CHEC 2015 Instabilité des structures

Analyse d’un élément simple en grands déplacements par

la méthode de Newton-Raphson :

On considère la structure composée d’une poutre unique, de longueur 10m, bi-articulée :

F

10m
/16

Section S=0.05m²
Module E=42.103Mpa

Etude de la poutre dans son repère propre

Déformations :
On note X et Y les coordonnées initiales des points matériels de la poutre dans son repère
propre. Ces points sont situés dans tout le volume de la poutre, et non pas nécessairement sur
la fibre moyenne

M’

dy
dx
Y M
X

𝑑𝑥
On note 𝒅 = { } le vecteur déplacement de ces points.
𝑑𝑦
On rappelle l’expression du gradient des déplacements :

𝜕𝑑𝑥 𝜕𝑑𝑥
𝑫 = [ 𝜕𝑋 𝜕𝑌 ]
𝜕𝑑𝑦 𝜕𝑑𝑦
𝜕𝑋 𝜕𝑌
Des déformations linéarisées :

𝜕𝑑𝑥 1 𝜕𝑑𝑥 𝜕𝑑𝑦

( + )
𝜕𝑋 2 𝜕𝑌 𝜕𝑋
𝜺=
1 𝜕𝑑𝑥 𝜕𝑑𝑦 𝜕𝑑𝑦
( + )
[2 𝜕𝑌 𝜕𝑋 𝜕𝑌 ]

1
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Et les déformations de Green-Lagrange :

1 𝑇 1
𝑬= (𝑭 𝑭 − 𝑰) = (𝑫 + 𝑫𝑇 + 𝑫𝑇 𝑫)
2 2
2
𝜕𝑑𝑥 1 𝜕𝑑𝑥 2 𝜕𝑑𝑦 1 𝜕𝑑𝑥 𝜕𝑑𝑦 𝜕𝑑𝑥 𝜕𝑑𝑥 𝜕𝑑𝑦 𝜕𝑑𝑦
+ (( ) +( ) ) ( + + + )
𝜕𝑋 2 𝜕𝑋 𝜕𝑌 2 𝜕𝑌 𝜕𝑋 𝜕𝑋 𝜕𝑌 𝜕𝑋 𝜕𝑌
𝑬= 2
1 𝜕𝑑𝑥 𝜕𝑑𝑦 𝜕𝑑𝑥 𝜕𝑑𝑥 𝜕𝑑𝑦 𝜕𝑑𝑦 𝜕𝑑𝑦 1 𝜕𝑑𝑥 2 𝜕𝑑𝑦
( + + + ) + (( ) +( ) )
[2 𝜕𝑌 𝜕𝑋 𝜕𝑋 𝜕𝑌 𝜕𝑋 𝜕𝑌 𝜕𝑌 2 𝜕𝑋 𝜕𝑌 ]

On peut alors remarquer l’application du principe de Navier :

Q
Q’
dY
M P
M’
dX P’

Pour les 3 points M, P et Q ci-dessus, le principe de Navier établit :

1. Les segments MP et MQ restent orthogonaux après déformation
2. La longueur du segment MQ est invariable

La transformation du triangle MPQ donne :

X  X  d x  X , Y 
M    M  
Y  d y  X , Y  

Y 
 d x 
1  
 X  dX   X  dX  d x  X  dX , Y  X 
P   P   M dX
 Y  d y  X  dX , Y 
  d y 
Y  
 
 X 
 d x 
 
X   X  d x  X , Y  dY    Y dY
Q    Q   M
 Y  dY   Y  dY  d  X , Y  dY  
   d y 
1 
y

 Y 
Les conditions de Navier s’écrivent alors :
d x d y d x d x d y d y
M P.M Q   0     0  E XY  0
Y X X Y X Y
 d x   d y  d
2 2

M Q   dY        2 y  0  EYY  0
 Y   Y  Y
On a alors :
2
𝜕𝑑𝑥 1 𝜕𝑑𝑥 2 𝜕𝑑𝑦
+ ((
𝑬 = [ 𝜕𝑋 2 𝜕𝑋 ) + ( ) ) 0]
𝜕𝑌
0 0

2
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Fonctions de forme :

Les fonctions de forme choisies pour une poutre bi-articulée ne concernent que l’interpolation
des déplacements. Les fonctions 1 et 2 ci-dessous sont utilisées le long de la fibre
moyenne:

1

2

Les déformations de la poutre sont alors fonction des déplacements des nœuds, notés d xloc1 et
d xloc2 :
 X
d x  X ,0   1  X d xloc1   2  X d xloc2  1  d xloc1  d xloc2
X
 L L
 X
d y  X ,0   1  X d yloc1   2  X d yloc2  1  d yloc1  d yloc2
X
 L L
On a alors les déformations uniformes sur la longueur de l’élément:
d x 1   d x   d y   1 loc
 
2 2

 d x 2  d xloc
1   1   d y 2  d y1 
1 2 loc 2
E xx       
 d xloc2  d xloc loc

X 2   X   X   L 2L 2
 
Dans la mesure où seules les différences d xloc2  d xloc 1  et d y 2  d y1  interviennent, nous les
loc loc

noterons simplement  x  d xloc2  d xloc

1  et  y  d x 2  d x1  :
loc loc

E xx 
1
L
1

x  2 x  y
2L
2 2


3
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Matrice de raideur de la poutre dans son repère :

L’expression de la matrice de raideur vient de la stationnarité de l’énergie totale (extérieure +
intérieure.
Le travail des forces extérieures (dans le repère local) pour un déplacement infinitésimal des
nœuds s’écrit:

𝛿𝑊𝑒𝑥𝑡 = 𝐹𝑥𝑙𝑜𝑐 𝛿Δ𝑥 + 𝐹𝑦𝑙𝑜𝑐 𝛿Δ𝑦

Fyloc2  Fyloc
1   Fx
Fxloc loc
Fxloc2  Fxloc

Fyloc1   Fyloc

Comme exprimé lors de la séance 3, le travail virtuel interne s’exprime par :

𝛿𝑊𝑖𝑛𝑡 = ∫ 𝑺 ∶ 𝛿𝑬 𝑑𝑉
𝑉

𝑑𝛿𝑊𝑖𝑛𝑡 = ∫ 𝑑𝑺 ∶ 𝛿𝑬 𝑑𝑉 + ∫ 𝑺 ∶ 𝑑𝛿𝑬 𝑑𝑉
𝑉 𝑉

Compte tenu qu’un seul terme de E est non nul, et qu’il est uniforme dans tout le volume de la
poutre, l’expression précédente se simplifie en :

1 1 1 1
𝑑𝛿𝑊𝑖𝑛𝑡 = ∫ 𝐸 ( 𝑑Δ𝑥 + (Δ𝑥 𝑑Δ𝑥 + Δ𝑦 𝑑Δ𝑦 )) ( 𝛿Δ𝑥 + (Δ𝑥 𝛿Δ𝑥 + Δ𝑦 𝛿Δ𝑦 )) 𝑑𝑉
𝑉 𝐿 𝐿² 𝐿 𝐿²
𝑆𝑥𝑥
+∫ (𝑑Δ𝑥 𝛿Δ𝑥 + 𝑑Δ𝑦 𝛿Δ𝑦 )𝑑𝑉
𝑉 𝐿²

1 1 1 1
𝑑𝛿𝑊𝑖𝑛𝑡 = 𝐸𝑆𝐿 ( 𝑑Δ𝑥 + (Δ𝑥 𝑑Δ𝑥 + Δ𝑦 𝑑Δ𝑦 )) ( 𝛿Δ𝑥 + (Δ𝑥 𝛿Δ𝑥 + Δ𝑦 𝛿Δ𝑦 ))
𝐿 𝐿² 𝐿 𝐿²
𝑆
+ (𝑑Δ𝑥 𝛿Δ𝑥 + 𝑑Δ𝑦 𝛿Δ𝑦 )𝑆𝑥𝑥
𝐿

Ce qui, en éliminant les termes d’ordre supérieur en  x et  y , donne :

𝐸𝑆 𝑁
𝑑𝛿𝑊𝑖𝑛𝑡 = 𝑑Δ𝑥 𝛿Δ𝑥 + (𝑑Δ𝑥 𝛿Δ𝑥 + 𝑑Δ𝑦 𝛿Δ𝑦 )
𝐿 𝐿
𝐸𝑆 𝑁 𝑁
𝑑𝛿𝑊𝑖𝑛𝑡 = ( + ) 𝑑Δ𝑥 𝛿Δ𝑥 + 𝑑Δ𝑦 𝛿Δ𝑦
𝐿 𝐿 𝐿

Avec : 𝑁 = 𝑆 𝑆𝑥𝑥

4
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Par identification des énergies extérieure et intérieure, on a donc :

1
𝐹𝑥𝑙𝑜𝑐 = (𝐸𝑆 + 𝑁)𝑑Δ𝑥
{ 𝐿
𝑁
𝐹𝑦𝑙𝑜𝑐 = 𝑑Δ𝑦
𝐿

Soit, sous forme matricielle :

𝑙𝑜𝑐 𝑙𝑜𝑐
𝐹𝑥1 1 0 −1 0 1 0 −1 0 𝑑𝑥1
𝑙𝑜𝑐 𝑙𝑜𝑐
𝐹𝑦1 𝐸𝑆 0 0 0 0 𝑁 0 1 0 −1 𝑑𝑦1
𝑙𝑜𝑐 = [ ]+ [ ] 𝑙𝑜𝑐
𝐹𝑥2 𝐿 −1 0 1 0 𝐿 −1 0 1 0 𝑑𝑥2
𝑙𝑜𝑐 ⏟ 0 0 0 0 ⏟ 0 −1 0 1 𝑑 𝑙𝑜𝑐
{𝐹𝑦2 } ( ) { 𝑦2 }
𝑟𝑎𝑖𝑑𝑒𝑢𝑟 𝑚𝑎𝑡é𝑟𝑖𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑟𝑎𝑖𝑑𝑒𝑢𝑟 𝑔é𝑜𝑚é𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒

5
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Passage en repère global :

yloc Yglob

xloc
 Xglob
 d xloc   cos sin   d xglob   Fxloc   cos sin   Fxglob 
 loc       loc     
 d   sin  cos  d glob   F   sin  cos  F glob 
 y    y   y    y 
Or on sait que
 d xloc
1   Fxloc
1 
 loc   loc 
 d y1  loc  Fy1 
 d loc   K  F loc 
 x2   x2 
 d loc   F loc 
 y2   y2 
soit
 cos sin  0 0  d xglob
1   cos sin  0 0  Fxglob
1 
  sin    glob    sin    glob 
cos 0  d y1  cos 0  Fy1 

 0 0
0
cos

sin   d xglob  K  
loc 
 0 0
0
cos

sin   Fxglob 

2   2 
  
 0 0  sin  cos  d yglob
2 

 0 0  sin  cos  Fyglob
2 

ou
 d xglob
1  cos  sin  0 0   cos sin  0 0  Fxglob
1 
 glob    glob 
 d y1   sin  cos 0  loc   sin  cos 
0  Fy1 
 d glob    0 0
0
cos
K
 sin  
  
 0 0
0
cos

sin   Fxglob 
 x2       2 
 d glob  sin  cos   sin  cos  Fyglob 
 y2   0 0  0 0 2 

d ' où
K  PK P
glob t loc

Avec P la matrice de passage du repère locale de l’élément au repère globale.

Remarque : le nœud 1 étant entièrement bloqué, il nous suffit de nous intéresser à la matrice
2*2 (et non plus 4*4) concernant les seuls mouvements du nœud 2.
La matrice de raideur des mouvements du nœud 2 est alors :

 ES N 
cos  sin    L  L 0   cos sin  
K  PK 
glob t loc
P  
cos   0 N   sin  cos 
 sin  
 L

Seul le mouvement vertical est possible. La raideur de notre système à un degré de liberté
s’exprime donc par:
ES 2 N
K sin  
L L

6
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Recherche de charge critique. Méthode de Ritz :

Le problème est à 1DDL. La, recherche de charge critique se borne donc à trouver l’effort N
tel que K=0, soit :

N   ES sin 2   79MN
Fcr  N sin   15MN

On peut remarquer que cette charge critique est déterminée sur la base d’une projection de F
sur l’état non déformé. Or dès le début du chargement la déformation se produit. Il est donc à
prévoir que ce résultat sera invalidé par la suite.

7
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Résolution en repère global / Méthode de Newton-Raphson:

Etat initial :
N0=0
=/16
d=0
F=F0
F

10m
/16 y0=L.sin

x0=L.cos

Méthodologie itérative:

1. Calcul de Ki+1 en fonction de Ni

2. Calcul de di=Fi/Ki+1+ di
3. Calcul de yi+1=y0+di
4. Calcul de =arctan(yi+1/x0)
5. Calcul de Li 1  yi21  x02  L
ES
6. Calcul de N i 1  Li 1
L
7. Calcul de la force non équilibrée Fi 1  F0  N i 1 sin  i 1

8
CHEC 2015 Instabilité des structures

Exemple : pour F0=-1MN

Itération 1 2 3 4
Ki (MN/m) 7.99 6.54 6.380 …
di (m) -0.125 -0.1390 -0.13916
Yi (m) 1.8258 1.8119 0.18117
i (rad) 0.18405 0.18267 0.18266
Li (m) 0.0237 0.02619 0.02621
Ni (MN) -4.97 -5.500 -5.505
Fi (kN) 0.0909 0.00086 -2.10-6

Exemple : pour F0=-3MN

Itération 1 2 3 4 5 6
Ki (MN/m) 7.99 3.888 2.008 1.2145 0.9743 0.948
di (m) -0.375 -0.57807 -0.67261 -0.70256 -0.70588 -0.70589
Yi (m) 1.5756 1.3728 1.278 1.2483 1.24502 1.24501
i (rad) 0.15928 0.13907 0.12960 0.12660 0.12627 0.12626
Li (m) 0.0664 0.0965 0.10920 0.11302 0.11344 0.11344
Ni (MN) -13.94 -20.272 -22.931 -23.7345 -23.8226 -23.8228
Fi (kN) 0.7883 0.1899 0.03637 0.00324 7.22 10-6 …

Remarque: Dans le cas F0=-3MN , la raideur du système n’est plus que 0.948MN/m au lieu
de 7.99 pour la poutre non chargée. Cette raideur diminue donc avec la charge.

9
CHEC 2015 Instabilité des structures

Dans notre cas particulier il est possible de tracer F0 fonction de d :

En effet à l’équilibre le résidu est nul, donc
  y  d 
  y0  d   x02  L  sin  arctan 0
ES 
F0   N i sin  i  
2
 
L    
 x0  
Courbe représentée en valeurs positives de F et  pour une meilleure lisibilité

Courbe force / déplacement vertical

2
Force (MN)

0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5
-1

-2

-3

-4
déplacement vertical (m)

On y voit clairement que la charge critique initialement estimée à 79MN est en réalité à…
3MN, ce qui est confirmé par l’annulation de la raideur pour cette valeur.

On peut retracer les itérations réalisées dans le cas F0=-3MN. (Toujours avec une
représentation en valeurs positives)

Courbe force / déplacement vertical

3.5

2.5
Force (MN)

3. 05

2 3. 03

3. 01

2. 99

1.5 2. 97

2. 95

1 2. 93

2. 91

2. 89

0.5 2. 87

2. 85
0. 6 0. 62 0. 64 0. 66 0. 68 0. 7 0. 72

0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
déplacement vertical (m)

10
CHEC 2015 Instabilité des structures

Que se passe-t-il lorsque la force dépasse 3MN ?

- Physiquement l’équilibre devra être trouvé au-delà du premier « sommet » de la

courbe. Il y aura un déplacement brutal de 0.7m à 4m, probablement accompagné
d’effets dynamiques.
- Le point sommet correspondant à une force de 3kN n’est pas un « point de
bifurcation ». Il n’y a pas, en effet, plusieurs branches accessibles à partir de ce point.
Ce point est appelé « point limite ».
- Les parties de la courbe situées entre PL et PC ne peuvent être parcourues qu’en
« revenant en arrière» à partir de PC.
- Les points A, B et C correspondent tous les 3 à une force verticale nulle. Le point A
est le point initial, le point B est exactement le point où la poutre devient horizontale
(et comprimée), et le point C correspond à une position symétrique de A.
- Le point B est caractérisé par une pente négative, ce qui est caractéristique de
l’équilibre instable. Toute modification de cette position correspond à un produit
« F.d » négatif. C’est un point maximum d’énergie élastique, qui est une primitive de
la courbe « force / déplacement vertical ».
Courbe force / déplacement vertical

10

6
PC
Force (MN)

4 PL
2

0
0 A 1 B 2 3 C
4 5 6
-2

-4
déplacement vertical (m)

Energie élastique

0.1
0.09
0.08
0.07
Energie (MJ)

0.06
0.05
0.04
0.03
0.02
0.01
B
0
0A 1 2 3
C 4 5 6
déplacement vertical (m)

11
CHEC 2015 Instabilité des structures

Analyse avec comportement non linéaire du matériau

On suppose que le matériau est du béton, et que son comportement obéit à la loi de Sargin :

La résistance à la compression f bu est de 55MPa

Mais on considère un angle de départ de /64 au lieu de /16 (pour respecter les
caractéristiques du béton : 1-cos(/64)=0.0012, ce qui correspond à une déformation de béton
atteinte avant rupture. On aura donc instabilité avant la rupture, mais après être déjà sorti de la
partie linéaire de la courbe contrainte/déformation )
Les références de la loi de Sargin (BPEL) sont données ci-dessous :

2
   
k  b   k '1 b 
  f bu   b0    b0 
2
 b   b 
1  k  2    k '  

 b0  
 b0 

Où :
0,85 f cj
fbu  (résistance de calcul)
 b
 b0  0,62.10 3 3 f cj

 E ij  b0
k
0,85 f cj

k’ dépend de fcj (en MPa) :

k'  k  1 si fcj  30 MPa
 55  f cj 
k'  k  1  si 30  fcj  40 MPa
 25 
 
k f cj  30
k'    si 40  fcj  80 MPa
1,65 f cj  36

Dans notre cas :

0,85 f cj f cj
f bu    36.6MPa
 b b

 b 0  0,62.10 3 3 f cj  0.00236

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CHEC 2015 Instabilité des structures

Ei 28  11000 3 f c 28  42000 MPa

 Eij  b 0 Eij  b 0
k   1.802
0,85 f cj f cj
k f cj  30 25
k'    1.092   2.408
1,65 f cj  36 19
2
   
k  b   k '1 b  1.802
b 
1.408
 2
  b0    b0  0 .00236 0.00236 2 b
  f bu 2
 36.6
 b   b  0.198 2.408
1  k  2   k '   1 b   2
2 b
0.00236 0.00236
  b0    b0 
 b  331.1 b 2
  27946
1  83.89 b  432347 b
2

Ci-dessous la comparaison des courbes effort/déplacement élastique vs Sargin pour le même

module initial (27946MPa).
On voit clairement que la force extrême appliquée est réduite de 35% dans le cas où le
matériau suit la loi de Sargin.

Courbe force / déplacement vertical

0.04

0.03

0.02

0.01
Force (MN)

0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6
-0.01

-0.02

-0.03

-0.04
déplacem ent vertical (m )

Pour faire la recherche en utilisant la méthode de Newton-Raphson, nous devons écrire la

raideur élastique au point courant, qui s’obtient par dérivation de la loi de Sargin.

13