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Langue et communication

Français

C.E.1 Cours élémentaire


Étape 2 – Niveau 1

Livre de lecture
extraits (textes)

Didactikos (Dakar), 2015

Livre numérique préparé par ADIFLOR (www.adiflor.org)

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Table des matières

1. Le lièvre, les animaux et leur grenier (page


14) 4
2. Le tournoi de lutte (page 22) ...................... 6
3. Accident sur la nationale (page 28)............. 9
4. Pour l’amour du football (page 34) ........... 11
5. Voyage au lac Rose (page 40).................... 13
6. Une case au toit pointu (page 54) ............. 15
7. Siri le coq (page 56) .................................. 16
8. Le salon de Mariama (page 62) ................. 18
9. Gora et le lion (page 68) ............................ 20
10. La famille Diop (page 74)........................... 22
11. Le village de Niouma (page 80) ................. 24
12. Le Yassa poulet (page 96) .......................... 26

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13. Règle du jeu : la tomate (page 108) .......... 29
14. Un règlement – les 10 règles à respecter
(page 120) ......................................................... 32

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1. Le lièvre, les animaux et leur grenier
(page 14)

Il y avait une fois le singe, la hyène, le lièvre, l’âne, la


vache… Tous ces animaux là avaient cultivé un champ
collectif.
Ils n’obtinrent qu’une maigre récolte pour remplir un
seul grenier. Aussi, ils décidèrent de tout garder pour
se nourrir pendant la prochaine saison des pluies.
Puis le singe, la hyène, le lièvre, l’âne et la vache
partirent travailler. Les uns partirent vers l’ouest,
d’autres au nord… Quand tout le monde fut loin, le
lièvre s’installa dans le grenier et se mit à manger, à
manger, à manger… Le grenier fut vidé.

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Alors le lièvre partit dans la brousse ramasser des
crottes de hyène. Il versa, versa, versa des crottes dans
le grenier… Le grenier fut rempli.
Tout le monde rentra et la hyène, impatiente, alla
ouvrir le grenier. Elle s’écria : « Ce n’est pas moi, ce
n’est pas moi ! » Mais le lièvre organisa un jugement :
« Ce sont là tes crottes », dit-il. La hyène fut battue et
le lièvre s’en alla.
D’après un conte wolof

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2. Le tournoi de lutte (page 22)

C’est le jour des plus grands combats de lutte de la


région. Pour la première fois, Mamadou va à l’arène. Il
se trouve une bonne place.
Les griots chantent et battent le tam-tam ; les femmes
reprennent le rythme et tapent des mains. Les lutteurs
vêtus de pagnes colorés s’avancent alors, en groupe
vers la tribune d’honneur.
Impressionné, Mamadou ne les quitte pas des yeux. À
chaque pas, les lutteurs montrent leur force. Ils veulent
effrayer leurs adversaires. Ils exécutent des pas de
danse et font bouger les bracelets de gris-gris enroulés
autour des avant-bras. Les ceintures de gris-gris se
balancent à chaque pas. La foule hurle.
Le premier combat est annoncé. L’arbitre arrive. Les
accompagnants des lutteurs prennent place autour de
l’arène à même le sol.

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L’arbitre siffle, le combat commence. Au début, les
lutteurs se font face et se menacent avec les mains et
les pied, sans vraiment se toucher ; ils jettent des
poignées de sable.

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Puis soudain, le plus vif, le plus agile a saisi son
adversaire. Il le fait plier en exécutant une pirouette
exceptionnelle. Un lutteur est bloqué au sol.
L’arbitre indique la fin du combat et soulève le bras du
vainqueur. La foule fête sa victoire.

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3. Accident sur la nationale (page 28)

Des témoins racontent qu’ils ont vu trois motos filant à


vive allure au centre de la chaussée. Les pilotes
faisaient la course malgré la présence de nombreux
véhicules.
Un groupe de villageois circulant à bord d’une
charrette a vu un gros camion qui arrivaient en sens
opposé. Mais le premier motard n’a pas ralenti. Dans le
bruit assourdissant des motos, il n’a pas entendu le
klaxon du poids lourd.
Le camion était très large, la moto l’a percuté à l’avant.
Les autres pilotes ont eu plus de chance. Le suivant a
fini sa course dans le champ bordant la route. Le
dernier, après un dérapage spectaculaire, a pu
s’arrêter.
Le blessé, immédiatement secouru, a été conduit à
l’hôpital.

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Depuis cet accident, les habitants parlent du
comportement dangereux de ces jeunes pilotes qui
risquent leur vie. La gendarmerie donne des conseils
de prudence et met en place des contrôles routiers.

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4. Pour l’amour du football (page 34)

Tôt le matin, tous les enfants de la région envahissent


le terrain. Il y a des garçons de tous âges ! Même de 5
ans ! Les organisateurs tentent de dénombrer les
équipes participantes. Au coup de sifflet, les joueurs
s’alignent.
Ce sont les plus jeunes qui jouent en premier. Deux
équipes s’affrontent pendant deux mi-temps de dix
minutes. Les garçonnets courent d’un bout à l’autre du
terrain. Le ballon vole, ricoche, roule.
Des joueurs appellent le ballon : « À droite !... À moi ! »
Coups de pieds et coups de tête se succèdent à vive
allure. Sur la touche, les aînés encouragent et
conseillent ces vaillants jeunes footballeurs.
Soudain, un cri de joie : « Un but ! J’ai marqué un
but ! », hurle un joueur.

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L’arbitre hésite. Le héros gambade joyeusement puis
saute sur ses coéquipiers pour fêter le but marqué.
Mais les têtes baissées, les regards noirs mettent fin à
sa joie. Alors il se fige au milieu du terrain, ses oreilles
bourdonnent. Il n’a pas couru dans le bon sens et il a
marqué un but contre son camp !
Pas étonnant ! ils portent tous le même maillot, celui
des Lions de l’équipe nationale.

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5. Voyage au lac Rose (page 40)

Youssouf, notre guide, nous conduit à la gare routière


de M’Bour. Il négocie le prix du voyage pour le lac de
Redba.
Sous les fenêtres des bus, les marchands ambulants
proposent des plateaux chargés de cigarettes, de
boissons ou de mangues. La chaleur commence à
envahir le bus. Notre chauffeur attend que toutes les
places soient occupées pour démarrer.
C’est enfin le départ. Les pluies violentes ont creusé
des trous et des rigoles sur la chaussée. Le bus avance
difficilement. Nous sommes obligés de faire de
nombreux arrêts. Parfois des camions bloquent le
passage ; les conducteurs demandent de l’aide pour
pousser. Le voyage durera ainsi plusieurs heures.

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Nous arrivons au crépuscule. La vision est saisissante
de beauté. Le lac rose s’étend sur 3 km2 entouré de
hautes dunes de sable blanc. En bordure du lac, sel et
sable se confondent. Des dizaines de barques en bois
foncé attendent. Certaines sont encore pleines de sel
car ici les hommes creusent le fond du lac pour récolter
les cristaux de sel. Quelques femmes déchargent les
barques et construisent des monticules de sel. Nous
voilà au village de Niaga Peul. Nous y dormirons cette
nuit. Demain, nous irons sur le lac ; peut-être aurons-
nous la chance de voir des flamants roses.

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6. Une case au toit pointu (page 54)

Ma case a un chapeau pointu


Un joli chapeau de paille
Façonné juste à sa taille

Ma case a un chapeau pointu


Qui la protège de la pluie
Du vent et de la fraîche nuit

Ma case a un chapeau pointu


Et pour le rendre plus coquet
La courge y plante des bouquets

Ma case a un chapeau pointu


Je m’en ferai un tout pareil
Pour m’abriter du chaud soleil
M.J Caron, Chante Afrique chante, D.R.

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7. Siri le coq (page 56)

Dans la cour de la maison, la basse-cour est très


animée.
Il y a des canes et les canards qui cancanent ; les
dindons qui glougloutent. Il y a aussi les poules qui
s’agitent en caquetant. Car, comme chaque vendredi,
Fatou, la maîtresse de la maison, choisit une volaille
pour le repas du midi.
Un puissant « cocorico » stoppe toute cette agitation.
C’est Siri, le chef des volailles. Il est fier. Dressé sur ses
ergots pointus, il domine. C’est un coq splendide à la
crête rouge pâle, aux plumes luisantes d’un beau brun
et d’un noir bleuté aux extrémités. Son bec jaune acéré
inspire le respect. Il fait fuir les autres animaux et
même les enfants.
Toutes les poules gloussent à son passage.

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Soudain, Fatou surgit et bondit sur Siri. Pauvre coq,
c’est dans une assiette qu’il va finir, mangé en un
délicieux « yassa guinar » !

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8. Le salon de Mariama (page 62)

Mariama habite une maison accueillante. La porte


d’entrée s’ouvre sur une grande pièce très aérée,
baignée de soleil : c’est le salon.
En entrant, sur la droite, le grand canapé marron foncé
est la fierté de la maman de Mariama. Près du canapé,
deux confortables fauteuils noirs attendent les
visiteurs. Entre ces fauteuils se glisse la table rouge où
la maîtresse de maison aime servir le thé. Au mur au-
dessus du canapé, une grande photographie du
marabout et des diplômes bien encadrés indiquent la
présence d’un homme respecté.

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L’épais tapis en laine tissée, pose sur le carrelage clair,
a des motifs géométriques multicolores.
La lampe blanche et ronde descend depuis le plafond
bien au-dessus de la table basse.
Juste en face du canapé, au fond de la pièce, la
télévision a pris place sur un meuble bas.
En rentrant de l’école, Mariama aime bien lire ses
leçons dans ce beau salon.

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9. Gora et le lion (page 68)

C’était la fin de la visite au parc animalier de


Niokolokoba. Il fallait revenir à l’école. Gora et ses
camarades remerciaient Monsieur Diop le responsable
du parc. « Quel est l’animal qui vous a le plus
impressionné ?» demanda-t-il aux enfants. Il y eut des
cris en réponse : « l’éléphant ! le zèbre ! le
rhinocéros !...

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Pour Gora, ce sera le roi des animaux son meilleur
souvenir, celui qu’il a vu depuis la passerelle de bois. Le
garçon a d’abord repéré une forme rousse allongée.
C’était un lion dormant tranquillement. Puis, l’animal
s’est levé pour avancer de quelques pas comme s’il
avait senti la présence de Gora. Le lion a rugi avant de
s’élancer avec souplesse et élégance. Gora a reconnu
un lion mâle grâce à l’épaisse crinière brune encadrant
sa tête. Il mesurait au moins deux mètres. Ses quatre
pattes puissantes possédaient des griffes aussi acérées
que des couteaux ; sa longue queue s’achevait par une
touffe de poils. Puis le lion s’est arrêté, il a tourné la
tête vers Gora. Celui-ci aurait aimé le caresser mais le
lion a retroussé ses babines, ouvert sa gueule montrant
ainsi quatre crocs d’au moins sept centimètres.

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10. La famille Diop (page 74)

Chez les Diop, il y a Touré le père. Seyni la mère, Assa


la grand-mère, Babacar le fils aîné, Oumi, la fille et moi,
je suis Jonas, j’ai 8 ans et je suis le benjamin.
Papa Touré est de grande taille. Il est très fort aussi. Il
peut nous soulever mon frère, ma sœur et moi d’un
seul coup. Mais lorsqu’il est fâché, il prend sa grosse
voix pour nous gronder.

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Maman Seyni est une belle femme. Elle enroule
toujours son grand turban aux motifs orange autour de
sa tête, lorsqu’elle fait la cuisine. Coquette, elle aime
porter d’élégants boubous très colorés. Elle semble
toujours gaie ; elle rit beaucoup.
Grand-mère Assa est très gentille. Elle connaît plein
d’histoires et elle adore nous les raconter. Elle s’habille
d’une grande robe tablier bleu clair.
Babacar, c’est mon grand frère. Il devient aussi grand
que papa Touré. Mais il a la fâcheuse habitude de se
prendre pour le chef. Il porte toujours une casquette
rouge sur la tête, un t-shirt rayé blanc et noir. Avec ses
copains, il passe son temps à jouer au football.
Oumi c’est ma sœur. Ma grand-mère lui fait toujours
de jolies tresses qui se terminent par des petits nœuds
roses. J’aime bien ma sœur mais elle jacasse sans
cesse. Elle parle, parle, parle…
Enfin, il y a moi, Jonas. Il parait que je suis comme ma
maman toujours content. Mais comme je suis le plus
jeune, je suis le préféré !

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11. Le village de Niouma (page 80)

Aujourd’hui, Niouma habite à Dakar. Elle raconte son


enfance à ses copines. Quand elle était petite, elle a
vécu dans un village des environs d’Oussouye, en
Casamance. Elle occupait avec sa famille une case à
l’entrée du village. Toutes les cases étaient construites
de la même façon. Les murs étaient bâtis en brique de
terre. Les toits rectangulaires étaient en chaume car
cela empêchait l’eau de pénétrer les greniers
contenant du riz. La terrasse et les étroites fenêtres
carrées facilitaient la circulation de l’air. Niouma a
voulu revoir cette maison mais elle a disparu.
Autour du village, une belle végétation dense, d’un
vert profond apportait de la fraîcheur. Chaque jour, les
villageois allaient travailler dans les rizières qui
s’étendent jusqu’à l’horizon

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Un cours d’eau coulait le long des rizières. Niouma a
souvent parcouru la rive pour distribuer de la
nourriture aux nombreux oiseaux.
Elle a gardé le souvenir des jeux avec ses amis dans les
immenses arbres proches du village. Elle a toujours
aimé ces splendides fromagers, qui déploient de
hautes racines en forme de lames à la base du tronc.
Petite, elle se glissait entre deux racines pour s’y
cacher.

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12. Le Yassa poulet (page 96)

Ingrédients :
 1 poulet
 4 citrons verts
 3 gros oignons
 1 à 2 piments
 huile d’arachide, sel,
poivre, laurier.

Préparation :
 couper le poulet en morceaux.
 couper les oignons en lamelles.
 Placer les morceaux de poulet et les oignons dans
un plat.
 Ajouter les jus des citrons, le sel, le poivre, les
piments.
 Laisser mariner.

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Cuisson :
 Séparer les morceaux de poulet de la marinade, les
faire griller.
 Verser les oignons dans l’huile chaude, les faire
cuire un peu.
 Ajouter le reste de la marinade, les morceaux de
poulet et un peu d’eau.
 Laisser mijoter ¾ d’heure.

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Accompagnement :
 Servir avec du riz.

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13. Règle du jeu : la tomate (page 108)

Matériel :
 un ballon
 des brassards ou des foulards de deux couleurs
différentes
 un sifflet.

Mise en place :
 Faire deux équipes ayant le même nombre de
joueurs et désigner un arbitre.
 Mettre le signe distinctif à chaque équipe. Donner
le sifflet à l’arbitre.
 Tirer au sort l’équipe qui aura le ballon pour
engager la partie.
 Former un cercle avec l’ensemble des joueurs. Soit,
toute une équipe entière à la suite l’une de l’autre.
Soit, alterner les équipes.

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 Ecarter les jambes, chaque pied collé au pied du
voisin. L’écart entre les jambes forme la cage des
buts.
 Se pencher en avant, pousser le ballon uniquement
avec les mains.

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Règle du jeu
Première étape :
Pour marquer un but et obtenir un point, il faut faire
passer le ballon entre les jambes d’un adversaire.
Après un temps donné, l’équipe gagnante est celle qui
a le plus de points.

Deuxième étape :
Mettre des gages ou des contraintes : si le ballon passe
une première fois entre les jambes, le joueur met un
bras dans le dos et continue de jouer.
Si le ballon passe une deuxième fois entre les jambes
du même joueur, il est éliminé.
À la fin du temps donné, l’équipe gagnante est celle qui
a gardé le plus de joueurs.

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14. Un règlement – les 10 règles à
respecter (page 120)

Ce matin, Mamadou et ses camarades sont étonnés de


découvrir une affiche collée sur le mur de la classe.
Depuis quelques jours, certains élèves faisaient du
chahut. D’autres étaient arrivés en retard. Le travail en
classe était très perturbé. Monsieur Diallo, leur maître,
très fâché, avait distribué des punitions.

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Aussi, Monsieur Diallo a expliqué le règlement en
regardant chacun d’eux.
Tous les élèves ont écouté avec attention. Et tout le
monde a été très sage au moins pendant quelques
jours !

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