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Les poussières de bois dispersées dans l’air constituent un risque pour la santé des travailleurs
exposés. Elles peuvent notamment être à l’origine de cancers des cavités nasales et sinusiennes.
Si certains chiffres sont encourageants (85,6 % des établissements ont un dispositif de captage
centralisé pour leurs machines fixes), les résultats de cette campagne sont pour le moins
préoccupants. Il apparaît en effet que la réglementation relative à la prévention du risque
cancérogène des poussières de bois demeure insuffisamment appliquée dans les entreprises.
L’analyse détaillée des informations recueillies met en évidence une assez mauvaise prise en compte
du risque cancérogène que ce soit au niveau de l’évaluation des risques, des contrôles de la valeur
limite, de la vérification des équipements d’aspiration et de recyclage ou de la traçabilité des
expositions. Seuls un tiers des établissements visités ont évalué le risque cancérigène des
poussières de bois dans leur document unique. Moins de 20 % des entreprises concernées ont établi
une liste des travailleurs exposés
L’enquête révèle également que la prise en compte des risques liés aux poussières de bois varie
selon la taille des entreprises. Elle est plus fréquente dans les établissements de plus de 50 salariés.
Le risque est également mieux appréhendé dans les établissements ayant fait l’objet d’un contrôle
antérieur.
Dans le cadre de cette démarche, il est notamment prévu d’apporter aux petites entreprises un
soutien technique, accompagné sous réserve du respect de certaines conditions, d’une prise en
charge financière totale ou partielle et de mener des actions de communication.
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