La forteresse de Wacheberg.
Scénario pour Warhammer Seconde édition Par Azathoth (azathoth@caramail.com).
Le temps se couvre une fois de plus, les nuages
annonciateurs d'orages et de déluge se crèvent le ventre
sur les sommets du comté de Vergessen. On entend déjà
s'agiter les cimes des lacs de forêts inondant le creux des
vallées : Taal, le dieu sauvage y trouveraient ce paysage
apaisant.
Qu'elle est fière cette forteresse de Wacheberg l'une des
cinq filles de la marche du comté Vergessen qui a des
siècles durant protégé la famille Freudigbrucke des
assauts de ses voisins humains ou chaotiques. Elle n'est
cependant plus que l'ombre d'elle même et son donjon
massif reste le dernier orgueil de ce vaisseau de pierre.
Depuis deux dizaines années, les garnisons ont déserté ses
murs et le temps, les vents ont entamé ses remparts.
Mais il reste un espoir car le seul fils du défunt comte, le
nouveau comte Sigric a bien l'intention de restaurer le
comté de Vergessen avec ses propres fonds et le courage
de plusieurs. Il redonnera un vent de renouveau à la
demoiselle haut perchée.
Introduction
« La forteresse de Wacheberg » est un scénario
orienté action, combat pour des 3 ou 4 joueurs
débutant. C’est un exercice de style de combat
stratégique pour apprendre les règles de combat.
L’intérêt est majoré par la possibilité de régler les
combat a l’échelle avec une carte de la forteresse en
question.
Synopsis
Une forteresse abandonnée, des joueurs de passage
dans la région voilà une bonne occasion de
mélanger les ingrédients d'un intermède
rafraîchissant.
Le comte Sigric Freudigbrucke recherche quelques
explorateurs pour cartographier la forteresse de
Wacheberg à deux jours de marche de son donjon.
Une petite récompense, un boulot facile et voilà nos
aventuriers parti à l'assaut d'une forteresse décrépie.
Le voyage est emmaillée d'une attaque de loup sans
grande importance mais pour accentuer le côté
sauvage de la région.
Et puis, l'émergence de Wacheberg majestueuse
malgré son état. Une ascension sans réel problème
et une météo qui se gâte. Seulement la citadelle
n'est pas si abandonnée qu'il n'y paraît. Une petite
1
harde d'hommes bêtes y a élus domicile et tiennent
bien à garder leur « trois étoiles ».
Un contrat!
• Le comté de Vergessen
Ce comté se trouve dans le Talabecland, une petite
bourgade bien loin des grands conflits des Comtes
Electeurs. Pauvre et sauvage, les monts et les forêts
se disputent le territoire. Les voies de
communications sont difficiles entre les forêts
denses des vallées et les cols dégarnis. Quelques
villages isolés assurent la présence humaine dans
cette région sauvage.
Le climat capricieux alterne les périodes de pluies
abondantes aux intersaisons et les orages d'été. Le
plafond est souvent bas roulant des nuages noirs et
le plancher de brouillard cache les pieds de ses
habitants.
Les ressources sont essentiellement celle de
l'exploitation du bois et des fourrures. L'agriculture
y est de subsistance autour des villages sur des
champs volés à la forêt. Le commerce est
pratiquement inexistant devant la difficulté de
transport.
Les forêts sont infestées de bêtes sauvages mais
aussi de manifestation du chaos. De nombreuses
hardes sillonnent ces terres inexpugnables sans être
inquiété par l'activité humaines. Cette menace
oblige les villages à se protéger de palissades et les
forces du conte Sigric sont bien peu nombreuse
pour assurer un semblant de sécurité.
• Le comte Sigric Freudigbrucke
Seul fils du dernier comte, il est parti sur un
différent il y a plusieurs années pour Talabheim où
il entra dans une secte commerciale et fit
rapidement fortune grâce a l'influence de sa
nouvelle fratrie et son sens aigu des affaires.
Apprenant la mort prochaine de son père, il repartit
pour le comté de Vergessen assister son père pour
son dernier voyage au coté de Morr.
Jeune homme d'une trentaine d'année, il a le port
noble et l'intelligence d'un Médicis. A vous de
choisir s'il est profondément corrompu par sa fratrie
ou manipulateur loyal des opportunités de ce
monde, de toute façon cela ne change rien au
scénario en lui même.
Hôte attentionné, c'est un redoutable homme
d'affaire.
 • Monsieur le comte
Sur la route qui passe à côté du donjon comtal de
Vergessen se trouve un arbre ou il est affiché bien
en évidence la recherche d'aventuriers expérimentés
Le comte Freudigbrucke recherche
des hommes compétents et cultivés
pour mission de prospection dans
la région de quelques jours.
Petits plaisantins s'abstenir,
renumérotation
a débattre sur résultats.
Venir se présenter au donjon Comtal.
La route est longue et une opportunité de travail
par les temps qui courent n’est pas légion! L'accueil
au donjon familial est rodé. Après avoir traversé le
pont-levis lourdement renforcé en restauration, les
visiteurs pénètrent dans la cour intérieure où
travaille le maréchal Ferrand et où s'entraînent
quelques gens d'armes au service du comte. Pas de
signes ostentatoires de richesse mais une efficacité
et une organisation palpable.
Un page d'une quinzaine d'années, Gunther, accourt
à l'arrivée des visiteurs, leur souhaite la bienvenue
et s'enquièrent des raisons de leur visite. Apprenant
l'intérêt pour l'annonce, il les soulage de leurs armes
et les amène rapidement à l'intérieur du donjon. Si
on le questionne sur l'annonce, il pourra leur dire
que la récompense est à la fin de l'expédition, qu'ils
ne sont pas les premiers, que lui aussi sera un jour
un fidèle servant de Sigmar tuant à tous va les
forces du chaos qui menaceront le comté de
Vergessen.
L'entrée dans le bureau du comte Sigric
Freudigbrucke se fait par une porte en chêne massif
à double battant, Gunther peine à l'ouvrir sans
même prendre de le temps se s'annoncer. A
l'intérieur,c'est l'effervescence, nombres de lettrés
s'affairent à rassembler des parchemins, les classer,
les ranger, pendant que d'autres agitent leurs
bouliers frénétiquement, d'autres enfin sont penchés
sur d'anciennes cartes en compagnie d'un homme
d'une trentaine d'année, plongé dans une grande
discussion. C'est vers cet homme que Gunther se
précipite et après avoir échangé plusieurs mots, le
comte s'approche de nos aventuriers les bras grand
ouvert. Habillé à la mode de Talabheim, il a plus
l'air d'un marchand que d'un vieux noble
poussiéreux.
Après les présentations, Sigric amène nos
aventuriers vers un petit cabinet pour discuter
affaire. A partir de ce moment, il ne se départira pas
de son sourire mais sera intraitable en affaire. Il
expliquera qu'il vient d'hériter de son père. Il ne
2
connaît que peu de chose sur les possessions de
celui-ci et qu'il engage des équipes pour prospecter
la région afin de faire un état des lieux. Il ne payera
pas d'avance, il ne donnera pas de matériel car il
connaît les risques de la région et ne les cachera
pas. Il n'engagera le groupe que s'il y a au moins un
lettré capable de cartographier le site, pour le reste,
ils ont carte blanche mais la paye est globale avec
un minimum de 3 couronnes pour le groupe et un
extra s'il ont vraiment quelques chose d'intéressant.
Leur objectif est une forteresse à deux jours de
marche vers le sud,la forteresse de Wacheberg,
abandonnée depuis vingt ans, le comte désire savoir
s'il pourra assurer sa restauration et veut connaître
les plans et l'état d'avancement des dégradations.
Revenu depuis peu de Talabheim, il n'a pas d'autres
informations. Si les joueurs interrogent d'autres
personnes présentes depuis longtemps, ils
s’apercevront que peu de monde sillonne la région.
En route.
• La forêt bucolique
Le voyage jusqu'a la forteresse n'est l'occasion que
de quelques jets d'orientation et de survie dans cette
nature hostile: un piste qui s'arrête brusquement,
une vague de chauve souris dérangée en passant
devant une grotte. La forêt est capricieuse et
séculaire, on a toujours l'impression d'être observé
et qui sait on l'est peut être.
Le chemin pour aller n'est pas des plus compliqué
quand on pense à monter à la cime des arbres,
puisqu'au sol c'est de la forêt dense. Un forestier
montera sans difficultés et verra au loin Wacheberg
qui trône sur son pic.
• L'attaque des loups
Le bivouac est installé et l'on s'apprête à dormir. Au
loin, les loups hurlent à la lune: celle de Morrslieb.
Au milieu de la nuit, les canidés sont plus
téméraires et rodent autour du camp. S'il n'y pas de
feu, ils s'enhardissent et attaquent rapidement. Si
personne ne tient la garde, ils attaqueront le plus
faible du groupe. S'il y a un feu, ils resteront à
bonne distance mais sans jamais relâcher la
pression.
Ne donner pas facilement le nombre d'assiégeant,
ils sont rapides et ils semblent en venir de partout.
Ils sont peureux mais les joueurs ne sont pas sensés
le savoir. Les joueurs auront une dure nuit et
l'arrivée du soleil salvateur et aussi émissaire d'une
longue journée fatigante.
Les loups qui la composent sont en pierre et les murs sont
épais de plus de 70 cm, il faudrait un bon travail de
sape pour ouvrir un passage de la taille d’un
Halfening.

Elle se compose de 3 étages successifs. Entre

chaque palier, il y a entre 5 et 10 mètres:il y a de
l'escalade dans l'air. A chaque « étage », un
bâtiment (4,5,6,7,8,9), une terrasse(1), un
escalier(2) pour descendre et un escalier pour
monter.

Talents : Armes naturelles, sens aiguisés

Compétences : Natation, Perception
+10%, Pistage

La forteresse de Wacheberg

• Description
La forteresse de Wacheberg existe réellement et se
nomme Queribus prés de Carcassonne. C'est n'est
pas une garnison et au plus fort des guerre, elle ne
contenait qu'un vingtaine d'homme. Elle sert
d'observatoire et de repli en dernier recourt. Elle ne
tiendrait pas longtemps à un siège.

Les Terrasses (1)

Pour ce qui nous amène, la forteresse est
partiellement en ruine. Son enceinte est
pratiquement intact, et la partie endommagée est à
l'aplomb d'un précipite d'une cinquantaine de mètre.
Le chemin qui y mène est à fleur de montagne
même si n'est pas difficile d'accès. Une grille
rouillée protège l'entrée de la forteresse. Les blocs
Ces espaces sont couverts d'herbe sur une petite
profondeur. En dessous c'est directement du grès
mélangé avec un peu d'argile. C'est l'idéale pour des
combats équilibrés, en plus, pas de risque de
glissade.
Les escaliers (2)
Ce sont des marches larges et profondes taillées
dans le roc. Si elles ont pu traverser les siècles et

3
sont maintenant malheureusement très glissante.
Une petite ondée en fait une vraie patinoire. Il
existe plus précisément entre chaque zone des
escaliers plus organisés qui ne permettent pas un
franchement à deux personnes de front et sont donc
des points stratégiques pour les défenseurs.
Les parapets (3)
La façade Est de la forteresse est longée par les
parapets qui protègent d’une chute de 50 mètres.
Cette façade ne pouvant permettre un accès que par
un alpiniste chevronné. C'est donc plus une
protection qu'une réelle défense. Ils deviennent
cependant de plus en plus haut à mesure que l'on
monte le long des escaliers. Attention le premier en
bas en gris clair est partiellement effondré, il serait
dommage de glisser à ce niveau sans parapet pour
se rattraper.
La citerne (4)
Dans cette pièce se trouve le seul moyen de
subsistance des soldats qui gardaient la forteresse.
En son centre une énorme cuve en cuivre rouillée et
percée accueillait le ruissellement de l'eau du
plafond. Dans un coin, des barriques depuis
longtemps éventrées devaient protéger les vivres
pour plusieurs mois.
Un examen plus précis (jet de fouille) permettrait
de découvrir des traces de combat avec quelques
entailles sur les murs et une lame brisée sur le sol.
C'est à cet endroit qu'une première équipe a été
cueillie par la harde des hommes bêtes.
Logis des armées (5)
Cette grande salle rectangulaire était le lieux ou les
soldats passés la nuit. On retrouve encore les débris
de lit et d'une armoire rudimentaire. Il y a depuis
longtemps plus rien de valeur et seule les termites
trouveraient leur bonheur. Dans le coin au sud ouest
se trouve fenêtre avantageuse pour couvrir la
première enceinte. Cette pièce est bien ouverte sur
l'extérieur par 3 fenêtres orientées vers le nord et
ouvrant sur la deuxième enceinte et le mur du
donjon.
Le réfectoire (6)
Cette pièce était aussi le lieu de vie de la forteresse
avec la cuisine, le réfectoire et même un oratoire
dédié à Sigmar. De cet endroit chaleureux, il ne
reste plus que des gravât et la représentation du
dieu a été barbouillée de déjections. Le mur nord
est maintenant ouvert sur le vide par plusieurs
orifices. Autant dire que sortir de la forteresse par là
équivaut a rejoindre les dieux avant de touché le
sol.
Le logis du comte (7)
Cette pièce est au rez-de-chaussée du donjon et
abrite les appartements du capitaine de garnison et
même du comte quand celui-ci partait en chasse.
4
Un âtre immense permettait de faire cuire un boeuf
entier. Aujourd'hui après un examen, on y trouve
des restes humains; cette scène pourrait même
choquer (comprenez qu'il faut faire une jet de force
mentale) les plus endurcis.
La chambre du donjon (8)
Plus rien n'est debout dans cette salle qui abritait
jadis des trophées de chasse, un lit et une armoire
exotique des Terres Arides. A la place les paillasses
des hommes bêtes venus y trouver un logis.
L'escalier en colimaçon (9)
C'est par cet escalier qu'il est possible d'accéder au
toit du donjon. Sur cette terrasse qui surplombe les
vallées environnantes un parapet de 1 mètre évite
les chutes malencontreuses. Pour en revenir a
l'escalier, il est impossible de se battre dedans, un
tonneau lancé d'en haut pourrait retarder et blesser
les poursuivants.
Les Portes (A)
Elles sont toutes détruites et des quarts de panneaux
s'attachent désespérément aux gonds rouillés.
Impossible de fermer quoique ce soit.
Vous trouverez à la fin du scénario, les plans de
la forteresse à l’échelle 2m=2,5cm pour
permettre une visualisation stratégique du
combat. Même si vous n’êtes pas adeptes vous
apprécierait les innovation de vos joueurs dans
des condition « plus réelles » de simulation.
• Les Hommes bêtes
Cela fait plusieurs mois qu'une petite harde
d'hommes bêtes séjourne en ces lieux. Le point
culminant leur permet d'apprécier à distance la
région et toute opportunité de méfaits. L'abri en dur
et sa position imprenable en fait une cachette
idéale.
A l'arrivée de nos joueurs, ils sont déjà sur place.
Les conditions climatiques ne sont pas idéales pour
les repérer. De leur côté, ils préféreront jauger les
arrivant avant de les affronter. Ils tiennent la partie
supérieure du donjon assurant une défense plus
facile sur les enceintes inférieures.
Ce ne sont pas des fanatiques, mais des chasseurs.
Ils connaissent la forteresse et savent en jouer. Les
archers se postent aux points stratégiques, pendant
que d'autres font pleuvoir des rocs arrachés à la
forteresse du haute des fenêtres.
Logiquement ils devront se retrancher
progressivement vers les niveaux supérieurs avec
un final au sommet du donjon.
Le nombre de ces créatures est a votre discrétion:
un par joueur, c'est déjà une bonne norme, mais si
vos joueurs sont plus entraîné vous pouvez en faire
sortir du donjon autant que vous voudrez.
Talents: Camouflage rural, Menaçant, Sens
aiguisés
Compétences: Déplacement silencieux,
Dissimulation, Filature, Intimidation, Langue
(langage sombre), Perception, Pistage, Survie
Possessions: armure légère (veste de cuir), arme a
une main (FB-1), bouclier
Pour l'un d'entre eux, amulette de Sigmar.
Amulette de Sigmar: cette amulette date de la
dernière invasion du chaos et était porté par les
soldats de l'Empire. Si beaucoup était des gri-gri,
certaines par la convictions et la foi de leur porteur
avaient reçus une parti du pouvoir du Dieux.
Sigmar quand le possesseur lui fait appel et se lance
dans une cause juste pour l'empire réussi sa
prochaine attaque automatiquement (1 fois par
partie).
5
Conclusion.
Les hommes bêtes éradiqués, il faudrait une journée
à 2 jours en fonctions des compétences de joueurs
pour cartographier la forteresse et faire leur rapport
à Sigric Freudigbrucke.
Si l’envie vous en prend, il est possible de faire
revenir une autre harde partie en mission dans
l’enceinte de la forteresse, inversant cette fois-ci les
rôles.
Le chemin de retour est prévu sans encombre, mais
il ne tient qu'a vous de le pimenter.
Le comte Freudigbrucke monnayera les plans pour
3 Couronnes ce qui équivaut a quatre jours de
travail pour un groupe de 4 bateleurs. Si les plan
sont de très bonne qualité (Jet de Connaissance
Académique: Architecture ou Evaluation réussi) le
comte peut monter à 4, enfin s'ils lui vendent
l'amulette, il en obtiendront 2 Co de plus soit 6 Co
(eh oui c'est pas beaucoup mais c'est un début).
Points d’expérience
100 xps par tranche de 3 heures de jeu avec un
maximum de 2
30 xps pour obtenir un salaire plus important que la
moyenne (marchandage, plan d’exception, amulette
vendue)
20 xps pour la rencontre avec les loups et le voyage
20xps par hommes bêtes tué (pour le joueur).
6
7
8
9
10
11