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H. Houle et M. Pratte. La fonction de conseiller pédagogique au collégial, Cégep de Sainte-Foy et Regroupement des collèges
PERFORMA, Sherbrooke, 2007, p. 110.
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Etchegoyan (1993), cité par M.-P. Desaulniers. « Enseigner au collégial, une profession à partager », dans Pédagogie collégiale, vol. 20,
no 3, printemps 2007, p. 7.
La collégialité
La fonction de conseiller pédagogique, tout comme la profession enseignante, implique une
certaine collégialité, comme l’expliquent Houle et Pratte :
« l’entraide, le partage des tâches, la solidarité, la discrétion sont des attitudes et des
comportements éthiques qui permettent à l’ensemble des enseignants d’assumer leur
pratique avec professionnalisme. Le respect des compétences des autres professionnels,
en particulier dans le travail d’équipe, est également une manifestation d’éthique
interprofessionnelle. »
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H. Houle et M. Pratte. Ibid., p. 110.
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Dans le cas des rencontres suggérées ou imposées par la direction, un contrat engageant l’enseignant et le conseiller
pédagogique est signé, notamment pour clarifier les rôles de chacun. Les seules informations transmises à la direction
après la fin des rencontres concernent le nombre de rencontres, les dates de début et de fin et le respect ou non de
l’entente signée par les deux parties, à moins qu’une autre permission de divulgation ait été obtenue auprès de
l’enseignant.
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Le triangle pédagogique correspond à la « triade sujet-objet-agent », soit aux relations entre l’étudiant, la matière et
l’enseignant, définie par Legendre (R. Legendre. Dictionnaire actuel de l’éducation, 2e édition, 1993).
L’autonomie professionnelle
« [C]haque profession est définie par la possession d’un savoir particulier », affirme
Desaulniers : « En raison de [leurs] connaissances, les professionnels jouissent d’une certaine
autonomie qui permet de prendre des décisions et d’intervenir. » Le conseiller pédagogique, à
titre de professionnel, bénéficie donc d’une certaine liberté d’action par rapport aux enseignants
et à la direction, et il assume les responsabilités qui en découlent. Celles-ci sont associées à
des valeurs intellectuelles telles l’honnêteté intellectuelle, l’humilité de reconnaitre ses limites et
la rigueur. Dans la même mesure où ces valeurs sont essentielles à l’éthique professionnelle
enseignante, selon Desaulniers, elles sont liées à la relation au savoir des conseillers
pédagogiques. Inversement, ces derniers reconnaissent l’autonomie professionnelle des
personnes professionnelles avec qui il travaille. Ainsi, au Cégep de Rimouski, les conseillers
pédagogiques ont comme priorité :
• de se soucier d’accroitre l’autonomie de leurs interlocuteurs;
• d’user avec circonspection de leur pouvoir d’influence.
Le développement professionnel
Selon Desaulniers, « une partie importante de l’éthique professionnelle enseignante est liée à la
maîtrise de certains savoirs théoriques ou pratiques. » Il en va de même de celle des
conseillers pédagogiques. Ainsi, la « règle générale, qui veut que tout professionnel défini par
son expertise est tenu de maintenir ses acquis grâce à une formation continue », s’applique aux
conseillers pédagogiques. Au Cégep de Rimouski, les conseillers pédagogiques ont comme
priorité :
• L’information issue des rencontres avec des enseignants peut être partagée entre
les conseillers pédagogiques dans un esprit d’entraide professionnelle. Dans une
telle éventualité, l’anonymat des personnes est préservé.
• Dans certaines circonstances, les dossiers peuvent être transmis pour référence à
un autre conseiller pédagogique. Ce dernier s’assure alors d’agir en conformité avec
les valeurs et les principes mentionnés dans le présent document.