres).
adopté: pour un sol, il s'agit de concentration, dans un .� ½JÜ �L:.. - ��I L..'..IJ
Ammonite du Cénomanien (Crétacé supérieur).
niveau, de substances entraînées vers le bas par les Acritarches. n.m. A la différence des marges stables, les marges ac­
_;.J��i
eaux d'infiltration. Ce niveau est appelé horizon tives, comme celles de l'océan Pacifique, sont carac­
Acanthodiens n.m. Organismes microscopiques se présentant cor,;me
d'accumution ou horizon illuvial ou encore horizon B. térisées par une forte activité sismique et volcanique.
des vésicules de taille comprise entre 50 et 100 mi­
Poissons primitifs fossiles du Silurien supérieur au crons (exceptionnellement 1 à 500) et dont la forme, Elles jouent un grand rôle dans la tectonique des
Permien inférieur. Acheuléen n.m. très variable, peut aller de la sphère au cube. La sur plaques (zones de subduction). Généralement, le pla­
teau continental est réduit ou absent ainsi que le glacis
Ensemble culturel préhistorique caractérisé par des bi­
Accessoire adj. et, dès le littoral, le talus continental plonge jusqu'à
faces déjà plus évolués, bifaces épais, surtout ovales,
Un minéral est accessoire lorsqu'il est présent en fa­ une profondeur de 5000 à 1OOOOm pour former une
hachereaux, grattoirs, burins, etc. Il groupe le Clacton­
ible pourcentage dans les roches (moins· de 1% par fosse océanique marginale profonde de 11 km au large
ien, le Micoquien et le Tayacien. Il s'agit probablement
exemple). Un minéral peut être accessoire dans une des îles Mariannes. Voir marge continentale.
des outils des Archanthropiens. Cet ensemble est con­
roche et essentiel dans une autre. nu de 600000 à 80000 ans env. Voir préhistoire. Actualisme n.m.
Appelé aussi uniformitarisme. Théorie selon laque! les
Accident n.m. �) ..!.,Jl.:..--=..,L.j ·i:a.-..::.,....1 Aciculaire adj.En forme d'aiguille lois régissant les phénomènes géologiques actuels
,1 étaient les mêmes dans le passé. Cette théorie était
En topographie, il s'agit d'éminence, de bosse, d'une soutenue par les savants musulmans, comme Al Birou­
partie au-dessus de la surface moyenne. Ce terme est Acide n.m. ù"'�I ·( - �- ._,.;.....L:.. Quelques Acritarches
ni au XI-XIIe siècle et par la suite par J.Hutton XVIIIe
utilisé aussi en pétrographie pour des concentrations corps qui contient des atomes d'hydrogène rem­
face est lisse, granulée ou ornée d'expansions iècle et ch. Lyell XIXe siècle. Cette théorie s'oppose
localisées (Ex. accident siliceux dans un milieu cal­ plaçables par un métal. Comme adjectif, ce terme 7
d'aspect et de disposition variés. De classification in­ a celle du catastrophisme formulée par G.Cuvier (1769
caire). En tectonique, ce terme désigne toute surface s'applique aux roches magmatiques contenant 66% en
- 1832) et selon laquelle certains événements dans le
de contact anormal: Ex. failles, charriages, décroche­ poids de silice. Cela se traduit par la présence de <:ertaine (Protistes, pontes d'animaux, ou spores vég­
etaux). Ils sont souvent conservés à l'état de matière passé ne s'expliqueraient que par des phénomènes
ment. quartz sous forme de cristaux et par la pauvreté en fer,
organique surtout dans les roches siliceuses. On les catastrophiques et violents. C'est aussi le point de vue
Accidenté. adj. -=..,_}-AL, - t. � magnésium et calcium (moins de 15%).
trouve dans les dépôts marins pélagiques ou parfois d'Avicenne au XI-XIIe siècle, à propos des fossiles.
Qui représente des accidents, des dispositions va­ Acidifiant. adj. � sont dulçaquicoles. Connus du Précambrien à !'Actuel
Adamantin adj. U""""L.
riées. Relief accidenté: à fortes pentes. Qui abaisse le pH-Ex. d'engrais acidifiant: sulfate, ils furent abondants à l'Ordovicien et au Silurien. Voi;
chlorure, nitrate, phosphate d'ammoniaque; soufre; Hystrichosphères. .(.j..]i.::...ll_, ½)(.....,JI� ._,....U� �)
Accordance n.f. urée. S'oppose à alcalinisant. Qui a la dureté, l'éclat du diamant�
Acrolis n.m.
Concordanc entre deux couches ou deux ensembles
Petit endroit mrécageux.
Adamine n.f. (Voire silicates)
géologiques, qui sont séparés par une discordance
Acidification.

-i,?�1=X
stratigraphique. Adj. Accordant. Adiabatique n.f.
(du sol) n.f. Augmentation de la concentration en ions Actinocamax n.m.

H+ dans les solutions du sol. Elle peut résulter: du les­ Bélemnite du Crétacé supérieur.
··.) 1 � 1 ..::....,,1..:;- •.)� J.:,Lc
Accrétion n.f. sivage par l'eau de pluie chargée de gaz carbonique;
Ce terme s'applique à un système qui ne cède ou
de culture trop épuisantes (enlèvement des bases), de Actinoptérygiens n.m. n'emprunte de la chaleur à l'extérieur.
- 10 - - 11 - Albite
,Adinole

du sol peut résulter de plusieurs causes: 1- Affaisse­ Agglomérat n.m. accrue et ils ne se séparent, en grains xénomorphes,
,Adinole n.f. ment de la structure (compression, imbibition) par ex. qu'à la suite des feldspathoïdes et des feldspaths.
En géologie ce terme désigne un ensemble de parti­
par inondation, ou pluies violentes. 2- Perte d'eau: Dans la structure agpaïtique, l'ordre de cristallisation
Roche du météamorphisme de co?tact d_es roch�s cules minérales réunies en une seule masse peu ou
dans le cas de sol tourbeux. 3- Il y a aussi de faux af­ est en général: Néphéline, feldspaths alcalins, sili­
r,,agmaiiques basique, de type corneenne a grain tres pas cimentée. Les particules ont une taille supérieure
des faissements: après submersion, il peut y avoir glisse­ cates à Ti et Zr, pyroxènes sodiques (Na-Fe 3+), am­
fin. Le métamorphisme de contact peut recevoir ou égale à 2mm (de la classe des rudites). La roche
ment latéral avec légère accumulation dans les parties phiboles sodiques (Na-Fe).
apports sodiques (cornéenne à albite ou adinole); il consolidée correspond à un conglomérat. En pédolo­
s'agit là des apports métasomatiques de sodium. basses au détriment des parties hautes. gie, ce terme désigne un assemblage de particules élé­
Adsorption n.f. jlj:>.-ol - .l.b........::..I mentaires de sol formant un agrégat arrondi, poreux, Agradation n.f. voir argile.
Affleurement n.m. c de plus de 10mm de diamètre.
- ...,.,1�1 (.t:-JI ,_:,WI ..:...�� �) . ..>� - .JJ->-! - ._jLl.S.:,I Agrégat n.m. -
� -r-Sl->-3
.-.,---..,
- 1.. ... • L.....o.::J 1
Endroit où une roche est à fleur de terre, au contact di­ Agglutinant adj.
Rétention des molécules ou d'ions à la surface d'un so­ rect de l'air. Certains affleurements sont naturels: fa­ Qualifie certains tests de foraminifères formés de . �- ris: .)
lide (dit adsorbant). laises marines, certaines plages, berges de lits de grains de sable et d'autres particules pris dans un ci­ Ensemble de grains, de particules, ou morceaux dis­
rivière, versants escarpés; ou simplement, endroits ment chitineux. Voir arénacé. tincts maintenus agrégés, accolés par un ciment ou
Adulaire n.f. -• lj
j-'--"-'� dépourvus de végétation et de sol (en haute mon­ par l'effet de quelques forces. Les agrégats se trou­
tagne, au Sahara, dans les régions polaires). D'autres Aggradation n.f. vent souvent dans les roches sédimentaires et con­
-(� <>-=->-! '-?j � t.,.:.) affleurements sont artificiels: tranchées de routes ou stituent une petite masse plus ou moins lobée.
Variété d'orthose (feldspath potassique), transparente autres travaux publics... .• L...bl - r-Sl->-3 - �->-3
et à éclat nacré, pseudorhomboédrique, cristallise à Augmentation de qualité. S'oppose à dégradation.
basse température dans des fentes ou dans certains Affouillement n.m.
Agrogéologie, n.f. �I .J j.11 4��1
Géologie appliquée à l'agriculture. Etudie la valeur agri­
filons hydrothermaux. Agmatite n.f.
.(o�I �) � �w;:j - ��l cole des divers terrains géologiques. Synonyme de
Action d'un courant d'eau qui pénètre dans la profon­ Variété de migmatite. Voir migmatite. géologie agricole.
Adventif adj. � .b-.,�
deur d'un terrain, le remue et en enlève tout ou partie .
.b -., _,_;..... � � ·� �lS� �_,�) Résultat de cette action-L'affouillement se produit à la Agnathes n.m. Ahermatypique adj.
I.E' base des versants et détermine des éboulements de
.(<L>-o � 1 [S->-!
Ce terme s'applique aux cônes des volcans. Les cônes
barges. Les matériaux érodés sont entraînés par l'eau
Sont des vertébrés à aspect de poissons, dépourvus
de mâchoires différenciées (machoires supérieures et
_;i__._.�,
Ce terme s'applique à des animaux et en parti��lier aux
sur le fond ou latéralement.
adventifs apparaissent sur les flancs d'un cône plus mandibules); les arcs branchiaux, c'est-à-dire les Madréporaires qui ne forment pas de récifs. Il s'oppose
grand, et sont alimentés par la même cheminée. Voir Agamo nte n.m. pièces squelettiques soutenant les branchies, sont à hermatypique.
volcan. externes par rapport à celles-ci. Les Agnathes n'ont
Synonyme de schizonte. Voir Foraminifères.
que deux à un seul canal semi-circulaire dans l'oreille Aigue-mar ine
' i Agate n.f. Voir silice (calcédoine) interne. Les Agnathe s fossiles , apparus à _,:.� ..> };..'.:,
Aegirine n.f. <->-=�, Béryl parfois de grande taille de couÏeur-bleu-vert et
l'Ordovicien, ont la partie antérieure du corps recou­
Clinopyroxène alcalin. Voir Pyroxène. Age,n.m. verte d'une cuirasse osseuse , d'où leur nom
transparente.
d'Ostracoderme. Tous les Agnathes fossiles ont été
Aenigmatite n.f. � - .)_,J, - � découverts dans des dépôts lacustres. Les Agnathes Aimantation rémanente n.f.
� �] _,i ��;. Temps écoulé depuis la naissance. Voir stratigraphie. Voir paléomagnétisme.
actuels se trouvent dans les eaux douces et marines.
Synonyme de cossyrite. C'est un amphiboloïde, qui se
Les Agnathes sont représentés de nos jours par les
trouve accessoirement dans les roches magmatiques - Jlb...ll .:r,,j.J 1
Age absolu Lamproies et les Myxines, formes molles mais dont
alcalines (granites, syénites). Voir amphiboloïde.
Air libre
. Jlb...ll (f'-° jJ I i'"= _,:i:J 1 l'anatomie est, à divers égards, comparable à celle des
(anomalie à l'air libre, correction à l'air libre). Voir
Agnathes cuirassés du Primaire. On classe les Ag­
Aération n.f. Temps écoulé depuis un événemenÏdonné. L'unit� de nathes en: 1- Céphalaspidomorphes, tous fossiles à
géodesie.
temps la plus usitée est le million d'années. Pour eva­
Action de mettre au contact de l'air libre, de permettre à l'exception de la Lamproie (Ordovicien-Actuel); 2- Pté­
luer un âge absolu d'une formation géologique on ulil­ Akermanile. n.f.
l'air libre de pénétrer dans un corps ou dans un lieu. raspidomorphes, tous fossiles, à l'exception de la
ise souvent les méthodes suivantes: 1- le dénombre­ Voir mélilite.
Résultat de cette action. L'aération du sol est une con­ Myxine (Ordovicien-Actuel); 3- Thélodontes, tous fos­
ment de couches: varves, stries d'accroissement de
dition de sa fertilité, parce que l'air est le pourvoyeur siles (Silurien inférieur-Dévonien inférieur).
certains invertébrés (Mollusques, Cœlentérés); 2- la Albandine n.f.
d'oxygène nécessaire à la grande majorité des êtres ï...i.:,./:11�
chronologie par les cendres ou téphrochronologie; 3- la
vivants. Elle dépend de la porosité, de la distance du
Agnostus -
' 1 Voir manganèse .
radiochronologie. Voir téphrochronologie et radiochro­
point considéré à la surface, de la teneur en eau. Dans
U'-'-::'-'-'-"�

nologie. .(U�I u<>� l ..:...l:?)l'.;)


une nappe d'eau souterraine, on a une zone d'aération Trilobite appartenant au Cambrien supérieur. Albâtre n.m.
où circulent des eaux vadoses, et vers le bas de la­ Age r adiomét rique,
quelle l'eau monte par capillarité. Cette zone d'aération Voir radiochronologie. Variétés de gypse plus dures, susceptibles d'un beau
Agpaïtique adj.
est une zone non saturée. Voir nappe d'eau souter­ •,1_;..��.; j poli. Elles sont souvent utilisées en sculpture.
raine. Age relatif �I .:r,,_)I Ce terme s'applique à la structure de syénites �éphéli­ Albien n.m.
niques alcalines. En général, la plupart des syénites �j
.�1 �j.11 i'"=_,:i:JI Etage le plus élevé du Crétacé inférieur. Voir tabl.. ;tra­
AffaissemQ_nt (._j�) � - .b� néphéliniques présentent un ordre de cristallisation dif­
férent de celui des granites, car les pyroxèn tigraphie.
n.m. Etat de ce qui a ployé sous le faix, sous le poids. Datation d'un événement par rapport à un autre. C'est es et les
le cas de toutes les méthodes stratigraphiques, pa­ amphiboles, riches en Fe3+ et Na+, ont une solubilité
Abaissement d'ensemble. L'affaissement du sol est un Albiten.f.
mouvement vertical dû au tassement. L'affaissement léontologiques et structurales.
Albitisation - 12 - - 13 - Alpinotype

Feldspath plagioclase sodique. Souvent très blanche Aleurite n.f. Allochème n.m.
: celle de son espèce, mais lui a été imposée par la pré­
existe dans le granite, la diorite, le porphyre vert; a Il s'agit d'une roche détritique meuble à grain compris Eléments figurés d'origine chimique ou biochimique
ve­ sence ou la rencontre d'autres minéraux, contre les­
l'état de filons dans les roches métamorphiques ou en­ e.rJtre 1 O �t 100 rnicrons. nus d'ailleurs: débris microbréchiques (intraclastes)
Aleurohte. n.t. , quels ou dans lesquels il s'est moulé. Allotriomorphe
dogènes; à l'état secondaire dans les dolomies et cal­
caires cristallins. Semble plus altérable que les feld­
..!L....L...::.....i..s-1.; w-:� débris coquilliers (bioclastes). gravelles, pelote
s est synomyme de xénomorphe et s'oppose à auto­
Aleurolite consolidée. (pellets), colites, coprolites et agrégats (lumps). morphe.
spaths alcalins. Voir feldspath. Voir
carbonatées (roches carbonatées). adj. allochimique.
Algaire adj. Allotropie. n.f.
Albitisation n.f. � - �L.::.
Concrétions et dépôts se trouvent dans les roches
Alloclastique. adj. �J __,..:.tS .>-:' � C_e terme s'applique à un corps qui se
Phénomène conduisant à la formation de l'albite dans sédimentaires et dûs à l'activité des algues. Les princi­ présente sous
(brèches volcaniques alloclastique;). Il s'agit de diverses formes ayant des propriétés différe
une roche magmatique ou métamorphique. paux algues de cette activité sont par exemple les ntes. Voir
brèches formées par la fragmentation de roches préex­ polymorphisme.
Cyanophycées.
istantes par des processus volcaniques (brèches
Albitophyre n.f. d'intrusion formées lors de l'intrusion d'un corps; Alluvial adj.
Il s'agit d'une roche magmatique effusive contenant de Algonkien. n.m. -
<-... <li
,._;-,,- brèches intrusives présentant simplement des rela­
l'albite comme seul feldspath et des ferromagnésiens Equivalent du Protérozoïque. Voir tabl. stratigraphie. tions intrusives quelles que soient leurs origines, ex­
, � - �� - �L...bl
hydratés (chlorite, épidote, amphibole, serpentine). plosion, fracturation; brèches d'explosion: pépérites, 1;
Qui a les caractères ou qui est produ
it d'u-;,e alluvi­
Algues n.f. hyaloclast1tes ...). on. Plaine alluviale, terrasse alluviale,
vallée alluviale.
Alcali n.m. Voir terrasse et vallée.
�� Végétaux chlorophylliens, sans tige ni feuille. Elles Allochtone adj. '-:-'� -J.:..i.:,
bJWu. bJL.)- .:.,�1- � sont aquatiques, marins ou d'eau douce, souvent fos­
Alluvion n.f.
-(�l_p-Ll Qui provient d'une autre terre. Qui provient
d'un autre
Toute substance qui a des propriétés analogues à silisées quand elles s'incrustent de silice ou de cal­
caire. Plusieurs groupes peuvent être distingués: Cya­
lieu. Roches allochtones, terrains allochtones
(nappes Dépôts (cailloux, graviers, sables, bou;s
�-w-:�
celles de la soude, c'est-à-dire dont le pH est franche­ de charriage). ) provenant
ment supérieur à 7; dans le sol: potasse, soude, ba­ nophycées (algues bleues), chlorophycées (algues d'un transport par les eaux courantes (oued
vertes). Phéophycées (algues brunes), Rhodophy­ s, rivières,
ryte; l'alcali volatil est l'ammoniaque.
cées (algues rouges). Diatomées. Les algues sont Allodapique. adj. 't...!•.:..11 '--:-'-:!..>-L �.>-:' u...lS fleuves ou encore eaux de ruissellemen
t, etc.). Les al­
luvions ont une granulométrie liée au
débit. Il y a des
Alcalin adj. connues du Précambrien à !'Actuel. Qualifie des calcaires microbéchiq�es
composés alluvions exploitables: alluvions diama
ntifères aur-
d'une accumulation de fragments d'autres
Aliosn.m. sédiments ifères, etc. '
S'applique aux minéraux riches en sodium eUou potas­ calcaires qui, formés à faibles profon
sium. S'applique aux roches magmatiques saturées où deurs plus
grandes. Les calcaires allodapiques s'inter
Na2 O+K2 0 supérieur à Al2 o3. S'applique aussi aux
Horizon d'accumuation ferrugineuse, ou humique, ou
sein des formation marneuses ou argileu
calent au Alluvionnaire adj.
mixte, en forme de croûte solide, continue ou discon­ ses. Voir tur­
roches magmatiques sous-saturées où Na20+K20 su­ tinue, localisée à un certain niveau, se formant lors de bidite.
�-��
périeur à Si02, et qui renferment de la néphéline ou de la la podzolisation de terrains sableux et graveleux, sous Allogène adj. 'i...!....:..ll '--:-'-:!�-i...!....:..ll Qui tient de l'alluvion. Terres allu�onnaire
leucite, si Al2 o3 est en quantité suffisante.
un horizon à humus acide; il forme un grès ferro­ J� dans les alluvions.
s. Contenu
Minéral formé ailleurs qu'à l'emplacem
humique; il naît souvent à la partie supérieure des os­ ent actuel, prov­
enant d'ailleurs.
cillations du plan d'eau, l'accumulation humique se fait
Alcalino-terreux Allo is Alluvionnement n.m.
t,,r- _;:. ':? �
1
surtout au-dessus de l'accumution ferrugineuse dans
<..l'"-:';ii w-:fa - ,L...b)
(métal alcalino-terreux).n.adj. Comme le calcium, le le cas d'alios humo-ferrogineux; il constitue un obsta­ Sorte d'arène, à nombreuses paillet Formation ou déplacement d'alluvions.
tes phylliteu'ses
magnésium et beaucoup plus rares, le baryum et le cle insurmontable aux racines et localement, un écran (mica, séricite) plus ou moins altérées.
strontium; ont dit souvent par ellipse "les alcalino­ imperméable qui retient l'eau et accélère la dégradatio� Almandin n.m.
terreux". Par addition d'alcalino-terreux (cations hydro­ du sol, cause d'infertilité. Il peut être perfore Allopatrique adj. Grenat alumineux. Voir grenat.
phobes) on fait floculer l'argile, tandis que par les alca­ (plantations) ou brisé (cultures profondes).
Voir vicariance.
lins (cations hydrophiles) on la peptise (sauf dans le
Aliotique adj. Alpin adj.
cas d'un grand excès d'alcalins). Allophane
Relatif à l'alios, qui a la nature de l'alios.
Alcalization n.f.
L'un des minéraux des argiles. Forme En géologie, ce terme "chaîne alpines" concerne les
souvent des en­
Alitisation n.f.
duits et masses mamelonnées, de coule montagnes du pourtour méditerranéen: Rif, Tell, Car­
ur très vari­
Enrichissement en alcali. able; paraît provenir de la décompositi pat he... U concerne aussi le cycle orogénique (cycle
(ou allitisation). Altération superficielle des roches où il on d'autres min­ _
éraux silicatés. alpin) qui a débuté du Trias (secondaire) et caractérisé
Alcyonaires n.m. ._;.w .:.,4-->-" y a perte en Si02 et divers cations (K, Ca, Na, etc.) et au Tertiaire par des phases tectoniques importantes
formation d'hydroxyde d'aluminium (gibbsite). Ce pro­ Allothériens n.m. ..;..l.:. .; J.J I J...i.a..::.....
_
(voir tabl. St:atigraphie). en Europe, on oppose sou­
voir Cnidaires. ..:.,ü�-..:.,4�'1 cessus conduit souvent à la formation des croûtes et (Synonyme de Multituberculés). Mamm
ifères primitifs vent un faciès alpin du Trias (calcaires et dolomies ma­
sols latéritiques (ferralitiques). Ce processus exige fossiles dont les molaires présentent rines) à un faciès germanique (dépôts détritiques surt­
Alectryonia. 4-=i..,� 1 pour se produire un climat chaud et humide. 11 bercules. Ils appartiennent au Juras
de nombreux tu­
_ sique supérieur­ �ut continentaux coupés par une passée marine
(�)Wl��.:.,..,,t_�) s'effectue en deux temps, kaolinisation et hydratation. Eocene. ep1continentale) au Muschelkalk. On parle alors du
Allotigène adj.
Lamellibranche oÛ bivalve du Jurassique-Crétacé. Allanite n.f. (ou orthite) �jj Ll...:..11 J� Trias alpin et du Trias germanique. Voir Trias.

Alethopteris
Voir allogène.
Alpinotype n.m. .b....:J 1 �j
�;>��j Représentant du groupe des épidotes
(subsorosilicates) où les terres rares remplacent le Allotriom orphe adj. � 1 '--:-'-:!� .:.,� Style tectonique se trouvant aux Alpes
Plantes ressemblant à des fougères. Elles appartien­ ou aille�r; et
calcium. Voir épidote. A forme étrangère. En minér qui est car�ctérisé par des nappes de
nent au groupe des Ptéridospermales alogie: un minéral est dit charriage ou des
(Préphanérogames) du Carbonifère-Permien. Allevardite n.f. Voir rectorite allotriomorphe lorsque sa forme
extérieure n'est pas
pils accuses, affectant essentiellement
la couverture
sédimentaire. Il s'oppose à germanoty
pe.
- 15 - Ammonoidés
Altération - 14 -

Fractionnement progressif au cours du temps, des de dissolution ont généralement des caractères de
vagues qui se brisent, et emportées par le vent); les morceaux et particules du sol. Il se produit habituelle­
Altération n.f. fonds durcis (encroûtement ferrugineux, etc.); con­
régions subissant, ou ayant subi au Quaterna1'. e, des ment sous l'effet des agents météoriques, gel, varia­ densation stratigraphique considérable (faciès con­
changement dans les propriétés ou la nature des miné­ effets de gel intense. Elle est du à une désagregat1on tions de température, la taille des éléments pierreux densé correspondant à une longue durée de sédimen­
raux, des roches, sous l'influence des agents atmos­ mécanique: peut-être à la cristallisation de sel (au ber� peut ainsi descendre jusqu'à 100 microns (sable fin) ou tation sur une faible épaisseur). Couleur rouge ou rose,
de la mer) ou de glace (ailleurs) qui écarteraient peu a même 10 microns (limon). Il est moins sensible, mais
phériques, des eaux (souterraines et thermales). parfois verdâtre. Presque synonyme: calcaires nodu­
L'altération dépend beaucoup de la nature de la roche, peu les lèvres des fissures. pas nul, avec le quartz; il est plus poussé sous climat leux rouges à Ammonites Knollenkalk parfois, dans
du climat, de la température des eaux. Elle facilite la agressif, à extrêmes plus marqués et variations plus d'autres niveaux stratigraphiques. Terme analogue au
décomposition et la désagrégation des roches. Alvéolines n.f. rapides. Paléozoïque: calcaires griottes du Dévonien.
(souvent employé comme synonyme d'Alvéolinidés).
Améthyste n.f. Ammonoidés n.m.
Altérite n.f. Foraminifère appartenant au genre Alveolina.
Pierre précieuse violette, variété de quartz. Voir silice
Ce sont des céphalopodes essentiellement Palée et
roche résiduelle issue de l'altération d'une autre roche (quartz).
Alvéolinidés n.f. Mésozoïques, disparaissant complètement à la fin du
antérieuse. Par ex. Le granite s'altère en donnant une
Foraminifères Miliolidés, planispiralés, fusiformes, à Crétacé. Leur coquille, enroulée en spirale presque
arène.
0 .. g j o ..
Amiante n.m. �1 - � 1
f
toujours plane présente des lignes de suture toujours
loges divisées par des cloisonnettes parallèles à la di­
Altitude n.f. rection d'enroulement. La taille de l'individu, est en (Synonyme d'asbeste). Terme désignant des minér�ux complexes, se raéttachant à l'un des stades suivants:
moyenne, àe quelques mm. Leur test, ca! caire, ne silicatés fibreux textiles. Il reste au feu et peut être 1-Stade Goniatite: lignes de suture formées de parties
Hauteur au-dessus du niveau de la mer. L'altitude ou
_ soit des amphiboles, soit des serpentines. convexes vers l'avant, les selles, et de parties con­
cote utilisée pour les points cotés ou certaines comporte qu'une couche et il est constitue par une
courbes de niveau, est définie pour un pays par rap­ lame formant une spirale divisée en loges par des cloi­ caves, ou lobes, simples, plus ou moins nombreuses
port à un point matérialisé bien défini. sons primaires méridiennes, elles-mêmes subdivisées Amirien n.m. mais non subdivisées; 2-Stade Cératite: lignes de su­
en logettes par des cloisons secondai'.es. A !a loupe, ture à selles toujours simples, arrondies, mais lobes
Episode continental (pluvial) en Afrique du Nord, corre­ subdivisés, denticulés; 3-Stade Ammonite: lignes de
leur test apparaît porceloné. Les Alveol1rndes vivent
Alumine n.f. spondant sensiblement à la glaciation du Mindel suture à selles et lobes très divisés à subdivisions
dans les mers chaudes et peu profonde. Ils se trou­
Oxyde d'aluminium Al2 03, ou hydraté Al (OH)3, se (Quaternaire). Au Maroc, l'Amirien se trouve sous multiples extrêmement poussées. Le stade Goniatite
vent présents du crétacé inférieur à !'Actuel.
forme de terrasses fluviatiles dans la plupart des est apparu le premier et caractérise, de façon géné­
trouve dans la nature à l'état cristallisé. Voir Corindon.
oueds marocains et on le rencontre aussi sous forme rale, les Ammonoïdés primaires, le stade Cératite cor­
d'épandages continentaux (limons, croûtes). Voir Qua­ respond aux formes triasiques, le stade Ammonite à
Aluminite n.f. ternaire. l'énorme ensemble des A mmonoïdés jurassiques et
Sulfate d'alumine. Synonyme de Webstérite. crétacés, mais ce n'est pas là une règle absolue: il y a
Ammonites n.f. au Trias des Ammonites aberrantes à cloisons très
Aluminium. n.m. compliquées, ainsi Pinacoceras; par contre au Juras­
i ��'..; 1 Mollusques, Céphalopodes, Ammonoïdés. Elles sont
sique (genre Bouleiceras) ou même enfin au Crétacé
Symbole chimiche Al. Métal le plus léger des métaux caractérisées par la position du siphon du côté ventral
supérieur, des formes à cloisons extrêmement sim­
usuels (d = 2,7). Il forme 7 à 8% de l'écorce terrestre. et les traces des lignes de suture comportant des
ples, revenant au type Cératite (genres Tissotia) ou
Métal blanc, léger, malléable, bon conducteur de selles et des lobes découpés. Elles ont fait apparition
même Goniatite (Néolobites). Les Ammonoïdés sont
l'électricité. Il existe surtout sous forme de silicates, au Trias et ont disparu brusquement à la fin du Créta­
enroulés, nous l'avons dit, en spirale plane; dans ce
oxydes, hydrates, mais aussi de phosphates et com­ c§. Ce sont de bons fossiles stratigraphiques du Ju­
cas, la loge d'habitation peut occuper plus d'un tour
posés organométalliques. Le principal minerai de Alvéollnidés rassique-Crétacé. Elles sont divisées en 1- Phyllocé­
(longidomes) ou moins d'un tour (brevidomes) de la
l'aluminium est la bauxite, à hydroxydes Al(OH)3 ratidés: coquille peu ornée avec des selles qui ont des
spire. Quant à la section des tours, elle peut être très
(gibbsite), AIO(OH) (diaspore et boehmite). (Al, n° amaltheus divisions en forme de spatule. Ils appartiennent au

.
variable: allongée, aplatie, sub-carrée, subcirculaire,
at.13, masse at.26,98). Voir cryolite. Trias-Crétacé; 2- Lytocératidés: la coquille est ornée
Ammonite du Domérien (Jurassique inférieur). enveloppante; les cloisons sont toujours convexes
de côtes fines et dont la tour a une section subcircu­
' vers l'avant à la différence des Nautilidés; leurs su­
Aluminosilicate n.m. laire; les selles et lobes sont peu nombreux; ils appar­
,

Amazonite n.f. �_,.:, L..1 tures, précédemment définies, partent de l'ombilic et


Silicate dans leque certains atomes d'aluminium rem­ tiennent au Jurassique-Crétacé; 3- Ammonitidés: ils
feldspath potassi que. se rendent au bord externe, ou bord siphonal, qui peut
placent des atomes de silicium dans les tétraèdres. Variété de microcline. Voir contiennent plusieurs groupes: Acanthocératacés, Hil­
être occupé par un sillon ou une carène, médiane entre
D'où association de tétraèdres (Si04)4 - et (AI04)5. Voir Amblygonite n.f. -��i docératacés, Desmocératacés, Haplocératacés, etc;
deux sillons, traversée ou non par les côtes qui ornent
-��i ils appartiennent au Jurassique-Crétacé.
silicate. les flancs. Ces côtes peuvent être bifurquées ou poly­
pegma­ furquées, tuberculeuses, etc ... Le bord externe est dit
Alun n.m. Phosphate se trouvant dans les greisen et les Ammonitico-rosso n.m. siphonal, parce que le siphon est appliqué contre lui, à
Sulfate hydraté d'aluminium et d'un autre métal tites en un contexte d'origine fumerollienne.
l'intérieur; on dit aussi le bord ventral. C'est une différ­
(potassium, sodium).
ence essentielle d'avec les Nautiles, où le siphon est
Ambre n.m.
Faciès particulier de calcaires à faune pélagique, du médian. Ici le siphon est ventral et il pénètre dans la
Alvéo laire
Résines végétales fossiles, brunes à jaunes se P'. é: Jurasique des zones alpines, caractérisé par loge initiale.
(érosion alvéolaire). En alvéoles. L'érosion alvéolaire sentant en grains ou en nodules. Elles ont la propnete l'existence de noyaux calcaires durs n'ayant pas subi Toutes les Ammonites sont prosiphonées sauf les Cly­
s'observe sur les parois verticales ou les plafonds des de s'électriser par frottement. Il y a aussi l'ambre gns de compaction dans une gangue, qui elle, en a subi méniidés, à siphon dorsal ou interne et les Goniatiti­
rentrants, ou grandes cavités, des roches nues. Elle qui est une substance parfumée provenant �es con­ une considérable; les noyaux sont souvent formés au­ dés, à siphon ventral mais goulets siphonaux encore
est fréquente sur les roches qui peuvent s'effriter, crétions intestinales des cachalots qui, reJetees, flot­ tour d'Ammonites. Preuves de dissolution tardive: mi­ dirigés en arrière. Le siphon est en phosphate de
comme les grès. Ses deux localisations principales tent à la surface de la mer. crostylolites, ou en cours de dépôt-la partie supérieure chaux. Le déroulement des Ammonites, qui s'est pro­
sont: les rivages marins, là où la roche reçoit les em­ Amenuisement n.m. des Ammonites a généralement disparu; ces surfaces duit par périodes et chez certains groupes (à diverses
bruns (poussières de gouttelettes formées par les � - �__;.
Amorphe - 16 -
- 17 - Anaglaciaire

reprises, déjà au Dévonien, au Trias, au Bajocien et divisés à leur tour en Stégocéphales (crâne recouvert
Callovien, au Crétacé supérieur) est interprété géné­ de plaques osseuses épaisses) et les Anoures (cossyrite) qui se trouve accessoirement dans les
ralement comme un caractère de dégénérescence. Il (grenouilles ... ). Les Stégocéphales sont fossiles roches magmatiques alcalines (syènites, granites).
convient encore de signaler que certaines formes peu­ (Dévonien-Trias) et comprennent les Labyrinthodontes
vent avoir un enroulement hélicoïdal: telles sont par avec les Temnospondyles (Dévonien-Trias), les Sté­
réospondyles (Trias), les Anthracosauriens
Amphiboloschiste n.m. �;,�i
exemple les Turrilites du Crétacé supérieur. Certaines Schistes amphiboliques du métamorphisme génér�I. 11
Ammonites ont une loge d'habitation prologée en avant (Carbonifère-Permien) et les Phyllospondyles
est riche en amphibole surtout en actinote (petites
en longues apophyses, ventrales ou jugales. A (Carbonifère-Permien). Les Urodèlomorphes ne sont
aguilles groupées en gerbes).
l'intérieur peut se rencontrer un corps aplati le plus
souvent ou costulé en long, de forme elliptique,
l'aptychus, considéré généralement comme un oper­
pas tous fossiles et comprennent les Lepospondyles
(Carbonifère-Permien), les Urodèles (Crétacé inférieur-­
Actuel) et les Apodes (Actuel).
Amphiope , .'
'-:-'J-::LLI
Oursin plat avec des trous ronds, appartenant à
cule. Enfin le dimorphisme nettement constaté chez Amphibole n.f. J�i !'Oligocène. Miocène (Tertiaire).
certaines Ammonites aurait un caractère de sexualité,
les formes les plus plates étant les individus mâles. Sont des inosilicates ferro-magnésiens, en double
D'après le nombre et la position des selles et des chaîne. Les clivages font entre eux un angle de 124° Amyph istegina 1-•..,
( • , .:.j
lobes, il a été possible de distinguer un très grand nom­ bien visible sur les sections losangiques. Les amphi­
bre de genre et de familles d'Ammonites. boles se présentent souvent en prismes plus ou moins (..::., � _r=-,..:•. 1 � t�)
L'ornementation est variable et peut constituer un au­ allongés aux extrémités plus ou moins dentées. Cer­ Foraminifère non symétrique par rapport à son plan
tre critère de classification, notamment en ce qui con­ taines variétés sont fibreuses (asbeste et amiante). d'enroulement. Il se trouve dans les mers chaudes et
cerne le genre et l'espèce: Chez les Goniatites on a Toutes les amphiboles ont un allongement positif appartient à !'Eocène-Actuel.
des stries ou treilage, côtes peut accusées; chez les (suivant ng) sauf la riébeckite et l'arfvedsonite. Le plan
Cératites on a une costulation noduleuse, chez les des axes optiques est généralement (010). On a les Amphotère. adj. �
Nautile, section schematisée montrant le si­
Ammonites, elle est constituée de côtes, de tuber­ amphiboles orthorombiques (anthophyllite-gédrite); les
phon médian traversant les cloisons succes­ Se dit d'un corps susceptible de libérer par dis;olution
cules ou d'épines. Les Ammonoïdés sont marins et se amphiboles monocliniques qu'on peut subdiviser en: 1-
sives, où les goulots siphonaux sont dirigés d'une part les ions H+, d'autre part des ions OH-.
trouvaient au-dessus des plateaux continentaux (ils Ferro-magnésiennes et calciques (trémolite et acti­
vers l'arrière (type rétrosiphoné).
flottent ou rampent sur les fonds marins). Ils sont de note), 2-Ferromagnésiennes et alumineuses Amygdalaire (structure). adj. ½_j_,J
très bon fossiles stratigraphiques pour le Paléozoïque (hornblendes, hornblende basaltique et barkévicite), 3-
Sodiques (glaucophane, crossite, riébeckite, arfved­ Se débitant en amandes, par suite de la création de
et le Secondaire. Voir Céphalopodes. On peut les di­ plans de glissement par des contraintes tectoniques.
viser en 1-Clyménies à siphon dorsal et appartenant sonite-eckermannite). Les amphiboles sont communes
uniquement au Dévonien inférieur; 2-Goniatites à si­ dans les roches métamorphiques de contact
(cornéennes) et dans les roches du métamorphisme
Amygdaloïde adj. -
� 1.:,'.,J
phon ventral et à sutures simples, appartenant au Dé­
vonien-Premien; Cératites à siphon ventral et sutures général (schistes, micaschistes, gneiss). Elles se . JS..!J 1 .,ù_,J =- .)�
et lobes découpés, appartenant au Trias; 4-Ammonites trouvent aussi dans les roches éruptives (granites, di­ Ce terme s'applique aux roches cont�nant des élé­
à siphon ventral et sutures et lobes découpés, appart­ orites, basaltes, syénites). Dans les roches sédimen­ ments en forme d'amandes (ex. gneiss amygdaloïde
enant au Trias-Crétacé supérieur. Voir Nautiloïdés. taires, les amphiboles sont héritées et se trouvent en ou gneiss oeillé).
grains, elles peuvent donner des renseignement pré­
Amorphe. adj. cieux sur la province distributrice. Dans les sols, les An. �J�IL.WJlj.::..d..l
Qui ne présente pas de forme. Il s'applique aux miné­ amphiboles peuvent s'altérer en donnant du talc, de la
Abréviation de l'anorthite (feldspath).
raux qui ne réalisent pas extérieurement leurs formes chlorite, de l'épidote, de la calcite suivant la composi­
cristallines, autrement dit les atomes constitutifs ne tion de la roche originelle. Anaclinal adj. �.1L..:....
sont pas disposés selon un réseau régulier (ex. quartz Amphibollte n.f. Synonyme de obséquent. Se dit lorsque la pente d'un
des filons, verres volcaniques). Ce terme s'oppose à versant est en sens contraire du pendage des couch­
Roche foncée formée d'amphibole et, le plus souvent
cristallin. Voir isotropie. d'un feldspath plagioclase blanc ou gris, disposés ou es. Voir relief structural.
Ampélite n.f. non en lits alternants. Il s'agit d'une roche du métamor­ Anaéorobie adj. et n.m. �1 ..,_.r. ')/
Schiste noir argileux, riche en matière organique très phisme général (mésozone à catazone). Les amphibo­ Se dit des microorganismes qui se développent nor­
évoluée et en pyrite, se débitant en plaquettes minces, lites dérivent de pélites calcareuses, de marnes détri­ malement dans un milieu dépourvu d'air ou d'oxygène.
et s'altérant facilement en donnant des schistes alun­ tiques, de roches volcano-sédimentaires, on encore Ammnomite, section d'une partie de tour Ce terme s'oppose à aérobie.n.f. anaérobiose.
ifères. Au silurien cette roche contient souvent des de basaltes, de diorites, de gabbros. Elles sont géné­ montrant le siphon ventral et les goulots
Graptolites. adj. Ampélitique; ampéliteux. ralement intercalées dans les gneiss, et, comme eux, siphonaux dirigés vers l'avant (type pro­
résultent en ce cas d'une transformation opérée en
Anagenèse n.f.
Amphibiens n. m. siphoné).
..::..�L... .>-:' profondeur. Elles sont surtout riches en silice et en al­ S'oppose à cladogenèse. Dans l'évolution des êtres vi­
en dessous : cloison de Goniatite 1, de Cé­
Synonyme de Batraciens. Groupe d'animaux vertébrés umine comme les gneiss, mais plus riches qu'eux en vants, il s'agit de la transformation progressive de cer­
ratite Il et d'Amnonite (Ill)
tétrapodes amphibies dont la peau est nue, molle, hu­ calcaire. L'amphibole est le plus souvent de la horn­ tains caractère mais sans création d'autres lignées di­
mide. Ce groupe vit sur terre et dans les eaux douces, blende, dans les roches pauvres en calcium c'est de la
Amphibolites vergentes.
mais dont les larves sont toujours aquatiques. Au point cummingtonite et de l'anthophyllite. A la limite infé­ (faciès des amphibolites). Voir métamorphisme.
de vue évolution, il est intermédiaire entre les Pois­ rieure on note la présence d'albite et d'oligoclase, et Anaglaciaire adj . .1�'l/l ½l..i..,,- <:?.1�
sons et les Reptiles. Il a de nombreux représentants d'épidote, puis à un métamorphisme plus accentué,
Ampiboloïde n.m.
fossiles. On peut le diviser en Aspidospondyles et Uro­ celle de l'andésine ou de labrador, de grenat et de dio­ Synonyme en Afrique du Nord d'anapluvial. S'oppose à
lnosilicate en rubans appartenant au système tricli­ cataglaciaire (catapluvial). Début d'une glaciation ou
délomorphes. Les Aspidospondyles peuvent être sub- pside.
nique. Comme minéral principal on a l'aenigmatite d'un pluvial.
- 21 - Aphélie
Annulaire - 20 -

Anthropozoïque n.m. - t-:'..i-11 ..:.,...j.l 1 l'associe. Il est souvent associé dans les filons à Fe,
Annulaire adj.­ Antécambrien n.m. As, Ag, Ni, Co. Adj. Antimonieux.
Equivalent du Précambrien. Quaternaire. Voir Quaternaire (,?.J>-:'.J_;:..:.i -•
En forme d'anneau. Antiperthite n.f. - '· j
��
Antécédence n.f. Voir feldspath (sodi-potassique).
Annulari a �
--··11�. - �
- -1 1
l-3 .) .J Anticlinal n.m. ---,, .i...:,....�
- S'applique dans le cas d'un cours d'eau qui s'établit Antithétique n.f.
Désigne les feuilles de Calamites (Equisétales). Appar­ avant le soulèvement tectonique et maintient son -·�-½J...:,...o�
tient au Carbonifère-Permien. cours pendant ce soulèvement. Voir épigénie adj. An· On appelle anticlinal une zône où les couches . t.....;.::.
-(,?.i
técédent. s'inclinent en direction opposée, de part et d'autre de L.:...::.... tectonique
Ce qualificatif s'appliqe à un mouvement
Anomalie n.f. la partie médiane. Dans un pli, il s'agit de la partie con­ �
(faille ou pli par exemple) qui se produit en sens oppo­
Antéclise n.f.(anticlise) vexe vers le ciel; la partie concave s'appelle synclinal.
sé à un autre pris comme référence. S'oppose à syn­
Désigne tout écart par rapport à la normale ou à la val­ Voir pli. thétique.
Désigne des plis anticlinaux dont la largeur peut attein­
eur théorique (ex. anomalie gravimétrique, anomalie
dre plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines de kil­
magnétique). ad.anomal. Anticlinal de nappes ·� Antozonite n.f. �'· .2.i
omètres et qui, définis en U.R.S.S., se rencontrent - .)..,---

Anomalie magnétique surtout dans les domaines de plate-forme. S'oppose à -½_;-ii.-11 ..::.,�I --,,.i...:,.... Variété de fluorine qui dégage, lors du broy�ge, une
synéclise. forte odeur d'ozone et de HF car elle contient du fluor li­
Voir magnétisme terrestre. Il s'agit d'un anticlinal affectant des nappes de charri­ bre.

Anomalodesmates n.m.
Antennates n.m. ..::.,�C·. ages après leur mise en place. Voir nappe (de charri­
Apatite n.f.
0 ,.,,, 't
..::.,�.iy..oyl
- .)

Voir Arthropodes age).


Bivalves appartenant à l'Ordovicien-actuel. Voir Bi- Phosphate Ca5(Po4)3 (OH, F, C1). Système hexagonal.
valves. Antophyllite n.f. Anticlinorium n.m. - � ..r" ½.i...:,...o � Dans sa formule chimique peut prédominer F
Anoplotherium i>-=-->-=-:
" -)l,. .J-'
'. 1
Voir amphibole ferromagnèsienne. -�..r"·�-0..r"'-:-'.i.::..:. (fluorapatite), OH (hydroxylapatite), ou C1
Mammifère fossile appartenant au groupe des Artio­ C'est un ensemble de plis qui déssinent un anticlinal à
Anthozoaires n.m. plus grande échelle. Au Maroc on a par exemple les an­
(chlorapatite) et de plus, l'unité Poi· semble pouvoir
dactyles. Il appartient à l'Eocène supérieur.
Voir cnidaires. ticlinoriums de Rabat-Tillet, de Khouribga-Oulmès. être remplacée par (C03) 2- dans les carbonates­
S'oppose à synclinorium.
Anorogénique adj. Anthracite n.m. apatites: la dahllite et la francolite. Minéral largement
disséminé dans les roches ignées et métamorphiques
Désigne une zone ou région, qui contraitrement aux Voir charbon. Anticyclone n.m. - �L..... . J�I l'apatite paraît cependant surtout abondante:
zones voisines, n'a pas subi d'orogènese.
Anthracosauriens n.m.
.ô.iL...:... ..J-:'"'-""�1 .J1 .)�( a)- Dans les roches riches en calcium comme les car­
Anorthite Centre de hautes pressions atmosphériques. Opposé bonatites et les calcaires cristallins.
Amphibiens appartenant au groupe des Stégocé­ à cyclone. b)- Dans les roches ayant un cachet fumerollien et dis­
n.f. Voir feldspath (plagioclase). phales. Uniquement fossiles, ils appartiennent au Car­ posant d'anions (OH), F ou C1. Ce son les pegmatites,
bonifère-Permien. Voir Amphibiens. Antidune n.f. les lamprophyres ainsi que les roches alcalines et sub­
Anorthose n.f. alcalines (granites, syénites, syénites néphéliniqus et
Voir feldspath (sodi-potassique). Anthropique adj. leurs homologues volcaniques). Dans ce dernier cas,
Petite dune aquatique se déplaçant en sens inverse du
Dont le déclenchement résulte d'une intervention de l'apatite est soit en phénocristaux, soit en fines ai­
courant par érosion de sa partie aval et sédimentation
Anorthosite n.f. guilles incluses dans les plages feldspathiques appart­
l'homme. Ex. érosion anthropique, sédimentation an­ de sa partie amont. On parle de l'effet antidune quand
Roche magmatique plutonique grenue formée de 80 à thropique, etc. n.m. anthropisme. dans un écoulement torrentiel (nombre de Froude su­ enant à la dernière phase de la cristallisation. L'apatite
90% de plagioclases (labrador, andésine, bytownite) et sous une forme cryptocristalline mal cristallisée, appe­
périeur à 1) et par un effet de rouleau à axe horizontal,
quelques cristaux peu abondants de pyroxène Anthropoïdes n.m. - �I .t..,.....t1 en aval des rides, les grains sont rejetés en sens in­ lée collophane est un constituant essentiel des roches
(hypersthène, augite), d'amphibole, de biotite, de gre­ phosphatées sédimentaires. Elle accompagne aussi
. .:.,L..,,.:.-JL,, � -(,?..,.:,1........:.1 verse du courant. Voir nombre de Froude.
nat, de corindon, de spinelle. Elle est parfois associée fréquemment les minerais de fer oolitiques sédimen­
à des gabbros.
Antiforme n.f. Voir Pli. taires et leur tient lieu de gangue.
C'est un groupe zoologique comprenant les singes et
Anoures n.f. ...,_..:,.:i..J I i'"= u.
les Hominidés. Il est divisé en Platyrhiniens Apex n.m.
(Céboïdes) du Miocène-Actuel se trouvant en Amé­
Amphibiens avec actuellement les grenouilles, les cra­ Antigorite n.f.
rique, et en Catarhiniens qui représentent les singes
pauds, etc. Le plus ancien de ce groupe appartient au Nom donné à divers sommets ou pointes. Partie située
de l'Ancien Monde et l'homme. Les Catarhiniens sont
Trias. Voir Amphibiens. Silicate phylliteux, l'un des constituants de la serpen­ au sommet d'une coquille. Adj. apical.
subdivisés à leur tour en Cynomorphes
tine, voisine de la kaolinite. Très altérable, à faible ca­
Anoxie n.f.
(Cercopithèques) du Miocène-Actuel, en Anthropo­
pacité d'échange des bases. Voir serpentine. Aphanitique adj.
morphes (Gorilles, chimpanzés, Orang-outangs, Gib­
Absence d'air, d'oxygène indispensable à la vie des bons, et les Hominidés) de \'Oligocène-Actuel. Il faut S'applique aux roches éruptives dont les cristaux ne
êtres vivants. souligner que cette classification ne prouve en aucun Antimoine n.m. sont pas faciles à identifier à l'œil nu (roches éruptives
cas l'origine animale de l'homme et facilite seulement vitreuses, microlitiques). S'oppose à phanéritique.
Anse n.f. les études des auteurs intéressés par la systéma­ Corps simple (Symbole chimique Sb; n° at.51;
Petite baie peu profonde tique. m.at.121, 75; ion 5+ de rayon 0,62 A°; densité 6,7), in­ Aphélie n.m.
termédiaire entre les métaux et les métalloïdes, cass­
Anthropomorphes n.m. ant, argenté, dont le principal minéral est la stibine et
Anté-Préfixe �L...-J.,,.H.• qui augmente la dureté des métaux auxquels on
Point de l'orbite d'une planète ou d'un comète qui est le
Voir Anthropoïdes. plus éloigné du soleil. Opposé à périhélie.
Signifiant avant. Par exemple antétectonique.
Argile - 24
- 25 - Argon

Argile n.f. dioctaédrique est la muscovite ((OH) 2 Al2 Si3 K Al 01,


citer 1 :a�radation et la dégradation. Dans l'agradation, graissantes), des argiles d'altération, des argiles rési­
épaisseur élémentaire IOA °). L'illite dérive de la mus­ les m1neraux gagnent des ions et les feuillets se réor­
Les argiles appartiennent aux lutites et l'opinion la plus duelles qui restent sur place après lessivage ou disso­
covite. L'illite présente toutefois un déficit en ions K+ ganisent, on a généralement une bonne cristalinité
répandue est que les argiles sont des roches à grains lution des roches originelles.
qui sont partiellement remplacés par l'eau. La liaison (minéraux placés dans un milieu confiné). Dans la dég­
fins devenant plastiques quand on les délaye avec de Argilite f.
entre feuillets s'en trouve donc affaiblie, ce qui ex­ radation, on a perte d'ions, désorganisation des feuil­ ..:..,....,.L.:
_ __ .) j _ ��
1 . _1 _
l'eau. Or le mot argile désigne aussi les minéraux argi­
plique l'instabilité relative de ce minéral. Dans la lets, mauvaise cristallinité (cas dans un milieu lessivé Roche argileuse sans stratification n;tte. Terme pré­
leux eux-mêmes. Au point de vue constitution chi­
couche octaédrique, l'aluminium peut être partielle­ sol lessivé). férable à schiste, dans les cas d'une roche ne présen­
mique, ce sont des silicates d'alumine, comprenant
ment remplacé par du fer. Montmorillonites (smectite): tant qu'ne foliation sédimentaire sans schistosité.
souvent en plus, des alcalino-terreux, des alcalis, du 2- Roches argileuses: Roches appartenant à la classe
dans ces minéraux, les liaisons entre feuillets sont '
fer, etc. Au point de vue géologique, les argiles occu­ des lutites et contenant au moins 50% de minéraux ar­ Argilolite n.f.
considérablement affaiblies. Divers cations et un nom­ �)(_.,
pent une place importante. Dans l'ensemble des roch­ gileux. Ce sont des roches plastiques à l'état humide Tan:ôt presque synonyme d'argilite, ou de pélite,
bre variable de couches de molécules d'eau peuvent _
es sédimentaires, les roches à grains fins argileuses fragiles à l'état sec. Elles sont souvent sans stratifica' . tantot resultant de l'altération de produits volcaniques
(argiles, marnes, schistes) constitueraient aux envi­ donc se placer en position intercalaire. L'épaisseur lion apparente, mais peuvent être litées rubanées acides. Termes à éviter.
rons de 82%, contre 12% de sables et des grès et 6% élémentaire du feuillet n'est donc pas fixe et varie avec varvées, etc. Voir argilite et shale. Leur �lassificatio�
Argon n.m. · · •
de calcaires. Comme les minéraux lourds, les argiles le cation associé. Vermiculites: dans la vermiculite ty­ e:t �énéralement basée sur leurs propriétés, sur leur U..J-&-..! 1
servent comme indicateur de faciès et comme mar­ pique, les cations intercalaires sont des ions magné­ genese, sur leur composition minéralogique. On peut Gaz rare utilisé dans certaines méthodes de datation
queurs. Depuis longtemps, les minéraux argileux étai­ sium. Le nombre de couches d'eau est alors fixé à 2 et parler des argiles smectiques (absorbantes et dé- radiométrique. Voir radiochronologie.
ent mal connus, mais maintenant on commence à com­ l'espacement basal est constant (14A °). Divers cat­
prendre leur structure grâce à l'utilisation des moyens ions (Ca+2, Ba+2, Na+, Li+) peuvent se substituer au
techniques perfectionnés. magnésium. L'épaisseur élémentaire est alors vari­
Au point de vue structure, les argiles résultent de la able. Pyrophyllite et talc: on a coutume de réunir ces
juxtaposition de couches fondamentales de deux deux minéraux en raison de l'identité de leur espace­
types: 1- couche tétraédrique: un atome de silicium en ment basal (9A0) et de l'absence de cations interfoli­
position tétracoordonnée est situé au centre d'un té­ aires qui les caractérise. La pyrophyllite est dioctaé­
traède dont chacun des sommets est occupé par un drique et le talc est trioctaédrique. CoacJies
atome d'oxygène. Eventuellement le silicium peut être c) Groupe à quatre couches ou famille des chlorites: d'eau
remplacé par de l'aluminium ou du titane. 2- couche oc­ ces minéraux résultent de l'association d'un feuillet de et cat ions
taédrique: un atome d'aluminium en position hexacoor­ mica trioctaédrique de type Te-Oc-Te et d'une couche
donnée est situé au centre d'un octaèdre dont chacun octaédrique de type "brucite". Les chlorites présentent
des sommets est occupé par un ion hydroxyle ou une équidistance réticulaire de base de 14A0 stable au
oxygène. L'agencement et le nombre de couches en­ glycol et à la chaleur.
trant en combinaison permettent d'établir une classifi­ d) Groupe des minéraux fibreux: la structure. la plus
cation des minéraux argileux. couramment admise est celle en "briques creuses".
1- Minéraux argileux. On peut classer les minéraux ar­ L'édifice se développerait d'une manière préférentielle
gileux en plusieurs groupes: dans une direction, d'où l'aspect fibreux du minéral.
a) Groupe à deux couches ou groupe de la kaolinite: il Des molécules d'eau rempliraient les canaux laissés li­
s'agit des phylliteux simples avec deux couches. On bres entre les rangées de briques. Deux espèces min­
érales présentent ce faciès fibreux: l'attapulgite ou

.
peut distinguer la kaolinite proprement dite, la kaolinite Couches e!II!
palygorskite (10, 5A°), et la sépiolite (12, 1A°).
désordonnée (fireclay minérals) et l'halloysite. Kaoli­
e) Groupe des minéraux interstratifiés: ces minéraux T
d'eau '' et cations .'
nite proprement dite: le feuillet élémentaire de cette fa­
mille est constitué par l'association d'une couche té­ résultent de l'alternance suivant l'axe de feuillets de 13Â l:4Â
environ 14,i A environ

..
traédrique et d'une couche octaédrique. nature différente. Théoriquement, tous les minéraux
Symboliquement ces minéraux sont dits de types Te­ argileux simples sont susceptibles de s'interstratifier.
Oc. L'épaisseur élémentaire est de 7,15 A0 et la for­ On considère cependant ques les feuillets les plus '
mule générale est (OH)4 Al2Si205. Kaolinite désordon­ couramment rencontrés dans ces édifices sont l'illite - ''
montmorillonite - vermiculite - chlorite, en groupant
' '
née: les feuillets empilés sont déplacés les uns par .' '
rapport aux autres, dans leur plan, parallèlement à
deux à deux ces minéraux de base, on est conduit à
: '''
l'axe b. Ces irrégularités du réseau modifient le diffrac­
distinguer six espèces d'interstratifiés: illite­
montmorillonite, chlorite-illite, chlorite-montmorillonite,
.._,..,..,......._,_l ..._....._........_�1.
'
,-..,,,..____ __.., -1.
togramme aux rayons-X et permettent de caractériser
montmorillonite-vermiculite, illite - vermiculite, chlorite - -MON1MORILLONI1E ŒLORITE VERMICULITE
des édifices. Halloysite: Elle est formée de feuillets de (Muscovite
vermiculite. (Hydratée)
kaolinite séparés par des couches d'eau. La distance
de grand espacement est d'environ 10,IA°, mais à la Les minéraux argileux peuvent: 1- provenir de
température de 60°C, l'eau peut être chassée et on ret­ l'altération de roches préexistantes (roches magma­
O
Oxygène
@
(OH)
• Silicium • Si-Al �
Aluminium

Al -Mg Ü Potassium
rouvera celle de la kaolinite (7,2A°). tiques, métamorphiques, sédimentaires). Dans ce cas
b) Groupe des minéraux à trois couches. Ces minéraux on dit qu'ils sont hérités; 2- se former dans le bassin
sont constitués de deux couches tétraédriques sépa­ sédimentaire in situ (minéraux authigènes, néofor­
rées par une couche octaédrique. Ce sont donc les més); 3- procéder d'une réorganisation minéralogique
minéraux de type Te-Oc-Te: micas, montmorillonite, lors de la diagenèse. Dans tous les cas les transforma­
vermiculites, talc et pyrophyllite. Micas: la liaison est tions que subissent les minéraux argileux sont com­ Représentation schématique de la structure des principaux
généralement assurée par des ions potassium. Le type plexes. Parmi les transformations courantes on peut minéraux phylléteux (in. G. Millot)
- 27 - Asthénosphère
Argonien - 26 -

Arsenopyrite n.f. Asbeste n.m. � I � - �i


Mispickel. Voir Arsenic. Voir amiante. >=�I �-',?� >=�
'
Ashgillien n.m.
Art n.m. Voir pariétal
•.j
(,,>} !)'
Etage de !'Ordovicien supérieur (ère primaire). Voir

Artérite n.f. Voir migmatite


.' tabl. stratigraphie.
��..JI
.
-:.. ...
jl_,;...)1
'
Artésien (puits artésien) ',?.)� -1.:? Asismique adj.
Puits où l'eau jaillit à la surface. Trou foré jusqu'à une Stable et qui n'est pas affecté par les séismes. Voir
nappe d'eau souterraine jaillissante. On parle aussi de océan.
puits jaillissant.
Asphalte n.m. -�i
Artésienne (nappe artésienne) .;l.:i ., i - �-..::......ij
Voir nappe d'eau souterraine, niveau piezométrique. Produit dérivant des naphtabitumes, noir visqueux ou
solide. Il est rarement à l'état libre mais imprègne plutôt
Arthrodires n.m. - (S� � .; .J-o � les calcaires et les grès. Il est entièrement solubles

• c.� L.i'il • ,, ,• o ..:J�i - �I dans le sulfure de carbone, le chloroforme ou le té­


Silicium trachlorure de carbone. Adj. asphaltique.
O C) Oxygène 0
·(>=1.i_,�)) _µ..JI
é tétraédrique
a. Tétraèdres et réseau hexagonal de la couch Poissons placodermes à cuirasse articulée au niveau Aspidobranches nm. ._;,.:.1.>-:'_,�1
• • ,. • t

du cou. Voir Gastéropodes.


0 () Oxygène ou hydroxyle Arthropodes n.m.
J.::.,..i..:.,,.,.......,�1
• ,• ,. • t


..::..� Aspidospondyles n.m.
Ce sont des animaux caractérisés par un corps divisé Voir Amphibiens.
Aluminium, Magnésium etc ... en segments dont chacun porte une paire
d'appendices articulés (mandibules, pattes, an­
Assilina. Voir Nummulitidés
b. Octaèdre de la couche octaédrique tennes). Le squelette externe est chitineux et parfois
épaissi par du carbonate ou du phosphate. Au cours Assimilation n.f.
deux couches fondamentales de la croissance, ce squellete est abandonné par
Représentation schématique des Se dit lorsqu'un magma incorpore des roches situées
des miné raux argile ux (Grlm , ln C. Latouche). l'animal porteur (mues). Parmi les Arthropodes qui
à son contact.
jouent un rôle géologique important, citons les Trilo­
bites (développement important au Primaire) et les Os­
Argonien n.m. Assise n.m.
Arrachement n.m. tracodes (groupe des Crustacés) du Primaire à
stratigra­
Etage du Jurassique supérieur. Voir tabl. de niche
l'Actuel. On peut les classer en Trilobitomorphes, en Voir couche.
Gliss emen t de terra in. On parle Chélicérates et en Mandibulates. Les Trilobitomorphes
phie. lorsqu'on a une cavité sur un versant
d'arrachem ent sont uniquement fossiles (Cambrien - Permien); les Assyntique
due à un arrachement. Chélicérates peuvent se subdiviser en Mérostomes
Aride adj. (Cambrien-Actuel, le groupe des limules est le seul sur­ (phase assyntique). C'est une phase tectonique si­
s.
Arrière-fosse n.f.
itation vivant), Arachnides (Silurien-Actuel); les Mandibulates
Désigne un climat chaud avec de faibles précip _ tuée entre le Précambrien et le Cambrien.
Voir géosynclinal. (Antennates) peuvent se subdiviser en Crustacés
n.f. aridité. Astarte
(Cambrien-Actuel), Myriapodes (Dévonien-Actuel) et
Arrière-pays n.m. Insectes (Carbonifère-Actuel).
Arléglte n.f. Lamellibranche hétérodonte vivant dans les mers
spi­
.i)l.J I J.=..l.i � ._,...,.1) . •... :. >
Roche magmatique ultrabasique à hypersthène, situé du côté Articulés n.m. i..:..,� ae e I c froides. Il appartient au Jurassique-Actuel.
Voir S'oppose à avant-pays. �loc continental
nelle, diopside, grenat et hornblende (rarement). es d'une chaîn e de monta gne plissée. Astérides. Voir Echinodermes
des zônes intern Végétaux avec comme représentant principal les Equi­
pyroxénolite.
Se dit aussi d'une région située en arrière d'une région
sétales.
..::.,�
i

Arietites Asthénolite n.m. ._::_....J '.
-�
côtière.
Articulés n.m. - ..::.,� oÀ nÏ n . C::. J.....,i.n..::.
Ammonite du Sinémurien (Jurassique inférieur).
Arsenic n.m. � ..J j Voir Brachiopodes. Corps localement et partiellement fondu au sein de
Arkosen.l. Corps simple (As; n at. 33; m.at.74,91 ? .
o ; i n 5+ de ray­ -� masses solides, le magma plus léger monterait vers la
boédr1que). Sub­
aths on 0,48 A°, densité 5,7; système rhom ,
Artiodactyles n.m. surface.
Roche détritique siliceuse, contenant des feldsp ur gris acier que I on rencon­ ·' '. -'
��i
stance cassa nte de coule Asthénosphère n.f.
t est ?s­
(25%), du quartz (60%) et des micas. Le cimen tre dans la natur e sous forme de sulfur e. On le Groupe de Mammifères comprenant les bœufs, les hip­
tuees
sentie llemen t argile ux. Elles sont const1 trouve dans les filons avec Co, Ni,
Ag..., da�s les popotames, etc. Ces animaux ont des membres qui ..J)l.iJl)-½U)l�l-llil)l�I
mal classé s et sont souvent contin entale s. le realgar. possèdent un nombre pair de doigts. Ils appartiennent
d'éléments minérais suivants: mispickel, l'orpiment,
Elles dérivent de l'altération des granites
et des
Adj. arsenical.
à l'Eocène-Actuel. Voir Terre.
.(�.,J....JI
gneiss (arénisation).
Astien - 28 - - 29 Axial

. ' Attapulgite n.f. Voir argiles sens plus large et l'étendent à toute chute brutale,
Astienn.m. �I Autochtone n.m. et adj. - _)..A,i
même de blocs.
Etage appartenant au Pliocène supérieur (ère ter­
Atterberg (constantes d'-) t��j
..::_.L.:...,,l::. .�i - 01...:...:JI jLL
tiaire). équivalent du Plaisancien. Voir tabl. Stratigra­ Avant-butte n.m.
ues q�i indique nt les Se dit d'une roche sédimentaire formée sur place (in
phie. Ce sont des constantes physiq
Ces con­ Voir relief structural.
seuils entre les différents états des terrains. situ) et n'a pas été déplacée. Se dit aussi d'un terrain
stantes sont propres à chaque roche. qui n'a pas subi de déplacement ailleurs (les r,iappes de
Astrakanite n.m. Avant-fosse n.f.
charriages ne sont pas autochtones mais all�chtones)
' Voir géosynclinal.
Sulfate des lacs. Attique �\Il � _, .; _,''il �_rll n.f. allochtonie.
limite du
(phase -). Phase t:�t��ique - si;u�e à la Autoclastique adj.
Avant-amont n.m.
Pliocèn e (ère tertiair e). Voir stratigr a­ Voir relief structural.
Astroblème n.m. Miocène et du
phie. ...:::.,..::...il (f'LL
Cratère provoqué par l'impact d'une météorite (de 1
mm à plusieurs dizaines de km). Dans ces cratères se Se dit des brèches volcaniques dues à la fragme-;,tation A�ant-p�ys �-m.
- _ .i.4J
I i.i.i...
S oppose a amere-pays. Zone stable vers laquelle se déver-
développe un métamorphisme de choc (ou métamor­ Aturien de laves solides ou semi-solides par des explosions ga­
tertiaire). sent les structures d'une chaîne de montagne plissée.
phisme d'impact). Sénonien supérieur (Crétacé supérieu, ère zeuses à l'intérieur de la lave (brèche de blocs...).
Voir tabl. stratigraphie.
Autométamorphisme
Avant-plage n.f. V. plage �Ll.J I i.i.i...
Astrorhize n.f.
Auelehm ��-�Li:. Ou stade rédoxomorphique. Stade de la diagenèse des Avenn.m.
Voir stromatopores.
ivement roches sédimentaires où il y a compaction avec expul­
Mot Allemand désignant des m�tériaux �xclus C'est un abîme, un entonnoir qui s'ouvre à la surface
Asturienne �4�'-il �J.; ../·JI U:..,->-11 fins qui occupent les lits majeurs actuels
après les in­ sion des fluides éngendrant des changements dans
l'aspect géométrique originel du sédiment et déjà des
du plateau. C'est une forme très répandue dans les ré­
ondations. Ils constituent le limon de débordement. gions karstiques. Voir modelé karstique.
(phase asturien�e). Phase tectonique de !'orogénèse
hercynienne entre le Westphalien et le Stéphanien Auge "L.. .:., r. -
.i._H-<> i transformations minéralogiques. Voir diagenèse et deu­
rétique.
gla­ Aveugle(vallé-) �
(Carbonifère, ère primaire). Voir tabl. stratigraphie. Vallée glaciaire en forme de U ou V. Voir modelé
ciaire. Automorphe adj. On appelle vallée aveugle une vallée où la rivière dis­
Asymétrie n.f. - J:. L....::.-- � paraît vers l'aval par l'absorption karstique.
_,.J.;L:ü 'i - J:.L...:J I i=
S'oppose à xénomorphe. Se dit d'un minéral se présen­
Voir gramulométrie Augite n.t. Voir pyroxène. tant sous une forme cristalline parfaite.

Atélostomes n.m. �..:;_,½,J..À.:...:i


Aulodontes. Voir Echinides d.-=� Autotrophe adj.
Avipelviens n.m. l
..::_. .; �.i 0-4 t�
Reptiles fossiles du groupe de Dinosauriens.
Auréole de métamorphisme - -�-
GL .Ji.A
Organisme capable d'élaborer ses propres substances
. ..::_.�'i
Voir métamorphisme de contact, et batholite. Axe (d'un pli) n.m.
organiques à partir d'éléments minéraux (seuls les vég­
Oursins ne possédant pas d'appareil masticateur. Voir étaux sont autotrophes). S'oppose à hétérotrophe n.m.
Echinides. La bissectrice de l'angle formé par les deux flancs de
Aurifère adj. autotrophie.
l'anticlinal se nomme axe du pli (ou mieux plan axial). Si
Atérien n.m. Qui contient de l'or. les deux flancs sont symétriques, l'axe est vertical, le
Autrichienne �-9..)J'il�_rll
pli est droit. Mais les plis sont souvent dissymétriques,
Ensemble d'outils préhistoriques correspondant à la ils peuvent même être couchés.
Aurignacien n.m. ·½-9�1
phase tardiglaciaire d'Europe (Würm). Au Maroc, il cor­
respond à peu près au Soltanien. ur (phase autrichienne). Il s'agit d'une phase tectonique Axial (schistosite du plan axial)
Industrie (V. tabl. préhistoire) du Paléolitique supérie
nt tout le située entre l'Albien et le Cénomanien (Crétacé infé­
(Epipaléolithique), elle se développe penda Voir schistosité
Atmophile adj. des out­ rieur, ère secondaire). Voir tabl. stratigraphie.
Würm 111. Elle montre un net perfectionnement
Se dit des éléments chimiques indifférents: H, He, Ne, ils avec des grattoirs bien façonnés, des lames
plus
B
pagne Autunien n.m.
A, Kr, Xe. longues, des burins. Un outilllage en os accom
etc.). De
l'industrie lithique (perçoirs, pointes, sagaies, _ Etage inférieur du Permien (ère primaire). Voir tabl. stra­
Atoll n.m. �1 � �4-.>-" •.;-:� même, les premi ères sculptu res font leur appart 1on. tigraphie.
ans envi­
·�� - .;�I � �4-r" üL.. L'Aurignacien est connu de 35000
ron.
à 20000
Autunite n.f. �;;î
.(ô .;-: ..G.,...._o) �4-.>-" Minéral uranifère jaune à faciès micacé, du système
On réserve le nom d'atoll, parfois étendu abusivement quadratique.
� 1 _;:,-u,''i1
à toute construction corallienne annulaire, à des cein­ Australit e n.t. Voir tectite
tures de corail de plusieurs kilomètres de diamètre en­ Australop ithèques. � 1 .:., L....:. 1 Auversien n.m.
'-:-'
tourant une lagune centrale, le lagon, profonde d'une Partie inférieure de l'Eocène supérieur.
Voir Hominidés .
vingtaine de mètres au moins. Entre le lagon et la mer,
des passes de profondeur très diverse, rompent la Authigène adj. - •'i...:...:J 1 � _,_,, Avalanche n.f. Définition des différentes parties du pli.
continuité de l'anneau périphérique. Voir récif.
Atractites � I �1 . o'i...:...:J 1 (f'LL - �LL
En langue française, c'est la brusque descente, sur
AB : charnière anticlinale; CD : charnière
synclinal;
la roche
Bélemnite avec phragmocône bien développé, appart­ Se dit d'un minéra l qui a pris nais;ance dans une pente, d'une masse de neige préalablement tombée Ab : : abaissement d'axe ; Ex : exhausse­
enant au Trias-Jurassique inférieur. où il se trouve. n.f. autigenèse. du sol. Les anglo-saxons prennent le terme dans un ment d'axe.
- 31 -
Azilien - 30 -

Azilien n.m. Azolen.m.


Corps simple (symb. N;m.at. 14,008; n.at.7; d.0, 967),
B
Industrie préhistorique du Mésolitique avec des outils gaz incolore, inodore, chimiquement peu actif, qui en­
en silex taillés (pointes, grattoirs, harpons en bois de tre dans la composition de l'atmosphère (4/5) et des
cerf, etc.). Cette industrie est connue de 8000 à 7000
tissus �ivants, animaux et végétaux (protéines). Ce
ans. corps est présent dans les composés organiques des
sols et dans certains gisements de nitrates; adj. azo­ B. Barkane n.f. lli-·L..
u .>--:' -.........,:.S
• -
Azimutn.m. Symbole chimique du bore.
té. Dune mobile en croissant, à convexité vers le vent, a
Angle formé par le plan vertical d'un astre et le plan concavité sous le vent. Voir dune (en croissant).
Azurite n.f.
méridien du point d'observation. Azimut magnétique: B. (horizon B) (B)�
Angle formé par une horizontale quelconque avec le Carbonate hydraté appartenant au système monocli­ Barrage volcanique
méridien magnétique. nique. Elle se présente en cristaux de faciès variés, Symbole représentant l'ensemble des horizons Barrage naturel d'une vallée provoqué par une coulée
souvent tabulaires parfois en prismes courts, plus d'accumulation (humique, ferrique, argileuse ou cal­
Azoïque adj. de lave.
rarement pseudo-rhomboédriques, fréquemment aussi cique). Les indices 1,2 etc. désignent toujours des ho­
S'applique à une roche ou une formation géologique ne en groupements plus ou moins parallèles, en groupe­ rizons de plus en plus profonds.
ments globulaires, ou en masses compactes parfois 8arranco
contenant pas de fossiles n.f. azoïcité.
grossièrement radiées. L'azurite se trouve dans des Dans les scories, le ruissellement est rare car elles
gisements cuprifères. Ba sont impérméables. Ce ruissellement donne des ravins
Azonal adj. Voir sol
Symbole chimique de baryum qui strient le cône, lui donnant une allure "en parasol".
On les appelle des barranco.
Baddleyite. Zr02 - .:,_,.:â ,; j.11 � Ji
. .:,.,S ,;j.11 � Ji Barren.f.
Crête rocheuse constituant parfois un paléorelief af­
Bad-lands n.m. -.=..:.i ._,.;.) fleurant au sein d'une formation géologique plus
. .:,�I - �L...,j - �J .; �1) récente. Il s'agit aussi d'un relief sableux sous-marin à
tracé linéaire.
Ce sont des chevelus de ravins connus dans les roch­
es meubles des versants à faible végétation et soumis Barre appalac hienne
à des ruissellement diffus importants. Ce phénomène
Voir relief structural.
est connu dans les climats secs, de nuance méditer­
Barrémien n.m.
ranéenne. �-� 1
Etage du Crétacé inférieur. Voir tabl. stratigraphie.
Bahamite n.f.
Roche calcaire provenant de la cimentation d'une boue Barrière (récifale) V. récif.
à "pellets" et à agrégats.
Barrow
Bajocien n.m.
Etage du Jurassique moyen. Voir tabl. stratigraphie. Voir métamorphisme. Série métamorphique à faciès
disthène-sillimanite.
Balanus. Voir cirripèdes
Bartonlen n.m.

Bancn.m. -JL....-J.; Etage correspondant à l'ensemble Auversien et Ma­

Voir couche. ½��� rinésien (ère tertiaire). Voir stratigraphie.

Banc induré� JL.... - ....L:ü.... JL.... Barylites


Synonyme de hard ground.
S'opposent à coupholites. Minéraux des roches mag­
Banquise n.m. -_)..:,..L....� matiques ayant une densité supérieure à 2,77. Ce sont
Voir glacier. �l�I� des minéraux noirs (phyllites, amphiboles, pyroxènes,
Barégienne n.f. péridots, minéraux opaques). Voir minéraux lourds, et
(U�o_,..;.......,.)�)-.,a coupholite.
Voir cornéenne.
Barkévicite n.f.
- .) L.
� Barysphère n.f. Voir terre - ._,.;. .;"xi J J-'!-

Voir amphibole (calcique). . ._,.;..;":JI .1_,.:.- ½_;s.;-11 .�1


Barytine - 32 - - 33 - Bauxite

Barytinen.f. � .; C,.-�;
A l'échelle du globe, on distingue deux types princi­
paux de basalte (lignées volcaniques): 1- les basaltes
La sédimentation y présente une certaine permanence
tout en étant variable selon les points. Voir océan
Batée n.f. � IJ�
Plat métallique pour laver les sédiments, et extraire l�s
Sulfate de baryum Ba S04 appartenant à'u système �r­ tholéütiques (ou tholéütes), relativement riches en si­ Bassin artésien minéraux lourds et spécialement de l'or.
thorhombique. Elle se présente en cristaux tabulaires, lice, bien que le quartz soit rarement exprimé. L'olivine
Zône où se trouvent des terrains sédimentaires avec
prismatiques bipyramidés, allongés. On trouve égale­
ment des formes massives, grossièrement lamellaires,
y est exceptionnelle. Ce sont les basaltes des points
chauds (Hawaü), des rides médio-océaniques au,x fré­ des nappes d'eau souterraines captives prêts à don­
Batholite n.m. -..::..�..,.=.t..,.
souvent crêtées, fibreuses, compactes. Elle est quentes laves en oreillers (pillow-lava) et des plateaux ner en certains points des puits artésiens. .�-��½
transparente à translucide, parfois opaque. Elle est in­ (Dekkan); 2- les basaltes alcalins, ou basaltes à oli­ Les batholites sont des massifs de roches magma­
colore, blanche, grise, plus rarement verdâtre, vine, très' pauvres en silice. Ce sont ceux des volcans Bassin houiller, tiques plutoniques (comme le granite) dont les racines
bleuâtre brunâtre. Les clivages sont assez bons, les intracontinentaux. Un type intermédiaire est constitué se perdent dans les profondeurs de l'écorce. Un batho
cassures irrégulières. On la trouve en masses lamel­ par les basaltes riches en alumine. Voir tabl. Magm. minier, pétrolier. Zône de terrains sédimentaires lite peut émettre des prolongements irréguliers ou
laires, massives ou grenues dans les filons métal­ présentant des substances utiles que l'on peut exploit­ apophyses de grandes longueurs et de faible section
lifères (Cu, Pb, Co, Ag) en ciment, en nodules, en cris­ er. qui perforent les roches encaissantes. Par opposition,
Basaltes des vallées, ½J..9.YI .....L.....:. Bassin hydrographique
taux, en grains irréguliers, en particules finement les rentrants du substratum sont appelés pendentifs
grenues dans les sédiments (argiles, grès, cal­ ._.,..�I.....L.....:. Voir bassin versant. lorsqu'ils ont une fmme pyramidale et enclaves s'ils
caires). des plateaux, V. relief volcanique. sont complètement incorporés dans le batholite. Les
batholites tranchent, en général, les structures des
Bassin de réception (d'un torrent)
Baryumn.m. Basaltique (couche-) roches encaissantes et pour cela il est appelé massif
intrusif ou circonscrit, ou encore massif discordant
Métal alcalino-terreux (Sym. chimique Ba; n. et masse Voir Torrent. (par opposition à concordant). Il est souvent bordé par
atom. 56 et 137,34; ion 2+, d.3,7). Il est d'un blanc ar­ Partie de la croûte océanique se trouvant sous les
une zône de métamorphisme de contact, donnant, en
genté et décompose l'eau à la température ordinaire. sédiments. Elle est composée de basaltes. Voir terre.
Bassin ver­ �I u.:>� plan, une auréole de métamorphisme. Voir laccolite,
On le trouve à l'état de sulfate (voir barytine) et de car­
sant lopolite.
bonate (withérite). Basanite n.f.
....i�lu"'� . ·L.J
Roche magmatique effusive mésocrate, microlitique Ensemble des pentes inclinées vers un même cours Bathonien n.m. 1
Bas de <.,r�
avec plagioclase (labrador), feldspathoïde, augite, oli­ d'eau et y deversant leurs eaux de ruissellement. Ces Etage du Jurassique moyen. Voir tabl. stratigraphie.
plage vine et parfois biotite. Il y a plusieurs variétés: basa­ bassins sont séparés par des lignes de partage des
Voir plage. nite à néphéline, basanite à leucite, à haüyne; eaux. Voir interfluve. Bathyal adj.
l'ankaratrite riche en pyroxène et mélanocrate; la lim­
burgite comportant l'augite, l'olivine et la magnétite Bassin fermé Se dit des milieux marins profonds compris entre 200
dans un verre à feldspathoïde et plagioclase. Voir tabl. et 2000 m environ. Les dépôts bathyaux actuels sont
Basalte n.m. .J..9.i........o u"'�
magm. des argiles, marnes, sables fins, corpuscules cal­
Roche magmatique effusive sombre (mésocrate à mé­ Forme de relief spéciale au terrain calcaire, avec cours caires, petites coquilles d'êtres flottants. Voir marin
lanocrate) et porphyrique faite de quatre constituants Basanitoïde n.m. d'eau subaériens, mais sans drainage superficiel à (milieu).
essentiels: labrador, pyroxène, olivine et magnétite. Il l'extérieur.
Basanite à pyroxène, plagioclase, olivine, néphéline
paraît préférable de considérer les basaltes comme
dans le verre.
Bathyergidé s (•2•:_,..à) u.:>J,_:à)
LS��
des agrégats de plagioclases et de clinopyroxène Famille de Rongeurs fouisseurs exclusiv;me�t afri­
auxquels s'ajoutent, ou non, l'olivine, la néphéline, la cains.
mélilite, l'hyperstène, le quartz et la magnétite. Les
Base de banc.
laves basaltiques sont très fluides; elles sont émises à Voir hyporelief
11 oo-1200 ° c et se solidifient vers 1000 °c en formant
Bathymétrie n.f. -½.>-:'-'-"
des coulées cordées, prismées, ou à surface scoria­ .JL...âl ._,..t.,,...:ï - �I
cée. Lorsque les laves sont émises sous l'eau, elles Bashkirien n.m. LAŒOUlliE
MISA NU PAR Mesures des profondeurs marines. Elle est établie par
donnent des pillow lavas (laves en coussins) (voir échosondage.
Carbonifère moyen de Russie. Voir !abl. stratigraphie.
croûte océanique, ophiolites). Les laves peuvent con­ L'EROSION
stituer aussi des bombes fusiformes, des tufs, des Basique adj.
scories.
Batraciens n.m.
Synonyme de sous-saturé lorsqu'un minéral contient Voir Amphibiens
La classification des basaltes est liée à leur composi­
tion minéralogique eVou chimique, à leur genèse: ba­ moins de 50% des cations. S'applique aussi à une
roche magmatique pauvre en Si02 (moins 55%) et
Bauéritisation n.f.
saltes avec ou sans olivine, basaltes saturés ou sous­
riche en Fe, Mg, Ca (20 à 35%). Voir acide, neutre, in­ Altération légère et superficielle des biotites (micas
saturés, etc. On peut distinguer plusieurs variétés.
termédiaire, ultrabasique. Ce terme s'applique égale­ Un diagramme des divers corps eruptlfs noirs) qui deviennent grisâtres. Ils perdent Fe et Mg.
Parmi lesquelles: a- le basalte demi-deuil à labrador et
augite, avec une pâte vocuolaire; b- basaltes à olivine ment à un sol ou horizon lorsque le pH est supé­ possibles. Volcans, externes, avec pla­
à labrador-bytownite et augite titanifère; c- la sakala­ rieur à 7. teaux de basaltes ( mesas ou planez­ Baumen.f.
vite: basalte quarzique; d- les mélaphyres avec py­ es),dykes et necks, caldeira d'explosion et
Voir abri-sous-roche.
roxène ouralitisé, olivine, chlorite épidote, calcite; e­ Bassin n.m. cône superposé; volcans avortés des lac­
colithes et plutons, batholites granitiques
Bauxiten.f.
les basaltes mélanocrates à phénocristaux d'olivine et
d'augite (océanite à olivine dominante, ankaramite à Vaste dépression naturelle de dimension très variable. avec pendentifs et enclaves, coupoles . (ln Roche sédimentaire, résiduelle, riche en hydrate
augite dominante). Un bassin se trouve sur un continent ou à sa bordure. Ch. Pomerol). d'alumine: boehmite ou diaspore, gibbsite. On y trouve
Bavéno - 34 - - 35 - Benioff

d'aragonite. Il est très rarement conservé et n'est que


aussi des argiles (kaolinite), des oxydes de fer, du ru­ Bédiasite n.f. périeure une dépression conique, l'alvéole. Le rostre
le prolongement dorsal en languette du phrag­
tile et l'anatase (minéraux titanés). La plupart des au­ peut porter des cannelures, des sillons; les sillons lat­
teurs distinguent deux typs de bauxites: 1- Les baux­ Tectites anciennes. Voir Tectite. mocône.
éraux seraient la trace de bandes tendineuses corre­
ites formées sur place, autochtones (dites primaires); spondant à la position des nageoires. Des traces Les Béleminites étaient probablement des animaux
elles apparaissent par latérisation d'une roche alca­ Bédière n.f. d'impressions vasculaires, près des sillons latéraux, nageurs et leur taille ne dépasse pas quelques dé­
line, riche en alumine (comme les syénites, basaltes, Sur la glace de l'inlandsis, l'eau de fonte forme chaque s'observent chez Belemnitella (voir Belmnitella). Chez cimètres. Elles ne sont pas de bons fossiles stratigra­
roches métamorphiques...), sous couvert végétal et été des courants qui creusent des canyons encaissés certains genres, des incisions du rostre partent de phiques et appartiennent au Carbonifère-Crétacé.
climat tropical. 2- Les bauxites allochtones (dites sec­ de quelques mètres, appelés les bédières, avant de l'alvéole. Le rostre est parfois prolongé par un épiros­ Parmi les Béleminites, on distingue: Hibolites
ondaires ou resédimentées) proviennent d'anciennes disparaître dans des puits ou moulins. Voir glacier. tre, tube creux entourant une partie centrale à struc­ (Jurassique-Crétacé), Belemnopis (Jurassique), Du­
cuirasses évoluées, attaquées par l'érosion; ces ture fibreuse. Le rostre se montre formé, en coupe valia (Crétacé inférieur), Pseudobelus (Crétacé infé­
bauxites sont transportées sous formes de conglomé­ transversale, d'anneaux concentriques de fibres de rieur), Belemnitella (Crétacé supérieur).
Bédoulien n.m.
rats et de graviers avant d'être redéposées plus loin, calcite. 2- Le phragmocône est un appareil conique for­
en un gîte de bauxite de remaniement. Sous-étage de l'Aptien (Crétacé inférieur). Voir tabl. Belemnopsls
mé de chambres superposées, logé dans l'alvéole du
stratigraphie. rostre et le débordant. Les chambres sont séparées
Bélemnite du Jurassique
Bavéno ( macle de ) _;_,l.,J 1 �(,. �� par des cloisons concaves ou septa, perforées par un
<.j
Bedrockn.m. -1.f�.i+-o siphon. Ce siphon reliait le corps de l'animal au fond du

Voir feldspath. .( ..,.., L...'11) r-=..i'11 � phragmocône, mais ne pénétrait pas cependant dans Bellorophon (..::..,L...o�
- . ) u. ��;
la loge initiale globuleuse à l'origine du phragmocônce.
Substratum dur de sédiments meubles ou consolidés. Gastéropode marin fossile du Silurien-Trias.
3. Le proostracum est une lame de matière cornée et
Be Voir socle, mur.

Symbole chimique du beryllium.


Belosepia
Beefn.m.
Beach cusp -� Calcite en filons ou filons-couches, en fibres perpen­ Voir sépioïdés.
Ll�
diculaires aux épontes, formées sous contrainte
. u--1, L!J 1 '-"" .J _y,:&. d'expansion. Grande analogie avec les "con-in-cone".
Les fibres sont fréquemment disposées symétrique­
Benloff
Formes mineures en croissants de plage accidentant
ment par rapport à un film continu, de nature souvent (plan de-, zône de -). Plan où sont localisés les foyers
fréquemment les plages. Les croissants de plage, dé­
argileuse. Peur-être constitué aussi de gypse, anhy­ des séismes près des fosses océaniques. Le phén­
terminant entre eux des avancées, vers la mer, de la
drite, halite, silice, etc. omène de subduction (enfoncement de la croûte
base du cordon littoral. L'avancée est de l'ordre de
quelques mètres à peine, en forme de corne, la hauteur océanique sous la croûte continentale) s'effectue sui­
de la corne de l'ordre de quelques décimètres. La dis­
Beforsite n.f. Voir carbonatite vant le plan de Benioff qui pénètre dans
l'asthénosphère jusqu'à une profondeur de 700 km,
tance entre les cornes obéit à une périodicité de Beidelllte n.f.
quelques mètres à quelques décimètres de longueur. localisation ultime des foyers des séismes profonds.
Minéral appartenant au groupe des argiles smectiques Partant d'une fosse, le plan de Benioff s'enfonce
riches en Si (plus riches que les montmorillonites). sous le continent, ou l'arc insulaire, avec un prolonge­
Beach rock
ment variant de 15 à 70°. Voir tectonique de plaques
Bk. Berkélium i�� Coupe d'une coqullle de Bélemnite. Ph, et Terre.
:.t
Roche provenant de la cimentation, sous climat chaud,
d'un sable marin calcaire. Se produit par précipitation, Belemnltella )!_. -._. _. phagmocône; Pr, proastracum; R, rostre
entre les grains de sable, de CaC03 (généralement
Bélemnite appartenant au Crétacé supérieur. A la sur­
aragonite), au contact d'une eau non marine riche en
face du rostre, on a des traces d'impressions vascu­ fosse Écailles 1ec1o�iques
ions calcium et de l'eau de mer à pH élevé, dans
laires, près des sillons latéraux.
l'épaisseur d'un banc de sable calcaire, à quelques dé­
cimètres de sa surface et au niveau des hautes mers.
Souvent dégagé par l'érosion marine, et formant aux ! 10
Croûte con1 inen1ale
"
..
cayes sableuses des ceintures apparemment faites de C

bancs successifs, qui ne se continuent pas en profon­


deur. On a insisté sur le rôle, dans cette cimentation,
Belemnitella : remarque sur le rostre les .gC 30
de la matière organique. Voir grès de plage.
arborisations vasculaires {x ½env.). 0
40
o 40
Beach wash Bélemnite n.f. -L....� cl:
50
Voir dérive littorale. .(..::...�,.;�1) ,-.;_:._,,.. lives andési1iques

Céphalopodes dibranchiaux marins et uniquement fos­


Bec de l'étain
siles. La coquille comprend trois partie: le rostre, le
(macle du bec de l'étain). Voir cassitérite. phragmocône, et le proostracum. 1- Le rostre est la 0 100 200 ·300 km

J.:ü_,.:J 1
partie la plus souvent fossilisée, il peut être aplati ou
Bec de Nautile .) l..i.:.....
en javelot, présenter une pointe ou un petit renflement Prolongement de la lithosphère par un plan de Benioff . {Ch. Pomerol).
Voir Nautiloïdés. ( ..::..,½'-4.J.i......Î.) 1.:r,.) (mucron) ou en être dépourvu; il montre à sa partie su-

• . 1
Bénitoïde Biostrome
- 36 - - 37 -

Blo-rhexistasie n.f. - Lr'�I Jcl..i::Jl


Bénitoïde n.f.
Minéraux appartenant au groupe des silicates à tétraé­
Béryllium n.m.
r�
Métal gris d'acier, dur et léger, très réfractair�
..>-;'
Bioclaste n.m.
·(,F'�'i1 �Li::J , _, 'i1 J)l.:...:;..
Elément figuré d'une roche, constitué d'un fragment,
dres en anneaux (ou cyclosilicates). Ces minéraux (Symbole chimique Be; n ° at.4; m.at.9,013; densité
parfois roulé, d'un squelette organique. Théorie de H. Erhart expliquant certains processus
cristallisent dans le système rhomoboédrique. 1, 84; température de fusion 2970°C, ion 2+ de rayon
0, 35 A° ). Il rentre dans la composition de nombreux sili­ Bioclastique adj. sédimentaires, reposant en particulier sur les modifi?a­
- �� �
cates: béryl, néphéline, tourmaline, pyroxène, amphi­ tions climatiques. On y distingue deux périodes: pen­
Bennettitales n.f.
boles, etc. Il se trouve aussi dans les pegmatites.
(,F'�!� ode de biostasie et période de rhexistasie. Voir bio­
-�1 _,_,�J
d _, � ù-o Se dit des roches sédimentaires riches en bioclastes. stasie, rhexistasie.
Plantes Gymnospermes fossiles appartenant au Car­
Bi. Voir roches carbonatées.
bonifère-Crétacé. Biosparite n.f.

Benthique adj.
Symbole chimique du bismuth.
Biarritzien n.m.
Biodétritique adj. -c.:.. -..... I< �L . ..:.�1 �
. ..... . � . ',! -
<..r ü - (S_,..a...:i Synonyme de bioclastique. Voir carbonatées (roches carbonatées}.
S'oppose à pélagique. Se dit d'un être vivant qui-vit sur Division stratigraphique correspondant à une partie du
les fonds aquatiques. Il peut être fixé ou non. Voir ma­ lutétien supérieur (ère tertiaire). Voir tabl. stratigra­ Biogène adj. �·'i 1 (,F'�! Blosparudite n.f.
rin (milieu); benthos. phie. Equivalent d'organog ène. D'origine animale ou végé­
tale. Voir zoogène, phytogène. ��t�
Benthos n.m.
l'ensemble des êtres vivants benthiques. Voir ben­
Biaxe adj. Voir réfraction
_,�Jir'� Bioherme n.m. -�� -'� Voir carbonatées (roches carbonatées).
thique. Bibern.m.
�:i..1)4.
- .r ._..�
. ,
t.._:.L..,.
Biosphère n.f. -'-:?� ...J)lë.
Première glaciation alpine hypothétique, correspon­ Masse rocheuse construite par des organis_mes _et _ ·(,F'�'il _,j '-:?�I �I _,i ...J)l.i.JI
Bentonite n.f.
�� dant à la période froide prétiglienne (fin Pliocène). Voir dont, avant déformation éventuelle, la dimension verti­
' '
Argile du groupe des smectites. Voir argile. tabl. préhistoire. cale est de même ordre de grandeur que la d1mens1on Ensemble des êtres vivants vivant à la surface de la
horizontale. la majeure partie des organismes con­ terre.
Biface n.m. structeurs est en position de vie (cas particulier des
Berriaselle Biostasie n.f. Lr'�I _,!_�'il - �t.,.:;
Outil de silex (ou autre roche dure) taillé sur ses deux récifs). Voir biostrome.
faces et caractérisant plus particulièrem�nt les indus­ Etat d'équilibre de ,; forêt favorisant les phénon:iènes
Ammonite appartenant à la limite Jurassique-Crétacé.
tries préhistoriques du Paléolithique inférieur Biolithite n.f. d'altération des roches et de formation de sol. Penode
(Acheuléen). Voir préhistoire. de stabilité climatique où les ions solubles des arènes
Berthièrine n.f. Roche essentiellement constituée par des restes
et des sols sont lessivés sous couvert végétal et en­
d'organismes non déplacés (ex. Calcaire construit,
Synonyme de chamosite. Voir argiles (minéraux des traînés à la mer par des cours d'eau qui demeurent lim­
Biliminalre adj. ½JJ..i..:,,.J4 calcaire récifal). Voir carbonatées (roches carbona­
argiles). pides. Cette phase migratrice et représentée par les
tées).
Voir chaîne limi­ ·½ _, Ü•_,b_, .,: ions K, Ca, Na, Mg, Al et une grande partie de la silice
Berthiérite n.f. Biométrie n.f. :;�J U"t.,,..:i des silicates. En se déposant sur le littoral elle conduit
naire.
Mesures des variations biologiques. Utilisée en zoolog­ à la formation de roches calcaires et dolomitiques,
C'est un sulfure Fe Sb s , appartenant au système or­ Bilobltes ie et en paléontologie pour définir et caractériser les avec leurs accidents siliceux et au cortège des roch­
2 4
thorhombique. 11 se trouve en masse fibreuse, lamel­ espèces, les variétés, les populations. es organiques qui leur sont associées. Penda�t ce

--=-:*;;
laire, parfois en cristaux. Dans les filons, il est associé temps, le quartz, les hydroxydes de fer et les m1neraux
Traces en hyporelief p o--sitif, serpentant irrégu­ argileux, kaolinite surtout, restent en place et cons1tu­
à la stibine.
lièrement, se croisant ou s e chevauchant (ex. Cruzia­
Biomicrite n.f.
tent la phase résiduelle. Voir rhexistasie.
na). -� �_, �� (,F'�I �
Voir carbonatées (rÔches carbonatées}.
Béryln.m. Biostratigraphie n. f. " .. L--.1 J .1,
\.r.---' r-
-=-:J-:.}....;;
-� .)-:' Biloculaire adj. (�� _,J)
ù.'.��_1:. _,j 1 _,:.........'i1 �'i1
·
1.,?� ./;.,:j - �J-:'L- };.':; Se dit d'un animal (Foram.mifère) ayant deux loges. Biomicrudite n.f.
. �� 'iI W 1 � -�
-
Pierre précieus e, silicate (cyclosil icate) naturel Voir Foraminifères. Détermi�ati;n de l'âge des couches géolÔgiques à
d'aluminium et de béryllium. Appartenant au système -�J �� �_, �t.;..i'� l'aide des fossiles.
hexagonal. Généralement sous forme de cristaux pris­ Voir carbonatées (roches carbonatées).
Binomlnale Biostrome n.m.
matiques allongés à section hexagonale, la plupart du
(nomenclature binominale). V'oir nomenclature.
temps sans facettes terminales distinctes; également Biopelmicrite n.f. Masse rocheuse construite par des organismes et
aspect massif, parfois grossièrement columnaire. les ' ,, dont, avant déformation éventuelle, la dimension verti­_
faces du prisme sont assez fréquemment striées ou Biocénose n.f. -���J _, ��t�� cale (puissance} est beaucoup plus petite que les di­
cannelées dans le sens de l'allongement. le béryl est mensions horizontales. la majeure partie des organis­
incolore, blanchâtre, verdâtre, vert jaunâtre, bleu clair -�� ;.�_, mes constructeurs est en position de vie. le mur et le
Coquilles fossilisées sur plac;;e, dans leur milieu de vie Voir carbonatées (roches carbonatées).
et plus rarement ja une (!'héliodore) rose ou vert toit sont parallèles et, à l'origine, sensiblement h?r}­
(ou encore dans leur bioto1Pe), sans transport. Voir
(émeraude). le clivage n'est pas visible et la cassure
thanatocénose et symmigie. Biopelsparite n.f. zontaux. Une grande quantité de petits b1ohermes ele­
est irrégulière à conchoïdale. le béryl est commun mentaires peuvent s'intégrer en un biostrome de plus _
dans les Pegmatites et se trouve parfois dans certains ��½ grande taille. Contrairement aux bi_ohermes,
_
le_s b10-
micaschistes ou dans les calcaires bitumineux méta­ Biochronolog ie stromes ne perturbent pas la strat1f1cat1on. Voir b10-
morphisés. Voir biostratigraphie. Voir carbonatées (roches carbonatées). herme.
Biostructure - 38 - Boehmite
- 39 -

Blostructure n.f.
��!� se présente en masses de cristaux à aspect barbelé
a�ec des cassures fraiches blanc rosé. Le bismuth est
ies. La coquille est calcaire formée de la valve dorsale Actuel. Paléotaxodonte, Pteriomorphes, Herodontes
(ordovicien-actuel), Paléohétérodontes (Cambrien­
et de la valve ventrale et présentant du côté dorsal une
Structure ou construction réalisée par des organismes Ires cassant, formant des alliages fusibles. Certains pointe recourbée appelée crochet. Les valves sont actuel}. Au point de vue évolution, c'est pendant le
vivant dans le sol, associant la matière minérale et la sels ou composés du bismuth (albuminate, citrate, maintenues par un ligament et peuvent faire des Trias qu'apparaisent surtout des familles nouvelles. Il
matière organique du milieu. sous-nitrate) sont utilisés comme médicaments. On le mouvements grâce à des dents calcaires formant la semble que la nature de la coquille se soit modifiée au
trouve aussi dans des filons, lié à des roches magma­ charnière. En ce qui concerne les parties molles, on a cours de l'évolution; avant le Carbonifère moyen, les
Biotite n.f. - ..1..,.....81 � 1 tiques acides, ou_ il accompagnent d'autres métaux coquilles auraient été en aragonite et, par suite, ne se
à l'intérieur du manteau, la masse viscérale, des
Voir mica (noir). utiles (étain, wolfram, etc.). Il rentre dans la composi seraient pas fossilisées en général.
,1..1..,....,.. �-.::..,....,:.;.;_. _ ­
tion du b1smuth1rnte B12S et du bismuthite (Bi0) co . Lamellibranches Brachiopodes
Bioturba tion n.f. 3 2 3 Black cotton soil
._;.�) '-:-'l�I - valves le plus sou - valves équilatérales
Bismuthinite Bi2s . . • ' •. vent inéquilatérales
Déformation d'un sédiment en co�rs de dépôt, ou non
encore lithifié, par l'action d'organismes fouisseurs ou Voir Bismuth.
3
�..,...>i - coquille, en générale , coquille inéquivalve Sols noirs grumeleux, à montmorillonite (gonflant à la
équivalve saison humide et se craquelant en saison sèche).
non. - une valve droite et - une valve supérieure et Black shales ..1..,....,..i J.U,
Bismuthite (Bi0)2co . une valve gauche une valve inférieure
3 Roches mères du pétrole.
Biozone n.f.V. stratigraphie. Voit Bismuth. - pas de pédoncule - un pédoncule et un orifice
pédonculaire perforant une
Bird eyes valve Blague à ta- (� � �) �I �
Bitumen.m.
- coquille s'ouvrant à la - coquille se fermant bac (pli en blague à tabac).
Cavité de formes diverses, de dimensions millimé­ Synonyme ancien de l'asphalte. Il s'agit de la gamme mort de l'animal après la mort
triques, dans des calcaires, ou des dolomies, finement des produits pétroliers naturels avec toutes les
grenues (micrite ou microspathite). Les cavités sont Blancs (minéraux-).
formes de transition, des produits solides, comme les branchies et un pied pour les animaux fouisseurs. Le
généralement remplies de calcite spathique ou de dolo­ pyrob1tumes et les asphaltites, aux gaz naturels, en bord du manteau laisse à l'intérieur de la coquille une Voir minéral.
mite. Elles seraient originellement dues soit à des ter­ as trace appelée empreinte palléale. Cette empreinte est
riers ou des orifices de sortie de gaz ou d'eaux intersti­ � �a.nt par les produits liquides, dont l'importance et Blastoïdes n.m.
1 1nteret sont de loin les plus grands. Après plusieurs parfois sinueuse (sinus palléal) lorsqu'existent des si­
tielles, soit à des fentes de retrait ou de glissement tentatives de <::lassifications, on distingue deux grands phons rétractiles. Un ou deux muscles servent spé­ Echinodermes marins fossiles appartenant à
intrasédimentaire, soit encore à des bulles de gaz de g�oupes: 1- Les naphtabitumes: sont des mélanges cialement à fermer la coquille. Lorsqu'on a un muscle !'Ordovicien-Permien. Ils ont un calice régulier à symé­
fermentation ou d'emprisonnement d'air sous la pres­ d hyd�ocarbu�es et en faible quantité, de composés on parle de bivalves monomyaires, lorsqu'on a deux trie axiale d'ordre 5 d'où se ramifient des bras et une
sion d'eau d'imbibition. Des aspects analogues serai­ soufres, oxygene_ s et azotés, avec des traces de com­ muscles, on parle de dimyaires (isomyaires si les mus­ tige pour la fixation.
ent peut-être réalisables par recristallisation en spa­ posés organo-métalliques. Suivant leur complexité, ils cles ont même importance, anisomyaires s'ils ne le
th1te de petits clastes de micrite. se rencontrent sous trois formes: liquides, gaz, so­ Blenden.f.
sont pas).
lides. Parmi les Naphtabitumes on a le gaz naturel,·
En ce qui concerne la charnière, les dents de chaque Sulfure de zinc (ZnS). Synonyme de spharélite.
Biréfring ence 1 huile brute, l'asphalte naturel, l'osocérite, l'asphaltite
Système cubique. Forme cubique ou formes dérivées;
(.J.lj...a .J�I valve pénètre dans les fossettes correspondantes de
et les asphaltoïdes. Ils sont tous solubles dans le cs .
Voir réfraction. �L...;....J�I 2 l'autre. Le nombre et la disposition de ces éléments une masse finement grenues concrétionnées, parfois
2 - Les kérabitumes: sont des substances organiques fibreuses. La couleur est très variable: de jaune ambre
sont utilisés dans la classification. Ainsi: a- Charnière
Biscuit d'Algue ..,_.J � 1 l:,� fossiles presque insolubles dans les solvants habi­ à brun rouge et même noire; quelque fois rouge, verte
taxodonte: nombreuses dents regulières disposées en
tuels, souvent associés à des matières minérales argi­ ou incolore. Le clivage très facile; la cassure régulière
Masse concrétionnée centimétrique, généralement zo­ arc (ex. Nucula, Arca, Glycymeris) b- Charnière hétér­
leuse ou carbona tées. Outre le carbone et en escalier, plus rarement conchoïdale. Elle se trouve
née intérieurement, due à la précipitation de carbonate odonte: Dents dissemblables: cardinales au centre,
l'hydrogène, ils renferment de l'oxygène, de l'azote, du surtout dans les filons hydrothermaux, parfois asso­
de calcium dans un feutrage d'Algue enveloppant un les latérales obliques (ex. Cardium, Venericardia). c­
s�ufre et des combinaisons organo-métalliques. Les ciée à des pegmatites ou dans les roches sédimen­
"nucleus", coquille, débris de roche, de vase ou d'un Charnière schizodonte: une ou deux dents crénelées
kerab1tumes se présente nt souvent sous forme taires (en cristaux ou en grains irréguliers ou frag­
autre biscuit, etc. Presque synonyme d'oncolite. (ex. Trigonia, Myophoria). d- Charnière isodonte: fos­
d'inclusions solides microscopiques de kérogène dans ments de cristaux). Elle est associée à la pyrite,
settes et dents symétriques (ex. Spondylus). e- Char­
la trame de certaines roches appelées schistes ou cal­ galène.
nière pachydonte: dents réduites en nombre, épaisses
Biseaun.m. caires bitumeux. Les kérabitumes sont insolubles
et déformées (ex. Diceras, Hippurites). f- Charnière
dans le CS2. Adj. bitumeux on bitumineux.
Les couches géologiques peuvent ne pas être contin­ dysodonte: dents régressées (ex. Huîtres). En ce qui Blister '-:Fi 'J /.J;:.
ues, et lorsque toit et mur se rejoignent, on dit qu'elles
se terminent en biseau. On distingue le biseau stratig­
Bitumineux on Bitumeux '?i� concerne l'orientation de la coquille, le ligament est, le
plus souvent, surtout développé du côté postérieur; la
Synonyme de bombement crevassé et de tumulus.
_ trace du muscle postérieur est plus grande que celle
raph1que et le biseau tectonique. Dans le cas du pre­ (schistes bitumineux). Synonyme de pyroschistes ou
_ du muscle antérieur; le sinus palléal est postérieur; Blocn.m.
mier, 11 s'agit de la disparition d'une couche au sein schiste à pyrobitume, roche à kérogène. Roche sédi­
d'une série à cause des conditions sédimentaires eV mentaires (argileuses et litées) contenant une sub­ l'écusson est postérieur; le bord postérieur est, en Fragment rocheux, le plus généralement anguleux ou
ou d'érosion (liées aux transgressions, regressions, stance organique insoluble, qui libère une huile général, plus développé; le crochet est, le plus sou­ émoussé, de dimensions supérieures à 2 5 cen­
discordances, etc.). Dans le cas du biseau tectonique, d'aspect semblable à celui d'un.pétrole brut par traite­ vent recourbé vers l'avant. timètres. Voir granulométrie.
on a d1spant1on d'une couche à cause des contraintes ment thermique non oxydant à une température de Les caractères ci-dessous permettent de distinguer
les coquilles des Lamellibranches et celles des Brachi­ Bl oc erratique 4..'..l:. ..1..,......4,.-J..,_L... ..1�
tectoniques (on parle de biseautage). 400-500�C (pyrolyse). La substance organique fait par·
t1e des kerabitumes. opodes. Enorme bloc rocheux exotique, abandonné lors de la
Bismuth n.m. Les Bivalves sont généralement marins, rarem·ent pré­ fusion des glaciers.
.::.....,...>-! Bivalves sents dans les eaux douces ou saumâtres. Ils sont li­
Métal brillant à reflets rouges (Bi, n° at.83; m.at. 20�;
ion �+ de rayon 0,86 A °, d.9,8), appartenant au
ü::-,c 1 � .::... 1 .., .:,
(Lamellibranches ou Pélécypode ou encore Acéphales) bres ou fixés et se trouvent dans des dépôts des mers Black lava. Lave en blocs ½.J..,......4,. ½'i
n.':11. Ce sont des Mollusques caractérisés par leur sy­ peu profondes. Ils ne sont pas de très bons fossiles
systeme rhomboédrique. Les clivages sont faciles. 11 . _ Boehmite n.f. ..::....o�I
metne bilatérale, leur coquille bivalve et leurs branch- stratigraphiques. Ils appartiennent au Cambrien-
B og-h ea d - 40 - 41 - Brachiopodes

Monohydrate d'alumine appartenant au système ortho­ Bore n.m. Bourrage n.m.


rhombique. Se trouve en cr i stallites formant des mass­
es brunâtres. Elle se forme, entre autre, dans la pod­ Corps simple (symbole ch i mi que B; n ° at.5; m.a. Rempl issage des pli s par du matér i el plastique, surtout
zoli sation, et lors de la décompost i on des s i l i cates 10, 811; ion 3+ de rayon 0,23 A ; d.2,4). Il entre dans la au ni veau des charni ères.
°

avec li bérati on de silice. Elle exi ste dans les latér ites composition de certa i ns sil i cates, des f i lons acides,
Bout-du-monde n.m.
et les bauxites. Voir di aspora. des pegmat ites, des dépôts fumerolliens. Il se com­

Bog-head w"t ,� b i ne avec S,AI, (et il réduit les oxydes métalliques). Voir rel i ef structural.

Charbon sapropélique formé aux dépens de Botryo­ Boréale (période-) Boutonnière n.f.
coccacées, Algues uni cellula ires groupées en petites Voûte anticlinale excavée par l'érosi on (ex. le Boulon­
boules (100 microns), r i ches pendant leur vie en mucil­ Période tempérée du Quaternaire récent 7000 à 9000 na is et le pays de Bray). On a même donné le nom de
ages et gouttelettes d'huiles. ans). Bray ou boutonni ère à tout anticlinal peu accentué, év­
Bôlling Bornite n.f. � .J.J-7 idé par l'érosion.
� .J-7
Synonyme d'érubescite. Sulfure Cu5 Fe S4, cub i que,
Premi er réchauffement de la derni ère déglaci ati on en
en masses compactes, prenant à la ir de vi ves nuanc­
Bouwal (pl. Bouwé ) .JL.-. .;JJI..:... JL.-. J:;
Europe du Nord. Ce terme s'appl i que aux buttes comme aux glaci s sus­
es (rouge, bleu, brun, vi olet). Dans les gîtes hydrother­
maux il peut se présenter comme minéral de cui vre. Schéma illustrant le mécanisme pendus.
Balson du boudinage. Matta er).
Cuvettes d'or i gine tectoni que sans écoulement vers la Bort n.m. Bowen ( série réactionnel le de-)
Tronçonnage des bancs. Le boud i nage se produit
mer, se trouvant dans les zones ar i des et semi -arides.
quand un ni veau compétent (rigide) est encadré par Dans la différenci ation magmatique: c'est le cas des
En Mexique, elles assoc i ent front montagneux, glaci s Variété de diamant ( à usage industriel). Voir diamant.
des n i veaux i ncompétents (plast i ques). On trouve gran i tes anorogéniques océan i ques. Ces granites
et playa.
tous les i ntermédiai res entre un boud i nage na i ssant, s' indi vidual isent, par différenciati on à partir d'un mag­
Bombe volcanique n.f. Bothriocidaridés n.m.
qui provoque seulement un ami ncissement périodique ma basaltique alcali n sui vant un processus de cr i stalli­
-�lS: J-:' ....i.'..l.:ü Voir Echini des. des strates, et un boudi nage évolué, où les d ifférents sati on fractionnée, ferromagnési ens plus denses à la
Projecti ons de lave à l'état pâteux, la pâte enrobant boudi ns sont totalement séparés. Adj. boudi né. Voi r base, feldspaths et mi néraux clai rs au sommet: c'est
parfois un noyau soli de. Leur forme est assez vari able: meneau. la suite réacti onnelle de Sewen qui, dès 1920, ava i t
Botryoïde ou botryoïdal adj.
certai nes sont fusi formes, ayant pri s cet aspect par montré qu'au fur et à mesure du refroidissement d'un
-½J_,..i...:...c Bouen.f. J.,.. _, bain s ilicaté les mi néraux cr i stall i sent dans l'ordre sui­
tournoi ement en l'ai r, alors que la lave éta i t encore
pâteuse. D'autres, globuleuses ont leur surface cra­ S'appli que à certai nes roches ou concrétions en forme vant:
Mélange hydroplast i que d'eau et de parti cules b i en
quelée par sui te d' i négal ité de retrait en cours du re­ de grappe de raisin. - série ferro-magnési enne: ol i v i ne-pyroxène - mi cas -
classées, appartenant aux arg i les et aux poudres et
froi di ssement: ce sont les bombes en croûte de pa in. sablons. Physi quement cohésifs, continus et rig ides, quartz
D'autres enf in s'applatissent à l'arr i vée au sol (bombes susceptibles de th i xotrop i e. Ce terme désigne aussi - série s i lice-alumi neuse: anorthite - plag i oclases cal­
en bouse de vache). Botton set � 1 ..::.. Li,...bJ 1 co-sodiques-alb i te-orthose-quartz.
les dépôts des bass i ns océaniques: boue à di atom­
ées, boue à globigér i nes, boue à radiolaires etc. Adj.
·tl.iJI..::..� boueux. BP. (1950) �WIJ.,._:àL.
Couches de fond d'un delta. Voir front set.
En angla i s "before présent", avant le présent, avant

Bouchon vaseux �� i� - J:llè � Bouguer �; J_,l,;;. - �; JI�


(Anomal ie de -, correctio� de -). Voir géodési e.
1950. 1950 est conp i dérée comme le présent de notre
calandrier.
Voir estuaire.
Br. Sym. chim. debrome
Bouclier n.m. Bouma
(Séquence de Bouma). Voir turbidite. Braccianite n.f. V. Téphrite
Socle stable anci en, le plus souvent d'âge précambri­
en. Les boucli ers sont const i tués surtout de roches
Bounce cast Voi r hyporelief. Brachiale (valve-)
magmati ques, métamorph iques, et ne portent guère de
2 Voi r Brachiopodes.
sédi ments plissés, mai s i ls ont pu être faillés, bascu­
lés, portés à des alti tudes élevées (ex. Boucli er Cana­
di en, Boucli er Fennoscandi en). Lorsque les boucliers
sont masqués par une couverture hori zontale, on parle
Boundstone n.m.
Terme proposé par Dunham, dans le cadre de la classi­
Brachidium n.m. '�,·
i..J-: -, ->-:'
Bombes volcaniques. 1 - en fuseau; 2 - en Voir Brachi opodes.
croûte de pain ( dimensions de quelques cm dans ce cas de plate-forme (ex. plate-forme russe). La fication textura/a des roches carbonatées, correspon­
morphologi e des boucliers est généralement plus si m­ dant exactement au terme françai s de calca i re con­
à 1m).
ple que celle des socles qui ont été pli ssés plus tard et struit. Voir carbonatées (roches). Brachiopodes n.m. - ..::..4;..:.
Bone-bed qu'on appelle les massifs. Les massifs sont dits calé­ -� .; 'il ...;:_,l:,� - ..::..�4,.;.J.1
doniens, hercyniens, etc., selon l'âge de leur plisse­
C'est un groupe zoologique avec des individus isolés
ment, étant entendu qu'un massi f peut avoir sub i plu­ Bourguignon
Li t à ossement, accumulati on d'os, le plus souvent de dans une coquille b i valve à symètr i e b i latérale (valve
sieurs phases de pli ssement. Voir craton.
Poissons, fréquemment dans des mi l i eux suggérant ventrale ou valve pédonculaire, valve dorsale ou valve
Plaques de glace qui fondent en prenant des formes de
des sali nités anormales. Boudinage n.m. champ i gnons. brachiale). Ils sont généralement fixées par un pédon-
Bruhnes - 44 - - 45 - Bytownite

schistes chloriteux, des serpentines. Peut jouer entre - Les Cténostomes ont des zoécies membraneuses ou Burdigalien n.m. Bysmalite n.m.
les feuillets de certains minéraux argileux (chlorite) le chitineuses fermées par une collerette en forme de
même rôle que les tenons potassiques. Il constitue peigne. C'est généralement le stolon calcaire qui est Etage du Miocène inférieur {ère tertiaire). Voir tabl. Laccolite dont une partie du toit est forcée vers le haut.
parfois une bonne partie de la couche octaédrique des conservé. Ces Bryozoaires sont connus depuis stratigraphie. Voir figure: Représentation shémtaique des différentes
feuillets des minéraux argileux. Voir argile. l'Ordovicien. formes d'intrusions souterraines.
Bustamlte n.f.
- Les Cryptostomes ont des zoécies qui s'ouvrent en ' '
Bruhnes (période de-) bas d'un crypte tubulaire, le vestibule. Ils forment des
Pyroxènoïdes appartenant au groupe des silicates qui
Bytownite n.f. �_,� _,i ��
colonies en éventail (Fenestella). en entonnoir Voir feldspath (plagioclase).
présentent une chaîne à période triple.
Période de Quaternaire basée sur les méthodes palée­ (Graptodictya) ou en vis. Ils sont exclusivement paléo­
magnétiques (de 700000 ans à l'Actuel). zoïques.
- Les Chéilostomes ont des zoécies calcaires ou chiti­ Butte témoin ........ü - �i - J:; - �
Bryozoaires n.m. -�l��l..:,...b neuses à opercule. Ils débutent au Jurassique et sont Voir relief structural.
. �1�1..::...L:,j�I les plus abondants des Bryozoaires actuels.
Synonyme d'Ectoproctes. Métazoaires coelomates
coloniaux à test presque exclusivement calcaire, re­
Budget glaciaire (ou bilan -)
pandus dans toutes les mers grâce à leur stade lar­ C'est la somme algébrique des quantités positives rep­
vaire libre, de l'Ordoviaien à l'Actuel. Ce sont des orga­ résentant l'alimentation et des quantités négatives
nismes plus ou moins sessiles, encroûtants ou érigés, représentant l'ablation. Si ce bilan est égal à zéro, le
croissant à partir d'un support de nature variable pour­ volume de glace ne s'accroît ni ne diminue. Un bilan
vu qu'il soit suffisamment ferme et propre. Ils vivent négatif se traduit par un recul, un bilan positif par une
souvent en symbiose ou en consortium avec d'autres avancée du front du glacier.
organismes (algues grosses, coquilles). Leur morpho­
logie et leur croissance sont fonction de l'agitation et Bulbe de pércussion
de l'oxygénation.
Ils peuvent proliférer au point d'être considérés quel­ Synonyme de cône de percussion. Bosse qui prend
quefois comme organismes constructeurs. Ils inter­ naissance au-dessous du point d'impact sur l'éclat
viennent pour une bonne part dans la fixation du carbo­ quand on brise des rochers durs.
nate de calcium et à ce titre comme producteur de
matériau carbonaté d'épandage. Bulgunyak (ou pingo)
Leur intérêt tient à leur petite taille qui souvent les pré­
serve des destructions et à leur évolution dans Il s'agit de butttes en forme de dôme, circulaire ou
l'espace et le temps. ovale en plan, hautes de plus de 50 m parfois (mi:is 10
Leur association à des faciès marins à salure normale m est la normale) et d'un diamètre de plus de 100 m
leur confère un rôle important dans la caractérisation dans les cas extrêmes. Ils se présentent en groupe ou
des milieux. Ils soulignent les incursions marines dans isolément. Ils accidentent en général, mais non tou­
les aires à sédimentations alternées, marines et conti­ jours, des aires de roches meubles, alluvions ou au­
nentales. (estuaires, deltas, estrans). tres. La majeure partie de leur intérieur est occupée
Les Broyozoaires ont le tube digestif en U. l'anus est par une lentille de glace; la surface est en matériaux
rapproché de la bouche, qui est entourée d'une cou­ terreux rocheux, couverture qui finit par se rompre au
ronne de tentacules ou lophophore. L'anus s'ouvre à sommet de sorte qu'il s'y présente une espèce de petit
l'intérieur (anus au centre) chez les Endoproctes ou à cratère, abritant parfois un lac.
l'extérieur (anus au dehors) chez les Ectoproctes. Les
Endoproctes sont inconnus à l'état fossile. Buliminidés n.m.
Les Ectoproctes vivent en colonies marines. Chaque
Formanifières à paroi calcaire perforée, appart­
polypide est dans une loge calcaire ou membraneuse,
la zoécie. Les zoécies sont coniques, ·prismatiques, enant au Trias supérieur-Actuel.
cylindriques ou ellipsoïdales, et quelquefois fermées
Bulleuse adj.
par un opercule. Libres ou réunies par des zoécies de
bourgeonnement ou un tissu vésiculaire, elles peuvent Se dit des roches effusives présentant des bulles
être decoupées en compartiments par des diaphrag­ (texture bulleuse). Les bulles sont produites par
mes. l'échappement des gaz de la lave. Voir vacuolaire.
Les Ectoproctes fossiles se subdivisent en cinq or­
dres:
- Les Trépostomes ont des zoécies calcaires, longues, Bunts a n dstein n.m.
réunies par de petits tubes intersticiels. Colonie mas­
sive (Hallopora) connue de l'Ordovicien au Trias. Partie inférieure du Trias. Voir tabl. stratigraphie.
- Les Cyclostomes ont des zoécies calcaires à orifice
circulaire. Ils sont connus du Cambrien à l'Actuel avec Burbankite
deux apogées: Ordovicien et Crétacé. Carbonate contenant des terres rares.
- 47 -

C. Sym. chim. du carbone Calamlte n.f. -���


Voir calamine et zinc. - L.,,ü_,..:J 1 �
C. Calamites �I �I
Plantes appartenant au groupe des Equisétales ca­
ractérisées par une tige articuleé ayant à chaque arti­
Sol réduit à la roche mère. cle un verticule de feuilles simples. Elles poussent
dans les terrains marécageux et sont connues au Car­
ca. bonifère Permien.
Symbole chimique du calcium. Voir Annularia.

Calanques
: t-=,_,.!_,..,.;.LS:
Cacholong n.m.
.i:,1,,_...,JI � � �I �l.:ù
. '-:?� 0--=�
(les côtes à calanques). Indentations se terminant en
Produit d'altération se formant à la surface de silex. cul de sac.

Cadmium n.m. Calcaire n.m.


Corps simple (Cd; n° at.48; mat.112,40 ion 2+ de rayon Roche sédimentaire carbonatée renfermant au moins
0,97 A0; d.8,6). C'est un métal blanc, ductile et malléa­ 50% de CaC03. Elles sont tendres (la calcite à la du­
ble, utilisé en alliage (protection des métaux). Il est
reté 3), rayables à l'acier etparfois à l'ongle (craie).
aussi associé à certains minéraux (ex. blende).
Elles font, à froid, effervescence aux acides (ex. HCI
à 10%), ce qui les distingue des domlomies, qui ne le
Cadomien font pas.
(Cycle cadomien). Cycle orgénique du Précambrien qui CaCOJ + 2HCI -> CaCl2 + � + H 2Û
se termine par la phase cadomienne (Précambrien­ Très peu solubles dans l'eau pure (13 mg par litre),
Cambrien). Voir tabl. stratigraphie. elles sont solubles dans l'eau chargée de gaz carbo­
nique Uusquà 2 g par litre) à cause de la formation de
Cafémique - ->-'""L>.L.J 1 biocarbonate de calcium.
·i�j.:ù...o - -½J.:,,. - i� CaCOJ + � + H2Û = � (C0:3)2
(Eléments cafémiques). Se dit des éléments (Ca-Fe­ Dans la plupart des cas, les calcaires tirent leur origine
Mg). de l'accumulation de coquilles ou de squelettes cal­
caires. Seule une petite part provient de précipitations
Caillou n.m. chimiques ou biochimiques. Plusieurs classifications
ont été proposées pour désigner les calcaires: classi­
Grain compris entre 20 et 200 mm. Voir granulométrie.
fications basées sur leur structure et classifications
basées sur leurs caractères les plus marquants. Voir
cailloutis n.m. carbonatées (roches), bioherme, biostrome, griotte,
,---il..,., .) - � iis:.) - -� calcrète, caliche, travertin.
,
Ensemble de blocs ou galets non cimentés, de 16 à Calcaire à minéraux
256 mm, d'origine détritique.
Calcaire cristallin formé à la suite d'un métamorphisme
(le plus souvent métamorphisme de contact). Il con­
Calabrlen n.m.
tient certains minéraux comme le grenat, le pyroxène,
Division stratigraphique du Pléistocène inférieur, équi­ etc.
valent au Maroc du Moghrébien. Calcaire cristallin
Calaminen.f.
-���
Roche calcaire à cristaux visibles à l'œil nu ou à la
. L.,,ü_,..:J 1 �
loupe. Il s'agit le plus souvent de calcaires métamor­
Synonyme d'hémimorphie et de calamite. Voir zinc. phiques recristallisés.
Calca rénite - 48 - 49 - Campagnien

lutions sous forme de bicarbonate et précipite en


.,
Calcarénite n.f. Caldeira (ou caldera) n.f. - ·�· oie avec un col. Les calpionnelles sont représentées
aragonite, en calcite ou en dolomie. Il est fixé aussi par des individus ayant des formes de bouteille à fine
Roche résultant de la cimentatin par du calcaire d'un dans de nombreux organismes se trouvant dans les .• .J-:'..i.J.S: - • .)4,.{.. u';a paroi calcaire. Ce sont de bons fossiles stratigra­
sable calcaire. Des éléments calcaires peuvent y être roches sédimentaires. On utilise le calcium dans des Cratère de grandes dimensions. La forme en plan est phiques trouvés en abondance dans les calcaires
présents (bioclastes, intraclastes, microgalets). Le ci­ chaux et ciments, en agriculture, en métallurgie, etc. typiquement ronde, les bords, tantôt presque verti­ marneux. Ils étaient marins et pélagiques et sont bien
ment est généralement spathique ou microcristallin caux, tantôt adoucis. On a longtemps attribué toutes connus du Portlandien (fin du Jurassique) au Valan­
(Ex. Calcarénites quate rnaires de la région de Rabat­ Calco-alcalin adj. ces formes à des explosions, mais on sait aujourd'hui ginien (début Crétacé). Parmi les calpionnelles, on
Maroc). Voir granulométrie. qu'il faut distinguer deux origines. Les plus petites cal­
Se dit des roches magmatiques qui contiennent des peut citer à titre d'exemples: Calpionnella alpina
proportions à peu près voisines de Ca et de ( Na,K). deira (quelques centaines de mètres) sont entourées (Portlandien-Berriasien), calpionellopsis oblonga
Calcareux adj. d'un bourrelet et de scories mélangées avec (Berriasien-Valangien), Colomiella mexicana (Aptien­
Qui contient peu de calcaire. d'abondantes roches du socle, dont la présence Albien), crassicollaria intermedia (Portalandien supé­
Calco-alcaline

ouuuu
prouve qu'il s'agit d'une explosion. Les plus grandes rieur), Calpionellites darderi (Berriasien - Valangien).
(Association calco-alcaline). Dans les arcs insulaires,
-�_,�
caldeira (plusieurs kilomètres de diamètre) sont dues
Calcédoine n.f. les caractères magmatiques des laves évoluent en à des affaissements.
fonction de leur éloignement à la fosse océanique, de­
-ù��-..:._,� puis une association thoiéütique (Si02 de 45 à 70%
Variété de silice anhydre. Voir silice. Caldérite n.f.
pour K20 de 1 à 4%} puis à une association shoshoni­
Variété de grenat ferrifère.
tique (alcaline) dans les régions alors les plus éloig­
Calcédonieux adj.
nées du fossé.
Constitué de calcédoine. Calédonien (cycle-) - � _, ..i.J.S: Ô .) JJ
A
Calco-sodlque adj. .�_,'.J;;. • .J JJ
Calcédonite n.f. B
Se dit des roches magmatiques contenant des plagio­ Cycle orogénique couvrant le Paléozoïque inférieur
(ou calcédoine). Certains auteurs recommandent cal­

-
classes comme: andésine-labrador-oligoclase. (Cambrien, Ordovicien, Silurien). Il est bien connu en
cédonite pour le minéral, et réservent calcédoine pour
la roche. Voir calcédoine. Calcrète n.f. �.)
�-
- b� .. Europe et il est responsable de la formation des
chaînes de montagnes calédonniennes en Scandina­
vie, en Ecosse, etc. Voir tabl. stratigraphie.
Calplonnelles et Tintinnidiens. A.
Différentes formes de Calpionnelles, x 350
Croûte conglomératique formée sous l'influence des
Calceola eaux d'infiltration. Voir caliche. Calpionnellites
Voir Tétracoralliaires. Calédonnienne � _, .J _, '11 U..:...;11 Voir calpionnelles.
Calcshiste n.m. -�J.ii1J�J;JYih;-ll -�J..c,J�l
Calcifère Schiste calcaire. Roche feuilletée faite de calcaire et (Phase calédonienne). Synonyme de phase arden­ Calpionnellopsis
S'applique aux roches métamorphiques ou magma­ de silicate d'aluminte hydratée, tendre, blanche ou naise. Phase tectonique située à la limite du Silurien et Voir calpionnelles
tiques contenant parfois un peu de calcite cristalline. grise. Les calschistes, surtout fréquents dans les ré­ du Dévonien. Voir tabl. Calymene
gions plissées, sont d'anciennes marnes, ultérieure­ :� ls:
ment devenues schisteuses. Voir schiste. .
Calcilutite n.f. �
- �
- - .._.......1
. J.) Caliche n.m. .._,.,_,.....,..iJ 1 ..::.,�)l:,.:.,..... t_,_:,
Trilobite appartenant au Silurien-Dévonien.
Roche calcaire à grains plus petits que 64 microns. Presque synoyme de croûte pédologique, calcaire ou
Synonymes: calcaire lithographique, micrite, micro­ dolomitique, formant fréquemment le ciment des con­
spathite. Voir carbonatées (roches). glomérats des cônes alluviaux. Il contient parfois un
Camarodontes n.m. .:,L.:.......'11 .)�
peu de sel ou de gypse, d'origine chimique, et se for­ Voir Echinides.
(..::..,�il.:...i.ll.:.,....ct_,_:,)
Calcin n.m. mant en surface par évaporation dans des régions
arides à semi-arides. Voir sol à croûte, calcrète.
Ciment calcaire formé probablement par précipitation Cambrien n.m.
de CaC03 au moment du gel de l'eau. Le calcin peut ci­
menter des alluvions, des graviers et galets
Callovien n.m. 1 �_,].s.J Premier système du Paléozoïque. Voir tabl. stratigra­
phie.
(conglomérat). Etage du Jurassique moyen (du Dogger). Voir tabl.
stratigraphie.
Cambrure n.f. V. vague
Calcirudite n.f. �I �I ..,.......1_,.J
Roche calcaire à grains ou blocs plus gros que 2 mm. Calotte glaciaire - ½.l.:'4 Ll...L Camouflage n.m. -�
Voir granulométrie. Voir glacier. � Ll - ½.l.:'4 � . � - ½_,::. - b� - �
Calpionnella. Voir calpionnelles )(..:.� �
Calcite n.f. Voir carbonate. On a camouflage lorsque l'élém�nt en trace remplace
diadochiquement un élément majeur de même valence.
Calpionnelles n.f. Par exemple, Rb+ est camouflé par k+ dans les micas
Calcium n.m. et les feldspaths.
Protosoaires fossiles, ciliés, très proches des Tintin­
Métal blanc (Ca; n ° at.20; m.at.40,08; ion 2+ de rayon noïdiens actuels. La cellule des Tintir.nnoïdiens est Campagnien n.m.
0,99 A0; d.1,54). C' est un métal très réducteur et Formation d'une caldeira. Scories en polntlllé­ contenue dans une coque (lorica) de nature organique Etage appartenant au Crétacé supérieur. Voir stratigra­
s'associe à de nombreux éléments. Il se trouve en so- Lave compacte en noir. (M. Derruau). atteignant de 35 à 350 microns, en forme de petite fi- phie.
Camptonite - 50 - - 51 - Carbonate

Deux exemples de canevas. prolongement submergé du réseau fluviatile actuel, ent l'affluent d'un autre. Il existe deux types principaux
A, le canevas de Wulff obtenu par une in­ déjà imprimé sur le plateau continental. Ces canyons de captures (si on exclut le cas particulier des cap­
version stéréographique qui conserve les sor.t nombreux et leur profil en long, assez incliné (de 4 tures par exagération de méandres): 1- les captures
angles. à 12% en général), est coupé de ruptures de pente, ce­ par recul de tête, captures produites par l'existence
B, canevas de Schmidt obtenu par une tras­ pendant les contre-pentes sont rares. Sur les fonds de niveaux de base très différents; 2- les captures par
formatlon géométrique qui conserve les sur­ océaniques moyens, les canyons se terminent par une déversement, ou celles qui sont fonction de
faces (mais non les angles). zone confuse, comme empalée. A l'amont, ils finissent l'existence de couches inégalement dures, particu­
La comparaison des deux canevas fait ap­ en cul-de-sac. Le profil en travers est en V, mais cou­ lièrement caractéristiques dans le cas des dépres­
paraître leurs propriétés relatives : le cane­ pé de ressauts. Le tracé est parfois ramifié, presque sions monoclinales. L'endroit où la capture s'est pro­
vas de Wulff conserve bien les angles toujo urs sinueux, sans comporter toutefois de vérita­ duite est marqué par un brusque changement
comme on peut le noter par le fait que bles méandres. Leur genèse pose toujours des d'orientation du talweg qu'on appelle coude de cap­
toutes les courbes, transformées des problèmes: pour certains auteurs, les canyons sous­ ture.
grands et des petits cercles, sont perpen­ marins ne sont que des vallées terrestres envahies par Caradocien n.m. I
Canecellophycus la mer; pour d'autres ils sont formés par l'érosion due �_,J �
diculaires entre elles ; mais on volt égale­
Etage de !'Ordovicien supérieur. Voir tabl. stratigra­
ment que les surfaces quadrangulaires ain­ aux courants de turbidité.
phie.
camptonite n.f. si déterminées ne sont pas de mêmes
dimensions selon les régions du canevas, Cap acité n.f.
Voir lampro phyre. caratn.m. -
ce qui montre que la transformation choisie ..b 1 �
Canal d'écoulement Ul......')'1 �W-JL......11 ne conserve pas les surfaces. C'est le débit solide maximum du cours d'eau pour
Mot venant de l'arabe qirat. Chaque vingt-quatrième
Voir torrent. A l'inverse, le canevas de Schmidt con­ une vitesse déterminée.
d'or fin contenu dans une quantité d'or. Unité de masse
serve celles-cl comme on peut le voir à (0,2 g) qui sert d'étalon aux joailliers.
Cancellophycus.
l'égalité des surfaces quadrangulaires dë­ Capitosaurus
Voir Zoophycos. terminées par les intersections des trans­
Voir Amphibiens. Carbonado n.m. Voir diamant
formées des petits et grands cercles ; mals
Cancrinite n.f.
on voit que l'angle d'intersection n'est pas
Minéral appartenant à la famille des feldspathoïdes et droit ce qui montre que la transformation Cap-rock carbonate n.m.
plus précisément au groupe de la néphéline, il est hex­ utilisée ne conserve pas les angles. Terme anglais qui désigne une formation habituelle­ Minéral caractérisé par la présence de l'ion (C03)2-.
agonal. ment brèchique résultant partiellement de Comme carbonates, on peut distinguer en particulier la

-��-J.j�:::
l'hydratation, de la dissolution ou du lessivage de la calcite, l'aragonite et la dolomite.
Canevas n.m. ':r"L.......... � - r-'""_>-11 �
Cannel-coal n.m. -t_,_......:...JI . partie supérieure d'un dôme de sel en cours de crois­ La calcite (CaC03) a un système rhomboédrique ou
sance. Coiffant celui-ci, la formation brèchique est es­
Il s'agit d'un diagramme ou mode de représentation trigonal. Cristaux en rhomboédres aigus ou non, en
Charbon très bitumeux. Il est surtout formé de spores sentiellement faite d'anhydrite, et de gypse, mêlés à
correspondant à une tranformation géométrique déter­ prismes allongés, en tablettes très aplaties ou en sca­
et de débris résineux noyés dans une pâte amorphe de la dolomite, de la calcite et du soufre. Voir dôme de
minée. Parmi les canevas les plus employés par les lénoèdres divers souvent très modifiés. Fréquentes
(sporitine). Les cannels-coals sont appelés aussi sel.
géologues, on peut citer le canevas de Wulff et le ca­ concrescences et mâcles. Couleur très variable: incol­
charbons-chandelle (ils brulent comme une chandelle
nevas de Schmidt. 1- Le canevas de Wulff est obtenu
par une inversion stéréographique qui conserve les an­
sans fumée). Capsien n.m. µ � L.:.....,. ore ou blanche, ou teintes pales pour les variétés im­
pures (rose, verte, jaune, gris, bleu violacé...). Mass­
gles. 2- Le canevas deSchmidt est obtenu par une -(� 10000 u--11 3000) �)..:. es microcristallines compactes (calcaires),
transformation géométrique qui conserve les surfaces Cannelée (rochecannelée) Industrie préhistorique du Paléolithique supérieur et du saccharoïdes (marbres), fibreuses (albâtres), concré­
(mais non les angles). Voir modelé glaciaire. Mésolithique trouvée en Afrique du Nord. Caractérisée tionnées (stalactites et stalagmites), pulverulentes,
par des silex taillés qui accompagnent des débris de oolithiques, etc. La calcite est moyennement dure,
Cannelure glaciaire coquilles deGastéropodes. On lui donne un âge entre légère, à clivage très facile et très parfait selon les fac­
- <:?� � 5000 et 1 0000 ans. es du rhomboèdre faisant apparaître les faces à
Voir modelé glaciaire. -½�-½Jl;.Î mâcles simples ou polysynthétiques. Il fait efferves­
Captive (nappe-) cence à l'acide chlorhydrique dilué à froid. La calcite
Canyon n.m. caractérise les calcaires (voir calcaire) et certaines
- ._;� - JJ..i.i.Î Voir nappe d'eau souterraine. roches métamorphiques ou magmatiques (ex. carbo­
-� � - � JI _, - � .)_,;. natite). Elle peut se trouver aussi dans des filons hy­
C'est une vallée à flancs raides, souvent creusée Capture n.f. drothermaux.
dans une région à structure tabulaire. Il se présente Dans la substitution des éléments en trace aux élé­ L'aragonite (CaC03) a un système orthorhombique. Elle
comme un véritable trait de scie entre des plateaux ou ments majeurs, on parle de capture, lorsque l'élément se repésente en petits cristaux prismatiques, souvent
des reliefs plissés calcaires. Les canyons jouent un en trace possède une valence supérieure à celle de aciculaires ou en édifices maclés pseudo­
rôle important dans le modelé karstique. l'élément majeur. Ex. Pb2+ est capté pour partie par k+ hexagonaux; macles très communes en roue donnant
dans les silicates potassiques. des prismes courts à angles rentrants et à base striée
Canyon sous-marin en trois directions. Incolore, blanche à jaune clair, par­
- <:?� ..;�
Capture fois teintes pâles (rose, verte, violette). Constitue
. <:?� _;..:. L;. communément le squelette d'organismes vivants ou
Sur la plupart des côtes, le talus continental est enta­ (d'un cours d'eau). On a le phénomène de capture récemment fossilisés. L'aragonite est moyennement
mé par des vallées ou canyons sous-marins qui sont le lorsque la partie amont d'une rivière ou d'un oeud devi- dure et lourde, fragile, difficilement clivable en formes
Carbonatée - 52 - - 53 -

prismatiques, effervescente, métastable à tempéra­ que l'on observe à la base des séries d'évaporites. 2-
drocarbures, provenant de boues organiques). 4- lieu continental, soit le plus souvent en domaine marin
ture ordinaire et se transformant en général en calcite Roches calcaires d'origine chimique et organochi­ néritique et parfois· en milieu océanique profond ( à Dolomies secondaires sont, par contre, beaucoup plus
(surtout lors de la diagenèse). miques: Elles résultent de la précipitation du CaC0 3 2500 m en Méditerranée). Donc on peut distinguer en répandues· dans les séries géologiques, mais ne sont
La dolomite (Ca, Mg) (C03) 2 a un système rhomboé­ sous l'influence de facteurs chimiques ou biochi­ gros deux types de dolomies: 1- Dolomies primaires: pas connues comme se forment actuellement. Parmi
ces dolomies secondaires, on peut distinguer: a­
drique ou trigonal. Communément en cristaux rhom­ miques. Ce sont notamment: les calcaires lacustres, c'est à dire dolomies déposées directement. Ce sont
les tufs et travertins, les onyx, les stalactites et sta­ dolomies à grain fin, finement litées. Seules peuvent Celles qui sont contemporaines ou pénécontempo­
boédriques. Fréquemment en agrégast de cristaux "en
lagmites, les calcaires oolitiques, les calcaires grume­ être tenues comme étant d'origine primaire certaine les raines de la sédimentation; b- Celles qui se sont for­
selles". Masses compactes, granulaires, saccha­
leux, les calcaires marneux et les marnes. dolomies associées à des évaporites, comme celles mées beaucoup plus tard et sont appelées les dolo­
roïdes, parfois caverneuses. La dolomie est moyenne­
Deux autres classifications importantes ont été pro­ mies tardives.
ment dure, assez légère, fragile, à clivage rhomboé­
rique parfait. Couleur: incolore, blanc, brun jaune, gris posées. Elles font appel à la structure des roches cal­
clair, parfois bleu claire ou rosâtre. Macles fréquentes. caires et se partagent les faveurs des sédimento­
La dolomite n'est pas effervescente à l'acide chlory­ logues: celle de Folk (1962) et Dunham (1965).
drique froid dilué. Elle se trouve dans certaines roches Folk distingue trois principaux types de roches cal­ Composition volumétrique des Alochèmes
sédimentaires (dolomies, calcaires dolomitiques). caires en fonction des proportions d'allochèmes ( ce
1 ntraclastes < 25 %
dans certaines roches métamorphiques et dans les fil­ sont les éléments d'origine chimique ou biochimique,
0 < 25 % colites
ons hydrothermaux. formés dans le bassin de-sédimentation et ayant subi 3 C

On peut citer d'autres carbonates appartenant à des un transport sous forme de fragments: colites, fos­
C
a. "
(1)
Rapport volume fossiles/fossiles + pelotes
systèmes différents: 1- Système monoclinique et hy­ siles ou débris de fossiles, intraclastes, pellets) et de ô
:,
� a-
!lJ
I 1 3 3 Oolites intraclastes

-
(1) 2 0 < > >4
droxylé: malachite verte et azurite. 2- système ortho­ la constitution sparitique ou micritique �
C
:,
� ;f
4
et<
4 >25% >25%
rhombique: Withérite (BaC03). cérusite (PbC03), stron­ (microcristalline) du ciment. Les cristaux du ciment CD•
éi1 (1)
CD 00
tianite (S2 C03). 3- système rhomboédrique: magnésie ayant précipité dans le bassin de sédimentation sous
forme de micrite ou de sparite s'appellent les or­
3
-c,
3
Q"
"0 0
en 0
en
-c,-c, !lJ "11
= ::,­
("')"
ou giobertite (MgC03). sidérite ou sidérose (FeC03). !lJ• "" :, �� 0
() (1)
thochèmes. Voir micrite, sparite, intraclastes, oolites, CD· .i:ï ê- ;::::.: C: 2: en
:;; CD
" 0
CD Q;
smithsonite (Zn C03). rhodochrosite ou diallogite pellets.
C
ë u, 3 en
---c, !lJ
!lJ u, r, !lJ
:,
(MnCOJ). Par contre, Dunham cherche moins à mesurer qu'à ca­ 1\)
0 =;;
6'
C -
(1) ::,- �
Ch .Ci"
ractériser l'agencement des divers consitutants entre :, E :, � -c éi1
Carbonatées (roches-) eux. A cet effet il définit les catégories suivantes: 1-
(1) 0
:, ë5'
:,
=ro en "!lJ
y>

mudstone: micrite (calcilute) à rares éléments figurés. ro:


u,
a.
(1) �
Roches sédimentaires formées de carbonates (au -c, u,
2- wackestone: grains jointifs sans micrite (sructure CD ()
moins 50%). Comme carbonates, il s'agit essentielle­ :, !lJ
jointive). 3- Packstone: grains jointifs sans micrite a.
ment de calcite, d'aragonite et de dolomite (voir carbo­ (structure jointive). 4- grainstone: presque uniquement
a.
!lJ 2 0
0
nate). Les roches carbonatées sont très abondantes �-
u, 00
des éléments figurés dont l'assemblage assure la -c, ëiï 0 0
dans la lithosphère, et leur masse semble croître de­ structure de la roche. 5- boundstone: calcaires con­ "!lJ
'T
a.
CD- a:
'"­
3 3
�r �r
;::::.:c:
.5·
C
CD
u,
puis l'ère primaire, amenant peut être un appauvrisse­ -c,
ment progressif de l'atmosphère en gaz carbonique.
struits récifaux, calcaires à stromatolites, tufs et tra­ ô
:,
-c,
!lJ éi].
(1) a. �
Elles sont en général tributaires de la vie et la pré­
vertins.
Les calcaires sont employés à la fabrication de la
CD u,
a.
(1)
,,
u,
0
a.
0
0
sence de calcite et exceptionnelles dans les roches 'fë 3
chaux et des ciments. Ils sont utilisés dans l'industrie ëiï
u,
C 5·
éruptives. On peut distinguer deux grands groupes chimique (fabrication de la soude, production du gaz 5· "' (1) -u �
dans les roches carbonatées: les calcaires et les dolo­ carbonique). En agriculture, les calcaires tendres et -u
0
�-
:,
0
3 3
mies. Pour distinguer les calcaires, plusieurs classifi­ en CD !!!.
gélifs, craie en particulier, sont souvent utilisés ô
cations ont été proposées. Dans un premier temps on (1) :, t---L-,,---,-,---'----L-----'----4---4-----+----1 �
comme amendement (marnage des terres). (1) Allochèmes les plus abondants :n
peut distinguer des roches calcaires selon leur origine: 0
()
Les roches dolomitiques sont rarement formées de dol­
�r
;::
1- Roches calcaires d'origine détritique: On rencontre omie pure et renferment généralement un certain taux a ��
u, 0
très fréquemment en pays calcaires des brèches de ,fi.
de CaC03. Elles sont un peu plus dures que les roches rr
ai
!!!. ê. g.
() (1),
pente et de poudingues à galets et ciment cal
caire. Aussi molasses et flyschs peuvent être rappor­
calcaires (dureté 3,5 à 4). Comme on l'a signalé, elles 0
C
:, 3
0
::,-
o
"
3
(1)
�-(/)
"
ne sont pas effervescentes, mais la plupart des carg­ a. (1),
tés partiellement avec calcaires détritiques. 2- Roches en (1)
ëiî 3 � /\
neules (dolomies carverneuses) font plus vivement ef­ ô
:,
C
en (1)
en
!!!.�
g:o
calcaires d'origine organique: là on peut avoir les cal­ fervescence à l'acide que les dolomies compactes. (1) (1)
caires construits comme les calcaires coralliens, les m rf..
1---'----...L.--.I.----.I.-----L--'-----k:c
calcaires à Rudistes, les calcaires à Bryozoaires, les
Les processus de dolomitisation ne sont pas encore
parfaitement élucidés. Dans certains cas la roche, Micrite : si perturbée : dismicrite; =
calcaires à Algues, les calcaires d'accumulation déposée dans des eaux magnésiennes, est originelle­ si dolomie prèp. Dolomicrite
comme les clacaires à entroques, les calcaires à Fora­ ment dolomitique (milieux confinés, zones suprati­
minifères, les lumachelles, les faluns, etc. 3- Roches dales). Dans d'autres cas, la dolomitisation est sec­
glaciaires d'origine organe-détritique: c'est le cas de la ondaire:
craie (contenant surtout des organismes plancto­ 2CaC03 + Mg Cl2 -----> CaMg (C03)2 + CaCl 2
niques: Globigérines, coccolithrophoridés, et des or­
ganismes benthiques: (Bryozaoaires, Mollusques, Il en résulte la disparition de toute la structure organi­
Oursins). Les calcaires bitumeux ou ampéliteux ou sée organique (coquille) ou minérale (colites). Il semble
sapropéliens (en plus des Foraminifères, on y trouve que la substitution soit contemporaine du sédiment ou
des éléments détritiques comme le quartz et des hy- très peu postérieure. Elle peut s'effectuer soit en mi-
Carbonatite - 55 - Cartegéologique
- 54 -

La dédolomitisation, c'est l'inverse de la dolomitisation magma basaltique ou granitique. Le magma se désilici­ carcharodon 0.J .JJ}(js.
: les cristaux de dolomite sont rangés et épigénisés
Carlsbad (maclede-)
fierait au contact des calcaires et, se chargeant en
Req uin appartenant au Crétacé supérieur-Actuel. A
par la calcite. Parfois, le remplacement de la dolomite C02 et H20, il mobiliserait les roches carbonatées pour Voir macle, feldspath.
l'état fossile, on ne trouve que les dents, par exemple
par la calcite est total. On ne reconnaît le cristal que les redéposer sous forme de carbonatites enrichies en dans les phosphates du Maroc (région d'Oued-Zem).
par sa forme. Quelquefois, au contraire, il subsiste un minéraux fumerolliens. Si cette hypothèse peut être Camallite n.f.
squelette du cristal originel de dolomite, dont l'intérieur ,-,/··'.; G.
acceptée pour les massfis dont le sous-sol est cal­ C'est une chlorure (K Mg Cl3, 6H20), du système ortho­
seul est calcifié. Ces phénomènes de dédolomitisation caire, elle paraît ditticile à retenir pour expliquer les
sont surtout visibles aux zones de contact calcaire­ rhombique. Elle forme l'élément principal des minéraux
carbonatites perforant les socles dépourvus de de potasse.
dolomies pénécontemporaines. strates calcaires.
La classification purement pétrographique la plus gén­ L'hypothèse métasomatique voit alors dans les carbo­
éralement adoptée est celle de L. Cayeux et F.G. Petti­
Camienn.m.
natites des produits de la métasomatose sodique et de
john: Etage du Trias supérieur. Voir tabl. stratigraphie.
la désilicification des micaschistes, alors que
Calcaire, contenant plus de 95% de calcite et moins de l'hypothèse hydrothermale suggère une origine
5% de dolomie. entièrement juvenile à la fois pour C02, et pour Ca. Carottage n.m. - 4-.,l..LJ I j,d..j
Calcaire magnésien, 90 à 95% de calcite, 5 à 10 de dol­
En bordure de ces intrusions, il y a un métamorphisme -� - �L.,,lJI d.:..-:'.Lll j,d..j
omite.
de contact avec formation de fénites (phénomène de
Dolomie calcaire, 10 à 50% de calcite, 50 à 90% de dol­ Extraction de carottes d'un sol, par sondage, au moy­
fénitisation) qui représentent des roches à composi­
omite. en d'un carottier. Voir carotte.
tion de syénite alcaline. Voir fénites.
Dolomie, contenant moins de 10% de calcite et plus
de 90% de dolomite. Carotte n.f.
Carbonatite n.f. carbone n.m.
Echantillon cylindrique retiré du sol (diamètre:
Les roches les plus curieuses qu'on puisse rencontrer Corps simple, métalloïde (C; n °at.6, masse at.12,01; quelques centimètres, longueur: plusieurs mètres).
au sein des complexes éruptifs sont bien les carbona­ ion 4+ de rayon 0,16A0 , d.3,5) qui existe sous plu­
tites, roches faites de plus de 80% de carbonates. En sieurs formes allotropiques, est très répandu dans la
nature à l'état combiné et se trouve dans tous les carcharodon (dans les phosphates d'Oued Carpédolite
apparence, ce sont des sortes de calcaires cristallins
corps vivants. Comme métalloïde, il existe à l'état pur Zem).
à calcite jointive et écrasée (structure protoclastique). Voir stone-line.
En réalité, ces roches contiennent des minéraux qu'on sous les formes diamant et graphite. Sous forme de
ne rencontre ni dans les roches sédimentaires ni dans gaz carbonique, il joue un rôle important dans la cris­ Cardioceras (-=.. L+:,..,... 'i 1 .:,.... ) <->" 1 J":'-'-"� .J.; ts: Carpelle n.m.
les cornéennes métamorphiques. Véritable musée min­ tallisation des roches sédimentaires et magmatiques. Ammonite appartenant au Jurassique supérieur. Voir Angiosperme.
éralogique, les carbonatites recèlent plus de cinquante L'atmosphère contient 0,03% de C02. Adj. carboné.
minéraux et on continue à y découvrir de nouvelles Voir carbone 14. Cardlola Carpoïdés n.m.
espèces.
Carbone 14 �j.ll <->"�I Bivalve du Silurien-Dévonien. Voir Echinodermes.
On y trouve des carbonates classiques: calcite
(sôvite), dolomite (béforiste), sidérose, ankérite mais . .d.•...!. 'i 1 0_,...,. _,s.J l,i
(,! Carènen.f. Carte géologique
aussi des carbonates contenant des terres rares (Méthode de C14). Méthode de datation des décou­
(bastnâsite, parasite, roentgenite, burbankite...). Les Il s'agit des parties dures d'un organisme ayant une
vertes grâce au carbone qui entre dans la composition Représentation sur un fond topographique des af­
feldspaths (orthose, microperthite, albite), les feld­ forme de crête. Ex. carène saggitale du crâne osseux.
de toute matière vivante avec une proportion con­ fleurements des diverses formations, des structures
spathoïdes (néphéline, mélilite), les pyroxènes Adj. Caréné.
stante de l'isotope radioactif C14. L'acquisition du car­ tectoniques et, de façon générale, du maximum de ren­
(augite, diopside, aegyrine), les péridots (forstérite, bone 14 cesse à la mort des organismes, il se raréfie seignements géologiques. C'est assez facile lorsque
monticellite), les phyllites (biotite, phlogopite), les gre­ dès lors régulièrement et ne comprend plus, après Cargneules n.f. - �.J� �_,JJ.J
les affleurements sont abondants, bien que des
nats mélanite, la chondrodite, le sphène, le zircon, la 5589 ans que la moitié du carbone radioactif qu'il
L.......J..S �� structures complexes puissent ralentir considérable­
pérowskite, la fluorine y sont fréquents. Il s'y ajoute possédait initialement. Cette méthode permet, à 100 �� � �
des minéraux phosphatés (apatite, monazite, isokite), ans après, une datation des restes de bois ou d'os
.U� ment le travail. Si les attleurements sont rares, il devi­
ent plus ditticile de trouver les limites des formations.
des oxydes (magnétite, hématite, ilménite, rutile, ana­ jusqu'à 50000 ans. Elle joue un rôle important dans les Roche caverneuse, carbonatée, calcaire ou dolomi­ En forêt épaisse, seuls les cours des torrents et des
tase, brookite), des dulfures et des sulfates (pyrite, études archéologiques. Voir radiochronologie. tique, provenant d'une diagenèse extrêment com­ rivières ottriront des coupes utiles. En dehors de
pyrrhotite, chalcopyrite, galène, molybdénite, chalco­
Carbonifère n.m. - �I ÎL.J.....:JI plexe, généralement en relation avec des milieux éva­ ceux-ci, il faudrait faire des puits et des tranchées
cite, bornite, bary1ine).
po ritiq u es. Les caver nes sont souvent pour atteindre la roche en place. L'extension des for­
Si les massifs de carbonatites sont associés aux gîtes .�l�I parallélépipédiques, dues peut-être à la consolidation mations de couverture est un autre facteur dont il faut
profonds de syénites néphéliniques, une autre partie le long des fentes, puis à la disolution du matériel non tenir compte. Si les dépôts fluvioglaciaires, les sols,
Période de l'ère primaire (Paléozoïque supérieur). Voir
des 50 gisements mondiaux de ces roches carbona­ consolidé. n.f. cargneulisation. Adj. cargneulisé. etc. recouvrent une grande partie des roches, il est im­
tabl. stratigraphie.
tées est annexée aux complexes volcaniques riches possible de connaître les limites des formations sous­
en mélilite et en néphéline. Carinthine n.f. jacentes sans l'aide de forages. De plus, ces derniers
L'origine des carbonatites reste une énigme en dépit Carbonification n.f. doivent être suttisamment rapprochés pour permettre
des nombreuses suggestions qui ont été proposées Amphibole bleutée. une corrélation. Il existe donc des cartes qui représen­
depuis que la véritable nature éruptive de ces roches (Ou carbonisation). Transformation d'un corps en char­ tent surtout des dépôts superficiels, établies par des
ait été reconnue. bon. Dans la genèse des charbons, la carbonification géologues spécialisés dans ce genre de roches, ou
Carixien n.m.
L'une des hypothèses la plus en faveur invoque c'est la houillification ou évolution des débris végé· par des pédologues. Si les forages sont suttisamment
l'assimiliation des roches calcaires du sous-sol par un taux en charbons. Voir charbon. Etage du Jurassique inférieur. Voir tabl. stratigraphie. rapprochés, il est possible d'établir une carte fictive
Carte lithologique - 56 - - 57 - Cendre volcanique

qui indiquerait la géologie profonde sans tenir compte en particulier sont généralement dessinées avec des dans les filons qui leur sont liés. Dans les sédiments, Cation n.m.
des roches superficielles. Mais sur la plupart des largeurs supérieures à celles qu'elles devraient avoir on la trouve en grains irréguliers, plus ou moins angu­
cartes géologiques dessinées sur le terrain, à côté de compte tenu de l'échelle. Les cartes topographiques leuse, en fragements de cristaux simples ou maclés. On appelle cation un ion qui a tendance à devenir élec­
dépôts superficiels inévitables, figure la géologie des modernes sont imprimées en couleurs, ce qui facilite tropositif (attiré par la cathode) et perdant facilement
roches qui affleurent à la surface dans la région. Voir considérablement leur lecture. On adopte générale­ Csst un ou des électrons. S'oppose à anion.
coupe géologique. ment les conventions suivantes: a- le bleu est affecté Caverne n.f. Jl..è - �- bJl..i...
Voir hyporelief. Signifie en englais moulage.
Les couches géologiques sont représentées par des à l'hydrographie (rivières, lacs); b- le vert à la végéta­ Grotte de grande taille creusée dans le rocher. Voir
couleurs conventionnelles. La nature et/ou l'âge des tion {forêts, cultures, etc.); c- le noir à la plus grande
Cataclase n.f. abri-sous-roche, modelé karstique.
couches sont précisés par des notations. partie de la planimétrie, et en particulier à ce qui est
Carte lithologique ½J_,.;........ �,;-d.. œuvre humaine (villes, voies de communication, etc.),
ainsi qu'à la toponymie (nom des lieux); d- le bistre en­ Broyage des roches rigides soumises à de fortes ten­ C.C.D. U""'-:-:_,_ü<.S_,_:...........
Carte où il y a en particulier des renseignements sur la fin est utilisé pour l'orographie, c'est-à-dire pour la re­ sions. Les roches sont écrasées ou plus exactement
(�_,i)..::..L:.�Jl!...JI
nature lithologique des terrains. présentation du relief. sont broyées et réduites en menus débris.
L'émiettement de la roche est ultérieurement suivi par (en Anglais carbonate compensation deepth). En
Une légende, imprimée avec chaque carte, donne le
Carte métallogénique ½j.l.iJ I i.:i..1LLJ.i �,;-d.. sens des principaux signes conventionnels, ceux-ci la cimentaion des résidus éclatés. Ainsi prennent nais­ Français, c'est le "niveau de compensation des carbo­
nates". C'est le niveau ou la profondeur à partir de la­
pouvant varier suivant les cartes, il ne faut pas man­ sance les diverses variétés de mylonites
Carte où figurent les gisements"�! les exploitations mé­ quelle on ne trouve plus de carbonates dans les
quer de la consulter à chaque fois. (métamorphisme cataclastique avec formation de my­
tallifères. dépôts marins. Elle est évaluée à 4500 m pour les car­
Les cartes topographiques fournissent d'autres ren­ lonites), roches d'aspect schisteux, plus ou moins
glandulaires et de teinte sombre, verdâtre à noire bonates.
seignements dont les plus importants sont: a- les mér­
Carte structurale (développement des chlorites). Voir granulation, méta­
idiens et les parallèles permettant d'obtenir les coor­
Carte où figurent essentiellement des éléments tecto­ données géographiques d'un point; b- des systèmes morphisme dynamique, polygonisation. Cd.
niques affectant un terrain: plis, failles, chevauche­ variables de repérage (ex. Le quadrillage kilométrique Symbole chimique du cadmium.
ments, etc. Lambert); c- la direction du Nord géographique ainsi Cataclastique adj.
que les variations de la déclinaison magnétique. Ce.
Carte topographique Se dit des roches qui ont subi une cataclase. On parle Symbole chimqie de Cérium.
de strucutre cataclastique lorsque certaines roches
C'est une représentation plane d'une portion de la sur­ Cartographie n.f. grenues subissent des actions mécaniques puis­
face terrestre. On sait que, sur notre planète, une sur­ Ceinture orogénique �l-4-.::,.:d I J Lb...:J 1
santes et leurs minéraux sont déformés (quartz notam­
face horizontale est voisine de celle d'un ellipsoïde de ment), présentant une extinction roulante entre nicols Chaînes groupées formant une boucle. (ex. ceinture
révolution. La détermination de cette surface et sa Ensemble de techniques et méthodes conduisant à croisés. Voir mylonite, phyllonite. orogénique péripacifique).
transformation en un plan pose des problèmes géomé­ l'élaboration des cartes et à leur impression.
triques. Une carte topographique peut alors s'obtenir, Célérité n.f. Voir vague.
Cataclinal adj.
dans un premier stade, par la projection cylindrique de
Carton (schistes -)
la surface terrestre sur un plan horizontal. Cette opéra­ On dit qu'ne rivière est cataclinale (ou conséquente) Célestine n.f.
tion, qui se nomme la planimétrie, doit être completée Formation géologique consitutée de marne calcaire à lorsqu'elle suit le pendage général des couches et en­ Sulfate (SrS04) appartenant au système orthorhom­
par la représentation du relief ou orographie. aspect feuilleté et à couleur grise ou brune. La couleur taille le front de manière à dessiner en plan une espèce bique. Elle se présente en cristaux allongés ou apla­
Une telle projection ne peut être utilisable que si on la grise est due à des imprégnations bitumineuses. d'entonnoir. Voir relief structural. tis. Le clivage est bon et la cassure est irrégulière ou
réduit. Cette réduction est exprimée par un nombre en marches d'escalier. Elle est incolore, plus rarement
fractionnaire qu'on appelle échelle et qui est le rapport
Cassante (tectonique -) Cataglaci aire adj. '?�I C:-'!"l�I b�
blanche, rougeâtre, brunâtre, bleu clair, verdâtre, avec
é=liL (1: longueur mesurée sur la carte, L: longueur hor­
une répartition zonale de la couleur. Dans les sédi­
izontale correspondante sur le terrain). Voir tectonique. Se dit de la fin d'une période de glaciation. En Afrique ments, la célestine se trouve en fragments de cris­
Un document cartographique doit toujours comporter du Nord l'équivalent c'est catapluvial (fin d'un pluvial). taux ou en grains plus ou moins usés. On la trouve
l'indication de son échelle. On peut l'indiquer soit sous Cassiduloïdes S'oppose à anaglaciaire. rarement dans les filons hydrothermaux ou des filons
forme du rapport, précédemment mentionné, qu'on ap­ de roches magmatiques.
pelle l'échelle numérique, soit sous forme d'une Voir Echinides.
Catarhiniens n.m.
échelle graphique qui indique directement à quoi corre­
spondent sur le terrain les longueurs lues sur la carte.
Cassitérite n.f. Voir Anthropoïdes.
Celsiane n.f. Voir feldspath i.:i�)......
On dit qu'une carte est à petite échelle que le rapport
Oxyde (Sn02) appartenant au système quadratique. Cémentation n.f.
Ll � 1 - �
qui l'exprime est petit (ex. 1/1000000). On dit qu'une
Se présente en cristaux, en prismes courts bipyrami­ Catastrophisme n.m. - J l!...11
carte est à grande échelle lorsque le rapport est grand Précipitation de sels à la limite supérieure d'une nappe
dés, rarement allongés à faces striées ou non. Dans Voir actualisme.
(ex. 1/20000). phréatique. On parle aussi de zone de cémentation qui
certains dépôts on le trouve sous forme concrétionnée
Sur une carte topographique, la réduction des dimen­ est située au sommet de la zone de saturation. Dans
(étain de bois). La couleur varie beaucoup en fonction Catazone n.f.
sions interdit de dessiner les plus fins détails. Pour­ cette dernière, la circulation d'eau est intense et les
des impuretés: noir, brun, rouge, jaune, incolore. Le
tant, certains de ceux-ci ont une grande importance éléments de précipitation proviennent de la zone plus
clivage facile. La cassure est inégale, en marche Zone de métamorphisme des grosses recristallisa­
théorique ou pratique. On les représente malgré tout superficielle d'aération. Ces phénomènes donnent par­
d'escalier; pour les variétés foncées, la cassure est tions, avec des contraintes faibles, des températures
grâce à des signes conventionnels dont la signification fois des concentrations métallifères.
conchoïdale. Les macles sont de deux types: a- sui­ et des pressions élevées. La sillimanite, l'andalousite,
est indiquée dans la légende de chaque carte.
vant (001) la plus commune, elle est caractéristique et l'hypersthène, l'omphazite, la jadéite, les grenats, les
De même, pour des raisons de clarté, des représenta­ Cendre volcanique
dite "bec de l'étain"; b- suivant (031) macle en cœur spinelles, les plagioclases calciques sont avec les bio­
tons conventionnelles sont affectées à certains élé­
plus rare. La cassitérite se trouve dans les roches tites, les feldspaths potassiques, les principaux miné­ Fragment de lave volcanique de diamètre inférieur à 4
ments planimétriques. Les voies de communications
magmatiques acides (ex. granites et microgranites) et raux. Voir métamorphisme (général). mm. Ces fragments sont souvent accompagnés de
- 58 - - 59 - Chambre magmatique
Cénomanien

Chaille n.f. soluble dans l'acide nitrique. On la trouve dans des fil­
poussières (au-dessous de 2mm). Les condres volca­ Cératites n.f. ons de sulfures hydrothermaux, dans la zone de ré­
Accident silicuex en milieu calcaire, ne se détachant
niques sont souvent éparpillées sur de grandes éten­ Ce sont des Céphalopodes appartenant aux Ammo­ duction des chapeaux de gîtes de cuivre à basse ten­
dues et constituent des dépôts variés: tufs, cinérite. noïdés. Voir Ammonoïdés. pas au choc de la roche ambiante. Les chailles se trou­
eur (en ce cas souvent associée à la cuprite, la
Au point de rue pédologique, ces dépôts donnent par vent sous forme de quartz, d'opale, de calcédoine, et malachite et l'azurite).
altération des sols fertiles. Voir tuf, lapilli, tephra. Cercle de Mohr peuvent contenir des spicules d'éponges. Les chailles
Voir Mohr (diagramme de Mohr). sont des silex brun clair encore partiellement cal­ Chalcolite n.f.
Cénomanien n.m. -� caires.
'-r . Cercle de pierre Synonyme de torbernite. Phosphates Cu(U0)2(P0 4)2.8
est
Dans les sols polygonaux, le centre des polygones Chaîne n.f. à 12H 20, appartenant au système quadratique ou té­
de
Cenote. limoneux et les côtés formés de pierres (type cercle Suite d'accidents de relief rattachés entre eux sur
tragonal. Cristaux tabulaires très minces ou épais,
Doline cylindrique pierres). rarement en petites bipyramides. Agrégats feuilletés
quelques centaines à quelques milliers de kilomètres.
d'aspect micacé ("micas vert d'uranium"); en paillettes;
'. Ce rcoplthecoidea: .<11 U:.L...JI
��
Les chaînes de montages naissent de la compression
incrustations pulverulentes. Couleur vert émeraude à
Cénozon e ÙJ.J� qui se développe dans les zones de convergence. On
.�µ1-=..� vert jaunâtre. La chalcolite est tendre, moyennement
.(.::..�I � u.i...:.:.) distingue les chaînes récentes (ou alpines) ayant
lourde, à clivage parfait en lamelles très fragiles.
-
Voir stratigraphie Super-famille des singes catarhiniens de l'Ancien moins de 200 à 100 millions d'années et les chaînes
Transparente à translucide. Eclat nacré sur les faces
Cephalaspis U"i .) 1 t.J.l.-o - �ÎJ 'U"'J, Monde. anciennes ayant plus de 200-250 millions d'années
(chaîne calédonnienne, chaîne hercynienne). Selon tabulaires, vitreux à subadamantin sur les autres fac­
Agnathe uniquement fossile appartenant au Silurien­
Cérithe n.m. es. Radioactive et facilement fusible. Soluble dans les
les déformations tectoniques on a les chaînes de fond
Dévonien. .(d�I � LIIJ.J-'!'J � �J�) et les chaînes de couverture (voir tectonique). On acides forts. Se déshydrate partiellement à l'air, en
donnant de la métachalcolite ou métatorbernite, à
Nom donné au genre cérithium. Voir Cérithium. distingue aussi différentes chaînes selon les régions
Céphalique (indice -) BH20 seulement. Minéral secondaire formé par oxyda­
�l..J - �iJ affectées: chaîne géosynclinale ayant pris naissance
Voir indice céphalique. Cérithium dans un géosynclinal, chaîne intracontinentale formée tion de la pechblende. Utilisation: assez important mi­
Gastéropode appartenant au Tertiaire-Actuel. On le à l'intérieur d'un continent, chaîne liminaire formée à nérai d'Uranium.
Céphalon (._,....,_...:..à.J l -=..L;,)l::.) U"i J trouve dans les milieux marins littoraux. partir d'une croûte continentale en contact avec une
croûte océanique. Chalcophlle adj.
Voir Trilobites. Cérium n.m. Dans les chaînes récentes et à l'échelle des grandes
S'applique à un élément chimique qui se combine fa­
0
; plaques, il y a deux types de chaînes: 1- chaînes péri­
Métal (Ce, n°58; m.at.140,12; ion 3+ de rayon 1,07 A cilement au soufre (Cu, Zn, Hg, etc.).
Céphalopodes n.m. --=.,�.J.i..,..,Î J ides (terres rares). pacifiques qui se trouvent en gros à la limite d'une
d.6,7). Métal du groupe des lanthan
plaque continentale et d'une plaque océanique dont le
-�J ')' 1 .::..�i J L'oxyde de cérium sert à la fabrication des manchons
fond se renouvelle, et qui sont situées en arrière de la
Chalcopyrite n.f. - �-�� lS
à incandescence, du ferrocérium.
Ce sont les Mollusques supérieurs. Ils tiennent leur cicatrice où la croûte océanique vient s'enfoncer sous ·U"�l�..>-:-7
nom des tentacules disposées autour de la bouche et Céruse n.f. la plaque continentale à la manière d'un trottoir roulant
qui leur servent de pied. Ils sont marins, nageurs et 2- chaînes mésogéennes qui apparaissent entre deux Sulfure (CuFeS2) appartenant au système quadratique
Voir cérusite. plaques continentales qui se sont rapprochées et se ou tétragonal. Elle se présente en cristaux sphénoé­
carnivores. Apparus au début du Primaire, ils ont con­
nu un développement considérable au Secondaire et sont embouties d'une multitude de façons, depuis driques fréquents et souvent très grands, mais seuls
Cérusite n.f.
depuis, ils sont en régression. Ils sont de bons fos­ l'enfoncement d'une plaque continentale sous l'autre et assez rarement les petits ont des faces bien défin­
Carbonate de plomb appartenant au système ortho­ (Himalaya) jusqu'à un écrasement plus ou moins symé­ ies. Habituellement en masses microgranulaires, ou
siles stratigraphiques.
rhombique. Elle se présente en cristaux petits, sou­ trique de deux bordures de plaques. On a donc deux plus rarement compactes, rénifromes ou mamelon­
Concernant leur organisation, les Céphalopodes sont ­
vent aplatis transversalement, ou en prismes pseudo types de chaînes bien distincts: péri-océaniques et bi­ nées. Couleur jaune d'or, souvent ternie ou irisée. Fré­
très spécialisés. Ils ont une symétrie bilatérale et e­
hexagonaux, ou en pseudo-isoscéloèdres, général continentales. On distingue la chaîne péricontinentale quentes macles geminées, lamellaires. Moyennement
sont pourvus d'une coquille externe spiralée et dis­
ment maclés en étoiles à six branches, ou en groupe­ ou péricratonique qui est une chaîne formée en bor­ dure, lourde, assez fragile. Clivage rare et cassure
coïde (Ammonite), et d'une coquille interne (Seiche) ou
ments squelettiformes formant des mailles creuses à dure d'un continent. au dépens de la croûte continen­ quelconque. Se distingue de la pyrite parce qu'elle est
bien ils sont nus. La coquille cloisonnée unique appe­ se
angles de 60 , ou en V, fait de deux specimen. Elle
°
lée phragmocône. Leur tête est entourée des tenta­ tale, on a ceux de la croûte océanique contiguë. moins dure et plus facilement fusible. Minéral typique
trouve rarement en masses compactes, granulaires, des filons hydrothermaux de haute température, asso­
cules qui servent également à la préhension, et un or­
fibreuses. Incolore, grise parfois colorations verte, cié à la blende, à la pyrrhotine et à la pyrite, on a des
gane musculeux, l'entonnoir (hyponome) qui agit
bleue, rouge, noirâtre par des impuretés. La cérusite Chaînon n.m. minérais de nickel. La chalcopyrite est disseminée
comme une poire en caoutchouc et sert d'organe pro­
se trouve dans les minérais de plomb (filons plomb­ Partie d'une chaîne. aussi dans des roches basiques éruptives plus ou
pulseur. La classification des Céphalopodes est ba­
ifères). moins métamorphisées, dans des gisements métamor­
sée sur le nombre des branchies ( 2 ou 4). Il faut rap­
peler que les branchies sont inconnues chez les Césiumn.m. phiques de contact (skarn). dans des placers dérivant
formes fossiles comme les Ammonoïdés. On a: 1- les
Chalcocite n.f. de la désagrégation de ces roches.
Métal (Cs; n at.55; m.at.132,90 5; ion 1+ de rayon 1 ,67
°
Dibranchiaux qui ont deux branchies comme les Bél­ Synonyme de chalcosine. Sulfure du cuivre (Cu2S) ap­
emnites (Carbonifère-Crétacé). les Sepioïdés A0; d.1,9) de la famille des alcalins (voisin du potas­
partenant au système orthorhombique. Rares cristaux Chalcosine n.f.
(Jurassique-Actuel). Les Tenthoïdés (Jurassique • Ac· sium). Il est mou, jaune, pâle et présent parfois en très
tabulaires et striés. Habituellement en agrégats granu­
tuel}, les Octopodes (Crétacé-Actuel); 2- les Tétra­ petite quantité dans des silicates et dans la pollucite Voir chalcocite..
(minéral rare). laires ou compacts. Couleur gris de plomb sombre,
branchiaux comme les Nautiloïdés (uniquement fos­ avec filon d'altération superficielle noir et vert. La chal­ Chambre magmatiqu e
siles sauf les Nautiles, Ordovicien, Actuel); 3· les Cétacés n.m. cocite est tendre, lourde, moyennement sectile, à cas­
Ammonoïdés qui n'appartiennent ni aux Dibranchiaux sure conchoïdale. Opaque, à éclat métallique plutôt fa­ On appelle chambre magmatique un volume de magma
Mammifères marins de l'Eocène-Actuel (baleines, dau­
ni aux Tétrabranchiaux, et sont fossiles (Dévonien­ ible. Poussière noire et brillante. Facilement fusible; enfermé où peuvent se produire à grande échelle des
phins etc.).
Crétacé).
Chamosite - 60 - 61 - Charophyte

phénomènes de cristallisation fractionnée et dans le­ végétaux reconnaissables (surtout des mousses). as­ (formation autochtone) comme on peut s'en rendre
quel les roches constitutives des parois réagissent
Chancelade (Homme de-) sociés parfois à des Gastéropodes d'eau douce. Elle compte par l'étude de la structure de certains gise­
avec le magma. Race humaine appartenant aux Néanthropiens. Carac­ contient 50-60% de C. Mauvais combustible. ments. On y observe la superposition de séquences
térisée par une industrie magdalénienne (12000 ans 2- Le lignite: c'est un charbon moins carbonisé que la (cyclothèmes) comprenant à la base un mur schistog­
Chamosite n.f. environ). Voir Hominidés. houille laissant une trace brune et non noire comme réseux à troncs encore en place, aux racines dichoto­
Synonyme de berthiérine. Voir argiles (minéraux argi­ celle de la houille. Il en existe de nombreuses varié­ miques (Stigmaria); une couche de houille intermédi­
Chaosn.m. '?-'w.__,..Àil!.J aire et, au toit, du grès parfois conglomératique, ou
leux). tés, les unes à débris végétaux bien reconnaissables,
Blocs dont le volume peut atteindre plusieurs dizaines
les autres formées d'une substance voisine du durain des schistes fins. L'alternance de ces cycles peut
de mètres cubes s'amoncellant en pittoresques. Ex.
défini ci-dessous. s'expliquer soit par une subsidence saccadée, soit par
Champ dipolaire chaos granitiques.
3- La houille (85% de C): c'est une roche noire, plus des variations climatiques, l'une ou l'autre cause abou­
Voir magnétisme terrestre. Chapeau n.m. ou moins friable et salissante, rayable à l'acier, de den­ tissant à la destruction de la végétation et à son en­
Partie supérieure, superficielle, d'un dôme minéral. sité 1,3 à 1,5 dont le pouvoir calorifique est d'autant noiement sous des sédiments grossiers. De telles ac­
Champ de Gau s s plus élevé que la teneur en carbone est plus forte. cumulations qui supposent un climat favorable et une
L'étude sédimentologique et paléontologique des végétation exubérante (teneur en C02 supérieure à
Voir magnétisme terrestre. Cha peau de fer houilles montre qu'elles sont formées à la fois de l'ère primaire à ce qu'elle est aujourd'hui) et une impor­
Zone exposée en surface et souvent oxydée d'un matières organiques carbonisées et de substances tante subsidence, pouvaient avoir lieu dans des lacs:
Champ géomagnétique gisement métallifère. amorphes riches en carbone. Les fossiles végétaux bassins limniques ou en bordure de mer: bassins para­
Voir magnétisme terrestre. ren.contrés dans les veines de houille et dans les ter­ liques. 2- Après transport fluviatile des végétaux et ac­
Chapelle-aux Saints rains encaissants sont notamment des Sigillaires, Le­ cumulation dans un delta (formation allochtone), on y
pidodendrons, Calamites et Fougères représentés par trouve alors des bancs lenticulaires livrant parfois des
Champ magnétique induit � l..i.... J 4--­ (Homme de la Chapelle-aux-Saints). Homme de Néan­ leur tronc, leurs feuilles, leurs fructifications et leurs troncs en désordre, associés à des grès et conglomé­
Voir paléomagnetis- . dertal caractérisé par une industrie moustérienne spores ou pollens. Les principaux constituants dela trats devenant plus fins sur les marges du gisement.
'? �'c.
me. (40000 ans environ). Voir Hominidés. houille sont:
- le fusain (ou fusite) mat et friable, un bois carbonisé Charge n.f. -(S�l '-7 �
Champ magnétique rémanent Jt..,.-.
Chara fibreux, à structure conservée mais aplatie par la com­
. .ï.�-�-U�
��l..i.... paction. Il est abondant dans les houilles grasses,
Genre d u groupe des charophytes. (d'un cours d'eau. C'est la quantité des matériaux
Voir paléomagnétisme, rémanence plus rare dans les houilles maigres;
- le durain (ou durite), dur, mat, légèrement granuleux, transportée par un fleuve, une rivière, etc.
Characées n.f. ne tache pas les doigts. Il est formé de spores et de
Champs de boue
Famille appartenant au groupe des charophytes. débris de cutine et de tissu lignocellulosique. Il est Charge limite
Forme périglaciaire sur les espaces plats. Les champs bien représenté dans les houilles maigres;
de boue observés dans les Andes et en Islande cen­ - le clarain (clarite), dur, brillant, plus ou moins lité est (d'un cours d'eau). C'est le poid maximum qu'il peut
Charbon n.m. transporter (au delà le cours d'eau serait contraint de
trale, ressemblent à un crépi tyrolien par l'aspect constitué par des corps figurés (spores, fragments de
moucheté que leur donne la juxtaposition des gru­ cuticules, de feuilles) noyés dans un ciment amorphe déposer une partie de la charge).
meaux de boue fixés parfois par des lickens. Terme général désignant une roche sédimentaire de vitrain;
biogène riche en débris végétaux. Ces débris végé­ - le vitrain (citrite) noir, brillant, non salissant, très Charge (figure de-) - U�I .__,J�
taux ont subi le phénomène de carbonification qui est compact, non lité, est le constituant le plus riche en
caractérisé essentiellement par un enrichissement en Voir hyporelief. . � 1 .__,J _,..:i
Champs de pierres carbone. C'est une sorte de pâte provenant de la mac­
carbone et une partie concomittante en oxygène en ération et de la gélification des tissus végétaux. Il est
Ils sont constitués par des débris de gélivation proven­ fonction de l'augmentation de la température et de la amorphe et sa cassure est conchoïdale. C'est le con­
ant de roches qui ne produisent pas de débris fins, on pression. Cela par enfouissement sous d'autres roch­ stituant principal des anthracites.
Charnière n.f. - 4....J...J I u..:l.. - u..:l..
peut les trouver aussi sur des pentes faibles. Ce sont es sédimentaires, ou par métamorphisme. La carbonif­ Mentionnons aussi quelques houilles de composition
des chaos de blocs anguleux, debarassés des rares icaton s'est faite en deux étapes: 1- Dans un premier particulière: Voir pli. .�
éléments fins par lavage. Des ébauches de cellules stade, de carbonification biochimique, les lignines et, à - les cannels-coals, ou charbons-chandelle (ils brûlent
peuvent s'y former, mais, le plus souvent, la glace a moindre titre, la cellulose et les protéines, ont été les comme une chandelle sans fumée) sont surtout for­
seulement réussi à redresser une forte proportion de principaux progéniteurs d'acides humiques. 2- En une més de spores et de débris résineux noyés dans une Charnockite n.f. .;:......S '.'
- ..,...J W.
blocs, sans réaliser un véritable triage. seconde phase, de carbonification géochimique, il y a pâte amorphe (sporinite); Roche quelque peu aberrante à faciès de granite à mi­
eu compaction, pertes d'eau et des matières volatiles. - les bogheads, charbons bitumineux (Autun), résul­ crocline et hypersthène. Elle semble caractériser cer­
Champs de scories Les tourbes (ont 90% d'eau) se sont ainsi progressive­ tent de la carbonisation d'algues du genre Botryococ­ tains grands socles et elle est remarquable par
ment transformées en lignites puis en charbons et, en­ cus (actuelles) et Pila (fossiles). Ce sont les charbons l'absence d'eau de composition dans ses minéraux.
Ils se présentent comme des reliefs beaucoup plus in­ fin en anthracites, sous l'effet principalement du gradi­ les plus riches en matières volatiles Uusqu'à 400 m3 de
décis que les cônes; simples saupoudrage sur des re­ ent géothermique. Plusieurs classifications de gaz/tonne). Charophytes n.f. �J'J lS
liefs préexistants, leurs couches simulent anticlinaux charbons ont été proposées et sont basées sur la 4- L'anthracite (92-95% de C): c'est un charbon noir
et synclinaux si elles moulent des croupes et des val­ composition chimique, sur l'aspect et la nature des dé­ contenant peu de matière volatiles Uusqu'à 8%). Il ne . (..;:, ½ ./� 1 _, � � I 0:-;> ::_, L;ù)
lons. Elles fournissent des repères précieux pour la bris végétaux, sur leurs utlisations pratiques. Dans tache pas les doigts.
datation, la couche de telle ou telle éruption se retrou­ l'ordre d'un évolution croissante, on peut distinguer les Plantes intermédiaires entre les Algues et les Mouss­
5- Le graphite: Roche formée de carbone pur et est le
vant avec des épaisseurs décroissentes à partir du principales catégories suivantes: es. Elles vivent dans les eaux douces ou saumâtres.
produit du métamorphisme. C'est le terme ultime de
point éruptif, mais avec des caractères pétrogra­ 1- La tourbe: c'est un charbon quaternaire ou actuel, Ce sont des cryptogames filamenteuses vertes, an­
l'évolution des charbons.
phiques bien reconnaissables: c'est là la base de la spongieux, léger (densité inférieur à 1) où la carbonisa­ nuelles ou vivaces, articulées, avec verticilles de
Quant à l'accumulation de débris végétaux généra­
téphrochronologie. tion peu avancée laisse toujours apparaître des débris "rameaux". Les organes reproducteurs (oogones) sont
trice de bassins houillers elle s'est faite. 1- Sur place
Charriage - 62 - 63 - Chloritisation

situés sur les rameaux. La plupart des charopytes sens de déversement. Entre les deux ensembles de bouche, et au fond parfois perforé; les coupes sont cir­
Chélogenèse n.f.
sont capables de fixer activement le carbonate de cal­ terrains il y a un contact anormal peu incliné (surface culaires. Ils sont chitineux et atteignent quelques
cium et de calcifier ainsi les parois cellulaires de leurs Modalités de formation des boucliers anciens. de chevauchement). La valeur de ce chevauchement dixième de millimètres (0,7 à 2 mm). On a pu distinguer
axes végétatifs et une partie de l'oogone. De ce fait, est toujours facile à déterminer, puisqu'elle est égale à des formes indépendantes et des formes coloniales,
ces végétaux sont très bien représentés à l'état fos­ Chéloniens n.m. la distance horizontale le long de laquelle il y a ren­ où les individus (jusqu'à quelques dizaines) se grou­
sile, surtout les oogones (appelées aussi gyrogon­ Reptiles (tortues) bien connus depuis le Permien. versement ou superposition anormale. Lorsque pent en chaînes (Desmochitina). La liaison plus ou
ites). lndépendemment de leur grand intérêt stratigra­
phique depuis le Dévonien, les restes de charophytes,
Chéluviation n.f. 0-4 4-,o_;-::J 1 .)ii ! l'amplitude du chevauchement atteint plusieurs kil­
omètres (5 par exemple), on parle généralement de
moins intime entre individus se fait, en alternance, au
niveau du pôle oral ou au fond selon les individus.
tiges et fructifications, forment parfois de véritables -� ½ t+, L.:...è. l _, Î� j 1 nappes de charriages. On a alors des terrains char­ Ils sont conservés en général sous forme de sub­
roches ("calcaires à chara", meulières où les graines En climat froid, la chéluviation est un processus qui riés, appelés allochtones qui reposent sur des terrains stance charbonneuse et souvent écrasés. Leur répar­
sont silicifiées). Actuellement, aucune characée n'est permet l'entraînement d'AI par des complexes orga­ dits autochtones. Voir nappes de charriage. tition dans les sédiments marins indique un mode de
marine, on les trouve dans les eaux douces et niques non ionisables, qui conduit à un enrichissement vie pélagique, semble-t-il. Leur position stratigraphique
saumâtres, voire même très salées, courantes et stag­
nantes, où elles contribuent à la construction de tra­
du sol en silice. Cheveux àe Pélé. Voir Pélé.
k� très précise (Silurien) et leur variété de forme en font
de très bons fossiles à répartition mondiale.
vertins. Cheminée n.f.
Chevron n.m. -½,� -:.,� Chlamys n.m.
Fissure par laquelle le magma peut atteindre la surface ��
Charriage n.m. �J-.._j_,,.j..ll du sol. .a..:i� - b� Lamellibranche présentant deux valves convexe;. Ap­
Synonyme: fer à repasser ou fiat iron. Relief en forme partient au Trias-Actuel.
Cheminée des fées de proue de bateau déterminé par des entailles des
Chevauchement de grande amplitude. Voir nappe de
Colonne de terre qui subsiste à l'abri d'une pierre qui l'a oueds dans une couche dure inclinée. Chloren.m.
charriage, surface de charriage, surface de che­
vauchement. protégée contre l'érosion par les gouttes de pluie. Le Métalloïde (sym.CI.; masse at.35,5; n° at.17; ion 1- de
même phénomène se produit en petit, à l'échelle du rayon 1,BA°; d.2,5). Le chlore ne se trouve pas dans la
millimètre sous les grains des déblais. Synonyme: de­ nature à l'état pur, mais se trouve dans certains sili­
Chattien n.m.
moiselle, colonne coiffée. cates et apatites, sous forme de chlorure dans les
Chenal n.m. - oW- �L.. � eaux marines et lacustres, dans les sédiments
Division stratigraphique située au sommet de (évaporites)
l'Oligocène (Tertiaire). Voir tabl. stratigraphie. . �L.. (.$� - .L.. (.$� A
Canal creusé dans une surface souvent recouverte Chlorite n.f.
Chauxn.f. par les eaux. Il correspond souvent à l'érosion par un Voir argiles (minéraux argileux). Phyllosilicates à feuil­
Protoxyde de calcium CaO (chaux vive) ou hydrate de
courant. Il peut être aussi un passage ouvert à la navi­ lets élémentaires épais de 14 AO, hydratés et ferromag­
gation entre un port, une rivière ou un étang et la mer, nésiens (Mg, Al, Fe)12 [(Si, Al)s020l(OH)16, apparten­
calcium Ca (OH)2 (chaux éteinte). Se présente sous
entre des rochers, des îles, dans le lit d'un fleuve. Adj. ant au système monoclinique. La forme est différente
forme solide ou en poudre blanche. chenalisé, n.f. chenalisaton. suivant les variétés considérées; d'une façon générale
B seule la face (001) est nette, les formes des faces lat­
Chayes (indice de-) Chenal d'écoulement JWI érales étant très diverses; en particulier on observe
Pour connaître les traits structuraux des roches cris­ Morphologie des chevrons et rôle du pend­ fréquemment: 1- la pennine, moins riche en Al à cris­
Partie du lit d'un torrent, étroite, en V, aigu, rectiligue, age dans celle-ci. La pointe des chevrons -
tallines et en particulier la taille des cristaux, on peut taux tabulaires épais, chlorite commune; 2- la ripidolite
à forte pente et le plus souvent sans affluents. Il y a ou "fer à repasser"- est à contre-pendage
compter le nombre des cristaux traversés sur un seg­ (ou prochlorite), ferromagnésienne, se présente en
érosion mais surtout transport. tout comme le front de crêt qu'il découpe ;
ment de droite de 40 mm de longueur; c'est l'indice de empilements vermiculés; 3- le clinochlore en forme
le chevron est d'autant plus allongé que le
chayes. pendage est plus faible (B). (J. Aubouin et hexagonale aplatie, tabulaire.
Chenal d'étiage. Voir lit �1(.$� al.) La couleur est verte de nuance variable: vert grisâtre,

�+L.i
vert sale, vert brun, vert bleuâtre, ou incolore. Clivage
Cheire n.f. (pays pierreux) Chenal pro-glaciaire (.$� parfait (001) comme celui des micas. Les chlorites
Zone où la croûte superficielle des laves durcies est Vallée creusée par les eaux glaciaires. sont des minéraux communs dans les roches magma­
Chiastolite n.f.
généralement chaotique. Voir relief volcanique. tiques, en particulier elles résultent de l'altération de
Chernozem n.m. Voir andalousite.
--�-i�_:,.,_:._#1 certains minéraux ferromagnésiens comme la biotite.
Cheiroptères n.m. On les trouve aussi dans les roches atteintes par un
Voir tchernoziom (½fo) ,1.J..,......4-,>� Chiroptères n.m. métamorphisme faible (voir chloritoschiste, faciès des
Mammifères volants (chauves souris connus depuis Chertn.m. ..:.,1 ..,..,..,. Voir Chéiroptères. schistes verts): Dans les sédiments, en plus de leur
l'Eocène). rôle non négligeable dans la constitution des minéraux
Mot anglais, très mal défini, désignant des roches sili­ Chirotherium -:.,l .; ..,.,..,.�.JI il..üi .;GI argileux, les chlorites se trouvent en petites lamelles
Chélicérates n.m. ceuses, surtout faite de silice fibreuse, dans des con­ Empreintes des pas de certains Dinosauriens aux contours irréguliers, anguleux, parfois ovales ou
ditions extrêmement variable. Voir jaspe. (Reptiles) du Trias. arrondis, également en fragments d'agrégats écail­
Voir Arthropodes. leux, adj. Chloriteux.
Chitinozoaires n.m. ½:'��d..:.I�
Chelléen n.m. Chevauchement n.m.
Chloritisatlon n.f.
Mouvement tectonique permettant à des terrains de re­ Protistes "incertae sedis", de classification incertaine.
Ancienne dénomination du faciès culturel du Paléoli­ vouvrir d'autres parfois plus récents. Dans ce cas on 11 s'agit de microorganismes en forme de bouteille ou Divers processus conduisant à la formation de la chlor­
thique inférieur appelé aussi Abbevillien. est en présence de structures qui montrent un très net de manchon d'épines ou d'apophyses, ouverts à la ite. 1- Au cours de la diagenèse ou dans le milieu marin
Chloritoïde - 64
- 65 Cirque

zone proprement saline. En pays désertique, il s'agit


enrichi en Mg, certains minéraux argileux vert-jaune, vert émeraude, grise ou brune. vent en masses microcristallines ou terreuses. Cou­
d'un bassin d'évaporation très plat et étendu, à fond
(montmorillonites) donnent par agradation des chlor­ L'alexandrite est une variété vert émeraude par reflex­ leur rouge carmin à rouge brique. Souvent aussi en en­
tapissé de sel; analogue à une sebkha, mais plus
ites. 2- Par altération météorique, ou par métamorphis­ ion, rouge par transparence. La cymophane est vert croûtements ou en grains dispersés. Parfois en petites
grand; beaucoup reçoivent des cours d'eau tempo­
me rétrograde de biotite, de pyroxène, etc. Adj. chlorit­ pâle ou jaunâtre. L'œil de chat, à inclusions capillaires, aiguilles. Tendre, très lourd, fragile, à clivage parfait.
raires. Voir sebkha, playa.
isé. est vert chatoyant. Le chrysobéryl est très dur, lourd, Cristaux translucides à transparents, à éclat adaman­
fragile; certains clivage assez nets. On le trouve dans tin. Minéral de genèse hydrothermale et de très basse
Chloritoïde n.m. Chromatographie n.f.
ds pegmatites granitiques et des aplites, dans des mi­ température, dans des filons, des imprégnations ou
Nésosilicates Al4ü2 (Si04)2(0H)4, appartenant au Méthode d'analyse chimique par absorption sélective caschistes, surtout au contact d'intrusions grani­ des substitutions dans des roches diverses, liées au
des constituants d'un mélange sur un substrat. tiques. On le trouve aussi dans des alluvions diaman­ volcanisme. Egalement présent en qualité de sublimé
système monoclinique. Se présente en cristaux lamel­
laires à contour hexagonal, parfois groupés en ro­ tifères. De plus le chrysobéryl Be Al2ü4 possède aussi dans des cratères actifs et comme dépôt chimique de
settes ou en masses foliacées, ou en macles des mi­ Chromen.m. la structure des péridots (nésosilicates à cations moy­ sources hydrothermales probablement alcalines. On
cas, polysynthétique. Couleur gris verdâtre à noirâtre. Corps simple (Sym.Cr; m.at.52; n°at.24; ion 3+; de ray­ ens) et c'est à tort qu'on range parfois ce minéral dans en connaît des concentrations du type des placers,
Les chloritoïdes sont durs, assez lourds, fragiles, à on 0,63 A0 ; densite 7, 1 ). Métal gris, brillant, dur, inoxy­ le groupe des spinelles sur la foi de sa formule glo­ provenant de roches anciennes désagrégées avant
clivage basal parfait en lamelles ni flexibles ni élas­ dable à l'air. Le chrome se trouve dans certaines mé­ bale. une transgression marine et s'étant conservées en mi­
tiques. Eclat vitreux, mais· nacré sur les faces de cliv­ téorite et dans des roches magmatiques ultra­ lieu sédimentaire du fait du haut poids spécifique du
age. La sismondine (ou sismondite) est une variété basiques sous forme de chromite et de picotite. On le Chrysocolle minéral. Le cinabre est le principal minerai de Hg.
magnésifère, et l'ottrélite une variété manganésifère trouve présent mais en traces dans divers silicates.
Phyllosilicate CuO.Si02.2H20 ou CuSi03.2H20 ou Cu4H4 Cinérite n.f.
plus riche en silice. Voir chromite. ½Jl...; -� - �[!:;.>-:' Jl...;
Les chloritoïdes se trouvent uniquement dans les [(OH)aSi401 o)], appartenant probablement au système
Cendres volcaniques à grain inférieur à 2mm. Ces cen­
roches métamorphiques régionales debasse tempéra­ Chromite n.f. orthorhombique. Se présentent en masses concrétion­
dres sont blanches , grises, noirâtres et constituent
ture et hautre pression (schistes verts), avec chlorite, Oxyde FeCr2ü4 ou Cr2ü3FeO appartenant au système nées cryptocristallines, en revêtements, incrusta­
des retombées de projections dans les milieux marins
grenats, épidote. Minéral d'intérêt purement scienti­ tions, stalactites, ou botryoïdale. Couleur vert-bleu à
cubique. Elle fait partie du groupe des spinelles. Elle ou lacustres. Elles sont fines et se stratifient, se mê­
fique. bleu turquoise. Tendre à moyennement dur, léger, à
se présente en rares cristaux octaédriques, petits, lent à des vases, incluent des feuilles et des pollens.
cassure conchoïdale. Se trouve dans la zone
parfois avec le cube en troncature. Généralement en Elles peuvent alterner avec des horizons pyroclas­
Chloritoschiste n.m. d'oxydation des chapeaux de gîtes de cuivre, surtout
masses granulaires à compactes ou en grains in­ tiques plus grossiers (ex. tuf) ou avec d'autres hori­
Voir schiste. sous climats désertiques, en association avec
formes. Couleur noire. La chromite est dure, lourde non zons sédimentaires. Adj. cinèritique.
l'azùrite, la malachite et la cuprite.
Chlorophycées n.f. -.1�Gî clivable mais à léger plan de séparation. Opaque, à Cingulum n.m. _,i ..;:.,ljJ.>-:' ._,.::...:.
éclat métallique ou submétallique sinon terne. La chro­
-�Î� mite est généralement mélangée de magnésiochromite Chrysoprase n.m. .). (.>-:'..>-:�
". < .(�1..1.:' ü..:.) '-"'l�')'I ,_,.::...:.
(ou Algues vertes). Algues marines ayant parfois un in­ (Mg, Fe) O.Cr203. Elle se trouve uniquement dans les Voir silice (calcédoine). Bourrelet qui se trouve autour de la base de la cou­
térêt pétrographique comme: les Caulerpales et Dasy­ roches fémiques et ultrafémiques (péridotites et ser­ ronne dentale. C'est un caractère archaïque.
pentines), en ségrégation dans les phases initiales de Chrysolite n.m.
cladales-Chlorococcales. Les Volcocales et les Sipho­
cristallisation orthomagmatique. Stable dans les ser­ Cipolin n.m. (S.;Ll...i.:.J �
nocladales (Cladophora) peuvent avoir un intérêt local.
pentines et concentrée dans des placers. La chromite Roche calcaire recristallisée par méta;;,orphisme.
Voir serpentine.
est le seul minerai exploité pour le chrome.
Chlorosité n.f. � Î 1 .;-iJ l,, .)_,.J.SJ 1 �
Clrcalittoral adj. V. littoral �W.J.J-"­
.�l,L..0--� Chrone n.m. Voir stratigraphie. 01) Cidaroïdes n.m. �l �liiW
Circonscrit ._;.1..1.:' �
C'est le nombre de grammes de chlorures dans un litre Chronologie n.f. - ',F'-"j f':'_,.i.:. ·(<..>"-:'.; I � t_,.:.)
d'eau de mer. adj. Se dit par exemple d'un granite ou de certains
. ..::..1..i.:>.-1 è-=)..:. - ..::..1..i.:>..YI j......L....:i Oursins réguliers (ex. Genre Cidaris). Voir Echinides.
massifs de roches magmatiques plutoniques qui for­
Chondre n.m. Voir géochronologie, stratigraphie. ment un contour arrondi.
Voir météorite. Ciment n.m. -�- W

-�-..::...:.......1-J..)l...' Circulation interstitielle _,i 01..:�
Chondrichtyens n.m. �_,�)
.(<!!L.......81
Chronostratigraphie n.f. ',F'-" j f'"=_,.i=. Matériel d'origine chimique, soudant en;re eux élé­
-��
o,....

'-' -
.�

� Li,J,J ments d'une roche. A distinguer de matrice.


Poissons ce.rtilagineux. Voir Poissons. <.r'-" j f'"=_,.i=. - U"° .) j
..
1 ..;:., Circulation d'eau à l'intérieur des roches poreuses. Elle
. � 1 � 1 _,..:....... dépend de la perméabilité des roches imbibées.
Cimmériennes �J.;JYI li,,,._rll
Chondrite n.f. Stratigraphie basée sur la définition des intervalles de
-½�I Cirque (Glacier de cirque) -
._;.IJ - a'_.1�
temps de valeur universelle.
Météorite magnésifère. Voir météorite

-�-�
(phases cimmériennes). Phases tectoniques de l'ère
-� (_.;J..o - (.�-.:.,.
Chronozone n.f. Voir stratigraphie 01 _,i secondaire: la première (phase éocimérienne) vers la
Chopper n.m. fin du Trias, la deuxième (phase néaimérienne) vers la Dans les montagnes dont les sommets dépassent de
- peu la ligne des neiges persistantes, des glaciers se
Chrysobéryl n.m. limite du Jurassique-crétacé. Voir tabl. stratigraphie .
. �<!J_,LJ
�.>-:'�� logent souvent dans des criques (parties les plus
(chopping-tool). Voir pebble-culture.
Oxyde (Be Al2ü4 ou Al20 3. Be 04), appartenant au o ,. oJI
basses des montagnes arctiques ou subarctiques,
Cinabre n.m. �j
système orthorhombique. Se présente en cristaux montagnes tempérées et tropicales. Le glacier est de
Chott n.m.
prismatiques tabulaires à face supérieure striée. Fré­ Sulfure de mercure HgS du système hexagonal dimensions réduites et dominé par des parois rocheus­
Le terme de chott désigne en arabe la bordure, en gén­ quentes macles pseudo-hexagonales de trois spéci­ (rhomboédrique). Se présente en cristaux très rares, es presque verticales, d'où descendent les avalanch­
éral herbue (plantes halophiles) de la sebkha qui est la mens, avec ou sans angles rentrants. Couleur jaune, rhom_boédriques ou en prismes tabulaires. Le plus sou- es qui l'alimentent. Entre la paroi et le glacier, un es-
- 67 - Clivage
Cirque glaciaire - 66

pace béant, la rimaye est masqué en hiver par des Clarken.m. clastique adj. -��-��
Citrine n.f.
ponts de neige, mais apparent en été. Voir modelé gla-
ciaire.
Quartz jaune. Voir silice. C'est la concentration moyenne d'un élément chimique
dans la croûte terrestre (en p.p.m., partie par million,
. ½:>" u:... - ��
Qualifie une roche formée de débris et de fragments
Cl. Symbole chimique du chlore ou en git, ou encore en %). Le clarke de l'oxygène par
de minéraux, de roches, de fossiles. Voir détritique.
exemple est de 46,60%, celui du silicium de 27,72%.
Coulées de neige Clactonien n.m. Les corps géologiques qui méritent l'appellation de Clastique (déformation-) _,i '½_,..!..:j
alimentant le glacier Industrie du Paléolithique inférieur, caractérisée par gîtes métallifères montrent des concentrations plus él­ .J....,I_,.::..... � ...J�
un mode de débitage des silex selon lequel le plan evées que le clarke. C'est pourquoi on appelle clarke synonyme de déformation discontinue. Déformation
d'éclatement forme un angle ouvert avec le plan de de concentration le facteur multiplicateur du clarke d'un corps se traduisant par des cassures.
frappe. Certains spécialistes estiment qu'il remonte à (concentration moyenne) d'un élément dans un gîte.
plus de 400.000 ans en temps que faciès culturel;
mais comme technique de façonnage d'outils lithiques, Classe n.f. �- � - U:.Lb Clathrate n.m.
il existait encore de 1000 à 40000 ans avant J.C. Grande division, après l'embranchement (ex. la classe
(C02,5,75 H20) sous forme de neige carbonique.
des Mammifères). Voir taxon. Notion utilisée en statis­
Claden.m. tique: ex. classe des rudites, des lutites, classe gran­
Groupement de plusieurs embranchements de plantes ulométrique donnée (ensemble de grains ayant des di­ Climacique adj. <.SJ .Jj
ou d'animaux ayant une même organisation et une év­ mensions comprises entre deux longueurs données). De climax. Terme ultime de l'établissement d'un p��pl;­
olution phylétique commune. Voir histogramme. ment végétal (généralement une forêt). Le climax une
Glacier de cirque (coupe), sa rimaye, sa mo­ fois atteint, un équilibre s'établit et la végétation
Classification n.f. �_;; - • •:· o-,
raine, la barre rocheuse qui le ferme vers Cladistique adj. cesse de changer tant que les conditions climatiques
l'aval.(M.Derruau). Désigne à la fois le processus d'arrangement des or­ ne varient pas)
Qui se rapporte aux clades: analyse cladistique, sys­
ganismes en groupes (ou en séries) d'après leurs res­
tématique cladistique.
Cirque glaciaire - ½.l.::'-4 o.;,,'.il.i semblances et aussi le résultat de la systématique. Climax
C'est en somme la mise en ordre des organismes dans
. .l.::'-4 ;; _;1 .l - ½ .l.::'-4 ...... L,, - ½ .l.::'-4 � Cladogenèse n.f. ,. ..i:J 1
Processus de différenciation des espèces pàr1m de les cases hiérarchisées. Voir taxonomie.
Ensemble des conditions écologiques et climatiques
Voir modelé glaciaire. qui constituent l'environnement dynamique des végé­
leurs caractères morphologiques. Autrement dit appa­ Les classifications des végétaux et des animaux com­
taux.
rition de lignées divergentes au cours de l'évolution à portent les principaux groupes qui ont laissé des fos­
Cirripèdes n.m. � ,; YI �I� partir d'une même espèce ancestrale. S'oppose à an­ siles: Climatique (terrasse-)
Crustacés fixés sur des roches ou sur des organis­ agenèse. Les végétaux: 1- Thallophytes comprenant bactéris,
Voir terrasse
mes. Ils sont protégés par des plaques calcaires. phytoflagellés, algues, champignons, lickens, etc.
Connus surtout par leurs plaques dans les sédiments
depuis l'Eocène à l'Acutel. Ex. Balanus. Cladogramme n.m.
(Précambrien-Actuel). 2- Bryophytes (mousses) du Si­ Climatologie n.f. -tWI r--Lc- �WI
lurien-Actuel. 3- Ptériodophytes: cryptogames vascu­
laires: psilophytales, lycopodiales, équisétales, etc. Voir paléoclimatologie. .�L:.....
Diagramme représentant des relations de parenté entre
Cirro­ divers taxons. (Silurien-Actuel). 4- Préphanérogames: Ptériodosper­
males, Cordaïdales, Cycadales, etc. (Dévonien­
Clinochlore. Voir chlorite ,;_,.lS�
cumulus Des nuages supérieurs, à 6 Kms d'altitude Cladoxylales n.f. '-:-'w....,;.t1 ù� Actuel). 5- Phanérogames: comprenant les gymnos­
environ, à une température de moins 40°C de sorte permes (Carboni- 1ère-Actuel) et les Angiospermes Clinomètre n.m. -µ1 ½Jlj J.;...........
qu'ils sont formés de glace, d'où leur couleur blanche; .(�Lc_,JI cliJ�I ..::...�.:.,...) (Trias-Actuel). .µ1 '-"'�-�j
dans l'ordre, des cirro-stratus sous forme de voile fin Voir Ptéridophytes. Les animaux: 1- Protozoaires avec les Foraminifères,
et blanc, formant halo autour du soleil ou de la lune, Instrument destiné à mesurer l'inclinaison d'un plan par
Radiolaires, etc. (Cambrien-Actuel). 2- Invertébrés:
puis des cirrus à l'aspect de balle de coton, des cirro­ rapport à un plan horizontal. Les géologues l'utilisent
Clairaut (ellipsoïde de-) comprenant les Archéocyathidés (Cambrien inférieur
cumulus enfin, de même aspect mais plus gros. pour connaître les pendage et les plongements.
et moyen), les spongiaires (Cambrien-Actuel), les Cni­
Clairaut a calculé la figure d'équilibre d'un fluide en ro­ daires (Cambrien-Acutel), les Annélides (Cambrien­
Cirro-stratus tation et trouve une surface complexe dite sphéroïde. Actuel), les Mollusques, les Lophophoriens, les Arthro­
Clinopyroxène n.m. �
- ' .'-.1<
J.J-:!-7_,....,....
Si le fluide est un liquide homogène cette surface devi­ podes, les Echinodermes (Cambrien-Acutel), les Stom­ Voir pyroxène.
Voir Cirro-cumulus.
ent un ellipsoïde dit de Clairaut, du nom de son calcula­ ochordés représentés par les Graptolites uniquement
teur. L'ellipsoïde de Clairaut est une approximation du (Ordovicien-Actuel), les Poissons (Silurien-Actuel), les
Cisaillement n.m. -�-� Amphibiens (Dévonien-Actuel), les Reptiles
Clinozoïsite
géoïde (on appelle par convention géoïde la surface
.,._,;,:� - ü.iL....ll � équipotentielle correspondant au niveau moyen des (Carbonifères-Actuel), les Oiseaux (Jurassique­ (ou clinozoïzite). Voir épidote.
Dans une masse rocheuse, le cisaillement c'est le plan mers). Son intérêt est de permettre le calcul théorique Actuel), les Mammifères (Trias-Actuel).
de cassure, et le déplacement suivant ce plan. Voir de la valeur de g (gravité) en chaque point du globe ca­
ractérisé par une altitude donnée.
Classifier ou classer _;:.� --L Clintonite n.f. Voir mica. ��
-J)li.:.1-r�!
contrainte.
Etablir une classification. Mettre un ou plusieurs indi­ Clivage n.m.
Cisaillement (bande ou zone de-) _,I � Clansayésien n.m. vidus dans une classification connue.
<.S�
.�1r1� Sous étage de l'Aptien (Crétacé inférieu;). Voir tabl. Clasten.m.
-�-�
Certains minéraux se fracturent suivant des plans,
Bande où les cristaux ont été déformés (étirés, apla­ stratigraphie.
Débris de roche, de cristal, de fossile inclus dans une plus aisément que suivant d'autres: on parle de clivag­
tis, parfois recristallisés) au cours d'un mouvement de
Clarain n.m. roche. Constituent les éléments figurés. Voir carbona­ es et de plans de clivages. Ils sont toujours en accord
cisaillement. Ces bandes donnent à la roche une folia­
tées (roches). avec la symétrie du cristal et avec la disposition des
tion tectonique. Voir charbon.
Clovis - 68 - 69 - Coin de glace

atomes: ainsi les micas, minéraux à clivages parfaits, ceux qui ont des squelettes calcaires, bien conservés Coenosteum n.m. _,i -=.,½! J �
ont un plan de clivage suivant la base du prisme. (ex. les madréporaires coloniaux vivant dans les mers
-��-=.,��i
chaudes). Parmi les Cnidaires, on peut signaler: 1- Hy­
Clovis (pointede-) _,i � drozoaires comprenant aussi les Hydrocoralliaires Voir Hydrozoaires.

·(c.)l....)�� ù"iJ (Cambrien-Actuel). 2-Anthozoaires ne présentent pas


'
de stade méduse el peuvent se subdiviser à leur tour Coenozone n.f. :0_,.:,_,_:.........

®
Pointe foliacée à base légèrement concave, avec re­ en Alcyonaires (Octocoralliaires) rarement calcifiés

uüU
touches à plat. Datée de 9000 ans avant J.C., elle est .-=.,�l �Ub..:....
(Trias-Actuel) et enZoanthaires. Ces derniers peuvent
donc plus ancienne que la pointe de Folsom et plus ré­ Voir stratigraphie.
(§)L,
se diviser: a- Hexacoralliaires (ex. Scléractinies), Té­
cente que la pointe de Sandie. Comme elle faisait par­
tracoralliaires uniquement fossiles. b- Tabulés, unique­
tie des armes de chasse, on la trouve souvent asso­
ciée aux ossements de bisons et de mamouths en ment fossiles (OrdOVK:ien-Permien).
b_Qpadolithe
Coésite n.f. ( �
.1 .. Il ....,...,.
·
t>-'·) �-�
·
On appelle Madréporaires (Zoanthaires) des animaux à Ç_s!_lyp�thc �\�
Amérique du Nord. La ville de Clovis au Nouveau­ Voir silice.
Mexique lui a donné son nom. tentacules non pennés, mésentéries au nombre de 6
ou multiple de 6 ou différent de 6 chez l'adulte. Les
Madréporaires, à squelette calcaire, ont une très Coesium n.m.
Cluse n.f. - � ...Jl...ilil - �! grande importance comme constructeurs de récifs, du Voir césium.
. •···,'.;. Dévonien jusqu'à nos jours et plus particulièrement au
Passage d'une rivière à travers un mont. Voir relief Jurassique et Crétacé supérieur. Le polype possède Oiscoaster Tremalithe (= Phacolithe) Rhabdolithe
un squelette calcaire, appelé calice, subdivisé par des
Cœur n.m. (cœur d'un pli).
structural.
cloisons longitudinales et parfois par des planchers Voir pli.
Quelques types de coccolithes.
Clyménies n.f. transversaux. On s subdivise en Tétracoralliaires, Coffré adj. (Pli coffré).
Hexacoralliaires, Tabulés et Héliolitidés. Les Cnidaires
Céphalopodes Ammonïdés appartenant au Dévonien Voir.pli.
réunis aux Cténaires f o r m a n t autrefois
supérieur. Coccolithophoridés n.m. ..,..J L:.J.
��
l'embranchement des Coelentérés. Cohénite n.f.
-(�.i J ���)'..-:c'hll -�_,
Minéral rare Fe3C.
Clypeaster Co.
Groupe d'Algues flagellées, unicellulaires. Ils sont en­
Oursin de l'Eocène-Actuel. Voir Echinidés. Symbole chimique de Cobalt. tourés d'une enveloppe sphérique (coque ou coc­
cosphère) formée d'éléments calcaires ou coccolithes Coin de glace
(3 à 1 O microns). Ces derniers, très fréquents dans les (Ou fente de glace, ou fente en coin). Les coins de
Clypeina Coastal plain roches sédimentaires. On connaît les coccolithes de­ glace sont des masses de glace profondes de 2 à 10 m
puis le Silurien. Ils sont rares au Primaire, fréquents et larges , au sommet, de quelques décimètres, le fond
Algue dasycladacée du Permien-Tertiaire.
depuis le Jurassique. Certains groupes ont une répar­ se terminant en pointe, de sorte que la section verticale
(plaine côtière). Pour W.M. Davis, les cuestas peuvent tition particulière (ex. Discoaster uniquement fossiles est un triangle à angle aigu. Ce sont en fait des formes
Clypeus se former à partir d'une surface d'émersion appelée du Tertiaire). Les coccolithes forment 90% de la craie propres au permafrost qui se trouvent dans des zones
plaine côtière (coastal plain). et de calcaires lithographiques. Ils peuvent être des où il y a gel et dégel. lors du dégel, restent des fissures
Oursin appartenant au Jurassique. Voir Echinidés. fossiles de faciès: organismes pélagiques, marins, ou fentes qui seront progressivement comblées par
Coaxial adj. plutôt de mers chaudes ou tempérées. Mais on en con­ des dépôts superficiels (limons, sable). Voir modelé pé­
naît dans les eaux douces, dans les mers sursalées riglaciaire.
Cnidaires n.m. Se dit des plis superposés dont les axes b respectifs (Mer Morte). On peut en trouver dans les nodules
sont parallèles entre eux. Voir aussi déformation. phosphatés.
Animaux pluricellulaires, aquatiques, à cavités géné­
rale et digestive confondues. Corps à symétrie radi­ Cobaltn.m. Coccosphère n.f.
aire et deux feuillets: l'ectoderme peut produire un Voir Coccolithophoridés.
squelette en carbonate qui fait l'importance considéra­ Corps simple (Sym.Co; m.at.59;n°at.27; ion 3+ de ray­
ble des Cnidaires dans les calcaires organiques. on 0,63 A'; d.8,8), métal dur, blanc-gris à reflets, ferro­ Codlacées n.f.
L'endoderme est séparé du précédent par une méso­ magnétique. Il n'est jamais seul et rentre dans la con­ Algues vertes marines du Silurien-Actuel.
stitution de certains silicates (biotite, olivine...) et se
glée, gelée à cellules libres, riche en eau. Certains Cni­
trouve aussi dans les roches magmatiques basiques Coelacanthidés n.m.
daires (Hydrozoaires) présentent une alternance de
générations avec des formes fixées asexuées: pol­ et ultrabasiques. Il est extrait à partir des minerais du Voir Crossoptérygiens. V'Jcoindeg!oct
__ E:nite :,uplrieun IN pQrm�fro1t
cuivre ou de nickel.
ypes simples ou coloniaux; et des formes libres, �o;1:cb:?.,dU5ll!

--=..½��I
u:,.;.
bourgeonnées par le polype à gonosome: méduse. Mé­
Coccolithe n.m. Coelentérés n.m.
duses et polypes peuvent être associés. D'autres (c..:J�) � �
. .:,..b..,J 1 :.::. Permafrost, coins de glace (actif à droite,
n'existent qu'à l'état de polype. Les Cnidaires sont Petite plaque calcaire des Coccolithophoridés. Les en voie de résorption à gauche), action d'un
marins (exception les hydres d'eau douce). Au point de coccolithes présentent de très nombreuses formes. Embranchement groupant Cnidaires et Cténaires. Voir
Cnidaire. lac dégradant le permafrost (M. Derruau)
vue géologique, les Cnidaires les plus importants sont Voir Coccolithophoridés.
- 71 - Concave
Colémanite - 70 -

Colonne stratigraphique � 1 � 1 _;:.........I .J� Compartiment n.m.


Colémanite n.f. Collision n.f.
(Ou log stratigraphique). Dessin représentant une Chacun des blocs de part et d'autre d'une faille. Voir
Borates appartenant au système monoclinique. Splen­ Affrontement de deux continents s'accompagnant de
coupe verticale dans des terrains. faille.
dides cristaux prismatiques courts, de faciès variés et déformations très importantes (orogenèse, chaînes de
très riches en faces, parfois pseudo-rhomboédriques collision). Concernant les chaînes de collision, Compayré
ou pseudo-octaédriques. Aussi en masses granulaires G.Boillot distingue trois situations différentes: 1- Colli­
Coloration (indice de-)
ou spathiques. Incolore, blanc laiteux ou jaunâtre, sion de deux arcs insulaires qui donne naissance a Les compayrés sont des blocs (boules) dont le volume
grise, plus rarement rose ou rouge à cause une chaîne plissée intraocéanique. 2- Collision conti­ Dans une roche magmatique, c'est le pourcentage des peut atteindre plusieurs dizaines de mètres cubes et
d'impuretés. Moyennement dure, légère, à clivage par­ nent-continent qui donne des chaînes caractérisées minéraux noirs (les ferromagnésiens comme les oli­ qui s'amoncellent en coulées.
fait. Se forme dans des bassins évaporitiques conti­ par de grandes nappes de charriage. Voir tectonique vines, les pyroxènes, les amphiboles, les micas). Les
nentaux, probablement alimentés par des sources de.plaques. minéraux blancs sont le quartz, les feldspaths et les Compensation
thermales. Minérai de bore le plus important avant la feldspahtoïdes. Si on tient compte de la quantité des
découverte de la rasorite ou kernite, proche. minéraux noirs présents dans la roche, on a les (Niveau de compensation, profondeur de compensa­
Colloïdal adj.
groupes suivants: 1- le gourpe leucocrate (10 à 40%); tion). Voir niveau de compensation et CCD.
Collagène n.f. - � - � 'i _,5, Qualifie des solutions dans lesquelles les corps so­ 2- le groupe mésocrate (40 à 60%); 3- le groupe mélan­
lides se présentent en petits agrégats, formés de plu­ ocrate (60 à 90%); 4- le groupe holomélanocrate (90 à Compétence
, . i)4.J 1 0';5:... sieurs molécules, mais inférieurs à 2 microns. 100%).
Protéine fibreuse de nature muco-polysaccharique qui
d'un cours d'eau). C'est la possibilité qu'il a de trans­
constitue l'essentiel de la substance intercellulaire du
tissu conjonctif. Composant important de la substance Colloïde n.m. - �.J
Coloured melange ül_,.l'il .b.# porter des matériaux de la dimension maxima compati­
ble avec sa vitesse.
osseuse.
-w�l _, _;-è- ,l_;-ë _,j w½Jl.;-è Expression anglaise signifiant mélange coloré. Voir Compétence d'une roche � -._,.]
Matériel non cristallisé fait de micelles (inférieures à 2 ophiolite, et ophiolitique (mélange ophiolotique).
Collap se-structure n.f. - J�l w� Voir compétent.
·-?'ij.:.1 ._,...;.:.
microns) dispersées dans un liquide: sols et gels. Columbium n.m. i.J-:'-:'-'"_,.is:
Voir colombium et niobium. Compétent adj. (ou cassant)
Dans une formation géologique, les effets de la gravité Collophanite n.f.
peuvent être bien différents. Le glissement peut se lim­ Qualifie des roches ou des couches qui sont plus aptes
iter à une torsion superficielle des strates: ou alors de Forme cryptocristalline de l'apatite (phosphate de cal­ à se rompre qu'à se déformer dans certaines condi­
Columbotantalite n.f.
"fauchage" des couches. Ces fauchages se produi­ cium). tions. Ex. les couches gréseuses sont plus compé­
Voir niobium. tentes que les couches argileuses.
sent généralement à l'échelle du mètre. Mais il arrive
Colluvial adj. -.. ._J.
''
Columelle n.f. C o m p l exe . .1. ·.
Qualifie les formations diverses descendues sur les
- � 1 w)4,'.,.il J.r>--" '-:?�. j-"
(glaciaire et fluvio-glaciaire) n.m. Ensemble d'alluvions
pentes.
�) l.F' _,jh .)� - l.F'-'¼ J.r>--" d'origine glaciaire comprenant, d'aval en amont: une
nappe fluvio-glaciaire, une moraine terminale et une
Voir Gastéropodes. . ( w � ;;,.� 1
Colluvion n.f.
...r- - '--""""'
, , .:..'....11 - LLl . .JJ - dépression centrale, déposé par un glacier au cours
Formations diverses descendues sur les pentes: des d'une période de stabilité suivie d'un retrait.
matériaux transportés par l'eau, par le vent, par les Combe ;.?-� _,5,
- -.
glaciers (moraines), par des agents divers opérant sur
.(..::.=JI J-:?� '-:-'.J..:>,....o 4....o.:â � �) Comportement colloïdale - �- .) ..!.l_,.L
les pentes: descente en boue, éboulis.
. '-:?-'.). ..!.l _,.L - l.F' 1 _, .;-è ..!.l_,.L
Deux types de "collapse structure" se pro­ Dépression établie au sommet d'un anticlinal. Voir re­ Etat colloïdal d'une substance dispersée dans un sol­
Colombium n.m.
duisant sur les flancs d'anti cllnal.(in Mat­ lief structural. vant lorsque ses molécules sont groupées en micelles
ta ue r). Voir niobium. (grosses molécules) portant une charge électrique de
même signe (la substance ne peut traverser une mem­
que dans des régions à reliefs très importants les chos­ Colombotantalite n.f. Comblement brane semi-perméable).
es se passent à l'échelle décamétrique ou hectomé­
trique. On obtient alors de véritables plis dus à la gravi­ Voir niobium. (Période ou stade de comblement). Voir géosynclinal.
té et montrant un sens de déversement correspondant Colomiella. Compréhensive (série-)
à la pente topographique. De telles structures ont été
appelées "collapse structure" et qui affectent souvent
Voir Calpionnelles.
Commandement n.m.
� .. ·.11 t Li::. .)'il Les séries sont constituées de sédiments de même na­
Hauteur d'un relief. Synonyme de dé nivellation. ture accumulés sur de grandes épaisseurs, en général
les flancs des grands anticlinaux. rapidement. Ex. les flyschs.
Colonnade n.f.
Collecteur n.m. Compactage n.m.
Ensemble de colonnes formées par la réunion des sta­
Concave adj. (rive-)
Il constitue de vastes champs de neige à haute alti­ lactites et des stalagmites à l'intérieur des grottes. L'ensemble des actions mécaniques tendant à rendre
tude, entourés ou non de parois abruptes. On peut Voir prismation. une roche compacte. Voir compaction.
Dans une rivière à méandres, on a des rives con­
parler de cirque glaciaire: caves (qui présentent une surface en creux) et des
Colonnaires adj.
0 0 O _. O Compaction n.f. rives convexes. Les rives concaves sont générale­
Colloforme adj. �� - lS-'� Qualifie des cristaux en prismes allongés: cristaux col­
Etat compact dû au tassement des roches ment abruptes, tandis que les rives convexes, con-
Qui présente un aspect coll;ïdale, d� colle� lonnaires.
,.

Compréssion - 72 - - 73 - Conjugué

struites, sont basses. Les termes de concave, con­ Cône adventif. Voir volcan. Conforme (relief-) sons. Le volcanisme est aussi un grand producteur de
�� .b _, � brèches, le phénomène tectonique (brèche tecto­
vexe s'entendent toujours si la rive regardée du chen­ Voir relief structural.
al d'écoulement.
Cône de déjection '-:-'L:'·"""··:dl (..:,.J..>-" nique). Voir brèches, conglomérat.

Compréssion n.f. Cône torrentiel. Voir torrent. '-:-'�'t 1 ..> _,.i+.j Congeria C � .<
-�� Conglomérats intraformationnels � ..>
Action de comprimer et résultat de cette action. En -(i..j� �I� _,.:i) . <J-=fi.::J 1 ..:,.... 1 _ï..:j.-a
géologie, les zones qui ont subi une compression sont Cône sous-marin '-?� J I.J Bivalve lacustre du Miocène-Pliocène.
Voir brèches et conglomérat.
des zones racourcies où il y a formation de chaînes de Voir delta sous-marin.
montagnes. Par opposition à la distension qui permet
Congélifluxion n.f.
l'écartement des plaques, dans la compression on a Conglomérats de base
rapprochement, raccourcissement à l'échelle de
Cône volcanique (ou gélifluxion). Synonyme de solifluxion. Ce terme re­
l'écorce. Voir volcan. couvre deux réalités différentes: creeping acceléré de Conglomérats qui souligne nt les transgressions
tout le manteau au dégel, formation de quelques cou (cordon littoral ou sol continental remanié). Il s'agit de
Conchidium
:U....I� ½,1 _, � lées boueuses localisées. L'état solifluidal permet une conglomérats de pénéplanation. Voir conglomérat.
Brachiopode articulé de l'Ordovicien.
Cône-in-cone
descente sur des pentes même faibles. Voir glisse­
.:U....1�� .) Ll...... ment de terrain. Conglomérats de pénéplanation
Conchoïdal adj. (F'I ..> � -<.s..>� Structure due à une cristallisation sous contrainte
Qualifie une cassure irrégulièr; en coquille, -comme d'étirment, donnant naissance à des cônes emboîtés Conglomérat n.m.
celle du verre. Ex. Cassure conchoïdale des silex. en connexion sur des surfaces de dimensions au Voir conglomérat de base.
Roches sédimentaires détritiques appartenant à la
Conchyliologie n.f. ...J 1 ..i.,..,81 r,k moins décimétriques.
classe des rudites. Leurs éléments, formés de débris ·· monogéniques
Science qui traite des coquilles. de roches (dimensions supérieures à 2 mm)' et non de
Conelet n.m. minéraux, sont transportés par les courants d'eau ou Voir conglomérats, brèches.
Concordance n.f. (ou spalter cane). Au-dessus d'une bouche d'air, par roulage sur le sol ou, exceptionnellement, en
suspension dans des régimes à grande turbulence ·· préorogéniques
d'émission de coulée, dans un volcan hawaïen, des
On dit qu'on a concordance dans une formation sédi­ (écoulement boueux). Ce sont des formations conti­
fragments scoriacés de lave retombée en restant li­ Voir conglomérat.
mentaire quand la couche supérieure repose directe­ nentales, de montagnes (chaos rocheux d'éboulis), de
quide se soudent en formant une petite éminence
ment sur le dos de la couche inférieure, sans qu'aucun déserts chauds (galets, déchaussés par déflation, des
appelée conelet. ·· polygéniques J......::.'lll.J.U..::.....�.)
épisode de ravinement ou de plissement ne se soit regs) ou enfin de rivières rapides (alluvions gros­
manifesté entre le dépôt des deux couches. S'oppose sières). On les rencontre également en formation dans Voir conglomérats, brèches.
à discordance. Confinement n.m.
la frange littorale (cordons de galets).
1- situation faite aux êtres vivants enfermés dans un Les conglomérats sont plus variés et selon la forme .. post-orogéniques
Concordant adj. milieu clos d'où ils ne peuvent s'échapper: île, mare, des éléments cimentés qui sont, soit des éléments an­
Voir concordance. S'oppose à discordant. oasis, etc. C'est évidemment une situation hautement guleux (brèches), soit au contraire des galets plus ou
défavorable, comparable à celle que crée la pullula­ moins arrondis (poudingues). Ces conglomérats peu­ -- synorogéniques
Concrétion n.f. tion. Des phénomènes de régulation peuvent pourtant vent être consitutés d'éléments variés (conglomérats Voir conglomérat.
intervenir: diminution de la fécondité sous l'effet de la polygéniques) ou d'éléments tous semblables
Masse formée par précipitaton de matériel sous forme proximité, diminution de la taille des individus, ou, plus (conglomérats monogéniques avec, dans ce dernier
de couches mamelonnées ou concentriques; à distin­ souvent, apparition de formes d'évasion: œufs, spores cas, la possibilité qu'à le ciment d'être aussi de même
-- volcanique
guer des accidents minéralogiques en milieux divers. ou graines emportés par le vent, individus ailés chez nature que les éléments: conglomérats intraformation­ Voir conglomérats continentaux, brèches.
Adj. concrétionné. des pucerons ordinairement aptères, etc. 2- En géolo­ nels).
gie, on parle de confinement dans un milieu lorsque la Les conglomérats sont généralement dus à l'érosion
circulation ou le lessivage sont peu accentués. Dans de roches mises en relief par les mouvements orogé­ Congruent adj.
Concrétionnement n.m.
ce cas la plupart des éléments chimiques ne sont pas niques. Aussi, il est logique de classer les conglomé­
Formation de concrétions. S'oppose à incongurent. Voir fusion.
évacués. Adj. confiné. rats en fonction de leur position dans le drame orogé­
Concrétionné adj. Coniacien n.m.
nique. On distingue:
En concrétion. Confiné (milieu-) 1- des conglomérats préorogéniques, formés presque Etage du Crétacé supérieur. Voi'r tabl. stratigraphie.
-'-"'�-j�
avant les phases orogéniques.
. .J��-.J5:I ..>
2- des conglomérats synorogéniques formés au cours
Condensée (série -) Coniférales
Milieu ou le lessivage n'est pas très important. C'est des phases orogéniques.
Les séries condensées sont constituées de sédiments un milieu qui conserve bien les minéraux. 3- des conglomérats post-orogéniques, formés après. (ou conifères) n.f. Voir gymnospermes.
de même nature de très faibles épaisseurs, accumulés Conjugué adj. (..j�..:;_,l .) L.......s..:.1
en temps de sédimentaiton extrêmemen.t grands. Ex. Confluence n.f. - ü-=� 1 � - 0.):. conglomérats continentaux
"surfaces durcies" ou "hard ground". . c.:.,_;:..i.. .) L.......s..:.1
. ü-=-*' � Ce sont des formations exceptionnelles comme les
Rencontre de deux vallées ou d'une vallée avec un de Qualifie des structures tectoniques {failles, diaclases,
Cône n.m. conglomérats glaciaires (tillites), les brèches de ca­
ses affluents. microplis) qui ont été produites au même moment
vernes produites par l'effondrement de blocs calcaires
Dépôt alluvial, torrentiel ou fluvio-glaciaire, s'étalant en recimentés postérieurement ou, encore les brèches dans un même champ de contraintes, et qui font entre
éventail à partir de son origine, de forte pente et ayant Conforme (faille -) ossifères (bonebeds) résultant, de la cimentaton d'os elles un angle donné dépendant de l'ellipsoïde des
l'allure d'un secteur de cône. Voir torrent. Voir faille. de Mammifères ou de celle d'hécatombes de pois- contraintes et de la nature des roches.
Connée - 74 - - 75 - Contrainte

l'apparition des conodontes à plate-forme. Leur dimen­ lions récentes (alluvions, éboulies, etc.), on le dessine
sion ne dépasse que rarement 1 à 2 mm. Ils ont un
Continents (dérive des-)
généralement en tireté. Un contact anormal sépare
grand intérêt stratigraphique; ils se manifestent dès le deux ensembles dont les structures ne se prolongent . ...:.,l _; liJI �j.:,,.j

-$-:
Cambrien et prennent un grand développement durant pas directement. Sur une coupe, il faudra toujours Voir dérive, tectonique des plaques.
le Dévonien et le Carbonifère. Après un déclin relatif, commencer par dessinerles contacts anormaux, puis
ils reprennent de l'importance au Trias. Ils sont signa­ traiter séparément les ensembles qu'ils limitent. Continue (déformation -)
lés au Jurassique et au Crétacé. Leur répartition géo­

�-..
graphique est mondiale. On les trouve souvent en as­ Contact disharmonique �L..:...:. 'i L>" w Déformation d'une roche sans cassure. Synonyme de
sociation avec des Ammonites, des dents de Requins, déformation plastique. S'oppose à déformation discon­
Contact anormal dû à une disharm;nie entre couches
tinue.
2
dans des calcaires pélagiques et dans des schistes compétentes et couches incompétentes. Voir contact

3
A

1* formés loin des rivages. Il faut signaler néanmoins leur


présence dans des faciès "littoraux" benthiques
(calcaires à entroques), alors qu'ils semblent manquer
dans les édifices construits. Ils n'ont pas été trouvés
anormal.

Contact intrusif u-""'L.....w I L>" W


Continuité (principede-) - ½)�I
.�l....:ül - J....,,I_,.:; - )� I
Contact normal limitant une intrusion de roche magma­ En chronologie relative, ce principe consiste à admet­
Position théorique prise par des failles conju­ dans les formations d'eau douce.
tique. Voir batholite, dyke, filon, sill. Voir contact nor­ tre qu'une même couche est de même âge en tous
guées symétriques avec axe principal de la déf­
mal. points. L'application de ce principe rencontre beau­
ormation et champ de contrainte correspon­ Conrad coup de difficultés, car les couches n'affleurent pas
dants. 1· Failles normales.2 · Failles inverses. 3 ·
(discontinuité de conrad). Voir Terre. Contact normal <.>.ile Jl....:ül souvent sur de longues distances.
Décrochements
On dit que le contact est normal s'il ne d�it son origine
Contour (courant de-) .b......::J.I
. .) Lü
.
Conséquent adj. qu'aux causes de formation, de transformation ou de
Connée (eau-) .,? (.)"� ,L.. Voir courant de contour.
destruction des roches (sédimentaton, magmatisme,
. (.] ..:ra I j.::u, � Qualifie un réseau fluvial qui suit la pente des couches.
métamorphisme, érosion). En particulier, les contacts Contour (géologique) n.m.
Voir relief structural.
Eau conservée par une roche depuis le temps de la des couches discordantes ou transgressives sont nor­
Voir carte.
formation de cette dernière. maux.
Consolidation n.f. -�-� Contourite n.f. �I ...:.,l .; l:ü ..,........1 .J.;
Contact - J..,.,,.::.
'="""W �4, Dépôts détritiques fins transportés par des courants de
Conocoryphe �.)�_,.:.� .d.....W-½fo U�jl-<:?)_p. J�- t... J�
i.,r"' contour.
Voir compaction. Adj. consolidé
(u<>_,....,..i.l 1 ...:., L!,)(;) .�L...:JI
Trilobite du Cambrien moyen. Constante de vitesse de racémisation (métamorphisme de contact). Voir métamorphisme. Contrainte n.f.
Contamination n.f. C'est l'ensemble des forces affectant un corps et ten­
.Ljl)I 4-L ->-""'
Conodontes n.m. dant à le déformer. Les roches de l'écorce terrestre
Constante de vitesse de réaction calculée à partir de la Changement de la composition chimique d'un magma, sont soumises à des contraintes. Celles-ci peuvent
Leur nature est discutée: dents d'Agnathes, pièces mis en contact de roches sédimentaires ou métamor­
valeur du rapport D/L pour un acide aminé et pour un varier considérablement suivant que les roches sont
squelettiques de bras de Goniatites, pièces voisines phiques assimilées, ou en contact avec un autre mag­
gisement donné. Elle s'exprime en années lumières. soumises à une compression, une distension, à des
des mâchoires chitineuses des vers (Scolécodontes). ma. Voir assimilation. Synonyme d'hybridation.
Récemment, ils ont été interprétés comme des pièces mouvements verticaux, ou sont au repos dans une
céphaliques internes, appartenant à un animal dont la Construit (calcaire-) plaque non déformée. On appelle contrainte en tout
Continent n.m. point M d'un corps c'est la limite du rapport C= dF/dS
tête était, au moins en partie, composée de matériel Les calcaires construits sont des calcaires élaborés
cartilagineux et, en partie, couverte d'une peau réticu­ Terme désigant les grandes surfaces emergées de la lorsque dS tend vers zéro. Une contrainte a les pro­
par des organismes récifaux (polypiers, algues, bryo­
lée. On peut les trouver dans des pelotes foecales ou terre et aussi leur bordure dans la mer peu profonde priétés d'un vecteur et on peut la décomposer en une
zoaires, etc.) restés en place. Synonyme de biolithite.
stomacales (exemple des Poissons Acanthodiens). De (plateau continental). On appele microcontinents les contrainte ( 6) normale à la surface d'application, et
Voir bioherme, biostrome, carbonatées (roches).
formes simples à pointe unique au Cambrien, ils se petites portions émergées de la croûte continentale. une contrainte tangentielle, ou cisaillement (T) dans le
compliquent au Silurien, et c'est au Dévonien que l'on S'oppose à Océan. Voir dérive des continents, Terre. plan de cette surface.
Contact n.m.
observe une grande explosion de formes avec
En géologie on dit qu'il y a contact lorsque deux ter­
Continental adj. - ½.}.:i ü� - (?.Jü
rains se touchent, ou encore c'est la surface qui sé­

'
½.;ü ��
pare ces deux terrains.
·(,?.)ü .; .J.l� -
(glacis continental, marge continentale, talus continen­
Contact anormal tal). Voir marge continentale.
.
' On dit que le contact entre deux terrains est anormal Continentale
lorsqu'il résulte de phénomène tectonique (cassures,
. ...:.,l _; liJI �j.:,,.j
chevauchements, etc.). Sur le terrain, il n'est toujours
pas facile de déterminer si un contact est normal ou (mobilité continentale). Voir mobilisme.
anormal à cause des fréquents étirements (ou lamin­
� ages) des couches qui rendent parfois le passage de Continentale ü ·
- ',?.) ��
l'un à l'autre progressif. Sur la plupart des cartes, les
contacts anormaux sont indiqués par des traits gras. ·<.S.;ü ....,L.... .; I - <.S.;ü ..........,_,;.
Quelques aspects de conodontes (tailles voisines
de2mm) Lorsque le contact anormal est caché par des forma- (sédimentation conti�entalei. Voir sédi�entatio�. Schéma montrant l'effet d'une contrainte.
C o n tr a i r e - 76 - - 77 - Corindon

sous le nom de convergence le phénomène par lequel Dans une espèce minérale donnée, les anions se antesque ( 40 à 50 m de haut) avec des feuilles à ner­
Contraire (faille-). des caractères très semblables se retrouvent chez des groupent de façon géométrique constante autour des vures parallèles, se trouvant dans les forêts houillères.
Voir faille. espèces dont les liens de parenté sont très éloignés. cations. L'édifice ainsi contitué est appelé polyèdre de Elles appartiennent au Carbonifère-Crétacé. Ex. genre
Un exemple classique de convergence est celui fourni coordination. cordaites. Voir classification.
Contraposée (côte-) - � �L...... par les ailes des vertébrés volants. Parmi ces verté­
Coordinence n.f. Cordée (lave-) adj.
brés, le Ptérodactyle, l'Archeopteryx, l'Oiseau et la
-�.;:u, �L......
chauve-souris, bien qu'appartenant à des groupes dif­ Voir coordination (nombre de coordination).
On appelle côte contraposée, c'est-à-dire surimposée On dit lave cordée ou lave en boyaux ou en boudins.
férents, possèdent chacun une aile pour le vol. L'étude Appelée aussi "pa-hoe-hoe". Les laves cordées, pré­
latéralement, une côte qui s'est établie sur une couver­ Coordonnées n.f.
anatomique montre une grande différence de leurs sentent une surface lisse, vitreuse, marquée de rou­
ture meuble (sédiments tendres, dépôts glaciaires),
ailes, notamment au niveau des doigts. On remarque Eléments qui servent à déterminer la position d'un leaux incurvés dans le sens de progression de la cou­
puis l'a dégagée, et en reculant, est allée se fixer sur
donc dans ces quatre exemples que la ressemblance point sur une surface ou dans l'espace. lée. Ces figures apparaissent seulement sur les laves
la roche dure du socle.
est superficielle et que la nature a apporté plusieurs fluides, rapidement figées en coulées de faible masse
solutions différentes pour résoudre le même problème. et qui ne peuvent rompre leur gaine solide par une pro­
Conulaires n.f. Copeau tectonique
: �_,!> gression assez rapide ou un dégazage assez violent.
.4...'.:.� ½-'>jA ½r"'-7 ..::...L..:.1� Convergence (zonede-) Au cours de sa progession, la nappe de charriage
avançait soit sous la mer, soit à l'air libre sur un relief
Voir tectonique de plaques. Cordés adj.
Animaux marins fossiles à forme pyramidale renver­ aérien (charriage épiglyptique), a pu entraîner des
sée à section parfois carrée, parfois losangique ou tri­ morceaux de son substratum qui donnent des lam­ Groupe d'animaux comprenant l'embran-chement des
Convexe beaux de poussée, nommés aussi copeaux tecto­
angulaire. Sa classification est incertaine: Mollusques, Urocordés (Tuniciers), l'embran-chement de Céphalo­
adj. Voir concave (rive concave). niques.
Cnidaires, etc. Ils sont parfois coloniaux. Appartiennent cordés et l'embranche-ment des Vértébrés.
au Cambrien-Trias. Convolute-lamination ;;•à-,j'a U ê:ë'.J Copépodes
Lamination contournée-structure plissée complexe, de
Cordiérite n.f.
Conulu.s Sous-classe appartenant aux Arthropodes, Anten­
dimension centimétrique à métrique, d'origine sédi­ Cyclosilicate 4Al203.4(Mg,Fe)O.l0Si02.H20 ou (Mg, Fe)
Oursin du Crétacé supérieur. Voir Echinides. nates.
mentaire, incluse entre des bancs absolument non dé­
Mg2Al4Si5019 formule approximative. Système orthro­
Convection (courant de -) n.f. ..::...I .J � formés. Coprolite
hombique. Se présente en cristaux prismatiques
...1.cl.,.:ü..ll..::..,I .J �-�1..::..,1 .J �-ü�I (ou coprolithe) n.m. Excrément fossile. Petites mass­ courts, pseudohexagonaux par maclage, à faces
es, de formes et dimensions diverses. Il ne sera pas striées verticalement. Souvent en masses compactes
toujours facile de les distinguer de gravelles d'origine ou microgranulaires. Couleur bleu clair, bleu foncé ou
C'est un mouvement de matière dontle moteur n'est
uniquement physico-chimique. En général, les ani­ bleu fumé. Souvent plus ou moins altérée en micas, en
pas local mais global, et qui appartient à un mouve­
ment plus général, plus ou moins "cyclique", c'est-à­ maux carnivores tendent à produire des coprolites de chlorite ou en talc, produits opaques et verdâtres
consistance meuble, les herbivores donnent des co­ (pinite, gigantolite, praséolite, etc.). Une autre variété
dire ayant des formes de boucles plus ou moins fer­
prolites plus fermes et les limivores donnent générale­ ferrifère, la sekaninaïte, se présente en cristaux allon­
mées.
ment les plus résistants. Leur accumulation peut être gés, mal développés et noirs. La cordiérite est très
très importante dans les roches. La texture est géné­ dure, assez légère, à clivage peu net selon le pina­
Convergence ralement cryptocristalline. La texture peut aussi être coïde et à cassure conchoïdale. Elle se forme dans les
(loi de -) n.f. Dans les lois de l'évolution, on désigne hétérogène, avec, au milieu de la matrice fine, les dé­ roches du matamorphisme de contact (schistes à cor­
bris bioclastiques jouant un rôle notoire; les coprolites diérites et andalousite) et du métamorphisme régional
sont calcifés, parfois pyritisés, glauconisés ou phos­ de basse pression (micaschiste, granulites, gneiss).
phatisés. On connaît des coprolites de divers animaux, On la trouve moins souvent dans des roches éruptives
Convolute • lamination dans les grès
par exemple d'Annelides, d'Echinodermes et surtout granitiques ou rhyolitiques. La sekaninaïte n'a été dé­
des groupes suivants: Gastéropodes, Crustacés, ln­ crite que dans les parties zonées d'une pegmatite.
PT EROOACTYU.:. sectes et Vértébrés.
Coordination
Coquin n.m. Cordillère n.f.
Calcaire coquiller, bien trié, peu cimenté, presque Long relief émergé modelé en général par un

c::
� A.i::tCeiAEOPTERrX. (nombre de coordination). n.f. Dans un solide les cat­ synonyme de falun. soulèvement postérieur aux plis obliquement par rap­
� ions sont entourés d'avions, et réciproquement. port aux directions de ces plis. Dans la notion de géo­
Chaque ion tend à s'entourer du plus grand nombre Coralien adj. Voir coraux. synclinal, ce terme signifie une ride qui sépare deux
possible d'ions opposés. Ce nombre s'appelle nombre sillons.
de coordination. Il est le même pour les anions et les
01�e:.e..u.
cations s'ils sont en nombre égal dans le cristal (Na Coraux n.m. Voir cnidaires. ..::...�4,. >-° Cordon littoral. Voir plage.
C1); il est différent si les nombres d'ions positifs et
Corbula (�1_,..,..:...ll ..::..,1 _, .:i) ��);.
négatifs différent (CaCl2); le nombre de coordination Corindon n.m.

-�
ou coordinence est lié aux dimensions relatives des Bivalve appartenant à l'Oligocène-Actuel.
ions. Oxyde Al203 du système rhomboédrique ou trigonal.

Cordaïtales n.f. Se présente en cristaux prismatiques pseudo­


hexagonaux, parfois en bipyramides aiguës ou tron­
Convergence du membre antérieur chez les Verté·
Coordination (polyèdrede-) � _, 'il ..1� Plantes fossiles du groupes des Préphanérogames et quées, parfois courts, souvent en barillets à faces ar­
brés volants (d'après J.C. Gyermann). .�1-�l..:ü.JI proches des coniférales actuels. Leurs arbres sont gig- rondies. Coloration variable, parfois par taches:
Couléedelave - 80 - - 81 - Courant devague

Types de glissements qui se distinguent des glaciers tervalles rapprochés. Ces coupes en série, exécutées pas à la côte suivant la même direction, c'est en gén­ masse d'eau chargée de sédiments a une densité su­
rocheux par leur volume réduit, des éboulis par leur à la même échelle et disposées les unes sous les au­ éral par rapport aux plus grosses vagues que s'orien périeure à celle de l'eau (d'où le nom de courants de
pente (3 à 24° contre 27 à 40°), par la présence de tres, sont souvent extrêmement parlantes. Voir coupe le courant de débris. Les courants de débris sont densité qu'on leur donne parfois). et tend à s'écouler
blocs redressés et par leur situation au fond de vallons géologique. appelés aussi dérive littorale (transfert latéral). sur la pente exactement comme une avalanche de
neige, augmentant sa vitesse et sa charge lorsque la
alors que les éboulis tapissent le bas des versants. On
rencontre des coulées de blocailles sous tous les cli­
Coupe topographique �1->-½-b � pente augmente. Lorsqu'elle arrive en bas, ou à une
Voir profil topographique. rupture de pente, l'écoulement s'arrête et les sédi­
mats périglaciaires.
Coupholites -
ü...bll '-'·.iWI ments se déposent.
Coulée de lave n.f. _;.J� _,i _;.J.i La mise en suspension d'une masse de sédiments suf­
fisante pour amorcer le mécanisme peut se faire de di­
Voir volcan.
·i..r-" J.J� - � Lanoix (1933) estime que la densité des minéraux a
plus d'importance que leur couleur. Coupholites verses manières: en pays sismiques lors des tremble­
(minéraux légers, de densité inférieure à 2, 77) et bary­ ments de terre ou des "tsounamis"; ailleurs, de très
Coulées de solifluxion Ce <.,f>= � _;.J� lites (minéraux lourds). Parmi les coupholites on a des fortes tempêtes ou les crues de certains fleuves peu­
, vent être invoquées. Enfin, on peut imaginer que sur
minéraux clairs: quartz, feldspaths, feldspathoïdes.
les pentes de vases plastiques ou fluides peuvent se
sont des coulées de granulométrie en moyenne plus produire des glissements (sliding, slumping) d'abord
fine que les dépôts des coulées de blocailles, se pro­ Courant (figurede-) - _;l:üJI Î_,_....,J lents, puis plus rapides, avec arrachement, analogues
duisent sur les versants. Dans les régions de climat à ceux que l'on observe sur terre. La masse de sédi­
froid, on observe un ensemble de dépôts de pente Voir hyporelief. -_;l:üJI ..::..�
ments arrachés, mise en suspension peut alors être à
échelonnés: sols polygonaux étirés, sols striés sur Courant de boue �JJL:,..:i Schéma montrant le courant de débris (ou dérive
l'origine d'un courant de turbidité dans des eaux
pentes, sols en gradin sur pentes, sols en guirlandes, calmes.
en festons, etc. L'ensemble est dû aux phénomènes littorale)
Courant d'eau chargé de boue et de sédiments. Les L'existence de tels courants, contestée au début, sem­
de solifluxion, c'est-à-dire aux mouvements autonomes ble confirmée de plus en plus par les travaux océanog­
provoqués par le froid et l'eau, avec une composante courants de boue sont visqueux et peuvent acquérir Courant de décharge
de grandes vitesses (1 à 10 m/s) mais leurs courts dé­ raphiques récents et notamment ceux du Lamont Géo­
vers le bas de la pente à cause de la pesanteur. Les courants de décharge sont des courants marins
placements ne se font que sur les pentes et ils logical Observatory (M.Ewing, B.Heezen et d'autres)
Coulée volcanique n.f. qui assurent une vidange. Ainsi, au printemps, quand
_,i _;.J.i s'immobilisent rapidement sur les surfaces planes. En où l'étude des carottes profondes et de leurs sédi­
la fonte des neiges apporte à la Baltique un grand vol­
général, les dépôts de coulées boueuses sont riches ments grossiers confirme les résultats obtenus par
Voir volcan et lahar. . ume d'eau, tandis que l'évaporation est minime à la
�LS: .r:' J.J� en matériel grossier (blocs, galets) mélangé à une l'étude des ruptures de câbles téléphoniques sous­
surface de cette mer froide, un courant de vidange
Coulissage n.m. masse sablonneuse et pélitique très abondante. Cela marins, comme ceux du Géorge Bank.
s'établit en direction de la mer du Nord dans les dét­
est dû a u fait que ces courants prennent plus facile­ Ces courants pourraient atteindre de grandes vitesses
Composante horizontale du mouvement des lèvres roits danois. Dans les passes, de tels courants peu­
ment naissance dans un matériel hétérogène où la (50 km/h selon Ewing), parcourir plusieurs centaines
d'une faille l'une par rapport à l'autre. vent être assez rapides.
compaction est irrégulière et que, d'autre part, les élé­ de kilomètres et descendre jusqu'à des profondeurs de
Coup-de-poing n.m. ments grossiers favorisent le malaxage et l'écrasement 4 ou 5000 m. Ils sont considérés actuellement comme
Courant de densité �....H:..�I J L.......::.
• un des plus importants facteurs du remplissage des
des parties argileuses plastiques et contribuent ainsi à
Terme désignant les bifaces appartenant à l'industrie li­ la mise en place rapide d'une matière intestitielle. Ecoulement sous l'action de la pesanteur, d'un liquide cuvettes océaniques.
thique acheuléenne. ou d'un gaz, à travers, au-dessous (underflow). ou au­
dessus (overflow) d'un fluide de densité approximative­ Courant de vague
courant de contour �
- J Lü
- ment égale. Un des exemples les plus connus des
Coupe géologique n.f. La vague détermine un faible courant, car le mouve­
-i,,r."_,J� � courants de densité est celui de l'écoulement stratifié,
ment d'avancée de chaque molécule est un peu plus
-�)� Courant marin profond féquent dans !marges coti- les d'un courant dont la densité est supérieure ou infé­
ample que le mouvement de retrait, si bien que chaque
Une coupe géologique représente la section des ter­ nentales (vitesse quelques décimètres). Il reprend les rieure, à celle d'un lac ou d'un réservoir.
molécule ne repasse pas au même endroit.On peut
rains par un plan vertical. A la différence du profil to­ éléments les plus fins du matériel turbiditique et les dé­ appeler courant de vague cette résultante.
pographique dont tous les points sont dessinés à partir pose plus loin au large en donnant des contourites. Courant de marée
de la carte, la coupe géologique exige une certaine Voir contourites. Ce sont les seuls courants marins réellement capables
part d'hypothèse; on doit en effet représenter des ter­

- --
rains cachés en profondeur en n'en connaissant que la
Courant de convection - 0�1 JL:,..:i d'une érosion de fonds et d'un important transport des
sédiments. Aussi peuvent-ils facilement transporter vague
partie qui affleure. .�I Jt.,,...:.- .J.c.l....:ü..JI _;L:,..:i
des sables et des galets, ne laissant en place que les ------------------------------------------
v�gues d'o.sc:illation
------
de translation
---
Voir convection. gros galets et les blocs. Les fonds parcourus par ces ,l
En l'absence de données complémentaires (sondage, I
géophysique) il ne nous est permis de dessiner que courants, surtout dans les passes, sont souvent faits, 1

",__ .......
1
l'allure la plus vraisemblable des terrains telle qu'elle courant de débris L.:.L..::...i..J
• 1 ..::.,1J L....::J
• 1 de roches nues ou parsemées de galets et patinées de
se déduit logiquement des indications de la carte. Ceci Courant marin se produisant quand les vagues ne noir par l'oxyde de fer et de manganèse. Ce sont les
n'empêche d'ailleurs pas des interprétations variées, frappent pas perpendiculairement le rivage (malgré la hard-grounds bien connus.Voir condensées (séries).
mais pour une carte bien levée, et lue correctement, réfraction, c'est le cas général, car la réfraction attenue
elles ne diffèrent généralement que fort peu. l'obliquité sans la faire disparaître complètement). Le Courant de turbidité - ï.fa ..::..I J 4-â
retrait se faisant avec un angle de réflexion sensible­
Coupes en série ment égal à l'angle d'incidence, les débris sont réfle­ .µ1..::..1 J t.,,...:.
chis à chaque vague et suivent une trajectoire en zig­ s'agit de courants engendrés par la mise en suspen­ Mouvement des particules dans la vague. Remar­
(coupes sériées). Pour suivre l'évolution des struc­ zag dont la résultante est un transport parallèle à la sion dans l'eau, d'une grande quantité de sédiments quer le mouvement orbitaire, la volute, le passage
tures on peut faire plusieurs coupes géologiques à in- côte. En un même point toutes les vagues n'arrivent au sommet ou sur une pente sous-marine. Cette à la vague de translation : courant de vague.
Courant laminaire - 82 - - 83 - Cratères d'effondrement

Courant laminaire �L.:â'_; _;� émises sous l'eau et présentent un faciès très micron ou moins. C'est une roche marine abondante
particulier désigné sous le nom ·de pillow-lavas (laves dans les séries mésozoïques de bassins peu profonds
l (300 à 400 m environ). On a de nombreuses variétés
-�li...::. _; .,,û en oreillers): il s'agit de sortes de coussins ovoïdes de
quelques décimètres de diamètre, parfois de craies d'après les organismes présents: craie à
L'écoulement est dit laminaire lorsque les vitesses passablement aplatis, et empilés les uns sur les oursins, craie à inocermes etc.; on a d'après la
varient d'une façon continue, d'un point à !'autres sans autres. Au Maroc ils sont fréquents dans les basaltes présence d'autres minéraux: craie phosphatée, craie
qu'il y ait de discontinuité. triastiques. glauconieuse, craie dolomitisée, craie à rognons de
Courbe cumulative silex, craie sableuse, craie micacée.
Voir granulométrie. Couverture n.f.
-�.:.,t..,,...,. Craie à rognons de silex
Terrains sédimentaires, parfois volcaniques, reposant
Voir craie.
;...w,,:,.J 1
JOO�

Courbe de cuvette .b..:;,. en discordance sur un autre ensemble très plissé,


10��8
d souvent métamorphisé, granitisé et pénéplané (socle).
0
Voir aussi tectonique de couverture.
Craie dolomitisée
Courbe de niveau concentrique représentant une
cuvette. Le cas des cuvettes est extrêmement rare et Voir craie.
limité à certaines régions (en particulier celles à relief Différentes sortes de courbes de niveau Couverture (pli de-)
1- Courbe maitresse : l'altitude y est indiquée, le
Craie glauconieuse
karstique). Voir courbe de niveau, carte topographique.
bas du chiffre étant tourné vers le bas de la pente. Pli qui n'affecte que la couverture mais pas le socle.
2- Courbe normale. On appelle pli de fond un pli qui affecte une couverture Voir craie.
Courbe de niveau - ½_,......::J 1 .b..:;.
3- Courbe intercalaire. sédimentaire et son socle. Voir pli.
·(.S_,.::.........11 �-tli:. .; 'il .b..:;,. d - Distance horizontale entre A et B ( = 750m)
Craie micacée
h - Différence d'altitude entre A et B (= 200m) Couvinien n.m.
On appelle courbe de niveau le lieu des points de la a - Valeur angulaire de la pente topographique. Voir craie.
Etage du Dévonien. Voir tabl. stratigraphie.
surface topographique ayant même altitude, ou, ce qui
Craie phosphatée
revient au même, l'intersection de la surface
Courbes intercalaires Covalents (édifices-) Voir craie.
topographique et d'un plan horizontal. Il y a différentes
courbes de niveau: courbe maîtresse, courbe normale, En certains points d'une carte, il arrive que
Craie sableuse
courbe intercalaire (Voir ces mots). l'équidistance soit trop grande pour préciser, sur des Cristaux où les atomes sont associés à leurs voisins
pentes faibles, des détails dont l'altitude diffère d'une par des paires d'élctrons. Voir craie.
demi équidistance de celles des deux courbes qui
Covelline n.f. (ou covellite) Crandallite n.f. � I.G�
l'encadrent. Les courbes intercalaires sont dessinées
en général en tireté et peuvent ne pas se fermer car on Phosphate double d'aluminium et de calcium, hydraté,
Sulfure CuS appartenant au système hexagonal. Se
ne les emploie que lorsque le besoin s'en fait sentir. du système hexagonal, à habitus généralement
présente en très rares cristaux hexagonaux plats et fibreux, incolore au microscope. Formule chimique
Voir courbes de niveau, carte topographique.
peu épais. Habituellement en masses lamellaires.
CaAl3(P04)20H,5H20. Ce minéral prend naissance
Couleur bleu indigo foncé, souvent très irisée, avec
Courbes maîtresses termissure jaune laiton et rouge foncé. Très tendre, dans les milieux calcaires, en présence d'ions
phosphoriques, en milieu d'évolution alitique.
lourde, fragile et parfaitement clivable en lamelles fines
Courbes de niveau. Pour plus de clarté, on dessint et flexibles, noires, opaques à clat submétallique et
d'un trait spécial certaines courbes à des altitudes d'aspect micacé. Se forme dans de petits filons Crania
regulièrement espacées (50 m; 100 m, et en général hydrothermaux, en association avec d'autres minéraux
toutes les 4 ou 5 courbes). Ce sont les courbes de cuivre. Peut dériver d'une association
Brachiopode inarticulé à coquille constituée de calcite.
maîtresses sur lesquelles, le plus souvent, l'altitude est métamorphique, dans des roches calcaires, ainsi que
Appartenant au Carbonifère - Actuel.
indiquée. Voir courbe de niveau, carte topographique. dans la chalcanthite et la chalcopyrite.

. , 1' Crassicollaria
Courbes normales Covellite n.f. ù" L..:.....:J 1 .)�
Entre les courbes maîtresses s'intercalent les courbes Voir covelline Voir calipionelles.

Principe de l'établissement des courbes de ni­ normales. Elles sont dessinées en trait fin. Voir courbe Cr.
de niveau, carte topographique. Cratère n.m.
veau. Symbole chimique du chrome

*-
C'est une forme de relief en creux le plus souvent
H1, H2, H3 : plans horizontaux.
e : équidistance des courbes (distance constante Cours d'eau n.m.
Crai n.f. _; 1� - �4-b - _;� circulaire ou elliptique limitée par un bord abrupt. Ex.
.L. (.S�
entre les plans H). cratère volcanique.
Roche sédimentaire calcaire à grain extrêmement fin
1 , 2 , 3 : intersections de la surface topogra­ Ecoulement continu de l'eau des fleuves, des rivières, (surtout de 2 à 10 microns), entièrement calcitique
phique avec H1, H2, H3 (courbes de niveau dans des ruisseaux, des torrents, etc. (90% ou plus de CaC03). extrêmement peu cimentée Cratères d'effondrement
l'espace). Ce sont des cratères circulaires limités par des murs
par de la calcite. C'est en fait une roche constituée
p plan de la carte. Coussins (laves en-) presque uniquement de débris organiques calcitiques, vérticaux. Ils se rencontrent dans des volcans
1' , 2' , 3' : projections de 1, 2 et 3 sur le plan de la caractérisés par l'abondance des émissions de lave ou
allant depuis des macrofossiles, peu abondants,
carte (courbes de niveau sur la carte). Synonymes: laves en oreillers, laves en coussinets jusqu'à des nannofossiles (Nannoconus, coccolithes). de cendres. Les grands cratères hawaïens sont de ce
d : écartement (variable des courbes de niveau.) pillow lavas. Ce sont des coulées de laves fluide� Le tout doit sa cohérence à des particules de l'ordre du type.
Cratères d'explosion - 84 - - 85 - Cristallin

Cratères d'explosion Echinodermes essentiellement constitués par un calice des aspects différents, du fait du développement
Crêt n.m.
(ou thèque) pourvu de bras et le plus souvent po�é par variable des faces, de la présence ou de l'absence de
Sont des dépressions circulaires en forme _
C'est un type particulier de côte (cuesta) ou de hog's une tige fixée sur le substrat. La theque est formee de troncatures. Les cristaux sont rarement simples.
d'entonnoir, ayant en moyenne 200 m de diamètre et back (voir ces mots), mais l'inclinaison de la couche plaques calcaires, chacune étant naturellement un
, L'association de deux ou plusieurs éléments, qui se fait
65 m de profondeur. Une couronne d'éjecta, de 15 à qui le forme est due à un plissement caractérisé. Voir individu cristallin. La tige presente des articles qui, suivant ·des règles précises, aboutit à des cristaux
20 m d'épaisseur, entoure cette dépression et parmi relief structural. seuls, sont caractéristiques. Rares sont les individus maclés (macles). Voir macle, zonation, feldspath.
eux se rencontrent des blocs des roches avoisinantes Crétacé n.m. complets, on les observe généralement à l'état de
et sous-jacentes. Le matériel juvénile y est par contre - '?��
pièces isolées (entroques) plus ou moins roulées. Les
Cristallin (état-)
peu abondant. Parfois ces cratères d'explosion
peuvent ultérieurement constituer des réceptacles
. '-::'"""" l.:½ _;S. - '?-' l.:½ _;S. Crinoïdes, connus depuis peut-être le Précambrien,
Dernière période de l'ère secondaire. Voir tabl. sont présents dans toute la colonne statigraphique, La matière peut se présenter à l'état amorphe ou à
emplis d'eau. Ce sont les lacs de cratère situés, soit à stratigraphie. plus abondants pourtant au Primaire et au Secondaire l'état cristallin. Dans l'état amorphe, les atomes sont
la partie sommitale d'un volcan soit à leur pied. Crête (de plage)
�Ll. ...J;, disposés sans ordre, la lumière s'y transmet
Crioceratites � l �..9--=_;S.
Voir plage. identiquement dans toutes les directions, et le minéral
Cratères égueulés Ammonite déroulée du Crétacé iur. n'a pas de forme propre. Dans l'état cristallin, les
Sont des cratères tronqués. Leurs volcans ayant été Crête médio-océanique Voir .b....... _, .::.,li.i:. _,... Cristal n.m. � _; � - _;� atomes sont disposés en réseau selon une périodicité,
réguliers à l'origine mais secondairement demantelés le cristal a donc une forme propre (cube, rhomboédre,
océan. C'est un solide minéral naturel homogène, limité par
lors de la sortie d'une coulée ou, d'emblée, irrguliers, etc.) et des propriétés optiques propres: la lumière ne
des surfaces habituellement planes faisant entre elles
soit à la suite de retombées non symétriques Uets Crête prélittorale s'y transmet pas de la même façon dans toutes les
directionnels ou retombées sous un vent dominant) des angles bien définis, ce qui suppose une directions. L'état cristallin se traduit par l'anisotropie de
Voir plage. organisation ordonnée de la matière. Ces cristaux
soit, plus vraisemblablement en raison de l'emission la plupart des propriétés. Ce n'est pas le c a s de leurs
peuvent se former à partir de solutions, de liquides de
simultanée de projections et de laves, car alors, les propriétés scalaires pour lesquelles la direction
projections ne pouvaient s'amasser que là où la coulée
Creusement �I fonte ou de vapeurs. Dans un cristal, les divers atomes
n'intervient pas dans la définition (densité, composition
n'emportait pas au fur et à mesure les chutes de lapili.
linéaire sont arrangés de manière régulière selon une
chimique), mais bien de leurs propriétés verctorielles
Voir érosion. disposition fondamentale (la maille élémentaire) dont
où, cette fois, on est obligé de faire intervenir la notion
la répétition dans l'espace forme le réseau cristallin.
Cratères météoriques de direction. La différence de comportement des
Crevasse n.f. - ((..,..1....1.L,..)
- - . c..9� - -• Du fait de cet arrangement, les propriétés physiques
propriétés vectorielles des cristaux peut tout d'abord
d'un cristal varient beaucoup selon les orientations.
"'?� t ..l.,.,Q - '?� � Cette caractéristique est l'anisotropie. L'anisotropie
s'effectuer d'une façon continue (anisotropie continue).
L'intensité de la propriété physique considérée peut
(Crevasse de glace). Voir glacier.
(Ou astroblème). Ce sont des cratères qui n'ont rien de peut êtrecontinue (ex. pour la propagation de la
alors être représentée par un vecteur dont l'extrémité
volcanique, mais qui sont dus à l'impact de grosses Cricétidés n.m. lumière, la résistivité électrique, la conductibilité), ou
engendre une surface continue fermée (indicatrice de
météorites tombant sur notre planète. discontinue (ex. pour le développement des faces, des
la propriété). Il en est ainsi de l'ellipsoïde des indices
ê:--'-"I _, _; - u,u)- ê:--'-"I _;
Rongeurs de la famille des hamsters.
Craton n.m. arêtes, des troncatures, des clivages). Un cristal peut
de réfraction, de l'ellipsoïde de condution thermique ou
être automorphe ou xénomorphe; automorphe lorsqu'il
Crinoïdes n.m. de la surface de piézo-électricité.
On appelle craton un bloc relativement stable, formé a une forme polyédrique avec des faces; xénomorphe
de sial. On dit aussi que c'est un bloc continental, lorsque sa forme est quelconque.
même s'il est recouvert par la mer, parce que la mer Les cristaux possèdent des plans, des axes, des
est alors peu profonde et que son fond ne tend pas à centres de symétrie. Selon Romé de Lisle (1772) une
s'enfoncer rapidement. Au contraire une partie des forme cristalline est définie par les angles dièdres, de
aires océaniques ont une nette tendance à ses faces et non par sa forme extérieure et "quelles
l'enfoncement: ce sont les géosynclinaux (voir ce mot). que soient les dimensions relatives de deux faces
déterminées, d'un même cristal, elles font toujours
Creep (ou creeping) -....,..,.,..'..ul -....i.::...:, entre-elles le même angle dièdre" (loi de constance
des angles ou des dièdres). L'étude de ces propriétés
.(� J.lj.'.iJI) permet de déterminer 14 types de réseaux cristallins
Ou encore reptation. C'est une migration du manteau (réseaux de Bravais). Ces réseaux de Bravais sont liés
de débris en une descente très lente qui consiste en à sept systèmes cristallins (ou polyèdres
une infinité de très petits déplacements des particules fondamentaux) .. Chacun de ces systèmes peut être
meubles les unes par rapport aux autres. Voir repéré par rapport à 3 axes, dont les angles a,b,d sont
reptation. droits ou non, égaux entre eux ou non. La maille
élémentaire est rapportée à ces axes et est
Crénulation n.f. J.::'.d.�..:. caractérisée par les valeurs a,b,c, de ses arêtes. Les
mailles empilées forment le réseau cristallin et leurs
Déformation d'une surface de stratification ou de sommets en constituent les nœuds, chacun d'eux peut Les deux types d'anisotropie des cristaux de
schistosité par des microplis. être repéré par ses coordonnées. quartz. L'anisotropie est continue dans le cas de la
Dans chaque système, les éléments géométriques
Créodontes n.m. .:..,.:. _,�;_;S. des cristaux (surtout les faces) sont désignés par des
variation des indices de refraction alors qu'elle est
discontinue lorsque le vecteur qui représente la
notations: on utilise soit des lettres (notation de
. ( .bJ...i.J 1 _, '-:-')I.S.J 1 ...J)l..... l .::., �.:i.'..) propriété (ici la vitesse de croissance des faces) va­
Schéma représentant le squelette d'un crinoïde. B, Haüy-Levy), soit des chiffres, selon les principes rie brusquement avec la direction jusqu'à ne pos­
Mammifères carnivores fossiles ancêtres des chats, plaque basale ; Br, bras ; Brp, plaque brachiale ; Ca, utilisés pour les nœuds (notation de Miller). Un minéral séder, parfois, qu'une valeur discrète. (J. Aubouin et
des chiens, etc. Appartenant à l'Eocène-Oligocène. calice ; R, radiale ; T, tige ; Ta, tube anal. cristallisant dans un système donné peut présenter al.)
- 87 -
- 86 -

2 3

HOLOÉDRŒ HtMltDRIE TÉTARTOÉDRIE

é11ant(omorpht antihémiédrique parahémiédrique éniantomorphe


- axes - sc:uJs axes - desaxes - un axe
Système (réseau) présents absents invcnc
- centres - pas de centre - pas de centre - centre con- -pas de centre
- plans - pas de plan - présence des plans scrvé -pas de plan

Triclinique C - A, - - - -
2 1
4 5 6 7
Monoclinique
�' C
M
A, M - - - -
- -- 5 3

Orthorhombique
� A', A",
MM' M"
C A1 A't, A'', A1M' M" - - -
8 7 6

Rhomboédrique A3
3A',
3 M'
C A, 3A'1 A, 3M' - A1 C A, -
12 13 11 10 9

Quadratique
A,2A'1 2A''.
M2M'2M"
c A, 2A', 2A", A 1 2M' 2M" A, 2A', 2M" �
M
•c A, ii:,
20 19 17 18 16 14 15
A. 3A', 3A"1
C A1 3A'1 3A"1 A. JM' JM" �3A'1 3M" �(C A. ii:. 8 9 10 11
Hexagonal M.3M'3M" M M
27 26 24 25 23 21 22

Cubique
3A, , 6A'
3M
4A
6M'
,C 3A,4A1 6A'1 - 3A, 4A , 6M'
3A.
JM
4A1 C 3A1 4A1
32 31 30 29 28
Dan, chaque case figurent la formule compl�te de la sym!trie du ll'OUpe et le numéro de la classe cristalline

12 13 14

Les 14 réseaux de Bravais


Cristallin - 88 - - 89 - Croûte intermédiai re

Valable pour la plupart des cristaux, cette anisotropie Cristallite n.m.


vis-à-vis de la lumière, de la chaleur et de l'électricité
Très petit cristal.
Cristallogénie n.f. • .; µI Ll .; .i Crocidolite n.f. � .J�.J'.J;,,
Etude de la formation des cristaux. . Variété d'amphibole fibreuse entre la riébeckit� et la
n'existe cependant pas pour les cristaux cubiques. ( _;1..,ü.J 1 .J j)
Ceux-ci sont isotropes (l'indicatrice n'est plus un glaucophane.
ellipsoïde mais une sphère) comme le sont aussi les
Cristalloblastique (ord re-) (,?.J_µ'.; �.;-:;
Cristallographie n.f. - • .) )l...
verres et les plastiques encore que ces derniers,
lorsqu'ils sont soumis à une déformation mécanique,
Classement des minéraux des roches métamorphique
selon leur "force de cristallisation", c'est-à-dire leur
Crocydite n.f. ��.J'.}.
.d.;�I r-.lc - o.;µI r-1-c,
aptitude à cristalliser sous une forme automorphe. Roche cristallophyllienne encore identifiable d;ns la-
puissent devenir anisotropes. Science qui étudie les formes, les structures et les pro­
L'ordre cristalloblastique fait succèder les silicates à quelle les mobilisats, prenant de plus en plus
priétés des cristaux. Voir cristal. d'importance, s'anastomosent en un réseau flou et ré­
Cristallin (système-) - -:;..l .; _,.l.,JI � tétraèdres isolés puis en chaînes, en rubans, en
feuillets et, enfin, les tectosilicates. L'ordre gulier.
Voir cristal. · (,?.J_,1..,J 1 � I - (,?.J_,l..;. ÎLJ....:. Cristallophyllienne ( roche-) .Ji .r.'-""
cristalloblastique décroissant: 1- Sphène, rutile,
Cristalline d .; _,l..,.lJ ½�I �l..ù.11 magnétite, ilménite, hématite, grenat, tourmaline, .�I.)�-�
(optique -). Etude des propriétés des cristaux staurotide, disthène; 2-Epidote, zoïsite, 3- Pyroxène, Croissant (deplage)
hornblende, 4- Dolomite, albite, cordiérite; 5- Micas, Roche qui, quelle qu'ait été leur nature orginelle, a subi
concernant la propagation de la lumière. Elle permet Voir plage.
chlorites, 6- Quartz, plagioclases, 7- Orthose, une transformation partielle appelée métamorphisme,
de définir des critères pour la reconnaissance au
microcline. en s'adaptant à des conditions physico-chimiques Cro-Magnon (Homme de-) �l.. .J fa .:.,t...••.:.I
microscope polarisant.

Cristalline ( roche-) - •.;..,.i.,...:.... ·�


Cristalloblastique <.) �
- (,?.J_,1_.
-0
... '
nouvelles. 11 s'agit de roche cristalline (voir ce mot)
montrant des feuillets riches en phyllites. Cette expres­
sion désigne particulièrement les roches du métamor­
Race humaine appartenant aux Né;nthropiens et ca­
ractérisée par une industrie lithique magdalénienne
-��
:,

(30000 à 10000 ans). Ressemble beaucoup à l'homme


. .)..,.i.,...:....
.r.'-"" phisme général de la séquence pélitique (schistes, mi­
actuel. Voir Hominidés.
Roche faite de cristaux de grande taille. Ainsi on (Structure cristalloblastique). Structure des roches mét­ caschistes, gneiss).
entend par roches cristallines, ensemble des roches amorphiques acquise par recristallisation ou encore
Cristobalite n.f. Cromérien n.m.
provenant de la solidification d'une masse minérale en par bourgeonnement des cristaux en milieu solide. Ce
fusion, en profondeur. terme regroupe les structures lépidoblastique, grano­ Etage de l'ère quaternaire correspondant à
blastique, nématoblastique, diablastique, poeciloblas­ Voir silice. l'interglaciaire Gunz-Mindel (à peu près le Maarifien au
Cristallinité n.f. ( .;..,i;=J I ½ .;# tique. Maroc et en Afrique du Nord).

µ - .;#
� .; .i) -
Cristallisation n.f. Dans les séricitoschistes et les micaschistes, les pail­ Critère de polarité
Voir polarite.
Cronstedtite n.f. �� .J'.}.
Formation des cristaux selon des modalités variées: 1- lettes ou écailles des minéraux phylliteux forment des
lits parallèles au clivage(s) des roches. La structure Phyllite ferrugineuse batie sur le modèle de 1.; kaolinite
par solidification lente d'un liquide. 2-par échanges
est dite lépidoblastique. Crochet n.m. (7A0).
d'éléments (ions, atomes) dans un solide. 3- par
précipitation à partir des éléments contenus dans des Dans la même zone, les roches granulaires telles que
les grès, les calcaires cristallins ou les leptynites, Partie recourbée des coquilles des Lamellibranches et Crossite n.f.
fluides. � .J .J. - J.;.:,Î J�i
possèdent un schéma en mosaïque ou encore une des Brachiopodes.
Variété d'amphibole intermédiaire entre la riébeckite et
Cristallisation (ord re de -) .;J-4-..l I Î LJ....:. structure granoblastique. Enfin, les roches amphilobo­
de la glaucophane.
Dans certaines solutions, fluides (magma par exemple) liques sont caractérisées par une somme de ba­ Crochon (defaille) -<r.J..,..,,:Ü .L.:....::.....:1
guettes allongées selon l'axe b et elles possèdent une
et dans certaines conditions physico-chimiques
structure nématoblastique ( de nema, fil). ·(,?.; L..S..:, 1 • L.:....::.....: 1 Crossoptérygiens n.m. • -' ' ' <
b--�..,......,.J�
précises, certains minéraux forment des cristaux avant 1.) - •
Courbure des couches au contact d'une faille. La .d .J l�'-.k
d'ordre, on parle dans ce cas de l'ordre de
Dès la catazone, la ségrégation impose une séparation forme de ces crochons est très différente suivant qu'il
cristallisation. Les minéraux ne cristallisent pas en Poissons marins connus surtout du Dévonien au Crét­
avec, d'une part, des minéraux granulaires à contours s'agit d'une faille normale ou inverse. Voir rebrousse-
même temps. acé.
dentilliformes, imbriqués les uns dans les autres ment.
Cristallisation fractionnée (structure engrenée) et, d'autre part, soit des phyllites Crotolina n.f. (ou crotoline) : L.:..,,J_,:; .J'.}.

-�
Les lois fondamentales de la cristallisation des soit des minéraux aciculaires. Ces roches ont donc
magmas établies par Bowen, montrent qu'au cours une structure granolépidoblastique (gneiss micacé) ou
Voi r t chernozion. -� -:;.,I�
d'un refroidissement progressif, les silicates ne une structure granonématoblastique (gneiss amphibo­
cristallisent pas tous en même temps. Leur apparition lique). Croupe n.f. - ..,.,�.;-c _ 01--o
s'échelonne et théoriquement cristallisent dans l'ordre;
Enfin lors de la recristallisation où tous les minéraux Sommet arrondi d'une colline. . U.:.
l'olivine, les pyroxènes. les amphiboles et les
plagioclases calciques; ensuite, les micas et les apparaissent à peu près simultanément, la xénomor­ Croûte n.f.
plagioclases alcalins, et, enfin, le quartz. Il s'agit donc phie est la règle générale à l'exception des minéraux
dont la "force de cristallisation" est suffisante pour leur Roche pédologique, indurée, généralement concrétion-
de cristallisation fractionnée au cours de laquelle le née (calcaire, ferrugineuse, bauxitique, etc.). Voir sol
magma résiduel perd les éléments chimiques qui permettre à la fois d'atteindre de grandes tailles
(porphyroblastes des structures hétérogranulaires ou à croûte.
entrent dans la constitution des premiers minéraux
formés. Ceux-ci étant des cristaux porphyrolablastes poecilitiques des structures diabla­ Croûte continentale.
calco-ferro-magnésiens, l e magma résiduel sera tiques) et des contours automorphes. Voir terre.
appauvri en Ca, Fe, Mg, mais enrichi en Si, Al, K, Na.
Voir différenciation magmatique, solidification, suite Cristallogenèse n. t Croûte intermédiaire �_,JI o� 1
réactionnelle. Genèse, formation d'un cristal crochons de failles normale et inverse. Voir terre. -�.J .Ji
Croûte océanique. - 90 - - 91 - Cumula-volcan

Croûte océanique. � 1 -� 1 Cryosphère n.f. Cuirasse latéritique Le cuivre forme aussi divers oxydes: cuprite Cu20,
Voir terre. Partie de la surface terrestre gelée en permanence. Voir latérite. -�.J t.Jj carbonates (malachite, l'azurite). Adj. cuivreux, cu­
Crue n.f. prifère.
Cryoturbation n.f. Cuirassés (Poissons -) t�Ï...d........,
Crura n.m. Expression générale désignant tous les mouvements Voir placodermes. Cuivre gris. Voir cuivre
Voir Brachiopodes. du sol dus à l'action du gel.
Cuisien n.m. Culm n.m. (ou kulm)
Crustacés n.m. Faciès détritique (type flysch) du Carbonifère inférieur.
Cryptocristallin adj.
Arthropodes dans l'ensemble marins, connus du Cam­ Partie supérieure de l'yprésien (Eocène inférieur, ère S'oppose aux faciès calcaires.
Se dit des roches où la structure cristalline est difficile­ tertiaire). Voir tabl. stratigraphie.
brien à l'Actuel. Ils sont classés comme suit: 1- Ostra­
ment visible à fort grossissement du microscope op­
codes (Cambrien - Actuel); 2- Branchiopodes Culmination n.f. _;� - �.JI
tique (Synonyme dans les roches carbonatées: mi­
(Dévonien-Actuel); 3- Malacostracés (Dévonien­ Cuivre n.m. Point le plus haut d'une structure tectonique.
crite).
Actuel); 4- Cirripèdes (Crétacé-Actuel); 5- Copépodes
(inconnus à l'état fossile}. Crypto-dépression n.f.
'-?� � Corps simple (symbole chimique Cu, m.at.63,5 4 ; Culot n.m. (culot de lave)
Dépression creusée, puis remblayée. n° at.29; ion 1 + de rayon 0,69 A0 ; d.8,9). Métal rouge,
Cheminée de lave pure mise en relief par l'érosion. Il
Crustal adj. fusible à 1084°, très malléable et ductile, bon conduc­
Crypto-dome n.m. est parfois difficile de distinguer les culots (formes de
Qui se rapporte à la croûte terrestre. Voir terre. teur électrique. Système cubique. Se présente en cris­
taux distincts rares, cubiques, dodécaédriques, habi­ déchaussement) des aiguilles d'extrusion peléennes
Appareil volcanique constitué par l'accumulation de (formes subaériennes). On réserve le nom de culot à
tuellement géminés; généralement en masses
Crusiana (ou Bilobites) lave pateuse autour d'une fracture. Voir cumulo-dome.
compactes, en structures lamellaires, filiformes ou une forme de lave compacte, il vaut mieux réserver ce­
Voir bilobites, ichnofossile. dendriques. Couleur rouge cuivre caractéristique sur lui de neck à un pointement de conglomérat sur
Cryptodontes n.m. les surfaces laîches, plus souvent en surface l'emplacement d'une cheminée volcanique.
Cryergie n.f. Voir bivalves. d'altération de malachite. Parfois en pseudomorphose
sur calcite, aragonite ou cuprite. Tendre ou peu dur, Cummlngtonite n.f.
Energie exercée par le gel. lourd, sans clivage et à cassure écailleuse. Minéral ty­
Cryptoflysch n.m. Amphibole ferromagnésienne monoclinique.
t ,. ,, , ', piquement formé par réduction chimique dans la zone
Cryoclastie n.f. - Voir flysch. d'oxydation de gisements de sulfures liés à des roches
'-?� � -�..I�
· �I
'-?
t� 1 - �_>1.::J 1 hyperbasiques. Egalement en inclusions dans des ba­
saltes et des conglomérats, parfois en masses impor­
Cumulat n.m. �I _;,:; - �
Roche magmatique grenue formée par accumulation
(Ou cryoclastisme). L'eau qui gèle entre les plans de Cryptogames n.m. tantes. Il n'est pas rare dans les anciennes mines péri­ de cristaux sous l'action d'une chute gravitaire dans le
stratification, dans les diaclases, les microfissures et odiquement inondées par des eaux chargées de
Voir Ptérydophytes. magma: les cumulus formant le squelette de la roche
tous les interstices des roches fragmente les affleure­ sulfates de cuivre, en incrustations sur des objets de et un ciment qui les enveloppe (les postcumulus ou in­
ments rocheux. On appelle ce phénomène cryoclastie, fer, et en remplacement partiel des fibres du bois de
Cryptoperthite n.f. tercumulus). Exemples: péridotite, gabbro. Les roches
gélivation, gélifraction (Voir ces mots). charpente. Il attire facilement le soufre, c'est pourqoui à cumulats sont en général bien connues dans la par­
Voir feldspath (sodi-potassique). on le retrouve dans des sulfures (covellite CuS, chal­ tie inférieure des complexes ophiolitiques. Voir ophio­
Cryokarst n.m. - . L.U_. -�
'-? ..i..,,h -.
cocite CuS2) où il accompagne souvent le fer lites
(Ou thermokarst). Paysage d'entonnoirs créé par la Ct. Symbole chimique du celtium. ('� 1 j-o J (chalcopyrite CuFeS 2; cubanite CuFe2S 3; bornite cu5
,. 0 �

fonte de la glace interne et des coins de glace.


Voir hafnium. Fe S4, etc.)
Cténaires n.m. Les cuivres gris sont des sulfures où Cu accompagne
Cryollthe n.f. As ou Sb. Ils appartiennent au système cubique. La
(Ou cryolite). Halogénure ou haloïde fluorure Na3AIF5 Voir Coelentérés.
forme générale est tétraédrique à fréquentes tronca­
ou AIF3. 3 FNa, du système monoclinique. Se présente Cu. Symbole chimique du cuivre. tures. Couleur gris acier à noir de fer selon la composi­
en très rares cristaux pseudo-cubiques, habituellement tion; rarement pourprée à bleu foncé. Souvent aussi en A B C
Cube n.m. masses granulaires noirâtres. La dénomination géné­
en masses granulaires blanches ou incolores. Tendre,
légère, fragile. Non clivable mais à cassures pseudo­ Solide à six faces carrées égales. rale de cuivres gris recouvre toute une famille de miné­
cubiques. Se forme toujours dans les pegmatites, où raux, dont la composition varie de celle de la téraédrite A. Culot avant son déchaussement. B. Culot après
elle s'est probablement précipitée de solutions riches (Cu, Fe) 12 Sb4S 13, à celle de la tennantite (Cu, Fe) son déchaussement. C. neck.
Cubique adj. 12
en fluor. As4S13. 11 existe aussi des termes contenant de petites
Voir cristal (système cristallin). quantité s d'argent (fréiberg ite), de mercure
Cryophile adj. (schwatzite), de bismuth (annivite ) et de plomb
Cumulo-dôme
<...r.
w
. (.). ts: ..>-!
Cuesta n.f. (malinovskite); un autre, la goldfieldite, est riche en tel­ Appareil volcanique constitué par l'ac�umulation de
(Sels cryophiles). Sels plus solubles à chaud qu'à froid lave pâteuse autour d'une fracture.
Voir Côte, relief structural. lure. Ce sont tous des minéraux de dureté moyenn
(ex. carnallite, sylvine, epsomite hexahydrite, à coeffi­ e,
lourds, fragiles, non clivables et à cassure inégale,
cient de température de solution positif). S'oppose à
légèrement conchoïdale. Se formant dans des filons Cumulo-volcan
thermophile. Cuirasse n.f. t.J_j hydrothermaux de température moyenne ou basse, en t ,, ,,,
Matériel superficiel très compact, d'origine pédologique association avec des minérais de cuivre, de plomb,
Cryoplanation n.f. (ex. précipitation d'hydroxydes de Fe et Al, se formant de '-?�._,.....,.l:.
zinc et d'argent. L'un des stades de l'évolution des structures volca­
Aplanissement des reliefs provoqué par l'effet du gel. en climat intertropical à saison sèches bien marquées).
niques. Le stade du cumulo-volcan est celui des érup-
Cumulus - 92 - 93 - Cyclothyris

lions centrales de laves très différenciées, intermédi­ Curie (point de-) D'après W.M. Davis, il s'agit d'une succession d'étapes (formation de montage); 3- pénéplanation. la base de
aires à alcalines, depuis la partie supérieure du réser­ qui aménerait la formation de reliefs à partir d'une sur­ chaque cycle est marquée par une discordance ma­
Température au-dessus de laquelle les corps ferro­ jeure sur le matériel affecté par le cycle précédent. le
voir. En surface, le cumulo-volcan est entaillé de failles face originelle plane pour redonner une autre surface
magnétiques perdent cette propriété. Voir paléomag­ Maroc, l'Algérie, la Tunisie sont affectés par les cycles
d'effondrements, radiaires ou curvilinéaires, elles­ plane. le cycle comprend donc, à proprement parler,
nétisme. hercynien et alpin. Chaque cycle est marqué par un
mêmes émissives. une longue période d'érosion et un brusque rajeunisse­
ment et non pas seulement, comme l'usage en a pré­ certain nombre de phases tectoniques.
Curides
valu, une longue période d'érosion. Ce cycle comprend
Corps chimiques tous radiocatifs: Actinium, Curium, .
trois stades: 1- Stade de jeunesse: creusement actif Cycle sédimentaire
Californium, Nobélium, Fermium, Einstéinium, etc. des rivières (profil raide des versants). 2- Stade de ma­
Comprend trois stades: 1- Transgression; 2- Sédimen­
turité: creusement moins actif (versant mous). 3- Stade
Curium. Voir Curides. de vieillesse ou de sénilité: le profil d'équilibre est at­
tation; 3- Régression. les couches de deux cycles
sédimentaires successifs peuvent être concordantes.
teint et on arrive finalement à une pénéplaine.
Donc un cycle sédimentaire n'indique pas obligatoire­
Cuspide n.t. ment l'existence de mouvements orogéniques.
Protubérance située sur la partie occluse des dents.
Cycloclypeus u :_·_i:1<�
Cuspidine n.f. Voir Nummulitidés. (-::.L:J;::. � t;)
Subsorosilicate appartenant au groupe de la lawsonite
(Si207)(F,OH)2 Ca4. la totalité des ions oxygènes n'est Cyclosilicate n.m. _,:;�L.::.l.ihll d..L�-
- ,
pas entièremnt liée au silicium. Silicate formé de tetraèdres (Si04)4- disposés en an-
neau.
Cuttings
En forage par trépans à molettes, la roche est broyée
en débris de 0,5 à 20 mm de diamètre appelés
Cyclostoma (d.:"... �) L...;.:.,..�
"cuttings" dont la remontée est assurée par la boue de Gastéropode appartenant au Crétacé-Actuel.
forage. A la sortie du trou, les boues sont tamisées
avant d'être recyclées, après décantation dans des
Cyclostomes n.m.
bassins. lors d'une opération de carottage les débris Voir Agnathes.
n'existent évidemment plus.
Cyclothème n.m.
Cuvette n.f.
Dépression fermée. Petit cycle sédimentaire caractéristique des bassins
Cuvette (courbe de houillers. A titre d'exemple, un cyclothème complet,
quelque peu théorique, peut, dans des régions para­
-) Voir courbe de cuvette, carte topographique. liques, débuter par du matériel détritique, relativement
Cuvette (pli en -) - ½ ..I..Jb_, � grossier, pouvant aller jusqu'à des conglomérats; en­
suite, le grain devenant graduellement de plus en plus
Voir pli. . �_,= LJ. Trois stades d'un cycle d'érosion. A. Jeunesse. B. petit (granoclassement positif ou granodécroissance),
M aturité. C. Vieillesse. En pointillé : alluvions , M on atteindra des sédiments terrigènes très fins
Evolution des structures volcaniques depuis un : monadnock. On remarquera qu'on peut, par un (argilites, lutites, schistes), puis par disparition
stade effusif à un stade de concentration de plus en Cyanite n.f. soulevement d'ensemble, revenir de C à un strade d'apports détritiques, des sédiments organiques
plus ponctuelle (selon J. Varet, in J. Aubouin). semblable à A (M. Derruau).
Synonyme de disthène . (charbons). le tout se terminera par des dépôts surt­
Cumulus. Voir cumulat out d'origine chimique, notamment nodules (clayat) et
Cycle karsti- �), ;.J _,..1 lits de carbonate de fer, associés parfois au retour
Cuprifère adj. Cyanophycées n.f. - ,ÜJj -,.,J�
queOn a trois stades: 1- Karst jeun;: dès que la cou­ temporaire d'influences marines.
Qui contient du cuivre. .,üJ.; w1 verture a disparu, le régime karstique se développe,
des diaclases s'élargissent, les avens se forment, des le mur de la couche correspond donc à la disparition -
(ou algues bleues). Connues depuis le Précambrien plus ou moins complète - de matériel terrigène. Il est
Cuprite n.f. jusqu'à l'Actuel, elles sont capables de vivre dans le galeries, des gouffres, des dolines apparaissent. 2-
Karst mûr, adulte: les dolines fusionnent et toute circu­ souvent marqué par un sol de végétation, avec racines
Oxyde de cuivre Cu2 0 du système cubique. Se pré­ milieu marin ou dans les eaus douces. les Cyanophy­ et radicelles, troncs en place ou presque, etc. (houille
cées forment des structures sédimentaires calcaires lation superficielle disparaît, les ouvalas apparaissent.
sente en cristaux octaédriques, cubiques, etc. Une va­ autochtone). le toit, dans le cas décrit, sera indiqué
de formes variées: stromatolithes, oncolithes. Voir ces 3- Karst sénile: prédominance de poljés.
riété, la chalcotrichite, est en agrégats de cristaux par la disposition- souvent graduelle du charbon et son
mots. remplacement par la sédimentation à tendance chi­
aciculaires ou capillaires. Couleur rouge carmin plus
ou moins foncé, parfois altérée superficiellement en Cycle n.m. ;.J_,..1 Cycle orogénique mique. Naturellement, un cyclothème est rarement
malachite verte. Moyennement dure, lourde, fragile à
��I J_,J. aussi complet. Voir charbon.
(ou cycle tectonique). C'est un ensemble

�-->:'�
clivage parfait. C'est un produit d'oxydation et Série de changements subis par un système, qui le
d'événements successifs qui voient se former puis se
d'altération des affleurements de gîtes de cuivre, en ramène à son état primitif Cyclothyris (�J YI -::.�..1�)
détruire une chaîne de montagne. Il comprend trois
association avec l'azurite, la ténorite, la malachite et le Brachiopode du Crétacé.
cuivre natif. Cycle d'érosion phases successives: 1- sédimentation; 2- orogenèse
Datation - 96 Déflocu lation
- 97 -

.�1 .. �_, Décalcifié adj. Les décrochements sont des failles, c'est-à-dire des pénécontemporaines (dolomies secondaires). Adj.
Ce sont des algues vertes unicellulaires vivant dans cassures qui décalent deux compartiments initialement dédolomitisé.
Appauvri en calcium, qui a perdu son calcium.
les eaux marines ou saumâtres, chaudes, peu pro­ situés face à face. Dans le cas des décrochements, la
fondes. Les parties vivantes de l'Algue, incluses dans surface de discontinuité est à dominante verticale et le Dédoublement n.m.
ce dernier, sont marquées au cours de la fossilisation
Décarbonification n.f. - ..::...L.:.J-:'Jl!s..11 UI) décalage est donc horizontal. Un décrochement peut
d'une cuesta). Voir relief structural.
par des vides, de la calcite de remplissage (pores). . ..::..,L.:.J-:'Jl!s..11 ülill être dextre ou sénestre.
L"extension du manchon par rapport à l'ensemble des Les décrochements se produisent lorsque l'écorce ter­
En pédologie c'est la décomposition du calcaire sous Déferlement n.m.
rameaux et la forme de ces derniers permettent restre est soumise à des efforts horizontaux différen­
l'action de l'eau de précipitation qui contient du gaz
d'expliquer la grande variété des aspects en section. tiels. Ainsi, les efforts liés à l'expansion des fonds oc­
carbonique dissous et de l'humus. Le calcium est en­ Action de déferler. Se dit des vagues qui se brisent en
éaniques produisent de grands décrochements. La
trainé ou se lie à l'humus. écume en roulant sur elles-mêmes.
Datation n.f. • 'i.:;
faille qui borde le Nord des Pyrénées, la faille de San
C;-= J Andreas, la faille de Nouvelle-zélande sont des
Action de donner un âge à un fossile, une couche, une Décarboxylation n.f. décrochements. Déflation n.f.
structure, un terrain, etc. Voir géochronologie, stratig­ Réaction chimique entraînant le départ d'un groupe­
raphie. ment carboxyle sur un acide aminé. Dédolomitisation n.f. La déflation consisite dans le nettoyage des surfaces
Datolite n.f. Décharge n.f. meubles. Les matériau_x fins sont enlevés par le vent
Disparition diagénétique de la dolomite, remplacée par
au loin et vont s'accumuler dans des dépressions ou
Minéral appartenant au groupe des choritoïdes. Il est des vides ou de la calcite. Les cristaux de dolomite
Voir courant de décharge. en bordure des déserts. Voir vannage.
monoclinique, fait de tétraèdres Si04 et B(O, 0 4)4 qui sont rongés et épigénisés par la calcite. Parfois, le
Déchaussement n.m. -...J�I remplacement de la dolomite par la calcite est total. On
alternent pour constituer des couronnes à 4 ou 8 Défloculation n.f.
tétraèdres. Sa formule (Si04)B Ca(OH). C'est un miné­ ,_;_,�I...J�I ne reconnaît le cristal que par sa forme. Quelquefois,
au contraire il subsite un squelette du cristal original Cessation de l'état floculé; les flocons se désagrègent,
ral qui accompagne les zéolites, la préhmite et la cal­ 1- Soulevement par la glace de la terre. Se produit en
de dolomite, dont l'intérieur seul est calcifié. Ces les particules colloïdales, qui les formaient, se répartis­
cite dans les géodes des roches volcaniques particulier en sol calcaire. 2- Déchaussement naturel
phénomènes de dédolomitisation sont surtout visibles sent librement dans le liquide dispersant. Dans le sol,
(basaltes, brèches) et qui, se forme dans les zones de par suite de l'érosion.
aux zones de contact calcaire-dolomie des dolomies destruction des agrégats. Peut être provoquée par ex­
contact entre granites et roches calcaires.
emple par la soude ou la potasse.
Déclinaison n.f.
Débit n.m. (- liquide) ...,.._,......:..... - � .�L.:...i.... ...Jl�I - _;l..1...:0...:.I
Débit liquide d'un cours d'eau est le volume d'eau qui
(Magnétique). C'esÏ l'angle que font en un lieu, projet­
traverse sa section pendant l'unité de temps (m3ts). ées dans un plan horizontal, la direction du Nord
magnétique et celle du Nord géographique. Voir
Débit (pour une roche) magnétisme terrestre.
C'est la manière dont elle se fragment: ex. débit schis­ Déclivité n.f.
teux, débit en prismes, en boules, etc.
Voir inclinaison, pente.
Débit solide (ou charge) U� Décoiffemment n.m.
C'est la quantité de matériel qui traverse la section Glissement par gravité d'un lambeau de terrain dont
pendant l'unité de temps (kg/s ou Ils). les couches restent à peu près parallêles à un ver­
sant. Voir "collapse-structure".
Débitage Levallois 1.'q� .'1 '
y yu-=� . -

Voir Levallois. Décollement n.m. .!.ilil:.1 - J�I


Action de décoller. Résultat de cette action. Sur un ----e_'3_p _ LTA__________ .-
Dç plateau cor--.tinental
Débris slope n.m.
versant, par exemple, détachement d'un bloc de terrain
Talus d'éboulis se disposant à la base d'un abrupt ro­ qui glisse légèrement vers l'aval. Aussi on peut envis­
cheux d'un versant en profil d'équilibre. ager le décollement d'une couverture sur son socle.
:zone &�pratldale
Décollement (niche de-) leine mer
:zone 1nte.- t1 a e bass• mer
Décalcification n.f. ._._fluviale___..
Les glissements brusques ou décollement entraînent à
.-.-.tidale �
:zone eubtidale
partir d'une fissure amont une grande masse de roch­ OCLTA FRCJN'T�
Elimination du calcium (aux temps géologiques ou ac­
PLAINE OELT�IG.UE �
es qui s'accumule en donnant une loupe de glissement
tuellement). Ex. Décalcification d'un calcaire dolomi­ LIMITE DE LA VEGETATION
convexe vers le ciel. La cicatrice de son départ, ou
tique, ou siliceux. Dans le sol, il arrive que le calcium HALOPHILE
nice de décollement, est au contraire concave. Ces
migre en profondeur; souvent les sols sur roches cal­ DELTA
glissements s'observent fréquemment en bordure de
caires sont neutres ou peu acides en surface, parce
falaise, en haute montagne, le long des talus de route
que décalcifiés; à distinguer de la décalcarisation qui
non stabilisés.
plate.eu
peut n'être qu'un premier stade, et aussi de continent:el

l'acidification, car le Ca peut être remplacé par du K. Décrochement n.m. t)Ll...:. I - t )CL. I Schéma morphologique d'un delta (d'après Wright, ln ch. Pomerol).
Défonçage - 98 - - 99 - Dérive des continents

(ou éventail sous-marin ou cône). Morphologique­ et l'été 1065 de l'ère chrétienne. On peut compter ainsi Technique dendrochronologique particulière qui con­
Défonçage n.m.
ment, un delta comprend de l'amont (partie proximale) jusqu'à 6 millénaires avec une très grande précision. siste non seulement à mesurer la largeur des cernes
Hypothèse du défonçage périglaciaire). Hypothèse mais aussi la densité du bois p ar radiographie de
à l'aval (partie distale): 1- une plaine deltaïque subaé­ Voir densitométrie.
des anti-glacialistes qui a pris forme avec les travaux lames minces aux rayons.
rienne qui s'arrête à la ligne de côte où elle se pro­
de Bayé sur le Groenland. Selon cet auteur, le glacier
est tout au plus un agent de transport. Mais la frag­
longe par l'estran; 2- un delta front (ou front de delta), Dendrograptus.
zone bordière peu profonde qui peut aller jusqu'à 50 Dentalium
mentation par le gel lui prépare des matérieux qu'il se Voir Graptolites.
km en mer; 3- un talus deltaïque ou prodelta, affecté Mollusque appartenant au scaphopode. Coquille tubu­
contentera de charrier. Cette fragmentation s'effectue
d'une pente de 1 à 10°, qui se raccorde au plateau laire allongée. Les bords du manteau sont soudés en
sur le bord du glacier; elle s'est opérée aussi avant la
continental. Dendroides n.m.
progression glaciaire sur l'espace où le glacier devait un tube qui entoure la masse viscérale. Voir scapho­
Voir Graptolites. pode.
s'étendre. L'avancée du glacier déblaie le matériel
dégagé par la gélivation pendant la période froide de Delthydium n.m. (ou deltidium)
l'englaciation. Voir Brachiopodes. Dendromuridés n.m. '-?-½,J�.J'J';:.
1�
Départ (zone de-)
. ( � �'i 1 (Y>) _,.i.1 1 .:,... )
Voir sol ferralitique.
Déformation n.f. Delthyrium n.m.
Changement de forme d'un corps matériel. Voir Brachiopodes. Déplacement en masse
Famille de rongeurs africains proches des Muridés, ca­
ractérisés par un régime alimentaire à dominante in­
Dégradation n.f. - J..,_«>..w - J)l:....:.I Démaigrissement n.m. J..._.,Jlwl�) sectivore. Les reliefs sont érodés en plusieurs étapes dont la pre­
mière est capitale: il s'agit des déplacements en mass­
Voir argile. . ..b.......b...:
- -�
. .. - C'est l'érosion des plages par les tempêtes ou par les
Dénombrement n.m. es rocheuses: éboulements, écroulements, glisseme­
courants marins. nts de terrain (voir ces mots).
(-des couches). Méthode de datation absolue. Les
Degré géothermique couches sont dues à une sédimentation saisonnière Dépot de pente - ..::..IJ�I ..::..'i_,:i:.....
Demi-fenêtre n.f. b.ùl.:. .....L:ù - b� .....L:...:.
Distance qu'il faut parcourir en profondeur dans la (varves) ou à la croissance d'organismes (coraux, ar­ . ..::.,IJ�I ..::..LA.....:._,:;
Voir fenêtre. bres, lickens).
terre pour constater une élévation de 1°C. Dans les (Ou limons de solifluxion). Les dépots de pente, de re­
premiers kilomètres, près de la surface de la terre, il Demi-graben n.m. - J.>i- .....L:...:. maniement, de ruissellement, sont des sédiments, fins
est de 30 à 33 m. Voir gradient géothermique, flux Densimétrie n.f. UL.::.S.JI U" W
- mais pouvant contenir des cailloux de formes diverses.
thermique, métamophisme. Ils sont dûs aux glissements tempérés continus
Voir graben . �� 1 .....L:ù (reptation ou descente) sur un versant, sous l'action de
Déjectif adj. (style-) Méthode d'étude granulométrique concernant les parti­
cules fines inférieures à 50 microns. Elle se fait dans l'homme, des végétaux, des animaux fouisseurs, de
Style de plis où alternent des anticlinaux larges et des un liquide et elle est fondée sur la loi de Stokes: l'infiltration et du suintement de l'eau, des altérations
synclinaux étroit. S'oppose à éjectif.
Demi-onde (lame-) r_,_. .....L:ù � v_ 2 D.1...:...D.2 gr2; V = vitesse de chute, D1 =
chimiques et de la désagrégation mécanique.
Voir lame auxiliaire.
9 n
Dépots superficiels
Déjection n.f. (cône de-) - � J� densité des particules, D 2= densité du liquide, g=
Demoiselle coiffée Voir u-4.i - ._,...:.1 ..>L
Voir torrent. . � 'J..:.. .J °.r,. accélération de la pesanteur, n= coefficient de visco­ (Ou formations superficielles). Ce terme désigne les
cheminée de fée. sité, r= rayon des particules. sédiments continentaux meubles ou consolidés quater­
2 Q1...:...D.2 g est constant, C= c�nstante de naires, subactuels, ou actuels: éboulis, épandages, al­
Demosponges n.f. �.i ..::..�I
Déjeté adj. (pli-) Voir pli. "-L>l.. L.1. 9 n luvions, croûtes calcaires et ferrugineuses, etc.
Voir spongiaires. . -!.l 1.,_..t'i 1 �.J - -!.11 .,.,!81 Dépression n.f. (fermée)
stockes, donc V= Cr 2 . Dans des conditions J.L.-., - �
Délitage n.m. � bJ�I � t, :. : .t '.: o' :.
Dendrite n.f. �( d'expérience bien définies, C est constant. Le rayon Portion de terrain entourée de toutes parts de terrains
�-�- - �
�ü.,._b b des particules est alors une fonction directe de la vi­ plus hauts. Elles sont assez fréquentes en pays cal-
Figure constituée par des files ramifiées de petits cris­ tesse de chute. caires.
Fait pour une roche de se fondre selon ses plans de taux. A ne pas confondre avec des empreintes
stratification. Ex. psammites, schiste. végétales. Ces figures se trouvent au niveau des joints Densité n.f. (absolue)
des calcaires lités, et peuvent pénétrer dans la roche
Dépression terminale .....il..:.....�
(ex. agates). La densité absolue d d'un corps est le rapport entre la .L..i.i.11 Î�J .b........J
Delta n.m. masse (M) et le volume (V) de ce corps: d= M/V. Pour
(Ou centrale). Dépression fermée située à l'intérieur
Dendrochronologie n.f. l'obtenir, en utilisant le pycnomètre par exemple, il faut
Un delta est une terminaison de rivière dans la mer (amont) d'un arc morainique frontal, souvent occupée
au préalabe réduire la roche en une poudre très fine
ou dans un lac, où le cours d'eau se divise en plu­ par un lac, et représentant l'espace occupé par un gla­
afin d'éliminer les pores et les vacuoles qu'elle peut
sieurs bras dans une zone où la sédimentation est im­ Méthode de datation basée sur le dénombrement des cier lors de la construction de la moraine.
contenir.
portante. anneaux de croissance des arbres. On part d'un arbre
vivant, scié ou foré (pour ne par le détruire), que l'on Densité apparente
compare à des bois de charpente ou de fortifications Dérive des continents
Delta (isotopique) anciens, ou encore à des arbres enfouis sous une (Ou densité sèche). C'est le poid de l'unité de volume
Voir isotopique (delta isotopiqué). coulée volcanique: à partir des anneuax de croissance d'un sol, exempt d'eau interstitielle. (Théorie de la dérive des continents). Théorie selon la­
de Pinus ponderosa, on a calculé que l'éruption du quelle les continents se sont déplacés les uns par rap­
Sunset crater (Arizona) s'était produite entre l'été 1064 Densitométrie n.f. port aux autres au cours des temps géologiques. C'est
Delta sous-marin
Dérive littorale - 100 - - 101 - Diabase

en considérant la similitude de forme des côtes amé­ Désertification n.f. - '-:'l�I - � Dessication n.f. Déversé (pli-)
ricaine et africaine de l'Atlantique que la notion de Voir fente.
-�- ..! �I Voir pli.
translation continentale s'imposa à l'esprit de Wegen­
er. A cette similitude de forme se superposant des co­ Transformation de territoires fertiles en déserts. Elle Détermination n.f.
incidences géologiques, paléoclimatiques et paléontol­ peut résulter d'une évolution séculaire du climat, mais, Identification d'un minéral, d'une roche, d'un fossile.
ogiques qui lui firent prendre en considération le le plus souvent, l'homme est l'auteur de la désertifica­ Voir diagnose.
problème des translations pour finalement l'étendre à tion.
toute la terre. Pour Wegener la rétraction initiale d'une Détritique adj.
croûte sialique continue provoque la formation des Désertique (modelé-) Voir �.JI�� se dit d'une roche, d'une sédimentation formée en
montagnes précambriennes et primaires, et conduit,
pédiment. partie ou en totalité de débris.
au Carbonifère.à un continent unique simplement en­
tamé par des mers épicontinentales qui flotte, tel un ra­ Désertique
deau sur le sima supposé dense et visqueux. Autour Détritiques (roches-)
(morphologie -). Voir pédiment.
de ce monobloc s'étend un océan unique dont le fond Les roches détritiques sont des roches sédimentaires
est constitué de Sima. Le sens des translations est faites soit de débris encore meubles, soit de débris
double: vers l'équateur d'une part, dû principalement à Désertique (patine-) consolidés et chacun de ces deux groupes est subdi­
la force centrifuge, et vers l'ouest, d'autre part, en Voir vernis du désert. visé en fonction de la taille des éléments remaniés. La
Coquille senestre (A) et dextre (B) de Bulimus.
sens inverse de la rotation terrestre et dû à l'action re­ granulométrie, c'est-à-dire, la taille, la forme, le classe­
tardatrice des marées. A partir de 1960, cette théorie a Déshydratation n.f. ment des grains de matière solide qui reflète le mode
-._j�-� Déversement n.m.
reçu des confirmations variées et aussi des modifica­
tions, et elle est connue aujourd'hui sous le nom de la .fa-
,UI t_j.:,
de transport est prépondérante du point de vue classi­
fication. Plusieurs échelles de taille des éléments ont Pour un cours d'eau, on parle de capture par déverse­
tectonique de plaques. Voir tectonique de plaques. été proposées; les coupures sont placées cependant ment. Pour un pli, fait d'être déversé. Voir capture d'un
1- Du sol: perte d'eau par l'effet de la chaleur, du vide
approximativement aux mêmes points. L'échelle des cours d'eau, déversé.
ou d'un corps hygroscopique. 2- Des cations: départ
Dérive littorale tailles généralement adoptée par les pétroliers est
d'eau absorbée. Classiquement des cations dans
l'échelle de Wentwort; elle est établie en fonction des Déviation de la verticale
Voir courant de débris. l'ordre de deshydratation décroissante: Li+, Na+,
dimensions des mailles des tamis pour la séparation
Dérivé (mont-) NH4+, k+, Ca++, Mg++, Fe++, Al+++ ; les premiers fix­ des éléments dans les roches meubles. Dans cette En un lieu donné, c'est l'angle que font la verticale et la
ent plus d'eau hygroscopique, donc gonflent davan­ échelle, les tailles sont groupées en trois classes gran­ perpendiculaire au géoïde. Voir géodésie.
Relief structural.
tage. ·ulométriques:
1- Les rudites, éléments en majorité plus grands que 2 Dévitrification n.f. �L.i..:.JIUl·I
.)
Dérive (relief) -

Relief structural.
Désintégration n.f.
- �� � mm; 2- les arénites, éléments en majorité compris
entre 2 mm et 63 microns; 3- les lutites, éléments en
�j.:J I t_j.:, ..,i 4�.) 1 t_j.:,
-��� majorité plus petits que 63 microns.
Remplacement du ventre des laves par des petits cris­
Dermoptères n.m. �
- . -::.,l.........w
c.>--" -- Pour les auteurs anglais, c'est la désagrégation méca­
Détritus n.m. taux ,dû à des phénomènes diagénétiques. Voir
. _;.Lb.JI '-:'�I nique (altération mécanique). Voir désintégration sphérolite
(disjonction et désagrégation granulaire). Le terme de ·i�- ..)�1-::.,w
Mammifères (ex. Ecureuil volant). désintégration a une autre signification en physique Résidu ou débris d'une substance ou d'un corps défait, Dévonien n.m.
nucléaire. décomposé ou usé. Système de l'ère primaire. Voir tabl. stratigraphie.
Derrick n.m.
Desmocératacés n.m. Ü.J�I -::.,�
Voir tour (de forage). Deutérique adj. ..!�1 �
Voir Ammonites. -(�_,_..i) Dextre adj.
Désagrégation n.f.
. ½ � U1 � 1 ..,....._] 1 J.ù.:. ½ ..! 4-,..:,J1
Desmodontes n.m. .:, L.:........ 't 1 -::., 1 ..,..,..,. 1..::.. S'applique aux altérations des roches magmatiques
1- Qualifie un décrochement dont les compartiments
se sont déplacés vers la droite l'un par rapport à
Fragmentation des roches en fonction de leur structure Voir Bivalves. sous l'action de fluides hydrothermaux. Voir propylitisa­
l'autre. S'oppose à sénestre (Voir décrochement). 2-
(disjonction) ou de leur texture (désagrégation granu­ tion.
Se dit aussi d'une coquille: si on oriente la coquille
laire). La désagrégation peut être aussi d'origine chi­ Desmine n.f.
mique ou biochimique. Le gel, le dégel, l'hydrolyse Deutérium n.m. l'ouverture vers le bas, la spire s'enroule à partir du
Zéolite lamellaire. Synonyme de stibine. sommet vers la droite, dans le sens des aiguilles d'une
jouent un rôle important dans la désagrégation. Il
sotope de l'hydrogène, ou hydrogène lourd (masse montre. La coquille des Gastéropodes est, en
s'agit en fait d'une altération.
at.2), composant de l'eau lourde. Sym. chimique D. générale, dextes. S'oppose à coquille sénestre.
Desquamation n.f.
Désert n.m.
C'est l'écaillement des roches, par plaques de un ou Dextrogyre adj.
Grande étendue d'un seul tenant caractérisée par plusieurs centimètres d'épaisseur et de un ou plusieurs
Se dit de substances qui dévient le plan de la lumière
l'inexistence ou l'extrême rareté de la végétation et du décimètre carrés de surface. Elle domine dans les
polarisée vers la droite.
sol, et qui doit ce caractère au manque d'eau liquide, roches feuilletées comme les roches cristallophyl­
que ce manque soit provoqué par le gel (déserts liennes, mais elle se manifeste aussi sur les roches
froids) ou par l'absence de pluies (deserts chauds: Sa­
hara). Le désert s'interrompt autour des points d'eau
massives (basaltes, granite grenu). C'est souvent la
desquamation qui est à l'origine de la décomposition
Diabase n.f. - �
'_:,t..,.�.1 - '-:'� (.>.)L.:.
(oasis). Décrochement Dolérite altérée de couleur verte.
en boules.
---- -- ---- -� .....,.,..__

Diablastique - 102 - - 103 - Diagramme triangulaire

l'intervention de facteurs qui n'agissaient pas au mo­ d'un changement de forme in situ). Durant le stade lo­
Diablastique adj. Diadématacés n.m.
ment du dépôt ou dans son environnement de dépôt et comorphique, un sédiment sableux par exemple subit
(Structure diablastique). Ce terme s'applique à la struc­ Voir Echinides. d'enfouissement, alors, il ne saurait plus être question graduellement une lithification partielle ou complète. 3-
ture des roches métamorphiques présentant des cris­ de diagenèse. Bien entendu, la limite de ces domaines Les stades de l'enfouissement tardif sont caractérisés
taux qui s'enchevêtrent étroitement. Diadochie (règles de-) d'évolution des roches reste toujours très floue et, au par une modification des minéraux argileux aboutiss­
voisinage de ces limites, il sera quasiment impossible ant au développement de phyllosilicates en général
Diachrones adj. Il s'agit des règles qui précisent les conditions dans de distinguer, par exemple, une diagenèse tardive d'un bien cristallisés, d'où le nom de stade phyllomor­
lesquelles les ions peuvent se substituer (diadochie) métamorphisme hydrothermal naissant (anchizone) ou phique. Durant ce stade, apparaissent parfois des
.�l_,.:u .)-:!-L - <>-"I,;-::.... .)-:!-L - �I_,.:; ';/ d'une altération météorique. croissances authigènes de feldspaths, de quartz. On
l'un à l'autre dans un édifice cristallin.
(Couches diachrones). Lorsque le principe d'identité La question des frontières de la diagenèse peut se peut, dans un stade phyllomorphique avancé, assiter à
paléontologique ne s'applique pas à deux couches qui résumer dans le tableau présenté par G.DUNOYER une gradation vers le faciès chlorite du métamorphis­
Diagenèse n.f. - (,?..U..-: L. � - �
ont exactement le même lithofaciès, on parle de DE SEGONZAC (1969) - (fig.), en prenant comme me sans aucune limite bien précise. Adj. diagénétique.
couches diachrones. S'opposent à couches sy­ .U.:..':l,:w....:. point de départ l'évolution d'ensembles sédimentaires
nchrones. silico-argileux. Nous reprenons ici le schéma très poussière
Plusieurs définitions sont proposées pour ce terme;
évocateur qu'il propose.
dans un sens large, "diagenèse" désigne les change­
Diachronisme n.m. Une autre définition limite la diagenèse aux transfor­
ments naturels du sédiment ou de la roche entre le
mations physiques et chimiques qui ont lieu avant et
On a diachronisme lorsqu'une couche garde un faciès moment de son dépôt final et le moment où elle entre
au cours de la lithification; ainsi les phénomoènes dia­
constant mais des âges différents selon les endroits. dans le régime du métamorphisme ou de l'altération
genétiques cesseraient après cimentation complète
Voir diachrone. météorique. Il englobe par conséquent les transforma­
(définition adoptée par les géologues soviétiques).
tions tectoniques, métasomatiques, hydrothermales,
Mais nous savons que la cimentation d'une roche n'est
Diaclase n.f. au cours du jeu normal des facteurs purement ex­
pas obligatoire; elle peut être partielle et acquise lors
ternes qui caractérisent le milieu de formation ou
Cassure de roches ou de terrains sans déplacement de phases successives; ainsi une faible cimentation
d'enfouissement.
relatif des parties séparées. S'emploie plus spéciale­ précoce des grains conserve souvent à la roche une
Mais dès que la roche constituée qu'elle soit meuble
ment pour des cassures perpendiculaires aux couches forte porosité, favorable aux apports chimiques, aux
ou indurée s'est trouvée soustraite à l'influence de son
sédimentaires. Le diaclasage est le résultat de la dissolutions et aux précipitations, phénomènes contri­
milieu de sédimentation ou d'enfouissement, par
présence de diaclases. buant à la poursuite de la lithification. Les roches con­
struites, rigides dès l'origine peuvent néanmois
présenter une évolution du même type.
Actuellement, certains tendent à conserver au terme Sable 30 Argile
diagenèse son sens large en distinguant des phéno­
mènes précoces (syndiagenèse et des phénomènes Etablissement d'un point correspondant à
tardifs (épidiagenèse) engendrés par l'évolution po­
une roche dans un diagramme triangulaire.
stérieure de la roche même si des facteurs nouveaux,
inexistants dans le milieu de sédimentation ou Diagenèse régressive (Ou � 1 � �
d'enfouissement, interviennent (tectonique, métasoma­ négative, ou rétrodiagenèse). Il s'agit du phénomène
tose, pour certains même évolution météorique, etc.). par lequel les roches ayant cristallisé en profondeur
Sans entrer dans le détail, nous envisagerons ici ra­ (métamorphisme, magmatisme) sont placées dans les
pidement les stades de la daigenèse dans les roches conditions thermodynamiques et géochimiques de la
détritiques terrigènes: 1- Dans un environnement diagenèse. Séricitation, damouritisation, pinitisation,
d'enfouissement précoce, c'est-à-dire durant la com­ chloritisation, ouralitisation: c'est une erreur de penser
paction initiale et l'éjection des fluides connés, et avant que ces altérations sont en relation avec l'affleurement.

. t:
la lithification, il y a surtout des réactions d'oxydation et Les conditions superficielles sont incapables
de réduction (d'où le nom de stade d'engendrer la séricite et la chlorite, elles contribuent
"redoxomorphique"). A ce stade tend à se réaliser la au contraire à les dégrader. Il s'agit bien d'une altéra­
couleur initiale de la roche. Une fois que les réactions tion profonde que certains auteurs (Lelong et Millot, in.
internes au sédiment ont conduit à du fer oxydé ou

·t
Lucas et al.) appelle diagenèse régressive.
réduit, la tendance à un renversement de l'équilibre du­
]1 rant l'histoire ultérieure de la roche est très atténuée.
Diagonale (faille-) -,...(�t�
Les changements de couleur tardifs sont fréquents,
mais irrégulièrement localisés. 2- Un second stade Voir faille. . .),..i.JI-JJU _,j t�
plus avancé implique une précipitation significative de
matière minérale dans les pores et en remplacement Diagramme triangulaire
des minéraux détritiques: c'est le temps de la cimenta­
Les trois frontières de la diagenèse (G. Dunoyer de Segonzac). tion primaire et le développement de l'induration.
1- Où commence la digenèse ? Problème de l'interaction milieu-sédiment (remaniement, syngenèse, syndiagenèse, predepo· On assiste classiquement à un remplacement
sitional diagenesis, early dlagenesis, etc...) Il se construit à l'aide d'un traingle équilatéral. Une pro­
Il- Limite dlagenèse · métamorphisme. Problème de l'anchimétamorphisme (anchizone, épigenèse, catagenèse, métagenèse, priété de ce triangle est que, quelle que soit la position
late dlagenesis, prémétamorphlsme, etc...) d'argile interstitielle par de la calcédoine, de calcite par
de la sidérite, de quartz par de la calcite, ect. (stade du point à l'intérieur du triangle, la somme des perpen­
Ill- Limite diagenèse • altération superficielle. Problème de la diagenèse régressive (rétrodlagenèse cémentation, hyperge­
"locomorphique", cet adjectif désignant l'existence diculaires abaissées de ce point sur chaque côté du tri-
nèse, épigenèse pp... épidiagenèse, catamorphisme, etc...)
Diagraphie - 104 - - 105 - Dichroïte

angle est constante. En prenant cette somme égale à socié à la boehmite et à la gibbsite dans c ertaines Diatrème n.m. (ou pipe) -�!.S .>-:' �..i...o
Diamant n.m.
bauxites ayant déjà subies la diagenèse. Stable en mi­
100, chacun de ces longu eurs représentera l e pour­
Carbon e pur bien cristallisé appartenant au systèm e li eu métamorphique, au point de coexister avec du co­ .�!.S .>-:' oW - ..:.,LS�I �
centage d'un de s composés figurés sur le sommet op­
cubiqu e. Se présente en cristaux normalement octaé­ rindon et de la margarite dans des dépôts d'émeri du
posé. Soit une roch e détritique fine comportant 30% C' est une ch eminée volcaniqu e empli e de brèch es.
driques arrondis. Petites masses microcristallines noi­ faciès de s amphibole s. Occasionnell em ent présent
d'argile, 40% de sable, 30% de poussière . Elle sera Les diatrèmes peuvent rester hypogées ou conduire à
râtr es (carbonado). ou sphéroïdale s à structure fi­ dans des marbres.
représentée par le point P(fig.) Un point situé sur un la formation de maars (cratère s d'explosion). Voir
breuse rayonné e (bort). Incolore, jaunâtre, brun, rose,
sommet représente 100% d'un e quantité; un point maar.
orangé, bleuté, verdâtre, gris, noir. Le diamant est le
situé à l'intéri eur du triangle r eprésente un mélang e Diastème n.m.
ternaire. plus dur des minéraux (1 o e degré de l'échelle Mohs); il Dibranchiaux n.m.
est lourd, fragile et à clivage parfait. Transparent, à
dispersion élevée ; éclat adamantin. S e form e dans 1- Intervall e entr e les dents supéri eur es où vi ent -r'"""')li.J 1 ...:.,�W - ��I d...,,._,..1:ra
Diagraphie n.f.
de s roch es ultrabasique s, surtout des brèch es à ci­ s'insérer la canin e inférieure. Caractère typique des
ment de kimberlite , et dans les dépôts sédimentair es Pongidés. 2- Interruption de sédimentation matérialis­
Voir céphalopodes. .�)W 1 ...:.,l:,. _,..1->-"
On appelle diagraphie tout enregistrement contenu en
fonction de la profondeur, de variations d'un caractère détritiques qui en dérivent (placers fluviaux et marins). ée par une surface séparant deux séquences ou deux Diceras ( � 1 � I ...:.,1 _,.:i) ._,... 1 �-..1
physique des formations traversé es par un sondage. Voir graphite. couches (voir joint, lacune). Bivalv e appartenant aux rudistes, fixé par le sommet
Ces variations sont mesuré es par un e appareil de­ Diastrophisme n.m. .�1 �� d'un valv e. L es valves sont enroulée s en form e de
Diamantifère adj.
scendu à l' extrémité d'un cable. Le grand intérêt des corn es de bélier plus ou moins dyssimétriques. Dice­
Qui contient du diamant. -��I o�I-�) ��-� J 'tl
diagraphies est qu'elles enregistrent sans aucun e dis­ ras est tantôt fixé par la valve gauche, tantôt par la
continuité les changements de paramètre s physiques. Diaphanothèque n.f. Désigne tout phénomène de déformation de l'écorce valve droite. Appartient au Jurassique supérieur.
Les paramètres physiques les plus souvent relevés par terrestre et quelle que soit l'échelle. Adj. diastrophique.
Voir Fusulinidés.
diagrpahi e sont: la résistivité (diagraphie R), la polari­
sation spontanée (diagraphie PS), la radiocativité natu­ Diatexites
re lle (diagraphie gamma-ray), la radiocativité induite
Diaphtorèse n.f.
(diagraphi e n eutroniqu e ), la d ensité de s roch e s Synonyme de rétromorphose.
(diagraphie gamma-gamma), la vite sse du son
(digraphie accoustiqu e ou soniqu e), la température Diapir n.m.
(diagrpahie de thermométrie), la cohésion de s roches
{diagraphi e diamétreur), la structure des couche s
(diagraphie p endagemétrie). Adj. Diagraphique . Voir
ces mots. L es diapirs sont des structures anticlinales très particu­
lières qui se produisent lorsque des roches de densité
Diallage n.m. faible, et très plastiques (comme l e sel), montent à n.f. Roches à caractère granitoïde, de grain homogène fin
travers leur converture plus dense, et ce, sous le sim­ ayant perdu leur orientation.
Variété de diopside (clinopyroxène) avec un clivage
ple poids de c ette couverture. La montée du diapir pro­
supplémentaire (100), dit clivage du diallage . Voir py­
roxène (diopside).
voqu e nécessairement une déformation des roches su­ Diatomées n.f.
rimcombrantes; il se forme généralement un réseau de
failles normales. La forme du diapir se modifie au fur et Algues unicellulaires pourvu es d'une envelopp e sili­
Dialogite n.f. (ou diallogite) à mesur e de sa montée; on p eut aboutir à de vérita­ ceuse ou frustule, fromée de deux valves emboîtées
Voir rhodocrosite. bles champignons. Synonym e pli diapir, pli à noyau (10 à 800 microns); portant des ornementations très
perçant. Voir diapirisme, pli, adj. diapirique. élégantes dues à des amincissements locaux du test.
Diamagnétique adj. Les Diatomées se divisent en deux grands groupes:
Diapirisme n.m. Diatomées centrisques . è symétrie radiale et Diatom­
Qui présente un diamagnétisme. Voir diamagnétisme. D otX
ées pennée s à symétrie bilatérale, organisées autour
Mécanisme perm ettant la formation des dôme s de sel , Glaciers de type alaskien avec leur lobe de piedmont. Re­
d'une structure axiale dite raphé. L es diatomées cen­ marquer la transfluence (diffluence) Ir, le glacis des eaux de
Diamagnétisme n.m. - '..:b ·.; 0 �..I et des diapirs. Parmi les facteurs qui interviennent, la
� trisqu es sont planctoniqu e s, surtout marines bie n fonte sur le sandur. On n'a figuré de moraines et de nappe
densité (faible) et la plasticité de s masses de sel. Voir morainique que sur le glacier central. (M. Derruau).
. ..,_.1�'11 � qu'elle s puissent abonder dans les grandes napp es
halocinèse.
d'eau couch es; les Diatomé es pennées sont à la fois
Propriété de la plupart des substances d'être faible­ Dichosymétrique adj.
marines et d'eau douce et surtout benthiqu es. Ce r­
ment reooussé oar un aimant. Diapsidés n.m. Voir reptiles. c.s��..I taines roches contiennenet beaucoup de Diatomé e s Dans la symétrie des cristaux, lorsque le motif n'a pas
Diaspore n.m. -JJ-;'-'-"�.'.i (diatomites). Les diatomées ont fait leur apparition de­ de centre mais s'il conserve un plan de symétrie, il est
puis l e Lias, mais il en existe peut-être de plus an­ appelé dichosymétrique et crée l'antihémiédrie.
Hydroxyd e HAI02 ou AIO (OH) appartenant au sys­
ciennes. Elle peuvent jou er un rôle important dans la
tèm e orthorhombique. Se présente en rares cristaux stratigaphie du Quaternaire. Dichroïsme n.m.
prismatiques aplatis et allongés ou aciculair es. Habi­
tuellement en masses foliacées et en petites écailles; Propriété qu'ont certaines substances de paraître de
rarement stalactitique. Souvent cryptocristallin, dis­
Diatomite n.f. -�_,.::.�..1
couleurs différentes suivant leur épaisseur, l'inclinaison
se miné dans le s bauxite s. Incolore, ou blanc à rose -�J_,.b....t..o - ½J_,.b....t..o J_,_;......., des rayons.
pâle, gris ou verdâtre. Il e st très dur, moyenn ement
lourd, très fragile , à clivage très parfait. Eclat vitreux, Roche sédimentaire claire, légère formée de Diatom­ Dichroïte n.f.
Quelques types de plis diap irs (J. Aubouin et al.) mais nacré sur les surfaces de clivage. Souvent as- ées. Voir Diatomée s. Variété de cordiérite . Voir cordiérite.
Dickite - 106 - - 107 - Diptères

Dickite n.f. es entre les plans réticulaires des cristaux, et par là de Dinosauriens n.m. La microdiorite à strucutre microgrenue se trouve en
déterminer leur nature. Elle est basée sur la loi de Reptiles géants de l'ère secondaire. filons et en faciès de bordure des massifs dioritiques.
C'est une kaolinite monoclinique. Bragg: 2 d sin q = ni , n est un nombre entier, 1 c'est La kersantite et la spessartite sont des variétés lam­
Dictyonema � c., � la longueur d'onde. Connaissant q et I il est possible de Dinotherium i.>-::.;..,:.�.J prophyriques. Voir tabl. magm., et lamprophyre.
déterminer d (distance réticulaire). Or d est caractéris­ Mammifère appartenant au groupe des Proboscidiens,
Voir Graptolites.
tique d'un minéral donné et dépend entre autre de la ressemblant beaucoup à l'éléphant actuel. Il est uni­ Diorite orbiculaire de Corse
composition chimique du minéral. Cette méthode est quement fossile (Quaternaire ancien).
Différentiation magmatique - ->-=L..:; très utile pour la détermination des argiles. Diopside n.m. �.>-::.J (Ou corsite ou napoléonite). Roche grenue à structure
-t._,.:ü- � Voir pyroxène (clinopyroxène). orbiculaire (à orbicules zonées et fibroradiées formées
Diffuseur n.m. Voir glacier de bytownite plagioclases) et d'amphiboles (ouralite fi­
C'est les processus par lesquels un magma se frag­
breuse) issues de l'altération de pyroxène. Sa constitu
mente en portions chimiquement et minéralogiquement Dioptase n.f. j�;..J
Digonella lion minéralogique la rattache aux gabbros. Cette
différentes. Chaque portion évolue indépendamment Cyclosilicate Cue(Sie01 s). 6H20, appartenant au sys­
Brachiopode du Jurassique. roche est exploitée à Sainte-Lucie-de-Tallane près de
des autres. Dans ces processus, interviennent la cris­
tème rhomboédrique ou trigonal. Se présente en cris­ Sartène.
tallisaton fractionnée, l'assimilation et les deplaceme­ ' '.
Dimetrodon taux, souvent très petits, prismatiques, à terminaisons
nts de matières. Ils conduisent à la formation des roch­ ùJ.J-9_,.:.....J
rhomboédriques, courts. Couleur vert émeraude. Diorite quartzitique
es magmatiques différentes les unes des autres tout . (L...:..)lJ 1 --.i.:.. 1 _,j.11 .:.,... ) �J.)-"Ù-;!.)J-::j
Assez dur, moyennement lourd, fragile, à clivage par­
en conservant des traits communs. Ces roches mag­
Reptile carnivore, caractérisé par de longues apophy­ fait selon le rhomboèdre. Minéral assez rare, se trouve Roche magmatique intrusive grenue, à quartz, horn­
matiques qui se succèdent constituant ce qu'on ap­
ses vertébrales. Appartient au Permien inférieur améri- dans les zones oxydées et les cavités des masses des blende et plagioclase. Parmi les variétés on peut citer
pelle des lignées magmatiques. Voir ces mots.
cain. minerais de cuivre. Synonyme: émeraude, dioptasite, la tonalite leucocrate. La tonalite contient comme
Différentiel (relief -) achirite. minéraux essentiels; plagioclase (oligoclase ou
Dimorphe adj. -.;�I�� andésine), quartz (quantité inférieure à 10%, ce qui ex-
Relief dû aux différences de dureté des roches. Il équi­ Diorite n.f.
vaut à un relief lithologique, mais il introduit une idée .J$..!Jlt-'.J.>-" clut les tonalites de la famille des roches granitiques),
supplémentaire, une précision sur l'effet de l'érosion hornblende, biotite; comme minéraux accessoires: or­
1- Qui peut prendre deux formes différentes (ex. les
travaillant à des vitesses différentes dans des roches Roche magmatique plutonique, grenue et constituée those, apatite, sphène, magnétite, zircon. Une autre
fourmis sont dimorphes. 2- Qui peut se cristalliser dans
de dureté différente, comme si elle choisissait les plus essentiellement de feldspaths calcosodiques plus so­ variété appelée la trondhjémite (ou trondheimite) holo­
deux systèmes cristallins différents (ex. le soufre).
tendres pour les excaver. diques que calciques (albite, oligoclase, andésine) et leucocrate.
d'amphibole, avec parfois un peu de pyroxène à équili­ La microdiorite est une roche à structure microgrenue
Dimorphisme n.m. bre ou déficit de silice (moins de 60%), ne renfermant à phénocristaux zonés d'andésine et à aiguilles de
Diffluence n.f.
Caractère des organes, des corps d'animaux dmo­ donc pas de quartz libre. Les feldspaths, en général hornblende. Ex. esterellite. Voir tabl. magm.
(Ou transfluence.) Débordement d'un glacier dans une rphes. On parle de dimorphisme saisonnier (pelage grisâtres, contribuent à donner à la roche une couleur
vallée ou un col latéralement à son cours, avec émis­ d'été et pelage d'hiver). On parle aussi de dimorphis­ sombre. Sa densité est assez élevée (2,75 à 3). On Diplodocus - � I J..$i .;_,...,.�.J
sion d'une langue glaciaire secondaire. me sexuel: aspect différent du mâle et de la femelle trouve la diorite soit en massifs indépendants, soit en
d'une même espèce (ex. du lion qui porte une crinière bordure du granite dans tous les massifs anciens, soit . ù"_,.s:J.J�.J - �k .)_,...,.�.J
Diffractométrie n.f. et de la lionne qui n'en porte pas). en liaison avec certains gabbros (voir ophiolites). Les Reptile géant du Jurassique supérieur.
.;y....o '-"'�
usages de la diorite sont ceux de la plupart des roches
. .J�I _,i .;L......$...:81 _,i .;Lb.,!,.:i'il Dinantien n.m. grenues: pavage, construction, ornementation.
C'est le Carbonifère inférieur (à peu près Tournaisien­ Diplograptus.
Méthode d'analyse permettant de déterminer un com­
Viséen ensemble). Voit tabl. stratigraphie. Voir Graptolites.
posé d'après les raies de diffraction obtenues en proje­
tant sur un fragment de roche en lame ou en poudre Dinoflagellés n.m.
un faisceau de rayons X monochromatique. En fait
Dipneustes n.m.
c'est une méthode permettant de mesurer les distanc- Ce sont des végétaux inucellulaires, marins, plancto­ Voir poissons.
niques. Les Dinoflagellés fossiles, souvent visibles
dans des éclats de silex, sont en grande majorité con­ Dipolaire adj. - '-:-' Lb..i.:..,...:i 1 ��
servés à l'état de matière organique. Ils sont caractéri­
.�J _,
sés par un sillon transversal et un sillon longitudinal. j
Leurs dimensions sont le plus souvent très petites, (Champ dipolaire). Voir magnétisme terrestre.
quelques dizaines de microns. Les Dinoflagellés ont un
rôle lithogénétique important. Ils sont notamment impli­ Dipôle magnétique central �I��
qués dans le phénomène des "eaux rouges" observ­
ées dans les mers actuelles; dans des conditions par­ <:c5_>.$._r11 '='
.,b,·,;11
ticulières -souvent saisonnières - liées à la remontée Voir magnétisme terrestre.
Gymnocodium Palœoperidinium des sels minéraux nutritifs par des courants marins as­
Actiniscus
(30 micrond) (45 microns) cendants ("upwelling"), des Dinoflagellés prolifèrent Diptères n.m.
anormalement. Leurs chromoplastes virent alors au
rouge et ils secrètent des produits toxique (hécatombe Ordre d'insectes à métamorphoses complètes, à deux
de poissons). Voir Hystrichosphères. Synonyme de Schéma mettant en place le pendage et la direction d'une
ailes, dont la tête est munie de pièces buccales en
Péridiens. couche. u, angle du pendage. forme de trompe, servant à piquer, à sucer.
Quelques formes de dinollagellés (G. Dellandre).
Dipyre - 108 - - !09 - Distal

Dipyre n.m. Voir scapolite .>-::-!.:, Discocyclina Disjonction n.f.


Directe (faille-) Voir faille. ·½_;.l.:,�l_,.1,....,.1..:.,L,,� Voir désagrégation.
Foraminifère plurilloculaire, discoïde, marin, ayant
Direction (d'une couche) vécu dans les eaux chaudes au cours de !'Eocène. Il Dismicrite n.f.
La direction d'une couche est donnée par l'intersection s'agit d'un assez bon fossile stratigraphique.
Calcaire fin (micritique) à plages plus cristallines bien
de la couche avec un plan horizontal. Elle est perpen­ individualisées. Voir carbonatées (roches).
diculaire au sens du pendage de cette couche. Voir at­ Disconformité n.f.
titude, pendage.
Dismigration n.f.
Direction axiale (Ou en englais disconformity). Voir incoformité.
(Ou direction d'un pli). Voir pli. Les huiles de pétrole peuvent subir une migration sec­
ondaire qui peut causer leur perte en surface: on parle
Directionnel adj. Discontinue dans ce cas de dismigration.
(Déformation discontinue). Déformation d'une roche se
traduisant par des cassures. Synonyme de déforma­ Dispersion n.f. (courbe de-)
Se dit d'une structure parallèle à la direction générale tion clastique. S'oppose à déformation continue.
des couches. Exemple de disharmonie entre des calcaires et des marnes Ou courbe de fréquence. Courbe appliquée souvent en
Dirt-cone (ou cônes ouverts) � � .h J..>-"-"
Discontinuité de Conrad .il�� t LJ.....i.:.I très plissotées d'un anticlinal. granulométrie: en ordonnée, on porte le poids de la
fraction d'échantillon contenue dans chaque tamis, en
discoaster --�1�..i ·voir Terre. abscisse la taille des grains contenus dans chaque
Discontinuité de Mohorovicic Une couche sur la précédente en discordance quand
Voir Coccolithophoridés. -� ù 1_,.1,....,.1 t LJ.....i.:. I sa base paraît recouper la précédente, autrement dit
tamis. De cette courbe, on déduit le mode ou diamètre
du grain le plus fréquent et on s'assure du caractère
Discoastéridés. (S��i�..i Voir terre. quand une phase d'érosion ou de plissement sépare le
�J.J..JÂ..,_,. , d'homogénéité ou d'hétérogénéité du sédiment. En
-�-�'-=-='l_,.1,....,.i dépôt des deux couches. En général, la surface de principe, la distribution normale d'une population de
Formes de coècolithophoridés. discordance recoupe plusieurs couches. Adj. discor­ grains de sable est unimodale (courbe de Gauss à un
Discordance n.f. ._:µI_,_:; 'i - �L.:ü dant. S'oppose à concordance. Voir accordance, in­ seul sommet). Une courbe plurimodale à plusieurs
conformité. sommets, indique par conséquent un mélange de plu­
sieurs populations, chacune d'elles étant définie par la
Discordance angulaire
valeur du mode correspondant. Voir granulométrie.

Discordance d'origine tectonique entre deux formations


- p

·, .
•• � •• -.---

-�:' :,·,1 .-:.•:•


• •
géologiques dont les pendages sont différents· de part
et d'autre de la surface de discordance. Voir discor­
Displacive

X X dance. (Transformation displacive). La silice se présente sous


la forme de nombreuses variétés polymorphiques. Il
Discordance de ravinement existe deux possiblités de passage entre deux variétés
polymorphiques. Dans un premier cas, les deux vari­
cune de sédimentation marquée par un ravinement du étés sont structuralement voisines et le passage de
substratum par les couches sus-jacentes. Voir discor­ l'une à l'autre n'exige que de faibles modifications. Ces

.. dance. transformations, dites displacives, sont alors obliga­

.___,.....
--
toires et se produisent quelle que soit la vitesse du re­

----
: ,: '' j . t ' . [ \. t
-
.
,,,L • 1
Discordance progressive froidissement. Dans le deuxième cas et lorsque les
• , . . .. .
Changement progressif de pendage entre les dépôts
deux variétés sont structuralement différentes, le pas­
sage de l'une à l'autre est plus difficile et il n'est plus
successifs d'un bassin en cours de déformation. obligatoire: on parle de tranformations reconstructives.
Discordance (surface de-) �L..:....::J 1 � Transformations displacives et reconstructives sont ici
Voir discordance. réversibles et sont dites énantiotropes.
Dissolution n.f. J�I - ùl,,J.:i - ½1.:i1
Discordant adj.
��
��
.

.. . S'applique à une formation géologique en discordance
sur son substratum. Voir discordance.
Action par laquelle une substance solide ou gazeuse,
placée au contact d'une autre substance liquide, s'y
mélange en donnant un liquide homogène. C'est l'un
des processus en jeu dans les sols et les roches au
Disharmonie n.f. cours de la diagenèse.

Distal adj.
Fait pour deux couches contiguës, de s'être plissées
Types de discordances. a- Discordance angulaire. b- Non-conformité sur des roches Ignées. c- Discordance avec surfaces différemment au cours d'une phase tectonique. Il Qui se trouve éloigné d'un lieu pris comme référence.
d'érosion et conglomérats basaux bien visibles. d- Discordance avec peu d'indications sur la rupture de sédimentation s'agit généralement de couches compétente et inco­
(accordance). e. Transgression. f- Discordance sur une surface accidentée. S'oppose à proximal.
mpétente.
-
Dist ension - 110- - 111 - Doléritique

,Mg
1
1

Mg0
1
1
1
i , C03 Mg
1
1 ! ! Dolomite.
21 45,65 100
1. Duplicatures -- 1 3

Dolomie

-- 12,4 20,5 95
Dolomie calcique
18,9 41 90---+--4'
--11.7

Dolomîe calcaire
10,4 16,8 36,5 80
2. Diverliculations
g&---l.--1------4,,
9,1 14,7 33 70

6,5 10,5 22,8


40
3,9 6,3 13,7 30

4,2 9,1 20 Calcaire dolomitique


2,6
Schéma de duplicatures{1) et de diverticulations{2).
1, 2, 3, divers niveaux stratigraphiques dont seuls les inférieurs forment des duplicatures. A, B, C, différentes diverticula­
tions. (J.Aubouin et al.) I
1,3 2,1 4,5 '
magnei
Distension (faillede-) - _,_::J 1 _,L......S..:.I Ditroïte n.f. 0,6 5

Variété de syénite néphélinique riche en sodalite, can­ Calcaire
Voir faille. .�l _;L......S..:.I
crinite, analcime, parfois à haüyne. Voir syénite
Disthène n.m. �J néphélinique. o 5 10 20 30 50 70 80 90 95
Calcite
0 0 40 60 100
0
Mésosilicate Al20Si04 appartenant au système tricli­
Divalent adj. �� 1 �L.:..:; 86,6
nique. Il appartient au groupe des silicates d'alumine.
Se dit d'un atome à deux valences. 59 63, 5 68 77.5 90,8 95,4 97,7 100
Se présente généralement en prismes anguleux, apla­ 54,35 54,65
tis et allongés. Incolore, bleuté (d'où son nom de cya­ Divergence n.f. - ..1.<:.L:ü - J
fo Ca 0
nite ou kyanite), vert pâle à gris noir (inclusions) ou 31 33,5 35,5 38 43 48 51 53 56
jaunâtres (oxyde de fer). Clivages nets à 90% sou­ ·'-:-'�1- _;�I
lignés par des cassures ou même des rentrants à f--·-->---+ -- -+--+--+---<-+---+'---+---- Ca
11 OTerme utilisé pour les rifts continentaux. A l'origine 21,7 23 24 25,5 27,5 31 34.5 36,5 38 39 40
angle droit. Cassure irrégulière, en marche d'escalier. de toute divergence, il y a un rift continental. La forma­
C'est un minéral présent dans des roches métamor­ tion d'un rift résulte d'une tectonique verticale
phiques ayant subi de hautes pressions (gneiss, mi­
0

(épirogenèse) accompagnée d'une distension


caschistes). Dans les sédiments on le trouve en pris­ (taphrogenèse).
mes aplatis, usés, parfois en cristaux courbes.
Différents composants des dolomies
Diverticulation n.f. -�
Docodontes n.m. structure ophitique. Les dolérites sont formées de
-�-Jfo lattes de plagioclase imbriquées dans des cristaux de
Se dit dans le cas d'une nappe de charriage qui peut Mammifères fossiles appartenant au Trias supérieur­ pyroxène (structure ophitique). On y trouve parfois un
se diviser par décollements différentiels en plusieurs Jurassique. peu d'amphibole, d'olivine et d'oxyde de fer. Ce sont
diverticulations; chaque diverticulation ne correspond des roches pauvres en silice (50%), denses (2,8 à 3),
donc qu'à une partie de la nappe: c'est particulière­ Dogger n.m. très résistantes à l'écrasement. Elles se présentent en
ment clair dans les nappes de couverture sédimen­ couches étendues et en filons, necks et sills, rarement
taire, les séries stratigraphiques des différentes diver­ Jurassique moyen (ère secondaire). Voir tabl. stratigra­
massifs, et forment un terme de transition entre les
phie.
ticulations se complétant pour former une seule série roches grenues et les roches microlitiques. Ces roches
stratigraphique, celle de la nappe elle-même. sont souvent altérées (ouralitisation des pyroxènes).
Dolérite n.f.
Voir diabase, ophite. Adj. doléritique.
•• Roche magmatique intermédiaire entre les gabbros
Doline {A), ouvala {B)
Division stratigraphique '-r·
- L....J.
� (grenus) et les basaltes (microlitiques). Elle a une Doléritique adj. (texture-)
Voir stratigraphie.
D o l i choc é phale - 113 - Dumortiérite
- 112 -

Texture dans laquelle on observe de grands cristaux Les dolomies primaires sont formées généralement Domérien n.m. Dreikanter n.m.
de feldspath (centimétriques) plus ou moins enche­ dans les lagunes côtières de pays chauds. Elles sont à Etage du Jurassique inférieur (ère secondaire). Voir Galet éolisé de forme polyédrique, à faces guillochées
vêtrés formant une sorte de charpente dont les mailles grain fin (dolomicrite) et contiennent un peu d'argile et tabl. stratigraphie. et légèrement convexes, à arêtes délicatement
sont occupées par de petits cristaux de silicates ba­ de calcite. Pour les dolomies secondaires, un certain
émoussées et de toucher doux. Voir galet.
siques. Les cristaux de feldspath se sont formés les nombre de critères lithologiques permettent de précis­
Dômite (ou domite) n.f. - • /_.'• 11

c..
premiers avant les microcristaux. er s'il s'agit de dolomies pénécontemporaines ou de Drenthe
dolomies tardives. Le critère principal est la taille des :.ts:.>-:' �) �"�
Dolichocéphale n.m. Premier des deux stades glaciaires de la glaciation de
cristaux qui est petite (0,01 - 0,02 mm) dans les pre­ Lave très acide (plus de 70% de silice), de couleur
mières et plus grandes dans les secondes; dans les la Saale.
Type de l'homme dont la tête est de beaucoup plus blanche, riche en sanidine, mais aussi en tridymite
longue que large. Voir indice céphalique. dolomies pénécontemporaines, les débris organiques (variété de silice formée au-dessus de 87° C). On y
ont conservé ieurs fines microstructures et leur envel­ Drift - '-?�I �WI tlS->
rencontre aussi de la biotite et des microlites de sani­
Dolichrosoma oppe micritique; dans les dolomies plus tardives, beau­ dine et d'oligocalse. Cette lave constitue le Puy-de ''-?�l �I ('lS.>
Voir Amhibiens. coup de fossiles sont dissous ou à l'état de moule cris­ Dôme dans le Massif central français. Voir tranchya­
'-:'

tallin; les structures algaires de type oncolithique ou Matériaux de la moraine de fond.


ndésite.
Doline n.f. stromotolithique, les structures de desssication, les
C'est une dépression de forme ovale, à contours par­ brèches sédimentaires intraformationnelles, sont
_.,l.�I ..i)l..,,,....1 Droit adj. 4.......'.,LI�-••_·•-..• 4.........6
fréquentes dans les séquences à dolomies pénéco­ Donau
fois sinueux en pente raide et la roche y affleure à nu, (pli droit). Voir pli.
cependant que la terre (souvent une argile de décalcifi­ temporaines, elles sont souvent bien conservées.
cation) tapisse le fond de la dépression et en fait une Les dolomies pénécontemporaines, à grain fin, peu­ Deuxième galciation alpine hypothétique, correspon­
Dromochronique
terre de culture. Plusieurs dolines entrant en coales­ vent alterner dans les séquences à différentes échelles dant à la période froide éburonienne. Pour certain­
voir prospection géophysique.
cence donnent une dépression aux contours sinueux, (mm, dm ou m) avec des dolomies épigéniques gros­ steurs il s'agit d'une glaciation de l'ère tertiaire. Voir
ressemblant à une rosace irrégulière: c'est une ouvala. sières, issues de calcaires bioclastiques par exemple, tabl. Quaternaire. Drumlin n.m.
Voir karstique. ou bien avec des calcaires. La dolomie remaniée dans
un des bancs calcaires de ces alternances indique Doréite n.f. ·½.l..:-4 ½� - "='.l..:-4 rC:.:....
Dolomicrite n.f. �t,. "='""°_,J_.,..i aussi une origine précoce. Les drumlins sont des collines en forme de dos de
Dans les dolomies épigéniques, la plupart des restes Lave constituant une partie importante du Mont-Dore baleine. Leur dimension sont variables: longueur de
-�..l..,,.....is organiques sont dissous ou dolomitisés; ceci pose le dans le massif central français. Voir trachyandésite. quelques dizaine à quelques centaines de mètres; lar­
Roche carbonatée à ciment micritique dans laquelle la problème de la recherche des particules et textures geur en moyenne trois fois plus petite que la longeur,
dolomite s'est substituée à la calcite. originelles. Pour la reconnaissance des restes orga­ hauteur de 5 à 40 m. Le drumlin peut avoir ou pas
Dorsale médio-océanique
niques et de la texture primitive des sédiments dans avoir de noyau rocheux; il est en tout cas composé de
Dolomie n.f. les dolomies épigéniques, les meilleurs résultats sont matériaux apportés par le glacier, non nécessairement
donnés par l'étude des sections sciées de roches natu­ roulés et souvent mal stratifiés.
Les dolomies sont des roches sédimentaires carbona­ relles ou traitées par coloration après attaque acide su­ Zone à relief élevé située dans les océans. Dans la lo­
tées formées essentiellment de dolomite (Ca, Mg) perficielle. gique plaquiste (tectonique des plaques), c'est la zone Druse n.f. t:•.:....
(C03)2. Pour les auteurs français, dolomie correspond
où se crée de la lithosphère océanique, donc de la sur­
à une roche, dolomite correspond au minéral. Presque Dolomite n.f. Cavité tapissée par des cristaux convergeant vers le
face terrestre. Voir océan.
toutes les dolomies ont pris naissance par transforma­ centre (presque synonyme de géode). Voir géode.
Voir dolomie, carbonatées (roches).
tion précoce ou tardive d'un sédiment primitif, composé double (côte -)
le plus souvent de carbonate de calcium, parfois aussi Dolomitisation n.f. Dryas
Voir relief structural.
de sulfate de calcium ou plus rarement de toute autre
Remplacement de la calcite par de la dolomite pour Chronozone de climat froid du sous-étage tardigla­
nature. L'analyse pétrographique de lames minces col­
obtenir une roche calcaire dolomitisée, ou d'une dolo­ Downtonien n.m. ciaire würmien (ou Tardiglaciaire). Il en existe trois
orées permet une classificaton plus pratique, basée
mie secondaire. Elle peut être précoce ou tardive. Voir (Drays 1, Il, Ill).
sur le pourcentage de calcite: 1- les calcaires en con­ Division stratigraphique située à la limite du Silurien et
dolomie, carbonatées (roches).
tiennent plus de 95%; 2- les calcaires magnésiens de du Dévonien. Voir stratigraphie.
95 à 90% de Ca; 3- les calcaires dolomitiques de 90 à Dôme n.m. w Dryopithecinae
50%; 4- les dolomies calcareuses de 50 à 10%; 5- les Drag cast )..:.l _.,i�� Sous famille anthropomorphe des Pongidés
Masse rocheuse ou relief généralement hémi-
dolomies de 1O à 0% de Ca (fig.).
sphérique: dôme de sel, dôme volcanique, etc. .�l _.,i�I
Voir hyporelief.
L'analyse pétrographique permet souvent de préciser
Dôme-coulée. Voir volcan. Ductile adj. - 0-:c>..J
le moment de la formation de la dolomie. Ceci a per­ Dragée n.f. (ou perle) �.>-'"" �
mis de classer les dolomies en: 1- Dolomies primaires,
supposées s'être formées telles quelles sans transfor­
Dôme de sel. Voir diapir. Véritable pisolithe constitué d'un grain de sable en­ J.:...b..-o - '":-'_.,....,_..... - tJl.h..
touré de calcaire formé dans les grottes et les ca­
mation, par précipitation chimique directe (origine éva­ vernes. Les dragées se forment dans les creux où
Dulçaquicole adj. -r.� L..
poritique ou hydrothermale). La nature réellement pri­ l'eau, en s'écoulant, crée des tourbillons, le calcaire se Qui vit dans les eaux douces.
maire de ces dolomies est toujours très difficile à dépose régulièrement autour des grains de sable. Par­
prouver avec certitude. 2- Dolomies détritiques fois les dragées se trouvent sous forme de petits ga- Dumortiérite n.f.
d'accumulation clastique; resédimentation après éro­
lets (le plus souvent de quartz) bien roulés.
sion et transport fluviatile, marin ou éolien. 3- Dolomies Nésosilicate (Al,Fe)70 3 (B0)3 (Si04)3 appartenant au
secondaires, métasomatiques, soit contemporaines ou Dravite n.f. système orthorhombique. Se présente rarement en
pénécontemporaines de la sédimentation, soit di­ Type de drumlin (vue perspective). cristaux prismatiques. Habituellement en agrégats
agénétiques plus moins tardives. Tourmaline magnésienne verte. Voir tourmaline.
Dunaire - 114 - - 115 -

de fibres aciculaires parallèles; parfois columnaire. La barkhane présente sur les "cornes" une section
Couleur bleu verdâtre à bleu cobalt et violacée, parfois transversale symétrique. C'est donc là une dune longi­
brun-rouge en agrégat. Très dure, moyennement tudinale. Mais dans la partie centrale de la dune, la
lourde, à clivage net suivant le pinacoïde. Minéral rare, crête est transversale à la direction du vent et sa sec­
se forme dans des roches métamorphiques riches en tion est dissymétrique: la barkhane est donc pour la
aluminium. Se trouve aussi dans certaines pegmatites majeure partie une dune tranversale. Si deux ou plu­
et dans des roches du métamorphisme de contact. sieurs barkhanes s'associent, le caractère de transver­
salité s'accuse, en même temps que le caractère longi­
Dunaire adj. tudinal disparaît, au moins dans les barkhanes
centrales. Mais on comprend que, dans la réalité,
Qui se rapporte aux dunes.
dunes longitudinales comme dunes transversales puis­
Dune n.f. sent provenir toutes deux du type barkhane, qui appa­
raît ainsi comme la dune élémentaire.
Il s'agit d'édifice de quelques mètres ou de quelques Une place à part doit être faite aux dunes ascendantes
dizaines de mètres d'altitude. Deux types très nette­ qui viennent ensabler un rebord de plateau ou des pi­
ment distincts peuvent se rencontrer: les dunes sta­ tons isolés. Ces dunes à squelette rocheux sont proba­
tionnaires, formées sous l'effet de conditions locales blement assez fréquentes au Sahara, bien que la réali
particulières: en coupe, ces dunes apparaissent té du substrat soit en général impossible à affirmer
comme des accumulations de lames sableuses empil­ Les dunes paraboliquement sont des dunes assez
ées.
rares, au moins sous leur forme originelle: il s'agi
Les dunes mobiles au contraire, dissymétriques, mon­
dunes dont la forme générale est celle d'une épingle à
trent une stratification grossièrement parallèle à la
cheveux, la concavité étant tournée vers le vent. La
pente raide de la dune. Elles peuvent fréquemment
disparition de la charnière les transforme en dunes lon­
montrer les stratifications entrecroisées, dues à des
gitudinales. Leur origine semble due, au moins dans
variations de direction du vent au cours de l'édification
certains cas, à une survitesse du vent dans
de la dune.
l'échancrure topographique d'une crête (rocheuse ou
La pente sous le vent est la pente normale d'éboulis,
sableuse).
pouvant atteindre 30 à 35°.
2- Ergs: Il faut réserver ce nom à toute accumulation
1. Dunes isolées, ensablements, barkhanes. De petits
dunaire formée d'un grand nombre de formes élémen­
obstacles, cailloux, touffes d'herbes, arbustes, peuvent
taires associées suivant des règles plus ou moins
donner naissane à de petites accumulations sableus­
précises. Ce sont des ensembles dunaires constitués
es. Invariablement l'accumulation se produit sous le
par des dunes transversales, des dunes longitudinales,
vent, et elle a une forme lancéolée plus ou moins al­
des dunes paraboliques, enfin les ensembles confus
longée. Lorsque le vent a soufflé, on a ainsi une indi­
ou mers de sable.
caton précise de sa direction, et même de sa force par
3- Dunes littorales: Les dunes maritimes sont
l'observation de cette flèche sableuse. On acquiert
fréquentes sur toutes les côtes sableuses. Elles ont
ainsi la notion d'édifice dunaire allongé dans le lit du
été édifiées lors de la dernière glaciaition (soltanien,
vent autrement dit de dune longitudinale.
Würm). Le niveau de la mer s'est alors abaissé de
La présence d'une végétation relativement fournie,
quelques dizaines de mètres découvrant d'immenses
d'un matériel sableux disponible au voisinage (fonds
étendues sableuses balayées par les vents d'ouest
d'oueds à sec par exemple) aboutit souvent à la forma­
vers l'ancien littoral.
tion d'un ensemble confus de buttes sableuses désor­
Quand le vent souffle de la mer, le sable est poussé
données encombrées de végétation que les Sahariens
jusqu'au sommet des dunes, le long de la pente douce;
nomment nebka. Lorsqu'elles résultent d'une accumu­
sur la crête, il s'élève en tourbillons avant de retomber
lation de sable par des vents de directions variables,
de l'autre côté; on dit que la dune "fume". Ainsi, peu à
ce sont des dunes en étoile avec un sommet central
peu, elles se déplacent, de quelques mètres à une cin­
et des bras rayonnants.
quantaine de mètres par an. Le déplacement des
Mais la dune vive isolée typique, classique, est la bark­
dunes littorales peut ruiner de vastes régions.
hane (d'un nom turkestan). Cette dernière, relative­
ment rare au Sahara, où elle n'atteint presque jamais
une grande importance, est au contraire courante dans Dunes ascendante
les déserts américains et asiatiques. C'est une dune
Voir dune.
en forme de croissant, la convexité étant tournée vers
le vent, la concavité correspondant à la pente Dune en étoile. Voir dune
d'écroulement. La crête est située près de la concavité.
Les cornes, plus ou moins allongo§es, s'abaissent Dives types de dunes
'-'-�
symétriquement. Les barkhanes sont mobiles, d'autant Dunes hydrauliques 1. Barkhanes; 2. Crêtes barkhanoïdes; 3. Dunes transversales (à l'échelle du décimètre on a là l'image des ripplemarks); 4.
·
plus qu'elles sont plus petites et progressent de 1 à 4 Dunes longitudinales ; 5. Dunes en étoile ; 6. Dunes paraboliques. Les flèches indiquent le sens du vent. Les sections de
Accumulation de sable quartzeux ou calcaire, en forme dunes perpendiculaires au vent sont dissymétriques (pente douce au vent, pente abrupte sous le vent). Les sections de
m par an. Elles ne se maintiennent qu'avec une direc­
de dune, mais faite sous l'eau par des courants. dunes parallèles au vent (cornes des barkhanes, dunes longitudinales) sont sensiblement symétriques. (ln Ch. Pomerol).
tion constante du vent au cours de l'année.
Dunaire - 114 - - 115 -

de fibres aciculaires parallèles; parfois columnaire. La barkhane présente sur les "cornes" une section
Couleur bleu verdâtre à bleu cobalt et violacée, parfois transversale symétrique. C'est donc là une dune longi­
brun-rouge en agrégat. Très dure, moyennement tudinale. Mais dans la partie centrale de la dune, la
lourde, à clivage net suivant le pinacoïde. Minéral rare, crête est transversale à la direction du vent et sa sec­
se forme dans des roches métamorphiques riches en tion est dissymétrique: la barkhane est donc pour la
aluminium. Se trouve aussi dans certaines pegmatites majeure partie une dune tranversale. Si deux ou plu­
et dans des roches du métamorphisme de contact. sieurs barkhanes s'associent, le caractère de transver­
salité s'accuse, en même temps que le caractère longi­
Dunaire adj. tudinal disparaît, au moins dans les barkhanes
centrales. Mais on comprend que, dans la réalité,
Qui se rapporte aux dunes.
dunes longitudinales comme dunes transversales puis­
Dune n.f. sent provenir toutes deux du type barkhane, qui appa­
raît ainsi comme la dune élémentaire.
Il s'agit d'édifice de quelques mètres ou de quelques Une place à part doit être faite aux dunes ascendantes
dizaines de mètres d'altitude. Deux types très nette­ qui viennent ensabler un rebord de plateau ou des pi­
ment distincts peuvent se rencontrer: les dunes sta­ tons isolés. Ces dunes à squelette rocheux sont proba­
tionnaires, formées sous l'effet de conditions locales blement assez fréquentes au Sahara, bien que la réali
particulières: en coupe, ces dunes apparaissent té du substrat soit en général impossible à affirmer
comme des accumulations de lames sableuses empil­ Les dunes paraboliquement sont des dunes assez
ées.
rares, au moins sous leur forme originelle: il s'agi
Les dunes mobiles au contraire, dissymétriques, mon­
dunes dont la forme générale est celle d'une épingle à
trent une stratification grossièrement parallèle à la
cheveux, la concavité étant tournée vers le vent. La
pente raide de la dune. Elles peuvent fréquemment
disparition de la charnière les transforme en dunes lon­
montrer les stratifications entrecroisées, dues à des
gitudinales. Leur origine semble due, au moins dans
variations de direction du vent au cours de l'édification
certains cas, à une survitesse du vent dans
de la dune.
l'échancrure topographique d'une crête (rocheuse ou
La pente sous le vent est la pente normale d'éboulis,
sableuse).
pouvant atteindre 30 à 35°.
2- Ergs: Il faut réserver ce nom à toute accumulation
1. Dunes isolées, ensablements, barkhanes. De petits
dunaire formée d'un grand nombre de formes élémen­
obstacles, cailloux, touffes d'herbes, arbustes, peuvent
taires associées suivant des règles plus ou moins
donner naissane à de petites accumulations sableus­
précises. Ce sont des ensembles dunaires constitués
es. Invariablement l'accumulation se produit sous le
par des dunes transversales, des dunes longitudinales,
vent, et elle a une forme lancéolée plus ou moins al­
des dunes paraboliques, enfin les ensembles confus
longée. Lorsque le vent a soufflé, on a ainsi une indi­
ou mers de sable.
caton précise de sa direction, et même de sa force par
3- Dunes littorales: Les dunes maritimes sont
l'observation de cette flèche sableuse. On acquiert
fréquentes sur toutes les côtes sableuses. Elles ont
ainsi la notion d'édifice dunaire allongé dans le lit du
été édifiées lors de la dernièrè glaciaition (soltanien,
vent autrement dit de dune longitudinale.
Würm). Le niveau de la mer s'est alors abaissé de
La présence d'une végétation relativement fournie,
quelques dizaines de mètres découvrant d'immenses
d'un matériel sableux disponible au voisinage (fonds
étendues sableuses balayées par les vents d'ouest
d'oueds à sec par exemple) aboutit souvent à la forma­
vers l'ancien littoral.
tion d'un ensemble confus de buttes sableuses désor­
Quand le vent souffle de la mer, le sable est poussé
données encombrées de végétation que les Sahariens
jusqu'au sommet des dunes, le long de la pente douce;
nomment nebka. Lorsqu'elles résultent d'une accumu­
sur la crête, il s'élève en tourbillons avant de retomber
lation de sable par des vents de directions variables,
de l'autre côté; on dit que la dune "fume". Ainsi, peu à
ce sont des dunes en étoile avec un sommet central
peu, elles se déplacent, de quelques mètres à une cin­
et des bras rayonnants.
quantaine de mètres par an. Le déplacement des
Mais la dune vive isolée typique, classique, est la bark­
dunes littorales peut ruiner de vastes régions.
hane (d'un nom turkestan). Cette dernière, relative­
ment rare au Sahara, où elle n'atteint presque jamais
une grande importance, est au contraire courante dans Dunes ascendante
les déserts américains et asiatiques. C'est une dune
Voir dune.
en forme de croissant, la convexité étant tournée vers
le vent, la concavité correspondant à la pente
d'écroulement. La crête est située près de la concavité.
Dune en étoile. Voir dune -�
�--
Les cornes, plus ou moins allongées, s'abaissent Dives types de dunes
symétriquement. Les barkhanes sont mobiles, d'autant Dunes hydrauliques u-�
. l. Barkhanes; 2. Crêtes barkhanoïdes; 3. Dunes transversales (à l'échelle du décimètre on a là l'image des ripplemarks); 4.
plus qu'elles sont plus petites et progressent de 1 à 4 Dunes longitudinales ; 5. Dunes en étoile ; 6. Dunes paraboliques. Les flèches indiquent le sens du vent. Les sections de
Accumulation de sable quartzeux ou calcaire, en forme dunes perpendiculaires au vent sont dissymétriques (pente douce au vent, pente abrupte sous le vent). Les sections de
m par an. Elles ne se maintiennent qu'avec une direc­
de dune, mais faite sous l'eau par des courants. dunes parallèles au vent (cornes des barkhanes, dunes longitudinales) sont sensiblement symétriques. (ln Ch. Pomerol).
tion constante du vent au cours de l'année.

-
Dune littorale - 116 - - 117 - Dysprosium

Duplicidentés n.m. Dysharmonie n.f. Dysprosium n.m.


- -=..,��
Diamant 42. 4 Voir disharmonie.
Symbole chimique Dy. C'est un métal appartenant au
Voir Lagomorphes. -ù�J'�
Dysodonte n.m. � 1 � 1 ÎU;.:J 1 groupe des terres rares (lanthanides).

Voir Bivalves.
Durain n.m. (ou durite) �JJJ
Voir charbon. -(�lc,-.t_,_:,)
Durbachite n.f.
Roche magmatique grenue. Variété parmi les lampro­
phyres syénitiques, riche en biotite et en amphibole.
Se trouve en bordure de massifs granitiques des Vos­
ges.

Dureté n.f. (D)


La dureté est l'indice de la résistance qu'oppose un
corps solide à la destruction de sa structure. Pratique­
ment, on dit qu'un minéral est plus dur qu'un autre si le
premier raye le second; dix minéraux-tests (échelle de
Mohs) étant couramment choisis pour repérer la dureté
d'un minéral (fig). 10: diamant; 9: corindon; 8: topaze;
7: quartz; 6: orthose; 5: apatite; 4: fluorine; 3: calcite; 2:
gypse; 1: talc.
La dureté du verre est placé entre 6 et 7, celle de
l'ongle entre 2 et 3.
Duvalia Q ü _,�
Bélemnite appartenant au Crétacé inférieur.

Dy.
i>:<u..>-:'-'-"-=_.iJI j..aJ
Symbole chimique du dysprosium.

Dyke n.m.

/ I

Dureté relative des minéraux de l'échelle de Mohs (1 à 10). - h..J.,LJ ;.� - ;.� - '-?.)� J....,.., - t-1,û
Lorsqu'on pratique un essai de dureté, il faut choisir des angles vifs de la . ......L..i.:.
susbstance et, si l'on croit avoir rayé un minéral • test (ou du verre), il faut
s'en assurer en regardant soigneusement la surface frottée après que Un dyke est le moulage d'une cassure par la lave,
celle-cl ait été essuyée de façon à en éliminer la poussière laissée par le après dégagement par l'érosion différentielle. Il se
corps le plus tendre (Wooddell, ln J. Aubouin).
présente donc, en théorie, comme un mur de lave,
tous les types de transition pouvant se présenter
Dune littorale. Voir dune. �Lu� d'ailleurs entre les culots et les dykes, sous la forme de
Dunes longitudinales �_,J. w� pointements à section elliptique plus ou moins allon­
gée. Mais, dans la cassure, la lave est montée irrégu­
Voir dune.
lièrement, plus ou moins haut selon les résistance ren­
contrées; elle a été ensuite plus ou moins ébréchée
Dunes paraboliques par l'érosion. L'aspect du mur est don très irrégulier. Le
Voir dune. déchaussement peut être plus ou moins poussé, autre
source dé différenciation entre les dykes, qui se trou­
Dune transversale vent donc plus ou moins empâtés de roches encais­
Voir dune. santes. D'autres part, le tracé en plan est parfois si­ Representaion shématique des différentes formes d'instrusions souterraires

Dunite n.f. Voir péridotite. nueux, la lave pouvant s'affranchir de la cassure, du en A- sill ou dilon-souche, tabulaire.
moins en roche meuble. En B - la ccolite à contour circulaire ou elliptique et lenticulaire plan convexe (B1)
Duplicature n.f. t 11
Dynamométamorphisme n.m. J_,_,..:,
ou biconvexe (B2)
En C - La polite de grande dimension à forme de lentille biconcave.
Ecaille tectonique, située sous un ensemble chevau­
chant, et répétant tout ou partie de la suite des couch­
Voir métamorphisme (Dynamique).
·'-E"'� J Î
��.)
En D - Bysmalite ou la ccolite dont une patie du toit est forcée vers le haut.
En E - phacolite ou gite des axes anticlinaux et synclinaux.
es de ce dernier. Voir diverticulation. En F - dyke, tabulaire et sécant.
- 119 -

E
E.
En pédologie, sym. d'horizon éluvial

e.( Géotechnique)
Vides (indices de vides).

e. Electron 0-9_;.::.S.h'l:,..o _;

Eaux de ruisellement U:.WI oWI


Eaux qui, après la pluie ruissellent au hazard
Eaux juvenules �_,JI ,UJ - �I ol.......ll

Ce sont des eaux souterraines ayant une autre origine Eboulement (A) et éboulis (B)
que l'infiltration, elles proviennent de la profondeur de
l'ecorce : ex. eaux thermales et les eaux qui demeur­ Les blocs peuvent se disperser sur une pente faible si­
ent en permanenece dans les roches (eau hygrosco­ tuée au pied de l'abrupt rocheux : on a alors des ébou­
piques et eau de rétention ou eau de carrière). lis épars. Ils peuvent aussi garnir un replat, ou l'angle
mort entre le versant en pente et le fond de la vallée.
Eau minérale Dans ce dernier cas, si les éboulis suivent un couloir,
ils se disposent à son extrémité aval en cône
Eau qui, au cours de son trajet souterrain, a dissous
d'éboulis; si des cônes d'éboulis voisins deviennent
des substances minérales. Dans certaines conditions
coalescents ou si la descente des blocs se fait sur
précises, cette eau peut servir à l'alimentation.
toute une pente, sans passer par des couloirs
d'érosion, il se forme un talus d'éboulis continiu.La
Eaux sauvages U:.WloWI pente des cônes et des talus d'éboulis est une pente
Les eaux de ruisselement sont encore appelée eaux de gravité assez régulière. Elle dépend de la taille des
sauvages matériaux, de leur densité, de leur forme. Eboulis et
éboulements sont favorisés par certaines structrrues
Eau souterraines
de roches (diaclases, plans de stratifications) et par
certaines conditions climatiques (gel).
Voir eaux juvéniles, nappe d'eau souterraine.
Eburonien n. m.
Eauthenna l
voir eaux juvéniles.
Seconde période froide de type glaciaire reconnue en
Eau (lignes de partage des-) ...::..LL.i.:. ->-" Hollande, au début du Quaternaire.
� - oL.,,,..11 J_;--::..L .b...:.. - U...::.ü
voir bassin hydraugraphique. Ecaille n.f. (écaille tectonique)

- .) '-:,+:, !
- J '-:,+:, 1
Eboulement n.m. On groupe sous le nom des écailles des accidents
strès variés limités de tous cotés par des failles. Les
-�)J'i.:,.:.1 écailles plates sont dues à des déplacements horizon­
c'est la chute simultanée d'une portion de terrain qui se taux, par exemple des décollements de flancs con­
détache en masse sur un flanc abrupt. formes de plis couchés; les écailles extrusives révént
au contraire des efforts verticaux. Les écailles intercu­
Eboulis n.m. tanées se sont enfoncées, au cours de décollement,
dans un substratum plastique. Parfois, on donne le
La formation d'éboulis, phénomène lent, dû aux nom d'écailles à des morceaux de nappes de charri­
détachements successifs de blocs rocheux, un à un. age. Adj. écaillé.
Ecaillage - 120 - - 121 - Ecoulement

Ecaillage n.m.
irréguliers). La bouche située à la face inférieure du Eclatn.m. .
u·w -<>:!J-7- 4....J;...:;.

test est entourée par un péristome membraneux cou­
Formation des écailles tectoniques. Voir écaille. C'est la propriété de réfléxion de la lumière par les sur­
vert de plaquettes. Le périprocte entourant l'anus se
faces d'un cristal; elle dépend donc non seulement de
Ecaillé a d j. trouve à la partie supérieure du test dans de nombreux
l'indice de réfraction, mais aussi de la perfection des
gentres mais peut aussi avoir migré sur la face
Se dit d'un terrain où il y a des écailles tectoniques. faces et de l'absorption chromatique. L'éclat métal­
inférieure .Un système aquifère assure la circulation
Voir écaille. lique est typique des substances absorbant la lumière
de l'eau à l'intérieur du corps de l'animal : il comprend
et étant donc opaques. L'éclat non métallique est ty­
Echantillon n.m. une plaque madréporique perforée, à travers laquelle
pique des corps transparents. Le degré intermédiaire
l'eau pénètre dans le canal hydrophore ou canal du
Portion de minéral, de roche, de sédiments, de fluide et l'eclat submétallique.
sable, lequel entre en communication avec un anneau
prise pour érudes sur le terrain et au laboratoire. oral périoesophagien dans lequel s'ouvrent cinq ca­ Eclogite n.f. ��! - J� ......i......:.
Echantillonage n.m. � naux ambulacraires, les prolongements de ceux-ci Roche métamorphique régionale basique . Elle a
pénètrent dans les pieds ambulacraires, organes de comme éléments essentiels : emphazite, grenat, qua­
..::.,��� fixation et de locomotion de l'animal. Les gonades al­
Prélévement d'un échantillon. Un échantillonnage est rtz; comme éléments accessoires : rutile, pyrite;
ternent avec ces canaux et communiquent avec
aléatoire lorsque Je prélévement des échantillons est l'extérieur par les orifices des plaques génitales si­ : hornblende, disthène, scomme éléments accidentel
fait au hassrd. L'échantillonnage aléatoire est tiuées autour du périprocte. phengite, paragonite, glaucophane, dolomite, corini­
généralement suivi d'une étude statistique. Le test est formé de plaques : le périprocte garni lui­ don, etc. Elle a une couleur verte à touge, souvent big­
Echelle n.f. -U"L.,,.L-,..i....
même de petites plaques est entouré par le système Pôle apical (supérieur) d'un oursin disposi­ arrée de différentes façons. Texture granoblastique,
apical comprenant cinq plaques dites (oculaires) tion achématique.Les ambulacres sont
Voir carte topographique. �,;-=JI U"½L parfois même porphyroblastique. Structure massive.
percées d'un pore et d'où partent les zones ambula­ numérotés en chiffres romains, les inter­
craires, et cinq plaques génitales perforées par un Grain fin à énorme, souvent avec des zonages de
Echelle de Mercalli -�..>-"F ambulances en chiffres arabes G. palque
pore d'évacuation des produits génitaux. La ma­ génitale ; M, plaque madréporique ; Pe, composition. Degré de métamorphisme bas ou moyen
voir séisme.
�..>-" U"½L dréporite est une génétale souvent plus grande que les périprocte. (J.Aubouin). (faciés des schistes à glaucophane et des amphibo­
autres. La couronne comprend cinq séries ou colonnes
Echelle de Mohs �)l....:JI
. U" L....:i...
• lites), sous haute pression. Les éclogites derivent de
de plaques ambulac raires et cinq séries de plaques in­ 2- Echinides irréguliers (exocyles). comprenant les
Voir durté. termabulacraires. Les plaques ambulacraires sont au de laves ou de tufs basaltiques, ou de masses de ga­
Gnatostomes (Jurassique-Actuel) représentés par les bros métamorphisées dans un plan de subsduction et
Echelle de Ri chter nombre de deux par colonne (comme les interambula­ Holectypoïdes, les Atélostomes (Jurassique-Actuel)
craires d'ailleurs); elles sont perforées par des pores à base tempétature (éclogites); elles se forment auus­
Voir séisme. représentés par les cassiduloïdes et les Spatan­ si lors d'un métamorphisme régional anhydre (éclogites
ambulacraires laissant passer les canaux aquifèrres goïdes.
Echelle graphique qui vont aux pieds ambulacraires et assurent leur tur­ communes).
Tous les groupes qui ont des représentants au Pri­
Eclogitique adj.
Voir carte topographique gescence.
On peut classer les Echinides de la manière sui­
maire sont groupés au sein des Périschoéchinides, les ��!,
autres groupes forment les Euéchinides. (Enclaves éclogitiques). Dans les laves on rencontre
Echelle numérique vantes : 1 -Echinides réguliers (endocycles) compren­ parfois, en enclaves, des roches grenues peu repré­
Voir carte topographique ant les Bothriocidaridés (Ordovicien) les Mélonéchi­ Echinodermes n.m. - �l ..::..[.,,.S_,...;. sentées à la surface du globe, les éclogites, consti­
Echelle stratigraphique nidés ou Paléchinides (Dévonien-Carbonifère), les
Jépidocentroïdes ou Echinocystoïdes (Ordovicien­ ..::., � µy!J 1 tuées essentiellement par un grenat de type( Sio 4)3N2
C'est la succession des roches sédimentaires qui af­ Permien), les Cidaroïdes (Dévonien-Actuel), les Echi­ Animaux marins ayant en général une symétrie axiale CaMg 2 et un pyroxène (omphacite) (Sio3)2 (Ca,
fleurent dans une région. nacés et Diadématacés ( Jurassique-Actuel), d'ordre 5 . Ils possèdent un squelette constitué de Na)(Mg,AI)
Echelons ( fentes en-) ½,J..1..o J_,l...!. Aulodontes, Camaro-dontes, Sitrodontes. plaques calcaires (calcite miocrocristalline). Les Ecorce n.f. (ou croûte). V.terre
_ //b
Voir fente. Echinodermes comprennent les Pelmatozoaires (fixés Ecosystème n.m.
// / par un pédoncule) et les Elenthérozoaires (sans
Echelons (plis en-)
voir pli.
½,J..1..o..::..�
// pédoncules). Les Pelmatzoaires comprennent les cys­
tidés (Ordovicien-Permien), les Blastoïdes
.�
Lieu de vie, grand ou petit, tel que les échanges nutri­
Echinacés n.m. �1..::.,�..ù...:,.j.:,.. �/
/
(Ordovicien-Dévonien), les Carpoïdes (Cambrien­ tionneles et respiratoires entre espèces vivantes de la
Ordovicien), les Crinoïdes (Cambrien-Actuel). Les Ele­ biocénose qui l'occupe se produisent à l'intérieur de
Voir Echinides.
� nthérozoaires comprenant les Ophiurides (carbonifère­ ses limites et ne les franchissent que très peu. Seul un
Echenides n.m �I ..::.,�..ù...:,.j - ..::.,�..ù...:,.j Actuel), les Holothurides, les Astérides, les Echinides milieu isolé (lac, étang, île, grotte) peut constituer un
(tous de l'Ordovicien- Actuel) écosystème nettement délimité (on l'appelle plutôt bio­
Synonyme d'oursins. Groupe d'Echinodermes po­ Echinolampas U" t..,.... ')' _# ! tope) mais des milieux inf\niment plus vastes (océan,
ssédant une thèque globuleuse, hémisphérique, forêt tempérée) peuvent aussi être qualifiés
.(�1..::.,�..ù...:,.j)
d'origine mésodermique, recouverte par l'épiderme. Ce d'écosystèmes
squelette est formé de plaques calcaires apparaissant t'(' Echinide de l'Eocéne - Actuel
Ecotype n.m. tS� ( :i_,...:.
par cycles successifs, couvertes d'expansions orne­
Echosondage n.m
mentales ou fonctionnelles, les tubercules. Sur ces tu­
Organisation schématique d'un Oursin en
coupe transversqle. a, anus ; br, branchie ;
- -? ,y.,:,� Type d'une espèce (sous-espèce) sélecÏionnée par les
conditions particulières du milieu.
bercules s'articulent des épines calcaires, les radioles
et aussi les pédicellaires et les sphéridies. Les pièces
ca, canal ambulacraire ; es, canal du -?��-.,?� Ecoulement (canal d'-) ù��I ôW
sable ; G, gonade ; in, intestin ; LA, lan­ voir bathymétrie.
calcaires sont arrangées régulièrement suivant une Voir Torrent
Eckermanite n.m.
JL...J.1
terne d'Aristote ; M, plaque madréporaire ;
symétrie axiale d'ordre 5 (oursins réguliers) à laquelle Ecoulement chenal d'-)
ped, pédicellaire ; pg, porte génital. (J.
se superpose souvent une symétrie bilatérale (oursins Amphiole sodique monoclinique.
Aubouin) Voir torrent.
Elenthérozoaires - 125 - Encroûtement
- 124 -

Eléphants apparus à la fin du Pliocène et au débu Qua­ une autre antérieure par suite de son dépôt dans une Emoussé (indice d 0-) - ül...JI ½, .J J Encapuchonnement Pi\ en retour
emaire . Ex. Elephas Primigenuis. vallée creusée à l'intérieur de celle-ci. dl....i..::Jl�'i�I
Elenthérozoaires n.m .i.4-11 ..::.., �� Emboîté adj. (terrasses-) - � ..::...û_,...!.
Ce sont des formules permettant de mesurer le degré
Voir Echinodennes ..::...L....:.4-JI Voir emboîtement ½.J.l...J-o -,-,J:.�
d'arrondissement d'un galet ou d'un grain. On utilise
Ellipsoïde n.m & adj Embolomères n.m (..::...�L..>-:') �_,J..,...,....i souvent la formule suivante : 2 r/L, et on multiplie sou­
-[1:'o:.':,
vent par 1000 pour éviter des nombres fractionnaires :
-�I�! Am
Embranchement n.m
2u.1Q.QQ ; L : la plus grande longueur , L : largeur r : le
Surface convexe quadratique, Ellipsoïde de révolution L
solide engendré Par une éllipse tournant autour d'un de plus petit rayon de courbure, e : l'épaisseur. Pour un
Chacune des grandes divisions du monde animale ou
ses axes (allongé, autour du grand axe, aplati, autour galet qui a une forme de sphère.
ru petit) végétal. Ex. Embranchement des vertébrés. on aura 2us.1QQQ = 1000. Pratiquement, les indices Ensemble de nappes du premier genre avec
Embréchiten.f � I.J� �.:,... L encapu chonnement et pli en retour. (J.
Ellipsoïde de déformation ½_,..:...:J 1� Aubouln
varient entre des valeurs de 100 à 600 et plus le rayon
Voir déformation. . ..;i l .) � .J! 8 oe _.,':, est petit par rapport à la longueur, plus l'indice est très
Les embréchites sont des migmatites à structure cris­ loin de la valeur maximale 1000. Autrement le galet est Enantiotrope adj.
Ellipsoïde des indices ..::...� L.....11,:1:1e:·"· faiblement émoussé.
tallophylienne bien conservée. La présence fréquente S'applique aux transformations, displactives et
(J...U-4 .() de gros cristaux de feldspaths caractérise les reconstructives, qui sont réversibles. S'oppose à
embréchites oeillées. Lorsque la structure cristallo­
1 Emoussé -luisant monotrope.
Ellipsoïde international �_.,J �
Voir morphoscopie Voir displactive.
Voir géodésie phyllienne tend à s'estomper pour se rapprocher de la

Elster n. m structure équante du granite, on a affaire à une ana­


Emoussé mat Encaissant n.m.
texie. voir migmatite.
Première glaciation reconne de l'Europe du Nord, cor­ Voir morphoscopie. Terrain où s'est mis en place un massif intrusif ou un
respondant à la quatrième période froide en Hollande et Embréchite oelllée �I.)� �.:,... filon.
àla glaciation alpine du Mindel (équivalent de l'Amirien Emschérien n. m
-� ..;i1J� . >!8 °8 _, .';, - �
Maghreb). Encapuchonné a�.
Voir embréchite
Sénonien inférieur (Crétacé supérieur). Voir tabl. stra­ voir encapuchonnement
Eluvial adj. Embrun n.m
- �� tigraphie.
ï. )t..a..::..:.I - ._,.::...::..i: - �W Poussière de gouttelettes formées par les vagues qui Encapu chonnement n.m.
Dans un sol 1, ce terme q�alifie un niv�au qui a sCbi un se brisent, et emportée par le vent. Emsien n.m.
Phénomène qui se produit quand deux nappes du pre­
;lessivage. Embryonna ire adj. �1.ü:i l - �1.ü:i l Etage du Dévonien inférieur. Vior tabl. stratigraphie. mier genre sont superposées, la nappe inférieure peut
Eluviation n.f (tectonique embryonnaire). Voir tectonique épouser la forme de la tête de la nappe supérieure qui
Emusion n.m ' '1::, -, ' 0 se trouve ainsi "encapuchonnée" par un pli en retour.
ans le sol, c'est \'entrainement, par l'eau d'infiltration Embut n.m
vers le bas, des -substances en solution vraie ou col Enclave n.f
Voir modelé karstique Milien hétérogène constitué par la dispestion, à l'état
lJidale. Voir lessi;vage.
Emeraude n.f Voir béryl de particules très fines, d'un liquide dans un autre liq­ Portion de roche arrachée et emballée dans une autre
Eluvion n.m -._,,..=,-:.>'-:-'"'""� uide en phase continue. Ce fait s'observe par exemple roche. Les basaltes renferment fréquemment des en­
..::...l,,JL....::...:.1 - ..::..,�_.,.... - ._,,..=,-:.> �y Emeraude orientale dans le volcanisme à domminante explosive où les gaz claves qui diffèrent selon les roches traversées au
Voir cori.ndon transportent avec eux des éléments liquides cours de leur ascension mais dont certaines sont très
1 · Ensemble de% particules enlevées aux versanrs par
(émulsion) ou solides (suspensions) en constituant constantes. Ce sont essentiellement des éclogites et
les eaux de rui%sellement et déposées au bas des Emergence n.f
des nuées volcaniques. des périoditites.
pentes . 2 - Sol formés sur places aux dépens de la Sortie d'eau souterraine à la surface
1ochemère sou� - jacente. Synonyme du niveau Enallogène adj. Encrines
Eméri n.m (.:i� -
éluvial. Voir corindon
Qualifie les enclaves contenues dans des roches (calcaire à -)Synonyme de calcaire à entroques. Voir
Emoussé adj. ül...JI
Embayement (ou embaym ent) n.m magmatiques mais d'origine étrangère au magma. Voir entroques.
Qualifie un galet ou un grain dont les angles vifs sont
Vu en plan, le ca.ntact entre relief et le glacis peut être enclave.
usés. Encrtinus
ne droite ou u'"'-e ligne sinueuse présentant de nom­
Enantiomères Enchinodérmes appartenant au groupe des Crinoïdes.
bieux rentrants_ qui font pénétrer le glacis dans la
Voir Crinoïde
montagne : ces entrants sont appelés embayements.
Corps ayant les mêmes propriétés physico-chimiques,
Voir glacis, pédi ment. donc identiques mais ne sont pas superposables Encroûtement n.m
Emboîtemen1: n.m (I.J..wl - J_,;..1.i.:; (comme la main droite et la main gauche). Sont formés Formation de croûte. Les encroûtement sont réalisés
des mêmes parties mais disposés en ordre inverse. directement par la fixation d'organismes (Forminifères,
Position altimét�quement inférieure et stratigraphique- Mesure de l'indi ce d'émoussé d'un galet. Pour êtres séparés, doivent être transformés en dia­ Algues, Bryozoaires, Annélides) ou indirectement par
L. : plus grande longueur,! : largeur ; r plus
ent supérieur� d'une nappe alluviale par rapport à stéréoisomères. modification du chimisme du milieu par l'action des
petit rayon de courbure ; e épaisseur.
Endémique - 126 - - 127 - Eolisé

.. -
Bactéries, des Algues. Dans les sols, on connaît les Endoscopie n.f ·. Ll,. .>-'""-'-'
,.,.-. Enracinement axial (Stratification entrecroisée). Voir stratification oblique.
précipitation de carbonates ou d'oxydes de fer, en
manchon autour des racines, par suite de la subsatu­ Etude des inclustions fluidales ou solides. Cette étude (,?.J� .._j� - (,?.J� J-:,� Entroque n.m
ration locale due à l'absorption de l'eau par la platnte. ajoutée à l'analyse exoscopique constituent des outils Enstatite. n. f Voir pyroxène (orthopyroxène). Pièces isolées de tiges ou de bras de crinoïdes. Cer­
Des faits analogues sont connus dans des paléosols. qui permettent de décoder la fiche d'état-civil que taines roches contiennent beaucoup d'entroques : ex.
De même, ne pas oublier les cimentations des parois chaque grain de quartz emporte avec lui. calcaire à entorques (Dévonien au Maroc).
des terriers de vers ou d'autres animaux, peut-être
dues à l'action des mucilages qu'ils sécrètent. Enveloppe (d'un pli
Enduit de calcite � .)l...b JI ù LIIJ
Endémique adj. -0-1,� Voir pli.
Calcite cristalisée remplissant les vides de distension Enviromement n.m d I'. ! do 1:,, 0
�_;ill-� entre deux blocs de roches glissant l'un sur l'autre.
voir tectoglyphe.
Se dit d'une espèce (animal ou végétale) ou d'une mal­ En France, le conseil international de la langue fra­
ad qui existe en permanence dans une région ou un nçaise propose la définition suivante : "Ensemble, à un
pays. Enduits phosphatés moment donné, des aspects physiques chimiques, bi­
ologiques et des facteurs sociaux susceptibles d'avoir
Enderbite n.f.-­ Au mur de certains ensembles phosphatès, on tourve un effet direct ou indirect, immédiat ou à long terme,
parfois des enduits vernissés. Ces enduits sont de sur les êtres vivants et les activités humaines". Cette
Roche magmatique appartenant aux types gabroïque
couleur brune, souvent mordoré, et constitués de sphère est encore appelée "noosphère" (do noos, es­
ou dioritique. Elle se trouve particulièrement dans les
couches superposées de 1 O à 500 microns Shéma d'un chevauchement et de son prit).
complexes charnockitiques. enraicinement axial (J. Aubouin)
d'épaisseur, do,1t chacune est faite de fibres cristal­
Endocycle n.m. lines de phosphate de calcium. Environnement sédimentaire

Voir Echinides. Les chevauchements correspondent à des unités tec­ Voir milieu sédimentaire
Energie n.f uu. toniques de dimensions modestes, appartenant, le
Endogène adj. - ;;t.Lll �IJ plus souvent, au même domaine paléoggéographique. Eocambrien n.m
Terme utilisé pour caractériser la dynamiq'.le d'un mi­ leur caractère le plus net est d'être enracinés axiale­
ùµI �IJ ment : à ses deux extrémités le chevauchement passe Partie supérieure du protézoïque. Voir tabl. stratigra
lieu de sédimentation. Les plages sont généralement
Qualifie les roches magmatiques ou métamorphiques des milieux marins de haute énergie, les lacs, sont des successivement à un pli chevauchant, puis à pli déve­ phie.
formées à l'intérieur du globe. milieux calmes de basse énergie. rsé, en genou, déjeté, normal enfin, dessinant une ter­
minaison périanticlinale. Par cet enracinement axiale Eocène n.m - ':?� 1 � 1 - (.$�

Energie d'activation
se rétablit la continuité entre l'unité chevauché et J-:,L.....11 �..i.:JI �1- �>:d
Endométamorphisme n.m ;; .; �IJ_,..,..:. l'unité chevauchante montrant que le mouvement de
Division stratigraphique de l'ère tertiaire. Voir tabl.
Voir endomorphisme. Grandeur définie par la loi d'Arrhénius intervenant dans celle-ci et de port éerestreinte
�I� stratigraphie.
l'expression des vitesses de réaction.

Endomorphisme n.m ;; .; �IJ_,..,..:.


Enstatite n.f Eocimmérienne (phase).
Enfouissement n.m
Voir pyroxène (orthopyroxène)
�I� Voir diagenèse. 1
Voir cimmérienne (phase). Voir tabl. stra'tfgtaph�. ' �
Entomophile adj.
Phénomène où on voit apparition en certains points de
faciès pétrographiques particuliers lors de la cristalli­
Ennoyage n.m. Eoharpes
Se dit des pollens transportés par les insectes.
sation d'un magma du fait de réactions chimiques avec C"est un trilobite de !'Ordovicien.
les roches encaissantes ou avec les enclaves.Les Disparition de couches sous d'autres formations géol­
ogiques à cause de leur pendage.
Entonnoir de dissolution
roches encaissantes, suivant leur nature, modifient la Eohippus
composition du grar.:te en dannant lieu à des phéno­ dépression en forme de cône due à la dissolution dans
mènes d'endomporphisme ou bien subsistent intactes Ennoyé adj Mammifère appartenant au groupe des Perissodac­
des masses de sels.
sous forme d'enclaves à l'intérieur de la venue magma­ tyles et pour certains auteurs il est considéré comme
Voir ennoyage.
tique. Entonnoir de percée conséquente. l'un des ancêtres du cheval. Il est reconnu uniquement
Enthème n.m (Ou cataclinale). Echancrures de rivières qui interrom­ à l'état fossile dans l'Eocène inférieur américain.
Endoréisme n.m - o�I <->"t..,....:...:.I pent le front d'un cuesta et qui suivent le pendage gén
. � .; y 1 ..::., � .,,..:,-. jJ I i'"=_,.i::J 1 �
• � 1 j .._j .>'"" L'équivalent chronostratigraphique de éon. Voir éon. éral des couches. Eolien adj.
Qualifie les processus où il y a l'action du vent : trans
Etat d'une région qui n'a pas d'exutoire et donc pas Entonnoir de réception
d'écoulement vers la mer. Enracinement n.m. :;J.;-L - t_,_.....; Voir tarrent.
port, sédimentation (dunes), formes d'érosion.

Endoréique adj. (vallée- )


J� - Jl�I - J-:,�. Entraînement (plis d'-) � - '-:-'-½- Eolisation
� JIJ
Voir pli ;;�l�- '-:-' �I� Phénomène résultant de l'action du vent.
Vallée qui n'arrive pas jusqu'à la mer. Ex. Oued Ziz au Fait de se raccorder à une racine (cas d'une nappe de
Maroc. charriage, d'un pli couché, d'une écaille). Entrecroisée t-1,1.1.:..... � - t-1,1..i:. Eolisé adj.
Eolisés - 128 - - 129 - Equivale.

(Cailloux ou galets). Galets à surface usée par l'action Epicycle n.m. En géomorphologie, terme à proscrire, synonyme de Episyénite n.f.
du vent chargé de particule de sable. Ces galets sont Les épicycles sont des cycles interrompus avant surimposition ou, parfois, de surimposition ou Roche éruptive dérivant de roches dioritiques ou ga­
généralement picotés. Voir dreikanter. d'avoir pu évoluer sensiblement. Les effets des épicy­ d'antécédence. Voir ces mots. broïques. Sa composition est proche de celle d'une
cles sont marqués localement, généralement près des syénite alcaline.
Eo lisés (grains) � ..r" '-:'� côtes. Epigénien n.f
Voir morphoscopie (grains ronds mats).
Epitaxie n.f
En pétrographie, l'épigénisation ou authigénisation est
Epidiagenèse n.f. �� ��j..A..,...;......,. l'apparition d'un nouveau minéral ou la recristallisation Phénomène d'orientaton cristallographique mutuelle de
E on n.m sans changement de composition d'un minéral préex­ cristaux d'espèces différentes. Ce phénomène n'est
Voir diagenèse
istant, postérieurement au dépôt. Ainsi, l'aragonite, in­ possible que s'il ly a analogies dans les éléments de
Unité géochronologique plus grande qu'une ère symétrie des réseaux cristallins. Ex. Pyrite sur galène.
L'équivalent chronostratigraphique est l'énothème. Epidiorite n.f. stable, s'épigénise en calcite avec augmentation de
Deux éons sont généralement admis : le Précambrien
- � � volume de 8,25 %
qui en fait pourrait lui-même être subdivisé en plusieurs �J.J-!L..è.
Epzone n.f.
Epigénique adj.
éons, et le Phanérozoïque comprenant le Roche verdâtre issue de l'altération des gabbros. Domaine du métamorphisme de pression basse, de
Paléozoïque, le Mésozoïque et le Cénozoïque. Voir Minéral, concrétions, gisement, formés secondaire­ contraintes parfois fortes et d'apports chimiques en
stratigraphie. ment ou tardivement par épigénie. présence d'eau à température faible. C'est la zone à
Epidioritisation n.f. .;� 1 �

.:.,�_,.=)
séricite, chlorite, stilpnomélane, antigorite, actinote,
Eosuchiens n.m ..::.,�'t 1 , ..::.,_,-'-:--:'y 1 .;�J ½.,..W 1 Epiglyptique adj . � (:?Jü ..,_.si_,.:. épidote, Zoïsite, albite, g laucophane, grenats man­
Voir Reptiles . (�1..i..,Jl�l .., .:,Jlv--) ..i�_;+JI _, ½..,...,....:;� ganésifères et carbonates. Adj. épizonal..

Epaisseur n.f. ...:.Ll..'.. - �- d.........


Altération des roches basiques se traduisant par
Qualifie un chevauchement effectué à l'air libre sur
Eponge n.f. Voir spongiaires. �!
l'apparition de minéraux secondaires (épidote, acti­
Voir puissance. surface aplanie. Epoque n.f. � - .:.,L..j - .J.+C
note, hornblende)
Epaisseur apparente C,?JÂW, d......... C'est une division géochronologique équivalente à une
Epimagma n. m série (la série eszt une unité chronostratigraphique in­
Voir pendage.
Epidote n.f ..::.,_,-'-::'-:' 1
½jAW::a ...:.Ll..'.. Magma dégazé, pauvre en gaz. termédiaire entre l'étage et le système).
3
Epandage n.m. � Subsorosilicate de tormule ca2Fe+ A/2 O. OH(S/207)
Epipaléolithique n.m. & adj. �I ½1 ..1.:'
Equante adj ½ .., i........::._.
Alluvions étalées sur de grandes surfaces par les (Si04) appartenant au syst§me momnoclinique: c'est Qualifie les structures grenues avec des textures iso­
cours d'eau (épandages fluviatiles) ou par le vent l'épidote au sensstrict (synonyme de pistachite, ou J_,"'tl ':?�I tropes.
(épandage éolien). pistacite). L'épidote au sens strict fait partie du groupe
Période culturelle placée entre la fin de la dernière gla­
Equidistance n.f. - uL....11 ':?
-'W
général des épidotes (au sens large). Les pricipaux
Epaule ment n.m. - u� - � représentants sont : la Zoïsite (orthorhombique) et es­ ciation et le Néolithique. Autrefois, on le classait dans . .b _,J....;J 1 .; � 1 - .u..,J 1 ':?-' W
pèces monocliniques suivantes : clinozoïsite, la piè­ le Mésolithique. Actuellement, on appelle mésoli­
Voir modelé glaciaire �- '-"' I_;:..... Sur les cartes topographiques à grande échelle, on
montite (contient du manganèse). l'allanite (ou orthite) thiques les cultures des populations devenues séden­
représente des courbes de niveaux ayant des di­
Epéitrgenèse n.f - ..::.,l_).iJI ,.,_.!...:. 4..5:� où les terres rares remplacent le calcium. taires alors qu'on appelle épipaléolithiques les groupes
fférences d'altitude constantes : courbes de 10 m en
vivant de la chasse et de la cueillette, poursuivant ain­
Voir épirogenèse . ..::.,1 .).iJ Gë, 4--=ù 1 Les épidotes et Zoïsites se rencontrent dans les roch­
es ayant subi un faible métamorphisme régional si le mode de vie du Paléolithique supérieur.
10 m, de 20 m en 20 m, etc. Cette différence d'altitude
est appelée l'équidistance des courbes. Voir carte to­
Epibathyal adj. qu'elles aient été originellement des marnes
�� (chloritoschiste à albite, actinote, épidote, zoïsite), Epiphyse n.f.
pographique.
Voir bathyal
des pélites ou des roches basiques (épidiorites). Elles Equilibre isostatique �W.:. .:.,.:,1.,.::,
Epibolen.f J-:i-b..:J 1 se concentrent aussi fréquemment en petites masses,
nids ou filonnets (épidotites) lors des phases de défor­
Extrémité des os longs chez les Vertébrés.
Voir géodésie.

Epirelief n.m. Equipotentielle adj.


Synonyme de zone d'abondance (acme zone) ou zone mation et enfin, elle se forment par action des solu­
d'apogée. C'est un ensemble de couches tions hydrothermales aux dépends des plagioclases S'oppose à hyporelief. Structures, figures sédimen­
correspondant au développement maximal (abondance (saussuritisation) de toutes les catégories de roches. taires, traces d'animaux, visibles à la surface supé
et fréquence) d'une espèce, d'un genre ou de tout Ces mêmes minéraux peuvent également avoir une ori­ rieure d'un banc. (Surface équipotentielle). Voir surface équipotentielle,
autre toxon mais non son extension totale. gine magmatique encore que dans ces conditions se géodésie
forment préférentiellement l'allanite (granites, granodi­ Epirogenèse n.f. - ..::.,l .; WI .�
orites, pegmatites) ou la pièmontite (prophyre rouge
. U"'Lf.::ù'tl -
·Equisétales. µ1J�j
Epicentre n.m antique).
d .; WI ,.,_.!...:.
.(�Lc.,Jl W'il..::.,�)
(Ou épéirogenèse). Enseble de mouvements verti­ c.
C'est la projection géométrique à la surface terrestre Plantes appartenant aux péridophytes. Elles sont con­
Epidotite n.f caux, positifs ou négatifs des continents sous l'effet
du foyer d'un tremblement de terre. Voir séisme nues depuis le Dévonien. Comme représentants ac­
des forces isostatiques. Lents mouvements de mon­
tée ou de descente des continents expliquant en partie tuels : les prêles : genres Equisetum, Clamites.
Epicontiental Roche métamorphique formée essentiellement les transgressions et les régressions. Adj. épirogé­
d'épidote et d'un peu de quartz. Elle dérive générale­ nique.
·C,?J�� - ½).iJI ._;.,_. .;� - l+Li,.1 ..1.:'
Equivale adj.
(Mer épicontinentale). Mer peu profonde située en bor­
ment des diorites ou de roches équivalentes.
Epigénie n.f.
Epistlibite n.f. '- 1 11 1 ï ,: ! Se dit d'un Bival ve ayant des valves symétriques par
dure d'un continent, au-dessu de la plate-forme conti­ rapport à leur plan d'accolement. S'oppose à inéqui­
nentale. Epigénie n.f. valve.
Variété de zéolite lamellaire.
Estuaire
Erathème - 130 - - 131 -

une masse de fond h1p1 ..d.,orne.rphe à grain fin, avec une


formations où vivaient des animaux semblables aux (Phase de l'Erz G ebirge). Phase tectonioqu e située à théralites s'en
tendanc ers la structu re tlu1da le Les
formes actuelles. L'ère se condaire est intermédiaire et la limite de Namurien et du Westphalien (Carbonifère). e v
p ro�ortion de feldspath
Er. Symbole chimique de l'erbium. distingue nt par une plus fa ible
l'ère quaternaire, consacrée à l'homme, a été rétrogra­ Voir tabl. stratigraphie. plu tons ou amas sub­
dé e au rang d'une période. Aujourd'hui, on préfère alcalin. Elle se trouve en petits
s différe nciées de plu­
Erathème n.m. Es. • L.::,...:,...:81 J-"J
· volcaniques. Parties marginale . aussi en blocs au
désigner les ères par Paléozoïque (vie animale an­ i� rf ois
C'est la plus importante unité chronostratigraphique cienne); Mésozoïque (vie animale intermédiaire), tons de gabbros normaux. Pa
Symbole chimique d'Einsteinium. La · roessexite e st une
rnic
Cénosoïque (vie animale récente ) réunissant les ex­ sein de coulées de lav s.
couramment utilisée. L'ère est son équivalent géochro­
e

roche microgrenue. Voir tabl. rnag m


nologique. Une ère est formée par là réunion de plu­ ères tertiaire (de venus supersystème) et quaternaire Escarpement de faille
sieurs périodes. Voir ère, stratigraphie. (devenue système). Voir tabl. stratigraphie.
Voir faille.
. Erg n.m. Voir dune. JjL-�
Eratosthénien n.m. & adj. .. . 11 i
�J-"".) Escarpement de ligne de faille
Ergeron n.m. �IJ.,L...i
Période ancienne appartenant à la chronologie lunaire. Voir faille.
Cette période est assez veille pour que l'érosion ait fait
i�lSJL.,i �
En surface, l e calcaire contenu dans le loess a été dis­
disparaître de la périphérie de ses cratères les rayures sous par les eaux d'infiltaration; il concrétionne dans Eskern.m.
dues aux éjections d'impacts.
un horizon illuvial, appe lé erge ron, sous la forme de Dépôts morainiques ou fluvioglaciaires trouvés le plus
"poupées" souve nt dans des endroits antérieurement occupés
Erbium n.m. i>::'-:') par des inlandsis. Les eskers d'Irlande sont dans leur
Erosion n.f. pays éponymes des formes encore plus complexe s, estuaire (ch.
Symbole chimique Er. C'e st un métal appartenant aux d'un
C'e st l'ensemble des proce ssus qui dégradent le relief Coupe shématlque
terres rares (lanthanides). tantôt filiformes comme des os, tantôt dilatée s et Pomerol),
(eaux courants, en réseau organisé ou non , mais aus­ plates.
si gel, vent, actions ehimiques, simple gravité, etc.) ...... .__._:;.J ..::,....,J ..... J
Eren.f. Esterellite n.f.
Erosion (cycle d'-) Voir cycle d'érosion. i..rJJ c;;r;:- - ""
Unité géochrononogique longue . Une ère e st formée Espèce n.f. u . Voir -di orite.
Microdiorite quartziq e
par la réunion de plusieurs système s. Le nom des ères Erosion (cycle d') La plu part de s biologiste s s'accordent sur la définition
reflète les changements majeurs surv e nus dans qu'e n proposa E .Mayr en 1940 : "Une espèce est un
Voir cycle d'érosion Estran n.m
l'histoire de la terre . Après le Précambrien, l'ère pri­ groupe de populations, rée ll e ment ou potentiellement
maire représente les terrains primitifs, l'ère tertiaire les Erosion (Surface d'-) interfécond e s e t séparé des autres groupes du point
de vue reproductif" . Cette définition ne peut pas . marée basse. Syno-
erte à .
Voir surface d'érosion. Zone d'une côte decouv
n (miT,eu) ·
s'appliqu er en paléontologie puisque dans cette disci­ nyme de zone intertidale. voir man
Erosion régressive - �J-4.i.J I JSl.::J 1 pline on ne ne se base en réalité que sur les resse m­ --*'"11 �
blances entre individus. D'où des intérprétations di­ Estuaire n . m.
.�l�I JSl.::JI fférentes conce rnant une espèce donnée. Une espèce
Mécanisme du creusement de s rivières qui commence donnée e st toujours désignée par son nom de genre
en premier lieu par l'aval et recule progressivement suivi du nom d'espèce.
ve rs l'amont. la zone fluviale soum-
L'e stuaire d'un cours d.eau .est
0 1 1 la chlorinité des
d'fe
Erratique adj. (bloc -) Espèce minérale 1· se a· 1· ac1·10n ocea • nique qui m
c·est le phénomène qui
Deux minéraux comprenant les mêmes éléments dis­ eaux qu'elle tend à augmenter, d "marée saline " .
e
est souvent d.e s1gn · e• sous le nom
posés suivant le même réseau appartiennent à la ra I entissement de la vi-
Voir bloc erratique.. même espèce minérale, quelle que soit leur taille et an observe en même temps uvi· ales ' puis leur strati-
un
tesse d'écoulement des, e. aux fi .
qu elles que soient leur couleurs. 1us ou moins longue e t
Erubescite n.f. Voir bornite. fication pendant une penode P d pheno-
·
ont, c secon
enfin leur refoulement vers I,am .. arée dynamique ".
e

Essentiel adj · nom de m


Eruptif adj. .. f.?J.J� mene est des · i· gne· sous le , ome· nes alternants très
L'estuai· re est 1 e s.1e . _ge d e ph n
. e d'érosion. Les estu-
S'applique de préfére nce aux roche s volcaniques sort­ ·f.?JÀ� .. <,!""'"t.....i n et
rt
pa icu , . 1· rs de s e· d1m entat1o
bouchures uniques
e
ies à l'extérieur, en surface. · · 1 em ent des e m
·
aires sont genera
Te rme qui s'applique à certains minéraux trouvés en banc s d sable formant un
Eruption n.f. parfois encombrées des_ n:trées �ar la mer. Ils
quantité notable dans certaine s roches. S'oppose à é
creux sur la ligne de la cote et P
Jaillissement des matières volcaniques. accessoire. r de la base vallée des
sont dus a· I'ennoyag. e par la m e
s ables n'y occupent
Essexite n.f. ,.. 1 < fl e,uves. Les 1
�rn �: �: ;; cheS qui régularise nt le
vie

Eryops qu une place redu1t · n '


Sont des roches magmatiques grenue s à feldspaths et · co• 1·1er ou qu·i engra1ss . e nt les îles voisines. Le
de ss1n
Amphibien ressemblant au crocodile. Il est uniquement . e s est la vase. C'est un
Recul d'une rupture de pente par érosion feldspathoïdes. Ell e s contiennent des plagioclases, depo · ·1 essen 1 1· e 1 d e s e stuair
fossile (Permie n). n d une phase minéral
régressive chaque cours d'eau creuse une de la népheline, des augites, amphibole s et biotite, sédiment complexe qui. comp re
d s poudres et du sable
gorge à partir de l'escarpement Initial EE'. parfois un peu d'olivine. Elle a une couleur gris foncé à inerte, constituée surtout par e
lieuve et de la mer
La rupture de pente est parvenue sur les Erz Gebirge �.JJ_,.11 U::...;11 noirâtre (leucocrate). Texture massive , avec parfois quartzeux ou ca 1ca1· re, venus du . 50 % on a une vase
de petits individus de plagioclases idiomorphe dans du total; d 20 a '
(moins de 20

----------------
profils aux points R1, R2 (M Derruau). % e
-4�.:, }JI

-
Evenement
Etage - 132 - - 133 -

voir au ssi épirogenèse,


la déglaciation (interglaciaire).
sableu se ); et une phase active colloïdal qui sert de li­ es t alor sune séquenc e de loc alités de référence Eugéosyclinal n.m. & adj. i sostasie. Adj. eustatiqu .
ant à la précédente. Cette phase est composée de 5 à repré sentant de s stades success ifs de l'évolution des
e

Voir géosynclinal
. -
1O % de matièr es organiqu es venant du contine nt M ammifères. L a définition de ces étages n'est pas Eutectiquen.metadj. � � �r
ü..i.:.
(pollen, humus) ou de la mer (Diatomée s, Algues) mais conform e aux règl es de la nomenclatur e s tr atigra­ t e_mpér at�re
appe lle température eutectiqu e la
surtout du mili eu même d e l'estuaire et de f er (5 à 6 % phique. Ils ne sont employés que par les vertèbristes On
ph s liquid issue d un
Eukryptite n.f. minimum que peut avoir la
��_,i
da n s les régions tropicales riches en l atérite) sous du Miocène supérieur (Vallésien, Turolien) et du Plio­ a position du poin
t _eutectique
a e e

e d miné raux . L
cène-Quaternaie (Ruscinien, Villafranchien). Les étag­ Nésosilic ate à petits c ations (SiAI04) Li, hex agonale. mélang ng
forme d'hydroxydes, de sulfures ou de pyrites. Enfin le
sur l e di agr amm e
(température; '.aux_�u mel a � � �
e

es mammaliens n'ont qu'une valeur de biozone. s. Ce t r


s

milieu intérieur liquide et vi avant joue un très rôle, en s pèc etudie e


Eulériens (pôles-) c ar a ctéri stiqu e de
particulier les Bactéries qui inte rvi ennent acti veme nt deux solides dont I a fu­
désigne aussi un mélange de
es es

dan s la sédimentation du fer. Etage tectonique - ..,;,� J-:a Lb


Voir pôles eulériens mpé r ature constante.
Un eutectique
sion se f it à te
La vase, sous sa forme naturelle, se présente comme trois ou plusi eurs con stituants.
est un me , 1 ange de
'L.:..... - Lb a

un ensemble visqueux et homogène de couleur varié e, <.,,r . <Y. Euliminaire adj. J4


C'est en fait un niveau correspondant à des conditions
en général noire, grise ou bleue à c ause du fer et de la
� ½JJJ,.:,,.
de températur es et de pressions déterminées. Voir ni­ Voir chaîne liminaire. Eutectoïde n.m. - h_ r ü..i.:.
.b....J_;J
matière organiqu e; une de ses propriétés intéres ­
��_J ü
veau structural. �i _,i i4i �)G
sa ntes est la thixotropie, c' est-à-dire la poss ibilité de
Eulysite n.f Voir Eutectique.
se liquefier brut aleme nt sous l'effet d'un e a gitation
�� _,j-�_,i
Etagées (terrasse-) Roche métamorphique issue d'anciens minérals de fer,
-½JJ...o ..:.,Ü� Euthériens n.m.
�.:.,I�
méc anique : la plupart des " sables mouvants" sont des
Voir terrasse. . elle conti ents au ssi de la fay alite.
vases thixotropiques. ½JJ...o ...,..Jo� M ammifères placentaires . .(,1��.G)
La formation des vases se déroule en deux temps : la
formation de flocons par suite de phénomènes élec­
Etain n.m. .>-:.i......,.:i Euphotique adj. Euxinique adj. J�-.�1�
tro statitiques coagulant le s divers grains (flocul ation) Métal blanc grisâtre (symb. Sn; m.at. 118,7; n ° al. 50; Synonyme de photique, de phytal. Se dit d'un milieu réducteur où _il n'y a �as
et l a sédimentation proprement dite de ce s flocons , ion 4 + de rayon 0,71 A ; d.7,3). Très m alléable et ne marin où la lumière pénètre suffisamment pour permet­ Se dit d'un milieu marin fermé,
e ux e 1 oxygén ation. .. C est
reno u ve ll ement de s
0

guère plus denses que l'eau, et que le moindre mouve­ s'oxyde p as à l'air. Son princip al minera i est la cassi­ tre aux plantes de se développer. L'épaisseur de l a eu conserv ateur
de la m at 1e re or-
a

gén ér l men t un mili


me nt parvie nt à empêcher. Au ssi dérivent-ils au gré térite. Adj. Stannifèr e (qui contient de l'étain).. zone euphotiqu e e st de l'ordr e de 50 m à 60 m.
ganique.
a e

des marées dans un balancement continu, en formant S'oppose à aphotique.


au milie u d e l' estu air e un "bouchon v aseux" (L. Glan­
Etat (stade d'-) Evaporites n.f.
-..:..,1�
g ea ud). p arfois important. Leur s édim e nt a tion Europium n.m.
Voir géosynclinal.. .;;.,l: J �l-..::.,l:�
s'effectue sur les b anc s et les berg es; ce lles-ci reti en­
nent au jusant les flocons comme une mousse de bière Ethnographie n.f. par précipitation de sels
Ce sont des roch es formées
ül..,.._JI
Symbole chimique Eu. Métal appartenant aux t erres dues essen_­
ou de savon restée collé e au verre, et prenant un profil Descriptive de toutes les activités d'un groupe humain t d' lc lino- terr eux. Elles sont
rar es lanthanides). d'alç lin , soit
convexe vers le ciel, à pente douce, que l'on appelle la déterminé. l'éva por tion d e :olutions salines
a

ti ell ement à
a s e a

slikke. Au centre de l'estuaire, un chenal plus ou moins . al es. On peut citer troi
1 d lac
a

Euryapsidés n.m d'eau de mer, soi . · cono-


1que et e
s
��l: J JÎ
large, sableux ou vaseux; sur les bords, des étendues tance ,
geolog
s

roches ayant une impor


e s
Ethnologie n.f.
(Na Cl), le
d'a ncienne v ase con solidé e et por euse, le schorre Science qui établit les lignes générales de structure et Voir Reptiles. (.....i:.-1_,_)1.:.,...o) .
m1que cons1'der , able .· le sel gemme ou hahte
a), le se1 d_ e
(près sa lés) porta nt un tapis végétal asse z abonda nt d'évolution des sociétés. -2H2 0) t l' anhydrite (S04C
Euryhalin adj. h_,.J.J.IJ� se (S04C -
de Salicornes et de Spartines. Le chen al est toujours et le sel double 1
���asse ou sylvine (KCI)
e

c ;-��l�� -
a

recouve rt à maré e b as se , l e s chorr e n e l'es t . c rn lhte (


Se dit d'un être vivant capable de s'adapter à des mi­ sium e 1 potassium ou
Etiage n.m.
qu'exceptionnellement aux hautes mer s de vive eau. d, autres cornme les bo-
a

lieux de salinité s différentes. S'oppose à sténohalin. 6H20) Mais il en existe bien


a

Le débit le plus faible d'un cours d'eau durant l'année.


Le dépôt de la vase est accéléré par la végétation qui dép os ent général em e
nt p ar
c
r ates · es roch
fixe les flocons ou par certains animaux mangueurs de Etiage d(période d' -) eau s lin , et d ans l'o_rdre inverse
évap�ration d'une
es se
Eurypterus �� �J YI ..:..�
boue, Gardium, Moules qui peuvent exhausser une vi­ at1on, on a les
1 · Par ordr e de cristalhs
a e

de 1 eur so1 ub'lité


sière de 30 à 50 cm par an. (�1�1 �JY I ..:..�) �Y I x ui vants : gypse, an
hYdrite ' hali te
Période de l'a nné e où le débit d'un cours d'eau est le princip ux min érau .
R eptile marin fossile du Jurassique-Crétacé. c rn llit , syl vine. Le� évapontes se
s

ou sel emme ),
a

Etage n.m. plus faible. Généralement au M aghreb cette période


fin de la sene pos �t1ve et
lrouven( génér alement à l a
a a e

c'est la saison d'été.


L'étage est l'unité la plus couramment employée en Eurytherme adj. Elles i_ouen.t un role imi
c aractérisent une régr ession.
chronostr atigr aphie ave c les unités dérivé es : sous­ Etiage (chenal d'- ou llit d'-) tect oniq ue : d1ap 1r' dome de � e ,
Se dit d'un être vi vant c apable de s'adapter à des mi­ porta nt dan l
étage et supératage. Son équivalent géochronologique cinè e (Voi r ces mots). L es eva­
lieux de températur es variés. S'oppose à sténotherme. couch e-savon, halo
s a

Voir d'un cours d'eau) ent général ement au


est l'âge. L'étage est la divi s ion d e b ase défini e p ar trou
porites fossiles au Maroc
s

rapport à un affleurement type, qui sert d'étalon, et que


v

Etiré (pli-)
se

Eustatique (terrasse-) ½_;..Al_;..AI � Tri as, au Miocène.


l'on nomme str atotype. Le nom de l'étage est obtenu Voir pli.
en ajoutant le suffixe "ien" au nom géographiqu e du Voir terrasse. Eva por itiq ue adj.
stratotype : Ex. Thanétien, Albi en, etc. Voir stratigr a­
Qui contient des évaporites.
Eu.
phie.
Eustatisme n.m. - J�I �_,::......,.... �
Symbole chimique de l'Europium.

Etage mammalien Euéchinnidesn.m. �1 �I .:..�.i.i..:.:i o_;..Alj+J I-J � I �1_,;........I Evenement (magnétique)


Voir Echinides. V ariation du ni veau desmers en réponse à une modifi­
Les étages mammaliens représentent une tentative de c ation du volume des eaux océaniques, notamment
�L.:...i.,...........:il_,
regroupement d e donné es géographiquement dis ­ Eugéanticlinal n.m. & adj. lor s de s glaciations. On p arle du gla cio-eu s tatisme es où le p�léom agnéU

On a constaté que des époqu
persé es, souvent même locales, sur la succession et c'est l'ab ai ssement et soulèveme nt du niveau m arin pend n de longu es durees étaient
in-
Voir géosynclinal me a été stabl
l'évolution des faunes de Mammifères. Chacun d'eux mondial lié à l'englacement continental (glaciation ) et à
e a t
Event - 134 - - 135 -

terrompues par de fugaces changements appelés


événements. Il s'agit en fait des inversions du champs
magnétique terrestre de courte durée. Ces événeme­
Exoréisme n.m. - ..:,��I fü.:.

<,,r..)� ._j .>'""'


F
nts peuvent être prix comme référence géochronolo­ Fait pout une région d'avoir un écoulememnt des eaux
gique. Voir paléomagnétisme. vers la mer. S'oppose à endoréisme.
Event n.m. � Exocopie n.f. <,,r..J W 1 _,J....:ü.J 1
Petite sortie d'où peut échapper des eaux chaudes jail­
(.,,,..:. ..,� j 1 � �)
lissantes (geyser) ou des gaz volcaniques. Faciès pétrographique
C'est une méthode d'analyse qui consiste en l'examen F.
Eventai l sous-marin �� h _, ..r" de la surface des grains (quartz en particulier) au mi­ Faciès défini par les caractères minéralogiques et
symbole désignant (U.S.A., Autriche) l'horizon humi­ structuraux d'une roche, loin de toute explication
Voir delta croscope électronique à balayage. Elle permet non fère supérieur.
seulement de determiner le milieu où a été prélevé génétique.
Eventail (structure en-)
l'échantillon (éolien, fluviatile, lntertidal. ..) mais aussi
Voir pli. F. Sym. chimi. du fluor Faille
de retrouver ceux dans lesquels il a évolué ("mémoire"
Evolute adj. des grains de sable). En effet chaque milieu dans le­
Se dit d'une coquille dont les tours jointifs ne se re­ quel le grain a séjourné a laissé une empreinte et il Les failles sont des fractures affectant les terrains,
s'agit, pour l'observateur, de les identifier et d'en elles se traduisent par un déplacement relatif des
couvrent pas ou très peu. C'est le cas des coquilles
déduire la chronologie des événements subis par le Fa. Sym. de fayalite couches de part et d'autre de la surface de cassure.
des ammonoïdés. grain. Voir morphoscopie. La surface de faille, dite encore plan de faille, est une
Evolution n.f Exosphère n.f. .,,r..;Wl �J Fabrique n.f. surface plus ou moins onduleuse qui sépare les deux
(Théorie de l'évolution). Théorie selon laquelle tous les Partie de l'atmosphère au-dessus de 750 km. compartiments abaissé et relevé. La surface de faille
Mode d'arrangement, surtout à l'échelle microsco­
êtres vivants (animaux et végétaux) sont issus d'un pique, des particules minérales et organiques d'une est souvent marquée par des stries et des dépôts de
seul stock d'être vivants primitifs à partir desquels ils Exautique adj. roche: agrégats, ciments, enduits, enchevêtements calcite ou de quartz qui lui donnent un aspect particuli­
se seraient diversifiés. Cette théorie est appelée aussi Qualifie généralement un bloc venant d'ailleurs. Voir des particules minérales, schistosité, linéation, etc. er dit miroir de faille; elle est parfois jalonnée par de
transformisme. Elle s'oppose au fixisme. aussi erratique. restes de roches écrasées, la brèche de faille.
De chaque côté de la surface de faille se trouvent les
Evolution des reliefs ->"":c' _;t......::J 1 .;_,.b.:; Faciès n.m. ->+'-" - � - �
Expansion des océans - ..;:,�I ..1..i...:ï lèvres qui peuvent être légèrem:I't déformées en
Voir cycle d'érosion. Le faciès d'une roche sédimentaire est l'ensemble de crochons de faille.
Excavation n.f. . ..;:,�J ..,::. ..,i..1..i...:ï ses caractères lithologiques (lithofaciès) et paléontol­ La dénivilée entre les deux compartiements est le rejet
t:"-"
(Ou expansion océanique). Augmentation de la sur­ ogiques (biofaciès). Ce terme est aussi utilisé pour vertical. Il existe le plus souvent un certain déplace­
Creux dans les terrains. désigner une formation géologique correspondant à
face du fond des océans par apport de matériaux pro­ ment horizontal relatif des deux compartiments, de ce
Exfoliation n.f. fonds (roches magmatiques) au niveau des dorsales un milieu sédimentaire donné: ex. faciès profond, fa­ fait, les stries visibles sur le miroir sont souvent
océaniques. Voir accrétion, tectonique des plaques. ciès récifal, etc. Aussi les caractères d'une roche de­ obliques. Le pendage de la faille est l'angle que fait le
Phénomène dans lequel on voit des plaques épaisses mandent une étude microscopique, on parle de mi­
superficielles des massifs rocheux compacts se plan de faille avec l'horizontale.
Exsolution n.f. crofaciès (microscope optique) ou de nannofaciès
détacher. Pour de minces plaques on préfère le mot (microscope électronique). Il est possible d'établir
desquamation. Voir desquamation. Passage d'un ensemble homogène mais métastable à des cartes de répartition des faciès. Sur ces cartes les
Exhaussement n.m. 4......h..:. un ensemble hétérogène, stable. C'est le cas des per­ zones de même faciès sont appellées zones iso­
Elevation, soulèvement. thites (voir feldspath) qui peuvent être créées non piques. A ne pas confondre avec les cartes paléo­
seulement par cristallisation simultanée de leurs deux géographiques qui représentent la répartition an­
Exinite - 1 ·, 1 .<j constituants mais aussi par exsolution : une solution cienne de faciès.
Groupe de charbon contenant des éléments déno­
Lèvre affaissée
solide à 60 % orthose + 40 % albite cristallise à haute
mmés "marécageux" , bien connus au microscope par tmpérature en donnant un cristal homogène, qui à Faciès (zone de-)
réflexion. Le groupe de l'exinite, de couleur fonée en basse température donnera un cristal hétérogène à
1- zone de sédimentaiton caractérisée par un certain
lumière transmise, comprend les cuticules des feuilles matrice d'orthose contenant des taches d'albite.
nombre de faciès constants qui se superposent selon
(cutinite) et les exinites des pollens et des spores
Exsudation n.f. le même ordre. 2- Dans des terrains métamor­
(sporinite). Il s'y ajoute la résinite issue des résines
phiques, c'est une zone caractérisée par un faciès
végétales. Concentration en veinules ou en lentilles d'un minéral
. métamorphique donné. La zonéographie c'est la car­
Exogène adJ . ..·1J L;. - ·� 1 L;. issu des roches encaissantes, et déplacé par percola­
_,........ '-PJ '-PJ tographie de ces faciès métamorphiques.
Qualifie les roches formées à la surface de la Terre tion d'eau. Ex.exsudation de gypse ou de sel à la sur­
Schéma des principales caractéristiques d'une
(roches sédimentaires, roches résiduelles). S'oppose face de certaines roches sédimentaires.
Faciès culturel faille. R, rejet ; Rv, rejet vertical ; Rhl, rejet hori­
à endogène.
Exudation (quartz d' - ) zontal latéral ; Rht, rejet horizontal transversal.
Exogyra adj. {�l�I ..;;.,l _,j) I�_,.?) Ensemble des caractères et des manifestations d'une
Dans certaines roches métamorphiques (ex. micas­ civilisation.
Bivalve appartenant au Crétacé. chistes) on a des concentrations locales. de quartz, Une faille est dite normale ou directe lorsque la surface
assez fortes pour donner des nodules de quartz pur de faille a sa pente, en direction du compartiement
Exomorphisme n.m. <,,r..J� J�
(quartz dits d'exsudation). Ces quartz paraissent cor­ Faciès métamorphique abaissé; dans le cas contraire, elle est dite inverse.
Voir endomorphomisme. Lorsque le pendage de faille est orienté dans le même
respondant aux zones les plus résistantes. Ils résul­ (Des amphibolites, des granulites, des éclogites). Voir
Exondation n.f. ..,.U.- i.J-L - .:,1 ..>-:1 1 tent le plus souvent du plissement intense de minces métamorphisme. sens que celui des couches, la faille est dite conforme.
Retrait des eaux. filons quartzeux.
Faille antithétique. - 136 -
- 137 - Falaise stable

S'il est incliné dans l'autre sens, elle est dite contraire. Faille antithétique.
Dans le cas d'une faille normale, l'angle de la surface Faille subverticale qui a été déformée, près de la sur­ Falaisen.f.
Voir faille. fa?e topographique, par une contrainte horizontale po­
de faille par rapport à l'horizontale varie entre 45 et En géomorphologie laljllaise est un ressaut "non cou­
90°, il est en moyenne de l'ordre de 60 à 65°. steneure. A ne pas confondre avec pli-faille. vert de végétation, en1o rte pente (entre environ 15° et
Faille conforme. la verticale ou le surp ,mb), de hauteur très variable,
La surface de faille présente souvent une courbure au contact de la terre 11=t de la mer, et qui est dû à
Voir faille. Faille synthétique
générale concave du côté du compartiment abaissé. l'action ou à la présercle marine" (A.Guilcher). Toute
Dans le cas d'une faille inverse, l'angle est très variable
Faille contraire. côte rocheuse n'est pal une côte à falaise, et, inverse­
et peut atteindre l'horizontale, on parle alors de che­ Faille dont le rejet s'ajoute à un autre mouvement. Voir ment, il peut exister d� falaises dans des formations
vauchement ou de charriage. Voir faille.
faille. non rocheuses commej limon. Côte rocheuse et côte
à falaise ne sont pas sy,nonymes. On distingue les fa­
Faille inverse
Fai lle transformante l.!.i� J L......S..:.I
laises vives, encore bct;:Ues par la mer, et les falaises
mortes, séparées de la :r11er par une zone de dépôt.
-J� J-lü- Selon la théorie classi(lJl0, la falaise serait érodée à la
(Ou décrochement océanique). Les failles transfor­ base par l'action de la er, surtout par le bombarde­
Voir faille. mantes sont les seules frontières à conserver la sur­ ment par les galets. Il:@ formerait, à la base de la fa­
face des plaques. Elles ne créent pas de surface laise, une entaille quil,fa en s'approfondissant, jus­
comme les dorsales, elles n'en détruisent pas comme qu'au moment où la ,f@rtie supérieure de la falaise
Faille normale J
- C! l.c t J..,..Q les Zones de subduction. Leur orientation est directe­ s'écroule. Les blocs éb:t..-Jlés protègent la falaise contre
Faille normale et faille inverse. Voir faille. . <!J Le J L..& 1 - <!J le JJ Là ment liée à la position du pôle de rotation entre plaques l'action de la mer penJ@ nt un certain temps. La mer
a�Jacentes, et elles permettent donc de localiser un tel déblaie ces éboulis, pd$ ces blocs érodés se tranfor­
pole. les failles transformantes ne sont pas des acci­ ment en galets servantctle projectiles à la mer, qui rec­
Lorsque la composante majeure du rejet est horizon­ Faille listrique dents Postérieurs aux rides média-océaniques. On ad­ ommence alors à crets-er la base de la nouvelle fa­
tale, la faille est dite décrochement. met qu'il s'agit de cassures qui existaient avant la ge­ laise. Ainsi, la destrucfiron des falaises serait un fait
Faille dans l'ensemble proche de l'horizontale. ayant
Dans un sondage, une faille normale se traduit par la nèse des rides, et qui pendant cette genèse ont rejoué cyclique: creusement œ la base, éboulement, déblaie­
une forme de cuillère concave vers le ha ut.
disparition d'une partie des terrains de la séquence en fonctionnant en décrochement. Ces cassures dis­ ment des éboulis, creu;e!lment.
complète; l'épaisseur de la lacune apparente est égale paraissent lorsqu'on s'écarte et lorsqu'elles se prolon­ La zone abandonnée!Ors du recul, appelée plate­
à la valeur du rejet. Une faille inverse se traduit par une
répétition, un redoublement d'une partie des couches.
Faille panamienne
� L:.L..- JL......S..:.I
Faille provoquée lorsque le glissement de terrain avo­
gent, elles montrent un rejet horizontal toujours plus forme d'abrasion, s'éll1P'0 de plus en plus à chaque
nouveau recul, et t,(ldrait à acquérir un profil
faible que celui que l'on peut mesurer au niveau de
Dans les paysages naturels, les failles sont souvent re­ rté. l'axe de la ride. Donc les failles transformantes sont d'équilibre, au bout duoui,Eil la falaise ne serait plus atta­
sponsables de reliefs. Lorsque ce relief de faille est ce­ des décrochements en distension. quée par la mer. C'esta lors une falaise dite stable ou
lui que donne naturellement le jeu de la faille, on parle stabilisée. Ensuite, s'il, ,a régression de la mer ou ap­
d'un escarpement de faille qui sépare deux gradins de ports massifs de sédima(lts par les fleuves littoraux, les
faille. Mais souvent l'érosion attenue ce relief, et l'on cordons de sable et deg.,alets vont s'accumuler au pied
parle alors d'escarpement de ligne de faille. de la falaise, qui deviend ra alors une falaise morte.
Une faille est rarement isolée; le plus souvent, un plus En réalité la falaise n'e,il pas exclusivement une forme
jA
ou moins grand nombre de cassures se groupent en d'érosion marine. peut même affirmer que
formant un champ de failles ou champs de fractures. j l'extension des falaises@st plus importante à l'intérieur
Un horst est un compartiement relevé entre deux sys­ des continents qu'au oo,-d de la mer: ce sont notam­
tèmes de failles, un graben représente le cas inverse. e _ é6ou/;s ment les falaises de g!l"[!leS fluviatiles, celles qui limi­
Une faille se produit généralement par saccades suc­ ff'. f.,,,'//es ---,:·e- tent des criques glaciaï@S, d'importants reliefs, ou des
cessives pendant une période plus ou moins longue. Si -)s·-. plates-formes structurae1s.

1-�1-·,i 1l l
elle se forme dans un bassin pendant la sédimentai­

r
ton, la faille est dite synsédimentaire et se traduit
Faille panamlenne dans une falaise argileuse.
généralement par une différence brutale de
l'épaisseur d'une formation déterminée de part et
l 2 1

--
l'autre de la fracture. Faille-pli
\ 1 ' l

\J
\Î' !
[��r�rtID�
A'
..•' �
.
Faille transformante.
lie
::: , d1 décrochement(I) et faille transormante (Il). Dans le
l.<*rochanlff

une faille "classique", les deux compartiments AB et A'

'"t@@��r(@(w)_
Schéma mor,Yant le mécanisme
8, s� écattent et la distance se· augmente.Une faille transor­ du recel des falaises.
ante au
;, contraire résulte d'une structure acquise par un
�'0 h•ment Initial, lors de la formation du rift, et la distance
88 t
••te constante. En effet, à partir de chaque dorsale,
1,accrols1 Falaise morte. Voi falaise.
ement de la croOte s'effectue dans les deux sens. SI J� ...J�
cet accro
issement est de 2 cm par an pour BX et pour B'Y, XV
m ent
: �� e de 4 cm au total, les deux contlnents se sont éca­
t de 4 cm en une année, mals BB' est reste. constant : car Falaise stable (ou stabilisée) �L:. ...J�
les effet,
de déplacements de la lèvre droite de AB vers l'Est
et la
Les différents types de failles et leurs associations. Tectogenèse des failles - plis (J. Aubouin et al.)
lèvre A'B' vers l'Ouest se sont annulés.
Voir falaise.
Falaise vive - 138 - - 139 · Feldspath

Falaise vive. Voir falaise le pendage réel: de là, de fausses apparences de vall­
ées synclinales.
Falun n.m.
i.,?� J...a .; - <:?.;w...... J....J
Faujasite n.f. :�4,.�
Roche sédimentaire détritique constituée des amas
coquillers contenus dans une matrice sableuse ou ar­
gile-sableuse. Il se trouve généralement en mer peu
Variété de zéolite. .� >=.) 1 <.>-" t _,.:.
profonde.
Faune n.f.
Farnennien n.m.
Animaux d'une zone ou d'une région.
Etage du Dévonien supérieur. Voir tabl. stratigraphie.
Th
Faunizone n.f.
Famille n.f. a C

1
Une zone d'association (assemblage zone) est un en­ b
semble de couches dont le contenu en fossiles, ou en Nz
un certain type de fossiles, pris en totalité, constitue Macle de l'albite
Groupement au sein des classifications des êtres vi­
vants ou fossiles. Voir taxon.
une association naturelle (faunizone ou florizone), qui bz
le dinstingue des couches adjacentes.
Fanglomérat n.m. - <:?-* �.; B
Faux anticlinal a
-(_,.k.11 �.J -� �.;-'-=-1J� ':-'""' I J.;
Voir anticlinal, pli.
Conglomérat fait de dépôt d'un delta alluvial.

Faux synclinal répétée


Farine fossile (ou tripoli) 010
Voir synclinal, pli.
Roche siliceuse constituée par des boules microsco­
pique d'opale. Il s'agirait donc d'un précipité colloïdal
Fovosites
cz
siliceux devenu solide.
Voir tabulés.
oz
Faro Macle de Baveno
Les faro sont de petits anneaux de corail, dont le dia­ Fayalite n.f. Voir péridot. _L(OIO)
mètre est voisin du kilomètre, groupés en chapelets et - -·- - -tLJ'--_ - -('r
s'intergrant à une barrière ou à une couronne d'atoll. bz
Fe. Sym. chim. du fer.
010
Fathogramme n.m.
Fech fech �I

,��
Profil du fond réalisé au cours d'un sondage par ultra­
sons. Dépôt réparti uniquement à la surface du Sahara, re­ cz
douté des automobilistes. Il s'agit d'un dépôt de bas
fond alluvail, farineux et incohérent sous une croûte
mince superficielle, qui le protège partiellement de la
déflation (la déflatiqn consiste dans le nettoyage des
surfaces meubles par le vent).
' b C
a
Feldsparénite n.f. ½ .; t..,..,.....Ll �W>.;

�dÀ
·(,?Jt..,.......WI J...a.)I �
Roche détritique, dont les éléments, de la dimension Macle de la péricline
de ceux d'un sable, sont, en grande partie, des fe­
ldspaths. Synonyme d'arkose.
Divers exemples de fauchage
End, sur les flancs d'une vallée creusée dans
des terrains plastiques, le fauchage semble
Feldspath n.m. J L............Ll
.
dessiner un synclinal. Les feldspaths sont des tectosilicates appartenant au
système monoclinique ou triclinique. Ils sont des silico­
Fauchage n.m. Macles des feldspaths.
aluminates potassiques, sodiques, calciques, et inter­
Déformation superfercielle des couches sous En a : Macle à plan de macle ; en b ; macle à axe de macle ; en c : macle complexe.
viennent dans les roches magmatiques et métamor­
l'influence de la gravité. Ce phénomène est lié au La macle de l'albite n'existe pas dans les cristaux monocliniques car l'axe de macle ; (010), est al­
phiques. Il existe deux groupes fondamentaux de fe­
glissement superficiel sur les pentes tel que les strates ors confondu avec b. D'une façon générale, toutes les macles admettant pour axe de macleb,
ldspaths: les feldspaths alcalins comme l'albite,
soient recourbées dans le sens de ce glissement, ain­ (Acline, Péricline, Manebach-Ala A) ne se font pas dans les cristaux monocliniques (orthose, Sani­
sodique et l'orthose, potassique, d'une part, et les pla­
si, le pendage à l'affleurement peut-il ne pas indiquer dine).
gioclases, sodi-calciques, d'autre part.
Feldspath - 140 - - 141 - Feldspath

c, o, MICROLlNS

f
1500°
1

1400

1300
--- . - - ------
.,
C
AU!ITE
D

a= H. T b=B. T.

1200
Nomenclature des feldopaths H.T. (a) et B.T (b). Les régions en pointillés Isches ne correspondent pas à des solutions solides mals
à des agrégats hétérogènes. Les espèces monocliniques sont distinguées par leur écriture sur la figure : grandes capitales pour
l'orthose et la sanldine . (J. Aubouin).

1100

9001<------
0 20 40 60 80 100
Albite % poids Anortlùle

BOO Diagramme d'équilibre des plagéoclases (Bowen, 1913). La température de formation des plagioclases est
abaissée par addition au mélange soit de vapeur d'eau (diminution de 300°C à 5000 bars) soit d'un autre com­
posé (diopside, orthose...). Plus précisément, l'augmentation de pression sèche lait croître toutes les tempéra­
FELDSPATH tures d'environ 10°C/Kbar alors que l'augmentation de pression humide lait, à l'inverse, diminuer les tempéra­
700
tures d'environ 30'C/Kbar. (J. Aubouin).
H.T.
.,. ----------------------- A
1- Les feldspaths potassiques (Si3AIOg}K. Ceux-ci arkoses et des roches gréseuses. Comme variété
-,i\l<;
,;0 sont polymorphes. L'orthose (monoclinique), le micro­ d'orthose ou l'orthose pur (orthoclase) et l'adulaire.
'-

cline (triclinique) mais tous les intermédiaires b - Le microcline: système triclinique. Se présente en
1
'2 (microcline-intermédiaire) existent entre ces deux es­ cristaux prismatique, colonnaires ou tabulaires, sou­
1
1
pèces. Le désordre devient total dans la sanidine mon­ vent en macles de Carlsbad, plus rarement de Mane­
2 FELDSPATHS oclinique, surtout au niveau de l'arrangement des ions bach et de Baveno: Egalement macle double, polysy­
500
B.T'.
1 Si et Al dans le reseau. Mais on peut considérer que la nthétique, donnant un quadrillage caractéristique.
tPerthites l
phase microcline possède une structure adonnée du Couleur blanche, brun jaunâtre; variété amazonite
point de vue des positions tétraédriques de Si et Al al­ bleu-vert. Se présente aussi en agrégats compacts.
20 40 60 80 ors que la phase orthose admet un désordre partiel Polymorphe de feldspath potassique. Dur, léger, à
entre Si et Al. deux clivage faciles presque toujours à 90° . Eclat vi­
% poi�s
a - L'orthose: appartient au système monoclinique. Se treux. Se forme dans des pegmatites granitiques et
Diagramme d'équilibre des feldspaths alcalins (simplifié d'après Tuttle et Bowen, 1950 puis Yoder et al., présente en cristaux prismatiques, colonnaires ou tab­ des metamorphites (gneiss), de température moy­
1 9 57)
ulaires; à fréquentes mâcles nommées selon la localité ennement basse. Souvent associé au quartz
Ici, liquldus et solidus présentent un minimum commun, E, ou point eutectique ayant pour abscisse la con­
centration eutectique Or35 Ab65 et, pour ordonnée, la température eutectique tE. L'eutectique corre­ de description: de Carlsbad, de Manebach et de Bar­ (myrmékite) et à l'albite (perthites).
spond au mélange le plus aisément fusible et qui se solidifie le dernier. C'est aussi un mélange solide qui a veno. Masses granulaires compactes. Incolore, ou c - La sanidine: appartient au système monoclinique.
la même composition que le bain fondu ; sa fusion et sa solidification ont lieu à température constante et,
blanchâtre, teinte de rose, jaune, bleu ou gris. C'est le Se présente en cristaux en prismes tabulaires, souvent
au total, Il présente les mêmes caractéristiques qu'un corps pur.
polymorphe monoclinique des feldspaths potassiques, maclés. Incolore, ou blanchâtre teintée de rose pâle,
Dans la partie Inférieure du diagramme existe une courbe nouvelle le solvus (d'après Barth, 1951) qui
sépare le champ de la série continue des feldspaths H.T., des perthltes de B.T. En A, le feldspaths sanl­ à structure partiellement ordonnée. L'orthose est dur, de gris ou de jaune. La sanidine est le polymorphe
dine (a) est stable alors qu'à la température 12, les feldspaths orthose (b) et albite (c) syncristallisent en léger, fragile, et a deux bons clivages à 90 °. C'est un monoclinique à strucutre déformée et de haute te­
une perthlte dont la composition globale reste (a).
composant essentiel de nombreuses roches intrusives mpérature. Elle est dure, légère, et a deux bons clivag­
Ajoutons que la température de l'eutectique tE s'abaisse en présence de vapeur d'eau sous pression. Elle
plutoniques, formées à température moyennement es à 90 ° . Elle est typique dans les roches effusives
est de 1083°C à sec, de 1000 bars, puis elle diminue très lentement de 73 degrés par paliers de 1000 bars
{cas présenté à 2000 bars). haure et refroidies lentement (granites, diorites, quart­ récentes du type des trachytes. Aussi dans des ba­
La crête du solvus, inversement, se relève légèrement quand la pression croît. Située à 660°C à 1000
zifères, syénites, monazites), et des pegmatites. saltes et, rarement, des arkoses.
bars, elle augmente de 14 degrés pour chaque accroissement de 1000 bars. A 5000 bars elle est située à 2 - Les feldspaths sodi-potassiques (Na,K)(Si3AIOg}.
715°C et elle se confond alors avec l'eutectique, le champ de la série solide des feldspaths H.T. disparait Présente en outre dans des schistes cristallins (gneiss,
alors complétement. (J. Aubouin). migmatites), et, comme minéral détritique, dans des Ce sont des fledspaths plus riches en Na que les
Feldspath - 142 -
- 143 - Feldspathoïde

précédents et sont intermédiaires entre l'orthose et ont le temps nécessaire pour se réaliser. Dalio6 le cas tiques peuvent être oblitérés par l'altération
et leur
l'albite. Les feldspaths sodiques sont dimorphes mais contraire, les cristaux B sont conservés et ils sont pro­ morphologie extérieure détruite. Il est alors utile Feldspath sodique
de les
toujours tricliniques et, entre l'albite B.T. et l'albite H.T. gressivement enveloppés par des lames cristallines mettre en évidence par des méthodes de colorat Voir feldspath.
ion
existent des relations du type ordre-désordre. qui sont de plus en plus sodiques (zonage direct). (méthode Dana-Russel sur un échantillon de
roche Feldspathique adj.
L'anorthose est en moyenne constituée de 60% 4- Les feldspath lourds. Système monoclinique. Les méthode Parker-Calkin (cobaltinitrite) sur une <.s J t_,......L
lam�
d'orthose et de 40% d'albite; c'est un minéral de haute principaux représentants sont le celsiane Ba (Si2 Alüs) mince). Oui contient une quantité notable de feldspaÏhs.
température, souvent associé à la sanidine. et les hyalophanes (celsiane plus 50 à 90% d'orthose). 0
Il peut y avoir une solution solide parfaite depuis les fe­ Ces minéraux sont rares dans le métamorphisme de Feldspath alcalin Feldspathoïden.m. ..>I ,. ,1i , ;.'

ldspaths sodiques jusqu'aux feldspaths potassiques contact des roches carbonatées. Tectosilicate, mais à l'opposé des feldsp;ths, s�nt
mais à haute tempérture seulement comme dans les - Altérations des feldspaths. Les feldspaths sont facile­ Voir feldspath.
déficitaires en silicum et on peut voir en eux des miné­
laves. Par contre, à basse température, il y a immiscibi­ ment altérés. Plusieurs modes d'altérations peuvent raux symptomatiques des roches sous-saturées. Les
lité entre les termes extrêmes (les ions K et Na ont des intervenir:
Feldspath calcique principaux minéraux de la famille des feldspathoïdes
rayons ioniques qui diffèrent de plus de 15%) et le mi­ a) Kaolinisation: cette altération présente pratiquement sont:
lieu qui possède par exemple, une composition de 60 les mêmes caractères, qu'elle se produise dans la Voir feldspath. 1- Groupe de la néphéline à squelette structural de tri­
Or 40 Ab se consolide en un cristal hétérogène, appelé roche éruptive ou métamorphique, ou dans les fe­ dymite.
perthite, fait de 60% d'orthose ou de microcline et de ldspaths remaniés dans les roches à l'état détritique; La néphéline (Ne), hexagonale, a pour formule: (Si Al
40% d'albite. Le feldspath dominant constitue la ma­ elle se produit en milieu acide surtout sur les fe­ 0 4)4 Na3 K et non (Si Al 04) Na comme on l'a écrit
trice de \'édifice dans laquelle l'autre est dispersé sous ldspaths alcalins. Dans ce cas, elle conduit à une forte 4 pendant très longtemps. Stable jusqu'à 900°C elle se
forme de facules ayant l'aspect de feuillets, de fu­ libération de silice.
change ensuite en néphéline H.T. puis à 12 54°C, en
seaux, de veines, de lacets ou de taches. Ces facules La kaolinite forme de très petites paillettes, qui don­
carnegieite cubique (à structure de cristobalite). Bien
peuvent être visibles soit à l'œil nu (perthite) soit au mi­ nent à la section un aspect nébuleux.
des néphélines naturelles et synthétiques présentent
croscope (microperthite) à moins qu'elles ne soient b - Damouritisation-séricitisation: la libération de silice
un excès de Si ce qui entraîne la vacance de certains
détectables que sur diffractogrammes est importante dans le cas de feldspaths alcalins, mais
sites.
X(cryptoperthite). ce type d'altération est plus fréquent chez les plagio­
La néphéline est les feldspathoïde le plus commun.
3- Les plagioclases ou feldspaths sodi-calciques. Sys­ clases, dans lesquels les produits libérés (CaC03 etc.)
Elle se trouve indifféremment dans toutes les roches
tème triclinique. Ils forment une série isomorphe com­ entretiennent le milieu basique. Le calcium entre dans 52 sous-saturées, volcaniques ou grenues, que celles-ci
plète allant de l'albite à l'anorthite. Dans cette série on la composition de minéraux tels que calcite, épidote, ü;
(/) soient alcalines (phonolites, syénites néphéliniques)
convenait de distinguer, pour les besoins de la pétrog­ serpentine, etc. w
a: ou basiques (basanites, théralites, ijolites). Elles prend
raphie, les termes suivants: La damourite cristallise en fines paillettes biréfrin­ Q.
également naissance, par voie métasomatiques, dans
Albite (Ab) - 0-10% An gentes souvent orientées suivant les macles et les cliv­
de rares roches métamorphiques telles que les cal­
Oligoclase - 10-30% An ages.
caires néphélinisés.
Andésine - 30-50% An Remarque: On désigne généralement sous le nom de
Labrador - 50-70% An damourite les petites paillettes de mica blanc qui résul­ Feldspoth-K ',
0 �o:---:-:::=:::---
Les minéraux du groupe sodalitique ont la même
Bytownite - 70-90% An tent de la d.§composition des silicates, notamment des so 1000
�::----c'-----' répartition générale que la néphéline (sodalite dans les
1100 1200 1300° T roches grenues et les laves, haüyne et noséance dans
Anorthite (An) - 90-100% An. feldspaths, tandis qu'on réserve le nom de séricite aux
les laves; lazurite dans les calcaires cristallins).
et, de plus, on oposait les termes sodiques et acides longues aiguilles flexueuses qu'on trouve dans cer­
La kalsilite hexagonale, (Si Al 0)4 K, qu'on ne rencon­
de la série (Ab avec 60% Si) aux termes calciques et tains schistes métamorphiques (séricitoschistes).
basiques (An avec 40% Si). c) Saussuritisation: formation d'épidote, d'albite, de �e que dans les roches volcaniques potassiques, est
Le champ de stabilité de la leucite dans le systèm egalement polymorphe (kalsilite orthorhombique, tri­
En fait les plagioclases ont le même comportement e
quartz, d'actinote, parfois de calcite, etc. Si3Alo8K - H20 se réduit au fur et à mesure
que la kalsilite, kaliophylite métastable).
que les feldspaths alcalins. Comme eux ils présentent d) Altération quartz-calcite-épidote, commune dans les pression croît (Goranson, 1938, ln Aubouin).
Ajoutons que la cancrinite, hexagonale, (Si Al o 4 J3
une série complète de haute température, désordonn­ plagioclases calciques.
ée, allant de l'albite H.T. à l'anorthite et une série in­ Il existe de nombreux autres modes d'altération des fe­ (Na, Ca)4.C03 (H20lo-3 possède aussi une structure
complète de basse température où existent au moins, ldspaths; en effet, il peut y avoir tranformation en chlor­ de type néphéline (1 cancrinite = 3 Ne + CaC03).
les six divisions structurales suivantes: Albite B.T. - 0-5 ite, glauconie, hydrargillite (ou gibbsite) dans les pla­ Plus précisément, il existe une variation continue entre
An. gioclases des roches basiques, zéolithes dans les la cancrinite et la vishnevite (1 vishnevite = 3 Ne +
Péristérite ou mélange d'Ab et d'An - 5- 21 An Plag. a roches volcaniques basiques etc. CaS04).
structure intermédiaire entre l'albite B.T. et l'anorthite - - Les feldspaths dans les roches sédimentaires. 2- Groupe de la leucite à squelette structural de cristo­
21-70 An Plag. à structure modifiée d'anorthite - 70- a) Certains feldspaths peuvent se former par néoge­ balite.
BOAn Plag. à structure modifiée et à structure vraie nèse dans les calcaires ou autres sédiments: orthose, La leucite, quadratique pseudo-cubique, (Si 2A10 6J K
d'anorthite - 80-90 An Plag. à structure d'anorthite - 90- albite, anorthite (dans la craie par exemple); les cris­
et l'analcime cubique, (Si2 AL 05) Na, H2 0 appartien­
100 An. taux d'albite présentent le plus souvent la macle simple
Le digramme expérimental du mélange d'albite et de l'albite, ou sa variété du Roc tourné. On connaît nent à ce groupe.
d'anorthite permet de mieux suivre les conditions de la aussi des cas de nourrissage syntaxial de feldspaths La leucite par contre, n'est stable qu'à basse pression
cristallisation des plagioclases. Dans un mélange liq­ détritiques. Il est souvent très difficile de distinguer en et par suite elle ne se rencontre que dans les laves. De
uide de 50 An (A) le premier cristal apparu (B), a pour lame mince cette néogenèse purement sédimentaire plus sa formation exige un milieu très riche en potas­
composition Ans2 et au fur à mesure que le refroi­ de celle due à des actions hydrothermales. sium car la néphéline se forme de préférence à la leu­
b) Il n'est pas toujours facile de déterminer les fe­ cite dès l'instant où le magma possède du sodium. Il
dissement avance, le liquide évolue de A vers C alors
ldspaths détritiques épars dans un sédiment, extraits vient alors:
que les cristaux changent leur composition de B en D. Elément structural des minéraux sodallllq
ues. -A l'intérieur des
de leur contexte paragenétique; leurs caractères op- cages, de formule (SIS Al6024)6· se logent Leucite + liquide sodique ---> néphéline + feldspath K.
Ceci se produit lorsque toute les conditions d'équilibre de gros anions (cl·,
(S04)2·, S2·) et de gros cations (Bragg,
1937, ln J. Aubouln) Jusqu'à ces dernières années l'analcime était con­
sidérée comme un minéral rare, confondu alors avec
Feldspathoïdique - 144 - - 145 - Filon hydrothermal

Métal blanc grisatre (symbole chim. Fe; m.at. 56; n ° Ferromagnésien adj. <.S� <.S-"=�
la pâte hyaline des laves. En fait, l'analcime est le pro­ Fenêtre n.f. at.26, ion 2+ (ferreux), 3+ (ferrique) de rayons 0,74 A0
duit d'enrichissement normal des milieux alcalins sous­ Qualifie les minéraux riches en cations Fe et Mg. Les
Fenêtre tectonique. Dans une région où il y a nappes et 0,64 A0 ; d.7,8). Ductile, malléable, le plus dur des
saturés et on peut mettre en parallèle l'analcime et la­ minéraux ferromagnésiens sont les pyroxènes, les
de charriages, l'érosion peut entailler la nappe de métaux usuels. Il s'altère à l'air humide en donnant des
cristobalite-tridymite qui sont tous des produits d'ultime amphiboles, les micas, les péridots. On les appelle
façon à y creuser des fenêtres où apparaissent des oxydes hydratés ou de la limonite. Il se trouve à l'état
cristallisation des magma diférenciés, magmas sous­ aussi minéraux noirs.
terrains autochtones entièrement entourés natif en cristaux appartenant au système cubique. Il
saturés pour l'analcime et magmas sursaturés pour les
d'allochtones. Voir nappe de charriage. entre dans la compos,tion de nombreux silicates, en
minéraux siliceux.
donnant des solutions solides avec Mn ou Mg, ou en­ Ferromagnétique adj. • • :b ·.;. ½""=�
En définitive, l'analcime est un élément banal de

-�
core avec Al. A l'état ferreux, il est soluble et il est trans­ Se dit d'un corps contenant du cobalt ou du nickel et
toutes les laves déficitaires en silice, depuis les analci­ Féniten.f. porté par les cours d'eau sous forme de carbonates ou qui a la propriété d'être attiré par les aimants.
mites et basanites jusqu'aux phonolites. Elle est par
Roche métamorphique de contact. Le métamorphisme de sulfates. Les gîtes exploités sont les gîtes qui con­
contre moins fréquente dans les roches grenues
tiennent au moins 20% de fer: gîtes à magnétite liés Ferrugineux adj. .i�
(teschénites, dolérites à analcime). Récemment enfin, est provoqué par des intrusions comportant des carbo­
aux roches métamorphiques (skarn par ex.) ou mag­
natites. Voir fénitisation.


l'analcime a été reconnue dans des roches sédimen­ Qui contient une quantité de fer. Ex. grès ferrugi�eux.
matiques, gîtes d'origine sédimentaire à hématite,
taires (grès à analcimolites).
gîtes d'origine pédologique à limonite, etc. Adj. ferri­
3- Groupe de la sodalite à squelette structural en Fénitisation n.f. fère, ferrugineux. Feuilletage n.m.
"cage" cubo-octaédrique où l'on reconnaît les miné
Type de métamorphisme donnant des roches à com­ C'est le débit d'une roche en feuillets de quelques cen­
raux cubiques suivants: position de syénite, avec orthose, anorthose, amphi­ Fer à repasser. Voir chevron .1� timètres d'apaisseur.
- La sodalite (NasCl2) (Si Al 04)s- Se présente en bole sodique, aegyrine, néphéline, ou autres feldspa­
Ferbérite n.f. Voir wolfranite.
grains gris et accompagne la néphéline.
- La noséance (Si Al 04)6 (Na2S04). Se présente en
thoïdes, phosphates, oxydes, etc. Voir fénite.
Fer de lance
�.>-:--:'�
4-,i � 1 .l.:' �
Fibrolite n.f. Voir sillimanite. �'·
-_ . ...,�
Fenten.f.
grains gris bleuté à gris sombre, présente dans les Se dit du gypse qui se présente en grands cristaux
phonolites. Les fentes sont des fissures provoquées dans les maclés. Fibroradié adj.
roches par des contraintes tectoniques. Ces fentes i.r �
- La haüyne (Si Al 04)s (Na, Ca)4-8 (S04)1 -2· Se
sont généralement remplies de produits de recristalli­ Qualifie les structures montrant des fibre; qui rayon­
présente en cristaux et en grains bleu foncé. Elle Fer spathique nent à partir d'un centre. Cette structure caractérise
sation, tels que calcite et quartz, mais qui peuvent
s'altère facilement et devient brune ou rouge. Présente certains tests de foraminifères, des solites, certaines
aussi n'être remplies que partièllement et correspon­ Synonyme de sidérose.
dans les phonolites. Comme variété on a lazurite, con­ roches magmatiques (ex. diorite orbiculaire, sphéro­
dre à des géodes. La direction des fentes peut nous
tenant du soufre et se présente en cristaux ou en , lites fibroradiés).
renseigner sur les contraintes.
0 •

grains dans certains calcaires métamorphiques. Fermium i.>-:-°_�


Feldspathoïdique adj. �)-· lê 1
Symb. Chim. Fm. appartenant aux Curides, radio­
actifs.
Figure de base banc
- •=L:ê ('-'-".;
Voir hypore lief. ...i.)1 __,i JWI
Qui contient une quantité notable de minéraux feldspa­
thoïdes. Ferralitique adj.
Voir sol ferralitique, ferralitisation.
Figure de charge __,i U�I "-;J...,_:ê
Felsite n.f.
Farralltisation n.f. Voir hyporelief. -� 1 "-;J...,_:ê
C'est une rhyolite à fins cristaux d'orthose et de quartz.
Synonyme de granophyre.
Phénomène se produisant dans les sols, sous un cli­
mat chaud et humide, et qui consiste en un départ pre­ Figures de courant I
Fémique adj. (minéral-) sque total de la §ilice exportée dans les eaux de lessiv­ - .;� i...,...,...;
� i:.,.u.....
age avec les alcalis, et l'accumulation sur place Voir hyporelief I
.;� ..::..�
·i�I__, -"=.i.�Jl.7 Différents aspects de fentes en échelon non déform­
ées, tordues, puis faillées et réseaux de fentes en d'hydrates d'alumine: gibbsite, Al (OH)3. boehmite
Minéral riche en fer et en magnésium.
échelon conjuguées. (AIO OH) et de sesquioxydes ou d'hydrates de fer Filicales n.f. Voir fougères.
(goethite, stilpnosidérite, Fe203nH20). Ces derniers
Fenestella (4.....ùl · --'I ..::..L.. - 1
- � _.)�cr"
· -'I - ) ô.i_ê.'.; '.
- _...,... sont restitués sur place en fonction des variations de Filon n.m.
Fente de dessication J.:,.._,JI t.i...:ü niveau de la nappe phréatique; ils peuvent se concen­ Lame de roche recoupant les structures des roches
Fenestra n.f. � I 0.J-:!-L t,,,; t
.�I� trer en concrétions pisolithiques ou déterminer encaissantes. Il s'agit le plus souvent d'un remplissage
Voir "bird eyes".
l'induration d'un horizon (cuirasse latéritique), à la cou­ d'une cassure (diaclase par exemple) par du matériel
Dans un sol argileux qui se dessèche, se forment des
leur rouge caractéristique. Les latérites en place ou de roches magmatiques ou du matériel issus des roch­
fissures qui dessinent un réseau polygonal: ce sont les
redéposées peuvent être exploitées comme minérai es magmatiques et des roches encaissantes.
fentes de dessication. On les appelle aussi "mud­
de fer ou d'alumine.
cracks". Ces fentes, à l'état fossile, peuvent nous ren­
seigner sur la polarité des couches. Filon clastique u-=,w J..r&- ...,i _:,ts:.;
Ferrifère adj. .l� Voir filons néptunien et sédim�ntaire.
Fentes de glace Qualifie une roche sédimentaire contenant du fer.

(ou fente en coin ) Voir coin de glace. Filon hydrothermal _:,ts: .; ...,i __;�
Ferrique adj. �.l.:'�
Nappe de charriage et fenêtre Fern.m. Se dit des roches sédimentaires riches en fer. -�.)�L... _jts'..; ...,i J� - i,r'L...J-""
Filon sédimentaire - 146 - - 147 - Flux thermique

Filon qui a un remplissage dû à des circulations d'eau résulte nécessairement d'un mouvement positif du ni­ beaucoup plus rarement octaédriques, parfois de
Flore n.f.
chaudes liées à des intrusions de roches magma­ veau marin. grande taille. Fréquentes macles d'intercroissance.
tiques. Plantes d'un pays ou d'une région. Souvent en masses compactes, granulaires et mêmes
fibreuses ou terreuses. Couleur: souvent violette,
Flanc n.m. (- d'un pli) -� ( 4 Flot n.m. bleue de différentes teintes, verte, jaune, rose, bla­
Filon sédimentaire
Voir pli. -�-.... L:...:.. nche, incolore; rarement rouge. L'anthozonite est une
Remplissage de fentes ouvertes dans des sédiments Flanc de raccordement �.,.il �4 Dans le cas des marées, le flux et le reflux déterminent
des courants appelés respectivement flot et jusant.
variété noire. La fluorine est moyennement dure,
lourde, fragile, à clivage facile et parfois en octaèdres .
déjà déposés, par des sédiments marins (neptuniens)
ou quelconques, pouvant passer à des remplissages
(d'une flexure). Voir pli. . �_,.::Jl'-:-'4 Se forme dans des filons hydrothermaux de tempéra­
de rides étendues, parallèles à la stratification, dans Flottaison n.f. ture moyenne et haute, en association avec des sul­
des roches antérieures. Des structures goétropes y Flanc inverse fures de plomb, de zinc, ainsi que de la barytine et du
-ù"�'-:-'4 quartz. La fluorine est plus rare dans les pegmatites,
sont fréquentes, notammen_t des granoclassements Etat d'un corps ou d'un organisme vivant qui possède
très marqués. Un type particulier, de nature gréseus­ Voir pli. . ù",,�,.m_:'h..J 1 '-:-' 4 en association avec la cassitérite, la topaze, la tourma­
la particularité de flotter naturellement dans l'eau.
es, le filon clastique. On pense qu'il correspond à line et l'apatite. C'est un minéral accessoire dans les
l'injection de matériel sableux encore gorgé d'eau, à anfractuosités de nombreuses roches acides intru­
Flanc normal -(,?.ilL'-:-'4 Flottation n.f.
partir de couches interstratifiées dans des séries argi­ sives, effusives et schiste-cristallines. Elle peut aussi
lo-pélitiques, le long de fractures de distension ou­ Voir pli. ·(?.iW l½hJ I( 4 Méthode de séparation des mélanges de particules être d'origine sédimentaire, probablement par dépôt,
vertes. solides, fondée sur la différence de leurs densités dans dans des bassins fermés, aux eaux riches en solutions
Flandrien n.m. thermominérales d'origine volcanique. Enfin, elle se
(,?.J.i...:..!J un milieu liquide. Triage de certaines matières po­
Etage marquant la fin du Quaternaire. Il correspond à ndéreuses (minerais, charbon) utilisant les différences forme par sublimation à partir de vapeurs volcaniques.
Filon-couche n.m.
la transgression qui coincide avec la fusion de de leurs propriétés.
Il s'agit d'une lame de roche magmatique intrusive par­ l'inlandsis vistulien et le maximum de transgression Fluage n.m. � ·� Flute cast -Js...t (.S L.:.- �L.:.
allèle aux structures des roches encaissantes. correspond à l'optimum climatique (5500 B.P.). On
utilise de préférence l'étage Versilien. Au Maroc, le �G
- - Ll -_ Lw
. � - -,-
Ll
. �
Filon neptunien Flandrien correspond au Mellahien. . .i�'t::, - (.:.,..,..) 1 .J.J.r° t-" .:.,.il.....11 �) Voir hyporelief.
Voir filon sédimentaire. Déformation d'un corps (métal, lave) soumis à de très fluvial (ou fluviatile) adj.
Flèche n.f.
� fortes pressions (comparée à celle d'un fluide vis­
Amplitude, en un point donné, du déplacement d'un Relatif aux cours d'eau : ex. une vallée fluviale, un
Fissile adj. - .;_,_b...t - � queux).
ensemble chevauchant par rapport à son substratum. dépôt fluvial etc.
-�-J� Fluidal adj.
Qualifie les roches qui se disloquent facilement en Flèche littorale n.f. Fluvio-glaciaire adj. (?�
Se dit à la structure dans certaines laves. Cette struc­
feuillets minces: schistes, psammites. Qualifie des déoôts sédimentaires contenant des
� ture est caractérisée par des dispositions de constitu­
Presqu'île très mince et allongée, parallèle ou peu ants supposés comme formés pendant l'écoulement matériaux transportés par des glaciers puis repris par
Fission (trace de -) -.;l..b..!..:.11 ;;1 des laves (alignement de vacuoles, de cristaux, etc.). la suite par des cours d'eau.
oblique au tracé de la côte, et formée de sable ou de
.J-1.i:...l 1 _;;1 - ÎL......i..:.Y 1 _;;i - i� 1 _;;i galets apportés par les eaux. Il peut arriver que les
sables soient ultérieurement remaniés par le vent. Voir fluorn.m. Fluvio-lacustre adj.
Voir traces de fission. plage. Corp simple, métalloïde, premier élément du groupe Qualifie des dépôts sédimentaires continentaux mix­
des hallogènes (symb. chim. F; m.at. 19; n° at.9; ion 1- tes: apports alluviaux (sables, argiles) et dépôts lacus­
Fissipèdes n.m. �'; - � _,.:i Flexure n.f. -(J"'""')� de rayon 1,36 A°, gaz de densité 1,3). C'est un gaz tres (calcaire, travertins, etc.).
Mammifères représentés actuel�ment par le chien, - , jaune, verdâtre. On le trouve dans de nombreux miné­
connus depuis l'Eocène. .,W..:.1-�- .�1-;)
raux, où il remplace en partie O ou OH, et sous forme Flux n.m.
Les flexures sont des accidents caractérisés par de fluorures (fluorine CaF2) dans des roches magma-
Fissure n.f. Petite fente. l'affaissement de couches sans qu'il y ait cassure, mais
tiques (pegmatite). -.;�YI_µ� -_:µ.i.::.
le plus souvent étirement et amincissement. Elles sont
appelées encore plis monoclinaux. Elles peuvent pas­ Régulièrement (deux fois par jour sur les côtes de
Fixisme n.m. ser à des vraies failles.
Fluor-apatite l'Atlantique), le niveau marin monte (c'est le flux) et re­
n.f. Apatite Ca 5(P04) 3(0H,F,CI) où le fluor prédo­ descent (reflux). Ces marées sont dues principale­
Voir évolution. S'oppose à transformisme.

.
ment à l'attraction de la lune et à celle du Soleil.
Floculation n.f. mine.
Fjeld ou Fjell �. Agglomération des micelles d'un colloïde en flocons Fluorescence n.f. - ½ .;� 1 ï,�U;.J 1 Flux (schistosité de -)
Il s'agit de plaines et de plateaux glaciaires. Ce sont en qui se séparent du liquide ambiant intermicellaire; où
elles étaient dispersées. S'oppose à defloculation. Voir schistosité.
générale, des surfaces aux ondulations peu pronon­ -t�I-. ;�
cées qui sont désignées en Scandinavie sous le nom Propriété de certains corps de transformer une lumière
Floes reçue en radiations de plus grande longueur d'onde.
Flux thermique
de Fjel ou Fjell.

Plateaux de glace marine separés par des chenaux C'est la quantité de chaleur traversant une surface
Fjord n.m. Fluorine n.f. (ou fluorite) donnée en un temps donné. Le dégagement de chal­
�-� � appelés polynia. Les floes se forment lorsque la ban­
On appelle fjord une auge glaciaire occupée par la mer quise se fragmente sous l'action des courants marins Halogénure ou haloïde, fluorure CaF2 appartenant au eur issue de l'intérieur du globe est très faible en com­
après la fonte du glacier, sans que cette ocuupation et des vents. système cubique. Se présente en cristaux cubiques, paraison de l'énergie solaire qui lui est 5000 fois supé-
Fluxoturbidite - 148 - - 149 - Foraminifères

Lorsque le métamorphisme est important et le con­ ground", dont la significaton anglaise est bien moins
rieure: les variations diurnes du flux solaire détermi­ Foliation n.f.
traste lithologique faible, la stratification peut précise. Voir hard ground.
nent donc pratiquement seules les températures à la
surface des continents et des océans. Le flux ther­ En microtectonique, la foliation est un feuilletage tel s'estomper et finir par disparaître totalement.
mique est cependant loin d'être négligeable car que les feuillets soient de composition différente, sans Parfois la foliation est accompagnée de migration de Fondis n.m. Voir fontis
l'énergie thermique émise par la croûte terrestre est qu'ils aient un rapport défini avec la stratification. La fo­ matière parallèlement à elle; il se forme alors un litage
plus importante que celle dégagée lors des éruptions liation est toujours liée au développement de minéraux distinct de la stratification, que l'on peut appeler litage
de métamorphisme: c'est le feuilletage des roches Fontéchevade JÜ " -'· ..Ji .-.L.....:.1
volcaniques ou que celle dissipée par les ondes sis­ tectonique. �.r-�
miques. métamorphiques. Le plus souvent, ce feuilletage est Il faut noter que l'on peut obtenir des roches (Homme de -). Homme fossile appartenant aux
Le flux moyen dans les océans est voisin de 1 ,46 souligné par le développement de minéraux micacés "cristallophylliennes" par suite de cristallisatons nées Anténéandertaliens (200000 à 100000 ans). Voir Hom­
donts les lits alternent avec des lits de quartz dans un champ de contrainte isotrope. En effet, dans inidés.
mcal.cm.-2 s-1; il s'accroît au niveau de la ride médioc­
(micaschistes) ou de quartz et de feldspaths (gneiss) certaines conditions lithologiques, les minéraux nais­
éanique où il est plus de 8 fois supérieur à celui du flux
en une texture lépidoblastique. La foliation a les sent à plat dans la stratification; ils miment alors une fo-
moyen; sur les flancs, il est en revanche notablement Fontis n.m.
mêmes caractéristiques que la schistosité; c'est la . liation d'origine tectonique. Mais les minéraux ne sont
inférieur. Donc, on constate que ce flux présente une Effondrement du toit d'une galerie souterraine.
schistosité évoluée par cristallisaton mimétique des alors pas syntectoniques, ce qui permet de séparer
anomalie positive au-dessus des dorsales océaniques
minéraux, notamment les micas, selon les plans de ces deux types de feuilletage.
et des arcs volcaniques, et une anomalie négative
(diminution) au-dessus des zones de subduction.
scl)istosité. on peut également obtenir des roches rubannées par Foragen.m.
La foliation est une schistosité de flux qui, par suite de fusion partielle, lorsque cette fusion affecte des lits par­ Puits creusé pour exploiter une nappe d'eau ou un
l'augmentation de la température, se forme en même allèles; mais là encore la cristallisaion est isotrope. gisement de pétrole. Adj. foré.
Fluxoturbidite n.f. temps que cristallisent des minéraux de métamorphis­
Turbidite mal classé caractérisé par l'abondance des me; ceux-ci naissent orientés et, pour la plupart, se
éléments grossiers déposés non loin de leurs provinc­ disposent à plat dans la schistosité. La roche est donc Folsom (pointe de-) Foramen n.m.
es distributrices (sources d'apports terrigènes). Voir formée par une succession de feuillets minéraux: on a Trou ou orifice dans des coquilles decertains animaux
Industrie lithique faite de petites pointes foliacées à
flysch. une roche cristallophyllienne. (Brachiopodes par exemple). Voir Brachiopodes, Fora­
retouches bifaciales avec cannelures sur les deux fac­
L'aspect de la foliation dépend à la fois de l'intensité du minifères.
,, métamorphisme et de la nature initiale de la roche; la
es du talon. Les pointes de Folsom ont été trouvées
Flysch n.m. �-� dans une aire très étendue de l'Amérique du Nord.
taille des minéraux peut varier en gros du centimètre, Elles sont agées d'environ 8000 ans. Foraminifères n.m.
C'est un complexe sédimentaire qui présente une suc­ dans des gneiss, au millimètre dans des micaschistes
cession de séquences où alternent les grès ou con­ Ce sont des Protozoaires unicellulaires de la classe
fins. Fonction de réponse
glomérats, les schistes, les marno-calcaires avec de des Rhizopodes, présentant des pseudopodes fins,
La foliation est évidemment totalement indépendante
rares traces organiques. Ce sont des roches détri­ En dendochronologie, formule d'approche pour ca­ anastomosés, réticulés et parcourus de courants. Ils
de la stratification; l'angle entre ces deux surfaces peut
tiques en général liées à l'orogenèse: ils sont anté­ ractériser les paramètres qui conditionnent la crois­ sont surtout marins et vivent à l'état libre ou fixé. Ils
varier de O à 90°, mais en général il est faible ou nul.
orgéniques ou syn-orogéniques. Les flyschs sont impli­ sance des arbres. sont pourvus d'une coque (ou test), initialement chiti­
qués dans d'importantes nappes de charriage. D'après noïde, enrichie le plus souvent en matière minérales,
la constitution de leurs d épôts, on peut distinguer les Fond (pli de -) soit sécretée par l'animal, soit empruntée au milieu et
flyschs proximaux (éléments grossiers, car on n'est soudée par un ciment plus ou moins abondant. Leur
Pli à grand rayon de courbure affectant un vieux socle
pas loin de leur origine); les flyschs distaux (éléments test est composé d'une ou de plusieurs loges, commu­
et sa couverture. Voir tectonique de fond.
fins plus éloignés de leur origine). Le wildflysch est un niquant par des ouvertures traversant la paroi com­
mune: les foramens. La plupart des espèces présen­
....J..,..:, t ü
flysch constitué d'éléments de grande taille mal cla­
ssés enrobés dans une matrice argilo-limoneuse: il Fond durci . tent une alternance de générations dans le cycle de
s'agit des fluxoturbidite, faciès le plus proximal (voir Fond marin, correspondant à un sédiment relative­ reproduction. Les foraminifères sont donc des ani­
fluxoturbidite). On a pu é tablir une classification des Schéma de la foliation. A, contrainte maximum. ment peu ancien au moment de son évolution, induré maux à la fois diploïdes (schizontes) et haploïdes
flyschs en se basant sur la taille de ses éléments et sur B, contrainte moyenne. C, contrainte minimum. par cimentation précoce et enrichi en minéraux nou­ (gamontes). La première loge de l'individu sexué
l'éloignement de la province distributrice. On a pu Le cas représenté est celui d'une structure veaux par halmyrolyse (oxyde de fer, phosphate, glau­ (gamonte) est relativement grande (mégasphère) al­
constater qu'en s'éloignant de la source des apports lépidoblastique. (J. Aubouin). conie, etc.). Souvent désigné par l'expression "hard ors que celle de l'individu asexué (schizonte) est petite
terrigènes, le matériel devient de moins en moins gros­ (microsphère).
siers et les turbidites moi ns typiques: l'hyperflysch, Division et
l'orthoflysch, le métaflysch, l'hémiflysch, le cryptofly­ réduction chromatique
sch. L'hémiflysch et le cryptoflysch forment le sublfly­
sch. Voir géosynclinal, molasse. Schizonte (B) ---------------<>--------,,,.. Embryons
' ,,
Flyschoïde adj. 2n
�-�
Ayant l'aspect d'un flysch.
Fécondation

Fm. Sym. chim. du Fermium.

Gamonte(A)
' Gamètes
Fo. Forstérite
�-�J_,.. Exemples de litage tectonique. Ce litage(S1) est Divisions
Foïdique adj. ) .' ,lè 1·" vertical alors que la stratification (SO)) est hori­
zontale.(M. Mattauer). Cycle de reproduction des Foraminifères.
Synonyme de feldspathoïdique.
Force cationique - 150 - - 151 - Fracturation hydraulique

Dès le carbonifère, ils présentent un grand intérêt stra­ C'est l'unité stratigraphique de base, souvent repré­ minières extraites de la terre: eaux fossiles, combusti­ • Les principales substances minéralisatrices des fos­
tigraphique. Leur milieu de vie est essentiellement sentée sur les cartes géologiques à moyenne échelle ble fossile. siles sont les carbonates (essentiellement la calcite qui
marin. Les formes planctoniques (formes qui flottent (1/25000 à 1/00000). Son épaisseur peut varier du mè­ Fossile de faciès •� 1 �L.:..:......... épigénise l'aragonite); la silice (arbres pétrifiés en
dans l'eau sans nager) sont précieuses comme mar­ tre au kilomètre et les critères lithologiques qui permet­ opale, quartz, agate, Brachiopodes, Oursin etc.). la
queurs cosmopolites. les formes benthiques (formes tent d'individualiser une formation par rapport à une pyrite de fer qui épigénise le calcaire de beaucoup de
fixées sur les fonds aquatiques) peuvent donner de autre varient suivant les régions et suivant l'âge. Les coquilles (Ammonites pyriteuses).
Fossile lié au milieu de sédimentation particulier. Ex.
bons repères régionaux et certaines sont aussi des formations sont subdivisées en membres et réunies en - Incrustation: c'est le phénomène qui se produit dans
oursin.
marqueurs à l'échelle mondiale. groupes. Voir stratigrapie. les sources pétrifiantes ou dans un bassin lacustre
C'est dans les faciès ouverts aux apports plancto­ (travertins). Les organismes sont enrobés par une fine
niques que leur importance stratigraphique est la plus Fossile stratigraphique couche calcaire qui en moule les plus fins détails.
Formation superficielle
grande. Elle diminue lorsque la profondeur de l'eau de­ - � � . (...0,.:H.,._b � L.:..:......... - � Li.,Jo • .;.,_h 1 - Moules internes et moules externes: quelquefois les

-=---=� .;�
vient trop faible ou que la mer se ferme, apportant des Voir dépôts superficiels. -� (..j� coquilles ont été déssoutes après fossilisation. Il reste
(Ou fossile-marqueur). Espèce qui se caractérise par:
modifications du milieu qui devient peu à peu difficile­ alors le moule interne, si la coquille était pleine de ma­
Forstérite n.f. Voir péridot. 1- une grande répartition géographique. Il, faut, en ef­
tière peu soluble. C'est le cas des Ammonites, des la­
ment compatible à la survie des formanifères. On as­
fet, que la probabilité de sa découverte soit forte en de mellibranches trouvés notamment dans les calcaré­
siste alors soit à une prolifération d'espèces très spéci­
Fosse n.f. •>-'1l - •. ;-h - o..wb .i nombreux points du globe. 2- Une relative faible exten­
alisées, soit à une extinction de la plupart des formes. nites de Rabat. La coquille et son contenu peuvent
sion verticale dans les dépôts. Ex. Ammonites.
Leur raréfaction s'accentue dans les milieux estuari­ disparaitre ne laissant que l'empreinte externe, c'est le
ens et saumâtres. Ils sont pratiquement absents des Cavité assez large et profonde. Fosse océanique: moule externe.
dépôts lacustres. Du point de vue écologique, ils sont Grande dépression océanique, longue de plusieurs Fossile vivant
de bons indicateurs de milieu: ils peuvent nous ren­ milliers de kilomètres, profonde de 5000 à 11 000 m Etre vivant représentant actuellement un groupe jadis
Fougères n.f.
seigner sur les conditions de profondeur et de te­ longeant des continents. (fosse océanique au large florissant Ex. le poisson Coelacanthe. Plantes terrestres se reproduisant par spores. Con­
mpérature des eaux marines dans lesquelles ils vivai­ des îles Mariannes). Voir marge, tectonique des nues du Dévonien à !'Actuel. A ne pas confondre avec
ent. plaques. les Fougères à graines (Ptéridospermales) qui se re­
Fossilifère adj.
La détermination spécifique des foraminifères est faite produisent au moyen d'ovules.
pour la plupart des genres sur des individus dégagés. Fosse océanique ;;_.L_.., • • _;-h
Cependant, certains groupes doivent être examinés Qui contient des fossiles. Ex. grès fossilifère. Fougères à graines
sectionnés, ou en lame mince, leurs caractères étant Voir fosse. .• ,b ,., ••_,.Ai
Voir Ptéridospermales.
inscrits dans la structure interne. Fossilisation n.f.
Le test est la seule portion fossilisée, donc celle qui Fouissement n.m.
Fosse marginale C'est l'ensemble des processus qui permettent la con­
intéresse le micropaléontologiste. Selon le nombre de Voir aussi bioturbation.
servation des objets, des organismes dans les dépôts
loges, on distingue: 1- Uniloculaires. 2- Biloculaires. 3- -�l..:.. •_,.Ai - �l...41 •.;-h sédimentaires. On sait que la plupart des êtres vivants Foya"ilen.f.
Pluriloculaires: Fusulinidés, Miliolidés, Lituolidés, Lagé­ Voir marge continentale. ont disparu sans laisser de traces. Un cadavre peut
nidés, Buliminidés, Rotalidés (dont les Nummulitidés). Voir syénite néphélinique.
être fossilisé s'il échappe aux agents de destruction
Fossé n.m. (agents atmosphériques, dissolution, agents biolo­ Foyer n.m.
Force cationique giques) et s'il est soumis à des facieurs de conserva­
Dépression allongée à flancs abrupts, à fond plat, de (d'un tremblement de terre). Lieu où se produit un
tion (enfouissement, substances conservatrices). Les
Elle est rapportée au nombre atomique Z et au rayon dimension variable et correspondant généralement à tremblement de terre. Le foyer peut être proche de la
processus de fossilisation sont nombreux, on peut
ionique r de l'élément chimique à caractériser: F = ZJr2 des zones effondrées dans un continent (voir graben). surface terrestre ou se situer en profondeur. La projec­
avoir:
tion géométrique du foyer à la surface de la Terre
- Conservation complète d'un cadavre. Cela n'a été
Fossé s'appelle l'épicentre. Synonyme d'hypocente. Voir
Force de Coriolis réalisé qu'exceptionnellement dans certains milieux où
séïsme.
les organismes ont été plongés vivants: glace et boues
Force qui s'exerce sur les corps en mouvement à la d'effondrement
glacées (Mamouths sibériens). ambre (Insectes,
surface de la terre et par rapport à elle du fait de leur Voir graben.
inertie et de la rotation du Globe autour de son axe.
Arachnides). Silex (Protistes). Fr. Sym. chim. de Francium i�.;-iJI j...,,. ;
C'est une force qui dévie les trajectoires vers la droite
Fossé tectonique - Conservation de la forme d'un cadavre et de certains
tissus: il arrive que les parties molles des organismes
Fractionnement n.m. - ;._:,.:r.,.:,
dans l'hémisphère Nord, vers la gauche dans Voir graben.
aient laissé leurs traces momifiées (momies -�-ÎL.....i.:.I
l'hémisphère Sud. Elle est maximale aux pôles et nulle d'lchthyosaure, d'Archéopteryx, empreintes de Ségrégation progressive des minéraux ou de compo­
à l'équateur. Elle joue un rôle considérable dans le cas Fossile adj. - �L.:..:......... - •.;-.,.hi Méduses). sants chimiques durant la cristallisation d'un magma.
des marées par exemple. Synonyme de force géostra­ - Minéralisation: un enfouissement de longue durée
. ..!:..L.:..:......... - .;_,.hl
phique. entraîne une minéralisation. Il existe plusieurs possibi­ Fracturation n.f.
Reste d'organisme plus ou moins conservé dans les
lités:
Force géostrophique sédiments. Voir macrofossile, microfossile, nannofos­
• Les substances dissoutes dans l'eau se substituent à Fait d'avoir des fractures (cassures) dans des terrains
sile.
Force de Coriolis. la matière organiques détruite d'un cadavre; des roches, voire des minéraux. Voir fracture.
• Les vides laissés par la dissolution complète des Fracturalion hydraulique
Fossile adj. t.,.:.-
..!:.. .; ..,_. �1..i t.,.:. pièces calcaires peuvent être remplis par un autre - .;,� �
Foreset. Voir Front set ½--�'il ..;:..Li_,..bJI Se dit des débris ou des empreintes des corps organi­ minéral; . .;,� �.J..w:Ü
sés conservés dans les dépôts sédimentaires de • La substance fossilisante peut se substituer molécule Méthode de mesure in situ du champ de contrainte ac­
Formation n.f. -��-� à molécule à celle du squelette en gardant la structure
l'écorce terrestre: animaux ou végétaux fossiles, trac­ tuel consistant à mesurer la pression de fluide néces­
-��-� es, pistes fossiles. Ce terme qualifie les ressources fine: il y a donc épigénie ou pseudomorphose. saire pour briser une roche en place.
Fracture - 152 - - 153 - Fulgurite

Fracture n.f. �-t�-.;�I Frange capillaire cette frange est une "trappe à sédiments" où ceux-ci zontaux, sur lesquels ils se sont surimposés avec ap­
sont répartis en une masse ou étalée ou allongée ou parence de discordance, et avec les lits supérieurs
Terme général désignant toute cassure dans des ter­ Dans un sol ou une roche, couche surmontant la table encore en lentille biconvexe. subhorizontaux eux aussi, les top set, qui représentent
rains, des roches, des minéraux. Voir joint, lithoclase. d'eau et dont les interstices capillaires sont seuls rem­ le dépôt du bras deltaqïque établi en progressant sur
plis d'eau, les cavités ou interstices plus grands étant les foreset au cours de l'allongement. Mais les grands
Frasnien n.m.
Fracture (schistosité de-) - t� 1 � remplis d'air. La surface supérieure est généralement deltas marins ne suivent pas une disposition aussi sim­
-.;�'il irrégulière, d'où le nom de frange. Etage du Dévonien supérieur. Voir tabl. stratigraphie.
� - �I � ple. On y distingue moins nettement les foreset, car les
Voir schistosité. pendages ne dépassent pas quelques degrés. Voir
Francolite n.f.
Frange littorale Fréquence n.f. (courbe de-) - _;.1_,.:J I c:.,� foreset.
La zone littorale entend l'estran, c'est-à-dire la zone ._;:.l_,.:JI � Frottement (traces de-)
Phosphate de calcium Ca5(P04,C03)3(0H). Elle a
qui est comprise entre les plus hautes marées et les Voir tectoglyphe, faille.
une variété fibreuse appelée la staffélite. Leurs carac­ Voir dispersion (courbe de dispersion), et granulomé­
plus basses marées et les zones sous faible prondeur
tères sont très voisins de ceux de l'apatite. trie. Froude (nombre de -)
d'eau (inférieur ou égale à 10 m) soumise directement
à l'action des vagues. Sous ce sens large, la frange lit­ Rapport F = V/v'gH, déterminant la nature de
Franen.f. torale s'identifie aux mers épicontinentales dont la Front n.m.
l'acoulement. H: profondeur, V: vitesse (cm/s), g:
Glissement en masse de terrain sur un versant (dans sédimentation est néritique, directement influencée En géomorphologie, le front d'une cuesta c'est un accélération de la gravité (981 cm/s2). Pour F inférieur
la Péninsule italienne). par la ligne de rivage. Partie du plateau continental, abrupt dû à l'interruption de la couche résistante. Voir à 1, le dépôt en ride s'effecture; pour F = 1 où on atteint
relief structural. En tectonique c'est la partie le plus la vitesse critique de turbulence, l'ondulation disparaît;
avancée d'une nappe de charriage ou d'un pli couché. pour F supérieure à 1, l'écoulement est torrentiel et par

<1 F) 1 un effet de rouleau à axe horizontal, en aval des rides,

----------
F
---
-- --- ---- --- -- Front de la foliation les grains sont rejetés en sens inverse du courant
(effet antidune). Enfin, les ondulations disparaissent
ç:-,--- -- --_ -- -- -- . Jl ..r: 'il �- � .; .,.:J 1 �
quand la vitesse augmente encore.
Voir niveau structural.
Frustule n.m.
Front de la migmatisatlon �..,....::JI Jl..h.:. Voir Diatomées.
Voir niveau structural. -�..,.....::Jl..i.::,..
Fuccoïde n.m.
Pistes fossiles d'animaux allongés et souvent entre­
Front de la schistosité croisées qu'on peut observer dans des couches;
Voir niveau structural.
Fuel-ratio
Front set (ou foreset) Il exprime le rapport du carbone fixe aux matières vol­
atiles.
Dans un delta par exemple sous-lacustre la disposition
des sédiments obéit au schéma suivant: sur le font de
Fulgurite n.f. �l�I (4-.;
progression, les matériaux qui tombent le long de la
pente terminale abrupte forment des lits très inclinés, . ..:...l:, .; _,.iilll - ,1, ,Il
'-:!
voisins de 30°. Ce sont les fronts set ou foreset. Ils con­

- --
Portion d'un sable, limon ou sol, qui a été fondue par la
trastent avec les lits de fond, ou bottom set, subhori- foudre, puis s'est consolidée.
=
_______-=._-::. --=--=-=

:I:Ittt:: t:trrtr::t: : rItilIIIti:tt:@It:l


.•,,,•:.·.···· ... .............. .. .. ........... .. .
,

Morphologie des dépôts sédimentaires en fonction du nombre de FROUDE


A - fond ridé.
B - dunes et petites rides surimposées.
C - dunes.
D - effacement des dunes (régime de transition).
E - lit plan.
F - antidune stationnaire. Fusulinidés : A, Pseudofusulina ; tectum et Kériothèque, cloisons plissées, remplissage axial (en
G - antidune avec vague déferlante. noir, x6.B, Lepidollna ; portions de sections transverses (en heu!) à cloisons (cl) visibles, et axiale
H - effacement des antidunes. (en b) ; tectum (1) et Kériothèque ; endosquelette mural (ou Kérothécal) et basal donnant des cloi­
sonnettes axiales incomplètes (cl a) et des cloisonnettes transverses complètes (cl t), x 65.
Fracture - 152 - - 153 - rite

Fracture n.f. �-tJ...:.- _, �I Frange capillaire cette frange est une "trappe à sédiments" où ceux-ci zontaux, sur lesquels ils se sont surimpo!!!3ec ap­
sont répartis en une masse ou étalée ou allongée ou parence de discordance, et avec les liti.·ërieurs
Terme général désignant toute cassure dans des ter­ Dans un sol ou une roche, couche surmontant la table encore en lentille biconvexe. subhorizontaux eux aussi, les top set, qui �asentent
rains, des roches, des minéraux. Voir joint, lithoclase. d'eau et dont les interstices capillaires sont seuls rem­ le dépôt du bras deltaqïque établi en pr<l!a;ant sur
plis d'eau, les cavités ou interstices plus grands étant
Frasnien n.m. les foreset au cours de l'allongement. Mastesgrands
Fracture (schistosité de-) - t� 1 ..i.....:..:ü remplis d'air. la surface supérieure est généralement deltas marins ne suivent pas une dispositiatssi sim­
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ple. On y distingue moins nettement les fO'lle,car les
Voir schistosité. pendages ne dépassent pas quelques Voir
Frange littorale Fréquence n.f. (courbe de-) - _,..:;l_,..:;.JI ..:.,� foreset.
Francolite n.f.
la zone littorale entend l'estran, c'est-à-dire la zone ._,..:;1_,..:;.JI� Frottement (traces de-) <!.l lS..:..11 (.,.:.i)
Phosphate de calcium Ca5(P04,C03)3(0H). Elle a
qui est comprise entre les plus hautes marées et les Voir tectoglyphe, faille.
une variété fibreuse appelée la staffélite. leurs carac­ Voir dispersion (courbe de dispersion), et granulomé­
plus basses marées et les zones sous faible prondeur
tères sont très voisins de ceux de l'apatite. trie. Froude (nombre de-)
d'eau (inférieur ou égale à 10 m) soumise directement
à l'action des vagues. Sous ce sens large, la frange lit­ Rapport F = V/..JgH, déterminant la "àilre de
Frane n.f. torale s'identifie aux mers épicontinentales dont la Frontn.m.
l'acoulement. H: profondeur, V: vitesse s), g:
Glissement en masse de terrain sur un versant (dans sédimentation est néritique, directement influencée En géomorphologie, le front d'une cuesta c'est un accélération de la gravité (981 cm/s2). Po rilférieur
la Péninsule italienne). par la ligne de rivage. Partie du plateau continental, abrupt dû à l'interruption de la couche résistante. Voir à 1, le dépôt en ride s'effecture; pour F = 1 � :n atteint
relief structural. En tectonique c'est la partie le plus la vitesse critique de turbulence, l'ondulatkrd sparaît;
avancée d'une nappe de charriage ou d'un pli couché. pour F supérieure à 1, l'écoulement est torr�1 et par
un effet de rouleau à axe horizontal, en a lies rides,
F(1 F)1 Front de la foliation -J _, _,..:;.JI� les grains sont rejetés en sens inverse � courant
(effet antidune). Enfin, les ondulations d¾aissent
ç�-- -- --_ -- -- -- . Jl..>-='il �- ->-=.>_,..:;.J 1 �
quand la vitesse augmente encore.
Voir niveau structural.
Frustule n.m.
Front de la migmatisation - G::c'j....o.:JI JU...:. Voir Diatomées.
Voir niveau structural. . G:= j.-o..::J 1 �
Fuccoïde n.m.
Pistes fossiles d'animaux allongés et so ient entre­
Front de la schlstosité -
�I ..,-u...:. croisées qu'on peut observer dans des co�s;

,
Voir niveau structural.
Fuel-ratio

1
Front set ( ou foreset) Il exprime le rapport du carbone fixe aux matières vol­
atiles.
Dans un delta par exemple sous-lacustre la disposition
des sédiments obéit au schéma suivant: sur le font de
progression, les matériaux qui tombent le long de la
Fulgurite n.f. �l_,.....JI ( 4-.:,
pente terminale abrupte forment des lits très inclinés, . ..::...L:! _, ..,_iilll-�I
voisins de 30° . Ce sont les fronts set ou foreset. Ils con­ Portion d'un sable, limon ou sol, qui a été fondue par la
trastent avec les lits de fond, ou bottom set, subhori- foudre, puis s'est consolidée.

Morphologie des dépôts sédimentaires en fonction du nombre de FROUDE


A - fond ridé.
B - dunes et petites rides surimposées.
C - dunes.
D - effacement des dunes (régime de transition).
E - lit plan.
F - antidune stationnaire. Fusulinidés : A, Pseudofusulina ; tectum et Kériothèque, cloisons plissées, remplissage axial (en
G - antidune avec vague déferlante. noir, x6.B, lepidollna ; portions de sections transverses (en heut) à cloisons (cl) visibles, ·et axiale
H - effacement des antidunes. (en b) ; tectum (t) et Kériothèque ; endosquelette mural (ou Kérothécal) et basal donnant ,:tes cloi­
sonnettes axiales incomplètes (cl a) et des cloisonnettes transverses complètes (cl 't), x 65.
- 154 - - 155 -
Full

Full. Voir \ow


Fumerole n.f . , ---- , �
- /l'o....o....:....- l..i
Fusain n.m. Voir charbon
Fusinite n.f. ��
l'inertin
,
ite et ren­
G
Charbon appartenant au groupe de
wL.:.- ._:;..i1;.... - i�1 wL.:. les
fermant des tissus ligneux. Elle est friable et tachant
.1 1
. <.)- � .J-t"'
hau te temperature,
(ou fumérole). Emanation de gaz à
, .
doigts.
issue des fiss res ou des trous (évents) da�s les
olles depend
u

zones volcaniques. La nature des fumer Fusion n.f.


de la température. I
g. Gabbro orbiculaire
Les fu merolles cha u des (500 à 1oo c)
se trouvent r..L..wl-.;�
o
Accélération de la pesanteur .
cratèr es. En plus des compo sants habituels de la phase solide à la
dans les C'est le pasage d'un corps
CH4, H2) et Voir corsite.
des solfatares (C02, H2 S, H3 B03, NH3, hase liquide. La fusion d'u n corps est dite congrue
nte
en
notamment de l'eau (moins de 10%), elles
contiennent iorsque ce corps fond à températu.re constante
g. Gramme. Gabbroïque adj.
(NH4CI, NaCI, d1r
de l'acide chlorhydrique, des chlor u res donnant un liqu ide de même compos1t1on; ell� est . . � Q ualifie les roches magmatiqu es basiques ayant les
AICl3 et Fe Cl3) mais aussi des chlorures
(NH4CI, Na incongruente dans les autres cas. S'oppose a solid1f1- Ga . Symb. Chim. du Gallium caractères des gabbros. Les ensembles gabbrolques
) mais aussi compo sés de fluor (F, caton (voir ce mot) . comprennent les complexes ophiolitiques, les com­
Cl, Al Cl et FeCl3 Gaada
COS) et de plexes chanockitiques, les massifs avec des kimber­
HF, Si F4), de l'oxyde de carbone (CO,
3

Fusilinidés n.m. ..:..,L,,Jj.i.!I Mot arabe désignant un plateau parfaitement plan. lites et des lherzolites.
Au fur et à mesu re que croît la te­
l'acide thiocyanique.
et le rapport Fi
mpérature, les teneurs en S02, CO, H2 fusiform es ou Gadolinium n.m.
Foramin ifères pluriloc ulaires,
Cl augmentent. Gabbro n.m.
3 00 et 500 C, Symbol chim. Gd. Métal appartenant aux terres rares
Pour des températures comprises.entre
0

avec Roche magmatique plutonique (roche effu sive équiva­ (lanthanides).


les fumerolles sont acides, pl u s riches
en eau, sphériques, de taille comprise .de 1 à 70 m'.'1. 11 sont
lente: basalte), grenue, vert noirâtre, plus ou moins
H2, so2, C02, H Cl, H2S, faits d'une lame calcaire (m u raille ou sp1rotheque) en­ mouchetée de blanc. Si le clan des granites représente
100 et 300 C, roulée en spirale, divisée en loges par des cloisons. La
Gaize n.f. ..)",;.,°; Jlo :. L:>t
p u des températures comprises entre° le pôle acide des roches gren u es celui des gabbros Roche siliceuse riche en quartz détritiq u e, spicules
0� ; des fumer olles riches en eau (90 d'H20) avec muraille comporte de u x co u ches: la couche externe
est, à l'inverse, situé au pôle basique. Non seulement d'Eponges, so u vent calcifiés, glauconie, avec un
(H2BO , C02, CH4, H2S): ces fume­ (tectum), mince, sombre; la couche interne, épai�se,
divers compo sants les roches de ce clan sont pauvres en silicium mais ciment d'opale contenant de la calcite résidu elle.
riche en H2S) parfois perforée (diaphanothèque) parfois_ caracteris­
elles sont aussi riches en minéraux ferromagnésiens,
rolles sont appelées les solfatares (gaz ée par des petits pliliers perpend1cula1res a la surface
ents de soufre ce q u i fait que ces roches maliques (contenant fer et Galaxie n.f. � ..>-':'-"
susceptibles de donne r des gisem du test (kériothèque). Ce sont des organismes marins
magnésium) sont généralement mélanocrales à ho\­ Voir lactée. D'après les données physiques, les galax­
(soufrière). . . . (mer peu profonde et chaude) et de bons fossiles stra­
1000C, on a des omélanocrates. Le gabbro est généralement composé ies sont les cellu les de base dont est formé notre uni­
Pour des températures inferieures a tigraphiques (Carbonifère-Permien). On peut _
les clas­
de plagioclase (An supérieur à 50: labrador, bytownite,
es (gaz riches vers. Ce sont des collections d'étoiles contenant typi­
fumerolles froides appelées aussi mofett ser de la manière s u ivante: 1 - Fus11imdes au s�ns anorthite) et de pyroxène (diopside, diallage, augite,
sources ther- 4 quement plusieurs centaines de milliards d'astres de
en Co2) . Elles sont souvent liées à des strict. 2- Schwagérinidés. 3 - Verbeekinidés. - Neo­
hypersthène), secondairement d'olivine, de biotite, de dimensions, de luminosité et de couleurs diverses.
males. Adj. fumerollien. schwagérinidés. hornblende br u ne. Comme les basaltes, les gabbros Notres Galaxie dont le soleil est une étoile a une forme
sont facilement altérés: ouralitisation des pyroxènes, proche d'une lentille avec deux bras spirales. Le dia­
sa u ssu ritisation des plagioclases. Il y a de nombre u s­ mètre est de l'ordre de 70000 années lumière (une
es variétés de gabbro: 1- l'hypérite avec autant de cli­
année lumière= 10 13k�). Le nombre d'étoiles doit ap­
nopyroxène q u e d'orthopyroxène. 2- L'e u photide à
procher la centaine de milliards. L'âge de notre galaxie
cristaux de plagioclases verts sa u ssuritisés. 3 - La
ou voie lactée est évalué à 15 milliards d'années
troctolite à olivine abondante et à pyroxènes rares. 4-
d'après la vitesse d'éloignement des au tres galaxies.
La norites. Les norites avec hypersthène dominant.
parfois à cordièrite, à grenat, à spinelle. Les gisements
Galène n.f.
sont généralement massifs avec une différenciation
progressive du coeur (à troctolites ) vers la périphérie Sulfu re de plomb PbS, appartenant a u système cu­
(à norites). Les gabbros se trouvent parfois liés aux di­ bique. Se présente en cristaux cubiques ou cubo­
orites ou aux péridotites. Le microgabbro a u ne str u c­ octéadriques très fréqu ents; plu s rarement octéa­
ture microgrenue formant des filons, souvent alttérés driq ues. Très souvent en masses compactes, granu­
(ouralitisé, sauss u ritisé) . Dans ce cas il est appelé laires, présentant seu lement les surfaces de clivage.
porphyrite. Couleur gris de plomb, noircissant avec le temps, la
Voir tabl. magm. galène est tendre, très lou rde, fragile, à clivage facile
et très parfait selon le cube. Opaque, à éclat métal­
Gabbro quartzique
<.,F'.J.J-" .J.>-;'
l..è lique vif. La plupart du temps, c'est u n minéral hydro­
·,.,?. ->-11 �I thermal typiques des filons de température moyenne,
J en association avec la blende et l'argyrose, s u rtout
Roche magmatique plutonique grenue contenant du
dans u ne gangue de quartz et de fluorine. Egalement
quartz, du pyroxène, du hornblende, de l'andésine et en substitu tion et imprégnation, dans des sédiments
s'agit en fait d'un faciès de variation des du labrador. Il (provenant alors probablement de la concentration
gabbros ou des diorites quartziques. karstique du minéral disséminé).

l
Galet - 156 - - 157 - Gédinien

Galliumn.m. tour s sauf le denier (spire). L'ouverture est appelée Gastropore n.f.
péristome; le bord externe, le labre et le bord interne,
Corps simple métalique (Sym. Chim. Ga; at. 31, ion 3+
< de rayon 0,62A° m. at. 69,72; d. 5,9). Il ne se trouve
pas à l'état natif, mais se trouve dans des blendes
bord columellaire- L'ouverture est entière, circulaire ou
subcirculaire, che:z les premiers Mollusques: l'absence
. ..::,L:-,,l,a)LJ
Cavité où se situe le gastrozoïte. Voir Hydrozoaires.
du siphon peut ê::tre compensée par une fente sur le
ferrifères et dans quelques minéraux (ex. muscovite).
péristome dans les formes primitives (Pleurotomaria).
On le trouve aussi dans les latérites et les bauxites. Gastrozoïte n.m.
Enfin la coquille peut être lisse, ou pourvue de stries - � 1 4....,a_,_i..'.;..... ..::,l:.;�

g
Gamrna-ray L.. ls:h..!.i dans le sens de ,�.enroulement. Elle peut être ornée de . � 14....,i_,_i..'.;..... ..::, L:-,, L,a i
9'/,l Voir Hydrozoaïres
(diagraphie gamma-ray). Dans la radio-activité natu­ plis longitudinaux ou côtes. Si ces ornementations
sont simultanées. il se forme des granulations, des tu­ Gauss (champ de-)
relle, on mesure l'émission spontanée du rayonnement
bercules, des épiroes ou simplement un quadrillage.
/.

gamma émis par la roche elle-même ou par les sub­ Voir mangétisme terrestre.
Certains Gastéropodes sont uniquement aquatiques,
/

stances en solution dans l'eau interstitielle. Voir dia­


et respirent par des branchies situées soit en avant du
g,7/et stde' graphie. Gauss (période ou époque de -)
cœur ( P r o s olbranches) soit en arrière
(Opisthobranches), ces derniers étant peu importants Division géochronologique du Pliocène - Villa franchien
Gamonte n.m. en paléontologie. D'autres sont adaptés à la vie terres­ basée sur le paléomagnétisme. Elle varie de 3,3 à
Voir Foraminifères. tre, au moins terraporaire, et respirent par un poumon 2,5 millions d'années. Voir tabl. Quantunaire, paléo­
Différents types de galets. (Vatan). (Pulmonés). La ptupart des Gastéropodes sont marins, magnétisme.
Gangamopteris •• ' •. l:..
c>"-:!.J-'-!_,....... •
surtout littoraux. mais parfois profonds. Certains
Gayet J:.ls: � - t�I �
Galet n.m. s'adaptent bien à ides milieux saumâtres. Dans l'eau
.(.J_,l.,JI ::::l:).c .:,...) douce ou sur terre, vivent les Pulmonés et quelques Voir cannel-coal.
Fragment de roche, arrondi par l'érosion, de
Vgétaux fossiles appartenant aux Ptéridospermales, Prosobranches. Dans l'ensemble, les Gastéropodes
dimension supérieure à 16 mm. Voir granumétrie,
appartiennent au Permien. sont s fossiles de faciès. On classe les Gastéropodes
détriques (roches). Gaz carbonique C02
de la manière intéressant la paléontologie: 1- Pulmo­ - ..,,:.�� j�
Gangue n.f. nés (Carbonifère-Actuel). 2- Opisthobranches dont les -� j� - ù�.;�I � _, i ...,,:.1..:.
Galet aménagés Ptéropodes pélagiques (Cambrien-Actuel). 3- Proso­
Matériel interstitiel englobant les éléments d'une Voir cannel-coal.
branches comprennent: a)- Archéo-gastéropodes ou
roche, d'origine clastique (matrice) ou chimique
Aspidobranches (Cambrien-Actuel). b)- Mésogastéro­ Gaz de pétrole
Industries préhistoriques fabriquées avec des galets (ciment).
podes ou Taenioglosses (Ordovicien-Actuel). c)- Néo­
rendus tranchants par enlèvement d'éclats sur une
gastéropodes ou Sténoglosse. (ou gaz naturel). Il s'agit des carbures d'hydrogène
face ("choppers") ou sur deux faces ("chopping-tools").
Voir "pebble-culture".
Garg�sien n.m. (Ordovicien-Actuel). de formule C n H 2n+2' n allant de 1 + 4 (méthane,
Gastrolite n.f. � ..r."-"" éthane, propane, butane). Dans les gisements, ils sont
Galets éolisés e:=,r � sous-étages de l'Aptien (Grétacé inférieur). Voir tabl.
Pierre contenue dans l'estomac de certains animaux soit seuls, soit accompagnés de pétrole. Voir pétrole.
Voir dreikanter. Stratigraphie. (les dinosauriens).
Gaz naturel
Galets impressionnés � j�
Garniérite n.f. 1<' '· 1 ( ts:'
U""":--'-'.) .) Voir gaz de pétrole.

Il arrive que des galets pénètrent dans un autre galet. Voir nickel. Gaz volcanique
En général, il y a différence de nature pétrographique
Gassi Voir fumerolles.
'-F' ls: ..>-:' j�
entre le galet pénétrant et la roche pénétrée; par exem­
ple, quartz dans silex, silex dans grès. Ce phénomène
Entre les chaînes dunaires, le vent creuse des cou­ Gd.
s'explique de la manière suivante: dans le dépôt, l'eau i��W I j..,, .)
loirs, qu'on appelle feidj s'ils n'atteignent pas le sub­
ne séjourne par capillarité qu'aux points de contact
stratum et restent creusés dans les sables, gassi s'ils Symbole chimique du Gadolinium.
des galets. La mise en solution de l'un des point de
atteignent le substratum.
contact, tandis que l'autre ne l'est pas, s'explique par
des différences de solubilité, par exemple: le quartz, Ge •., • -Il
Gastéropodes n.m. - � ')Il ..::, ÎJ-:!-'--0 �
très stable, pénètre dans le silex plus soluble. .) l:� Symbole chimique du Germanium.
. ..::,l:,..c�I es ®
Galet mou Géanticlinal n.m.
.µ � - ,,.;..) �- (ou Gastropodes). Ce sont des Mollusques à coquille -L� L...b
Fragment de sédiment non lithifié, parfois resté ex­ tubulaire, conique, enroulée autour d'un axe ou colu­ -�b�
trêmement plastique • repris dans des sédiments. melle. Le Mollusque vit à l'intérieur et une partie de son
Bombement allongé de l'écorce terrestre.
corps en sort, le pied. Ce pied se trouve sous la masse Gastéropodes : Eléments des coquilles de Gastéro­
viscérale. Quand la coquille est disposée l'apex en podes.
Galet strié. haut et l'ouverture en façe, l'enroulement est, en gén­ A. Athleta découpé. B. Ampularia. a : apex - be : bord Géants (marmite de -) UJ�I b.;b
éral, dextre: sens des aiguilles d'une montre. Excep­ columellaire . bp : bord pariétal · co : columelle - cs :
Galet avec des stries rectilignes produites par tion: les Bulimes et les Physes sont sénestres. Les canal slphonal · om : ombilic · op : opercule - ou : ou­
Voir marmite . . ..:..QI
l'enchassement d'un caillou dans le glacier en mouve­ tours sont ordinairement joints. Exception: tous sepa­ verture . si : stries d'accroissement - su : suture. Gédinien n.m.
ment. Le galet, fortement pressé, est strié par le fond rés (Vermets). Certains sont imperceptibles, cône L'enroulement est dextre dans ces deux exemples.
rocheux. large (Patelle). La coquille peut avoir un ensemble de (Foucault et Raoult). Etage du Dévonien inférieur. Voir tabl. Stratigraphie.
Gédrite - 158 - - 159 -

Gédrite n.f. Gemmifèr e adj.


r;� �� géochronologie relative et la géochrcx:,nologie absolue.
La géochronologie relative est basée sur les principes
En effet, les orbites des satellites
artificiels périterres­
Voir amphibole. Qui contient des gemmes (des pierres précieuses). tres �euvent être déterminées avec
de stratigraphie et sur l'étude es fossiles. La _ précision par to­
pometne. Or ces orbites sont, à
des transformations
Géhlénite n.f.
Gemmologie n.f ½�I� - _;-Al�I Ll .>J
géochrononologie absolue basée s�r les méthodes
phyisiques radiométriques. Voi...- stratigraphie,
Voir mélilite. Etude de gemmes.
radio-ct,ronologie.
:: ., � ,. : z,�r�--1�1;.p-.�� s•"'
Gel n.m. J�I - � -J� Génale (pointe -)
�J =- - <:?� =- Géocratique adj. J.ù.:. • ).:i.J 1 ._j � 1 • � 1 1 1 • 1 1 i z.µ
1
Passage de l'eau de l'état liquide à l'état de glace. Le Voir trilobites. l 1 1 1 1 1 1 1
.�1.>L......::...:.I 1 : : : 1
gel agit sur les constituants minéraux des roches et 1
des sols. Genèse n.f. -� - .:,� - .·i..:...:. (période géocratique). E. Hang estiG,Tiait qu'une sorte ! :1 2.67 1: 2...62 :1 Z,51 1 2,511 2,59:1 2.61 : 2,115 l
: : 1 1
Formation d'une substance, d'u'ne structure. 1 � : I1 1 1 1
d'équilibre entre les bassins océanill!:ques et les aires - 1 11 1
1 1 l 1 1
continentales. Lorsque les premiers se vident la mer 1 1 • 1 : 1 , ,
Gel (chimique) - Li... J -��
-,, ·, Génie civil transgresse sur les aires continenta1....es. (Périodes tha­ : : : : : : : 1
"' � 0 �faœ d� compellldtion , ,
lassocratiques). Elle régresse dans l-49 cas contraire: la
-� - i)l.A- J� Concerne plus particulièrement les grands travaux, et sédimentation est alors intense d s les géosyncli­ 'l//!l/ll!/l!l!i!l!l//!ïl!!!!lillll!IÎ//////$//!1/;
Matière colloïdale, pouvant inclure un liquide dans ses même la construction d'immeubles : établissement des naux, en même temps que s'éxalter,,t les reliefs conti­ A
pores. fondations, qualité des matériaux, choix des emplace­ s�
2t'" ,Am
nentaux (périodes géocratiques). ·oppose à thalas-
ments (risques de séisme, d'inondation ... ). Les re­ .3An,
,-r-:--r-1 --·�-r· �>!i.,.,,
.socratique. _,;..._..+Lr_TIR-'+-,
sponsables du généie civil ont intérêt à consulter les
Gélif adj. (roche-) I
0-o t �
1
- � 1 1 • 1 : • '
géologues pour choisir l'intinéraire des autoroutes,
t,..
Géoden.f.
-t'
-U�½�� .> J 1 J 11 1 1 j 1
Quisefend par legel. . u.u � • 1 1 • ,

i : :
1
prévoir le profii des talus, recherche les matériaux
d'empierrement, etc. .J�-� 1 :
D�f'1stti ;?,67' i
. . ;
; '

Conc·rétionn subsphérique, dont l'ina:ntérieur est creux


Gélifraction n.f. - �I t..i.....o.::. Génie géologique et présente parfois des cristaux bier. développés.
,u.u:).JI -<:?�I t..i.....:.:JI ( géologie de l'ingénieur). Il comprend trois volets prin­ Géodésie n.f. -._,..;,-...,\11 hL....... F
Eclatement des roches, ou minéraux sous l'effet du cipaux : 1 - l'analyse des risques géologiques. 2 -
gel : aggravé si la roche est imprégnée d'eau ; les L'hydromécanique des milieux fissurés. 3 - la géotech­ ·½.>:;1..l�
dépôts de gélifraction sont formés d'éléments angu­ nique minière. C 'est l'etude de la forme de la terr:.J , de la pesanteur
leux, ce qui les distinguent des sédiments fluviatiles (gravimétrie) et des causes qui la d�·terminentt.
On appelle pesanteur l'attraction â.e tout corps par la Schéma des comprensations isostatiques
ils s'accummulent sur place ou glissent sous forme de Genou (plien -)
terre. On appelle gravité l'intensité c::::le cette pesanteur. selon Pratt (A) et Airy (8).
colluvions sur les pentes (éboulis). Voir pli.
La gravité varie selon l'altitude et I@ latitude. Cette at­ complexes près, l'image de la forme réelle du géoïde
Genren.m. traction est liée d'une part à la gra::!Yitation universelle Les mesures effectuées par des appareils peuvent
Gélifrac n.m. dite recotonenne et d'autre par à la otation de la Terre. être comparées aux valeurs théoriques calculées à
Fragment de roche issu une gélifraction. Groupement des classifications des êtres vivants ou On peut définir des surfaces où la �esanteur est con­ partir de l'élliipisoï de Clairaut. Bien évidemment des
fossiles contenant une ou plusieurs. espèces voisines stante: ce sont surfaces équipotentielles; La surface corrections doivent intervenir qui tiennent compte des
Voir nomenclature. équipotentielle qui passe par le iveau moyen des différences d'altitude, de la nature des roches au voi­
Gélifracté adj.
mers est appelée le géoïde: elle est située en général sinage, etc.
Fragmenté sous l'effet du gel. Géobaromè tre n.m. - ½,-bLL....;.11 C,JI..J.I
sous surface du sol. Si la Terre était immobile et si la 1- Valeurs mesurées: Des appareils de mesure
Gélisol . .b..i.....:JI .:.,.c ..i.....t .>-" JÎ J.:JJ C,J.L<> répartition des masses était parfaitement homogène, (gravimètres), fournissent la valeur de g dans une sta­
Minéraux permettant de renseigneur sur la pression qui ce géoïde serait une sphère. tion donnée.
Sol soumis au gel. Dans ce sol on a une partie profonde
a régné lors de leur formation. On peut rendre compte d'une part des variations de la 2 -Valeurs calculées : Il est aisé de calculer, en fonc­
toujours gelée (pergélisol ou permafrost ou permagel),
vitesse de rotaion de la Terre e t d'autre part de tion de la latitude de la station, la valeur de la gravité à
et une partie superficielle qui dégèle pendant un cer­ _
l'aplatissement aux pôles et expri:f"Tler mathématique­ partir de l'ellipsoïde de Clairaut situé au droit de la sta­
tain temps au cours de l'année (mollisol). Voir sol, Géoblèmes merme de ce volume en négligeant naturellement toute tion. En toute rigueur il faudrait considérer la valeur de
périglaciaire.
Grandes structures dues à l'impact de gigantesques variation dans la répartition des masses. Clairaut a cal­ la gravité sur le géoïde, l'erreur ainsi introduite est
météorites (astroblèmes). Voir astroblème. culé la figure d'équilibre d'un fluide en rotation et trouve d'ailleurs modeste.
Gélivation une surface complexe dite sphéroî"de. le fluide est un La valeur de g exprimée sur l'éllipsoïde à la verticale
Voir gélifraction.
Géochimie n.f. -�1- -�� liquide homogène elle devient un ellipsoïde dit de Clai­ d'une station est donnée par une formule approchée q
raut, du nom de son calculateur.L'ellisoïde de Clairaut est la latitude :
.�.,_J�I JÎ �L...:o.J':l'I
est une approximation du géoïde. Son intérêt est de
g = 978,049 (1 + 0 ,005 2884 sin2 q -0,0000059 sin2 2q)
Gemmen.f. Etude chimique du globe terrestre ; reliée à la pétrogra­ permettre le calcul théorique de la valeur de g en
gals.
phie. Voir géologie. chaque point du globe caractérisé par une altitude
Synonyme de pierre précieuse. Les gemmes les plus Les constantes ont été établies par tâtonnement et
donnée.
sont déduites de mesures déjà anciennes.
importantes sont: le diamant, l'améthyste, l'émeraude,
le grenat, le rubis, le saphir, la topaze, la turquoise, les
Géochronologie n.f. -�.,_J�I i'"=_,.i::J I r-k Tout écart entre la valeur mesurée et la valeur calculée
3) Valeurs corrigées: la station de mesure est installée
s'appellera anomalie et sera imputable aux répartitions
perles. .�.,_J�I �I -�I �I à terre, au dessus de l'llipsoïde donc, ou en mer sous
des masses à l'intérieur du globe.
celui-ci; dans le premier cas une masse de roches de
Gemme (sel de - )
Ensemble des méthodes permettant de donner un âge On a fait quelques progrès qua nt à l'approche du densité supérieure à 1 la sépare de la projection sur
Voir sel à un minéral, une roche, un terrain, etc. On a la géoïde réel par rapport à l'approximation de Clairaut. l'ellipsoïde, dans le second il s'agit d'une masse d'eau
Géodynamique - 160 - - 161 -
Géopétal

On appelle par convention géoïde la surfac


salée. De multiples corrections ont été proposées pour d'autant plus important que la masse considérée est tentielle correspondant au niveau moyen
e équipo­ dynamique externe; la première
se consacre à l'étude
tenir compte de ces différents facteurs. On ne retien­ faible. En profondeur, ces phénomènes de dilatation des mers. des séismes, des volcans, des
Géologie. n.f. déformations des
dra que : ne se font plus sentir, il existerait, en profondeur, une _ - L>"' J")' 1r-1-c roches sous l'effet des forces intern
es, tandis que la
_
surface dite de compensation où la gravité serait ho­ .W:.l_;J - 4.5:)4.JI - 4_,.i�
1
géodynamique externe étudie les
effets produits par
a) Correction topographique : elle tient compte de la po­ mogène et où la valeur qu'on y _pourr,ait mesure�_é?aler­ Le terme "géolo gie" signifie,, étymo les forces terrestres qui ont leur origin
e à l'extérieur du
logiquement
sition de la station par rapport aux masses montag­ ait la valeur théorique calculee : 1 homogéne1te des "discours sur la terre". Ce mot est compo globe terrestre, dans l'atmosphère,
dans l'hydrosphère
sé de deux
neuses, ou aux vallées qui influent sur la direction et masses serait effective sous cette surface de com­ vocables tirés du grec classique (géa, et sur les couc hes supe rficie
lles de la Terre
la valeur de l'attraction agissant sur le pendule. terme, et (altérations des roches, érosion, trans
pensation. logos, discours) et introduit dans le langag port, sédimenta­
b) Correction de Faye : on tient compte de l'attitude de e scienti­
2- Hypothèse d'Airy: Pour rendre compte des mêmes fique par Ulisse Aldrovandi au début du tion).
ce plateau par rapport à l'éllipsoïde. Xllème siècle.
faits, Airy suggéra que les montagnes comme toute la La géologie est un domaine extrêm
ement vaste 4 - La géologie appliquée: elle est divisé
e en plusieurs
c) Correction de plateau : assimilant, à la suite de la
croûte terrestre, "flottent" sur une substance de forte puisqu'il groupe tous les phénomène
s relatifs à la' autres branches spécialisées: la géologie
correction précédente, la surface topographique à un du pétrole,
densité. Les élévations topographiques seraient com­ structure du globe terrestre, soit dans des
zones su­ qui étudi e les gisem ents d'hyd
plateau horizontal, on tient compte de l'influencede la
pensées en profondeur par de véritables racines_ de perficielles, soit dans ses parties profon
des. Elle
rocar bures ;
masse rocheuse séparant ce plateau de la surface de l'hydrogéologie, qui étudie les condi
matériau léger, s'enfonçant dant un milieu dense. 1c1, la groupe plusieurs disciplines qui étudie
nt les miné­ tions géologiques
l'éllipsoïde de Clairaut. comparaison est évidente avec des cubes de glace raux; la pétrographie, qui a pour objet des gisements qui contiennent les eaux
On appelle anomalie à l'air libre la différence existant les roches; la souterraines
flottant dans l'eau d'un verre, cubes qui sont d'autant géochimie, qui nous apprend quels sont
les éléments et les moyens de capter et de protéger
celle-ci; la géo­
entre la valeur mesurée et la valeur calculée corrigée
plus enfoncés dans l'eau que la partie qui émerge est chimiques qui composent les diverses
parties de la technique, qui s'intéresse aux propr
en tenant compte de la seule altitude de la station par iétés physico­
plus haute. Comme dans l'hypothèse de Pratt, à une Terre; la paléontologie, ou étude des
fossiles c'est­
rapport à l'éllipsoïde. Ces anomalies sont toujours fa­ chimiques et mécaniques des sols
certaine profondeur, l'influence des reliefs ne se fait à-dire des vestiges et des empreintes
des pla�tes et
et des roches; la
ibles, tantôt positives, tantôt négatives selon les sta­ l'étude géologie de l'environnement,
plus sentir et les inégalités superficielles sont com­ �es animaux qui ont vécu à des époques très éloign­ qui s'intéresse à
_
tions. pensées. Les valeurs de la gravité qu'on y pourrait me­ ees de la notre et qui_ sont parvenus jusqu' de pollution et à l'aménagement du territo
d) Correction de Bouguer : somme des trois correc­ a nous en­ ire.
surer seraient égales à celles fournies par le calcul. 11 robés dans les roches; la stratigraphie
, qui étudie 5- La géologie planétaire: au cours
tions précédentes. On appelle anomalie de Bouguer la des dernières
s'agit donc d'une surface de compensation au­ l'agencement, dans l'espace et dans
le temps, des années, grâce aux progrès scientifique
différence entre la valeur calculée et la valeur mesurée s et technolo­
dessous de laquelle il y a homogénéité de répartition terrains et des événements qu'ils ont enreg
istrés· la giques, les géologues commencent à
ainsi corrigée. Les anomalies sont presque systémati­ sédimentologie qui a pour objet les phéno explorer directe­
des masses. mènes sédi­ ment notre système solaire. Les corps
quement négatives dans les régions de montagnes et célestes les
Dans l'ensem ble ces deux modèles sont utiles et men!aires t les roches sédimentaires;
� la tectonique, plus proches de la terre seront explo
rés directement
de hauts plateaux, positives en mer profonde. aucun ne peut être rejeté. Celui d'Airy est plus proche qui etud1e I ensemble des déformations
qui affectent soit par des astronautes, comme ce fut déjà
le cas de
4 - Résultats : Théoriquement, les valeurs meusurées de ce que l'on perçoit à la surface: il implique qu'une des terrains géologiques (cassures,
plis, schisto­ la lune, soit au moyen d'appareils scien
tifiques lancés
et les valeurs calculées puis corrigées devraient être montagne qui s'érode garde toujours une même den­ sités, etc.). en direction d'une planète (c'est le
cas pour Mars et
voisines l'une de l'autre. Or, les corrections et plus sité globale, ce qu'exclut le modèle de Pratt selon La géologie apporte son concours à
quelques autres Venus).
particulièrement, celle de Bouguer, accroissent très lequel au fur et à mesure de sa de�truction la mon: disciplines des sciences de la Terre ou
utilise leurs Géologie appliquée
souvent les écarts. Tout se passe comme si les cor­ tagne montrerait des variations laterales de dens1te résultats: la géodésie, qui étudie mathé
matiquement ;;_.•_.:b;11
4_,.i�
rections que le bon sens impose, étaient inutiles, (passant de 2,52, pour le cœur d'une très haute chaîne la forme et les dimensions de la terre et
fixe les coor­ Voir Géologie.
c'est-à-dire comme si, dans la nature, l'effet des reliefs à 2,6). Néanmoins l'hypothèse de Pratt paraît très données de chacun de ses points; la géoph
ysique ou
sur la pesanteur était compensé en profondeur. En plausible lorsque l'on considère les couches profondes physique du globe, qui applique les métho
des de la Géologie historique L.=.....o
fait, on constate que les corrections de Bouguer son qui sont parcourues par des ondes sismiques dont les physique au géoïde terrestre et à ses
diverses par­ Voir Géologie.
- _J !:JI
trop fortes, autrement dit que la matière située entre la vitesses varient latéralement, indiquent un change­ ties et qui cherche en particulier à obteni
r des donn­
station et l'ellipsoïde n'a pas l'influence sur g qu'elle ment de densité sans que les surfaces de disconti­ ées sur les zones profondes qui ne sont
pas directe­ Géologie planétaire.
permettrait de prédire. C'est là un résultat paradoxal­ nuité aient été observées. Les mesures de la gravité i:nent accessibles à l'homme; la cristallographie, qui
Voir Géologie
qui doit être interprété. On peut imaginer divers mod­ faites en montagnes s'interprètent correctement en etud1e les formes, les structures et les propri
étés des
èles pour la répartition de ces masses profondes. Si usant de l'hypothèse d'Airy, celles faites sur les crêtes cristaux; la pédologie, qui étudie l'origin Géologie structurale
e des sols
l'on tient compte du fait que la forme ellipsoïde de la médiocéaniques en usant de celle de Pratt. c'est-à-dire de la partie la plus super
ficielle de 1� Voir Géologie.
Terre correspond à très peu près à celle d'une masse Quoi qu'il en soit, les deux hypothèses permettent de croûte; enfin la géographie, qui s'intér
esse aux as­ Géologique (carte-)
fluide en équilibre hydrostatique, on est amené à défi­ rendre compte de la compensation en profondeur des pects actuels de la surface de la terre, y
compris les
nir une surface équipotentielle dite surface de compen­ reliefs importants. aspects humains et politiques. Voir carte géologique.
sation au-dessous de laquelle cet équilibre est établi on appelle correction isostatique en un point, la D'une manière générale. on peut dire que
Géomagnétique
alors qu'au dessus peut exiler une répartition hétéro­ somme de la correction de Bouguer et de l'effet des la géologie
comprend les branches principale suivantes - � l....:ù_., � J.êi-=..
: - � J "i 1
gène des masses ; c'est la théorie de l'isostasie. masses compensatrices profondes. On appelle anom­ 1 - La géologie historique : par l'étude
des caractères
On appelle donc théorie de l'isostasie les hypothèses alie valeur calculée ainsi corrigée. physique des roches et des fossile -���I
s qui y sont
qui interprètent les compensations en profondeur des incorporés, elle cherche à reconstituer (Champ géomagnétique). Voir magnétis�
Géodynamique n.f. les principaux e terrestre.
reliefs superficiels. De très nombreux modèles ont été événements géologiques qui se sont succé
dés dans éom rph
Voir géologie. olo
proposés. Parmi les plus usités: l'hypothèse de Pratt le temps, tels que les changements climat
iques, la
� � �ie n.f. . � ._i..:. _, r-1-c
(1871) et l'hypothèse. d'Airy (1855). répartition des masses continentales et
des mers au c>-=_,.s..:., � - �_,J� J _,_,,� - U"' J "il
1 - Hypothèse de Pratt ; Pratt propose d'interpréter ces cours des temps géologiques. .JI..S...;;,..:.JI - L>"' "il � r-1-' - <.>'"-::' J L.:..:....JI
-�'
faits en admettant que les montagnes ne sont pas des Géographie physique. - U"' J "i 1 ._i..:.J 2 - La géologie structurale : elle étudie
les processus
J

masses homogènes posées sur une surface profonde qui provoquent les déformations et les
··:·::hll �1µ1 déplacements
mais qu'elles proviennent d'une dilatation du matériel des masses rocheuses de la lithosphère. Sciences des formes de terrains. Voir géolo
gie
de l'écorce. Il s'agirait en somme d'un soufflé bien Synonyme de géomorphologie. Voir géologie. 3- La géodynamique, ou géologie dynam Géopétal adj.
ique: on
réussi par un habile cuisinier ! Le volume occupé est divise cette branche en géodynamique Voir géotrope. Lf"!"_,J�..,.._.J..:.
Géoïde. n.f. J�. 1........:.1
- � - 1 interne et géo-
Géopète - 162 - - 163 - Géosynclinal

Géopète adj. l'essentiel du remplissage. Il s'agit en général de turbi­ déformation par compression. Des mouvements très
Polarité géosynclinale
dites déposées en eau profonde, interstratifiées dans précoces se produisent souvent sur la ride eugéanticli­
(ou géopétal). Déconseillé, car peu euphonique en fra­
certains cas avec des contourites. nale ou sur le bord interne de l'eugéosynclinal
nçais, et formé d'une racine greque alliée à une racine - Sens de la migration orogénique
La nature du socle de ces sédiments n'est pas connue (mouvements "paléotectoniques"). Plus tard, lorsque
latine. - Sens du déversement des accidents tectoniques (pils, nappe, etc.)
avec certitude. En raison de l'intense déformation s'édifie la chaîne proprement dite (tectonique paroxys­
Géophysique n.f. · 'l/ 1 1.i...,· ·.1,
- u<> J - � r- male), " l'ordre de tectogenèse" part des zones les plus
EXTERNIDES- subie par le bassin après la sédimentation, on n'est
INTERNIDPS internes, et migre ensuite vers les zones externes.
·i.J">J 'l/1 ·�� - ·��� jamais sûr que les terrains cristallins associés aux fly­
Avant Sillon Sillon Ride 6 - Les extenides, au contraire, qui comprennent le mi­
(ou physique du globe). Etude appliquant les miogéosynclinal eugéosynclinal eugéanticlinale schs représentent leur soubassement originel. Il arrive ogéosynclinal et le miogéanticlinal, sont déformées
pays
méthodes de la physique au géoïde terrestre et à ses que le substratum apparent soit de nature continen­ tardivement, tout à fait à la fin du plissement de la
diverses parties et qui cherche en particulier à obtenir �++ +
��' - chaîne à laquelle elles sont incorporées. Corrélative­
-1 + + tale. Très souvent cependant, il s'agit d'ophiolites, au­
des données sur les zones profondes qui ne sont pas ment, l'aire de sédimentation des flyschs, primitive­
Aire continentale Aire océanique des produits effusifs au-trefois considérées comme
ment confinée à l'eugéosynclinal, gagne peu les zones
directement accessibles à l'homme. L'Américain Géo­ jourd'hui assimiliés à des fragments de croûte externes d'abord la ride miogéanticlinale, puis le sillon
physical Union subdivise la géophysique en huit disci­ + + + Socle sialique À Ophiolites Elysch océanique. Le sillon eugéosynclinal semble donc miogésynclinale en direction de l'avant-pays.
plines: 1 - Météorologie: science de l'atmosphère; 2 - s'étendre continental de part et d'autre de la frontière La polarité géosynclinale, e;;fin, déjà suggérée par la
Schéma du géosynclinal (J. Aubouin).
entre socles continental et océanique progression de la tectogenèse depuis les internides
Hydrologie: science de l'eau, superficielle et souter­
4 - La ride eugéanticlinale: La présence de cette ride jusqu'aux externides, s'exprime également dans le
raine; 3 - Océanographie: science des Océans; 4 - Vol­ 2 - La ride miogéanticlinale: Selon les régions cett
est fréquemment suggérée par le sens et la nature des sens de déversement des unités tectoniques, qui sont
canologie: science des volcans et phénomènes asso­ ride correspond soit à un haut-fond (définition
apports sédimentaires dans l'eugéosynclinal, qui impli­ presque toujours charriées vers l'avant-pays, avant
ciés; 6 - Géomagnétisme: science des phénomènes morphologique), soit à une zone où la couverture d'être parfois renversées (rétrocharriages) dans une
quent une région source à croûte continentale située
magnétiques et électriques du globe; 7 - Géodésie: sédimer.taire est mince (définition structurale). phase de serrage ultérieure.
en position "interne" par rapport au bassin.
science de la forme et du champ gravitationnel de la a) L'exemple de haut-fond le plus souvent cité est le L'histoire d'un géosynclinal est caractérisée par trois
5- lnternides: Elles sont constituées par l'ensemble grandes périodes :
terre ; 8 - Tectonophysique (tectonique géodyna­ géanticlinal du Gavrovo, dans la chaîne des Dinarides.
eugéanticlinal-eugéosynclinal. Dans l'histoire géolo­
mique) : science des déformation des roches, relies Il s'agit d'une région très allongée (plus de 1000 km) et gique, elles sont les premières zones à subir une
gense des montagnes et auttres diastrophismes. relativement étroite (100 - 150 km), dont l'histoire
Quatre autres disciplines associées d'habitude avec la
géologique pendant le Mésozoïque est faite Km
géophysique : 1 - Glaciologie : Science qui s'occupe
de l'eau sous sa forme de galce ; 2 - Géothermométrie : d'épisodes d'émersion (dont témoignent notamment
Science qui s'occupe de la chaleur du globe 3 - Géo­ des bauxites) et de périodes de sédimentation marine
cosmogonie; 4 - Géochronologie : science qui en eau trés peu profonde , pendanr lesquelles
s'occupe de la mesure de l'âge des événements de s'édifient des récifs coralliens. En général, ce premier
l'histoire du globe. Voir Géologie, Géodésie. type de géanticliinal est une région subsidente où la
Géorgien n.m. couverture sédimentaire est trés epaisse. __ ,ers dorsale
-<..,r-"J�
b) L'exemple le plus représentatif des miogéanticlinaux océanique
Division stragtaphique appatenant au Cambrien -- pla1eau conlinenlal ------
à couverture amincie est la ride briançonnaise, dans
inférieur. Voir tabl. stratigtaphie.
les Alpes occidentales. Les sédiments de cette ride
Géostrophique adj. � 1 J�� présentent le Jurassique supérieur et le Crétacé, et se
Qui se rapporte à la rotation de la Terre. La force géos­ sont déposés en eau relativement profonde. Les
trophique est synonyme de forme de coriolis. séries sont condensées (sédimentation très lente) ou océanique--·- -- -
, ,_ lacunaires (ils résultent d'une érosion sous-marine, ou
Géosynclinal n.m. - � - J� - rajogéosynclinal -------<�
de l'absence de tout apport sédimentaire pendant une
,_;Lü..::.........I - �j _,..ü-. - �) _,..ü-. longue période).
Les miogéanticlinaux appartiennent ainsi à deux
eugéosynclinal
Un géosynclinal cornprend en principe deux sillons et familles bien distinctes : les uns font partie du domaine
deux rides. En s'éloignant du continent émergé vers néritique, et portent une couverture sédimentaire plus
l'océan, on rencontre successivement : profonde et n'accueillent que des sédiments
1- Le sillon miogéosynclinal: c'est un bassin très étiré
(longueur de l'ordre de 1000km, largeur de l'ordre de
pélagiques minces et discontinus.
Dans une comparaison des géosynclinaux avec les
®
200km), où s'accumulent d'épaisses séries sédimen­ marges continentales, les deux types doivent être
taires de faciès néritique ou hémipélagique (leur puis­ clairement séparés. En revanche, ils appartiennent
l'un comme l'autre, par la nature de leur socle, au

11 ""'""""'"'
sance dépasse parfois plusieurs kilomètres). Ce n'est
que tout à fait à la fin de l'évolution (après la tectoge­ domaine de la croûte continentale. 2 -_- 2' _-_-_- Sédiments pélagiques et confinés

----=�
Calcaires
nèse que se déposent des flyschs (turbidites) au­ 3- Le sillon eugéosynclinal: Dans ce second sillon les
• détritiq u es et évaporitiques
dessus des séries néritiques. Ce premier sillon ne ren­ dépôts situés à la base de la série sédimentaire 3 Sénee détnt1ques et évapontee
�: �� :::::
ferme pas d'ophiolite. En revanche, il garde parfois la présentent en général un faciès pélagique et profond, Socle
4 · .. _ :. :� ""'"'" « '"""'""
trace d'une certaine activité magmatique, qui peut et sont le plus souvent entièrement décalcifiés
(radiolarites et argilites). Mais très tôt dans l'histoire du Comparaison du modèle géosynclinal avec une marge continentale stable. a : schéma d'une
s'interpréter par une distension de la croûte continen­ marge maigre ; b : même schéma dessiné en supposant que le fond de la mer est horizontal.
tale. bassin apparaissent des flyschs, qui constituent
(Bol Ilot).
Géotechnique - 164 - - 165 - Glacier

1 - Une période géosynclinale successivement mar­ sants chimiques minimum nécessaires et suffisants Synonyme de gisement Terme réservé généralement à
Géotrope adj.
quée par trois stades : a) stade d'individualisation : for­ pour décrire la composition de toutes les phases du un endroit où l'on a des substances utiles (métaux
Synonyme de géopète. susceptibles d'une exploitation). On parle alors de gîte
mation d'un sillon; b) stade d'état : le géosynclinal a la système. Fest la variance (ou degré de liberté): c'est
strucuture décrite plus haut; c) stade terminal (stade métallifère.
Se dit d'une figure sédimentaire permettant de situer la le nombre minimum de variables qui doivent être con­
d'orogenèse), caractérisé par la sédimentation du position de la pesanteur au moment du dépôt. Par ex­ nues pour définir parfaitement l'état exact du système. Gîtologie n.f.
type flysch, la mise en place des grandes unités tecto­ emple, remplissage d'une cavité (coquille ou autre)
niques tangentielles, accompagnée dans les zones in­ Le chiffre 2 correspond aux deux paramètres pression
d'abord par un sédiment, souvent granoclassé, à sur­ Etude des gîtes métallifères. Voir métallogénie.
ternes de métamorphisme et de plutonisme granitique. face supérieure plane, puis par de la calcite limpide oc­ lera à pression con-et température. Lorsqu'on travail
Ce stade est caractérisé aussi par une polarité orogé­ cupant la partie supérieure restée vide. Ou bien, cal­ stante la règle s'écrira P+F= c+ 1.
nique qui se traduit par un âge plus ancien des flyschs Givétien n.f.
cite stalactitique pendant au toit d'une cavité.
dans l'eugéosynclinal (interne) que dans le miogéosyn­ Etage du Dérounien moyen. Voir tabl. Stratigraphie.
clinal (externe); par des structures tectoniques plus Glbbslte n.f. (ou hydrogill ite) ,-, 1 e.'_•:::,
Germanique (trias ·) glabelle n.f Voir Trilobires �I - �I
précoces dans les régions internes que dans les Hydroxyde d'aluminium Al (OH)3 appartenant au sys­
régions externes; par un sens de déversement des ac­ Voir Trias. tème monoclinique. Présente dans les latérites et les Glaciaire Adj. '-?.i¼ - '-?� - (?.l.:'-4-
cidents tectoniques tourné dans l'ensemble vers Germanium n.m. bauxites. Voir Argile. En rapport avec les glaciers modelé glaciaire, terrasse
l'extérieur de la chaîne. glaciaire, vallée glaciaire,
Corps simple métallique (symbole chimique. n.at.32; Gigantopithecus �� - J� .i�
2 - Une période tardigéosynclinale, accompagnant
m.at. 72,6; ion 4+ de rayon 0,53 A° ; d. 5,4). Métal gris, Glaciation n.f.
l'orogenèse géosynclinale et marquée par cassant, présent dans certains silicates (topaze, Singe fossile aux mandibules puissants (10 à 2 millions
l'individualisation d'unités paléogéographiques nou­ spessartite), dans les sulfures de zinc, d'argent ou de d'années).s
velles subparallèles aux précédentes mais différentes, cuivre. On le trouve aussi dans des charbons. Il est Gigantoslracésn.m. �;IJ l:,�
utilisé dans la fabrication des diodes et des transis­ Période de refroidissement du globe terrestre et
les "fosses malassiques" qui se disposent à l'arrière
tors grâce à ses propriétés de semi-conducteur.
-(��)tl-1�1� d'extension des masses glaciaires. Durant l'ère qua­
(arrière fosseà, àl'avant (avant-fosse) ou même dans ternaire plusieurs glaciations se sont succédeés,
Arthropodes fossiles appartenant au groupe de
la chaîne (intra-fosse) où se sédimentent de puis­ séparées par des réchauffements appelés intergla­
santes séries terrigenes discordantes, les molasses Mérostomes (Ordovicien · Permien).
Germanotype (style·) ciaires. Les causes de glaciation restent encore mal
tardigéosynclinales. connues. Plusieurs hypothèses ont été proposées
Dans le cas de plis de fond en extension, la couverture Gilbert (période de·)
3 - Une période postgéosynclinale, caractérisée pa pour les expliquer : variation de l'intensité du rayonne­
sédimentaire se rompt, sans beaucoup se déranger, Division géochronologique du Pliocène-Quaternaire ment solaire, irrégularité de la vitesse de rotation de la
des jeux de failles générateurs de surrection et accompagnant le socle dans son mouvement basée sur le paléomagnétisme (5,3 à 3,3 millions terre, etc. En Europe centrale, les phases d'extension
d'effondrement, limitant des bassins sédimentaires d'extension et ses mouvements verticaux "en touche d'années). et de retrait des glaciers alpins ont été mises en évi­
de piano"; ce style, très répandu dans l'Europe moy­
dans lesquels s'accumulent des molasses postgéo­ dence par les noms des affluents du Danube : Günz,
synlinales également discordantes.
enne, à la périphérie de l'arc alpin, est dit" style ger­ Gilsa (épi sode de-) - lk �.il:.. Mindel, Riss et Würm. Les interglaciaires correspon­
manotype" ou encore "style saxon". S'oppose à alpino­
_.lkWI _, dants sont dits : Günz-Mindel, Mindel-Riss et Riss­
Dans la nature, il n'est pas toujours facile d'identifier type.
Wirm Deux glaciations plus anciennes ont été nomm­
un géosynclinal. Il semble qu'il y a une homologie avec -'JLi.i-t::.. Evénement paléomagnétique du Quaternaire (1,6 mil· ées Danube et Biber (dans le Tertiaire). Dans la partie
Geysern.m.
les marges continentales (voir marge). lion d'années). septentrionale de l'Europe, les trois dernières glacia­
.L.:;.L.... ...:.,I ..J � - �):::, - L.;.L.... •)� tions correspondent aux glaciations Elster, Saale et
Géotechnique n.f . �.J-::1-':--...;, ..>')' 1 � Ce sont des sources très chaudes, jaillissantes, à ca­
Ginkgoales n.m. � Vistule (ou Veichsel). En amérique du Nord, on a con­
Etudes théorique et appliquée des caractéristiques ractère intermittent. L'eau contient généralement une -(�_,......i.b..11�1�) staté quatre glaciations, auxquelles on a donné les
physiques et mécaniques des sols, notamment au noms de Nebraska, Kansas, Illinois et Wisconsin.
forte proportion de silice, de carbonate de sodium, de
point de vue des travaux publics et privés (route, Au Maghreb et en particulier au Maroc, il n'y a pas de
chlorures et sulfates de K, Mg, Na. La silice se dépose Arbres fossiles représentés actuellement par une
canaux, fondations, etc.) glaciations bien marquées comme en Europe; aux
seule espèce : (Ginkgo ou Ginkyo). Connus au
sur les bords du trou en une roche particulière, la glaciations en Europe correspondent des pluviaux au
Géothermien.f. -o ..J �L.u Permien.
geysérite. L'origine des éruptions doit être cherchée Maghreb, et aux interglaciaires correspondent des
-�..>)'J " ..> l�I - ��I ._;, )li o).r"­ dans la surchauffe de la partie inférieure d'une colonne interpluviaux; on a pu dénombrer a peu près cinq
Giobertlte nJ.
Etude des propriétés thermiques de la terre. Voir pluviaux importants: Moulouyen, Salétien (Günz),
d'eau : lorsque la pression de la vapeur surchauffée Voir magnésite (carbonate Mg C03).
géophysique. dépasse la pression de la colonne d'eau il y a projec- Amirien (Mindel), Tensiftien (Riss), Soltanien (Würm).
Voir Quaternaire, pluvial. On connaît aussi des
Géothermique adj. � )11 ,)�1 (..J..i.:; tion violente. Glrvanelles n.f.
glaciations au Précambrien, au Cambrien, à la fin du
(Gradient géothermique). Voir gradient. Tertiaire. Lors d'une glaciation on a le stade
Geysér ite n.f. - ...:.,�I � C>.::..>�
Géothermométrie n.m. Ji .:i.u... anaglaciaire (anapluvial) qui marque le retrait des
�..i
. ...:.,l ..> �I� .• ü .).)·.............is�
- - -- glaciers. On s'accorde aussi qu'à une glaciation
-��I ._;, ..>)'I o)� ..1-.t ..r" Roche siliceuse (opale} déposées sur les bords d'un Algues appartenant au groupe des Cyanophycées correspond une regréssion et à un interglaciaire
Minéral qui permet de déterminer la température ayant geyser. Voir geyser. (Cambrien-Actuel). correspond une transgression.
régné lors de sa formation.
Gibbs (règle de -)
Gisement n.m. t1L - 0.iL.a..... � Glaclel adj.
Géothermomètrie n.f. " ..> J�I � Endroit où l'on trouve une substance, un fossile. Voir Dû à l'action des glaces flottantes.
Elle s'écrit P+F = c+2, où P est le nombre de phases gisement.
-��I ._;,):/1 o).r"- c>"� �- �}:/1
présentes dans le système et c le nombre campo- Gîte n.m. Glacier n.f.
Voir géophysique.
- 167 - Glissement de terrain
Glacier - 166 -

Masse de glace constituée par l'accumulation de la raines, et semé de crevasses et de trous. Les cre­ Glaciologie n.f Glaise n.f.
neige. On a les inlandsis, masses de glace couvrant vasses sont moins spectaculaires que celles observées Voir terre glaise.
dans le cirque. La glace s'écoule lentement et les ten­ Science qui s'occupe de l'étude de la glace et des gla
d'importantes surfaces continentales près des pôles.
sions différentielles liées au mouvement y provoquent ciers.
Les inlandsis peuvent donner des langues allant Glaubérite n.f.
l'ouverture de crevasses qui peuvent séparer des
jusqu'à la mer et se fragmentant en icebergs. On a cg gc Sulfate anhydre Na2Ca (S04)2.
lames aiguës de glace ou séracs.
aussi les calottes glaciaires qui couvrent les sommets Dans la langue on peut distinguer plusieurs types de
Glauconie n.f.
des montagnes; les glaciers de cirque qui occupent les crevasses. Les crevasses trans versales dues aux
Variations de la pente du fond rocheux. Les crevasses Ensemble de phyllites ferrugineuses, dont la glaucon­
dépressions perchées en hautes montagnes. Les plus
longitudinales liées au rétrécissement du lit glaciaire. ite (mica ferrifère généralement trés mal cristallisé).
importants sont les glaciers de vallée. Dans le type Miéral généralement vert par transparence, presque
Les crevasses marginales dues au frottement contre
alpin qui est le mieux étudié, on peut distinguer deux les parois du lit. exclusivement d'origine marine, souvent repris à l'état
parties: une partie supérieure où la surface est cou­ Sur la glace de l'inlandsis, l'eau de fonte forme chaque détritique. la glauconie se forme généralement dans
été des courants qui creusent des canyons encaissés les mers epicontinentales entre 50 et 500m de profon­
verte de neige compacte ou névé, elle s'appelle le
deur, en compagnie des minéraux phosphatés. Elle
cirque, une partie inférieure, avale, en forme d'une de quelques mètres, les bédières, avant de disparaître
s'altère en oxydes et des hydroxydes (goethite, héma-
bande sineuses, appelée la langue. Parfois on utilise dans des puits ou moulins.
tite).
les termes de collecteur pour désigner le cirque gla­ Certaines langues de l'inlandsis atteignent la mer, où la
ciaire et de diffuseur pour désigner la langue. houle et les marées les fragmentent en icebergs. glauconieux adj.
Glacier. cg : cirque glaciaire ; gc : galcier
Dans le cas du cirque glaciaire, s'il n'y a pas rupture La langue glaciaire présente une topographie convexe (glauconitique). Qui contient de la glauconie, de la
de cirque ; mf :moraine de fond ; ml : mori­
de pente, les champs de neige sont uniformes et en car la fusion est plus forte sur les bords. La surface glauconite.
ane latérale mm : moraine médiane ; ré :
été, on voit s'ouvrir des crevasses de distension qui de la glace est plus ou moins recouverte de dépôt
rimaye ; sé : seracs ; tsg : torrent sous -
mettent l'effondrement des neiges. Ces crevasses qu'on appelle moraines. Les moraines latérales sont
matérialisent le mouvement de toute la masse des formées par les matériaux tombés sur le glacier ou ar­
gla c i a i r e. (Fo u c a ult et Ra o u l t ). Glauconite n.f.
neiges vers l'aval, sous l'effet conjoint de la pesan­ rachés par lui aux parois de la vallée, quand deux cour­ Voir argiles (minéraux des argiles).
teur, du regel et du tassement. Les dimensions de ces ants de glace confluent, il se forme une moraine médi­
Glaciotectonique n.f.
'-r• L.:...... .
J)l:,,.

ane par juxtaposition de deux moraines latérales. Le Déformations tectoniques dues aux contraintes provo­
Glaucophane n.f.
crevasses augmentent en allant vers l'amont et parfois
on arrive à une crevasse majeure si les parois du glacier peut transporter des pierres à l'intérieur de la quées par des grands glaciers, et affectant générale­ Voir amphibole.
cirque sont abruptes et tout le glacier se décolle du masse de glace: elles constituent la moraine interne. ment les sols et les dépôts superficiels.
rocher: cette crevasse est appelée rimaye, elle con­ Les moraines de fond, constituées de blocs et de
Glaucophanite n.f.
stitue l'espace béant entre la paroi rocheuse et la matériaux triturés sur le fond, représentent un volume
Glacis n.m. ->-'�- .>JJL:..- ->-'.i.:,,.j Roche métamorphique à amphibole (glaucophane).
glace. appréciable. Enfin, le glacier dépose sur son front les Le glacis est une topographie de pente longitudinale
En ce qui concerne le diffuseur ou encore le dissipa­ matériaux transportés: ils constituent la moraine fron­ nette (1 à 5%) en moyenne, constante ou légèrement Glay n.m. (ou Glei)
teur, il se présente sous la forme d'un fleuve de glace, tale, dite aussi moraine terminale ou vallum morai­
concave, mais de pente latérale nulle; autrement dit, Portion d'un sol, altérée par l'eau qui persiste à son
nique.
long de plusieurs kilomètres, large de quelques cen­ les ri// (rigoles peu profondes) qui le parcourent coulent intérieur; le fer a été reduit à l'état ferreux, d'où des
taines de mètres, épais de 50 à 200 m. parallèlement sans s'enfoncer sensiblement dans la couleurs caractéristiques bleutées ou vert pâle dans
Dans le diffuseur l'ablation est plus forte sur les bords, surface du glacis, de sorte qu'on ne saurait distinguer toute la masse du sol ou seulement par taches ou par
il est encombré de débris rocheux appelés les mo- trainées, parmi d'autres tons bruns, jaunes ou rouges.
lits et interfluves. Si le cours d'eau s'encaisse dans le
crêle glacis, c'est que celui-là subit un rajeunissement et
Glint n.m. (ligne de-) ->.i.:,,.
que le glacis est une forme du passé. Suivant les
Rebord d'une plateforme qui domine morphologique­
matériaux épandus sur le glacis, on peut distinguer: 1 -
ment un bouclier. Par exemple rebord des couches
glacis d'érosion ou d'ablation: taillé dans la roche en
sédimentaires primaires (constituant la plateforme
place et non recouvert de débris autres que ceux d'un
russe et cotonienne) au-dessus du Bouclier Baltique.
sol ou d'un reg. 2 - Glacis d'accumulation: c'est celui
qui est recouvert d'une grande épaisseur de matériaux Glissement (nappe de -)
transportés, matériaux colluviaux, en général mal Voir nappe.
LANGUE
roulés, mais parfois aussi alluviaux ou coupés de len­
= DISSIPATEUR
001FFUSEUR tilles alluviales. 3 - Glacis couvert: c'est un glacis re­ Glissement de terrain
Glacier de cirque (coupe), sa rimaye, sa couvert d'une simple pellicule d'alluvions ou de colluvi­ Synonyme de frane. Descente en masse d'un terrain.
·-· -c.marginoles moraine. ons, d'une épaisseur de 1 ou 2 m. La surface Se produit sur pente assez forte, le long d'un plan de
--- C. rayonnantes d'érosion d'accumulation est parallèle à la surface gliissement (diaclasse par exemple). Voir arrache­
Glacio - eustatisme
située sous la pellicule. ment, collapse structure, décoiffement, faille panam­
Abaissement et soulèvement du niveau marin mondial éenne? Il y a un autre type de glissement appelé soli­
lié à l'englacement continental (glaciation) et à la Glacis continental flusion. La soliflusion d'une formation est sa sous
Différentes parties d'un glacier alpin et
déglaciation (interglaciaciare. Voir marge continental. forme boueuse à partir d'une niche de solifluxion.
divers types de crevasses
Globale - 169 - Graded bedding

Globale 'LL.:...J I L:.L.:u


C;-"''LL.:...J 1 4.....a..S: Glycymerls ou en plaques épaisses, chez les gneiss, alors qu'elle première se forme chimiquement en milieux oxydant à
- ..r'--C;-"' - .
(Tectonique à l'échelle du globe terrestre). Voir tecto­ est fine et facile, à cause de la schistosité plus impor­ partir de minerais de fer ou précipite dans des bassins
Bivalve appartenant au Crétacé supérieur-Actuel.
nique de plaques. tante, chez les micaschistes. restreints ( "fer de marais"). Voir limonite.
�J'il �..,..:. - � }il � Degré de métamorphisme : Moyen à élevé (facièsdes Gomphoceras. ..,.. 1 ->-=-'""'_,.à..:._,_:â
Glyphostome adj. -t111 ...:.,4JJ..l.:o.l amphibolites, passant insensiblement à des
g lobe Nautiloïdés (Voir ce mot).
·J;L _,i ,..i.::,..... r--à J� migmatites) .. Certains gneiss sont aussi de basse
(structure du -). Voir Terre. température (gneiss albitiques).
S'oppose à holostome. Se dit du péristome des Our- Gondwana (continent de-)
Milieu de formation : la majeure partie des gneiss
sins lorsqu'il est échancré. d'origine sédimentaire (paragneiss) se forme lors du Continent qui, au Permien (-250 MA), comprenait
Globlgérinidés n.m - <,:S��� métamorphisme progressif des schistes, avec déshy­ l'Amérique du Sud, l'Afrique, l'Inde, l'Australie et
·½J�...:.,�� Glyptodontes n.m. dratation de la muscovite et transformation de celle-ci l'Antarctique.

Mammifères fossiles appartenant au groupe des en feldspath et en silicates d'aluminium. Ils représen­ Goniatites n.m.
Foraminifères planctoniques à loges globuleuses, peu Edentés ressemblant par sa carapace à une énormes tent donc un stade très avancé de la transformation Céphalopodes Ammonoïdés ayant le siphon placé au
nombreuse, quelquefois carrénées, toujours ornées de tortue. Connus de l'Eocène au début du Quaternaire.en des roches argileuses, immédiatement avant le début bord externe des tours. La ligne de suture est parfois
nombreuses er fines épines résistant mal à la Amérique. de la refusion d'anatexie qui donne des migmatites Il anguleuse et simple, elle se complique par la
fossilisation, et supportant chez le vivant un s'agit de roche à haut degré de metamorphisme multiplication des lobes latéraux et même l'apparition
ectoplasme bulleux. Certains ont un test rectilligne Glyptogenèse n.f. �I D'autres dérivent du métamorphisme de roches grani­ des lobes dentelés, ce qui rapproche les Goniatites
bisérié ou planispiralé. La plupart sont trochospiralés, tiques, granodioritiques et tonalitiques (orthogneiss) et
et quelques uns ont une dernière loge enveloppante. Creusement de la surface de la Terre par l'érosion. Voir des Cératites difficiles à distinguer dans le Permien.
aussi morphogenèse. présentent parfois de nettes textures selectuelles. En
Les Globigérines peuvent être abondants et forment ce cas, ils peuvent aussi être à degré de métamorphis­ Les Goniatites appartiennent à tous les niveaux
parfois des boues calcaires à globigérines. Ils sont me moyen ou de toute façon assez bas, car ils conser­ marins: faciès profond, peu profond ou néritique,
très importants dans la stratigraphie du Tertiaire.
Apparus au Crétacé terminal, ils pillulent actuellement.
Gméliile n.f. (��»t._,:.):o:,"·-·!:: ë vent la texture gneissique pour des raisons de compo­ parfois même, au Carbonifère, dans des intercalations
Variété de zéolite appartenant au groupe rhomboé­ sition primaire, sans que ceci indique une
Voir Globorotalia, Globotruncana. marines littorales très légères. Ils apparaissent au
drique. déshydratation survenue à haute température. Voir
roches voisines: granulite, kinzigite, leptynite. Voir Dévonien, atteignent un maximum au Carbonifère et
Globorotallia disparaissent au Permien. Ils sont relayés par les
métamorphisme.
Foraminifère proche des globigérinidés et de Globo­ Gnathostomes n.m. peu à peu, dès le Carbonifère et au Permien cératites
truncana, appartenant au Paléocène- Actuel. Vertébrés ayant des mâchoires. S'opposent aux Gneiss inférieur (zone des-) _,i J� surtout.
Globotruncana Agnathes, n'ayant pas de mâchoires.
. � 1 '-"'"= L.:J I Ub....:...o Gonothèque n.f.
Gneiss n.m. '-'""1 L.:. - � - '-"'"=W Zone des gneiss à biotite et sillimanite servant à défi­ Voir graptolites
Roche métamorphique régionale (mésa à catazonale). nir la catazone dans la séquence pélitique. Voir méta­ Gorge de raccordement
Chimisme: sialique (gréseux à pélitico-gréseux). morphisme.
Comme composants essentiels: feldspath microcline, Voir modelé glaciaire. .J.w,_,J 1.i_,� 1
microcline perthitique, albite ou plagioclases de com­ Gneiss granitisés Gothlandien n.m.
position variable, mica (muscovite, phengite, biotite); Synonyme de migmatites.
<,:S.J..à.1.::.� - <,:S.J..à.1.::.-.,S
les composants accessoires: épidote, apatite, tourma­ Nom ancien du Silurien. Voir tabl. stratigraphie.
line, orthite, magnétite, ilménite, zircon, monazite, Gneiss supérieur (zone des-) _,i J� Gouffre n.f.
sphène, pyrite, pyrrhotine; composants accidentels: Voir modelé karstique .
quatrz, chlorite, disthène, andalousite, sillimanite, cor­ . � 'i 1 '-"'"= L.:J I Ub....:...o
dièrite, augite, hornblende, grenat (almandin). Zone des gneiss à muscovite et biotite, et définissant Gour
Aspect: Couleur généralement claire chez les types Au pied des cascades s'élève un mur calcaire à allure
dans la séquence pélitique la moitié inférieure de la
dérivant de granites (orthogneiss) ou de roches de console, plus large au sommet qu'à la base, qu'on
gréseuses feldspathiques assez pures (arkose), de­ mésozone.
trouve sur les rivières aériennes ou souterraines et
venant plus ou moins foncée chez les types qui con­ Voir métamorphisme. qu'on appelle barrage stalagmitique ou gour.
tiennent un important pourcentage de pélite, c'est-à­
Goethite n.f. .-,/·�-�_,_i
Quelques Globigérlnldés. dire qui dérivent de grès impurs (grès argileux, grau­ Graben n.m. _.......,,J-bi-<.s_..,_;..
wacke, etc.). Texture essentiellement granoblastique, Hydroxyde FeO. OH appartenant au système
Foraminifère proche des Globigérinidés pluriloculaires. orthorhombique. petits cristaux. Se présente en trés _u......;.,, - JY'- - (,:SJ�I .i_,�i
à grain moyen ou grossier, avec des passages aux
Ce sont des Foraminifères pélagiques qui servent textures porphiroblastiques et poeciloblastique rares petits cristaux prismatiques, striés Qunad les failles limitent un affaissement, on dit
beaucoup dans les divisions du Crétacé supérieur. Ils (gneiss œillé), ou bien nématoblastique (gneiss bacil­ verticalement. Habituellement en masse fibreuses et qu'elles dessinent un fossé ou graben, les failles qui
laire). Schistosité peu développée et seulement chez radiées. ou columnaires, et en agrégats de paquettes limitent un graben regardent vers celui-ci. Quand les
appartiennent au Cénomanien-Maestrichtien. radiées en touffes, capillaires et veloutés,
les types riches en mica et à grain assez fin (gneiss failles limitent une zone soulévée, on dit qu'elle
Glossopteris - '-"'"=�..,_....� compacts, gneiss tabulaires). On distingue un micas­ stalactiques, oolithiques ou pisolithiques. Aussi en dessinent un horst ou môle; les failles qui limitent un
chiste d'un gneiss non par la composition minéralo­ masse terreuse non cohérente. Couleur brunrougge horst regardent de part et d'autres de celui-ci.
.(J_,l.:JI ...:.,4).� .j-o) �W �� foncé à noire. Dure assez lourde, à clivage parfait.
giques, bien que le second soit généralement plus
Plante fossile appartenant au groupe des Ptéridosper­ riche en feldspaths, mais par le type de cassure; celle­ Eclat adamantin à métallique, ou soyeux. C'est un Graded bedding
males (Fougères à graines) : Dévonien - Crétacé. ci est beaucoup plus grossière et difficile, en cubes constituant important de la limonite et des ocres : la Voir granoclassement.
Gradient - 170 - - 171 - Granulométrie

ldspaths. On les dénomme d'après les minéraux ferro­ Se dit d'un magma, d'une roche ou d'un massif ayant une couleur claire, souvent rougeâtre. Texture porphy­
Gradient n.m. les caractères d'un granite.
magnésiens qu'ils contienne!; granite à biotite, granite rique, avec du quartz et du feldspath dans une masse
Rapport de la variation d'une grandeur entre deux à pyroxène, etc. 3- Granites monzonitiques (ou mon­ de fond, à grain moyennement fin, constituée par une
points à la distance de ceux-ci. Par exemple le gradi­ zogranites ou monzonites quartziques): dans ces Granitique (couche-) - �I� �
organisation graphique ou micropegmatitique de ceux­
ent géothermique est en moyenne 0,03 °C/m près de la granites le pourcentage de l'orthose est à peu près .Jl_,....:JI - r=J'JI - �'')'I ._j)Li.JI ci. Texture fréquemment zonée, et riche en cavités ta­
surface de la Terre. égale à celui des plagioclases (le plus souvent oligo­ pissées de beaux cristaux de minéraux. Les grano­
clase). Ils sont souvent assez riches en biotite. 4- Mi­ Couche de l'écorce terrestre située sous les conti­
phyres sont associés à certains massifs granitiques,
Gradient géothermique crogranites: ils ont une structures microgrenue: dans nents, pouvant atteindre 40 km d'épaisseur, de den­ et aussi à certains massifs de roches basiques
Voir gradient. des filons, souvent associés à des massifs grani­ sité 2,7 à 2,8. La composition moyenne est celle des (dolérites, gabbros). Ils se trouvent en filons, apophy­
tiques, la structures est toute entière cristalline. Dans granites. La dénomination de "granite" ne correspond ses, fragments diffus dans la périphérie de plutons
Gradin n.f. une pâte constituée de très petits cristaux indentés, granitiques intrusifs de faible profondeur.
Relief en marches d'escalier. que l'on peut encore distinguer individuellement à l'œil qu'à une schématisation.
nu ou à la loupe, sont noyés de très gros cristaux de Granitisation n.f.
Gradin de faille quartz ou de feldsparh atteignant plusieurs millimètres
. ' l - ;i.::..:.�
JL..â Granophyrique 4�_,.:.1� �
Phénomène aboutissant à la formation d'un granitoïde.
Gradin formé par le mouvement des blocs de part et ou plusieurs décimètres. Les granites sont des roches
affleurant en vastes massifs ou batholites de quelques " '-::/,:-_,_··�
i'.• '. -·- - · 1
d'autre d'une faille (ex. horst et graben). (structure -). Se dit d'une structure qui montre des in­
km à plusieurs centaines de km. D'après leurs rela­ Granitoïde n.m. .
.
tions avec les roches encaissantes, on peut distin­ � � � � clusions de quatrz dans un feldspath alcalin. Dans
Graine n.f. guer: 1- Les granites circonscrits (ou intrusifs) avec cette structure les cristaux de quartz et de feldspath
C'est l'ensemble des granites et des granodiorites. A
des bords nets. 2- Les granites d'anatexie à bords se complètent irrégulièrement.
Partie solide du noyau de la Terre. Chez les végétaux cela on ajoute parfois les monzonites, le syénites, et
diffus. 3- Les granites mixtes ayant un bord net et
supérieurs la graine est un organe de reproduction l'autre bord diffus. les tonalites.
Granulaire adj. -�-�
constitué d'enveloppes et d'un embryon. Les granites s'altèrent en donnant des arènes Granoblastique adj. J;,.1.i::... �
� - ,. 0 "' ,.

granitiques. Sous un climat humide et chaud, les . � ï,� - J.è�


Grainstone n.m. feldspaths s'altèrent facilement en donnant par Se dit de la structure des roches métamorphiques Sous forme de grains.
Voir carbonatées (roches). exemple de la kaolinite (kaolinisationà. l'altération montrant un shéma en mosaïque et où les minéraux
commence par des fissures et des diaclases, et en sont de dimensions égales. Par exemple les calcaires Granulation n.f.
Granite n.m. plus des arènes, elle donne des boules de granite cristallins ou les leptynites où les grains sont Fragmentation d'un cristal en petit grains sous l'effet
isolées (c'est l'altération en boules). fortement engrenés.
Roche magmatique intrusive, sialique (voir tabl. d'importantes déformations. Voir cataclase,
La roche effusive équivalente d'un granite est rhuolite.
magm.) Il a comme composants essentiels ; quartz; fe­ polygonisation.
Voir aussi roches voisines : charnockite, rhyolittes Granoclassement n.m. c;:_,.i.::.... �
ldsparh potassique (orthose, mictocline ), plagioclasse . .
greisen. Granulé adj.
(albite- oligoclaseà, biotite, comme minéraus acces­ .....i....:.1_,.::J 1 - e,:_,.i.::.... � - ..::..�I � - _,.:;..::.. - �
soire : magmanétie apatie, pyrite, ziron, orthite tourma­ Granite alcalin Classement des grains qui se déposent lorsque Se dit d'une cristal fragmenté en petits grains.
line ; comme composants accidentels : muscovite, l'énergie du courant de transport diminue. On peut dis­
Voir granite. Granule n.m.
hornblende, pyroxème, grenat, etc. C'est une tinguer : 1 - le granoclassement latéral : la taille des
roche de teinte claire (hololeucocrate à leucocrate). La grains diminue de l'amont vers l'aval ; 2 - le grano­ Elément détritique de 2 à 4 mm. Appartenant à la
Granite circonscrit
structure est en général grenue (cristaux de 1 à 5 mm). classement vertical ou graded- bedding : la taille des
On peut avoir des structures particulières: structure Granite intrusif, discordant. Voir granite. classe des rudites. Voir détritiques, granulométrie.
grains diminue du bas en haut d'une couche, dite gran­
saccharoïde (grain régulier de 1-2 mm); structure por­ oclassée. Voir turbidite, flysch, séquence. Granulite n.f. � �i - �')'I
phyroïde (grands cristaux de feldspath potassique Granite d'anatexie
pouvant atteindre plusieurs centimètres de long et Roche métamorphique de teinte claire contenant es­
Voir granite. Granodiorite n.f.
noyés dans une structure grenue banale); structure sentiellement, feldspath grenat, etc. La structure est
aplitique (tous les cristaux sont de très grande taille, Roche magmatique intrusive, grenue, voisine des gran­ souvent granoblastique orientée. Les granulites con­
décimétrique, et s'interpénètrent). Plus rarement on a Granite discordant
ites, contenant du quartz, des plagioclasses stituent d'important affleurements dans les sociels
les structures orbiculaires, sphérolitiques (voir ces Granite intrusif ou circonscrit. Voir granite. précambriens, associées à des roches voisines : char­
(oligoclase- andésine, souvent zonté), du feldspath
mots). potassique, zircon, pyroxène, muscovite, orthite. nockite, kinzigite, leptynite. Adj : granulitique.
On peut distinguer plusieurs grands groupes de gran­ Dans les granodiorites associées aux granites ou aux
Granite intrusif
ites ou plus généralement de granitoïdes: 1- Granites monzonites, les minéraux noirs sont peu abondants Granulites (faciès de-) - :\.L.âl �
alcalins: ils contiennent beaucoup de quartz, de Granite circonscrit ou discordant. Voir granite.
par contre dans les granodiorites associées aux dio­
l'orthose et de l'albite, et parfois des minéraux so­ Voir métamorphisme . �I �')' 1 �
Granite mixte rites ou au gabbros, les minéraux sont présents en
diques (amphiboles sodiques de type riebeckite, con­
quantité notable. Granulométrie n.f. - ..:..�I � <J"�
stituant 50% dans la variété lindinosite, pyroxène so­ Voir granite.
- . .. J...,Li
dique de type aegyrine, constituant près de 30% à
40% dans la variété rockallite) .Les minéraux acces­
Granite monzonitique � J >-'Y' Granophyre n.m. J_,:�.\11 ..::.,�1 (.)"�
(Ou monzogranite ou monozonite quartizique) Voir gra­ c'est l'étude de la taille, de la forme et du classement
soires sont généralement le zircon, la tourmaline, Roche magmatique apparentée au microgranite formée
nire. des éléments détritiques. Plusieurs échelle de taille
l'apatite; la tourmaline se trouve sous forme d'aiguilles essentiellement de feldspath potassique (orthose, mi­ des éléments ont été proposées. Les coupures sont
groupées dans la variété luxulianite. 2- Granites crocline), quartz ; accessoirement on trouve plagio­
Granitique adj. -�i-�I� placées cependant approximativement aux même
calco-alcalins: ce sont des granites diversement col­ clase -(albite - oligoclase),biotite, amphibole, pyroxènfé! points. L'échelle des tailles généralement adaptée par
orés selon les impuretés contenues dans les le- I sodique, muscotive, apatite, zircon fluorine, etc. Elle a
�� les pétroliers est l'échelle de Wentworth (voir
Granulométrie - 172 -
- 173 -
Granulométrie

détritique, tabl.); elle est établie en fonction de une échélle spéciale des ordonnées, dites ordonnées
L'étalement de la courbe traduit le classement, la b) Indice d'hétérométrie de A. Cailleux
dimensions des mailles des tamis utilisés pour la de probabilité, grâce auxquelles une d1stnbu t1on (Hé). Dans de
_ , déviation des quartiles mesure cet étalement et par nomb reux cas, les courb es n'atte
séparation des éléments dans les roche� meubles. log-normale se traduit par une droite au lieu d une ingen et pas
courbe en forme de S étiré. Grâce à une telle conséquent nous donne une idée sur le classement. l'ordonnée 75 %. De plus, l'indice Hé perme
Dans cette échelle, les tailles sont groupees en trms Cette mesure est donnée, notament par le coefficient t d'étudier
représentation on peut juger si � n sédiment a ete _ _ indépendamment le classement des
classes granulométriques de Trask: So = pourTrask (1930): sables et celui
remanié ou non, s'il résulte d'un melange de plu�1eurs des particules fines (limons, silts, argiles).
1 • Les rudites : éléments en majorité plus grands que 2 _ La valuer de Hé est donnée par une
phases granulométriques, déposées suivant d1fferents intervalle
mm. 2· les arénites éléments en majorité compris entre d'abscisses qui correspond à 25 % de la partie
processus de transport (traction, saltation ou la plus
2 mm et 63 microns. 3 · Les lutites : éléments en redréssée de la courbe cumulative. Nous disons
suspension), etc. que le
majorité plus petits que 63 microns. Dans chaque . So<2,5 Sédiment très bien classé classement est bon lorsque Hé est inférieur
_ Les renseignements utiles qu'on peut tirer des courbes à 0,5, qu'il
classe, les distinctions sont possibles : lut1tes 2,5<80<3,5 Sédiments normalement classé. est moyen lorsque Hé est compris entre
granulométriques les plus usitées : • courbe de 0,5 et 1,
séparées en deus groupes (silts et argil�s); ar�nit�s 3,5<So<4,5 Sédiement assez bien classé mauvais entre 1 et 2 et très mauvais lorsqu
fréquence : cette courbe permet d'apprécier certaines 'il est
ou sables séparés en cinq groupes de tres lm _ a tres So>4,5 Sédiment mal classé
caractéristiques du sédiment : le classment ou la supérieur à 2.
grossier; rudites, également séparées, mais c) L'inclusive graphie standard déviat
dispersion des grains, l'asymétrie des courbes de Fuchtbauer (1959) a proposé les limites suivantes : ion. Cette
seulement dans le cas des roches meubles. Tous les
fréquence, la présence de mélange qui se traduit_ par donnée rend mieux compte de la distribution entière
,y
termes de passage et de mélange d'une classe à comprises les extrémités où souvent sont
plusieurs pics. So<1,23 classment très bon. mises en
l'autre sont possibles (aréno-lutite par exemple). Les . . évidence les différences entre sables, de plage,
Un sédiement mal classé a une courbe etr?1te non 1,23<So<1,41 classement bon. de
résultats granulométriques se présentent sous fmme fleuve et de dune. Mais dans de nombreux
étalée. Par contre un sédiment mal classe a une 1,41<So<1,74 classement moyen. cas les
de construction graphique. Parmi ces constructions courbes n'atteingnent pas les ordonnées
courbe étalée. L'allure de la courbe de fréquence peut 1,74 <80<2 classement mauvais. 84 % et
graphiques, on peut utiliser : · des histogrammes ou 95%.
_ varier. Une courbe peut présenter un mode (courbe So>2 classement très mauvais.
diagrammes à colonnes, formés de rectangles 1omt1fs Linclusive graphie standard déviation :
unimodale), deux modes (courbe bi modale) ou c) Asymétrie (skewness).

--
dont les bases respectives représentent les _
plusieurs modes. La présence �e plusieurs modes L'asymétrie d'une distribution traduit un meilleu
---
intervalles de classe (différences de longueur entre les r (ou un 'Î)84 • 'Î)l 5 + 'Î)95 · q>5
(plusieurs pics) traduiusent la presence de mélanges. moins bon) classement des particules fines,
mailles des tamis utilisés et dont les hauteurs par
Ces mélanges peuvent être dûs à des �pports issus de rapport à celui des grosses particules. Elle se 4 6,6
correspondent aux fréquences des diff�ren tes _ traduit
deux ou plusieurs provinces distributrices d1fferentes par le rapport suivant : Folk et-.Ward (1957) ont proposé une échelle
classes (poids exprimés en % des fractions recoltees _ de
au point de vue lithologique, ou encore à la vanat1on du classement basée sur l'écart-type, qui est légérem
sur les différents tamis). Il faut bien noter que deux Asymétrie : ent
niveau d'énérgie de l'agent de transport. Concernant amendée par Friedman (1962).
histogrammes ne sont comparables que s'ils ont été
l'asymétrie, elle peut être positive ou n�_ gat1ve. • Données granulométriques et mode de transpo
rt.
faits avec la même échelle de tamis. . Ce coefficient exprime la symétrie par rapport
Positive si le classment est maximal du cote des à la Terme de classement
. des courbes de fréquence : si l'on pouvait réduire _ médiane 02. Plus ce coefficient est loin de 1, Folk Wanl Freidman
grains fins, au contraire elle est négative s1 le plus le Très bien classé 0,35 0,35
l'intervalle de classe de manière à le faire tendre vers _ mode est loin du diamètre moyen. S'il est égal
classement est maximal du côté des grains grossier. à 1, le Bien classé 0.50 0.50
zéro le contour en esclaier limitant l'histogramme se mode concide avec le diamètre moyen S'il
• paramètres de la distribution granulométrique: est Assez bien classé 0,71 0,80
rapp;ocherait d'une courbe de fréquence en joignant le supérieur à 1, le classement est maximal du côté
a) Méthode des quartiles ou quartiers (Tra�k) La fin, Assez classé 01 1.40
milieu des gradins de l'histogramme. _. s'il est inférieur à 1, le classement est maximal du
. . tendance centrale de la distribution granuiometnque côté Peu classé Œ Œ
. des courbe cumulatives : on cherche 1c1 à connaitre grossier.
peut être définie par le grain médian Md (med1ane) qui Extrémemem peu classé 01 2,60
la proportion du sédiment qui est supérieure ou d) Angulosité au Acuité (curtosis).
correspond au diamètre, lu en abscisse sur la courbe Très peu classé >04 >2.60
inférieure à une valeur donnée du diamètre L'angulosité d'une distribution traduit un meilleur (ou
cumulative, en regard de l'ordonnée 50 % des un
granulométrique. Dans le cas d'un tamisage, on porte _ moins bon classement) des particules voisine
fréquences pondérales cumulées. C'est un gram tel s de la
en abscisse les couvertures linéaires des mailles des médiane, par rapport au classement des queue Plusieurs tests ont été réalisés pour déterm
que 50 % en poids du matériau étudié sont pl s gros et s de la iner la
tamis et en ordonnée, le pourcentage en poids de _ � distribution. D'après A. Vatan elle peut se traduire qualité du mode de transport. En particulier,
50 % plus petits. On éstime que le gram me?1an _ est par nous
matière traversant le tamis (% de passant) ou ne le _ la formule: citons le test de Visher (1969) et le test de Passeg
une mesure de la dépense moyenne d energ1e a
traversant pas (% de refus). Les ingénieurs portent (1957). Ces tests essaient d'établir une liaison
développée par l'agent de transport. La médiane est Asymétrie m.c...ill. entre la
généralement les ouvertures des tamis dans un ordre granulométrie d'un sédiment et son mode de
appelée aussi deuxième quartile 02 2(P10 · P90) transport,
croissant tandis que les sédimentologues adaptent
De la courbe cumulative, on dedu1t _ : aussi. le premier . puis de dépôt.
presque toujours une disposition inverse. Lorsque Pour établir cette formule, il faut introduire P10 · Test de Visher.
quartile 01 et le troisième quartille 03. et P90
l'intervalle de classe diminue, le diagramme cumulatif . . correspondant aux diamètres de 1 O et 90 % 11 consis te en la matérialisation des
Le premier quartile 01 donné par la pro1ect1on sur sotcks
se transforme en une courbe cumulative; on peut · D'autre paramètres graphiques. Pour décrire granulométriques par des segme nts de
l'échelle des abscisses de l'intersection de la courbe et courbes
construire cette courbe en joignais les rentrants du caracté riser les courbe sgranu lométr iques, cumulatives construites en coordonnées de probab
cumulative avec l'horizontale représentant 75 % en les ilité
diagramme cumulatif. sédimentologues utilisent souvent des paramè et logarithmique. Trois mode de transport peuven
poids du sédiment considéré. tres t être
. des courbes cumulatives à ordonnées de probabilité : . . graphiques, déduits d'une série de valeurs indicati consid érés : Charriage et roulement, saltatio
Le troisième quartile 03 est la pro1ect1on sur les ves n,
les courbes de fréquence, construites avec une des diamètres, lues sur la courbe cumula suspension.
abscisses, de l'intersection de la courbe cumulative tive, et
exprimées en unités phi. · Test de Passega.
échelle logarithmique des diamètres des grains, avec l'horizontale représentant 25 % en poids du
a) Indice de Krumbien Qdf. La construction doit être faite de préférence
ressemblent aux courbes en cloche de GAUSS sédiment considéré. sur un
-LAPLACE exprimant les distributions log-normales. On le calcule selon la formule suivante Le classem "Modèle de Passega". Sur ce modèle on
b) Déviation des quartiles. ent peut
. est bon si Odf est inférieur à représenter un grand nombre d'échantillon on
On admet souvent, comme un postulat que les La déviation arithmétique des quartiles est donne par calcule
dimensions des grains de sable étaient originellement la valeur du grain médian (médiane) et la valeur
le rapport suivant : du
distribuées suivant une courbe log-normale. Par Qdq> = ID.:..QL = d>75 · d>25 premier percentile (diamètre correspondant à 1
%).
conséquent, il est utile de connaitre, dans quel\� L'inconvenion, le premier percentil est toujour
2 2 s mal
mesure, la courbe granulométrique d'un sable donnE; connu, mais on peut améliorer les résultats
en
1, moyen si Odf est compris entre 1 et 2 mauvais si Odf adopta nt le cinquiè me percen tile (diamè
s'écarte de la courbe théorique. Pour celà, on a calcule tre
est supérieur à 2. correspondant à 5 %).Sur ce modèle les premier
s
Granulométrie - 174 - - 175 - Gravelle

percentiles sont en fonction des grans médians. taille du grain médian. La distribution des points ainsi Grapestone n.m. Grauwake n.f.
Suivant l'axe des abscisses on porte ta valeur obtenus sur le graphique de Passega permet de Agrégat de granules calcaires d'origines diverses, Roche sédimentaire clastique appartenant aux roches
logarithmique du premier centile, c'est-à-dire ta distinguer plusieurs modes de transport : Transport détritiques consolidées. Couleurs assez foncée, de
· soudés en un ensemble rappellant par sa forme une
dimension à laquelle 99 % du sédiment est inférieure. par charriage (saltation ou roulement), suspension gris à brun, parfois verdâtre. Texture clastique peu
grappe de raisin. Synonymes: agglomérat, agrégat. sélectionnée à grains trés anguleux, dans une
Suivant t'axe des ordonnées, perpendiculairement au graduée, suspension uniforme.
abondante matrice limoneuse ou argileuse. La
Graphique adj.
stratification s'est souvent faite en bancs très
Se dit d'une structure montrant, dans les roches mag­ puissants et est caractérisée par une nette gradation.
matiques, des cristaux de minéraux imbriqués en for­ Les structures de strates, les sillons glissements, les
mant des figures qui rappellent l'écriture cuniéforme ou enroulements de trainées et tes empreintes
fréquences hébraïque. Par exempte une pegmatite où le quartz et inorganiques sont fréquents. Les fossiles rares et
le feldspath potassique sont imbriqués. fragmentaires. Les composants sont constitués de
Graphite n.m. � 1 �-� I J-"-,..,..:;...., fragments faits, en quantités à peu près égales, de
quartz, de feldpaths et de morceaux de roches
Variété de carbone cristallisé, se trouvant à l'état natif, (magmatiques basiques, shistes, etc.) La matrice et le
système hexagonal. Se présente en cristaux tabu­ ciment sont argileux ou choritiques, avec des oxydes
et hydroxydes de fer. la grauwacke est le produit de
laires, le plus souvent en masses lamellaires ou folia­
courants de tubidité sous- marins, en eaux profondes.

--- cées informes. Couleur gris de fer à noire. Très tendre,


onctueux au toucher, très léger, parfaitement clivable.
Se trouve dans des roches métamorphiques de haute
Graveleux adj. �- J;.:;.,
Oui contient une quantité de gravelles: Ex. Calcaire
- sédiment bien classé - o�ymétrie positive
température, comr,ie produit final de la carbonisation graveleux. Voir gravelle.
--- sédiment mol classé __ :: asymétrie négative
de matières organiques. Probablement aussi d'origine
m a g m a t i q u e s primaire au contact de roches

A
(pegmatites) et de filons hydrothermaux.
_.ps
Graptolites n.m.
Groupe zoologique appartenant aux stomocordés fos­
siles. Les graptolites constituent des colonies
Courbes de fréquence. d'individus ou zoïdes vivant dans des toges ou
/
'' thèques à parois formées de petites pièces en fuseau
_,,, / '
....... chitinisées. Ils prolifèrent par bourgeonnement d'un
stolon chitinisé les reliant. La colonie est composée
-- sédiment bien classé d'une première loge ou sicula striée, prolongée par
--- sédiment mol classé néma (fil chitineux) suivie d'une série de thèques co­
niques ou cylindriques, groupées autour d'un axe, la
virgula; le tout forme te rhabdosome.
Dans l'ensemblle, tes Graptolites sont des animaux
S.000
UIO marins pélagiques qui apparaissent à l'Ordovincien et
100 -------- ----------------- ---·- - J.000 prolifèrent au Silurien (schistes s'éteignent au Car­
2.000
bonifère. Ce sont d'excellents fossiles stratigra­
phiques. On les divise en Graptoloïdes et Dendroïdes
: 1 - Graptoloïdes : ont des rhabdosomes à symétrie bi­
75 ----------------- - fO(JO
latérale, les thèques peuvent être en 1,2,4 séries. 2 -
JSO
Dendroîdes : forment une colonie en éventail, fixé sur Développement d'un Graptolite : ms, meta­
soo sicula ; ps, prosicula (loge initiale) ; th1,
50 .,. te fond par un pédoncule (ex. Dictyonema)
th2, théques successives .
300
Graptoloïdes
20D
25 ------------ Voir Graptolites. Gravelle
100 Gras adj. �� - �� - � �

tailles Se dit d'un éclat un peu moins brillant que l'éclat Fragment d'origine quelconque, de dimension égale ou
o, 02 03 légèrement supérieure à celte d'un sable grossier de
'° alamandin.
100 JI tllSOO /SI 1.410p Grau
4-.c;.-� [_,, jA-0
nature calcaire à texture cryptocristaltine dominante
(pelotes, pseudo-oolithes, grains devenus cryptocris­
Courbe cumulative Ouverture faite dans un cordon de sable et qui permet tallins par une altération micritique, oolithes micritis­
Diagramme de Passega (ln Ber­
th ois.) la communication entre ta lagune et ta mer. ées, etc.) Voir carbonatée (roches). Adj. graveleux.
- 176 - - 177 - Grès rouges
Gravettien

chamockites), des éclogites (55 Al. + 20 Gros + 13 Pyr très fins, à peine visible à l'œil. 3- Structure pegmati­
Gravimétrie n.f. + 10 And.) et des roches à amphibole (amphibolites, tique à développement énorme de tous les minéraux
Etude de la pesanteur terrestre. Voir géodésie. glaucophanites. (parfois plusieurs décimètres). 4- Structure porphy­
Ceux qui sont riches en pyrope, caractérisent les roïde: dans ce cas, l'aspect de la roche n'est plus ho­
Gravimétrlque(anomalie -) roches ultrabasiques, péridotites et kimberlites (13 Al. mogène, et de grands cristaux centimétriques voisi­
+ 9 Gros. + 72 Pyr.) nent avec d'autres, millimétriques. Voir granite
Voir géodésie. ainsi que quelques brèches intrusives basaltiques (structure).
A B D Gravimétrique (correction-) ½-:'j�I � comme en Bohême. Ils sont stables à plus haute pres­
Voir géodésie. sion.
Ceux enfin qui sont enrichis en spessartine, accom­ Grèsn.m. - �I
pagnent les roches riches en silice, ignées (granites,
Gravité n.f. pegmatites, rhyolites avec 56 Al. + 36 (Spes) et méta­ -.:,.!...:i..u-LJ�-u-LJ�-(u-LJ�)�
morphiques (gneiss très quartzeux migmatitiques). Roche sédi�entaire détritique formée ·par des grains
Voir géodésie.
- Dans la série des ugrandites, les grenats présentent de sable enrobés dans un ciment. Les grains peuvent
fréquemment des anomalies optiques et sont légère­ être soit uniquement quartzeux, soit pour partie quart­
Gravité (tectonique par-) - l�l�j zeux et pour partie feldspathique, soit encore, mais
<,,r.' ment biréfringents. Surtout riches en grossulaire ils se
plus rarement, faits de minéraux fragiles tels que la
Voir géodésie. ½-:'j�4j'ij.:il renconctrent dans les sédiments calcaires métamor­
E F phiques : calcaire cristalins, cornéénnes calciques, hornblende, le pyroxène, l'olivine, la calcite, la glauco­
� > > > skarns et calcshistes. Dans ce dernier cas, les gre­ nie, etc. Mais la diversité des grès tient, beaucoup
Divers Graptolitoïdes. A, Monograptus plus encore, à la nature de leur ciment et du grain. On
Graywacke � ...:.=. - J.J..P.- nats sont colorés en vert (demantoïde) ou en jaune­
B, Oidymograptus ; C, Diplograptus D, peut distinguer : 1 - Grès à ciment siliceux qui peut
Tétragraptus ; E, F, Phyllograptus ; G, Synonyme de Grauwacke (voir ce mot). citron (topazolite).
Les grenats enrichis ou ouvarovite sont localisés passer au grès quartzeux puis au quartzlites. 2 - Grès
Rastrites ; H, Cyrtograptus.
dans les serpentinites à chromite alors que les andra­ à ciment calcaire dans ce cas le dêpot des grains de
Greisen n.m. sable a été contemporain de la précipitation de carbo­
dites titanifères (mélanite et schorlomite) ne se ren­
Gravettien Roche magmatique de la famille du granite, à quartz et nate de chaux par la voie chimique. Les grès calcaires
contrent que dans les roches alcalines sous - satur­
Faciès culturel du Paléolithique supérieur connu en à mica, sans feldspath, mais à apport de fumerolles peuvent avoir une structure à grains jointifs ou à grains
ées, grenues (syénites néphéliniques, ijolites) et
France, en Espagne, en Belgique et en Italie. Il est minéralisatrices, (tourmaline, topaze). dispersés. Lorsque la teneur de la roche en calcite
volcaniques (phonolites, néphélinites).
représenté par le Gravettien ou Pavolovien en Europe dépasse 50%, on dit que l'on a affaire à un calcaire
centrale et en Russie européenne. On date le Gravetti gréseux. La structure du ciment calcaire peut être
Grenat n.m. Les espèces minérales pures sont:
en de 26000 à 20000 ans avant J.C. granulaire, microgranulaire ou macrogranulaire, sui­
- Grenats alumineux Y=Al vant l'état d'avancement de la recristallisation. Dans
Les grenats sont des Nésosilicates de corps cubiques rependant à
Alma ndin X=Fe2+
les grès à structure poecilitique, les cristaux de calcite
la formule générale (Si04)3 y3+ x2+ dans laquelle Y Pyrope =Mg2+
sont assez grands pour que chacun d'eux englobe plu­
est un cation trivalent petit: A1 3+ (0,51 ). Fe3+ (0,64), Grossula ire =Ca2+
sieurs grains de sable à la fois. il existe également des
Spessa rtine =Mn2+
cr3+ (0,63), Ti3+ (0,76) servant de base à la classifica­ grès uniquement calcaires, formés à partir de sables
- Grenats ferrifères y =Felt- calcaires coralliens ou coquillers (calcarénites). 3 -
tion et X un cation bivalent; Ca2+ (0,99), Mn2 + (0, 80 ), X=Ca2+
A ndra dite Grès à ciment pélitique. 4 - On peut avoir aussi des
Fe2+ (0,74) et Mg2+ (0,66). Caldérite =Mn2+ grès à ciment dolomitique, phosphaté, ferrugineux
et, de plus, il existe deux séries solides plus ou moins Y=Cr3+
- Grenats chromifères Selon la nature des grains, on peut distinguer les grès
complètes, l'une calcique ou ugrandite (ouvarovite, X=Ca2+
Ouva rovite micacés (psammites). les grès feldspathiques
grossulaire, andradite) et l'autre non calcique ou pyral­ =Mg2+
Ha nléite (arkose), les grès lithiques à débris de roches (voir
spite (pyrope, almandin, spessartine). Signalons aussi
la substitution fréquente du titane dans les andradites grauwacke); les grès glauconieux, etc.
(mélanite avec 1 à 5% Ti0 2 et schorlomite avec 2% Grenat héllcltlque
-.? .J_;h ',?J ½
·-.?.,� ,..,..r-.-.,
Ti0 2 environ) et la présence d'une série des hydro­ Grès bariolé (ou - bigarré)
grossulaires entre le grossulaire [Si03 01 2) Al2 Ca3 et
Voir Buntsandstein.-
Une colonie de Graptolites fixés à un pneu­ la hibschite [Si2 08 (OH)4]A1 2 Ca3.
matophore (pn). g, "gonothèque" ; v, virgula. Dès 1914, Becke écrivait "legrenat est un minéral très Grenat qui a subi dans une roche métamorphique une

-.�-�
répandu et qui se forme dans les conditions les plus rotation entre deux feuillets schisteux glissant l'un sur GrésHlcation n.f. a,,
Gravier n.m. variables : par voie magmatique dans des roches de l'autre.
profondeur ou de surface, pyrogéniquement et pneu­ -�_,.li �I <>:'�-..!...:JI<>:'�
f� - J.J..P.- = � matolytiquement dans la période finale, pegmatitique, Grenatlte n.f.
':?J� ._;.,.,..::. � Formation d'un sable en grès.
Elément appatenant aux roches sédimentaires de la consolidation des magmas, par métamorphisme Roche d'origine métamorphique constituée en grande
détritiques (classes des rudites). Dimension de 2 à 16 de contact et, enfin par dynamométamorphisme dans partie de grenat.
mm à peu prs. Voir détriques (roche), granulomètrie. les schistes :;, > Gréslfléadj.
Greooeadj.
Les grenats, et plus particulièrement l'almandin, sont Transformé en grès.
Gravimètre n.m. -½-:'j�l ..:,I� en effet trés caractéristiques des roches métamor­
Se dit d'une structure ou d'une roche montrant des
· ½-:'j�I '-"' 4-i-o phiques mais ils n'en sont . point spécifiques.
- Dans la série des pyralspites, les grenats riches en cristaux ayant à peu près la même dimension et tous
Grès rouges
Appareil utilisé en gravimétrie pour évaluer la pesan almandin sont les minéraux typiques des micashistes visibles à l'œil nu: 1- Structure saccharoïde: grain fin (nouveaux et vieux grès rouges). Dépôts gréseux
(73 Al+ 6 Gros+ 14 Pyr.) Des ultragneiss (granulites et (1 mm env.). 2- Structure aplitique: les minéraux sont continentaux ou péricontinentaux déposés en bordure
teur.
Grève - 178 - - 179 - Gyrogonite

du bouclier baltique. Les nouveaux grès rouges sont Groupen.m. Plantes dont la graine est nue. Sous-embranchement
permiens et les vieux grès rouges sont dévoniens. Voir Gypseux adj.
Voir stratigrijphie. des phanérogames comprenant des plantes à ovule
ces mots. nue portée par une feuille fertile. Contenant du gypse.
Groupe de recouvrement
Grève n.f. Gypsen.m.
Dans les symétries du réseau cristallin, chaque groupe �-�
Etendue de gravier, de gravillon et du sable, notam- Gypsifère adj.
de recouvrement (ou groupe spatial) est formé par un Sulfate So4 Ca - 2H20, du système monoclinique, très
ment au bord de la mer, ou d'un cours d'eau. polymorphe, de couleur variée à cause de la présence Contenant du gypse.
ensemble de miroirs, de plans de symétrie avec glisse­
d'impuretés. Saccharoïde en grande masse; il peut
Greywacke ment, d'axes de rotation, d'axes hélicoïdaux, d'axes cristalliser en fers de lance de grande taille, en Gypsification n.f.
Voir grauwacke et graywacke. inverses, de centres de symétrie, repartis périodique­ grandes lames; enfin dans la variété connue sous le
ment dans l'espace, de façon à ce que toute opération nom de rose des sables. En plus on a des variétés: al­
Grèzesn.m. bâtre (grains fin), sélénite (ou gypse sélénite) en cris­ Transformation par hydratation de l'anhydrite en
du groupe ramène tous ces éléments en coïncidence.
Débris de petit calibre issus du fractionnement des taux isolés ou groupés, souvent maclés (macle en pied gypse.
d'alouette, macle en fer de lance). Vers 150°, le gypse
roches calcaires par le gel et étalés par les eaux de
Groupe spacial perd 3/4 de son eau et se transforme en matière bla­
Gyrogonite n.m.
fusion de la neige. Voir modelé périglaciaire. nche, très avide d'eau, le plâtre S04 Ca - 1/2 H20. Par
Voir groupe de recouvrement. Oogone des charophy1es.
hydratation, la poudre de plâtre se prend en masse en
Grimaldi (Homme de -) redonnant du gypse en fines aiguilles entrelacées.
Grumeau n.m.
Homme de la race de Cro-Magnon (1,60 m) avec un Voir pellet.
crâne très dolichocéphale et un prognathisme. Voir Grumeleux adj. .
, ,, 0- Li'_

Hominidés.
Grimaldlen �..u Lc.:.>-�·Jl.).••=·:81 Contenant des grumeaux. Ex. Calcaire grumeleux.

( régression grimaldienne). Régression post -


tyrrhénienne (Quaternaire) jusqu'à un niveau Grunérfte n.f.
probablement inférieur à la cote - 100m. Voir amphibole (ferromagnésienne).
Griotte .i.::.-;. �
Calcaire noduleux rougâtre ou vert, pélagique, du Gryphea W...
- • .>-'!'
Dévonien. La formation des nodules est fréquemment Bivalve, huître fixée par la valve gauche appartenant
en liaison avec la présence de Goniatites. Les nodules au Trias-Actuel.
n'ont pas subi de compaction; au contraire du ciment,
ce qui entrâine des apparences "lluidales". Très com­ Gulrland Insulaire
parable aux "Ammonitico-rosso" de Secondaire alpin. Voir arc insulaire, tectonique des plaques.

Grlquaïte n.f. Gummlte


Eclogite diamantifère se trouvant en enclave dans les Voir uranite.
kimberlites. Günz
Groove cast ...,..1�1 J�I - �I J�I Période glaciaire européenne du Pléistocène moyen,
Voir hyporelief. entre 650000 et 500000 ans. Voir glaciation.

Grospydlte n.f.
Günz-Mindel
Roche recristallisée sous forte pression où Al et Ca
Interglaciaire séparant les glaciations de Günz et de
sont redistribués dans les grenats calciques et les py­
roxènes. Cette roche constituée de grossulaire (20 à Mindel, équivalent du Cromérien. Voir glaciation.
50%), pyroxène (10 à 30%), disthène (1 à 25%) qui est
en enclave arrondie (0,5 à 15 cm) dans les pipes dia­ Gutenberg
mantifères de Sibérie, serait le seul témoin de la pre­
(discontinuité de-). Voir terre
mière croûte terrestre en anorthosite, actuellement
infra-basale. Guyot
Grossulaire n.m. Relief volcanique ayant un sommet tronqué, presque
Voir grenat. plat. Les guyots sont soit des volcans sous-marins
tronqués par l'érosion marine au niveau zéro, puis bru­
Grotte n.f. talement effondrés, soit des cônes de hyaloclastes.
Ils se déplacent avec le mouvement du tapis roulant.
Cavité de grande taille dans le rocher, le flanc d'une
montagne. Voir abri-sous roche, modelé karstique. Gymnosperme- n.f.
- 181

H. fuir vers le haut et à former des dômes, sur le chapeau


desquels se concentrent du gypse, de l'anhydrite et
Symbole chimique de l'hydrogène.
parfois du soufre natif. Egalement stable en milieu
métamorphique de basse température. Sublimation à
Habttusn.m. partir des fumerolles. Voir évaporite.
Halltherlum i� �
-�.)� ',,S .)
Forme prise par une espèce minérale: la calcite est es­ Mammifère fossile du groupe des Siréniens. Marin, de
sentiellement sous forme de rhomboèdres; le quartz, l'Oligocène.
lui sous forme de prismes droits "bipyramidés".
Halloyslte n.f.
Hachure n.f.
Minéral argileux appartenant au groupe de la kaolinite.
L'halloysite ne diffère de la kaolinite que par des
couches d'eau interposées entre chaque feuillet. Voir
-� - (.:..U...;l..JI �) �)LL.I .J....,_Jc...;..
argile.
Voir carte topographique.
Halmyrolyse n.f.
Hadaladj.

Relatif aux fonds marins situés à plus de 7000 m de


·'":-"""'1_,_,.JI.J �I ,Lo
profondeur. Voir marin (milieu marin). Réaction chimique entre un sédiment et l'eau de mer
ambiante.
Haffen Halocynèse n.f.
Cordons littoraux (en Baltique). Appelés aussi pouliers Phénomènes tectoniques liés aux mouvements des
en Picardie, offshore-bar en anglais. évaporites (dômes de sel, plis diapirs, décollements,
chevauchements et charriage): C'est la tectonique sal­
Hafnium n.m. i�Lb ifère.
Corps simple (symbole chim. Hf; n° at. 72, m.at. 178,
6; ion 4+ de rayon 0,78A0). Métal rare du groupe des
terres rares. Son minéral est le hafnon Hf SiO .
Halogène adj.
4 Se dit des corps chimiques appartenant à la famille du
chlore: brome, fluor, l'iode.
Hallte n.f. - .)? ,;.. 0 c::-1-o
Hamadan.f.
·cill � - ..;,� c::-1-o Plateau désertique. Au sens étroit, on appelle hamada
Synonyme de sel gemme, halogénure, chlorure NaCI
ou carapace hamadienne le plateau constitué par la
du système cubique. Se présente en cristaux cu­
terminaison d'une mince série sédimentaire tertiaire de
biques à faces lisses ou, souvent, en "trémies"; rare­
formation continentale; le calcaire de cette formation
ment octaédriques. Fréquemment en masss com­
se termine par une croûte qui se comporte comme une
pactes à grossièrement granulaires, parfois en
roche dure et donne, sur sa bordure, des festonneme­
masses fibreuses ou columnaires. Incolore, ou de cou­
nts avec des buttes temoins.
leur blanc grisâtre ou bleuté, jaune, rouge, brune, ou
même noire. Tendre, très léger, fragile, à clivage par­
fait. Se trouve en dépôts sédimentaires de type chi­ Hambourgien n.m.
mique, à la suite de l'évaporation d'eaux mères dans Faciès culturel de la fin du Paléolithique supérieur, re­
des mers fermées sous climat chaud. Précipite après connu en Allemagne septentrionale et daté de 12000
la calcite, et simultanément avec le gypse et des sul­ à 9000 ans avant J.C.
fates de magnésium et de potassium plus ou moins
complexes, ainsi que divers chlorures. Généralement
intércalé dans des couches argileuses. Etant donné
Hard-ground n.m. .
._J_..,. t ü
sa plasticité, le sel gemme des dépôts profonds tend à Voir fond durci.
Harmotone - 182 - - 183 - Hétérostasie

Harmotone n.f.(� -9-= .)I <>-4) .:.,_,.:;..,_...Ju. Héliotrope n.m. _,i ;..:. _,',:•1'.;, Hemicidaris - � l..:..i.....:.. � Hémitropie n.f.
Variété de zéolite du groupe monoclinique. .• l�e::o'.·_..�·-;1.:.,�1� �I �I il..:i..:i - �j,,, :• :" Demi-rotation

Voir silice (calcédoine). . ':?� � 1 ........,


1 �I
Hercynien. (cycle hercynien)
Harpoceras
Oursin du Jurassique-Crétacé.
Ammonite du Toarcien (Jurassique inférieur). Héliumn.m. Synonyme de cycle varisque. Cycle orogénique débu­
Hémiaxe adj. tant au Dévonien et se terminant avec le Permien. Au
Corps simple (symbole chim. He; n° at.2; m.at. 4; den­
Harsburgite n.f. cours de ce cycle on a la formation de la chaîne hercy­
. :..,·--.)LA,
.:=.,....,.::,..
- .)...,--; .) sité 0,138). Gaz très léger mono-atomique et ininflam­ Au point de vue des axes de symétrie d'un cristal, le ni,;mne bien visible au Maroc, en Europe et en
Voir péridotite. mable, découvert dans la chromosphère solaire et très motif est dit)lémiaxe si l'on observe une réduction qui Amérique.
rare dans l'air. supprime la moitié des homologues.
Haussmanite n.f. Hémièdre adj. Hercynite n.f.
��
Oxyde Mn304. Minérai de manganèse, quadratique. Helix Voir spinelle.
Qualifie un cristal qui ne possède pas tous les éléme­
Gastéropode pulmoné terrestre (Eocène-Actuel). nts de symétrie (centre, plan).
Haut de plage, voir plage. Hermatypique adj.
Helminthoïde n.m. Hémiédrie n.f. Qualifie les Madréporaires qui forment des récifs.
Voir ichnofossile. S'oppose à ahermatypique.
Hautevirein n.m. Concernant les éléments de symétrie d'un cristal, si le
motif n'a ni centre, ni plan de symétrie, il est dit hémi­
Etage du Crétacé inférieur. Voir tabl. stratigraphie. Hétérochrone adj.
Helvétien n.m. symé,trique et il engendre l'hémiédrie plagièdre ou
énantiomorphe. Lorsque le motif possède un centre de Qualifie deux formations géologiques d'âges différents
Haut-fond n.m. Terrain élevé. symétrie et lui manque les axes de symétrie, il engen­ mais de même faciès.
Division stratigraphique dans le Miocène (ère tertiaire).
dre une parahémiédrie. Lorsque le motif n'a pas de
centre mais s'il conserve un plan de symétrie, il crée Hétérochronisme n.m.
Haüyne n.f. Voir feldspathoïde.
l 'antihémiédrie, Voir hémiédrie. - '-:F'"""j ...J�I
Hématite n.f.
Voir hétérochrone. .
'-:F'""" j...i.J L.....:;
Synonyme de l'oligiste. Oxyde Fe203 du système Hémiédrie
Hawaüen adj. Voir volcan.
rhomboédrique. Se présente en cristaux générale­
(antihémiédrie). Voir hémiédrie.
ment tabulaires, minces ou épais, souvent groupés en Hétérodonte n.m. - .:., L:.........'11 ..::.. w.::...;.._.
Hawa·ite n.f. �� LA.
lamelles parallèles ou en rosettes (hématite micacée
.........:.L:....::....o · ·t...:.........I
ou rose de fer). Parfois en rhomboèdres pseudo­ Hémiédrie . � u
. ( �-�_..1.:8 � '?_,li -...L....:.) cubiques, trapus (fer oligiste). Rarement en scalénoè­ (parahémièdrie). Voir hémiédrie. . .:.,L:.........'11 t..,.:.... -- .:.,L:.........'11
Basalte alcalin à andésine. dres ou en prismes. Plus souvent en masses granu­
Lamellibranche ayant une charnière à dents peu nom­
laires, ou columnaires, terreuses (ocre rouge), stalac­
Hémiédrie énantiomorphe breuses et dissemblables.
titiques, oolithiques, concrétionnées, ou enfin,
He. Sym. chim. de l'Hélium. r�I j..c .J fibreuses souvent radiées. ·Aussi en dispersion dans Voir hémiédrie.
Hétérométrie (indice d')
des minéraux et roches, auxquels il confère une cou­
leur rouge. Couleur rouge, mais gris de fer sur les sur­ Voir granulométrie.
faces polies. Dure, lourde, fragile sans clivage. Se Hémiédrie plagièdre
présente comme minéral accessoire commun dans de Hétérométrique adj.
Voir hémiédrie.
Couverture solifluée périglaciaire formée de blocs em­ nombreuses roches eruptives, en milieu oxydant
Se dit d'une roche ou d'un dépôt sédimentaire où les
ballés dans une matrice terreuse. (granites, syénites, trachytes, andésites). Rare dans
éléments détritiques sont mal classés.
les plutonites, mais commune dans les pegmatites et Hémlflysch n.m.
les filons hydrothermaux. Produit de transformation di­
Hedenbergite n.f. Voir flysch. Hétéromorphe adj. .J-:'Li.:.....o
agénétique, en milieu sédimentaire, de la limonite, dont - �1
Voir pyroxène. elle garde les forme concrétionnées et oolithiques. Hémimorphique adj. -�I �4,...:,..o '1- J�'/1 �
Stable en milieu métamorphique de basse température,
(à demi formé). Se dit d'un cristal dont une extrêmité
Hélicitique adj. où il forme souvent de la martite, pseudomorphose de -�1 �L,,.::,.-o
est différente de l'autre.
Voir grenat hélicitique. magnétite. Egalement produit de sublimation des fume­ Se dit des roches ayant des formes différentes mais
rolles. Hémimorphite n.f. appartenant à une même espèce. S'oppose à isomo­

-�"�
�.)�
'l
Hélictite n.f. �..,.,._:.1..b._,.l_,.A Silicate contenant du Zinc. rphe.
Hemera n.f.
-.)�l/·,11 ·�J Couche-repère, niveau-repère, niveau, horizon, index. Hémipélagique adj. Hétéropique adj.
-C;-!L......�
Les hélictites sont des stalactites monocristallines tu­ Terme utilisé pour désigner la période de temps qui cor­
biformes à développement, vertical ou excentrique en -�)l.,,�
respond à une biozone. Voir stratigraphie. (faciès hétéropique). Se dit de faciès différents et de
draperie. (Sédiment hémipélagique). Qualifie un sédiment marin
même âge. S'oppose à isopique: faciès semblables et
formé d'organismes pélagiques et des éléments détri­
Hémi de même âge.
Héliodore n.m. ,� tiques fins. Ce type de sédiment est souvent lié aux
.)J - -, Préfixe signifiant demi. turbidites. Hétérostasie n.f.
Variété de béryl jaune.

www.geojamal.com
Heterostegina - 184 - - 185 - Hodographe

m
En hétérostasie, certaines zones contientales sont Hibolltes 1000
soumises à l'érosion mécanique et que d'autres sont le
lieu de pédogenèse. Voir biostasie, rhexhistasie. Belemnite du Jurassique-Crétacé.
500

�·.-
1

300 i:),. 11
Heterosteglna ....
-,· -, ..,�
Hiddenlte n.f. 200
� Erosior

•ù 50 E
Variété verte de spodumène (pyroxène). 100 ��
Voir Nummul�idés.

Hétérotrophe adj. -½ll.:JI ',?� Hiéroglyphe n.m. � jl


5 30
1�
·½ll.:JI I.E'lj � Trace due à l'activité biologique, se trouve à la base � "'"
des bancs. Voir hyporelief, ichnofossile. � 20
• 10 I
Qui se nourrit de substances organiques et ne peut ef­
fectuer lui-même la synthèse de ses éléments consti­ Hlldoceras ê s 1
tuants. S'oppose à autotrophe. Transport 1

Ammonites du Toarcien (Jurassique inférieur).


� 1
, , E '
Hettanglen n.m. ..,,?·,b:_·-� • Dépôt
��
Les deux valves d"une Hippurite : A, supé· I

Etage du Jurassique inférieur. Voir tabl. stratigraphie.


Hipparion rieure ; B, inférieur d, dent ; da, dent '
antérieure ; dp, dent postérieure ; E, pilier � 0,5 '
Mammifère fossile pro che du cheval et appartenant antérieur ; fda, fosse de la dent antérieure O.l 1 ' 1

Heulandite n.f. �;:.��
aux Périss o dactyles. Se tro uve au Miocène­
Quaternaire inférieur.
; fdp, fosse de la dent postérieure ; ma, in­
sertion du muscle antérieure ; mp, inser­
0.2
0.1
,, 1
,'
.(•:.,,2è ,oll��j.JI.:,....) tion du muscle postérieur ; S, pilier poste­ "" NMù'I '"' rJt"ltn ""' NMcn ..., NC"ttn o
' rieur. (J. Aubouln et al.). ggggqqq�Oooo
OOo o
... N'1tn�
Variété de zéolite lamellaire. Hlppurites o ooo
ciocici
Dimensions des particules en mm
�-.)�

. (r--'.)L;J 1 ..:., �.:,....) Hlsslngérite n.f.


Hexacoralliaires n.m. ..:.,4,:,4,._rll
. ..:.,½� '/ - ½-'I� 1 Lamellibranche appartenant au gro upe des Rudistes. Silicate de fer hydraté connu dans les sols en voie
Courbes montrant l'érosion, transport et
La valve droite coniques fixe, présente des côtes lon­ d'évolution, et en particulier, dans la zone intertropi­
sédimentation des sédiments en fonction
gitudinales et des sillons parallèles aux côtes. La cale.
de leur diamètre et de la vitesse des cour­
Cnidaires appartenant au gro upe des Anthozoaires
avec des cloisons au nombre de six ou d'un multiple valve gauche operculaire, poreuse, était perforée par
ants selon F. Hjülstrom.
de six. Ils ont des squelettes calcaires appelés polypi­ deux orifices parfo is en partie obstrués, les oscules.
ers qui peuvent, dans des c onditions favo rables Dans la valve droite, au trois sillons correspondent Histogramme n.m.
former des constructions récifales. Voir Cnidaires. trois saillies internes· (arête ligamentaire); deux piliers; -�j .:,4-:, Ho.
une dent verticale (d} à section en H était adjacente à Symb. chim. de !'Holmium.
l'arête ligamentaire, deux fossettes logeaient l'une une
..:.,)1 _.b -. 11 L...... .; - � ..r°� i""'"".J
Hexactinellldes n.f. dent postérieure de la valve gauche (dp), l'autre une .Lll....JI Hodographe adj.
dent antérieure de la valve gauche (da); dans une fos­
Voir Spondiaires. sette (ma) s'insère une apo physe d'insertion du Voir hodochrone.
Graphique représentant la densité d'un effectif en
muscle postérieur de la valve gauche (lame myo­ fonction des valeurs d'un caractère, et formé par une
Hexagonal adj. - �_,J 1 ',f""'l.i...... phore); le fond de la valve est cloisonné; le corps de série de rectangles dont la base constitue un inter­
l'animal n'était contenu que dans la partie supérieure valle de variation de ces valeurs et la surface l'effectif
.�I ',f""'l.i...... - t)W>'/1 -., ½1 -., j.JI u"J..,..,..o
de la valve. correspondant. En granulométrie des dépôts meubles
Voir cristal (système cristallin). La valve gauche operculaire porte une dent antérieure (sables par exemple), on obtient un histogramme en
conique avec, à sa base, un bourrelet d'insertion du portant en abscisses les dimensions des mailles des
muscle antérieur; une dent postérieure en lame; une tamis consécutifs employés et en ordonnées la masse
Hexahydriten.f. r-.,: ,.·.;il .:.,W ..,_....
lame d'insertion du muscle postérieur (lame myophore)
est indépendante de cette dent. .
du sédiment traversant un tamis et retenue sur le
tamis suivant.
Suttate de magnésium hydraté. . b.,......::.J.1 La coquille présente une couche interne lisse et une
couche externe à canaux s'ouvrant à l'extérieur par
des pores. Hjûlstrôm
La classification des Hippurites se fonde sur la dispo­
Hf. r�L+JJ.....; sition des pores (de la valve gauche), sur la présence
Sym. chim. du Hafnium. ou l'absence de l'arrête ligamentaire, sur le nombre des (digramme de-) Diagramme expérimental montrant les
piliers qui peuvent manquer ou se multiplier. Les hip­ courbes d'équilibre érosion-transport-sédimentation
sooo 10000 15000 20000
Distance épicentrale en lrms

� purites se trouve dans les faciès récifaux du Crétacé en abscisse on a la taille des particules et en ordonn­
ée on a la vitesse du courant qui les balaie.
Courbes hodochrones des temps de propaga­
Sym. chim. du mercure. supérieur.
tion des ondes P, S, L.
Holmium - 186 - - 187 -

Holmium n.m. Interglaciaire séparant les glaciations de l'Ester et de


°
la Saale, équivalent du Mindel-Riss des Alpes.
Corps simple (symbole chimique Ho; n at.67; m.at.
164,94; ion 3 + de rayon 0,91A °). Métal appartenant
aux terres rares (groupe des lanthanides).
Homalonotus �.,... c..:.i.
- '•. '1

ÂGES 1500r===::::.
-(��,-::..�)Gù,-o) (EN ANNÊES)
Holoaxe Tribolite du Silurien supérieur. 1200 ..
adj. Se dit d'un motif cristallin qui possède tous les
axes de symétrie du cristal. Homéomorphe adj. �I ._,.Ll....:; - JSLl....:; 900""
40 000
Qualifie des minéraux ayant des formes et des
Holocène n.m. - �_,_!_,A réseaux cristallins qui se ressemblent. 600-
-�_,.A - �..i.:JI �I
Hominidés n.m. ù L..••.:8 I U:. � 300
.-::..�µ, - .;w1
(ou post-Würmien). Deuxième série du système (ou
période) quaternaire (la première est le Pléistocène).
Voir Quaternaire.
Synonymes: Anthropiens, Hominiens. Groupe com­
o�---__,
-,
prenant les hommes fossiles et actuels. On a plusieurs 1500 r-----
Holocristallin adj I
- J _,.l..,üJ i L:; ensembles depuis les anciens jusqu'aux modernes: 1
. J _,.l..,ü.J I J.. ts: Australopithèques: sont des êtres ayant des carac­ 1200
tères primitifs: petite taille (1,50 m en moyenne), érigé,
Se dit des roches solides parfaitement bien cristallis­ bipède avec des mains complètement dégagées, à
ées (ex. roches plutoniques). S'oppose à vitreux ou 100 000 900-
petit cerveau (450 à 600 cm3), menton fuyant, etc. Ils
hyalin.
savaient fabriquer les outils en os ou en pierres
(pebble-culture archaïque faite par des galets comme 600
Holoèclre adj. les choppers et les chopping tool, voir ces mots). Sur
S'oppose à hémièdre. Qualifie un cristal qui à tous ses le plan purement morphologique, on peut distinguer 300
éléments de symétrie de son réseau cristallin. deux taxons d'Australopithèques, l'un de petite taille (1
à 1,30 m, 30 kg et volume crânien 440 à 600 cm3 : O�---�
(')
Holoédrique adj. Australopithécus africanus), l'autre plus grand (1,50, >
-0
Se dit d'une classe de cristaux à maximum de symé­ 40 à 60 kg, volume crainien: 500 à 550 cm3, crête os­ HOMME DE PÊKIN )>
(')
trie. seuse sur le sommet du crâne pour le mâle: :;
,,,. -1
Australopithecus robustus). La plupart des
(') 1200 "'�----
Hololeucocrate adj. U:.1..:.. J� Australopithèques ont été retrouvés en Afrique de l'Est )l
(Ethiopie, Kenia, Tanzanie) et en Afrique du Sud. Les )>,
.�l�.,S_,J -(0_,J..JI) 500 000 z 900:,.----------
Australopithèques datent de 4,5 MA à 1 MA. 2 - Homo ;;;
z
Se dit des roches magmatiques riches en minéraux habilis: Genre d'homme trouvé dans les gisements de z
m
blancs (quartz, feldspath, feldspathoïde). l'Afrique de l'Est, apparaissant vers 2 MA et dispara­ 600
m
issant aux environs de 1500000 ans. Sa capacité en- z
Holomélanocrate adj. (AjLÂ J� docranienne moyenne est de l'ordre de 680 cm3. On lui hl 300
attribue l'industrie faite de galets aménagés
.�1�;.�-0_,J..JI � O�---�
(Oldovayen). 3 - Archanthropiens (Homo erectus):
Se dit des roches magmatiques riches en minéraux Apparaissent vers 1,5 MA. -1
)l
noirs ferromagnésiens. Il sont caractérisés par une sensible augmentation de m
(Il
la capacité endocranienne variant entre 780 · et 1225 (')
Holostome adj. cm3, un crâne long, surbaissé, un front fuyant, une C
HOMME DE JAVA � 1500 1
constriction postorbitaire importante, les os de la !!) 1
Se dit du péristome des Oursins réguliers quand il ne voûte d'une grande épaisseur, un pariétal allongé, plus
1200-
présente pas d'achancrure. S'oppose à glyphostome. rectangulaire que chez Homo sapiens, un lourd bourre­
let sus-orbitaire, mâchoire robuste. Les restes fossiles
d'Homo erectus ont été trouvés partout dans le 700 000 900>-----I
Holostratotype n.m.
monde, ce qui indique que cette espèce a une large
Stratotype originel défini par l'auteur lors de la création répartition géographique et une plasticité biologique 600.-
d'une unité ou d'une limite. supérieure à celles de ses prédécesseurs. On y dis­
tingue deux ensembles séparés géographiquement. a) 300>-
Holothurides n.m. Pithécanthropiens, trouvés en Afrique et en Asie: Java
(Pithecanthropus erectus, 1,5 MA à 100000 ans).
Voir Echinodermes.
Chine (Sinanthropus pekinensis 600000 à 100000
o�_____,
Holsteinien n.m. ans), Afrique: Maroc, Algérie, Ethiopie, Zambie (1,5 Modifications morphologiques du crâne et augmentation de la capacité crânienne (à droite).
Hominisation - 188 - - 189 - Hyalophane

MA. à 100000 ans). En Afrique, Homo erectus est ca­ Homme "doté de raison", désignation scientifique de Hot spot de fragments de résineux et de bruyère, est acide
ractérisé par une industrie constituée de bifaces, l'homme actuel. Voir Hominidés. ("mor") favorisant ainsi la dissolution des bases alca­
En Anglais signifie point chaud.
hachereaux (Acheléen). b) Anténéandertaliens, euro­ lines et alcalino-terreuses qui sont entrainées vers le
péens (700000 à 80000 ans): Swanscombe, Stein­ Homotaxe adj. bas; ainsi se forment les "sols lessivés" et "podzols".
gheim, Fontéchevade, Tautavel, ... 4 - Néandertali­ Houille n.f. Voir charbon. Dans les régions tempérées moyennes, l'humus formé
(faciès homotaxes). Se dit des faciès semblables mais
ens: Après les Anténéander-thaliens apparaissent les à partir de la forêt feuillue ou de la prairie à légumineus­
hétérochrones. Synonyme de faciès équivalents. . ,

Néanderthaliens qui sont généralement considérés Houiller n.m. �- C.SJ:;, , •, à es, est caractérisé par la pullulation des micro­
comme appartenant à une sous-espèce pariculière de Sous-système correspondant .. au Carb;nifère ;upé­ organismes; faiblement acide ("moder"); il dissout peu
l'Homo sapiens: l'Homo sapiens néanderthalensis. Ce Horizon n.m. les bases alcalines ou alcaliono-terreuses; il en résulte
rieur. Voir tabl. stratigraphie.
dernier rassemble les Néanderthaliens classiques Niveau très peu épais au sein d'une formation sédi­ des "sols bruns" relativement homogènes. Dans les
d'Europe occidentale, les Néanderthaliens orientaux et mentaire (ex. horizon phosphaté). Dans un sol, couche régions tempérées sèches, en raison de l'alternance
Houlen.f.
des formes primitives que l'on peut qualifier de à peu près parallèle à la surface et sensiblement homo­ marquée des saisons, se produit, pendant la saison
prénéanderthaliennes. D'après J.J. Hublin, le type gène; toutes les parties sont au même stade C'est la succession de vagues dues au vent, mais se sèche, une remontée capillaire des bases qui com­
classique a une taille médiocre, un squelette plus ro­ d'évolution, ou presque: On distingue les horizons élu­ propageant en dehors de l'espace où il souffle. Voir pense le lessivage de la saison humide; l'humus se
buste que celui d'un Homme moderne, une tête mas­ viaux (ou lessivés), illuviaux (ou d'accumulation) et vague. trouve donc neutralisé, parfois même enrichi en cal­
sive, avec une boîte cranienne vaste. Le cervau s'est les horizons non appauvris, ni enrichis. Tous ces hori­ cium ("mull"); ainsi se forment les "sols noirs" ou tcher­
développé latéralement et étiré d'avant en arrière. A la zons sont des horizons pédologiques. Hübnérite n.l. nozioms. Enfin, dans les régions équatoriales, il n'y a
limite inférieure d'un front court et fuyant, un énorme pas formation d'humus à proprement parler, mais
Voir wolfranite.
bourrelet osseux forme visière au-dessus des orbites Horizon éluvial l.>"'�'ll l � décomposition acide de la matière organique; de sorte
vastes et arrondies; la face, grande, projetée en avant que toutes les bases sont lessivées puis, les eaux
dans sa partie médiane et pratiquement dépourvue de Voir horizon. . U I j 'li lJ-ii Hulle de schiste étant ainsi devenues alcalines, la silice est à son tour
�I .;�I �j
pommettes. Le membre osseux est presque effacé: Horizon illuvlal J�'ll l � Voir bitumineux (schistes bitumineux). dissoute; le résidu insoluble est donc seulement formé
l'Homme de Néanderthal fabrique des industries appel­ de l'alumine et de l'hématite des silicates. rompus qui
ées industries moustériennes datées du Paléolithique Voir horizon. � � 11 .Ji • ,•-·,11 ..,,-
c:--:-- . Lli forment des "sols latéritiques" évoluant en cuirasse si
• .. j--'
Hum �Jts:[J-:'-i��
moyen. Plusieurs découvertes attestent que ces la forêt disparaît.
Hommes enterraient leurs morts. Les Néanderthaliens Horizon pédologlque Voir modèle karstique. Buttes ;ocheuses tapissant le
ou Paléanthropiens (Homo sapiens néanderthalensis) fond du poljé. Hyacinthe n.f.
Voir horizon.
sont connus de 80000 à 30000 ans environ en de nom­
breux endroits: Allemagne (Néanderthal), France (La Hornblende n.f. Humaine (industrie-)
Chapelle-aux-Saints), Maroc (Jbel lrhoud et Fès). 5 - Variété de zircon jaune rougeâtre (pierre précieuse).
Voir amphibole. Voir préhistoire.
Néanthropiens (Homo sapiens sapiens): Ancêtres de
l'homme actuel, connus depuis le Paléolithique supé­ Hornblendlte n.f. Hyalin adj.
rieur (35000 à 30000 ans). Ils sont caractérisés par Humaine (lignée-)
Roche magmatique ultrabasique grenue contenant Transparent comme le verre. Se dit aussi des roches
des industries lithiques raffinées, par des sculptures, beaucoup de hornblende et aussi d'amphibole. C'est Voir Hominidés. magmatiques volcaniques formées en grande partie de
peintures rupestes, etc. Voir tabl. préhistoire. un type d'amphibolite associée au gabbros et aux péri­ verre. Synonyme de vitreux.
dotites. Humfication n.f. -�:i:..i1
Hominisation n.f. Hyalite n.f. Voir silice.
Horotélique adj. _;..,_b.::Jl.b........� .J.:,..w - J4.u 1 0-:!� ��
Processus évolutif qui conduit à partir de precurseurs Dans l'évolution, se dit des lignées à vitesses inte­ Formation de l'humus. Voir humus.
des Primates jusqu'à l'homme actuel. rmédiaires. Hyaloclastlque adj.
�J-:' ��j �
Homoïhallne adj.
Horst n.m. - .. ,oo··a ·•• oo·· .a Humile n.f. �.Y'
Subnésosilicate présent dans les calcaires cristallins Se dit d'une texture de roches volcaniques faites
Les lacs peuvent être classés en fonction de la salinité Voir graben. . �- � 1- ..;:........._;_,A
ou parfois dans des bombes volcaniques. C'est un d'éléments vitreux devenus bréchiques à cause du re­
de leurs eaux constantes (eaux homoïhalines) ou vari­ groupe avec une série de formules x(Si04) Mg2, yMg
ables dans le temps (eaux poïkilohalines). en lacs à froidissement rapide par l'eau.
Fossé (F, OH)2 avec x=1, y=1i2 dans la chondrodite monocli­
eaux, oligohalines (0,5 à 5 g/1), mésohalines (5 à 16g/ nique; X=Y=1 dans la norbergite, orthorhombique; x=2,
1), polyhalines (16 à 40 g/1) et métahalines ou hyperha­ Y=1i2 dans la clinohumite monoclinique et X=3, y=1 Hyaloclastite n.f.
lines (supérieure à 40 g/1). dans la humite orthorhombique.

Homométrique adj. Humusn.m. .C,r-.,.......) � lS:J-:' �)


Roche volcano-sédimentaire, montrant dans un ciment
Se dit d'un sédiment qui contient des éléments bien C'est l'ensemble des matières organiques (débris
généralement tufacé, mais parfois localement calcaire,
classés, ayant des tailles voisines (ex. conglomérat végétaux ou animaux) décomposés, plus ou moins in­ des blocs de lave qui peuvent être des fragments de
homométrique). S'oppose à hétérométrique. corporés à la matière minérale du sol; il se caractérise
pillow lava. Ces brèches volcaniques seraient dues à
par sa couleur brun noitrâtre, mais sa structure est des émissions explosives sous-marines de laves, ou à
très variable suivant le mode et l'état d'avancement de
Homo sapiens - _)WI �L....;.'l/1 ou la fragmentation sur place des pillow lava.
la décomposition. L'Humus, qui résulte de l'altération
.:.,L.,,.:.'l/1 - J:àWI .:.,L..,,..:.'l/1 _: �L...�� Horst
Schéma de horst et de graben.
de la matière végétale, joue un rôle très important.
Dans les régions tempérées fraîches, l'humus, formé
Hyalophane n.f.
-��I .:_,L....;.')/1 - �l.Lll Voir feldspath (lourd).

,1 1
Hybridation magmatique - 190 - - 191 - Hypsostratotype

Hydrologie karstique Ce sont des Cnidaires à cavité générale simple et à - Les scour marks qui correspondent à des traces
Hybridation magmatique �_,J�.J.J-½-A
squelette corné ou calcaire (appelé cœnosteum). Ils d'affouillement produit par des filets tourbillonnaires de
Synonyme d'assimilation (voir ce mot). . � ,; IS..ll se retrouvent à l'état fossile avec en particulier les Hy­ courants de suspension au voisinage d'inégalités du
Etude hydrodynamique et géochimique des aquifères drocoralliaires dont le jeune polype construit une co­ substratum. A ce groupe on rattache les formes les
Hydr-, hydro­ calcaires ou en roches solubles. Par extension, étude lonie avec différenciation des invidus suivant leur plus répandues: figures coniques flutes et figures en
Préfixe signifiant eau. fonction: les uns gastrozoïtes logés dans des cavités fer à cheval crescent marks.

.
hydrologique des milieux fissurés.
appelées gastropores; les autres dactylozoïtes logés - Les tool marks sont des traces produites directe­
Hydragilite n.f. ,-, dans des dactylopores. Appartiennent au Cambrien­
:.:,,=: Hydrolysat n.m. ment ou indirectement par des objets entraînés par un
Actuel. Voir stromatopores. courant: graviers, grains, fossiles, bois, débris, traî­
Voir gibbsite. Composé hydroxylé qui résulte de l'hydrolyse de nant ou rebondissant sur le fond. Les formes les plus
divers minéraux. Ces hydrolysats comme Fe(OH)3, Hygrométrie n.f. ½�.) 1 ""'� répandues sont des cannelures (grooves), et toutes
Hydraulique Al(OH)3, Mn(OH)4, Ti(OH)4 précipitent in situ et peu­ Etude qui détermine le degré de l'humidité de les marques d'impacts: prod, bounce, brush, skip
(bilan -). Voir vent donner des gîtes métallifères susceptibles d'être l'atmosphère. marks.
exploités. La plupart de ces figures sont généralement alignées
bilan. Hyperflysch n.m. dans des plans subparallèles aux stratifications ma­
Hydrolyse n.f. - L...J�I Flysch. jeures, à l'exception de figures d'impacts (skip marks).

Hydraulique (dune-) ,.,,...'L...�
. - .�- .u4JW A ces types de figures, on peut ajouter les figures
Voir dune. Hypérite n.f. Voir gabbro. d'interfaces représentées généralement par des moul­
Décomposition chimique d'un corps par fixation d'eau. ages d'interfaces (interfacial casts) qui sont probable­
ment dûs aux différences de comportement mécanique
Hydrobie n.f. (..:..,��) i..r..J'.;� Hydrophile adj. - .u1 ,...à.�Ji Hypersthène. Voir pyroxène entre les sédiments déjà déposés et ceux qui viennent
Gastéropode vivant dans les eaux douces, abondant à les recouvrir: c'est le cas des figures de charge (la
!'Oligocène. Qui absorbe l'eau. .• L... ....i.ll- .UI ...,...-..
couche supérieure s'enfonce en certains points dans
,UI b,;IS Hypocentre - Jl,.;..J.)..J �L:JI _;S,;-ll la couche inférieure sous l'effet de la gravité), des load
Hydrophobe adj.
Hydrocarbure n.m. - .)� � .J.)-½-A . J 1,.;..J ,.;..J I i .J>-:' - J 1 ,.;..J ,.;..J 1 _;S,;-o cast (moulages de boue), des convolutions (donnant
Que l'eau ne mouille pas (substance).
par la suite des pseudonodules).
Voir pétrole. . li'.,� ü .J..,.-.. Voir foyer (d'un séïsme).
Hydrocoralliaires n.m. ��,;-o d�,; 1 ..1.C Hydrophone n.m. ..:.,�..,li .bl..i:JI UI Hyposaturé adj.
Hypogène adj.
Voir hydrozoaires. .• UI.,? �_,__JI �.).l��..,_:,.
Se d� des roches magmatiques manquant de silice.
D'origine interne. ·�4·.JL.....âl
Hydrogène n.m. Appareil utilisé par les géophysiciens pour capter les
ondes acoustiques qui se propagent dans l'eau. Voir Hypotrophie n.f.
Corps simple métalloïde (Symb. H; n° at. 1, m.at. sismique marine. Hypomagma n.m. Défaut de croissance d'un organe ou d'un individu.
1,008; ion 1+ de rayon 0,37 A0 d. 0,069), gaz incolore,
;
Magma de profondeur: il n'y a pas de gaz libres en
inodore, comubstible, le plus léger des gaz. Présent en Hydrosphère n.f. -UI ...;)li.JI
� raison de l'importance de la pression hydrostatique. Hypovolcanique
faible quantité dans l'air, mais en grandes quantités 'UI · 'il ')li- 'L....b......:.....
dans les gaz volcaniques. .,.,,... �.) ._a ,.,,... - adj. Se dit des roches volcaniques mises en place
L'ensemble de l'élément liquide de la Terre. Hyporelief n.m.
souterrainement; si elles affleurent, c'est que l'érosion
Hydrogéologie n.f. - ,UI 4.,.i� Hydrothermal adj. - �L...� Figure observable à la base des bancs. On désigne les a mise à jour, faisant apparaître des structures de
·c.j .)I� L... -c.j,; 6.L... sous le nom de sole ou bottom marks, des structures racines de volcans.
�_,J�I ,-.k - b�I 4..$� - t=-:>L.:..:i-JI � � de petite taille qui forment des reliefs plus ou moins al­
.�UI Qui se rapporte aux eaux thermales chaudes, liées à la longés à la face inférieure de bancs de grès ou de cal­ Hypsométrie n.f.
fin de la cristallisation d'un magma, ou à celle d'une caires détritiques. Ces empreintes (casts), sont dues
Partie de la géologie traitant de la recherche et du Mesure des altitudes. Voir carte topographique, iso­
éruption volcanique, et aux sources qui peuvent en au remplissage de dépression (molds), creusées dans
captage des eaux souterraines. (Voir nappe d'eau sou­ hypse.
résulter. Les corps contenus dans les solutions hydro­ une couche sous-jacente de granulométrie plus fine.
terraine.
thermales (hydrothermalytes) sont variés: Fe, Zn Pb, Elles résultent d'un dépôt se produisant sur un sou­
- .UI �I� Hg, etc. Les filons peuvent être constitués de miné­ bassement cohésif mais non consolidé, par action di­ Hypsostratotype n.m.
Hydrographie n.f.
raux ayant cristallisé à partir de solution d'eaux recte d'un courant ou par des objets propulsés par un
. �l�.J.J-½-A chaudes d'origine magmatique ou tout au moins pro­ courant. Dans l'un et l'autre cas la disposition des fig­ (ou coupe de référence). C'est un stratotype destiné à
Partie de la géographie physique qui traite des océans, fonde. ures par rapport aux surfaces du soubassement est di­ compléter la connaissance d'une unité ou d'une limite
des mers, des lacs et des cours d'eau. Voir carte to­ rectement liée au courant d'origine. dont le stratotype appartient à un autre faciès ou à une
pographique. Hydrothermalyte On distingue deux types de figures: autre catégorie.
Solution hydrothermale. Voir hydrothermal.
Hydrographique (bassin-)
Hydroxyde n.m.
Voir bassin.
-
.._,.� 1�_,.;-½-Av"'_,.:,.
� .. ,, Composé formé par l'union d'un métal avec un ou plu­
Hydrolaccolite n.m. c.j� i .;.,.:. sieurs radicaux hydroxyles (OH).
Terme englobant les pingo et les palses (voir ces
mots). Hydrozoaires n.m.
- 193 -

1. Sym. chim. de l'lode. lchnofosslle n.m.


Trace fossile due à l'activité d'un animal. Dans cer­
taines roches sédimentaires anciennes ou actuelles,
lcartlenn.m.
on peut trouver des traces attribuées à des organis­
Etage du Précambrien. Voir tabl. stratigraphie. mes souvent inconnus à l'état fossile. La plupart de
ces traces ont été attribuées à tord par les auteurs à
Iceberg n.m. - l....:.IJ. i..1� des pistes de vers. Mais des observations et des tra­
vaux plus récents sur les faunes actuelles ont contri­
-�� - r,-:.u. '='� -4 - '='� -4
Voir glacier.
bué largement à une meilleure connaissance de la
systèmatique de ces figures dont l'étude constitue

'='� �
lce foot (ou pied de glace) - l'lchnologie.
Pratiquement, l'étude de ces traces peut fournir des
Glace d'hiver. .�I � J - �I � J renseignements sur la polarité des couches, sur le
- -
milieu et les conditions du dépôt, d'une manière
lce veina générale sur la paléoécologie.
L'observation des traces actuelles ont montré qu'il y
Fentes à coin de glace. a des traces d'habitat, de pacage (recherche de la
nourriture), de digestion (nutrition), de déplacement,
de repos.

Shéma de différents types de Crurzlana

Terriers slmplea non rectlllgnes (ln C.S. R. P. G)

a.Cardium, b - Mya an:naria, c - Scoloplos armiger

Terriers simples sacciformes (ln C. S. R. P. G)

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- 193 -

1. Sym. chim. de l'lode. lchnofosslle n.m. ;;�, -. 1 Q ..:.,�

Trace fossile due à l'activité d'un animal. Dans cer­


taines roches sédimentaires anciennes ou actuelles,
lcartienn.m.
on peut trouver des traces attribuées à des organis­
Etage du Précambrien. Voir tabl. stratigraphie. mes souvent inconnus à l'état fossile. La plupart de
ces traces ont été attribuées à tord par les auteurs à
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L'observation des traces actuelles ont montré qu'il y
Fentes à coin de glace. a des traces d'habitat, de pacage (recherche de la
nourriture), de digestion (nutrition), de déplacement,
de repos.

Shéma de différents types de Crurzlana

Teniers slmplea non rectlJIQnes (ln C.S. R. P. G)

LCardÎUffl, b • Mya arenaria, c . Scoloplos anniger

Teniers almples Acclfonnea (ln C. S. R. P. G)


lchnologie - 194 - - 195 - ILLuviation

Les traces d'habitat correspondent à des terriers édi­ Rhysophycus, Fraena. On admet généralement que le Amphibiens fossiles appartenant aux Stégocéphales. imber = pluie) est assez mal choisi. On admet que
fiés par l'animal à l'interface ou à l'intérieur d'un sédi­ Bilobite serait une piste de Trilobites. Représentés principalement par lchtyostega trouvé l'écume riche en gaz, formée comme la mousse d'une
ment. La forme de ces galeries, linéaire simple, bifur­ - Les traces triblobées avec omme exemples Paléobul­ dans le Dévonien supérieur du Groenland. Les lch­ bouteille de champagne subitement débouchée, char­
quée ou en U, est souvent caractéristique de l'animal lia et Subphyllocorda. Ces traces résulteraient d'un tyostega possèdent encore des caractères de pois­ gée de fra\lments liquides et solides, s'écoule à grande
constructeur et constitue un caractère écologique val­ mode de locomotion comparable à celui d'un Gastéro­ sons (persistance dans la joue du préopercule et du vitesse en nappes kilométriques épaisse parfois de
able. pode. sous-opercule, os qui disparaissent chez les autres plus de 100 m. Au cours du refroidissement, les
Les traces de pacage sont très variées et résultent de - Traces diverses: on peut trouver des traces en méan­ Stégocéphales, présence de véritables canaux senso­ élémnets ponceux s'aplatissent et prennent en coupe
la collecte de la nourriture, très différentes d'un orga­ dres réguliers (Helminthoïdes, Nereites, Spiroraphes) riels fermés comme chez les Poissons, et non de sil­ une forme allongée: ce sont les fiammes (nom italien
nisme à l'autre. Elles correspondent aux empreintes des traces cunéiformes (Graphoglytes), des traces lons sensoriels comme chez les Stégocéphales signifiant "flammes") si caractéristiques des ignim­
laissées par les organes prédateurs, le siphon inhalant rectilignes (Rhadboglyphes), etc. ultérieurs, existence d'une nageoire candale de Pois­ brites. Il n'y a pas, au point de vue du dynamisme de.
de l'animal. Selon que l'animal capte sa nourriture en En ce qui concerne les traces internes, elles résultent sons). Ils menaient une vie lacustre. formation, de différence fondamentale entre les nuées
suspension, en surface ou à l'intérieur du sédiment, uniquement de l'activité d'organismes endobenthiques ardentes du type péléen et les émulsions ignimbri­
les siphons courts ou longs, plus ou moins extensi­ dans un dépôt encore meuble. Il résulte de cette acti­ lddingsite n.f. tiques. Mais le dépôt correspondant, moins hétéro­
bles, laissent des traces variées. vité des terriers variés, plus ou moins conservés à gène, ne comporte pas de très gros blocs.
Minéral d'altération des olivines. Silicate ferromagnési­
Les traces de digestion ou de défécation sont bien l'état fossile. en hydraté rouge.
connues actuellement à la surface des dépôts fins et Parmi ces traces internes, on a : Iguanodon
humides (tortillons rejetés par des vers). - Les terriers simples rectilignes, appelés aussi Tigil­
ldiochromatique adj. Reptile terrestre du Crétacé inférieur.
Les traces de déplacement ou de reptation montrent lites. Il s'agit de traces d'activité animale
souvent des convergences de forme; de même que les
traces de repos, elles ne sont conservées que dans
des dépôts fins.
(probablement des vers).
- Les traces simples non rectilignes. Ce sont des ter­
riers en forme de U, de Y ou J. Ils résultent de l'activité
Se dit d'un minéral ayant la couleur unique ou les pro­
priétés photoélectriques du corps pur. ljollte n.f.
Roche magmatique grenue formée de néphéli;e et d�
-�·
..::.,.....J ' 1

On peut distinguer comme traces fossiles: des animaux fouisseurs: Annélides, Crustacés, etc. ldiomorphe adj. - JS,..!J I J.. ts: pyroxène (augite, aegyrine). La faible teneur en silice
- des traces de surface; - Les traces simples sacciformes: elles sont rares à (moins de 45%) explique la disparition complète de fe­
- des traces parallèles à la stratification (pistes); Synonyme automorphe. . � .J j I J_. ts:
l'état fossile mais bien connues dans les dépôts ac­ ldspaths. Les seuls éléments blancs sont les feldspa:
- des traces internes, obliques, perpendiculaires ou tuels. Actuellement les organismes responsables de thoïdes. Par augmentation du pourcentage des pyroxl
parallèles aux plans de stratification. ces traces sont les Crustacés, les Lamellibranches, ènes, on passe à une roche mésocrate (la mélt!:J�JW;
ldocrase n.f. (ou Vesuvianite) jl�.J�J
Dans l'ensemble, les traces de surface résultent de les Echinodermes. puis mélanocrate (la jacupirangite). L'ijolite est une
l'activité de formes épibentiques ou endobenthiques. - Les traces complexes représentées par des terriers roche assez rare. .,ql(rl 1;0\1
Subsorosilicate, quadratique, repondant à la formule:
Pour certains auteurs comme Richter (1927), lorsqu'un complexes hélicoïdaux, généralement dus à des orga­
[(Si04)5(Si207)2] (OH)4Al4Ca10 (Mg, Fe)2. C'est un
organisme se dépalce sur un sédiment, son comporte­ nismes perforants. Les terriers hélicoïdaux sont dus à llerdien n.m. .l.n st&�J
minéral caractéristique des roches calcaires, méta­
ment dépend de certains réflexes qui lui sont propres des Cancellophycus, Vexillum et Spirophyton. Les ter­
morphisées dans un cadre, soit local au contact Division stratigraphique correspoRlfl:i� . ;Pt'fpr�s(tr\
et la trace qu'il engendre est régulière ou irrégulière. riers à organismes perforants sont dus à certaines
d'intrusions (cornéennes, skarns, blocs emballés dans ms,Hm
Pour Lessertisseur (1955), si un organisme obéit à des Lammellibranches, Annélides, Bryozoaires. inférieur (Eocène inférieur, ère tertiâ�é,mz,r1q,o
les laves), soit général (calcaires cristallins). Il se ren­ �.J xus1&mm sb nc1îsz1lls!
réflexes conditionnés, sa trace de locomotion est
lchnologie n.f. ..::.,�I L..1.;..i contre aussi, mais plus rarement, dans les syénites
irréguilère et liée à certaines fonctions naturelles ILL.aenus
néphéliniques et il forme des veines et des nodules
(nutrition, etc.) il parle alors de traces en parcours . �_,J_,.;.Sj - • ",., -, 11 dans les gabbros et les péridotites.
libre. Si l'organisme obéit à des réflexes inconditionn­
Etude des traces dues à l'activité des animaux. Dans le groupe de l'idocrase, nous pouvons aussi citer
ées, propres à sa physiologie, on retrouve une cer­ Trilobite de !'Ordovicien.
Lorsqu'on étudie les traces fossiles on parle alors de la pumpellyite, monoclinique, [(Si04)2 (Si207)2]
taine symétrie dans son comportement
(dépalacements spiralés, méandres presque réguliers
paléoichnologie. Voir ichnofossile. O(OH)3 (Al, Fe3+, Ti)5 Ca4 (Mg, Fe) 2H20. C'est un ILLnoïan .[b�Îi°J�!
minéral qui est trop peu souvent reconnu en raison
etc.); l'auteur parle de traces en parcours obligé. lchtyofau ne n.f. Troisième 61ii��flon de l'Amérique du Nord, correspon­
sans doute de son étroite resemblance, en lame
Comme traces de surface on a: dant à la'lJlà€1�"saa1tèf.i'r.lé/idlli?�ttiJlè?l22isi s2 en iuO
Faune composée de Poissons. mince, avec les clinozoïsites ou les épidotes. C'est
- Les traces unilobées comme le vermiglyphes (trace
'. .'. pourtant un constituant banal des schistes à glauco­ ILLllel'fii.y.g�argile rnuibni'I eb .mirb .mv.6.:0}
simple en cordons plus ou moins continus, atribués ' .'. 0 <ï c<j
lchtyosaurus
.),,...,,�. - .) .J .)�' phane et des roches vertes épizonales. Il est aussi as­
soit à une piste, soit à des défécations de vers, soit .rn n a9iu�i!ï.Sll
Grand reptile fossile. Voir Eurypterygius, Reptile. socié avec la chlorite, l'épidote et la préhnite dans les .i� �� -
encore à des terriers de ponte). lllltisation n.t ,, iaj.::J 1
amygdales des basaltes et des spilites. .J.-.,L - ;>.J....., IW.,._. 1 - '<' • ....:G:J..::.
- Les traces bilobées (Bilobites) constituent des pistes Formatii11'1' d'illite, 1ransformâtion en 11fite.
lchtyostégaliens n.m.
bilobées, fréquentes dans les formations paléo­ zsboqoirl�s,8 1ioV
zoïques. Parmi lesquelles on peut citer: Cruziana, lgarapé: Rias fluviatile.
.(,··:> -,. > 0 ':r'Lo .>-:")
Ignée (Roche-)
�4.'!@1.. Gl!;IJ.t.0 aiba.r-��
½�i.l� "s�i&J�la��; .. �-�
Roche éruptive, endogène, magmatique.,(l:llù)oniEjtHl!)nol
taalsdqeoorlo!!¼)P) Horizon d'un sol enrichi par lessivage (au détriment
02èrn) �.,hi!� à�Jii:e). �fi-�cumulation. noeisnibr.!
lgnlmbriten.f.
� ·uo:, eu!q .&i ;_,ons1:i !�I
Les ignimbrites sont des projections souvent héti(� ltÈÔ\tiat1on'n:r'"' .. 9f1121lÔnt,er�p�i�J
gènes, ressoudées après leur épanchement: elles
étaient autrefois cons!dé�es �fig ��fü/R�lfr
�lm!!
C f .., 'f
�..,. 1 "-':-l.j , ,<::' . _:;;_;.J,_c;:.1,..•r 1
·r..irrT,�ii"=lr.!ln
que ne soit connue 'leur genese. Êe temîe meme �ll!Yl}l!ro<f.!Jn!!,m)grati'è�19a.fl§! l�.,%�L��unwlê�!j.El.
lchthyostega Squelette (x 1 /17). d'ignimbrite qui é�oque une pluie de féœ,�aisn,.!iteuie't' dans un horizon inf§f!\l\liJ 1 ,;;b eoe11ua si ab noeisr.ii::,rn"b
ILLuvion - 196 - - 197 - Insectivores

ILLuvlon n.f �I ('IS ,; - t...S:',; Inclusions n.f. - �..i .:,..il.a... Indice d'émoussé - ill.e..i.J I i)'i ..i..::.......I lnfralias n.m. ._,...41Jl½I -½
'- ' - J� l - Subdivision stratigraphique regroupant le Rhétien
Sédiment continental caractérisé par l'enrichissement .:.--,·; ë , . ..i � Voir émoussé. . ill.e ..i.J I½, ,;..i
en matériel apporté par la circulation des eaux. (Trias supérieur) et l'Hettangien (Lias inférieur, Juras­
Corps e mprisonné dans un cristal hôte. On peut distin­ sique). Voir tabl. stratigraphie.
guer une inclusion d'un minéral dans un autre minéral,
llménlte n.f. une inclusion gazeuse (bulle de gaz coincée dans un Indice de saturation - � 1 �..i Infralittoral adj.
minéral), incl usion fluide ou liquide (eau, solutions Voir littoral.
Oxyde Fe Ti03 appartenant au système hexagonal. Voir saturation. . � 1 ½, ,;..i
salées sous formes de bulles dans un autre minéral
Se présente en lamelles ou en tablettes. C'est un miné­ comm e le qu artz par exemple), inclusion charbon­ Infrastructure n.f. - �i
ral commun dans les roches ignées et métamor­ neuse ( matière organique décomposée dans des cris­
phiques. L'ilménite accompagne le plus souvent les taux d'an dalo usite par exemple).
Indice (ellipsoïde des -)
Voir réfraction.
..:..)1....1..a.ll G::!-·!é ·_ •
_. .�L...\'1
- �1-�- · - �-
-· .t..:......
·'-'""1
orthopyroxènes. On la rencontre en effet dans les nor­ Voir niveau structural.
ites et les anorthosites aussi bien que dans les granu­ Inclusion charbonneuse
lites à hypersthène. Indium n.m. 1
I"�_..i:.
,. ,. 0,:

Voir inclu�ion . Ingression n.f. -


� .:,�
Métal blanc (Sym. ln; n° al. 49; m.at. 114,76; ion 2+ ou
llvaïte n.f. -� .:,ü_,J..
Inc lus ion flu ide 3+ de rayon 0,848; d. 7,3). Métal mou et ductile, se
trouvant à l'état natif ou en traces dans des sulfures. Transgression marine localisée: régio� basse par ex­
Subsorosilicate du groupe de la Lawsonite où la tota­
Voi r incl usio n. emple.
lité des ions oxygène n'est pas liée au silicium. .. " .. , '
Inclusion gazeuse ;.·,, ôi e Individualisation �,;-Li-JI U:....r"
Inlandsis n.m.
Voir inclusion. (stade d'-) Voir géosynclinal. .Jl_,j'ilU:....J-"
Impact , Voir glacier.
., lndochinlte n.f . ,-·2,"·2 · 2_'4 1
J..,.....:; incompétent adj. �- .:,_,.,.
0
· l".l.w>.11 .JÎ �.,.JI
Voir tactile.
(métamorphisme d'-) Voir métamorphisme. S'opp ose à compétent. Se dit des roch�s plastiq�es lnoceramus
� ,�.,:)
qui, dans certaines conditions, se déforment facile­ Induration n.f.
Impact cast ment mais ne se cassent pas (ex. couche argileuse). . (F')li.J 1 ..=.. �)
- Lamellibranche marin ayant une coquille fine, formée
Voir hyporelief. -�-. � -......J...-:,-�I
.
de petits prismes de calcite. Appartient au Juras­
1ncontonn1té n.f. Action de devenir dur: sédiment, phénomène corre­
sique-Crétacé.
spondant à l'augmentation de la consistance d'une
lrnpaclile n.f. L.....11..-::JI Lacun e aceompagnée ou non de discordance ou de -�-
roche plus ou moins meuble, par intensification de sa Inondation n.f. - u (�
- .I
Roche due à l'impac;t d'une météorite développant un ravinement. Les Anglo saxons utilisent le vocabulaire -
cimentation.
métamorphisme de choc avec fusion de roches et cris­ suivant et qui est plus précis: angular Unconformity . .:,ü_,J..
tallisation de minéraux comme la coésite, la stishorite, (inconformité angulaire): discordance angulaire; dis­ Indusie n.f. Débordement des eaux d'une rivière dans le lit majeur.
la jadéite, etc. conformity (disconformité), lacune entre des couches
concordantes; non-conformity (non-conformité), dis­ Tube fait de débris, construit par la larve aquatique
lnosilicate n.m.
Imparidigités n.m. corda nce sur un ensemble non stratifié (massif de d'un phrygane (insecte Trichoptère). Ces tubes peu­
roche éruptive). vent s'accumuler dans certains dépôts calcaires: . L...L....J 1 ½, .JJj..o _, i L...L....J 1 ;. � .J
Voir Perissodactyles.
"calcaires à indusie".
Silicate à tertraèdres (Si04)4- ayant une disposition en
lmpennéllble adj. - .a.:...� 1ncongruent adj.
Industrie préhistorique µ Le d...c� chaînes droites, simples ou doubles.
- S'oppose à congruent. Voir fusion.
· I".,:.s � -�,;l:. Insectes n.m.
Oui ne se laisse pas traverser par un liquide, par l'eau. lnc:llce n.m. - �'i �I
Outils en pierre, os, bois, faits par les hommes préhis­ Sont des Arthropodes assez rarement fossilisés avec
ln. Sym. chim. de l'indium , . (,
l"�..,;.�I ,;.. ,; .J,..L- - �..I - �� - i ,; Ll.l - ½, ,; ..i toriques. Ils servent à l'établissement de la stratigra­ un corps divisé en tête, thorax, abdomen, trois paires
""" .. ' phie du Quaternaire. Voir tabl. Préhistorique. de pattes et souvent deux paires d'ailes. On trouve
nartlcul6s n.m. - J ei e-, e � Signe apparent qui indique avec probabilité (indice de
des restes bien conservés d'insectes dans divers
' .. ' .,
diamant, indice de pétrole).
...:.,u:.!.a..o 'i - J.-1.ill �� - � lnéqulvalve adj. bassins houillers carbonifères, dans les calcaires li­
Indice céphalique - v-i ,; �'i�, thographiques, dans l'ambre, dans les cinérites.
Voir Brachiopodes. Se dit d'un lamellibranche qui a une coquille dont les
L'étude des Insectes fossiles porte essentiellement
lncertH sedia ·',("""i .J�..I deux parties ne sont pas symétriqus par rapport à leur
sur les empreintes d'ailes qui, en général, subsistent
Pourcentage de la largeur d'un crâne par rapport à sa plan d'accolement.
seules. Les restes fossiles sont connus depuis le
Expression qui signifie "de position incertaine". longuer (1/L)x100. Les crânes plus allongés Dévonien, au Carbonifère, et les Orthoptères
(dolichOCéphales) ont un indice inférieur à 75%, ceux lnertlnite n.f. �· - �. ·1 - - -Il • -• 11 (sauterelles), les Lépidoptères {papillons), et les
I..S� r-
lncllnalaon ...;1_,-:,1 peu allongés (mésocéphales) entre 75 et 80%, les
11 :b ·,;. • Macéral de charbons, pr;vena�t d'un; faible évolution Hyménoptères (guêpes) n'apparaissent qu'au début
crânes les plus courts (brachycéphales) supérieur à des matériaux ligneux et cellulosiques. du Jurassique, les Termites et les Fournis qu'au Ter­
..........J..l.:.à..e�
(magnétique). Voir magnétisme. · ..,-=-- - 80%. tiaire.
lnfracambrien n.m. Insectivores n.m.
lncllnomèlre n.m.
Indice d'aplatissemen t �_,:JI �'i�I
Appareil mesurant les très légers changement Equivalent de l'Eocambrien. Partie supérieure du
Mammifères comprenant le hérisson, la taupe, etc.
Voir aplalisS8ITl8l1 . �_,:J 1 ½, ,;..I Protérozoïque. Voir tabl. stratigraphie.
d'inclinaison de la surface de la terre. Connus depuis !'Eocène.
- 199 - Isochrone
Inselberg - 198 -

lntraformationnel adj. Inversion du relief - � � �LL.


Inselberg n.m. -.i.:,.�J:. Interglaciaire n.m. -',:>�
Qui se produit pendant le dépôt d'une formation et au Voir relief inverse. . ��.; �
·½.r.'� J4 - � .)� - .)� ·0-:'-½-4JI � "� dépens de celle-ci: Ex. congolomérat dû au remanie­
Invertébrés ..:..o½;ü 'i - )ii.l Il'= �
C'est un relief isolé, haut de quelques dizaines de Période de climat tempéré séparant deux glaciations. ment synsédimentaire, glissements, plissements, etc.
Equivalent au Maghreb: lnterpluvial. Voir Quaternaire. Voir classification.
mètres à 500 m et même plus, surgissant au-dessus
d'une pédiplaine ou d'un glacis, le contact se faisant lntrafosse n.f.
par une rupture de pente assez ou très nette. Les in­ Intermédiaire adj. (roches-) lnvolute adj.
-�J Voir géosynclinal.
selbergs peuvent aussi se localiser par groupes, ou Se dit des coquilles dont le dernier tour enveloppe en­
même constituer un massif compact, l'inselgebirge. -�-9-.b........� tièrement ou presque les tours précédents (Ex.
lntramicrite n.f. 1.i I..L ;,W
Voir pédiment. Se dit des roches mésosiliciques (roches magma­ � � Ammonoïdés). S'oppose à évolute. Voir Ammonite.
tiques contenant aux environs de 50% à 65% de Voir carbonatées (roches). .
� J.:,...,_,.
lnselgebirge -.i.:,.�J:.-.i� Si02). Voir acide, basique, ultrabasique. Involution n.f. �1- .il......i..:,I
Voir inselberg. ·½.r.>�4 lntermittant adj. lntramicrudite n.f. 1.i
� �
I..L .,w Structure liée aux phénomènes glaciaires, à la cryot­
urbation.
Qui s'arrête et reprend par intervalle. . -
lnséquent adj. � J.:,...,.,. � .)
-.i.; l...!. 0½ .r!- Iode n.m. .l.J-=
- Voir carbonatées (roches).
. (•1.:.-; -.. • .__L · •1 • L... lnternides n.f. 1.i Jl..b..:.
r- � _ _,......,...) <r � '-'. .>'!- � Métalloïde très volatil (Sym. I; n° at. 53; m.at. 1 26,91 ;
Se dit d'un réseau fluviatile qui ne présente pas de di­
rection prépondérante.
· t.•� 'i1 _rt-1:J 1 �) lntrasparlte n.f. .i
�1 �
I..L ;,W ion 1- de rayon 2, 16 A0 d. 4, 9). Elément gris noir cris­
;

tallisant en paillettes orthorhombiques. Dans la nature,


S'oppose à externides. Parti; d'une chaîne géos/ncli­
nale formée dans les régions internes de celle-ci --?� � �t� on le trouve dans les evaporties, les nitrates, les gaz
des gisements de pétrole.
Insolation n.f. -� (eugéosynclinal) et caractérisée en particulier par des Voir carbonatées (roches).
·U"�I -�
Exposition au soleil. Quantité de chaleur reçue du
charriages, la présence des ophiolites, par le métamor­
phisme.
lntrasparudite n.f.
lolite n.f. <1.." _.._, ,,.,._ ......,, Àu·w._.��/J� --
.Wû ,Ü .; .:ui
soleil parle sol. Voir cordiérite.
lnterpluvial n.m.
lntégripallié adj. - ._,..._:.�I � ��
Voir Quaternaire. --?� � �t� �.) lonn.m. .:,;.J-.i.;
W.
Voir carbonatées (roches). Atome ou molécu le portant une charge électriq ue posi­
. JL.,ü..h11 .b...:.. � �� Intersection (linéation d'-) tive (cation) ou négative (anion).
Se dit d'une coquille de Lamellibranche dont Voir linéation. lntrazonal adj. Voir sol. ;;'L'-. :b
:
l'empreinte palléale ne présente pas de sinuosité.
S'oppose à sinupallié. Voir Bivalve.
lnterstadiaire n.m.
Intrusif adj.
'-:!
-J.:....w -�.J
Ir. Sym. chim. de l'iridium i;./�_A I j.-o.)
Intercotidal adj.
Période de recul des galciers à l'intérieur d'une glacia­
tion, correspondant à un réchauffement climatique de
·<J"'""L....�I - U";;_. Iridium n.m. i-'"=·�-..) 1 1
-�l�I J4,-c
durée et intensité inférieures à celles d'un intergla­ Se dit des roches magmatiqu�s mises en place à l'état Métal blanc (Sym. Ir; n° at. 77; m.at. 193, 1; ion 4+ de
Voirtidal. ·.)�lüJ:...:...... ciaire. fluide sous la surface. Synonyme de plutonique. rayon 0,68 A°; d. 22,4), très dur, cassant, fusible, du
Interface n.f. système cubique. Associé à Au, Os, Pt.
.!l��
lnterstratiflé adj. - �J � Inverse adj.
c_,_b........ ·c::. - � � - '-:!.,. h •••• Irrégulier n.m.
Ce qui est en sens contraire de celui qui semble être
-�J � JL....:i.L..., _,i .;L..:..è
.L.:........
1 - Qui s'est déposé entre deux strates ou deux couch­
le plus normal. Ex. Faille inverse, série inverse (ou
·<J"'"" - w _;,-;>;L. -:il..!.
renversée), flanc inverse (ou renversé). S'oppose à
Surface séparant deux milieux ayant des propriétés es sédimentaires. 2- Se dit aussi de certains miné­ normal. Synonyme: Oursins irrégulier;. Oursins dont l'anus
physiques différentes. Ex. Interface eau-sédiment. raux argileux (voir argiles). n'est pas localisé sur l'axe de symétrie de l'animal.
--,..ü- ...,..�1 S'oppose à Réguliers. Voir Echinides.
Inversion n.f.
lnterfaclal cast -�_,JI� lntertidal adj. .
�lüJ:...:......
Voir hyporelief.
0 ,, , o ,,
Voir tidal.
.)

.�l�IJ4,-c
.�LL.-� lslandite n.f. �_.:L..!
-�� Terme appliqué notamment au changement de Voir andésite. . ( � �)' 1 .:,..O t.,.:,)
Interfluve n.m. -i...>"-:1�1 lntraclaste n.m. 1.i L.L;,W l'aragonite en calcite. Il ne s'agit pas forcément d'un
� � Isobathe n.f.
remplacement molécule à molécule, mais surtout de -� .b...:..
� J....:.i.c, t Li:; .; I - .ùl -9 .)I � L.. - � J Fragment remanié provenant de la reprise mécanique transformations souvent repétées de très petits vol- "_.11 t.......:. .b.:,.
• �.) 1 J d'un sédiment en cours de dépôt. Surtout employé urnes. . ...,..,.,..- '::>-'
dans le cas des roches calcaires mais peut être Courbe joignant des points ayant même profondeur sur
C'est l'étendue de terrain entre deux talwegs voisins. étendu à d'autres faciès. Voir carbonatées (roches). Inversion une surface donnée.

lnterfoliaire (espace-) .•- J� -� .;'il '-:! ·:b-,•11


-·.)--
-,r � lntrafolial adj. Isochrone adj.
(- du champ magnétique terrestre). Voir paléomagné­
Espace entre feuillets (ex. Feuillets dans les argiles). Qui se trouve à l'intérieur des feuillets des roches tisme. D'égale durée.
Voir argiles. métamorphiques cristallophylliennes.
Isochronisme - 200- - 201 Isotrope

Isochronisme n.m. - L >":! ..u 1 (!.J.L.....:. lsokite n.f. Minéral phosphaté Isostasie n.f. face donnée qui ont la même température. A la di­
fférence des isogéothermes, les isothermes concer­
Caractère de ce qui est isochrone. . ..::...:ï 1 _,.:; Théorie qui postule que les parties superficielles du nent aussi l'atmosphère et la surface de la Terre.
lsométamorphisme globe, plus particulièrement la croûte, flottent sur la
(zone d'-). Voir métamorphisme. partie immédiatement sous-jacente, le manteau, sui­
Isoclinal adj. -�J�I (!.:,1,.,.:... vant les lois de l'hydrostatique d'Archimède, c'est-à­
Isotope adj. & n.m.

-�' (#,jl,.,.:... - J.=-11 �L....:..... Isométrique adj. - �I c.s,:,L.......::.....


dire comme un bouchon de liège flotte sur l'eau. Deux espèces atomiques sont dites isotopes

.t.....:.:.- .,,','
Se dit des plis ayant des flancs parallèles entre eux. Autrement dit il s'agit des hypohtèses qui interprètent lorsqu'elles ont le même nombre d'électrons externes,
..�Li.JI
....-. J -,......_._
..,-cc
li:.....o les compensations en profondeur des reliefs superfic­ donc le même nombre de protons dans leurs noyaux,
� - -
Synonyme: isogranulaire. Voir homométrique. iels. Voir géodésie. mais diffèrent par leur nombre de neutrons. Les iso­
Isocline n.f. -J.=-11 (!_,t........::....
S'oppose à anisométrique. topes d'un même élément chimique ont les mêmes pro­
. �l�L..:JI Isostatique adj. priétés chimiques, mais des propriétés physiques di­
Courbe joignant des points de même inclinaison Isomorphe adj. fférentes. Certains isotopes sont radioactifs, d'autres
Qui est en rapport �vec l'isostasie.
magnétique terrestre. non (stables). Autrement dit les isotopes sont des
Se dit d'une série de minéraux où les réseaux cristal­ éléments chimiques de même numéro atomique, mais
lins sont semblables. Se dit de minéraux dont les qui diffèrent par leur masse atomique.
lsogramme n.f. b_,.i:J 1 '!-' L.....:. ..b...,;. Isostatique (anomalie-) - �L..:ü :i_, l..!.
éléments peuvent se remplacer en proportions varia­
. � _j1 _,.:;:i _, l..!.
.• , ,b-,; 11 bles sans que l'aspect des cristaux en soit notable­
ment changé.
Voir géodésie.
Isotrope adj. -__,.,.l�I .l:>-_,_.,
Courbe joignant des points de même intensité magné­
tique terrestre. � � ���I __,.,.l_,_;.JI ½Ll....:....,.
Isomorphisme n.m. Isostatique (correction -) �L..:ü � ...::.,�I
lsogéotherme n.f. bJl�I '!-'L.....:; ..b...,;. Voir géodésie. -�_jl_,.:;�

-�'
½� - (!J_,-4..JI ..._,w...:, - J.S...!.JI �Lo:. Se dit des minéraux dont les propriétés physiques
sont les mêmes dans toutes les directions. S'oppose à
.•.,b 11 �J'il
anisotropie.
Courbe joignant de.s points de même tempéraure à Phénomène présenté par les corps isomorphes.
Isotherme adj. & n.f. b)�I '!-'L.....:; ..b...,;.
Adj: Se dit d'un milieu où la température est constante.
une profondeur donnée. lsopaque adj. -�l _,L.....:;
',? N.I.: Courbe reliant sur une carte, les points d'une sur-

Isogone n.f. ...... � l (!_,L.....:; ..b...,;.


(ou isopache). De même épaisseur: (ex: pli isopaque).
1 - Se dit d'une ligne joignant, sur un pli en coupe trans­
versale, les points ayant les mêmes pendages. 2 - Se
dit aussi d'une courbe joignant les points de même lsopaque n.f. ..b...,;.
'!-'L.....:;�
déclinaison magnétique (Voir magnétisme terrestre). .�Id........
Courbe joignant sur une carte les points ayant la même
lsograde n.m.
épaisseur au niveau d'une formation géologique.
On appelle isograde de métamorphisme les surfaces
d'égale intensité caractérisées par l'apparition ou la lsoplèze n.f.
disparition de minéraux, on parlera alors de l'isograde
de la chlorite, de l'isograde de la sillimanite ... ; le Courbe joignant sur une carte les points ayant la même
volume de terrain compris entre deux isogrades est hauteur piézométrique d'une nappe d'eau souterraine
une zone de métamorphisme. donnée. Voir niveau piézométrique.

lsogranulaire adj.
� •:;, ,: lsopique adj.
-uu4i-Jl (!_,t........::.... - �l (!_,t........::.... Se dit des formations sédimentaires isochrones et
Voir isométrique. identiques (faciès isopique). S'oppose à hétéropique.

lsohaline adj. - ;;_,,,.,.u 1 '!-' t........::.... ..b...,;. lsoscéloèdre n.m. �_,J 1 '!.:, 1,.,.:....
_;;_,,,� ..b...,;. forme cristalline à face isocèles.
Se dit d'une courbe joignant les points d'une surface
de même salinité (dans la mer, au niveau d'un estuaire lsoscéloédrique adj.
par exemple). Se dit des cristaux en isoscéloèdres.

Isohypse n.f. t
- Li:.J'i 1 ..b...:;.
Isoséiste adj. & n.f. '!-'L.....:; ..b...,;.
.Jlj..lj..l l b..i....!.
-½..,......:..JI ..b...,;.-t l.i:.J'il '!-'t........::....
Adj: De même intensité sismique. N.f.: C'est la courbe
Courbe joignant les points d'une surface, situés à une
englobant les domaines de même intensité sismique.
altitude.

, 1·
- 203

Jacupirangite n.f. Jeu n.m. Voir faille.


Voir ijolite.

Jeunesse (stade de-)


Jade n.m. �-..1� - _, �J
Voir cycle d'érosion.
Synonyme de néphrite. Roche métamorphique consti­
tuée par un fin feutrage d'aiguilles de trémolite. - _;.,,l.b..::J I Uw,
Joint de stratification _,

Jadéite n.f. Voir pyroxène. J_..,.J �


• • - ._..._:jl_,•..bJ J J..:,Ü - � " l..b..::..J J IL
IJ-""
. �I
Jaisn.m. Intervalle de faible épaisseur entre deux couches, cor­
Variété de lignite, d'un noir brillant, utilisée en bijoute­ respondant soit à un arrêt, soit à un changement dans
rie. la sédimentation; il peut être plan ou ondulé.
Jaramillo (épisode de-)
Joint de tension - � 1 <>'-"
Evénément paléomagnétique (un million d'année). Voir
tabl. Quaternaire. _,i �I J...,.U - �_,..:..JI _,i �I J.Ll
Voir tectonique.
Jarosite n.f.
Sulfate hydraté.
Joint tectonique
, , ,
Jaspen.f. C'est une cassure sans rejet. Voir diaclase.

Roche siliceuse très fine à cassure conchoïdale très


mal définie, souvent en liaison avec des faciès volca­ Jurassien adj. (relief-)
niques. Couleur rouge, verte, noire, etc. Terme parfois Relief structural.
employé pour des radiolarites, les lydiennes et les
phtanites. Des variétés de jaspe, calcédonieuses, à Jurassique n.m.
belles teintes, souvent utilisées en bijouterie: corna­
Deuxième période de l'ère secondaire. On le divise en
line rouge, chrysoprase vert, sardoine brune.
Lias (Jurassique inférieur), Dogger (Jurassique

Jaspilite n.f. .-....,....:... � moyen) et Malm (Jurassique supérieur). Voir tabl. stra­
tigraphie.
Variété de jaspe à lits fins ferrugineux et manganési­
fères. Voir jaspe. Jusant n.m. Voir flot.

Javaite n.f. ,,. , 0 ,,.

Variété de tectite, récente (0,5 MA).


Juxtaglaciaire adj. ½'.:!?:··?

Jayet n.m. Voir jais. Se dit des eaux de la fonte des glaces qui coulent au
contact de la glace et du flanc du lit glacier.
- 205

K Kaolin n.m. -� ., ts:


Sym. chim. du potassium. - � I JL-..L..,, - � - � JL-..L..,,
K0 • Degré KeMn � ½ J ..1 j..o J -� Ji.b
Roche argileuse formée en grande partie de Kaolinite.
Kaersutlte n.f.
.-�;_� Blanche et friable. Elle vient de l'altération des roches
magmatiques acides (altération hydrothermale ou sous
un climat chaud et humide.
Amphibole calcique monoclinique riche en Ti.
Kaollnlte n.f.
Kainlte n.f. � Voir argiles.
Sel hydraté de formule KMg [Cl(S04)]. 3H20.
Kaollnlaatlon n.f.
Kallophylllte n.f. Formation de kaolin ou de la kaolinite. Transformation
Voir kalsilite. d'un minéral en kaolinite.

Karéllanlte n.f.
Kalslllte n.f.
Voir Vanadium.
Minéral appartenant au groupe de la néphéline
(feldspathoïde). La kalsilite hexagonale, (Si Al 04) K, Karlsbad (ou Carlsbad)
qu'on ne rencontre que dans les roches volcaniques (Macle de Kartsbad). Voir macle et feldspath.
potassiques, est également polymorphe (kalsilte orto­
rhombique, trikalsilite, tétrakalsilite, kaliophyllite • ï .
-��
métastable). Lapiez à grandes rigoles.

Karst n.m.
Kame
Région calcaire affectée par le modelé karstique. Voir
Butte moins allongée, à sommet généralement plat, et modelé karstique.
qui s'est formée à l'air libre sur une marge de glace
stagnante ou entre deux masses de glace. On appelle Karstlflcation n.f.
terrasse de kame celle qui représente le comblement
Elaboration de karsts.
d'un. lac d'obturation latérale üuxtaglaciaire). A ne pas
confondre avec ôs. Kwstlfléadj.
Kame (terrasse de-) L..t.s:Ü:....
- J . Se dit des terrains affectés par le modelé karstique.
Voir kame. Karstérnlte n.f. .- :• 1 ,· �ls:
Synonyme d'anhydrite, Ca So4.
Kamenltza
Lapiez à nids de poule. KatmaJen adj.

Se dit d'un type de volcan qui donne des nuées ar­


Ka1dlle n.f.
dentes, avec des ignimbrites. Voir volcan.

Groupe dans lequel entrent la kaolinite, l'halloysite, la


Katophortte n.f.
dickite et la nacrite.
(Ou katoforite). Voir amphibole.
Kansas (glaciation de-)
Kaéllte n.f. - �;11.b..i....;.JI �

Voir glaciation. Deuxième glaciation de l'Amérique du


Nord, correspondant à la glaciation elstérienne en
-��
Variété de silice ne se formant qu'à très haute pres­
Europe. sion.
- 207 Kyanite
- 206
Kélyphite
.
par des d_i�clases. Le terme, originaire de l'Afnque du
�� Aœumulation d_es débris de coquilles et d'os qui con­
,- , ,1 ,< Kimberlite n.f. stituent des dechets alimentaires laissés par 1 es
Sud, s1gmf1e tête.
Kélyphlte n.f. Roche magmatique ultrabasi
que intrusive. É.11; co�­ hommes préhistori q"ues. Ils sont abondants sur l� Kr. Sym. chim. du Krypton
la phlo gop i te, grenat . .
tient l'olivine serp entin isée , cotes marocaines et en particulier entre Casablanca et
taux autour d'un minéral
. nt pyro xène, ilménite, dia­ Rabat. Ils sont attribués au Mellahien (Flandrien).
Groupement de petits cris pyrope, et accesso i reme
Ces petits cristaux form ent une bord ure de réaction et
et
man t, grap hite, calc i te, méli lite, etc. Cou
leur noire,
. Texture granu­
Krumbein (indice de-) _� . .J�
. L........ < J-J J
ivement dans le minéral âtre, jaun e par altér ation
peuvent pénétrer progress phit isati on se
bleue, verd
tamment cataclastique
Klippen.f. -�L,,...a.J.? 4.J.i - �L,,...a.J.? ._)'i �I
mêm e l'envahir. Ce phénom
ène de kely laire porphyrique, presque cons . -
pyroxènes, les amphiboles, ). Structure bréchique Lambeau de nappe entièrement entouré d'autochtone. Voir granulométrie.
voit chez les grenats, les (du type des brèches intrusives
xénolithes. Roche de
etc. Voir coronitisation. à grain très variable, riche en ,
manchons circulaires
�.,.......J
:,

remplissage de cheminées en Klipp e sédimentaire - "ô..ü Krypton n.m. .:,�_,s.J 1


ue (con e-sh eets), de fracture et
n.f. (ring-dykes) ou coniq Gaz rare de l'atmosphère (sym. Kr, no at. 36·, m.a.
Kélyphitisation , lacco lites). Synonyme d'olistolithe. Lambeau glissé, isolé au s�n
coronisation. de filons de toute sorte (sills 83,8).
Foramtion de kélyphite. Voir d'une _formation géologique plus récente que lui. Voir
Kimberlltique adj. ollstollthe.
Kukersite n.f. � �
Kérabitume. Voir bitume. .
Qui se rapporte au kimberlite . - . .
Roche combustible bitumineuse de l'Ordov1c1en supe-
. '-1 Knickn.m. .
'.< r i eur. de. Lettorne, de couleur crème, faite en grande
Kératophyre n.m. �,,-,->-=-: Kimméridgien n.m. On appelle knick, plis semblables, particuliers de pe­
0 p�rt1e d Al�ues (Gleocapsomorpha) et généralement

Etage du Jurassique supérieur


. Voir tabl. stratigra­ tites tailles dont le rayon de courbure est nul 0u très tres chargee de Bryozoaires et de Trilobites remarqua­
de
à composition chimique faible et dont les flancs, et surfaces axiales ' s ont blement conservés.
Roche magmatique effusive gné siens, phie.
te, calc ite, férr oma plans. Voir kink bar.d.
trachyte sodique à albi
aux spilites. Kulm n.m. Voir Culm.
peu de quartz. Associée Kink. Voir kink band.
Kobell (échelle de-) Kunzite n.f.
- � I J)WI
Kériothèque n.f. Kinkband Echelle de fusibilité des minéraux.
Variété de spodumène rose.
.Jl..1.,.,,il.:.,.... �� j<..:.JI ½-1½.? ü.,._b Les kink-bands sont des microplis
aux charnières an­
llèles (le plus sou­ Kopje
Voir fusulinidés. guleuses obtues, en familles para Kyanite n.f. Voir disthène.
tement décimétrique
vent les plans axiaux ont un écar Les kopje sont des sommets et des versants ;n
leur du pli est centimétrique). grande partie, rocheux, à profil en zigzag déterminé
tandis que l'amp
Kérogène n.m.
romoléc ules issues de la
On appelle kérogène des mac glucides par
dégradation de protides, de lipides et de
ro-
Il s'agit de chaînes hyd
des bactéries anaérobies.
carbonées com plex es.

Kersantite n. f.
Voir lamprophyre.

Keupern.m.
on­
s germanique (ère sec
Partie supérieure du Tria
ctér isée par des argi les rouges, vertes à
daire), cara
i que.
gypse. Voir tabl. stratigaph
Knick). On ob­
Schéma de Klnk Bands (ou
des charnières se
Khondalite n.f. servera que l'ensemble
limitant d'ét roites
dispose selon des plans
de mêm e pendage ; la brusquerie de
bandes
ue la form e d'un genou
Leptinite à sillimanite. la déformation évoq
(d'où Knick).

Kieselgür Kinglzite n.f.


���J
J� gneiss caractérisée par
Synonyme de diatomite.
·½.J� Roche métamorphique de type
tz, ortho se, sillimanite, grenat,
la paragenèse: quar
�� cordiérite, biotite, graphite.
Kiesérite n.f.
) se trouvant dans les éva­ Kjôkenmôdding n.m. Jl.i...o'il "ôl..::...À r t.< .J
Sel hydraté (Mg. S04. H20
porites.
- 209 -

L. (Ondes L). Voir sismologie (L) b4-_,... Lac de dépression


Voir lac.
La. Sym. chim. du Lanthane Î_,.:.C::.:::.1..JI j.-oJ
Labrador n.m. JJJ 1 .>-:' '),'
Lac glaciaire
Voir feldspath (plagioclase). Voir lac.

Labradorescence n.f. Lacazina


Irisation interne de certains minéraux, et typique pour Foraminifère Miliolidé (Crétacé supérieur-Eocène).
le labrador.
Laccolite n.m.
Labradorite n.f.
Roche magmatique effusive, basique contenant es­
-�-,S'll' - L>"L..�1 - �� u:..s:
sentiellement des plagioclases (labradorite­ Boursouflement de lave dans des roches sédimen­
bytownite) et accessoirement: pyroxène, olivine, am­ taires, avec un toit en dôme. Voir dyke.
phibole, chromite, magnétite, ilménite, grenat. Cou­
leur blanche ou claire. Texture granulaire, avec des Lacunen.f. -b

plagioclases tabulaires allongés. Structure surtout à
-�-b�-4....o..l.:.
bandes différenciées par le grain et la texture.Elle se
trouve en petites masses différenciées dans des Absence de dépôt pendant un certain temps donné.
amas plutoniques basiques ou ultrabasiques. Voir On peut l'expliquer soit par un arrêt temporaire de sédi­
andésite et basalte. mentation dans le milieu marin (apport nul), soit qu'il y a
toujours des sédiments qui arrivent mais les courants
Labyrinthodontes n.m. .:.,L.:,......81 ..::.,�� de fond les empêchent de se déposer, soit qu'il y a
émersion temporaire des dépôts suivie d'une érosion .
Voir Amphibiens. . (d.:,.'.,l.... .>-:' )
Voir inconformité.
Lacn.m.
Lacustre adj. (ou limnique)
C'est une étendue d'eau sans communication avec la
mer. La masse d'eau est alimentée par des affluents Qui se rapporte aux lacs: dépôt lacustre, faune lacus­
ou par des eaux souterraines. Pour que l'eau tre; etc.
s'accumule il faut ou bien qu'il existe une cuvette ou
dépression qui recueille les eaux, ou bien encore un Ladinien n.m.
barrage qui s'oppose à leur écoulement: on a les lacs
de dépression et les lacs de barrages: 1 - Lacs de
Etage du Trias moyen (Trias alpin). Voir tabl. stratiga­
dépression: dépression périglaciaire (résultant de la
phie.
fusion d'une loupe de glace), dépression karstique
(lacs occupant le fond de dolines ou de poljés). 2 -
Lacs de barrage: barrage morainique (moraine fron­ Lagénidés n.m. ..::..1,: ·,_.'·.•11
tale ou complexe fluvio-glaciaire), barrage volcanique
(dû à un volcan ou à une coulée), barrage torrentiel
.(..::..½�1.:,-.)
(dû à la croissance d'un cône de déjection qui barra la Foraminifères généralement pluriloculaires appartenant
vallée principale), barrage d'éboulement. au Carbonifère-Actuel.

Lac de barrage -.......Jlb�


Lagomorphes n.m. - JS.,.:.J 1 ':r 1_,.j
Voir lac. . LJ �
-� .(..::..½-=.:èJI .:,...) JS...:.jl �)
Lac de cratère u_,..i.llb�
Mammifères apparus à !'Oligocène (lièvre, lapins..).
Voir lac. Synonyme: Duplicidentés.
Lagon - 210 - - 211 - Latéritique

(orthose, plagioclase labradoritique), biotite, et acces­ Corps simple, métal du groupe des terres rares
Lamellaire adj.
Lagon n.m. -�4-r-,,� d.,, Â o ta
soirement: augite, olivine, hornblende, calcite,
(lanthanides) (sym. La; n° al. 57; m.at. 138,91; ion 3+
sphène, magnésite, sidérose. Couleur gris foncé, plus
. � 4-.r" .J.>-A -�-�Lk. de rayon 1,14A°; d.6,1).
ou moins rougeâtre ou brunâtre, parfois même noir bril­
C'est une étendue marine dans un lagon. Les dimen­ Se dit des cristaux en lamelles.
lant. Texture porphyrique ou granulaire, avec de L a n t h a n ides
sions sont extrémement variables (de quelques cen­ grande phénocristaux, généralement de biotite, sou­
taines de mètres à plusieurs dizaines de kilomètres). Lamellaptychus (J..1jll �1_,.,.JI t"== vent en groupes ou alignés, dans une masse plus fine, n.m. Synonyme: terres rares, les lanthanides contien­
Voir récif. principalement feldspathique. Strucutre zonée, vacuo­ nent 15 éléments métalliques de propriétés chimiques
Voir aptychus. . (..:., �)
laire par suite de concentrations carbonatées, et sou­ très voisines. Ils se trouvent en très faibles quantités
Lagune n.f. vent aussi contournée. Se trouve en filons et petits dans les roches magmatiques. On peut distinguer Lan­
Lamellibranche n.m. thane, Cérium, Praséodyme, Néodyme, Prométhium,
C'est une étendue d'eau profonde et relativement tran­ ..:.,�Ci:..:. amas parfois associés à des massifs granitico­
Samarium, Europium, Gadolinium, Terbium, Dyspro­
quille séparée de la mer par une langue de sable ou un
. r-=-'"""L....dJI
... '-'-�LL:.-
... r"""")WI
syénitiques, comme différenciations précoces, soit
plus communément comme dérivés tardifs d'une acti­ sium, Holmium, Erbium, Thulium, Ytterbium, Lutétium.
seuil plus ou moins continus mais en tous cas suffi­
Voir Bivalves. vité magmatique au bord du corps intrusif principal.
sants pour briser l'énergie des vagues. Adj. lagunaire.
Les lamprophyres sont dites, en fonction du type mag­ Lapiazn.m.
Laminage n.m. matique du massif plutonique auquel elles sont liés: di­ Voir lapiez et modelé karstique.
Laharn.m. oritiques, quand ils sont caractérisés par la présence
Amincissement des couches sous l'influence des con­
..,...�1 - FI ..,...�1 - �_,JI ..,...�1 de hornblende associée à du plagioclase; et syéni­
traintes tectoniques. Lapidification n.f. �1-�I
tiques, lorsque la biotite associée à l'orthose est
u-1-:-- J - u-1-:,-_, .:.,� - -,,L.....:,J 1

... -�ts� t';... - � .)�


- ._.:. L.S ..>-:' prédominante. Chaucun de ces deux groupes com­ Lithification.

... Laminé adj.


Aminci par étirement tetonique.
prend de nombreuses variétés, qui diffèrent selon le
minéral prédominant entre les phénocristaux, et par­ Lapiez n.m. modelé karstique. a •J •
�..r'"
Terme indonésien désignant une coulée boueuse con­
fois aussi selon le minéral de la masse de fond (s'il est
stituée de matériaux mixtes d'origine volcanique
Laminaire adj. reconnaissable). Ainsi, on distingue, parmi les lampro­
prépondérante. -�Lk.-�ü.) phyres dioritiques: l'odinite, la kersantite, etc. Parmi Lapiazé adj. Affecté de lapiez.
Laits de lune
... ...
�..)
. i
� .J..ia..:j
Formé de lamines.
-� les lamprophyres syénitique, on distingue comme vari­
étés la durbachite, la vosgésite, la cascadite et la min­
Lamination n.f. ette. Il existe également des lamprophyres hyposatu­ Lapilli n.m. -� .J
. ..:.,�I _µ_;:JI-�
rés comme: l'alnoïte, contenant de la mélilite dans la
Concrétions blanchâtres, à grains fins, trouvées sur le Arrangement des éléments d'une couche en lames pâte de fond; la monchiquite à analcime, et des vari­ ..:.,�_,J - �.,J ·( ...:..,4-=.,J - �!!...>-:' �
sol ou sur les parois des grottes. Ils sont faites de cal­ parallèles ou obliques. Chacune de ces James étés différenciées dans le sens sodique, comme la .� �
cite, hydromagnésite (3Mg C03, Mg (OH)2. 3H20) et s'appelle lamine ou straticule. Les couches formées !!.
camptonite qui contient de la barkévikite. Les lampro­ Projection volcanique ne dépassant pas 32 mm de dia­
huntite (M(l3 Ca (C03)4). de ces lamines s'appellent laminites. phyres dioritiques sont très communs dans tous les mètre. Ce sont des fragments de lave irréguliers, sou­
plutons hercyniens d'Europe centrale, ainsi qu'en Bre­
�·..uJ � uü vent bulleux- et vésiculeux (lave vacuolaire), consti­
Lambeau de poussée Lamine n.f. h.i..:.- .) tagne et dans les Vosges en France, et dans le Spes­ tués par une assez forte proportion de verre.
Lambeau de terrain arraché par un ensemble chevau­ sart, l'Odenwald, la Forêt-Noire en Allemagne etc. On
chant à son substratum et entraîné par lui. Voir nappe Chacun des niveaux de couleur, d'épaisseur, de com­ en trouve, en Italie, dans la Valtelline et au mont Lapis-lazuli n.m. ..1 .J �-}:JJ 1
de charriage. position et de granulométrie différentes et qui donnent Amyata. Les lamprophyres syénitiques sont communs Terme attribué à une roche riche en lazurite, contenant
, à un sédiment un caractére lité ou feuilleté. en France, en Allemagne, en Norvège, en Finlande, et généralement de la calcite, de la pyrite et du diopside.
Lambeau de recouvrement. Klippe. -,,..1.] dans l'Arizona et la Californie (E.U). Les alnoïtes se Elle se trouve en masse dans des calcaires métamor­
Laminite n.f. trouvent surtout en Suède; les monchiquites existent
- �-o"·m.) u..,..i. phiques.
Lame n.f. principalement au Portugal.
Voir lamination. .�
Lk...:.,li.,J.,
La ramienne �l�)l.JI �J.JJ'il d.b...,.11
Ecaille tectonique peu épaisse. Voir aussi lamination.
Landénien n.m. (Phase -). Episode tectonique situé à la limite du
Lame auxiliaire Crétacé terminal et de l'Eocène. Voir tabl. stratigra­
Lamna.Requin
Etage équivalent du Thanétien (Paléocène, ère ter­ phique.
Lame confectionnée dans un cristal et qui permet de (On trouve ses dents dans les dépôts phosphatés de
lever certaines indéterminations en ce qui concerne
les propriétés optiques d'un minéral. Elle est placée
Oued-Zem-Kouribga, Maroc). Connu du Crétacé à
tiaire). Voir tabl. stratigraphie.
Latérite n.f. -� .,
�-->-=-:"
l'Actuel.
entre une lame mince faite à partir d'une roche et Langhien n.m. -� 1 - -,,� -
l'analyseur du microscope polarisant. On a plusieurs Sol formé sous climat chaud; rouge vif ou rouge brun,
Lamproïde n.f. �_,';;..,. 'i
types de lames, selon le déphasage qu'elles entraî­ très riche en oxyde de fer et alumine, souvent épais
Roche magmatique effusive alcaline rapportée à des Etage du Miocène moyen (ère tertiaire). Voir tabl. stra­
nent pour une longueur d'onde centrale du spectre: de plusieurs mètres. La latérite peut être scoriacée,
trachytes ou à des phonolites. Elle est riche en K et tigraphie.
lame quart d'onde, lame demi-onde, lame onde (ou celluleuse, vacuolaire, carverneuse. Elle peut être élu­
lame teinte sensible). contient la sanidine, la leucite, la phlogopite.
viale. Voir sol ferralitique.
Lanterne d'Aristote
Lame mince n.f. Lamprophyre n.f. Voir Echinides. Latéritique adj. - �.,
Petit morceau de roche taillé aminci jusqu'à ce qu'il de­
vient transparent pour permettre l'observation au mi­ Roche magmatique filonienne, microgrenue, basique.
Lanthane n.m. -� - �.)-,;:.'i
croscope polarisant. Contenant comme minéraux essentiels: feldspath Qui se rapporte aux latérites.


Leucocrate
Latéritisation
- 213 -
- 212 -

gioclase antiperthitique, quartz, grenat et accessoire­


Latéritisation n.f. peut dire en première approximation que les laves ba­ Leimmatite n.f. ment, rutile, spinelle, magnétite, corindon, avec par­
siques coulent comme l'eau, les laves acides étant fois orthopyroxène, clinopyroxène, cordiérite, dis­
généralement visqueuses. La vitesse d'un courant de Restai de l'anatexie.
thène ou sillimanite, amphibole brune, scapolite.
Formation de latérites à partir d'une roche mère. A lieu lave varie beaucoup avec le consistance et la pente: Couleur claire à foncée selon le chimisme et par co­
sous climat tropical ou équatorial. Enrichissement re­ on a vu des vitesses de 70 km/h mais cela est tout à Lémuriens n.m. Voir Primates. nséquent la composition minéralogique. Texture grano­
latif et souvent aussi absolu en Al et Fe. fait exceptionnel. 15 km/h sont déjà rares. La surface blastique, souvent avec du quartz écrasé. Structure
Lenticulaire adj.
des coulées peut revêtir des aspects très divers: 1 - massive à grain variable. Métamorphisme élevé (faciès
Laterolog - ;; .; -.,.....=li d.J-1fa11 J...;......... coulée à surface irrégulière (appelée cheire ou encore En forme de lentille. des leptynites). C'est un produit du métamorphisme
aa. 2 - Lave en blocs. 3 - Lave en coussins ou pillow régionale anhydre de haute température, sous pres­
't) _,�'i lavas (mise en place sous l'eau). 4 - Lave prismée ou à
colonnades. 5 - Lave cordée. 6 - Lave lisse (ou pahoe­
Lentille n.f. sion variable, ayant eu lieu dans la croûte inférieure.
Diagraphie LL; Lorsque la boue est salée, le courant part en
hoe). 7- Lave en anguille ou en dôme. Voir volcan. Morceau de terrain se terminant de toute Leptynolite n.f.
qui s'établit entre les deux électrodes circule princi­
biseau.
palement dans le trou du forage et non dans les
Lawrencite n.f. Léonite n.f. Synonyme de cornéenne schisteuse micacée. Roche
roches. Dans ces circonstances, on utilise un dispo­
sitif qui consiste à focaliser le courant de manière à Chlorure de fer Fe Cl2. du métamorphisme de contact. Voir cornéenne.
l'obliger à pénétrer dans les roches, c'est-à-dire laté­ formule:
Lawrencium n.m. Sel hydraté se trouvant dans les évaporites,
ralement par rapport au sondage, d'où le nom de laté­ Mg S04. K2S04. 4H20.
Lessivage n.m.
rolog. Migration des substances solubles (calcaires) ou des
Elément chimique appartenant au groupe des Curides.
pseudosolutions colloïdales (argile, hydroxydes métal­
Voir Curide. Lépidoblastique adj. 4..,..:,I.?,--'> ��
Latimeria ·.ques ou liques) dans les interstices du sol; elles se déposent à
Se dit de la structure des roches métarnorph • ux tor- un autre niveau, par suite de la diminution d'acidité ou
Poisson marin appartenant au groupe des Crossopté­ Lawsonite n.f. �;..,.�'i ies paillettes ou écailles de minéraux p hyllit.e
,e 5 (Ex. de l'augmentation de la compacité, ou de la présence
rygiens, de la famille des Coelacanthidés. Voir
Subsorosilicate (Si207) (OH)2 Ca Al2, H20, ortho­ ment des lits parallèles au clivage de s rocl'il d'un plan d'eau, ou d'une autre cause, il y a appauv­
Cœalacanthidés.
rhombique. C'est un minéral qui prend facilement nais­ dans les séricitoschistes, les micaschistes). rissement de certains horizons et enrichissement
sance lors de l'hydratation des plagioclases basiques d'autres horizons, généralement inférieurs. S'oppose à
Latite n.f. (saussuritisation) et cela au dépens de leur compo­ Lepidocrocite n.f. illuviation et à accumulation.
Voir trachyandésite. sant d'anorthite. De plus, c'est un minéral qui accom­
Hydroxyde de fer, orthorombique.
pagne la glaucophane dans les zones supérieures du ½_;.
,-
Lessivé adj. - 4..J_,...,..,.....
Latitude n.f. métamorphisme (glaucophanite à lawsonite, schiste à . .
1<' .-PJ - .
0

grenat, glaucophane et lawsonite; roche verte à épi­ Lepidocyclina � .J _,...,..... .b......._, - ....,.,.�'il �
,�

S'oppose à longitude. L'une des coordonnées dote, albite, glaucophane, stipnomélane, pumpellyite .(.;:;Gp10-o) Se dit d'un sol, d'un horizon ou d'un milieu qui a subi le
sphériques d'un point de la surface terrestre; distance et piémontite). lessivage.
angulaire de ce point à l'équateur, mesurée en degrés Foraminifère pluriloculaire en forme de disqLl 'c�::�
.e

par l'arc du méridien terrestre. En astronomie c'est la Lazulite n.f. vécu dans des mers chaudes peu pro fo n des
Leucite n.t. Voir feldspathoïdes.
distance angulaire d'un astre à l'écliptique. de !'Eocène au Miocène.
Minéral phosphaté (Mg, Fe) Al2 (OH)2 (P04)2, monocli­
Laumontite n.f. nique. Se présentant en beaux cristaux pseudo­ Leucitite n.t.
��) bipyramidaux aigus, ou tabulaires, en masses micro­ Lepidodendron
Roche magmatique effusive, basique (hyposaturée),
Voir zéolite.
-(��j..lb-,,) granulaires ou compactes. Couleur très pâle à bleu vif,
, •- � .... 1
� .)-'-" .;:; '-:ù contenant essentiellement la leucite. D'autres miné­
et même foncée pour la variété scorzalite. Minéral dur, ô �) ù _,..) J-,'., ..l _, �
Laurasia �l�_,J moyennement lourd, fragile, à clivage peu net. Se .(..r"'� raux accessoires sont présents: augite, olivine, méli­
Continent qui, au Permiern (-250 MA), comprenait .......odiates lite, haüyne, hornblende brune, biotite titanifère,
forme dans les roches hypersiliciques, soit ignées Arbre fossile appartenant au groupe de LY<?0,_... avec néphéline, verre volcanique. Couleur blanchâtre ou
l'amérique du Nord, l'Europe et l'Asie (moins l'Inde). (pegmatite, filons de quartz) en association avec an­ (Ptéridophytes). Arbre haute de 30 m enviro�onien­ gris clair. Texture prophyrique, avec masse de fond
dalousite et rutile, soit métamorphiques (quartzites), des racines appelées stigmaria. Connu au D"" holocristalline, granulaire. Les variétés renferment un

·' �-=-�
Laurdalite n.f. avec quartz, corindon, sillimanite, grenat, saphir. Permien. verre volcanique, de couleur gris foncé, sont plus com­
Voir syénite néphélinique.
Lazurite n.f. Voir feldspathoïde. .J��:}JJ 1 Lépidolite n.m. Voir mica. �_,,� ·,· ,-
pactes. Structures massive à poreuse, avec des ca­
vités riches en zéolites. Se trouve en coulées limitées
Laurvikite n.f. Voir syénite. Lechateliérite n.f. Lépidolémane n.m. u�.;, , - dans des zones de flux concentré de chaleur, en as­
��) Voir mica. sociation avec les magmas fortement contaminés.
Lave n.f. �-½'i-�I Verre siliceux. Voir fulgurite. ,1, ,Il
Lépospondyles n.m. - ��
- Leucitophyre n.m.
Roche émise en fusion à l'état liquide par les volcans. Lectostratotype n.m. �
La température des laves naissantes est rarement très
supérieure au point de fusion: suivant la nature de la
Stratotype choisi à postériori en l'absence d'un strato­
��c;....� - (d...�L...�) ,:;?� -) Roche magmatique effusive à leucite. Elle est de type
phonolite ou tephrite (leucotephrite). Voir tabl. magm.
type originel convenablement défini. ,(.;.,�
lave, la proportion de gaz contenus, elle varie des en­ .>-!
virons de 600° aux environs de 1200 °. Les laves ba­ Amphibiens fossiles Carbonifère-Permien.
Leucocrate adj.
siques (laves pauvres en silice et riches en ferro­ Lehmn.m.
magnésiens) sont généralement les plus chaudes, Partie supérieure du manteau loessique, décalcifiée et Leptinite n.f. Se dit d'une roche magmatique à éléments blancs ou
mais de plus, elles sont à température égale habituelle­ • �sique-
rougeâtre. Elle est faite d'argile silteuse. Synonyme de Roche métamorphique régionale, acide �- b e, pla­ incolores (quartz, feldspaths, feldspathoïdes).
ment plus fluide que les lavex acides. De sorte qu'on terre à brique. Contenant essentiellement: orthose perth1t1qi.;,
- 215 - Linéation
Leuc o di o r i t e - 214 -

,. , de certains lichens de grande longévité, comme Rhiz­ Limonite n.f. �� - '->� j:i:.:,
Lherzolite n.f. � '. • . 1
Leucodiorite n.f. -�J>'= .J� - JJ.>7' ocarpon géographicum. Elle permet surtout de dater
Ensemble d'hydoxydes de fer F203 n H20. C'est un
_
Roche magmatique intrusive ultrabasique. Constitué� des phénomènes discontinus séparés par un assez
.�1�µ �J�.J d'olivine, de pyroxène monoclinique, pyroxène ortho­
rhombique, spinelle vert, et accessoirement de pyrope
long laps de temps.
mélange de minéraux et de matériaux amorphes. Le
principal constituant est la goethite. On parle de façon
Roche magmatique intrusive pauvre en h;rnble�de �t générale de limonite pour tous les hydroxydes de fer
en autres éléments colorés. Elle contient au plus 10% et de hornblende. Couleur vert jaunâtre. Texture granu­ Lido _,�- _,.i.,J définissables seulement après des examens approfon­
de quartz. Elle est dite aussi diorite leucocrate. laire automporphe, avec olivine souvent altérée selon dis. Il s'agit communément de masses stalactitiques,
Ouverture permettant le passage de la lagune à la mer.
des mailles. Structure massive, parfois par bandes. oolithiques ou pisolithiques, columnaires, et colloï­
Leucogranite n.m. -�1�µ Elle se trouve en masse parfois de grande taille, con­
stituant la base des associations ophiolitiques, que Ligévien n.m.
dales, terreuses ou poreuses, ou même

. �1�µ�f
d'encroûtements réniformes, mamelonnés, etc.
l'on considère comme des lambeaux du manteau ayant
Appelé autrefois "granulite" mais �e terme dé;igne au­ été poussés à la surface par des mouvements tangen­
Partie inférieure du Turonien (Crétacé supérieur). Voir Limule n.m. Voir Mérostome.
jourd'hui non pas un granite à deux micas et quartz au­ tiels à la limite de compression entre deux plaques
tabl. stratigraphie.
tomorphe, mais une roche métamorphique à quartz, or­ continentales.
those, oligoclase et grenat voisine des leptynites. Lindinosite n.f.
Li. Sym. chim. du lithi um .'.t
111
r�..>-"J
Ligne andéstique �.i.:.I �
Voir granite alcalin.
Leucoxène n.m. _;;_, -,_. ,.w'il ��,r...ll �I
_ ,
Produit complexe essentiellement fait d'anatase cryp­ Voir arc insulaire.
Liaison covalente Linéaire adj. (érosion-) �I
tocristalline hydratée. Il provient de l'altération du
L'érosion linéaire est essentiellement l'érosion de l'eau
sphène et de certains minéraux titanifères (comme (Ou homopolaire). Les liaisons covalentes réunissent Ligne de partage des eaux �I
courante sur le fond du lit. On l'a comparée au fil à
l'ilménite). des atomes qui complètent leur couche externe par
couper le beurre.
mise en commun d'électrons. Ce type très résistant de
liaison intervient, par partie, dans la plupart des com­ Voir bassin hydrographique.
Levallois (débitage-) Linéament n.m.
posés minéraux.
Technique utilisée par les hommes préhistorique pour
Ligniten.m. -� alignement structural long correspondant à un acci­
préparer un rognon de silex par enlèvement d'éclats.
C'est une technique qui consistait à prédéterminer la Liaison Hétéropolaire · , 1 .b.....
i,r>=, . 1 .)-'· -r�' - Lr'.J..L.o � - .- ,·,, ,1 dent de l'écorce terrestre.
forme de l'éclat. Cette technique apparue au sein de Voir liaison ionique. Voir charbon. • · • • ·'
!'Acheuléen et persiste au cours de la période sui­ Linéation n.f. _,ν��
vante: le Moustérien. C'est la raison pour laquelle on Liaison ionique ·
i,r>=,
1 . l .)-'•
.b.....
Limburglte n.f. ..::..,...,..:,. , . 'i .:t.....b.d.. U...:i
emploi souvent l'expression d'industrie levalloiso­
.J
._. J�
(Ou hétéropolaire). Il s'agit de l'attraction entre parti­ Voir basanite.
moustérienne.
cules (ions) de signes électriques opposés.

1!�
Liminaire adj.
Levalloisien n.m. 6JL....:...:.._, �L.:.....::. Liaison métallique �� � 1 J Voir chaîne liminaire.
. .b........._,:...ll r-'.i..i.J 1 ($�1 � 1 Liaisons réalisées dans les métaux, sont dues à une
libération des électrons de valence formant un nuage
Se dit de l'industrie et de la culture· du Paléolithique Limivore adj.
très mobile où baignent les cations.
moyen. Faciès du Moustérien caractérisé par
Se dit d'un animal qui se nourit de boue.
l'utilisation du débitage Levallois. Voir Moustérien.
Liaison résiduelle �.b.....l" . J-' l(So S1)
(Ou de Van Der Vaals). Liaison qui intervient entre les Umnaea L intersectic
Lever v. t"'"'""J atomes neutres ou des ensembles neutres d'atomes Voir Lymnaea. Gastéropode.
Action de lever, de dresser un plan, une carte sur le
situés à des distances plus importantes. Les édifices'
terrain.
réalisés par ces liaisons faibles sont peut cohérents.
Limnée n.f. L(S1 S2)
Levierrièrite n.f. �>=� -
Liaison de Van Der .b...... l J-' Gastéropode lacustre.
Groupement épitaxique de kaolinite et de m�s'covite. ,
Vaals
Synonyme de liaison résiduelle.
Limnique adj. �� - .:,_,s.:..J 1 ��
Lévogyre adj. Se dit des bassins, des sédiments, de la faune, de la
. .,.....t.;. Liasn.m. ..,..L,,J.Jl- '-"" L;J
Partie inférieure du Jurassique. Voir tabl. stratigra'­
flore, lacustres.
L allongement

S'oppose à dextrogyre. Se dit des substances qui


dévient le plan de polarisation vers la gauche phie. Limnologie n.f. - t-iL.:..l.1 r,1c
(l'observateur faisant face à la lumière). . ..:.,l�lr,,k- �_,J�I
Libre (nappe-)
Lèvre n.f. (d'une faille) Voir nappe d'eau souterraine. Etude des lacs, des étangs.
Bloc diagramme montrant l'allure des di­
Voir faille. fférents types de llnéations L.So : stratifi­
Lichénométrie n.f. Limon n.m.
cation. S1 : première schistosité. S2 :
Levyne n.f. (� >= j.ll .:.,....) � Méthode de datation reposant sur la croissance des li­ Sédiment détritique constitué de silt, d'argile. deuxième schistossité.
Variété de zéolite du groupe rhomboédrique. , , chens. La méthode repose sur l'évaluation du diamètre
Lingula - 216 - - 217 - Lituolidés

On appelle linéation toutes les microstructures lin­ plusieurs lits: 1 - lit majeur, ou lit d'inondation, est nté, le plus léger de tous les solides. Se trouve dans Lithosidérite n.m.
éaires qui apparaissent au sein d'une roche soumise toute la zone que le fleuve inonde et qu'il peut recouvrir les silicates (dits lithinifères).
Voir météorite.
à une déformation. Ce sont des structures pénétra­ des alluvions modernes des cartes géologiques. Il est
Lithinifère adj.
tives affectant un volume rocheux. Les linéations peu­ beaucoup plus large que le lit apparent ou lit Lithosol n.m.
vent prendre plusieurs aspects et avoir plusieurs ori­ ordinaire.2-lit appren tou lit mineur est l'alvéole bien Se dit d'un silicate contenant le lithium.
-½.>-:'-"'-½.;::.
gines, on peut donc en distinguer plusieurs types: 1 - déterminée entre des berges, occupée par des -½�½.;::.
Linéation d'intesection: Elles correspondent à à l'inverse du lit majeur, par les eaux matériaux roulés Lithoclase n.f. Sol réduit à la roche - mère dure intacte, fragmentée
l'intersection de deux familles de surface. La linéation et par masqués, la végétation ou par l'occupation sur place ou transportée à faible distance. S'emploie le
Cassure de roche avec ou sans déplacement relatif plus souvent pour des sols rocheux ou pierreux en par­
d'intersection la plus banale correspond à humaine; mais, en temps ordinaire, tout ce lit ordinaire
des parties. Voir faille, diaclase. ticulier s'ils sont érodés jusqu'au matériel parental.
l'intersection de la stratification et de la schistosité. 2 n'est pas toujours occupé, puisque des bancs de
- La linéation d'allongement (ou d'étirement): Elles cor­ sable ou de gravier y apparaissent. 3 - chenal d'étiage:
respondent à la direction d'allongement maximal de la n'occupe souvent qu'une petite partie du lit apparent, Lithoclase n.m. Lithosphère n.f. - ��I .._j)li.J 1
roche et des objets qu'elle contient, et ne sont nettes surtout dans le cas de rivières de régime irrégulier. Ce Elément de roche préexistant, repris par remaniement
qu'avec la schistosité de flux et la foliation. 3 - La lin­ chenal d'étiage n'est pas limité par des berges nettes.
. � )'11 .._j)li.J 1 - �� 1 .._j)li.J 1
dans une arénite ou un conglomérat. Ce terme est
éation minérale: Lorsque des cristallisations métamor­ généralement réservé aux débris de roches sédimen­ Voir terre.
phiques se produisent en même temps que se forme la taires carbonatées remaniés dans un sédiment carbo­
Litn.m.
schistosité, certains minéraux naissent avec une or­ Lithostratigraphie n.f.
Couche particulière de faible épaisseur de quelques naté: on y distingue les intraclastes et les extra­ �1 r-1-"-
ientation donnée . S'il s'agit de minéraux dont les cris­ clastes. Voir carbonatées (roches), claste.
taux sont allongés, les cristaux se disposent parallèle­ millimètres. Terme de mineurs ou de carriers désignant - ½� I �1_;-i::.1.;-::,........1-��I
ment à une droite. On a alors une linéation minérale les couches de substances utiles.
C'est la description de couches par leur contenu lithol­
formée par des minéraux syntectoniques. On peut
Lithofaciès n.m.
ogique, minéralogique, voire paléontologique, les fos­
également obtenir des linéations minérales à partir de Lit apparent Lorsqu'on fait simplement allusion aux constituants siles étant alors considérés comme éléments constitu­
minéraux antétectoniques, dans ce cas, en effet, de Voir lit. minéraux d'une roche, il s'agit de lithofaciès. Voir ants de la roche. Autrement dit c'est la stratigraphie
nouveaux cristaux se greffent sur les anciens, ils nais­ faciès. basée uniquement sur les différences de nature entre
sent orientés et forment donc une linéation. 4 - La lin­ les couches, sans tenir compte de leur contenu en
éation de microplissement ou de crénulation: Lit d'inondation �I Lithographique adj. - � 4-b-J I � fossiles.
Lorsqu'une roche est intensément et infinement micro­
plissée, les charnières des microplis introduisent une .�I�� Lithothamniées n.f.
linéation particulière. Ces charnières sont générale­ Voir lit.
Se dit d'une structure d'un calcaire suffisamment fin, Algues Mélobésiées. Le genre type est Lithothamni­
ment anguleuses, le microplissement étant du type régulier et homogène (cassure conchoïdale) pour pou­ um. Crétacé-Actuel. Voir Mélobésiées.
knick ou crénulation. Lit majeur - voir servir à réaliser des clichés pour l'impression. Les
� J+...,.
autres calcaires à grain fin, mais impropres à cet Littoral adj.
Voir lit. -ù�I/.S� -�I
Lingula usage, soit dits sublithographiques. Synonymes: cal­ Qui appartient, qui est relatif à la zone de contact entre
cilutique ou micritique. la terre et la mer. S'applique souvent à la partie côtière
Brachiopode inarticulé, vivant dans les sables des
plages. (Ordovicien-Actuel). Lit mineur. Voir lit. Lithologie n.f. située dans la. zone de balancement des marées. Dans
� 11.S� - .;� 1 ..::..l..i...:.
cette zone on fait les subdivisions suivantes: 1 - zone
- ��I �.;-::..JI - ½�I ��I supralittorale: Elle correspond en gros à la zone des
Linnéenne - u-=•:•J;i :À:· o,
embruns mouillés par les vagues de tempêtes ou de
Lit ordinaire �..1L.,,,.::..â 1 /.S�I ·.)�l �.J
- mers fortes. 2 - zone médiolittorale: C'est la zone ca­
-� � � (..j.J_;... Voir lit. Nature des roches. Synonymes: pétrographie, pétrolo­
(nomenclature-). Voir nomenclature. ractérisée par l'alternance de submersions correspon­
gie. dant à la zone de balancement des marées et dont le
Litage n.m. développement est lié à l'amplitude de ces dernières.
Liparite n.f. Lithologique adj.
3 - Zone infralittorale: C'est le début de la zone tou­
Variété de rhyolite à quartz, sanidine, biotite, oligo­ Fait, pour une formation géologique sédimentaire de Relatif à la nature des roches. jours immergée (s'étend jusqu'à 35 à 50 m de profon­
clase, diopside. comporter des lits.
deur). 4 - Zone circalittorale; C'est le domaine où pénè­
Lithomarge n.f. - .; �I�
tre encore un peu de lumière (s'étend entre 50 et 200
Liquidus n.m. Lithification n.f. �1- � m de profondeur). Au-delà vient la zone bathyale. Voir
·(.J L... �
Transformation en roche compacte. Dans un sol ferralitique, c'est une zone tachetée à marin (milieu), tidal.
Voir solidification.
kaolinite. Voir sol ferralitique. Littoral (dérive -)
Lithique adj.
Listrique adj. Lithophage adj. -�lv<> .; l.:À Voir courant de débris.
ayant une Se dit d'une faille proche de l'horizontale Qui contient des débris de roches. Ex. industrie li­ . ô .;t..,..:J I V"' .J Li Littorines n.f.
forme de cuillère concave vers le haut. Voir faille. thique (il s'agit de l'industrie préhistorique) constituée Qui creuse des cavités dans les roches pour s'y Gastéropodes marins connus depuis le Jurassique à
de débris de roche (silex, quartz... ). loger. l'Actuel.
Litn.m.
Lithium n.m. Lithophile adj. Lituolidés n.m. (..::..L .>-"'--'-"
· · ) �.i...J .'.� 1
C'est l'espace qui peut être occupé par les eaux d'un . --�
cours d'eau. Mais cette définition nécessairement Se dit des éléments chimiques ayant une grande affi­ Foraminifères multiloculaires benthiques et de milieux
Corps simple (Sym. Li; n at. 3, m.at. 6,94; ion 1+ de
°

vague, appelle des précisions, parce qu'un fleuve a nité avec l'oxygène, comme Al, Si, etc. marins peu profonds. Carbonifère - Actuel.
rayon 0,68 A0 ; d. 0,55). Métal alcalin d'un blanc arge-

I' .
Llandeilien - 218
- 219 Lysocline

Llandeilien n.m. Lophophoriens n.m. Lumière naturelle ldspaths primitifs, en prisme isolés ou en aiguille
s ray­
Etage de !'Ordovicien inférieur. Voir tabl. stratigraphie. Invertébrés ayant un lophophore: l'ensemble Brachio­ onnantes (tourmalinisation). Ex. Luxullianite
Voir microscope. de Saint­
podes plus Bryozoaires. Cambrien-Actuel. Austell en Coronouiailles ou de l'île Verte,
Lumière polaire en Bre­
tagne.
Llandovérien n.m. Voir microscope.
Lopolite n.m.
Etage du Silurien inférieur. Voir tabl. stratgraphie. Lw.
Luminescence n.f.
Llanvimien n.m. . �L.....�I � - �;)J1 - _;.J)l:; Sym. chim. de Lawrencium.

Etage de !'Ordovicien inférieur.Voir tabl. stratigraphie. Intrusion magmatiqu·e de faible profondeur beaucoup
.t'..� - •• u...:.......1 Lycopodiales n.f.
plus étendue, d'aspect tabulaire, dont le toit, au lieu Emission de lumière par un minéral sur l'influence d'une ,-=.,½c' .; ..i..:JI
d'être bombé, a tendance à être déprimé comme s'il excitation.
Load cast .�:J 1 �.)

avait fléchi. Les lopolites présentent généralement une (ou lycopodiacées). Végétaux du groupe· des Ptéri­
Voir hyporelief. différenciation verticale: roches basiques et minerais à Lump dophytes ayant fourni dans le passé une grande partie
la partie inférieure, granites à la partie supérieur.Voir des arbres des forêts carbonifères (ex. Lepidoden­
Agglomérat de pelotes calcaires ressemblant à des
Lobe n.m. dyke.
ovaires de Poissons. dron, Sigillaria...) Dévonien-Actuel.
Voir Ammonites.
Lotharlnglen n.m. Lusitanien n.m. Lydienne n.f.
Loehm n.m. Voir lehm. �:;:.:.� Partie supérieure du Sinémurien (Lias inférieur, Juras­ Division stratigraphique du Jurassique. . ..::.,�l..a..1.Jt..,.
Loessn.m. -ù" _,J sique inférieur). Voir tabl. stratigraphie.
Lutécium n.m.
i�_,j
Roche siliceuse à Radiolaires, en formations finemen
t
-�-� Loupe d'arrachement Corps chimique simple, métal du groupe des Lari'tha­ litées (quelques centimètres à un ou deux décimètres)
de couleur rouge, verte ou noire, à cassure conchoï
ce sont des dépots pulvérulents accumulés par le Pour un sol épais et sur un versant raide, l'éboulement nides (terres rares). (Sym. Lu; n° at. 71; m.at. 174,99; ­
dale, faite de silice fibreuse débitée en parallélépi­
vent dans les régions périclaciaires ou semi déser­ de toute une partie de versant entraîne des milleirs de ion 3+ de rayon 0,85 A°).
pèdes par des diaclases. Nom surtout appliqué aux
tiques. Ils sont encore appelés limons ou limons des m3 de terre. La masse détachée est alors séparée de Radiolarites du Carbonifère inférieur de la Montagne
plateaux sur certaines cartes géolog1que.s. Le loes� celle qui est restée sur place, par un plan de cisaille­ Lutite n.f.
noire et des Pyrenées.
est une roche mixte formée de fines particules (10 a ment concave vers le ciel: la loupe d'arrachement. Roches sédime ntaires meuble s constit uées
50 microns) de quartz, argile et calcaire. C'est une ex­ d'éléments ayant un diamètre inférieur à 63 microns.
cellente terre arable qui rend fertile les régions qu'elle Lorsque les lutites sont consolidées on les appelle
recouvre. Généralement la partie supérieure du man­
Lourd adj. U,.l:j·JLA....
- u Lysocline n.f.
pélites. - �_,�
teau loessique est décalcifiée et rougeâtre: c'est le Se dit d'un minéral à poids spécifique supérieur à 2, 9.
....JJ...A.ll � c.s�I ½ljjl J--a-c.
Luxullianite n.f.
lehm. La base plus riche en calcaire, de coloration brun
clair, est encore appelée ergeron. Une partie du cal­
,' , ��_,j Niveau où dans les océans augmente fortement la dis­
- 1 11 Roche granitique à quartz et tourmaline, ce der�ier sili­
caire dissous dans le lehm s'y retrouve sous forme de i�..,.... cate se développant au dépens des micas et des te-
solution des tests calcaires (surfaces où le rapport
concrétions: les poupées du loess. C'est donc un hori- L u. dissolusion-apport possède une valeur définie).
zon illuvial. Sym. chim. du Lutétium.

Log n.m. Ludlen n.m.


Terme qui peut désigner une colonne stratigraphique Partie supérieure de l'Eocène supérieur (ère tertiaire).
ou une diagraphie. Voir tabl. stratigraphie.

Longitude n..
f J�
.'L Il Ludlowienn.m.
L'une des coordonnées sphériques d'un point de la Etage du Silurien supérieur. Voir tabl. stratigraphie.
surface terrestre; distance angulaire de ce point au
méridien d'origine mesurée en degrées. En astronomie, Lujaurite n.f.
c'est l'une des coordonnées écliptiques, distance an­
�-.)�_,j
Syénite très fortement néphélinique leucocrate.
gulaire mesurée par un arc sur le grand cercle de
l'écliptique à partir du point vernal.
Lumachelle n.f. -(!.;� �
Lopha .�� ��-i.,?��
Roche sédi,;;entaire calcaire peu cimentée, formée en
Bivalve appartenant à la famille des Ostréidés. Juras­
grande partie de débris de coquilles.
sique - Crétacé.

Lophophore n.m. Lumachellique adj.


Appareil cilié chez les Brachiopodes et les Bryo­ Se dit d'une roche sédimentaire contenant des débris
zoaires (voir ces mots). de coquilles.
- 221 -

M. Nombre de masse. auquel cas on observe des angles rentrants


(impossibles chez les cristaux simples), ou bien par
compénétration, quand deux cristaux s'associent par
M.A. Million d'années L...... ü_,..,,.L Jl�I l'intérieur ou l'un à travers l'autre. Le maclage peut
aussi être multiple ou polysynthétique; il lui arrive de
simuler une symétrie supérieure à celle du cristal
Maar n.m. - '-----;Wb >-" (mimésie). Certains minéraux présentent des maclag­
."-:,ùts� u� - "-:,ùlS� "->-::'-"'-:' es caractéristiques: en queue d'aronde et en fer de
lance pour le gypse; en bec de l'étain pour la cassité­
Lac occupant un cratère d'explosion qui couronne sou­ rite; en genou du rutile. Les macles par compénétration
vent un diatrème (ex. de l'Eifel). sont par exemple: en croix grecque (à 90°) et en croix
de Saint-André (à 60°) pour la staurotide; en croix à 60°
Maarifien pour le mispickel et de la croix de fer pour la pyrite. Les
macles en pseudo-prismes hexagonaux à angles ren­
n.m. l n terpluvial au Maghr·eb (équivalent
trants de l'aragonite et les macles en étoiles à six bra­
d'interglaciaire en Europe) caractérisé par une trans­
nches de la cérusite, du chrysobéryl et du mispickel,
gression se trouve à + 50-60 m. En ce qui concerne
sont triples. La calcite, les feldspaths et le quartz ont
l'industrie lithique, le Maarifien est caractérisé par la
des macles complexes qui leur sont propres.
pebble culture et aussi par l'apparition de !'Acheuléen
En général, les malces des feldspaths qui peuvent être
archaïque. Le Maarifien du Maroc a été parallélisé
simples, ne mettant en contract que deux individus, ou
avec le silicien Il ou le Milazzien (Interglaciaire Günz­
polysynthétiques, en répétant selon la même loi n indi­
Mindel).
vidus, sont représentées dans le tabl.

Macaroni (dessin en-) -��r'""".J


Macle
.4-.:. _.i �
Acline Voir macle.
Dessins rupestres exécutés au doigt dans la boue.
Breuil prenait cette technique pour une des plus an­ Macle Ala �i �)l..:, _.iÎ ii_,::.
ciennes. Cependant des recherches récentes ont
Voir macle.
prouvé que ces dessins primitifs seraient orginaires
d'une période beaucoup plus tardive, peut-être aussi
du Magdalénien. Macle de Bavéno �L,, �)l:; _.iÎ Îi_,::.
Voir macle.
Macérai n.m.
Composant de roches charbonneuses dû à la macéra­
tion de matériaux végétaux.
Macle de Carlsbad �)l:; _.iÎ ii_,::.
Voir macle. • ..l� G;
.)

Macigno
Grès à ciment calcaréo-argileux peu abondant, à grain Macle de l'albite Îi_,_::. _.iÎ �)l:;
de quartz et aussi de feldspaths et éléments lithiques.
Voir macle. .�\' 1

Macle n.f. - Îi_,_:. Macle de la croix de fer ._,.,.)l:; _.iÎ Îi_,::.


·(::>.J� �)l:; - Li_,:; ".J�
Voir macle. ·-½..ia..ll�
Association de deux ou plusieurs cristaux de la même
espèce, qui se fait suivant des lois géométriques
précises. Les feldspaths sont très couramment Macle de la péricline �)l:; _.iÎ Îi _.i..::.,
maclés. Il existe des macles selon un plan ou un axe, Voir macle. -�,-�I
qui peuvent cependant ne pas coincider avec des
éléments de symétrie de deux individus jumelés, car
en ce cas il y a association parallèle. Le maclage peut Macle d'Esterel �)L.::._.i1Î1_,::.
se faire par simple contact sur une surface plane, Voir macle. .J-:�!
- 222 - 223 - Magma

. Lwl. - )l:.
Macle de Manebach
Voir macle.
( ·-, _,...., Maërl n.m.
Roche sédimentaires, meuble constituée de débris
d'Algues calcaires (comme les Mélobésiées). Ex.
Macle de Saint-André �.;..i.:.I .:.,L...... �)(..:. maërl des estuaires bretons et de la Méditerranée.
Voir macle.
Maestrichtien n.m.
MACLE EXIS-
TANT OU
Macle de Scopie Etage du Crétacé supérieur. Voir tabl. stratigraphie.
MACLE
AXE DE PLAN D'AS- NOM DE LA NON DANS Voir macle.
RÉPÉTÉE
GROUPE
MACLE SOCIATION MACLE LE SYSTÈME
MONOCLI-
OU NON Mafique WUI
NIQUE Macle de Roc Tourné adj. Se dit des roches magmatiques contenant des
minéraux riches en Mg et en fer (minéraux fémiques).
Voir macle.

(010) Albite non répétée Mafitite n.f.


.l (OJO) Macle en croix grecque
Hémitropie l. (001) (001) Manebach oui simple
normale l. (021) (021) Baveno droite oui simple Voir macle.
Roche volcanique ultrabasique constituée essentielle­
l. (02Ï) (02Ï) Baveno gauche oui simple ment de pyroxène.
----- Macle en étoile Magasin (roche-) - <.>-=_j...:JI .;�
C OU [001] (0!0) Carlsbad A oui simple Voir macle.
id (100} Carlsbad B oui simple -�,;L.:;. .;_,_;.........- .:.,jL.:;. �
a ou (100] (001) Ala A oui répétée Macle en fer de
Voir reservoir.
id (010) Ala B oui répétée
id (Section Esterel oui répétée lance Magdalénien n.m.
rhombique Voir macle.
Hémitropie Okl, parai- -�J.:J..:>.�� JS,..!. Ensemble des faciès culturels de la culture des chas­
parallèle lèle à a) Macle en genou seurs de rennes qui se situe à la fin du Paléolithique
..,1.) �)(..:. supérieur. Le Magdalénien a été divisé par Breuil en six
b ou (100]. (001) Acline A non répétée Voir macle.
Acline D non répétée phases, chronologie fondée sur les découvertes faites
id (100)
(Section Péricline non répétée en Occident. Les trois premières phases constituerai­
Maclé adj. ent le Magdalénien ancien, les trois dernières le Mag­
id rhombique
hOI, parai- Qui présente des macles. dalénien récent. Les principaux sites de cette époque
lèlc à b) sont en France, mais aussi en Espagne, en Belgique,
en Allemagne et en Suisse. Les plus à l'Est sont situés
Macrocéphalites
en Tchécoslovaquie. Les outils lithiques se composent
(010) Roc Tourné oui répétée Ammonite du Callovien (Jurassique moyen). de petits perçoirs typiques, de triangles scalènes
l. c dans
(010) (Albite- (Magdalénien ancien), de grattoirs divers, de burins,
Carlsbad) Macrofaune n.f. � � .., souvent montés sur lames. L'industrie en os est abon­
dante: pointes et harpons; des objets d'art mobilier
1i a dans (010} Albite - Macroflore n.f. � -=...'-:ù sont connus à cette époque ainsi que de grandes pein­
Hémitropie (010) Ala B oui répétée
tures et gravures rupestres. Les sites du Magdalénien
complexe .L a dans (001) Manebach
Ala A
non
= AclineA
répétée Macrofossile n.m. ..,i ;;,� ...:.L:....::....... datent de 19000 à 10000 ans avant J.C., le nom de
cette industrie est emprunté au site français de la
(001)
Madeleine.
.L b dans (001) Scopie non répétée. . "� �.;-h - �..r"
(001) (Manebach- = Ala A Fossile de grande taille. Il peut s'agir d'un animal Magma n.m. - �I
Ac!ine A) (macrofaune) ou d'un végétal (macroflore). Voir nanno­
.e
.;;.�I ï,.1UI-J+...- " .; 4,:....:JI
0, ,,

1 fossile.

Différentes macles des feldspaths C'est un bain de silicates naturels. Un magma se ca­
Macroscaph ites
ractérise par sa composition essentiellement silicatée,
Ammonite du Crétacé (Barrémien-Aptien). sa température élevée de (1200°C à 1500°C), sa mobi­
lité qui lui permet de couler. Par solidification, peut
Madréporaires n.m. donner des roches, soit à une profondeur donnée au
cours d'un refroidissement lent (roches plutoniques),
-�
. -=...1......:.6.
• . ..r" - �� -=...1......:.6.
• • ..r" soit en surface par refroidissement rapide (roches vol­
caniques ou effusives). L'origine des magmas est
Cnidaires représentés par des organismes marins réci­
variée: magma primaire (origine profonde), magma
faux. Synonyme: Madrépores.
d'anatexie (fusion de roches préexistantes). Selon la

1·.
- 225 -
Magma basaltique - 224

Roches à excès de silice Roches à équilibre ou déficit de silice Roches Roches


composition chimique on a: 1- Magma hypersiliceux fonde de l'écorce terrestre et, en fonction de la posi­ c.-à-d. à quartz exprimé c'est-à-dire sans quartz exprimé sans quartz sans quartz
ni feld- sans feld-
(magma granitique): Le rapport Si/0 est élevé, le tion de la roche déplacée, on peut distinguer: 1 - Origine Texture Plagioclases dominants Feldspaths spaths spaths
feldspalhS Plagioclases Feldspaths feld- mais à fcld- sans fcld-
magma est donc très visqueux et cristallise compléte­ roches volcaniques (effusives ou extrusives) lorsque potassiques dominants po1assiques
dominants Acides Basiques spathoïdes spathoïdes spathoïdes
ment au cours de sa lente ascension dans l'écorce celles-ci surgissent à la surface du sol, ou à proximité dominants
terrestre. Les suites réactionnelles de Bowen se de la surface (volcanisme souterrain des roches hypo­
déroulent intégralement et, lorsque la cristallisaion est volcaniques). Dans ce cas le refroidissement est Syénite Horn-
Grenue B. Granite néphélinique blendite
Grane- Syénite Diorite
achevée, seuls subsistent les minéraux stables en rapide, les cristaux n'ont pas le temps de se former, et A. Pyroxénolite
Roches de diorite
présence de Si02. Ce magma engendre les granites et la roche est surtout vitreuse (roche hyaline). 2 - Des P.
profondeur Gabbro Essexîte Ijolite
roches voisines. 2 - Magma hyposiliceux (ou magma roches plutoniques lorsqu'elles restent à l'intérieur de Troc10Ji1c ThéraJite Péridotites
o. Dunitc
basaltique): Le rapport Si/0 est faible, ce magma est l'écorce terrestre. Dans ce cas le refroidissement est
donc fluide et traverse rapidement l'écorce; il coule en suffisamment lente, la roche sera formée en grande
surface. Peu de minéraux cristallisent au cours de partie de cristaux (roche holocristalline). Microgrenue B. Mîcro- Minctce
A. granite Micro- Micro- Micro-
cette ascension rapide. Du fait de la pauvreté en silice, Une roche magmatique peut être saturée et Dolérite
grano- syénite diorite
Roches de Diabase
les suites réactionnelle de Bowen n'évoluent pas (hypersiliceuse). riche en silice, ou sous-saturée, demi- Doléritique P. diorite
Micro-
jusqu'à leur terme et des minéraux formés à haute te­ pauvre en silice. Les roches magmatiques son-t divis­ profondeur (ophi1ique)1 o. gabbro
mpérature restent stables. Lorsque l'émission est ées en plusieurs groupes et familles. (voir tabl. et dia­
rapide et brutale, le magma est brassé et il engendre gramme).
un basalte homogène; lorsqu'elle est lente, ce magma B. Rhyolile Néphélinites
Dacite Trachyte
a un comportement de liquide à faible viscosité et les Magmatisme n.m. - u4J.I .1.L..:....:JI A. Phonolite et
Labradorite Téphrite Leucitites Limburgite
- -½�I P. Andésite
minéraux les premièrs formés ont tendance à précipit­ Roches de Microlitique Basalte Basanite Kimbcrlite
surface o. Basaltes
er, modifiant notablement la composition du reliquat liq­ tholciliques
C'est l'ensemble des phénomènes qui sont liés à la for­
uide surnageant. Le phénomène de cristallisaton frac­ mation, aux mouvements et à la cristallisation des Pechstein, Obsidienne TachyÎites
Vitreuse
tionnée intervient et des roches beaucoup plus magmas.
complétement cristallisées, de composition variée, se
forment.
Classification minéralogique des roches éruptives (ch. Pomerolml.
Magnésiochromite n.f.
Magma basaltique
Voir magma. Variété de spinelle contenant Mg et Cr.

Magma granitique Magnésioferrite n.f.


���JJ
Voir magma. -�
Variété de spinelle contenant du fer et du Magnésium.
Magma hyposiliceux
Magnésite n.f. , - -��
.-... _,,èl..
, - ��L..
,
Voir magma 1 - Synonyme: géobertite. Carbonate Mg C03, rhom­
-�
boédrique. Se présente en rares cristaux rhomboé­
Magma hypersiliceux driques, transparents. Habituellement en masses com­
pactes à microcristallines, d'aspect porcelané, à
Voir magma. cassure conchoïdale, et de couleur blanche à jaunâ­
tre, grisâtre, ou brune. Egalement en agrégats granu­
Magmatique (chambre-) leux et fibreux, ou terreux. Moyennement dure, moy­

-½�-�-½_,�.� ennement lourde, fragile, à clivage parfait. Se forme


par altération des roches ultrafémique (péridotites et
Siège de phénomènes et mécanismes concernant le serpentines) sous l'action d'eaux riches en anhydrite
magma: déplacement de fluides magmatiques, réac­ carbonique, associé à du talc et de la chlorite. Comme
tions chimiques dans le magma et entre le magma et minéral diagénétique, elle remplace la calcite et la dolo­
les roches encaissante (contamination, assimilation) mie. Elle est aussi présente dans des filons hydrother­
etc. maux, dans des pegmatites et, exceptionnellement,
dans des roches intrusives (carbonatites). 2 - Syno­
1
Magmatique (roche-)
-�_,�� nyme: sépiolite ou écume de mer: phyllosilicate hy­
draté Mg4 [Si2015 (OH)2 (H20)3]. 3H20, orthorhom­ Syenlle Granite Gronodiorite
1
Gobbro Peridotlfe
-�� bique. Se présente en masses compactes [lrochyte) (rhyolite) (rhjodocite) (bosolte)
Synonyme ignée. Roche se formant par cristallisation d'apparence amorphe, parfois très poreuses ou
d'un magma. Ces roches sont représentées essen­ d'aspect terreux. Couleur blanche, parfois teintée de
tiellement par les granites et les basaltes, auxquels
Nomenclature des roches
grisâtre, de jaune, de vert, de rose. Tendre, très Position shématique des principales roches en fonction
s'ajoutent des roches variées. Le magma peut légère, rayable par l'ongle. C'est un produit d'altération
plutoniques (d'après
de leur composition minéralogique. (Ch. Pomerol).
s'arrêter et cristalliser en une zone plus ou moins pro- superficielle de la géobertite et de la serpentine. Se Strecketsen)
Magnésium - 226 - - 227 Malm

son, l'inclinaison et l'intensité par des courbes d'égale Magnétosphère n.f.


forme aussi directement au sein de sédiments lacus­ s valeur que l'on nomme respectivement isogones, iso­
tres et évaporitiques.
clines, isogrammes (voir ces mots). .�WJ.l�I
Le champ magnétique terrestre (champ dipôle) ne peut Voir magnétisme terrestre.
Magnésium n.m. ......""°.
- i.j4-_..... ........ être dû à la présence de fer dans le noyau car, au­
X dessus de 700 ° (point de Curie) le fer et les minéraux Magnétostratigraphi e n.f. J: :b -. Il �
magnétiques perdent leur aimantation. On s'accorde
Elément chimique, métal léger (Sym. Mg, n at. 12; °
1 aujourd'hui pour attribuer l'origine du champ terrestre .�L.:..i.... �l�l_;:........I - ,:L-.;11
,.,,.
m.at. 24,32 ; ion 2 + de rayon 0,66 A0 ; d. 1,7). Elément 1 aux circuits éléctriques induits par les mouvements de Méthode utilisant le magnétisme rémanent des roches
1
présent dans de nombreux silicates, dans la brucite, y 1 matière conductrice à l'intérieur du noyau périphérique sédimentaires pour donner leur position stratigra­
les spinelles, la giobertite, la dolomite, dans les éva­ 1 fluide. Ces mouvements provoquent des effets dynam­ phique. Voir magnétisme terrestre, paléomagnétisme.
porites. 1 omagnéto-hydrodynamiques générateurs du champ
1 /
magnétique. La terre se comporterait ainsi comme une
Magnétique ,b\ill .....il_r=,,-:.YI
"'--
1/
dynamo-tribulaire d'une "turbulence cyclonique" dans
Magnitude (d'un séisme)
,.,,. B le noyau. La stabilisation de ces "cellules cycloniques" Voir séisme.
(déclination-). Voir magnétisme terrestre.
(durée de vie de l'ordre du million d'années) et les
irrégularités de leur répartition expliqueraient les inver­ Maillen./.
z sions de polarité enregistrées par l'aimantation réma­
Magnétique Les éléments du .champs magnétique ter­ nente des roches et des minéraux (paléomagnétisme)
(inclinaison-). Voir magéntisme terrestre. restre. dont l'analyse est à la base de la magnétostratigraphie Voir cristal.
En un point de la surface du globe, à un In­ qui apporte la preuve de la dérive des continents et de
Magnétique stant donné, le champ magnétique terres­ l'expansion des fonds océaniques. Le champ magné­
tre, représenté par un vecteur B dont les tique se manifeste autour du globe jusqu'à une dis­
(intensité-). Voir magnétisme terrestre.
Majeur (lit-) -�J+.,...
éléments sont traditionnellement définis de tance qui peut atteindre une dizaine de rayons terres­
la façon suivante le vecteru B, tres. C'est la magnétosphère, bornée par la Voir lit. . u· w....i.JI
- .,� -- .L ,Il
(..--::--:-
Magnétism e terrestre d'intensité B (notée parfois F pour "force magnétopause. La magnétosphère, comme la couche
totale") est rapporté à un trièdre dormé du d'ozone, contribue à protéger la Terre des radiations
Ensemble des effets dûs au champ magnétique lié à la méridien et du parallèle géographiques ionisantes. Elle est responsable du phénomène des
Malachite n.f.
Terre. Ce champ ressemble beaucoup à celui déve­ locaux et de la verticale descendante ; "aurores boréales" (capture des particules cosmiques Carbonate hydraté Cu2 (OH)3 C03, monoclinique. Se
loppé par un barreau aimenté situé au centre du globe dans ce trièdre les composantes nord, est ionisées au voisinage des pôles magnétiques). présente en rares cristaux, petits, aciculaires et
terrestre (dipôle magnétique central), et que l'on ap­ et verticale sont respectivement notées X,
pelle champ dipolaire, ou champ géomagnétique, ou Magnétiten.f. -.- ..... a groupés en touffes ou rosettes, ou prismatiques à
Y et Z. La composante dans le plan hori­ faces arrondies et striées. Généralement en encroûte­
encore champ de Gauss. Les principaux éléments, du zontal local est notée H et définit avec le -½..i.,JI Î� .)..1.0-o - ,- :-·:·.'?L.,, ments fibreux et soyeux, et radiés ou compacts. en
champ magnétique terrestre sont la déclinaison, vecteur B le méridien magnétique. L'angle
.�WJ.I masses botryoïdales ou réniformes, à structure co­
l'inclinaison et l'intensité. D entre méridiens géographique et magné­ ncrétionnée, souvent zonée, couleur vert émeraude.
- La déclinaison est l'angle qui existe entre la direction tique est appelé déclinaison et compté Oxyde Fe304 ou Fe.Fe204 ou Fe203. Fe 0, cubique. Communément aussi en substituions pseudomorphes
indiquée par la boussole et le nord géographique. Il est positivement vers l'est. L'angle I entre le Se présente en octaèdres parfaits, en masses com­ sur azurite. Moyennement dure et lourde, fragile, à
compté positivement vers l'est. Les lignes d'égale plan horizontal et B est appelé inclinaison pactes ou granulaires. En grains. Couleur noire à clivage parfait. Minéral typique de la zone d'oxydation
déclinaison convergent vers les pôles magnétiques ; il est positif quand B pointe vers le bas, légère iridescence bleuâtre. Dure, lourde, non clivable, des gîtes cuprifères, dont il dérive par réaction du sul­
dont la position a verié au cours des temps géolo­ négatif dans le cas contraire, et varie de -- mais fragile du fait d'un plan de séparation parallèle fure avec la gangue carbonatée; parfais en grandes
giques tout en demeurant au voisinage des pôles 90 0 au pôle magnétique nord à + 90 ° au aux faces de l'octaèdre. Très repandue dans toute masses avec un noyau d'azurite. Egalement présente
géographiques. Actuellement, le pôle nord magnétique pôle magnétique sud (COURTILLOT ET LE sortes de roches. Fréquente dans les roches éruptives comme imprégnation de grès à la suite d'un apport par
est à 1900 km du pôle géographique dans le bouclier MOU"EL, LA Recherche, n° 60, 1975) fémiques et uitrafémiques, comme produit de différen­ des eaux de circulation.
canadien et le pôle magnétique sud à 2300 km du pôle ciation durant le stade orthomagnétique. Plutôt rare
géographique en Terre Adélie, ce qui signifie que les - L'inclinaison est l'angle entre la direction indiquée pa dans les pegmatites et les filons hydrothermaux. De
pôles magnétiques ne sont pas tout à fait aux anti­ la boussole mobile sur un axe horizontal avec le plan grandes masses existent dans les roches détritiques:
Malacon n.m. Voir zircon.
podes ou, en d'autres termes, que la ligne qui les joint horizontal. Aux pôles magnétiques, l'inclinaison est sables fluviatiles et marins, dunes des déserts. En
est plus courbe que le diamètre terrestre et ne passe de 90°, à l'équateur magnétique de 0°. milieu métamorphique, se forme par réduction de Malacostracés n.m.
pas par le centre de la Terre. La position des pôles - L'intensité, force avec laquelle l'aiguille est attirée, l'hématite dérivant de la décomposition de sulfures et
est définie par ses composantes horizontales et verti­ Voir crustacés.
magnétiques a varié au cours de l'histoire de la terre en de silicates de fer. Abondante en milieu métamor­
même temps que survenaient de nombreuses inver­ cales. Elle s'exprime généralement en gamma (ex) con­ phique de contact à résultante cornéenne (skarn).
sions de polarité (passage du pôle nord au sud et sidéré indifféremment comme un sous-multiple de Malgachitique adj.
réciproquement). l'unité d'induction, le gauss (1d = 10-5 gauss) ou du Magnétomètre n.m. - ;; _. :b ·.; 11 ù" 4i,.o Se dit d'un faciès où les feldspaths sont noirs et con­
tiennent une fine poussière d'hydrate ferreux qui, par
tesla (Weber/m2) dans Je système international (1d = ù"� jl+-'?, - u· :b ·,; 11 b� ù"4,i-a
altération, se transforme en hydrate ferrique, rougeâ­
10-9 Wb/m2 = 1 nanotesla). Les variation se l'intensité -�WJ.I tre.
du champ magnétique (anomalies magnétiques posi­ Appareil pour mesurer un champ magnétitjue�
tives ou négatives) révèlent des particularités minéral­
ogiques ou structurales du sous-sol. C'est des Magnétopause n.f. i.,?�Yl..i.,JI Malmn.m.
méthodes de la prospection géophysique. Au point de -�WJ.l ._j� Jurassique supérieur. Voir Jurassique, tabl. stratigra­
vue cartographique, on peut représenter la déclinai- Voir magnétisme terrestre. phie.

i'.
Mamelonné - 228 - - 229 - Marge continentale

Mamelonné adj. primitive. Dans l'élévation du phylum les dents se


-irfa Mangérite n.f. Marée n.f.
spécialisent, se développent et leur nombre se réduit.
Synonyme de mamillaire. ·i_JL..�-� L'absence d'une ou plusieurs dents est qulequefois Syénite à tendance monzonitique (Orthose supérieur
marquée par la barre. Enfin, certaines incisives ont au Plagioclase). Mouvement journalier d'oscillation de la mer dont le
Mamillaire adj. ��-� une croissance continue (défense d'Eléphant). Une niveau monte et descend alternativement en un même
Qui a une surface arrondie plus largement que la sur­ Mangrove n.f. lieu, provoqué par l'attraction de la lune et du soleil.
molaire se ramène au type trituberculaire avec talon.
face botryoïdale ou réniforme. Une couronne basse est brachyodonte (Ours), haute, .;:..l,,Ll) ...JJ�I � Voir flux et jusant.
elle est hysodonte (Cheval). Une dentition est buno­ Marée dynamique ._,k.JI �l..,..::JI
(½hl......;; ..9·,-,.. 0
Mammifères n.m. -.:,;J donte quand la couronne est mamelonnée
(Mastodonte); lophodonte, couronne à crêtes trans­
Voir estuaire.

. .;:., ½-:
.è. - � .è. versales (tapir); sélénodonte, à plis en croissant Manteau n.m. - ...J)l;J 1
Marée saline e;-JUl�l..,..::JI
Vertébrés à sang chaud, d'origine reptilienne théromo­ (Ruminants); sécodonte, à couronne aplatie et tran­ -�.)�I ...J)l;J 1
rphe (Permo-Trias), les Mammifères s'élèvent dans la chante (Chat). Voir estuaire.
série animale par leur température constante (comme Concernant la classification des Mammifères, on a: 1 - 1 - enveloppe de la Terre située sous la croûte océa­
les Oiseaux); la présence des mammelles, de pou­ Eothériens (Docodontes): Permo-Trias-Jurassique. 2 - nique ou continentale (voir Terre). Adj. mantellique. 2 -
Margerite n.f.
mons, de poils sur la peau et d'un cerveau développé Protothériens (ou Monotrème): Mammifères primitifs, Enveloppe externe du corps de certains organismes
(Invertébrés) sécrétant une coquille. Adj. palléal. Voir mica dur.
qui leur permet de régner sur la terre pendant le Ter­ aplacentaires, terrestes ou aquatiques
tiaire. (Ornithorhynque, Echindés). Pléistocène-Actuel. 3 -
Les gisements fossilifères sont nombreux. Ils ont allothériens: comprenant les Multituberculés unique­ Mantellique adj. Marge co ntinentale
permis de retracer la marche ascendante de cette ment fossiles (Jurassique-Eocène) et les Tricono­ Qui a rapport avec le manteau situé sous la croûte oc­ Partie immergée de la bordure d'un continent faisant le
classe. Un squelette de Mammifère se reconnaît aux dontes (Trias-Jurassique). 4 - Thériens: comprenant: a éanique ou continentale. raccord avec les fonds océaniques. Les marges sont
caractères suivants: - Pantothériens (Jurassique). b - Métathériens (ou Mar­ appelées indifféremment marges continentales ou
supiaux) appartenant au Crétacé-Actuel. c - Euthéri­ Marbre n.m. marges océaniques. Suivant leur comportement géo­
ens: comprenant de nombreux groupes apparus à Roche métamorphique régionale et de contact, déri­ dynamique, on distingue les marges passives (ou
l'Eocène sauf celui des Créodontes qui a disparu à vant des roches carbonatées. Elle contient essen­ stables) et les marges actives:
l'Oligocène: Créodontes, Fissipèdes, Cétacés, tiellement de la calcite. Comme minéraux accessoires, a) Marge passive
Artiodactyles (ou Paridigités), Tubilidentés Une marge passive comme celle de l'océan atlantique
P!lrfois, graphite, pyrite, ilménite, et rarement de la dol­
Le crâne, formé de peu d'os, repose sur la collone (oryctérope), Proboscidiens (Mastodonte, éléphants), omite, du quartz, du mica, de la chlorite, de l0épidote, comprend trois unités principales que l'on rencontre
vertébrale par deux condyles occipitaux; il est renflé à Pinnipèdes (phoques), Siréniens (lamantin), Hyra­ du talc, etc. Couleur très blanche à diversement tache­ successivement lorsque l'on progresse depuis la ligne
la partie postérieure par suite du développement du coïdes (daman), Edentés (tatou), Perissodactyles (ou tée ou bigarée de vert, de gris, de brun, de rouge. de rivage vers les grands fonds. Il s'agit:
cerveau. La mâchoire inférieure est formée de deux Imparidigités), Pholidotes (pangolin), Lagomorphes (ou Texture granoblastique passant aux textures diablas­ - du plateau continental: zone plane qui prolonge le
mandibules reliées par une symphyse et articulées di­ Duplicidentés), Rongeurs (ou Simplicidentés), Insecti­ tique, nématobalstique et poeciloblastique chez les continent sous la mer et s'incline légèrement vers la
rectement avec le temporal, sans l'intermédiaire de l'os vore (taupe), Dermoptères (écureuil volant). Chérop­ variétés riches en silicate. Structure massive ou mer avec pente faible (0,07 en moyenne), jusqu'aux
carré. tères (ou Chiroptères) et Primates. zonée. Grain fin très grossier (marbres saccharoïdes). profondeurs de 200 à 400 m; la profondeur de 200 m,
La colonne vertébrale est composée de 29 à 30 vertè­ Degré de métamorphisme: bas à élevé (depuis le couramment observée, étant considérée comme ty­
bres (plus les caudales) différenciées en cervicales, Mammouth (épisode de-) - .;:..�I � faciès des zéolites jusqu'à celui des granulites). pique. Le plateau continentale, dont la largeur moy­
dorsales, lombaires, sacrées; l'atlas et l'axis sont tran­
formés pour supporter le crâne.
. .;:.._,_.UI ½h Maraisn.m.
enne est de 80 km, est parfois plus étendu;
- de la pente continentale (ou talus continental) qui fait
Les ceintures: la ceinture scapulaire est composée de Evénement paléomagnétique (3MA). suite au plateau continental et s'étend jusque vers
Nappe d'eau stagnante peu profonde recouvrant un
la clavicule et de Pomoplate. La première pièce est 2000 à 4000 m, avec une déclivité plus marquée {3° à
Mammouth n.m. terrain partiellement envahi par la végétation.
souvent absente (Carnivores, Cétacés, Siréniens, .;:.._,_. L.. - .;:...,......._,...l 1 5 ° en moyenne). La pente, large de 45 km en moyenne,
Ongulés). La ceinture pelvienne forme le bassin avec Marcasite n.f. -�ts·Jc.. est entamée ça et là par des vallées ou canyons sous­
l'ilion, l'ischion, le pubis et les vertèbres sacrées. Eléphant fossile dont les restes sont bien connus dans
marins qui sont le prolongement submergé du réseau
L'articulation du fémur a lieu dans la cavité cotyloïde. les dépôts quaternaires (Elephas primigenius). ._}.:JI� fluviatile actuel, déjà imprimé sur le plateau continen­
Les membres supérieurs et inférieurs sont homo­ (ou maracassite). Sulfure Fe S2, orthorhombique. Se tal;
logues: segment proximal, moyen, distal. Des transfor­ présente en cristaux prismatiques aplatis; macles pen­ - du glacis continental: au pied de la pente continentale
Mandibulates n.m.
mations sont dues à l'adaptation à la nage, à la tagonales dites de la sperkise, et macle en croix à 60°. on a le glacis à pente très faible (moins de 1°) qui va
Voir Arthropodes.
marche, à la course ou au vol. Habituellement en groupements courbes ou en crête jusqu'à une profondeur de 5000 m et se raccorde aux
La dentition: Les dents protégées par l'émail se con­ Manganèse n.m. de coq. Masses globulaires ou stalactitiques radiées, bassins océaniques. Dans le glacis, les canyons
servent dans le sol. Comme elles réflètent les particu­ encroûtements botryoïdaux et réniformes. Couleur sous-marins se terminent parfois par des deltas pro­
larités des groupes, des genres et parfois des espèc­ Corps simple, métal d'un blanc grisâtre (Sym. Mn; n° grise (jaunâtre par altération). Dure, lourde, fragile, à fonds parcourus par des chenaux en éventail. Ces der­
es elles sont d'une extrême importance en at.25; m.at. 54,93; ion 2+ de rayon 0,80A0 , à 7+ de clivage peu net. Se forme dans des filons hydrother­ niers sont dus à des courants de turbidité qui déval­
Paléontologie. rayon 0,46 A0 ; d. 7,2). Il se trouve dans de nombreux maux de basse température, souvent avec des sul­ ent des canyons.
Une dent a deux parties séparées par le collet: la cou­ silicates et des oxydes: Mn 02 (polianite ou pyrolus­ fures de plomb et de zinc. Souvent en milieu sédimen­ b) Marge active.
ronne recouverte d'émail et la racine. Elle est plantée ite), Mn203 (braunite), Mn304 (hausmannite), sulfures taire comme précipité chimique d'eaux mères acides Dans une marge active (ou marge type pacifique), le
dans son alvéole. Une dentition est isàdonte (Cétacés) (alabandine), MnS2 (hauértte) et carbonates C03 Mn dans des conditions réductrices. Produit d'altération glacis continental est remplacé par une fosse margi­
ou hétérodonte (cas général). Dans ce dernier cas la (dialogite). Voir psilomélane. de la pyrrhotine dans la zone de réduction des gîtes. nale large de 80 à 100 km et dont la profondeur atteint
formule complète est: approximativement 11 km. Dans ce type de marge,
La dentition de lait n'a que trois prémolaires et pas de Manganite n.f. iJ: ,·,;11�Ji Marécage n.m. l'activité sismique et volcanique est intense. Les
molaires (28 dents). Mais cette formule dentaire est Oxyde de magnésium. MnO (OH). foyers des séismes se répartissant selon la zone a
Lieu où s'étendent les marais.
Marge active - 230 - - 231 - Medlicottia

peu près plane inclinée de l'océan vers le continent et fonds et d'après les variations corrélatives de la pro­
Marmorisation n.f. Matte algaire
nommée plan de Benioff; on considère qu'elle corre­ fondeur d'eau et de la distance par rapport au rivage.
spond au glissement (subduction) d'une plaque à Les particularités topographiques du fond de la mer au Transformation d'une pierre en marbre par cristallisa­ Sédiment formé par le piégeage de matériel clastique
croûte océanique sous une plaque à croûte continen­ voisinage des continents permettent de distinguer ton incomplète dans les fissures, sous forte pression. fin (20 à 200 microns par exemple) par des Algues.
tale. cinq zones principales: 1 - Une zone littorale localisée
Dans la marge active, le plateau continental est
Mannorlsé adj. Matuyama (époque de-)
entre les limites des marées. 2 - Une zone néritique
généralement réduit ou absent ainsi que le glacis, et, allant jusqu'à 200 m. 3 - Une zone bathyale de 200 à . . Division dans _le Pléistocène basée sur la paléomagné­
dès le littoral, le talus continental plonge jusqu'à une (,? )-" .)-" - �.)-"
4000 m. 4 - Une zone abyssale de 4000 à 5000 m. 5 - Se dit d'un calcaire qui a subi une véritable marmorisa­ tisme (2,5 à 0,7 MA). Voir tabl. Quaternaire.
profondeur de 5000 à 10000 m pour former une fosse Une zone hadale au-delà de 5000 m. tion.
océanique marginale. De même, l'éclairement n'est pas partout le même, on
Mauer (Homme de-)
distingue la zone euphotique, peu profonde où la lu­
Marge active mière pénètre suffisamment, ce qui permet aux plantes
Marnage n.m. -�1.;:Jlc.s..i..o/1 Homme préhistorique appartenant à Homo erectus
Voir marge continentale. de se développer, et la zone aphotique où l'éclairement . J::..i.b..::J 1 /2 (700000 ans).
est presque nul. Dans chacun de ces milieux, les ani­
1 - Amplitude d'une marée. 2 - Epandage de marne sur
maux sont présents et ils sont, soit benthiques (vivant Md.
Marge passive sur le fond), soit pélagiques. Dans ce dernier cas, il y a
les terres pour les amender.
Sym. chim. du Mendélévium.
Voir marge continentale. desanimaux nageurs (necton) et des animaux qui flot­
tent au gré des courants (plancton). Mamen.f. -J;... Méandre n.m. -�1�
Marginal adj. (Mer-) - <r-" LA � . .:.,_;L. - J'.;,. - �I - � ·"-:!*..::.,1.1_,:JI- t_;i.:;
Marine (terrasses-)
·r-. � - -r·1..a.. � Roche sédimentaire faite de mélange de calcaire et Tracé d'une rivière qui s'écoule sans raison apparente
·1..a..
Mer située entre le continent et un arc insulaire. Voir ,½hl......::.,� - ½� ..::.,� _; .J...o
d'argile, celle-ci imposant ses propriétés: 33 à 66%
d'argile. Noter qu'avec la même composition, une
de la direction de l'écoulement pour y revenir après
avoir décrit une courbe prononcée. On peut distinguer
marge continentale, et tectonique de plaques. Voir terrasse.
roche peut aussi bien être une marne ou un calcaire deux types de méandres: 1 - les méandres de vallée,
argileux compact si le calcaire en constitue la phase appelés aussi méandres encaissés, cas réalisés
Marialite n.f. Mark continue. quand la vallé méandre comme la rivière, à la même
Voir scapolite. Terme anglais, signifie marque. Voir hyporelief. échelle. 2 - les méandres de plaine alluviale (ou méan­
Marneux adj. -� dres libres ou méandres divagants), cas réalisé quand
Marin (milieu-) les sinuosités marquées de la rivière sont indépen­
-(,?�� Marmite de géants - ..::.,�I ·(,?� - � - �:;.. dantes du tracé de la vallée et à plus petite échelle.
.UJt.........JI;;� Qui contient du marne. Les méandres de vallée sont aussi fréquents que ceux
·(,?� ..b........._,
C'est l'ensemble des mers et des domaines qu'elles· de plaine alluviale.
Dans une roche dure, cavité en forme de grande mar­ Marna-calcaire adj. ·� - �
occupent. Les milieux se distinguent les uns des mite ,profonde de 30 à 200 cm, large de 30 à 150 cm.
autres d'après les particularités morphologiques des Creusée par le tourbillonnement de l'eau. Méandre de plaine alluviale
- (,?� ·� - � ·� - �:;..
Voir méandre.
·�
Province néritique - Province oceonique
Se dit d'une formation où alternent des bancs de cal­
caire et de marne. Méandre de vallée
Voir méandre.
plateau ccntînenfol Marsupiaux n.m. -..::.,L·:'·-:'l�I
tolus continental plaines et fosse,
. ..::.,� Méandre divagant
océ'Clnique, -�..::.,l..i.b..t...:..
Mammifères connus depuis le Crétacé (ex. Kangou­
Om Voir méandre. .�Lc,l..i.b..t...:..
necton zone rou).
photique
- - -- - - --- -------- - l------------------- 200
Massif n.m. Méandre encaissé

���nw�m
0r g

y
Ensemble de montagnes généralement constituées de
Voir méandre.
terrains anciens.
'
: #)�mes Mastodonte n.m. Méandre libre � ..::.,l..i.b..t...:..

�1/J t;
Genre de Mammifères fossiles, appartenant comme Voir méandre. .�Lc,l..i.b..t...:..

j�m
W les éléphants à la famille des Proboscidiens. Les Mas­
4,0(
todontes caractérisent la faune du Quaternaire le plus Médiane n.f.
5.0(
ancien.
,..i,·/4,, , ..j'. q"
Voir granulométrie.
,uproldtorol y N -; / 1nfrol1ftorol Matrice n.f. -f7.J Médiolittoral adj.
/ / / /;/ ,y / / / y///
circolittorol
.�Ll..i.JI o.iUI ..bÇJ - .b...,,1.;:JI o.il.. Voir littoral.
Matériel fin, apporté en même te�ps que les éléments
figurés d'une roche détritique ou clastique, et en con­ Medlicottia
Zonation du domaine marin et répartition des organismes vivants (Gall). stituant la gangue. Goniatite du Permien.
Mégaséquence - 2 32 - - 233 Métamorphisme

2.J l � ..1)4..jl Se dit d'une roche magmatique où le pourcentage des Domaine d'un métamorphisme plus chimique avec une
Mégaséquence n.f. Mélisey 1 .& 11
minéraux noirs (ferromagnésiens) est approximative­ pression et une température plus élevées, de contra­

·�·�
roid de type glaciaire mais de ment voisin de celui des minéraux blancs (quartz, fe­ intes fortes, bien que pouvant manquer. Les minéraux
p - riodes de clima t f
: é<e s u i v ant: l'interglaciaire éémien dans le ldspaths, feldspathoïdes). caractéristiques sont la biotite, la muscovite, la stau­
c urte dur .
e Riss-Würm des Alpes et des rotide, le disthène, les amphiboles, l'almandin. L'albite,
Ensemble ordonné de séquences. complexe iril'terglaciai'r Mésogastéropodes n.m. � .:..L,...o.ü ..:,J:,...,, l'épidote, la zoïsite, les carbonates y sont encore
Vosges.
Voir Gastéropodes. . r'"")Li.J l::., L.,,,-oLoi présents: c'est une zone de transition avec mélange
Mégasphère n.f. •1��l,...b
Mélobésiée S n.f. de minéraux cata et épi-métamorphiques. Voir méta­
Voir Foraminifères. .(�1.:..��I .GL) s avec comme principaux repré­ morphisme.
Al ues rougies m arine Mésogée n.f. �.i..i.JI.b......._,..:...11 �I
Mégatherium � : e:5 g e nres . Arch aeo-lithothamnium(Crétacé­ Messaoudien n.m.
se tants l Mer qui a fonctionné pendant le Secondaire et le Ter­ I.S.i�I
m(Tertiaire-Actuel).
Mammifère, herbivore appartenant aux Edentés. I l est Actuel) et Li:thothamnju tiaire entre l'Afrique et l'Eurasie. Etage du Quaternaire marocain correspo�dant à la
fossile (Quaternaire). transgression(+ 90 - 100 m d'altitude). Equivalent du
Mélonécrainidés r11.m. �li::...::,�� Mésogéen adj. �Lo Sicilien 1.
Méionite n.f. Voir scapolite. �>-=-: Voir Echinide5· .�I .�.i..i.Jl.b......._,.:...ll�l,, Messinien n.m. �I
Mélange ophiolitique ��i �.:,...
Meltéigite n.f. voi
r ijolite. .-.__?__ -.1 •• Qui se rapport à la Mésogée. Voir tabl. stratigraphie.
Voir ophiolitique. Mésohalin adj. -(4,.'ll'l ,UI Méta t-:'l::ü..JI JÎ J�I �
g ie.
Membre 111_m. Voir strati raph .;i..,.,Jlil.b......._,:....
Préfixe qui indique la succession ou la transform;tion.
Mélanite n.f.
Se dit des eaux d'un �c ayant une salinné de 5 à 16gi1. Métaflysch n.m.
Voir grenant. Mendélévïum n.m-
roupe des Curides. Mésolite n.f. Voir flysch.
Mélanocrate adj. - � 1 �_,.:.� Elément chi':rnique du � ..::....,,J .J .)-:'-"

:i..:.s:1..1 J� - Wü J� - ..:,_,J..JI Ménilite adj. Voir silex. �


Variété de zéolite fibreuse. . (..::....,,J >: .)I �) Métahallyosite n.f. Ji � �.:,�LAI
f>Ü
.o ..,... .:,...
" 0 " '

.Wü �-u_,l.;. :;� - ..:,_,!JI Mésolithique n.m. � .J .>-:'-°


Mer marg;inale Argile phylliteuse du groupe kaolinique caractérisée'
Se dit des roches magmatiques riches en ferromagné· Phase techno-économique entre le PaléoliÏhique supé­
Voir margï,,-,al. rieur et le Néolithique, et qui marque le passage d'une par un écartement des feuillets variant entre 7,30 et
siens(60 à 90% de minéraux foncés).
7,50 A° . Elle dériverait irréversiblement de l'halloysite
économie de chasseurs à une économie agricole.
Mercalli échelle de·) Actuellement on ne qualifie par l'adjectif mésolithique par élimination d'eau à température ordinaire.
Mélantérite n.m.
Voir séisme. que les populations déjà sédentaires alors que celles
Pyrite de fer blanche Fe S04. 7H20. Produit qui continuaient à vivre seulement de la chasse sont Métallogènie n.f. - d.:,.W 1 :;'Ll..:, �
d'altération de la marcasite. Mercure n.m. appelées épipaléolithiques. Les premières cultures
.d.:,.Wl:;'Ll..:,
Hg; n° ai., 80; .at. 200,6 1 ; ion 2 + mésolithiques et lesplus évoluées se rencontrent au
Corps syrople (Syrn, ri:1 _ Etude des gisements métallifères.
Mélaphyre n.m. ,1o A
0
d. 13,6). Metal d un blanc a� gent , Proche-Orient. Les premières meules en pierres ont
de rayon ;
:
ure ord na
i ire , se solld1f 1 e a -39 . été trouvées sur le site de Shanidar (Irak} daté des en­
Roche magmatique de type basalte à basanite, avec liquide à la tempéra-t
serpentinisation de l'olivine et ouralitisation des pyrox­ dans la na ture sous forme de cinabre HgS virons de 10500 ans avant J.C. Métallographie n.f.
Présente ,
rillage du minerai dans un courant
ènes. d'où on l'e�rait par g Mésosphère n.f. -� .J .>-:'-° Etude de la structure et des propriétés des métaux.
sous forme de sulfures. Voir hy-
d'air. Présent aussi
Mélilite n.f. drargyre. Voir terre. ..b......._,.:...lU)LiJI
Métallographique adj.
Sorosilicate, quadratique. Les mélilites so nt une série Mérosto:rnes n.m- �J'll'I..:::,� Qui se rapporte à l'étude des métaux.
isomorphe de minéraux allant de la gehlénite à des .�1�1
Mésostase n.f. �4,-.:, rW
mélilites intermédiaires à l'humboldtilite et l'akermanite. Matière vitreuse remplissant les espaces interstitiels Métamorphisme n.m -J�I
és des Xiphosures (apparus au
Se présentent en prisme carrés ou octogonaux, ta­ Arthropodes cons titu entre les cristaux.
entés actuellement par quelques C'est la somme des transformations et des réactions
blettes quadratiques. Couleur blanche, jaune, verdâ­ Cambrien et représ que subit une roche initialement solide, lorsqu'elle est
les) et des Gigantostracés ou Eu-
tre, brun rougeâtre par altération. Assez dures, moy­ rares espëces : Limu Mésotype n.f. (ou natrolite) portée dans des conditions de pression et de tempéra­
ennement lourdes, à clivage net. Quant au milieu de sa (Ord ovicie n-Permien).
ryptéride , ture différentes de celle ayant présidé à sa genèse. Le
Variété de zéolite fibreuse.
formation on a: 1 · Akermanite: dans des blocs cal­ Merwinite n.f. ,-.__··:}..>:" métamorphisme affectera: 1 - des roches sédimen­
caires métamorphisés par contact et des scories de
linique(Si04)2Ca3Mg.
haut fourneau. 2 · Humboldtilite: dans les géodes de Nésosilicate monoc Mésozoïque n.m. - �l:JI �.)I taires. On parlera de roches para-métamorphiques. 2 .
des roches éruptives (effusives et plutoniques). On
blocs éruptifs. 3 · Mélilites: le plus souvent dans des Méso - .b....,..,�I � �_,JI :;�I � parlera de roches ortho-métamorphiques. 3 . des
roches volcaniques hyposaturées et dans la matrice n1oyen.
de kimberlites et de carbonatites. 4 · Gehlénite: typi· Préfixe qUJJ signifie ·� .J - I.SJ,.;J'.:,...
roches métamorphiques antérieures. On parlera de
roches poly-métamorphiques.
quement dans les calcaires de contact.
Mésoba'lhyal adj. Synonyme de l'ère secondaire.·11 comprend Ïe Trias,-le On distingue plusieurs types de métamorphisme.
•- •"'111 .J. Jurassique et le Crétacé. Voir tabl. stratigraphie. 1 · Métamorphisme de contact (ou métamorphisme
Mélilitite n.f. Voir bathyal.
Mésozone n.f. thermique ou thermométamorphisme): il est surtout lié
Roche effusive appartenant à la famille des néphéli­ -�1.)i.J - J�I J�I Jlh..:,
nites. La quantité de mélilite est plus importante que
Mésocrate adj . � à la température. Il se développe dans les terrains
·e;:âû-�1.i .b......._,..:...11
. J�I Jlh..:, (souvent sédimentaires) au contact des roches mag-
celle de la néphéline. On a aussi présence d'olivine.
Métamorphisme - 234 - 235 - Métamorphisme

maliques. Les terrains encaissants sont d'autant plus (Si4Al2012)Ca. 4H20 n'apparait qu'à 300°C. Il y a
profondéments modifiés qu'ils sont plus près des donc transition entre les phénomènes de diagenèse
roches magmatiques, formant ainsi une succession de qui tranforment les sédiments en roches et le faciès à
zones concentriques ou auréoles de métamorphisme zéolites. Cette transition a reçu le nom
(schistes tachetés, schistes noduleux, cornéennes). d'anchimétamorphisme.
La zone métamorphisée est épaisse de quelques cen­ 2 - Faciès à préhnite-pumpellyite: Par accroissement
taines de mètres. de T(T = 350 à 400°C) la laumontite cesse d'être stable
2 - Métamorphisme général (ou régional): dans ce cas, et de nouveaux minéraux apparaissent: préhnite et
l'auréole de quelques dizaines à quelques centaines pumpellyite.
de mètres fait place à des séries cristallophylliennes 3 - Faciès des schistes à glaucophane et lawsonite (ou
s'étendant sur des kilomètres ou même des dizaines faciès des schiste bleus): la présence simultanée de
de kilomètres autour du massif des roches magma­ ces deux minéraux indique de très fortes pressions
tiques. On y retrouve les mêmes roches que dans pour des températures régnant dans des zones terres­
l'auréole de métamorphisme de contact, mis à part une tres de flux thermique normal ou faible. Les tempéra­
plus grande rareté des cornéennes. En effet la struc­ tures sont peu différentes de celle donnant le faciès
ture foliée est de règle à la profondeur où s'exerce le préhnite-pumpellyite, seul la pression diffère; elle pro­
métamorphisme général. Dans les domaines non pli­ vient le plus souvent de la surcharge liée aux grands
C ssés, la base des séries sédimentaires subit un méta­ enfouissements qui induisent des températures impor­
morphisme dit d'enfouissement (ou statique). Dans les tantes et, à un moindre titre, à une surpression tecto­
chaînes plissées, le métamorphisme provoque la for­ nique.
mation des schistes, des micaschistes, des gneiss, (S� f>½� Qi + 2� ç) [S� 07� J � Ca�
qui généralement constituent le substratum. Ces
anorthite lawsonite
roches métamorphiques sont plissées, tectonisées, et
Ce faciès existe dans les secteurs de l'écorce terres­
dans ce cas on parle de métamorphisme général dy­
tre où l'épaisseur des sédiments puis les contraintes
namothermique.
tectoniques produites par des empilements méca­
3 - Métamorphisme dynamique (ou dynamométamor­
niques (nappes de charriage) sont considérables. Ces
phisme): Il se trouve dans les zones affectées par des
conditions sont réalisées dans les zones internes des
grands accidents cassants et où les roches sont
chaînes de montagnes.
schistosées et broyées. Ce métamorphisme conduit
4 - Faciès des schistes verts: Les minéraux qui les ca­
D au mylonite.
ractérisent sont entre autres des amphiboles (actinote
4 - Métamorphisme d'impact ou métamorphisme de
et trémolite) et des plagioclases très pauvres en Ca
choc: c'est un métamorphisme un peu particulier qui
(albite, oligoclase). La biotite peut apparaître dans la
résulte de l'action de très fortes pressions instantan­
partie la plus métamorphique du faciès. On a vu que
ées (plusieurs dizaines à plusieurs centaines de kilo­
les basaltes émis par les cassures médiocéaniques,
bars) provoquées par des explosions nucléaires sou­
tout comme les roches grenues qui en proviennent, ac­
terraines ou par l'impact de météorites. Il apparaît
quièrent ce faciès.
alors des formes particulières de quartz (coesite, sti­
5 - Faciès des amphibolites: On y établit des subdivi­
shorite); quartz et feldspaths présentent un ou plu­
sions basées entre autres sur la plus ou moins grande
sieurs réseaux de microstructures (structures) et il se
richesse des plagioclases en calcium et sur
développe, dans la masse même de la roche, des
l'apparition de la hornblende.
cônes décimétriques orientés et striés en queue de
Dans ce domaine de P et T se situe le point triple des
E cheval, les shatter-cones.
minéraux polymorphes [Si04JAl20.
5 - Métamorphisme hydrothermal: il est lié à la circula­
La fourchette des pressions est à peu près la même
tion des fluides à une température élevée (eau surt­
que celle produisant des schistes verts, seul la te­
out). Ces circulations sont en relation avec les volcans
mpérature diffère; elle peut atteindre la température de
ou les massifs plutoniques.
fusion des associations quartz, albiie, orthose; il en
La classification des roches métamorphiques néces­
Aspects macroscopiques et microscopiques des principales roches métamorphiques (les résulte que, là où la roche originelle permettra la forma­
site l'intervention des caractéristiques des roches
structures en lame mince sont dessinées d'après J.M. Laubard, 1953). tion d'un magma granitique, celui-ci pourra s'injecter
originelles et celles dues au métamorphisme. On con­
En A - mlcashistes se fendant au marteau selon des plaquettes (s) minces, millimétriques à entre les feuillets des roches métamorphiques. Ce
state qu'il y a plusieurs degrés définis par les condi­
centimétriques, et contenant en général moins de 20% de feldspaths, peu visibles à l'œil faciès est typiquement celui des migmatites.
tions de température et de pression, et caractérisés
6 - Faciès des granulites: L'association est caractéris­
nu. par des faciès minéraux (un faciès minéral est défini
La structure lépldoblastlque est montrée à droite. ée par l'absence de mica et la présence de pyroxène,
par le groupement ou l'association de certains miné­
En b - Structure granoblastique d'un calcaire cristallin, à gauche, et d'un leptynite riche en de sillimanite, de disthène et de grenats. Le domaine
raux, la paragenèse, caractérisant la composition chi­
quartz, à droite. de stabilité de ce faciès est tout entier situé sur la
mique d'une roche et le degré du métamorphisme
En C . Structure nématoblastique d'une amphlbolite. figure dans la plage des granites d'anatexie. Les
qu'elle a subi):
En D - gneiss à débit grossier selon, des plaques (s) et à la rigueur des quadrilatères cen­ roches métamorphiques issues de roches sédimen­
1 - Faciès à zéolites: Les zéolites ne sont pas tous des
tlmétriques ·à décimétriques. La structure litée et granolépldoblastique est donnée, à taires sont riches en eaux. Lorsque P et T sont suffi­
minéraux de métamorphisme; certains peuvent se
droite. santes (2 Kb, vers 670 à 700°C), l'anatexie intervient,
former en surface. En revanche, d'autres nécessitent
En E - gneiss à débit en corps cylindriques selon b (stengelgneiss ou gneiss à débit en c'est-à-dire qu'un liquide se forme dont la composition
des températures élevées; par exemple, la laumontite
crayons). Sa structure granonématoblastique est figurée à droite.
Métamorphisme - 236 - - 237 - Météorite

On peut classer aussi les roches métamorphiques général


-�)J�
varie certes quelques peu avec le matériel envisagé faciès des amphibolites. Limite supérieure vers 650°C,
mais est toujours granitique au sens large. La plus dédinie par l'isograde "sillimanite + feldspath potas­ d'après les séries métamorphiques, tout en tenant
grande partie de l'eau du milieu se concentre dans ce sique". compte des séquences et du degré géothermique. On Voir métamorphisme. .J...L!...IIJ�I
liquide et abandonne la fraction restée solide. Dans le 4 - La catazone: zone à matémorphisme fort. Les te­ a la série barrowienne (ou de typde Barrow) et la série
gneiss anhydre maintenant, l'évolution se fait essen­ mpératures très élevées, les pressions souvent de type Abukuma: 1 - Série de type Barrow: Série du
métamorphisme général dans laquelle les roches de la Hydrothermal
tiellement en phase solide. Pour P et T croissantes, il fortes, sont responsables de l'apparition ou du mainti­
peut même atteindre le faciès des granulites. Les en de la biotite, des feldspaths potassique, de la silli­ séquence pélitique passent du faciès des schistes Voir métamorphisme.
roches basiques qui passent en phase liquide à des manite ou de l'andalousite, des pyroxènes, des gre­ verts à celui des amphibolites avec les apparitions

-�)J�
pressions et températures élevées sont, bien évidem­ nats, des plagioclases souvent très calciques. A successives des minéraux repères suivants: chlorite, régional
ment, susceptibles d'atteindre, elles aussi ce faciès. comparer avec le faciès des granulites et des éclog­ biotite grenat, staurotide, disthène et sillimanite. 2 -
7 - Faciès des éclogites: Ce sont les domaines où P et ites. Limite supérieure au-delà de 700°C avec le début Série de type Abukuma: là, les roches de la séquence Voir métamorphisme. .J...L!...IIJ�I
T permettent aux gabbros et basaltes d'être sous la de la fusion (anatexie). pélitique passent du faciès des schistes verts à celui
forme d'éclogites, c'est-à-dire d'une roche formée d'un 5 - L'ultrazone avec leptynites à cordiérite et/ou des amphibolites avec les apparitions successives
suivantes: chlorites, biotite, andalousite, cordiérite,
statique
grenat et d'un pyroxène. Ces conditions ne sont réa­ grenat, la biotite a disparu.
lisées qu'à des profondeurs considérables. Cette classification ne faisait pas clairement la part de grenat, sillimanite. A la différence de la première série, Voir métamorphisme.
8 - Faciès des cornéennes: Les associations miné­ la composition chimique des roches et, par ailleurs, la série de type Abukuma ne se développe que si le
rales dépendant essentiellement de la température, la assimilait intensité de transformation et profondeur. degré géothermique est fort. thermique
pression intervient peu. On distingue, avec les te­ Elle garde cependant une qualité qui est de permettre, Voir métamorphisme.
mpératures croissantes, les cornéennes à amphibole presque à première vue, de situer les formations méta­
(hornblende) et les cornéennes à pyroxène. morphiques et on parle encore fréquemment de forma­
9 - Faciès des sanidinites avec sanidine et albite. tions épi, meso, ou catazonales.
Métamorphite n.f.
On peut classer aussi les roches métamorphiques Synonyme de roche métamorphique.
selon les zones et les isogrades du métamorphisme,
en liaison avec lesfaciès minéraux précédents. On Métasicula n.f.
· considère que chacun de ces minéraux est caractéris­
Voir 'Graptolites.
tique d'un certain degré de métamorphisme et que leur
succession marque un accroissement du degré,
. "grade", de transformation. On en fait des minéraux re­ Métasomatose n.f.
pères, "index minérals". L'apparition de chacun des
minéraux permet de tracer des lignes d'égale intensité
�.u..11 J._,_,....:...ll tr'.u..11 Jl�'il
de transformation, les isogrades, qui correspondent à -�i....:.......I J�
la limite extérieure de la zone définie par le minéral Remplacement d'une roche par un- minéral ou un en­
repère. Les isogrades s'établissent dans le sens d'une semble de minéraux, par suite d'apports extérieurs,
intensité croissante de transformation, en indiquant parfois dû à des effets hydrothermaux ou pneumatoly­
les apparitions de minéraux parle signe+ (ex. chlorite+ tiques.
correspond à l'apparition de la chlorite) et les dispari­
tions parle signe - (ex. biotite - corresponde à la dispa­ Diagramme de répartition des principaux Métastable
rition de la biotite). On a donné une classification des faciés de métamorphosisme. Barbelures Se dit d'un corps pur ou d'un mélange qui n'est pas
roches métamorphiques par zones d'existence des domaine des migmatites. Les principaux types de métamorphisme. stable dans les conditions où on l'observe, mais qui
minéraux - on parle de zonéographie - Elle comporte cependant paraît l'être car sa transformation se fait à
dans le cas des roches pélitiques: On peut classer les roches métamorphiques selon les Métamorphique adj. ��
une vitesse faible. Cette vitesse peut augmenter en
1 - L'anchizone: zone de transition entre la diagenèse séquences métamorphiques. Une séquence est Se dit d'une roche qui a subi un métamorphisme� ajoutant par exemple un catalyseur.
et le métamorphisme net (T = 100° à 200°). Dans la l'ensemble des roches métamorphiques, de degré vari­
able, issu d'un même type de roche originelle. Par ex­
séquence pélitique elle est marquée par des modifica­
tions des minéraux argileux: disparition de la kaolinite, emple dans le métamorphisme général on a: 1 -
Métamorphisé adj. J� Métathériens n.m.
Séquence arénacée: quartzite, gneiss et leptynites, Voir métamorphisme. Voir Mammifères.
des interstratifiés, augmentaition de l'illite eVou de la
chlorite, amélioration de la cristallinité de l'illite. A com­ dérivant des grès et d'arkose. 2 - Séquence pélitique:
parer avec faciès à zéolites dans le cas des roches schistes, micaschistes, gneiss, dérivant d'argiles et
de pélites 3 - Séquence carbonatée: calschistes, mar­
Métamorphisme de choc i.i.......:Ji J� Météoritique adj.
basiques. Voir métamorphisme.
bres, cipolins, dérivant des calcaires et dolomies. 4 - Se dit des phénomènes qui se produisent dans
2 - L'épizone: zone à faible métamorphisme. Riches en
Séquence calcaropélitique: micaschistes amphibo­ l'atmosphère.
minéraux hydroxylés, micas blancs, chlorite, talc, épi­
dote, actinote, etc. C'est la zone des schistes sérici­ lites, pyroxénites dérivant des marnes. 5 - Séquence de contact - ._,..L....::JI J� Météorite n.f. o.!J·''·-o.!J·W
.>-:-' .) -
teux et chloriteux. A comparer avec le faciès des granitique: Protogine, gneiss, leptynite, dérivant des Voir métamorphisme. ,_,...,L...:JIJ�I
- �IJ�
schistes verts. Limite supérieure vers T = 500°C défi­ granitoïdes. 6 - Séquence basique: schistes, prasi­ Portion de matière cosmique tombée sur la terre. Cer­
nites, amphibolites, pyroxénites, dérivant des ba­ d'enfouissement taines, les sidérites, sont métalliques et denses, form­
nie par l'isograde "biotite".
3 - La mésozone: zone à matémorphisme moyen où les saltes, gabbros, diorites. Pour indiquer l'origine d'une Voir métamorphisme. ées essentiellement de fer et de nickel. D'autres, les
pressions et les températures sont plus élevées. Les roche métamorphique ou ajoute les préfixes para-ou chondrites, sont plus légères et constituées de sili­

i.i.......:JIJ�
roches à biotite et muscovite, staurotide et disthène, ortho; para-pour une origine sédimentaire: ex. parag­ d'impact cates parfois vitrifiés (tectites) analogues à ceux de
grenat, amphiboles, épidotes. A comparer avec le neiss; ortho-pour une origine magmatique; ex. orthog­ l'écorce. On a aussi les achondrites, moins
neiss. Voir métamorphisme. fréquentes, composées d'olivine et de pyroxènes.
Meuble - 238 - 239 Microfaciès

Meuble adj. De même si ori écrit la formule de la phlogopite Mica noir. Voir mica. Miche n.f.
6Si02 - Al2036MgO - K2-0-2H20 (6 + 2 + 6 + 2 = 16),
Se dit d'un sédiment non consolidé. (Structure en miche). Correspondent à des pseudo­
on peut aussi la noter Si3AI010 -KMg3 (OH)2 - où l'on Micacé adj.
' ,' nodules à forme d'ellipsoïde, aplatis, de grande taille
Meulière n.f. voit que tout l'aluminium est logé dans les tétraèdres. Se dit d'un roche contenant des micas. (quelques décimètres).
-<..,r..r" Parmi les micas, on peut distinguer 1 - Micas noirs fer­
. °b� � - ( U""" .) 1) Ü' \ romagnésiens: ils forment une série allant de la Micoquien n.m.
Roche siliceuse, faite de calcédonite, massive ou ca­ phlogopite (pôle magnésien) à l'annite (pôle ferreux), -
��
Micaschiste n.m. .;.� .i........;.,;.
verneuse, souvent associée à des argiles et pouvant avec essentiellement la biotite, le lépidomélance. La -(�J� (.Ll.:......:.)
provenir de !'épigénie de calcaires. Origine lacustre ou biotite K (Mg, Fe)3 [Si3AI 010 (OH, F)2], monoclinique, -�Jl..:i Industrie préhistorique caractérisée par des bifaces
pédogénétique. se présente rarement en cristaux tabulaires à section plus évolués. Il s'agit probablement des outils des
hexagonale. Commune en paillettes disseminées ou en Roche métamorphique régionale (épi à mésozonale), à Archanthropiens (80000 ans).
Mg. agrégats lamellaires. Couleur brun foncé ou brun chimisme pélitique. Elle contient comme minéraux es­
Sym. chim. du magnésium. acajou à vert foncé et noire. Tendre, moyennement sentiels: quartz, mica (biotite muscovite, phengite, Micraster
lourde, à clivage parfait en lamelles flexibles et élas­ paragonite); comme minéraux accesoires: chlorite,
Oursin irrégulier du Crétacé-Eocène. Voir Echinides.
Miarole n.f. Cavité. tiques. C'est un important minéral commun de nom­ apatite, tourmaline, zircon, pyrite, ilménite, magnétite;
breuse roches magmatiques intrusives, de pegma­ comme minéraux accidentels: andalousite, cordiérite,
tites, de lamprophyres, de certaines laves et de sillimanite, disthène, grenat almandin, staurodite, épi­ Micrite n.f. -�_;S...
Miarolitique adj. - ...i .P.-" � l .r!­ métamorphites. Minéral sédimentaire répandu dans dote, calcite, glaucophane, plagioclase, etc. Couleur
variant selon le type de mica; argentée ou grise pour ·(iW) � �_,
des sables et grès, parfois en lamelles ou paillettes
. ...i.P.-" J.+ci jaunes à éclat doré. Elle s'altère facilement en chlorite. les micaschistes à muscovite, marron ou noire pour Voir carbonatées (roches).
Se dit d'une roche, généralement granitique, ayant de La phlogopite est entièrement magnésienne et alumi­ ceux à biotite. Texture granoblastique et lépidoblas­
petites miaroles (ou cavités) remplies de minéraux. neuse. Le lipidomélane est intermédiaire entre la biotite tique, souvent en lits altérnés, avec des passages Micritique adj. _,i�l..::..,lj
et l'annite, il est ferrifère. 2 - Micas blancs alumineux: vers la texture porphyroblastique (grenat, disthène,
Mican.m. représentés par la muscovite, la paragonite et la phen­ staurotide, andalousite) et poeciloblastique -��_,iw
(plagioclase, cordiérite, staurotide etc.). Grains très A ciment constitué de micrite.
gite. La muscovite est caractérisée par l'absence de
Phyllosilicate. Ce sont des silicates complexes hy­ variable, fin à nettement gros, et en tout cas avec des
fer et de magnésium: KAl2 [(OH, F)2 Si3Al010), mono­
droxylés dans la composition desquels entrent, outre micas nettement visibles à l'œil nu (critère utilisé pour Micro
clinique. Se présente en cristaux tabulaires à contour
Al et Si, des alcalins (K, plus rarement Na), Ca, Mg ou les distinguer des phyllades chez lesquels les lamelles
hexagonal régulier, parfois profondément striés sur les Préfixe qui signifie petit.
Fe. de micas peuvent seulement être vues au micro­
faces du prisme. Généralement en masses foliacées,
Ils cristallisent tous dans le système monoclinique scope). Schistosité très nette, plane ou peu ondulée,
écailleuses, lamellaires. Parfois en masses microcris­ Microbrèche n.f.
mais avec un angle du prisme très proche de 90° d'où souvent avec des lignes bie.n marquées. La distinction
tallines (variété séricite). Couleur blanc argenté en la­ Voir brèche.
une symétrie apparente orthorhombique ou hexago­ avec les gneiss est fondée sur l'observation des di­
melle; blanche ou jaune en masses, parfois brun foncé
nale. On a affaire à des séries isomorphes pas tou­ mensions des solides de cassure, fins chez les micas­
quand elle contient de l'oligiste et du rutile sur les plans Microconglomérat n.m.
jours parfaites où Al peut remplacer Fe, et Mg remplac­ chistes, épais et difficiles à obtenir chez les gneiss.
du clivage. Tendre, légère, parfaitement clivable en la­
er Fe. Degré de métamorphisme: Moyen à haut (faciès des Vcir conglomérat.
melles flexibles et élastiques. C'est l'un des minéraux
La structure montre une couche d'octaèdres prise en schistes verts, des amphibolites, des schistes à glau­
les plus communs des roches, surtout plutoniques,
sandwich entre 2 couches de téraèdres symétrique­ cophane). Chez les micaschistes des aires à métamor­
riches en silice et aluminium (pegmatites, granites), et Microcline n.f.
ment disposés: c'est le feuillet, réuni au feuillet voisin phisme régional, on observe une distribution par
des roches métamorphiques de basse température ou
par une couche d'ions potassium. zones, caractéristique, due à un rapport régulier entre Voir feldspath.
de moyennement haute température (faciès des
On distinguait naguère les heptaphyllites, dont le prin­ la température et la pression, et à la présence de cer­
schistes verts et des amphibolites). La phengite existe
cipal est la muscovite, caractérisés par 7 ou 14 ca­ tains minéraux indices d'une bande métamorphique re­
surtout dans des roches du faciès des schistes verts, Microcristallin adj. - Jµ 1 �J
tions dans la cellule élémentaire et les octophyllites streinte et associés à d'autres minéraux atypiques,
des schistes à glaucophane et des quartzites. Les
dont la biotite est le plus courant avec 8 ou 16 atomes
autres variétés, plus rares, sont caractéristiques de non indicatifs. Dans les Highlands d'Ecosse; on trouve . J _,.L,..::J 1 � J - J _,.L,..::J 1
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éléctropositifs dans la cellule élémentaire. la séquence: chlorite, biotite, grenat, staurotide, dis­
milieux chimiques particuliers. La muscovite est aussi Qui se présente en très petits cristaux.
Les classifications modernes, fondées sur l'épaisseur thène, sillimanite, ainsi qu'un changement régulier des
un minéral sédimentaire commun dans les roches meu­
du feuillet (les micas sont des phyllosilicates à 10 A°), types de roches, depuis les phyllades jusqu'à des mi­
bles (sables) et ayant subi la diagenèse (grès marnes Microdiorite n.f.
parlent de micas dioctaédriques et de micas trioctaé­ cascshites à grain de plus en plus grossier. Dans la
etc.). La paragonite est sodique et non potassique, de
driques: les premiers sont les micas "aluminiques", les région d'Abukuma (Japon), la séquence est par contre Voir diorite.
couleur jaunâtre à éclat soyeux, se trouvant dans cer­
deuxièmes les micas magnésium. Ceci signifie que la la suivante: biotite, andalousite, cordiérite, sillimanite,
tains schistes. 3 - Micas lithinifères représentés par la
couche d'octaèdres est continue pour les seconds orthose. La première séquence indique une pression
lépidolite et la zinnwaldite. Il s'agit de micas jaunâtres,
(car le magnésium n'étant que bivalent, il n'envoie uniformément de hauteur moyenne pendant toute Microdiorite quartzique n.f.
rosés ou violacés, présents dans certains pegmatites
qu'un tiers de charge à chaque oxygène de tétraèdre) l'augme-ntation de température, et la seconde une
et filons hydrothermaux. 4 - Micas durs; ils sont Voir diorite quartzique.
et avec des "trous" pour les premières (car Al est trival­ pression toujours basse. Milieu de formation: Les mi­
généralement calciques, blanc grisâtre, représentés
ent). caschistes dérivent de roches argileuses et argilo­
par la margarite, la clintonite et la xanthophyllite.
Cela revient au même car si on écrit la muscovite: gréseuses, parfois un peu calcaires, et sont souvent Microessexite n.f.
Mica blanc Voir essexite.
6Si023Al203K 202H20,onpeut l'écrire Si3AI01 o - KAI associés à des gneiss quand les roches originelles
Voir mica. étaient une altérnance d'argiles et d'arkose. Les Mi­
(OH)2 et on met là en évidence qu'un tétraèdrique sur 4
caschistes sont très communes dans les bases des Microfaciès n.m.
est occupé par 1Al, et que la couche d'octaèdres est Mica dur chaînes et à plis fortement érodés.
aluminique. Voir mica. Voir faciès.
Microfaune - 240 - - 241 Miliolidés

Microfaune n.f. - �.l �.j Micropaléontologique adj. � L.. face polie d'un échantillon, bombardée par des élec­ de gneiss c:.eillés où lits quartzo-feldspahtiques sont
Voir microfossile. �.j trons, émet des rayons X dont l'intensité est mesurée épaissis. 2 - les agmatites: à mobilisa! granitique em­
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grâce à un compteur. ballant des fragments, à bord francs ou diffus. 3 - Les
- Qui se rapporte à la micropaléontologie. entérites: à structure planaire estompée, à micas en
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Microsphère n.f.
Voir microfossile. �.1.11..;;.,GL,.::JI trainées discontinues. 4 - les nebulites: où les micas
Microperthite n.f. sont en amas flous tourbillonnaires. On regroupe ces
Microfossile n.m. -�.)..;;.,� variétés sous le terme d'anatexites.
Voir feldspath. Voir Foraminifères.
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Fossile ou végétal très petit qui ne peut être examiné Micropli n.m. Microstructure n.f.
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qu'à la loupe ou au microscope. On parle de micro­
faune (Ostracodes, Foraminifères...) ou de microflore ·½�� Migration des pôles - ._,.,l..b..:è'tl ;,�
(spores...) fossiles. Pli petit (du millimètre au centimètre). Voir linéation, A l'échelle microscopique, mode d'assemblage réci­
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Microgabbro n.m. .. ..
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Microplissement n.m.
proque des différentes parties, définies par leur tex­
ture, d'un corps sédimentaire ou organique.
Voir paléomagnétisme.
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Voir gabbro.
Formation de microplis.
Microsyénite n.f. ü....:è.1.l .,....,,
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Voir syénite néphélinique _ , Milazzien n.m.
Microgranite n.m. - �.i �l ..r!" Mlcrosyénlte néphélinique �1.,......'YI
Microquartzite n.f. Division stratigraphique placée entre le Sicilien et le
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Voir granite.

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Voir syénite néphélinique.
roche faite de très petits grains de quartz, au moins en Milieu marin
partie d'origine chimique, éventuellement nourrissage
Microgrenu adj. -(,?� Microtectonique n.f. Voir marin.
de grains détritiques.
·<,?� � Branche de l'analyse structurale s'intéressant aux mi­
Microscope n.m. Milieu sédimentaire
Se dit d'une structure dans les roches magmatiques crostructures des roches et cherchant en particulier à
montrant des cristaux à peine visibles à l'c:.eil nu. Instrument d'optique qui permet de voir des objets in­ préciser les mécanismes de la déforamtion. Adj. mi­ (Ou environnement sédimentaire). Endroit caractérisé
crotectonique. par des dépôts sédimentaires (sédiments, faune,
visibles à l'c:.eil nu. En géologie, pour une étude détaill­
Microlite n.m. (ou microlithe) - (,.�� flore).
ée des minéraux ou des roches, on utilise le micro­
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scope polarisant, qui permet d'analyser les lames Microthéralite n.f .
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- Les microlites sont des petits cristaux invisibles à minces. Le microscope polarisant est muni de
quelques dispositifs particuliers. 1 - La platine tour­
Voir théralite. J.+
l'c:.eil nu, généralement en prismes allongés. 2 - Micro­ Foraminifères pluriloculaires (Miliolidés) marins vivant
lite: Les microlites sont des instruments de peirre taill­ nante qui porte la lame mince. 2 - Le polariseur, placé dans des mers peu profondes et chaudes ou des mers
Mlgmatisation n.f.
ée de très petites dimensions, obtenus à partir d'éclats sous la platine. 3 - L'analyseur placé au-dessus de la profondes et froides. Ex. Triloculina, Quinqueloculina.
et souvent par une technique particulière de fragmen­ platine. Formation de migmatite. Carbonifère-Actuel.
tation des lames. Ils ont souvent des formes géomé­ D'autres microscopes plus perfectionnés sont utilisés
triques et sont dénommés pour cette raison: triangles, pour étudier des détails non identifiés par le micro­ Migmatite n.f. -�_;....
trapèzes, segments de cercle, etc. Ils apparaissent scope polarisant: les microscopes électroniques.
Parmi ceux-ci on a: 1 - le microscope électronique à -��1- �I �
déjà au Paléolithique supérieur, mais le plus souvent,
ils se rencontrent sur les sites épipaléolithiques et transmission où les électrons sont déviés par des len­ C'est un mélange de roches de type granite et gneiss la
mésolithiques et se maintiennent également dans cer­ tilles électromagnétiques et traversent un objet qui plupart du temps enrichies en ferromagnésiens et alu­
tains faciès néolithiques. doit être extrêmement mince. 2 - le microscope électro­ mine. Ces roches sont àlalimite desroches métamor­
î' nique à balayage (MEB) qui permet d'observer en trois phiques catazonales et des roches magmatiques, et
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dimensions des objets à des forts grossissements leur formation est liée à une anatexie (fusion) partielle.
(10000 à 50000). On appelle mobilisa! ou leucosome la partie granitique
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Microscope polarisant claire. On appelle restites ou mélanosomes les parties
Voir microlite.
gneissiques enrichies en ferromagnésiens et alumine
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leur composition ou de l'absence locale d'eau. La com­
Se dit de la structure d'une roche magmatique volca­ Microscopique adj. position minérale des migmatites est un élément impor­
nique, caractérisée par la présence de microlites. Visible seulement au microscope. tant pour la détermination du gradient régional d'un
métamorphisme. On appelle front des migmatites,
Micropaléontologie n.m. c'est la zone de contact entre l'ensemble où l'évolution
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eut lieu strictement en phase solide (sans mobilisation)
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Branche de la Paléontologie où l'on étudie les micro­ large de plusieurs centaines de mètres et traversé par
(Ou microsonde de Castaing). Appareil servant à Calcaire à Milioles (X55). Nomrbreuses Mili­
fossiles et les nannofossiles. des filons de granite. Au sein des migmatites, il y a plu­ oles dispersées dans un fond de calcite
l'analyse chimique d'un échantillon de roche. La sur-
sieurs variétés: 1 - embréchïtes: migmatites à aspect irrégulièrement recristallisée.

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Microfaune - 240 - 241 - Miliolidés

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Voir microfossile.
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Mlgmatisation n.f. dans des mers peu profondes et chaudes ou des mers
ée de très petites dimensions, obtenus à partir d'éclats profondes et froides. Ex. Triloculina, Quinqueloculina.
et souvent par une technique particulière de fragmen­ platine. Formation de migmatite. Carbonifère-Actuel.
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tains faciès néolithiques. doit être extrêmement mince. 2 - le microscope électro­ mine. Ces roches sont àlalimite desroches métamor­
nique à balayage (MEB) qui permet d'observer en trois phiques catazonales et des roches magmatiques, et
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(10000 à 50000). On appelle mobilisa! ou leucosome la partie granitique
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fossiles et les nannofossiles. l'analyse chimique d'un échantillon de roche. La sur- des filons de granite. Au sein des migmatites, il y a plu­ oles dispersées dans un fond de calcite
sieurs variétés: 1 - embréchïtes: migmatites à aspect irréguliérement recristallisée.
Miliolidés - 242 - - 243 Mispickel

physico-chimiques, pour se remplacer sans que le forme est un polyèdre, dont les faces, les arêtes, etc. Les minéraux lourds nous renseignent sur l'origine
Miliolldés n.m.
réseau cristallin ne se déforme au-delà d'une certaine lsommets et les angles suivant des lois particulières, d'un sédiment (sa province distributrice), sur le sens
Foraminifères pluriloculaires à tests calcaires et chiti­ limite, on est en présence de solutions solides, c'est­ traduisant souvent fidèlement les liaisons et l'équilibre des courants des apports sédimentaires. Dans les for­
neux imperforés. On a des formes petites (Milioles) et à-dire de séries ou de familles de minéraux dont la internes (surtout de type électrostatique) des atomes. mations azoïques, les minéraux lourds, comme les
des formes assez grandes (Alvéolines, Orbitolites...). Le nombre possible des distributions atomiques n'est fossiles, peuvnent être utilisés pour établir des zones.
composition chimique varie de façon continue d'up
terme extrême à l'autre. Des substances peuvent être pas défini, et les lois régissant, à partir d'une unité Ils peuvent nous renseigner sur les conditions du
Mlllérite n.f. formées de mêmes atomes, c'est-à-dire de formules géométrique élémentaire, les accroissements succes­ transport et de dépôt du matériel, sur l'altération au
chimiques identiques, mais avec des réseaux cristal­ sifs du cristal observé sont relativement simples (à niveau des sols.
Voir nickel.
lins différents. C'est le polymorphisme. Ce polymor­ cause du principe fondamental de la répétition pério­ Dans un bain de bromoforme, les minéraux lourds tom­
phisme dépend des températures et des pressions dique). Les types de cristaux du règne minéral sont bent au fond du récipient tandis que les minéraux
Mindel n.m. agissant sur le matériel au moment de sa cristallisa­ donc eux-mêmes en nombre limité. Si, au premier légers (quartz, feldspath) continuent à flotter (procédé
tion. abord, les minéraux paraissent souvent de formes très de séparation par densité).
Deuxième glaciation des Alpes, correspondant à la gla­ Les minéraux polymorphes sont donc de précieux in­ compliquées, c'est parce qu'elles se combinent
ciation elstérienne d'Europe du Nord. Correspond à dicateurs des phénomènes géologiques qui ont agi en fréquemment de différentes façons, et que leur déve­ Minette n.f. ..:,..O�J�l.,_....I
l'Amirien au Maroc. des points particuliers de la croûte terrestre les con­ loppement peut être variable et irrégulier, ce qui en
tenant. gêne la détermination. -�J..r:-4 'i t�
Mindel-Riss La définition des minéraux telle que nous l'avons La classification des minéraux est basée sur leurs ca­ C'est une microsyénite de type lamprophyre, noire et
donnée souffre de quelques exceptions, ou pour mieux ractères chimiques et cristallographiques. Les princi­ scintillantes à cause de son extrême richesse en bio­
Interglaciaire séparant les glaciations alpines de dire, n'est pas limitative. Le mercure, par exemple, pales classes: éléments natifs, oxydes et hydrox­ tite. La biotite est enrobée dans un fond microgrenue
Mindel et de Riss, correspond à l'Holsteinien d'Europe quoique étant à l'état liquide à la température et à la ydes, sulfures, halogénures, carbonates, phosphates d'orthose, de sanidine et de biotite avec de rares cris-
du Nord. pression normales, est considéré comme un minéral; à sulfates, silicates (les silicates contiennent 9/10 des taux d'olivine.
l'inverse, les verres volcaniques, à l'état solide cristal­ minéraux). Dans une roche les minéraux sont abon­ Mineur (lit-). Voir lit
Mnen.f. lin, ne sont pas considérés comme des minéraux. Cer­ dants (essentiels), rares (accessoires) ou très rares
taines substances contenant des atomes radioactifs (accidentels). On a aussi les minéraux blancs (quartz, Miocène n.m.
Terrain où l'on exploite une substance utile (mines des
peuvent être affectées, sous l'effet de la fission nucl­ feldspaths, feldspathoïdes) et les minéraux noirs
phosphates, d'or, etc.). Division stratigraphique de l'ère .tertiaire avec le Mio­
éaire, d'une distribution désordonnée, jusqu'à être pre­ (ferromagnésien, pyroxènes, amphiboles, etc.).
cène inférieur (Aquitanien et Burdigalien), moyen
adj. sque amorphes (état métamicte), mais n'en sont pas (Langhien et Serravallien), et supérieur (Tortonien et
moins classées parmi les minéraux: en effet, elles rep­ Minéralisateur adj.&n.m. Messinien). Voir tabl. stratigraphie.
Minier
rennent une distribution ordonnée par chauffage ou ir­
Qui se rapporte aux mines (ex. gisement minier). radiation.La discussion reste ouverte pour d'autres
substances, originellement minérales, mais ayant Qui a comme effet de concentrer certaines substanc­ Miogéanticlinal n.m. �!��
acquis une structure totalement désordonnée à la es métalliques par ailleurs peu abondantes. Il s'agit
Minéral n.m. - .:,ts:J Voir géosynclinal.
suite de l'impact d'une météorite (verres diaplec­ généralement d'un agent volatil (F, Cl, H, H20...) qui -J...:&.��
. ..:,..I.Lo - i� ..:,..I.Lo tiques). sont responsables de la concentration de certains
Roches contenant des substances métalliques prêtes Certains minéraux peuvent être en partie d'origine or­ métaux (minérais métalliques par ex.) dans les der­ Miogéosynclinal n.m.
à l'exploitation. ganique: il s'agit notamment de nombreux calcaires, nières phases de la cristallisation d'un magma.
constitués essentiellement de calcite, qui dérivent de
l'accumulation de squelettes d'organismes marins, ani­ Minéralisation n.f. Voir géosynclinal.
Minéral n.m. & adj.
maux et végétaux. Mais cette calcite est ordinaire­

,-.,
Les minéraux sont des substances naturelles solides, ment considérée comme un minéral, parce que, dans .i.:,�-�.. �
formées à la suite de processus physiques. Ils constit­ la formation de la roche, des phénomènes à l'évidence Accumulation de substances métalliques. Miogypsina -'-��
uent la majeure partie de la Terre et des corps célestes non organiques sont intervenus, tels la compression, .(,.;:.,�_p-:..11..:,...)
comme les météorites et la Lune. Ils sont caractérisés la dissolution et la recristallisation. Toutes les sub­ Minéralisé adj. Foraminifère pluriloculaire oval des mers chaudes et
par des propriétés physiques homogènes (c'est-à-dire stances produites synthétiquement en laboratoire, peu profondes. Bon fossile stratigraphique: (Oligocène
égales en toute zone de même orientation), une com­ qu'elles soient organiques ou minérales, ne peuvent Qui contient des substances minérales (comme l'eau).
supérieur-Miocène inférieur).
position chimique définissable et, surtout une organi­ être considérées comme des minéraux car elles sont le Qui contient des concentrations de substances métal­
sation des atomes en un réseau cristallin bien défini résultat de l'activité humaine. Mais, bien sûr, si l'on liques.
(constant et caractéristique pour chaque minéral). Les rencontre dans la nature un composé précédemment Mirabilite n.f.
atomes sont disposés en suites régulières selon cer­ connu à l'état synthétique, et si l'on a la preuve que sa
Minéralogie n.f. Sulfate hydraté, monoclinique, présent dans les éva­
taines directions "obéissant" au plan du minéral. La formation a été naturelle, on le classe parmi les miné­ Etude des minéraux. A distinguer de la pétrographie. porites.
structure cristalline est un caractère fondamental de raux et il est légitime de le définir d'après ses carac­
l'état solide au sens physique du mot. tères constatés en laboratoire. Ceci est également val­ Minéraux accessoires Mispickel n.m.
On appelle anisotropie la variation des propriétés phy­ able pour les substances naturelles de composition et
siques selon les directions du plan. Certaines de ces d'origine organiques (dérivant du métabolisme des Minéraux présents en petite quantité. Sulfure Fe As.S, monoclinique. Se présente en cris­
propriétés physiques, comme la vitesse de formation êtres vivants, végétaux et animaux), comme les hy­ taux prismatiques allongés ou courts, striés, pseudo­
des cristaux, varient de manière discontinue. drocarbures lourds des oxalates, des paraffines et - ;;1-··· ..:,Jt........, orthorhombiques. Macles pentagonales dites de la
Minéraux lourds
La disposition des atomes peut se retrouver identique l'ambre, qui ont été consolidées ou fossilisées avec le sperkise, ou en croix à 60 °. En masses granulaires ou
dans des minéraux de composition différente: il s'agit temps. La disposition des atomes constituant un miné­ -�..:,Jt........, compactes. Couleur blanc d'argent à gris acier. Dur,
alors de l'isotypie. Quand des atomes sont suffisam­ ral, ou réseau cristallin, se traduit extrieurement par un Minéraux de densité supérieure à 2,89: zircon, tourma­ très lourd, fragile, à clivage assez net. Se forme dans
ment semblables, par les dimensions et les propriétés solide de forme déterminée, le cristal. Cette line, rutile, brookite, l'anatase, sphène, andalousite, les filons de sulfures de ségrégation magmatique primi-


Mississippien - 245 - Modelé glaciaire
- 244 -

tive (avec or et cobalt), de pegmatites pneumatoly­ Modelé désertique '->-' 1 � 1 J.,.&.t.::J 1


tiques (avec étain)·, et hydrothermaux de haute te­
Ensemble de reliefs désertiques formés sous- l'action Cirque
mpérature (avec or, argent, nickel). Fréquent dans les
de plusieurs facteurs: action du vent (déflation) qui
gîtes métamorphiques. Loc
permet la formation des regs ou l'accumulation de d'ombilic Verrou Loc de
dunes; la différence de températures entre le jour et la surcreusement Moraine frontole
Mississippien n.m.
u_...2 • ,11 nuit ce qui provoque l'éclatement et la désagregation
-(�1 �,-� �) �es roc�es; l'action des ruissellement en nappe, très
eros,fs a cause du manque de la végétation. On abou­
A
Polier

Partie du Carbonifère inférieur de l'Amériq�e du Nord.


tit souvent à la formation des glacis d'érosion parfois
Voir tabl. stratigraphie. Drumlins Verrou
Amphith,Otre morainique
dominés par des inselbergs (voir ces mots).

Missourite n.f. �.)� Modelé glaciaire


Roche magmatique feldspathoïdique, grenue, à leucite '----P-la -ie_,__.,.._..,,]::.
dominante, avec olivine, augite et quelques minéraux L'ensemble des reliefs dûs au glaciers. On a des
opaques. formes d'érosion. spécialement liées à l'action des gla­
ciers, et des formes d'accumulation.
1 - Formes d'érosion: dans ce cas on a essentiellement
Mi.
les vallées glaciaires et le cirque: a) Profil des vallées
Sym. chim. du manganèse. glaciaires: Le caractère le plus visible est sans doute
la section transversale de la vallée: une auge à fond
Mo. plat et à parois subverticales. Cette section en u Profil longitudinal d'une vallée glaciaire . A. en coupe B. en plan (ch. Pomerol).
s"oppose à la section en V, plus ou moins évasée des
Sym. chim. de molybdène.
vallées creusées par le travail des eaux courantes.
Mobilisat n.m. Lorsque deux ou plusieurs glaciations se sont succé­ Mais ce caractère est loin d'être le seul. Sur les flancs trices verticales, ou au p lus un tronc de cône pre­

-�'�-.)�
-�lôJ�
dées, on observe des auges emboîtées. de ces vallées glaciaires se voient, suspendus à une sque cylindrique, et un fond plat, souvent occupé par
Voir migmatite.
certaine hauteur (parfois plusieurs centaines de un lac ou un marécage, retenus par une barrière fron­
mètres), de cirques découpés en cupules représentant tale de roches moutonn ées qui surplombe la vallée
Mobilisme n.m. à n'en pas douter d'anciens cirques glaciaires. Ils sont principale. Dans les régions élevées, le cirque peut
suspendus au-dessus de la vallée majeure, et les tor­ être encore partiellement occupé par un névé ou un
. ..:.,l.)l.i.Jl�_j.:,.j rents qui les drainent ne rejoignent la rivière principale glacier résidu, et les form es sont très fraiches. Une
Hypothèse qui postule que les continents se déplacent que par des cascades ou des gorges de raccorde­ moraine frontale arquée couronne alors parfois le
les uns par rapport aux autres à la surface du globe ment. verrou aidant à la reten ue d'un lac. Les éboulis
terrestre. Voir dérive des continents et tectonique des Le même phénomène se reproduit à !'arrivé des vallées tombés des parois du cirque oblitèrent un peu cette
plaques. secondaires suspendues à une certaine hauteur au­ simplicité théorique.
dessus du fond de la vallée principale: on a affaire à Quant aux aspects des glaciations régionales, on a
des gradins de confluence. Ainsi s"établit une hiérar­ des plaines et plateaux glaciaires dont la topographie
Mobiliste n.m. ½� -½>-" chie des affluents, beaucoup plus marquée que dans est différente de celle des vallées et des crêtes. Ce
un modelé normal. sont en général, des surfaces aux ondulations peu
Partisan d u mobilisme. ...:.,IJLi.JI �_j.:,.j
Le profil longitudinal d'une vallée glaciaire, enfin, est prononcées qui sont désignées en Scandinavie sous
très particulier: il est formé de tronçons à faible pente, le nom de Fjell ou Fjeld.
Mobilité continentale - -::..1 .J l.i.JI �� qui correspondent à des élargissements transversaux 2 - Formes d'accumulation: Les dépôts glaciaires
qu'on peut appeler des paliers et de tronçons à pente sont représentés essentiellement de moraines
-..::..1 .J l.i.JI ..!J� raide, couplés avec des rétrécissements transversaux (accumulation de blocs éboulés sur le glacier ou ar­
Voir mobilisme. qui constituent les verrous. Le détail est plus com­ rachés et véhiculés p ar lui). Les moraines de fond
..:.,IJl.i.JI �_j.:,.j
plexe car on peut même observer des contrepentes en peuvent donner des collines en forme de dos de ba­
amont des verrous, à l'extrêmité avale des paliers. leine drumlins (ou whaleback). Ces drumlins sont
Moden.m. -.b....ù
Enfin la nature même des surfaces soumises nombreux dans les régions qui ont été recouvertes
.lli�I -��I .b.......:JI Profil transversal d'une vallée glaciaire. par les inlandsis. La m oraine frontale forme générale­
antérieurement à l'érosion glaciaire est particulière: les
Remarquer la présence de roches moutonn­ ment une colline en croissant concave vers l'amont,
C'est la composition minéralogque effective de la parois sont lisses, comme polies et souvent striées
ées sur les épaulements (E) qui correspon­ appelée amphithèatre ou vallum morainique. Les mo­
roche. par les blocs enchâssés dans la glace qui jouaient le
dent à l'auge d'une glaciation antérieure. raines latérales se retrouvent sur le bord de sa vallée.
rôle de burins; le sommet des verrous, les fonds de
Les ombilics des cirques d'anciens glaciers Tous ces dépôts sont ensuite repris par les eaux et
cirque, lorsqu'ils ne sont pas encombrés de moraines
Modal adj. � 1 d.:. _,.s... .i... .u.::, suspendus sont occupés par des lacs. Au,
ou d'éboulis, montrent des formes arrondies, dites constituent les dépôts ttuvi o-glaciaires. A cet ensem­
(Analyse modale). Détermination de la compositi�n ef­ auge glaciaire ; C. crêtes ; Cl; cirques ; E. ble on peut rattacher les "ôs", les eskers, les san­
moutonnées, parce que leur aspect rappelle un trou­
fective d'une roche. épaulements dus à l'emboîtement de l'auge durs. L'ôs est une espèce de remblai analogue à un
peau de moutons couché. b) cirque: Le bassin de
actuelle dans une auge plus ancienne et remblai de chemin de fer, mais de sommet plus réguli­
réception d'un torrent a la forme générale d'un demi­
plus large ; GC. Gradin de confluence avec er, avec des renflements, parfois des pointes. Les
Modelén.m. �I entonnoir. Le cirque glaciaire a la forme d'une demi­
gorge de raccordement (GR) ; V. verrou eskers sont des formes tantôt filiformes comme des
marmite: des parois abruptes, dont l'ordonnance
Ensemble de reliefs qui s'expliquent par l'action de (d'après DERRUAU, modifié, Précis de géo­ ôs, tantôt dilatées et p lates. Les sandures sont des
générale représente assez bien un cylindre à généra-
l'érosion. morphologie, Paris, Masson).
Modelé karstique - 246 - 247 - Molybdénite

V:ollée sèche avens plus ou moins profonds qui résultent de


Reli.t Mohs (échelle de-)
Nlnifonne Gouff,.
l'effondrement du toit d'un grotte. Les autres dépres­
sions sont, par ordre de taille croissante, les enton­ Voir dureté.
noirs - dits aussi "ouvalas" - d'un dimaètre de quelques
mètres et de forme conique, les dolines d'un diamètre
de quelques dizaine de mètres à quelques centaines Molasse n.f.
de mètres à fond plat, les poljés, vastes surfaces à
fond plat de forme irrégulière, correspondant parfois à En pétrographie, il s'agit de roche détritique à grains
d'anciennes vallées. On a aussi dans les dolines des en général moyennement triés, à ciment calcaire
puits absorbants qui sont des petits avens par où l'eau généralement assez peu développé. En stratigraphie
c'est un ensemble de roches détritiques, généralement
peut s'engouffrer.
en bancs alternants, les uns de type gréseux à con­
glomératique, à stratification oblique très fréquente et
Modelé périglaciaire remplissent souvent des chenaux d'érosion, les
Les phénomènes périglaciaires interviennent au voi­ autres beaucoup plus fins, "argiliques". Provient de la
sinage des inlandsis actuels ou anciens, lors des gla­ déstruction de reliefs accusés en bordure d'une zone
ciations quaternaires, dans les régions arctiques et en déprimée, marine ou continentale.
haute montagne. Lorsque la température moyenne an­
nuelle est inférieure à -2°, le sol reste gelé en profon­ Moldavite n.f. Voir tectite. �1.J;.
deur: il est donc rigoureusement imperméable. Cette "' .. .. • t ,•,
couche profonde, pergélisol, !jale ou permafrost qui
Môle n.m. L _;-e -i _iAI - o _; ..i.:.S
peut dépasser 1 OOm d'épaisseur explique les maré­ Terrain rigide par rapport à d'autres plus souples.
cages des toundras, l'eau ne pouvant s'infiltrer en pro­
modelé Karstique Schéma résumant les principales caractéristiques du relief des pays
calcaires.(J. Aubouin et al).
fondeur. Mollisol n.m.
Le gel et le dégel alternatifs de la couche superficielle
(mollisol) provoquent des modifications curieuses:
sols polygonaux où les pierres sont repoussées sur ½� - ��>-" ½� - .L...:..SJ ½�
nappes alluviales formées par les cônes de déjection
sableux et caillouteux des émissaires des inlandis.
superficielles et, jouant des fissures, connaissent des
remontées à la faveur de siphons qui sont une des dif­
les bords de polygones réguliers qui donnent au sol un
aspect de marquetterie, perturbations de la structure
,tC..� - �-'"4
ficultés de l'exploitation de leurs cours. Elles résul­ du sous-sol se traduisant par le redressement de cail­ Voir gélisol, modelé périglaciaire.
Modelé karstique tent, soit d'infiltrations diffuses en surface, soit de loux, l'apparition de festons réguliers, de petits plisse­

Type de relief calcaire, c'est-à-dire un type que crée


pertes caractérisées; elles ressortent sous forme ment (plications), d'interpénétrations de lits Mollusques n.m.
d'exsurgences dans le premier cas, de resurgences (involutions, injections de type microdiapir, de cro­
la prépondérance des processus d'érosion par dissolu­ Embranchement comprenant des Métazoaires, au
dans le second. Elles sont un des éléments très pitto­ chets de solifluxion sur les pentes, phénomènes aux­
tion. Mais tout relief calcaire n'est pas karstique; il ne corps mou (Invertébrés), non divisé en segments, le
resques des pays calcaires, qu'il s'agisse des pertes quels on donne le nom général de cryoturbation). La
l'est pas si les formes de dissolution sont absentes, ou plus souvent enfermés dans une coquille. Les Mol­
de la rivière elle-même, ou des exsurgences et résur­ moindre pente transforme les polygones en sols striés
subordonnées à d'autres formes d'érosion. Inverse­ lusques possèdent un cœur, un tube digestif, un appa­
gences. Ces réseaux de galeries sont très irrguliers, ou en coulées de blocailles. En terrain meuble on ob­
ment, on peut retrouver des reliefs karstiques dans reil respiratoire (branchies et parfois poumon) et un
se réduisant ici à d'étroits boyeux, se dilatant là en serve la solifluxion de la terre gorgée d'eau. Les
des roches non calcaires, le sel et le gypse par exem­ système nerveux, beaucoup sont hermaphrodites, et
vastes salles ou dômes; leurs parois sont revêtues de pentes s'adoucissent progressivement: c'est la cryop­
ple, car la dissolution s'y exerce fortement. presque tous ovipares. Ils sont marins, d'eau douce ou
calcite cristallisée par la précipitation liée au déplace­ lanation.
En principe, des roches plus solubles que le calcaire: terrestres. Au point de vue intérêt géologique, on a les
ment vers la formation du carbonate de l'équilibre bi­ Sur les versants meubles la solifluxion fait apparaître
glace, sel gemme, gypse, seraient plus favorables au Scaphopodes, les Lamellibranches (ou Bivalves), les
carbonate-carbonate (par dégagement de gaz carbo­ des bourrelets (pieds de vache ou terrassettes), sur
développement d'un karst. Les formes de dissolutions Gastéropodes, les Céphalopodes (voir ces mots).
nique). Les formes de ces cristallisations sont très les abrupts calcaires la gélifraction favorise la forma­
superficielles ou subaériennes y sont fréquentes:
variables, stalactites qui pendent au plafond, stalag­ tion d'abris sous roche. Sur les plateaux, outre les sols
moulins et bédières dans la glace, oules et fontis dans
mites qui s'élèvent du plancher, draperies qui revêtent polygonaux s'observent en terrain meuble des buttes Molybdène n.m.
le gypse. Mais la plasticité de ces roches, en fermant
les parois; les "gours" barrent de petites vasques en dues à la formation en sous-sol de loupes de glace Corps simple (Sym. Mo; n° al. 42; m.at. 95,95; ion 2-
les carvités, empêche le développement d'un réseau de rayon 0,70A0 ; d. 10,2). Métal blanc, dur, chalco­
marches d'escalier: ils se forment et s'accroissent par (hydrolaccolites ou pingos). Leur fusion donne nais­
souterrain. Par contre les terrains argileux, lorsqu'ils
le dépôt de calcite dû à l'eau qui les déborde, de sorte sance à des mares ou mardelles qui subsistent en phile. Avec le soufre il donne la molybdénite. Présent
sont fortement fissurés par la dessication, peuvent
que leurs bords sont dans un plan horizontal. climat tempéré. Les alternances de gel et de dégel en solution dans les eaux et dans les sédiments.
donner naissance à une circulation souterraine rudi­
L'ensemble de ces formations confèrent aux galeries donnent aussi naissance à des fentes en coin, qui
mentaire avec formation de cavité et de galeries. Dans
souterraines leur pittoresque et sont la cause d'un tou­ s'emplissent de sables ou de poussières au fur et à Molybdénite n.f.
le modelé karstique, on distingue la morphologie sou­
risme actif. mesure qu'elles s'agrandissent, chaque année.
terraine et la morphologie aérienne. Sulfure MoS2 du système hexagonal. Se présente en
2 - Morphologie aérienne: caractérisée par son modelé
1 - Morphologie souterraine: Les actions dissolvantes cristaux tabulaires hexagonaux. Le plus souvent en
et mécaniques des eaux souterraines conduisent à la
de détail: lapiez qui sont des rigoles de dissolution de Moder n.m. Voir humus. masses lamellaires, foliacées ou en écailles entre­
eaux sauvages à la surface de chaque banc; reliefs . ,
formation d'un prodigieux réseau de galeries parfois Mofette n.f. Voir fumerolle. mêlées. Couleur gris de plomb à reflet bleuâtre. Très
ruiniformes tels que les parallélépipèdes limités par les
absolument indépendant de la topographie mais par
diaclases soient mis en évidence, leur empilement
, ,
(� - ._j-'"4
tendre, lourde. Très facilement et parfaitement clivable
contre tributaire des conditions géologiques (failles, Moho n.m. Voir Terre. >-4'-'"4 J.,,,. en lamelles flexibles. Se trouve disséminée dans les
étant souligné par l'altération en lapiez; par l'existence
pendage, discontinuités lithologiques). Ces circula­ Mohorovicic pegmatites et les filons pneumatolytiques de très
de dépressions fermées, de formes et de tailles di­ �-J>-4'-'"4
tions d'eau ne sont pas conformes aux circulations haute température. Fréquente dans les anfractuosités
verses. Certaines d'entre elles sont des gouffres ou (Discontinuité de Mohorovicie). Voir Terre. des roches granitiques et dioritiques. Parfois dans les
Monadnock - 248 - 249 - Moustérien

gîtes métamorphiques de contact avec des roches Montn.m. Moraine de fond Morphologique adj.
calcaires (skarns à scheelite). Voir relief structural. Transportée à la base du glacier. Voir modelé glaciaire. Qui se rapporte à la morphologie ou à la géomorpholo­
Monadnock n.m. Voir pénéplaine. .)� Mont dérivé gie.

Monastirien '-:?�
• , j
Voir relief structural.
Moraine frontale - '='°Lai .l-::'4 il!. .;
Morphoscopie n.f. Jl!Ll.YI�
n.m. Etage du Quaternaire placé entre le Tyrrhénien et . �J.i.J.I il!. .; - "'-:'-nl..,Î UI ..P.­
Monticellite n.f. Examen de la forme des grains de sable (quartz surt­
'!, 0 ,

le Flandrien. Voir tabl. Quaternaire.


,-,:1:, ·:-,·•..,.. (Ou terminale). Moraine déposée au front du glacier,
Nésosilicate (Mg, Ca) Si04, orthrohombique. Se généralement en amphitéatre, arc ou vallum arqué. out) à la loupe binoculaire. On distingue généralement:
présente en rares cristraux (formes des olivines). Hab­ Voir modelé glaciaire. 1 - Non usés: ce sont les fragments anguleux ou es­
Monazite n.f. quilleux, leurs faces peuvent être brillantes ou ternes.
ituellement en masses granulaires. Incolore ou jaune
Phosphate (Ce, La, Di, Y, Th) P04, monoclinique. Se verdâtre. Dure, moyennement lourde, à mauvais cliv­ Moraine latérale - �4,.JI �I il!. .; 2 - Emoussés luisants: grains dont les parties sail­
présente en petits cristaux souvent aplatis ou allo­ age. Minéral typique du métamorphisme de contact lantes présentes des traces d"usure. Les sommets et
-�l..A il!..;
ngés, parfois prismatiques, à faces souvent rugueus­ des roches dolomitiques. Se forme aussi dans des car­ les arêtes sont émoussés et luisants. Ils résultent d"un
es, striées ou inégales. En masses. En sables. Cou­ bonatites et certaines kimberlites. Déposée latéralement au glacier. Voir modelé gla- remaniement important ou d'une usure dans l'eau. 3 ·
leur jaune à brun rougeâtre. Dure, lourde, à bon ciaire. Ronds mats propres: ils résultent de l'usure par le
. '
clivage, et à cassure conchoïdale à quelconque. Miné­
ral accessoire commun de granites, syénite et gneiss;
Montien n.m.
�..,..-.,,::.:,..,.. Moraine sous-aquatique
vent. Ils sont propres parce qu'ils ont été usés peu
avant le dépôt. 4 - Ronds mats salis: ils sont ana­
également présente dans des pegmatites en gros cris­ Etage du Paléocène moyen (ère tertiaire). Voir tabl. logues aux précédents et sont salis parce qu'ils sont
stratigraphie. Moraine déposée dans un lac, généralement très argi­
taux; concentrée dans des placers fluviaux et marins repris de formations plus anciennes. Il faut ajouter que
leuse.
(sables monazités). d'autres formes de transition existent entre ces quatre

Monchiquite n.f. �·
- ..,..
Montmorillonite n.f.
Voir argiles.
- �)1=
, .;..,...::...:._,..l l
-��I
Moraine externe
Alignement morainique le plus éloigné du centre
classes. Dans l'ensemble la morphoscopie nous ren­
seigne sur le mode de transport.
Variété de lamprophyre. Voir lamprophyre. Montroséite n.f. i-'"= J..J liJ 1 �j d'émission de la glace. Correspond au Riss alpin. Se
Monoclinal adj. disent aussi anciennes. Morphostratigraphie n.f.
Voir vanadium. Stratigraphie basée non sur la superposition des
Se dit des structures où les couches sont légèrement
inclinées dans le même sens sur de grandes surfaces. Monzonite n.f.
Moraine interne - � IJ .l-::'4 il!. .; couches, mais sur l'étagement des formes.

Se dit aussi d'un bloc basculé, limité d'un côté par une ·j"'-·c.... il!. .; - �IJ UI ..P.­
faille et plongeant à l'opposé. Roche magmatique intrusive, de chimisme intermédi­ Morphostructural adj.
Amphithéatre morainique situé à l'intérieur (amont) des
aire. Contenant feldspath potassique, plagioclase, py­ Qui se rapporte aux formes du relief en liaison avec les
moraines externes. Correspondent au Würm alpin. Se
Monoclinal (pli -) roxène monoclinique, hornblende, et accessoirement: structures tectoniques.
disent aussi récentes.
quartz, sphène, biotite, pyroxène orthorhombique ti­
Voir pli.
tanifère, olivine. Couleur grise plutôt foncée, verdâtre Morbihanite n.f. � _, �L:, � Mortoniceras
Monoclinal (relief -) ou rougeâtre. Structure massive à grain moyen, sou­
Gneiss à pyroxène. . � 4-:, .;..,_. Ammonite de l'Albien (Crétacé inférieur).
vent nettement fluidale. Texture granulaire hipidiomo­
rphe, à plagioclase tendant à être idiomorphe, ce pla­
Voir relief structural. Mordénite n.f. (� >= .)I �) �J�;, Morts-terrains n.m.
gioclase étant cimenté par de l'orthose à grain fin. Se
Monoclinique adj. trouve en petits corps intrusifs du type des laccolites Variété de zéolite du groupe orthorhombique.
Voir cristal. ou de sills, généralement non homogènes, étant Terrains stériles qui ne contiennent pas de substances
donné qu'ils passent en leur sein à des zones plus ba­ Morganite n.f. i,r'.J-:'L..,.,J I J�jJ 1 utiles. Terme utilisé par les mineurs.
Monogénique adj. siques et plus acides. Indiquent souvent des refusions
locales, liées à des rifts ou à des zones tectoniques. .'-:?J.;_,JI '-:?�I JJ-"_)1-'-:?J .; _,JI
1 - Se dit d'un conglomérat qui a des éléments de même Moscovien n.m.
nature lithologique. 2 - Se dit aussi d'un relief _qui s'est Voir béryl.
Division stratigraphique du Carbonifère supérieur en
formé dans des conditions constantes. S'oppose à
polygénique ou à polycyclique.
Mor n.m. Voir humus. iL;.J4� Morphogenèse n.f. -p.:i� U.R.S.S. Voir tabl. stratigraphie.
.JlS..!...::JI
Monoliminaire adj.
Moraine n.f. -..::.,�.l-::'4 Formation des formes du relief. Plusieurs facteurs in­
Moulage n.m. ,._,J -- - Ll -
. J-Li . �
½JJJ..:,. J4 �1..::...11 il!..; - ..::..�.;..,_. - ..::..4,.)l::JI '-:-'"""IJ.; Voir hyporelief.
terviennent, seuls ou en même temps: déformation de
Voir chaine liminaire. -½):.;b;:- a
. UI..P.- - '-:? .l-::'4 i lS.; - la croûte terrestre, volcanisme, érosion, sédimenta­
Monoréfringence n.f. .).......$..:. j 1 -½-'>- J tion. Voir glyptogenèse, orogenèse. Moulin (galciaire)
Voir réfraction Dépôt d'un glacier caractérisé par une structure amo­ Morphogénétique adj. Voir glacier et modelé glaciaire.
� lS...!w
rphe, une granulométrie très étendue et la présence
Qui se rapporte à la morphogenèse.
Monotrèmes n.m. d'éléments anguleux et striés. Voir modelé glaciaire. Moustérien n.m.
Morphologie n.f. - 4_,J� .; ..,_. Faciès culturel du Paléolithique moyen qui se situe
Synonyme de Protothériens. Mammifères proches des Moraine d'ablation - ½ .; l::JI UI ..P.- vers la fin du dernier interglaciaire (Riss-Wûrm) et au
reptiles. Actuellement représentés par � - (4_,J_,_à .;_,_.) _;--Al..1;.JI �I �
début de la dernière glaciation. Sur certains sites, il se
l'Ornithorhynque et l'Echidné. Les fossiles trouvés .Ul.;11 il!. .; - '-:?�I ½ .; l::JI il!..; .�I �-JS...!JI. rencontre même au deuxième interstade würmien.
datent du Pléistocène (quaternaire). Résultant de la fusion du glacier. Actuellement, on distingue au moins six groupes di-
Synonyme de géomorphologie. Voir géomorphologie.

Il 'tl
"--'
Moutonnée - 250 - - 251

N
fférents: le Moustérien de tradition acheuléenne, le 1 - Synonyme de brèche tectonique. Toute roche
Moustérien de type la Quina, le Moustérien de type la broyée finement. 2 - En pétrographie, il s'agit de roche
Ferrassie, le Moustérien denticulé, le Micro­ métamorphique cataclastique, acide à ultrabasique.
Moustérien, et le Moustérien typique. Les industries de Sa composition varie selon le type de roche originelle.
silex ont des formes très diverses (pointes, racloirs, Une partie d'entre elles sont des résidus de fraction de
couteaux), et sont obtenues à partir d'éclats souvent la roche d'origine, et une partie sont des minéraux
débités par la technique Levallois. Ces outils sont ty­ ayant recristallisé pendant ou immédiatement après la
piques des Néandertaliens. On ne connaît pas d'outils déformation. Son aspect est variable selon l'intensité
en os. On connaît aussi quelques sépultures et des de la déformation. Le premier stade (cataclasite), où N. Naphtabitume.n.m.
colorants. l'action mécanique est faible, consiste en un concas­ Symbole chimique de l'azote. Voir bitume .
- sage de la roche sous des formes lenticulaires cimen­
Moutonnée (roche-) ½J.J tées par des zones micorgranulaires (dont la texture
Na.
J ..,�
c,1.;::. ..1-.:>,...4 � est "bétonnée"), selon lesquelles ont lieu les déplace­ Naphte.n.m. - W..:.
-�Je;..., c,l,j -� ment différentiels. Le second stade (gneiss œillé cata­ Symbole chimique du sodium.
·
Voir modelé glaciaire. clastique) aboutit à des zones microgranulaires éten­ Terme réservé généralement aux produits ayant une
Mud craks n.m. .. C Il ..,......
- < dues, alternant avec des lenticules, des yeux des Nacrite.n.f. densité comprise entre 0,67 et 0,72, et qui sont obte­
� nodules résidue ls, principalement quatzo­ nus par distillation des corps riches en matière orga­
Voir fente de dessication. felspathiques, à texture facoïdale et œillée-clastique. Minéral du groupe de la kaolinite. Monoclinique à six nique (pétrole, charbon).
Le troisième stade (mylonite proprement dite) aboutit à couches monocliniques, il fait partie des "kandites".
Mudstone n.m. la réduction de tous les composants à l'état micro­ Lesquels groupent la kaolinite, l'halloysite, la dickite et Napoléonite.n.f.
Voir carbonatées (roches). granulaire: la roche semble homogène, schisteuse, la nacrite.
noirâtre du fait de la diffusion d'oxydes de fer et de gra­ Synonyme de corsite. Voir diorite oribiculaire.
Mugéarite n.f. phite. En coupe mince, vue seulement avec un polari­ Nammurien.n.m.
Roche magmatique effusive de type andésite à pyrox­ seur une mylonite apparaît fortement schisteuse, avec
NaR>e.(decharriage). ���
ène et oligoclase. de petites bandes microgranulaires résiduelles et des Etage du Carbonifère supérieur. Voir tabl. stratigra­
cristaux clastiques rélictuels. Enfin, on peut observer phie. .(bl_:,�-½� J ..,_;........,.(½�)
Mull n.m. Voir humus. une véritable transformation isotropique des compo­ Les nappes de charriage sont des formations alloch­
Mulliten.f. sants (ultramylonites, pseudo-tachylites), avec forma­ tones, épaisses de centaines et parfois de milliers de
Nanno ou nano. :LA��Jl..
Silicate d'alumine Si2Al6013, orthorhombique. tion d'un verre: la roche apparaît massive, compacte mètres, qui reposent sur un substratum autochtone
Présente dans certaines enclaves au sein des laves. et d'un noir cornéen. La recristallisation de nouveaux -�Ù�<J-4-� par des zones de broyage et de laminage, prouvant le
Minéral très rare dans la nature. minéraux, généralement idioblastiques car celle-ci a déplacement (plan de charriage). La zone de départ­
lieu quand la déformation est achevée, engendre les Préfixes utilisés pour désigner des objets ou des struc­ quand on la retrouve est celle des racines de la nappe.
Multituberculés n.m. • �l oJ.i.a.::...... blastomylonites granulaires, de couleur gris clair, ver­ tures très petites (quelques micromètres). La partie antérieure de la nappe, le front, est quelque­
. ..::.,l:. J .i..lloJ.i.a.::...... dâtre ou rose. fois encapuchonné dans la masse du substratum. La
Le degré de métamorpisme est très bas, avec de Nannoconus. partie supérieur e, la carapace , est affectée
Mammifères primitifs fossiles qui ont des molaires
fortes pressions tangentielles. Températures plutôt Ce sont des êtres pelagiques que certains ont rap­ d'accidents secondaires (anticlinaux et synclinaux de
présentant de nombreux tubercules. Jurassique­
basses, ou tout au moins agissant pendant des péri­ proché des coccolithes. Ce sont de minuscules formes nappe).
Eocène. Synonyme de Allothériens.
odes assez brèves. Les mylonites se présentent en (15-20 microns), constituées de batonnets microcris­ Les lambeaux de poussée ont des écailles de substra­
M.Jrn.m. longues bandes alignées, avec des failles et des tallins disposés radialement selon un tronc de cône à tum arrachées lors du déplacement de la nappe et qui
lignes de dislocation, l'intensité du métamorphisme canal central (Jurassique-Crétacé). s'y sont incorporées. Au contraire, les lames de charri­
Dans une mine, c'est la surface inférieure d'une forma­
cataclastique diminuant vers l'extérieur de celles-ci. age sont des esquilles de la nappe qui pénètrent en
tion.
coin dans le substratum. Enfin l'érosion, attaquant les
Mylonitique adj. Nannofaune.n.f. - J..:i.]J .l-:!- � ..,
Muraille n.f. � UüJ - J..,......
-
�-�
,, ,, , parties les plus élevées ou les plus faibles, ouvre des
Qui se rapporte au mylonite. boutonnières, les fenêtres, qui révèlent le substratum.
l.fJ+-':>-4�.J
.(..::.,l,i�I .j-o ..::.,L.,,..Jj.i.ll ..i.:..c) (ou nanofaune). Voir nannofossile. A un stade plus avancé, les fenêtres agrandies isolent
Mylonitisé adj. le front de la racine et ne laissent subsister que des
Voir Fusilinidés.
Nannoflore.n.f. lambeaux de recouvrement ou de chevauchement,
Muschelkalk n.m. - .!Ü l<ï \;... Broyé, tranformé en mylonite. - J..:i.]J .l-:!- ..::., L,ù
sortes de buttes témoins de la nappe de charriage, en­
·C,,s-.:.L,�1) .b..........,Y 1 <.F""L:,� I Myophoria · i.f J+-=:>--4 .::., L,ù core appelées klippes. La mise en place des nappes
Bivalve du Trias. (ou nanofaune). Voir nannofossile. de charriage s'effectue généralement sous l'action de
Division du Trias germanique souvent représentée par
la pesanteur (tectonique d'écoulement par gravité), en
des roches carbonatées. Voir tabl. stratigraphique.
Myriapodes n.m. -..::.,�I�� Nannofossile.n .m. dehors de toute contrainte latérale. On peut s'étonner
�j.:i.JI ..::.,L:,µ1
Muscovite n.f. Voir Arthropordes. � J yl::.,l.l.:c'u. . ½J+-=:>--4..::., � .,-L,.
que des roches aussi dures et aussi rigides que des

+�
calcaires subissent ainsi des déformations souples.
Voir mica. .�i .j.L,, - • � � Myrmékite n.f. (ou nanofossile). Fossile de petite taille (quelques mi­ Mais la plupart du temps ces déformations se sont ef­
fectuées sous un poids considérable de roches surin­
Cristal de plagioclase contenant du quartz sous forme crons) que l'on ne peut examiner qu'au microscope po­
Muscovitisation n.f. � combantes aujourdh'ui dégagées par l'érosion. C'est
de vermicules fins à disposition buissonnante. larisant à fort grossissement ou au microscope élec­
Formation de la muscovite. tronique. Ce sont des êtres pélagiques ainsi qu'une expérience fortuite a montré que, sous
Mytiloïdés n.m. � I ..::.,�
(nannoplancton), animaux (nannofaune) ou végétaux une certaine contrainte lithostatique, une roche aussi
Mylonite n.f. Voir Bivalves. Appartenant au Dévonien-Actuel. rigide qu'un grès quartzite devenait plastique et, pre-
(nannoflore).

1· .,
,,
Nappe - 252 - 253 - Néoformation.

Lambeau dt' charriage


Nassellaire.n.m. -..::,l,j..::,�l.......!. Néandertalien.n.m. et adj.
FenUre Front
d'érosion Klippe, Voir Radiolaires. . <:? J� 1 J=. L...::J 1 Voir Hominidés.

r
Néanthropiens.n.m.
Natica.
Voir Hominidés.

Gastéropode. Crétacé-Actuel. Nebka.n.f. Voir dune.

Natif.adj. -�i-�-�L;. Nebraska. .


�I .>-!--::-'

-� .'.,J.L.o Première glaciation d'Amérique du Nord, correspon­


Qualifie un élément chimique, un métal qui se trouvent dant à la glaciation günzienne des Alpes.
dans la nature à l'état pur.
Neck.n.m.
Natrolite.n.f.
Variété de zéolite fibreuse.
Pointement de conglomérat sur l'emplacement d'une
cheminée volcanique.
Natron.n.m.
Carbonate hydraté Na2 C03, 1 OH2 0, monoclinique à Necton.n.m.
saveur caustique. Présent dans des évaporites et Ensemble des êtres nectoniques, c'est-à-dire qui sont
1
dans les concrétions thermales.
Lambeau de poussée
capables de nager pour se déplacer.
Surface de charriage
Nautiloïdés.n.m. Nectonique. adj.
Se dit d'un organisme capable de nagger pour se
Céphalopodes tétrabranchiaux. Les premiers Nautiles
Schéma d'une nappe de charriage. (J. Aubouln et al.) déplacer. Voir benthique, planctonique.
enroulés remonte à l'Ordovicien. Les espèces ac­
tuelles n'en diffèrent pas beaucoup, elles sont marines Nelthea.
benthiques ou pélagiques. La coquille est droite, cour­
nant sans se briser l'empreinte d'un trépan, se compor­ remplies d'eau s'appelle zone de saturation. Au­ Lamllibranche fossile du Crétacé-Eocène.
bée ou enroulée en spirale plane, divisée par des cloi­
tait alors comme une roche argileuse à l'air libre. dessus vient une zone non saturée ou zone d'aération
sons dont les sutures avec les parois de la coquille for­
Selon l'origine des nappes et les modalités de leur for­ où circulent les eaux vadoses. La zone contenant de Néma.n.f. Voir Graptolites.
ment une ligne simple. Les parties molles de l'animal se
mation on a plusieurs types de nappes: 1- Nappe de l'eau capillaire est la frange capillaire. On appelle
situent dans la dernière loge (ou loge d'habitation) et
couverture: nappe affectant uniquement la couverture nappe captive ou nappe artésienne une nappe recou­
sont reliées à la première loge par un siphon qui passe Nématoblastique.adj. - '"' b : ·,
et non le socle. 2- Nappe de socle: nappe affectant le verte par un horizon imperméable à une côte inférieure
socle et sa couverture si elle existe. 3- Nappe pen­ à celle de la surface piézométrique. On caractérise
le centre des cloisons. Ils possèdent des mâchoires · :ofï
.U_p.::...ll j _, ;
calcifiées qu'on retrouve parfois dans les sédiments �
nique: nappe constituée de plis couchés dans lesquels une couche de terrain aquifère par le coefficient de Se dit d'une structure due à l'isoorientation de miné­
(becs de Nautiles, rhyncholites). On trouve chez les
le socle et sa couverture ont le même comportement. transmissivité égal à KH, H étant l'épaisseur de la raux prismatiques ou fibreux.
Nautiloïdes tous les stades d'enroulement: le tube est
On parle dans ce cas de style pennique. 4- Nappe du nappe, K est un paramètre de perméabilité connu pour
droit(orthocône) ou en virgule (cyrtocône) ou enroulé
premier genre: nappe possédant un flanc inverse et un chaque roche.
et détaché(gyrocône) ou enroulé à tours joints Néocimmérienne. - �J JJYI U:....,..LI
flanc normal. 5- Nappe du second genre: nappe de
Nappe aquifère. (ophiocône). A l'origine la coquille était tubulaire et . •..!.:'�I ½�I
charriage n'ayant pas de flanc inverse.
droite (Cambrien). L'enroulement est arrivé ensuite et il
Voir nappe d'eau souterraine.
n'est pas toujours discoïde, il peut être hélicoïde, ou (Phase néocimmérienne). Voir cimmérienne, et tabl.
Nappe incomplet. Cambrien-Actuel. stratigraphique.
Nappe artésienne.
(d'eau souterraine ou nappe aquifère). On appelle
Voir nappe d'eau souterraine. Néocomien.n.m.
nappe aquifère, l'ensemble à trois dimensions de l'eau Ill>.
circulant dans un milieu perméable, et surface pié­
Nappe captive. Symbole chimique du niobium. Division stratigraphique du Crétacé inférieur. Voir tabl.
zométrique sa surface supérieure d'équilibre. Celle-ci
stratigraphique.
est réelle en cas de nappes libres et virtuelles en cas Voir nappe d'eau souterraine.
de nappes captives. Une nappe est dite libre lor­
Nd.
squ'aucun niveau imperméable ne la recouvre. L'eau Néodyme.n.m.
Nappe libre. Symbole chimique du néodyme.
remplit par gravité toutes les cavités accessibles du
Voir nappe d'eau souterraine. Corps simple(Sym. Nd.; n° at. 60; m.at.144,27; ion 3+
terrain jusqu'à un niveau dit surface libre, qui est la Ne. de rayon 1 ,04; d. 7), un des éléments des terres rares,
surface à laquelle l'eau se stabilise dans les puits at­
Nappe phréatique. Symbole chimique du néon. appartenant au groupe du Cérium.
teignant cette nappe. Par le phénomène de capillarité,
l'eau remplit un peu plus haut, les pores des roches - �.... ' .. Néoformation.n.f.
jusqu'à un niveau appelé surface de la nappe. Cette
. ½J.L.o �.1-,.,,
Néandertal.(Néanderthal)n. m.
Nappe d'eau souterraine libre, accessible aux puits. Formation de minéraux au sein d'une roche déjà consti­
zone de terrain où toutes les cavités accessibles sont Voir Hominidés. tuée synonyme de néogenèse, authigenèse.
- 254 - - 255 Niveau structural
Mississippien
s:
0
C.
Cil Néphéline.n.f. feldspathoïdes. Neutre.adj. toujours associé avec le tantale dans ses minerais
live (avec or m, ü-o>.,s.::.J'..1.:c>� (oxydes), tels les columbo-tantalites et les pyro­
tiques (av' ce au sein d'une chlores, minéraux présents notamment dans des peg­
mpérat•· Se dit d'un minéral contenant approximativement 50%
Néphélinite.n.f. ,-,; ·.;1è; ·.
gîte�
aï Roche magmatique effusive, basique (hyposaturée). de Si.
matites granitiques. Synonyme: colombium.
�-
Contenant essentiellement la néphéline et accessoire-
Nivation.n.f.
ment: olivine, augite, sphène, mélilite, noséane, soda/­ Névé.n.m. - ',!,_.�-..� �- c;: l:. .;_� 1
ile, haüyne, plagioclase, leucite, zéolites. Couleur gris Action de la neige sur le sol, les roches et le relief. Elle
.�- �1- ù">�..r"
clair, parfois rose du verdâtre. Texture porphyrique, �
comprend le faconnement et polissage des galets par
avec pâte de fond généralement holocristalline, sou­ Masse de neige durcie en haute montagne, qui ali­
la neige chassée par le vent; l'accumulation mixte de
vent feutrée. Structure massive à poreuse. Se trouve mente parfois un glacier.
poussière ou sable, et neige, en dépôts nivéo-éoliens;
en coulées de petites dimensions, en associations probablement aussi les dallages de pierre. Son accu­
avec des basaltes alcalins dans des zones à flux Ni. mulation favorise la formation de niches et de criques
Néogenèse.n.f.
élevé de chaleur, ou à la jonction de plaques subissant où le rôle actif est joué par le gel; elle influence peut
Synonyme de néoformation, authigenèse. Naissance, Symbole chimique du nickel.
un faible écartement. être la formation des lapiés et dolines; etc.
dans une roche, d'un minéral qui n'y était pas représe­
nté. Niche de solifluxion.
Néphrite.n.f. � 1 JÎ - � 1 �
Variété morphologique de trémolite. (ou décollement). Voir glissement de terrain.
Niveau.n.m. - c.s� - .l_,.::.......)11 ._,...4L
Néolithique.n.m.et adj - �� Voir couche. . �- ô 1 �
. �..l.:,..]l��l�I
Phase du développement économique, technique et
Neptunisme.
Théorie selon laquelle toutes les roches relevaient
Nlckel.n.m. �'
Corps simple, métal d'un blanc argenté (Sym. Ni; n° al. Niveau(courbe de niveau). - ½_,_.....::.J 1 .b...,,;.,
social des société humaines (7000 à 2000 avant J.C.) d'une origine sédimentaire.
pendant laquelle l'élevage et l'agriculture font leur ap­
28; m. at.58,71 ; ion 2+ de rayon 0,69A°; d.8, 9). Malléa­
ble et ductile, très résistant et inaltérable à la tempéra­
-c.s�I � - l.i:. .;YI � t
parition. Vers 7000 ans déjà, des agglomérations pre­ Neptunite.n.f.
ture ordinaire. Métal ferromagnésien, du système cu­ Courbe reliant les points qui se trouvent à la même alti­
sque urbaines et même parfois fortifiées se dévelop­ bique. Il rentre dans la constitution des météorites,
pent, favorisées par la vie sédentaire. Pour la Minéral monoclinique des roches néphéliniques: (Si4 tude. Voir carte topographique, isobathe, isohypse.
des silicates où il se substitue à Fe et Mg, en particuli­
fabrication de la pierre taillée, une nouvelle technique, 012) Ti Na2 Fe. On le range dans le même groupe que er dans les pyroxènes et péridots des roches basiques
le polissage, apparait, bien que beaucoup de types
d'outillage paléolithique restent en usage. le tissage et
l'axinite. et ultrabasiques, et dans certaines variétés de serpen­ Niveau de base. - �.1YI c.s�
tine (comme la garniérite). On le trouve aussi sous
la poterie constituent des innovations importantes, et
Neptunium.n.m. forme de sulfures (millérite, pentlandite), d'arséniures -�.l.d..i c.s�
la technique de l'os connaît un grand essor. et d'arséniates (nickélite, annabergite), de carbo­
C'est le point d'inflexion à partir duquel une rivière com­
Elément chimique appartenant au groupe des Curides. nates, de sulfates, etc.
Néon.n.m. mence son creusement en remontant (érosion regres­
Voir curides.
Nickélifère.adj. sive). Signifie aussi l'endroit où un torrent se jette dans
L'un des gaz rares (Sym. Ne; n° al. 1 0; m.at. 20,2) qui
la rivière.
se trouvent dans l'air dans une très faible proportion.

Néoschwagérinidés.n.m. ..=...�,�,�,-è>, 11
Nerinea.
Gastéropode marin du Jurassique-Crétacé.

- --�. Qui contient du nickel.

.(..=...l:cJj....11 ..:,....)- •..1.:c>�I


Nickélite.ou nickéline.n.f. � Niveau de compensa- - ù"'-:'� c.s�
-�.;l:i.ll..J�I-� Sulfure Ni As, du système hexagonal. Se prése;te ;n
Néritique.adj. tion des car bonates (ou CCD).
Voir Fusulinidés. très rares cristaux, striés horizontalement, ou tabu­
Néostratotype.n.m. . -?-:.;-::. laires. Habituellement en masses compactes ou réni­
formes. Couleur rouge cuivre pâle, souvent avec te­
Voir CCD.
De mer peu profonde, là où le fond est à moins de 200m rnissure grise ou noire, ou même vert clair quand elle
Un nouveau stratotype choisi pour remplacer un strat­
otype disparu ou rejeté. de profondeur. Ex. région, espèce néritique. Parmi les est altérée superficiellement en annabergite. Dure,
dépôts marins les récifs coralliens sont tous néri­ très lourde, fragile. Aucun clivage. Cassure inégale. Niveau phréatique. -½WI �.i.....JI �
Néotectonique.n.f. -..=...IS�I tiques, les poudingues, brèches, galets, cailloutis et Se trouve dans des filons hydrothermaux de moyenne
sables grossiers le plus souvent; mais des vases fines .�..,.:..11�.i.....JI�
ou de haute température. Ou disseminée dans des
.�..l.:,..]l�L.:..,JI peuvent l'être aussi. Voir aussi épicontinental. Voir nappe phréatique.
gabbros noritiques, toujours associée avec des sul­

�'
C'est la branche de la géologie structurale qui fures d'argent, de nickel et de cobalt.
s'interesse à l'étude des déformations tecto­ Niveau piéozomé-
Nésosilicate.n.m.
niques(failles, décrochements, etc.) qui ont eu lieu au �I
Pliocène et au Quaternaire. trique. Voir nappe d'eau souterraine.
Nifé.n.m.
. .J_;-L>.-o 6�_,J 1
Néotectonique.adj. - ..=...t.s:�t..,. � L. . ô 1_,.:J 1
Silicate constitué de tétraèdres (Si 04)4- isolés. Niveau structural.
. �..l.:,..]I �L.:..,JI Synonyme de barysphèse. Voir Terre.
Quit se rapporte à la néotectonique.
Neuropteris. Jl .; JYI �� ..=...� Niobium.n.m.
·��c.s_,.....,..._.
On appelle niveau structuraux les différents domaines
Néotype.n.m. .( .; -9.:i..,JI .=...� .; Le..:,....) Corps simple, métal brillant blanc (Sym. Nb; n° at.41; de l'écorce terrestre où les mécanismes dominants de
Voir type. m .at. 92,91 ; ion 5+ de rayon 0,69 A° ; d. 12,7). Rare et la déformation restent les mêmes.
Plantes Ptéridospermales du Carbonifère-Permien.
Nodule - 256 - - 257 - Normal

-(-&:
Dans les chaînes de montagnes, la déformation des
roches se présente sous des aspects variables et on a
tous les intermédiaires entre une déformation très cas­
sante et une déformation très plastique. Parmi ces
1
structures tectoniques on peut passer successive­
�---------�.
'-r ·
ment: des failles aux plis isopaques à plasticité impor­ Niveau
• : supérieur
tante et sans traces de cassures, mais avec schisto­
1 sité, et enfin aux plis à forme incohérente indiquant
que la matière s'est écoulée à la manière de liquide vis­
queux et que la déformation est tout à fait irrégulière.
D'après M. Mattaurer, à ces différentes structures on
peut faire correspondre différents mécanisme de Niveau
moyen
déformation. Ces mécanismes correspondent à des
conditions de pression et de température croissantes.
2 D'une manière générale, on peut distinguer quatre
mécanismes: Le cisaillement, la flexion,
l'aplatissement, l'écoulement. Pour un certain nombre
de roches on peut déterminer les conditions pression,
température du domaine cassant(correspondant au ci­
saillement), du ductile(correspondant successivement
à la flexion, à l'aplatissement et au début d e

3 l'écoulement) e t de la fusion (correspondant à


l'écoulement).
Dans les chaînes de montages on peut définir des tra­
nches d'écorce, caractérisée chacune par un méca­
nisme dominant, qu'on a proposé d'appeler des ni­
veaux structuraux. On peut distinguer trois niveaux
structuraux: 1- Le niveau structural supérieur où le
mécanisme dominant est le cisaillement: c'est le do­
maine des failles. 2- Le niveau structural moyen où le
mécanisme qui domine est la flexion: c'est le domaine
des plis isopaques. 3- Le niveau structural inférieur où
le mécanisme qui domine est d'abord l'aplatissement,
puis l'écoulement.
0 " > 0 ,.. J,

Schéma illustrant les différents mécanis­ Nodule.n.m. ô.J.J.i.c. ô�


mes de la déformation (M. Matteauer). 1- Ci­
saillement ; 2- flexion. 3- aplatissement. 4-
.ô ;../;s. - ..;��
écoulement. Corps arrondi centimétrique ou décimétrique, ayant
une constitution différente de celle de la roche qui le Coupe théorique d'une portion d'écorce montrant la superposition des différents niveaux struc­
contient: nodules de sel, de calcaire, nodules polymé­ turaux et le style des structures correspondantes.(M. Mattauer).
r-fluion� rfcoulemen1
Cinillement A. h1 1issemen1 talliques, etc.
Ensemble des termes employés dans une science,
Nontronite.n.f.
une technique, un art... , méthodiquement classés. En
CASSANT
Noduleux.adj. Argile du groupe des smectites.
biologie et en paléontologie, c'est l'ensemble des rè­
Qui contient des nodules. gles qui permettent de donner des noms scientifiques
·ouCTILE
aux êtres vivants ou fossiles, et qui sont soumises à Nordmarkite.n.f.
des accords internationaux. Si un auteur veut donner 'Voir syénite.
Noeud.n.m. Voir cris­ un nom à une espèce nouvelle, il doit décrire un type
tal. de cette espèce (l'holotype) dans une publication. On
adopte la nomenclature binomiale(nomenclature linn­
Norien.n.m.
p éenne) qui consiste à désigner les êtres vivants ou Etage du Trias supérieur alpin. Voir tabl. stratigraphie.
Nombre de coordina­ fossiles par un nom latin formé de deux mots: le pre­
mier désigne le genre, le second l'espèce. Norite.n.f. Voir gabbro.
tion.
Répartition schématique des domaines des
Voir coordination. Non-conformité.n.f.
différents comportements des corps en - U:al.J....ll l'..i.,:. Normal.adj.
fonction de la pression et de la température
mécanismes élémentaires de . déformation
Nomenclature.n.f. . .j..il_,.:JI /'..i.,:. - �4=> Se dit d'une faille, d'un contact, d'un flanc de pli, d'une
correspondants (M. Mattauer) Voir inconformité. morphologie, d'une série qui ont conservé leur disposi-
Normatif - 258 - - 259 - Nummulitique

lion originelle ou naturelle. S'oppose à anormal, in­ Nucleus.n.m . ....,i,:;�I ;.1_,.:. - j.S ..,... - ;.1_,.:.
verse, renversé, selon les cas.
1- Roche dune (silex en général) servant aux hommes
préhistoriques pour tirer des éclats servant à la fabri­
Nonnatif.adj. cation des outils.
Qui se rapporte à la norme d'une roche magmatique. 2- Fragment de roche (quartz par ex.) ou de fossile au­
Se dit aussi d'un minéral qui, malgré son absence dans tour duquel se déposent des couches concentriques
une roche magmatique, il apparaît dans le calcul de la calcaires, phosphatées, ferrugineuses, pour une oo­
norme de celle-ci. lithe ou un pisolithe.

Norme.n.f. Nucula. (. � • .)�)')'fi_,.:.


.(�1�1..:.,1 _,j<>-")
·�.;½"-" i.,r'� �.>3 - ��J .;�I Lamillibranche du Crètacé-Actuel.
C'est la composition théorique qu'aurait la roche si elle
avait été régie par une cristallisation lente. On la déter­
Nuée ardente. - - .; �-ï..; l:..4..,i�
mine, par le calcul, à partir d'analyses chimiques.
-�.,.::....4..,i�-�i.::....
Noséane.n.f. Voir feldspathoïde. ·G- '.
<.) • .)..,_. Suspension dense et très chaude, constituée d'une
émulsion solide-liquide-gaz, dans laquelle le gaz est la
Notation.(de couches). phase continue. Les roches magmatiques déposées
sont les ignimbrites. On peut distinguer:
Voir cartographie.
1- Les nuées retombantes, projetées par l'explosion à
des hauteurs considérables (2000 m. environ), mais
Notation. - ½.;"'4-JI -4_,')'I �.>3 retombent et s'écoulent sur les pentes. 2- Les nuées
·½.;"'4-JI ..,_...:.l�I �.>3 descendantes ne vont pas loin et ferment la cheminée
volcanique. 3- Les nuées débordantes qui franvhis­ Calcaire à Nummulites (xlO). Nombreuses Nummulites, remaniées avec des grains de sable détri­
(des faces cristallines). Voir cristal, et notation de Mill-
sent bord d'un caractère sous forme de suspension tiques. Ciment calcaro-argileux. (J.Yung).
er.
bouillonnante.
Notation de Haüy-Levy.
Nummulite.n.f.
Voir cristal.
�I Actuel), les premiers tours sont semblables à ceux de
Nummulitldés.n.m.
Heterostegina, mais les suivants sont presque circu­
Notation de Miller.
laires. 6- Pellatispira (Eocène), comme Assilina, mais
Foraminifères pluniloculaires ayant un test discoïdal avec un test plus épais.
Dans un cristal, pour caractériser chaque famille de
plans (il suffit d'en définir non par l'emplacement mais enroulé en spiral et divisé par des cloisons. Le genre
l'orientation), on utilise une notation internationale, dite le mieux connu est celui des Nummulites qui constit­ Les Nummulitidés
uent parfois une grande partie des roches sédimen­
de Miller, chaque famille de plans étant désignée par
taires (ex. calcaire à Nummulites). Les principaux sont marins, henthiques, vivant dans les mers
trois indices h, k, 1. Voir cristal.
genres des Nummulitidés sont: 1- Nummulites chaudes et peu profondes. Ce sont de bons fossiles
Notice.n.f. (Eocène - Oligocène), avec une coquille involite. 2- stratigraphiques abondants à !'Eocène et !'Oligocène.
Assilina (Eocène), avec une coquille évolute. 3- Op­
11
(,,>,-.lt·�·.
Voir carte géologique. erculina (Ecène-Actuel), avec une coquille à ac­ Nummulitique.n.m.
Nouveaux-grès-rouges. croissement plus rapide que Nummulite. 4- Hetero­
stegina (Eocène-ActuelJ, comme Operculina mais Synonyme de Paléogène. Voir tabl. stratigraphie.
avec des cloisons secondaires perpendiculaires aux
� ...,..La.; .r."-"" - -½-'-"!- �i = - -½-'-"!­ cloisons primaires. 5- Cycloclypeus (Oligocène-

·-½-'-"!- ..,......,..i
Formations rouges gréseuses du Permo-Trias de
l'Europe du Nord et d'une portion du bouclier canadien.

Novakia.
Voir Tentaculites.

Noyau.n.m. Voir Terre. ï.1_,.:. Nummulîte ; test involute ; c : corde margi­


Noyau.(d'un pli). -�l;.I_,.:. nale, cl : cloison, dl : dernière loge, f : filet
(= suture) avec trabécules transverses, for :
Voir pli. -�1-,..ü foramen, m : muraille perforée ; p : pilier, x 6
- 261

Voir Nummulitidés. . ...:.....L:':..1 b) Le talus(ou pente) continental: domaine de transi­


tion entre continent et océan. La pente parfois très
o. � ..,y 1..:,.... .) forte (30 à 40%), est néanmoins plus souvent douce
Symbole chimique de l'oxygène. (5%), et alors, drapée de sédiments non consolidés is­
sus du continent. Ce secteur est fréquemment entaillé
Obduct ion.n.f. �I b.,_.!...i.JI �I_,.:. de canyons dont le canal d'écoulement est étroit et
·� .;YI b.;,..!.iJI � dont le cône de déjection s'étend au pied de la pente.
c) Le glacis continental: aire d'épandage des matéri­
Chevauchement d'une croûte océanique sur une croû­ aux au pied du talus. Les sédiments des cônes de
te continentale. Voir tectonique des plaques. déjection qui ont transité par les canyons sont parfois
considérables (Amazone, Saint-Laurent, Niger, Missis­
Oblique.adj. - �t..,...b - �L.. � sipi}; des courants longitudinaux se déplaçant au pied
.U:.L.. �- . ..,1 du talus les reprennent.
(stratification oblique). Voir stratification. d) La plaine abyssale: étendue plane (pente inférieure
à quelques centimètres/km), de profondeur moyenne
voisine de -5 000, nappée de sédiments fins. Des col­
Obséquent.adj.

*
-*-.:,��..il.....:u, lines et des crêtes peu élevées (quelques centaines
de mètres) l'accidentent.
-� ..il.....:u, - �
Qui se dirige vers l'amont-pendage. Voir relief structu­ une vallée médiane (ou rift) profonde, large de 25 à 50
ral. Km. à fond rarement plan,
- des crêtes, très accidentées, parallèles au rift, dis­
Obsidienne.n.f. symétriques (à pente douce vers les plaines abys­
sales, abruptes vers la vallée).
Roche magmatique effusive vitreuse, à chimis- .�
- des contreforts qui assurent la transition avec les
me variable (surtout sialique). Contient du verre volca­ plaines abyssales. Les reliefs y sont beaucoup plus
nique et accesoirement des oxydes de fer et minéraux modestes mais toujours parallèles au rift. En fait, cette
de toute sorte. Couleur noir brillant. Cassure nette­ atténuation des reliefs est due à l'empâtement des
ment conchoïdale. Texture vitreuse, avec de rares mi­ crêtes sous les sédiments, on a souvent distingué de­
crophénocristaux et une abondante poussière opaque puis le rift: le gradin supérieur (-3 600 m) le moyen (-3
cà et là, en zones concentriques. les obsidiennes 900 m), l'inférieur (-4 150 m).
dérivent du refroidissement rapide d'un magma fluide En s'approchant du continent, celui-ci n'est pas bordé
pauvre en éléments volatils. Elles constituent la croû­ par une fosse océanique (cas des marges passives ou
te de laves basaltiques, ou des fragments rejetés par stables, ex. Océan atlantique); ou au contraire il est
des volcans explosifs, ou encore, l'enveloppe bordé par une fosse océanique (cas des marges ac­
extérieure de dôme et de protubérances de rhyolites tives, ex. Océan pacifique où il y a subduction). Voir
et de dacites. marges, tectonique des plaques.
Océan.n.m.
Grande étendue d'eau marine. Les océans couvrent Océanique.adj.
plus des deux tiers de la surface du globe. Le fond des
océans est généralement constitué par une croûte oc­ Oui se rapporte à l'océan.
éanique. L'étude approfondie de l'Océan atlantique a
montré qu'il présente les entités morphologiques sui­ Océanisation.n.f.
vantes: Formation d'un océan à croûte océanique.
a) Le plateau (ou plate-forme) continental: bordure du
continent dont les structures sont là immergées. Ces 1
Océanite.n.f. �� .., 1
plateaux représentent 10% de la surface du globe,
leur pente est infime (1m/km), les reliefs sont mod­ .�I * -(�1 .;�I ..::..J.:,1-:')
estes, empâtés par les sédiments apportés par les Variété de roche basaltique avec de rares phénocris­
fleuves ou érodés pendant de grandes glaciations qui taux de plagioclases basiques, mais fréquemment
affectèrent la planète au cours du dernier million d'olivine, ce qui donne à cette roche un aspect porphy­
d'années. rique.

' 1J:,
- 263 - Oomicrudite
Océanographie - 262 -

Océanographie.n.f. - LbJI ules alignés pouvant atteindre 1 à 3 cm de diamètre on Onde.S.


parle de structure oeillée (gneiss). Voir sismologie.
...::,�I � - .;�I � Ombilic.n.m.
.
Scienc s des océans. On a l'océanographie biologique
_ �
qui s occupe des êtres vivants marins et
Oiseaux.n.m. .) .J-::L,W 1
Dépression située au milieu de l'enroulement des co­
quilles des Ammonoïdés, des Gastéropodes et de cer­ ':r'�' �'
l'océanographie physique qui s'occupe des mouv�me­ Vertébrés à deux ailes et deux pattes, ovipare�. On tains Foraminifères. Onyx.n.m. Voir silice.
nts de l'eau. pense qu'ils viennent des reptiles. Le premier oiseau
conn� est l'Archaeopteryx du Jurassique supérieur,
Ombilic glaciaire. Oolithe.n.f.(oolite).
trouve en Europe.
Ocellaire.adj. �
- - -� Elément rappelant par sa morphologie un oeuf de pois­
- t Ce sont des lacs de surcreusement à l'extrémité de la son, à structure concentrique fondamentale et parfois
A ocelles ou parties arrondies d'un minéral dont 1� con­ Okaile.n.f. �ts: ..., 1 langue glaciaire. radiaire, de diamètre variant de quelques dizaines de
tour est dégradé, et incluses dans un autre minéral. Pyroxénite à mélilite plus biotite plus haüyne. microns à deux millimètres environ. Les oolithes sont
calcaires, ferrugineuses, rarement glauconieuses ou
Ocelle.n.m. Ombilic sédimentaire.
�-r<) Olcostephanus. phosphatées. Une oolithe est généralement composée
Partie arrondie d'un minéral incluse dans un autre Endroit où une formation sédimentaire est épaisse. d'un noyau(nucleus) formé de débris (quartz, fragment
Ammonite du Crétacé inférieur.
minéral. de coquille...) et d'une enveloppe (ou cortex). Le cor­
Ombres de pression. tex est constitué de fines couches concentriques ou
' ' Olduvai. .sü...,..J ...,� radiaires. Les oolithes calcaires marines actuelles-il
Ochetoceras. L>" 1 .)J-"�,jl Voir queue de cristallisation.
(épisode d'Olduvai). Evénement paléo;;,agnétique daté est probable que celles qui sont fossiles ont débuté
Ammonite de l'Oxfordien (Jurassique supérieur). de 1, 8 M. A. Voir tabl. Quaternaire. avec ce caractère sont aragonitiques avec des struc­
Omphazite .n.f. V. pyroxène. tures diverses, leur évolution devant les transformer
Ocre . n . f. <'- -,..,.,�
'-:?�
e- _ - •.' i •-
- "->'-" - (.SjLA Olenellus. ( .,,..�J ..::,l,?)l'.;) ....,..�...,1 en oolithes calcitiques à calcite radiaire. Les oolithes
' ' Oncoïde.n.m. ferrugineuses sont faites d'hématite, de sidérose et de
Masse terreuse de composition variable (ocres p(opre­ Trilobite du Cambrien inférieur.
:ent dits, d'argile mêlée de limonite ou d'oligiste, ou Concrétion calcaire, arrondie ou ovoïde, constituée de berthiérine. Le fer provient de l'altération continentale.
n
d oxyde de manganèse ou wads; antimonocres, pro­ couches concentriques, de quelques millimètres à
_ Oligiste.n.f. r�l�-.-.,.._.?_.l ...,i
dwts de decomposition de la stibine) , utilisé comme quelques centrimètres généralement d'origine orga­
colorant. Fe2 03. Synonyme d'hématite. nique (Algues, Forammanifères...). Voir oncolithe.

Octaédrique. adj. Oligocène.n.m. �µ _, i- �� _, ; Oncolithe.n.m.


Se dit des cristaux en octaèdres. Partie supérieure du Paléogène (Nummulitique) (ère (ou oncolite). Concrétion calcaire, arrondie ou ovoïde
tertiaire). Voir tabl. Stratigraphie. (comme les oncoïdes), formée dans un milieu marin ou
lacustre par encroûtement stromatolitique. Les onco­
Octocoralliaires.n.m.
. � ,_,.u 1 �w
...::,�� ..>-4 lithes ne sont que des cas particuliers des stromato­
Oligoclase.n.m. lithes, dus à des conditions de milieu spéciales: déve­
Synonyme de Alcyonaires. Cnidaires, Anthozoaires Voir feldspath. loppement en touffes des Algues respondables ou de
ayan� huit cloisons internes et huit tentacules. Ils peu­ leur support, ou peut-être agitation suffisante pour les
_ mettre en mouvement, lorsqu'ils se sont formés autour
vent etre coloniaux ou solitaires. Dans les sédiments Oligoélément.n.m. ܽ'.J.J..r'""
ils sont représentés par des spicules. On leur attribu� de nucleus divers.
Elément qui exerce une action favorable sur les êtres
les traces spiralées mal connues, appelées Cancel­ vivants à très petite dose: bore, cuivre, manganèse,
lophycus ou Zoophycus. Voir Cnidaires. zinc, cobalt, etc. Onde.
(lame onde). Voir lame auxiliaire.
Calcaire oolithique (x55). Petites oolites,
O c t o­
Olistolite.n.m. noyées dans un ciment lacuneux de calcite
podes.n.m. Onde sismique de surface �lj.Jj ½.J-" en mosaïque. Il s'agit d'un calcaire lacus­
Voir Céphalopodes. (ou olistolithe). Voir olistostrome. Voir sismologie. .• •., b tre.

Onde sismique de volume. ½.,.J.I


Olistostrome.n.m. J� r-S 1 _;;
Oeil-de-chat.
C'est une accumulation chaotique due à la tectonique
�lj.lj.ll ½.,ll ..., �_;-11 �lj.lj.ll
Voir silice (quartz). ('.ront de nappe de charriage) ou à la gravité ·½...,_:.L.::JI
(ecroulement) ultérieurement cimentée. Les plus gros
Voir sismologie.
Oeil-de-tigre. blocs de cette masse glissée sont des olistolites.
Colithique adj. ..,rJ""'
Voir silice (quartz). Olivénite.n.f. Voir silicates.
Onde L. � ½...,__. . (L) ½.J-" Qui contient des oolithes.

. --
.-._.·._.À_., ..., ;
Voir sismologie.
Oeillé.adj. Oomicrite.n.f. Î �. ..,r' .)J-"
-
� ½.J-"

Lorsque certains minéraux, ou groupements de -miné-


Olivine.n.f. -<..,r'�.)�..J-7.) Onde.P. �.) ½.J-" .(P) -� ._;..,....,
Voir péridot. Voir carbonatées (roches).
raux (quartz, feldspaths, grenats) forment des mod- 0',..LJj
- , ., ..., Voir sismologie
Oosparite - 264 - - 265 - Orbicule

Oomicrudite.n.f.
-�.).;.j-'-"� Opale.n.f. Voir silice. siles. Les fragments sont constitués de serpentines et
de gabbros, souvent avec une altération rouge par for­
la même constitution. Si leur nature pétrographique va­
rie quelque peu, elles sont toutes sous-marines car
-��Ji� Opallte.n.f. leur débit en coussins est caractéristique des émis­
" mation d'oligiste. Les ophicalces dérivent de la cimen­
Voir carbonatées (roches). Silex. Voir silex ménilite. tation d'éboulis, de détritus, ou encore de brèches de sions sous-marines.
Oosparite.n.f. friction dues à des mouvements tectoniques dans des
-..::.:.........'L:,._;. .>-'-" � Opdalite.n.f. zones à roches ultrabasiques.
Ophiolitique.
�1 -½ _,Î
·i,?t..,....... �IS Roche magmatique grenue, type diorite à mica noir et
(suture ophiolitique). Zone ou apparaissent des
Voir carbonatées (roches). mélanges ophiolitiques. C'est une cicatrice tectonique
pyroxène. Ophiolite.n.f.
entre des chaînes appartenant à des plaques conti­
Oosparudite.n.f. �J .;,->-'"" � Operculina. Synonymes: complexe, cortège, ophiolitique. Le terme nentales primitivement différentes. Les mélanges ophi­
olitiques sont généralement métamorphisés (formation
-i,?t..,....... �IS ..::.:.........L Voir nummulitidés. ophiolite était synonyme de serpentine, puis de roches
Voir carbonatées (roches). Ophicalce.n.f. -.. , , •. 1 vertes. Maintenant on désigne comme ophiolites ou de schistes bleus à glaucophane, de haute pression et
basse température).
-,..r,-:;�J � complexe ophiolitique un ensemble comportant
schématiquement de bas en haut: 1- Un substratum
Ooze -�ÎÎL;.,'J
(ou ophicalcite). Roche sédimentaire clastique, de la sur lequel !'ophiolite repose par contact tectonique. 2- Ophite.n.f. _,:.� il.:..J - �I �
. classe des roches détritiques consolidées. Couleur Péridotite déformée (harzburgite). 3- Amas de chro­ C'est une roche voisin ; des dolérites, auxquelles les
�.1 �� .:,... � ..,........, _, .) mite. 4- Zone litée à alternance de péridotites et de
verte plus ou moins foncée, rouge ou violacée. Texture pyroxènes, fréquemment altérés, confèrent un aspect
Dans la sédimentation pélagique, il s'agit des boues gabbros, souvent separée de (2) par un contact tecto­
constituée par des fragments anguleux de différentes qui n'est pas sans rappeler celui d'une peau de ser­
(ooze) c'est-à-dire des ensembles granulométriques nique. 5- Gabbros lités. 6- Gabbros massifs passant
tailles, liés par un ciment de nature variable et de cou­ pent.
de la classe des poudres, constitués par des éléments aux diorites. 7- Tonalites. 8- Trondjhémites. 9- Dolé­
minéraux et des squelettes de microorganismes, où la leur blanche. Structure sans litage. Absence de fos-
rites en filons. 10- Basaltes soit massifs sont en pillow­
phase active (colloïdes organiques ou minéraux insta­ Ophitique.adj. -�l_,..:ü.l�

.�,� �
lavas. 11- Sédiment en position normale.
bles) est très faiblement représentée, contrairement Autrement dit on a d'une manière beaucoup simple,
aux vases littorales. trois ensembles principaux, de bas en haut: 1- Les Se dit d'une texture o ù des cristaux bien formés (en
péridotites foliées; 2- l'association intime de péridotite
poutrelles) de plagioclases constituent une charpente
granulaire, de gabbros, de diorite et de diorite quart­ dont les mailles sont occupées par des pyroxènes et
zique: les cumulas magmatiques. 3- Les basaltes et des amphiboles.
les filons.
(11) sédiments e n
Les faits suggèrent qu'une chambre magmatique s'est
posii:ion normale.
individualisée entre un plancher de péridotites foliées
Ophiurides.n.m. ��I �I i�
(10) pillow-lavas.
(9) dolériles en filons. et un plafond basaltique. Dans la chambre, un liquide Voir Echinodermes. .J,+J I �1 �
(8) trondjhémltes. de composition basaltique subit une cristallisation
{7) tonalites. fractionnée homologue à celle observée dans des
(6) gabbros massifs coulées de laves récentes des îles Hawaii. Là, les
Opistobranches.n.m. �I .:..�
passant aux diorites.
suites réactionnelles de Bowen se réalisent: les oli­ Voir Gastéropodes. ·l"';""')l.i.J 1 .:..�
(5) gabbros lités.
vines, premiers cristaux formés, plus denses que le
liquide au sein duquel elles cristallisent, se sédimen­
(4) zone litée à 1
a , , a J ..
_,J. jl �Jlj..:...:i..
Opx. �_,J1 J_,
alternance de
péridotites et de tent, des mouvements lents de brassage les remettent
gabbros, souvent
en mouvement, provoquant les figures de sédimenta­
séparée de (2) )par
tion (granoclassement et stratifications entrecrois­ Abréviation de orthopyroxène.
un contact
tectonique (cp'). ées). Le liquide surnageant enrichi relativement en Si
(3) amas de chromite. 02 par la soustraction de Si 04 (Fe, Mg)2 engendre, au Or.n.m.
(2) péridotite
cours du lent refroidissement, des cristaux de pyrox­ Métal précieux jaune brillant, corps simple (sym. Au; n°
at; 79; m. al. 197; ion 1+ de rayon 1,37 A0 ; d; 19,3), du
déformée
(harzburgite). ènes et de plagioclases calciques qui se déposent à
(1) substratum sur leur tour; puis, dans un liquide résiduel de moins en système cubique. Très ductile et malléable, inattaqua­
lequel !'ophiolite
moins pauvre en silice, des amphiboles et des plagio­ ble à l'air et à l'eau. 11 se trouve à l'état natif, en cris­
repose par contact
tectonique (<P). clases plus sodiques se forment enfin, du quartz peut taux, en paillettes, en masses informes. 11 peut conte­
cristalliser et s'associer à des amphiboles et à des pla­ nir un peu d'arg ent ( or argentifère ou électrum). Dans
gioclases sodiques pour donner une diorite quartzique. les filons aurifères, l'or est accompagné de certains
toutes ces associations ne sont pas solidifiées au minéraux métalliques (pyrite, galène blende...). Ces fil­
cp
même instant et les courants parcourant la chambre ons sont liés à d es massifs de roches magmatiques
arrachent des blocs de péridotites à peine consolidés, plutoniques (granites, granodiorite, etc). adj. aurifère.
les brassent dans le liquide résiduel gabbroïque et
G) donnent des brèches magmatiques. Orbicule. n.m.
Les basaltes en coussins sont nourris par la chambre Sphère de quelques centimètres, se trouvant dans les
qu'ils recouvrent grâce à des cheminées d'alimentation roches magma tiques et constituée d'un noyau grenu
imbriquées les une dans les autres (filons de micro­ entouré de couches concentriques alternativement
gabbro). On conçoit que les laves, alimentées à divers composées de lits de min éraux blancs (quartz, fe­
stades de l'évolution de la chambre, n'aient pas toutes ldspath) et de lits de minéraux noirs (amphibole, bio-
Succession synthétique et simplifiée d'une série ophiolitique.
- 267 - Or those
Orbiculaire - 266

lite). Ex. granite orbiculaire où on a la disposition des Organoclastique.adj. Orthis. Orthose.n.m.


cristaux en sphères concentriques alternativement Voir feldspath.
Se dit des roches sédimentaires détritiques riches en Brachiopode de !'Ordovicien.
claires (quartz, feldspath) et sombres (biotite, amphi­
débris organiques (débris de coquilles ou de sque­ .• i
bile).
lettes). Synonyme de bioclastique et de biodétritique,
Orthite.n.f. Voir épidote. �.;JI
Os.
Orbiculaire.adj. d'organe-détritique. Ortho. �t......::....-� Symbole chimique de l'osmium.
Se dit d'une structure en boules ou sphères, faites de Préfixe placé devant un nom de minéral, il indique que
Organodétritique.adj.
cristalisations concentriques autour d'un centre. Voir ce minéral cristallise dans le système orthormbique ôs.n.m.
orbicule. Voir organoclastique. (orthopyroxène). Placé devant un nom d'une roche
Voir modelé glaciaire (formes d'accumulation).
métamorphique, il indique que la roche originelle était
Orbitoides �.;JI
, 1 �.)� ��î magmatique (orthogneiss). Voir métamorphisme.
Orgues.n.f. Voir prismation. Os.
.�l_,.b.......i ..::.,��
Orthoceras. V"l..r"'_,.:â. ;JÎ Symbole chimique de l'osmium.
Foraminifère en forme de disque, marin, benthique, du • • !
Crétacé supérieur. Voir Discocyclina. Ornithischiens.n.m. ,:,I; • •,-·:_'·.;JI .(•",.,-. u O d O •• 1 • 0 ..::.,�.i.i.,..,Î.;)
Osteichtyens.
Reptiles uniquement fossiles appartenant au groupe Nautiloïde du Dévonien.
Orbitolina. des Dinosauriens.
Orthochèmes.n.m. Voir Poissons.
. (�1_,.b.......YI d.7�1 U:.LL 0-o)
Ornitho lestes Voir carbonatées (roches).
Foraminifère de la famille des Orbitolinidés. Crétacé Ostracodermes.n.m. o.!l_,.il.J 1 (.,,.,_u. o.!l L..-....i
(Barrémien-Cénomanien). .Reptile du Jurassique supérieur.
Orthoclase.n.m. - .:,�_,.:;Ji
Orbitolinidés. Orogène.n.m. - _,.::,.L. il� - �) il� -� L;. � � Ostracodes. n.m.
Orthose pur. Voir aussi feldspath.
Groupe de Foraminifères pluriloculaires, marins, de fa­ .._;.�YI ü.b..:....- - �I Arthropode, crustacés dont le corps est enveloppé
ible profondeur, ·dans les mers chaudes. Bons fossiles Système montagneux ayant subi un important res­ Orthoclinal.adj. d'un test en général calcifié, à deux valves. La taille
stratigraphiques, notamment du Crétacé inférieur. serrement et montrant des plis, des charriages ... Un varie approximativement entre 0,3 et quelques milli­
Voir relief structural.
f. orogène a subi une orogenèse. L'orogène atlasique, mètres. Les valves s'adaptent l'une à l'autre par des
Orbulina. Orthoferrosilite.n.f.
,. ,. 0

L.:..,,JJ-:'.).) 1 l'orogène rifain, etc. - �J� rainures bordières aidant au diagnostic. Ce sont des
organismes essentiellement benthiques que l'on re­
- J�I •l.:..:i
-(½J.;-$.J l ..::..L.,.�l 0-o) Voir pyroxène.
Orogenèse.n.f. -�.l-,!.).::. centre du Cambrien à !'Actuel. Ils peuvent vivre dans
Voir Globigérinidés. , .,
- J�I .� - J� �L.:...,JI �_p.JI Orthoflysch.n.m. tous les milieux aquatiques qu'ils soient marins,
-�� d'estuaires, lacustres, fluviatiles, avec pour chaque
Ordanchite.n.f. .._;.�YI - J�I ..:,� Voir flysch. . �� domaine, des associations caractéristiques. Enfin si
Voir téphrite à haüyne. Tout processus conduisant à l'édification d'une chaîne tes formes cosmopolites sont rares, par contre leur
de montagne. Ex. L'orogenèse hercynienne. Orthogé osynclinal.n.m. - y-i..o évolution est rapide. Tous ces caractères leurs confèr­
Ordovicien.n.m. - �J.J .; Y 1 ent une grande utilité stratigraphique et paléoécolo­
Orogenèse - ._;.�y 1 4..6. .>-4 - �
- �
-
1 � - �i �_,.J� gique. Les déterminations d'Ostracodes sont faites
Deuxième période du Paléozoïque. -�J.i .;'Y 1
(stade d'orogenèse ) . J�I ..:,�4..6..;-o -��lô� généralement sur des individus dégagés par lavage.
Voir tabl. stratigraphie.
Voir géosynclinal. Vrai géosynclinal. S'oppose à paragéosynclinal.

Ordre.n.m. ........:.
. .) Ortholeptynite.n.f. - • •:•··,,. • �i
Division intermédiaire entre la classe et la famille des
Orogénique. - ��I ô .; J.J
Voir leptynite.
êtres (vivants ou fossiles). Voir taxon. . �l _,.::..NI ..::..�_pJI ô .; JJ

Ordre de cristallisation .;.,_l..,üJI ½..;.i


(cycle orogénique). Voir cycle. Orthomagmatique .;# 4..6..;-o
Voir cristallisation. . .;.,_l..,üJ li LI;._;, Orographie.n.t. - �1.rèJ.;JÎ - J�I � ·½ .J �,.)�l�i

. <.>"-:! .) L....;.::JI i l..k..::ùl - jL.....JI


. . .....L..oJ (stade orthomagmatique). Dans la cristalisation d'un
magma à température de 800°C, c'est le stade où se
Oreiller.(lave en oreiller). Description du relief.
forment la plupart des roches magmatiques pluto­
Synonyme de pillow lavas. Voir coussins. Orpiment.n.m. niques. A 800-600, il est suivi par le stade pegmati­
tique, puis à 600°-400°, par le stade pneumatolytique.
Sulfure As2 S3, monoclinique. Se présente en cristaux
Oréopithecus.
pseudo-orthorhombiques, courts. Généralement en Orthopyroxène. n.m.
Espèce de singe daté de 1 0 à 12 MA, et considéré à masses entremelées, foliacées ou capillaires, à cliv­
age micacé. Couleur jaune citron à jaune orangé. Ten­ Voir pyroxène. Vue latérale du corps d'un Ostracode Po­
tort par certains auteurs comme l'ancêtre de l'Homme.
dre, assez lourd, fragile, à clivage très facile et parfait. docopide, la valve gauche étant enlevée ;
Organique.adj. Se trouve en filons de basse température (fumerolles Orthorhombique.adj. -� A1-7 : appendices, a : anus, ad : appareil

Oui se rapporte aux organismes vivants (animaux ou


et sources thermales), avec le réalgar et parfois le cin­
abre. Parfois dans les dolomies métamorphiques.
-� �:'. - ;;,.11 � digestif, b : bouche, c : carapace, f : furca,
o : œil, og : organe génital.
végétaux), aux matières qui en dérivent. Voir cristal.
Ostréidés - 268 - 269 -

Ostréidés.n.m.
Lamellibranches connus depuis le Trias. Comprennent
Oxydant.adj.(milieu oxydant).
Milieu acide, lessivé, où la circulation et l'évacuation
p
les huîtres et des formes littorales: Ex. Ostrea, Gry­ des éléments chimiques est importante.
phea. Voir Bivalves. Oxydat.n.m. r. ;..,s,,y I J..,. �
Otoceras. <->" (>-:'·_..._,1 _, i
Oxydes, hydroxydes de silice, de fer, de manganèse.
Cératite du Trias inférieur. Paléobiogéographle.n.f.
Oxydation.n.f. P.
Otolithe.n.m. Symbole chimique du Phosphore. Evolution dans le temps et l'espace de la repartition
Combinaison avec l'oxygène pour donner un oxyde.
des formes vivantes.
(ou otolite). Sphérolithe minérale très complexe de Oxyde.n.m. i:.i.:...:.- � _,i P(ondes P). - (P) ..::..4".,_.. Paléobotanique.n.f. - i"-=.wl ..::..L,...:JI �
l'oreille interne de certains vertébrés. Par exemple les
Composé résultant de la combinaison d'un corps
otolithes de Poissons sont des sphérolithes très com­ Voir sismologie. Voir paléontologie. -�L,...:JI�
avec l'oxygène (bioxyde, peroxyde, protoxyde, ses­
plexe d'aragonite, parfois (Esturgeons) de calcite, ou
quioxyde, selon les proportions d'oxygène) ou oxyde
(certains Sélaciens) de phosphate, de forme caracté­ .�_)l..::..4"_,_ll
de carbone, oxyde de fer, oxyde de cuivre, etc.
ristique pour chaque espèce. Ils sont utilisés comme
fossiles stratigraphiques. Pa. �_,�I.:,....;
Oxydé.adj. Paléocène.n.m.
Symbole chimique du proactinium.
Ottrélite.n.f. Division stratigraphique du début de l'ère tertiaire, re­
Qui est transformé plus ou moins complétement en
groupant Danien, Montien, Thanécien. Voir tabl. stra­
Chloritoïde riche en manganèse. oxyde. Pachyod ontes.n.m. - �I iu.....:..JI tigraphie.
. <.)·L.:,.......81..::.,l.L............- ..lè......J.i..l
Ougrandite.n.f. Voir grenat. Oxygénation.n.f. �l Voir Bivalves.
- - -

Paléoclimatologie.n.f. - cL::;.WI �
Action d'oxygéner, d'ajouter de l'oxygène à une sub­
Ouralite.n.f. �
-
'..11..........r. 1 -�
J� L. - - \.}-""" stance.
·f'-:'.wl tWI � - r...,..,.I.JI
Pacifique.
Produit d'altération de certains pyroxènes. Constitué Science qui s'intéresse à la reconstitution des climats
d'un mélange d'amphiboles. Oxygène.n.m. �l (marge pacifique).Voir marge (active). anciens. Pour cela, on utilise les dépôts et les fossiles
Elément métalloïde (Symb. O; n° at. 8; m.at. 18; io� 2- qui peuvent nous renseigner sur les climat.
de rayon 1,40 A°; d.1,105), gaz invisible, inodore, qui Packstone. -���
Ouralitisation.n.f. Paléoécologie.n.f.
constitue apparoximativement 1/5 de l'air atmo­ -0�l,. - ..::.,�I
Altération des pyroxènes.
sphérique. Ses propriétés chimiques lui permettent de Analyse d'un environnement naturel du passé. Etude
se combiner avec la plupart des corps. Il se trouve Voir carbonatées (roches). des palée-milieux où ont vécu et où se sont reproduits
Oursins.n.m.
dans l'eau, les corps organiques, les minéraux les êtres vivants, et les rapports d'un être vivant ou
Voir Echinides. (silicates, oxydes, carbonates...). Pahoehoe.n.m. d'une communauté d'êtres vivants.

( - .'·. . (' 1
Coulées de lave à surface lisse. Paléoenvironnement.n.m.
Outremer.n.m. Oxynoticeras.
U"��J Environnement dans lequel vivaient le formes fos­
Synonyme de lazurite ou de lapis lazuli. Palaeotherium. - _;.1..1..:' 0_;i.!I .l..:!-'>-J
Ammonite du Sinémurien(Jurassique inférieur).
siles.
Ouvala.n.m. > . ( t-:' L-'il ..::..1.J_;-i.. 0-,o) 0_;i.JI .l..:!-'>-J �
�)l:,... ..::..L,.� - 'iü _, 1 Ozocérite.n.f. 1
Paléogène.n.m.
�� _, .:, _, 1 - �..>-:'-'-"_, .:,_,1
0

Voir modelé karstique. Mammifère fossile proche du rhinoceros, appartenant

l,?,.J½ Hydrocarbure ayant un aspect cireux, brun' cl;ir à noir. Synonyme de Nummulitique. Partie du Tertiaire regrou­
au groupe de Perissodactyles. Eocène-Oligocène.
Ouvarovite.n.f. <.E"� ._/ °è'-.'_. _,I Son point de fusion est de 65 à 85°C et la densité de pant le Paléocène, l'Eocène et l'Oligocène. Voir tabl.
Grenat chromifère. 0,94 à 0,97. stratigraphie.
Palagonite.n.f.
Ozone.n.m. Verre basaltique hydraté.
Ovardite. n.f. Voir prasinite. Paléogéogràphie.n. f. �lfa.
Forme allotropique de l'oxygène contenant trois .�.wl
Palatine.(Phase palatine). - U:...;J.1 .; �I
Oxfordien.n.m. atomes dans la molécule (03), gaz bleu et odorant qui
C'est la science qui étudie les géographies anciennes,
se forme dans l'air ou l'oxygène soumis à une -��I -�J.;J'il en particulier la distribution des mers, des terres et des
Etage du Jurassique supérieur. Voir tabl. Stratigra­
décharge électrique.
phie. Phase tectonique de l'orogenèse hercynienne, qui ter­ climats.
mine le Permien (fin de l'ère primaire).
Paléogéographique.adj. � L..
Paléanthropien.n.m. .�.wl .;�I �I�
Voir Hominidés. Qui se rapporte à la paléogéographie.

Paléchinides.n.m. Paléohétérodontes.n.m
Voir Echinides. Voir Bivalves.
Paléolsarst - 270 - - 271 - Paléomagnéstisme

1
Paléokarst.n.m. précise dans un passé lointain et durant les temps ment nouveau. Il faut donc se méfier des "aimantations
-r-=..ü ..::.,..,.....)l.S

�:�"':i"
N" des géologiques. La variation du champ magnétique terres­ parasites".
--�'=
:, -. • 0 ..::.,..,.....) l.S --
noma(1e<;
100 MA
tre peut-être observée directement ou indirectement. Le Paléomagnétisme permet l'étude de la dérive des
Alb,en
Karst inactif (fossile), scellé par le dépôt de couches L'observation directe du champ se fait facilement au pôles, de la dérive des continents et la mise en évi­

!
géolgiques postérieures, avec emboîtement directe­ laboratoire où on assiste à une dérive lente des éléme­ dence de l'inversion du champs magnétique terrestre.
ment observable, ou décelable à partir des formes et nts du champ moyen, l'observation indirecte découle Dans ce dernier cas, en remontant l'échelle du temps,
remplissages. d'une possibilité inattendue qui s'offre à nous de retro­ on trouve des directions dispersées autour du champ
Paléolithique.n.m. uver la direction et l'intensité du champ terrestre dans actuel qui a une direction dite "normale" et au Quater­
r-=J.i.ll '='�I �I
5
�120
u

Hauterivien tout le passé: ce passé est lointain, autrement dit si on naire, des aimantations de sens complétement op­
------- M,o
Age de la pierre taillée, qui a couvert une grande partie s'adresse aux temps géologiques, ce sera grâce aux posé. Dans le Tertiaire d'une manière générale, on
a:
du Quaternaire. Aujourd'hui on le divise en Paléoli­ u Valanginien
rémanences faibles mais mesurables existant dans trouve successivement des champs "directs" et des
thique inférieur, avec un nombre limité de types d"outils M ., 130
toutes sortes de roches: c'est le paléomagnétisme. Si époques de champ "inverse". En accouplant les donn­
Berriasicn
(galets aménagés, bifaces, hachereaux, les outils de ce passé est récent, l'observation se fait à partir ées paléomagnétiques avec celle de la géochronolo­
type clactonien), le Paléolithique moyen avec le cc Purbeckien d'aimantations rémanentes que le champ magnétique a gie, il a été possible d'évaluer la durée des époques de
groupe très répandu de Levallois-Moustérien, et le Pal­ � 1'0
laissées dans les terres c u i tes: c'est polarité "normale" et de polarité "inverse". Ainsi on
ac
éolithique supérieur où le type Homo sapiens apparaît. l'archoemagnétisme. décrit quatre périodes:
Ce dernier a commencé il y a environ 35000 ans et il � Kimméridgien Certains minéraux trouvés dans les coulées volca­ - La période Brunhes de champ normal -700.000 ans.
150
est caractérisé par des industries de lames et par ses :::,
niques ou dans les argiles comme le sesquioxyde de - La période Matuyama de champ inverse, de -700.000
Oxfordien
productions artistiques. �
fer et la magnétite, acquièrent un type de rémanence à2,5 Ma.
<{
qui leur est propre, dite "aimantation thermique" ou - La période Gauss de champ normal de -2,5 à 3,36 Ma.
Paléomagnéstisme.n.m �L.:...i..11 � Cal!ovien 160
"aimantation thermorémanente", lorsqu'ils se refroidis­ - La période Gilbert de champ inverse, de 3,36 à 4,5
. �J.i.J 1 sent dans un champ magnétique. Lorsque la lave se Ma
Ensemble des effets du champ magnétique terrestre refroidit au-dessous du point de Curie, la magnétite
dans le passé. L'archéomagnétisme c'est le paléo­ a: fixe les caractères du champ magnétique terrestre, en " �
� Campanien particulier son intensité, sa direction et son inclinaison E � Év�nernent g
magnétisme qui s'intéresse à la période préhistorique. 0
Le paléomagnétisme est dû à une propriété des miné­ 80 (aimant8.tion thermorémanente). En repérant bien la MAZ C ,i7

raux ferromagnésiens comme la magnétite des ba­ position de la roche lors du prélèvement d'un échantil­ Laschamp
lon donné, on peut ainsi retrouver la direction du
"
.c
saltes. Turonien
champ magnétique au moment du refroidissement. En 3
0,5- ai
�_0 ___6�0_a_x_e_d_u_r_i�ft_�6�0--�'
12 2 0km
ce qui concerne les roches sédimentaires; elles con­
1 t Cênomanien
:;..:

tiennent des minéraux ferromagnétiques préablement

·J\�
100 aimantés.
Lorsque les sédiments se déposent, ces minéraux
Echelle paléomagnétique (J. Dercourt).

.[i
s'orientent alors comme des aiguilles de boussole et
conservent cette aimantation lors de la diagenèse.
Gilsa 3
Certains minéraux ont la propriété d'enregister les ca­ Dans le cas des terres cuites et aussi pour les laves �
Olduvai

'itl
2 ractéristiques du champ magnétique terrestre. Les soumises au champ magnétique terrestre quand elles
Réunion
expériences de laboratoire prouvent qu'une substance passent d'une température élevée à la température or­
A t �,�.--;ccB quelconque placée dans un champ magnétique dinaire après la cuisson ou leur épanchement, les
s'aimante, mais cette susceptibilité magnétique est minéraux ferromagnétiques acquièrent une aimenta­
très faible. Par contre certains minéraux dits tion thermorémanente. Ce magnétisme thermoréma­ Kaena

3 120 60 0 60 120km
"ferromagnétiques" tels que le fer, le cobalt, le nickel et nent est acquis progressivement tout au long du refroi­ c3
certains oxydes (magnétites, ilménite ... ) ont la pro­ dissement à partir du point de Curie le plus élevé de
li MIN,
priété d'acquérir une aimantation très importante qui leurs minéraux ferromagnétiques. Le corps étant reve­
l
m.•.
l O est une fonction du champ magnétique actuel et des nu à la température ordinaire, l'aimantation est très
écart&';'ent ; � crn/an i 4
températures et des champs magnétiques antérieurs résistante, on dit qu'elle "dure" magnétiquement. La Cochiti
qui l'ont successivement affectée. L'aimantation accu­ terre cuite porte alors une aimantation rémanente
mulée par les corps ferromagnétiques est maximale au qu'un réchauffement détruira avec une sorte de réver­ Nunivak 0
zéro absolu; elle décroît régulièrement à mesure que la sibilité correspondant à ce que l'on appelle la "mémoire
Paléomagnétisme à 3 anomalies température s'élève pour s'acculer à une température magnétique des terres cuites". Un réchauffement à
magnétiques et modèle explicatif d'après caractéristique du corps lui-même et appelée point de une température égale ou supérieure à 650°, point de
Vine et Matthews. 1- enregistrement des curie. Il est de 77° C pour le fer, 358 ° C pour le nickel, Curie du sesquioxyde de fer, fait disparaître totale­ Echelle paléomagnétique au
anomalies + et - selon une ligne AB. 2- 580° C pour la magnétite. Au-dessus de leur point de ment l'aimantation des terres cuites, c'est elle que l'on Plio-Ouaternaire. (J. Oercourt).
carte des anomalies (en noir anomalie +) et curie, les corps ferromagnétiques perdent leur pouvoir mesure. Si la terre cuite est réchauffée à une tempéra­
position de la ligne AB. 3- situation des ferromagnétique et ne peuvent alors avoir qu'une aim­ ture inférieure à ce point de Curie elle ne perd alors que Il faut noter qu'à l'intérieur de chaque période on
anomalies de part et d'autre du rift, et data­ antation très faible. l'aimantation ancienne qu'elle avait prise entre cette détecte de plus courtes inversions de polarités, de
tion de celles-ci en M.A.4- représentation Dans la nature, les substances ferromagnétiques sont température de réchauffement et la température ordi­ l'ordre de cent mille ans. Elles ont été appelées
en perspective de l'accrétion océanique soumises au champ magnétique terrestre qui est défini "events ou événement" et pour lesquels le terme sous­
naire, auquel cas une nouvelle aimantation apparaît
conformémént aux donnés précédentes. par son intensité et sa direction. Ce champ variait lors du nouveau refroidissement, caractéristique cette zone est recommandé. C'est ainsi que dans la période
(Foucault et Raoult) d'une année à l'autre et son exploration est moins Matuyama inverse existent au moins trois sous-zones
fois du champ magnétique terrestre régnant à ce mo-
Paléontologie - 272 - - 273 Paranthropus

de retour à la polarité normale, celle d'Olduway vers Paléotaxodonte.n.m. - il..k..:. ..::..l _, j Pantothérien.n.m. - ..!.lL.....11 ..::..I�_,
1 ,9 Ma, de Gilsa vers 1 ,7 Ma et de Jaramillo vers 0,9 Palladium.n.m.
Ma. Dans la période de Gauss normale une sous-zone ..::.,l _, j.:,...) �J.i.ll �.)1-�I Elément chimique (Symb. Pd; n° at.46; m.at. 106,7; ion Voir Mammifères. (ô ..w 4-J 1..::.,� .:i.:J1.:,...)
de polarité inverse celle de Mammouth vers 3 Ma. Dans .( �l�I 2+ de rayon 0,80 A° ; d.11,4). Métal précieux, blanc,
la période de Brunhes normale dans laquelle nous très ductile et très dur. Du système cubique, apparten­ Para. - U _p.:..11 .)_,.;.......,J 1 .,? �
Voir Bivalves. ant au groupe du platine. On le trouve souvent dans
sommes, il semble qu'il n'y a pas d'inversion plané­
taire. Mais un magnétisme rémanent inverse daté aux les alluvions.
.J..,.YI r.,r!.,_.,,.) J�I �I ,) �_,
environs de 30.000 à 40.000 ans a été enregistré dans
Paléotempérature.n.f. .)�I ô .) 1..>-"- Préfixe, utilisé devant un nom de roche métamor­
des sédiments de lacs (lac Mungo en Australie, lac Palléal.adj. -s;..�-JL...o.::JYl.b..:.. phique, indique que la roche originelle était sédimen­
·•..>-:'l.i.JI
Biwa au Japon...). Il faut noter aussi que dans la péri­ Qui se rapporte au manteâu de certains invertébrés taire. Ex. Para-amphibolite dérive de marnes détri­
Température du passé. Pour la mesurer on se base sur tiques. Voir métamorphisme.
ode de Brunhes, l'intensité du champ magnétique de la (par ex. Les Lamellibranches).
la mesure dans les calcaires des coquilles, du rapport
terre a décru d'un facteur 2 depuis 2000 ans. Para-autochtone.n.m.
1 801 1 60. Ainsi ce rapport est plus élevé à 1 0 ° C qu'à
En conclusion, la magnétostratigraphie a été beau­ Palse.(ou palsa ou palsen).
coup utilisée pour la connaissance et la datation des 30° C. L'oxygène d'origine atmosphérique en solution ""'7.) .�1 ô'�I .,?�-� ..;..=-1
..::.,L...l.C.
-� Ît.) ;:. - ½�
sédiments. Mais elle présente beaucoup de difficultés. dans l'eau de mer obéit à cette règle. De la mesure de
Voir parautochtone.
La datation des anomalies est encore incertaine et ne ce rapport on peut déduire la température du milieu. Ce sont des lentilles de glace larges de plus de 10 m
s'étend pas au-delà du Crétacé supérieur (80 Ma). A L'oxygène de Ca C03 des tests et coquilles de fossiles parfois, hautes de quelques mètres et soulevant la Paracidaris. -�l�ll.àW
ces diffucultés s'ajoutent celles apportées par des a été emprunté à l'eau de mer. Il suffit donc de mesurer tourbe d'une tourbière, de sorte que la topographie est
.�1 .) �I ��_;:JI
événements dont la polarité n'est pas claire, mais de le rapport 1 801 1 60 dans ces restes carbonatés pour celle d'une butte qui ressemble au pingo. Voir pingo,
direction intermédiaire. Aussi la duré relative n'est pas définir la température du milieu de vie de l'animal. hydrolaccolite. Ousin régulier du Trias-Jurassique. Voir Echinides.
de polarité vers 4,5 Ma. Il ne faut pas oublier les ren­
versements magnétiques locaux ou régionaux qui peu­ Paléovolcanique.adj. Palustre.adj. Paradoxides. - '-""-=�_,� lj�
vent jeter un doute sur la fiabilité de la méthode en Qui se rapporte au volcanisme ancien. Oui se ràpporte au marais.
stratigraphie. Il faut signaler que la magnétostratigra­ · ( ù"'� l..::.. L,?)l';.:,...)
phie est très utile dans l'étude des sondagës océa­ Paléovolcanisme.n.m. Trilobite du Cambrien moyen.
niques. Elle apporte des renseignements sur l'âge et
Palygorskite.n.f.
Volcanisme ancien.
sur la vitesse d'expansion océanique. Enfin d'après
Ch. Pomerol (1980), pour appliquer la magnétostratig­ Paléozoïque.n.m. -J -., Yl.:,...->-11
Voir argiles. Paragenèse.n.f. -
...,:,� �
raphie à la datation de couches, il faut deux conditions Palynologie.n.f. - � � - hlilll -�.)�.)�
nécessaires: la connaissance de l'âge géochronolo­ �_,.:,� '-:, Dans une roche métamorphique, il s'agit d'une associ­
gique de l'anomalie ou l'établissement d'une succes­ (ou ère primaire). Il a duré de 575 à 230 Ma. Il se subdi­ '-:'� � - �..ü.JI t_l.,....,81 �- .)LAjYI ation de minéraux formant ensemble un équilibre stable
sion de zones qui, par leur durée relative, permet un vise dans l'ordre chronologique: Cambrien, Ordovicien, dans une fourchette étroite de pression et de tempéra-
.�J.i.ll c. lilll
calage dans l'échelle magnétostratigraphique. Silurien, Dévonien Carbonifère, Permien.adj. palée- ture.
zoïque. Science qui s'intéresse à l'étude des grains de pollens
Paragéosynclinal.n.m. -�1�
Paléontologie.n.f. -..::..�_,..i.:,JI� actuels ou fossiles.
Paléozologie.n.f. -..::..�_,..i.:,JI � �)�J�l�-�IJ
.Lli.a..YI� ·r-=.i..i.ll .:,l�I � -�l�I Panabase.n.f. ·L,L:.l,
. .
Science qui traite des fossiles. Elle se divise en paléo­
.)
. (t;-u, 1 -., .) 1
Voir paléontologie. Minéral gris clair et trace noire virant au brun rouge:
zoologie(ou paléontologie animale) et en paléobota­ Désigne tout sillon ou grande dépression de sédimen­
CuJSbSJ.
nique(paléontologie végétale). Palingenèse.n.f. tation qui ne sont pas de vrais géosynclinaux
(orthogéosynclinaux).
Paléontologique.adj. On parle de palingenèse lorsqu'une ancienne roche est Panache.n.f.
refondue et donne naissance à une roche nouvelle tout Paragonite.n.f.
Qui se rapporte à la paléontologie. Voir point chaud.
en gardant une série de caractères hérités de la roche
Voir mica.
mère. Un granite ancien qui refond pour donner nais­
Paléorelief.n.m. Panaméenne.
sance à un granite jeune fournit un exemple de la palin­ Paralique.adj.
Relief ancien recouvert par des dépôts sédimentaires genèse. (faille panaméenne). Voir faille. Se dit des bassins marins et de leurs sédiments situés
plus récents. sur des rivages. Ex. bassins houillers côtiers.
Palingenèse.n.f.
Panchronique.adj. 1<' 1 L... �
u· L..'·� a 1. -. . L.. S'oppose à limnique (bassin continental, lacustre).
Paléosalinité.n.f. C'est la direction évolutive par laquelle les caractères
Oui se rapporte au panchronisme.
Salinité du passé. nouveaux apparaissent chez l'adulte et se retrouvent
Paramorphose.n.f.
au cours de l'évolution des espèces à des niveaux de
plus en plus précoces de l'ontogenèse. Panchronisme. n.m. Réorganisation des atomes d'un minéral selon une
Paléosol.n.m.
Se dit lorsqu'une lignée d'organisme garde les mêmes configuration qui n'est plus la forme cristalline primi­
Sol qui s'est formé autrefois, sous des conditions Palinspastique.adj. -�_,..!ü.JIJ.:..:il.. caractères pendant longtemps. tive, mais sans changement de composition.

généralement différentes des actuelles. Depuis il a pu . ...J�IJ.:..:il.. Paranthropus. '-:'-'�I��


Pangée.n.f.
être enterré, recouvert par des roches plus récentes; Qualifie une carte ou une coupe où les éléments géolo­ C'est le supercontinent formé par la Laurasia et le Type d'Australopithèque ayant une crête osseuse au
ou bien il a pu rester en surface, et être soumis à une giques déplacés par la tectonique, sont remis dans Gondwana il y a 250 millions d'années. On emploie par­ sommet du crâne. Voir Hominidés.
nouvelle évolution. Synonyme de sol fossile. leur position originelle. Synonyme de rétrotectonique. fois comme synonyme l'UR continent.
Parapsidés - 274 - - 275 - Pegmatite

Parapsidés.n.m. Paroxysmal.adj. Pectunculus. - V"'-:!.; •:, •:1<


Patronite.n.f.
Voir Reptiles.. (.. .i.'.i½) � � ...b.1 -., j (phase paroxysmale). Se dit de la phase où l'activité
Voir vanadium.
-(ù�·Aj-•�1 d-.,j �) <..>"'-:!J •: • ,1.,
est maximale dans la formation d'un édifice tecto­
Voir Glycymeris.
nique.
Parasites(plis parasites). Pb.
Voir entraînement (plis). - .::..,:...._.l-:f - '-?� _;J,l.:,.
Pédlment.n.m.
-�L+=,.:,'11 .. .i...t
Paroxysme.n.m. Symbole chimique du plomb.
- �� (.S�
.. � .) - � .)_,';,,..1
Parastratotype.n.m. . � 4-=ù1 .. .i...t Pd.
..,, ,. ,. ,.
Stratotype suplémentaire utilisé par l'auteur pour co­ Paroxysme orogénique. Phase d'activité maximale Symbole chimique du palladium. -� 1.,17_,.....J .)�
mpléter la définition d'un holostratotype (stratotype dans la formation d'une chaîne de montagne ou d'un Glacis modelé dans une roche uniformément dure qui
originel). édifice tectonique. -�I .. .)� s'arénise. Il peut être accidenté de chicots. Il est ty­
Pebble-cu lture.n. f. pique des paysage désertiques. Un pédiment presque
Parautochtone. (ou para-autochtone) n.m.
-� . .!;_,_,.._:..li horizontal s'appelle pédiplaine. Des reliefs accentués,
Partage des eaux
.�I ;.Ll:..:JI �� - � .,,.-L,1 isolés, peuvent s'élever au milieu des pédiments et
(ligne de partage des eaux). Voir bassin hydrogra Industries archaïques des hommes préhistoriques,
Formation géologique d'allure autochtone apparaissant portent le nom d'inselbergs (voir ce mot).
phique. faites de galets aménagés rendus tranchants par
sous forme de fenêtre au milieu de terrain allochtone, enlévement des éclats sur une face (choppers) ou sur
mais pour plusieurs raisons, on la considère comme deux faces (chopping tools). On pense qu'il s'agit des Pédimentation.n.f. - JJ'�1 <>=�
indépendante au point de vue tectonique, du vrai sub­ industries des Australopitheques et des Pithéca·
stratum autochtone.adj. parautochtone. nthropes (2 M.A.à 500000 ans). Au Maroc ces indus­
Formation de pédiment. ·1..f�I
tries sont présentes par exemple dans la région de Til­
let. Pédiplaine.n.f.
w E. Pechblende.n.f.

l
v.:a11ee de la Marne
Oxyde important constituant le minéral essentiel Voir pédiment.

Marn�s supragypseuscs
d'uranium et de radium. Composé surtout d'uranite U02
et d'autres oxydes (pratiquement entre U02 et U3 Og). Pédiplanation.n.f.
+ J'masse Q Q Q Calcaire
Gypse Cubique et se présente en rares cristaux (uraninite) en
de { 2"masse Q hl c:i de
champigny masses granulaires, en agrégats. Couleur noire de
Montmartre 1"'masse Çi Cl poix à noir verdâtre. La variété gummite forme une
altération superficielle, terreuse, jaune à orangée ou Formation de pédiplaine.
Pho�adomya ludensls
Marnes rouge, ou vert olive. On trouve la pechblende dans des
pegmatites et des filons hydrothermaux de haute et Pédogénétique.adj. -�Lo
Passage de faciès du gypse de Montmartre aux calcaires des Champigny à la vallée de
la Marne.
moyenne températures. Dans des dépôts sédimen­
taires clastiques (matrices de conglomérat, y compris -½_,.::...li <>=A
aurifères) et chimiques. Qui a trait à la formation des sols.
Parcimonie. Passage latéral.
(règle de parcimonie). Règle selon laquelle les ions (de faciès). Dans un bassin sédimentaire, pour une Pechstein.n.m. Pédogenèse.n.f.
équivalents cristallochimiquement, sont aussi le plus même formation géologique, lorsque le faciès change (ou rétinite). Roche magmatique du type rhyolite, vi­
souvent, équivalents du point de vue géométrique. pour devenir un autre, on dit qu'il y a passage latéral de treuse, de couleur sombre, brune ou verte, riche en
faciès.Ce changement de faciès est généralement dû Formation des sols à partir des roches, et leur déve­
eau (5 à 10%), à éclat gras et résineux. Les pech­
Pargasite.n.f. �·
-, . .) L.. - ...::.........ulè'
·, .; L.. aux changements dans les conditions de sédimenta­ steins sont des verres incomplets ou apparaissent ça
loppement, y compris l'éventuelle différenciation des
horizons.
tion en un temps donné. et là quelques microlites appelées cristallites.
lnosilicate(amphibole), monoclinique. Se présente en
cristaux prismatiques assez courts, en masses com­ Passive.(marge passive). - �.11..A �� Pecopteris. -����.>-'"" Pédologie.n.f. - ½_,.::JI� - 4./>�I
pactes presque lamellaires.Couleur brun clair, verdâ­
.�GL..!.�
tre ou grise. Moyennement dure et lourde. Clivage fa­
cile en prismes, et cassure transversale à ceux-ci.
Voir marge.
-� f!-'-"->-'"" -�.,JJ..l-:c'-:'
Fougère abondante dans les forêts houillers. Carboni­ Etude de la genèse et de l'évolution des sols con­
Milieu de formation: essentiellement métamorphisme Patine.n.f. fère-Permien. sidérés comme corps naturels. En particulier au point
de contact dans des marbres et des skarns. Aussi de vue morphologie, physique, chimique, granulomé­
dans des roches intrusives fémiques (gabbros, por­ Caractère particulier de la surface extérieure de Pecten. trie, physiologie et biologie végétales et animales, mi­
phyrites à amphiboles) et des éclogites. certains éléments rocheux, notamment les silex.
Lamellibranche ayant la valve droite concave et la crobiologie, etc.
Désigne, dans ce dernier cas, soit une zone extérieure
Paradigité.n.m. �'Il.,?� riche en opale, contemporaine de la genèse du silex, valve gauche plate (ex. coquille Saint-Jacques). Eo­
Synonyme de Artiodactyles. soit une altération météorique et pédologique de frag· cène- Actuel. Pédologique.adj.
ments, surtout notée par les archéologues.

,;c;_,, �·:/•
Qui a trait à la pédologie.
Pariétal.
Pectinirhombe.n.m. -
(art pariétal). Peintures ou gravures préhistoriques Patine désertique. Pegmatite.n.f.
réalisées sur les parois et les voûtes des grottes.Cet .,.;:,��I -.,i ,.;:,�I .w.c.
Voir vernis du désert.
art est bien développé au Paléolithique supérieur. Voir Cystidés.

' d:· ·, 1
Pegmatitique - 277 Pergélisol
- 276 -

Roche magmatique silicatée contenant comme miné­ Pennsylvanien.n.m.


Pélécypode.n.m. - ��I ..::...�
raux essentiels: quartz, feldspath alcalin(orthose, mi­
Partie supérieure du Carbonifère de l'A mérique. adj .
crocline, albite). mica(muscovite, biotite, lépidolite), et . ..::...� .; b.11- ..::..,�
accessoirement: tourmaline, béryl, topaze, zircon, pennsylvanien. Voir tab. stratigraphie.
Synonyme de Lamellibranche.
apatite, minerais rares(par exemple cassitérite, colum­
bite etc.). Couleur très claire mais variant selon le Pente.(rupture de pente). ) .1...,,...:81 t. Lb.i.:.I
pourcentage et le type de minéraux accessoires. Tex­
Peléen. Voir volcan. �'i 0ts: ..r: Voir rupture de pente.
ture faite de la compenétration de gros cristaux pre­ Pélite.n.f. ..::...� - � .;�Î - i)(S
sque idiomorphes; plus rarement graphique. Structure C Pente topographique. -.;�
zonée, à nombreuses cavités et druses tapisées de Roche détritique à grains très fins. Voir granulométrie,
cristaux à croissance libre vers le bord, massive au argilite, sil!. ,,\!, .... 11/� .... 1,�.. ,1,., \li 1, .�1�_,.,._,Jo
centre. Les pegmatites sont associées en grands fil­ Pélitique.adj. C'est l'inclinaison d'une surface topographique par rap­
�- '="')(S
ons à des plutons granitiques et syénitiques, riches en port au plan horizontal. Il peut être exprimé aussi en
Qui se rapporte à pélite.
composés volatils, et parfois hyposaturés. Taches dif­ %.
fuses dans les roches encaissantes. '")L...
Pellatispira. 1
�--
'
'
' '
Pegmatitique.adj. Voir Nummulitidés. Pente continentale.

Pellet.n.m. Voir marge.

Qui se rapporte aux pegmatites. 1- Stade pegmatitique:


stade de cristallisation d'un magma à température de
Petits éléments arrondis ou avoïdes, faits d'un agrégat
micritique peu compact, susceptibles de constituer, Pentévrien.n.m. .... '. L.
'-?�·
800-600° C (stade intermédaire entre le stade ortho­ par leur agrégation, des agglomérats ou des vases as­ Etage de la partie supérieure du Précambrien. Voir
magmatique plus chaud, et le stade pneumatolytique sez meubles. Voir gravelle. tabl. stratigraphie.
moins chaud). Dans ce stade la roche prend naissance 0 ., ,_ ;;; ., ,_

en présence de gaz. 2- Structure pegmatitique: struc­ Pelmatozoaires.n.m. a : Direction et pendage d'une couche. b. Pépérite.n.f.
- ..i..4-J I ..::... �� ½_� �
ture des roches magmatiques où tous les cristaux sont Mesure de l'inclinaison, du plongement et
de grande dimension (1 cm envirion). .d...........JWI ..i.b.JI ..::...L.S " :L:.....L::JI Roche pyroclastique comme celle trouvée dans le
• . ... .J-'-" - . de la direction d'une structure linéaire.
Massif central français. Il s'agit de granules de laves
Voir Echinodermes.
ayant l'aspect de grains de poivre dans une matrice
Peg matitoïde.n. m. � Pendentif.n.m.
-�� marneuse(marnes oligocènes), considérés jusqu'ici
-��� Pelmicrite.n.f. - i� �� �
Un batholite peut émettre des prolongements irréguli· comme résultant d'une éruption sous-lacustre; se
sont en fait formées au Miocène dans des cheminées
Pegmatite sans quartz mais avec orthose et néphéline Voir carbonatées (roches) ers ou apophyses qui perforent les roches encais­
-� �J due� à une 'volcanisme explosif où le dégagement ga­
lié aux syénites néphéliniques. santes. Par opposition, les rentrants des roches en­
Pelotes foecales. caissantes, sont appelés pendentifs lorsqu'ils ont une zeux brutal disperse la lave en granules vitreux qui se
forme pyramidale. déposen t ensuite, mélangés aux roches encais­
Pegmatitoïdique.adj. santes. Ces cheminées de roches br échiques ou dia­
Catégories de pellets provenant de coprolithes, c'est­
Se dit d'une structure qui ressemble à la structure peg­ à-dire d'excréments fossilisés d'animaux de petite Pénéplaine.n.f. - � - J+...., � trèmes peuvent rester hypogées ou conduire à la for­
matitique, mais n'intéresse que les roches magma­ taille (Annélides, Crustacés, Mollusques, etc...). mation de maars.
-� - ½� i.F'L+:JI c_s_,:.........11
tiques basiques.
L'érosion progressive des reliefs sous l'action des
Pelsparite.n.f. - �'½ �� � Pépéritique.adj. ..::..,�l�c.s�
eaux courantes conduit à des formes aplanies sur
Pélagique.adj. -JL.....âl..::...L.:.I�
.�L..b.JI J h...,,WI
-��� d'immenses étendues, les pénéplaines. Leur relief
n'est pas rigoureusement tabulaire, comme celui des
Contenant des pépérites. - ��I
Voir carbonates (roches).
plates-formes structurales. C'est un ensemble de tal­
Qualifie une faune ou une flore marines qui nagent ou wegs et d'interfluves aux faibles dénivellations; dans Perçant.(pli à noyau perçant). - ..::...l.:i ½..b
qui flottent. Se dit aussi des roches sédimentaires qui Peltoceras.
lesquelles se dressent parfois des reliefs résiduels ap­ Voir pli. . ._..:iGJ Î iiL.:....,_J.:i
contiennent une faune pélagique avec des dépôts chi­ Ammonite du Callovien (Jurassique moyen). pelés monadnocks, inselbergs(montagnes, îles) ou
miques, biochimiques, ou détritiques mais fins. Les fa­ encore guelbs (en Mauritanie).
ciès pélagiques ne sont pas obligatoirement des faciès Pencatite.n.f. Perché.(synclinal perché).
profonds. ..::...Lù.::._;11 �
Pénéplanation.n.f. Voir relief structural.
Roche métamorphique de contact, faite du mélange de
Pelagosite.n.f. la calcite et de la brucite. ·c.Lb.,......:81-..::...1..ù.::._;11 �
Formation de pénéplaine. Percuteur.n.m.
Couche lisse d'aragonite qui peut se former sur les Pendage.n.m. "' Outil utilisé par les hommes préhistoriques pour tailler
roches des zones chaudes.
â., b ,\ a
., ,.
Pénéplané.adj.
Le pendage d'une coche se définit par la direction de les roches.
Pelé(cheveux de pelé).
...µ � e:_ �.:, l'horizontale de la couche par rapport du Nord (sens du
pendage) et par la valeur de l'angle que forme la ligne
Se dit d'un relief qui a subi une pénéplanation.
Pergélisol.n.m.
Projections volcaniques sous forme de filaments, pro­ de plus grande pente de la couche par rapport à Pennique. adj. V. nappe pennique.
jetés par les volcans de type hawaüen. Voir gélisol
l'horizontale.
Périclase - 278 - 279 Pétrologie

massifs tectonisés de lherzolite, filons de pyroxeno­ Perlitique.adj. Sous ce nom, on désigne une série de produits,
Périclase.n.m. - i�' �JÎ lites. On pense que le manteau supérieur, sous la mélanges complexes, composés d'hydrocarbures
·.)�� croûte terrestre, est essentiellement constitué de péri­ Se dit d'une structure de roche magmatique contenant avec une faible quantité d'azote, d'oxygène, de soufre
Oxyde MgO, du système cubique. Se présente en cris­ dotites ou de roches voisines ("péridotite primaire" ou des boules vitreuses (ou perles vitreuses) de petites et d'hélium. Des puits on extrait un liquide huileux ap­
taux octaédriques, moins souvent cuba-octaédriques. pyrolite) qui par fusion partielle, ségrégation, donne dimensions (quelques millimètres). pelé le "brut" ou "l'huile", brun à noir, d'odeur caracté­
Généralement en masses de grains arrondis et altérés
en brucite. Incolore à gris vert foncé. Dur, lourd, à cliv­
des péridotites et des magmas basaltiques.
Permafrost.n.m. - �J.,o.>-'-" ,�:? :, ristique et de densité voisine de 0,8. Ces huiles sont
liquides à 20° C. Les parties gazeuses sont les quatres
age parfait en cubes. Typique minéral de métamorphis· Péridotitique.adj. ;;4-a - �' L..'..l..1 �) - _)) � premiers termes des carbures d'hydrogène et constitu­
me de contact, de haute température, formé par ent les gaz de pétrole ou gaz naturels Cn H2n + 2,n al·
décomposition de la dolomie (dédolomitisation). En mi­
Qui se rapporte aux péridotites. ·i;':i..J1 ',�I - �) lant de 1 à 4. Pour les liquides n varie de 5 à 15. Les
lieu humide, s'altère très facilement en brucite: il est Synonyme de pergélisol. Voir gelisol. valeurs de n au-delà de 16 correspondent à des pro­
Périglaciaire.adj.
donc rare en affleurements.
- � - ($..l-.4..:>.�
-= duits pateux. Les parties solides constituent des as­
-��-½� �� Perméabilité.n.f. phaltes et les paraffines. On a sussi les hydrocarbures
Voir modelé périglaciaire. cycliques dits naphtaléniques de formule Cn H 2n-3, et
Pérlclinal.adj. - �I µ1 - ��
':fi Aptitude d'un corps à se laisser traverser par une hydrocarbures dits aromatiques, de formule Cn H2n-6·
. J..-.:...11� Périgordien.n.m.
La plupart des géologues pensent aujourd'hui que les
Faciès culturel ouest-européen du début du Paléoli· perméabilité en petit. La perméabilité en grand est celle
S'applique à des structures, dont à partir d'un point les pétroles ont une origine organique (accumalation
thique supérieur. Une phase du Périgordien s'est déve· des terrains cassés, fissurés. La perméabilité en petit
pendages divergent en éventail vers le haut planctonique) et qu'ils se forment dans des milieux
loppée parallèlement à !'Aurignacien. Sa phase la plus est celle des terrains n'ayant que des pores de petite
(périsynclinal) ou vers le bas(périanticlinal). réducteurs protégés contre l'oxydation (bassins euxi­
ancienne (Périgordien 1) est appelée chatelpéronien, la dimension (ex. grès, sable...).
nique, mer ouverte à sédimentation argileuse, etc.).
phase la plus récente (Périgordien IV et V porte le nom Les gisements de pétrole ne s'observent que dans cer­
Péridiniens.n.m.
de Gravettien). Il a de 35000 à 18000 ans environ. Permien.n.m. taines conditions de termpérature et de pression. Clas­
Voir Dinoflagellés. siquement, on admet que lorsqu'il y a gisement, un cer­
Période.n.f. Dernière période du Paléozoïque. Voir tabl. stratigra­
tain nombre de facteurs sont nécessairement réunis
Péridot.n.m. phie.
dans un certain volume sédimentaire: 1· Une roche
-� - ï;_;:.J '.
Nésosilicate qui couvre une famille dont le seul repré­ Permo-Trias.n.m. L - mère. 2· Un réservoir, surmonté d'une couverture. 3·
Division géochronologique utilisée en stratigraphie. i.r _ _;--; - ..,.....>7f
sentant important est l'olivine, mélange en proportions Un piège. Cette association et cette histoire nécessite
Demi vie (en physique): temps nécessaire à une partie Terme utilisé pour désigner des formations détritiques
variables d'un "orthosilicate" de magnésium et du l'existence d'un bassin sédimentaire, c'est-à-dire
de N noyaux radioactifs pour se reduire à N/2. (grès-argiles) rouges où on a mélange des fossiles du
même composé ferrifère; la formule peut s'écrire 2(Mg d'une zone subsidente comblée d'un volume de dépôt
Permien et du Trias.
Fe) 0 - Si 0 2. les autres minéraux où Mg ou Fe peuvent d'au moins un millier de mètres d'épaisseur, au sein de­
Périprocte.n.m. Voir Echinides. ù I J_,.;,. Persilicique.adj. squels se réalisent certaines conditions de sédimenta·
être remplacés par Pb, Zn, Ca, Mn, sont des singula·
rités minéralogiques. Donc le péridot qui est représe­ lion, d'enfouissement et de diagenèse, aussi bien que
Se dit d'une roche à haute teneur en silice (plus de structurales. Les roches-mères sont, en effet, form­
nté par le groupe des olivines au sens large compren­ Périrécifal.adj. Voir récif.
ant une série continue allant de la forstérite Mg2 (Si 04)
':!""L.......!.� 65%Si02). ées à partir de dépôts fins, riches en matière orga­
nique, de préférence de type sapropélique, ce qui im­
à la fayalite Fe Si 04. C'est un minéral, à grandes réfrin· Perisphinctes. � � .>:'-:' Perthite.n.f. Voir feldspath.
plique des couches superficielles oxygénées, riches
gence et biréfringence, orthorhombique, facilement at· Ammonite de l'Oxfordien (Jurassique supérieur). en organismes planctoniques et algaires, une sédi·
taqué par les agents atmosphériques et les acides qui
Pensanteur terrestre. �JYI �j4"
mentation particulièrement calme, à rare benthos, un
donnent naissance à deux types d'altération: Péristome.n.m. -�1-'.3�-� Voir géodésie. -�JYIUl.i:. milieu anoxique correspondant souvent à des eaux
l'altération ferrugineuse, courante dans les basaltes, � stratifiées. Les lagunes et les estuaires sont aussi le
l'altération serpentineuse, plus fréquente dans les Voir Echinides.
·F-F Pesanteur. 4........,jWI .:i _, :i.....t lieu terrestres et marins qui pourraient être à l'origine
roches en majeure partie composées d'olivine. (anomalie de la pesanteur). Voir géodésie·. · de gisement de gaz naturel. A l'opposé, les reservoirs
prennent généralement naissance dans des envi·
Perle.n.f.
Péridotique.adj. Pétrifiant.adj. ronnements à forte énergie, par apport de matériaux
Petite concrétion formée de couches concentriques détritiques ou par construction d'organismes du règne
Qui se rapporte au péridot.
d'aragonite. Elle est sécrétée par des Mollusques ma­ Se dit des sources dont les eaux déposent une croûte animal ou végétal. Pour que les hydrocarbures issus
rins ou d'eau douce. calcaire. des roches-mères puissent passer plus tard dans les
Pérldotite.n.f.
.- ._._-·J.l.:� réservoirs, il est nécessaire que des voies de passage
Roche magmatique, holomélanocrate (90 à 100% de
ferromagnésiens), constituée par de l'olivine associée
Perie de caverne.n.f. - ..:..,IJl.i..LI ;;_;J_;J Pétrographie.n.f. - LG...:. - ;;J�I réunissent ces deux types de milieu, ceci implique des
variations de faciès, des discordances, bref des allées
au pyroxene, spinelle et parfois avec la biotite, grenat. (,-+�..! 1 ;; .;J .;J
. , .... ·J�I.....L.o_,� et venues de la mer et (ou des déformations du bassin
On a la dunite qui contient plus 90% d'olivine, les au· (ou dragée). Véritable pisolithe pouvant dépasser plu­ sédimentaire). Les pétroles ne sont conservés dans la
Ires types moins de 90%: la lherzolite à clino-et orthop­ sieurs centimètres de diamètre, qui se forme dans les Science des roches; étude de leur constitution, tex­
roche réservoir (ou roche magazin) poreuse que si
yroxène, la harzburgite riche en orthopyroxènes, la vasques de certaines grottes. Les perles sont dues à ture, cohésion, cassure, structure, genèse, évolution.
celle-ci est surmontée par un toit imperméable (argile,
werhlite riche en clinopyroxènes. Comme roches voi­ l'écoulement de l'eau qui crée des tourbillons. évaporite, etc). dans des structures variées (pièges):
sines on a la kimberlite à biotite, la cortlandite à amphi· structures faillées, croûte anti-clinale, biseau...
Pétrographique.adj.
baie. Les périodotites se trouvent en enclaves à cumu­ Perlite.n.f.
lats ou en nodules dans des basaltes, à la base des Qui se rapporte à la pétrographie. Pétrologie.n.f.
complexes ophiolitiques (voir ce mot) sous forme de Roche magmatique vitreuse riche en eau, contenant Voir pétrographie.
péridotites foliées et litées. Elles se trouvent aussi en des globules écailleux disséminés dans le verre.
Pétrole.n.m.

• ,·, ·:
1
Pétrologique - 280 - - 281 Phosphatogenèse

Pétrologique.adj. Pholadomya. entraînés par les eaux courantes jusqu'à la mer. Les nombreux enchevêtrés, sans doute dûs à des Crus­
Lamellibranche qui vit sur les vases. Trias-Actuel. phosphates mis en solution sont utilisés par les orga­ tacés, succèdent sans transition des dépôts grossiers
Qui se rapporte à la pétrologie.
nismes végétaux et animaux: les os des vertébrés en à nodules ou grains phosphatés. Un granoclassement
contiennent jusqu'à 60%, des dents jusqu'à 90%. Les n'est pas rare et de tels dépôts rythmés, avec des
Phacops. .. -À Il ...::..L....:.)l'.;
('-""� - ...,... -<ü
· ) c.>"-7_.,... Pholidotes.n.m. urines des vertébrés et les excréments en renferment épaisseurs de l'ordre du décimètre ou du mètre, sont
Mammifères du groupe des Edentés. Connus depuis des quantités notables. Les coquilles des Invertébrés presque la règle.L. Cayeux a traduit cette instabilité du
Trilobite du Silurien-Dévonien.
l'Eocène (ex. le pangolin). contiennent aussi une quantité de phosphate. Les milieu par l'emploi de l'expression "rupture d'équilibre".
phosphates se forment sur la plate-forme continentale, Il y a rattaché aussi, par exemple, les plissements min­
Phanéritique.adj. ou à son rebord (entre 50 et 200 m). Ils contiennent iatures décrits par lui et ses prédécesseurs, et
Phonolite.n.f.
Se dit des roches magmatiques dont les grains sont souvent de la glauconie, des éléments détritiques qu'actuellement on considérerait sans doute comme
Roche magmatique effusive (hyposaturée). Constituée
visibles à l'oeil nu(roche grenue ou microgrenue). (quartz par ex., ou encore des hydrocarbures). Les di· résultant de glissements sous-marins, qui n'étonnent
essentiellement de: feldspath potassique (sanidine),
S'oppose à aphanitique. fférentes variétés pétrographiques des phosphates pas dans ces milieux agités généralement peu pro­
néphéline, pyroxène monoclinique (aegyrine), ou am­
sont: 1- encroûtement de phosphorite (continentale), fonds et souvent tectoniquement instables. Quant à la
phibole sodique (riebeckite ou arfvedsonite), et comme
Phanérogames.n. f. bien connue dans les cavités karstiques des causses. nature même de ces "ruptures d'équilibre", il s'est tou­
-',?.)� ...::..t..,..:. minéraux accessoires: anorthose, albite, augite, apa­
Ces phosphorites sont surtout constituées de phos­ jours refusé à se prononcer. Il semble que l'expérience
._;_,......Aj.ll ...::..l:.l½ tite, sphène, leucite, haüyne, sodalite, analcime, zéo­
phates cristallins (staffélite, dahllite) et de colopha­ sédimentologique actuelle permet d'y voir l'effet de
lites, grenat mélanite, cancrinite, titanomagnétite.
Plantes à fleurs et à graines constituées des nite. Des concrétions arrondies, de type "perle" ou pis­ brutaux événements locaux, tels que des raz de mar­
Couleur gris clair, verdâtre, brune ou rose, à éclat plu­
Angiospermes et des Gymnospermes. Dévonien­ olithe, ne sont pas rares 2- le Guano: il est formé ée, météoriques ou sismiques, qui bouleversent le mi­
tôt gras. Texture holocristalline à totalement vitreuse,
Actuel. uniquement des excréments d'oiseaux. A l'état frais, lieu et permettent le mélange intime de matériaux
principalement feutrée, passant à la texture fluidale
ce produit renferme des phosphates, des nitrates, et d'origine topographiquement différente, notamment la
autour des phénocristaux de sanidine et de néphéline,
Phanérozoïque.n.m. des sels organiques de calcium et d'ammonium. Le remontée de matériaux déposés en milieu plus péla­
ceux-ci n'étant habituellement pas très fréquents.
guano est donc une roche phosphatée continentale. 3· gique.
En stratigraphie, division groupant l'ensemble des Structure parfois massive, parfois fluidale. Cassure
Phosphates en nodules: on a les nodules de phos­ Les tsunamis, notamment, sont géologiquement très
temps géologiques depuis le Primaire.adj. phanéro­ conchoïdale caractéristique. Les variétés sont nomm­
phate qui sont des accidents phosphatés non reman­ importants, on a montré comment ils enregistraient les
zoïque. Voir tabl. stratigraphie. ées en fonction du ou des feldspathoïdes présents: le
iés en milieu siliceux ou schisteux, et des nodules re­ secousses dues à l'activité tectonique de région éven­
leucitophyre est un type à nombreux phénocristaux de
maniés, il s'agit des phosphates marins. 4· les enduits tuellement lointaines. Violents, ils amenaient de puiss­
leucite, noséane et augite verte, et à pâte microlitique
Phase tectonique.
- (,F'� ·.) :;i. de sanidine et d'augite aegyrinique. Les phonolites
phosphatés marins. 5· Les phosphates en grains: les ants remaniements; légers et répétés, ils entretenaient

. "---:ù_,.±; 4-h.)-" sont des coulées et apophyses, associées aux ba­


grains phosphatés sont de types divers. Certains ne
sont que des fragments de squelettes d'organismes
les lacunes de sédimentation-permettant l'action
longue et prolongée de l'eau libre à la surface du sédi­
Ensemble de manifesations tectoniques importantes saltes et aux trachytes, dont elles dérivent par di­
(os de Vertébrés, Trilobites, Brachéopodes ... ). Mais ment, condition fovorable à l'halmyrolyse, et dont on a
affectant une région donnée pendant un certain temps fférenciation locale. Des différenciations de type filoni­
l'essentiel des grains correspond à ce que l'on appelle pu montrer l'influence sur la genèse du phosphate tout
donné. Dans ces phases se produisent des plisseme­ en sont souvent associées à des syénites
"nodules-galets". La taille des grains est en moyenne autant que de la glauconie par exemple.
nts, des charriages, des granitisations, du métamor­ néphéliniques à la partie supérieure de complexes vul­
de quelques millimètres. La forme est variable: ovoïde, Ceci s'accorde avec la conception, devenue classique
phisme, etc. cano-tectoniques peu profonds (porphyre tinguaï­
arrondie ou irrégulière. La couleur dominante est le depuis les recherches de Brongersma Sanders, de la
tiques).
Phengite.n.f. voir mica. jaune ou le brun. Ces grains sont d'origine essentielle­ localisation fréquente des phosphates dans la nature
�[.j ment épigénique. Les grains peuvent être amorphes actuelle le long de côtes abruptes, qui par leur situa­
Phénoblaste. n.m. • _:, .) t..,. ...::.,1 .;_,.l,. Phosphate.n.m. .b l....L..._,.il 1 (collophanite) ou cristallisés (francolite). Les grains tion climatique dans des zones arides à "vents de
Synonyme de phénocristal. Dans certaines roches amorphes sont les plus fréquents. terre" dominants, sont le lieu de remontées d'eau pro­
magmatiques ou métamorphiques on a des phéno­ 1- Minéraux construits à partir du tétraèdre (P04)3- A fondes ("upwellings"), riches en produits fertilisants,
blastes ou cristaux de grande taille. Voir porphyrique, Phosphatogenèse.n.f. c'est le cas de l'Agulhas Bank; c'est aussi celui de
l'intérieur de cette classe, à très nombreux représen­
pophyroïde. Walfish Bay, des côtes du Maroc, ou de Californie. Ces
tants, nous retiendrons l'apatite Ca5 (P04)3 (OH, F, Cl), Origine et formation des phosphates. L'origine des côtes sont aussi, d'autre part, particulièrement sensi­
Phénocristal.n.m. mais nous devons signaler qu'un certain nombre de phosphates continue à poser des problèmes. On a bles aux ondes longues des raz de marée. Il ne fau­
phosphates se trouvent dans les greisen et pegma­ l'école des continuistes qui s'opposent aux disconti­ drait pas cependant penser que tous les phosphates
Voir phénoblaste.
tites en un contexte d'origine fumerollienne. Ce sont nuistes ou catastrophistes; d'autre part on a des théo­ se sont formés dans les mêmes conditions bathymé­
particulièrement la triphylite Li Fe (P04), l'amblygonite ries biolithiques qui s'opposent aux théories minérales. triques. Ce qui compte est beaucoup plus l'ensemble
Phénomorphique. - o.l..1.:>.1.1 J..l_,..JI Pour les continuistes, la phosphatogenèse est un
Li Al (P04). la montébrasite Li Al (P04) (OH, F), la tur­ des facteurs mécaniques et physico-chimiques, qui
. ...::., I .;� 1 JS...;,J phénomène continu et permanent. Pour les catastro­ peuvent être réalisés dans des conditions géogra­
quoise Cu Ais (P04)4 (OH)s, 2H2 0, La monazite (Ce, La,
phistes, la phosphatogenèse est un phénomène qui ne phiques très variées.
Ensemble de caractères morphologiques d'un cristal Th) P04, et le xénotime Y P04, la vivianite bleue et les se produit qu'à certaines périodes favorables. De fait, Le deuxième aspect concerne le rôle que peuvent
déterminé par différents facteurs évolutifs. il semble en effet que, dans l'histoire géologique, deux
produits d'altération des gîtes uranifères (autunite ou jouer les organismes. Selon la théorie biolithique les
Phéophycées.n.f. uranite; chalcolite). Voir ces mots. 2· Roche sédimen­ périodes soient particulièrement favorables à la forma­ phosphates proviennent des êtres vivants: par fixation
taire marine (sauf la phosphorite et le guano) consti· tion du phosphore: Le Permien et la période qui s'étend dans les squelettes de Vertébrés ou par le plancton ou
Voir Algues. tuée essentiellement de minéraux phosphatés sous du Crétacé supérieur au Lutécien. encore par les Algues. Certains auteurs ont invoqué le
forme cryptocristalline ou amorphe (collophanite) ou Dans la majorité des cas connus, l'un des caractères plancton comme fixateur du phosphore. Et comme le
Phlogopite.n.f. Voir mica.
sous forme cristalline (variété proche de l'apatite). Les fondamentaux des gisements phosphatés marins est plancton est produit régulièrement, la phosphatoge­
phosphates proviennent à l'origine des minéraux phos­ la brusquerie des changements de faciès, que ce soit nèse est permanente. D'autres auteurs croient aux
Pholade.n.f. phatés des roches éruptives et métamorphiques dont dans le temps ou dans l'espace. A des niveaux corre­ périodes de catastrophes, d'hétacombes périodiques
Lamellibranche hétérodonte qui creuse des cavités le plus commun est l'apatite. Par dissolution, l'apatite spondant à des dépôts de faibles énergies et à une des Poissons, dues à des modifications des trajets
dans les rochers, des bois, etc. Crétacé-Actuel. libère des phosphates solubles, et ces derniers sont période de non dépôt, marquée par exemple de terriers des courants ou à des épidémies.
Phosphatogenèse - 282

- 283
A.V. Kazakov a émis l'hypothèse des "upwelling". Parallèlement la couche d'eau à teneur minimale en matière organique d'origine planctoni
D'après cet auteur, la teneur en P2 05 de l'eau de mer oxygène dissous s'épaissit considérablement, favori­ organogéniques benthiques, général

augmente avec la profondeur, le minimum se trouve sant le développement de dépôts enrichis en matière se développent dans les parties oxygé
'\� ue. Des faciès Phrea �
dans la zone où se réalise la photosynthèse, c'est-à­ organique d'origine planctonique, et en phosphore as­ me , tomagmatism
� nt calcaires,
e.n.m. �I
dire la zone où le phosphore est consommé. D'après socié sur la marge continentale et la pente. Phosphore.n.m. · ées du bassin. .Il .u.l; ·d·un
Définies par des études faunistiques et par les paléo­ . , ·(,?�
Kasakov, le maximum se trouve vers 500 m. Corps simple {Symb. P; n ° al 15; m.at. D1fferents phe, nomènes s pa
-tact
r le co� volCll
-
températures, les périodes polytaxiques coïncident provoqué
Le phosphore subit une précipitation chimique sur les rayon 0,35 A ° ; d. 1,85). Il est général magma et des eaux r5
assez bien avec les grandes périodes à phosphate no­ _;� souterraines: ex, érup ti
bords du plateau continental après y avoir été amené �\ niques explosives. ô
l'oxygène pour former le radical des ph\�0,
par des courants froids ascendants appelés les up­ tamment pour le Miocène, l'Eocène et le Crétacé supé­ 97; ion 5+ de
rieur, tandis que l'abaissement général des tempéra­ ent associé à j
welling. Dans cette zone, les eaux marines sont ''• ,_.,L,>
chaudes, le pH est relativement élevé et la pression tures océaniques à l'Oligocène apparaît effectivement Phosphorite.n.f. phates. Phrygane.n.f. - �• ,JI !..>• /_ ,; ;,.
partielle de C02 entraîne la précipitation des calcaires, défavorable à la sédimentation phosphatée. La Voir phosphate.
1 •J,..,..-.
on
coïncidence semble toutefois moins bonne pour le dé­ n ch
Insecte qui. a une larve rie.
puis des phosphates.
but du Paléocène dont les températures apparemment ne d un 1
qui s'entour-�
Donc d'après cette théorie, la sédimentation chimique Photique.adj. calcarre, appelé indusie.
plus basses n'ont pas eu un effet aussi général qu_'à
des phosphates ne peut se produire dans les régions
profondes où la pression partielle de Cü2 est trop éle­
l'Oligocène sur le dépôt des phosphates, en particulier Voir euphotique.
Phtanite.n.m. ,cµ91·
en Afrique du Nord. 1•
vée, ni dans la zone de photosynthése où le phos­ , . J- 8 rad
Malgré l'anomalie, au moins apparente, du Paléocène, Photogéologie.n.f. Roche sed rmentaire siliceuse avec de� reste,9, 0prien et
phore est utilisé par les organismes. Donc c'est entre
50 et 200 m environ que précipiteront les phosphates.
les propositions de FICHER et ARTHUR ont l'intérêt de \ alaires. Les phtanites
sont connus au Préca�
1

souligner et d'expliquer les caractéristiques sédimen­ au Paléozoïque. Ils son


t généralement marins,
D'après L. Visse, le milieu de genèse semble distinct tologiques et paléogéographiques importantes des Ensemble de méthodes qui utilisen �_,J�
du milieu d'accumulation. D'après A. Vatan, on peut dépôts phosphatés; riennes pour tirer des renseignements
\ .. -. I
Phylétique.adj. - /'
rencontrer deux types de gisements: \½..>-:!�1
- La grande épaisseur de la couche à teneur minimale d'une zone. Pour cela on examine \ le
s photoaé­ �)L...,; �
- Des gisements de plate-forme continentale, dont le Relatif au mode de form
en oxygène dissous des périodes polytaxiques est en riennes avec les stéréoscopes. Voir té\ ation des espèaes.
r la géologie
minerai est caractérisé par une couleur claire, une effet favorable au développement des faciès habi­
structure noduleuse ou pseudo-oolithique, une fré­ photos aé- Phyllade.n.m.
tuellement associés aux phosphates tels que les Photogéologique.adj. éteclion.
quente association avec la glauconie, de nombreux él­ "black shales" ou les laminites au sein desquels se for­ ;�
éments détritiques quartzeux. Ce type de gisement Qui a trait à la photogéologie. �I.J�� lt�I
ment volontiers des roches biogéniques, généralement
· semble être lié aux transgressions.- Des gisements de peu calcaires, à opale (cherts) ou minéraux argileux \ ':r-'_,J�
E -(� _; _,l.SJ 1 �
_ nsemble de schistes ard
- sériC'
bordure de géosynclinal. Ils fournissent des minerais riches en silice (smectites, attapulgite, voir sépiolite).
�..>-:!� oisiers et des schistO
de couleur sombre, à structure pseudo-oolithique, Photogrammétrie.n.f 1teux et chloriteux.
avec exogangue généralement argileuse et formations
Le confinement du milieu de dépôts correspondant - <r ,,
peut conduire éventuellement aussi à la formation de
siliceuses importantes. Ce type de gisements serait carbonates magnésiens ou même de gypse. Détermination de la dimension des obje\ ..>-:!� Phyllite.n.f. ,'J y
plutôt régressif. ,) e5
- Le niveau élevé des eaux marines limite l'apport ter­ mesures faites sur des perspectives d'�
., . 1c a t
Le faciès phosphaté peut se déplacer, dans un même 1 -�� Mrne_ral fais ant partie du groupe des phyllo!! 11
rigène dans les bassins par une atténuation relative général des photographies. Par exem� �tlu (mineraux argileux, mic
bassin, dans le temps et dans l'espace. Au Maroc, par m"oyen d as, ...).
des reliefs et permet à la sédimenation phophatée, lion de relief (notamment à l'aide de cou /, s j ; , ,
exemple, H. Salvan a montré que les zones de phos­ grâce à l'étalement des eaux, de se développer loin ob ets e� Phylliteux.adj. , JY
à partir des photographies aériennes. ·\ t ,)
phatogenèse se sont déplacées vers le Nord-Est de­ eprése�ta-
des régions marines profondes, sur la plate-forme litto­ Qui se rapporte aux phy
puis le Maestrichtien jusqu'à l'Eocène. de niveau) llites.
rale ou au délà, comme par exemple dans le cas des
Un autre trait des formations phosphatées est la con­
densation des étages. C'est ainsi par exemple qu'à
gisements jordaniens ou syriens ou des niveaux phos­
phatés du bassin de Gao au Mali.
Photographie aérienne.
Voir photogéologie.
Phylloceras.
,f
.,,,,k
,-->-=-:
Khouribga-Oued-lem, au Maroc, une centaine de - La température élevé des eaux marines permet un Ammonite du Trias-C
mètre est suffisante pour couvrir toute la série, sans rétacé.
développement abondant d'organismes benthiques

·U" I\
lacune, du Cénomanien au Lutélien. Dans cette série, Phragmoceras.
-J�
- U" 1
calcaires (Formaminifères, Lamellibranches...) ou sili­ Phylogénie.n.f.
l'épaisseur totale des phosphates n'excède pas 10 m. ceux (Spongiaires) sur les fonds bien oxygénés. Les Voir Nautilo"ides.
Un autre caractère est la soudaineté de l'apparition dépôts phosphatés, dont la formation semble dépen­
.) l)
des phosphates. A Khouribga-Oued-lem, les premiers dre de conditions d'oxydation ménagée de la matière
�1_,_j
G' , . LJ)L..J 1 J .,_b..:;
enealogie des formes viva
fP
calcaires phosphatés du Maestrichtien ont tout de � 1 _,_j ntes et fossiltls.
organique vont ainsi pouvoir être associés d'une part à Phragmocône.n.m.
suite 40 à 45% de phosphate. '\
des faciès laminites riches en matière organique Phyllonite.n.t. .)
Pour FICHER et A RTHUR (1977) la sédimentation d'origine planctonique et, d'autre part, à des faciès or­
.(..::...� \� l -' L.:. -t:.� �
-
phosphatée est favorisée à certaines périodes qu'ils Partie segmentée de la coquille des . u 1 .._jl >"' . � �
ganogéniques benthiques calcaires ou éventuellement
ont appelées "polytaxiques" parce qu'elles sont riches siliceux. Et c'est bien ce que l'on constate souvent.
Ammonites, Belmnites, Nautiles (voir ce � -i-J 1 ..w..c) .• � �_,..l..,,.... - ô.J.Y
Mylonite à aspect sch
\� isteux.
en espèces (les périodes intermédiaires sont appelées En conclusion, on peut dire que les périodes favora­ lllopodes:
"oligotaxiques"). En effet, au cours de ces périodes, bles sont caractérisées par un réchauffement et une Phréatique.adj. - .J4,...,. tts). Phyllosilicate. n. m.
les eaux marines sont chaudes et hautes s'étalant remontée des eaux marines qui s'étalent largement sur (,?
largement sur des plateaux continentaux développés, les plateaux continentaux. Les dépôts contemporains
.' r
les gradiants de température sont faibles, les circula­
-� .
�I

. ..::..,lç-"-' Çr
sont pauvres en éléments terrigènes et présente_nt.' .)
tions océanique sont ralenties, augmentant le temps 1_ - Napp p_hréatique (voir nappe phréat, • L. Ji.:,. Silicate à tétraèdres (Si
par suite l'épaississement de la couche à teneur mini­ � 04)4- en feuillets.

J_.;,�X
de résidence du phosphore apporté par les cours _
t1on phreat1que, volcanisme phreatique ,. ,
male en oxygène dissous, un développement impor­ \
d'eau, donc les réserves phosphatées océaniques. magmatisme). Phyllospondyles.n.m.
tant de faciès "laminites" ou "black shale", riches en i, , 2-
� Erup-
1 Phréato-
·, c e'
Amphibiens apparte
nant au gro upe de§ Sté'1�
phales. Unrquement foss rmie(/ J
iles (Carbonifère-F7e
- 284 - - 285 Plan axial
Phylum

Pierre à plâtre. Batonnet on amas fibreux de glace soulevant des Pithécanthroplens.n.m.


Phylum.n.m. grains du sol ou parfois des petites pierres. Ces colon­
Souche primitive d'où est issue une série généalo­ Gypse calcareux. nettes de glace sont plus ou moins continues, dispo­
gique. Voir taxon. sées en paquets pouvant laisser entre eux des vides. ·.J ., ., , , ._:,L......:,I
Pierre de lune. Lors du dégel, le grain ou la petite pierre tombe et de Groupe d'hommes fossiles classés dans· \'Homo erec­
Physa. Gastéropode d'eau douce. cette manière peut se déplacer progressivement sur tus. Voir Hominidés.
Cristaux bien développés d'adulaire. Voir feldspath.
des pentes faible
Physique du globe. Pierre ponce. B Placer.n.m.
Synonyme de géophysique interne.
Voir ponce. granule
soulevé . � ..,..,._J 1 '-:-'"'"" I .;
Phytal.adj. Voir euphotique. (ï.).W..... Lieu où les alluvions contiennent des minéraux utiles,
Pierre précieuse.
glace qu'on peut exploiter.
Voir gemme. fi6reuse
Phytoflagellés.n.m. �4-a ..::..l.,,J.,_p,, Placodermes.n.m.
Voir Flagellés. Pigeonite.n.f. Voir pyroxène.
d.....c .; J.....o � - L..1'il ;; ., : à o -:JL...........i
Phytogène.adj. - <>=µ 1 �4-a .Ll�
. ?.
. c>---= .
- J...:,'il '-E'""L.....:.. Pillow lava. -� ,j� - "--:>..1L...._,J I L,.� 1
Synonyme de lave en coussins.
A : un pikrake; B migration d'un granule par
formation, puis fonte d'un pikrake .
Poissons fossiles caractérisés par une cuirasse
(plaques osseuses) qui protège la partie antérieure du
D'origine végétale. Voir biogène, zoogène. corps. Silurien-Carbonifère.
Pincée.n.f. Pisolite.n.m. (ou pisolithe). Plage.n.f. � W.
Picotite.n.f.
Morceau de terrains sédimentaires effondrés et plis­ Oolithe dont le diamètre est supérieur à 2 mm. Zone littorale comprise entre les niveaux de la haute et
Spinelle chromifère: (Mg, Fe) (Al, Cr)2 04. elle se trouve sés, encadrés par des couches subhorizontales. Il de la basse mer (zone de balancement de marées, es­
dans les serpentines et les péridotites. s'agit d'une extension qui a permi l'effondrement des Pisolite vadose. - F� ' (:;.,. tran, zone intertidale). On peut y distinguer plusieurs
morceaux de terrains, suivie d'une compression re­ parties. 1- la haute plage ou cordon littoral: c'est la
sponsable du plissement . ...,..�,(Y-,:, zone qui s'étend au pied des dunes et au-dessus de la
Piérite.n.f. Les pisolites vadoses sont dus à la précipitation, à ligne moyenne des hautes mers. Elle n'est couverte
l'intérieur d'un sol parcouru par de l'eau, mais non con­ d'eau que par les très hautes mers et les tempêtes.
Roche volcanique ultrabasique (mélanocrate), noire, stamment occupé par elle. Caractérisés notmment par Elles correspond au backshore des auteurs anglo­
riche en ferromagnésiens (olivines, augite, amphibole, la forme polygonale due à ce qu"ils se gênent l'un saxons. Elle peut être décollée de la côte et donner
biotite, etc). Aussi, terme désignant en général les ba­ l'autre au cours de leur développement. une flèche littorale qui peut se développer et isoler une
saltes, les dolérites et les théralites très riches en fer­ lagune. 2- La plage sous-marine ou le bas de plage:
romagnésiens. Pisolitique.adj. c'est une zone constamment sous l'eau et se prolonge
en mer par l'avant-plage.
Qui a la forme ou qui contient des pisolites.
Pied. d'alouette.n.m.
Voir gypse. Plage soulevée.
Pistacite.n.f. (ou pistachite).
Piedmont.n.m. -µ1 �-µ1 r..ü Pincées (J. Aubouin)
Voir épidote. Voir terrasse.

-�) - :i'.,J - � J+.,... -!.l-_;.. - .i..'..i


Plagioclase.n.m.
Voir piémont. Pingo.n.m. ½�L..= Piste.n.f. Voir ichnofossile.
)..1...,...:dl ..,i J.,,...11 � .; ..1
Voir feldspath.
Pitch.n.m.
Voir hydrolaccolite.
Piémont.n.m. Plagioclasite.n.f.
(ou piedmont). Toute zone au pied de la montagne. Pinite.n.f. Voir cordiérite. C'est l'angle que fait une strie avec l'horizontale sur le
Zone à pente faible qui forme un glacis au pied d'une plan de faille. Roche magmatique grenue contenant beaucoup de pla­
montagne. gioclases basiques (80 à 90%).

Pinnipèdes.n.m. Îl.ü'11 d�.:, -..::..�.;


Piémont. -� <,.>.l.:'4 Mammifères apparus depuis le Miocène et représentés
Plaines abys­
-�)ï...1)4. actuellement par le phoque. s a l es.

.
(glacier de piémont). Voir glacier. Voir abyssales.
'
Piémontite.n.f. - �� Pipe.n.f.
Plaisancien.n.m.
Voir épidote. . ( ..::.../�y l.:.,..,,t;.) Cheminée volcanique emplie de brèche. Voir relief vol­
Etage du Pliocène supérieur. Voir tabl. stratigraphie.
canique.
Pierre à chaux. �I - Î �I .;:.,L.:,�.;lS
Voir chaux. Pipkrake.n.m. ._,..i....J.:,.;.
... ... . �.
1 Pitch Plan axial. Voir axial.
Plan axial - 286 - - 287 Pli de fond

Pleurodictyum. conque. Le pendage d'une couche se définit par la di­


Plan axial Plateau continental. - �.) ü � rection de l'horizontale de la couche par rapport au
Voir marge. -�.)LiJ�.;-ll Voir Tabulés.
(schistosité de plan axial).Voir schistosité. Nord (sens du pendage) et par la valeur de l'angle que
forme la ligne de plus grande pente de la couche par
Plateaux Pleurotomaria. rapport à l'horizontale.
Plan de Benioff.
(basaltes des plateaux). Voir relief volcanique. Gastéropode du Jurassique-Crétacé inférieur. On peut classer les plis selon des critères différents.
Par exemple selon l'inclinaison des flancs et de la sur­
Voir benioff, tectonique des plaques. face axiale, on a: pli droit ou symétrique, pli allongé ou
Plate-forme.n.f. Plèvre.n.f. � I. �
en dôme, pli déjeté, pli déversé; pli en genou, pli ren­
Plancton.n.m. - �I J,k-,j-11_,.c Voir bouclier. .(._,.._,.....,..i.Jl..::..,�)l:;) versé, pli couché, pli dissymétrique, etc. On peut clas­
Partie latérale des segments du thorax des Trilobites. ser aussi les plis selon le type de déformation, on ap­
. ..::..�LA - ..::..�Lb pelle pli isopaque (pli concentrique) où l'épaisseur des
Plate-forme continentale. - �.;-li
Ensemble d'êtres vivants qui flottent dans l"eau sans Pli.n.m. couches reste constante dans tout le pli dont la forme
nager. Voir marge. varie alors du coeur à l'enveloppe, le pli anisopaque où
l'épaisseur des couches varie, les plis semblables qui
- �Lb - � l_,.c sont des plis anisopaques qui se déduisent les uns
Planctonique.adj.
Platine.n.f. des autres par une translation. Selon leur forme, on a
.�1_,.c le pli coffré (à flancs verticaux), pli en éventail, bra­
Elément chimique (Sym. Pt. n°at 78; m.at. 195,23 ; ion
Se dit d'un organisme qui flotte dans l'eau au grè des 4+ de rayon 0,65 A0 ; d. 2 1,4). Métal précieux, blanc chyanticlinal et brachsynclinal (pli dont la section par
courants. grisâtre, malléable, du système cubique. Il est associé la surface topographique n'est guère plus longue que
à d'autres minéraux. On le trouve à l'état natif et dans large), dôme, pli en cuvette, pli cylindrique, pli conique,
Planèze.n.f. certaines roches magmatiques ultrabasiques (comme pli en chevrons (plis à charnières anguleuse et à flancs
la dunite). plats, (ex. Kinks), pli-faillé (pli déversé ou couché dont
Voir relief volcanique.
le flanc inverse a été laminé). On peut classer les plis
selon leur genèse: pli d'entraînement (pli déversé ou
Planimétrie.n.f. Plâtre.n.m. Voir gypse. couché s'expliquant par le mouvement différentiel des

,. ...
Voir carte topographie. terrains situés au mur et au toit), pli de fond (voir fond),
pli de revêtement(voir revêtement), pli synsédimen­
Platy r h yniens.n.m. ..::.., 1 _,I a •,
- Ufo.. ..::...ü� taire(voir slumping, et synsédimentaire).
Planispiral.adj.
Singe de l'Ancien Monde. . ..::...½-'-"Cb.::....à Schéma d'un pli simple Un pli est rarement seul, le plus souvent des plis se re­
·½_,.:.........U_,.il....::...ü�-� groupent pour former tout ou partie de certaines
chaînes de montagnes. On a les plis isoclinaux qui
(ou planispiralé). Se dit des coquilles dont Playa.n.f.
Les plis sont des déformations souples des couches, sont des plis déversés ou couchés dont tous les
l'enroulement est en spirale plane.
leur manifestation la plus simple est l'inclinaison des flancs ont même pendage. On a aussi l'anticlinorium
Zone d'accumulation ou champ d'épandage d'alluvions couches ou pendage, Un pli élémentaire se compose qui est un ensemble de plis qui dessinent un anticlinal
Planorbis. à plus grande échelle, le synclinorium est un ensemble
aplani situé à l'aval d'un pédiment ou d'un glacis avec d'une partie convexe vers le ciel ou anticlinal et d'une
Gastéropode d'eau douce. Oligocène-Actuel. lequel il se raccorde. partie concave ou encore synclinal. Un pli possède de plis qui dessinent un synclinal. On a aussi les plis
généralement une charnière qui est sa région de cour­ en échelons ou en coulisse qui sont des plis parallèles
Plantes. n.f. Voir classification. bure maximale, et des flancs qui sont les parties si­ les uns aux autres mais décalés selon leur allonge­
Pléistocène.n.m. -��)(.,, ment toujours dans le même sens. On peut ajouter les
tuées entre les charnières. Lorsque les flancs sont as­
.�_,.::.......)(.,, sez plats, on peut définir leur angle dièdre que l'on plis en retour qui sont des plis déversés en sens con­
Plaque Partie inférieure du Quaternaire. Voir tabl. Quater- appelle aussi angle d'ouverture du pli. Le pli est défini traire des plis plus importants affectant le même maté­
(lithospérique).Partie superficielle de la terre, et avec naire. aussi par son plan axial qui est la surface, plane ou riel. On a aussi les Kink-band (voir ce mot).
d'autres, forme la lithosphère. Ces plaques sont capa­ gauche, qui passe par les charnières de toutes les
bles de se déplacer horizontalement sur
Pléochroïque.adj. couches prenant part à un anticlinal ou à un synclinal.
l'asthénosphère. Les plaques ont des frontières Voir pléochroïsme. L'axe d'un pli est l'intersection du plan axial avec une
Pli autochtone.Voi pli.
(frontières de plaques) qui peuvent être soit des zones surface horizontale de référence qui généralement, ne Pli charrié. Voir pli.
de subduction, soit des rifts, soit encore des failles Pléochroïsme. n.m. coicide pas avec la surface topographique. Il se peut
transformantes. Voir terre, tectonique de plaques. Variations de couleurs des minéraux vus au micro­
que les deux flancs d'un pli soient inclinés dans le
même sens. On appelle alors flancs. normaux ceux qui
Pli chevauchant. Voir pli. Lli
. -
......J.,
.)

scope en lumière polarisée.


Plastique. - ..:,.J �� - ù.r ��
limitent les couches en superposition normale et flancs
inverses ceux qui limitent des séries renversées. Les
Pli chevauché. Voir pli. Lli .,.....
. - ......J.,
-
·t..Jl..b... .JÎ t, l_,.b-. .Ji � �� Pléonaste.n.m. ..::.,.....l.:.� terminaisons périclinales sont les intersec lions des Pli coffré. Voir pli.
(déformation plastique). Synonyme de déformation charnières avec la surface topographique (terminaison
continue.
Voir spinelle. -(� l.:rat,�) périanticlinale pour les anticlinaux, périsynclinale pour Pli couché. Voir pli. ; -•ë1·, , a ......J.,
-
Plateau.n.m.
Plesiosaurus. .);,.�- .)�
les synclinaux).
La direction d'un pli est celle de l'axe du pli. La direc­
tion d'une couche est représentée par l'intersection
Pli de couverture. Voir pli.
Etendue de terrain assez plane, parcourue par un ré­
seau hydrographique assez encaissé. Reptile marin du Jurassique.
·.)..,,�;../� d'un plan de stratification avec un plan horizontal quel- Pli de fond. Voir pli.

d'· ·: L·
Pli déjeté - 288 - - 289 - Podzol

PLIS ISOPAQUES Pli renversé. Voir pli. ½fo � Pluton.n.m.


1
Les plutons sont des massifs rocheux qui résultent de

A�4#�-
I ; I / Pliensbachien.n.m.
/ / /
�(.· '·._!°_. la cristallisation d'un magma fondu en profondeur (ex.
1 .. I
granite).
créte1 c.harn1ere Division stratigraphique constituée de Carixien et du
Domérien (Jurassique inférieur). Voir tabl. stratigra­
phie. Plutonique.adj.
-��_,.i..,.-��
·
Pliocène.n.m. (,?.)L.:,- "-:,-À� ½.;L.:,
Qui se rapporte aux plutons.
Etage supérieur du Tertiaire, qui succède au Miocène.
Droit Oêjelé En genou Oé\•ersë Renversé Couché
voir tabl. stratigraphie.
Plutonisme.n.m.
Plio-Quaternaire.n.m.

-�'
.;�I .bl...!....:..JI ��I �I
Expression qui désigne l'ensemble du Pliocène et du C,?
Quaternaire.
C'est l'action géologique qui donne naissance aux plu-
Racine tons.
Plissé.adj. Affecté de plis.
�- <:?_,.b....
Pluvial.n.m. -(,?� - (,?.)o....o
Eli ré Laminé Pli-faille et Ch muchant Plissement.n.m. �- , I�) - � . .r--1t....-�
Déformation des couches géologiques en donnant des Les pluviaux sont des phases climatiques du Quater­
plis. naire maghrébin, durant lesquelles les régions tropi­
classification des plis en fonction de leur section transversale. (J. Aubouin et al.)
cales ont reçu d'abondantes précipitations. Les phas­
Plissement. es pluviales ont été séparées par les périodes
(relief de plissement). Voir relief structural. interpluviales pauvres en pluies. On tente toujours de
rapprocher les pluviaux aux glaciaires reconnus dans
-..::..t.,,...b..Jld..L� l'hemisphère Nord.
Plissotement.n.m.
Ensemble de petits plis. . b� 1 Pm.
Symbole chimique du prométhéum.
Plomb.n.m.
SYNCLINORIUM Métal très dense d'un gris bleuâtre (sym. Pb; n° at.82; Pneumatolyse.n.f. -� �I
m. al. entre 206 et 208; ion 4+ de rayon 0,84 A ° ; Voir pneumatolyte. ,b .; 4-,...:Jl..::..1.:,Li.:J�
d.11,3), mou, facilement fusible, se laissant bien tra­
Anticlinorium et synclinorium vailler et laminer, du sysème cubique quand il est natif.
On le trouve dans des silicates, des sulfures, sulfates, Pneumatolyte.n.m. ..::.. 1 jil..J L:, � ..::..1.:,Li
phosphates, carbonates. On l'extrait de la galène.
Pli dyshannonique. Voir pli. ·()l.........'il .J
Vapeur(gaz) enrichie en métaux et en F, B, Cl, qui se
Plombifère.adj.
Pli en coffre. Voir pli. déplace en profondeur (ce déplacement est appelé
Qui contient du plomb. pneumatolyse).
Plis concentriques (A) et plis semblables (B) Pli en écaille. Voir pli.
Plongement.n.m. Pneumatolytique.adj. - b�'iI U:...;11
Pli en éventail. Voir pli. � .J ..>-"�
J.<l...:. � L:, � La - b .; 4-,..:J I . ;_,.i..,..::..J
Pli déjeté. Voir pli. Pli en genou. Voir pli. ½.JI.;� . ..::..1.:,Wl.:J�
Angle que fait un axe de pli, une linéation orientés vers
le bas, avec l'horizontale. Voir pendage. 1- Qui se rapporte à la pneumatolyse. 2- Stade pneu­
Pl i déversé. Voir pli. Pli en nappe. Voir pli. ü.:..I .)· ......J:.
- matolytique: stade final de la cristallisation d'un mag­
Plongement axial. ma (à 600-400° C avec concentration en gaz). Voir or­
Pli-faille. Voir pli.
-·1......J:. thomagmatique, pegmatitique.
Pli diapir. Voir pli.
-
Lli �
- Plongement de l'axe d'un pli quelconque.

Pli dissymétrique. Voir pli. Pli-faillé. Voir pli. b�� Plume. Voir point chaud.
Podzol.n.m.
Pli isodinal. Voir pli. �1 ½ .:,1 _,.::.....� L'un des sols les plus répandus des régions tempérés
Pli droit. Voir pli. Pluriliminaire. adj. -½.l .J ..l.:>. J4 humides. Il montre de haut en bas: Ao: très épais, hu­
Pli laminé. Voir pli. mus brut, exclusivement organique ou presque, foncé;
Voir chaîne. ·½.;Ü-d _.b_.., a
Podzolisation - 290 - 291 Polygonal

A1 : noir, acide, sans structure nette, mélange de rieure du corps recouverte d'une cuirasse formée de dans des zones d'oxydation des filons hydrothermaux
matière organique et de matière minérale peu décom­ plaques osseuses. Lacustres, fossiles (Silurien­ POi.( 0( IIOTATION POLE EULERIEN et dans les roches sédimentaires. Voir pyrolusite.
posées. A2: complétement décoloré, blanchâtre ou Carbonifère). 3- Chondrichtyens (ou elasmobranches,
ou Sélaciens): squelette cartilagineux (Requin, Raie). Polie(âge de la pierre polie).
grisâtre, structure en grains isolés, consistance cen­ -�
A peut près tous marins (Dévonien-Actuel). 4- Ostéich­
dreuse, pH 4 à 4,5; 8: comprend un ou plusieurs hori­ -��I ��I �1- J__,.L:..11 ��I
tyens: contenant la plupart des poissons actuels.
zons d'accumulation, par Ex. 81 et 82, humique et fer­
Dans ce groupe on a: a- Actinoptérygiens marins ou Synonyme de Néolithique.
rugineux: souvent concrétions ferrugineuses, d'eau douce, avec des nageoires dont les os sont ray­
quelquefois alios, C: roche-mère. onnants. Dévonien-Actuel. b-Crossopté-rygiens: ma­ Poljé.n.m. Voir modelé karstique.
rins et lacustres, n'ont comme présentant actuel que le
Coelacanthidé Latimeria chalumnae. (Dévonien­
Podzolisation.n.f. - Uj� 1
Actuel). c- Dipneustes: respirent par branchies et pou­ Pollucite.n.f.
W� - .J-o_;.. X b .)�-../.J 1 - J_,'j..i_,..,J I w-=� mons, lacustres. Dévonien-Actuel. Tectosilicate de césium Cs(AI Si2 06)H20, appartenant
. b..i:.'.) 1 au système cubique. On la trouve rarement dans cer­
Evolution d'un sol vers le type podzol. Polarisation rotatoire. taines pegmatites.

Polonium.n.m.
Poecilitique.adj. Phénomène optique des cristaux asymétriques, qui ont Elément radioactif (Sym. Po, n° al. 84; m.at. 210; ion 6
Qualifie un cristal d'un minéral qui contient d'autres pe­ un pouvoir rotatoire, c'est-à-dire qui engendrent une + de rayon 0,67° A). Dans la série du radium, le poloni­
tits cristaux d'un autre minéral. rotation du plan de vibration de la lumière polarisée qui um est identique au radium F de période 140 jours; par
les traverse. expulsion d'un hélion, il donne le radium G ou plomb
stable.
Poeciloblastlque.adj. Polariseur.n.m.
Voir microscope. Polychroïque.adj.
Se dit d'une structure d'une roche métamorphique où
Qui se rapporte au polychroïsme.
des porphyroblastes (minéraux métamorphiques
d'aspect porphyrique) existent.
Polarité.n.f. Polychroïsme.n.m.

Point chaud. Phénomène dû à la polarisation des radiations, qui per­


Orientation originelle d'une couche, d'un blanc, par
met d'observer sur une substance des colorations va­
rapport à la gravité. Pour la connaître ou utilise différ­
riées selon l'angle sous lequel on la regarde,
Les points chauds sont des manifestations volca­ ents critères (critères de polarité ou figures géo­
l'absorption des radiations étant différente suivant leur
niques mantelliques apparemment fixes. L'existence tropes): 1- par la présence des fossiles: les fossiles
incidence.
de nombreux volcans sous-marins souvent alignés ou les plus anciens sont en bas et les plus récents sont
groupés en essain, conduit à admettre l'existence en haut. 2- Par les fossiles fixes restés en position de
dans le manteau de points chauds, ou panaches, qui vie ou par les traces d'organismes (ichnofossiles}. 3- Polycyclique.adj.
semblent immobiles par rapport aux plaques. Par inter­ par la présence de figures, soit à la base des barres �!� �CJ/�� t��r�it�:
tl
të.;' nè n
����n�e J 3� lu��u1�{
A, pos i t i on de l'ax e de rotati on de deu x plaques
axe
Qui a subi l'action de plusieurs cycles. Ex. Falaise pol­
mittence, ils émettent du basalte que la plaque prend soit au sommet, soit encore à l'intérieur des barres. a re ycyclique, modelé polycyclique, etc.
�·�t�T1 !n d; rf��..! \' g� è!i!lW�9�1':.'1��1 1�s X:ô1�:
ar a à a
en charge et entraîne. Voir hyporelief, ichnofossile. eulériens des pôles terrestres. On notera �ue la
Tous ces critères ne sont valables que si les couches 0 d cé c 1
ra���� � ra�';,,��m�C:.7:s ��i � �/i��e �r:::"�at:� � ��� Polyèdre fondamental.
0
Point coté.
ne sont pas boulversées par la tectonique (ex. Charri­
age, failles, plis ...).
i� �1':i:'e r'i.� r J;!�T:/r::; 1e 91abe avan t é té o r ienté

en fo n ction des pales euler iens : cette fois, la


1ei fa�I�';,�
f�a"nsf�;�;�t! � la�RC�l��le� � �o:.�r: f�is e
e i n é id 0
- �L.......'JI (_,_b........JI � - �L....... 'JI
Point dont l'altitude (la cote) est notée sur une carte. les méridien s et les lat i tudes vraies qui appa­
raîtraient obliques. Voir cristal. .�L......'J 1 (_,J.........J 1 ..i..i..o.::....
Polarité orogénique. L...l..b..i::......'JI S i donc la conceptio n est exacte, Il doit s'ensuivre
Point de Curie. ��;rnn dr'i.ff�g��anx�n 'i.sr r gLT�l i ��s d�ô:irc:Jl!.'r i:�� ��
-�4,.=ù'JI rotat i on d'une plaque par rapport à u ne autre, la
Voir paléomagnétisme. zo ne d'accrétio n correspondante ap11araîtra méri­ Polygénique.adj. - t�I .,i J..w,'il �..i.U..:.
dien ne et les failles transformantes latitudinales.
Migration des phénomènes tectoniques majeurs il y a autant d 'axes des P,ôles eulérien s différents
que de groupem ents de plaques deux à deux. O n
Poissons.n.m. (charriage, métamorphisme} des zones internes vers o les pôles euleriens n 'ont aucu n e réalité
les zones externes d'un orogène. Voir géosynclinal. ::, irJ:i e��e�

Vertébrés caractérisés par un corps adapté à la vie Se dit d'une roche sédimentaire détritique, conglomér­
aquatique par sa forme en fuseau et recouvert de Poli.n.m. atique dont les éléments sont de natures différentes.
Pôles eulériens.
plaques osseuses ou d'écailles. Ils ont des branchies Surface d'un affleurement rocheux ou d'un galet lissée S'oppose à monogénique.
et des nageoires. Il y a plusieures groupes dont les Tout déplacement d'une calotte sphérique peut être par l'érosion glaciaire.
plus importants sont: 1- Acanthodiens: poissons ma­ considéré comme une rotation d'un axe passant par le Polygonal.(sol polygonal).
Polianite.n.f. �UI � .,i ½,;..
rins ou lacustres avec des épines au lieu des nage­ centre de la sphère et coupant la sphère en deux
oires. Primitifs (Silurien-Permien). 2- Placodermes: points opposés correspondant aux pôles de la rotation Oxyde de manganèse Mg 02, du système quadratique. ·½�I ..::..,l.a.L..;..ll ..::..,lj
avec deux machoirès et deux narines, partie anté- qui sont appelés pôles eulériens. Se présente en cristaux gris, noirâtres. On le trouve Voir sol polygonal.

f· ·; L·
Polymétamorphique - 292 - 293 Prasinite

Polymétamorphique.adj. J�IJ�
Pontien.n.m. Porphyroïde.adj . i,?� - i.,r>[.jl.........
(méthode du potassium-argon). Méthode de datation
par le comptage de la radioactivité résiduelle d'un iso­
Division stratigraphique située vers la limite Miocène­ Qualifie une structure qui présente de grands cris­ tope du potassium (K40) dont la désintégration, en lib­
Relatif au poymétamorphisme.
Pliocène. Voir tabl. stratigraphie. tau x dispersés au sein d'autres _plus petits. S'applique érant de l'argon, est très lente et dont l'activité reste
Polymétamorphisme.n.m. J�IJ.U..::. surtout pour les roches magmatiques. enregistrable après 1330 millions d'années, même par
Porcelané.adj . __,.à� - �� des températures très élevées. Par exemple on peut
Superposition de plusieurs phases métamorphiques au Se dit des tests de Foraminifères brillants en lumière
cours des temps géologiques. Voir polyphasé. Porphyroïde.n.m. �� 1 J L..........J 1 _,...;......- dater une éruption volcanique malgré la haute tempéra­
réfléchie. Se dit aussi de l'aspect des minéraux rappe­ ture des laves et fixer l'âge des découvertes posté­
lant la porcelaine. Roche métamorphique à Îits quartzo-feldspathiques, rieures à la catastrophe.
Polymorphe.adj. pris dans une matrice schisteuse.
Se dit d'un minéral présentant le polymorphisme. Porcelanique.adj. w ··
- � Potsdamien.n.m.
Porostroma. ... 0
•.,-
•• •':b��; ��
Qui a l'aspect de la porcelaine. L'équivalent du Cambrien inférieur.
Polymorphisme.n.m. -�IJ.U..::. Autrefois, ce terne désigne des Algues fossiles pos­
.u
!S..!.
Poreux.adj . sédant une microstructure filamenteuse de position
systématique incertaine. Actuellement un petit nombm
Poudingue.n.m.
Le fait pour certains minéraux d'avoir la même compo­ Qui présente des pores.
sition chimique mais cristallisant dans des systèmes de genres est rangé dans ce groupe, par exemple gir­ Roche sédimentaire détritique formée de beaucoup
différents. Ex. L'aragonite Ca C03 orthorhombrique, la vanella. d'éléments arrondis, bien usés (galets, graviers), de
Porosité.n.f. diamètre supérieur à 2 mm.
calcite Ca C03 rhomboédrique.
Qualité de ce qui présente des pores. Dans une roche Portland ien.n.m. > •>
Polyphasé.adj. - ..Jl�')'IJ� - _,1_,.L ou un sol; rapport du volume des vides au volume àp­ Poulier.n.m. �
parent. Les vides sont occupés par l'air ou des li­ Etage le plus élevé du Jurassique. Voir tabl. stratigra­
phie. Flèche littorale en bordure d'estuaire ou de baie.
-�� � ...,i quides.
Se dit de la succession de phénomènes de même na­
Poupée du loess. - �1->-" ...,i I.S"'°J
ture dont les effets se superposent. Ex. métamorphis­ Porphyre. n.m. - �.,4-w:, � _,_,.,JI _,..:,,...- Post-glaciaire.n.m. ��I .u..,. L...
me polyphasé, tectonique polyphasée. .�1 �IJ-" ...,i ;.,.� - �I
..,.,4,.....,JI JL..........ll _,...;......­ ..,�I � I .u..,.
Roche magmatique ayant-de grands cristaux de feld­ Période climatique qui correspond à l'établissement de Voir loess.
Polypier.n.m.
spath dispersés dans une pâte aphanitique. conditions tempérées en Europe à l'issue de la der­
Test calcaire de certains polypes (cnidaires). nière glaciation. En Europe du Nord, le post-glaciaire Poussée.
Ponce.n.f. Là� - ü' .'·. - ûlii. - 01� Porphyre rhombique.n.m.
est subdivisé en cinq phases: préboréal, boréal, atlan­ (Lambeau de poussée). Voir lambeau.
- JL..........ll tique, subboréal et subatlantique. Au début du post­
glaciaire, l'Europe a connu le développement des cul­
Roche magmatique effusive(essentiellement sialique),
contenant un verre volcanique et accessoirement des - - l ...,......')'I t..,...·) �
.(ü....:âJ.JILl ..•
· 11
tures épipaléolithiques; pendant la phase atlantique, la Pr.
cristaux de divers silicates, de zéolites, de calcite. Variété de microsyènite. Voir syénite. forêt a gagné de grands espaces et les cultures néoli­ Symbole chimique du praséodyme.
Couleur gris très claire, jaunâtre, rose. Texture vésicu­ thiques se sont épanouies. L'introduction de la métal­
laire, très riche en bulles et en vacuoles, ce qui lui
confère une très grande légèreté (elle flotte sur l'eau).
Porphyrique.adj.
-i,?L......... � lurgie du bronze en Europe est contemporaine du Sub­
boréal.
Praséodyme.n.m.
Elément chimique dont les oxydes sont parmi les con­
Structure généralement scoriacée, avec des vacu­ -�.J-:'-'l.)�� stituants des terres rares (Sym. Pr; n° at. 59; m.
oles, souvent orientées selon le courant de lave. Fré­ Se dit d'une stucture des roches où coexistent des Post nappe.adj. - ..::,� 1 �...,...::.. .u..,. L... at.140,92; ion 5+ de rayon 1,06 A°). Métal jaune clair
quents remplissages par des zéolithes, de la calcite, phénocristaux et une pâte microgrenue ou un verre.
etc... Il s'agit d'un matériau expulsé violement en l'air, ,½_;.Dl donnant des sels d'un beau vert.
lors des phases initiales riches en gaz du volcanisme Qui vient ou qui se produit après la mise en place des
Porphyrite.n.f. Prasinite.n.f.
explosif. Les ponces sont fréquentes dans les volcans nappes.
acides et même dans la croûte superficielle de cer­
Roche métamorphique régionale, basique. Contenant
taines coulées. Potamides.
Andésite à faciès paléovolcanique, vert. Terme em­ chlorite, actinote, albite, épidote, et accessoirement:
Ponceux.adj. ployé aussi pour désigner des microgabbros altérés. Gastéropode d'eau saumâtre ou douce. Tertiaire­ calcite, quartz, rutile, sphène, muscovite, phengite,
Se dit d'un structure à innombrables vacuoles. Actuel. magnétite, ilménite, grenat, horblende, glaucophane,
- __,.à & .,...,.L;,
Porphyroblaste.n.m. ankérite. Couleur vert clair, passant parfois au
Pongldés.n.m. jaunâtre ou au bleuté. Texture, variable, essentielle­
-��l_,�I Potassium.n.m.
ment nématoblastique et lépidoblastique, avec de
La famille à laquelle appartiennent les Singes anthro­ Grand cristal développé dans une roche métamor­ l'albite en petits ocelles poeciloblastiques (albite ocel­
Métal alcalin (Sym.K; n° at. 19; m.at. 39,096; ion 1 +
poïdes contemporains des Pongidés et celle des Ho­ phique. laire). Grain surtout fin. Structure massive ou zonée, a
de rayon 1,33 A° ; d. 0,86), mou, blanc d'argent, très
minidés (Oréopithèques et Pliopithèques) constituent bandes alternées enrichies en un composant particuli­
réactif et oxydable. Il s'allie facilement à la plupart des
la superfamille hominoïdea. Porphyroblastique.adj. er, mais jamais schisteuse. Les résidus minéralo­
- �L........ � métalloïdes et il est présent dans les chlorures des év­
aporites. giques et structurraux (de gabbros ou de diabases)
Ponor.n.m. -�_,Jl,,-�� -���.J-:'-'l.)��-�� peuvent être fréquents. Roches présentes dans les
.L..Jt..,.-i� Se dit d'une structure de roches métamorphiques, qui séries basiques de basse et moyenne température
Potassium-argon. i�L.:....,_,.JI ��
Trou situé dans un poljé, par lequel les eaux se per­ (faciès des schistes verts et des schistes à glauco­
présente des porphyroblastes au sein d'une matrice
dent. finement cristallisée. , ü_.,.i .,1 phane). Les prasinites proviennent du rétrométamor-

d'· ·, L·
- 295 Préhistoire
Pratt - 294 -

phisme dans des faciès de schistes verts, de roches à une ligne tranchante en zigzag. Les premiers hommes
glaucophane, ou du métamorphisme progressif, en mi­ n'utilisaient pratiquement que le chopper ou le chop­
lieu hydraté, de laves basaltiques, de diabases et de ping-tool et non l'éclat qui avait été détaché du galet
gabbros. Elles peuvent aussi dériver, pour une faible ayant servi de matière de base.
partie, de tufs ou de marnes ferrugineuses. Une impor­ 2- Paléolithique inférieur: Au cours de cette période
tante part des prasinites sont des roches polyméta­ règne l'industrie du stade Chelléen-Abbevillien­
morphiques. Pétrographiquement on a les prasinites Clactonien. Il s'agit d'une industrie constituée de "coup
au sens strict et les ovardites. Les ovardites contien­ de poing", de bifaces taillés à grands éclats. Les
nent: albite, chlorite abondante et accessoirement: éclats eux-même étaient utilisés et on leur donne le
épidote, sphène, calcite. La structure est générale­ nom de Clactonien. Cette industrie était utilisée par 1a 1b
ment porphyroblastique ocellaire. Les prasinites se des Archanthropiens.
transforment en amphibolites lorsque le métamorphis­ 3- Paléolithique moyen: L'évolution de l'outillage, vue
me croît. dans les étapes précédents, s'y poursuit et s'y ampli­
fie: la plupart des outils de pierre sont maintenant re­
Pratt. touchés, et on utilise de plus en plus des éclats au lieu
(modèle ou hypothèse de Pratt). Voir géodésie. des galets taillés eux-mêmes.
Le paléolithique moyen: L'évolution de l'outillage, vue
dans les étapes précédents, s'y poursuit et s'y ampli­
Précambrien.n.m.
fie: La plupéart des outils de pierre sont maintenant re­
4
Période précédant le Cambrien. Voir marge. touchés, et on utilise de plus en plus les éclats au lieu 2b 5
des galets taillés eux-mêmes.
3
Précontinent.n.m. -"".)Lill �-->-11 Le paléoltihique moyen est marqué par plusieurs civili­
sations bien distinctes caractérisées chacune par des
·"".)LiJI..J�I outils particuliers. En premier lieu, il faut citer
Synonyme de plateau continental. Voir marge. l'industrie du stade Chelléen. Ce stade est caractérisé
essentiellement par des outils nouveaux qui sont le ha­
Préhistoire .n.f. - t--=.)L...:.._JI � L. chereau et le biface. Ceux-ci sont plus légers, moins
épais, leur bord est plus régulier et leur forme plus géo­
-�� métrique. Cette industrie représente le perfectionne­
C'est l'histoire avant l'apparition des témoignages éc­ ment de celle de !'Abbevillien. L'Acheuléen débute au
rits. Elle se matérialise par les restes d'activité hu­ Mindel-Riss et s'étend au Würm ancien où il est com­
maine: industrie, art, etc. Ces restes permettent temporain du Moustérien et où il s'achève avec le Mi­
d'établir une stratigraphie valable pour chaque région. coquien aux bifaces cordiformes caractéristiques. 8a 8b
Nous rappelons que l'évolution de l'homme après son On peut identifier une autre technique au sein de
apparition sur la terre est une évolution psychique, in­ !'Acheuléen, qui est nommée technique levalloisienne
strumentale et non anatomique. L'homme a appris très et qui cinsistait à prédéterminer la forme de l'éclat.
tôt à façonner la pierre et n'a connu d'autre outillage Cette technique persiste au cours de la période sui­
que vers 6000 B.P. A ce moment la pierre polie vante; le Moustérien. C'est la raison pour laquelle on
(Néolithique) remplace la pierre taiilée du Quaternaire emploi souvent l'expression d'industrie levalloiso­
ancien au Péléolithique supérieur. Aussi, les premiers moustérienne.
hommes utilisaient très probablement des outils en Parallèlement à la civilisation acheuléenne, une autre 9b IO li
bois, les plus faciles à fabriquer mais aussi les moins civilisation se développe pendant le Riss: c'est le Tay­
durables: il ne nous en est, malheureusement, rien re­ acien, caractérisé par l'abondance de pointes et
sté. On ne connaît des divers outils fabriqués et utili­ râcloirs.
sés par l'homme préhistorique que ceux qui étaient en Enfin, au Würm 1, les industries paléolithiques se per­
pierre, et parfois en os ou en ivoire. fectionnent et se diversifient pour atteindre un stade Les industries humaines (in ch. Pomerol)
b : chopping-tool ou taillant,
L'outillage de pierre a évolué depuis une forme primi­ d'évolution nommé communément le Moustérien. Dans 1- Pebble culture : galets aménagés, a : chopper ou coupoir,
tive très simple jusqu'à son stade ultime, le plus per­ c : polyèdre (taille multidire ctionnell e).
ce stade, les éclats bien façonnés sont transformés par éclats
fectionné, cette évolution fut lente et progressive. en pointes, râcloirs, perçoirs, grattoirs, etc ... 2- Abbevillien (Chelléen) ; a : biface, b : taille clactonienne
1- Quaternaire ancien: Les premiers outils connus da­ Les Néanderthaliens habitaient des grottes et des 3- Acheuléen-biface plus régulier
à facettes résultant de la prép-
tés de 2,2 Ma, ont été découverts dans la vallée de abris-sous-roches, des encorbellements de roches. Ils 4. levalloisien: grand éclat levallois avec son plan de frappe
l'Omo(Abyssinie). Il s'agit essentiellement de galets campaient parfois hors des cavernes, comme en té­ aration du nucleus
aménagés ou pebble culture. Ces outils se présentent moignent les découvertes des outils moustériens en 5- Tayacien : pointe dite de Quinson
soit sous forme de polyèdres, taillés par enlèvements plein air. Ils taillaient le silex, mais à son défaut, ils 6- Moustérien -a : grattoir, b : couteau à dos
multidimentionnels, ou de chopper, taillés par façonnaient des quartzites et autres roches dures. 7- Périgordien : burin
enlèvement unidimentionnels et ayant une partie tran­ Les Néanderthaliens ont aussi utilisé l'os dont ils ont 8- Aurignacien -a : grattoir, b : grattoir-pointe.
de laurier", b aiguille à
chante pouvant servir à tailler, couper, déceper. Un fait des grattoirs, des poignards. Le bois fut, sans 9. Solutréen -a : pointe à cran ayant la forme générale d'une "feuille
autre outil, dèjà plus perfectionné, appelé chopping­ doute, un de leurs principaux matériaux, mais nous chas,
tool est obtenu en donnant au galet deux coups de n'en trouvons que rarement les vestiges, sous forme 10- Magdalénien : harpon
percuteur successifs de deux côtés, ce dont il résulte d'épieux durcis au feu. 11- Néolithique : hache en pierre polie.
Préhistoire - 296 - 297 - Préhnite.

....."' -.. ....




., ,!'!
En Europe, avec les outils de pierre on trouve souvent été développés avec les grottes ornées d'Altamira
::,
Âges

.. .. -"
C:

� ..... ::a
des ossements d'une faune de climat froid et tempéré,
1..
(/)
(avant Cl,) Q (Espagne} et de Lascaux (Dordogne en France).
cr Hominidés 1 ndustri
notre -w ·;.
.; . es comme les Mammouths, les Rhinocéros, les Boeufs, 5- Le Post-Glaciaire ou Holocène: Pendant cette der­
-w
Q
C.
"' les Rennes, les Antilopes, les Ours des cavernes, les
<.:I
(.!) '�
ère ) nière partie du Quaternaire, c'est-à-dire pendant les

7
1000 Loups, les Renards, les Chats sauvages, les Lions, dix derniers millénaires ont peut distinguer: le Mésoli­
"-<i
\ Ages
des
<> :,
� etc ... thique, le Néolithique, la Proto-histoire.
métaux(
Ot;
L'homme de Néanderthal savait faire le feu et ses foy­

N· -�..--" .
-,,o. - Le Mésolithique: C'est une période de transition entre

- <.>,c
...... ers ont été découverts dans maints gisements. Se reli­ la Paléolithique et le Néolithique. Les industries mésoli­
w
2 000 z
a:
., ;:; giosité est attestée par sa pratique du culte de l'Ours. thiques règnent sur 5000 ans environ, de 10.000 à
-

� ! "' "" ;,
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<
·-t:o..,
Les Néanderthaliens s'adonnaient aussi au culte des

N ·v..
5000 ans pendant le Pré-Boréal (9000). Le Boréal
u
....u
N�OLITHIOUE morts. Des sépultures humaines constituées par des (8000). le Pré-Atlantique (7000) et l'Atlantique carac­
J 000
.,.,
(.J

....<.:I '<,
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UJ
fosses préparées ont été découvertes dans plusieurs térisé par la transgression flandrienne (mellahienne au
t:::
0 <.;

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...
gisements. Auprès du mort, des vivres, des armes
4 000
.,t: C e
Maroc). L'industrie est celle de l'Azilien au début, ca­

CU
étaient mises à sa disposition, afin de lui assurer une ractérisée par l"abondance de grattoirs au détriment
0
5000 0 Cl)
vie surnaturelle. Dès pierres colorées (jaspe, ocre,
cr: ::c

MËSOLIT�IQUE des burins, des harpons larges et plats, des lames à

...
6 000
.,
o.

f\\J
quartz) étaient rangées en cercle autour du cadavre,
7 000 -�"' dos, des galets peints de signes symboliques. A la fin

t:::
preuves de préoccupation esthétique.

'..
du Mésolithique, on note le développement des micro­
8 000
9 000 "<>ê D'après ce qui précède, nous constatons que les
..
-::! lithes avec en particuliers des microburins, des petits
10 000 E Néanderthaliens étaient plus intelligents que leur préd­
i . grattoirs, des triangles de diverses formes, et des out­
f\\f 1
0
a.
:X: t"'
_§�·
écesseurs et avec eux les progrès techniques étaient ils en bois de Cerf. Selon leur âge, la nature de leur in­
'll
... C.

t:::
Solvéen plus importants.
� dustrie et leur lien géographique, on distingue le Sau­
.,"' <:
<a..
4- Paléolithique supérieur ou Epipaléolithique: Depuis veterrien, le Tardenoisien, le Maglémosien, etc ...
t:::
....
-�
20 000 A ./\ . 53.000 ou 40.000 ans, le Paléolithique supérieur voit L'homme du Mésolithique était un chasseur, pêcheur
:1:
.,t::: "'C ungnac1en

�, V
::: "t une très grande diversification de l'outilage de pierre.

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Perigordien et nomade.
JO 000
2
a. : ::>
a:;
·a"'.,� Successivement, on trouve au Périgordien, à - Le Néolithique: C'est l'âge de la pierre polie. Les
1
1 ..., - ::i !'Aurignacien, au Solutréen et au Magdalénien des out­ hommes deviennent agriculteurs, éleveurs et séden­
�,_:

{I
<t:';;;

- C ""'""
'-
40 000 3:: \ (.) ils de plus en plus perfectionnés, soignés, d'usage de taires. lis construisent des villages et inventent la
t:::"'
....
(/) C"O

t::: '-.
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plus en plus spécifique. poterie.

t
50 000
"'"
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0-c,
":::::;: - Le Périgordien: Il a débuté au würm 11-111 et s'est pour­
"- ·-:,
=tz L'industrie lithique est caractérisée par le développe­
70 000 UJ
60 000 z � <>.::: suivi pendant le Würm Ill. Le Périgordien se caractér­
...... \
g,u � a.
ment des pierres polies {haches), des meules, des

1J "":,'"
--<> ise par la présence de râcloirs denticulés, de couteaux
80 000
90 000 i\. à dos, de grattoirs, de burins, de perçoirs, de lames
pointes de flèches aux formes variées sans oublier la

(.J C présence de racloirs, de burins, de grattoirs, etc...
<e
100 000 1- (.)
a: Q. tronquées. Les premières civilisations néolithiques ont fait leur ap­
0
....
"'a:; <)

<e
120 000
. .;t ... -
>- ..... - L'Aurignacien: L'Aurignacien se développe pendant parition au Proche-Orient vers 7000 ans avant J.C.
-<:.) C

- - \ ....-....
tout le Würm Ill. Il montre un net perfectionnement des Progressivement, elles se sont étendues vers l'Ouest
:,
(.)
� a:
<O
Cl) ·G)
Cl) outils avec des grattoirs bien façonnés, des lames
" "
en passant par les voies de pénétration naturelles,
Cl) '-
200 000

-
(.) C.
"O 0
plus longues, des burins(burins dièdres, burins sur
>
c'est-à-dire le long des côtes méditerranéennes et les
.,
�·
a:; .c

� u<i
C; 2:
....... "'� t:::

-��
·<.>- <) troncature retouchée). Un outillage en os accompagne grands fleuves.
300 000 ::::> _. 0 C q
l'industrie lithique (perçoirs, lissoirs, pointes, sagaies, · Protohistoire (âge des métaux) et histoire.
:�-0 .... �
·c.,

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:1,"c: \ë
350 000 �- ::, "'�
etc ...). De même, les premières sculpture font leur ap­ L'âge du Cuivre apparaît vers 7000 ans en Asie mi­

-� -
400 000 ......
-2 parition: Venus aux formes rebondies.

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neure. L'âge du Bronze qui lui succède commence aux
d
C (11 C
z .:::
:,::
500000 a. - Le Solutréen: Vers la fin du Würm Ill, les industries du environs de 4500 ans. L'âge du fer commence vers
600 000
<.:)"�-
o ,_�
E -� ...- Périgordien et de !'Aurignacien sont remplacées par 3200. Le fer connaît deux stades successifs: celui de
700 000 � celles du Solutréen. Le Solutréen est caractérisé par Hallstadt et celui de la Tène. Au début de l'âge des mé­
.C<(

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�;;; o "'
800 000 { � .0
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----.e� j un outillage constitué de longues lames fines ressem­
u.: ::::,
N taux (de 4000 à 3000) furent construits les méga­
.0
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C
9 00 000 u;:
c.:>
....,
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blant à des feuilles de laurier, de fins grattoirs, des
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lithes(dolmens et menhirs).
et
tnOO 000
1200 000 z �-..:- r pointes à cran. Les solutréens ont inventé de tir à l'axe Au cours de cette période, l'homme invente l'écriture,
·"'a a..�
"
"-
g� \l et la couture. La civilisation solutréenne est purement domestique certains animaux et développe les struc­
� /
a. -r-,"'
occidentale, elle ne s'est pas répandue ailleurs et dis­ tures sociales.
UJ
.:C .0
1800 000
"
c..
.0 paru brutalement vers 18.000 ans. Autrement dit, elle
'-
E ,,,. ..
2000 000
cr: w OONAU

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z E , n'a dépassé guère l'interstade Würm Ill-IV. Préhnite.n.f.
2.
2 500 000
<t
-...., - ·r"'"
;;;
3 000 000
1-
u .... :,
- Le Magdalénien: La civilisation magdalénienne rem­
place celle du Solutréen vers 18.000 ans et s'achève Nésocilicate Ca2 Al2 (Si3 010) (OH2), du système ortho­
C.
0 <i
cc ,._o
CO
vers 10.000 ans avec le Würm IV, en même temps que ombique. Se présente en cristaux tabulaires, en cris­
4 000 000 CO
5 000 000 1- Q., prend fin l'âge de la pierre taillée ou Paléolithique. Le taux groupés en éventails ou en crête, ou par­
Magdalénien a livré avec ses industries lithiques, une allèlement. Couleur blanche, ou vert clair ou vert
industrie en os, et en ivoire: hameçons, tridents, ai­ étrole. Dure, légère, à clivage basal. Minéral hydro-
guilles, etc. Les Magdaléniens étaient de bons chas­ lhermai de remplissage des cavités des basaltes. Fis­
seurs, comme en témoignent les restes de Rennes. sures des roches intrusives et métamorphiques,
Préhistoire (A. Foucault t et J.F. Raoult).
C'est aussi au Magdalénien que la sculpture et l'art ont schistes à faciès des zéolithes.

,f L·
Préphan érogames. - 298 - - 299 Prospection sismique.

Préphanérogames.n.f. Empilement d'écailles tectoniques situé au front d'une


Profil d'équilibre. (ou loge embryonnaire). Première loge du test des For­
plaque au-dessus de certaines zones de subduction.
Voir profil d'un cours d'eau. aminièfes.
Plantes fossiles placées entre les Ptéridophytes et Les écailles les plus basses sont les dernières for­
des Phanérogames. Ils ont une grande ovule. Parmi mées.
Protéthéum.n.m.
eux, on a les Ptéridospermales (ou "Fougères" à Proactinium. Profil dissymétrique. -�
grains"), les Cycadales, les Cordaïtales et les Gink­ Elément chimique du groupe des terres rares
goales. Elément chimique(Sym. Pa, n° at. 91; m.at. 231). -�� "i � - l>_).;l.:ü
• "i (lanthanides). (Sym. Pm; n° at. 61; m. at. 145; ion 3+
Voir profil d'un cours d'eau. de rayon 1,06 A0). Elément radioactif.
Pré salé.n.m. -WUl

l_,...-J'...' Proboscidien.n.m.
Profil longitudinal. Proostracum.n.m. - U..i....:J I L.â..o
Voir schorre. ·.)La...,Jl ...,...;i Mammifères (groupe des éléphants), connus depuis
_,i ..::.,� .) t.,.......J I U..i...:..:,... c.>4-J 1 , �1)
!'Eocène. Voir profil d'un cours d'eau.

Prétiglien.n.m. �;�1
Première période froide de type glaciâire éleThistoire Prochlorite.n.f. - ½-½ � � .)� Profil transversal.
Fragile lame en partie cornée et jamais fossilisée chez
.(d-:c'-:' Ll...:.

géologique récente (Pliocène final), reconnue, en Hol­ Voir chlorite. Voir profil d'un cours d'eau. les squelettes des Bélemnites.
-�.)�J..>-:'-•: ·:·.;.
lande.
Profil tectonique.
Propylite.n.f.
Priabonien.n.m. Prod.cast. Voir coupe tectonique.
Roche volcanique altérée, du type dacitique ou andési­
Etage du Tertiaire, équilent du Ludien(Eocène moyen). Voir hyporelief. tique.
Voir tabl. stratigraphie. Profil topographique.
Prodissoconque. n.f. (ou coupe topographique). C'est une section par un Propylitisation.n.f. - _;.L... y:,,. �
-��, .., �,'j1 .., �.::.w
Primaire.n.m. plan vertical de la surface topographique. Ce profil, qui
Première coquille d'un jeune lamellibranche.
Synonyme du Paléozoïque. Voir tabl. stratigraphie. sera représenté à une certaine échelle, doit rendre
compte des formes du relief. Le profil topographique Sorte d'altération hydrothermale affectant gé�éral�­
Primaire. .(P) �.)I -=.,4,._,.11 Productus. est exécuté à partir d'une carte topographique. Il n'est ment des andésites, des dacites, des latites. Dans
C'est un Brachiopode articulé du Carbonifère. pas obligatoire de construire un profil topographique en cette altération ces roches deviennent vertes et on a
(ondes primaires). Voir sismologie. utilisant la même échelle pour les hauteurs et pour les développement de chlorite, de séricite, sulfure, cal­
longueurs. Bien souvent, dans les régions peu acci­ cite, et des minéralisations en cuivre, plomb, zinc, etc.
Primates.n.m. Profil. (d'un cours d'eau). dentées le fait de prendre une échelle des hauteurs
Courbe qui caractérise un cours d'eau et sa vallée. Un plus grande que celle des longueurs aide à mettre en Prosicula. n.f. - ._.J .., "i 1 (b. _,J.1
Ordre de Mammifères comprenant les Prosimiens (ou
profil peut être transversal en un lieu ou longitutinal. évidence les détails du terrain. Multiplier les hauteurs
Lémuriens) (Eocène-Actue), les Anthropoïdes
Le profil longitudinal dessine une courbe concave vers par un certain coefficient multiplie de la même manière Voir Graptolites. . ..::., � 1 _,_....:J
(Simiens plus Hominidés) (Oligocène-Actuel).
le ciel comparable à celle d'un torrent jusqu'à son point la pente exprimé en pourcentage.
Primitif d'inflexion. Elle est tangente à l'horizontale lorsqu'elle
atteint le niveau de base(lac, mer), où le cours d'eau Aosi,iesn.m. ..:::r� .)�
(relief primitif). Voir relie f structural, relief volcanique.
se termine par un estuaire, ou par un delta. On dis­ Prognathe.adj. Voir Primates. ...::.,L....â..o ..::.,l..:.I�
- �l_,.:â tingue généralement le cours supérieur où la rivière

,�1
Principes de la stratigraphie. Qui a les os maxillaires projetés en avant.
peut être torrentielle(érosion prédominante), le cours
1 l>.i L.......
- U:...::J '
. '"'"7 . - '"'"7
• U:...::J 1
moyen (transport) et le cours inférieur: transport et sé­
Progradation.n.f. - �L.... --.i.:,._:, Prosobranches.n.m. - ..::.,½'-4L...i
Voir stratigraphie. dimentation dans une plaine alluviale ornée de méan­
dres. les profils longitudinaux peuvent montrer une . � 1 J.;.1.i J.:,. L......J I Î ..l-L> Voir Gastéropodes. . �)li.J b 4,, L... i
Principes des causes l'.il....... grande régularité; c'est alors un signe de maturité du

-- l> . En s'accumulant sur le rebord de la plate-forme litto­
cours d'eau(cas de l'Escaut, de la Seine); ou bien mon­
-actuelles et des causes anciennes. Voir actualisme. rale, les sédiments le font progressivement vers le Prospection géophysique.
trer des sections à faible pente séparées par des par­ -�
large. Ce mécanisme est appelé progradation du talus
Prismation.n.f. -.)�10�
ties à pente plus forte (rapides du Congo et du Rhin,
chutes du Zambèze ou du Niagara). L'érosion travaille
continental.
Recherche de substances ou de structures du sous­
·-r -��
'L...·.
·.)_,........;..,.110� à leur régularis.ation par recul progressif des chutes.
Le profil transversal est généralement en V, dans des Projection stéréographique. - .hi.........o sol par des méthodes géophysique: sismicité, gravim­
Formation de prismes dans certaines laves (surtout ba­ terrains homogènes relativement meubles. Dans les étrie, magnétisme, radioactivité, résistivité, etc. On
saltiques), due à des fissures de retrait lors du refroi­ -�1..bLL.1-� peut effectuer ces analyses soit en surface ou avec
terrains plus durs(calcaires), le cours d'eau coule au
dissement. Ces prismes sont parfois de grande taille et fond d'une gorge ou canyon aux parois subverticales, Voir stéréographique. des diagraphies(voir ces mots).
sont appelés colonnades ou orgues. La prismation est surtout si l'enfoncement est rapide (Tarn, Verdon).
régulière dans un sill alors que dans une coulée aé­
Projections volcaniques. -=.,Ü -., .i.i.o
Pour des raisons principalement climatiques, certaines Prospection sismique.
rienne existent deux zones, l'une inférieure et régulière .�LS:..>-:' �lj-l_:,�
vallées ont un profil dissymétrique. Ce phénomène est
(vraie colonnade), l'autre supérieure et plus irrégulière probablement dû à l'action conjugué de la pluie et de Formations projetées par les volcans. Voir aussi teph- ·(,?.) 1 _:,.......::... 1
(fausse colonnade). l'insolation en climat périglaciaire. ra.
(ou la sismique). Dans cette recherche on utilise les
Prisme d'accrétion tectonique. On appelle profil d'équilibre d'un cours d'eau: le profil ondes issues d'explosions soit réfractées (sismique
qui, en moyenne ne creuse, ni n'alluvionne sur toute la
Proloculus.n.m. -�..,ib�
réfraction), soit reflechies (sismiques réflexion) dans
largeur du lit. . ..::.,L....:i�I � le sous-sol. Le diagramme obtenu est appelé hodoch-

d'· ·:L·
Protérogène - 300 - - 301 - Pyrargyrite

rone ou dromochronique (voir ce mot): en abscisse les Qui n'est pas loin de son origine. Ex. flysch proximal. Ptéraspidomorphe1.n.m. ...J.;..,._._,�I� Puissance nette.
distances au point d'explosion, en ordonnée les temps S'oppose à distal.
de parcours correspondants. Voir agnathes. .(..::..�'i.:,...) (d'un cours d'eau). C'est la puissance brute (voir ce
mot) diminuée de celle qui est absorbée par les frotte­
Psammite.n.f. n
Pteraspis. ments et le transport des matériaux en charge.
Protérogène. adj. Grès en dalle ou finement lité, dont la surface supé­ (..::..�'i .:,...)�1�
Qualifie un minéral qui a précédé une phase métamor­ rieure est couverte de mica blanc. Voir agnathes. Puits absorbant. . Î � - "-c.,_J l-;> - d...c)l,,
phique. S'oppose à hystérogène. Voir modelé karstique.
Pseudobelus. Ptérldophytes.n.. - ->-"j.l 1 ..::.,1 .;;.:_..:.
Protérozoïque. n.m. - _)_,'il ;;.�I � Belemnite du Crétacé inférieur. -�LL� 1 C:. Li.J'iI d.::1..L;. - �LL_,J 1 Puits artésien. - ;;.� �
.':c>�l�I Végétaux ayant tige;, racines et feulles, mais n'ayant
Voir artésien. .ï. .; l..;,-J � ½jl_,::.) �
-
Pseudomorphose.n.f. -y.:i�� pas de graines et de'leurs. Ils se reproduisent au moy­
Partie supérieure du Précapmbrien (entre 2600 et 575
en des spores. Par eux, on peut distinguer: Psiloph­
Ma). Voir tabl. stratigraphie. .�lj� ytales, Lycopodialis, Equisétales, Filicales (ou Pulaskite.n.f. �Y�
Phénomène dans lequel on a remplacement d'un minér­ Fougères), Cladoxyl,les.
Protoclastique.adj. -�� al par un autre tout en conservarilt la structure cristal­ Voir syénite néphélinique.
line ancienne: Ex. Pseudomorphose de calcite en py­
Ptéridospermales.n.f.
.J._.a;..l.i..::....�
rite, de grenat en chlorite. -.;.JL:-J 1 ..::..l:,.;LL Pulmonées.n.m.
Dans les calcaires cristallins, se dit d'une structure à
calcite jointive et écrasée. Végétaux fossiles i'lyant de gros ovules. Synonyme Voir gastéropodes.
Pseudomycelium.n.m. ..-,, ,l<..::..1� "Fougères à graines'', Ptéridospermées.

Protoconque.n.f. Voir tchernoziom. Pumpellyite.n.f.


Ptéridospermée�. - .;j.,J 1 ..::.. L:, .; LL
Première coquille du jeune chez certains Mollusques Subsorosilicate du groupe de l'idocrase:
Voir Ptéridospermale . . .;JL;-J l ..::..l:,.; LL
Gastéropodes, céphalopodes...). Pseudonodule.n.m. ".J:? ., e: "· [(Si04 )2 (Si2 0h) O(OH)3 (Al; Fe , Ti)5 Ca4 (Mg, Fe)
3+

Voir convolution. . ;;, � ,ii• e: �. -�.; � ptériomorphes.n.m.


Protogine.n.f.
. ...J.J..,....J-::'� 2H 2o, monoclinique. C'est un minéral qui est trop peu
Voir Bivalves. .(�1�1 ..::., 1 _, ,:i.:,...) souvent reconnu en raison de son étroite ressem­
C'est une roche granitique faiblement métamorphisée Pseudo-oolite.n.f.
blance, en lame mince, avec les clinozoïsites ou les
grenue et porphyroïde. La protogine des massifs cen­ (ou pseudo-oolithe). Petite concrétion calcaire res­
pterodactylus. � .....b I j
épidotes. C'est pourtant un constituant banal des
traux alpins, Mont-Blanc et Oisans en particulier, est semblant à une colite. mais n'en possédant pas la Reptile volant du Jurassique supérieur. schistes à glaucophane et des roches vertes épizo­
une roche claire à mica noir transformé en chlorite et structure. Elle est formée par u_ne action bioligique. nales. Il est aussi associé avec la chlorite, l'épidote et
dont le quartz présente en lumière polarisée une ex­ Algues filamentaires, Foraminifères, Bryozoaires, etc. ptéropodes. la préhnite dans les amygdales des basaltes et des
tinction roulante (texture cataclastique), due à la
spilites.
transformation de feldspaths et de biotite en séricite et Pseudotachylite.n.l. ·il..ü'il ..::.,�
en chlorite. Un métamorphisme plus intense conduirait Gastéropodes marins pélagiques. Tertiaire-Actuel. Purbeckien.n.m.
Mylonite ayant un aspect vitreux.
à la recristallisation de la biotite et des feldspaths: ce
sont les orthogneiss.
Ptérosauriens.n. tn. - � � 1::, Faciès lagune-lacustre des couches de passage du
Psiloceras. '-"" I �� Jurassique au Crétacé (constitué souvent des argilés
Ammonite de l'Hettangien (Jurassique inférieur). .d :, ·,? a .....bl .J j à charophytes des calcaires bréchiques). S'oppose au
Proto-oolite.n.f. Voir oolite. �� Reptiles volants du Sedondaire. Tithonique, contemporain et à faciès pélagique. Voir
Psilomélane.n.m. ..:,)L..� tabl. stratigraphie.
.( · .·.a·.11-�i).
Protothériens.n.m. ..:.J.L.,..J. I ..::.. I �_, Î..l-= .) L..JI
• .., � - Ptygmatique.adj.
L.........J..>-::1-!
'.
Oxyde hydraté de Ba et Mn. Uniquement en masses
Puzosia. -
{pli ptygmatiques). Sorte de paquets de plis serrés
Voir Monotrèmes. botryoïdales, en stalactites, et en dendrites; parfois Ammonite du Crétacé(Albien-Turonien).
isolinaux, dont les <ilnses parfaitement courbes aux
terreuse. Couleur gris d'acier à noir de fer. Moyenne­
charnières, n'ont ni é ranglement ni rupture. Pycnomètre.n.m. lli:ùl
Protozoaires.n.m. ment dure, moyennement lourde. Typiquement sédi·
mentaire. Se forme dans la zone d'oxydation des ox­ Appareil de mesure des densités par la méthode dite

. '·
ydes, carbonates et silicates de magnanèse. Pugllalre.adj. du flacon.
-� .J i ..::..L.:.1� - �_,:;_,::._,�
- � � � Ji.i.
. ....i<.JI r?--"""
Embranchement où sont groupés tous les animaux uni­ Psilophytales.n.f. u- ..,'il ..::..WWI
-' Se dit d'un galet qui� la taille du poing.
Pygidium.n.m. Voir Trilobites. .d o > O9
cellulaires. Ceux qui ont une importance pour la géolo­ Végétaux primitifs terrestres ayant une tige. Elles font Pygope.
gie sont les Foraminifère, Calpionelles, Radiolaires. Ils partie des Ptéridophytes. Dévonien.
sont importants commpe faisant partie intégrante des Puissance.n.f. Brachiopode du Jurassique supérieur.
sédiments et comme fossiles stratigraphiques. pt_ Epaisseur d'une couche ou d'une formation géolo­ Pyralspite.n.f.
Symbole chimique du platine. gique.
Protriton. Voir grenat.
Pteranodon. ..:,..,.i..:.1� Puissance brute .
Voir Amphibiens. Pyrargyrite.n.f. u-:�� 1�
-(�l .....bl..,j.ll .:,...) (d'un cours d'eau). C'est l'énergie représentée par
l'écoulement du cour$; d'eau en une seconde devant un Sulfure Ag3 SbS3, rhomboédrique, de couleur noire à
Proximal.adj. Reptile volant du Crétacé. observatoire donné. rouge foncé. Se présente en cristaux prismatiques à
Pyrénéenne - 302 - - 303 -

differentes terminaisons. Aussi en masses compactes tachant la roche, souvent associée à des restes orga­
ou en nodules disséminés. Moyennement dure, lourde, niques, et sans doute dus à l'action de bactéries.
fragile, à clivage parfait en rhomboèdres. Se trouve
dans des filons hydrothermaux de basse température, Pyrochlore.n.m. Voir nobium.
habituellement en association avec des argents noirs.
J� .J .>-:!-!
Produits d'altération de l'argyrose et de la galène ar­
C !
1
gentifère, dans la zone de cémentation des gîtes. Pyroclastique.adj. - J...,'i 1 �ts: J-:' 001

Pyrénéenne. ...... U:...:.. - L


- _J L:. ..._.....U:...:..
- - .......:.w
- L..:.�
- J-:'

. � lS:J-:' <or' f..::.j


- (.SJ L:.
(Phase pyrennéenne). Phase tectonique située vers la 010
Cet adjectif concerne les dynamismes éruptifs ëxplo­
limite de !'Eocène moyen et de l'Eocène supérieur.
sifs; il convient de distinguer les retombées pyroclas­

1
tiques (matériaux projetés hors du cratère et retom­ b
Pyrénéite.n.f . .i_,_.....i � � ,�.i4-:, bant de part et d'autre) des écoulements ou flots 100
Voir grenat. pyroclastiques de type nuée ardente, dévalant les
flancs du volcan. L'accumulation de tous ces débris

1
/
Pyrgo. Voir Milioles. éjectés par les volcans donne des roches pyroclas­

1
�>:!-!
tiques: tufs, ignimbrites, cendres, lapillis.
A C D
Pyrite.n.f. �>:!-! - � J;
Sulfure Fes2. du système cubique. Se présente en
Pyrolite.n.f. -_�
-=.,....J '. a;
I �,110
100
Roche-mère hypothétique commune aux péridotites et
cristaux en cubes, pyritoèdres et octaoèdres, à faces
aux basaltes. par le calcul, Green et Ringwood ont éta­
souvent striées. Parfois en macles dites de la croix de
bli que sa composition correspondait à un mélange
fer. Souvent en masse finement granulaire. En concré­
théorique de 1 /3 de basalte et 2/3 de péridotite.
tions stalactiques, ou en nodules mamelonnés. Cou­
leur jaune laiton pâle, souvent irisée et foncée en sur­ Pyrolusite.n.f. B
face. Dure, très lourde, très fragile et pratiquement non
clivable. La pyrite est commune dans les roches les Oxyde Mn02, du système quadratique. Se présente
plus diverses. Elle se présente en masses, associée à en rares cristaux prismatiques pour la variété polianite.
la chalcopyrite, dans des gîtes de ségrégation magma­ Habituellement en masses granulaires, pulvérulentes,
tique de roches basiques. Elle est associée à la blende columnaires, fibreuses, concrétionnées, en revête­
et à la galène dans des filons hydrothermaux. Elle est ments réniformes, en incrustations dendritiques déli­
seule ou accompagnée d'or(pyrite aurifère) dans des cates. Associée à d'autres oxydes de manganèse,
filons quartzeux hydrothermaux. de température moy­ souvent non cristallins comme le wad. Dure, lourde, à
enne ou basse. Elle est disséminée dans des laves ba­ clivage parfait. Minéral typiquement sédimentaire:
siques. Elle se trouve dans des niveaux concrétion­ dépôts chimiques en milieux lacustres, lagunaires et
naires de dépôt chimique sous-marin, provenant de paludéens, à circulation d'eau lente, et très oxydants.
sources chaudes ou de la précipitation d'eaux mères. Se forme aussi par altération superficielle de minéraux
Enfin, comme minéral diagénétique, elle se substitue à de manganèse.
des fossiles ou forme des nodules de diamètre vari­
able. Elle est stable en milieu métamorphique jusqu'au Pyromérlde.n.f.
- ��.J.>-:!-f
faciès des granulites, se transformant alors en pyrrho­
tite. -��J (4,j
Verre rhyolitique à grands sphérolites.

Pyrite blanche. Pyromorphite.n.m.


Voir marcasite. (ou plomb vert). Isomorphe de l'apatite: Pb5 (P04)3 Cl.
Pyrite magnétique. De couleur vert-jaunâtre à brune, forme des cristaux
en tonnelets ou des édifices en gradins faits de pris­
Voir pyrrhotite. mes parallèles à pointes plus ou moins effilées. C'est
un minéral secondaire résultant de l'action de l'acide
Pyrlteuse. phosphorique sur les minéraux primaires de plomb.
(Ammonite pyriteuse). Ammonite épigénisée en pyrite. Pyrope.n.m.
-�.i4-:a-'-:'.J�, Cristal prismatique de pyroxène (A) et, en B, clivages (110) faisant des angles voisins de
Voir grenat. . ..,...._:.i �.,_J 1 � .Ji 90° dans le plan (001). Un clivage supplémentaire (100) dit clivage du dlallage existe dans
Pyrilosphère.n.f.
-i.?-=� les clinopyroxènes (C) alors que dans les orthopyroxènes (D) c'est un clivage supplémen­
taire (010) appelé clivage de la bronzlte. En E, on peut voir les chaines (Si03) allongées
-�'�.J,;,S selon l'axe c, chaines dont la section a la forme d'un trapèze (F). Les clivages évitent de
Corps globuleux de petite taille, à contours en grappe Pyrophyllite.n.f. � .J .>-:!-! couper les chaînes et au contraire ils tendent à séparer ces files les unes des autres (G)
de raisin, faits de pyrite, s'oxydant donc facilement en
. Jl.b.JI c.s-1) � ..;:.,�l..L...:JI �� (Figure E d'après Berry et Mason, 1959). (ln J. Aubouin).
Pyrosphère - 304 - - 305 - Pyrrhotite

que l'orthoferrosilite, instable à la pression ordinaire, 1- Chaîne à période triple: la wallostonite (Si 03)3 ca3,
Phyllosilicate Al2 (OH)2 Si4 01 o, du système monocli­ Pyroxène.n.m. est remplacée par la paragenèse fayalite + Si 02. Tous la pectolite (Si 03)3 Ca2 Na H et la bustamite [(Si 03)3]2
nique, du groupe du talc. Se présente très rarement en
lnosilicate en chaîne simple. L'unité structural des py­ les termes de la série possèdent une forme monocli­ Ca3 Mn3 appartiennent à ce groupe. Toutes sont tricli­
cristaux distincts. Habituellement en lamelles ou en
agrégats foliacés, groupés en rosettes ou en éven­ roxènes est la chaîne à période double [(Si 03) 2)J-4. Il nique équivalente. L'enstatite, même, possède une niques. La wallostonite est un constituant banal des
s'agit de minéraux ferromagnésiens qui sont très large­ troisième forme - la protoenstatite-orthorhombique et roches calcaires lorsque celles-ci sont métamorphi­
tails. En masses compactes, il s'agit de la variété agal­
matolite ou pagodite. Incolore, grisâtre, vert clair ou ment répandus aussi bien dans les roches ignées que connue dans les produits industriels. La bronzite est sées dans un cadre général (calcaires cristallins), lo­
dans les ensembles métamorphiques. Ils présentent une variété d'orthopyroxènes (10-30%Mg) à clivage cal (cornéenne) ou par action de la chaleur sur des en­
vert brunâtre. Très tendre, légère, à clivage parfait.
Les lamelles sont flexibles mais non élastiques. Diffi­ tous une forme prismatique ainsi que les clivages (110) supplémentaire fin (010). claves (pyrométamorphisme). La pectolite apparaît
cile à distinguer du talc, sinon par voie chimique ou aux qui font entre eux un angle très voisin de 90°. En ten­ 2- clinopyroxènes calco-ferromagnésien: Les py­ dans les mêmes conditions et, de plus, elle accom­
rayons X. Minéral présent dans certains schistes fa­ ant compte à la fois de leurs caractères cristallogra­ roxènes les plus nombreux contiennent toujours du fer pagne les éolites dans les géodes des basaltes et des
phiques et chimiques on peut répartir les pyroxènes et du magnésium, mais, en plus, ils admettent jusqu'à dolérites.
iblement métamorphiques.
dans les trois groupes suivants: 5% de calcium dans la sérje clinoenstatite-ferrosilite, 2- Chaîne à période quintuple: de la rhodonite [(Si 03)5 ]
15% dans les pigeonites et 50% dans la série diopside­
P y r osphèr e. n.f. (.j.JL...:........JI ...j)L.i....JI 1- Orthopyroxènes: Une série isomorphe, depuis
hedenbergite. L'ensemble des pyroxènes calcoferro­
Mn5 et à période septuple de la pyroxmangite (Si 03)7
l'enstatite, [(Si 03)2) Mg2, à l'orthoferrosilite [Si 03)2 ]
(Mn, Fe)7. Ce sont des minéraux peu fréquents des
. .;-:i-L.,.,� Fe2, cristallise dans le système orthorhombique.
magnésiens est classé selon .un mode triangulaire en
Synonyme de sima. Voir Terre. fonction des teneurs relatives en Ca, Fe, Mg. (fig.). De roches métamorphiques riches en manganèse.
L'hypersthène en est le terme le plus fréquent, alors
la sorte, on ne prend en considération les teneurs
pourtant non négligeables, que contiennent par exem­
ple les augites en aluminium ou en titane (titano-augite
Pyroxénolite.n.t. - ½.;4--,,:, -�
wo avec 3 à 5% de Ti 02). -�J�½ �
3- Clinopyroxènes alcalins: Le spodumène [(Si 03)2 ] Al Roche magmatique intrusive, ultrabasique. Contenant:
Li, la jadéite [(Si 03) 2] Al Na et l'aegyrine [(Si 03)2] Fe pyroxène (monoclinique ou orthorhombique) et acces­
soirement: olivine, hornblende, chromite, magnétite,
Na sont à placer dans ce groupe. Il existe de plus des
pyrrhotite, biotite, plagioclase, ilménite, grenat, apa­
intermédiaires nombreux entre l'aegyrine et l'augite
tite. Couleur vert foncé, marron foncé, noire. Texture
(augites aegyriniques) et les omphacites peuvent être
granulaire. Structure massive à grain grossier, les
considérées comme des solutions solides entre
grains tendant parfois à se disposer en strates du fait
l'augite et la jadéite.
de l'action de la gravité. Se trouve en petites intrusions
Dans l'ensemble, les pyroxènes peuvent s'altérer en
indépendantes, d'aspect filonien, en niveaux horizon­
donnant la serpentine, la calcite, la chlorite. Ils subis­
taux, à l'intérieur de séquences cumulitiques, entre
sent une ouralisation (formation de hornblende et
des niveaux péridotitiques de base et des niveaux de
d'actinote).
gabbros au-dessus. Les variétés sont nommées
d'après le pyroxène dominant. La Webstérite est à cli­
Pyroxénique. adj. no-et orthopyroxènes.
Soli I e Ferrosali te
Qui contient des pyroxènes.
Pyrrhotite.n.t. �_,�
Au gite Ferroougite Pyroxénite.n.f. . ,, , , < _, � (ou pyrrhotine). Sulfure Fe73+ Sa - Fe2+ S, du systèr,,'e

.�_,�t..,, � u� ·� hexagonal. Se présente en cristaux rarement nets.


Presque en masses granulaires feuilletées ou lamel­
Roche métamorphique composée essentiellement de laires. Couleur jaune bronze à rougeâtre et brunâtre.
Ferro au gile pyroxène. Se trouve dans des roches éruptives basiques et ultra­
basiques de ségrégation magmatique très précoce, en
Pigeonite
Pyroxénoïde.n.m. association avec de la pentlandite et d'autres mine­
rais, notamment de cobalt et de platine. Dans des cal­
Dans les Pyroxénoïdes, on classe tous les silicates caires métamorphiques de haute température. Dans
qui, à l'image des pyroxènes, possèdent des chaînes des filons hydrothermaux de haute température. Ex­
indéfinies, mais celles-ci sont désormais construites ceptionnelement dans des pegmatites et des dépôts
selon un modèle différent. On trouve. sédimentaires, en association avec la sidérose.

Orlho­
Enslalite Bronzile Hyperslhène Ferrohyp ers thène Eulife
ferrosilite

0 10 30 50 70
Mg2(c s; 0312]

Classification des pyroxènes en pourcentages moléculaires de Wollastonite (Wo), Eusta­


tite (En) et ferrosilite (Fs) (selon Poldervaart et Hess, 1951)

f ·:L·
- 307 -

Quadratique - �..>-" -�� Accident siliceux dans des sédiments lagunaires. Ce


terme est aussi synonyme de silexite, lorsque ce mot
Voir cristal. -�½Ji u...:. désigne une roche magmatique riche en si­
Quart d'onde (lame quart d'onde). lice(hypersilieuse).
Voir lame auxiliaire.

Quartile n.m. (ou quartier). Quartzophyllade n.m.

Les quartiles sont les diamètres des fractions granu­


lométriques représentant 25% (Q3) et 75% (01) de la
Roche métamorphique avec alternance de feuillets de
masse totale du sédiment.
schiste ou de phyllade et de feuillets quartzitiques.
Quartz n.m. voir silice. Quaternaire n.m. - �!_,JI �I
-�½J � - �1_,.Jl ..:,..._;.JI
Quartzeux adj.
Dernière des quatres époques géologiques. Au
Se dit d'une roche sédimentaire détritique riche en en Quaternaire apparaît l'homme. Les géologues distin­
grains de quartz néoformés. guent deux phases: le Pléistocène avec ses glaciations
et ses interglaciaires, qui est considérablement plus
Quartzique adj. long que !'Holocène (ou Post-glaciaire). La science
Voir magmatiques (roches). préhistorique parle de Paléolithique correspondant en

-�..,..,...-��.)'�
fait à la période du Pléistocène, de Néolitique, d'âge du
métal, ainsi que d'ère historique qui correspond à
Quartzite n.m.
!'Holocène. Entre le Paléolithique et le Néolithique, on
-�..,:;.- à.J'.) 1 intercale le Mésolithique. Les différentes glaciations
bien connues en Europe, dans les Alpes: Gunz, Min­
Partie des grès au sens strict, faits de grains de la taille del, Riss, Würm. Le Quaternaire est parfois appelé
de ceux d'un sable (quartzarénite), dus soit au méta­ !'Anthropozoïque. Le Maroc et d'une manière générale
morphisme de roches siliceuses, soit au nourrissage le Maghreb sont caractérisés au Quaternaire par des
des grains quartzeux d'un grès; les contours primitifs pluviaux (équivalents approximatifs de glaciaires en
de ces grains sont parfois visibles. Europe) et des interpluviaux (équivalents approxima­
tifs des interglacaires en Europe)(Fig.). Aux pluviaux
Ouartzitique adj. correspondent, au niveau marin, des régressions et
Qui se rapporte aux quartzites. Ex. Grès quartzitiques, aux interpluviaux des transgressions. Les pluviaux
feuillets quartzitiques, etc. sont: Mouloyen, Régreguien, Salétien, Amirien, Ten­
siftien, Soltanien, Rharbien. Les interpluviaux sont:
Moghrébien, Messaoudien, Maarifien, Anfatien, Raba­
Quartzolite n.f.
tion (Harounien), Ouljien, Mellahien. Dans l'ensemble
l'ère quaternaire a débuté à 5 M.A. ou 1,8 M.A.
Quaternaire - 308 - 309 - Quaternaire

c Et:igcs > conti­


c El:1gcs ,.
mnrins à l'amont, fini­
nenl.tux pluvial

atlantiques = Corrélations ''probables avec


pluvial à l'aval,
ir,tcrpluvinux le Quatcrn:1ire
ir.tcq,luvi:::.l Je Quatcrn:iirc
À l'embouchure alpin méd:tcrr:in!cn

Rh,rbicn · 1 St1b-nct11cl
Historique
MÉDITERRANÉE GLACIATIONS CLIMAT INDUSTRIES HUMAINES
EUROPE SEPTENTRIONALE ET FAUNE
Mcl\ahicn ------- c Atlantiqt1e • Ycrsilien ,: ·
, (Flandrien)

Age des métaux


- ·1-- -,-�: . 1

Soltanicn
Vers 700-800 B.P........ Transgression dunkerquiennc
6000 B.P............... Transgr�ssion flandrienne Postglaciaire Optimum Néolithique
Würm
climatique Mésolithique
15000 à 6000 ......... .. Tardiglaciaire Faune froide
Lascaux
(15500 B.P.) Magdalénien
Outjicn Interglaciaire 1 Néotyrrhfoien

38000 à 17000 .......... Alternance de transgressions Würm Ill Solutréen


Paléolithique 1--------·------- --------·.
Tensi(ticn
supérieur
et de régressions de
faible amplitude Homo sapiens Aurignacien Riss
Vers 45000............. Würm li­
Vers 62000............. Régression grimaldienne Amersfoort
Würm! Moustérien et Paléolithique Rnb:-iticn Et1tyrrhénien
1
Néanderthaliens
(Hnrounien} du Riss 7
Inlcrs!ndc
Levalloisien moyen

1- 1
vers 100000 ...... .. .... Tyrrhénien Il : Eemien. Faune chaude
Anfaticn Intcrclncinirc P:iléc;-tyrrhénicn
>,
Régression de plus de 100 m. Riss Acheuléen 0
E
Abbevillien· Paléolithique
-------
)
Tyrrhénien I Mer du Holstein. Archanthropiens (Chelléen) inférieur
Mindel Faune froide
Amirien
Gunz
Sicilien. Mindel
Australopithèques Pebble culture Oldovayen
Donau
Calabrien. Villafranchien
supérieur Maarificn Jntcrglaci.i.ire Mi!:izzicn?
Biber

1
Sé\:éticn
Ere Quaternaire Günz?
C: .,.,

·g" g·Ë · Mcssnou<lien


" �
C: u
Sicilien ?
,u -
V •
0 -
:; �
� � Régréguicn Danuhc ? 1
=======11======1,=====' =====·
Il Mo11!011ycn
I V'II f
I nrnnc h',en
-�';:j moyen supérieur
't ._
========l======
.i _, Mo ghrébicn
i Calnbricn inf.
1
i�
t�� � Villafranchien inf.

Stratigraphie du Quaternaire marocain


Queue de cristallisation - 310 - 311 -

Corrélation avec la Méditerranée et l'Europe


R
Etages Quaternaire ancien : divergences Quaternaire moyen-récent : 2 Quaternaire
interprétations successives très récent =
Transgressi fs accord
Ra. Amphibiens fossiles appartenant au groupe des
du Maroc Lecointre-Glgoul Chouberl andcnne nouvelle Symbole chimique du Radium. Stégocépales (Permien).
atlantique Bibcrson
Radié adj. �l��-½,c�
Mcllahicn Versilien
Rabatien n.m. (Harounien). Se dit d'une structure rayonnante.
( = flandarîen) lnterpluvial du Quaternaire marocain. Voir Quater­
0 u I j i en
naire. Radioactif adj. -.J,,.Ll....:Jl��I
Tyrrhénien li Néotyrrhénien
(=Riss-
Würm) (interst. Würn Rabotage basal ·��! - ��, .J,,.W...:.
1-11) Qui se rapporte à la radioactivité.

Rabatien Tyrrhénien lb Eutyrrhénien


(ou troncature basale). A la faveur de la translation de
la couverture, les fonds des synclinaux se trouvent Radioactivité n.f. - ½,kü - ½-"�!
Harounien (Mindel-Riss (Riss-Würm) "rabotés" c'est-à-dire dire tronqués obliquement par ·��, .J,,.W...:. _,j
Récent) rapport aux plans de stratification: c'est le phénomène
Désintégration spontanée des noyaux atomiques d'un
de "rabotage basal" commun dans toutes chaînes de
Anfatien Tyrrhénien la Paléotyrrhé- élément, avec émission d'énergie et de rayonnements
couverture.
(Mindel-Riss nien (Midel corpusculaires (rayons a et B) et électromagnétique
ancien -Riss) (rayons s).
Maarifien Sicilien Sicilien li
( = Milazzien) Radiochronologie n.f. � r-1-'
Messaoudien Calabrien Sicilien 1 ·��jl-=.,l.i..:..jl

Moghrébien Pliocène Calabrieo Ensemble de méthodes physiques, basées sur l'étude


�km des éléments radioactifs, pour dater les minéraux ou
les roches. Les âges obtenus sont dits âges radiomé­
Exemple de rabotage basal dans les cordillères
triques ou âges absolus.
bétiques.(P. Fallot).
Hypothèses des corrélations entre le Maroc Le principe des datations absolues "isotopiques" peut
On voit que la série, complète dans les anticlinaux,
atlantiqüe et l'Europe méditerranéenne ( Queue de cristallisation .;�ï_.'-,11 �.l est de plus en plus rabotée dans les parties syncli­ être schématiquement exposé ainsi:
Beauder et al. 1967). Soit un élément naturellement radioactif (dit élément
. � 1 _, i nales; 1- Trias; 2-3-4- Lias (2, dolomies; 3, calcaires;
4, marnes); 5, Dogger, 6,Miocène transgressif. (in J. ou nuclide père) contenu dans un minéral au moment
Zone en forme de fuseau située à l'extrémité d'un cris­ Aubouin). de sa cristallisation. Cet élément va se transformer par
tal et où ont cristallisé de nouveaux minéraux. Ce cas désintégration naturelle progressivement, en un
s'observe surtout dans les roches métamorphiques. Raccordement élément (dit élément ou nuclide fils ou radiogénique)
(gorge de raccordement). Voir modelé glaciaire.

Raccourcissement n.m. Processus de désinlégralion Pfriode (en années;

Diminution de la longeur ou de la largeur d'une forma­


tion géologique à la suite d'une compression, d'un --- 87 Sr
---
87 Rb 5 ou 4,7 . 10 10
plissement, d'un charriage, etc.
---
232 Th 208 Pb 13,9. 10'
Racémique adj. 40 K 40 Ar 11,9. 10'

Se dit d'une substance inactive sur la lumière polarisée 238 U --- 206 Pb 4,6 . 10'
---
---
formée par le mélange en quantités égales, de deux 235 U 207 Pb 7 . 10'

---
inverses optiques. 234 U 230 Th 250 000

---
230 Th 226 Ra 75 200
Racémisation n.f.
---
14 C 14 N 5 568
Queues de cristallisations matérialisant la direction Transformation d'une substance optiquement active 3 T 2 H 12,26
d'allongement dans un matériel schisteux. Celte di­ en racémique.
rection d'allongement est contenue dans le plan de
schistosité qui est ici un plan d'aplatissement. Les
cristallisations (muscovite, quartz) se produisent à
l'abri d'un cristal antétectonique indéformable de
Rachitomes n.m. .:.,..a i�'.) 1 Principaux processus de désintégration utilisés en ra­
diochronologie classés par durée de périodicité
pyrite. . -=, � � � 1 décroissante.
- 313 - Radiochronologie
Radiochronologie - 312

bone 14 tallin au cou rs de leur déplacement . Avant d'êt re


, La méthode de datation absolue pa r le car
d'autant plus abondant qu'il s'est écoulé plus de temps a) Datat ions au Carbone 14: l objet arrêtés, ils ont donc produit tout au long de leur par­
ce tte m éthode est la plus utilisée pour les datations du permet d'obteni r de bons résultats. S'ils ont tait '
depuis la c ristallisation initiale (temps zéro). Les sous­ reus­ cours dans la matière une zone de dommage d'un dia­
Quaternai re ca r la plupart des autres éléments radio­ cfun examen critique, ses applications sont nomb
produits de ces transformations sont des particules (ou la ologie, l'a ché o lo� i� , la mètre de l'ordre d'un dixième de micron. Ces dommag­
êS- Elles intéressent paléont
actifs ont_ une pé riode trop longue. Depuis son inven­
r
noyaux d'hélium), des particules Séta (ou électrons) et
édiment ologie, la vulcanologie, l'étude des meteor­ es sont de dimensions trop faibles pour être observés
de l'énergie (ou rayonnement gamma). tio n pa r Libby en 1952, cette méthode n'a cessé d'être 5 au microscope optique, en revanche, ils peuvent l'être
etc ... Le ca rbone 14 est aussi utilisé en géophy-
Chaque élément radioactif est caractérisé par sa péri­ am élioré e et ses résultats mieux interprétés. De même ites, au microscope électronique. Pou r augmenter Je dia­
91que, climatologie, océanographie, etc ...
ode T(temps au bout duquel la moitié de l'élément Je choix du matériel à dater a été mieux déterminé. mètre du dommage jusqu'à le rendre observable au
b) Datations au potassium-argon.
père est désintégrée) et sa constante de désintégra­ parmi les matériaux utilisés, on peut citer les cha rbons mic roscope optique, dans le cas de minéraux t rans­
et elle couvre un m­
tion qui est le coefficient de décroissance de l'élément Jes bois, les tou rbes, les cendres et terres cha rbon'. 11e est la méthode la plus utilisée parents, il faut le "révéler" avec une solution adéquate:
iards. �
�8rval le de temps allant de quelques mill
en fonction du temps. Chaque élément a sa propre ne uses, l es paléosols. Pou r les os, on effectue les da­ st du a acide, etc., qui attaque préférentiellement la zone de
velques centaines de milliers d'années. Ceci e
constante. Cette désintég ration, i rréversible, est expri­ tatio ns à parti r de la matière organique (collagène). é des de !'A gon. Il f aut sig- dommage. Celle-ci alors révélée sous la forme d'une
� g rande sensibilit dosages
Le s dates obtenues sont plus sû res que celles résul­
r
mée pa r l'équation dN/dt = ÀN) où N est le nombre essous '1race".
rbone contenu dans la matière minérale de tJ ler que cette méthode n'est guère fiable en d
d'atomes instables et À est la constante de désinté­ tant du c a n .. Cette méthode permet de dater des roches contenant
un m1ll1on d'années. .
gration. l'o s. de des c ristaux transpa rents tels les basaltes, les g ran­
e tte méthode est fondée sur le fait que le potas�1um
Donc on au ra Nt= Noe où Nt est le nombre d'atomes à Le p rincip de la méthode est simple. Le ca rbone 14 ce desin­ ites. Elle sert aussi pou r les datations t rès récentes et
ope radioactif du carbone actuel. 11 est formé cfioactif 40K présent dans certaines roches se
l'instant t et No le nombre d'atomes à l'instant initial. e s t un isot ra a for: des âges d'une centaine d'années ou même inférieu rs
ute atmosphère par réactions des neutrons gre en donnant de l'argon 40. Au moment de l
Comme Nt = No/2 pour la période T, donc T = W. ln 2 = d an s la ha tè elu1-c1 ont été mesurés dans des verres fluorescents enrichi�
sur les atomes d'azote 14 suivant la réac- tJtion des c ristaux il n'y a pas d'a rgon, c
0,69325/À.. thermiques ésinté­ en uranium. Le principe de la méthode ch ronométrique
;0ppa raît que progressivement au gré de la d
Lors de la cristallisation des minéraux, diffé rents élé­ tion: du rapport 3 K /40Ar peut-êt re exposé schématiquement en p renant
tJ ion du potassiu m. Le calcul
14 c gr t
0
t
ments radioactifs peuvent êt re intégrés à leur st ruc­ 14 7N + n........ 6 +p l'exemple de l'u ranium 238 (J. Grana in E. Genet­
rrnet de calculer l'âge de la formation des cristaux.
ture. 11 s'agit essentiellement des isotopes de la famille te_ !ncorporé dans une molécule de C02 et de Varcin, 1979):
uranium-thorium, du potassium 40, du rubidium 87 et
11 es t e nsui
niere 11 rentre dans le cycle du carbone, au­
��vr que cet âge soit exact, il faut qu'il n'y ait p as 1) On mesu re le nomb re de t races par cm2 présentes
re­
de cette m a ,.., ami nat,on par l'argon 4 at mosphé ique, aut
co t
0 r
du ca rbone 14. Ces isotopes instables sont en propor­ su r une surface plane du cristal, soit x. Ces traces sont
tre me nt dit
dans le cycle biologique normal. on admet avoi r un système clos où a ucu n
tion constante avec leu rs correspondants stables lors de production du ca rbone 14 est constant 11t dit il faut Cette dues à la fission spontanée de l'u ranium 238 depuis la
que le taux ':1�9ng e d'argon ou de potasium n'a eu lieu.
de leur intégration dans le minéral. les êtres vivants ont un rapport constant A ec_ éraux formation du minéral car les autres isotopes de
et q ue tous tJ'lode a été appliquée à de nomb reux min
Parmi les minéraux contenant des éléments radioac­ l'u ranium ne subissent pas ce type de désintégration. A
= 14/C12/C . Or ap rès la clôture d'un système, dans le :�me les micas, le feldspath, la tou rmaline, le
béryl,
tifs: les micas blanc et noir, les zircons, la microcline, bonate, ou après la mort d'un être vivant il titre d'exemple, un "ppm" d'uranium, c'est-à-di re 1mg
cas d'un car (pches volcaniques, etc ...
l'uranite, etc ... Autrement dit ces minéraux se trouvent ion des échanges avec l'atmosphère et '1 e les d'u ranium pou r 1 kg de minéral, produit en 1.000 ans
y a interrupt ,v1éthode uranium-thorium: .
en abondance dans les roches de types granitique va se désintégrer en donnant de l'azote c) ers une trace par cm2 en moyenne, dans un plan quel­
carbo ne 14 m éthode peut être utilisée pour les derrn
d'origine éruptive ou métamorphique. Les roches sédi­
mentaires se prêtent moins aux datations à cause des par r adioa ctivité
ort
selon la réaction: 146c ...... 14 N + è.
A
7
diminue avec le temps. Sa valeur est
2i0 ooo
C tri'
ans. Le thorium 230 est un produit de la
i tégration de l'u ranium 234. Si l'échantillon à
da!·
conque du c ristal. On utilise comme réfé r ence
l'u ranium 235 qui se t rouve réuni dans le même miné­
néoformations et des héritages de leur matériel. Seuls Donc J e app dés ff
r
lors ral et qui, ne subit pas de désintégration spontanée.
ut de 5558 ans, de A/4 après 11.136 ans p.r exemple des carbonates, ne contient pas
certains miné raux argileux bien cristallisés comme de 1/2 au bo r, 2) Un aut re échantillon est soumis au " recuit ther­
t
me�u re du carbone 14 restant on en déd'. dépôt, de tho ium 23 et s'il reste en sys tème
� s Pon
etc, après la
r 0
l'illite où la glauconite peuvent donner de bons résul­ rium mique", c'est-à-di re tout comme pou r le magnétisme
i e cte me n t l'age de l'échantillon considé ré. 'équilibre qui se fait •entre l'uranium et le tho ·
tats. uit d r
précautio ns à thermorémanent et pour la thermoluminescence il est
pt de mesu re r son age. Comme
COS,
e des autres méthodes radiochronolo­
Comme toute méthode de datation, la radioch ronolo­ A la diffé renc perm . . b.,en réchauffé suffisamment afin de fai re disparaît;e les
nutile de doser ici l'élément fils, l'azote, Jre, il faut s'assu rer que le thorium provient
gie pose aussi des problèmes et la confiance que l'on gique s , il est i pren . . traces de l'uranium 238(à condition qu'elles n'aient pas
d1st1ngue d_e son homologue atmosphé­ t:Jésintegrat,on de l'uranium 23 4 et n,a pas e· t e• 1·n-
peut lui accorder dépend des facteurs physiques et que rien ne le de Ia révélées).
'k dans les sédiments par d'autres processus, pa
r
ase essentiellement sur Je radiocarbone
géologiques. Pou r qu'une datation soit valable, il faut rique . on se b t roduJP des 3) Cet échantillon est ensuite soumis à un flux déter­
n compare le 14C/12C au rapport initial Page de la quantité de 232 Th, de 226_ Ra et
que le système c ristallin ait été fermé au moment de la qui r este et o un do ater miné de neutrons lents afin de provoquer la fission
rts 234U/�38U. Ce�e méthode a permis de d
formation du miné ral et que l'élément-fils soit parfaite­ (A). rappo "induite" des noyaux de l'uranium 235 présents. Celles
ca rbone 14 n'est appliquable qu'au ma­ fJe tyr rhenienne a Strombes de la Mad ona
ment piégé et ne doit subir aucun apport et aucune La datation au 1 1 e dues aux autres isotopes d'u ranium étant négligea­
x r écent s , ne dépassant pas 4 0. 000 ans. 11 faut :e,i'A� a en Italie de 85. 000 + 5000, âge qui cor r -
perte. Autrement dit il faut que l'élément radioactif à tériau l11 bles, les traces observées ensuite-ap rès " révélation"
our que cette méthode soit valable, il u début de Wü rm.
dater appartienne à un système clos. Aussi, il faut que signaler que p po d � indiquent la teneur en 235 U du minéral.
e des deux conditions suivantes: �et; ,11éthode associée à celle thorium 230 -rad ium
l'élément doit être intég ré à la structure du minéral lors faut t enir compt e Le rapport isotique actuel 235U/238U étant connu on
taux de production du ca rbone 14 soit liquée à des récifs coralliens a donné 200. 000
de la cristallisation et non à postériori. Dans ce dernier _ Il faut qu e le 226 p ) et en déduit la teneur actuelle en 238U. Les deux g;an­
rs des temps (14C/12C constant), au­ + 20:00 pour le niveau le plus ancien (Mindel-Riss
cas l'âge obtenu est celui de l'intégration de l'élément à constant au cou deurs ainsi mesu rées-teneu r actuelle en 238 U et
ut que l'intensité du rayonnement cos­ + 12.000 et 80.000 ± 8000 pour les niveaux les
la structure cristalline et non celui du minéral. Enfin il trement dit, il fa 120_0 0ç, quantité de 238 U qui a fissionné spontanément la for­
ri able. O r le postulat de la constance du . vents (Riss-Würm), seul le niveau de 120. 000
faut bien signaler que l'âge de l'élément radioactif n'est mique s oit inva p 1 us re . . mation du minéral, elle-même calculée d'après la den­
em e nt co smique est inexact puisque son inten­ superieur au niveau actuel des mers.
pas obligatoirement celui de la roche, car une roche rayonn ans étaf1 sité des "traces fossiles" permettent alors de détermin­
hamp magnétique terrestre. JI est aus­ de des traces de fission:
peut subir plusieurs phases de cristallisation. sité dépe n d du c d) Méthp nt er le temps qui nous sépare du moment où le minéral a
l'activité solaire. Il s'agit là d'une pre­ ,,,-;1éthode auj ou rd'hui en plein développeme
Malgré ces difficulés, les méthodes de la radiochronol­ si tribulair e de Cette suffisamment ref roidi pour que les traces formées ne
rreur, ma,s qui n'est pas importante à � fission spontanée des éléments lou rds t els
ogie ont joué un rô!e très important dans les datations mière c a us e d'e utilise 1 soient plus soumises au récuit thermique, qui les ef­
d e la st ratigraphie du Pléistocène supé rieur. �ium, le plutonium, le thorium .
des formations géologiques. Ces datations sont en l'échelo n que l'ur face, et commencent ainsi à y être enregistrées.
c o ndition pour obtenir un âge exact est noyau f1ss1onne, il se scinde en deux frag­
tous cas beaucoup plus p récises que les évaluations _ La deuxiè me Lorsqu•clfl e) Autres méthodes radioch ronologiques:
l'échantillon à analyser n'a pas été af­ <f'§ ma:'ses voisines, qui se repoussent b rus-
pa rfois fantaisistes qui avaient cou rs avant la décou­ de s'ass urer que ments une ligne D'autres méthodes sont à l'étude utilisant l'hélium ac­
d es effe ts de p�llution récente. Autrement dit et s'elo1gnent l'un de l'autre s uivant
.
verte de la radioactivité. Nous nous limiterons à traiter fecté p ar quemen . d e n u- cumulé dans les dépôts carbonatés, le chlo re 36CI
u e l a rad1 oact1v1te de l'échantillon résulte bien �ns 1e_ m_e• me temps, il y a ém1ss1on �n
brièvement les méthodes radioch ronologiques em­ il faut q droite, d (période 300 .0 00 ans) accumulé dans les roches sous
ce progressive de sa radioactivité Rette f1ss1on se produit dans un m1li�u tel qu u
ployées le plus cou ramment afin de dater des pièces de· la d écroissan trons. Si l'influence du rayonnement cosmique. Enfin, pou r les
paléontologiques. .# f ragments émis "bousculent" le reseau c ris -
primitive . c ristal, Je
Radiolaires - 314 - - 315 Récif

âges très voisins de l'Actuel, on utilise la méthode au dérivent de la diagenèse de roches siliceuses d'origine Rajeuni ssement du relief �Ji....;üJI .J�
tritium 3H, (période 12,3 ans). Le tritium rejeté dans organique, surtout à Radiolaires, qui se sont déposées
Raz de marée n.m. . L.hè
(.) .
R�p�ise de nouveau de l'érosion sur �n relief déjà
l'atmosphère par les explosions thermonucléaires per­ en milieu pélagique marin. Les radiolarites constituent Vague isolée et très haute, d'origine sismique ou vol­
peneplané: abaissement du niveau de base des cours
met de dater des nappes d'eau vieilles de quelques di­ fréquemment la couverture des ophiolites. canique, qui pénètre profondément dans les terres.
d'eau. 11 s'agit en fait du début d'un nouveau cycle
zaines d'années.
Radiole n.m. Voir Echinides. -�
(.) .
d'érosion.
Rb.
Radiolaires n.m. Radiométrique adj. Ramapithecus Symbole chimique du rubidium.
Protozoaires, Actinopodes possédant une coquille sili­ Voir radiochronologie.
Singe fossile connu de 20 à 7 M.A.
ceuse perforée, de formes très variées. 1-Spumellaire Re.
(sphérique). 2- Nasselaires (à la symétrie axiale). 3- Radiumn.m.
Symbole chimique du rhénium.
Tripylaria. Les Radiolaires sont marins et pélagiques. Elément radioactif (Sym. Ra; n.at. 88; m.at. 226,05; ion
Randaniten.f. �l.i..:.
. .)
Ils vivent en pleine eau, surtout entre O et 400m. Dans 2+ de rayon 1,43A °). Métal blanc de la famille de J.,._;,......:JI _,j �..,.:;'-:.JI Réactionnel adj.
la nature actuelle, les Radiolaires constituent, à eux l'uranium, appartenant au groupe des alcalino-terreux. u-"""lS.:; J1
0-ot_,_:.)
seuls ou presque, les boues fluantes, molles, brun­ Découvert d'abord dans la pechblende. Qualifie un remplacement d'un minéral par �n autre à
rouge, connues entre 4000 et 8000m de profondeur,
. ( � .)..,_b...!..l 1 la suite d'un réaction chimique (variations de tempéra­
Variété de diatomite formée dans les lacs.
surtout dans les régions équatoriales. On peut les ture et de pression, modification de la composition chi­
Rajeunissement mique d'un magma). Voir suite réactionnelle.
trouver en association avec des Diatomées et des
Rankern.m.
Eponges. Les Radiolaires, connus au moins depuis le ·'-;-'t..,...!..Jl.1.:�-'-:-'t..,...!..Jl..1� ��
Cambrien, n'ont pas eu, jusqu'à présent, d'intérêt sta­ Sol à horizon humifère reposant directement su'
Dans les roches métamorphiques, on entend par ra­ r la Réajustement i soto­ - c:)l..:.I
tigraphique, mais ils ont un grand intérêt lithogéné­ roche mère siliceuse (grès, granite, gneiss), type
jeunissement, une rédistribution des éléments voire AC.
tique. seulement des radio-isotopes sans que cette distribu­
pique
Rankinite n.f. Voir rajeunissement. "'-:?�tlhl
tion nouvelle s'accompagne de recristallisation selon �-
. .
Radiolarite n.f. de nouveaux plans. On parle aussi de réajustement Silicate (Si 2 o 7)ca3.
.)

Réalgar J WI �J - JW I �J
Roche sédimentaire d'origine organique. roche sili­ isotopique. Pour expliquer ce phénomène, trois mod­
èles peuvent être invoqués: celui de la diffusion seule, n.m.
ceuse à strates fines, dures, très compactes, et de Rapakivique
couleur rouge, noire ou verte. Composée de ca­ à morphologie cristalline constante; celui de la recris­ �L:, J � sulfure AsS, du système monoclinique. Se présente en
tallisation en une morphologie pouvant être nouvelle adj. rares cristaux prismatiques, courts, striés verticale­
lcédoine, quartz, opale, avec les restes de Radiolaires,
avec équilibration dans l'environnement; celui de la Qualifie la structure des granites, caractérisée par ment. Habituellement en masse compactes ou granu­
d'Eponges et de Diatomées. On y trouve des traces de de
néocristallisation enfin, par croissance d'un nouveau grands cristaux à coeur rosé d'orthose et à couron laires, ou en incrustations. Couleur rouge orangé. Ten­
calcite, d'oligiste et de divers oxydes de fer, substanc­ ne
matériel à côté ou en épigénie sur l'ancien. blanchâtre d'oligoclase. dre, assez lourd, fragile, à clivage net. Minéral de
es bitumineuses ou charbonneuses. Les radiolarites
basse température, des solfatares et sources ther­
Rapport i sotopique males, presque toujours avec orpiment et minéraux

*
d'antimoine, arsenic, argent, plomb, étain.
Voir isotopique.

Ravinement n.m. Rebond (ou rebondissement).


élastique. Voir séisme.
-.1.:..i..:..::Jl--==--_,.b
Creusement d'un terrain par des talwegs qui entaillent
des matériaux meubles. Voir bad lands.
Rebroussement n.m.
a Torsion des couches due au frottement le long d'un
Rayon de courbure contact anormal. 11 peut renseigner sur le sens du
- ù" ..,_i.::J I
t� mouvement. Voir crochon.
Voir ccurbure. ..L:=.:81t�
Réception
Rayon ionique . (bassin de réception). Voir torrent.
<.r->"=.1 t�
Moi�é du diamètre d'un ion supposé �phérique, ex­
pnmee en angstrôm. Récep­
tion.
Rayon s ultraviolets. - .j_,.i �YI (entonnoir de réception). Voir torrent.
.d _.? •è ·.:11
Radiations de longueur d'onde immédiatement Récifn.m.
C
inférieure à celle du spectre visible. 1- Rocher ou groupe de rochers à fleur d'eau, dans la
Rayons X. . .. - · mer. 2- Formation construite par des coraux, dans un
. ù" u...!.I
Quelques aspects de Radiolaires (100-200 microns). milieu marin où pénètre la lumière et où les eaux doi­
a) Spicule de Collodaria. Radiations électromagnétiques de longueur d'onde vent être chaudes, agitées et pures. On connaît de
_
1nférie�re à celle des rayons ultraviolets mais nombreuses formes de récifs coralliens, mais élémen­
b) Quelques formes de Sphœvellaria (1,2,3,4). supé­
c) Quelques formes de Nasselaria. rieure a celle des rayons gamma. tairement on peut en distinguer trois formes princi-

,,
',1
Récif-barrière - 316 - - 317 - Réfringent

pales: a- les atolls(anneau récifal entourant un lagon);


b-.les récifs barrières (récifs situés plus au large); c- les
Réfraction n.f.
récifs frangeants (récifs bordant de très près la côte). Changement de vitesse et de direction d'un rayon vib­
Voir bioherme, biostrome. ratoire. Concernant les rayons lumineux la réfraction ixe optique axe optique
est régie par les lois de Descartes. Dans un milieu iso­
trope, la lumière se propage à la même vitesse dans
Récif-barrière. ......:.
- G.. . ..r" �
toutes les directions. Les minéraux appartenant au n, · np
1
Voir récif. ..�G..� système cubique, ainsi que les gaz, les liquides et les
solides non cristallisés (amorphes ou vitreux) sont
monoréfringeants, isotropes. Par contre, dans les
Récif corallien. minéraux anisotropes ou biréfringents, la vitesse de la
Voir récif. lumière est fonction de sa direction de propagation.
Sachant que l'indice de réfraction d'un milieu est lié à la 11g nm
vitesse de propagation V de la lumière par la relation n
Récif frangeant. = 1/V, on voit que si V varie suivant la direction n varie.
1..j.l� �
Donc si, à partir d'un point O d'un minéral anisotrope
Voir récif. . ........ .l��
on porte les longueurs OM, OM', OM" correspondant
aux valeurs des indices n, n', n", on détermine le lieu
axe optique
des points n: C'est un ellipsoïde dit ellipsoïde des indi­ axe optique
Récifal.adj. ces (fig.A). Fig. D Ellipsoïdes des Indices d'un minéral biaxe.
Qui se rapporte au récif. Dans cet ellipsoïde les trois axes principaux corre­ Fig. B. Quartz uniaxe positif. (Gagny, ln Ch.
Fig. E Augite, biaxe positif (d'apès Gagny)
spondent: Pomerol).
t : trace du plan des axes optiques.
- le plus grand à la direction du plus grand indice: ng; Fig. C. Apatite : uniaxe négatif (Gagny in Ch.
Recouvrement n.m. Pomerol).
- le plus petit à celle du plus petit indice: np;
En tectonique, superposition d'une unité sur une autre. C
Par exemple dans le cas de charriage. Voir che­ - le troisième à celle de l'indice moyen: nm·
vauchement. a) Cristaux uniaxes: Ce sont les cristaux présentant un
axe de symétrie d'ordre supérieur à 2: systèmes quad­
ratique, hexagonal ou rhomboédrique. Nous avons vu
Rectorite n.f.(ou allevardite). .::.....:.);:s. .) que l'ellipsoïde est alors de révolution autour de l'axe axe optique ,
,
Minéral argileux interstratifié: Paragonite- principal qu'on appelle axe optique.
Montmorillonite. Deux cas peuvent se présenter:
, , ' - l'axe optique correspond à ng: le cristal est aniaxe po­
nm
Reculée n.f. Voir relief structural. sitif.
Exemple: le quartz (fig.B).
b
Récurrence n.f.
- l'axe optique correspond à np: le cristal est uniaxe
(recurrence stratigraphique). Dans une formation géol­
négatif.
ogique bien stratifiée, c'est une couche qui rappelle
Exemple: l'apatite (fig.C).
d'un point à un autre un faciès qui se trouve dans les
Remarquons que dans l'ellipsoïde de révolution toute
couches sous-jacentes plus anciennes.
section perpendiculaire à l'axe optique, qu'il soit np ou
ng, est un cercle. Or, lorsqu'un rayon lumineux pénètre axe optique
Rédoxomorphique adj. ..i.....S 1 .;J.;-b Fig. A. Ellipsoïde des indices
dans un cristal suivant une direction parallèle à l'axe
(stade - ). Voir diagenèse. .Jl�I _, Dans un système cristallin, les axes cristallogra­ optique, le rayon n'est pas devié et ne donne pas deux Fig. F. Hornblende, biaxe négatif. (Gagny). t
plan des axes optiques.
trace du
rayons réfractés mais un seul. Par conséquent, toute
Réducteur adj. J� phiques précédemment définis, peuvent coïncider
avec l'un ou l'autre de ces indices principaux; d'autres section perpendiculaire à l'axe optique est isotrope et
Susceptible de diminuer la valence d'un cation ou
Réfraction de la schistosité )....,!>.:il
part, on peut démontrer que si un axe de symétrie est se montre toujours éteinte en lumière polarisée, par
d'augmenter celle d'un anion. Se dit aussi d'un milieu contre on obtient dans ce cas, une très bonne figure en ._jl�I - u;,_.,;,-.-.11 _,j -�I
d'ordre supérieur
où le lessivage des cations est faible. lumière convergente ce qui évite la confusion avec un
à 2: (2n , 2n , ou 2n), il ne peut dans ce
·u;,_;,·.-.11 _, i�I
minéral isotrope. On dit que l'axe optique des cristaux
Réduction n.f. 3 4 6 uniaxes est leur seule direction d'uniréfringence. Changement brutal du pendage de schlstosité.

Phénomène chimique traduit pratiquement une perte b) Cristaux biaxes, Dans ce cas, la surface des indices
Réfringence n.f. -
d'oxygène d'une substance. cas que correspondre à un axe de révolution dans est un ellipsoïde quelconque. Il admet donc deux sec­ '-'"'l!s..ù'l/1 ·�
l'ellipsoïde, qui devient alors lui-même un ellipsoïde de tions privilégiées qui sont représentées par des cercles
.'-'"'l!s..ù'l/1 ;.� - ½ .; l......!>..:.I
révolution. Dans ce cas, il n'existe plus d'indice moyen et il existe deux directions d'uniréfringence perpendic­
Reflux.n.m. Voir flux -�I.;�
uJaires à. ces seçtions: ce sont les axes optiques. Propriété de réfracter la lumière.
nm qui est confondu soit avec ng soit avec np.
·r..,t..i.. .)�1 Dans le système cubique, l'ellipsoïde des indices étant
Langle aigu forme par ces deux axes est appelé con-
ventionnellement 2V(fig.D).
Réfringent adj.
une sphère, l'indice est le même dans toutes les direc­ La bissectrice de cet angle est:
Réfractaire.adj. qui résiste au feu. Ex. argiles et terres
tions, et les cristaux sont donc isotopes. - soit ng, dans ce cas le cristal est biaxe positif. Ex. aug­
réfract_aires servent à faire des fourneaux, des creu­ Qui produit la réfraction, fait dévier les rayons lumi­
Cristaux uniaxes et biaxes: ite (fig.E).
sets. neux, les ondes électromagnétiques.

, .. ':L·
- 318 - 319 -
Reg

Reg.n.m. J.; Rejet n.m. Voir faille. .; L.,,$..:,:a' I éS ..1-o o·bsiéquent


1 Conséquent
Surface désertique basse et plane, sableuse, souvent
1 Subtéquent �
parsemée de cailloux. La circulation y est facile. Réjeu n.m. _;L.,.S.:i'J I ô..i..i� �j ..i°_;.c
1 1
Regard n.m.
Voir faille.
---=I 1

Sens vers lequel est tourné un abrupt d'une falaise, Réjouer v . Voir faille.
d'un escarpement, ou sens vers lequel est tourné la
lèvre du compartiment soulevé.
Relief n.m. - '-½ � - j.., .J-7
Régolite n.m.(ou régolithe). ·<..>"-:.)W.::.:[<..>"-:.,.....;.::.
Couverture clastique résultant de la fragmentation des En géomorphologie: Ensemble des dénivellations de la
roches. Les fragments n'ont pas subi de transport. surface du sol d'une région.

Régosol n.m. L.d.. Relief appalachien.


.) . Schéma de la disposition du réseau hydrographique dans un bassin sédimentaire
Groupe de sols minéralisés non consolidés, peu évo­ Voir relief structural.
lués, bruts(dunes, terrains glaciaires, loess, etc.). Combe
Analogues aux lithosols, mais sur sable ou gravier, non Relief conforme. annulaire
1 Crêt
sur roche compacte. Morphologie dans laquelle les régions en saillie corre­ \ annulaire
spondent aux anticlinaux et les dépressions aux syncli­ Mont
dérivé 1
Régressif adj. naux (on dit parfois relief jurassien). S'oppose à relief 1
Qui se rapporte à la régression. inverse ou inversé.
Combe
1
Régression n.f. -(�1).;L......:.....:.1 Relief de faille.
Voir faille.
. _,..i+.i::.- �I� - �.;
Recul de la mer au-delà de ses limites antérieures.
Généralement l'emplacement de l'ancien rivage se re­
Relief de plissement. �1..,.::..h'I �;Wü..11
connaît à des dépôts marins identifiables par leur co­ Voir relief structural.
quilles. Ils forment des "plages soulevées". La régres­
sion peut être due à plusieurs facteurs: abaissement Relief dérivé.
du niveau marin (eustatisme), soulèvement du conti­ Voir relief structural, relief volcanique.
nent, apport excessif de sédiments.
Relief désertique.
A
Régression n.f.
Voir modelé désertique. Crêts annulaires
En pédologie: Retour d'un sol à un type moins évolué,
plus jeune, par suite de l'érosion normale ou du re­ Relief glaciaire. 1 1
couvrement, parallèle à la régression de la végétation, 1
Voir modelé glaciaire.
de la forêt vers la prairie ou le sol nu, et d'ailleurs con­
comitante. S'oppose à progression (maturation). A ne
pas confondre avec dégradation (changement de Relief inverse. �La..::..... <..>"-:.) Wü
série). .d :lë ', a <..>"-:.)W.:.
(ou inversé ou d'inversion). Morphologie dans laquelle
Régressive (érosion régressive). -JSl.::...ll
les régions en saillie correspondent aux synclinaux, et
les dépression aux anticlinaux. S'oppose à relief con­
·(,?J-4i.ll JSl.::...ll -�l_;,::...11 forme. On dit parfois relief subalpin.

Voir érosion regressive. Relief jurassien.


Voir relief structural.
Régressive
B
(séquence régressive). Voir séquence. Relief karstique.
Voir modelé karstique. Schéma des principales caractéristiques morphologiques des plis.
Réguliers n.m. A - anticlinal : les crêts se regardent de part et d'autre de l'axe anticlinal et se raccordent sur la terminaison par un crêt an­
nulaire ; de même les chevrons se regardent de part et d'autre de l'axe anticlinal.
Oursins dont l'anus est situé dans l'axe de symétrie du Relief monoclinal. B - synclinal : les crêts se tournent le dos de part et d'autre de l'axe synclinal et se raccordent sur la terminaison par un
test, du côté à la bouche, et au centre des plaques api­ Voir relief structural. crêt annulaire; de même les chevrons se tournent le dos de part et d'autre de l'axe synclinal. {J. Aubouin et al).
cales. Voir Echinides, Irréguliers.
Relief périglaciaire - 320
- 321 Reptiles

Relief périglaciaire. rné vers l'intérieur que forment les couches dures, b- la
cheminée qui forme une pipe, un neck, un dyke (voir
combe: est la dépression taillée dans les roches ten­ Renversement n.m.
Voir modelé périglaciaire. dres du coeur de l'anticlinal. c- Le mont dérivé: est le ces mots). Les régions recouvertes par des coulées
relief arrondi que forme, le cas échéant, une couche donnent des reliefs d'inversion: autour des volcans, les
Fait, pour une formation ou une série géologique,
Relief primitif. dure affleurant au coeur de l'anticlinal; d- les cluses (ou coulées peu inclinées et disséquées par les ravins
d'être à l'envers, généralement par des causes tecto­
clues) sont les vallées creusées par des rivières per­ (barranco) ou les vallées, donnent des planèzes, une
Voir relief structural, relief volcanique. niques.
pendiculairement à la direction des couches. 2- des coulée ayant recouvert une surface plane peut, par re­
prise de l'érosion, se retrouver perchée et constituer
Relief structural. ruz: sont les entailles que fait une rivière dans un anti­ Reptation n.f.
clinal (cluses moins allongées). Une structure plissée une mésa.
Morphologie controlée par la structure de terrains, soit aplanie peut être rajeunie par la reprise de l'érosion: on Les lacs volcaniques sont aussi abondants et ils peu­
(ou creeping). Rampement. Descente lente des parties
directement par édification active des reliefs (reliefs a alors un relief appalachien. vent être dus soit au remplissage par l'eau d'un cratère
superficielles du sol ou des roches meubles, le long
primitifs) soit par le jeu de l'érosion, sur des roches de ou d'une caldeira, soit au barrage d'une vallée par une
des versants, autrement que par l'eau courante ou le
duretés diverses (reliefs dérivés). On peut distinguer Relief subalpin. coulée ou par un cône volcanique.
vent.
plusieurs types de reliefs. 1- relief tabulaire ou aclinal
Voir relief structural.
- � ;.._...._....._., L ·,.,._; ....
constitué de plateaux, horizontaux, étagés et souvent Rémanence n.f.
limités par des escarpements plus ou moins abrupts.
.,._.
Reptiles n.m. ..::.,�j - .....i::..l ..9 j
Ces escarpements peuvent constituer, à la tête des ri­
...::.,��
vières, des reculées (ou bouts-du-monde) qui sont des Persistence partielle d'un phénomène après dispari­
amphithéatres rocheux. 2- Relief monoclinal: où les tion de sa cause. Ex. de l'aimentation après retrait de Vertébrés à sang froid, à peau sèche. Leur nom se
couches sont légèrement inclinées. Les plus dures for­ l'influence magnétique. rapporte surtout au groupe actuel. Etendu aux formes
ment des cuestas (ou côtes). La cuesta est donc un re­ disparues il n'en donne qu'une idée insuffisante et im­
lief dissymétrique qui possède un front abrupt et un re­ parfaite. Les Reptiles débutant au Permien et relayant
vers en pente douce. Lorsque ce dernier est
Remanent adj.
les Amphibiens dans l'ascention biologique générale.
exactement parallèle au pendage de la couche dure, Qui est relatif à la rémanence. Ils règnent sur le monde pendant le Secondaire par
on dit qu'il s'agit d'une surface structurale. On peut leur degré d'évolution, leur nombre et leur puissance.
avoir une cuesta double lorsque au sein de la couche Remanié adj. Ils envahissent les continents.
dure s'interstratifie un niveau plus tendre. L'érosion Ils s'adaptent davantage au milieu aérien par une res­
Se dit de fossiles, des éléments de roches anciens re­
peut être intense et s'attaque aux couches dures de la piration uniquement pulmonaire et la suppression de la
pris dans un dépôt ultérieur.
cuesta jusqu'à ne laisser que des lambeaux isolés ap­ phase larvaire aqautique. Ovipares ou vivipares, ils
pelés buttes témoins. Les buttes témoins sont sont caractérisés comme les Oiseaux et les Mammi­
généralement constitutées de couches dures qui prot­ Remaniement n.m. fères, par la présence de l'amnios. Enfin la peau, au
ègent des couches tendres. Si les couches dures sont lieu d'être nue, est recouverte d'un tégument constitué
enlevées à leur tour, il reste un relief nommé avant­ Reprise de fossiles, de morceaux de roches anciens par des écailles cornées. Des plaques et qyelquefois
butte qui finit par disparaître. Dans ce type de relief, on dans un dépôt ultérieur. des os dermiques. L'exosquelette tend à disparaître.
caractérise les pentes topographiques par rapport au La température reste variable.
pendage des couches: on parlera de versant cataclinal Rendzlne n.f. L'ossification est complète dans l'endosquelette. Les
(incliné dans le sens même que les couches). anaclinal vertèbres se transforment: amphicoeliques, comme
(en sens inverse) et de dépression orthoclinale Relief jurassien et relief subalpin Sur roche-mère calcaire, sol rocheux à fragments et chez les Poissons primitifs, deviennent procoeliques,
(perpendicu- laire au pendage). Par ailleurs, on ob­ Dans le relief subalpin, les synclinaux occupent cailloux de calcaire et riche en carbonate de calcium opisthocoeliques et même parfois platycoeliques dans
serve que le réseau hydrographique est adapté au re­ une position dominante ; du relief Jurassien. dans la partie fine; généralement mince, 5 à 30cm; les genres avancés. Elles se distinguent, aussi dans
lief des cuestas et présente des directions bien déter­ On notera que, dans les deux cas, les crêts se structure en petits grumeaux arrondis, à deux hori­ les différentes parties de la colonne vertébrale.
minées. On classe les rivières suivant leur sens tournent le dos de part et d'autre de l'axe syn- zons; seulement A et C, du moins dans les types les Le crâne, surbaissé et cartilagineux, tend à se simplifi­
d'écoulement par rapport au pendage: cours co­ clinal; mais que, seulement dans Je relief subal­ moins évolués. er et à devenir plus haut. Très voisin de celui des
nséquent (dans le même sens), cours obsésquent pin le fond du synclinal est perché par rapport à Stégocéphales, chez les premiers Reptiles, il s'en dis­
(sens contraire), cours subséquent (perpendiculaire). l'anticlinal. (J. Aubouin). Réniforme adj. tingue ensuite et sert de base à la classification. Il ne
3- Relief de plissement: bien connu dans les régions s'articule avec l'atlas que par un seul condyle, et avec
Qui se présente en rognons.
affectées de plis. On peut avoir un relief conforme Relief tabulaire. la mandibule par l'intermidiaire de l'os carré. Les dents
(relief jurassien) et un relief inverse (relief subalpin) des reptiles primitifs sont disposées dans une rainure,
(voir ces mots): lorsqu'une série sédimentaire se Voir relief structural. Renouvellement des celles des évolués, logées dans des alvéole (parfois
plisse, il est bien évident que les zones les plus hautes fonds océaniques absentes, bec corné des Chéloniens). Elles sont co­
vont correspondre aux axes anticlinaux. Cette situa­ niques et en général semblables; tendent à se différen­
tion persistera, malgré l'érosion, pendant un certain Relief volcanique. Hypothèse selon laquelle le fond des océans se renou­ cier (Théromorphes).
temps. On a alors un relief conforme ou jurassien. velle à partir des rifts médians des dorsales océa­ Comme nous l'avons vu plus haut, la classification est
Mais, si le creusement persiste, les coeurs des anticli­ Forme structurale liée à l'activité volcanique. On a les niques, alors qu'une surface équivalente de ce même fondée sur l'absence (Anapsidés) ou la présence
naux peuvent être abaissés, et, si la série sédimentaire reliefs primitifs et les reliefs dérivés. 1- Reliefs primitifs: fond disparaît par plongement au niveau des fosses d'une fenêtre temporale (Synapsidés ou Théropsidés)
s'y prête, ce sont alors les couches dures conservées le plus typique est le volcan lui-même. Dans les formes océaniques. Voir paléomagnétisme, et tectonique des ou des deux (diapsidés ou Sauropsidés). Cette division
dans les synclinaux qui vont former les reliefs; on parle de détail des coulées on a: le pahoehoe, les cheires plaques. a l'avantage de montrer l'évolution vers les Oiseaux et
alors de relief inverse ou subalpin, Un anticlinal atta­ (ou aa), les orgues ou colonnades (voir ces mots). 2- les Mammifères dont les Reptiles constituent la
qué par l'érosion donne des formes de relief particu­ Reliefs dérivés lorsque l'érosion s'attaque à un cône souche. Mais, bien que le groupe soit homogène elle
lières qui ont reçu des noms: a- le crêt: est l'abrupt tau- volcanique, elle peut laisser en relief les contenus de.la
Renversé adj.
t:;, b ô• - '-"'� - '-:-'_,li... est difficile à fixer dans le cas des types primitifs ou à
Mis à l'envers. Ex. Série renversée. caractères peu apparents.
Requienia - 322 - - 323 Rhabdosome

C Résinen.f. -�lt-"-'"" Rétrodiagenèse n.f.


. � 1 .) - F' .) - ...:._,.il.:Â ..,1 ...:.Lill (ou diagenèse régressive). Il s'agit du phénomène par
lequel des roches ayant cristallisé en profondeur
Matière organique (acide succinique C 1 o H1 a O et (métamorphisme, magmatisme) sont placées dans les
corps voisins) d'origine végétale, provenant des coni­ conditons thermodynamiques et géochimiques de la

i
fères, et qui a pu enrober de petits animaux (Insectes, diagenèse. Séricitation, damouritisation, pinitisation,
Arachnides, etc). Elle a parfois été entraînée loin en chloritisation, ouralisation: c'est une erreur de penser
mer grâce à sa faible densité. Synonyme de succin, que ces altérations sont en relation avec
d'ambre. l'affleurement. Les conditions superficielles sont inca­
pables d'engendrer la séricite et la chlorite, elles con­
Résineux adj. tribuent au contraire à les dégrader. Il s'agit bien d'une
altération profonde.
(éclat résineux). Eclat qui rappelle celui de la résine.

Retrochevauchement n.m.
Ressac n.m.
Chevauchement en sens inverse d'un mouvement tec­
Retour violent des vagues sur elles-mêmes, après le
tonique antérieur affectant la même unité et pris
choc sur un obstacle.
comme référence.

Restat n.m.
Rétroécaillage n.m.
(ou paléosome). Dans la fusion anatectique de cer­
taines roches(ex. métamorphiques), c'est la fraction­ Ecaillage en sens inverse d'un mouvement tectonique
relique du matériel originel, peu ou pas transformée. antérieur affectant la même unité et pris comme
Résurgence n.f. - ,UI � - ,UI JL.:...,ù1 référence.

Rétrométamorphisme n.m.
Voir rétromorphose.
Divers types de crânes de Reptiles : A, crâne euryapside (fenêtre temporale au-dessus de
l'arcade squamoso -postorbitaire); dans le type parapside la fenêntre est encore plus médiale, B, Voir modelé karstique.
crâne synapside (fenêtre temporale au dessous de l'arcade squamoso-post-orbitaire). C, crâne Rétromorphose n.f.
synapside de Mammifère (la barre postorbitaire en arrière de l'œil disparaît en général). D, crâne Réticulaire -�I�-� (ou rétrométamorphisme ou diaphtorèse). Transfor­

anapside (sans fenêtre temporale). F, crâne anapside de Tortue . G, crâne d'Oiseau. H, crâne di­ mation par métamorphisme d'une roche métamor­
apside (deux fenêtre temporales). 1, crâne de Lézard (crâne diapside modifié par ouverture de . � W...::..... - � phique en une autre roche métamorphique de faciès
l'arcade jugo-quadratojugale). (J. Aubouin). (distance réticulaire). C'est la distance constante qui minéral de degré plus faible que le faciès initial.
sépare deux plans d'une même famille (h, k, 1). On peut
la mesurer grace à l'analyse aux rayons X et d'après la
1- Anapsidés: Cotylosauriens, primitifs, proches des Retrotectonique adj.
Réseau cristallin formule de Bragg: 2d Sin f = n 1, n étant un nombre enti­
Batraciens Seymouriamorphes (Permien-Trias); Voir palinspastique.
Voir cristal. er, ! la longueur d'onde, d la distance réticulaire.
Chéloniens, comme les tortues (Permien-Actuel). 2-
Synapsidés avec les Pélycosauriens (Permien) et les
Resédimentation n.f. Rétinite n.f. L...::.,�·..::..u.J Revers n.m.
Thérapsidés (Permien-Trias). 3- Parapsidés compren­ -'":-':'-"'.)-'- ..,........)-' - . . .) - >-:.;
ant les lchtyosauriens, marins (Trias-Crétacé). 4- Eu­ Voir pechstein.
rapsides comprenant Protosauriens (Permien­
-�L.:. '-:-'L.....;J Voir relief structural.
Formation d'un sédiment avec des matériaux tous is­ Retouche n.f.
Jurassique) et les Sauroptérygiens qui ont comme
sus d'un même sédiment plus ancien.
représentant important les Plésiosaures marins (Trias­ Affûtage d'un objet de pierre taillée: 1- retouche par Revêtement (pli de -). - �1 �
Crétacé). pression; 2- retouche par percussion. Les retouches
5-Diapsidés comprenant la grande partie des Reptiles:
Réservoir (roche réservoir) . à 11; -.Il ..,1
par pression donnent des pointes plates foliacées. Ce
Rhynchocéphales (Trias-Juras-sique); Eosuchiens Synonyme de roche magazin. Voir pétrole. procédé se rencontre dans diverses parties du monde Voir tectonique de revêtement.
(Permien-Jurassique); Thécodontes(Trias); Dinosauri­ et pendant différentes périodes préhistoriques.
ens (Trias-Crétacé) divisés en Saurischiens (ou Sauri­ Réserve alcaline. Révinien n.m.
pelviens) avec les Sauropodes et les Théropodes, et
Elle rend compte de la masse des sels d'acides faibles Retourné.(pli retourné).
en Ornithischiens (ou Avipel-viens) avec les Ornitho­ Division stratigraphique du Cambrien supérieur dans
podes, les Stégosauridés et les Cératopsidés; Ptérosa­ et de bases fortes (carbonates et bicarbonates), con­ Voir pli. les Ardennes. Voir tabl. Stratigraphie.
uriens(Jurassique-Crétacé); Crocodiliens(Trias­ tenue en solution dans l'eau de mer. Elle s'exprime par
les milliéquivalents-grammes d'ions H+ nécesaires Rétro Préfixe qui signifie en arrière. 1 _;:.
Actuel); Squamates comprenant serpents et lezards
(Trias-Actuel). pour neutraliser un litre d'eau à 20 °c. Rétrocharriage n. m. - t-à ..u 1 �
� 1 _;:. Rh.
Résiduel adj. . .....i......:..j.l 1 � 1 _;:. Symbole chimique du Rhodium.
Requienia. Charriage dirigé en sens inverse d'un mouvement tec­
Lamellibranche appartenant au groupe des Rudistes.
Oui résulte de la dégradation, de l'altération d'une
roche-mère. Minéral ayant résisté à l'altération d'unr
tonique antérieur affectant la même unité et pris
comme référence.
Rhabdosome n.m.
-�;�
Crétacé. roche. Ex. Argiles résiduelles. Voir Graptolites. ...::..�I��
Rhamph orphynchus - 324 - 325 - Rift

Rhombenporphyr n.m. - �I _;L......JI forme de dômes, de cheminées, d'amas, de sills et,


Rhamphor phynchus - �_J�J
.:-_· Rhétien n.m. - ' 11
- t.E"-=J-' plus rarement, de coulées de lave proprement dites.
. (�1...hl _, jJI L>-4) Le dernier étage du Trias. Voir tabl. stratigraphie. .(�.i.JI �1.,....81 t_,.:.) Ces dernières, quand elles viennent en contact avec
Reptile volant du Jurassique supérieur. (ou porphyre rhombique). Trachyte alcalin sodique à de l'eau, tendent à se fracturer de façon particulière,
Rhexistasie n.f. c.s� J)Li.d..l grands feldspaths rhombiques et olivine dans une pâte c'est-à-dire que se forment des surfaces sphériques
d'anorthose, diopside, augite aegyrinique, biotite, concentriques donnant lieu à de minuscules masses
Rhegmatisme n.m. -JÀl_,J;.JI �� Etape de déséquilibre du couvert végéÏal entraînant la
minéraux opaques, apatite. Voir syénite (variété de mi­ en forme de perles (perlites).
destruction des sols et l'accélération des érosions.
ô_,...!..i.JI J � �I �I _, �L.:..,JI S'oppose à biostasie. Voir bio-rhexistasie. crosyénite).
Rhyolite latitique n.f. d....Ü..ÜY
- - c,....J
- J-:J
·� J YI
Rhexislatique.adj. <.S� LJ)t.;.. y� Rhomboédrique adj. Rhyolite calco-alcaline où il y a autant de feldspath �1-
Différents phénomènes tectoniques ou géomorpholo­ calin que de plagioclase (oligoclasse surtout). Par dimi­
Qui se rapporte à la rhexistasie. •
giques liés aux fractures majeures de l'écorce terrestre -� nution du pourcentage de quartz, on arrive à une latite
(ou rhegmes). Voir cristal. quartzifère.
Rhodanienne
Rhegmen.m. (phase rhodanienne). Phase tectonique située au mi­
� J YI ;;�I J� Rhyolitoïde n.f.
lieu du Pliocène (ère tertiaire). Voir tabl. stratigraphie. Rhynchocéphales n.m.
Fractures majeures de l'écorce terrestre.
Voir Reptiles.
Rhodium n.m. Ria n.f.
Rhegmatique adj. -J�J.h.::...:.L. Î J-: JJ
.l

Corps simple (Sym. Rh; n° at.45; m. al. 102,91), métal Rhyncholite n.m. �J Vallée fluviale noyée par la mer. Voir fjord.
·� JYlô�I rare, d'une assez grande dureté. Allié souvent au pla­ (ou rhyncholithe). Les Céphalpodes carnivores posè­
Qui se rapporte au rhegmatisme. tine. dent un bec dit de "perroquet", (rhyncholite), souvent
corne (calmar); il peut être aussi calcifié, en calcite fi­
Richter
Rhegmatogenèse n.f. Rhodocrosite n.f. bre-radiée, reconnaissable par sa morphologie. Cer­ (échelle de Richter). Voir séïsme.
�j _,� _,� _,'J
Carbonate Mn C03, du système rhomb;édrique. Se tains rhyncholites sont rapportés à des Ammonites.
Richtérite n.f. �_;:.....!.J
·�JYlô�I présente rarement en cristaux rhomboédriques. Com­
munément en masses granulaires ou cristallines, ou Rhynchonelle n.f. -..;:;� J l.:i.:..11 Amphibole intermédiaire entre les amphiboles cal­
Manifestation de cassures majeures à l'échelle de concrétionnées, mamelonnées, réniformes ou stalacti­ -� J YI ..;:,�.i..,..:..c LJ-4 ciques et sodiques.
l'écorce terrestre. tiques. Couleur rose plus ou moins vif, devenant jaunâ­
Brachiopodes abondant dans les faciès néritiques du
tre à brune par oxydation. Moyennement dure et
,. o l o
Richtofenia 1 , ·, ,À-,
Jurassique à l'Actuel. Ex. genre Rhynchonella. J
Rhénium n.m. lourde, fragile, à clivage rhomboédrique parfait. Se
Brachiopode du Permien, adapté à la vie récifal�.
trouve dans les filons hydrothermaux de température
Corps simple (Sym. Re; n.at. 75, m.at. 186,2; ion 4+ de moyenne, en association avec des sulfures de cuivre Rhynia
rayon 0, 72A0 ; d. 21), métal blanc parmi les plus réfrac­ d'argent et de plomb, et avec d'autres minéraux d� Ride asismique - �L.:. ·� _,i �
Psilophytale (Voir ce mot).
taires et les plus denses. Il est associé au platine et manganèse. Beaucoup plus rarement dans des peg­ Voir océan. . J j Y jJ I LJ-4 ô .J .>-':"-"
présent dans les molybdénites. matites. Assez commune, comme minéral sédimen­
Rhyodacite n.f.
taire, soit dans la zone d'oxydation des gîtes de sul­ Roche magmatique effusive intermédiaire �ntre u�e
Rh�odyke - fures où le manganèse est dipersé, soit comme rhyolite et une dacite.
t-1,ü �LS:.>-:' J.,...:,
·J��-��i précipité d'eau mères. Stable, avec la rhodonite, la
tephroïte et des oxydes de manganèse, dans un vaste
Rhyolite n.f. Ride média-océanique.
� .b.......J ti='->-'
Dyke sans racine. Voir dyke. Voir dorsale, tectonique de plaques.
champ du métamorphisme, jusqu'à dissociation totale Roche magmatique effusive, sialique. Contenant
en faciès des amphibolites. comme minéraux essentiels: quartz, feldspath potas­
Rhéologie n.f. sique (sanidine), et accessoirement: verre volcanique,
biotite, albite, magnétite. Comme minéraux acciden­
Riébeckite n.f. �J
Etude qui s'intéresse à la déformation des corps réels. Rhodolite n.m.(ou rhodolithe). �J.JJ'J -. -.· ._
tels: tridymite, cristoballite, amphibole, pyroxène Voir amphibole (sodique).
Masse arrondie à structure interne botryoïde ou bran­ (diopside). Couleur très claire, sauf chez les variétés
Rhéologique adj. L...1 J -½ J.h.::...:. L. chue, faite d'un thalle de Mélobésiée. Forme vitreuses, qui peuvent même être complétement
Rift n.f. -�1-�I
extérieure en relation avec la dynamique du milieu. Le noires ou d'autres couleurs foncées (obsidiennes).
·i�Yl o� maërl est constitué de rhodolites. -�.l_,..i..:;.j
Texture généralement poryphrique, avec des phéno­
Qui se rapporte à la rhéologie. cristaux automorphes, mais corrodés; pâte de fond to­ 1- Rift continental ou fossé tectonique (fossé
Rhodonite n.f. talement vitreuse (holohyaline) à totalement cristalline, d'effondrement, graben) long de plusieurs centaines
Rhéomorphose n.f. -� J.;,.â I FY:. Voir pyroxénoïde. et, en divers endroits, granulaire, granophyrique, ou de plusieurs milliers de kilomètres, correspondant à
. L....'..L.:..... . . pétrosiliceuse, etc. Structure très variable, de bulleuse une zone de fracture de l'écorce terrestre. Ex. Les rifts
- . ..b � (ponces), à fluidale, perlitique, sphérolitique africains, il s'agit d'une série de dépressions allongées
Mise en mouvement locale du granite presque achevé Rhodophycées n.f.
(pyromérides), ou massive. Les obsidiennes ont une ou "rit valley", qui traversent toute l'Afrique de l'Est et
sous l'influence d'efforts tectoniques.
.• l�.,.._.J� cassure conchoïdale caractéristique, à bords légère­ dans lesquelles se trouvent les grands lacs africains.
ment coupants et souvent translucides. Les rhyolites Ces dépressions sont presque partout limitées par des
Rhéosphère n.f. (Algues rouges ou Floridées). Algues rouges,
c,s.,.W 1 ._j)l.i.J 1 dérivent du réfroidissement rapide d'un magma grani­ abrupts rectilignes, qui sont des reliefs de failles.
généralement marines, capables de former des récifs.
Synonyme d'asthénosphère. Voir Terr�. tique très visqueux: on les trouve donc surtout sous Celles-ci-sont toujours des failles normales. Les rifts
Ex. Mélobésiées.
Rifting - 327 - Rubicelle
- 326

v all eys correspondent do nc à u ne dist ension. 2- Rift . , uell es , baux- géologie par leurs dents bien conser vées dans s
de roches préexistantes. Ex. argiles resi.'d
le

océanique ; fossé d' effondrement au mili eu d es dor­ Rip-currents Voir undertow. 3- Roch s mét mo phiqu s d'on m ixte : c es sédiments et utiles en stratigraphie.
ites... ?::e h
orp i sm e ,
e a r e
s al es océ aniques. Voir océ ans, t ecto nique d es m
roch es ont subi le phénomèn� de _m e
n a nt
plaques.
Rlpidolite n.f. Voir chlorite. c'est-à-dire l'ensemble de phenomene�
i nt e rve Rose des sables .1�1 � �J1:ü
.;:,..J'� et e ndo­
dans la transformation des roches exog � n à d es
- _, - . ene
Rifting n.m. J
genes Cette transformation due essentielle
e t .JL.o.)I • o:, o�

Ripple mark n.f.(ou ride). p ressio n


se (ou rose de déserts). Gypse formé de lames saccha­
Lors d'une ouverture de l'océan et à un stade él ev ations de l a température et d e la
d a�s la
précoce t r oïdes ent recroisé es, d ans c ert a ins mi l ieu x déser ­
on a formation de rift(rifting). marque dans la compos1t1o · e· ralog1qu, . n
· · n min
e e
.� I -=..l...)LL - .:.,L......J s). s ed im e
tair e s tiques (les sebkras).
st r uctur e . Voi r magm a tiqu e(roch e
Structure de taille réduite (haut d e 1 à 5 cm) à l a sur­ (roches), métamorphiques (roc hes).
- �L... d� - J_, I� face supérieu re d'une couch e fi nem ent détritique Rostren.m.
RIII
(sable par ex.). Les rippl e m ark sont déterminées par ' ,_. ' u..,,.,.:.i .. �
Roche-mere �1 � - Voir Belemnites.
.J_;� - � J_,� des v agues ou des cour ants suivant d es réseaux de - '
, ents détr itiques d u n
Rigole peu profonde. Voir glacis. m ailles divers es et de formes diverses( rid es en l o­ 1- Roch e qui a fou•rni. les e, lem . logique ou Rotalidés n.m.

Rill érosion
sange, rides à crêtes aiguës dues aux vagues ou à
crêtes arrondies dues aux courants.
sédiment, ceci par altération mécanique, b
physico-chimique. 2- En pédologie : La roc
, d
i
e-m è re
e la
est

quelle
Foraminifè res à test calcai re de forme lenticulaire ou
une roche (coherente ou meuble) à p a rti r conique à enroulement trochospiralé. Crétacé-Actuel.
. s ph y s ico-
Erosion par ruissell ement en rigoles. Rissn.m. s'est constitué l e sol par les a l tér ation
e­m ère p ar
c himiques (dans un sol on désig · ne la roc h Rotalipo ra
Avant-dernière glaciation alpine du Quaternaire qui a _ och m . e c'est l a
C). 3- D ans le c as du pétrole, la r e
Rill Wash duré 80000 ans et a débuté il y a 200000 ans. En Eu­ l s hY ; �ca rbu res Forami nifè re p roch e du genre gl obotrunc an a, du
roch e dans l aquelle se sont form es e
Russellement en rigoles. rope du Nord, elle est r ep résenté e par l a gl aciation de Crétacé.
(voir pétrole).
l a S aale . En Amérique p ar cell e d e l'lli nois. Au M aroc

approxim ativement par le Pl uvial T ensiftien.


---1
Rimayen.f. .. �_ Rotliegende n.m.
; O D ,-

Roches vertes 1 ••=:- ·.:�·._,J


D ans un cirque de glacier, c'est une crevasse pluto niques
majeure, Riss-Würm n.m. C'est l'ensemble des roc hes m agmati. ques Permien inférieur allem and (Autunien plus Saxoni en).
all ant jusqu'au planch er rocheux, et qui m arque l siques. L a
tei nte est Voir tabl. stratigraphie.
et effusiv s, b siqu s t u tr b
s erpen­
e e a e e l a a
point où le glacier se décolle du rocher. Elle fa Dernier interglaciai re séparant l es gl aci ations alpines p ol de
it tout le due à la présence de chlorite, d'am h i
� �;atio n.
tour du ci rque. Voir modelé glaci aire de Riss et de Würm, correspond ant appr ox im ative­ alt
tine, du fait du métamorphisme ou de I e Ru
ment à l'Eémien d'Europe du Nord, et à l'l nterpluvial Symbole chimique du ruthénium.
Ring d y k e marocain: Ouljien. - , 1$_,'J
.;:..-J
Rockallite n.f. .qu
Filo n de roche magm atique dont les affl eu re . . . . . è sa d i e) .
ments Rivière souterraine Granite alcahn riche en aegyrme (pyrex ne
Rubané adj.
constituent des anneaux concentriques. Ces disposi
tifs Se dit d'une roche constituée d'alternances de lits de
ser aient liés à des effond rements succes
sifs au toit couleurs différentes.
d'une chamb re m agm atique, limités par des
faill es Voir modelé karstique. Rodingite n.f. �-.JJJ
courbes et concentriques, permettant ensuite , afiq u e ,
ca 1 c are• o-
tée du m agma qui atteint ou non la surface.
l a mon­

Ce type de
Roch e métamo rphiqu . e. me t asom
siliceux contenant chiante, grena t (gr oss u I a i re • and ra- Rubéfaction n.f. - ._;.iJ 1 - • ·._-.;t·.11
ent:
Roc Tourné essoirem
structure est connu avec les syénites néphél
iniques, dite), pyroxène (diopside, fassaïte) et acc · ·c..>°Jj l .:.,l.i.:...,..I - J l � I
. , c la ire' rose'
le s syé nites, le s g
abbros, l es gr a nitoïdes. Ce
s ring­ (mâcle du Roc Tourné).Voi r macl e. sphène, amphibole, ep.1dote , etc. C0uleu r Phénomène qui fait devenir rouge un sol . En particulier
nobl astique
dykes p euvent être d'aille urs formés pa r u
n a ut re Rochen.f. brunâtre, rougeâtre, v erdâtre. T exture g_r a d eshydrat ation et oxydation du f er, p ar suite de
phénomène où il y a dépl acement d'une g os si rs . Structu re
partie d'u n Assemblage, en composition v ariabl e, de miné ou diablastique, souvent en grai· ns r e
nt es Son l 'évapo ration sous clim at périodiqu em ent ch a ud e et
réservoir m agm atique à l'intérieur de l 'écor raux
zonée en bandes para11·1 e es. G'od es fréque
ce ter res­ définis par leurs éléments chimiques. C'est un des schistes sec, des complexes ferro-siliciques. S' accompagne
e
matéri­
tre, par pression du magma ou différence de gr
avité. au constitutif de l'écorce terre degré de métamorphisme est b as (faci..es
stre, le plus souvent dur, cent ration à d'autres phénomènes (insolubilisation) et semble sup­
ou meuble, plastique ou gaz eux.Les p rincipaux v erts). Les rodingites dériv ent de la con
types t d'u a utre roche' poser une décalcification p ré al abl e. Lorsque la rubé­
de roch es sont: 1- Roches endogènes: formé . n ou au cont ac
l 'intéireur d'un Illo
ne
es en . ut s é léments faction est pédologique, le fer n'est pas plus abondant
partie à l'intérieur (résultant de la solidification des fluides riches en ca1c1um e1 en a re
tion. dans les sols rouges que dans les autres: il est seule­
de mag­ entin isa
mas): o n y disting ue l es r och e s pluto émigrant d'une péridotite en voie de serp me nt sous u ne for me p lus fr a pp ant e , à l 'ét at
n iqu e s
(cristallisées au sein de la lithosphère). les roch
caniques (solidifiées en partie à la surface de
es vol­

la Terre),
.
Rognac1en n.m. � c;. _,' J
d'hém atite . L a r ubéf actio n a ff ect e, dan s l'ord re
décroissant, l'horizon A2 des podzols, A des sols gris,
et les r oches hydroth erm ales , . , ai.•res bl ancs
(liées aux m agm as et Faciès lacustre, caractense par des calc A des sols b runs forestiers, A des sols devenant des
formées à parti r de gaz ou de solutions à nçai s . Voir t ab l .
haute te­ du C rétacé supéri eur du Sud-ES ! f ra
latérites.
mpérature). 2- Roches exogènes: d'origine st ratigraphie.
externe
formées à la surface du globe. Dans cette ca Rubéfié adj.
tégorie on
a : a- Roches sédim en taire
s formées par des m atéri­ Qui a subi la rubéfaction.
aux, résult ant de l'accumul ation Rond mat
d'éléments (minéraux,
fragm ents de minéraux ou de coquill es . .. ), adj. Voir morphoscopie.
et/ou de Rubellite n.f. Voir tourmaline. ,- :•.1 _,'J
p récipitation chimique: dans cette catégori e
.· .. .
. roches détritiques et les roches biologiques
on a les
Rongeurs n.m. .
c.>°J,-:i �I � - � I �
,!

et les roch­ . _
e cu
Rubicelle n.f.
l api ns,
Plage
,
es d'origine chimique . b- Roch
e résiduel l es: roches M ammifères rep résentes p ar les ou ris Voir spinelle Uaune).
!�p ort ants en
Rip-currents selon Shepard formées à partir d'éléments qui on résisté à l'a � e.
reui l s, etc. Connus depuis l'Eocen
ltération
Rubidium - 329 -
- 328 -

Rubidium i>=�.J.)
Corps simple (Sym. Rh; n al. 37; m.at. 85,48; ion 1: de
°
glacier. Les rill forment tout un réseau, qui évacue les
matériaux apportés par le ruissellement diffus- En rai­
son de leur charge, ils ne s'encaissent pas, et on peut
s
_rayon 1,49 A° ; d. 1,52). Métal blanc, mou, analogue au se demander si leur sapement latéral n'est pas parfois
potassium du point de vue chimique. Présent dans les actif, du moins en roche tendre sur les glacis d'érosion
-micas (lépidolite, Zinnwaldite) et les feldspaths des proprement dits.
pegmatites. Il a un isotope 87 radioactif qui donne du
strontium. En radiochronologie, on utilise souvent . '
l'évaluation des rapports Rb/Sr.
Rupélien n.m. S.
élément pesant que ce soit. Ils correspondent à des
sables dont les grains, au moment du dépôt, sont re­
Symbole chimique du soufre stés écartés les uns des autres. Souvent, les bancs
Partie inférieure de l'Oligocène. Voir tab. stratigraphie.
Rubis n.m. Voir corindon et spinelle. � qu'ils constituent sont couverts de grandes mégarides,
S. (ondes S) elles-mêmes couvertes de rides d'assez petite taille.
Rupestre
Voir sismologie.
Rudistes n.m. - -=..�L.:..:..:.,... �.J.j'.) (art rupestre). Voir pariétal. Sablon n.m.
. L:.µ1 Ll.J.....A.11 Saalen.m.
Rupture de pente
Lamelibranches fixés par une valve. Ils sont récifaux et - � - 1 L.,...:..i.:,I Deuxième glaciation d'Europe du Nord, correspondant Sables fins, dont le diamètre des éléments va de 200 à
vivant en mers chaudes. Jurassique-Crétacé. , .; I.J_,,._.:81 t Lb.i.:,I - .;
I.J...:,,...jyl J.:,...:. à la glaciation rissienne des Alpes, ou approximative­ 50 microns. Voir granulométrie.
Changement brusque du profil d'un versant. ment au Pluvial Tensiftien du Maghreb(Maroc).
Rudite n.f. -� .; -�.J.j.;-11 Saccharoïde adj.
Saalienne (phase -). -4..5:�I
·'---=.J.J.;-l I Ruscinien n.m. Terme désignant les cristaux ressemblant à ceux du
.; � 1 .�WI �.J.;.JYI "sucre cristallisé" (gypse, anhydrite, calcaire, dolomie).
Roche détritique à éléments dont le diamètre est supé­
Etage du Pliocène inférieur, équivalent de Tabianien. Phase tectonique appartenant à l'orogenèse hercy­
rieur à 2mm. Voir granulométrie, détritique.
Voir tabl. stratigraphie. nienne (Permien inférieur, situé à la limite de l'Autunien Saccocomidés n.m.
et du Saxonien). Voir tabl. stratigraphie.
Rugosa n.m. . ,jl...... � -=..4-,:,Li-:üj-l1 .Ji
Ruthénium n.m. Sablen.m.
Synonyme de Tetracoralliaires. Crinoïdes n'ayant pas de tige, mais possedant dix bras
Elément chimique (Sym. Ru; n°at. 44; m.at. 101,07; ion Sédiment détritique meuble compris entre 63 microns subdivisés. Pélagiques et abondants dans les calcaires
Ruiniforme 4+ de rayon 0,67 A0 ; d.12,3). Métal blanc, dur, cassant, et 2mm. Il est généralement constitué de grains de du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur.
qui représente certaines analogies avec la platine. quartz, mais peut contenir d'autres éléments: fe­
Associé à ce dernier et à l'iridium. ldspaths (sable feldspathique), calcaire (sable cal­ Sagénite n.f. Voir rutile.
Se dit d'un relief qui a pris un aspect de ruine. Ex.
Quand les calcaires attaqués sont dolomitiques, les caire), glauconite (sable glauconieux), etc. Les grains Saint-Germain I et Il.
eaux dissolvent plus vite les calcaire pur, laissant en de quartz peuvent avoir différentes formes selon le re­
Rutilen.m. Période de climat tempéré de type interglaciaire mais
relief la dolomie. Il se forme ainsi des roches en ai­ maniement et l'usure qu'ils ont subis: grains non usés,
grains ronds mats, grains émoussés luisants (voir mor­ de courte durée suivant l'interglaciaire éémien dans le
guilles ou en tours, donnant les paysages ruiniformes. Oxyde Ti 02, du système quadratique. Se présente en
phoscopie, exoscopie). Voir granulométrie. complexe interglaciaire Riss-Würm des Vosges et des
Voir modelé karstique.
cristaux prismatiques généralement allongés, souvent Alpes.
striés ou cannelés selon leur allongement, parfois en
Ruisselement diffus Sable alvéolaire Sakalavite n.f.
<.J.J-L'-"0� cheveux et faisceaux pouvant être inclus dans d'autres �J....)
. .;'-, -/-.11 minéraux ("cheveux de Vénus" dans le quartz). Sable alvéolaire. Sable dans lequel l'air contenu entre Voir basalte quartzique.
Fréquentes macles: en genou, en coeur, et macl es de· les éléments minéraux s'est regroupé en bulles plus ou
Ruissellement incapable de raviner. Sur un versant, la la sagénite par croisement à 60°. Couleur rouge à brun moins régulières, repoussant les grains. Dû au dépôt, Sakmarien n.m.
pluie ruisselle en filets qui ne peuvent pas creuser les et croix, rarement jaunâtre, bleuâtre ou violette. Tèrs dans le sable, au moment du jusant, de l'eau
Etage du Permien inférieur russe. Voir tabl. stratigra­
roches non altérées mais qui transportent les éléments dur, lourd, fragile, à clivage net. Minéral accessoire d'imbition, puis à l'imperméabilisation rapide de la sur­
phie.
fins du sol. très commun de roches intrusives et métamorphiques face par la première vague du flot à cet endroit et à
ou dans des filons de quartz qui les traversent. se con­ l'imbibition graduelle du sable par le flot. C'est à ce mo­ Salifère adj. Qui contient du sel.
l.r'·�
Ruisselement en nappe centre dans les alluvions avec d'autres minéraux ment que se forment les bulles. Elles peuvent
- u-�
" s'échapper à la surface par des évents. Les sables alv­
lourds(or).
Salifère (tectonique salifère) �l�L:....,JI
- - .
, 0 .. :;;

, • ••11 éolaires se reconnaissent aux traces de pas, limitées


Ruz. Voir relief structural. �
par des surfaces tout à fait verticales. Ils peuvent se
voir halocynèse.
(ou submersion en nappe ou sheet-flood). C'est le fossiliser (certains "bird-eyes").
résultat d'une pluie abondante et courte sur une sur­
face peu �avinée (si la surface est ravinée, on a un Rhytme.n.m. <J.J.J - t �1- � Salin adj.
Sables mouvants
écoulement en ruisseaux concentrés). Oui contient du sel, qui se rapporte au sel: roche sa­
Sables contenant de l'eau fixée à ses éléments miné­
Succession naturelle de faciès liés dans laquelle il Y a line, faciès salin, bassin salin, etc.
raux, de la même façon que celle fixée aux micelles
Ruissellement en rigoles répétition régulière des termes. Voir séquence.
Î�Ll� des colloïdes thixotropiques. Ils sont rigides jusqu'au Salinitén.f.
. ..;:.'.r-J.1 Rythmique.adj.
moment où on les agite: alors, les grains baignent dans
Caractère de ce qui est salin. Teneur en sels dissous
(rill wash). S'effectue même par pluie moyenne sur les une grande quantité d'eau libre, n'ont plus aucune
compacité, et ne peuvent plus supporter quelque de l'eau ou d'un soluté.
innombrables chenaux, peu profonds, qui sillonnent le Qualifie une sédimentation qui montre des séquences.
Salmiac - 330 - - 331 Schiste ardoisier

Salmiac n.m. Saphirine.n.f. Saussurite n.f. priétés sont variables, car il s'agit d'une série isomo­
rphe complexe, la marialite et la méionite étant les
Minéral soluble à saveur piquante: NH4 Cl. Minéral très proche des chloritoïdes, répondant à la Produit d'altération ou de transformation hydrother­
extrêmes, avec comme intermédiaires le dipyre et la
formule (Si 04) (Mg, Fe)2 Al4 05. male des plagioclases basiques. Il s'agit d'un mélange
mizzonite. Dures et légères. Densité croissante de la
Salpêtre n.m. d'épidote et parfois de lawsonite, d'albite, de quartz,
marialite à la méionite. Difficilement clivables. Se for­
Ensemble de nitrates: 1- le nitre ou salpêtre au sens Sapropèle n.m. d'actinote, de calcite.
ment dans des métamorphites (micaschistes, gneiss,
strict(KN03); 2- la nitrocalcite, Ca(N03)2, nH2 O; 3- La amphiboles). Dans les calcaires métamorphiques.
Vase très riche en matière organique.
nitratine ou natronitre, Na(N03). Voir caliche. Saussuritisation n.f. .::...:JJ-:.'-"'_,....,J I c>:_,s.; Dans certaines pegmatites et granulites.
Sapropélique adj. Altération ou transformation hydrothermale des plagio­
- (?�i......:.. Schalenblende
Saltation n.f. -(?p Jl.i::....:.1 clases basiques. On a formation d'épidote, d'albite, de
Qui contient du sapropèle. quartz, d'actinote, parfois de calcite. Concrétion constituée de cristaux de blende mal fo­
. j...li .:U,- j_,l.:. -�J..>-:'I.......
- rmés en masses clivables (011).
Mode de transport s'effectuant en sauts.
Sarde (phase-). Save (phase-). Scheelite n.f.
Phase tectonique de l'orogènese calédonienne, située
Samarium n.m. Wolframate (ou tungstate), Ca W04, du système
à la limite du Cambrien-Ordovicien. Voir tabl. stratigra­ Phase tectonique située à la limite de l'Oligocène et du
Métal (Sym. Sm; n.at. 62; m.at. 150,35; ion 3+ de rayon phie. quadratique. Se présente en cristaux bipyramidaux
1 A°; d.8) qui fait partie des terres rares (lanthanides). Miocène. Voir tabl. stratigraphie. pseudo-octaédriques, parfois tabulaires, striés sur cer­
taines faces
Sardoine n.f. Saxon (style-).
Sancyite n.f. Schéma structural. .b...b....:....
Voir silice (calcédoine).
Voir germanotype. - r-'""J _,I
Voir trachyandésite.
Sarmatien n.m. ·(?���
Carte plus simple où l'on représente les principaux en­
Sandurn.m. -½ .i....J..:,...u..>-:'
-- ' Saxonien n.m.
- Division stratigraphique correspondant à une partie du sembles géologiques: tectonique(plis, failles), stratig­
Voir modelé glaciaire. Miocène moyen et supérieur. Voir tabl. stratigraphie. Permien moyen. Voir tabl. stratigraphique. raphie, etc.
Sangamon Schiste n.m.
Saturation. - �'i �I _,I ½ _; J Sb �- �)-.:,_,_...::..:.'il >-"J
Dernier interglaciaire d'amérique du Nord, séparant 1- Terme général, signifiant toute roche susceptible de
les glaciations lllinoïan et Wisconsin, correspondant à
.•. !,. -.11 Î L....!,'i 1
,::-:-- _,
t Symbole chimique de l'antimoine.
se débiter en feuillets: Ex. Schistes bitumineux ou
l'Eémien d'Europe. (indice de saturation). Indice employé pour classer des schistes carburés (riches en matière organique). 2-
roches magmatiques: Sc. Roche généralement phylliteuse, dont les élements
Sanguine n.f. SAT = Quartz x 100/ Quartz + Feldspaths pour les Symbole chimique du scandium. ont été orientés parallèlement les uns aux autres par
Variété d'hématite (ou oligiste) rouge. roches saturées (positif) des contraintes mécaniques (tectoniques), ce qui con­
SAT = Feldspathoïdes x 100/Feldspathoïdes + Fe­ duit à une fragmentation de la roche en feuillets plus
Scalaire adj.
Sanidine n.f. ldspaths pour les roches sous-saturées (négatif). ou moins minces. Ce débit en feuillets est dû soit à une
SAT = o pour les roches magmatiques qui ne contien­ Se dit des propriétés physiques indépendantes de la fracturation (schistosité de fracture), soit à une orienta­
Voir feldspath (potassique). direction.
nent ni quartz, ni feldspathoïdes. tion des cristaux de la roche parallèlement à ces plans
Sanidinite n.f. de clivage (schistosié de flux). et ce sont alors des
Scandium I roches métamorphiques. Par degrés de matémorphis­
Roche métamorphique de contact appartenant au
Saturé adj. Î;_�
me croissant on a: a- Schistes du métamorphisme
groupe des cornéennes (se formant à haute pression Se dit des roches à silice libre. S'applique aux roches Corps chimique· (Sym. Sc; n.at. 21; m.at. 44,96; ion 3+
général très faible (anchimétamorphisme). ils sont in­
et basse température). Elle se trouve en enclaves au magmatiques ne contenant pas de feldspathoïdes. Si de rayon 0,81A0 ). Métal qu'on trouve dans certains
termédiaires entre roches sédimentaires et roches
sein de laves, ou parfois au contact des intrusions ba­ le quartz est excessif on a une roche sursaturée. minéraux des terres rares. Présent· dans certaines
métamorphiques, ex. schistes ardoisiers. b- schistes
siques superficielles. Faciès des sanidinites (ou faciès roches sédimentaires, et dans certaines roches mag­
Saurischiens n.m. du métamorphisme général faible (épizone). Ces
sanidinite: voir métamorphisme). -..:..,L.:.� J _,_..., matiques, en compagnie de l'yttrium.
schistes montrent des recristallisations minérales plus
Santonien n.m.
Voir Sauripelviens. .(b..i..'.,l,Jl-....hl _, _:,.JI.:.,...) nettes, ex. Séricitoschistes ou schistes sériciteux, ta­
Scaphites lcschistes, schistes chloriteux, calcschistes. c- A méta­
Etage du Crétacé supérieur. Voir tabl. stratigraphie. morphisme fort, on n'a pas vraiment de schiste, mais
Sauropodes n.m. -J�Jj_J-..o Ammonite du Crétacé supérieur.
on passe au domaine des micaschistes, des gneiss.
Saphirn.m. . (b..i..'.,l,JI -....i.:,.l _,_:,.JI .:.,...) Scaphopodes n.m. l,
Mollusques ayant une coquille calcaire en forme de
Schistes alunifères �� 1 �
Voir corindon. Reptiles uniquement fossiles appartenant au groupe
des Dinosautiens. cône (Ex. Dentalium). Ordovicien-Actuel. Roche phylliteuse, riche en matière organique et surt­
Sapiens (Homo). - u. L.......:.'i 1 �•
out en pyrite, dont l'oxydation fournit l'acide sulfurique
Sauropsidés n.m.
. J....:âWI .:,L.....,,.:.'il Scapolite n.f.(ou Wernérite) . qui attaque les phyllites en donnant des aluns.
L'ensemble groupant Reptiles fossiles et actuels et les
Homme doté de raison. Désignation scientifique de Oiseaux. Tectosilicate du système quadratique. Se présente en Schistes ampélitiquesJ..,_...,i �L..:J... �
l'homme actuel. cristaux prismatiques, souvent grossiers et striés verti­
Sauropte rygiens n.m. Synonyme d'ampélite. Voir schiste.
calement, et souvent gros. Masses microgranulaires
Saponite n.f. Reptiles marins uniquement fossiles, comprenant les ou agrégats fibreux. Incolores, blanchâtres, gris bleuâ­ Shiste ardoisier
Montmorillonite trioctaédrique. Plésiosauriens. tres, verdâtres, jaunâtres, roses ou violacés. Les pro- Voir schiste.
Schiste bleu - 332 - - 333 Scléractinies

Schiste bleu Schistes sériciteux - Soit au plan d'aplatissement de la matière; on a alors Dans l'ensemble on peut dire que le type de schistosité
(faciès des schistes bleus). Voir métamorphisme. Voir schiste, métamorphisme. une schistosité de flux et, si les recristallisations sont dépend des conditions de pression et température
importantes, une schistosité cristallophylienne ou folia­ (P,T.} de la déformation, on passe généralement de
Schistes tachetés -..6._:i)� tion; façon progressive de la schistosité de fracture des par­
Schistes carburés
(,?.J-"":'.) ts: � - soit à une multitude de microfailles ou de microplis­ ties supérieures à la foliation des parties profondes de
.�...,i -�J-;-" � failles très rapprochés se superposant à une déforma­ l'écorce. Ce passage se fait plus ou moins rapidement
Roches métamorphiques de contact, pélitiques ou tion continue appréciable; on a alors une schistosité de suivant le matériel, la contrainte tectonique, le gradient
Synonyme de schistes bitumineux. Voir schiste.
pélitico-gréseuses. Contenant essentiellement: mica fracture ou de pli-fracture; géothermique.
(muscovite, biotite}, cordiérite, andalousite - soit à des déformations intermédiaires entre ces deux Mais ceci n'est vrai que pour un matériel donné; ce
Schiste carton (chiastolite), et accessoirement: les mêmes minéraux types extrêmes. La schistosité se forme toujours en n'est plus le cas lorsqu'on a une lithologie diversifiée;
que la roche originelle. Couleur gris foncé brillant. Tex­ même temps que des plis et a des relations simples chaque roche réagit alors à sa façon, de sorte qu'on
Voir carton. ture lépido-granoblastique, avec des passages à la avec eux. Elle se dispose parallèlement à leur plan ax­ peut avoir, dans ce cas juxtaposition de différents
texture poeciloblastique. Structure schisteuse, avec ial ou dessine un éventail symétrique de part et d'autre types de schistosité. C'est ainsi que la schistosité de
des nodules locaux constitués d'agrégat de mica ou de de ce plan axial. fracture, affectant par exemple des quartzites, coexite
Schistes cristallins
poeciloblastes allongés de cordiérite et de chiasto­ La schistosité peut être soit parallèle, soit oblique aux couramment avec une schistosité de flux affectant des
lite(schistes noduleux). Dans les schistes maclifères, la surfaces de stratification. Elle est mieux développée schistes; les deux types de schistosités peuvent alors
chiastolite est en porphyroblastes automorphes. Le
,.;_,_J..,..::.... � degré de métamorphisme est bas ou moyen (partie
lorsque le grain de la roche est plus fin. En profondeur, se combiner et finir par donner des microstructures as­
C'est l'ensemble des roches du métamorphisme les bancs sorlt plissés, là d'autres plans délimitant des sez complexes.
supérieure du faciès des hornstein, et subfaciès à hor­ lamelles susceptibles de se déplacer les unes par rap­
général appartenant à la séquence pélitique: schistes blende). Les schistes tachetés forment le bord Schistosité de crénulation
sériciteux, chloriteux, micaschistes, gneiss. port aux autres apparaissent; ils sont parallèles aux
extérieur d'une auréole de contact qui s'est dévelop­ plans axiaux des plis; on les dit plans de schistosité. La Voir schistosité.
pée principalement dans des argiles ou des ardoises. profondeur à partir de laquelle ils se forment s'appelle
Schistes chloriteux Voir métamorphisme. front de schistosité (voir niveau structural). Schistosité de flux
Voir schiste. Schistes verts Il y a plusieurs types de schistosité qui passent pro­ Voir schistosité.
gressivement des uns aux autre. On a 1- La schistosité
Schistes lustrés t LI. � (faciès des schistes verts). Voir métamorphisme. de fracture: Le débit en feuillets parallèles correspond
à autant de microfailles dont l'espacement et le rejet
Schistosité de fracture
Ensemble de roches métamorphiques constitué es- Voir schistos�é.
sont de l'ordre du millimètre ou du centimètre. Ces mi­
sentiellement de calcschistes du faciès des schistes Schistosité n.f. crocassures délimitent des "microli-thons"; ceux-ci sont
verts et/ou des schistes bleus.
toujours affectés par une déformation continue qui Schisteux adj.
peut être faible ou peu perceptible mais qui peut aussi
Schistes maclifères .L�- �
correspondre à un aplatissement important, plus ou De la nature du schiste, propre au schiste, formé de
Voir schistes tachetés. C'est la disposition feuilletée que présentent certaines moins parallèle aux microfailles; qui lui sont prallèles. schiste.
roches. Elle est acquise sous l'influence de contraintes Il est difficile de mettre une limite entre la schistosité de
Schistes noduleux tectoniques. pli-fracture et de fracture; on peut convenir de parler Schistosé adj.
Les feuillets peuvent correspondre: de schistosité de fracture lorsque le style cassant est
Voir schistes tachetés. Affecté de schistosité.
nettement dominant. 2- La schistosité de pli-fracture et
Plan de schistosité de crénulations: Dans ce cas les microfailles sont asso­
Schizonte n.m.
ciées à un microplissement; les cassures sont ductiles
Voir Foraminifère.
et affectent les flancs des microplis, qui sont des plis
semblables. On a tous les intermédiaires entre des
plis-failles et des plis semblables de types knick qui Schmi dt
provoquent une crénulation des surfaces microplissés, . ...:.,��

§
d'où le terme de schistosité de crénulation qu'on peut
lui appliquer. La schistosité correspond alors aux plans (canev as de schmidt). Voir canevas.
0

Ê
axiaux de micro-kink-bands qui sont généralement dis­
--
symétriques; lorsqu'ils sont très dissymétriques, les Schorl n.m. (ou schorlite).n.f.
flux fracture mixte
flancs qui ont subi une rotation importante peuvent Voir tourmaline.
foliation schistosité avec
diminution de être le siège de recristalisations; il se forme alors un li­
volume
ÉtEÊ/;;;.,t�."' tage tectonique parallèle aux kink-bands. 3- La schis­
Schorre n.m.

' --- -==--:===::=-- --=--


tosité de flux: schistosité pénétrative (ou schistosité ar­
doisière), fréquente dans de nombreux types Voir estuaire.
d'ardoises. Elle est marquée par l'orientation préféren­
tielle, parallèlement aux plans de schistosité et en tous Schwagérinidés n.m.
les points de la roche, des minéraux et principalement Voir fusilinidés.
fausse schistosité cisaillement des phyllites(argiles, chlorites, micas). S'il ya différenci­ Scléractinies n.f. -�lfi....
ation pétrographique selon les feuillets schisteux, la
Schéma illustrant la genèse des différents types de schlstosité, qui, il faut le souligner sont tou­ roche acquiert une foliation métamorphique. Dans ces ..:.,�W......:.,..... ...,i ½.?.;-JI d .; l�I .:.,.....)
jours accompagnés d'une déformation continue notable. Lorsqu'il ne se produit pas de déforma­ deux cas, la stratification originelle devient de plus en
tion continue, on est en présence de fausses schistosités.(M. Mattauer). plus difficile à identifier.
Voir Cnidiares .(-...i�I
Scolécite - 334 - 335 - Séisme

Scolécite n.f. (� -'":c' j.ll .:.,....) �� mettent de préciser la position de l'horizontale au mo­ - l'origine organique: accumulation d'organismes la sédimentation marine (littorale ou cotière, océa­
Variété de zéolite fibreuse. ment du dépôt (figures géotropes). morts(faluns, houille) ou édification par des organis­ nique, bathyale...) et la sédimentation en milieux mix­
mes vivants (coraux, calcaires d'algues); tes(sédimentations lagunaire, estuarienne, deltaïque).
Sédimentaire adj. - l'origine chimique: précipitation de substances en so­ Il y a aussi la sédimentation dans les grands bassins
Scolécodontes n.m. u·l.1...1..Jlill
- ·
U-0 Qui se rapporte aux sédiments, aux phénomènes con­ lution (silex, sel gemme, phosphates). sédimentaires (marins ou lacustres).
cernant leur genèse (voir diagenèse), aux zones où ils La part qui revient à ces diverses origines n'est pas
Pièces des machoires chitineuses des vers. se forment (voir bassin). toujours facile à établir. Ainsi une roche aussi banale Sidimentation océanique '-:-'-:!-'"'_;.
que la craie a une origine à la fois organique -�'-;-'"'-"_;._.,i
Scopie (macle de scopie). Sédimentaire
�..,.....,..) � (accumulation de tests de Coccolithes, de Foramini­
Sédimentation s'effectuant dans les océans. Dans

-�..,.....,..)�,.,.,..
fères et d'Oursins, de rostres de Belemnites ...), chi­
cette sédimentation on a: 1- Les apports terrigènes: les
mique (précipitation des carbonates et de silice), détri­
Voir macle. éléments les plus grossiers se trouvent cantonnés au
(bassin sédimentaire). Voir bassin sédimentaire. tique (grains de sable, de glauconie, de minéraux
plateau continental, seuls les éléments fins (argiles et
lourds). Beaucoup de roches à la genèse desquelles
Scorie n.f. - -r'� .>-:' ,,,-_.::., T (.$.) .$...., Sédimentaire participipent des organismes ont ainsi une origine bio­
silts) arrivent au niveau des plaines abyssales. Excep­
tionnellement les courants de turbidité peuvent amen­
- . .:.,..it....J.1�-:...;� chimique.
(cycle sédimentaire). Voir cycle. er parfois le matériel grossier situé sur le plateau conti­
Fragment spongieux bulleux de laves relativement D'après leur composition chimique on distingue:
nental jusqu'au glacis continental. 2- Les produits de
fluides refroidies à l'air pendant l'éruption. - Les roches siliceuses: (20% de l'ensemble):
Sédimentaire l'activité bioologique, liés aux "upwellings" (remontées
- Les roches carbonatées: (8%);
Scour cast -�
..:.,.:,JI Ll - (roches sédimentaires). Les roches sédimentaires
s'opposent, par la plupart de leurs caractères, aux
- Les roches argileuses: (70%);
- Les roches salines ou évaporites;
d'eaux océaniques profondes). Ces courants sont cha­
rgés d'éléments nutritifs.
Voir hyporelief. La sédimentation est controlée entre autres par la pro­
roches éruptives ou endogènes. Elles se sont formées - Les roches phosphatées;
fondeur qui intervient sur le sort que subissent les tests
Scutella à la surface de la Terre, sur le sol ou au fond des eaux - Les roches ferrifères;
de certains organismes (ex. Foraminifères). Si la pro­
et résultent de l'action des agents d'érosion et de - Les roches carbonées.
Oursin ressemblant à Clypeaster mais plus pl�t. Eo­ fondeur est faible, les coquilles et tests se déposent et
transport, de l'acitivité des êtres vivants ou de phéno­ Les principaux types de roches sédimentaires sont:
cène-Miocène. s'accumulent sans problème sur les fonds marins. Si la
mènes purement physiques ou chimiques. Ce sont 1- Roches détritiques (ou roches clastiques) consti­
profondeur est grande, les tests calcaires subissent la
donc des roches exogènes. Leur définition même tuées à partir d'éléments issus de roches préexistanc­
Scytien n.m. �1 dissolution, ce qui réduit le taux de sédimentation (au
laisse entrevoir l'infinie diversité des roches sédimen­ es. Dans cette classe on peut classer: a- roches terri­
dessous du CCD ou profondeur de compençation des
Etage équivalent au Werfénien (Trias inférieC(}. Voir taires. Ce ne sont pas des roches originelles, et la gènes constituées de débris de roches arrachés par
tabl. stratigraphie. carbonates, tout le calcaire est dissous et ne restent
croûte terrestre primitive (scorie silicatée) ne compren­ l'érosion à des roches émergées: on a ici les rudites,
que les dépôts argileux ou siliceux). A cela s'ajoute
ait aucune roche sédimentaire. Les roches éruptives les arénites, les lutiles (voir ces mots, détritique, et
Se. bien sûr l'effet des courants de fond qui peuvent érod­
ou métamorphiques préexistantes et l'eau sont deux granulométrie). b- Les roches pyroclastiques consti­
er ou transporter des sédiments.
Symbole chimique du sélénium. conditions sine qua non de la formation de certaines tuées de l'accumulation des débris projetés par les vol­
d'entre elles, argile et sable par exemple. D'autres, cans: cendres, lapillis, tufs, blocs(voir ces mots).
comme la plupart des calcaires, le pétrole, la houille 2- Roches biogènes et/ou physico-chimiques non con­ Sédimentologie n.f.
Sebkha n.f. (ou Sebkra).
n'ont pu se former qu'après l'apparition de la vie sur la stituées à partir de roches préexistantes. Formées par Science qui étudie les milieux, les roches et les phéno­
Depression fermée désertique, occupée temporaire­
Terre. l'activité des organismes et/ou par précipitation physi­ mènes sédimentaires.
ment par un lac, le plus souvent salé. Voir chott, playa.
Presque toutes résultent d'une longue transformation co-chimique. On a: a- Les roches carbonatées formées
du dépôt qui leur a donné naissance ou sédiment. de calcite, d'aragonite ou de dolomie, d'origine non ter­ Seepage refluxion
Secondaire n.m. ..,.,� - j.:, - �j.:JI
Cette transformation, appelée diagenèse, n'efface pas rigène. Voir carbonatées (roches). b- Les roches sili­
Synonyme de Mésozoïque. Voir Méso-zoïque, tabl. Expression qui désigne les mouvements de pompage
cependant les caractères des roches sédimentaires ceuses (à l'exclusion des débris terrigènes): diato­
stratigraphie. mites, radiolarites, lydiennes, chailles, silex, silexites, et d'infiltration per descensum d'eaux interstitielles.
tels que leur stratification et la présence de fossiles.
L'évaporation ou la ségrégation par densités est à
Les trois critères essentiels qui permettent de classer meulières, spongolites, jaspes, gaizes. c- Les roches
Secondaires (S) ..:., 4,. ..,.... - ½_,.:. L:J I ..:., 4,._,.11 les roches sédimentaires sont leur composition chi­ carbonées composées du carbone organique: char­ l'origine de ces mouvements.

(ondes secondaires). Voir sismologie. mique, leur genèse et leur faciès. Leur structure inter­ bons (voir ce mot), huiles minérales {pétroles, as­
vient aussi, en particulier dans la classification des phaltes, bitumes). d- Les roches salines Ségrégation n.f. J�
Sédiment n.m. roches carbonatées, et permet d'isoler tout un groupe (généralement des évaporites): halite, albâtre, gypse, Séparation de minéraux à partir d'un magma, lors des
de roches sédimentaires. Les conglomérats{brèches anhydrite, sylvinite, barytine, carnallite. e- Les roches phases précoces de la cristallisation.
Ensemble de particules de tailles différentes et
et poudingues), formés de fragments réunis par un ci­ phosphatées: phosphates, phosphorites, guano. f- Les
d'origines différentes (détritique, physico-chimique, bi­
ment de même nature ou d'une nature différente. Le roches ferrugineuses: minerais sédimentaires de fer.
ologique), ayant séparément subi un certain transport. Séismen.m.
faciès permet de distinguer: g- les roches glauconieuses: glauconitite. h- Les roch­
Après le dépot, le sédiment subit la diagenèse pour de­ Les séismes ou tremblement de Terre font partie de la
- des roches marines: calcaires à Nummulites, à en­ es alumineuses: bauxite pour partie. Voir aussi carbon­
venir une roche sédimentaire (compacte, indurée). sismologie, branche de la géophysique la plus déve­
troques; atées(roches), détritiques(roches), granulométrie, dia·
genèse. loppée. Son développement relativement grand est en
Sédiment interne -�1..i IJ - des roches lacustres ou lagunaires: calcaires à Limn­
'-:-'"'"" partie dû aux effets spectaculaires des séismes, qui
ées, houille, gypse;
-�1..i t,.L...' J Sédimentation n.f. ont stimulé l'intérêt depuis que l'Homme a commencé
- des roches continentales: loess, tillites, grès du­ -�_;.-'-:-'-:!-'"'_;.
Dépôt formé, à l'intérieur de roches diverses dans des à s'intéresser aux causes des phénomènes naturels.
naires...
rides communiquant plus ou moins avec le milieu de ·'-:-'L......J) Nous étudions les séismes dans le but de trouver com­
La genèse offre trois possibilités principales:
genèse des sédiments. Leur formation dans des condi­ Formation de sédiments. Selon le milieu où s'effectue ment minimiser les effets désastreux des trembleme­
- l'origine détritique: destruction de roches préexis­
tions calmes engendre souvent des figures qui per- l'accumulation des sédiments on a la sédimentation nts de Terre violents en région habitée. Comme au­
tantes(sable, grès, certaines argiles);
continentale {fluviatile glaciaire, éolienne, lacustre ...), cune méthode précise de prévoir des séismes n'est
- 336 - - 337 -

manifester de quelques heures à plusieurs jours. Il dif­ face du sol, de la mer. Elle est généralement caracté­
quelques centimètres. Il existe aussi des vibrations
fèrent des ondes d'un tremplement de terre par risée par l'échelle de Mercalli qui compte 12 degrés.
plus rapides et continuelles dont les amplitudes sont
PICENTRE Cette échelle est relative et basée essentiellement sur
de l'ordre de quelques millièmes ou millionièmes de l'absence d'un début soudain.
des dégâts provoqués par le séisme: un questionnaire
centimètres. Ces dernières sont appelées microséis­ Le sol n'est jamais en repos. Des microséismes
où figurent les renseignements recueillis de la popula­
mes et se distinguent des tremblements de terre par l'agitent sans interruption et partout. Certaines régions
tion. Le degré 1 correspond à une secousse seulement
leur continuité. Un séisme doit être bref. sont cependant beaucoup plus calme que d'autres.
détectée par les instruments, les dégâts matériels ne
Tous ces mouvements, exceptés les séismes, sont Les tremplements de terre se distinguent des micro­
sont importants qu'à partir de 8, et 12 caractérise une
plus ou moins continus dans le temps. Il n'ont pas de séismes par leur début relativement net et leur fin plus
catastrophe. On peut ainsi à partir de ces degrés des­
début ou de fin reconnaissables, bien que l'amplitude ou moins bien définie. Quand le séisme est très faible,
siner une carte isoséiste, où les isoséistes (ou courbes
du mouvement varie. Un séisme, par contre, possède la vibration peut être trop petite peut être distinguée du
isoséistes) limitent les zones ayant subi la même inten­
un début net, se poursuit durant un certain temps, puis bruit de fond microséismique. Ainsi les séismes eux­
sité sismique. Plus ces courbes sont serrées, et plus le
s'éteint progressivement. mêmes contribuent à cette agitation permanente du
foyer du séisme est superficiel. Cette intensité, variable
Bien que son mouvement ne se termine pas de façon sol. Tout phénomène, naturel ou non, qui provoque un
selon les points, ne doit pas être confondue avec la
nette, sa durée peut habituellement être estimée à mouvement brusque d'un parcelle de la terre, tels que
magnitude du séisme qui caractérise celui-ci.
quelques minutes près aux endroits où il peut être en­ la chute d'un rocher, une porte qui claque, ou une
bombe atomique, détermine une perturbation sis­ 3- Magnitude:
registré distinctement.
L'intensité d'un tremblement de terre varie de place en
HYPOCENTRE Ces propriétés des séismes sont purement descrip­ mique. Cependant, lorsque nous pensons à un séis­
place. Elle dépend non seulement de la quantité
tives. Pour un sismologue, l'une des caractéristiques me, nous entendrons généralement ceux qui sont suf­
d'énergie libérée et de la distance au foyer, mais aussi
principales d'un séisme est sa cause. Un mouvement fisament importants pour être ressentis par les gens
de la nature du sol. Ce n'est donc pas une mesure fi­
Schéma des rapports entre l'hypocentre, du sol qui soit plus ou moins brusque et bref, n'est pas ou détectés par des instruments sensibles sur une su­
dèle du phénomène bien que l'intensité soit tout de
l'épicentre et les lignes isoseïtes pour lui un séisme, s'il n'est pas provoqué par quelque perficie appréciable. Gutenberg et Richter (1949) esti­
même liée à son importance. La mesure des ampli­
perturbation spécifique. Si la perturbation est provo­ ment qu'il se produit chaque �nnée 150 000 séismes
tudes de mouvements de terrains nous offre cepen­
connue, encore moins de les prévenir, tout ce que quée par l'homme, nous disons que le séisme est artifi­ naturels observés et probablement un million assez
dant une méthode relativement précise pour évaluer la
nous pouvons est d'essayer d'être préparés lorsqu'ils ciel. Si elle est due à des processus terrestres normaux forts pour être enregistrables si l'on répartissait assez
dimension d'un tremblement de terre.
se produisent. nous disons que c'est un séisme naturel. Une telle per­ largement des dispositifs de mesure appropriés.
La sismologie, cependant, n'est pas réduite à cette Richter (1935) a établi une échelle de magnitude sim­
turbation peut être souterraine ou sperficielle, mais elle Les tremblements de terre enregistrés à plusieurs mil­
ple. Il a défini la magnitude comme le logarithme de la
minimisation des dégâts. Les mouvements des trem­ doit se produire en un lieu délimité. Les explosions en liers de kilomètres du point d'origne par des instrume­
blements de terre se propagent à travers le sol, parfois plus grande amplitude mesurée en microns enregi­
dessous ou au-dessus de la surface du sol peuvent nts sensibles appelés des sismographes. Les causes
strée par un sismographe standard à période courte
à travers le centre même de la Terre, et leurs caracté­ provoquer des séismes lorsqu'elles sont suffisamment habituelles de ces tremblements de terre sont la for­
ristiques sont modifiées par les matériaux à travers situé à 100 km de l'épicentre du séisme. Soit en tenant
fortes. Cependant, elles doivent être suffisantes pour mation des failles, les explosions volcaniques, le rem­
lesquels ils passent. L'étude des vibrations et la con­ compte du fait que l'appareil n'est que rarement à 100
causer un mouvement ou une série de mouvements plissage des lacs artificiels, etc. Mais les grands séis­
km de l'épicentre.
naissance de leurs trajets permettent d'apprendre distincts et reconnaissables du sol. Aussi une explo­ mes destructeurs sont dus au déplacement des
beaucoup sur l'intérieur de la terre. Les séismes se sion faible, provoquant une perturbation non mesura­ palques de la lithosphère. La cause générale invoquée
produisent jusqu'à des profondeurs dépassant 700 ki­ ble du sol, ou les impacts des pas, ou le déplacement est la relaxation de contraintes profondes (rebond
lomètres mais sont plus fréquents à certaines profon­ d'une machine sont généralement trop faibles pour clastique) se manifestant par un glissement de deux
deurs qu'à d'autres. être considérés comme tremblement de terre. La limite blocs le long d'un plan de faille: ce jeu s'appelle méca­
Par l'étude de l'origine des séismes, par les recense­ est déterminée par la possibilité de les distinguer. nisme du foyer.
ments des lieux où ils se produisent et par l'étude des De très petites perturbations s'ajoutent simplement au Un séisme est caractérisé par son foyer (hypocentre),
trajets de propagation de leur énergie à travers la bruit de fond permanent des microséismes. son épicentre, son intensité et sa magnitude.
Terre, nous pouvons faire des suppositions valables Il existe toute une variété de cause de microséismes. 1- Foyer et épicentre:
sur certaines conditions qui peuvent exister à di­ Certains résultent des automobiles, des trains ou au­ Le foyer est le point où commence le phénomène de
fférentes profondeurs à l'intérieur de la Terre. tres moyens de locomotion; certains sont dus au rupture (dans le sol à une profondeur en général
La sismologie traite avant tout des tremblements de déferlement des vagues sur les plages; d'autres sont inférieur à 70km-séismes "normaux" -, mais parfois
terre et il est donc souhaitable que nous ayons une causés par la pluie s'infiltrant dans le sol. Le vent est très supérieure, allant jusqu'à 700 Km-séismes
conception précise de ce que ce terme signifie au une cause importante des microséimes. Il souffle sur "profonds"), c'est-à-dire où se libère l'énergie, sa pro­
juste. Un tremplement de terre est un mouvement les arbres, dont le balancement exerce, par les ra­ jection verticale sur le sol donnant l'épicentre corre­
brusque et passager ou une série de mouvements cines, une traction sur le sol; il fait pression sur les pa­ spondant. Bien entendu, un foyer ne peut pas être
dans un endroit limité qui se propage à partir de là rois des bâtiments et des montagnes, qui doivent strictement ponctuel, et il arrive qu'il revête une cer­
dans toutes les directions. Cette définition mérite qu'on fléchir de façon infinitésimale mais perceptible. Toute taine étendue (notamment si l'ébranlement origine est
s'y attarde. Si l'on mesure les mouvements d'un point variation de la pression barométrique se transmet jus­ une faille ou un glissement) ou qu'il soit multiple (en
de la surface terrestre par rapport à un autre, on con­ qu'à un certain degré, dans le sol et y provoque des plus ou moins bon synchronisme). A la nature com­
state généralement que leurs positions relatives chan­ mouvements. plexe des mécanismes au foyer, il convient, très prob­
gent constamment. L'amplitude de ce mouvement va­ De hauts gradients de pression, particulièrement au­ ablement de rattacher les secousses multiples (par ex­
rie avec la rapidité à laquelle il se produit. Il y a des dessus des eaux profondes, sont une importante emple deux chocs à 40 minutes d'intervalle l'un de
déplacements lents tels que ceux engendrés par la ge­ l'autre pour la catastrophe de Lisbonne, suivis, une
cause de microséismes. Ceci est typique des parties
nèse des montagnes qui, s'ils prennent des siècles ou heure plus tard, par une troisième choc, destructeur au
centrales de grosses tempêtes, spécialement des cy­
des millénaires, atteignent souvent des milliers de mè­ Maroc).
tres. Il y a dans la Terre des mouvements cycliques clones. Les microséismes résultants ont un aspect ca­ 2- Intensité: Courbes isoséismiques lors du tremblement
similaires aux marées quotidiennes de la mer, qui sont ractéristique, constitué de séries de trains d'ondres de L'intensité d'un séisme c'est la force avec l,aquelle se de terre d'Agadir (1960) (D'après J.P. Rothé, in
dus aux mêmes forces et dont l'amplitude est de durée de plusieurs minutes chacun. Ils peuvent se manifeste un séisme en un point déterminé de la sur- Ch. Pomerol).
Séismicité - 338 - 339 -

M0 = Log NT + f(D) Selle n.f. Voir Ammonites. - Rythme: Succession naturelle de faciès liés dans la­
où A est l'amplitude (en microns), T la période (en sec­ Senestre adj. Voir dextre. quelle il y a répétition régulière des termes.
ondes) et D la distance (en degrés). Un séisme de Concernant l'organisation interne des séquences,
magnitude 8,9 correspond aux plus grands tremble­ Sénile adj. dans les roches détritiques, la polarité d'une séquence
ments de terre; un séisme de magnitute O n'est est définie par son évolution granulométrique, positive
Propre à la sénilité (à la viéillesse). lorsque la granulométrie décroit vers Je haut, négative
détecté au voisinage de l'épicentre que par les appa­
reils les plus sensibles, de magnitude, 3, il est ressenti le cas contraire.
dans une zone peu étendue, de magnitude 4,5, il Sénilité. (stade de sénilité). Dans les roches carbonatées, la polarité d'une
cause de dégers dégâts. Voir cycle d'érosion. séquence ne peut être définie directement par
La magnitude M est liée à l'énergie dévelopée E par l'évolution de la taille des grains qui dépend tout autant
, du type de l'organisme fréquemment "in situ" que de la
une formule du type: log E = 9,4 + 2, 14 M - 0,054 M2. Sénonien n.m.
E est exprimé en ergs. ,..A� distribution des particules par les courants. La diminu­
Division stratigraphique regroupant quatre étages du tion de granulométrie des détritiques correspond à une
La magnitude dépend de la rupture initiale et de la pro­
Crétacé supérieur: Coniacien, Santonien, Campanien, diminution du niveau d'énergie, par souci
fondeur de l'hypocentre. Les tremblements de terre les
Maestrichtien. Voir tabl. stratigraphie. d'homogénéité avec la polarité définie plus haut, une
plus dangereux sont les superficiels.
séquence carbonatée positive sera une séquence
Sépioïdés n.m. -Séqucnc,lilhologiquc dont l'énergie de dépôt est décroissante vers le haut et
Séismicité n.f.(ou sismicité). -Cyclcsidiincntairc • Rythim négative dans le cas contraire.
Degré de fréquence, d'intensité des phénomènes séis­ Séquence, cycle. rythmes. Lorsque la polarité est axée sur l'évolution sédimentol­
miques en un point. ogique globale du bassin, la séquence régressive
- Terme lithologique: on appelle terme lithologique la ("offlap") montre verticalement des termes plus marins
Séismique (ou sismique) adj. tranche de sédiments dont une limite au moins est à la base et moins marins au sommet. Cette progres­
'=?jl�I - � lj.lj Céphalopodes dibranchiaux (ex. la seiche). déterminée par une variation verticale progressive des sion est inverse dans le cas d'une séquence transgres­
relatif au séisme.
caractères lithologiques et pétrographiques de la for­ sive ("onlap").
Sépiolite mation. L'autre limite peut donc être déterminée soit
Séismographe n.m. -jl�'JI� par des variations progressives de ces caractères soit
Voir argiles, magnésite.
par une discontinuité sédimentaire. Ainsi une
.L4 ..,.... -..JL,,.,.rll séquence peut comporter p lusieurs termes litholo­
ou sismographe. Instrument de mesure qui engendre
Septaria n.l. ��� - ô� - ô�
giques successifs mais un terme lithologique ne peut
les mouvements d'un point de l'écorce terrestre. Voir Les septaria sont des nodulé"s subsphériques caracté­
comporter plusieurs séquences ou même s'identifier à
sismographe, sismologie. risés par des cloisons radiales et concentriques. Elles
une séquence. Le terme lithologique apparaît, par co­
sont de grande taille, très riches en fentes, baillantes à
nséquent comme étant un être sédimentaire subordo­
Séismogramme n.m. l'intérieur, se fermant avant d'atteindre l'extérieur;
-jl�'JIJ.;,,,...... nné à la séquence et comme un être lithologiquement
généralement les fentes sont remplies de produits bien
et pétrographiquement homogène. La notion de terme
.Jlj-Jj.ll J.;,,,...... cristallisés d'origine chimique (calcite, silice, gypse...).
lithologique ainsi définie englobe le mot lit, souvent
(ou sismogramme). Tracé d'un séismographe. Voir sis­ Dû au retrait physico-chimique de la masse interne du
employé en même temps que le mot litage pour
mologie. nodule, retrait qui n'a pu atteindre la bordure externe,
désigner, dans une formation sédimentaire stratifiée,
à cause de la structure de celle-ci.
Seismologie n.f. un niveau lithologiquement distinct des voisins, le li­ · Siqu1nct puitiv, + · Siqu1nc1 ni9otiv1 -
tage désignant pour sa part :le débit d'une formation
Voir sismologie. Septochlorites (ou leptochlorites) faite de lits successifs.
Sel n.m.(ou sel gemme). Voir halite. ·½-½�I .:,.iL.....11 - Le corps sédimentaire: l'expression corps sédimen­
e:L,.o taire est utilisée pour désigner globalement un être
Séquence positive et séquence négative.

Sel (tectonique du sel). �1 � L.:...,J 1 "Chlorites" des minerais de fer(ex. La chamosite).


sédimentaire donné sans préjuger des caractères par­
Seplumn.m. ticuliers qui en déterminent les limites et de son impor­ On peut déterminer l'ordre séquentiel de superposition
Voir halocinèse.
tance, c'est-à-dire à la seule condition que cet être des faciès par des processus différents et complémen­
Cloison dans un organisme.
sédimentaire présente un ensemble de caractères qui taires:
Sélaciens n.m. permet de le distinguer nette ment des voisins et que - en classant les dépôts dans leur ordre d'apparition;
Voir poissons. Séquence n.f. - J_......L...... - t-:'l..::ü - JL:.:. cet ensemble de caractères possède une certaine ho­ - en analysant statistiquement la superposition des
mogénéité. dépôts (classement analogique);
Sélénite n.f.
-J�-�La.:; Un corps sédimentaire peut donc être lithologiquement - en ordonnant les dépôts en fonction d'une logique
-�lù-4� Pour mieux comprendre les séquences et l'analyse et pétrographiquement homogène ou hétérogène. Ce sédimentologique issue de la confrontation entre les
Voir gypse (pierre de Lune). ..,...._i.JI� séquentielle, nous avons jugé necessaire de donner peut être un lit, un terme lithologique, une séquence ou faciès des sédiments actuels et des modèles anciens;
quelques définitions. un ensemble de séquences. Par contre, deux tranches -en comparant une série réelle à une série virtuelle.
- séquence lithologique: On appelle séquence la tra­ de sédiments séparées l'un de l'autre par une surface
Sélénium n.m. La série virtuelle générale, définie par Goldschmidt et
nche de sédiments comprise entre deux surfaces de de discontinuité majeure ne peuvent constituer un modifiée par MILLOT, donne la succession des dépôts
Corps simple (Sym. Se; n.at. 34; m; at.78,96; ion 4+ de discontinuité mineures successives, sans préjuger de corps sédimentaire unique ou appartenir au même qu'on rencontrerait normalement dans un bassin de
rayon, 1,98 A°; d.4,8). Métalloïde existant sous divers­ l'organisation interne de cette tranche. Il s'agit évidem­ corps sédimentaire. sédimentation. Cette série est constituée par les
es formes allotropiques, du système hexagonal. Se ment d'un être sédimentaire d'épaisseur le plus sou­ - Cycle sédimentaire: Succession progressive de termes suivants:
présente en aiguilles gris noir, souvent associé au sou­ vent limitée et qui peut se répéter un grand nombre de termes lithologiques comportant un retour au terme in­ - Les résidus insolubles grossiers, galets, graviers et
fre. fois sur une même vérticale. itial. sable;
- 341 Serpentinite
Séquence de Bouma - 340 -

- Les hydrolysats constitués de la fraction fine: argiles, Séquence de Bouma L.. >-:> J.._....L.....:
silts;
- Les oxydats constitués par les minerais de fer et de Voir turbidite.
Grainstone
manganèse d'origine sédimentaire;
- Les carbonates; Séquence métamorphique J_p::. J.,_.J.....:;
- Les dépôts salins.
Voir métamorphisme.
Les deux premiers termes sont appelés les sédiments
détritiques, les trois derniers termes sont qualifiés de Packstone
sédiments chimiques. Séquence négative
� J.._....L.....:
Les résidus insolubles caractérisent une érosion Voir séquence.
mécanique intense des reliefs. Les hydrolysats ca­
ractérisent des dépôts transportés par des rivières au Séquence positive Wackestone
cours lent sur des reliefs affaiblis.
Les oxydais se développent avec la pénéplanation Voir séquence.
croissante des reliefs. Les dépôts salins correspondent
au terme ultime de l'aplanissement des reliefs. Séquence régressive l
� _y:.J.._....L.....:
La série virtuelle ne se trouve jamais complète sur le Mudstone Packstone
Voir séquence. . '?-' L........:..... 1 ...9Î
terrain, mais on trouve des fragments qui constituent
des séquences lithologiques. D'après A. LOMBARD,
les séquences positives respectent l'ordre de la série Séquence transgressive
virtuelle et caractérisent des transgressions; les
Voir séquence. Séquence positive
séquences négatives se suivent dans le sens inverse Séquence négative
de la série virtuelle et caractérisent des régressions. Séquence turbiditique Séquences positive et négative (El! : Aquitaine - CRBP)
Donc, dans les séquences positives on passe des
Voir turbidite.
détritiques aux chimiques. Par contre dans les
séquences négatives on passe des chimiques aux bique et monoclinique. Les serpentines comprennent
Séquence ou série virtuelle ...9Î � Série inverse une série de variétés, difficiles à individualiser: antigor­
détritiques.
On peut lier à cela les séquences d'origine pédolo­ Succession de couches renversées par la tectonique: ite, lamellaire et normalement en masses compactes,
J.._....L.....:
Voir séquence. � ...9Î (?-->-"=.üû - les couches les plus anciennes se trouvent en haut, et tenaces et souvent plisées, de couleur vert plus ou
gique. On sait que la forêt protège les sols de l'érosion -�
et règle le départ des produits d'altération continentale. les couches récentes en bas. S'oppose à série nor­ moins foncé; chrysotile (orthochrysotile et clinochryso­
D'où l'intérêt de la théorie de biorhexistasie proposée Séquentielle male. lite), presque toujours en agrégats fibreux, blanc jau­
par Erhart. (analyse séquentielle). Etude des séquences: leur nâtre ou verts (amiante ou asbeste de serpentine); liz­
En biostasie, la forêt garde les produits insolubles et mise en évidence, leurs causes, etc. ardite, en miniscules écailles ou en agrégats
Série isomorphe -JSL.:...:.....� compacts, de couleur blanchâtre. Dans l'ensemble, les
laisse partir les produits solubles qui parviennent dans
les bassins sédimentaires. Par contre en période de Sérac .n.m. - L..i.....i.h � - e;Ïi - .!.!;.... .�1.._,.L.:...:.....�...9Î serpentines sont moyennement dures, légères. Cliv­
age en lamelles fragiles pour l'antigorite, séparation en
rhéxistasie, il n'y a plus de forêts et les éléments insol­ Voir solidification.
ubles (les éléments détritiques) sont évacués vers les Voir glacier. .� fibres élastiques pour le chrysotile, pratiquement non
clivable pour la lizardite. Les serpentines dérivent, en
bassins sédimentaires. Série lyotropique i..,!...9')� � milieu métamorphique, très aqueux et de basse
Une période de biostasie suivie d'une période de rhex­ Séricitation n.f. ��
istasie, donne dans un bassin sédimentaire, des
- ·.!!' :•\� température, de silicates de magnésium comme
Formation de séricite, soit par altération (surtout fe­
séquences négatives, puisque on passe des sédime­ (de Hofmeister). Dans l'échange entre les ions au ni­ l'olivine, les pyroxènes et les amphoboles. En masses
ldspaths alcalins, plagioclases), soit par recristallisa­
nts chimiques aux sédiments détritiques. veau des argiles, en gros, les ions bivalents ont priorité rocheuses (serpentines - roches), en incrustations, en
tion dans les roches métamorphiques (séricitoschiste).
D'après A. Lombard: sur les ions univalents. Typiquement, les affinités remplissages de filons, et en substitutions
décroissantes se raingent selon la série lyotropique de pseudomorphes dans les roches fémiques et
"L'analyse séquentielle consiste à grouper en
séquences fondamentales les termes d'une série nat­
Séricite n.f. ½.)JI - �� Hofmeister: ultrafémiques.
urelle. En partant de l'analyse séquentielle de très Il s'agit de très petits cristaux di mica blanc' (e� p;il­ sr2+>ca2+>Mg2+>H+>cs+ >NH4+>K+>Na+>Li+ pour Serpentinisation n.f. - �I - �.r'""
nombreuses séries sédimentaires, d'âges et de mi­ lettes ou en aiguilles) à composition chimique variée les cations et Cl->Br->Nû-3>1->SCN- pour les anions.
lieux divers, on remarque que les termes formant les (muscovite, phengite, paragonite, ...). Ils peuvent être . ��1 _,J) J�1 ...9Î
séquences s'ordonnent suivant un ordre général com­ des minéraux d'altération ou de recristallisation dans Série normale � .. .9Î c.5.ik �
mun. Cet ordre va, de bas en haut, des détritiques les roches métamorphiques (séricitoschiste). Succession de couches sfratigraphiques en position Transformation en serpentine de minéraux ferro­
grossiers aux détritiques plus fins, aux colloïdes, aux normale, non bouleversées par la tectonique: les magnésiens (olivine en particulier dans les roches
calcaires et aux évaporites. Il y a de nombreux termes Séricitoschiste n.m. couches les plus anciennes se trouvent en bas, et les magmatiques basiques et ultrabasiques), des pérido­
de passage, des lacunes et des termes hors série, in­ couches les plus récentes en haut. S'oppose à série in­ tites et certaines pyroxènites.
Voir schiste.
tercalaires, accidentels ou anormalement épais. verse.
L'ensemble constitue une séquence appelée série vir­ Série n.f.(stratigraphique). . Serpentinisé adj.
- �� , , rc:,.J
,. -· · ·
tuelle générale ou fondamentale. Elle est rarement Serpentine n.f. - �.r'""
déposée en entier mais on en rencontre continuelle­
ment des fragments. Les rythmes classiques vont en
.-::..1.i_,..b .)-4 • >-4 j - 4-L� - �L.,.J,
.,...s -
Ensemble de couches sédimentaires, considérées
. �I � _ .b.:i;,:
.!-4� Transformé en serpentine.

Phyllosilicate à feuillets à deux couches, épais de 7A°:


fournir maints exemples. On la retrouve dans dans leurs successions chronologiques. Voir stratigra­ Serpentinite n.f.
l'évolution générale de plusieurs séries épicontirien­ Mg6[Si4 01 o (OH) l (OH)G, du système orthorhom-
phie. 2
tales".

1 ·
Serpula - 342 - 343 - Silicates de métamorphisme

Roche métamorphique régionale, ultrabasique. Con­ en fonction de leur éloignement à la fosse océanique, Les tétraèdres sont associés entre eux de différentes
tenant essentiellement: serpentine(antigorite, lizar­ Siegénien n.m. '-:! ,::-:
depuis une association tholéïtique (Si02 de 45 à 75% façons constituant des chaînes, des feuillets ou des
dite), magnétite, et accessoirement: serpentine en Etage du Dévonien inférieur. Voir tabl. stratégraphie. édifices spaciaux complexes. Les valences libres des
pour K 2 0 inférieur de 1 %) à une association calco­
veines (chrysotile), souvent à caractère d'amiante, atomes O placés aux sommets des tétraèdres se sat­
talc, garniérite, brucite, chlorite, et accidentellement: alcaline (Siü2 de 45 à 70% pour K20 de 1 à 4%), puis
Sifn.m. urent directement d'un tétraèdre à l'autre (cas du qua­
giobertite, dolomite, calcite, trémolite, grenat à une association alcaline dite shoshonitique dans les rtz) ou par l'intermédiaire d'ions variés (les principaux
Crête de dune sinueuse ou dune de tracé en S.
(demantoïde, hessonite); reliquats de divers types régions alors les plus éloignées du fossé. sont A1+3, Ca+2, Na+1, K+1, Mg+2, Fe+2, OH-1). En
(olivine, pyroxène). Couleur vert foncé à noire. Texture outre, dans les alumines silicatés, un Al peut remplacer
lamellaire ou feutrée, avec de fréquents zonages, et Si Sigillairia L;
_.)
�-,· -, un Si au centre de certains des tétraèdres, donnant à
parfois cellulaire à cause de la présence de reliquats, Arbre fossile du groupe des lycopodiales ceux-ci une valence libre supplémentaire. La classifi­
Symbole chimique du silicium.
surtout de pyroxène(bastite). Structure massive, des (Ptéridophytes), haut de 20 m environ. Ses racines cation structurale des silicates comporte les princi­
veines et des filons de rodingite étant intercalés, et des avec d'autres sont nommées Stigmaria. Très important pales familles suivantes: 1- Nésosilicates: se caractéri-
minerais de fer, de cuivre et nickel venant l'enrichir.
Sial 4
dans la flore des forêts houillers. Dévonien-Permien. sent par des îlots de tétraèdres (Si04 ) - ,
Degré de métamorphisme bas(faciès des schistes n.m.
indépendants et isolés les uns des autre par des ca­
verts, des schistes à glaucophane, et partiellement des
zéolites). Les serpentinites recristallisent parfois seule­ .r.!J'tl - �'11 ...J)li.JI - Jl_,...,.JI Silcrète ..?'� c LL. - •:· ,:1: • -�­ tions. 2- Sorosilicates: silicates à deux tétraèdres liés
En pédologie il s'agit d'une croûte siliceuse. entre eux. Ces silicates possèdent des groupes-unités
ment de façon partielle, en donant des olivinites au Terme actuellement re;treinte à la croûte continen­ faits de deux tétraèdres liés l"un à l"autre, groupe dans
passage vers le faciès des amphibolites. Les serpenti­ tale. 6
nites dérivent du métamorphisme de péridotites, de la formule est (Si2 07) -. --Gyclosilicates: silicates à
Silécien n.m.
pyroxénites et de cherzolites, et parfois aussi Sialique adj. tétraèdre en anneaux. Les"iétraèdres sont disposés en
Partie supérieure du Carbonifère, regroupant Namuri­
d'amphibolites et de gabbros, en milieu hydraté. Du­ anneaux et suivant que ceux-ci possèdent trois (Si3
en, Westphalien, Stéphanien. Voir tabl. stratigraphie.
rant la transformation, il y a ségrégation de calcium, ce ·r.!J'11 JI �'11 - ...J)li.JI JI 6
09) -, quatre (Si4 012)8 - ou six tétraèdres (Si6 ü1s)
qui donne des bancs de rodingites, et ségrégation de Se dit des roches issues de la "'croûte continentale.
Silex carié 2
1 -, les minéraux correspondants cristallisent dans les
fer, ce qui engendre des cristaux de magnétite. Voir
ophiolites. Voir silex. systèmes rhomboédrique (bénitoïde). quadratique
Sicilien n.m. � (axinite) ou hexagonal. 4- lnosilicates: silicates à
Serpula Etage du Quaternaire, équivalent, probable du- M;s­ tétraèdres en chaînes. Tétraèdres disposés en chaîne
saoudien-Marifien du Maghreb (Maroc). Voir Quater­
Silex ménilite droite simple (pyroxène). ou double (amphibole). 5-
Annélide marine ayant un tube calcaire dans lequel naire. Rognon d'opale (opalite) dans des marnes à gypse de Phyllosilicates à tétraèdres en feuillets (argiles, micas).
elle se cache. l'Eocène supérieur de Paris. 6- Tectosilicates: silicates à tétraèdres en édifice à trois
Sicula n.f. Voir Graptolites. " ..>-:' 1 - �_,_..t dimensions. Les tétraèdres Si 04 sont soudés, les uns
Serravallien n.m. � Lil'..1-:'--"' Silex nectique aux autres par leurs quatre sommets. De ce fait,
Sédirite n.f. �->-=� - ..l.:'.i.::JI ...:...L.:. _,.,. _;;:
Etage du Miocène moyen. Voir tabl. stratigraphie. Variété de silex, en rognons, présent dans les marnes chaque atome d'oxygène appartient à deux tétraèdres
Voir sidérose. à gypse de l'Eocène de Paris. La dissolution des cris­ voisins et par suite la formule structurale de l'édifice est
Seymouriamorphes n.m: ...:...� .; � 1 taux de gypse inclus dans ces silex a rendu la roche Si 04/2 ou Si 02.
Sidérolitique n.m. -C::>->:'�I moins dense (elle flotte) et poreuse. Silicate d'alumine - t.,.,._:..._,.h'I ..:.�
Amphibiens fossiles du Carbonifère -Permi;n.
.i.::J ..:,....J\11 -�
Shale n.m. ·..l.:' �� Silex taillé , ,

(ou sidérolithique). Formation rouge argileuse à co- On a affaire ici à trois silicates: disthène, andalousite et
Voir préhistoire.
Terre désignant des roches généralement phylliteus­ sillimanite, qui ont la même composition
es sans schistosité. ncrétions ferrugineuses se trouvant dans le Massif stœchiométrique. Si 02. Al2 03, mais qui diffèrent par
central français. Il s'agit de formations issues de Silex zoné
leurs propriétés cristallographiques. Tous possèdent
· Shatter-cone l'érosion des paléosols ferralitiques. Voir silex. bien des chaînes composées d'octaèdres Al 06 ayant
�I ..b J�
Petit cône provoqué par le métamorphisme leurs arêtes en commun mais, si ces chaînes sont tou­
Sidérophile adj. Silexite n.f. jours unies entre elles par des tétraèdres Si 04, elles le
d'impact(cône de 1 cm à 1 m à striations s'irradiant de­
puis l'apex). Se dit des éléments chimiques qui ont une affinité pour sont aussi par des octaèdres Al 06 dans le disthène,
Accident siliceux en milieu calcaire (notamment Di­
les fer (ex. Ni, Au). par un groupe Al 05, dans l'andalousite et, enfin par
Sheet flood n.m. - nantien de Belgique) ne se séparant pas de gangne.
'-r'L!...è (.)·)(........_.,
- Terme qui a été proposé aussi pour désigner des tétraèdres AI04 dans la sillimanite. On range aussi
L..:. � Sidérose n.f.
-�l..b..è ...:...L.:. "l'ensemble des roches essentiellement formées de si­ dans cette famille la mullite Al6 Si2 013, la staurotide et
Synonyme de ruissellement en nappe. lice très finement cristallisées ou mal cristallisée". la topaze. Ajoutons que l'olivénite (As04) Cu2 OH et
Synonyme de sidérite. Carbonate Fe C03, du système Comme il y a un sens précis déjà employé, on pense
rhomboédrique. Très connue dans les filons hydro­ l'adamine (As04) Zn OH appartiennent au même type
Shonkinite qu"il vaudrait mieux dans ce nouveau sens proposer:
thermaux de température moyenne ou basse, en as­ "silicite". qui correspondrait au terme anglo saxon de structural. Voir ces mots, métamorphisme.
Plutonite hyposaturée. sociation avec la fluorine, la barytine, la galène, la "chert".
blende, etc., et exceptionnellement la cryolithe. Les Silicates de métamorphisme -..:.�
Shoshonitique adj. dépôts de sidérose oolithique sédimentaire de type
Silicate n.m. .�-...:...L.:.1�-...:...�
chimique, encore plus communs, se sont formés dans Les silicates forment une famille de minéraux de com­
.J_,.,....::JI .� -J_,.,....::JI
Se dit d'une "association alcaline". Dans les arcs insu­ Groupe de minéraux de compositions chimiques iden­
des eaux continentales pauvrement oxygenées, en as­ position chimique variée. L'élément de base du réseau
laires, les caractères magmatiques des laves évoluent tiques ou voisines ne prenant naissance que dans les
sociation avec l'argile et la houille. cristallin est le tétraèdre Si04 à quatre valences libres.
Silice - 344 - - 345 - Silice

roches métamorphiques. On a deux catégories. 1- Sili­ prismes allongés et grêles sont plus rares. Il existe des d'anatexie, mais c'est aussi l'un des premiers à recris­ clusions de rutile ou de tourmaline; il est assez
cates d'alumine anhydre: disthène, andalousite, silli­ sépcimens droits et gauches quand les facettes du talliser (migmatites, granites d'anatexie). Dans le fréquent dans les roches métamorphiques.
manite. 2- Silicates alumineux et ferromagnésiens: cor­ trapézoèdre sont présentes. Nombreuses mâcles: du métamorphisme d'impact rare, il se transforme en 5°) Citrine ou fausse topaze(ou safranite): Cette vari­
diérite, staurotide. Voir métamorphisme. Dauphiné, par compénétration de deux cristaux droits deux autres formes de très hautes pression et te­ été est jaune ou même brune, à cause de la présence
ou gauches; du Brésil, par compénétration de deux mpérature, la coesite, monoclinique et la stishovite, d'inclusions d'hydrate ferrique colloïdal. Elle devient
Silice n.f. cristaux, l'un droit, d'autre gauche; du Japon, par asso­ quadratique, jusqu'à présent trouvées seulement dans blanche quand on la chauffe, et brun foncé(morion)
ciation de deux individus formant un coeur, etc. Les des cratères météoritiques anciens. La cristobalite se par irradiation aux rayons X. Elle est largement utilisée
cristaux contiennent souvent des inclusions solides forme dans des anfractuosités de roches laviques comme imitation de la topaze.
Tectosilicate Siü2, La silice se présente sous la forme 6 °) Améthyste: Celle-ci est violette, par suite de la
(rutile, chlorite, amphiboles...) disposées de façon ca­ dans lesquelles a eu lieu un réfroidissement très ra­
de nombreuses variétés polymorphiques, variétés ractéristique, liquides (solutions salines), et gazeuses pide, ainsi qu'à l'intérieur de verres volcaniques présence d'oxyde de fer. Chauffée à 300° C, elle devi­
dont le champ de stabilité pourra être étudié d'après (C02); incolore, blanc, brun, rose, violet, jaune, vert... (obsidiennes) et même par l'action d'un métamorphis­ ent blanche, et à 500° C jaune (citrine); mais elle retro­
les diagrammes d'équilibre (fig.). me thermique élevé sur des roches très riches en qua­ uve sa couleur violette si elle est irradiée par des parti­
Propriétés physiques: Le quartz commun est la forme
Signalons immédiatement qu'il existe deux possibilités a, stable jusqu'à 573° C. Au-dessus de cette tempérar­ rtz. La tridymite est typique dans les cavités des roches cules alpha. Les plus belles améthystes proviennent
de passage entre deux variétés polymorphiques. Dans ture, on trouve le quartz 13 ayant cristallisé à partir de volcaniques acides. de Montezuma dans l'Etat de Minas Gerais (Brésil):
un premier cas, les deux variétés sont structuralement solutions très chaudes; il est hexagonal et s'est conse­ Gisements: le quartz est tellement commun qu'il est elles sont longues jusqu'à 30 cm, et son rassemblées,
voisines et le passage de l'une à l'autre n'exige que de rvé par paramorphose seulement dans des vulcanites. pratiquement impossible de citer tous les lieux où on le dans des géodes de roches volcaniques, sur des ma­
faibles modifications. Ces transformations, dites dis­ La quartz a est très dur (7è degré de l'échelle de trouve. Nous en citerons cependant quelques-uns au trices, sous forme de croûtes d'agate.
placives, sont alors obligatoires et se produisent quelle Mohs), léger, à clivage très imparfait, mais à nette frac­ sujet des variétés les plus caractéristiques. 7°) Quartz rose: La couleur de cette variété est peut­
que soit la vitesse du refroidissement. 1°) Quartz laiteux: celui-ci qui est blanc et à peine être due à des traces de manganèse ou de titane. Ce
ture conchoïdale et parfois à sépération selon les fac­
Dans le deuxième cas et lorsque les deux variétés sont es du rhomboèdre. Il est transparent à translucide; son translucide, existe dans les pegmatites et les filons hy­ quartz forme des masses dans de nombreuses peg­
structuralement différentes, le passage de l'une à drothermaux. Sa couleur est généralement due à la matites, mais les cristaux bien formés en sont rares.
éclat est vitreux. Il est fortement piézo-électrique (sauf
l'autre est plus difficile et il n'est plus obligatoire. Dans pour la macle du Brésil, dont les charges se neutrali­ présence d'innombrables bulles de gaz et de liquides Chauffé, il se décolore; irradié par les rayons X, il devi­
ces transformations reconstructives, l'espèce de haute sent du fait de l'orientation exactement opposée des en dispersion. Parmi les trouvailles célèbres, nous rap­ ent noir.
température pourra alors subsister à l'état métastable deux cristaux constitutifs), et pyroélectrique. Il pellerons celle d'un cristal pesant 13 tonnes, en Sibé­ 8 °) Oeil de tigre: Cette variété contient des fibres de
si le refroidissement est rapide. Transformations dis­ présente un fort pouvoir rotatoire, de signe contraire rie. Le quartz laiteux est pratiquement répandu dans crocidolite altérées, de couleur jaune. On la trouve en
placives et reconstructives sont ici réversibles et son chez les individus droits et gauches. Il est infusible. Il toutes les régions, et particulièrement les zones al­ Afrique du Sud. L'oeil de faucon, variété moins com­
dites énantiotropes. Ces précisions étant apportées, est insoluble dans les acides, sauf dans l'acide fluorhy­ pines. mune, contient des fibres de crocidolite bleue, non
on comprendra (les deux types de transformation sont drique, qui le décompose avec dégagement de va­ 2°) Quartz hyalin; Incolore, transparent, à éclat vitreux altérée.
reperés en figure) que dans la nature ne puissent se peurs de tétrafluorure de silicium; il est attaqué par les vif(c'est le cristal de roche" considéré par les anciens 9° ) Quartz sagénitique: celui-ci contient des cristaux
rencontrer que du quartz a, de la tridymite a, de la cris­ alcalis fondus. On connaît d'autres variétés polymo­ chercheurs comme des cristaux de glace pétrifiée), ce­ aciculaires, jaunes et rouges, de rutile. On en trouve à
tobalite a, de la coesite et jamais par exemple, de qua­ rphes du quartz: cristobalites a et B respectivement lui-ci est très pur et aussi très recherché. Il est présent Madagascar, en Suisse, et dans l'Etat de Minas Ge­
rtz 13. surtout dans les pegmatites, dans les fissures alpines, rais(Brésil).
quadratique et cubique; tridymite a (orthorhombique)
Il existe de plus, une variété de silice à structure fi­ et (hexagonale); mélanophologite, très rare, cubique, et dans les géodes de diverses roches. 11 sert en op­ 10° ) Aventurine: Ce quartz contient des paillettes de
breuse qu'on désigne sous le nom de calcédoine. Il des gisements de soufre sicilien et des fentes de roch­ tique et en piézo-électricité, quoiqu'il soit presque en­ mica ou de goethite, qui lui confèrent une couleur verte
s'agit de cristallites de quartz a empilés les uns sur les es de Toscane en Italie. Le verre de silice naturel, tièrement remplacé par du quartz artificiel pour ces us­ ou jaune-brun scintillante. Les plus beaux exemplaires
autres afin de constituer une fibre de calcédoine. On provenant de la fusion du quartz dans les tectites ou ages. Les plus célèbres gisements sont les suivants: viennent de l'Inde, du Brésil, de Chine, de Madasgas­
peut prendre comme image une haute pile de boîtes dans des cratères météoritiques, est nommé lechate­ l'Etat de Mines Gerais (Brésil), où on a découvert des car et de la Sibérie.
d'allumettes, dont chaque boîte (cristallite de quartz) liérite. cristaux pesant 5 t; le Val Cristallina dans le massif du 11 °) Oeil de chat: Cette variété contient des fibres
serait légèrement décalée par rapport à la précédente, Saint-Gothard (Suisse); Madagascar; le Val Malenco, d'amiante, est de couleur vert brunâtre à reflets jaunes
Milieu de formation: C'est le minéral le plus commun de
à la suite d'une rotation autour de l'axe de la pile (fibre la croûte terrestre (12% en volume). Il cristallise di­ Champoluc dans le Val d'Aosie, et la vallée de Vizze chatoyants.
de calcédoine). dans le Haut-Adige (Italie); le Dauphiné en France; 2- Tridymite du sytème orthorhombique pseudohexag­
rectement à partir du magma, depuis le stade pegma­
L'opale, autre variété de silice, a lontemps été con­ titico-pneumatolithique jusqu'au stade hydrothermal Stubachtal et Zillertal dans le Tyrol autrichien; le Japon. onal et la cristobalite du système quadratique pseudo­
sidérée comme amorphe. En réalité, l'opale est !aitre de basse température; il est présent aussi bien dans Le marbre de Carrare en contient des cristaux remar­ cubique. La tridymite et la cristobalite sont les derniers
de cristallites de cristobalite et de tridymite désordonn­ les roches plutoniques (granites, diorites quartzifères, quablement limpides mais rares. Il arrive que de petits produits de cristallisation des magmas volcaniques
ées. Dans l"'opale-cristobalite" et l"'opale-tridymite" des kersantite), que dans les roches de grandes profon­ cristaux parfaits de quartz hyalin se trouvent dans la riches en silicium. Il faut signaler aussi que la cristobal­
couches de tétraèdres (Si 04) sont normales mais deurs (pophyres granitiques, pegmatites ..) et volca­ terre arable, à la suite de la désagrégation de roches ite prend naissance lors de la dévitrification d'un verre
l'empilement des couches les unes au-dessus des au­ niques (porphyres quartzifères, rhyolites...). En milieu surtout carbonatées, comme à Selvino, Bergame et siliceux bien que cette cristallisation se produise à
tres est désordonné, tantôt avec une période d'ordre sédimentaire, il est stable soit comme matériau détri­ Herkimer aux Etats-Unis. basse température.
2(opale-tridymite) et tantôt suivant une période d'ordre tique (sables alluvionnaires, marins, désertiques), soit 3°) Quartz enfumé; Brun plus ou moins foncé, et même 3- Coesite du système monoclinique pseudohexago­
3(opale-cristobalite). comme ciment de roches consolidées (grès). Il cristal­ noir rougeâtre (c'est alors le morion), celui-ci peut être nal, est une forme de haute température et très haute
1- Quartz a - Si 02 , du système rhomboédrique. lise en outre à partir de solutions chaudes (geysérites) le résultat d'une irradiation radioactive naturelle: en ef­ pression. La stishovite, du système quadratique, se
Aspect: Aussi bien en cristaux nets, parfois énormes et froides (hyalites). Et constitue un minéral diagéné­ fet, chauffé, il jaunit d'abord, puis il redevient blanc. On forme à très haute pression. Ces variétés se trouvent
(on en connaît de 130 Kg), qu'en masses compactes tique provenant du squelette d'organismes particuliers en a trouvé des cristaux pesant jusqu'à 300 kg dans surtout dans les impactites.
microcristallines (quartzites) et concrétionnées, et (tripolies et diatomites, silex). En milieu métamor­ des filons hydrothermaux de haute température, au 4- Calcédoine: se présente en nodules, concrétions.
même cryptocristallines (agates, jaspes, cornalines phique, il est stable à toute température (des phyllades Brésil, à Madagascar, en Ecosse (à Cairngorm ... d'où Formée de fibres, elle est rouge (cornalite), brune
etc). Les cristaux sont habituellement prismatiques et et des quartzites aux granulties et aux éclogites) le nom de "pierre de Cairngom", en anglais "smoky (sardoine), vert clair (chysoprase), verte à taches
terminés par deux rhomboèdres simulant des pyra­ quoique, en certains cas, il soit facilement mobilisé cairn gom "ou" smoky quartz) et dans les fissures al­ rouges (héliotrope). Diversement colorée en zones,
mides héxagonales, les faces du prisme étant ordi­ (filons quartzeux de ségrégation, pegmatites de pines (au Saint-Gothard en Suisse et dans le Val elle prend le nom d'agate, les belles variétés à zones
nairement striées horizontalement et les arêtes étant sécrétion). C'est l'un des premiers composants à en­ d'Ossola en Italie). régulières et nuancées formant l'onyx. La calcédoine
plus ou moins coupées de facettes. Les cristaux en trer de nouveau en fusion dans le processus 4°) Quartz bleu: Celui-ci contient de microscopiques in- et l'opale sont des produits de concrétionnement de la
Siliceuses - 346 - 347 Sismologie

silice dans un contexte sédimentaire (silex, chert... ) ou Roche sédimentaire consolidée derivant d'un silt. Syn­
igné(nodule d'agate, remplissage de vacuoles).
5- Opale: en nodules, concrétions. Aspect amorphe,
Silicification n.f. -�1-��I
,,.
-� -
'
,,.

... "' onymes: aleurolite, pélite, siltstone.
Sismique. n.f.
Synonyme de prospection géophysique (voir ce mot).
formée de petits cristaux désordonnés, présente de 6 Epigénie par la silice d'une roche préexistante. Elle Siltstone Voir siltite. �..>-"-�
- ',?.)µ1
à 10% d'eau. Elle a un éclat résineux, ou incolore et peut être due à des phénomènes hydrothermaux ou Sismique réflexion.
transparente (hyalite), ou translucide et irisée (opale magmatiques, à des phénomènes de migration de la Silurien n.m. Voir prospection géophysique.
noble), ou rouge sang (opale de feu). silice dans les roches métamorphiques, à des précipi­ Troisième période de l'ère primaire. Voir tabl. stratigra­
tations de silice dans les roches sédimentaires. On phie. Sismique réfraction. .JL.,,S.:dl �..>-::'-'-"
peut avoir aussi silicification du bois fossile.
S IS H O V I E _______ Voir prospection géophysique.
� :. T:.: :__
- ----� T� = :.: . Siman.m.
� Silicifié adj.
Sismogramme. n.m.
Qui a subi une silicification. Terme désignant autrefois l'enveloppe moyenne de la
1 CO[SITE Voir séismogramme, sismologie.
1 terre puis étendu actuellement à la croûte océanique.
Silicium n.m.

] Simique adj. Sismographe. n.m. .._j�.;-ll - jlj.:...AYI �


- a. 0/3 Corps simple (Sym. Si, n.at. 14;m.at.28,09; ion 4+ de
� rayon 0,42A° ; d.2,5), de couleur grise, métalloïde du Voir séismographe, sismologie.
'�--- groupe du carbone, très abondant dans la nature sous
Qui se rapporte au sima.
Simplicidentés n.m.
sr 1 forme de combinaisons oxygénées (silice et silicates). Sismologie. n.f.
/ Premier élément de l'écorce terrestre, le silicium fond à Voir Mammifères.
(ou séismologie). Science qui étudie les tremblements
OUART7./ 1420° C; il sert à fabriquer des semi-conducteurs. de terre(ou séismes) naturels ou artificiels. Les di­

"'1 Silln.m. - i3_,_;->-J 1-�I_,...,. .·�
Sinanthropus
� .:.,L.....:.
Homme fossile découvert en Chine, appartenant à
1 fférents ébranlements sont transmis sous forme
d'ondes. Ces ondes sont enregistrées par un sismo­

1
(3 graphe qui donne des sismogrammes.
Homo erectus. Voir Hominidés.
QUAffTZ
Voir filon-couche. . JL.:;-½Üj1

···:_· �
1- Sismographes et sismogrammes: Le principe du sis­
1 /
Sillimanite n.f. Sinémurien n.m. mographe est le suivant: on dispose d'un pendule
lourd ayant une forte inertie, attaché à un support soli­
1
T08AUT

/-,, ,
LKJl.HOE
Nésosilicate d'alumine Al2 Si 05 , du système ortho­ Etage du Lias (Jurassique inférieur). Voir tabl. stratigra­ daire du sol et de ses déplacements. Lorsque le sol
rhombique. Se présente en cristaux prismatiques phie. bouge, le support le suit passivement et immédiate­
1 rares. Habituellement en longues baguettes minces à
terminaisons indistinctes, ou en masses de fines fibres Singes n.m. Voir Anthropoïdes. o.i�
ment, mais le pendule ne le fait qu'avec retard. Il est al­
ors déséquilibré et retrouve son équilibre après
1 parallèles ou enchevêtrées(variété fibrolite). Couleur
grisâtre, jaunâtre, brunâtre ou verdâtre, ou incolore. Sink-hole �_,.i tL--4
_,i ·�
quelques oscillations. Si cette masse est munie d'un
stylet, elle inscrira, sur un rouleau enregistreur soli­
Dure, moyennement lourde, à clivage parfait suivant le Voir subsidence d'un chaudron (ou cauldron subsi­ daire du support, une courbe. Plus le déplacement du
500 1000 1500 o T l"Cl pinacoïde, et à cassure perpendiculaire et inégale. dence). sol sera important plus grande sera l'amplitude et plus
Commune, quoique peu apparente, dans des giseme­ long sera l'amortissement. L'amortissement dépend
Diagramme de stabilité en fonction de la te­ nts de métamorphisme régional de haute température. Sinupallié adj. - ._,,....:.� 1 � ..::.,lj de l'appareil; il est, en fait, presque total après une ou
mpérature et de la pression des espèces cris­ Aussi, rarement dans des roches de contact et de peg­ deux périodes. Simultanément on enregistre le temps.
.JL.......:...:Jjl .b.:;,,, � ..::.,lj
tallines de la famille de la silice (Tuttle et Bow­ matite. Voir métamorphisme. On a construit des sismographes selon ce principe.
en, 1958) Mais un problème se pose c'est celui de limiter autant
Siliceuses � - �1:,:.,. - �� Sillon n.m.
Qualifie une coquille d'un Lamellibranche dont
l'empreinte palléale montre une sinuosité marquée à que possible la durée des amortissements.
(roche siliceuse). Roches sédimentaires riches en si­ l'endroit du passage des siphons. Voir Bivalves. Le déplacement du sol dans une station donnée est
lice (plus de 50%) d'origine chimique, biologique ou bi­ dépression allongée et droite. Voir géosynclinal. parfaitement connu par un jeu de trois sismographes:
deux, enregistrent les mouvements horizontaux (ils
ochimique(à ne pas confondre avec les roches détri­ Siphon n.m. �-.:.,�-ui'.) .) sont placés à 90° l'un de l'autre (Nord-Sud, Est-Ouest),
tiques siliceuses comme les grès). La silice provient de Sillon appalachien
Voir Bivalves, et Céphalopodes. l'autre enregistre les mouvements verticaux.
la précipitation chimique ou de la dissolution des tests
Voir relief structural.
siliceux (Radiolaires). Parmi les roches siliceuses: radi­
olarite, diatomite(et tripoli), gaize, jaspe, lydienne, Siphon (d'une rivière souterraine).
meulière, spongolite, silexite, phtanite. Voir sédimen­ Sillon prélittoral.
Voir modelé karstique.
taires(roches), chert. Voir plage.
Siréniens. n.m. ..::.,��
Silt n.m.
Siliceux (accidents -) .....1 • ..:.,.il� Mammifères marins (ex. Le lamantin) connus depuis
Roche constituée de grains détritiques de diamètre l'Eocène.
Concentrations siliceuses d'origine chimique ou biochi­ compris entre 2 et 63 microns. Correspond donc aux 1- Sismographe à dépalcement horizontal. La masse
mique, en nodules, en rognons, en bancs plus ou limons et aux lutites grossières. Voir granulométrie. Sismicité. n.f.(ou séismicité). M est solidaire d'une bobine qui se dépalce autour
moins continus, se trouvant au sein des roches sédi­ d'un noyau de fer doux.
Intensité et nombre des séismes en un lieu donné. 2- Sismographe à déplacement vertical. La masse M
mentaires (le plus souvent calcaires) marines, lacus­ du pendule est solidaire d'un noyau de ter doux se
tres. Voir silex, chert, chaille. Siltite n.f. sismique. adj.Voir séismique. déplaçant dans une bobine .{J. Dercourt).
- 348 - 349 - Smithsonite

i strnnt les sismo gram mes. - les ondes P, ondes longitudi nales ou de compres­ l'écorce terrestre; elles ont permis, de constater que la Roche métamorphique de contact et métasomati que,
Les sismo graphes enreg
périod e s smiqu e en perma nence , les sion, nature du "sol" sous les océans (surtout dans le Paci­ calcaréoferrière ou calcaréo-manganésifère. Com­
Hors de toute i
"agitati on m1cro�1s­ - les ondes S, ondes transversales(ou de cisaillement), posé essentiellement de: calci te, pyroxène (di opside,
· mographes enregi strent une fique) était fort di fférente de celle du "sol" des conti­
L'origine peut en etre - les ondes L composées des ondes circulaires et des hedenbergite, hyperstène), grenat (andradite, alman­
��que" dite aussi "bruit_ de fond". nents. Les ondes L ont une vitesse moyenne de 4km/s,
vent, vagues, etc. Lors de ondes de torsion. din), sulfures (pyrites, chalcopyrite, blende), ox­
d i verse: activ ité humaine, mai s relativement constante car elles se propagent
dans le même milieu(la croûte). ydes(giobertite), et accessoirement; ilvaïte, rhodonite,
Les ondes P sont les plus rapides et, de ce fait, son en­ bustamite. Couleur brun foncé, noi re, rougeâtre, vi ola­
regi strées par les sismographes avant toutes des au­ cée. Texture granoblastique, à grai n souvent gros.
tres. On a vu que la vitesse des ondes P passe de Structure massive ou zonée, les minéraux étant con­
5,6km/s dans la croûte sialique à 13km/s au contact du centrés en bandes, nodules, lenti lles et masses ra­

�rv,���
p noyau; celle des ondes S de 3,3km/s à ?km/s. D'autre diées. Degré de métamorphi sme: élevé(faciès des ho­

v
I M,nute
part, on a vu que les ondes P subi ssaient une accélé­ rnstein). Se forme dans le métamorphisme de contact
ration en traversant le Moha et un ralentissement en de roches des type granitique, ri ches en éléments vol­
traversant la "zone de faible vitesse" (ZFV). atils, sur des calcaires plus ou moins impurs, avec mi­
Outre les surface de di scontinuités superficielles gration métasomatique de fer, magnésium, sili cium, et
(Moho et ZFV), on a vu qu'il y a la discontinuité de Gu­ recristallisation. Ces phénomènes de recristalli sation
à Pulkovo, Russie, d'un tremblement de terre d'Asie Mineure (9 tenberg (à 2900 km) où se produit un changement (la skarnification) peuvent aussi affecter le granite lui­
Se1smog
,. ra mme de l'enregistrement
. L'intervale de temps entre I' amvee
· · d es ond es P et S est d e 3 mm 43 dans la transmission des ondes. Les ondes qui atteig­ même par endométamorphisme donnant l'endoskarn
fevrier 1909) (in ch. Pomerol).
corresp ond à une distanc e de .
2250 km de I'.ep1centre. nent cette profondeur ressortent à 105 °, et celles qui (ou granite skarnifié). Le terme d'exoskarn désigne le
s, ce qui dépassent 2900 réssortent à 142 ° . Entre 11 000 et 15 skarn qui dérive des dolomies et calcaire.
000km les sismographes n'enregi strent que des ondes
t, istrement d'un séi s­ Les ondes L (longues), dites aussi ond es superfi­ Skarnification n.f.
!arri vée d'un ébranlemen l'enreg Ù.J�I _,JI J�
le plus simpl_e: _trois types cielles, correspondent aux véritables secousses tellu­
me présente dans le cas Voir skarn.
ible, une tro1s1e'.11e tardive ri ques, elles voyagent beaucoup plus lentement que
d'ondes: deux d'amplitude fa
ante. Les prem ères sont appelees ondes les autres, se mai ntiennent à la surface du sol et prov­ Skarnifié adj.
lus import i
secondes, ondes S(ou oquent les effets catastrophiques bien connus des
�(ou ondes premières), les Transformé en skarn.
mes ondes L _ou ondes tremblements de terre. Du fait qu'elles restent en su­
ondes secondes), les troisiè
1 gues. Les ondes P
;: li m i nai res, les ondes
et S constituent un train d ondes
L forment un train d'onde s
,
perficie, ces ondes n'ont pas une grande signification
en ce qui concerne la constitution interne de la Terre; Skiddavien n.m. -,�
'-F -,
_L ortent successivement: mais elles ont tout de même trouvé des applications Etage de !'ordovicien inférieur. Voir tabl. stratigraphie.
princi pales. Les onde� _comp
par un mouvement hori­ utiles en géologie pour tous les problèmes concernant
des ondes Q, caractensees
rai sismique; des ondes
zontal perpe ndi culai re au Slikke n.f. Voir estuaire.
Raylei gh). caract érisée s par un mouvement
R(dite s de
le plan perpendicu­
verti cal de forme elliptique dans
au rai sism ique. Slumping n.m.
la i re -JY�l-.b_,...,..A
sont dus aux ondes P et
Les mouve ments verti caux � -.J.,...._..A..G- c;:.Y�I
mouvements horizontaux
aux o ndes
sont dus aux
R, alors
onde s S
que
et
les
aux ondes O.
"'$t 30 f----f--+----l--.,--,,1'-----. Glissement sous-aquatique de masses de sédiments
gorgés d'eau. Il est généralement lié aux tremblements
t, on peut connaitre a�ec
Lorsqu'un séi sme se produi �• de terre.
tre; Donc on peut eta­
approxi mati on l'heure et l'épicen "-�
vitesse des ondes enreg1 strees. Les ondes s1s-
1 la
bl"r
des vitesse s de propag ation de l'ordre de Sm.
m1 ques ont, . " L'anneau de Silence et la calotte antipide. Les
e: plus on s··1 e oigne de Symbole chimique du samarium.
qu elques kilomètres à la second . 1·
�20f-----i+--,<--t----+--,-..---! chiffres indiquent les temps de parcours en
, plus augmen t le retard de la recep ion par
l'épicentre � '\i minutes. (ch. Pomerol)
. Le temps de propaga­
rapp ort au moment du se1sme _ Smectite n.f.
longue s est propor tionnel a la d1stan�e L: C'est "l"anneau de silence" qui représente l'ombre
tion des ondes Voir argile.
leur vitesse , consta tee
u foyer du séisme : portée à la surface terrestre par le noyau de la planète.
d'ondes
frespectiveme nt 4 km/s et 4,4km/s), est _celle A 142° les ondes S ne sont pas transmises. On sup­
qu i ne chang ent pas de mili eu, du
moins pose que le noyau est liquide puisqu'il ne transmet pas
Smithsonite n.f.
super ficielle s _
. Mais celui des ondes Carbonate ZnC03, du système rhomboédrique. Très
en premiè re approximation les ondes de ci saillement.
la distance au foyer_: elles
prél iminai res vari e avec La vitesse des ondes P varie brutalement aux environs rarement en cristaux, généralement en masses et en­
renne nt de l'avanc e avec la distance: leur vitesse, de 5000km: une diminuti on de vitesse vers 4982 puis croûtements. Couleur blanche quand elle est pure, si n­
�roissante, est celle d'onde s profondes qui traversent une augmentation à 5121: c'est la graine ou noyau on bleue ou verte avec des impuretés de cuivre, jaune
différentes. Les unes et
des m ilieux de caractéristi ques central, probablement soli de, dont la limite de transi­ vif, rose ou violacée, brune. M i néral sédimentaire typi ­
des renseignements: les
les autres donneront donc tion avec le noyau est marquée par la di scontinuité de
15 000 20 000
quement d'orig i ne chimique, déri vant de l'action
5000 IO 000
les ondes O et R
ondes p et S sur l'intérieur du globe, Lehman.
O,s/ance épi'centrale en /rrns d'eaux chargées de sulfate de zi nc sur des roches car­
sur sa surfa ce. bonatées. Caractéristiques dans la zone d'oxydati on
rtements dans le globe:
2_ Les ondes et leurs compo Courbes hodochrones des temps de propaga­ des chapeaux de filons de sulfures de_ zinc, avec ga­
t:
Dans un séi sme coexisten lène, blende, calami ne, mi nerais de cui vre et de fer.
tion des ondes P,S,L Skamn.m.
- 350 - - 351 - Sol

Généralement associée à la calamine, la cérusite, la Métal (Sym. Na; n.at. 11 ;m.at.22,997; ion 1+ de rayon
malachite, la sidérose, etc. Connue dans des géodes, 0,97A°; d.0,97), blanc d'argent, très mou, qui se ternit
ou en enduits stalagmitiques. très rapidement à l'air, brûle à l'air, réagit violemment CLIMAT FROID TEMPÉRÉ CHAUD
avec l'eau, avec formation de soude et dégagement
Sn. d'hydrogène. Présent dans les structures de divers ÉVOLUTION CHÉLUVIATJON SOLUVIATION = HYDROLYSE
minéraux des roches magmatiques, dans les évapori­ GÉOCHIMIQUE A!p3 Si02 Si02 Si0 1
Symbole chimique de l'étain.
tiques pour donner la halite Na Cl, et d'autres minéraux .,, .,, ,I .,, ,/ ,,l,f,f

comme la mirabilite, le natron. RÉSULTAT silice libre phyllites 2/ I phyllites 1 / 1 hydroxydes d'Al
pluvioméuie annuel!e (illites, (kaolinite) (gibbsite
. (mm)
température moyenne

t smectites) boehmite)
--
1
._____b_is1_al_lit_is__ o _�__ _j
a_1i_n PROCESSUS podzolisation bisiallitisation monosiallitisation allitisation ou
monosialli1isa1ion

1
ou kaolinisation
allilisation ou

1 � (podzolisatio�) ' 2 500


= kaolinisation ferrallitisation
0 ' (latéritisation)
4 1 ".i
Q. 1 Zone boréale :
.." ceinture Zone a-oPicale -- •-

·"'. .,,,..
Zonte tempérée
30 désertique ' 2 000

20 C ta.iga ; feuillus steppe Savante �./ forêt pluviate


-� 1 500
10
/: Caractères géochimiques des principaux types d'atlérations en fonction d'un climat de P lus en plus chaud
_
(zones boréale à équatoriale)(Pedro in Pomerol). Les flèches indiquant l'intensité du lessivage de Al2o3 ou
1 000 de Si02

500
sentiellement de la nature de la roche-mère et du cli­ départ presque total de la silice avec les alcalis, et
0 équateur mat; suivant l'importance relative de ces deux facteurs, l'accumulation sur place d'hydrates d'alumine: gibb­
on distingue des sols zonaux si c'est l'influence clima­ site, boehmite, sesquioxydes de fer. Ces derniers peu­
tique qui prédomine et des sols azonaux et intrazon­ vent se concentrer et former des niveau pisolithiques
aux si c'est l'influence de la roche-mère ou de condi­ ou encore des horizons de latérites (cuirasses latéri­
tions locales particulières qui l'emportent. D'autres tiques).
substratum cristalin phylites 2/1 facteurs secondaires peuvent jouer également un rôle La structure des sols est commandée par les circula­
primordial, comme le couvert végétal et la topogra­ tions d'eau dont ils sont le siège, et les dissolutions ou
roche en voie de décomposition
ou de désagrégation kaolînite phie. précipitations de produits solubles qui en résultent;
Le climat commande le processus d'altération. La de­ aussi, distingue-t-on, dans le profil d'un sol, plusieurs
phylites 2 / 1 struction mécanique, dépendant essentiellement des
ou silice résiduelle (placages) gibbsite. kaolinite horizons nommés:
variations de température, est maximale dans les A- Pour les horizons éluviaux ou lessivés, caractérisés
épaisseur de la couche d'altération déserts et les pays de haute altitude; l'altération chi­ par la dissolution et l'entraînement de certains compo­
mique étant liée à l'humidité, est maximale dans les sés chimiques, on discerne souvent des subdivisions:
régions équatoriales, tropicales à moussons, encore Ao ou litière, constituée de débris végétaux, puis en
Schéma indiquant la nature minéralogique et l'épaisseur du manteau d'altération superficielle en fonction de moins forte dans les pays tempérés, minimale dans les
la latitude (D'après Pedro, in Ch. Pomerol). nombre variable Al (avec matière organinque), A2, A3,
déserts. etc...
Socle n.m. La nature de l'altération change beaucoup avec le cli­ B- Pour les horizons illuviaux caractérisés par
Soffioni n.m. mat. En climat froid, le gel constitue l'agent essentiel de l'accumulation et la précipitation des produits solubles,
Grande étendue de terrains plissés, métamorphisés, destruction. L'altération chimique est faible et souvent on peut géné�lement distinguer les subdivisions B1,
en Toscane (Italie) il s'agit d'une variété d'activité vol­
granitisés, pénéplanés, et sur laquelle repose en dis­ se développe un processus de chéluviation, c'est-à­ B2, etc..
canique: il s'agit de jets de vapeurs d'eau à une te­
cordance une couverture sédimentaire. Avec le temps, dire entraînement d'AI par des complexes organiques C- Pour la roche-mère. En ce qui concerne l'origine
mpérature élevée (120 à 210° C) sous une pression de
lors d'une phase tectonique, le socle reste à peu près non ionisables, qui conduit à un enrichissement du sol des sols, on peut constater qu'il y a les sols résiduels
quelques atmosphères. Ils déposent des borates ex­
stable, mais la couverture se décolle en donnant des en silice. En climat tempéré, les facteurs d'altération ou éluviaux et les sols transportés.
ploités. Les soffioni sont liés à la présence d'un batho­
plis, des nappes, etc. sont nombreux, mais leur action est assez faible. Le Les sols résiduels présentent souvent les horizons su­
lite à faible profondeur, sans qu'il y ait des édifices vol­
gel ne se manifeste que dans les régions continentales perposés et sont fortement lessivés sous les climats
caniques importants à proximité. Il se rapprochent par
Socle (tectonique de -) - o.i.cliJI �t.:..,. bien des points de geysers.
et principalement en hiver, l'altération chimique est im­ humides et ils ont alors perdu une bonne part de leur
portante, surtout à l'intérieur du sol. En climat chaud et fertilité. Par contre, dans les régions arides, les sols
Voir tectonique. ·•->-?.)�t.:..,. sec, l'altération est faible mais la décomposition chi­ résiduels sont généralement confinés et fertiles.
mique est active après les pluies et provoque une Les sols transportés peuvent se diviser en sols gla­
Sol n.m. désagrégation granulaire. Dans les climats à deux sai­ ciaires, sols alluviaux, sols lacustres, sols d'éboulis,
Sodalite n.f. sons on constate l'élaboration des croûtes et des pa­ sols éoliens. Les sols glaciaires sont caractérisés par
Voir feldspathoïde. tines qui sont dues à l'évaporation. Dans les climats des éléments anguleux noyés dans des éléments plus
chauds et humides, l'altération chimique est extrême­ fins. Leur fertilité est très variable. Les sols alluviaux se
Les sols résultent de l'altération des roches au contact
Sodique adj. ment importante, mais la désagrégation mécanique trouvent généralement dans les lits majeurs des
des agents atmosphériques aidés par des agents bio­
est très faible. La température constamment élevée et oueds, les deltas et les lits abandonnés; ils sont sou­
Qui contient du sodium. logiques. Le plus souvent, les sols ont un rapport direct
les eaux souvent très chargées d'acides provoquent vent très fertiles à cause des éléments nutritifs abon­
avec la roche-mère (sols autochtones), mais parfois ils
une forte altération. Sous ces climats, on constate sou­ dants. Les sols lacustres ont une fertilité variable. Les
Sodiumn.m. sont transportés (sols allochtones) ou localement rési­
i>=.J�I duels (sols résiduels). La nature des sols dépend es-
vent le phénomène de ferralitisation qui consiste en un sols d'éboulis sont constitués généralement

\
1
Sol - 352 - 353 - Sol

d'éléments grossiers et ne sont jamais bien stratifiés, Au-dessus de la roche-mère, ces sols ne présentent - Le profil type constitué par les podzols humo­ Le processus de la rubéfaction a été étudié, pour cer­
ils sont souvent très peut fertiles. qu'un seul horizon A1 constitué d'un mélange de ma­ ferrugineux, présente les horizons successifs suivants: tains sols méditérranéens par Bordas (1943) et Rein­
Les sols éoliens sont formés par des sédiments accu­ tière minérale ou organique, associée à de nombreux AD: Très épais. Matière organique mal décomposée. fenberg (1947). De nos jours, ce processus ne se pro­
mulés par le vent en bordure des déserts. Ils constitu­ fragments de roche non décomposée. Plusieurs A1: Peu épais. Horizon minéral noirâtre, riche en hu­ duit que de façon limitée et dans des conditions de
ent les loess. Il y a aussi les sols dunaires, souvent sili­ groupes peuvent être distingués d'après la nature de mus. climat et de station bien définies: la plupart des sols
ceux, qui couvrent de vastes étendues dans certains l'humus. L'intérêt de l'étude des sols de montagnes est A2: Epaisseur variable. Horizon blanchâtre, lessivé ty­ rouges méditerranéens sont fossiles et datent soit du
déserts, par exemple en Afrique. Le loess est un dépôt double. D'une part, ils constituent d'excellents exem­ piquement cendreux. Würmien, soit du Tyrrhénien, ils se sont conservés,
jaune, homogène, non stratifié, non consolidé et assez ples d'évolution pédologique récente, presque tou­ 81: Peu développé, bande noirâtre d'accumulation d'une manière étendue, dans la zone humide et sub­
cohérent. Relativement bien classé, avec des grains jours post-glaciaire. D'autre part les roches-mères leur d'humus. humide de la région méditerranéenne (Duchauffour,
de l'ordre de 50 à 100 microns, il est formé de quartz, ayant donné naissance sont souvent des "roches 82: Epaisseur variable. Horzion rouille riche en fer fer­ 1960). Seuls, dans certaines conditions, les horizons
de feldspath, de divers minéraux et d'une proportion vièrges" (éruptives ou métamorphiques) n'ayant rique pouvant être concrétionné en "alios" caractéris­ supérieurs ont été transformés par évolution récente
de calcaire pouvant atteindre 30%. Les loess peuvent jusque-là subi aucune altération par désagrégation ou tique. mais les horizons profonds sont restés rouges. Donc
atteindre parfois plus de 1 O mètres d'épaisseur et transport. Le pH du sol est très acide et généralement inférieur à on peut dire que le sol rouge fossile a joué le rôle d'une
s'étendre sur une large bande zonale qui comprend - Sols calcimorphes: Dans cette classe, Duchauffour 5 en surface. Les horizons d'accumulation sont con­ véritable roche-mère, qui a subi une pédogenèse
les Great Plains des Etats-Unis, les limons des pla­ (1960) distingue principalement deux sous-classes: sidérablement enrichis en fer. L'horizon A2 est pre­ récente en liaison avec le climat et la végétation ac­
teaux de la grande plaine européenne, l'Europe danu­ des sols zonaux, c'est-à-dire d'origine climatique, par sque totalement lessivé. tuels.
bienne, la Chine du Nord-Ouest. Une lois déposés les exemple comme les sols de steppes et les sols de cli­ En station bien drainée, les sols ocres podzoliques - Sols ferrallitiques: Ils caractérisent les régions à cli­
loess subissent des transformations pédologiques qui mat chaud, et des sols azonaux, liés à la roche-mère constituent le groupe le moins évolué. L'horizon A2 mat chaud et humide (zones subtropicale, tropicale et
entraînent souvent une décalcification de la partie riche en carbonates. C'est à cette dernière sous-classe n'est pas différencié. Les sols podzoliques présentent équatoriale). L'hydrolyse et d'oxydation sont intenses
inférieure. qu'appartiennent tous les sols calcimorphes de la zone un début d'individualisation de l'horizon A2. Par contre (kaolinite, hydroxydes de fer, de manganèse et
tempérée. Parmi ces derniers, plusieurs groupes peu­ dans les podzols, cet horizon est bien développé. d'aluminium): c'est le phénomène de latérisation ou
vent être distingués. En station mal drainée, la partie supérieure du profil encore ferrallitisation. Les sols ferrallitiques exigent

.."' - Le premier groupe est constitué de sols peu évolués doit être cependant suffisamment aérée pour permet­ toujours un drainage poussé. Dans les régions mal
tre le lessivage des colloïdes. Le podzol se développe drainées, bas de pente ou dans les dépressions mal
..
à profil AC ou rendzines typiques. Ces sols présentent
le profil type suivant: alors, soit sur un horizon de type pseudogley soit sur drainées, il y a développement de vertisols, caractéri­
...,..
,.
L'humus est dé type mull calcique bien décomposé et un gley, suivant la profondeur et la constance de la sés par la formation de montmorillonite, une faible


nappe. L'horizon B et en général humique. Quand au quantité d'humus très polymérisé et une couleur noire.
:-/::A..·::\)
riche en azote,
.... Dans ce groupe on peut distinguer, d'après la couleur, fer, il ne précipite localement que sous forme de ta­ Dans certains cas, les sols subissent une évolution
les types suivants: ches rouille. particulière (déforestation), vers la formation de cui­
a- Rendzines grises ou blanches, très riches en carbo­ En zone atlantique, les sols à humus brut sont liés à la rasses durcies. D'après Duchaufour (1960), on peut
nates et relativement pauvres en humus. présence d'une végétation acidifiante: forêt résineuse, distinguer trois types de formation de cuirasses: cui­
b- Rendzines rouges, plus pauvres en carbonates, et bruyère. En outre, la podzolisation nécessite la rasses d'érosion, cuirasses de nappes et cuirasses
riches en oxyde de fer. présence d'une roche-mère très filtrante et pauvre en d'accumulation relative.
c- Rendzines noires, forestières, très humifères et peu alcalins et alcalino-terreux: sables, graves maigres, Les cuirasses d'érosion résultant de la dégradation
argileuses. etc ... des sols forestiers par érosion des horizons de surface
shéma de la structture des sols.
et durcissement de leur horizon B.
1 - Sols à prédominance de circulation descen­ · Sols hydromorphes: leur formation est liée à un en-
Le deuxième groupe est constitué de sols évoluant Les cuirasses de nappes résultent d'une concentration
dante : l'horizon d'accumulation B est profond gorgement du sol par une nappe d'eau à caractère
vers un profil de type ABC ou sols calcaires brunifiés. "absolue" de sesquioxydes provenant de migration, il
et l'horizon de lessivage A superficiel réducteur. Si l'engorgement n'est que temporaire, il Y a
- Sols évolués à mull: Ce sont des sols typiquement s'agit surtout de cuirasses enrichies en Fe2 03 liées à
Il - Sols à prédominance de circulation ascen­ apparition d'un pseudogley(g) dans lequel le fer fer-
colorés en brun par les oxydes de fer, ils sont caracté­ des dépressions à nappe phréatique ou bas de pente.
dante : l'horizon d'accumulation B est superfic­ reux subit encore un lessivage localisé. Si
risés par un profil de type ABC entièrement décarbo­ Dans les cuirasses d'accumulation relative,
iel et l'horizon de lessivage A profond Le pre­ l'engorgement est permanent, il Y a formation d'un gley
naté. L'humus peu abondant est un mull à décomposi­ l'accumulation des sesquioxydes résulte du départ des
mier type correspond aux sols de pays (G) typique et le fer ferreux ne subit alors que des mi-
tion rapide suivant l'importance du lessivage des autres éléments.
pluvieux, le second type aux sols de pays secs grations ascendantes.
argiles et des oxydes de fer, deux groupes peuvent Notons aussi qu'on trouve des cuirasses fossiles form-
(J. AUbouin et al.) Les sols à pseudogley se forment en station mal drain- •· ées au cours du Tertiaire et du Quaternaire. Certaines
être distingués: les sols bruns, termes les moins évo­
lués de la série et les sols lessivés qui présentent des ée sur roches-mère compacte ou peu perméable. La de ces cuirasses fossiles, particulièrement résistantes
Rappelons que les principaux facteurs qui déterminent caractères d'évolution beaucoup plus accusés. texture limoneuse favorise leur apparition. Les sols à à l'érosion, forment aujourd'hui des plateaux suréle-
la formation d'un sol à partir d'une roche-mère sont Les sols bruns se forment préférentiellement sur les gley sont caractéristiques de certaines plaines alluvi- vés, démantelés sur leurs bords.
l'eau et la chaleur. Ainsi, sous les climats froids et les roches-mères s'opposant au lessivage, soit par ales à très faibles oscillations de la nappe. - Sols halomorphes: la formation des ces sols est liée à
climats secs, les sols sont souvent moins évolués. l'imperméabilité (argile, terra-fusca) soit par leur ri­ - Sols rouges méditerranées: Ils appartiennent à la la présence de sel. Ils se développent soit en bordure
- Sols peu ou pas évolués: Ce sont des sols squelet­ chesse en calcium(basalte par exemple). Les sols les­ catégorie des sols ferrugineux généralisés dans la de mers, soit dans les régions où s'accumulent des al-
tiques comme la plupart des sols transportés auquels sivés apparaissent en général sur les formations zone tropicale et dans la région méditerranéenne. Le luvions provenant de rivières circulant dans des zones
s'ajoutent les sols de toundras et les sols de mon­ perméables, pauvres en calcium et bien drainées, climat a été sec favorisant le phénomène de la rubé- salées (chotts). Les sols halomorphes sont très variés
tagnes. Les sols de toundras sont souvent caractérisés sables argileux, limons, graves argileuses, etc. faction des oxydes de fer. La rubéfaction est générale- et les principaux sont les sols à alcali et les sols salins.
par la présence d'un horizon toujours gelé. Les sols - Sols évolués à humus brut: Ces sols présentent un ment précédée de la décarbonatation qui se produit au Les sols à alcali sont saturés en sodium et en magné-
des montagnes appartiennent en grande partie au profil ABC et sont caractérisés par un humus brut ou cours des saisons humides, des carbonates sont lessi- sium et contenant parfois du carbonate de soude. Les
groupe des rankers ou sols évolués à profil de type AC. mor, très acide, à décomposition lente. D'après le vés presque entièrement, au moins des horizons sols salins sont non saturés en sodium et magnésium.
Leur genèse est relativement indépendante de la degré d'évolution, trois groupes peuvent être distin­ supérieurs. La rubéfaction intervient ensuite, son pro- Ils ont un aspect varié selon l'importance des précipita-
roche-mère, elle est conditionnée par deux facteurs gués dans cette classe. Ce sont dans l'ordre: les sols cessus étant conditionné par l'existence d'une phase lions.
essentiels: le climat et la topographie. ocre podzoliques, les sols podzoliques et les podzols. de dessication du sol.
Sol allochtone - 354 - - 355 - Solidification

- Sols à croûtes calcaires: Dans les régi ons méditer­


ranéennes à faible pluviosité actuelle se sont formés
au cours du Quaternaire des sols à croûtes calcaires.
Sol halomorphe �.._,
- -�- ,
que les i ons puissent être échangés sans altération de
l'édif ice. Ce sont de véritables solutions à l'état solide.
- Les mélanges où les réseaux sont très di ssenblables.
Voir sol.
La formation des croûtes nécess ite un cl i mat à péri­ 1- Mélanges de deux espèces mi nérales (mélanges bi­

,��"'
odes hum i des courtes alternant avec d es périodes
Sol hydromorphe naires).
séches longues, permettant au calca i re de remonter Voir sol. a) Minéraux formant des sér ies isomorphes, avec mi s­ 1
1

en surface par évaporation. cibi l ité complète, à toute températures (fig.A). 1


1 LIOUIDf
En conclusion, on peut d ire que l'étude des paléosols
Sols intrazonaux
est très i mportante dans la reconst ituti on des paysag­ Voir sol. 1

es et des climats passés. Auss i certains p aléosols ont T M, T 1

une large répartition géographi que et une s igni fi cati on


, .,
1

½J�.l ½.;-3
1
Sol podzolique + 1

strati graphi que non négligeable. 1


1

Voir podzol, et sol. 1 1


1 1

1 1
1
1
1

1 1
1
Sol allochtone 1
1
Sol rouge méditerranéen
Voir sol. ci ________ j:
�\
SOLIDf 1

Voir sol. 1
1

.._, ­ : <10 X T1 _______,I


\
1 I
Sol autochtone Sols zonaux I \
: TB
I S.
\
• ..>-'
Voir sol.
1
1 O;,, (''liT I \
Voir sol.
1
<>r+
1
1
,
!Z
"J'
/� 1 1
JI
1 �I CRIST \
1
T - ---:--- ------ -----------
X

Sols azonaux '1 dinincu \


- ..::..,lj ½..r3 1C.
i 1
Sol polygonal 1
1
1 1
Voir sol.
1 1
1
1

Voir polygo- 1 1
1
-½�l..:::..L....L.......11 1
1
1
\
1 1 j

nal. 1 1 100%A lm 100%B IOOH 100%B


Sol à croûte calcaire ..::..,lj
½..r3 - �.>-? �IJ-:' 1
Solfatare n.f. 1
1
m 0%A
Voir sol. ....._...........
,1�<-�� 1
1
. � .>-? d.:..� 1� - � [!;;J-:' � .>-? 1

Dans ce type de mani festations volcaniques, le volcan


Fig A. Sérieisomorphe à toutes températures :
Solàgley 100%A 20 40 80 100 % B 1- Comportement d'un mélange M : (60% A + 40%
n'émet plus, par de nombreux poi nts du cratère, que
Voir gley, et sol. de la vapeur d'eau surchauffée (130 à 165 °C), à la­ 0%A B).
0%B 2- Comportement de n mélanges. (J. Dercourt).
quelle s'aj oute de l'anhydrite carbon i que et de
Sol à pseudogley l'hydrogène sulfuré. L'oxydat i on de ce dern ier par
0%A Soient deux minéraux isomorphes A et B. Soit TA la te­
Voir sol. l'oxygène atmosphér i que provoque un dépôt de soufre 0%8
l ibre. T mpérature de fus i on de A et Ts celle de B telle que
T
TA>Ts. On part du mélange M1, de proporti ons con­
Sol calcimorphe Wt!i: L-� Solide primitif �i .1-4 4- ..,i � nues, porté à une Iempérature >TA; il est alors l iqui de
Voir sol. Voir cristal. et l'on exam i nera sa cr i stall i sat i on au cours du refroi ­
dissement.
Sol chatain � L-� Solidification n.f. �-�-� On constate que:
,
Passage d'un corps de l'état l i qui de à l'état solide. Le • La température de cri stall i sati on Î i de M1 est telle
Sol anologue au sol brun steppique, présentant un ho­
ri zon supér ieur décarbonaté. réfroidi ssemnet lent d'un magma conduit automatique­ queîs<îi<TA;
ment à des roches formées de cristaux. Un refroi disse­ • Par refroidi ssement du mélange Mi, i l n'y a pas cr istal­
ment rap i de donne généralement une roche hya­
l i sati on brutale à Ti mai s appar it i on lente et progres­
Sol éolien l i ne(ou v i treuse). Les modalités de solid i ficat i on
sive des cristaux entre Ti et Îj.
Voir sol. dépendent en part iculer de la nature chim ique du liq­
u i de, et selon les cas, on a cristall i sation d'un seul On observe success ivement troi s doma ines:
minéral, ou d'une sér i e de mi néraux isomorphes, ou - phase l iquide seule lorsque T>Îi,
Sol évolué à humus brut - . J_,.L..:.... ½� de plus ieurs minéraux appara i ssant selon un ordre - phase liquide+ phase solide lorsque Îj<Î< Îi,
Voir sol. lj b ien déterminé (voir suite réacti onnelle). - phase solide seule lorsque T< Îj.
·it.,;,JL,,.k.,
Dans le cas général, un minéral porté à des tempéra­ Le premier cr i stal (Ci ) qui apparaît dans le mil ieu à Î i
tures croissantes passe success i vement de l'état so­
n'a pas la compositi on (60% A, 40% B) du mélange in i­
lide à l'état l i qui de pui s gazeux (et inversement) dans
Sol évoluéà mull - •J� ½..r3 le cas des températures décroissantes). Le comporte­ 100%A 100% B tial mais il est plus riche en A.
50 % Au fur et à mesure du refroid i ssement, le l i quide rés i­
Voir sol. ment d'un mélange de minéraux lors d'une var i ation de
duel et les cr istaux qui se forment dev iennent de plus
·<:>_,.ü J t..,..:i ..::..,lj température différa selon le degré de similut i de des Fig. B. série isomorphe (hautes températures) :
en plus r iches en B.
réseaux cristallins. On distinguera. l- Comportement de deux mélanges Ml (75%A) et
Sol ferralitique o.i� ½..r3 - Les mélanges où les réseaux cri stalli ns sont sembla­ M2 (ll,5%A). Les derniers cri staux formés(Cj) à parti r des dern i ères
Voir sol. bles. On parle alors de séries isomorphes, et il arr ive
2- Comportement de n mélanges.(J. Dercourt). gouttes de l i qui de, ont exactement les pourcentages

J "
- 357 Solidification
Solidification

'· ··-�:�:�ts--- -- - '·


Il est des minéraux qui constituent des séries isomo­ On appelle solvus la courbe qui sépare, en phase so­
une vitesse ?e rphes à forte t empérature lorsque l e rése au cristallin lide, le domaine où les minéraux forment une solution
du mélange initial. Tout ceci suppose M,
idifi atio n étant c
onsider­ est dilaté, mais qui, à la température normal e ne sont solide du domaine où ils sont distincts, étant alors im­
refroidissem en t fa ibl e, l a so l c

d'états d'équilibr . pas miscibles car les ions ne se déplacent plus d'un miscib/es.
ée comme une sui te e
la composi­ édifice à un autre.
En fin d'expérience, tous les cristaux ont c) Minéraux quelconques ne formant pas de série iso­
acquise
par rem­ Soit le mélange M 1 de tels minéraux A et B; lorsqu'il est morphe, immiscibles à l'état solide. : E-------------
t ion du mél an ge initial, qu'ils ont T•
s rés eaux c nStal­ Dans le cas le plus simple, le minéral A a une tempéra­
placeme nt progr essif d'ions da ns l e porté à un e forte température, il devient intégralement '

lins des premiers cristaux form és. Ce


ux
remplacement
ai ent_ tous la
l iquide; par baisse de température, ses constituants ture de fusion TA et B une température de fusion T 9; si ! CRISTx B et C

se poursuit jusqu'à ce que les crista parcoure nt la courbe examinée dans le paragraphe /'on mél ange A et B, on constate qu'en chauffant le
g e i n i t i a l : et pré céde nt. Mais lorsqu e la température co ntinu e à
mêm e constitut io n , ce l le du mé lan
100 % 8
mélange la température de fusion de A est inférieur à
1Cl0% A
ide et solide.
s'effectue par diffusion des ions entre liqu baisser les réseaux cristallins se contracte nt et les TA et celle de B à T9 (fig.C).
sépa r le ?omai ne
on appelle liquidus la courbe qui e deux espèces cristallines devenues immiscibles à /a
Soit le mélange M1 constituant un liquide que l'on re­
a ne ou elle co­ température T1 se séparent; elles coe xistent sans se
où la phase liquide existe seule du dom i froidit; à température T1 <TA, le minéral A commence à
existe avec des cristaux; on appel
le solidus _la courbe mélanger.
T

qui sépare le do ma ine où la phase solide e x1ste_ seu le Pour d'autre mélange (M2 par exemple), la séparation cristalliser
et reste dans un liquide qui s'appauvrit en A.
v un e phase
hqu'.1e. Lorsque la température atteint l a valeur Te telle que
du domaine où elle coexiste a ec . en de ux espèces ne se produit pas; cela s'observe
rature e evee
b) Minéraux formant seulement à tempé lorsque l e mélange des minéraux A et B est très in é­ Te<Ta, les cristaux B et A se forment tous deux simul­
ité omp èt
des séries isomorphes av ec misci bi
l c l e
gal(riche en B par exemple). tanément. La température reste constante jusqu'à LIOUIOE
(fig.B). épuisement du liquide, puis décroît à nouveau.
Soit le mélange M2 à température Tn(Tn<T9). Les pre­
.JJe expérience LIO+ A
2è(' miers cristaux à se former sont des cristaux B noyés LIO. + 8
1ère expérience peritectiqu
dans un liquide qui s'appauvrit en B; à Te, les cristaux A
T et B se forment simultanément. La température reste LIO+ C
const ante jusqu'à épuisemen t du liquide puis décroît à
A et C
M, nouveau.
eutectique

On appelle température e utectiqu e la température B et C


minimum que pe ut avoir la ph ase l iquide issu e d'un
1Cl0% A 100 % B
mélange de minéraux. La position du point eutectiqu e
LIQUIDE sur le diagramme (température; taux du mélange) est Fig. D. Minéraux engendrant une espèce inte­
caractéristique des espèces étudiées.
rmédiaire:
R emarque: Eute ctique sig n ifie "fondant bie n "; l e 1 et 2 - comportement de trois mélanges incon­
IO + B mélange eutectique fond en effet à une température
TA V gruents M1, M2, M3.
'
3 - Comportement de n mélanges. (J. Dercourt).
Ïj----r �-----.'- - - - - -
T.

':_!L;.!l_!:O�+_!:.��":----=- i
T;;;---: SOLIDE A et B ....-----+----:--' T nférieure à celle du point de fusion du minéral le plus
• . pO 80 100 % B
0 fusible.
20 j4 M2
100%A
i La règ le des phases permet de comprendre pourquoi
Ta l a t empérature rest e c onstante jusqu'à c e que
T
l' ensembl e du liquide ait cristall isé. En effet, la pression
T
1
étant constante, la règle des phases s'écrit:
Î; P+F= c +1 soit F=c+1-P

1;----
1
1 LIQUIDE (P est le nombre des phases présentes, c'est-à-dire au
LIQUIDE
T, ____1 niveau de l'eutect ique, deux phases solides plus la
1 phase liquide);
1
1 F=2+1-3=0
1 Il faudra donc que l'une des phases disparaisse (ici la
LIO + CRISTx A 1 phase liquide), pour que la t empérature puisse à nou­
1
veau baisser.
LIO+ B '-----4 ?
uq • d) Deux minéraux portés à la fusion engendrent en
CR1SfXB cristall isant une espèce minérale nouvel le de composi­
----------I T•
tion intermédiaire (Fig. D).
T, On mélange deux minéraux A et B ayant des tempéra­
100 % B CRISTx tures de fusion différentes, telles qu e T A<T 9. On porte
50 B et C
100%A cet ensemble à une tempéra ture supérieure à celle de
2 la fusion de B, on examine les résultats au cours du re­
;rie isomorphe 100 % A froidissement.
, 100 % B
formant pas de
Fig. c. Minéraux quelconques ne
Soit le mélange M1 riche en A; à T1 les cristaux A appa­
nges.
1-Comportement de deux méla raissent: ils sont noyés dans un liquide; à Tp des cris-
J. Dercourt)
2- Comportement de n mélanges. (
Solidification - 358 - - 359 Soulevée

taux C (c'est-à-di re n'ayant ni la composition de A, ni Solution solide


Remarque: Quelles que soient les proportions relatives ux iso­
celle de B mais une composition intermédiai re) se for­ surface du liquidus avec des plans horizonta
des minéraux A et B initiaux jamais ils ne se retrouvent Il s'agit d'un c ristal homogène de composition et de
ment; la température reste constante et égale à Tp jus­ thermes équidistants. ..
ensemble dans le produit cristallisé final. En revanche, (fig. F) prop riétés intermédiaires entre plusieurs constituants.
qu'à épu isement du liquide. Lorsque toute la masse est On considè re un mélange de compos1t1on M1
le minéral C est p résent dans toutes les associations ssement. Lo que la
solide {faite de A et de C), la températu re déc roît à ne. he en A-• on en étudie le ref. roidi
.
rs
Solutréen n.m.
résultantes: il se trouve soit avec A soit B. x de A
nouveau. températu re atteint celle du liquide, des cn· stau
2- Melanges de trois espèces minérales{mélanges ter­ · ï c'est­
Soit le mélange M2 riche en B; à T i (telle que T i<T s) les se forment; le mélange, appauvri en A, ref ro1d 1 , Faciès culturel typique du Paléolithique supérieur eu­
naires).
à-di re que sa compositio n dévale la pente d e !a sur­
ropéen. Il est caractérisé pa r des pointes foliacées, re­
c ristaux B se forment au sein d'un liquide; à Te les cri s­ a) Etablissement des diag ramms à troi s composant s p r
face issue de A. Elle atteint la r igole forrnee � touchées sur les deux faces (feuilles et lau rier). Les
taux C naissent, la masse devient toute entiè re cristal­ dits diagrammes ternaires (fig.E).
l'intersection des surfaces issues de TA et de Tc· o�
s
t rouvailles les plus anciennes ont à peu p rès 18000
line; la températu re est stabil isée à T e ju squ'à La compos ition d'un mélange est représentée pa r un ltan e­
ce stade des cristaux de A et C se forment s imu ans. Cette cultu re maintenue pendant envi ron 3000
l'épuisement du liquide, puis recommence à baisser. point situé à l'intérieu r d'un triangle. Chaque sommet posi­
représente les composants, chaque côté les mélanges
ment a�pauv rissant le liquide en A et C. La com ans.
Soit le mélange M3 de composition intermédiai re; à Tm ve le pôle B pui que, ,r elati -
tion du liquide évolue ��
binai res. La teneur en chacun des constituants est
rs s

(telle que Tm <T1) les cristaux A apparai ssent au sein ment le pou r centage de ce compo ant s accr .• Solvus n.m.
donnée par les coordonnées obliques comptées pa ral­ ·
s
' le 1 1-
du liquide; à Tp , ces cri staux A disparaissent en réa­ lèlement aux côtés du t riangle. Progressivement, avec la baisse de temperat � re • . Voir solidification.
ati1
gissant avec le liquide; des c ristaux se forment, la te­ b) Evolution d'un mélange ternai re cong ruent (fig. F et quide change de composition, son point represent
on
mpérature restant constante jusqu'à la di sparition to­ G). déval� la rigole et aboutit au point formé par la réuni Sondage n.m.
ris­
tale de A; elle décroît alors et des cristaux C continuent Soit le mélange A-B-C réalisé expérimentalement. P ris des trosi surfaces: c'est le puits eutectique. Là des c
on
à se former ; ils sont noyé s dans un liquide; à T e des deux à deux ces minéraux présentent des mélanges taux B se forment en out re et la températu re res:e c � ·<->"4-.) - .;t..,..::.......I
ge.
binaires cong ruents avec eutectiques. On peut con­ stante jusuq'à la cristallis ation complète du melan
cristaux B s'indivi-dualisent pendant que des cri staux C Fouille d'essais. Creusement de tranchées expérimen­
strui re un volume dont les t rois faces correspondent elle décroît ensu ite.
continuent à se for me r. La température reste con­ . uc­ tales pour examiner certaines couches géologiques en
aux trois mélanges composants. Pour ce mélange M1 on obtient donc la formation s
stante et égale à Te ju squ'à épuisement total du liq­ certains horizons culturels. Voir forage, et bathymétrie.
A partir de chaque sommet partent troi s surfaces cessive de c ristaux de A, de C, de B.
uide, la masse est toute entière cristalline, la tempéra­
cou rbes, sécantes deux à deux selon une ligne cotec­ On retrouve en E une application de la règle d�s phas­
Sondage électrique 'L, .( - .• i
ture peut alors décroître à nouveau. es dans le cas d'une pression constante; elle s ecnt. ',f"'.ft"'�J �
tique, qu i se réunissent toutes trois en un point E dit
Pour le corps A, le solide engendre di rectement le liq­ F=c+1-P Synonyme de diagraphie électrique.
puits eutectique. Cette surface composite rep résente
uide de composition A{on dit que la fusion es t con­
le liquidus du mélange ternai re. On ut ilise générale­ F=3+1-4
gruente). Si l'on p rend un mélange des corps A et B Sorosi licate n.m.
ment sa project ion sur un plan horizontal en p rojetant F=O
ayant exactement la composition du corps C {ou bien
les lignes isothermes obtenues par l'intersection de la A
ce corps lui-même) on constate que la passage du so­
lide au liquide C nécessite un stade intermédiai re où
Voir silicates.
des cristaux A seront en équilibre avec un liquide dont M,
Sotchn.
la composition est différente de C (on dit que la fusion
de C est incongruente). Synonyme de doline.
Le point P représente la composition de la phase liq­
uide en équilibre avec deux phases solides à la te­ Soufflard n.m.
mpérature à laquelle apparaissent les premiers cri s­
taux de l'e s pèce intermédiaire. On l'appelle Orifice naturel, en région à activité volcanique _émet­
péritectique. tant sous p ression des gaz, de la vapeur d'eau et des
substances sublimées.
100 % A
Soufre n.m.
" Corps simple (Sym.S n.at. 16;m at. 32,06; on 2- de ray­
,,,, B on 1,84 A°; d. 2) qui se rencontre dans la nature soit à
,
,:,, C
l'état d'élément (soufre natif), soit à l'état de sulfures.
,,,
,, Soufre orthor hombique, corps cassant, de couleur
,,,,,,
,,,, jaune citron. P résent dans des dépôts soit fumerolli­
,,,, Fig. G. Représentation
. _ habituelle
. de 1a surface du liquide ens, soit liés à des sources thermales, ou dans des
roches sédimentaires. Le soufre est extrait pa r réduc­
:: � .
dans un mélange ternaire du type précedent .(J.Dercourt)
1: tion du gypse, par la désulfuration des pét roles et des

-,-r-1
C A
Solidus gaz naturels. Le soufre donne des sulfures : pyrite,
Voir solidification. marcasite, py r rhotite, etc.

Solifluxion n.f. ._;'Jl..:,..:.I - ½_;JI �j Soufrière n.f.


-
Synonyme de solfatare.
J-J.i.:. - L�
. 1 ùl-: ..P.- - .>-=�I - l..;,_;:.J I
Soulevée (plage-)
-��I ½_;:J 1
Fig. E. Situation d'un point sur un diagramme Fig. F. Comportement d'un mélange ternaire con ruent (J. Voir terrasse.
ternaire. Dercourt}.
g Voir glissement de terrain.
Source vauclusienne - 360 - - 361 Spongiaires

Source vauclusienne �- ..., .


Source localisée à la sortie d'un siphon karstique.


• L.::........:.
1 Synonyme de sparitique. Se dit des carbonates bien
cristallisés(calcite spathique, calcaire spathique), du
Aiguilles ou batonnets calcaires ou siliceux contenus
dans le squelette de certains Invertébrés: Cnidaires,
Spirifer
fer (fer spathique ou sidérose). Facilement clivable. Spongiaires, Echinodermes ... Brachiopode du Carbonifère.
Sou51;1rain n.m.
Spéciation n.f. Spilite n.f. • ,1 ,, .. Spiriferina
Voir granulation.
Formation des espèces dans les conditions naturelles. Brachiopode du Trias-Jurassique inférieur.
sous-saturé adj. Roche magmatique basique(mésocrate), à structure
Spéléologie n.f. analogue à celle des basaltes. Couleur vert bleu ou
Spirothèque n.f.
Se dit des roches magmatiques pauvres en silice Si -;) .) .,_i...o- .) 1�1
vert sombre. Le feldspath est de l'albite(en phénocris­ Voir Fusilinidés.
0 2 et contenant des minéraux sous-saturés. Se dit des . ._j� 1 �
taux ou en microlites), on a aussi présence de chlorite,
minéraux dans lesquels le silicium représente moins Technique d'exploration des cavités souterraines.
sphène, calcite, oxydes de fer, et parfois épidote, aug­ Spirulirostra
de 50% des cations, et qui en présence de quartz réa­ ite, etc. Les spilites sont généralement liées aux kérat­
girait avec lui. Spessartine n.f. - �i � ..,1 c.s..i� ophyres et aux basaltes. Présents en filons, filons­
Seiche du Tertiaire.

Souterrain (rivière -)
.• �.,.::JI -=-:>-P> - ��� --�i couches, coulées massives ou en coussins. Elles peu­
vent être d'origine primaire, formées avant la fin de la
Spodumène n.m. - ..:,�..,.:;
Voir grenat.
cristallisation d'un magma, ou encore d'origine secon­
daire, dérivant des roches basaltiques cristallisées qui
Voir modelé karstique. Sperssartite n.f. - �i - �i c.s..i4-:, ont subi des transformations deutériques
Voir pmyroxène. .
½r')Ü� ..,��
.• �.,.::JI -=-:>-P> -
�j - �j �7-à'i,: (autométamorphisme) avec enrichissement en H2, 0,
Sôvite n.f.
�..,...... Synonyme de sperssartine. Désigne aussi une variété
de lamprophyre.
co2, Na2 0, et appauvrissement en K2, 0, Al2 03.
Spondylus. U�I ..::..�Ll ..:,..a ;)._tii
Voir carbonatite.
Spilitique adj.
Sowerbyceras Sphalérite n.f. Voir blende. ..GL Qui se rapporte aux spilites. Lamellibranche fixé par la valve droite. Il vit souvent
Ammonite du Jurassique supérieur. Sphène n.m. ��..,i�Ï dans des milieux récifaux. Jurassique-Actuel.
Spilitisation n.f.
Sparagmite n.f.
Synonyme de titanite. Nésosilicate Ca Ti(Si 04) (0, Spongiaires n.m.
Sorte d'arbre de scandinavie. Transformation d'une roche basaltique (ou basique)
OH, F), du système monoclinique. Cristaux à faciès va­ en spilite. Les plagioclases donne de l'albite, et les py­
riés, fréquentes macles caractéristiques en chapeau (ou Porifères ou Eponges). Ce sont des animaux pluri­
Sparite n.f. roxènes des minéraux ferromagnésiens hydratés
de gendarme, ou par accolement, ou encore cruci­ cellulaires, sans symétrie et à tissus peu différenciés.
(surtout chlorite). Ces réactions libèrent du calcium qui
formes. Couleur miel, jaune verdâtre, vert brunâtre, Un squelette interne de spicules calcaires ou siliceux
Calcaire spathique à cristaux de taille supérieure à 10 se retrouve sous forme de calcite.
parfois grise, noire, rouge. Rarement incolore, ou bien fait généralement leur intérêt pétrographique (silice
microns. Voir carbonatées (roches).
rose pour la greenovite, variété manganésifère. Assez des gaizes et meulières, spongolites).
Spilitisé adj. Les spicules calcaires sont en aragonite ou en calcite,
Sparitique adj. dur et lourd, clivage assez net. Minéral accessoire,
Transformé en spilite. les siliceux en opale. Petits(microsclères) ou grands
commun dans de nombreuses roches magmatiques
Synonyme de spathique. acides et intermédiaires, ausssi bien intrusives (mégasclères). leur forme varie. Il y a des mé­
qu'effusives, ainsi que dans des gneiss, micaschistes Spinelle n.m. gasclères: monaxones, en aiguille; triaxones, à
Sparnacien n.m. branches perpendiculaires issues d'un centre com­
et amphibolites. Egalement présent dans des calcaires
Partie inférieure de l'yprésien (Eocène). Voir tabl. stra­ métamorphiques de contact et des filons hydrother­ Oxyde, Mg Al2 04, du système cubique. Se présen­ mun; tetraxones, trois branches dans un plan, le qua­
tigraphie. maux de température assez basse. Les plus gros cris­ tant en petits octaèdres parfaits, avec de rares tronca­ trième perpendiculaire au plan; hexaxones, à six
taux se trouvent dans les rodingites et les roches né­ tures de cubes et de dodécaèdres; macles très com­ branches.
phéliniques (surtout les syénites néphéliniques). Le munes. Aussi en agrégats arrondis, ou massifs. On distinque deux groupes principaux: les Eponges
Sparudite n.f.
sphène s'accumule dans des sables alluvionnaires, en Incolore, gris, rose, rouge, mauve, riolet, bleu noir, sel­ calcaires ou calciponges, et les Eponges siliceuses ou
Voir carbonatées. (roches). siliciponges. Les premières sont en général moins bien
tendant à s'altérer pour donner des patines pulvéru­ on les variétés. Très dur, lourd, à clivage imparfait. Se
lentes sur les grains. forme dans des roches métamorphiques de contact, conservées. Parmi les Eponges siliceuses, se sont les
des pegmatites granitiques, et des roches ultraba­ hexactinellidés et les desmosponges qui laissent des
Spastolite n.f. vestiges.
siques magmatiques; de haute température. En plac­
Voir oolite. Sphérolite n.m. D'un intérêt très limité en stratigraphie (Cambrien­
ers alluvionnaires. Le spinelle rouge (rubis spinelle), le
spinelle rose (rubis balais), le spinelle jaune (rubicelle). Actuel), les Spongiaires apportent cependant de bons
Spath n.m. -;;_;1 _,'-,'• ..:,..iLA.... Concrétion de quelques millimètres à structure fibrora­ En plus on distingue: 1- le pléonaste Al2 04(Mg.Fe) renseignements sur la bathymétrie:
diée, avec parfois superposition d'une structure con­ - Eponges calcaires caractérisant l'étage médiolittoral
avec une couleur vert foncé à noire. 2 - la picotite (Mg,
. ..::.,�- .) � centrique. Fe) (Al, Cr)2 04, spinelle chronique de couleur brun
(zone de balancement de marées).
Minéral présentant des faces cristallines nettes: spath - Eponges siliceuses caractérisant les étages infra et
d'Islande (variété de calcite), ou spath fluor (voir fluor). foncé à noire. Ces minéraux ne se trouvant que dans circa-littoraux (20 à 1 20m de profondeur).
Voir feldspath. Sphérulite n.f. les roches magmatiques basiques ou ultraba­ Les Archéocyathidés ou Cyathosponges sont des ani­
Oolite à structure radiale. siques(basalte, gabbro, péridodite, pyroxénolite). et maux proches des Eponges calcaires, de faciès ma­
Spathique adj.
- - �� dans des roches métamorphiques sans quartz. Une rins peu profonds. Parfois récifaux. L'adulte est fixé

�<.,,r." 4-��_,..àlS
�.)�
autre variété l'hercynite(riche en fer) peut se trouver mais possède une larve planctonique. Ils sont unique­
Spicule n.m. dans les granulites. ment fossiles (Géorgien).
Spongiostromata - 362 - - 363 Stratification oblique

Spongiostromata - �6..1.JI �� Concrétion de calcite au fond de la grotte due aux eaux Stéphanien n.m. Stibine n.f.
tombées de la vôute d'une grotte. Voir modelé kar­
.• LJ .; j.11 _, .1�1 Dernier étage du Carbonifère. Voir tabl. stratigraphie.
stique. Sulfure d'antimoine Sb2 S3 du système orthorhom­
Associations d'Algues filamenteuses bleues ou vertes
bique. Se présente en cristaux prismatiques ou acicu­
fossiles, qui jouent un rôle important comme construc­
Stampien n.m. Stephanoceras
teurs de roches. Ce groupe comprend les stromato­ laires, allongés et aplatis transversalement, striés,
Etage équivalent à l'oligocène. Voir tabl. stratigraphie. Ammonite du Bajocien (Jurassique moyen). cannelés. Couleur gris de plomb avec patine irides­
lithes et les oncolithes.
cente. Parfois en masses feutrées ou compactes. Sou­
Spongolite n.f. ..::.,..J .. Stannifère adj. Stéréographique - � l�-9-=.;-::......,I ..b..i.,...,.o vent altérée en kermès. Tendre lourde. Clivage très fa­
--� -
cile et parfait dans le sens de l'allongement. Se forme
(ou spongolithe). Roche sédimentaire siliceuse formée -�..b..i.,...,.o dans des filons hydrothermaux de basse température,
de spicules de Spongiaires (Eponges). La silice est de Qui contient de l'étain. (projection stéréographique). C'est un mode de re­ en association avec des minéraux d'argent, de plomb
l'opale et du calcédoine qui cimentent les spicules. On présentation et de construction géométrique abstrait et de mercure. Egalement comme dépôt chimique de
y trouve aussi des traces de calcaire et d'argile. C'est qui n'analyse que les rapports d'orientation des élé­ sources thermominérales.

.
une roche généralement marine, rarement lacustre. Statigenèse n.f. ments tectoniques dans l'espace, indépendamment de
, leur position géographique. Le principe de la projection Stigmaria
, Evolution presque nulle. - ..:..½ .; ..i.:JI .;J�
Sporen.f.
Corpuscule reproducteur de nombreuses espèces
t,-9-! stéréographique consiste à translater ces éléments
parallèlement à eux-mêmes pour les rapporter à une -�ll 1 /4.; � .)J�
demi-sphère de référence. Ils sont alors projetés sur Ensemble groupant les racines 'de plusieurs végétaux
végétales et de certains protozoaires. Staurotide n.f. un plan au moyen d'une inversion, transformation géo­ fossiles du groupe des lycopodiales (Sigillaria, Lepido­
métrique qui a la propriété de conserver les angles. dendron...).
Spumellaires n.m. Nésosilicate Fe2 Alg 05(Si 04)4 (0, OH)2, du système Voir canevas.
Voir radiolaires. orthorhombique. En cristaux prismatiques, fréquentes Stilbite n.f.(ou desmine). - 1 11-,

macles très caractéristiques en croix grecque (à 90° ) Stéréophotogrammétrie - �


Squamates n.m. ou en croix de Saint-André (à 60 ° ). Grains informes Variété de zéolite lamellaire.
Reptiles (serpents et lézards) du Trias-Actuel. dans les roches. Très rarement massive. Très dure, . .;,.,...:,:.',f""C....:. .)-:�
moyennement lourde, à un clivage assez net, et à cas­ Interprétation stéréographique des photos aériennes. Stilpnomélane n.m.
Sr. sure transversale facile. Minéral métamorphique typi­ Ce qui permet de mesurer le relief d'un objet à partir
Symbole chimique du strontium. quement de température moyenne(caractéristique de d'un couple de photographies prises de deux point de Phyllosilicate à feuillets épais de 12A° , du système
la zone la plus élevée du faciès des amphibolites), en vue différents. Moyen très utile pour l'établissement monoclinique pseudohexagonal. Composition chi­
association avec les grenats et même le disthème. Ex­ des courbes de niveau des cartes topographiques. mique proche de celles des chlorites mais riche en fer.
Stade n.m. ceptionnellement aussi dans des pegmatites de sécré­ Se présente en cristaux brun vert foncé. Présent dans
Chacune des étapes distinctes d'une évolution, d'un tion et des métamorphites de contact. Etant donné sa Stéréoscope n.m. - .;�-'-:-'_,L.J-= .;-::......, certains schistes métamorphiques et dans certains
phénomène. Ce mot est employé souvent dans la géo­ dureté et sa résistance aux agents météoriques, se minérais de fer métamorphisés.
logie du Quaternaire; stade glaciaire, stade intergla­ rencontre fréquemment dans les sables alluvion­ �-J4--r�
,
-� .)l..l.w...,
ciaire. naires. -.;.,.,..,JI Stirodontes n.m.
Appareil qui permet de voir le relief d'un objet en exam­ Voir Echinides.
Stade de comblement
Stégocéphale n.m. J�� inant un couple de ses photographies prises de deux
Voir géosynclinal. points de vue différents. Stishovite n.f. Voir silice.
-(��.J,L..J-7)
Amphibiens fossiles. Dévonien-Trias.
Stade d'état Stéréoscopie n.f. Stone-line
Voir géosynclinal. Stégosaurus Examen de relief par le stéréoscope(Voir ce mot).
Voir carpédolite.
Reptiles géants du Crétacé inférieur.
Stade d'individualisation Stéréoscopique adj. Strate n.f.
Voir géosynclinal.
Stade d'orogenèse
Sténoglosses <.>"#� (vision stéréoscopique). Vue en trois dimensions ren­ Terme général désignant tout dépôt sédimentaire con­
due possible par l'orientation des deux yeux sur le
Voir géosynclinal.
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tinu, visuellement homogène, séparé des dépôts supé­
rieurs ou inférieurs par un changement marqué de
Voir Gastéropodes. .4.'....l.:>.11. composition, par une surface d'érosion ou l'absence
Stade de vacuité Stérospondyles n.m. de dépôts. Ce terme ne comporte de notions ni
Voir géosynclinal. Amphibiens appartenant au groupe des Stégocé­ d'épaisseur ni de composition.
Sténohalin adj.
phales. Uniquement fossiles (Trias).
Stalactite n.f. Stratification n.f.
Qui ne peut vivre que dans des limites de salinité très
Dépôt formé de calcite en pendentif aux plafonds des étroites. S'oppose à euryhalin.
Stériles n.m.
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grottes. L'eau chargée de calcite s'infiltre par les fis­ Fait d'être constitué de strates.
sures subit une diminution de température, une perte Sténotherme adj. Roches qui contiennent très peu de minéraux ou min­
en C02, et une évaporation, d'où précipitation. rais utiles, exploitables. Stratification oblique
Qui se peut vivre que dans des limites de température Fait pour une formation sédimentaire, généralement
Stévensite n.f. t9 1 1
Stalagmite n.f. bien déterminées. S'oppose à eurytherme.
Argile de néoformation dans les bassins confinés�' détritique, d'être composée de lits disposés oblique-
Stratiforme - 364 - - 365 Stratigraphie

ment par rapport aux limites de la formation. L'origine siles, ou en un certain type de fossiles, pris en totalité, des taxons chevauchants qui ont le maximum de signi­ suite définir les limites d'une zone d'apogée pose un
de cette stratification est due à l'agitation du milieu consistitue une association naturelle (faunizone et flor­ fication quant au temps et de possibilité d'extention problème. Par exemple, le "développement maximal"
(vent, houle, courants marins ou fluviatiles). izone) qui le distingue des couches adjacentes. géographique. Par exemple, zone à Globigerina sellii peut s'entendre comme l'abondance des spécimens
Une zone d'association peut être fondée sur toutes les et à Pseudohastigerina barbadoensis. d'un taxon ou comme le nombre d'espèces dans un
Stratifonne adj. �t..,.J, catégories de formes fossiles présentes, ou bien sur D'autres types de zones d'extension sont plus rare­ genre. Certains auteurs considérent les zones
Se dit de certaines structures au sein des roclïes non certaines seulement. Ainsi, une zone d'association ment employés: zones d'Oppel et zones de lignage ou d'apogée comme de précieux indicateurs de position
sédimentaires qui ressemblent à des stratifications.Ex. peut s'appuyer uniquement sur la faune fossile, une phylozones(voir Hedberg, 1976). C'est en se fondant chronostratigraphique.
caractère stratiforme des niveaux de gabbros dans les autre uniquement sur la flore: une zone d'association sur la présence de plusieurs taxons caractéristiques à La zone d'apogée a été appelée épibole bien que
ophiolites. Voir stratoïde. de Coraux, de Foraminifères, de Mollusques ou un moment déterminé que Ruzhencev (1975) a pro­ l'épibole, (dans sa définition n'ait pas de rapport avec
d'Algues Dasycladacées; une zone d'association de posé le concept de biochronotype qu'il voudrait substi­ l'apogée), zone de pointe (peak zone), zone de flux
tuer à celui de stratotype pour définir des unités géoch­ (flood zone).
Stratigraphie n.f. �l�l_;:,........1-�I formes planctoniques ou benthiques, etc. (Hedberg,
1976). Il existe le risque qu'une zone d'association soit ronologiques. La zone d'apogée emprunte son nom au taxon dont
Méthode géologique qui étudie les couches géolo­ C- Zones d'abondance ou zones d'apogée. Une zone
sous la dépendance du milieu(écozone) et n'ait par elle délimite l'extension du développement maximal.
giques en vue d'établir leur âge. Il s'agit en fait d'établir d'abondance (acme zone) est un ensemble de couch­ Par exemple: zone d'apogée de Didymograptus.
conséquent qu'une faible valeur stratigraphique, au
une chronologie relative en se basant sur trois prin­ es correspondant au développement maximal D- Zones d'intervalle.
point de se retrouver plusieurs fois dans la même sé­
cipes: (abondance et fréquence) d'une espèce, d'un genre
quence. Une zone d'intervalle est l'intervalle entre deux hori­
- Principe de superposition: consiste à admettre que ou de tout taxon, mais non à son extension totale. Défi­ zons biostratigraphiques donnés. Une telle zone n'est
les couches s'étant déposées à l'horizontale et les 8- Zones d'extension = acrozone(du grec akros, culmi­ nir ce qui constitue le "développement maximal" et par elle-même la zone d'extension d'aucun taxon ni de tax-
unes sur les autres, toute couche superposée à une nant). Une zone d'extension (rang zone) est
autre est plus récente que celle-ci, et inversement. l'ensemble des couches correspondant à l'extension
- Principe de continuité: consiste à admettre qu'une totale de la présence de tout élément choisi dans une
même couche est de même âge en tous points. séquence stratigraphique parmi l'association complète Catégories l'rin�ipaux termes
- Principe d'identitié paléontologique: consiste à ad­ des formes fossiles. Le mot "extension" s'étend à la fois stnitigraphiques d 'Unités stratigraphiques
mettre qu'un ensemble de strates de même contenu horizontalement et verticalement.
paléontologique est de même âge. Selon la nature des On peut considérer plusieurs types de zones
arguments présents, on peut définir: d'extension:
1- Lithostratigraphie: la lithostratigraphie est la descrip­ a) Zone d'extention d'un taxon (taxon range zone) est
tion de couches par leur contenu lithologique, minéral­ Lithostratigraphie Groupe
l'ensemble des couches représentant l'extension to­
ogique, voir paléontlogique général, les fossiles étant tale (horizontale et verticale) des représentants d'un Formation
alors considérés comme éléments constituants de la taxon donné (espèce, genre, famille... ). Membre
roche(calcaire à Milioles, marnes à Huîtres). La plus Exemple de zones d'extension fondées sur une Couche
petite division est la couche, plusieurs couches constit­ espèce: zones à Macrocephalites (Callovien inférieur),
uent un membre, plusieurs membres une formation, et à Nummulites laevigatus (Lutétien inférieur); sur un Biostratigraphie Biozones :
plusieurs formations un groupe. genre: superzone à Didymograptus (Ordovicien); sur .Zones d'association
2- Biostratigraphie: c'est la caractéristique des couch­ une famille: superzone à Globotruncanidés (Crétacé Zones d'extension
es par leur contenu biologique (fossiles et traces). Elle supérieur). (plusieurs catégories)
s'adresse évidemment aux roches sédimentaires ou Les termes de teilzone ou de topozone sont parfois Zones d'apogée
faiblement métamorphisées, et représente dans la hié­ employés lorsque la zone d'extension n'a qu'une signi­ Zones d I intervalle Unités géochronologiques
rarchie stratigraphique un pas de plus que la lithostra­ fication régionale (Mésogée, Caraïbes, Indes ... ). Il Autres catégories de équivalentes
tigraphie. L'unité fondamentale en biostratigraphie est nous semble préférable de dire plus simplement zone biozones
la biozone, appelée souvent plus simplement zone. d'extension en domaine caraïbe ou autre, sans intro­
Une unité individualisée par ses caractères paléontolo­ duire de nouveau terme.
giques et qui se différencie des limites voisines constit­ Les limites de la zone d'extension d'un taxon sont con­ Chronostratigraphie Eonothème Eon
ue une biozone. Plusieurs biozones ayant des trais tinuellement sujettes à des modifications au fur et à Erathème Ere
communs peuvent être groupées en superzones. In­ mesure des découvertes nouvelles. En outre, il se peut Système Période
versement, une biozone peut être divisée en sous­ qu'elles ne représentent pas vraiment l'extension origi­ Série Epoque
zones ou même en zonules, unités encore plus petites. nelle du taxon si des spécimens ont été détruits par Etage Age
On rejoint alors la notion d'horizon, terme qui pour cer­ dissolution ou métamorphisme. De même les limites Chronozone Chron
tains désigne une surface, celle de la disparition ou de de la zone d'extension d'un taxon donné sont suscepti­
la première apparition d'une espèce (sens étymolo­ bles d'être modifiées si des changements intervien­
gique), et pour d'autres un lit peu épais qui renferme nent dans la conception du taxon. Enfin, la position Autres catégories Zone (avec un
un fossile caractéristique indispensable aux corréla­ stratigraphique du taxon peut varier en fonction des stratigraphiques préfixe)
tions (sens biostratigraphique). Il porte alors plusieurs conditions climatiques. '
autres noms: niveau marqueur, index, repère, niveau­ b) Zones d'extension concomitante (zones de con­ (minéralogiques, magnétiques,
repère, couche-repère, hemera... le terme biohorizon comitance, zones de coexistence, zones de che­ sismiques, d'environnements,
nous semblant préférable. vauchement). Une zone d'extension concomitante etc,)
On utilise couramment quatre types de biozones: (concurrent range zone, overlap zone) est la portion
A- Zones d'association = cénozones; du grec koinos, coïncidente des zones d'extension de deux ou plu­
commun. Une zone d'association (assemblage zone) sieurs taxons déterminés. L'objectif, pour définir une Principales carégories d'unités dans la classification stratigraphique
est un ensemble de couches dont le contenu en los- zone d'extension concomitante, est de retenir ceux (Hedberg, in ch Pomerol et al) .
Stratigraphie - 366 - - 367 - Stratigraphie

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Subdivisions et phases tectoniques des ères Mesozoïque et Cénozoïque ( A. Foucault et


Subdivisions et phases tectoniques de l'ère Paléozoïque et, trés simpllflées, du Précambrien
J. F. Raoult)
(A. Foucault et J. F. Raoult).
Stratigraphique
- 368 -
- 369 - Stylolite

ons concomitants; elle peut n'avoi


r aucune association Stratoïde adj.
ou aucun carac tère biost ratigr
aphiq ue partic u­ � rin, saumâtre ou dulçaquicole, du précambrien ancien toutes échelles, de ces déformations. 5- Structue du
lièrement distinctif et n'avoir pas Qui présente l'allure d'une couche.
d'autre signification S'appliqu�'surtout (3200 millons) à l'époque actuelle. Globe. croûte, manteau. Ces éléments sont des en­
que celle de sa position entre deux à des roches non sédimentaires.
biohorizons identifi­ Ex. Gabbros ou gran­ sembles distingués par leurs propriétés élastiques, dé­
ables. ite stratoïde. Voir stratiforme.
Pour simplifier, on la désigne souve Stromatopores n.m.
- -.:,...
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-� r4i duites de la propagation des ondes sismiques.
nt par taxon bien - L=.:�
·.)"7J-'L..J..>-'-'-"- ...... .....,81
que non restreint à cette zone et Stratosphère n.f. - .
on définit ses limites Structure cristalline ½ .; _,l..,. �
par une disparition ou une appa Voir Terre. (ou stromatoporidés). Organismes encroûtants !os­
rition.
3- Chronostratigraphie: l'objectif de siles: Leur squelette est constitué de lames pa'.alleles
la chronostratigra­ Structure des roches .;.,_;........:JI L...:u JÎ �
phie est de diviser la succession Stratotype n.m. superposées, réunies par des piliers, ercees_ de
des couches de �
l'écorce terrestre en unités correspond pores, parfois munies de planch_ern, et d autres etOI·
ant à des inter­ Voir stratigraphie.
valles de temps. Les unités chron lées (astrorhizes). Cambnen-Tert1a1re. Structure du globe
ostratigraphiques u.o .; 'il L...:u JÎ �
sont des unités de référence serva
nt de base aux cor­ Stratovolcan n.m.
rélations. La division de base est - J� ..:,LS>:' Strombolien adj. - J� ..:,LS>:' Structure minérale �.u... � JÎ �
J'étage défini par rap­
port à un affleurement type, qui Voir volcan. .�_,..,.....J
sert d'étalon, et que . ._J _;... ...,:. lS >:' .J.. J� .;-::......
l'on nomme stratotype. La localité Volcan dont le cône est très régu
qui J'abrite est appe­ Structure tectonique
lée localité type. On appelle: liêr, alternativement �� �� JÎ �
formé de couches de projection Strontianite n.f. ��J.;-::......
- Holostratotype, le stratotype s et de couches de .: -'L_ .r-
originel défini par lave(v olcan type strombolien). Structurologique adj. J� ..;,-:; ... IJJ
l'auteur lors de la création d'une Carbonate Sr C0 3, du système orthorhombique. Se
unité ou d'une limite. Etude des déformations mineures des roches.
- Parastratotype, un stratotype Strekeisen présente en petits cristaux aciculaires groupés en
supplémentaire utilisé _ _
par l'auteur pour compléter la défini (classification de Strekeisen �� •_. • o• masses. Eclat vitreux, incolore; blanche, verdatre. Pre­
tion d'un holostrat­ ). Voir roche magma­ Structurologie adj. - LI .; -½� la
otype. tique. sente dans les filons hydrothermaux.
- Lectostratotype, un stratotype
choisi à postériori en
l'absence d'un stratotype origin Strontium n.m. Relatif à la structurologie.
el convenablement dé­ Strie n.f.
fini.
- Néostratotype, un nouveau Voir tectoglyphe et faille. Elément (Sym. Sr, n.at.38; m.at. 87,63; ion 2+ de rayon
stratotype choisi pour Strunien n.m. i.,r'J.;-::......
remplacer un stratotype disparu 1, 12 A0 ; d.2,5). Métal alcalino-terreux, blanc _ar�ent,
ou rejeté. Division stratigraphique correspondant au passage du
- Hypostratotype (coupe de référe Stries d'accroissement mou comme le plomb. Présent dans divers mineraux
nce), un stratotype Dévonien au Carbonifère. Voir tabl. Stratigraphie.
destiné à compléter la connaissa sulfates, carbonates, phosphates, dans la strot1anite
nce d'une unité ou
d'une limite dont le stratotype Petits sillons parallèles, séparés Sr C03 et dans la célestite SrS04 qui se trouvent dans
appartient à un autre par des arêtes sail­
faciès ou à une catégorie. lantes, chez certains animaux par les filons hydrothermaux. Voir rubidium. Struc n.m.
exemple les Coelen­
- Tout stratotype doit' être rigoureuse térés. Mélange de plâtre et de la gélatine.
ment repéré géo­
graphiquement (carte, moyens Structural - I.S� �
d'accès) et défini géo­
logiquement par son contenu
lithologique, minéralo­ Strié (sol strié) ·'-f� 1.5_,.::.......... JI Style de couverture
gique et faunistique, ainsi que par
ses limites. S'il s'agit Voir modelé périglaciaire. (niveau structural). Voir niveau structural.
d'un stratotype ayant une valeur Voir tectonique de couverture.
internationale, il doit
être situé dans un pays où il n'exis
de circulation ni pour les citoye
te pas de restrictions Striée (roche striée) Structural ½� �.;L..:ü Style de fond - o.JLWI .b....:.
ns du pays, ni pour les (relief structural). Voir relief structural.
étrangers.
Dans toute la mesure du poss ·F�-•.:,j..:,,......;�
-�' JÎ -�.;-11 JÎ
ible, le stratotype doit -.:,j..:,,.....� Structural Voir tectonique de couverture.
être choisi dans une successio Voir modelé glaciaire.
n de roches marines à
la faune riche et variée, afin de (Analyse structural). Voir analyse structurale.
faciliter les corrélations.
Sa description doit s'accompa Stromatactis Style jurassien i.,? 1 .;J-'!- .b....:.
gner de profils litholo­ � U:.S:
giques, de coupes structurales Masses de calcite généralement Style tectonique où on a de larges anticlin�ux à voûte
et de photographies. très- cristallines, Structure n.f.
Exceptionnellement, il peut être prov enant du remplissage plus ou -�>3-_� plâte et à flancs raides, et des synclinaux etro1ts. Voir
établi dans un sond­ moins géodique de
age. La plupart des stratotypes
historiques ne répon­
vides, dont l'origine est très diver
se: glissement dia­
. ..:,�--�-� plis.
dent pas à ces règles et beaucoup génétique, moulage par une gang
de fantaisie a prési­ ue d'organismes en­ Tout arrangement relatif de compos nts. Cela
dé a leur choix. Donc il ne croûtants dépourvus de squelette, � _ Style tectonique
faut pas établi r de ultérieurement dét­ s'applique à n'importe quelle échelle. En geolog1e on a
stratotypes nouveaux sans un ruits par fermentation etc ... _
accord international. plusieurs types de structures: 1- Structure cristalline: Ensemble de caractères géométriques d'une st_ruc­
L'équivalent géochronologique
de J'étage est l'âge. au niveau d'un cristal: systèmes cristallins, réseaux ture ou d'une région.
Plusieurs étages forment une
série(équivalent géoch­
Stromatolite n.m.
- �,.,_;L..J� cristallins. 2- Structure minérale: macle, zonation,
rono/ogique: époque), plusie
urs séries forment un structure rapakivique, structure graphique. Les com­
- ùl:-J.:J 1 .J..,,_b..:;..
système (équivalent: période), -��� Stylolite n.m.
plusieurs systèmes for­ (ou stromatolithe). Roche faitë de posants sont des individus cristallins. 3- Structur: des
ment un érathème (équ couchês minces soit
ivalent: ère), plusi eurs para llèles à la stratification, soit concrétio roches: c'est l'assemblage géométrique des m1neraux . ( ��)
érathèmes forment un éonothèm nnées, de
e(équivalent: éon). formes diverses, provenant de la tel qu'on peut le déceler à !'oeil nu, à la loupe et au mi­ (ou stylolithes). Les stylolites sont des surfaces très
L'éta ge peut être subd ivisé précipitation de car­
en chro nozones bona te de calci um croscope: structure grenue, microgrenue, etc. On parle complexes, formant des engrenages très fins (d:
(équivalent: chrone). indui te par les Algues bleues (ou
autres) ou du piégeage de pous aussi de texture, fabrique, pétrofabrique. 4- Str cture l'ordre du millimètre) dans la roche; cette complex1te
Stratigraphique sières carbonatées � _
(ou autres) par les mêmes Algu tectonique: c'est l'étude des déformations de _l'ecorce paraît due à la dissolution de la roche e� systeme pro­
es. Des recristallisa­
Voir contact. tions ou épigénies diverses, notamme terrestre, à quelque échelle que ce s?1t. O n deno me gressif, perpendiculairement à la contrainte principale.
nt dolomitiques, _ �
sont fréquemment intervenues. Conn généralement structures les corps geol_og1qu�s defor­ Très souvent, celle-ci n'est que le poids de la colonne
us en milieu ma- . _
més et géologie structurale le domaine d etude, a stratigraphique et les stylolithes se disposent selon les
Superstructure

Styrienne - 370 - - 371


if fer rom a gnésienne: o livine-py roxène-mica s­

sé�, silice-alumineuse: anorthite-plagioclases calco­


joints de stratific ations. M ais il existe aussi des stylo­ ments de terre pronfonds et se marque à l a surf ace particules et déte rmina nt l'existence de cavités. Syno­
qu�rf ' ·es-orthose-quartz.
lithes liés à des compressions tectoniques, par. consé­ par l'existence de fosses océaniques profondes. nyme: creusement d'un renard. - ser l J
quent indépendants de la stratification; cependant il ne
.. ,
,i
w
sod Je n.m. �
Subflysch n.m. ..;:.,��I - ..;:.,ü.L....ll
, .
s'agit généralement pas de compressions du type de '- 1.,, 9 0 ) :., - '- 1 1-,:,, l Suite réactionnelle l..kli:; U,...J..... J i ..;....:.
SullJ I caract érisé par le radical(S04
celles qui développent une schistosité ) 2 -, coordonné à
Voir flysch. Succession de réactions chimiques pouvant se pro­
s' accomp agna nt donc d'une d éf orm ation souple; il
Subséquent adj.
duire lors de la cristallisation fractionn ée d'un m agma.
Les minéraux formés les premiers se tr ouvant en dés'.
Min /1, Mg, B a , Sr.

Voir relief structural. équilibre avec le m agma résiduel et réagissant avec l� 1 Ca, pnlte.n.f. Voir vanadium.
_
pour donner d'autres minér aux. Les études expert­
SLi1 rficiel
Subs idence n.f. '-""l.h..:,I - J� - ......i........
mentales ont montré les suites réactionnelles sui­ �
� ., ,,

vantes: 1- Suite discontinue des minéraux ferrom agn é­ iel.


. ...J_,__.....,;,.- .b.J-:U' siens. Les cr istaux ont des sytèmes c r istallins su�� superficiel). Voir dépôt superfic
Phénomène pa r lequel le fond des bassins s'enfonce différents. 2- Suite continue des plagioclases. Les cris­ (dél
au fur et à mesure que des sédiments s'y déposent. taux ·forment une série isomorphe(système triclinique).
3- Suite des feldspaths potassiques.
Subsldent adj. J�
Qui a subi la subsidence. QUARTZ

Subsolution n.f. J�

I
Effet de la dissolution sous-marine. A la surface de c�r­
MUSCOVITE

î
tains sédiments calcaires, cohérents ou lithifiés, par
2 "'.... ....
remplissage, à la surface supérieure d'un b anc. Elle at­
exemple: dissolution de tests d'Ammonites et de leur

� "'"'
Schéma de la déformation des stylolites.
<t

"'"'
taque parfois aussi les surf aces internes des mêmes ORTHOSE
<a:

La flèche représente la contrainte maximum. roches (filons sédimentaires, méats superficiels) en li­ Groni t e
( ,hy tol
\
Cl
1-Dispositlon avant la formation des stylolites aison avec le milieu marin ambiant.
è; Q::

on a représenté en grisé la surface qui sera f


Q::
.....
<.,

...,
<.,

dissouté, limitée par les futures stylolites ; la Substratum


BIOTITE
Q
n.m. (ou substrat) - ô � 1 .:,.b L:,
surface qui sera dissoute, limitée par les futurs
"'
<.,

Gronodiorite
stylolites ; la diagonale ab est destinée à re­ u._,....b - _;...:.� - � u._,....b -
\ "'
..J

(rhyodocite)
._,..L...i
E
pérer le mouvement.
Q::

.�.JLÜ �
2- Disposition après formation des stylolites Elément sur lequel repose une couche géologique. t. te
o·1or1 <a:

le volume représenté en grisé sur 1 a été dis­

._,_.., ..,�
( andésite)
Q::
.....
sous et les stylolites ont leur forme de surfac.e ' t ..,....
·O..

I
ROXENE
Suc n.m.(ou suquet).
complexe engrenant la roche de part et Gabbro
( bosolte) ....
d"autre ; la diagonale ab, qui servait de repère,
\
Terme désignant des sommets d'origine volcaniques,
forme maintenant une ligne brisée. pitons, etc. '
Succin n.m. Voir ambre. �i .:,L..* OLIVINE
semble s'a gir de compressions d ans des ensembles
de terra ins qui se d éforment massivement, en bloc; de Succion ....i.....t _, -._.,.,.�I
tels stylolithes peuvent ainsi apparaître d ans les ré­ Peridotite
Dans les ch aînes géosynclinales, mécanismes qui
gions complexes, lors des derniers épisodes compres­ consistent à admettre que les zones les plus internes
ROCHES
sifs, qui affectent généralement la r égion en masse.
.et roche1, correspondantes lorsque la tem-
de ces édifices sont rest ées sur pla ce alors que les
zones plus extêfnes ont été englouties tout en se rap­
Styrlënne J Pomerol).
. . �'
prochant du centre du dispositif, par un mécanisme de
de cristalh,sat1on des
mi·néraLI
-½�')'I � _,_,')'!
_, U:..->11 sous-ch arriage. Série · Bowen. Ordre
- de
• (of'
pérature décroit.
..
pperpos1t1on - ..,...Sl_,.:...ll Î.l-:'-4
(ph ase styrienne). Phase tectonique située d ans le
Miocène (ère tertiaire). Voir tabl. stratigraphie.
Sudète (phase -) - � .., _,_,')'! ..S�I oorog é· 1 '"' .
....... l..b.:.JI . i.)....l...o ..;:..ü_,...bjl �I� Î..1-:'-"
Comme exemple on a celui des granites a . t-:'l..::üJ 1
- -�.i.,.:....i1
Ph ase tectonique de !'orogénèse hercynienne située à
paS r différen­
Subalpin niques océa[liques. Ils s'indiv idu lisent ,
ci ation à partir d'un magm a basaltique alc alin
l:.,J:
a ,
sutvant /ncipe de superposition). Voir stratigraphie. .
(relief sub?lpin). Voir relief structural.
la limite du Viséen et du N amurien (Carbonifère). Voir
un _processus de cristalUsation fractionnée, fer_ '." i�
ro a i/ perstructure n.m. - �� 1 •
à
tabl. stratigraphie. a _ _
se, feldsp aths et miner ,½_,.k ..;:.,l,W...:.I - � - �I
Subdoction n.f.
nésiens plus dense s la b
- � _, ')' 1 ô � 1 ..,_.s 1 � a
ctionn elle de Bo wen �
Suffocation n-.f.
clairs au sommet: c'est la sér ie ré a

(zone de subduction). R égion dans laquelle l a li­ Jl..:ü.:..I qui avait montré qu' au fur et à mesure du refroid
isse­ jr niveau structural.
ent dans
thosphère océanique s'enfonce sous une a utre li­ Production de cavités, dans une roches meuble ou mal ment d'un bain silicaté les minéraux cristallis J
thosphère. Cet enfoncement engendre des tremble- cimentée, par une circulation aquifère entraînant les l'ordre suiv;mt:
- 373 Syntaxial
Supralittoral - 372 -

de feld­
Supralittoral adj. Sycum cristaux de feldspath dans une pâte aplitique Synclinal couché Voir pli. ��
.J.I t.>_,.:........... ._;�L.
spath alcalin et d'aegyrine. Synclinal déjeté Voir pli. J:.L. �
Voir littoral. Gastéropode du Tertiaire-Actuel. -
Syénite feldspathoïdique - �� Synclinal déversé Voir pli. .
._,.li.:,... �
Supratidal adj. Syénite n.f. -�l_,......\1 1�1
.J.I l>_,_........,. ..;� L. (..; Lb.:.) . ½) _. ,IÀQ.',7, �l _,......'JI - ½): IÀe.',7, Synclinal droit Voir pli.
-�� - �, ..,........,,
�ü�

Voir syénite néphélinique. Synclinal perché �Ll, �


Voir tidal. Roche magmatique intrusive, grenue, contenant
Voir relief structural.
comme minéraux essentiels feldspath potassique, pla­ Syénite quartzifère '--:'--'J..r"��
Suquet n.m. Voi suc. gioclase (andésine-labrador), amphibole, et comme
,d...:,Ü _, ,;-11 �l _,...... 'JI Synclinal renversé
minéraux accessoires; sphène, pyroxène orthorhom­
bique et monoclinique, quartz, biotite, oxydes et sur­ Voir syénite nephélinique. Voir pli.
Surface axiale. Voir pli.
fures de fer, olivine, néphéline, corindon. Roche claire,
Surface d'accumulation
grise, rosée, violacée. Structure massive à grain moy­ Sylvine n.f. �_,i - ,il,.., Synclinal de nappes �1j �
en, mais souvent pegmatique. Les structures fluidales
Voir sylvite. Synclinal qui a affecté une nappe de charriage après
Surface constituée de l"accumulation d'un dépôt lacus­ et les cavités sont fréquentes. Texture granulaire avec .
sa mise en place. Voir nappe de charriage, et post­
tre ou fluviatile. de fréquents passages à la texture porphyrique. La
nappe.
syénite se trouve dans les zones limitées dans des Sylvinite n.f. ,- .: ··.:ÀI.: ...
Surface de charriage massifs acides ou basiques. Elles constituent parfois la Roche constituée par un mélange intime de halite (Na
partie la plus différenciée de plutons de gabbros ou Synclinorium
Surface de contact séparant les terrains chevanchant Cl) et de sylvite (KCI).
d'intrusions stratiformes. Elles sont souvent nettement Voir pli. S'oppose à anticlinorium.
des terrains chevauchés. Voir nappe.
liées au milieu tectonique. Les variétés très alcalines Sylvite n.f. � _,i �
sont à amphibole et pyroxène sodique (aegyrine, bar­ (ou sylvine). Chlorure K Cl, du système cubi� ue Con­ Syndiagenèse n.f. �I t"' .:.,..- 1 �
Surface de chevauchement kévicite); les variétés très alumineuses à corindon; les :
stitué de cristaux cubiques ou cubo-octaednques. Phénomènes diagénétiques intervenant au moment
Synonyme de surface de charriage. variétés calco-alcalines (type plauénite) avec un peu Généralement en masses grossièrement granulaires à même de la sédimentation.
de plagioclase (oligoclase) et davantage d'amphibole. compactes. Incolore, ou de couleur blanche, grisâtre,
On a aussi la syénite feldspathoïdifère ou (pulaskite) Synécllse n.f. �I
Surface d'érosion bleuâtre, souvent rougeâtre(présence d'hémat1te) ou
contenant un peu de néphéline (4%) et de sodalite _
Surface plane résultant de l'arasement des reliefs par violette (radio-activité naturelle). Tendre, extremement Vaste synclinal dont la largeur peut atteindre plu�ieurs
(1%), la syénite quartzifère ou nordmarkite contenant
l'érosion, elle tranche les couches sous-jacentes. légère, fragile, plastique sous pression unila! é� ale �ro­ dizaines voire plusieurs centaines de k1lometres.
un peu de quartz. On a aussi une autre variété; la laur­ longée, à clivage parfait. Elle se trouve en depots sedi­
_ S'oppos� à anticlise. Synéclise et anticlise, définis en
vikite qui montre de grands feldspaths gris bleu à noirs
Surface libre mentaires de type chimique, à la suite de l'evaporat1on U.R.S.S. se rencontrent surtout dans les domaines de
à reflets chatoyants (faciès malgachitique d'une anti­ d'eaux mères à un stade très poussé, peut être asso­ plate-forme.
Voir nappe d'eau souterraine. perthite d'oligoclase et de microcline) avec augite so­ ciée au sel gemme. Sublimation de fumerolles.
dique verte, augite titanifère noire ou violacée, barkevi­ Synérèse n.f. ��
Surface structurale cite, lépidomélane, néphéline rare. Phénomène de vieillissement de colloïdes, susceptible
On a roche microgrenue, la microsyénite, qui se trouve Symmigie n.f. -..::..1.:i��
Surface topographique correspondant au toit d'une d'entraîner la déshydratation du colloïde même en
en filons ou en faciès de bordure et pouvant être por­ .�1;; ÀI·,:,.
couche dure dégagée par l'érosion. Elle ne tranche présence d'eau libre. Si le phénomène se produit dans
_
pas les couches sous-jacentes comme la surface
p hy riq u e: ex. Le porphyre rhomb ique Groupe de fossiles, au sein d'une roche sédimentair�, une roche en formation, celle-ci voit son volume se re­
(rhombenporphyr) à cristaux d'oligoclase antiperthi­ issus de biotopes divers. Voir biocénose, thanatoce- duire, ce qui se traduit par des fentes de rétraction qui,
d'érosion.
tique à section losangique. On a aussi la minette qui nase. à la différence des fentes de dessications, ne commu­
est une variété lamprophyrique (voir lamprophyre). niquent pas forcément avec la surface extérieure, et
Surimposition n.f
Syn-Préfixe ne dessinent pas le réseau polygonal.
Voir épigenie. Syénite néphélinique �I ½-'l_,...,:jl
Qui signifie ensemble.
Synonyme de syénite feldspathoïdique, ou foïdique. Synforme Voir pli.
Surrection n.f. Roche magmatique intrusive grenue, gris clair, parfois
Synapsidés n.m. S'oppose à antiforme.
aussi rose, verdâtre. Elle contient des feldspaths alca­
Soulevement des terrains d'une zone donnée. lins (microcline perthitique) et des feldspathoïdes, Voir Reptiles.
néphéline le plus souvent, sodalite, analcime, haüyne. Syngenèse n.f.
Sursaturé. adj.Voir saturé �½ � Les ferromagnésiens y sont présents et sont variés: bi­ Synclinal n.m. -_;î,.--,,;;l,.. � Formation de minéraux nouveau au moment même
otite, aegyrine riebeckite. D'autres minéraux peuvent y de la sédimentation.
Suspendue (vallée-) être présents: zircon, apatite, sphène, calcite. On a de Voir pli. ·(,?�-�
- ..._j� Ji_,
nombreuses variétés: la laurdalite pauvre en néphé­ Sympatrique adj.
.J� _,j � Ji _, line; la foyaïte riche en néphéline et en aegyrine; la di­ _-,,��
Synclinal (faux -) (spéciation sympatrique). Formation .de �cuvelles
Voir vallée, et modelé glaciaire. troïte riche en sodalite, analcime, canerinite, haüyne;
·½,jl.S -,,� - 4...,>:il.S espèces à l'intérieur de l'aire de d1spers1on d une pop-
la pulaskite à orthose avec biotite abondante, aegyrine
ulation.
Suture n.f. et diopside. Les syénites néphéliniques sont associées
à des syénites quartzifères, des ijolites, des carbona­ Synclinal affectant une série inverse. Les couches si­
1- chez les Invertébrés, jonction de deux loges (suture tites, des péridotites. On a aussi une roche à structure tuées au coeur de la structure sont les plus anciennes, Syntaxial adj. _-,, .) � Ji .)#
cloisonnaire). 2- Chez les Vertébrés, jonction de deux microgrenue: syénite néphélinique, de filon ou de bor­ contrairement à ce qui se passe dans un synclinal nor­ .• 4,:,-; �U:.....
pièces du squelette. parfois synonyme de cicatrice. dure de massif, dont le type est la tinguaïte à phéno- mal. S'oppose à faux anticlinal.
Syntecto nique
- 374 -
- 375

�e dit d'une cristallisation d'un minéral de néogenèse -��-L_,.lô...:.....

T
s orientant sur les cristaux de même nature existant
Système n.m.
déjà dans la roche. Exemple nourrissage quartzitique
d es grains de quartz, auréoles néogénétiques de cal­
Voir stratigraphie. r
. L..k..:. - L.k_:.
_
cite autour de pièces d'Echinodermes.
Système cristallin
Syntectonique adj. Voir cristal.
- �_pli .:.,-.1�
,.. �,..
'�
. (.S""""""' • - Ta. iles 'el se trouvent aussi dans d'autres roches, même
Contemporain aux mouvements tectoniquës. Szélétien n.m. �j.J 1 Symbole chimique du tantale.
sédimentaires (grès, molasses). Elles sont dues à
l'érosion en climat sec ou sur certains littoraux.
Synthétique adj. Faciès culturel du début du Paléolithique s�périeur en
-
<F� -· 1
Europe centrale, caractérisé par la persistance des
Tabanien.n.m. Taillée.
traditions moustériennes et par l'emploi de la tech­
S'oppose à antithétique. S'applique à un mouvement (âge de la pierre taillée). Synonyme de Paléolithique.
nique de débitage Levallois. Les objets particuliers à Etage du Pliocène inférieur, équivalent du Zancléen
tectoniqu : (faille ou pli par exemple) qui se produit
cette structure sont des pointes foliacées à retouches (ère tertiaire Voir tabl. stratigraphie.
dans le meme sens qu'un autre pris comme référence.
bifaciales. On date le Szélétien de 35000 - 30000 ans. Talc.n.m.
Tabulaire-.adj. '-:?� - � - � Phyllosilicate Mg3 Si4 01 o (OH)2, du système mono­
Se dit d'une structure tectonique aplanie ou presque. clinique. Jamais ·en cristaux" distincts. Parfois en la­
melles pseudohexagonales. Habituellement eîi agré­
Tabulaire.adj. -½� <J"-: .)L...:..:; gats foliacés. Masses compactes·, feutrées,
grossièrement granulaires(variété steatite). Incolore,
-�<J"-:.)•L...:..:; blanc d'argent, verdâtre, gris, parfois ·noir. Très tendre
(relief tabulaire). Voir relief structural. (premier degré de l'échelle de Mohs). leger, à clivage
parfait et facile, même en lamelles minces. Produit de
Tabulaire.adj. transformation métamorphique, en milieu très aqueux
(Cristaux tabulaires). Cristaux où dominent deux faces et à moyenne température, de silicates de magné­
opposées. sium(surtout l'olivine), dans des roches ultrafémiqùes.
Se forme aussi par métasomatose dans des marbres
dolomitiques impurs.
Tabulés.n.m.
Madréporaires coloniaux uniquement fossiles. Ordovi­
Talcschiste.n.m. -��
cien-Permien. Voir Cnidaires.
-��-��
Tachetée(zone tachetée). Schiste rich'é en talc. Voir métamorphisme.
Voir sol ferralitique.
Talqueux.adj.
Tachetés. (schistes tachetés). Qui contient du talc. Schiste talqueux.

Voir schistes tachetés.


Talus.(continental).
Tachylite.n.f. Voir marge.

Verre basaltique noir. Voir basalte.


T a lweg . n.m. J:.L.. (fJl.,JI t ü - t li.li b
laconique. ( outhalweg). C'est la ligne unissant les points bas
d'une vallée. Il est le siège de l'érosion linéaire.
(phase taconique). Phase tectonique de l'orogenèse
calédonienne située à la limite de !'Ordovicien et du Si­
Tamisage.n.m. u...J-L
lurien. Voir tabl. stratigraphie.
En granulométrie, c'est l'opération qui consiste à pas­
ser les sédiments meubles à travers les tamis pour
Tactlte.n.f. Voir concernéenne.
obtenir les différentes fractions granulométriques. On
utilise aussi le tamisage pour obtenir les micro-fossiles.
Voir granulométrie.
Taenioglosses.n.m.
Voir Gastéropodes.
Tamisage virtuel.
Taffoni.n.m.(ou tafon i). Appréciation statistique en lame mince de la taille des·
Cavité sphérique dont les dimensions sont de l'ordre éléments détritiques d'une roche sédimentaire, per­
du mètre. Ces cavités sont fréquentes dans les gran- mettant de réaliser des courbes granulométriques
- 377 Tectonique de plaques
Tangentiel - 376 -

comparables à celles obtenues par passage sur tamis Qui se produit à la fin d'une phase orogénique. On em­ Te. Symbole chimique du tellure. .)_,..L::...11..:r,. .) Tectonique(analyse tectonique). - J.:..L:.,::.
d'une roche meuble. ploie aussi tarditectonique. Tectite.n.f. -� Voir terras se. . ....... � _,i-..;i�
Tangentiel.adj. -�4,._j�I_,......,;;�
Tarditectonique.adj. .,? ..::,� L..
Se dit d'une déformation tectonique qui s'effectue · V"' 4..:,.:.y 1 ½ 4-,:,
Roche siliceuse vitreuse, de couleur noire à verte, et à Tectonique(terasse tectonique). - � .) ..i
Voir tardi-orogénique. surface guillochée dont la forme est celle de poires, de
prallèlement à un plan tangent à la surface du globe.
Ex. Les chevauchements sont des accidents tangen­ Tatarien.n.m. boutons, de lentilles de coeurs, d'éllipsoïdes, de bar­ -�� ..::...4,-.)..i - �� ..::...U� - ��
(.S.) t..::.::.
tiels. S'oppose à radial. quettes, d'haltéres ou de larmes. Leur composition chi­ Voir terrasse.
Etage du Permien supérieur. Voir tabl. stratigraphie.
mique est celle de rhyolites exceptionnellement riches
Tangue.n.f. en silice et pauvre en aluminium. Les tectites sont des Tectonique analytique.
Tatsimien.n.m.
débris de roches terrestres fondues par l'impact de
Roche meuble cohérente déposée par la mer dans les Voir analyse tectonique.
Epoque d'une transgression plus ancienne-que, celle grosses météorites, et dispersées sur le grandes éten­
zones supérieures de l'estran, par exemple dans la du Karimbolien (à Madagascar). dues. Les tectites ont des âges variés. Les plus vieilles
baie du Mont St-Michel et sur les côtes de la Manche Tectonique cassante.
sont les bédiasites du Texas (45 M.A.), et les molda­
La granulométrie montre une médiane assez fine, u� Taxinomie.n.f.(ou taxonomie). vites de Tchecoslovaquie (20 MA). Les autres sont ré­ Tectonique caractérisée par des failles et des dé­
classement assez bon et assez homogène. Les élé.. centes, depuis les javaites (0,5 M.A), les indochinites crochements.
ments sont du quartz, et des éléments calcaires (40 à Etude qui consiste à établir des catégories hiérarchi­
(0, 1 M.A), les philippinites (60000 ans), aux verres de
sées ou taxons, notamment des êtres vivants ou fos­
60%) provenant d'organismes surtout brisés, ou enti­
Darwin (20000 ans) et de Libye (1000 ans) et ceci jus­ Tectonique de couverture. .......:.L.:.....
ers avec une forte proportion de coccolithes. Géné.. siles.
qu'aux australites (5000 ans).
ralement la roche est finement litée en couches de .L...:.l..b.L
l'ordre du millimètre, souvent séparées par des !rus.. Taxinomique.adj. Ensemble de déformation affectant uniquement la
Tectogènèse.n.f. couverture sédimentaire qui s'est désolidarisée de son
tules de Diatomées. (ou taxonomique). Qui se rapporte à la taxinomie.
socle (ou substratum). s'oppose à tectonique de fond,
Tantale.n.m. Formation de structure tectonique. Voir aussi oro­ tectonique de revêtement.
Taxodonte.adj.
Métal (sym. Ta; n.at.73; m.at. 1 80,33; ion 5 + de rayon genèse.
0,68 A° ; d.1 6,6). Voisin du niobium (ou colombium) au. Se dit d'une charnière de lamellibranche possédant de - y-i.11 �
Tectonique de fond. �
quel il est généralement associé comme par ex. dans nombreuses petites dents semblables. Tectoglyphe.n.m.
les columbotantalites et en particulier la tantalite (Fe,
·"--:>=Ü ��
Traces de différentes formes observées sur un plan
Mn) (Ta, Nb)2 05. Le tantale a une couleur legèrement Taxon.n.m.(ou taxum). .....i..:...... (ou de socle}. Ensemble de déformation affectant le
de glissement et dues aux frottement (stries, enduits
bleutée. Voir niobium. Catégorie hiérarchisée de la classification zoologique socle recouvert ou non d'une couverture sédimentaire.
de calcite, arrachements ... ) sur les miroirs de failles;
ou botanique. Du petit au plus grand ensemble, on La tectonique de fond se traduit surtout par des cas­
ces traces peuvent servir d'indicateurs du sens du rejet
sures (failles) et des ondulations à grand rayon de
Taphonomie.n.f. ..,_i.:JI è;-=)..::.JI � peut distinguer: variété, sous-espèce, espèce, sous­ de la faille.
',? genre, genre, tribu, sous-famille, famille, super-famille, courbure.
Science qui étudie l'origine et le mode de formation
sous ordre, ordre, sous-classe, classe, sous­ Tectonique.n.f. - � � - �L.:..,J 1
des gisements fossilifères (transport, fossilisation, en..
Tectonique de plaques.
-��,��-��,
embranchement (ou phylum). Voir clade. - ��
fouissement, ...). Voir thanatocènose. -�� - ..;.� r-= ..iYI ---=�-V"".)YI
Taxonomie.n.f. Voir tax inomie. Partie de la géologie qui traite de la structure de l'écore (ou tectonique globale}. Théorie selon laquelle la
Taphonomique.adj. -� � l. Taxum.n.m.Voir taxon. terrestre, telle qu'elle résulte des déformations orogé­ croûte terrestre (lithosphère) est formée de plaques ri­
.',?� 1 è;-= .) L::J 1 niques (plis, failles, schistosités). adj. Qui se rapporte à gides de grande dimension, flottant sur
Tayacien.n.m. la tectonique. l'asthénosphère déformable, constituée de la partie
Qui se rapporte à la taphonomie.

Taphrogenèse.n.f. faciès culturel préhistorique du Paléolithique moyen,


développé pendant la glaciation du Riss. Il est carac­
Tectonique produisant des horsts et des grabens.
térisé par l'abondance de pointes et de racloirs
(200000 à 70000 ans environ). Voir tabl. Préhistoire.
Tarannonien.n.m.
Division stratigraphique du Silurien. Voir tabl. stratigra­ Tb.
phie. Symbole chimique du terbium.

Tardiglaciaire.n.m.
Tchernoziom. n.m. - r>=_j_,..:.�I
Période de réchauffement avec variations climatiques
rapides et de forte intensité à la fin d'une glaciation. Le .• 1..i.,_....,u-")-.�
tardigaciaire würmien(dit communément Tardigla­
(ou chernozem). Sol noir, uniforme, épais, à structure
ciaire) est un sous-étage (le dernier) de l'étage gla­
grenue, riche en matière organique (provenant des
ciaire Würmien.
graminées), à complexe adsorbant saturé, avec pseu­
domycélium ou concrétions calcaires. Se forme en
Tardi-orogénique.adj. .,?..::,�l, pays tempéré assez sec, de précipitations comprises
·V"'l..+ùYI "--:>J+:. entre 350 à 450 mm. Diagramme schématique de la tectonique des plaques (lsacks et al.)
Tectonique de plaques. - 378 - 379 - Tectonique de plaques.

supérieure du manteau et d'une partie de la zone de modifiées où les plaques glissent l'une par rapport à
transition. Donc ces plaques sont constituées d'une l'autre) et les jonction convergentes (ou zone de sub­
partie du manteau supérieur, surmontée, ·suivant les duction: fosses océaniques où les plaques entreni en
cas, de croûte continentale ou océanique. L'inventaire collision et l'une des deux plaques s'immerge en pro­
général étendu à tout le globe, conduit à individualiser fondeur sous l'autre).
huit grandes plaques qui sont: Voyons un peu en détail ces différentes sortes de li­
- la plaque africaine, mites et le rôle qu'elles jouent dans la mobilité des
- la plaque euro-asiatique, essentiellement continen- plaques. ..
tale, qui comprend cependant une partie de 1) Zones d'expansion (ou d'!!ccrétion).
l'Atlantique Nord; Ce sont des zqnes qui se situent au niveau des dor­
- la plaque ncird-américainé, qui comprend aussi une sales océaniques. La majeµre partie des fractures par
partie de l'Atlantique Nord; lesquelles jaillit le magma qu'engendre le matériau des
-la plaque sud-américaine, qui est à moitié continen­ plaques tectoniques se trouve le long de l'axe des dor­
tale et à moitié océanqie, car elle comprend sales situées au milieu des océans. Mais on peut aussi
l'Atlantique Sud; rencontrer, bien que plus ·rarement, des situations an­
- la plaque antarctique, en partie continei;itale et en alogues à l'intérieur des masses continentales, où ces -200M.A.
partie océanique (Sud de !'Océan Indien); fractures déterminent des dépressions lin�aires dites -65M.A.
- la plaque inde-australienne, qui comprend le Nord­ fosses tectoniques.
Est de l'océan Indien et tout·ie contienent australien; Ces zones d'accrétion sont considérées comme des
- la plaque Nord-Pacifique, entièrement océanique; régions de production de croûte océanique ce qui se
- la plaque Sud-Pacifique, entièrement océanique; manifeste au fond de l'océan, ,dans le rift, _par
La différence essentielle entre la tectonique des l'émission continue de basalte tholéïtique qui se pré­
plaques et celle de Wegener est la solidarité qui existe sente en coussins (pillow lavas). Sous ces pillow-lavas
entre le continent et la croûte océ1mique acfjacente, si on trouve un complexe d'intrusions basaltiques en
bien que, par exemple, l'Afrique est étroitement liée à gros grains, puis des gabbros cristallisés et enfin des
la moitié Est au fond de l'Atlantique. péridotites (roches vertes) constitués: de pyroxène et
Il existe trois types de limites entre les plaques; les de beaucoup d'olivine. Cette successîon appèlée
jonctions· divergentes(c'est le cas des dorsales au mi­ "séquence ophiolitique" caractérise la croûte océa­
lieu des océans); les_jonctions par glissement. (failles nique.

-180M.A.
0
Reconstitution des évènements qui onr abouti à la cassure .d e la Pangée,. non pas cette fols
d'après Wegener, mais d'éprès Dietz et Holden, à l'aide des anomalies· magnétiques.

2) Les failles transformantes: des plaques, les zones de subduction sont les complé­
Elles sont les seules frontières à conserver la surface ments des dorsales. Ce sont les régions où les plaques
des plaques. Elles ne èréent pas de surface comme les disparaissent pour s'engloutir dans le manteau, dans
dorsales, elles n'en détruisent pas comme le!, zon·es l'asthénosphère. A la subduction est lié un certain
de subduciion. Leur orientation est directement liée à no111bre de phénomènes.
la position du pôle de rotation e.ntre plaques adja­ · Le long de la subduction on a une fosse océanique
centes, et elles permettent donc de localiser un tel marquée par une anoryialie isostasiqûe négative;
pôle. Les failles transformantes ne sont pas des acci­ · Le long du plan de subduction on a production de
dents postérieurs aux rides médio-océniques. On ad­ séismes par frottements et la surface où se situent les
met qu'il s'agit de cassures qui existaient avant la foyers sismiques est nommée plan de Bénioff, qui
genèse des rides, et quJ pendant cette genèse, ont re­ pénètre dans l'asthénosphère jusqu'à une profondeur
joué en fonctionnant en decrochement. Ces cassures de 700 km. Cette limite correspond à celle où la plaque
disparaissent lorsqu'on s'écarte des rides et lor­ lithosphérique se résorbe au sein de l'asthénosphère
squ'elles se_ prolongent, elles montrent un rejet hori­ (zone de résorption);
zontal toujours plus faible que celui que l'on peut me­ - A la verticale de la plaque plongeante on a un volca­
surer au niveau de l'axe de la ride. Donc les failles nisme andésitique.
transformantes sont des décrochemen_t,s en disten­ - Le long de la zone de subduction on a formation d'un
sion. prisme d'accrétion formé de sédiments et de roches
3) Zones de subduction: volcaniques, et plongeant sous le col'ltinent.
Ces zones ont fait l'objet d'études géologiques et géo­ Le mouvement des plaques a pour conséquence
Disposition générale de 8 grandes plaques qui peuvent être distinguées à la surface du globe au physiques très actives, car c'est dans ces zones que l'otiverture et la fermeture de domaines océaniques,
cours de son évolution récente ; barré oblique : chaînes récentes ; barré horizontal : rides ré­ se localisent tremblements de terre et éruptions, volca­ cette demière s'accompagnant d'une collision de blocs
centes. (M. Mattauer). niques spectaculaires. Dans l'optique de la tectonique continentaux avec formation des chaînes de mon-
Tectonique de plaques. - 380 - - 381 - Tentaculites

tagnes. Plusieurs stades successifs peuvent se mani­ Pour plus de commodité, résumons les "lois de la tec­
tonique des plaques". Tectonique de revêtement. Tégument.n.m.
fester:
1- Stade de distention ou stade rift: 1°) La surface du globe est subdivisée en plaques ri­ Ensemble de structures affectant une couverture sédi­ Partie inférieure d'une couverture sédimentaire repo­
Dans ce stade, on a création de fossés au centre d'un gides. Ces calottes sphériques ont une centaine de kil­ mentaire qui s'adapte d'une façon souple aux défor­ sant sur un socle et qui, lors de mouvements tecto­
vaste bombement topographique. Ces fossés sont le omètres d'épaisseur; c'est à cette unité structurale que mations de son socle plissé, faillé, en ne s'en désoli­ niques, continue à y adhérer alors que la partie supé­
siège d'un volcanisme basaltique intense, d'une sis­ l'on donne le nom de lithosphère. On parle de plaques darisant pas. S'oppose à la tectonique de couverture. rieure de cette même couverture se décolle. Voir
micité élevée, d'un flux géothermique important et lithosphériques. tectonique de couverture.
d'une sédimentation épaisse souvent riche en sel. Ce 2°) Les plaques naissent au niveau des dorsales océa­ Tectonique de socle.
stade se produit actuellement en Afrique orientale (rifts niques. Ces structures son t appelées zones Teinte sensible.
Synonyme de tectonique de fond.
africains). d'accrétion.
(lame teinte sensible). Voir lame auxiliaire.
2- Stade océan étroit ou stade Mer rouge: 3°) Les plaques s'écartant sans se déformer. Elles glis­
sent sur un substratum visqueux que l'on appelle as­
Tectonique globale - �Li.....J 1 � ..r>­
Les roches du manteau atteignent la surface et une
thénosphère. . e:--''li....,Jl�L..:...... Télédétection.n.f.
nouvelle croûte océanique commence à se former au - .
moment où s'amorce la séparation majeure. 4°) Les plaques sont détruites au niveau des fosses Science et techniques de la détection à distance des
Voir tectonique des plaques.
Les régions centrales sont maintenant au-dessous du océaniques, zones dites de subduction par enfonce­ propriétés d'un objet (dans les satellites artificels, on
niveau marin, mais les eaux sont encore peu pro­ ment dans le manteau, mais, dans ce processus, remarque des capteurs capables de donner des imag­
seules les parties océaniques de plaques sont englou­
Tectonique par gravité i,r-1�1 .....L,._:, es ressemblant à des photographies). Voir photogéo­
fondes, ce qui permet l'accumulation de dépôts cal­
caires et siliceux en mer peu profonde. Aussi la faible ties. Synonyme de tectonique par écoulement. Ensemble logie.
largeur de l'océan interdit les échanges entre les eaux 5 °) Les continents légers se déplacent avec les de structure acquises par glissement sous l'action de
marines profondes, ce qui provoque leur stagnation et plaques qui les portent, mais SOnt insubmersibles. la gravité. Ex. de coiffement, collapse structure, diver­ Tellure.n.m.
le milieu devient réducteur avec des sédiments riches 6 °) Les frontières des plaques sont constituées des ticulation, olistostrome, etc.
Métalloïde(Sym. Te; n.at.52; m.at.127,61; ion 2- de ray­
en matières organiques (boues sapropéliques). Ce dorsales, des zones de subduction et d'une série de
Tectonique salif ère. on 2,21 A° ; d. 6,2) assez rare, qui se rencontre à l'état
stade se produit aujourd'hui dans la Mer rouge. nouvelles failles dites transformantes. Elles ne
natif et surtout combiné à des métaux lourds ou pré­
3- Stade océan large ou stade océan Atlantique: coïncident pas, en général, avec les limites océan­ Voir halocinèse. cieux(or), d'aspect métallique, cassant. Il forme avec
continent. L'étude de la séismicité permet de les car­
des métaux(Au, Ag, Fe, Hg) des tellurures et des tellur­
tographier.
Tectonisé.adj. �es.
7°) L'énergie interne du globe se dissipe aux frontières �
des plaques, soit de manière rnécanique(séismes, for­ Qui a subi des déformations tectonique (plis, failles... ).
mation des montagnes), soit de manière thermique Tellurique.adj.
(plutons, volcans). Tectonite.n.f. �­
- J Qui provient de la terre: Ex. secousse tellurique, trem­
8°) Les mouvements relatifs des plaques rigides sont Roche affectée de structures dues aux contraintes'tec­ blement de terre, etc.
régis par les lois mathématiques de la cinématique sur toniques.
la sphère. Ainsi le mouvement relatif de deux calottes Telluriques.
sphériques rigides est complét ement décrit si l'on en
connaît le pôle de rotation, pôle eulérien, et la vi­
Tectonophysique.n.f. - • ·::bIl r-1-c . �) -::..,1 J L:ü
tesse angulaire relative. ..___......'L.:....JI (courants telluriques) Courants électriques produits à
la surface du globe sous l'influence de champ élec­
4 Ensemble des études tectoniques se servant des mé­
trique d'origine externe.
thodes physiques.

Tectonique des plaques : coupes montrant les Tectonosédimentaire.adj. i,r-.,..,_..J �t..:...,.


Temnospondyles.n.m. J.:!;.;.;....,;:_r.:.
étapes successives théoriques de l'évolution d'un Amphibiens du groupe des Stégocéphales. Uniqu;­
océan : 1- stade de distension avec création d'un Dû à la tectonique et à la sédimentation. Ex. olistos­ ment fossiles(Dévonien-Trias).
fossé (rilting). 2- stade océan étroit (co : croûte tromes. Voir slumping.
océanique). 3- stade océan large. 4- stade avec
subduction. 5- stade de collision. (Foucault et Tensiftien.n.m. u .a ··.\ 11
Raoult). Tectonosphère.n.f. Etage du Quaternaire marocain, c'est un pÏu'°vià'I corre­
C'est celui auquel est parvenu: l'Atlantique actuel. De­ Zone de la terre affectée par des mouvements tecto­ spondant approximativement au glaciaire Riss
puis le stade océan étroit, la séparation s'accentue, niques. Voir terre. d'Europe.
mais les océans se sont approfondis, donnant le dé­
part à une circulation océanique majeure qui épouse la Les mouvements des plaqu,. actuelles à la surface
du globe : 1 · rift. 2- fosse ir1ec subduction. 3· limite
Tectosilicate.n.m. -::..,IS::1 '-.<-. Tension.n.f.
forme actuelle des plateaux continentaux. Les dépôts Silicate à tétraèdre (Si 04) en édifice à trois dimen­ Voir contrainte.
sont variables dans les profondeurs océaniques, affec­ avec collision et / ou décrOCbement. 4- Faille trans­
formante. (Caoult et FoucauttJ. sions. Les_tétraèdres Si04 sont soudés les uns aux au­
tés souvent par le glissement (slumping) du matériel à
tres par leurs quatre sommets. Tension.(joint de tension).
partir des plates-formes continentales vers les bassins Dans l'optique plaquiste, lareconstitution de l'histoire
océaniques. géologique du globe consis:e à définir les anciennes Voir joint.
En conclusion, la tectonique des plaques permet une plaques, les pôles de rotatien entre plaques, les vitess­ Tectosphère.n.f.
synthèse des mesures géophysiques. Elle nous offre es angulaires relatives. A P<l'tir de là on pourra calculer Voir tectonosphère. Tentaculites.n.m.
un modèle quantitatif pour le mouvement des masses et reconstituer les géograpl;ies successives et, en par­
Groupe zoologique complexe, proche des Mollu'°squ;s
continentales, l'évolution de la sédimentation océa­ ticulier, les position success-ies des radeaux continen­ Tectum.n.m. et des Annélides. Il a un test en forme de cône très al­
nique, l'édification des chaînes de montagnes etc. taux. Voir Fusulinidés. longé, souvent presque cylindrique, de quelques
Tephra. - 382 - 383 - Terrasse

odes d'érosion, quelle que soit la cause de cette alter­ Mais que se passe-t-il au niveau de la côte même?
dixièmes de mm à quelques millimètres de diamètre, Terminaison- pérlsynclinale. - -...J.).. nance. Les terrasses sont "étageés" quand les péri­ Au niveau de la côte, l'établissement d'un climat hu­
et de quelques centimètres de longeur, lisse ou orné,
des stries longitudinales, et transversales, parfois avec
.µ1 � � ...J_rb - ,..r...1� � odes d'érosion qui succèdent aux périodes
d'alluvionnement sont régulièrement plus importantes
mide est le signe d'un rafraichissement général. Plus
au Nord, au voisinage des zones englacées; celà pro­
des côtés annulaires. Uniquement fossile: Ordovicien­ Voir périclinal, pli. que celles-ci; chaque fois, le cours d'eau déblaie, non voque une glaciation. Une glaciation provoque une
Dévonien. seulement ses alluvions précédentes, dont il laisse perte d'eau immobilisée au pôle, sous forme de glace,
Terra fusca. persister quelques témoins, ici ou là, en fonction des ce qui entraîne une régression des mers (niveau marin
Tephra.n.m. Sol brun sur_argile de décalcification, la roche-mère divagations du lit, mais aussi leur substratum; ainsi les baisse). Ainsi aux pluviaux correspondent, simultané­
étant un calcaire. C'est un i;ol développé sous un cli­ terrasses sont étagées les unes par rapport aux autres ment ou à peu près, des régressions marines.
Les tephras sont constitués de fragments et de
mat chaud puis périglaciaire. et séparées par des zones où affleure le substratum Pendant l'interpluvial, si après une période de glacia­
matières liquides, issus du magma et des roches de la
de la vallée. Les terrasses sont "emboîtées" quant le tion se fait ressentir un réchauffement, il s'installe un
cheminée volcanique, et éjectés avec les gaz lors des
éruptions volcaniques. Voir cendre,. Pyroclastique, tuf, Terra rossa. régime humide en haute montagne beaucoup moins
lapilli. rigoureux qu'auparavant, l'érosion devient alors beau­
Argile de décalcification résiduelle dans les pays de
coup plus faible. Par contre, dans les zones basses, le
sols rouges (enrichissement en Fe2 03 et appauvris­
Téphrite.n.f. climat sera sec et aride. Quelques précipitations vio­
sent en Si02)- Ces argiles se concentrent dans les dé_ ­ lentes éparses peuvent provoquer un écoulemenr li­
Roche magmatique effusive, basique (hyposaturé). pressions karstiques et sont fréquentes sous les ·cli- néaire qui incise les dépôts colluviaux du pluvial précé­
Contenant comme minéraux essentiels: plagiocJase màts méditerranéens. dent.
(labrador, bytownite), pyroxène monoclinique (augite, Pendant le même temps, du fait du réchauffement, les
aegyrine), feldspathoïdes (néphéline ou leucite), et ac­ glaces des Pôles fondent et le niveau des mers monte,
cessoirement hornblende brune, biotite, sodalite, a'nal­
Terraln.n.m. u· 1..i......o-Ub.:.......
- .
ce qui provoque une transgression (le niveau monte).
cime, magnétite, verre volcanique. Couleur grise assez Amas de terre, de roche, alluvion. Ou encore affleure­
Donc on peut dire d'une manière schématique, que
foncée. Structure bulleuse ou vacuolaire, parfois avec ment de formation géologiques faisant l'objet d'une
pendant le pluvial, on a comblement des oueds et au
des remplissages zéolitiques. La téphrite se trouve en étude géologique.
cours de l'interpluvial c'est le creusement q1,1i prédo­
coulées et sills dans des zones peu marquées par Terrasse alluviale (T). Plaine alluviale actuelle (P). mine.
l'orogenèse, et dérivant en grande partie Terrasse alluviale. Donc, on admet généralement, par une quasi­
d'accumulations carbonatées dans des magmas ba­ creusement qui succède à l'alluvionnement est moins unanimité réalisée chez les auteurs depuis quelques
Voir terrasse fluviatile.
saltiques alcalins. On distingue des variétés selon la important que celui-ci, de sorte que le cours d'eau ne années, que .les périodes pites "pluviales" du Quater­
présence des feldspathoïdes: téphrite à néphéline, à déblaye pas la totalité des alluvions précédemment
Terrasse climatique. naire en Afrique du Nord se sont caractérisées par la
analcime, à leucite (ex. la vésuvite .du Vesuve), à L...i..L.:...o ..:;.,Ü� déposées; les terrasses sont, non seulement dispo­ prépondérance des processus de sédimentation plus
haüyne (ex. l'ordanchite). Voir terrasse fluviatile. _L...;._L{.;; ,'b",oo sées les unes au-dess_us des àutres, mais également précisément d'accumulation détritique en des po_si­

Tephrochronologle.n.f. - �.;c.J 1 ,. les unes contre les autres.


On comprend facilement que les terras�es les plus éle­
tions diverses: terrasses construites, pavages de gla­
cis et couvertures de glacis-terrasses, formations de
Terrasse emboîtée. vées soient les plus anciennes, ce qui est une excep­ pentes et cônes. Ces faits sont imputables à une sur­
. ._sfo�_j.:j-)Lll...J�
Voir terrasse flu�iatile. tion à la règle de superposition stratigraphique; celle-ci charge du ruissellement elle-même déterminée par
Méthode _de datation -basée sur les cendres v;lca­ se retrouve, dans le seul cas des terrasses emboîtées, l'ampleur de la désagrégation physique et chimique
niques réparties sur le grandes surf�ces. si l'on considère les alluvions successives là ou elles
Terrasse étagée. des roches, en milieu plus humide. Du reste,
sont en contact c'est-à-dire au fond de la vallée. l'observation montre, à des quantités d'exemplaires,
Terbium.n.m. Voir terrasse fluviatile.
t
.J-:!--f � Dans l'idée de l'.école de-Déperet, les terrasses fluvia­ comment des formations de pentes typiquement périg­
Métal du groupe des terres rares (sym. Tb; n.al: 65; tiles sont liées aux variations du niveau marin; le rac3 laciaires se raccordent vers le bas des montagnes à
m.at. 159,2; ion_3+ de rayon 1,93 A�). Terrasse- eustatique. cordement se-faisait vers l'amont, au niveau des cônes des accumulation de terrasses fluviatiles, et-comment
Voir terrasse fluviatile. fluvioglacaires. Mais en réalité, il y a pes terrasses eus­ ces dernières, plus près de la mer, plongent sous des
tatiques bien visibles au niveau des embouchures, et remblaiements _eùstatiquês. Les périodes intercalaires
Térébràtule.n.f. ;(,i\'
'- o des terrasses climatiques liées à l'altérnance pes pluvi­ relativement sèches et chaudes, ou "interpluyiales", fa­
Terrasse.(fluviatile). -4..:-*'U�
Brachiopode du genre Terebratula. Trias-Actuel.
·"----=*;; ,bon
aux (glaciaires) et des interplu,viaux (inter.glaciaire) au
Maroc.
vorisent au contraire une érosion concentrée et li­
néaire, grâce à laquelle les lits fluviaux ont tendance à
Pendant le pluvial, un refroidissement se manifestait, s'encaisser.
Teredina. Etendue de terrain subhorizontale, entaillée par immédiatement se formait une zone froide et locale­
Lamellibranche lacustre qui sécrète un tube calcaire l'érosion fluviatile ultérieure. Une terrasse alluviale pré­ ment humide sur les sommets (amont). où la gélifrac­
plu§ long que sa coquille. Il perfore les arbres. fossiles: sente un sommet plat (témoin de lit d'inondation) et un tion jouait alors un rôle important dans la destruction
Crétacé. - Eocène. rebord abrupt. Le sommet plat est le plus souvent une des roches, et une énorme quantité de matériaux était
surface terminale du remblaiement, mais il peut parfois mise ainsi en mouvement sur les versants, ce qui pro­
Terme lithologique. être une surface d'érosion taillée (!ans l'épaisseur voquait alors un comblement des vallées.
d'une nap,p� alluviale. Il peut aussi se présenter Par contre, dans le même temps, s'établissait sur Jes
Voir séqûénce. comme le reste d'un niveau d'érosion taillé dans la plaines (aval) un régime très pluvieux. On avait des
roche en, plaçe et portant seulement quelques alluvi­ dépôts de versants, des solifluxions du fait d'un écoule­
Terminaison p érianticlinale. - ons. Parfois même ces alluvions manquent: il vaut ment diffus, cette période d'humidité appelée "pluvial"
� _...J->-1, - �..1-� .. �t.. mieux dire alors qu'on est en présence d'une ban­
quette d'un niveau, ou d'une terrasse rocheuse.
n'entraîne pas d'érosion dans la zone basse, bien au
contraire, mais des remaniements qui aboutissent à
La formation des terrasses alluviales est liée à des glacis voilés de colluvions. Deux types de disposition_ de nappes alluviales.
Voir périclinal, pli. l'alternance de périodes d'alluvionnement et de péri-
r

Terrasse marine - 384 -


- 385 - Terrasse marine

Il n'y a donc pas de différences fondamentales entre ment étayées par des analyses physiques et chi­
l'Afrique au Nord et les régions tempérées humides, si­ miques très pécises. Vp km/sec Reppelons simplement ici que la densité de l'eau de
tuées plus au Nord, en ce qui touche la répartition A- L'atmosphère: Les mesures concernant 6 8 9 mer est 1,025 et que c'est à l'interface de
chronologique des processus déterminants de la mor­ l'atmosphère actuelle, la troisième de l'histoire de la l'hydrosphère, de l'atmosphère et de la lithosphère
LITHOS PH Èf
phogenèse au Quaternaire. Terre, on été d'abord effectuées au sol, puis au som­ qu'est née et s'est développée la vie, dominée par la
Pour les raisonnements précédants, les régions étai­ met des montagnes (Le Puy de Dôme a ainsi acquis sa chimie du carbone, élément qu'on peut considérer
ent supposées stables tectoniquement. Mais parfois célébrité scientifique en 1648 lorsque le beau-frère de comme biophile par analogie avec les éléments at­
on a des mouvements du sous-sol, et on aboutit à la Pascal, Périer, y constata que la pression atmosphé­ mophiles, lithophiles, chalcophiles et sidérophiles.
formation des terrasses tectoniques. rique diminuait avec l'altitude, prouvant ainsi la pesan­ Mais la "biosphère" n'a qu'une épaisseur moyenne
On a aussi, au niveau des embouchures des fleuves,
ASTHÉNOSP de 10cm: c'est de loin la plus réduite en volume de
teur de l'air). Puis ce fut l'apport scientifique des bal-
un certain raccordement entre les terrasses fluviatiles toutes les "sphères" terrestres et pourtant, à travers
et les plages soulevées (ou terrasses marines), ces l'homme, une des plus "responsables" du devenir de
Altitude en km la planète.
dernières sont les témoins correspondants du niveau
des mers de la même époque. C- Le globe terrestre:
120 km Les données séismologiques sont les plus impor­
tantes et les plus significatives pour la connaissance
Terrasse marine. �" de la structure de la Terre. Les ondes sismiques ne
0
Voir terrasse fluviatile. 100 THERMOSPHÈRE C
se propagent pas à la même vitesse dans tous les
0
Ô 600 MÉSOSPHÈR milieux. Les variations enregistrées sur les sismo­
Terrasse tectonique. ii. grammes traduisent des discontinuités physiques ou
Voir terrasse fluviatile. chimiques qu'il convient d'interpréter.
En particulier, la vitesse de transimission des ondes
0 , > O ., J

Terrassette.n.f. �J..1- �� MÉSOSPHÈRE P(ondes primaires ou de compression) est de 5,6Km/


60 800 s dans la croûte continentale (granite) et de 6,5km/s
Les terrassettes sont de petites terrasses développées
dans la croûte océanique, basaltique, plus dense.
sur un versant et sont le fait des roches compressibles
Puis apparaît une discontinuité plus marquée (de 6,5
mais compactes et homogènes. Il ne faut pas les con­
fondre avec des "pieds de vaches", formes de gradins 40
sans rupture soulignant les courbes de niveau et qu'on STRATOSPHÈRE. Vitesse des ondes P dans le manteau supérieur.
peut attribuer soit à l'action d'un tapis végétal disconti­ 20 Noter l'épaisseur de la zone à fiable vitesse (ZFV) O
taOOO i- ---i---''--""'T'"--,----.,5 10000
nu arrêtant derrière chaque touffe une partie des (pouintillés) et l'extension des différentes sphèrs. ZONE bE S/JR!Al.f TEFIRfITU WPIN.'( fll fO�Km'
(f!Jf!laMi'•
pointillés
grains du sol, soit au poids du bétail se déplaçant per­ 10 aooo 8000
pendiculairement à la ligne de plus grande pente. Les TROPOSPHÈRE
pieds de vaches sont plûtot des formes de climat froid. 0 L--,--..--__;:�---! - de 10 à 50km, la stratosphère. La température y aug­ 6000
° mente à cause de l'absorption du rayonnement solaire
100-80-60 0 +20 +so C
par l'ozone. C'est en effet dans la stratosphère que se 4000
concentre l'ozone qui joue le rôle de bouclier antiradia­
Structure verticale de l'atmosphère.
tion ("ozonosphère"). Certains auteurs ont pensé que IJJIJU�f/llMJIMf 2000
Ions habités, puis des ballons-sondes jusque vers 40 les gaz dégagés par les avions supersoniques et le f(H�HTJNOO :MC•
Km (découverte de la stratosphère en 1899) et enfin, chlorofluorométhane (fréon) des bombes à aérosols
au delà, des engins spatiaux. pouvaient détruire l'ozone. Mais cette action néfaste
Les gaz constituant l'air se sont l'azote (78%), n'est jusqu'ici pas démontrée;
l'oxygène (21%), l'argon (1%), le dioxyde de carbone - de 50 à 80km, la mésosphère entre tropopause et
C02(0,03%) puis en plus petite quantité et en ordre mésopause où la température diminue jusqu'à-80° ; 4000
décroissant le néon, l'hélium, le krypton, l'hydrogène, - au-delà de 80km, la thermosphère où la tempétraure
le xénon, l'azone et le radon (éléments atmophiles). Le s'élève et varie en fonction de l'activité solaire et influ­ 6000

vapeur d'eau (ainsi que l'eau liquide et solide) et les ence ainsi le climat terrestre.
oxydes d'azote y sont en quantité variable. Ces gaz D'un point de vue plus strictement physique, on dis­ BODO

persistent jusqu'à une zone de transition entre 500 et tingue:


1 OOOKm où les molécules peuvent s'échapper vers - la neutrosphère de O à 70km où la concentration des 9oi ro/0000
l'espace. électrons est insignifiante,
La pression atmosphérique de 980 millibars au niveau - l'ionosphère au-delà où elle devient plus importante.
Terrassettes (A) et pieds de vaches (B).En pointillé, le sol.
de la mer diminue avec l'altitude. Elle atteint la moitié Enfin, la magnétosphère est la zone où s'exprime le Courbe Hypsométrique et courbe de Trabert
de sa valeur vers 5000m, le 1/10 à 16000m, de 1/100 à magnétisme terrestre jusque vers 50 000km. En trait plein : courbe hypsométrique. En tireté
Terre.n.f. 31OOOm et n'est pas plus que 1,9.1O -9 mb à 300km, sa B- L'hydrosphère: : courbe de Trabert.
limite supérieure étant située à 1000km. C'est la sphère liquide qui, si elle était répartie uniformé­
La connaissance directe de la structure de la terre ne rnent sur le globe serait épaisse d'environ 2500m dont
La structure verticale de l'atmostphère est la suivante:
concerne que l'atmosphère, l'hydrosphère et la partie 2440m pour les océans, 60m pour la glace (cryosphère) à Bkm/s) à une profondeur variable de l'ordre de 5 à
- de O à 10km, la troposphère, siège des phénomènes
supérieure de l'écorce. L'investigation des couches et seulement 1 m pour l'eau douce. Elle est donc en fait 8km sous les océans, de 25 à 35km sous les bassins
météorologiques. La température décroît jusqu'à la
profondes du globe ne peut résulter que de déduc­ concentrée dans les océans et joue aussi un rôle impor­ sédimentaires et de 40 à 60km sous les montagnes:
tropopause (9km au pôle, 17 à l'équateur);
tions, cependant certaines d'entre elles sont solide- tant dans la géodynamique externe. c'est la discontinuité de Mohorovicic (Moho). Elle sé-
Terrasse marine - 386 - - 387 - Tétrabranchiaux

Les caractéristiques des différentes couches du globe Terres rares. Voir lanthanides. .;..il:. ½I_,.:;

\
solide sont les suivantes:
/ - La lithosphère comprenant l'écorce(croûte continen­ Terrigène.adj.
�.;ü - �� - .,,.....)

/
ATMOSPHÈRE tale ou Sial puis océanique ou Sima) et le toit du man­ Qualifie tout élément issu de l'érosion des terres émer­

\ /
1
teau supérieur dont elle est séparée par le
Moho(profondeur moyenne 30km). Le toit du manteau
supérieur est rigide mais déformable, et, dans une cer­
gées. Se dit aussi de roches constituées par ces élé­
ments.

taine mesure, élastique (Sima profond, domaine des Tertiaire.n.m. .!,Jl.:JI �I


péridotites). La lithosphère constitue l'armature des -
LITHOSPHÈRE plaques, mobiles sur l'asthénosphère. C'est le roy­ . .!,J L:J 1 �.) 1

G;)Ç.Q,�� {/0'
a talble vJtetae
17 aume des éléments lithophiles, puis chalcophiles Ere géologique subdivisée en Eocène, Oligocène,
1 (manteau); Miocène, Pliocène. Il a duré de 65M. A. à 2M.A et il est
ASTHÉNOSPHÊRE

;::y '="'- - '-=' � i----
I - L'asthénosphère ou rhéosphère, de 100 à 400km, souvent rangé avec le Quaternaire dans le Céno­
ou RHtOSPHÊRE
a,usque �ugmemation de la visqueuse(roches fondues ou magma), réservoir vol­ zoïque. Voir tabl. stratigraphie.
vitesse • 4oo km/9.4 km/s/

L
,ers 650 km canique offrant une faible résistance aux contraintes,
\
animée de mouvements de convection, et moteur Teschénite.n.f. - ,J.-o t.,.:. - ···:··: •,;
\ MANTEAU PROFOND probable de la tectonique des plaques.
• � 1 _:, � 1 ,J.-o t.,_:. - � l..½,.:J 1
\
/ ou MÉSOSPHÈRE L'asthénosphère appartient encore au manteau supé­

/
rieur et ne coïncide pas toujours avec la ZFV: celle-ci Voir théralite.
semble s'estomper sous les boucliers tandis qu'elle se
oisconlinuiré rapproche de la surface (40à 70km), dessinant une
de Gutenberg sorte de diapir, sous les grabens comme celui de la Li­
(2900km)
magne. Deux discontinuités minéraloqiques apparais­
Test.n.m.
\ _j_ NOYAU PÉRIPHÉRIQUE sent dans le manteau supérieur: vers 480km, le pas­
Coquille ou enveloppe constituée de carbonate de cal­

/
cium chez des Invertébrés.
\
sage de l'olivine à la phase spinelle et, vers 650 km, la
transition de phase spinelle-postspinelle de l'olivine
Oise nti ir considéré comme la base du manteau supérieur;
de Lehman
- Le manteau inférieur ou profond (mésosphère) de
\ 15000)
km / nouveau rigide, à composition péridotitique et chalco­
pyritique probable jusqu'à la discontinuité de Guten­
\ -- NOYAU CENTRAL
berg:
/ ouGRAINE
- Le noyau (encore appelé barysphère), liquide dans
\ / sa partie superficielle et solide dans la graine, au-delà

\;
de la discontinuité de Lehman (5000km). Les météor­
ites métalliques en illustreraient la composition (fer à
90% avec nickel et soufre, éléments sidérophiles du
6400km Nife), la densité(B) encore qu'il soit difficile d'imaginer
l'état de la matière sous les très fortes pressions (3600
kilobars) et températures (6000 à 8000° ?) qui règnent Nappe du premier genre avec tête plongeante.
Structure de la Terre. dans le noyau: une densité de 12 à 15 apparaît comme (J. Aubouln).
La biosphère participe à la fols de l'atmosphère, de l'hydrosphère et de la lithosphère. La li­ plus probable pour rétablir la densité moyenne de la
thosphère rigide (plaques) est mobile sur l'asthénosphère qui offre une plus faible résistance aux
contraintes : zone probable de comprensatio n Isostatique, mouvements de convection Terre (5,5).
(rhéosphère). La vitesse des ondes P y est d'abord plus faible dans une couche épaisse d'une Tête de chat.
centaine de km (jusque vers 200 km), puis s'accroît lentement jusqu'à 400km. A cette profondeur, Accidents durs, généralement dolomitiques, dans les
la vitesse s'élève brusquement, le manteau est de nouveau rigide. On appelle asthénosphère cette Terre à foulon. roches calcaires meubles.
zone plus plastique Incluse dans le manteau supérieur rigide.
Voir argile.
Tête de pli.
pare la croûte ou écorce du manteau supérieur dont la Terre d'infusoires. Charnière d'un pli renversé ou couché.
Une autre discontinuité importante survient vers
partie superficielle (toit) est encore rigide et élastique, 2900km. Les ondes P sont ralenties (de 13,6 à 8km/s)
et formée de péridotites (roches des cheminées kim­ et déviées, les ondes S, de distorsion, sont stoppées Tête plongeante.
berlitiques) de densité plus élevée 3,5. La vitesse des Voir diatomite.
(elles ne se propagent pas dans les milieux liquides). Chanière d'un anticlinal renversé.
ondes P subit ensuite un ralentissement (7,6km/s) vers C'est la discontinuité de Gutenberg qui sépare le man­

- ..
100 km de profondeur (zone de faible vitesse= ZFV) et teau solide du noyau périphérique liquide. Enfin, une Terre d'ombre. - � l....:.L, � - .b......._,.::...l l � I
ne retrouve la vitesse du toit (Bkm/s) que vers 400km.
On interprète ce fait par une différenciation physique
brusque accélaration survient vers 5000km. C'est la - ' .JI
-½� ½-½,.l.:>..�.;I ..
Téthys.n.f.
Synonyme de Mésogée. -(�1)�.J.i.ll ·
discontinuité de Lehmam qui marque la pénétration
plutôt que chimique: milieu visqueux plastique et dé­ dans le noyau central ou graine. Cette dernière serait Argilites riches en Mn et Fe, de couleur brun sombre.
formable sous faible pression (centaine de bars) formé solide.
de roches en fusion (magma) qui caractérise L'interprétation de cet ensemble de données conduit à Terre glaise. Tétrabranchiaux.n.m. r--)UJI ..::..�t..,.J
l'asthénosphère ou rhéosphère. une figuration schématique de la structure de la Terre. Voir Céphalopodes.
Synonyme de glaise. Terre riche en argiles grasses.
Tétracoralliaires - 388 - 389 - Thorium

Thèque.n.f. Presque tous les minéraux sont thermoluminescents, choisir correctement celui-ci, d'en connaître
Tétracoralliaires .n.m. en particulier le quartz, les feldspaths, le mica, la cal­ l'emplacement avec exactitude si l'on veut effectuer
Synonyme de Rugosa, Cnidaires, Anthozoaires, de Enveloppe constituée de carbonate de calcium chez cite, la dolomite et certains minéraux accessoires des mesures précises.
l'ordre des Madréporaires, fossiles marins, ayant qua­ des invertébrés (Echinides, Graptolites... ). (zircon, apatite, pyroxènes ... ). Leur thermolumines­ Avec beaucoup de soin et de rigueur, on peut dater
tre cloisons radiaires principales. Ils peuvent être soli­ cence est liée à des facteurs intrinsèques(conditions avec une erreur± 10%, mais il semble improbable que
taires ou coloniaux. Ordovicien-Permien. Thérallte.n.f. de cristallisation) et à des facteurs externes (pression, l'on puisse atteindre± 5% comme marge de variation.
Roche magmatique effusive, grenue, sombre. Conten­ température, dose de rayonnement reçu). L'altération La thermoluminescence a été utilisée à des fins de da­
Texture.n.f. .........s-
- - �- 4-..ù...,
- - -�
.
ant: plagioclase (andésine, labrador), feldspathoïde ne joue aucune rôle sur la thermoluminescence. tation archéologique aux environs de 1 9 60. Elle per­
(analcine, néphéline, leucite), augite, amphibole Il se trouve que la plupart des minéraux thermolumi­ met non seulement de dater de l'argile cuite, des pot­
Synonyme de structure.
(barkevicite), biotite, olivine. On a des variétés qu'on cescents rentrent dans la composition des argiles qui eries, mais aussi des silex brulés, des dépôts de calcite
peut classer d'après les feldspathoïdes: ex. La tes­ furent l'un des premiers matériaux utilisés par des roches non éclairées des grottes, etc...
Th.
chenite avec analcime, labrador, augite, barkévicite, l'homme. Nous savons que les argiles durcies ensuite En stratigraphie, la thermoluminescence peut inter­
Symbole chimique du thorium. par l'apport de grès, furent le matériau de base des venir en géochronologie, en chronologie relative et
olivine. Les théralites se trouvent au sein d'ensembles
complexes, avec gabbros, assexite, carbonatites, et premières poteries et des terres cuites. surtout en paléogéographie où elle permet la discrimi­
T h a l a ss o cra­ roches magmatiques effusives correspondantes. La Dans la nature, les particules cristallines des argiles nation des provinces émettrices et des unités palégéo­
microthéralite est une roche microgrenue à faciès lam­ sont exposées aux radiations internes de l'argile, aux graphiques. Mais l'emploi de la thermoluminescence
tique.adj. irradiations des éléments radioactifs naturels présents en statigraphie demande des précautions et des
Jù:. ;, _;
. y,..,..! 1 .:, L,.i-1, LiJ 1
prophyrique (camptonite et monchiquite; voir lampro­
phyre). dans le sol environnant et émettant des rayons alpha, contrôles. Elle ne s'applique pas aux roches métamor­
Se dit d'une période ou la majeure partie des plateaux béta et surtout gamma, dans une moindre part aux ra­ phiques ni aux ensembles tectonisés.
continentaux est immergée. S'oppose à géocratique. diations cosmiques (X et gamma) solaires et galac­
Thérapsidés. Voir reptiles.
tiques.
Thalle.n.m. Le flux de radiations est constant étant donné la Thermorémanence. n. f. - ;._;1_>""
;,�
Appareil végétatif des plantes inférieures sans feuille,
Thériodonte.n.m. -=..:._,.i""=� longue période (demi-vie) de ces éléments radioactifs.
Lorsque l'argile est cuite pour faire des poteries, la
, .. ,b·,;.
tige, ni racine, dites thallophytes, constitué par un tissu Reptiles uniquement fossiles appartenant au groupe Voir paléomagnétisme. ·½.;l�I
des Thérapsidés. température s'élève à plus de 400°, il y a lors libération
plus ou moins différencié, non vascularisé.
des radiations accumulées et effacement des irradia­
tions antérieures. Le matériau s'est déchargé et, en
Thallium.n.m. Thermales
quelque sorte, le "compteur est remis à zéro". Après Thermosphère.n.f. - ½� 1 ü.,J:.J 1
Métal(sym.TI; n° .at. 81; m.at. 204,39; ion 1+, et 3+ de (zones thermales). Zones très chaudes de la croûte cuisson, l'accumulation d'énergie recommence Voir Terre. ·(,?.Jl�l....i)UJl-�WI
rayon 0, 95 A0, d.11,8), blanc bleuâtre, malléable. Il est terrestre. d'abord par le "débit interne" dû au matériau lui-même
souvent associé à du soufre dans les sulfures. Il ac­ et à sa concentration en impuretés radioactives, en­
compagne Rb dans les silicates de certaines pegma­ Thermoluminescence. n..f. suite après enfouissement, par le "débit externe" prov­ Théropodes.n.m.
tites Extrait de minerais de zinc. enant, et des radiations cosmiques, et de celle du ter­
Cette méthode, connue depuis le 17è siècle, ne fut rain, et qui s'ajoute au débit interne. Reptiles uniquement fossiles appartenant au groupe
Thallophytes.n.f. vraiment utilisée qu'avec les progrès de l'électronique, L'accumulation de la thermoluminescence dépend des Dinosauriens.
en particulier par l'emploi d'un photomultiplicateur pour donc de l'âge de la poterie, de la concentration des im­
Plantes ayant un thalle (voir ce mot) comme les
mesurer l'émission de la lumière. Les applications de puretés radioactives contenues dans la poterie elle­ Théropsidés.n.m.
Algues, les bactéries, les lickens, les champignons, les
ce procédé, en progrès constant, sont de plus en plus même et dans le sol, et aussi de la sensibilité, de la fa­
charophytes, les phytoflagellés. Précambrien-Actuel. Lignée groupant certains Reptiles fossiles
nombreuses. culté d'absorption des radiations de thermolumines­
On appelle luminescence l'émission de tout rayonne­ cence caractéristique du matériau lui-même. (Thérapsidés, Pélycosauriens) et les Mammifères.
Thal­ Cette sensibilité peut d'ailleurs être mesurée en labor­
ment électromagnétique visible. Elle peut être provo­
weg. quée de différentes façons et notamment en irradiant atoire en exposant le matériau à une quantité de ray­ Thixotropie.n.f.
Voir talweg. le matériel considéré: onnement connue et provenant d'une radioactivité ar­
·(,?.il_,J l t ü
- Avec les photons (rayons-X et gamma de grande tificielle. Il sera possible alors, en laboratoire, de
Thanatocénose.n.f. Dans le sens géologique, fixation électrostatique, auto­
..;:..Ü _; � énergie): c'est la photoluminescence. mesurer la quantité de lumière émise par thermolumi­
ur de micelle, d'eau qui joue le rôle de "ciment" solide,
Groupement de fossiles transportés après leur mort et - Avec les particules alpha et beta: c'est la radiolumi­ nescence et d'en déduire l'âge de la poterie, par exem­
une agitation ramène à l'état liquide l'eau, dans la­
déposés dans un même endroit en constituant des nescence. ple d'après l'équation suivante;
quelle les micelles sont libérées et simplement en sus­
sédiments. Voir symmigie, biocénose. - Avec des électrons accélérés: c'est la cathodolumi­ A=D/b + d
pension. Voir sable mouvant.
nescence. A, représente le nombre d'années écoulées depuis la
Thanétlen.n.m. - La thermoluminescence est une désexcitation avec cuisson;
stimulation thermique de la luminescence sur une sub­ D, représente la dose totale de radiations reçue par le Tholéüte.n.f.Voir basalte.
Etage du Paléocène (ère tertaire). Voir tabl. stratigra­ stance préalablement excitée par une irradiation quel­ matériau lui-même exprimée en rads.
phie. Thorium.n.m.
conque (Mattler, 19 71 in Genet-Varcin, 1979). Cer­ b, représente la quantité par unité de temps de radia­
tains minéraux ont le pouvoir d'absorber et tion émise par le matériau lui-même, exprimée en
Thécodonte.n.m. Elément (Sym. Th; n.at. 90; m.at. 232,12; ion 4+ de ray­
d'accumuler des radiations. En les chauffant à 400° en­ rads/ans.
on 1,02 A°; d.12, 1) qu'on extrait de la monazite, métal
Voir reptiles. viron, ils restituent alors ces radiations sous forme de d, représente la dose de radiation, par unité de temps,
gris, radioactif. Présent aussi dans la therianite Th20
lumière. L'émission lumineuse est toujours mesurable reçue de l'environnement et exprimée en rads/ans.
avec des photomètres de grande sensibilité, et la Le rad = 100 ergs/gramme. et la thorite Th Si 04, dans les syénites et leurs pegma­
Thélodontes.n.m.
quantité de lumière émise est fonction du temps pen­ On comprendra qu'il est indispensable d'étudier avec tites. Elément utilisée avec d'autres en radiochronolo­
Voir Agnathes. dant lequel la matière a été soumise à l'irradiation. soin le milieu dans lequel l'échantillon a été enfoui, de gie.
Top
- 391
Thulium - 390 -

.. -. Il
0 ., �

Tlssotla. Tongrien.n.m. '?,��


Thulium.n.m i ;.ï=, - �
C..::. ' -
approx­
Elément (Sym. Tm; n.at. 69; m.at. 169,4; ion 3+ de ray­ Ammonite du Sénonien (Crétacé, ère secondaire) ap­ En stratigraphie, c'est une division équivalente
). Voir
on 0,87 A0) du groupe des terres rares (lanthanides). partenant au groupe des "Cératites de la craie". imativement au Ludien (fin Eocène, ère tertiaire
Métal blanc argenté. tab. stratigraphie.
Trtane.n.m. · li.ü
1.) -
Tonstein.n.m. �_h\\.,:.
Thuringien.n.m. Elément (Sym. Ti; n.at. 22; m.at. 47,9; ion 4+ de raya'n
Roche constituant les lits très réguliers, interstratifiés l1.
0,68 A°; d.4,5) métal blanc brillant, dur. Dans les roches
dans des séries houillères à n'importe quel niveau d'un
Dernier étage du Permien. Voir tabl. stratigraphie. magmatiques, il constitue des oxydes (ilménite, ru­
cyclothème ou de la houille; de couleur généralement
tile ... ). Il rentre dans la constitution de certains sili­ claire, elle est faite de kaolinite. Origine discutée. Ac­
Ti. Symbole chimique du titane . ,:.. ':.,Il ..>-".) cates, avec Na, Ca, Fe, terres rares (lanthanides). Il se
1.) tuellement, on pense qu'il s'agit de l'altération sur
trouve aussi dans les roches sédimentaires (bauxites,
-
place de lits de cendres volcaniques en milieu très ac·
latérites). Coupe dans un tor. (M. Derruau).
Tldal.adj. �I.;-:, - ...,...._:il�L,, � L. ide. Ils sont très utilisés comme repères stratigra­
Relatif à la mârée: 1· supratidal situé au-dessus de la phiques.
Titanifère.adj.
mer. 2- lnterdial (ou intercotidal): estran, zone de bal­ '..r·i.:.......:.
- Toponymie.n.f.
ancement de marée, zone située entre la haute et la Qui contient du titane. Tool cast. Voir hyporelief. carte to·
Ensemble des noms de lieux portés sur une
basse mer. 3- lnfratidal: zone située au-dessous du ni­
Titanite.n.f. pographique.
veau de la basse mer. 4- Cotidal: zone où la marée
Topaze.n.f.
parvient au même moment. Synonyme de sphène. e ortho­
'Nésosilicate Al2(Si0 4) (F, OH)2 du systèm Top set.
tiques à ter­ Elles
Tidalite.n.f. Tithonique.n.m. �}.2\11 rhombique. Se présen te en cristaux prisma Couches sommitales dans un dépôt de delta.
et pou­ établi en
minaisons variées, parfois striés verticalement, représentent le dépôt du bras deltaïque
Dépôt sédimentaire de la zone de balancement de 2 paille,
Faciès du Portlandien (Jurassique supérie�r) carac­ vant être énormes ( 70 kg). Incolore, jaune progressant sur le foreset au cours de l'allongement.
marée (de l'estran). térisé par des calcaires pélagiques à Ammonites et à topaze ; plus rareme nt brun-ja une, brun rosé,
jaune
moyenne­
Calpionelles. rose, verdâtre, bleuâtre, violette. Très dure,
Tlglien.n.m. ,.,/::-},11 ment lourde, fragile, à clivage très parfait selon
la base.
lytique,
Tjale.n.m. • );.J 1- � jÎ .i........,.::. Minéral typique en milieu pegmatiticopneumato
t dans les greisen , des granite s et des cavités
Premiere période tempérée de type interglaciaire sui­ Sous-sol gelé en permanence. Synonym; de perma­ présen
hermaux
vant la première période froide du Prétiglien, située à frost, de pergélisol. de rhyolites, ainsi que dans des filons hydrot
de sa ré­
cheval sur la limite pliopléistocène. de haute température. Du fait de sa dureté et
tre aussi
TI. sistance aux agents chimiques elle se concen
de cail·
dans des placers sableux, surtout sous forme
j-Li..J I i LS:.) .JI..,_. - '? .l-::'-4 �� Symbole chimique du thallium. loux ronds et translucides. Les belles variétés sont
em­
Till.n.m. ployées comme pierres précieuses.
Sédiment morainique non consolidé. Tm.
Symbole chimique du thulium.
Tlllite.n.f. ._,..�..>-" rt.s:'.; - �� � Topaze orientale. �y!.JI ..::...,_:à�I
Toarcien.n.m. IJ""""Jl_,.::J 1 Voir corindon. .�\'I
Roche détritique d'origine glaciaire, caractérisée par
un très mauvais classement, l'existence de gros blocs Dernier étage du Lias (Jurassique inféieurÏ. Voir stra­
pafrois striés ou faconnés, l'absence habituelle de li· tigraphie.
!age, tous les caractéres rappelant des moraines. Il
Topazolite.n.f.
n'est pas rare cependant qu'on soit obligé d'envisager Tobermorite.n.f. - �J.J-4 � Grenat coloré en jaune-citron.
pour les éléments une sédimentation marine à partir .u_,_..::...... i�' ï..);._..
de la fusion des blocs de glace (iceberg ou fragments Topochimique. -'?.Jl..cJ_,..,..:.
Silicate de calcium hydraté (Ca0)3 (Si204)3H20.
de banquise) chargée d'éléments d'origine morainique
(faciès glacial). -�J_,..,..:.
Toit.n.m.
Tinguaïte.n.f. (métamorphisme topochimique). Synonyme de méta­
Terrain surmontant une formation géologique.
morphisme isochimique ou normal. Métamorphisme
Microsyènite. Voir syénite. S'oppose à mur.
où la composition chimique initiale est conservée à
l'exception de quelques-uns des constituants fluides,
Tlntinnoïdiens.n.m. ..::..��1
Tombolo.n.m. H20 et C02.
Les différentes parties au cours d'un torrent.
Ensemble groupant des protozoaires marins plancto· ._,J�
Noter l'absence d'affluents le long du chenal
niques et les Calpionelles. Flèche sableuse reliant une île à la côte voisine. Topographie.n.f. tdu chenal d'écoulement et du cône de dijection
ainsi que l'incurvation du cours de la rivière au
Tintlnopsella. � '. -·· -
---� Tonalite.n.f. Description d'un lieu, technique du levé des cartes et fur et à mesure que progresse le cône de
Voir carpionelles. (,?.J..>-" �.;.J-:!.J - �L.:._,.:; des plans de terrain. Voir carte topographique. déjection.
Voir diorite quartzique.
Thulium
- 391 Top

Thulium.n.m
Ll ' -
-.J-'-"-:-' Tongrien.n.m.
Elément (Sym. Tm; n.at. 69; Il\
'\ çon� aire) ap­
on 0,87 A0) du groupe des t e '-at. 1� , (1 En stratigraphie, c'est une division équivalente approx­
4 .
Métal blanc argenté. \-tes ri.��\�; ,f4pra1e . imativement au Ludien (fin Eocène, ère tertiaire). Voir
tab. stratigraphie.
1'1'.1; /if
Thuringien.n.m. u· G..w
-
, Tonstein.n.m.
/14+ de rayon
(, ns 1':1s roches Roche constituant les lits très réguliers, interstratifiés
_
(ilrnemte, ru­ dans des séries houillères à n'importe quel niveau d'un
(J
certains sili­ cyclothème ou de la houille; de couleur généralement
a nides). Il se claire, elle est faite de kaolinite. Origine discutée. Ac­
e s (bauxites, tuellement, on pense qu'il s'agit de l'altération sur
Tidal.adj. ...,......_:il_;-:. _ _1 •. place de lits de cendres volcaniques en milieu très ac­
Re 1at1·1·a la marée: 1- supratu-.J_i-
idal •
ide. Ils sont très utilisés comme repères stratigra­ Coupe dans un tor. (M. Derruau).
mer. 2- lnterdial (ou intercotida
l): phiques.
ancement de marée, zone situ
basse mer. 3- lnfratidal: zone située Toponymie.n.f.
veau de la basse mer. 4- Cotidal: �
Tool cast. Voir hyporelief.
Ensemble des noms de lieux portés sur une carte to­
parvient au même moment. pographique.
Topaze.n.f.
'Nésosilicate Al2(Si04) (F, OH)2 du système ortho­
Top set.
rhombique. Se présente en cristaux prismatiques à ter­
Couches sommitales dans un dépôt de delta. Elles
minaisons variées, parfois striés verticalement, et pou­
représentent le dépôt du bras deltaïque établi en
vant être énormes (270 kg). Incolore, jaune paille,
progressant sur le foreset au cours de l'allongement.
jaune topaze; plus rarement brun-jaune, brun rosé,
rose, verdâtre, bleuâtre, violette. Très dure, moyenne­
ment lourde, fragile, à clivage très parfait selon la base.
Premiere période tempérée de type Minéral typique en milieu pegmatiticopneumatolytique,
van! la première période froide du présent dans les greisen, des granites et des cavités
cheval sur la limite pliopléistocène. de rhyolites, ainsi que dans des filons hydrothermaux
de haute température. Du fait de sa dureté et de sa ré­
�I ("I.S.; .il� - sistance aux agents chimiques elle se concentre aussi
dans des placers sableux, surtout sous forme de cail­
Till.n.m.
loux ronds et translucides. Les belles variétés sont em­
Sédiment morainique non consolidé. ployées comme pierres précieuses.
Tillite.n.f. U°�..>-" tl.S
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Roche détritique d'origine glaciaire,�:� Topaze orientale. � � 1 ..:..,,.:il� 1
un très mauvais classement, l'exis
Voir corindon. .�'il
pafrois striés ou faconnés, l'absen
!age, tous les caractéres rappelant
n'est pas rare cependant qu'on soit Topazolite.n.f.
pour les éléments une sédimentati
Grenat coloré en jaune-citron.
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morphisme isochimique ou normal. Métamorphisme
Tintinnoïdiens.n.m.
Ensemble groupant des protozoairesi·
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. où la composition chimique initiale est conservée à
l'exception de quelques-uns des constituants fluides,
H20 etC02.
niques et lesCalpionelles.
Les différentes parties au cours d'un torrent.
Topographie.n.f. Noter l'absence d'affluents le long du chenal
Tintinopsella. ldu chenal d'écoulement et du cône de dijection
Voir carpionelles. ainsi que l'incurvation du cours de la rivière au
Description d'un lieu, technique du levé des cartes et fur et à mesure que progresse le cône de
des plans de terrain. Voir carte topographique. déjection.
Top
- 391
Thulium - 390

• '. -�-. Il
Thulium.n.m r�
.'.1c Tissotia. C.;.
- � ' - Tongrien.n.m. '?,��
En stratigraphie, c'est une division équivalente approx­
Elément (Sym. Tm; n.at. 69; m.at. 169,4; ion 3+ de ray­ Ammonite du Sénonien (Crétacé, ère secondaire) ap­
on 0,87 A°) du groupe des terres rares (lanthanides). partenant au groupe des "Cératites de la craie". imativement au Ludien (fin Eocène, ère tertiaire). Voir
Métal blanc argenté. tab. stratigraphie.
Trtane.n.m. -�
u - Tonstein.n.m. �_,.:;
Thuringien.n.m.
�-.)�
•. -� Il Elément (Sym. Ti; n.at. 22; m.at. 47,9; ion 4+ de raya'n
0,68 A° ; d.4,5) métal blanc brillant, dur. Dans les roches
Roche constituant les lits très réguliers, inte;stratifiés îJ.
dans des séries houillères à n'importe quel niveau d'un
Dernier étage du Permien. Voir tabl. stratigraphie. magmatiques, il constitue des oxydes (ilménite, ru­
cyclothème ou de la houille; de couleur généralement
tile ...). 11 rentre dans la constitution de certains sili­
claire, elle est faite de kaolinite. Origine discutée. Ac­
Ti. Symbole chimique du titane cates, avec Na, Ca, Fe, terres rares (lanthanides). JI se
tuellement, on pense qu'il s'agit de l'altération sur
trouve aussi dans les roches sédimentaires (bauxites,
place de lits de cendres volcaniques en milieu très ac­
latérites). Coupe dans un tor. (M. Derruau).
Tldal.adj. �I_,..:. -...,..._:il..,..::...JL... � L. ide. Ils sont très utilisés comme repères stratigra­
Relatif à la mârée: 1- supratidal situé au·-dessus-de la phiques.
Titanifère.adj.
mer. 2- lnterdial (ou intercotidal): estran, zone de bal­ Topc:>nymie.n.f.
ancement de marée, zone située entre la haute et la Qui contient du titane. Tool cast. Voir hyporelief. sur une carte to­
Ensemble des noms de lieux portés
basse mer. 3- lnfratidal: zone située au-dessous du ni­
Titanite.n.f. pogra:phique.
veau de la basse mer. 4- Cotidal: zone où la marée
Topaze.n.f.
parvient au même moment. Synonyme de sphène. "Nésosilicate Al2(Si0 4) (F, OH)2 du système ortho­ Top set.
delta. Elles
Tidalite.n.f. Tithonlque.n.m. �}.::.. 11
rhombique. Se présente en cristaux prismatiques à ter­ Couol'ile s sommitales dans un dépôt de
ue établi en
minaisons variées, parfois striés verticalement, et pou­ représente nt le dépôt du bras deltaïq
Dépôt sédimentaire de la zone de balancement de vant être énormes (270 kg). Incolore, jaune paille, de l'allongement.
Faciès du Portlandien (Jurassique supérie�r) carac­ progrzessant sur le foreset au cours
marée (de l'estran). térisé par des calcaires pélagiques à Ammonites et à jaune topaze; plus rarement brun-jaune, brun rosé,
Calpionelles. rose, verdâtre, bleuâtre, violette. Très dure, moyenne­
Tiglien.n.m. 1· ::.. Il ment Jourde, fragile, à clivage très parfait selon la base.
':>, ..,
Tjale.n.m. Minéral typique en milieu pegmatiticopneumatolytique,
présent dans les greisen, des granites et des cavités
Premiere période tempérée de type interglaciaire sui­ Sous-sol gelé en permanence. Synonyme de perma­
de rhyolites, ainsi que dans des filons hydrothermaux
vant la première période froide du Prétiglien, située à frost, de pergélisol.
cheval sur la limite pliopléistocène. de haute température. Du fait de sa dureté et de sa ré­
sistance aux agents chimiques elle se concentre aussi
Tl.
dans des placers sableux, surtout sous forme de cail­
� I tLS:.; .il,,_. - <,?.J..::i-4 �..r"' Symbole chimique du thallium. loux ronds et translucides. Les belles variétés sont em­
Till.n.m. ployées comme pierres précieuses.
Sédiment morainique non consolidé. Tm.
Symbole chimique du thulium.
Tillite.n.f. �;,-,o.>-4 rt.s:'.; - � ..r"' � Topaze orientale. ��I ..::.._,.:âl:,.JI
Toarcien.n.m. u-"".;l..,.::.JI Voir corindon. ._;-i.w,YI
Roche détritique d'origine glaciaire, caractérisée par
un très mauvais classement, l'existence de gros blocs Dernier étage du Lias (Jurassique inféieurÏ. Voir stra­
pafrois striés ou faconnés, l'absence habituelle de li­ tigraphie.
tage, tous les caractéres rappelant des moraines. JI Topazolite.n.f.
'. '
n'est pas rare cependant qu'on soit obligé d'envisager Tobermorite.n.t. -�.)..,...� Grenat coloré en jaune-citron.
pour les éléments une sédimentation marine à partir
.u� r�' i);,_..
de la fusion des blocs de glace (iceberg ou fragments
Silicate de calcium hydraté (Ca0)3 (Si204)3H20.
Topochlmique. -',?.i� J.,..,..::,
de banquise) chargée d'éléments d'origine morainique
(faciès glacial). -�J.,..,..::,
Toitn.m.
Tinguaïte.n.f. (métamorphisme topochimique). Synonyme de méta­
Terrain surmontant une formation géologique.
morphisme isochimique ou normal. Métamorphisme
Microsyènite. Voir syénite. S'oppose à mur.
où la composition chimique initiale est conservée à
l'exception de quelques-uns des constituants fluides,
Tlntlnnoïdlens.n.m. ..::., �� 1
Tombolo.n.m. H20 et C02.
L,:es différentes parties au cours d'un torrent.
Ensemble groupant des protozoaires marins plancto­
No"'ter l'absence d'affluents le long du chenal
niques et les Calpionelles. Flèche sableuse reliant une île à la côte voisine. Topographle.n.f. ld' .UJ chenal d'écoulement et du cône de dijection
ai::n:si que l'incurvation du cours de la rivière au
Tintlnopsella. fu::r et à mesure que progresse le cône de
Tonalite.n.f. (.S.J.J-4 � .J>=.l - � L:._,.:; Description d'un lieu, technique du levé des cartes et
Voir carpionelles. des plans de terrain. Voir carte topographique. déjection.
Voir diorite quartzique. -
Tor - 392 - - 393 - Transgression

l'allongement des cristaux. Très dures, peu lourdes, à bleu à toucher rugueux; la doréite gris foncé peu ou
- u-1, -.i � r..s�. _,.::..:.
Tor.n.m. plus capable de transporter sa charge de matériaux
jusqu'à la rivière collective. L'exhaussement doit logi­ clivage peu net et à cassure inégale à conchoïdale. pas porphyrique. Voir trachybasalte.
-�� - � - u-1,_,j.... �J-'> quement croître jusqu'à donner à ce secteur aval une Certaines variétés sont pléochroïques, d'autres chan­
Les tors sont des volumes rocheux de taille hectomé­ pente longitudinale égale à celle du canal gent de couleur à l'éclairage artificiel, ou présentent un Trachybasalte.n. m.
trique qui se dressent brusquement, à la façon d'une d'écoulement pour que les matériaux capables d'être beau chatoiement du fait de la présence !'inclusions ou Roche magmatique effusive proche d'une trachyandé­
tour délabrée, au-dessus d'une interfluve calme et transportés dans le canal puissent l'être aussi sur le de bulles allongées et orientées dans le même sens. site avec moins de sanidine que de plagioclase, avec
large ou à la partie supérieure d'un versant près de la cône. Mais, en s'exhaussant, le torrent domine les ré­ Les tourmalines sont fortement piézo-électriques et minéraux ferromagnésiens (plus de 40%).
rupture de pente entre la croupe et l'incision de la val­ gions adjacentes et à la moindre crue, il va quitter son pyroélectrique. Elles sont facilement fusibles (variétés
lée. lit pour en occuper un autre dans une position infé­ magnésiennes), ou difficilement fusibles (variétés fer­
rifères) ou enfin, très difficilement fusibles et même in­ Trachyceras.
rieure; ce lit, à son tour, va s'exhausser, le torrent en
Torbernite. n.f. occupera un autre, et ainsi de suite. Ainsi se forme un fusibles (variétés lithinifères). Elles sont inattaquables Cératite du trias.
cône ou, comme disent les auteurs de langue anglaise, par les acides même l'acide fluorhydrique.
Voir chalcocite.
un "éventail" dont le sommet est au débouché du canal Minéral accessoire commun des roches éruptives et Trachyte.n.m.
d'écoulement dans la vallée maitresse. Le torrent os­ métamorphiques, et, en granules détritiques ou for­ Roche magmatique effusive contenant essentielle­
Torrent.n.m. més sur place, dans les sédiments. Très abondantes
cille sur le cône et rend son voisinage d'autant plus ment: sanidine, plagioclase (andésine-labrador), bio­
Cours d'eau de montagne à pente forte et débit irrégu­ dangereux que les villages recherchent le cône pour dans les pegmatites et les greisen. Rares dans les tite, et accessoirement: amphiboles, pyroxènes, mag­
lier en fonction des pluies eVou des fontes de neige. Un sa fertilité. marbres. nétite, apatite, grenat mélanite, zircon, sphène, verre
torrent "complet" se divise en trois parties: volcanique. Couleur blanche, gris clair, brun clair ou
- le bassin de réception, et qui constitue le cours supé­ Torrent sous-glaciaire. Tourmalinisation.n.f. verdâtre. Structure massive, passant à la structure flui­
rieur; Voir glacier. dale, et très rarement à la structure vacuolaire. Elle se
Formation de tourmaline.
- le canal d'écoulement, qui correspond au cours moy­ trouve en coulées, sills et ap ophyses de dime nsions
en; Tortonien.n.m. �_,J. .., _,J. limitées, généralement en association étroite avec des
- le cône de déjection, ou zone inférieure. Tourmalinite.n.f. �L..
- - -
..J.J-'
Etage du Miocène supérieur. Voir tabl. stratigraphie. basaltes alcalins de milieu non orogénique, desquels
Sur la carte, un bassin torrentiel se présente donc Roche constituée en grande partie de tourmaline, ac­ ces roches dérivent par un processus de cristallisation
comme une espèce de diabolo, la partie centrale cor­ compagnée de quartz. En petits filons en bordure de fractionnée. On en trouve encore dans les îles volca­
Touches de piano.
respondant au canal d'écoulement entre le bassin granite ou dans des gneiss. niques médio-océaniques, toujours en association
d'encoulement supérieur et le cône de déjection, l'un et (structure en touches de piano). Structure où on a des
avec des magmas basaltiqu es alcalins et dans les
l'autre dilatés, mais le bassin de réception, ou le canal failles parallèles séparant des blocs irrégulièrement
Tournaisien.n.m. zones fortement différenciées dans le sens potas­
d'écoulement peut être très réduit. soulevés ou abaissés. Voir horst, graben.
Premier étage du Carbonifère. Voir tabl. stratigraphie. sique.
L.e bassin de réception est la zone où, par concentra­
tion des eaux, le torrent se forme; chaque ruisseau y
creuse, affouillant les terrains friables lors de chaque
Tourbe.n.f. Voir charbon.
Toxaster. Trachytique.adj. -..< 1 -
..,,--::- ..)-'
averse reculant sa source, provoquant des éboule­ Tourbeux.adj. Qualifie la structure caractérisée par des microlites
Oursin du Crétacé. Voir Echinides.
ments, des coulées boueuses; la résultante de toutes orientés suivant la direction d'écoulement des roches
Qui contient de la tourbe.
ces actions est u�n agrandissement qui va de pair avec magmatiques volcaniques. Synonyme de structure mi­
Traces(éléments en traces). - •ii2ë..1 ..r'""L.:...c.
l'approfondissement: le creusement l'emporte sur les crolitique fluidale.
autres modes de travail fluviatile, et le torrent se Tourbière.n.f. .• ..,..1L.:. ..r'""L.:...c.-�..r'""L.:...c.
charge d'une masse- de matériaux arrachés: il devient Lieu ou se forme la tourbe. Eléments présents en très faible quantité dans une
un fleuve boueux à vitesse rapide. roche ou un minéral. Leur analyse permet de nous ren­
Le canal d'écoulement est le lit de ce fleuve, l'érosion
et l'accumulation y vont de pair, car le courant de crue
Tourmaline.n.f.
'-F'L,,� � - ü::-l L.. .., _,:;
Cyclosilicate Al6 Y3 Na [(Si6 ü1s) (803)3 (OH, F)4)]
seigner sur la genèse de la roche ou du minéral. Traînage.
(Figure de traînage). Voir hyporelief.
tantôt y abandonne des blocs ou des matériaux fins qui Traces de fission. ).h..::...:.'il )..::.i _,i L..LL
s'accumulent entre les blocs, tantôt creuse en profon­ avec Y= Mg, ou (Fe, Me), ou (Li, Al), du système rhom­
Voir radiochronologie. Transformante.
deur et latéralement, en sapant ses berges. Au total, boédrique. Se présente en cristaux prismatiques, sou­
c'est le transport qui domine mais les ruptures de vent à section triangulaire caractéristique, fréquem­
pente sont fréquentes, et à chaque section plane core­ ment très allongés jusqu'à être aciculaires, à faces du Trachyandésite.n.f.
spond un abandon de matériaux constituant ce qu'on a prisme profondément striées selon l'allongement: les
terminaisons sont généralement aplaties et sont iné­ Roche magmatique effusive, microlitique à plagioclas­ (faille transformante). Faille qui a la propriété d'avoir
appelé une voie de garrage de l'érosion fluviale.
gales aux deux pôles des crisatux (antihémiédrie). Ag­ es riches en albite(andésine), à nombreux feldspaths son rejet constant et localisé. Voir faille transformante.
Le cône de déjection se construit là où le torrent arrive
régats d'individus parallèles ou radiés. Rarement en potassiques et divers ferromagnésiens (biotite, amphi­
dans la vallée principale où il finit son cours. La vallée
principale est le plus souvent de pente transversale fa­ masses compactes ou columnaires. La couleur est bole, pyroxène). Les classifications sont basées sur la Transformisme. -J�l�l..
nature et les proportions des feldspaths et des miné­
ible: c'est dans la plupart des massifs montagneux une
vallée en auge, à fond plai. Aussi la pente du torrena+
fonction de la composition des termes de la série: in­
colore pour l'achoïte; bleue pour l'indicolite, ferrigère, raux ferromagnésiens: latite avec autant de plagio­ Voir évolution. . 4-: .., _,..b..:; _,i -�_p.:.
elle été brusquement ralentie et la vitesse de l'eau noire pour les schorlites, également ferrifères; jaune à clase que de sanidine, trachyandésite avec plagio­
brun-noir ou verte (parfois incolore) pour les dravites, clase dominant. Transgression.n.f. • L....i..1. • �
s'est-elle trouvée brusquement freinée. Incapable de
Les trachyandésites sont des laves qui forment des
'-:?�'-' - -_;J .
transporter les matériaux charriés jusque-là et qui né­ magnésiennes; rose pour les elbaïdes, lithinifères
(parfois aussi bleue, verte, brune); rose ou violacée coulés plus ou moins épaisses, des pitons. Elles don­ Soulèvement de grande amplitude et de longue durée
cessitent une énergie très grande, le torrent les a dép­
pour la rubellite, également lithinifère; verte pour nent des bombes volcaniques en croûte de pain, des du niveau des mers conduisant à la submersion d'une
osés. En les déposant, il a exhaussé son lit, ce qui lui a
l'émeraude du Brésil, chromifère. Il existe aussi des va­ tufs et pouzzolanes. On a plusieurs variétés: la dômite partie des continents, avec sédimentation correspon­
permis d'augmenter sa pente dans la section considé­
riétés zonées concentriquement ou dans le sens de blanchâtre à aspect crayeux; la sancyite gris clair à gris dante.
rée et d'augmenter sa vitesse pour devenir de plus en
- 394 - - 395 - Tuffite
Transgressif

- Céphalon. Bouclier céphalique le plus souvent semi­ Tripoli.n.m.Voir diatomite.


Transgressif.adj. circulaire, bordé par un limbe. Présente un renflement
gl
Qui résulte d'une transgression. médian = la glabelle. de forme variée. et deux pro­ Trocholina.
longements latéraux triangulaires ou joues, terminés
Transgressive. souvent par des pointes génales plus ou moins déve­ Forminifère fossile présent dans les 1aciès calcaires
loppées. de plate-forme. Trias-Crétacé.
(séquence transgressive). Voir séquence. Chaque joue est séparée par une suture faciale en
joue fixe (parasagitable) et joue mobile. Celle-ci porte Trochus.
Transition. les yeux qui sont simples ou composés (à facettes),
sessiles ou pédonculés. Ils sont énormes chez les Tri­ Gastéropode du Miocène-Actuel.
(couche de transition). Voir couche de passage.

-di·.-.. -�
lobites pélagiques, régressés ou absents chez les
pg
formes profondes ou fouisseuses. Troctolite.n.f. Voir gabbros.
Trapp.n.m.
- Face ventrale, en général, mal conservée. avec an­
,?}7�b. tennes uniramées et hypostomes. Les autres appendi­ Troncature.n.f.
Les trapps sont des empilements de coulées minces ces sont généralement considérés comme composés Remplacement d'un angle, d"une arrête, par une fa­
très fluides en millefeuille avec des lits de scories. d'un sympodite à un article ou protopodite. (caractère cette.
Chaque "feuille" a une épaisseur de 50 cm à 5m et on unique et primitif). avec évagination du côté sagittal au
\ 'mhis / service de mastication, un endopodite ou rame loco­
en compte plusieurs dizaines. Des milliers de kil­ Troncat ure basale.
\obu pl1urau1 motrice terminé par deux griffes, un exopodite le plus
omètres carrés sont ainsi recouverts du Dekkan, dans
la région de Colombia, en Islande, etc. Il est probable souvent lamelleux et mal conservé. Voir rabotage basal.
que les trapps sont issus de fissures. Tribollte - Thorax. De 2 à 22 segments composés du rachis, au
Principaux éléments : gl : glabelle - o : oeil · pg centre, et des lèvres latérales; leur articulation leur per­
pointe génale - pl : plèvres - sc : suture cépha­
T r o­
met parfois de s'enrouler.
Travertin.n.m. lique. posphère.n.f.
- Pygidium. Formé quelquefois d'un seul segmenl, le
Roche calcaire, le plus souvent très caverneuse, for­ telson, qui donne le plus souvent naissance aux autres Voir terre.
mée par dépôt physico-chimique ou le plus souvent bi­ articles composant un pygidium.
ochimique (Algues bleues notamment), de carbonate Trlbu.n.f. Voir taxon.
Il est plus petit (micropygien), égal (isopygien) ou plus
de calcium sur des éléments végétaux. Ceux-ci dispar­ grand (macropygien) que le céphalothorax. Tsunami.n.m. - • � I ½,_,...
aissent par fermentation, laissant des vides Trlceratops. Chaque article thoracique ou pygidial porte une paire
(moulages) à l'intérieur de la roche. Généralement en ·',:l""'L.:,_,.....:; - Î;.,'.b- '-:'---L.:......JI ..::.04"_,.ll
Reptile géant du Crétacé supérieur. d'appendices de composition analogue à ceux du
relation avec des sources, des cascades ou des céphalon. Vague marine due à un tremblement de terre, de lon­
écoulement d'eau en nappe.
Triclinique.adj. Voir cristal. µ1.,;.� On classe les Trilobites suivant le nombre de seg­ geur d"onde de l'ordre de 7 à 800 km environ. de faible

Travertineux.adj. - � � 1,;. Trldymite.n.f. Voir silice. ��,;.


ments thoraciques et la position de la suture faciale: 1-
Polymera: thorax à plus de cinq segments: a- Opistho­
amplitude en mer profonde, s'enflant jusqu'à plusieurs
dizaines de mètres sur certaines côtes ou certains pla­
Lù . paria: suture faciale en arrière des pointes génales. El­ teaux continentaux, susceptible d"une très grande ac­
Qui se rapporte au travertin. ·�'j'"".) Trigonia. - Y-:�- lipsocéphalidés; Paradoxidés. Asaphidés, Calyméni­ tivité d'érosion et de mise en route de sédiment jusqu'à
dés, Bronteidés, etc. b- Proparia: suture faciale en quelque 3 à 400 m de profondeur.
Lamellibranche du Trias-Crétacé. avant des pointes génales: Dalmanitidés, Phacopsi­
Trémadocien.n.m. dés. etc. c- Trinucléoïdés: pas de suture faciale. 2- Mi­
omera: thorax à moins de cinq segments: Agnostidés. Tubulldentés.n.m. - .:, L.:...,••::11 ..::.o I .Jj
Premier étage de l'Ordvicien. Voir tabl. stratigraphie. Trilobites.n.m.
Arthropodes fossiles ayant une carapace. Leur nom
Dans l'ensemble les Trilobites sont de bons fossiles ...::.,�.i.:Jl:r,.�L.:,yl
stratigraphiques: Cambrien-Permien.
évoque leur trilobation longitudinale avec une partie Mammifère (ex. L'oryctérope) connus de l'Eocène à
Tremblement de Terre. -�) ï...>-4> médiane glabelle. rachis, et une partie latérale (deux !"Actuel.
Voir séisme. . Jlj.lj joues et deux plèvres), doublant leur segmentation
Trilobitomorphes.n.m . -..::.-4,=.�JlS...!.i
transversale en céphalon, thorax et pygidium. . c.>"'J,--o--a-â�I I
Tuf.n.m .
Athropodes fossiles comprenant tous les Trilobites et Mot possédant des sens très divers désignant toujours
Trémollte.n.f. les genres voisins. Cambrien-Permien. des roches passablement tendres. Nous noterons spé­
Voir amphibole. -½� ;;:-·:· ,I< - J� 1 Trlloculina. Voir Milioles.
cialement: 1- des travertins calcaires; 2- des craies rel­
ativement riches en éléments grossiers (Bryozoaires
notamment); 3- du matériel volcanique. cinéritique ou
riche en lapilli sédimenté à sec ou dans l'eau douce ou
Trlas.n.m. Trimerus, marine.
Première période de l'ère secondaire. Il a duré approx­ Trilobite du Silurien-Dévonien.
Tuffeau.n.m.(ou tufeau).
imativement de 230 à 200 MA. En Europe on a deux
faciès qui caractérisent le Trais: 1- faciès alpin du Trias Variété de calcaire crayeux.
Tribolite Triphane.n.m. - .:, �,;.
(calcaires et dolomies marines); 2- faciès germanique
(dépôts détritiques continentaux coupés par une pas­
Différents types de lignes de suture . A, types
protoparié et hypoparié ; B, type proparlé ; C, -�� �.J..>'=-:'� Tuffite.n.t. -�.::.- .- /ë'b
sée marine épicontinentale au Muschelkalk). Voir talb. Synonyme de spodumène.-Voir pyroxène. .
stratigraphie.
type oplsthoparié.
�ts:.>-:' � - �ts:.>-:' ....il.
Tungstène - 396 -
- 397 -

u
Tuf volcanique cimenté par des matériaux sédimen­ Turriculé.adj.
taires notamment calcaires. Qualifie une coquille enroulée en hélice conique et al­
longée en forme de vis: Turrilites voir (Ammonites),
Tungstène.n.m. �I Cerithium (Voir Gastéropodes).
Corps simple(Sym. W, n.at. 74; m.at. 183,92; ion 4+ de
rayon 0,70A °; d.19,2). Métal gris apparaissant dans les Turrilites.
roches sous forme d'oxydes avec en particulier la wol­ Ammonite du Cénomanien (Crétacé).
framite (W04) (Fe, Mn) liée aux granitoïdes.
u. Uncompahgrite. n.f. ,-.••• .< ,.,J-:!--:'
Turritella.
Turbidite.n.f. fa.JI Gastéropode du Crétacé-Actuel.
Symbole chimique de l'uranium. Pyroxénite à méli­ � ..::.,l,j
,, ' ltte.
Couche sédimentaire détritique déposée par un cour­ U.(vallée en U). J-'+41
ant de turbidité. Lorsqu'elle est complète elle peut être Type.n.m. Unconformity.
Voir modelé glaciaire, et vallée.
décrite par la séquence de Bouma qui comprend cinq Individu ou partie d'individu vivant ou fossile, ou même Voir incorformité.
intervalles: 1- grossier et granoclassé; 2- gréseux fin et trace d'activité biologique, pris comme étalon de référ­
laminaire; 3- fin, convoluté ou ondulé; 4- silteux, fin et Ugrandite.
ence pour définir une espèce. Si l'individu a été figuré
laminaire; 5- argileux. Près de la province distributrice, et désigné sans ambiguité dans la première publica­ ..:,...a ,.9Î ..::..l:,J4,..,,JI ..:,...a� LL. u.....L...
les turbidites proximales sont généralement bien déve­ tion de l'espèce, il s'agit de l'holotype, les autres exem­ . ..::..�I Underflow.
lopées, loin de la province distributrice les turbidites plaires figurés en même temps étant des paratypes.
distales sont peu développées ou absentes. Série solide calcique de grenats (ouvarovite, grossu­
Dans le cas où la première publication n'a pas désigné laire, andradite). Voir courant de densité. Les eaux superficielles pous­
clairement l'holotype, tous les specimens figurés ou sées à la côte s'écoulent par le fond, c'est l'underflow.
Turbidite distale . désignés sont des syntypes (syntypes et paratypes
Ultra. D'autres courants ressemblent à l'undertow, comme
sont des cotypes). et on peut ultérieurement choisir les rip-currents (ou courants de déchirure ou
Voir turbidite.
parmi eux un spécimen étalon qui est nommé lecto­ Préfixe désignant le plus fort degré d'un caractère. d'arrachement). Les rip-currents assurent en surface
type. S'il y a perte de tous les types énumérés ci­ Employé en tectonique pour désigner une nappe de
Turbidite proximale. �� JÎ JJ4'-o fa dessus, on peut alors désigner un autre individu de réf­ charriage issue d'une région localisée au-delà d'une
le retour des eaux superficielles poussées à la côte. La
localisation de ces courants est liée à la topographie
Turbidité.n.f. µ1L...._:. érence qui est un néotype. D'autre part, on parle par­ autre prise comme réfèrence. de la plage, qui concentre les eaux et le courant dans
fois de topotypes pour des individus rapportés à la une zone étroite (neck channel). Ensuite le courant se
Etat d'un liquide trouble.
même espèce que le type et provenant du même lieu. Ultra-abyssal.adj. dissipe en s'incorporant dans la masse des eaux, for­
Turbiditique.adj. Voir hadal. mant un veste chou-fleur d'eaux sales chargées de
Typogenèse.n.f. sédiments, soulignées par une ligne d'écume.
Se rapporte au turbidite.
Ultrabasique.adj.
Evolution très rapide donnant l'impression de sauts - J.,J - �_,-ü �
Turgite.n.f. �J.,::. Uniaxe.adj.
- brusques si des lacunes existent dans la série. ,_,.fü 1 .j.,J - .,s J.t:.1:i.11
-(�i �IJ ..l.:'.i.::JI �i) Synonyme de ultramatique.-Se dit des roches·magma­ Voir réfraction.
Oxyde de fer brun rouge (Fe2 03 , 1/2 H20). Tyrannosaurus. - �Lb J.a..l_j tiques qui contiennent moins de 45% en poids de Si0 2 ,
et très riches en Fe, Mg, Ca (plus de 40%). Uniformitarisme.n.m.
. W:>_;à..:u, �� �J_:,-(�J_,.....,_,.:.J..r.:Ü)
Turolien.n.m.
Reptile géant du Crétacé supérieur. Ult�afémique.adj.
Etage du Pliocène équivalent du Méssinien. Voir tabl. Voir actualisme. .�1-o=.1..,_JI
stratigraphie. Se dit d'une roche magmatique contenant moins de
Tyrrhénien.n.m. · .:-.11
<r=,->-=-""' 45% de silice. ''.
1
Turonien.n.m. �,f

Etage du Crétacé supérieur. Voir tabl. stratigraphie. Division stratigraphique du Quaternaire. Voir Quater­ Ultramafique.adj. - .j.,J -
�_,-ü � Unio.
naire. Lamellibranche paléohétérodonte. Trias-Actuel.
Turquoise.n.f. Voir ultrabasique. -�J...J:.ü J.,J-.,?UI
Voir phosphate. Unité.n.f.
Ultramylonite.n.f. - �� �.)
Ensemble de formations géologiques individualisées
.L..i.....]J
pour des raisons stratigraphiques, paléontologiques
Mylonite fortement broyée et à grain très fins. el/ou tectoniques.

Upwelling.
Ultrazone.n.f. Courant océanique ascendant. Voir phosphato­
Zone du métamorphisme général très fort. genèse.

Umbo. n.m. o�I Jl.i.:.:- ù� � Uranifère.adj.


Synonyme de crochet. Contient de l'uranium.
Uraninite - 398 - 399 -

V
Uraninite.n.f. Voir uranium. �• • 1'.;JIt gummite {"produits jaunes" constitués de UO, U0 3,
PbO, H20).
Uranium.n.m.
Elément radioactif naturel{Sym.U;n.at. 92; m.at.238,07;
Urgonien.n.m.
ion 4+ de rayon 0,97 A°; d.18,7). Isotopes naturels de Faciès du Crétacé inférieur daté du Barrémien à
l'uranium: {234u, 235u, 23Bu), isotopes artificiels l'Aptien. Constitué de calcaires blancs à Rudistes et
{233u, 236u, 237u, 239u). Orbitolinidés. Voir tabl. stratigraphie. V. Val.n.m. ';;,.-�JLJIJ
L'uranium se trouve dans certains minéraux acces­ Symbole chimique du vanadium.
soires{zircon, monazite, apatite...) de granites et de
Urodèles.n.m. -�l..o t Jl..i...:. Voir relief structural.
syénites. On le trouve sous forme d'oxyde U3 Os dans .(..::..�.,_à�I) Vallée en V. Voir
Valache.(ou valaque). c.,!.)U .,i o.!l')U li::.. ..,...
l'uraninite et dans la pechblende. L'altération de Amphibiens représentés actuellement par les sala­ (phase de la valache). Phase tectonique située à la li­
l'uraninité dans les filons hydrothermaux, donne la mandres et les tritons. Crétacé-Actuel. mite de l'ère tertiaire et de l'ère quaternaire. Voir tabl.
Vacuité.(stade de vacuité). -t,_l.;-i.ll li:,. .>-" stratigraphie.
Voir géosynclinal. • • 1 _,_.,;J 1-_,_hl 1
Valangien.n.m.
Etage du Crétacé inférieur. Voir tabl. stratigraphie.
Vacuolaire.adj.
Se dit d'une structure des roches à nombreuses vacu­ Valdonnien.n.m.
oles et bulles. Faciès du Crétacé supérieur, il est saumâtre. Voir tabl.
stratégraphie.
Vacuole.n.f.
Cavité dans une roche. Vallée.n.f.
Depression allongée drainée par un cours d'eau
Vadose.adj. (vallée fluviale), ou par un glacier (vallée glaciaire).
Se dit de l'eau qui circule sans s'y arrêtrer. Terme éten­ Une vallée glaciaire a généralement une forme en U.
du aux dépôts que cette eau abandonne au passage Une vallée fluviale peut avoir une forme en V ou à fond
dans ces zones (pisolites vadoses, par exemple). plat. Voir modelé glaciaire.

Vague.n.f. Vallée aveugle.

Inégalité de la surface d'une étendue liquide {mer, en Vallée dont le drainage superficiel est interrompu vers
particulier), due aux diverses forces naturelles qui l'aval par l'absorption des eaux dans le sous-sol.
s'exercent sur le fluide en mouvement {courants, vent Vallée sèche.
etc). Les vagues traduisent la houle. Celle-ci se carac­
térise par: Vallée autrefois occupée par un cours d'eau et qui ne
- sa longueur d'onde, distance entre deux crêtes de l'est plus. Ce genre de vallée se trouve généralement
vagues consécutives (L, en mètres); en pays karstique où le réseau hydrographique peut
- sa hauteur, dénivellation entre la crête et le creux de devenir souterrain. Voir modelé karstique.
la vague{h, en mètres);
- sa période, temps écoulé entre le passage de deux Vallée suspendue.
crêtes successives au même point{T en secondes).
Vallée qui débouche sur un abrupt qui ne correspond
- sa direction de propagation, direction dans laquelle
pas à son profil d'équilibre. Voir modelé karstique,
se déplacent les vagues et qui est perpendiculaire à
modelé glaciaire, valleuse.
celles des crêtes{elle s'exprime en fonction des points
cardinaux ou en degré par rapport au Nord);
- sa vitesse de propagation ou célérité {C = HT qui Vallée.
s'exprime en mis); (basaltes des vallées). Voir relief volcanique.
- sa cambrune, qui est le rapport entre sa hauteur et sa
longeur d'onde{= H/L )- Vallésien.n.m.
Dans le cas de profondeurs infinies, ces caractéris­
Division stratigraphique du Miocène, caractérisée par
tiques dépendent du vent, de sa force, de sa vitesse, et
des dépôts continentaux. Voir tabl. stratigraphie.
également de la distance sur laquelle il a soufflé, appe­
lée "course". Au voisinage des côtes, lorsque la profon­
deur devient faible, inférieur à la demi-longeur d'onde, Valleuse.n.f.
ces caractéristiques vont se modifier{sans la période). Vallée sèche suspendue. Voir vallée suspendue.

1
Uraninite - 398 - 399

Uraninite.n.f. Voir uranium.


V
gummite ("produits jaunes" constitués de UO, U0 3,
Pbû,H20).
Uranium.n.m.
Elément radioactif naturel(Sym.U;n.at. 92; m.at.238,07;
Urgonien.n.m.
ion 4+ de rayon 0,97 A0 ; d.18,7). Isotopes naturels de Faciès du Crétacé inférieur daté du Barrémien à
l'uranium: (234u, 235u, 23Bu), isotopes artificiels l'Aptien. Constitué de calcaires blancs à Rudistes et
(233u, 236u, 237u, 239ul- Orbitolinidés. Voir tabl. stratigraphie. V. Val.n.m. • �-c)""'-!�JI _,
L'uranium se trouve dans certains minéraux acces­ Symbole chimique du vanadium.
soires(zircon, monazite, apatite...) de granites et de
Urodèles.n.m. -�l..tJl.i...:, Voir relief structural.
syénites. On le trouve sous forme d'oxyde U3 Os dans .(.:..l:ü��I) Valache.(ou valaque). ._;.)U _,i <.!.l)U U:...;--o
Vallée en V. Voir
l'uraninite et dans la pechblende. L'altération de Amphibiens représentés actuellement par les sala­ (phase de la valache). Phase tectonique située à la li­
l'uraninité dans les filons hydrothermaux, donne la mandres et les tritons. Crétacé-Actuel.
Vacuité.(stade de vacuité). - tJ.,_i.ll U:...;--o
mite de l'ère tertiaire et de l'ère quaternaire. Voir tabl.
stratigraphie.
Voir géosynclinal. • • 1 _,_.;.J 1- _,_..L;..J 1
Valangien.n.m.
Etage du Crétacé inférieur. Voir tabl. stratigraphie.
Vacuolaire.adj.
Se dit d'une structure des roches à nombreuses vacu­ Valdonnlen.n.m.
oles et bulles. Faciès du Crétacé supérieur, il est saumâtre. Voir tabl.
stratégraphie.
Vacuole.n.f.
Cavité dans une roche. Vallée.n.f.
Depression allongée drainée par un cours d'eau
Vadose.adj. (vallée fluviale), ou par un glacier (vallée glaciaire).
Une vallée glaciaire a généralement une forme en U.
Se dit de l'eau qui circule sans s'y arrêtrer. Terme éten­
Une vallée fluviale peut avoir une forme en V ou à fond
du aux dépôts que cette eau abandonne au passage
plat. Voir modelé glaciaire.
dans ces zones(pisolites vadoses, par exemple).

Vague.n.f. Vallée aveugle.

Inégalité de la surface d'une étendue liquide (mer, en Vallée dont le drainage superficiel est interrompu vers
particulier), due aux diverses forces naturelles qui l'aval par l'absorption des eaux dans le sous-sol.
s'exercent sur le fluide en mouvement (courants, vent Vallée sèche.
etc). Les vagues traduisent la houle. Celle-ci se carac­
Vallée autrefois occupée par un cours d'eau et qui ne
térise par:
- sa longueur d'onde, distance entre deux crêtes de l'est plus. Ce genre de vallée se trouve généralement
en pays karstique où le réseau hydrographique peut
vagues consécutives(L, en mètres);
devenir souterrain. Voir modelé karstique.
- sa hauteur, dénivellation entre la crête et le creux de
la vague(h, en mètres);
- sa période, temps écoulé entre le passage de deux Vallée suspendue.
crêtes successives au même point(T en secondes).
Vallée qui débouche sur un abrupt qui ne correspond
- sa direction de propagation, direction dans laquelle
pas à son profil d'équilibre. Voir modelé karstique,
se déplacent les vagues et qui est perpendiculaire à
modelé glaciaire, valleuse.
celles des crêtes(elle s'exprime en fonction des points
cardinaux ou en degré par rapport au Nord);
- sa vitesse de propagation ou célérité (C = HT qui Vallée.
s'exprime en mis); (basaltes des vallées). Voir relief volcanique.
- sa cambrune, qui est le rapport entre sa hauteur et sa
longeur d'onde(= H/L). Vallésien.n.m.
Dans le cas de profondeurs infinies, ces caractéris­
Division stratigraphique du Miocène, caractérisée par
tiques dépendent du vent, de sa force, de sa vitesse, et
des dépôts continentaux. Voir tabl. stratigraphie.
également de la distance sur laquelle il a soufflé, appe­
lée "course". Au voisinage des côtes, lorsque la profon­
deur devient faible, inférieur à la demi-longeur d'onde,
Valleuse.n.f.
ces caractéristiques vont se modifier(sans la période). Vallée sèche suspendue. Voir vallée suspendue.
- 401 Versilien
Vallum - 400

d'organismes calcaires ou siliceux. Tout d'abord, la La vase est plastique. C'est une propriété qui est due à sé dans les régions les plus arides. Patines et vernis
Vallum.n.m.Voir modelé karstique.
vase contient une proportion variable de sables fins et la finesse des éléments minéraux (silts et argiles), à la sont dus, semble-t-il à des mouvements de descente
Valve.n.f. de silts beaucoup plus abondants. Ils sont formés de présence d'eau et d'une quantité suffisante de liant et de montée de l'eau apportée par les rosées noc­
fragments très fins de quartz, de feldspaths, de micas, (argiles et colloïdes divers}. On peut donc la déformer, turnes, qui doivent à leur forte teneur en acide carbo­
Chacune des deux parties de la coquille de certains abondants dans certaines vases, de minéraux lourds la mouler la modeler et en faire des briques, des poter­ nique un grand pouvoir dissolvant, mais n'ont pas le
Mollusques, Brachiopodes, Crustacés. divers. De plus on y rencontre toute une série de miné­ ies grossières, des maisons de terre battue, etc. temps de pénétrer profondément dans la roche avant
raux phylliteux (séricite, chlorite, etc}. Et, pour finir, les Cette plasticité dépend de la teneur en eau. Rappe­ la remontée diurne par évaporation. La coloration
Vanadium. minéraux argileux, colloïdaux et qui seront responsa­ lons, en effet, que la vase peut être successivement un noire est due à l'abondance des sels de manganèse.
bles de certaines propriétés de la vase. Du point de solide lorsqu'elle contient peu d'eau ou qu'elle sèche,
Métal blanc (Sym.V; n.at. 23;m.at. 50,95; ion 5+ de ray­
on 0,59A°; d.5,7) relativement rare, disséminé dans un vue minéralogique, on trouve surtout des illites, kaoli­ un corps plastique si l'on ajoute une quantité adéquate Verre.n.m.
nites, montmorillonites et d'autres minéraux plus rares d'eau et un liquide visqueux s'il y a excès d'eau. Voir Magma refroidi très rapidement sans donner des cris­
grand nombre de minéraux et de roches diverses. Il
rencontrés dans des conditions particulières estuaire. taux donnant des roches volcaniques vitreuses ou
constitue des oxydes (karélianite V2 03; nolanite Fe3
d'alimentation ou physico-chimiques du milieu hyalines.
V7 015, montroséité VO(OH)), des sulfures (patronite
(minéraux authigènes, par exemple). Vasque.n.f.
VS4, sulvanite Cu3 VS3}. Présent dans les filons métal­ Du point de vue biodétritique, signalons les coquilles et Pseudo-lapiez ou relief en creux. Les vasques évolu­ Verre de Darwin. Voir tectite. �_,. JIJ (�j
liques, dans des roches sédimentaires. fragments des innombrables Mollusques qui vivent ent activement à l'air libre. La forme en creux, assez
dans les estuaires (huîtres, moules, cardium, etc.). On régulièrement ovale en plan s'explique par une at­
Vanadifère.adj. trouve souvent les Foraminifères, les spicules taque de la roche soit par le sol humide, soit à l'air libre,
Verre de Libye. Voir tectite. � (�j
d'Eponges siliceux, les Ostracodes, les Diatomées, les par de l'eau acidifiée, par des lickens.
Qui contient du Vanadium.
Coccolithes, etc.
- ',.S.l.:'-4- �
Verrou glaciaire.
Vannage.n.m.
Dans la phase active, l'eau d'imbibition est l'un des fac­
teurs les plus importants qui sert de véhicule aux nom­
Vaucluslenne.(source vauclusienne) - t�
breux échanges physfco-chimiques ou biochimiques,
Entraînement des particules fines par les courants
d'eau (marins ou fluviatiles) ou par le vent. qui se manifestent dans la vase.
. '-'-�1
. - Llt.......:.1 - . I-�
- . - ......:i� -• · Voir modelé glaciaire. . ½ .l.:'-4,� .J Le
Voir source vauclusienne.
D'autre part, elle entre comme, composant dans les
. '
�-��
Variété.n.f. Voir taxon. principaux complexes ferrugineux et organiques. De Versant.n.m.
.....i.:i.....o - ._,..� plus, l'eau d'imbibition est généralement salée et con­
Vaugnérite.n.f.
Variolite.n.f. ½ .J �I
tient de nombreux sels nutritifs utilisables par les orga­ Portion de terrain incliné comprise entre une hauteur
Lave spilitique en coussins, comme dans les alp�s. Variété de syénite à microcline et plagioclase
nismes et les microorganismes. et une région basse voisine. Ex/ Versant d'une mon­
(andésine), avec biotite abondante et hornblende
Dans la phase active, la matière organique est assez tagne, d'un vallon.
Variolitique.adj. verte. C'est un faciès de bordure des granites.
abondante dans les estuaires et dans de nombreuses
Qualifie la structure des laves basaltiques ou spili­ vases littorales. Elle va des matériaux vivants, ou morts Versant(bassin versant). - � I ��
tiques montrant de petites boules (varioles) récemment, jusqu'à une matière organique complé­ Vectorielles.adj. - �l:>. _,i ;; o, o,
.• :s '?' -., Voir bassin hydrographique. . ....à� I��
"' ;;; ,
blanchâtres, grises ou violacées à structure fibroca­ ment dégradée et fixée sur les sédiments fins, sous
diée. Ces boules se sont constituées de lattes de pla­ forme d'un complexe à peu près stable, l'humus des (propriétés vectorielles). Propriétés physiques variant
gioclase prises dans du verre, et parfois accompag­ agronomes. Versant convexo-concave.
.� ..,.. �
en fonction de la direction. �
nées de petits minéraux !erromagnésiens. Dans les vases, il faut distinguer deux zones très diffé­ .. , ;;; ,

rentes:
Veine.n.f. Les versants convexo-concavès sont des versants
Varisque. - La pellicule superficielle, oxydée et jaune ou
légèrement rougeâtre, riche en oxydes de fer, témoig­ Mince lame de substance utile.Ex. Veine de charbon. lisses, sans ravinement, recouverts d'un manteau de
(cycle varisque} Voir herynien. débris, mais le profil convexe, en haut, concave en
nant d'un milieu oxydant souvent très riche en eau et
plus fluide. Velates.Gastéropode de !'Eocène. 4.::.:.11 bas, la section convexe et la section concave étant
Varve.n.f. - , 1_,.h.:i'J I �� - La zone profonde, généralement de couleur foncée, séparées soit par un simple point d'inflexion, soit par

·ru:.r11��
Mot scandinave désignant un phénomène rythmique,
grise ou noirâtre, qui est un milieu réducteur où l'on
trouve des sulfures de fer, qui peuvent cristalliser, surt­
Verbeekinidés.n.m.
une section intermédiaire rectiligne.

Voir Fusulinidés. Versant de Richter.


étendu à des dépôts qui manifestent justement une sé­ out dans des restes d'organismes.
dimentation rythmique. Surtout appliqué à des argiles La teneur en calcaire varie beaucoup selon les ré­
gions. Dans le cas des vases d'estuaires, on peut noter Vergence.n.f. C'est un versant réglé (voir ce mot) de pente forte tail­
plus ou moins chargées de quartz très fins, déposées
au quaternaire dans des lacs périglaciaires et tradui­ des variations importantes de teneur en calcaire selon lé dans la roche en place.
sant, des alternances saisonnières. Les varves sont la zone fluviale ou marine. C'est le sens de déversement ou de déjetement d'un
utilisées dans les datations absolues. En ce qui concerne les propriétés physiques de la pli, et qui est à l'opposé du sens du pendage du plan Versant réglé.
vase, la teneur en eau conditionne la consistance de la axial de ce pli. C'est un versant lisse, sans ressaut ni racine, de profil
Vase.n.f. vase. Très réduite, 30 à 40% d'eau par rapport au rectiligne sur presque, toute sa hauteur. Il peut être
�� - � - � � ., poids sec, on aura une vase dure, compacte, sur la­
La vase est un dépôt cara�té;istique 'des estuaires, Vermicullte.n.f. Voir argiles. taillé dans la roche en place ou être recouvert d'un
quelle on peut marcher; plus importante, de 50 à manteau de débris.
mais aussi de certains lacs et de nombreux fonds ma­ 100%, on aura une vase molle dans laquelle on
rins, littoraux ou de grande profondeur. Vernis du désert. Versilien.n.m.
s'enfonce et marche difficilement; de 100 à 200%, on ��
On divise les composants de la vase en deux ensem­ aura une vase fluide, inconsistante parfois même li­
bles, l'un "interte", invariable, l'autre dit "actif". La phase (ou patine désertique}. Enduit superficiel d'un noir bril­ Equivalent du Flandrien ou du Mellahien au Maroc. Et­
quide, sur laquelle il est impossible de prétendre se dé­ lant, épais de quelques dizaines de millimètres, locali- age marquant la fin du Quaternaire, caractérisé par
inerte est formée des éléments minéraux et des débris placer.

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_I
Vertébrés - 402 - - 403 Volcan

une transgression sur les bords méditerranéens. Voir pendent de la viscosité des laves et des phénomènes
Virglorien.n.m. Vivianite.n.f.
Quaternaire. explosifs. D'autres facteurs interviennent aussi comme
Etage du Trias inférieur. Voir tabl. stratigraphie. Phosphate Fe3 (P04)2 8H20; du système monocli­
la topographie, le milieu (marin ou continenta,1), la dis­
nique. Se présente en cristaux prismatiques aplatis lat­
Vertébrés. n.m. position stratigraphique des terrains, l'état tectonique
Virgula.n.f. Voir Graptolites. éralement. Parfois concrétionnée et globulaire, en in­ de la croûte. D'une manière générale on peut distin­
Voir classification. crustations fibreuses. ou en lamelles, en éventails. guer quatre types d'éruption;

---=�
Viridlne.n.f. - �..,J.i.:.I - .:r.,>,½� Egalement terreuse ou pulverulente. Presque incolore 1- Type hawaïen: Il est caractérisé par des épanche­
Verticale. à bleu-vert, indigo et noir bleuâtre . Clivage micacé ments de lave très fluide, toutes les autres manifesta­
Voir andaloustte.
parfait. Se forme dans la zone d'oxydation des gîtes de tions(explosions, projections, formation de cône de
(déviation de la verticale). Angle que font en un lieu
chalcopyrite. Produit d'altération des Phosphates fer­
donné la verticale et la perpendiculaire au géoïde. Voir Virtuel.adj. '-:f""'J�I - <..f..>-:� - '-:f"°.;,J scories) restant fort réduites. Quand le type a été défi­
romagnésiens des pegmatites. Aussi dans des roches ni, le cratère du Kilauea, qui a servi Je modèle, était un
géodésie. Se dit d'un minéral qu'on ne trouve pas sous forme de
sédimentaires et des alluvions recentes (cavités des lac de lave bouillonant en permanence, et parfois dé'
cristaux dans une roche, mais dans d'autres conditions
' fossiles, faces d'ossements). bordant en donnant une coulée, mais il s'est vidé de­
Vésuvianite.n.f. - ·(.'.à .. physico-chimiques, on aura la formation de cristaux.
""-'-:-' • .J-r:-! Ex. quartz virtuel: un verre volcanique qui ne contient puis, de sorte que le modèle récent est plutôt le Nira­
Voir idocrase. Volcann.m. gongo, au Kivou(Afrique centrale).
pas de cristaux mais contenant 50% de Si02, Voir

Vésuvien. Voir volcan. norme.

Vésuvite.n.f. Voir tephrite.


' Viscosité.n.f.
�.J� 1- Qualité glissante d'un corps dont les parties sont·
tellement engagées les unes dans les autres qu'elles A B
Vexillum.n.m.
Voir zoophycos.
r� s'étendent plutôt que de se déplacer. 2- Qualité de ce
qui est pâteux. intermédiaire entre le fluide et le solide.
3- Résistance à la déformation angulaire.
Vicarlance.n.f.
t_,.:.::.
':r'U...::........1 J_,.b..::. JÎ
Dans le domaine de l'évolution, il s'agit de formation Viséen.n.m.
des espèces différentes à partir d'une espèee souche Etage du Carbonifère inférieur. Voir tab. stratigraphie.
à cause d'une barrière géographique (île par exem­
ple). Dans ce cas on peut parler de spéciation allopa­ finea
D
Visher
trique.
(test de Visher). Voir granulométrie. champ de cendres
Vicariants.adj.
Vistule.n.m. U_,.::;.......i.lJ�I
(éléments vicariatns). Eléments qui peuvent se rem­
placer mutuellement dans un minéral sans profonde Voir Weichsel.
modification de la structure cristalline.
Vitrain.n.m.
'
Viconite.n.f. Voir tiphrite. (ou vitrinite). Voir charbon.
Vieux-grès-rouges. . ��
...:.....,,.JI
Les quatres types traditionnels d'éruptions volcaniques.
� A. type hawaiien. B. type strombolien. C. type volcanien. O. type péléen.
Vitreux.adj.
. I"'= .ü ..r"-"-j '-r-' 1..:...
.J
Formation détritique, continentale et lagunaire Synonyme hyalin. Qui se rapporte au verre. Lieu où il y a émission des laves et des gaz chauds. Au sens strict, Je mode d'activité hawaïen se définit
(conglomérats, grès, arkoses, une faune lacustre con­ t ., "' Cela peut se passer à l'air libre ou sous l'eau. Par re­ donc par la permanence de l'éruption, la faible propor­
stituée de Gigantostracés et des Placodermes) dépo­ Vitrificatlon.n.f. froidissement, ces la11es donnent des roches effusives tion des projections et la pépondérance des formes de
��-��
sée au cours du Dévonien sur un continent du Nord de ou volcaniques. lave fluide; des fontaines de lave jaillissent des évents
l'Atlantique (continent réunissant le bouclier canadien, Transformation en verre (fusion d'une roche et refroi­ Un volcan comporte un cône volcanique qui entoure Je à la manière de jets d'eau (tire fountain); sur Je sol, la
le bouclier baltique, l'Irlande et l'Angleterre). Voir Nou- dissement rapide). cractère. Dans le cratère on a la sortie des laves appe­ lave dégazéifiée, sans bulles, le pahoehoe, continue à
veau-grés-rouges. lée cheminée volcanique. Un volcan peut se former en s'écouler tandis que se solidifie une croûte très mince,
Vitrifié.adj. une seule phase d'éruption (volcan monogénique), en sorte de pellicule élastique, si bien que l'asoect de la
plusieurs phases successives separées par des péri­ coulée est celui de la peau rugueuse d'un vieil élé­
Villafranchlen.n.m. � ;J_iJ
J Qui a subi une vitrification.
odes de repos (volcan paygénique). Un volcan central phant à chair flasque. Le pahoehoe n'est pas Je seul
Formation qui correspond à la transition e�tre Jes ères
tertiaire et quaternaire. Les sédiments villa franchiens
Vitrinite.n.f. �.t.,:.
- J..,.....il �1 est celui alimenté par les mêmes cheminées. Des vol­ type de lave représenté dans Je volcan hawaïen, mais
cans fissuraux ou linéaires résultent des éruptions alig­ il n'y a pas de volcan hawaïen si on ne le rencontre
ont livré les plus anciennes industries paléolithiques,
ainsi que les fossiles des derniers mastodontes coex­
-�� nées sur une cassure en extension. Les cônes pas.
Synonyme de vitrain. Voir charbon. emboîtés se sont édifiés successivement autour d'un 2- Type strombolien: Le mode d'activité stro1 1bolien
istant avec un type de cheval archaïque.
cratère, les cônes adventifs sont édifiés sur les flancs (du nom du volcan Stromboli, une des îles Lipari, situé
d'un cône plus grand, et sont tous alimentés par la au Nord de la Sicile) est sinon continu, du moins ryth­
Villiaumite.n.f. Vitrophyre.n.m. même cheminée. Un cône égueulé est un cône détruit mique, de temps à autre, le volcan projette une co­
Fluorure Na, F du système cubique. Présent acciden­ en partie par une poussée de laves ou par une explo­ lonne de gaz et de pierres. Habituellement ces explo­
Roche magmatique effusive à porphyroblastes
tellement dans des syénites néphéliniques. sion. La morphologie et la structure des volcans dé- sions ne présentent aucun danger, les matériaux
(cristaux assez grands) pris dans une masse vitreuse.
Volcanique - 404 - - 405

retombant dans le cratère même ou à proximité, mais


sont très fréquentes (plusieurs par heures); elles sont
particulièrement spectaculaires la nuit. En dehors du
cratère, les matériaux vont glisser sur une pente
guille (400m de hauteur en 1902, à la montagne Pe­
lée) à la verticale de la cheminée. L'aiguille craque en
se solidifiant et ne tarde pas à s'écrouler par frag­
ments, de nouvelles nuées ardentes pouvant résulter
w
d'éboulis, comme la Sciara del fuoco du Stromboli. Aux de ces éboulements.
périodes de paroxysme, la lave peut s'épancher par Le type péléen peut aussi donner lieu à des intumes­
effusion. cences qui restent souterraines, mais à fleur de sol, in­
Les matériaux rejetés par une éruption strombolienne trusives, métamorphisent leur toit, et n'apparaissent
W. � 1- Willemite.n.f. Voir zinc.
sont donc des laves et des scories, en quantités com­ que si l'érosion les dégage. Ce sont des crypte-dômes - ..>-"J
parables. comme ceux de l'ensemble volcanique du lac Toya à Symbole chimique du tungstène.
Le volcan classique, à cône et coulée, est dit volcan Hokkaïdo, île du Nord du Japon.
Wiltonien.n.m.
strombolien, même s'il n'est pas dû à une activité ryth­ Les dômes péléens d'extrusion n'ont pas de cratère à Wackestone.n.m. <,r-�-,
mique. leur sommet, mais ils peuvent apparaître dans un Faciès culturel préhistorique d'Afrique du Sud.
3- Type vulcanien: Le type vulcanien tire son nom du cratère antérieur, ouvert au sommet d'un cône de sco­ Voir carbonatées (roches). L'industrie lithique du Wiltonien comprend de nom-·
volcan Vulcano, situé dans la plus méridonale des îles ries.
Wadati-Benioff. n...i� breux microlites et des perles en pierres perforées. Les

Lipari. La lave, netteme.nt . moins fluide que dans les haches polies sont rares, mais c'est avec le Wiltonien
. ..J�Jl.h.:.
types précédents, se sohd1fle très rapidement; aussi la qu'apparaissent les plus anciennes poteries de cette
Volcanique.adj.
cheminée se bouche-t-elle entre chaque éruption et (plan de Wadati-Benioll). Synonyme de plan de Beni­ région. Les trouvailles les plus récentes sont origi­
l'activité se réduit alors à quelques émissions latérales Qui se rapporte aux volcans. Voir relief volcanique. off. naires du début de l'age du fer, c'est-à-dire du XIIIe
de vapeurs soufrées. Le paroxysme éruptif est au con­ siècle avant J.C.
traire très violent; la lave est alors pulvérisée en cen­ Volcanisme.n.m. Wealdien.n.m.
dres ou projetée sous la forme de ponces (laves ac­ Faciès continental ou côtier (conglomérats, grès, ar­
Withérite.n.f.
Ensemble des manifestations volcaniques et des
ides très bulleuses). Les matériaux grossiers ne giles rouges et vertes) du Crétacé inférieur. Se trouve
phénomènes qui s'y rapportent.
représentant qu'une faible proportion du total projeté. en Espagne, Allemagne, France . .. Carbonate Ba C03, du système orthorhombique. Se
L'éruption s'accompagne de l'émission d'un panache
de fumée qui retombe en parasol, comme lors d'une
Volcanologie.n.f. présente en critaux toujours maclés polysynthétique­
Weathéring.n.m. Météorisation. ment, individus en masses, en encroûtements fibreux,
explosion atomique, mais les ponces sont aussi méses (ou vulcanologie). Etude des volcans.
au raz du sol, en nuées ardentes comme celles du type mamelonnés. Incolore, blanche, jaunâtre ou grisatre,
suivant. bon clivage prismatique. Se forme dans des filons hy­
Volcano-sédimentai re.adj. <.F-.,....J .,;is >:'
Le coulées vulcaniennes sont rares et peu étendues: Webstérite.n.m. drothermaux de basse température, en association
_'. . < ' . ï1 :, . -,
i.,:;:.u..) ,-, , , ,À

elles se solidifent très vite, même sur des pentes ra­ Qualifie une formation géologique où il y a du matériel . �-, �.J->-="; ..,.... t..,...
avec la barytine et la galène.
pides; elles sont formées de laves peu fluides, telles sédimentaire et du matériel volcanique. Voir pyroxénolite.
que les rhyolites.
4_ Type péléen: la montagne Pelée, à la Martinique, Volcanostratigraphie.n.f.
Wolfram.n.m. Î 1 ;J� 1
Weichsel.n.m.
qui s'est rendue tristement célèbre par son éruption de Synonyme de tungstène et de wolframite.
1902, a servi d'exemple pour le quatrième type. La Glaciation du Quaternaire équivalente du Würm.
lave, même si elle a été émise a forte température, est Voir téphrochronologie. Wolframite n. f.
très visqueuse (rhyolite, domite, dacite). Les éruptions Wenlockien.n.m.
sont séparées par de longs intervalles. Elles commen­ Oxyde, tungstate (Fe, Mn) W04, du système monocli­
Volgien.n.m. �I Etage du Silurien supérieur. Voir tabl. stratigraphie.
cent par une phase préliminaire caractrisée par des nique. Se présente en cristaux lamellaire ou prisma­
émissions de fumées et de cendres; puis une gigan­ Faciès boréal du Portlandien (Jurassique supérieur). Werfénien.n.m. tique. Couleur brun rougeatre, brun noirâtre. La com­
tesque explosion se produit, émettant un panache Voir tabl. stratigraphie. position varie de Fe W04 pour la ferbérite à Mn W04
comme dans une éruption vulcanienne. Mais en même Etage inférieur du Trias. Voir tab. stratigraphie. pour l'hübnérite. Les deux variétes sont parfaitement
temps des nuées ardentes à blocaux sont émises par Voûte mouillante. clivables. La wolframite se forme dans des pegmatites,
le sommet éruptif ou par des fissures latérales. Ce sont et des filons hydrothemaux de haute et moyenne tem­
des nuées foncées, composées de blocs et de cendres
Werhlite.n.f. Péridotite. pérature dans les greisen et, concentré, dans les plac­
enveloppés par de la vapeur d'eau plus ou moins char­ ers alluvionnaires.
gée de cendres formant entre eux matelas. La nuée Voir modelé karstique. Wernérite.n.f.Voir scapolite.
descend en roulant sur le sol, à des vitesses variant Wommastonite . n. f.
entre 1 O et 1SOm/s, précédée d'une onde aérienne Vraconien.n.m. Voir pyrosène, et pyrosénoïde.
comparable au "souffle" des avalanches, auxquelles Westphalien.n.m.
elle ressemble par bien des aspects. Comme les ava­ Partie supérieure de l'Albien (Crétacé inférieur). Voir Etage du carbonifère supérieur. Voit abl. stragiraphie.
tabl. stratigraphie.
lanches, elle détruit tout sur son passage, renversant Wulf. (Canevas de Wulf)
les murs et, de plus, brûlant les arbres. C'est une nuée
Vulcanien.adj. Voir canevas
ardente qui en 1902 a détruit Saint-Pierre à la Marti­ Whitlockite.n.f.
nique, catastrophe dans laquelle toute la population Voir volcan. Minéral: Ca3 (P04)2. Würm n.m
trouva la mort, à l'exception d'un prisonnier protégé Î J_,.i.J 1
., ,,. ' > 0,
par les murs épais de son cachot.
Ensuite se produit une intumescence en dôme ou ex­
Vulcanite.n.f. '-;cùLS:'.,;j 1 - �lili Wildflysch.n.m. �..>-" ..r:-<' � Dernière glaciation importante du Quaternaire (75000
trusion de lava pâteuse, qui peut se transformer en ai- Synonyme de roche magmatiqu� volcanique. Voir flysch. à 10000 ans). Equivalent du Voltanien au Maghreb.
- 406 )07

X y
Xanthophyllite. n.f.
Y.
Voir mica dur.
Symbole chimique de l'yttrium.
Xe.
Symbole chimique du xénon.
Yardang.n.m. t-=' 1�·
Sillons parallèle s creusés par l e vent dans les rochEl
Xénolite.n.m. -�.) �- U".,.....,,� tendre s, les argiles ou les limons.

-�� Yb.
Espèce d'enclave dans une roche magarnti q ue .
Symbole chimique d e l'ytterbium.

Xénomorphe.adj. � - �.J 'll I i"'= =


Yoldia.
Synonyme d'allotriomorp h e. Se dit d'un m in éral q ui Lamelibranc he cryptodonte . Crétacé-Actue l.
présente de s cristaux n'ayant pas d e form e s cri stal­
line s bie n définies. S'oppose à autornorp h e (Voi r ce · 'I
Yprésien.n.m.
mot). C.S->-= j.,
Etage d e l'Eocène inférieur (ère t ertiair e ). vo'ir ta:l
Xénon. stratigrap hie.

Gaze rare (Sym.Xe;n° at.54; m.at.131, 3 ); C'e st le plus


lourd des gaz rares de l'air.

Xénotine.n.m.
Minéral phosphate YP04 (quadratique).

Xiphosures.n.m. .r.)�
Arthropode s appartenant au groupe d e s Mérostomes .

..
- 408 Zirconium - 409

z pegmatites et les carbonatites, le zircon cristallise tar­


divement mais il y est parfois très abondant.
Par contre, dans les roches volcaniques où le zircon
est plus rare (les biotites des laves ne possèdent ja­
Zone tachetée.
Voir sol ferralitique.

mais de taches pléochroïques) on ne le trouve guère Zonéographie.n.f. J�1..3t'·,:.


que dans les nappes de ponces à chimisme rhyolitique
ou dacitique ainsi que dans les enclaves homogènes
Voir métamorphisme.
Zancléen.n.m. - Le groupe rhomboédrique, chabasie [Si4 Al2 012]Ca, nées proprement dans le réservoir volcanique de ba­
SH20, comprenant, aussi la gmélinite et la lévyne. saltes (Cambodge, Madagascar ...) ou de trachytes
Etage du Pliocène, équivalent du Tabianien (ère ter­ Zooflagellés.n.m.
(Gantai).
tiaire). Voir tabl. stratigraphie. - Le groupe cubique de l'analcime [Si2 AIOs] Na, H20,
Voir Flagellés.
la faujasite [Sis Al4 024]Na2 Ca, 1SH20.
Zirconium.n.m.
Zaphrentis.
Corps simple (Sym Zr; n.at.40; m.at.91,22 ); ion 4+ de Zoogène.adj.
Voir Tétracoralliaires. Zinc.n.m. rayon 0,79A°; d.S,5), métal blanc à éclat métallique. On
Corps simple (Sym. Zn; n.at.30; m.at.S5,37; ion 2+ de le trouve sous forme de zircon, dans les syénites et les
Zechstein.n.m. - .s_,ï.J
-
IV'""� 1 rayon 0,7 4 A °; d. 7,1), métal dur d'un blanc bleuâtre granitoïdes.
-�� - .,,.-:.1� - oi...!...:JI ��

•• :·. '· 11 qu'on trouve dans la nature sous forme de blende Qualifie une roche sédimentaire constituée par des an­
. �.)-' (ZnS), de zincite (ZnO), de smithsonite (ZnC03), de Zn. imaux ou contenant des débris de leurs coquilles et
Permien supérieur, équivalent du Thuringien. Voir tabl.
calamine [Zn(Si2 07) (OH)2 H20J. de willemite Zn2 Symbole chimique du Zinc. tests. Voir bioclastique, biodétritique, bioherme, bio­
stratigraphie.
Si04. srome, boundstone.

Zeilleria. L..•.1.. Zoanthaires.n.m. - ..::...�ytj


Brachipode très proche des Térébratules.
-�,.)
Zincifère.adj. �.;L:.. - ,?.:, - ..tl.:..:,... Voir Cnidaires. -�.}-'Il jJ 1.:., 4,. � I Zoophycos.(ou zoophycus).

Zéolite.n.f. Qui contient du zinc. . d.:. j _,j Zoécie. n.f. Nom général englobant de nombreuses espèces par­
.i��
Famille de minéraux tectosilicates calciques, alcalins mi lesquelles: Cancellophycus,Spirophyton, Vexillum.
ou alumino-silicatés. Zinwaldite.n.f. Voir mica. Concernant Cancellophycus-Spirophyton: sont des
Les zéolites possèdent, dans leur trame silicatée, de Voir Bryozoaires. (•_._.I., bIl ..::...L.:.1�1 .l.il) traces de morphologie très voisines, en coups de ba­
larges canaux qui contiennent des molécules d'eau lais. A partir d'un axe central vertical, généralement
lâchement liées. Cette eau peut être perdue, par Zircon.n.m. proéminent (rachis), on observe des spires curvilignes.
chauffage inférieur à 200°C, ou reprise, sans que le Nésosilicate ZrSi04, du système quadratique. Se pré­ Dans certains cas, des ostioles ou des loges sont v1s1-
minéral soit détruit. De plus, l'eau expulsée peut être
sente en cristaux prismatiques courts, parfois bipyram­
Zoïsite.n.f. Voir épidote. �..,.:, bles entre les spires. Très abondants dans les sédi­
remplacée par différents composés chimique (H2S, ments fins, surtout calcaires argileux, déposés en mi­
idaux, de section carrée. Parfois en grains irréguliers.
CCl4, gaz rare, etc). Et ces échanges sont également lieu calme. Cancellophycus est plus particulièrement
Incolore, jaunâtre, grisâtre, verdâtre, brun jaunâtre,
Zonal(sol zonal). Voir sol. représenté dans le Mésozoïque(Lias); son équivalent
réversibles (tamis moléculaire). rouge (variété hyacinthe). Tèr dur, à clivage imparfait
paléozoïque serait spirophyton, abondant dans le Dé­
Les zéolites peuvent enfin échanger leurs cations et cassure conchoïdale. Minéral accessoire, commun,
2 vonien-Carbonifère. Ce sont des traces littorales ou
(Ca <---> 2 Na + ou Si, Na <---> Al, Ca) par exem­ des roches éruptives acides et sodiques, et de leurs Zonation.(des cristaux). sublittorales, ou encore bathyales. On les interprète
ple, selon bien des manières (permutites). dérivés métamorphiques. Aussi en grains dans les al­
maintenant comme des pistes résultant de
Parmi les très nombreuses variétés de zéolites nous luvions (souvent avec l'or). Voir cristal. l'exploitation des vases sous-marines par des organis­
citerons: Dans les roches acides, comme les granites et les
mes limivores.
- Les zéolites fibreuses, natrolite (ou mésotype) [Si3 gneiss, il s'agit d'un minéral accessoire, tôt cristallisé,
Zonation(des sols). Voir sol. Vexillum se présente en trace conique plus ou moins
qui est souvent inclus dans les biotites nées plus tar­
Al2 010]Na2, 2H20; mésolite [Si3 Al2 01013 Na2, Ca2, striée en forme de vase. La base (partie supérieure du
divement. Les cristaux de zircon sont alors entourés Zone.n.f.
8H20; thomsonite [Si5 Al5 020]Na Ca2, SH20; scoléci­ blanc) montre généralement un limbe plus ou moins
d'une auréole noire, dite auréole polychroïque due à
Voir stratigraphie. épaissi autour d'un centre. Ces traces sont des té­
té [Si3 Al2 01 al Ca Al2 3H20, édingtonite [Si3 Al l'action des rayons alpha échappés pendant des mil­
moins d'une activité animale.
010]Ba Al2, 4H20, lions d'années du zircon contenant du Th et de l'U, en
Zone d'aération. -½_,..:JI üb..:....
- Les zéolites lamellaires, heulandite [si7 Al2 ürn] (Ca, substitution isomorphique du Zr. Le zircon, lui-même,
peut perdre sa biréfrigence et diminuer de densité ."---:,_,..:JI JU....:.
Na2), SH2 0; stibite ou desmine [Si7 Al2 01 s]Ca, Zoophycus. Voir zoophycos. ..::...�
sous l'effet de ces mêmes radiations et aussi en raison Voir nappe d'eau souterraine.
7H20; épistilbite [Sis Al2 016]Ca, 5H20; brewstérite des tensions que crée le remplacement de U(0,97 A°)
[Sis Al2 016] (Ca, Ba, Sr), 5H20, par un ion plus gros, Pb(1,32 A0). Le zircon admet alors Zone de départ.
- Les zéolites, du groupe orthorhombique, gismondine un état métamixte qui lui confère l'aspect d'un produit Zr. Î >:cÙ�.; jJ 1.:,....;
amorphe (malacon). Rappelons que le zircon n'est pas Voir nappe d'eau souterraine.
[Si2 Al2 Os]Ca, 4H20; laumontite [Si4 Al2 012JCa, Symbole chimique du zirconium.
4H20; mordénite [Si1 Al2 024] (Ca, Na2)7H20. le seul minéral radicactif des roches car il partage cette
0 caractéristique avec les sphènes, les apatites, le alla­ Zone de saturation.
- Les zéolites du groupe monoclinique, phillipsite [Si5 nites, les monazites et les xénotimes. Voir nappe d'eau souterraine.
Al3 01 sJKCa, SH20; harmotone [Sis Al2 01 s]Ba, Dans les roches neutres et sous-saturées comme les Zone isopique. ¼-:' W..::..... � 1.:,..:..0 üb..:.... Zyrianka. �C
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.
SH20. syènites et syènites néphélinique ainsi que dans les Equivalent sibérien de la glaciation vistulielle.
Voir isopique.

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- 412 - - 413

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