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DE LA REGION DE DJELFA
Sud Algérois
par
P. HUARD et L. ALLARD
Alors que les gravures rupestres du Sud-Oranais ont attiré l'attention depuis
1849 par de nombreuses publications (1) qui n'ont pas épuisé la matière (2), les (1) Voir Bibliographie dans Lhote,
ceuvres pariétales du Sud-Algérois, dont Djelfa occupe le centre, au ccæur des Les yavures rupestres du Sud Ors
na1s, 1970, p. 202-06.
monts des Ouled Naïl, sont fâcheusement restées dans l'ombre.
(2) HuARD et AlLARD, Nouvelles vs
vures rupestres de l'Atlas saharien,
Semblables à celles du Sud-Oranais par les sujets et les techniques, elles paraitre. Recherches de J. Iuou et
F. CoMTARDI.
ont en propre un riche contenu culturel que révèlent notamment des buf es an-
tiques porteurs d'attributs céphaliques et le fait que presque tous les ovins sont
dotés de sphéroïdes classiques ou des cornages fermés en anneau qui en sont
une stylisation postérieure.
dans cette dernière région des problèmes qui concernent des aires et une do-
cumentation beaucoup plus étendues que celles prises en considération jusqu'ici.
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FIGURATIONS RUPESTRES DE LA REG1ON DE DJELFA 69
Histoire de la recherche.
Selon le Père J. Lethielleux (4), le bélier à sphéroide et les sangliers de LaLU dans
Libyca,Xr
Zénina (devenu El Idrissia), aujourd'hui disparus, ont éé connus dès 1850. Le
sous-lieutenant Dogny qui, en 1888-89, releva une partie de la première carte
au 1/200 000 de Messad, a xé la position du rocher entièrement gravé d'Hadjra
Sidi Boubaker, point topographique remarquable. En 1907, M. Magny découvrit
Tabri orné de Zaccar. En 1914, Flamand décrivit sous une localisation erronée
5) FLAMAND,dans 1'An:bropoloie,
(5) la station de Daïet-es-Stel et en publia quelques documents en 1921 (6). Vau- XXV. 1914, p. 435-458, tig. 3-28.
frey (7) en donna une planche en 1939. En 1957, P. Bellin (8) t connaitre des 6) Id. Les Pieres écrites, 1921,
gravures de Koreiker, Sa et bou Khenan et Daïet-es-Stel. En 1965, le Père Lethiel- . I11, IV, p.314-318.
(7)VAUFREY, I'Art rupestre Nord Afri
leux (9) reproduisit des ceuvres connues, y ajoutant des buf es d'Hadjra Mokhotma ans, 1939, pl. VLVII.
N. et d'Ain Naga. 8) P. BELLIN.dans BSPE,Mai-Juin
1957, p. 299-306.
le MZab (16). On rejoint ainsi les régions de Tebessa et de Constantine, respec (18)G. etL Lav, Corpsdes
tivement connues par les publications de R. le Dû (17) et le corpus de G. et de la
ge
rézon
onisi
de Constantine,Mém.
L. Lefèbvre (17) qui réunit les travaux d'auteurs antérieurs, dont M. Solignac V daCRAPE,167, vec bibliogr
phie
(19) est le plus connu. Ainsi, se dessine lentement la carte rupestre de l'Atlas (19) M. SLIGNAC, Les piernes écrites
Saharien. se la Berbérie, 1928.
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70 P. HUARD ET L. ALLARD
Sur le haut plateau aux rides espacées, de direction SO-NE, les stations
rupestres de la région de Djelfa au nombre de 43, (voir Répertoire en Annexe)
présentent des bilans numériques très inégaux.
bélier isolé de Sreissir, tandis qu'à Hadjra Mokhotma Nord et au Djebel Doum,
les buf es à attributs céphaliques sont à l'abri des vues, comme ceux de Sa et
el Baroud.
A Hadira Sidi Boubaker et à Zaccar, la faune représentée comprenant le lion,
l'antilope bubale et le bélier à sphéroïde, tapise les parois ou les abords des abris
sous roche. A Kheneg Hilal, la grande faune sauvage et les béliers s'étagent sur les
pentes. A El Gour, sur un méplat, quelques ouvres des Chasseurs retiennent
l'attention.
A la pleine époque pastorale, des tableaux gravés, qui réunissent ovins, bovins
et personnages vëtus, sont souvent bien en vue.
Les rares peintures d'époque pastorale, sont placées sous des encorbellements.
Les expositions variées des ceuvres pariétales du Sud Algérois échappent donc
à toute orientation systématique. Cependant, dans une zone où les parois favorables
abondent, il est elair que le choix de certains emplacements a été intentionnel,
répondant à des motivations culturelles, religieuses ou votives, notamment lorsqu'il
a entraîné de réelles dif cultés d'exécution à plusieurs mètres de hauteur sur
des parois verticales, voire en surplomb.
L'ordre de présentation adopté dans cet article n'est pas indifférent, car
il conditionnera des études complémentaires nécessaires. Il tient compte des
classi cations proposées pour le Sud-Oranais (1), d'après les styles, les dimen (1) LOTE, op. cit., p. 170-176.
sions, les techniques de facture, la patine, les superpositions et l'environnement.
On sait que la plus récente s'efforce de caractériser des périodes successives
étages « bubalins » de grandes dimensions, de petites dimensions, décadent, suivis
d'un étage bovidien.
Sur la forme de cette classi cation, les réserves formulées à l'égard du terme (2) HUARD et ALLaRD, dans Libyca,
bubale » pour désigner le buf e antique (2) sont particulièrement de mise XXI, 1973, p. 175, note 5.
Au sommet de la falaise du Djebel Doum, sur une des parois d'un couloir
assez étroit à section en V, un grand buf e mâle classique (L = 2,35 m), de bon
style avec un puissant cornage, est d'un piqueté léger et régulier ( g. 4, n° 1).
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Des traces d'ocre sont visibles à la croupe et à l'eil. La base de sa corne gauche
supporte un attribut semi-circulaire allongé, d'une vingtaine de centimètres de
haut, doublé en partie par un trait intérieur. Cet attribut est de la même famille
que le précédent. La répétition près de Djelfa de ce trait culturel à des niveaux
archaique ou ancien de la culture des Chasseurs est exceptionnelle dans tout l'art
rupestre saharien, le buf e à disque frontal de Trik el Beida (Sud-Oranais) est
(1)VAUFREY (R.)- op. cit , p. 38, en effet certainement tardif (1).
s 13. 0nephotographie,due u P.
Cominardi. paraitra dans HuUARD et
ALLARD, Nouvelles gravures rupestres A Hadjra Mokhotma Nord, sur la face cachée d'un bloc, un très grand
C- l'Alas saharien.
buf e mâle incisé (2,53 m), aux détails soignés avec deux yeux, est tourné vers
la droite ( g. 4, n° 2). Devant lui, un homme incisé plus légèrement, aux jambes
échies, fait le geste de toucher son cornage avec la main droite. Cet homme
est superposé à un lion à longue queue recourbée, tourné vers la droite, dont
(2) LETHIELLBI, dans Libyca, XII,
1965. l'échine avait éé prise pour un are (2). Le thème de lhomme désarmé touchant
un fauve est souvent traité de la Mer Rouge à l'Atlas. Entre les pieds du grand
buf e, deux petits buf es (1,10 m au total) tournés l'un vers l'autre ont leurs
avant-trains fusionnés, les têtes remplacées par un seul bucrâne représenté fron-
talement. C'est un cas particulier d'un trait culturel assez répandu chez les Chas-
seurs où le thème des animaux entrecroisés revêt des formes vatiées.
Voyons maintenant les sujets de petites dimensions. Nous avons déjà exa-
miné ceux d'Hadjra Mokhotma. Dans l'Oued el Hesbaïa, un petit buf e (L =
0,50 m) fait partie d'un ensemble d'animaux sauvages qui surchargent la paroi
supportant de grands éléphants de diverses époques. Ce petit buf e de belles
lignes stylisées est inscrit dans le corps d'un rhinocéros hybride qui n'est pas
des plus anciens (voir g. 12). Dans son contexte, il apparaît comme tardif. Il
en est de même pour un petit buf e de style n (L = 0,50 m) gravé au sommet
de la station de l'Oued Remeilia. A Sidi Abdallah Ben Ahmed, un dernier bovidé
(L = 0,30 m) incisé au trait profond et stylisé, ayant l'attitude et le cornage
d'un buf e mais une queue longue avec des membres ef lés, est douteux.
Les eléphants.
Culturellement moins signi catifs que les buf es, les éléphants, de plusieurs
époques, sont nombreux. Nous en avons totalisé 22. grands, moyens et petits.
Il est remarquable que tous, sauf deux gravures mineures sont tournés vers la
droite. Nous les passons en revue par station, en donnant la primauté à celles
comportant les sujets de grandes dimensions. Ceux-ci (de un à deux mètres),
référables au style naturaliste et en général isolés, sont répartis dans neuf stations:
Ain Naga, Theniet bou Mediouna I, l'oued Remeilia, Aïn Mouilha, l'Oued el
Hesbaïa, Sa et bou Khenan, Zaccar, Feidjet Elleben, Bou Sekkin.
2 A
Fig. 6. Eléphants
FICURATIONS RUPESTRES DE LA REGION DE DJELFA 77
Parmi les sites d'Aïn Mouilha, bien en vue sur une paroi verticale, un grand
eléphant (L = 1,80 m) à deux yeux, piqueté légèrement, est en vif mouvement )
( g. 6, n° 3). Il surmonte une arme angulaire piquetée, présente aussi dans le
Sud Oranais, guration magique de la culture des Chasseurs.
Les rhinocéros.
Les antilopes.
Dans la région de Djelfa, on voit de nombreuses représentations
bubales naturalistes, généralement incisées et de belle venue, et des
variés de petites dimensions ct souvent stylisés.
( g. 16, n° 2). A Daiet el Hamra, un rocher qui a basculé porte une scène ana- 13) LEnaLLUx, dans Libyca, XIII,
1965, g. 6.
logue mais plus petite et presque etfacée ( g. 16, n° 3). A Hadjra Mokhotma
Sud, une antilope bubale de 0,80 m, d'un dessin très soigné, est retenue par le
jarret dans un piège circulaire ( g. 13, n° 1). Elle est peu différente de la gu-
ration (L 0,60 m) de Sa et et Baroud ( g. 13, n° 2). Par exception, à The-
nietel Mzab, n° 3, il s'agitd'une antilope de pro l, piquetéc,aucornageet auchan-
,
frein bien rendus. A Feidjet Elleben, où les gravures incisées sont homogènes,
une antilope bubale aux membres et à la queue anormalement allongés n'est pas
d'un meilleur style que l'éléphant et le rhinocéros de la station ( g. 13, n° 4).
Fig.9.-Eléphants.
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80 P. HUARD ET L. ALLARD
En n, nous pensons que les trois sujets surmontés d'une main de l'Oued Tamdit
sont à ranger dans la présente rubrique ( g. 13, n° 5). Mais nous ne prétendons
pas déterminer toutes les espèces d'antilopes représentées dans la région de Djelfa,
car c'est une tâche de zoologiste.
14, n 7), et d'une petit animal à collier de Theniet bou Mediouna I (voir g.
6, n 1). D'autres antilopidés à colliers ou attributs céphaliques ne se distinguent
souvent des moutons avoisinants que par leurs formes graciles sinon par leurs
queues courtes. Ces traits culturels seront examinés dans les pré minaires à la
domestication. A Bou Sekkin, une belle antilope ( g. 38, n° 2) est associée à
un bovin à a tapis dorsal ».
qui allonge démesurément les membres, le cou ou la tête des animaux et celui,
plus modéré, de la gravure de Sa et bou Khenan qui ef le surtout les pattes.
Les lions.
Au nombre de 18, ils forment la presque totalité des félins représentés.
St ion leur ancienneté relative, on peut les répartir en trois séries lions natura-
listes de pro l, trois fois en action de chasse; lions d'assez grandes dimensions,
à tête de face stylisée et corps de pro l; félins plus petits, au trait léger et
généralement tardifs.
2 m, aux griffes marquées, bondit sur un buf e de même taille avec lequel il
se confond en partie ( g. 16, n° 1); ils semblent être du même niveau archaique.
La répétition de la forme constante de la longue queue recourbée des lions sur
des parties érodées permet de supposer que le nombre des sujets a dépassé celui
des relevs. Tous sont également incisés, de dimensions plus moyennes et tour
nés vers la droite. Dispersés sur la paroi, nous en notons un sous l'homme placé
derrière le grand buf e, un sous le très grand lion, un autre très haut à droite
repérable par l'arrière train et les poils. sous la cuisse, un quatrième touchant de
la tête le museau d'un grand buf e.
b) Dans la région de Djelfa, presque tous les lions à tête de face stylisée
sur un corps de pro l diffèrent fortement par la qualité et la facture de ceux
du Sud-Oranais (type de Djattou). Alors que dans cette région leurs nombreuses
et impressionnantes ef gies, d'apparence votive, dominent les grands sites ru-
pestres où elles seraient les plus anciennes, les sujets du Sud-Algérois, peu nom-
breux, de style et de facture indigents, souvent placés au ras du sol, sont très
généralement tardifs par rapport aux prototypes du Sud-Oranais. Mais, ils con-
servent la position classique de ceux-ci, avec le membre antérieur allongé aux
doigts marqués.
,
Fig. 14.- Antilopes.
FIGURATIONS RUPESTRES DE LA REGION DE DJELFA 85
c) Les autres lions, associés pa:fois à des bovidés, sont de moindre taille
et de style et facture médiocres. Dans la station d'Aïn Mouilha, l'un incisé légère-
ment (L= 0,80 m), un autre piqueté et un troisième à tête ronde au pointillé
grossier suivent des bovidés ( g. 37, n° 2 et 3). Un petit lion se trouve également
sous les grands « buf es » présumés du même site ( g. 5, n° 1). A Zaccar, un autre
petit lion de pro l (L = 0,40 m) est à signaler. Enftin, au bas de la grande frise de
rOued el Hesbaïa, un dernier, petit et peu visible, à la tête de face exagérément
volumineuse, pourrait être ancien. Ces documents montrent la persistance des deux
modes de représentation des félins.
Les autruches.
Les sangliers.
Nous terminerons la série des fauve avec les sangliers. Peu nombreux,
on en n'a vu que dans deux stations occidentales à Zenina (maintenant El Idrissia)
où ils formaient un groupe de trois, actuellement disparu, et à Sreissir où ils sont
en nombre égal ( g. 22).
Des gurations rupestres de la région de Djelfa nous avaient déjà livré (1) 1) HUARD et LEcLANT, op. cit.
une partie des vingt-cinq traits matériels ou de valeur psychique de la culture
des Chasseurs, que nous avons dégagés sur le Nil et dans divers secteurs sahariens.
Il est possible d'accroitre ou d'enrichir localement la liste de ces traits culturels
qui sont parfois groupés ; ainsi un buf e antique de l'Oued el Hesbaïa est associé
à trois personnages aux caractères différents.
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Figurations humaines.
Dans l'Oued el Hesbaïa, un homme sous une peau de bête ou zoomorphe est
entrecroisé avec un buf e précité, disposition qui peut avoir aussi une signiti-
cation culturelle ( g. 23). A El Gour, deux ithyphalliques piquetés (L = 1 m)
marchent penchés comme des animaux et attestent leur qualité humaine par leurs
bras et un rectangle à diagonales placés sur leur torse ( g. 24 et 25, n° 1, 2), que
l'on retrouve sur un homme de Theniet bou Mediouna II ( g. 27, n° 1). Vus sur
place, ils different. L'un ( g. 25, n° 1) présente un arrière-train d'animal en exten-
sion, tandis que l'autre (n° 2) est doté d'un membre postérieur humain. Tous
deux porient une queue relevée. Le premier semble avoir une tête ronde, le second,
un masque composite oreille et bec, qui a un homologue sur le Nil. On peut se
demander s'il s'agit seulement d'hommes camou és sous des peaux de bêtes ou si
leur représentation a aussi une valeur psychique, attestent un lien entre le monde
des hommes et celui des animaux. Rappelons qu'un arcehr au gros piqueté de
TOued el Hesbaia (1), ayant une très longue queue peut être soit sous une peau (1) Ibid, fg 19, a 9.
de béte, soit porteur d'une queue postiche.
Oueue postiche.
Un homme de l'Oued el Hesbaia, sous-jacent à un éléphant en montre une,
pendant à la ceinture (voir g. 8).
Protection phalliaue.
Masaues.
Nous avons vu celui d'un chasseur d'EI Gour. Sur le panneau du rhinocéros
de l'Oued Remeilia, et de !a méme technique au gros pointillé profond que le
tauve, se trouve un personnage de protil (H = 0,59 m) tendant les bras en avant.
qui porie un masque de « mickey » ( g. 25, n° 3). Un de ses membres inférieurs
est de forme animale et l'on croit voir au dessous de la ceinture les deux extré.
mités d'un vêtement de peau. Entin à Ain Naga, un chasseur d'epoque pastorale
à l'armement évolué (hache, arc, bouclier), semble avoir un masque piqueté d'une
torme connue dans le Sud-Oranais (voir g. 33, n° 1).
Ithyphalliques.
Les plus anciens sont ceux d'EI Gour, de Teniet bou Mediouna II ( g. 25,
n° 4) et celui de l'0ued el Hesbaïa placé sous le grand buf e ( g. 23). Le danseur
du couple nu érotique d'El Gour est moins ancien ( g. 25, n° 5). Beaucoupd'autres
ithyphalliques sont d'époque pastorale.
Les armes.
Arcs.
L'archer piqueté de Teniet bou Mediouna II (L = 0,50 m) ( g. 26, n° 1)
s'ajoute à ceux précités de l'Oued el Hesbaïa et d'Ain Naga.
Armes longues.
A Sa et bou Khenan, un petit homme quadrangulaire, au gros piqueté, tenant
me arme longue et sous-jacent à un grand boeuf à chigon sans cornes nous paraît
i rattacher à la culture des Chasseurs (voir g. 34, n° 3). Le cas est moins net
sur le panneau des déphants de l'Oued el Hesbaïa, où un petit homme stylisé,
de face, tient une longue baguette (tig. 26, n° 2 et tig. 8).
Armes courbes.
A Hadjra Mokhotma Sud, une belle arme coudée incisée (L = 0,50 m) est
gurée sans coatexte en haut d'un rocher ( g. 26, n° 3). Une autre, à Aïn Mouilha,
gravée sous un déphant ( g. 6, n°3). A Ben Hadid, deux hommes de face au gros
piqueté (L = 0,40 m er 0,70 m) qui portent des armes courbes sont peut être
moins anciens (tig. 26, n° 4).
Massues.
Un personnage piqueté de Sa et bou Khenan tient un engin pouvant être
une massue ou un petit arc. Peut-étre une massue est-elle brandie par un homme
d' Ain Naga au dessus d'un ovin à disque frontal piqueté ( g. 33, n° 2).
Lasso.
Il n'est pas représenté.
Hacbe.
Cette arme est visible à Aïn Naga ( g. 33n° 1).
Bouclier.
Il équpe le personnage à hache de la gure 33, n° 1.
3
AA
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11
Pièges circulaires.
Nous avons déjà vu l'antilope d'Hadjra Mokhotma Sud nettement capturée
( g. 13, n° 1) et le lion piqueté de l'Oued Remeilia entouré d'un cercle ( g. 18
et 19).
Autres pièges.
Une autruche piégée de l'Oued el Hesbaïa se trouve sur la gure 21, n° 8.
Nous verrons plus loin deux signes en globules symbolisant des pièges ( g. 26, n°
5, 6).
Spirale.
Elle est absente.
Motifs serpentiformes.
On en voit deux autour d'un lion de l'Oued Remeilia et ce soit certainement
des signes ( g. 18 et 19).
Cupules.
Fig. 22. Sangliers Deux grosses cupules encadrent un petit rhinocéros d'Aïn Naga ( g. 11, n° 2).
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Fig. 23.- Oued el Hesbaia buf e et hommes.
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FIGURATiONS RUPESTRES DE LA REGION DE DJELFA
93
Fauves entrecroisés.
Nous attribuons ce trait culturel aux deux petits buf es situés sous celui
d'Hadjra Mokhotma Nord touché par un homme ( g. 4, n° 2). Cette interpré.
tation nous paraît plus valable que celle d'un combat de buf es. Dans l'Oued el
Hesbaia, sur le panneau des éléphants, une antilope à double encolure nous
semble entrer dans la même catégorie ( g. 27, n° 3 et g. 28).
Mains.
On en voit de très nombreuses, de toutes époques à Hadjra Sidi Boubaker.
Nouspensons que certaines, frustes, piquetées profondément et de patine totale,
sont référables à la culture des Chasseurs. Une main de signi cation magique
surmonte trois antilopes dans l'Oued Tamdit ( g. 13, n° 5).
En résumé, tous les traits culturels des Chasseurs sont attestés dans la région
de Djelfa, sauf le lasso et la spirale, qui sont en revanche tortement représentés
au Tassili dans le secteur de l'Oued Djerat.
PRELIMINAIRES A LA DOMESTICATION
Plusieurs antilopes passées en revue avec la faune sauvage portent des
indices d'appropriation par l'homme, en particulier des colliers, que nous avons
relevés également dans lOued Djerat et en d'autres parties du Sahara. Avec
es pendeloques visibles au cou d'autres espèces comme la girafe, ce sont des
traits culturels en relation avec les essais de domestication, adaptation qui a
ete très progressive et inégale selon les secteurs.
Dans la région de Djelfa, une partie des boæufs aux cornes recourbées en Fig. 24. - El Gour . à gauche
ithyphallique à membres postérieurs
ant Bos primigenius ?), notamment celui sous-jacent à un éléphant de l'Oued et attitude d'animal; à droite: ithy
esbaia (tig. 29, n° 2), sont probablement sauvages. Mais on ne peut séparer phallique masqué à queue et posture
deux certains bæufs sans cornes. f'animal (Photo Allard).
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Fig.26. - Pièges.
2
L'existence d'une race originellement sans cornes, (Bos akeratos), n'est géné-
ralement pas admise car, en vertu de la sélection naturelle, elle aurait été éli-
minée par les races à cornes en particulier par Bos primigenius au cornage acéré
vers l'avant. Rappelons que les Egyptiens d'époque dynastique ont guré des
beufs sans cornes dans les tombes à partir de la Ve dynastie. Ils constituent
ensuite une proportion importante dans les inventaires des troupeaux du Nou-
vel Empire. La question reste ouverte de savoir si ces bæufs ont été l'objet
de pratiques zootechniques ou ont constitué une race arti cielle. On sait qu'ac-
tuellement des races de bovins sans cornes sont développées aux Etats Unis
pour leur rendement en viande.
Les béliers.
Les questions qui se posent à leur sujet ne peuvent plus être envisagées
dans le seul cadre du Sud-Oranais, car la région de Djelfa - où aucun ovin
n'est directement associé à des buf es ou à des lions- leur apporte une très
large contribution. Nous disposons d'une trentaine de documents culturellement
homogènes, se rattachant à des Pasteurs plutôt qu'à des Chasseus. Ils s'étalent
sur une longue période allant jusqu'à une phase avancée de la domestication,
notamment quand ils sont associés à des bæufs domestiques. Nos relevés concer-
nent huit béliers à sphéroide, avec ou sans pendants de joue, jugulaire ou col-
Iier et des ovins parfois munis de colliers auxquels nous reconnaissons des cor-
nages fermés en anneau ou des disques et seulement quatre sujets avec un simple
collier ou sans attribut. Cette distribution, dans laquelle les ovins sans parure
sont exceptionnels, est à remarquer particulièrement. Nous présentons ces ovins
par tranches chronologiques relatives, estimées d'après leur contexte pastoral
de plus en plus af rmé, en tenant compte des normes admises dans le Sud-Oranais.
E
2
M 3
TYMY
2 3
5 6
2
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2
3
A
Fig.38. - Bovins.
2
7
Fig. 40. -Scènes pastorales.
FIGURATIONS RUPESTRES DE LA REGiON DE DJELFA 111
cvins et bovins ont les mêmes cornages fermés en anneau ( g. 34, n° 1). A
Hadjra Mokhotma, plusieurs animaux aux formes légères, moutons ou antilopidés
(L = 0,70 m), ont la tête surmontée d'un disque traversé par un diamètre ver-
tical ( g. 34, n° 2).
Deux moutons d'Ain Naga à attributs frontaux piquetés ont été montrés
en rapport avec des hommes, dont l'un à panoplie complète de chasse, l'autre
paraissant brandir une massue ( g. 35, n° 1, 2). A Morhoma, deux ovins mé
diocres à cornage fermé se font face ( g. 35, n° 3). Toujours dans cette station,
l'un des deux ovins incisés a des cornes levées en arceau ( g. 35, n° 4).
Les cornages arti ciellement déformés sont nombreux sur les gravures des
Pasteurs de Nubie. On a même trouvé à Faras (1) dans une tombe du cimetière (1)NoRDSTROM, dans Kush, X, 1962,
34-61.
du Groupe C, deux bucrânes avec une corne déformée. Cette pratique est cou-
rante sur les rupestres du Nil, d'Uweinat et du Sahara tchadien, où elle est venue
de Nubie avec d'autres traits culturels du Groupe C (2), s'étendant jusqu'en (2) HUARD, dans Kush, XI,_19631
3-81. HuARD, dans Kusb, XV, 1
Air. Cependant un bucrâne piqueté très ancien du Nord Tibesti, vu de face P.90-96, g. 2-3et pl. I.
avec une corne rabattue en avant (Huard inédit) et quelques autres cornages
(3) HUARD et ALlaRD, dans Libyca,
déformés de l'Oued Djerat (3), montrent que la pratique a débordé dans l'es XXI, 1973, p. 200, g. 16.
pace le cadre du Sahara oriental où on la pensait con née et, dans le temps, re
monte certainement avant la n du III° millénaire qui marque le début du
Groupe C.
imposition à des moutons de cornages de bcæufs dans un but culturel ou (4) HuARD, dans Trav. IRS, X, 1953,
rituel n'est pas unique. Nous l'avons constatée au Tibesti (4), où le but recher- pl. VII, n° 3.
ché a été oertainement du même ordre ( g. 35, n° 6). Les deux exemples pré-
cités se placent dans une période d'élevage bien établie.
Des cornages magni és sont portés à Sa et el Baroud par des animaux sub-
chématiques(L = 0,35 m), qui semblent etre des antilopes. Ces pratiques, ap
Plquées à des bovidés, se voient aussi dans la phase pastorale moyenne du
Tibesti (5). () 1bid., pl. Vi, * 1 e 7
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112 P. HUARD ET I.. ALLARD
Les bovins.
Les autres bovins que nous avons retenus sont d'époque pastorale. Ils ont en
majorité des cornages fermés en anneau et parfois sur le dos des dispositils c
(1) HuARD, dans Rivista di Storia segment de cercle dits « tapis de bât » qui sont peut-ête des moyens de portaE
dell'Agricoltura, ne 4, 1962, p. 6,
g. 2, n° 26. (1). Les compositions dont ils tont partie comptent aussi des moutons å cornag
formé, des antilopes ou des hommes. A Hadjra Sidi Boubaker, un homme au cor
quadrangulaire comme dans le Sud Oranais, est en présence d'un grand Dru
dont les oreilles se dressent entre les cornes, au-dessous duquel sont éagés deu
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FIGURATIONS RUPESTRES DE LA REGION DE DJELFA 113
Scènes pastorales.
Ayant parlé plus haut de la scène pastorale ancienne d'Hadjra Sidi Bou-
baker ( g. 39, n° 1), nous examinons maintenant des tableaux gravés postérieurs
qui mettent en rapport des hommes et des bovidés.
VIV
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Fig. 42.- Figuration humained'époquepastorale.
FIGURATIONS RUPESTRES DE LA REGION DE DJELFA 115
Ce sont:
à Hadjra Sidi Boubaker, un ithyphallique en présence d'une femme pa-
raissant porter une robe ( g. 42, n° 1);
à Hadjra Mokhotma, un homme penché en avant (H = 0,40 m) avec
l'indice d'une petite queue, ainsi qu'une femme ouverte de facture fruste
(H = 0,60 m) pourvue d'une queue postiche ( g. 42, n° 2);
au Nord de Zaccar, une femme ouverte placée audessous d'ua bovidé (1) LHOTE, Les gravures rupestres de
de mauvais style est entourée de deux phallus ( g. 42, n° 3), scène qui r'Oued Djerat, ĪI, 1976, p. 629, n
2045.
a un homologue plus ancien dans l'Oued Djerat (1);
à Zaccar, sur une paroi isolée, une femme debout de face les bras ouverts
a le sexe bien marqué ( g. 42, n° 4);
à Sa et bou Khenan, un petit homme au gros pointilé (H = 0,50 m)
vu de face a une dépression au sommet de la tête, qui peut être l'indice
d'une coiffure ( g. 42, n° 5);
à Theniet bou Mediouna II, un homme est guré en position assise, un
bras levé avec la tête de face sur le corps de pro l; l'avant-train d'un
petit animal repose sur ses genoux ( g. 42, n° 6);
à Daiet el Hamra, sur un pan de rocher renversé portant un bélier abimé,
un homme aux membres ouverts, légèrement ithyphallique, à la tête
ornée de deux antennes, coiffure généralement tardive ( g. 42, n° 7)
a un animal contre lui ;
Nous mettons à part « les amoureux timides » d'Aïn Naga (2), ( g. 43), (2) Cf. El Diezair, ne 13, 1970, p.
Les canidés.
Un petit canidé vertical incisé se trouve dans le haut du panneau des lions
dOued Remeilia. C'est très probablement un chacal ( g. 18). Le seul chien
domestique à peu près certain est celui qui se trouve derrière le gros bæuf de la
Scene pastorale d'Hadjra Sidi Boubaker. La question peut se poser pour l'animal
d'Hadjra Mokhotma Sud, à queue relevée vers le haut, en relation avec un per-
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116 P. HUARD ET L. ALLARD
sonnage à coiffure à trois cornes tenant une arme angulaire (tig. 39, n° 2) et à
Ben Hadid ( g. 38, n° 1). Ce sont des chacals qui, dans une scène de Theniet
el Mzab eniourent une brebis agenouillée, car l'hypothèsc de huit chiens de
berger est peu vraisemblable dans une région ou le chien n'a jamais étédressé
à assumer cette tâche ( g. 44, n° 1). Aïn Mouilha montre deux petits animaur
placés près d'hommes couchés, trop informes pour permettre une supposition
fondée à leur égard ( g. 40, n° 1, 2).
Les équidés.
Les gurations d'équidés se situent à plusieurs niveaux chronologiques. Les
plus anciens sont: celui d'Hadjra Sidi Boubaker, aux longues oreilles et au mu
seau poli, sous-jacent à un bélier ( g. 33, n°1); celui d'Ain Naga, de style
naturaliste ( g. 44, n° 2) et, sur le panneau des buf es de l'Oued el Hesbia
un petit équidé dont il ne reste que l'avant-train visible ( g. 44, n° 3) à lin-
térieur d'un grand beuf sans cornes. A Hadjra Mokhotma Sud, un petit équidé
de style n à deux yeux (L = 0,25 m) se trouve sur le panneau des animaur
à attributs céphaliques ( g. 44, n° 4). On note également un petit équidésur
le panneau des éléphants de l'Oued el Hesbaia ( g. , n° 5) àSa et el
Baroud, deux petits sujets dont l'un à crinière ( g. 44, n° 6). A Sa et bou Khe
nan, un panneau porte des petits chevaux nus, incisés, de style n,accompagnés
de ti nars (exceptionnels dans la région) et d'une facture remarquable. L'un
d'entre eux est surmonté d'un buste d'homme, mode tardif de représentation
d'un cavalier ( g. 44, n° 7). Cet ensemble est le seul du secteur de Djelfa com
portant avec certitude des chevaux domestiqués, si l'on se refère aux donnés
historiques actuellement réunies, selon lesquelles le cheval monté, venud'Egyp:e,
a pu être connu en Libye Orientale à la n dtu II° millénaire, puis auSahara
Central, avec les Equidiens, au début du I millénaire av. J.C.
Fig. 45.-Peintures.
FIGURATIONS RUPESTRES De LA REG1ON DE DJELFa 119
Cette forme d'art pariétal, déjà connue mais rarc, dans la région de Tebessa
Du, dans Revue Africaine,
(1), de Constantine (2), et dans le Sud-Oranais (3), a commencé à se révéler if, n°372-379,1937, ig.
P. 27.
dans la région de Djelfa à partir de 1974. Cet élément nouveau est important.
(2) G. et L. LeFEBYRE, Corpus des
gravuresrupestres de la région de
Les documents du Sud-Algérois actuellement relevés sont localisés en trois Constantine, 1967, p.. 229-274.
- A Zaccar Sud, un abri sous roche est orné de peintures du même niveau
archéologique dont trois éléments ont été photographiés par Mlle Damour. Ces
peintures sont réparties en quatre scènes
La troisième
composition montre un personnage également très petit, que
nous pensons être une femme, ééendant les bras au-dessus de trois petits ani-
maux (H = 5 cm à 8 cm), probablement des tortues (deux tortues avec leur
petit) dans une scène énigmatique ( g. 45, n° 6).
bellement et situées à une hauteur que la main de l'homme n'atteint pas. Cet
ensemble ne suggère, dans son état actuel, aucune guration identi able. On
note cependant deux assemblagesassez réguliets, l'un en demi cercle, l'autre en
croix. La composition est dépourvu d'élément de datation dans un site où coexis-
tent des gurations des Chasseurs et d'époque pastorale.
D'ores et déjà, deux ordres de faits dont la signi cation, les rapports et
limportance restent à apprécier, ont successivement appartenu en propre à la
région de Djelfa :
BIBLIOGRAPHIE
ANNE X E
REPERTOIRE ANALYTIQUE DES STATIONS RUPESTRES
DE LA REGION DE DJELFA
Les stations sont classées par ordre alphabétique, accompagnées de leur
numéro sur la liste de répartition géographique ( g. 1). La toponymie est celle
adoptée par le Syndicat d'Initiative de Djelfa. Les noms imprécis ou erronés de
quelques stations citées dans la littérature et la localisation fautive de certaines
gures notoires sont mentionnés dans le répertoire, avec renvoi au nom valable
ou au site réel.
Ain Mouilha (4 Grand eléphant au-dessus d'une arme coudéc. Bovidés
frustes de pro l (buf es ?). Petit lion. Autruche à tête transformée. Deux ovins
pourvus de grands cornages de bovins, détormés et festonnés. Quatre scènes pas-
torales à composantes diverses bovins à cornages partois détormés; personnages
dont certains couchés; femme en roche à pois; félins derrière des bêtes à cornes.
Panneau comprenant trois grands personnages de style n à molletières et une
femme en robe. Petite tête d'équidé.
Ain Naga (12). Couple de grands buf es antiques naturalistes, dont le
premier, superposé à un grand éléphant presqu'effacé, est pourvu d'un petit at-
tribut céphalique circulaire. Beau et grand bélier naturaliste à sphéroide, avec
jugulaire et collier, précédé d'un homme portant un slip à deux deux boutons.
Couple des « Amoureux timides » et équidé. Petit rhinocéros avec 2 cupules.
Lapin. Archer avec hache et bouclier devant un animal à attribut céphalique.
Personnage brandissant une massue devant un animal semblable. Petit éléphant
stylisé. Autruches et animaux médiocres.
Amoura (15). Deux éléphants de 1 m au trait incisé en V, avec le corps
rayé verticalement.
Argoub Ezzemla (3). Bovidés stylisés à cornage fermé en anneau. Beau
motif oral (?) incisé.
Atef el Ghorab (13). Deux antilopes affrontées.
- Ben Hadid (26). Bovins au cornage fermé en anneau. 2 personnages au
gros piqueté ou pointrilé ancien, tenant des armes courbes.
- Choucbet Essnober (37). Restes d'un grand animal à cornes. Petits animaux
gravés super ciellement (bovins tardifs, personnages).
- DaietelHamra(8). - Lionpresqu'effacé
attaquantuneantilopecomme
à Zaccar. BElier à sphéroïde et collier. Autre grand bélier sur un bloc retourné,
avec disque, plumes et collier. Personnage à bras et jambes ouverts, coiffé de
deux plumes.
Oued Mergueb (16). Bovins très usés, dont un à cornage fermé, entre
les pattes duquel se trouve un personnage aux bras levés.
- Sreissir(31).Béliernaturaliste.Troissangliers.
Station de l'Autruche (9) ou Sa et Bou Khenan Sud. Buf e antique
naturaliste avec disque évidé entre les cornes. Très belles autruches. Personnage
aux bras levés.
Theniet bou Mediouna I (23). Deux éléphants se suivant. Petit animal
à petites cornes et collier. Petite antilope.
Theniet bou Mediouna II (24). Archer au gros piqueté profond. Ithyphal.
lique à tête ronde, au corps marqué d'un rectangle à diagonales, touchant au cou
un oryx. Autres personnages au gros pointillé. Grand corps d'homme à phallus
incisé. Grand éléphant esquissé. Autruche stylisée.
RESUME :
ABSTRACT