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PTSI/PT*
LYCEE CHAPTAL
A3 - Conduire l'analyse
B2 - Proposer un modèle
B3 - Valider un modèle
Classe D1 - Découvrir le fonctionnement d’un système com- 3h
plexe
entière
D2 - Justifier et/ou proposer un protocole expérimental
D3 - Mettre en œuvre un protocole expérimental et vé-
rifier sa validé
G1 - Élaborer, rechercher et traiter des informations
G2 - Mettre en œuvre une communication
Sciences
Industrielles
Analyse harmonique des modèles de
pour
références l’Ingénieur
Figure : Quadricoptère équipé d’un système d’asservissement lui permettant une meilleure stabilité
1
Table des matières
I. ANALYSE HARMONIQUE 3
I.1. DEFINITION 3
I.2. REPONSE A UNE ENTREE SINUSOÏDALE : EXEMPLE D’UN SYSTEME DU 1ER ORDRE 4
I.3. ANALYSE HARMONIQUE 4
I.4. DECOMPOSITION D’UN SIGNAL : INTERET DE L’ANALYSE HARMONIQUE 5
I.5. DIAGRAMMES DE BODE 6
I.6. ECHELLE LOGARITHMIQUE 6
I.7. FONCTION DE TRANSFERT HARMONIQUE 7
I.8. CALCUL DE GAIN ET DE PHASE 7
BIBLIOGRAPHIE 24
2
Analyse harmonique des systèmes
Les modèles de références sont les modèles de connaissances élaborés à partir d’études théo-
riques basées sur des connaissances mathématiques. Ils sont construits pour quatre systèmes dits
fondamentaux :
• Le gain pur
• L’intégrateur.
• Le modèle d’ordre 1
• Le modèle d’ordre 2
Ces modèles définissent les caractéristiques temporelles et fréquentielles de ces systèmes fon-
damentaux. Ils permettent ensuite d’exploiter des résultats expérimentaux en vue de proposer
des modèles de comportement de système ne pouvant pas être décrits par des équations explicites.
I. Analyse harmonique
I.1. Définition
On parle de l’étude harmonique d’un système lorsque l’on s’intéresse à sa réponse en régime
permanent suite à une entrée sinusoïdale.
Dans le cas d’une sollicitation sinusoïdale, l’entrée est de la forme :
! " = % sin )" = *+ %! ,-.
Les lois de la physique imposent une réponse en régime permanent de la même nature que
l’entrée, donc sous la forme :
/ " = 0 sin )" + 2 = *+ 0! ,(-.45)
Quatre paramètres apparaissent dans ces deux expressions, aux propriétés bien caractérisées :
• La pulsation 7 et l’amplitude E sont imposées au niveau de l’entrée ;
• La pulsation 7 se retrouve sur le signal de sortie ;
• On peut observer que l’amplitude S et le déphasage 8 du signal de sortie dépendent de
la valeur de la pulsation 7.
On a alors :
/ " *+ 0! ,(-.45) 0 ,5
= ,-.
= *+ !
! " *+ %! %
3
Ce nombre 9 :) est un nombre complexe que l’on considère en coordonnées polaires, en s’in-
téressant à son module et à son argument :
;
• son module est le rapport d’amplitude , appelé gain du système et noté G ;
<
0
== = 9(:))
%
• son argument correspond au retard de la sortie sur l’entrée et a déjà été noté 2 :
2 = >?@ 9(:))
4
! " = %F sin )" . H(") SLCI /(") = 0F sin()" + 2). H(")
MW
5
I.5. Diagrammes de Bode
Les diagrammes de BODE sont les représentations graphiques des évolutions du gain et de la
phase en fonction de la pulsation ) de sollicitation :
2 = >?@ 9(:))
Remarque :
On appelle octave un intervalle séparant deux pulsations dont l’une est le double de l’autre.
On appelle décade un intervalle séparant deux pulsations dont l’une vaut dix fois l’autre.
6
I.7. Fonction de transfert harmonique
En se plaçant dans le domaine des complexes, on pose ! = %F ! ,-. et / = 0F ! ,(-.45) où :
représente la variable complexe. Dans ce cas, !(") et /(") représentent les parties imaginaires
des signaux complexes ! et /. En introduisant ces variables dans l’équation différentielle géné-
rale d’un système on obtient :
>a (:))a + >aSC (:))aSC + ⋯ + >F / = cd (:))d + cdSC (:))dSC + ⋯ + cF !
On constate qu’il s’agit du même type de fonction de transfert que dans le domaine
de Laplace.
La fonction de transfert harmonique est donc la même que celle dans le domaine de
Laplace en remplaçant f par g7
- 2 = arg 9(:))
7
II.2. Intégrateur
B
Dans le domaine de Laplace, la fonction de transfert d’un intégrateur est 9 A = . Pour un
E
signal d’entrée en échelon ce système est instable. En effet, pour une entrée en échelon d’ampli-
tude E0 et en supposant les conditions initiales nulles, la réponse s est de la forme
/(") = K%0"
Le signal de réponse n’est clairement pas borné, d’où l’instabilité. On ne peut donc pas trouver
de caractéristiques temporelles pour ce système. On peut cependant étudier sa réponse harmo-
nique. En effet, on place en entrée un signal sinusoïdal du type
!(") = %0 /oe()")
Le régime est sinusoïdal en sortie. On peut donc trouver le gain et la phase de la réponse
harmonique d’un intégrateur.
Pour écrire la fonction de transfert harmonique, il suffit donc de remplacer la variable com-
plexe A par :), on a donc :
K
9 :) =
:)
On a alors :
K
=[p ) = 20^_@ = 20 log K − 20log ())
:)
B
φ ) = >?@ = −90° (imaginaire pur)
,-
8
II.3. Système du 1er ordre
2()) = >?@(9(:)))
Soit
K
2 ) = >?@ = >?@(K) − >?@ 1 + :)M
1 + :)M
Or
>?@ K = 0
Donc on obtient
2()) = −>?@(1 + :)M)
C’est l’exploitation des deux expressions =[\ et 2()) qui permet le tracé des diagrammes de
BODE. Lorsque l’on souhaite réaliser le tracé à la main, on procède en deux étapes :
• le tracé asymptotique ;
• l’allure du tracé réel, superposé au tracé asymptotique.
9
II.3.2. Diagrammes de BODE asymptotique
On souhaite approcher le tracé réel des diagrammes de BODE en raisonnant sur deux ap-
proximations de la fonction de transfert harmonique :
• la première aux basses pulsations, en considérant )M ≪ 1 (soit ) → 0);
• la seconde aux pulsations élevées, pour )M ≫ 1 (soit ) → ∞).
On donne dans le tableau ci-dessous les expressions du gain et de la phase pour les limites de
).
) )→0 )→∞
9 :) K K
:)M
=[p ) 20 log K 20 log K − 20 log )M
2 ) 0° −90°
Un modèle d’ordre 1 présente donc une pulsation de cassure, qui correspond au point d’inter-
section des deux asymptotes, solution de l’équation :
20log K = 20log K − 20log()M)
soit :
20log )M = 0
et donc :
)M = 1
10
C
En notant )0 la pulsation de cassure avec )F = , on peut réécrire la fonction de transfert
D
sous la forme :
K
9 :) = )
1+:
)F
À partir des expressions approchées du gain et de la phase, on peut tracer les diagrammes de
Bode asymptotique (pour K = 3 et )F = 5 ?>Ü//) :
Méthode de tracé :
• Diagramme de gain
C
o On repère en premier lieu la position de la pulsation de cassure )F = D , et il est
conseillé de tracer une verticale traversant les deux figures.
o Pour ) ∈ ]0; )0 ] , la courbe de gain est approchée par une demi-droite de
pente nulle et d’ordonnée 20^_@K.
o Pour ) ∈ [)0; +∞[, la courbe de gain est approchée par une demi-droite de
pente −20dB/décade puisque le tracé s’effectue sur une échelle semi logarith-
mique. Cette demi-droite est tracée à partir du seul point connu, de coordon-
nées ()0,20 ^_@K).
• Diagramme de phase
o Il comporte deux demi-droites horizontales d’ordonnées respectives 0° et −90°.
o Ces deux droites sont habituellement reliés par un segment vertical au niveau
C
de la pulsation de cassure )F = .
D
11
II.3.3. Diagramme de BODE réels
Afin de quantifier l’erreur commise en effectuant le tracé asymptotique, on trace le tableau
suivant, en s’intéressant aux valeurs du gain et de la phase pour des octaves successives autour
de la pulsation de cassure.
) 1 1 1 1 2 4 16
)F =
16M 4M 2M M M M M
=[p ) − Assymptotes ≈ 0 ÜP ≈ 0 ÜP ≈ −1 ÜP ≈ −3 ÜP ≈ −1 ÜP ≈ 0 ÜP ≈ 0 ÜP
2 ) − Assymptotes 3,5° 14° 26,5° 45° 26,5° 14° 3,5°
Le calcul des différentes valeurs du gain et de la phase permet de compléter les tracés asymp-
totiques et d’obtenir les tracés de la figure ci-dessous :
Remarques :
• Le diagramme asymptotique de gain fournit une approximation tout à fait acceptable
du diagramme de gain puisque l’écart maximal est de 3 dB pour la pulsation de cas-
sure )0,
• La courbe de gain réelle reste constamment sous le tracé asymptotique.
• Le diagramme asymptotique de phase est assez éloigné du diagramme réel pour les
quatre décades autour de la pulsation de cassure, mais par symétrie 2 )F = −45°
12
II.3.4. Constantes de temps et bande passante
L’expression « constante de temps » prend tout son sens lorsque l’on s’intéresse à la rapidité
d’un système, par exemple avec le temps de réponse à 5%. En électronique est utilisée la notion
de bande passante, rattachée à l’étude des filtres. On constate pour un modèle d’ordre 1, au vu
des diagrammes de Bode, que le gain est constant et égal au gain statique pour les faibles pulsa-
tions et qu’il s’effondre après la pulsation de cassure )F .
L’atténuation du signal de 3 dB à la pulsation de cassure )F correspond à une amplitude de
sortie à peu près égale à 70 % de l’amplitude d’entrée, soit une puissance en sortie divisée par
deux. (Pour un signal de sortie en tension, la puissance la fait intervenir au carré). C’est pour-
quoi on définit pour un ordre 1 la pulsation de coupure à −3 dB, notée )3ÜP ou )~ , comme la
pulsation pour laquelle on a :
Comme le temps de réponse à 5% vaut 3M, on remarque que la largeur de la bande passante
peut qualifier la rapidité du système du premier ordre étudié : plus la constante de temps M est
petite, plus le système est rapide et plus la bande passante est large.
13
II.4. Système du 2nd ordre
w
ò g7 =
x
7x 7 x
|− + xô
7v x 7v
Et pour la phase :
7x xô7
8(7) = −öõú | − x
+g
7v 7v
B
lim 9(:)) = lim ûJ Jüû
= K soit =[p () → 0) = 20log (K),
-→F -→F CS J 4,
ûI ûI
B B SB-I J
lim 9(:)) = lim ûJ
= ûJ
= par croissance comparée,
-→É -→É CS J 4,
Jüû
S J -J
ûI ûI ûI
SB-I J -
soit =[p ) → ∞ = 20 log = 20log K − 40log( ),
-J -I
on a alors une asymptote de pente -40dB par décade de ).
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• Pour la phase 2()) = arg(9 :) ), la courbe admet deux asymptotes :
o Pour ) → 0
2 ) = arg K = 0, on a alors une asymptote horizontale de valeur 0,
o Pour ) → ∞
SB-I J
2 ) = >?@ = −180°, on a alors une asymptote horizontale de valeur
-J
-180°.
On donne dans le tableau ci-dessous les expressions du gain et de la phase pour les limites de
).
) )→0 )→∞
9 :) K −K)F N
)N
=[p ) 20log K )
20log K − 40log
)F
2 ) 0° −180°
À partir des expressions approchées du gain et de la phase, on peut tracer les diagrammes de
Bode asymptotique (pour K = 10 et )F = 1 ?>Ü//) :
ω0
Méthode de tracé :
• Diagramme de gain
o On repère en premier lieu la position de la pulsation de cassure )F , et il est
conseillé de tracer une verticale traversant les deux figures.
15
o Pour ) ∈ ]0; )0 ] , la courbe de gain est approchée par une demi-droite de
pente nulle et d’ordonnée 20^_@K.
o Pour ) ∈ [)0; +∞[, la courbe de gain est approchée par une demi-droite de
pente −40dB/décade puisque le tracé s’effectue sur une échelle semi logarith-
mique. Cette demi-droite est tracée à partir du seul point connu, de coordon-
nées ()0,20 ^_@K).
• Diagramme de phase
o Il comporte deux demi-droites horizontales d’ordonnées respectives 0° et
−180°.
o Ces deux droites sont habituellement reliés par un segment vertical au niveau
de la pulsation de cassure )F .
ξ=0,15
ξ=0,5
ξ=1
ξ=0,15
ξ=0,5
ξ=1
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Remarques :
• On remarque surtout la présence d’un maximum sur la courbe de gain lorsque le coef-
ficient d’amortissement est petit. Cette particularité traduit l’apparition du phénomène
de résonance. Le maximum sur la courbe de gain est appelé pic de résonance.
• La courbe de phase quant à elle, décroit comme prévue de 0° à −180°. On peut noter
que plus les systèmes sont oscillants, plus le passage de 0° à −180° se fait rapidement.
II.4.4. Résonance
En étudiant la fonction =[p , on montre que cette fonction possède un maximum si le coefficient
N
d’amortissement ξ est inférieur à (≈ 0,707). Ce maximum est atteint pour une pulsation ap-
N
pelée pulsation de résonance, notée )W , telle que :
)W = )F 1 − 2ξN
On peut déterminer alors la valeur du gain maximum
K
=[p ()W ) = 20^_@
2ξ 1 − ξN
Comme aux basses pulsations, le gain tend vers 20^_@K, on trouve alors la hauteur du pic de
résonance
1
=[p )W − 20^_@K = 20^_@
2ξ 1 − ξN
La hauteur du pic de résonance n’étant significative que pour des valeurs de ξ faible, en général
ξ < 0,2, on peut alors écrire
1
=[p )W − 20^_@K ≈ 20^_@
2ξ
Pour les systèmes pseudopériodiques, le tracé asymptotique ne rend pas compte de la présence
éventuelle d’un maximum sur la courbe de gain. Pour déterminer l’allure du diagramme réel de
gain, il faut déterminer les coordonnées ()? , =ÜP ()? )) du pic de résonance.
Si ce phénomène existe, alors l’amplitude des oscillations du signal de sortie du système étudié
est plus importante que celle du signal d’entrée. On a donc amplification du signal. La résonance
peut être recherchée dans le cas des oscillateurs harmoniques ou plus simplement dans les instru-
ments de musique. Cependant, ce phénomène est souvent craint car il peut provoquer la destruc-
tion du système, comme le montre la résonnance du pont Tacoma aux Etats-Unis
(https://www.youtube.com/watch?v=3mclp9QmCGs).
17
II.4.1. Diagrammes de Bode pour les régimes apériodiques (ó > 1)
Diagrammes de Bode asymptotiques
Les diagrammes asymptotiques de BODE tracés précédemment sont valables pour tous les
systèmes d’ordre 2, qu’ils soient pseudopériodiques ou apériodiques, mais on peut affiner les tracés
pour les systèmes apériodiques.
En effet, leur fonction de transfert s’écrit comme produit de deux fonctions de transfert d’ordre
1 :
K
9 :) =
1 + :)MC 1 + :)MN
C C
Si on suppose MN < MC et en notant )C = et )N = , on a alors )C < )N et on pose
D£ DJ
9 :) = 9C :) ×9N :)
B C
avec 9C :) = et 9N :) =
C4,-D£ C4,-DJ
Compte tenu des propriétés du logarithme et de l’argument d’un complexe, on en déduit que
le tracé asymptotique d’un ordre 2 apériodique se réalise comme la somme des deux diagrammes
de systèmes d’ordre 1 :
• pour les gains
On donne dans le tableau ci-dessous les expressions des asymptotes du gain et de la phase pour
les limites de ).
) 0 )C )N +∞
=[pC ) 20^_@K
9C :) Pente 0 -20 dB/dec
φC ) 0° -90°
=[pC ) 0
9N :) Pente 0 -20 dB/dec
φC ) 0° -90°
=[p ) 20^_@K
9 :) Pente 0 -20 dB/dec -40 dB/dec
φ ) 0° -90° -180°
À partir de ce tableau que l’on parcourt de la gauche vers la droite, on peut tracer les dia-
grammes de BODE asymptotiques :
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• on commence par le tracé des verticales au niveau des pulsations de cassure, en )C et
)N ;
• la première et unique valeur connue pour le gain concerne la plus petite des pulsations
de cassure, de valeur 20^_@K, et l’on repère ainsi sur le diagramme en gain le seul et
unique point a priori connu ;
• du premier point connu, de coordonnées ()C , 20^_@K) ou ()C , 0°), on trace vers la
gauche les deux demi-droites, ici de pente (0) pour le gain et d’ordonnée 0° pour la
phase ;
• toujours du même point connu, on trace vers la droite les segments jusqu’à la verticale
d’abscisse )N , ici de pente (−20 dB/dec) pour le gain et d’ordonnée −90° pour la phase ;
• issu du nouveau point repéré sur la verticale d’abscisse )N pour le gain, on trace vers
la droite la demi-droite, ici de pente (−40 dB/dec), et on trace pour la phase la demi-
droite ici d’ordonnée −180°
20 log K
Pente -20 dB / decade
Pente -40 dB
/ decade
ω1 ω2
19
ω1 ω0 ω2
N
0 1 +∞
N
ó
Système peu amorti Système amorti Système très amorti
Réponse indicielle dépassement
Réponse harmonique Résonance
)E = )F 1 − ξN
N
• )W : pulsation de résonance, pour ó <
N
)W = )F 1 − 2ξN
20
III. Tracé d’un diagramme de Bode d’une fonction de transfert
quelconque
III.1. Propriétés
• Logarithme décimal
o log 10 = 1
o log >. c = log > + log (c)
•
o log = log > − log (c)
\
a
o log ¶ = e. log(¶)
o pour ¶ > 0, si ß = log(¶) alors ¶ = 10 ®
• Module
o > + :c = > N + c N
• •
o =
\ \
• Argument
\
o >?@ > + :c ≡ arctan •
[Z]
•
o >?@ \
= arg > − arg(c)
o arg e_+c?! ?é!^ > 0 = 0 rad
}
o arg e_+c?! o+>@oe>o?! = N Z ?>Ü
)
K. (1 + : )
)1
9 :) =
)2 )
:). (1 − 2 + 2ó: ) )
)0 0
Compte tenu des propriétés du logarithme et de l’argument d’un complexe, on en déduit que
le tracé asymptotique de cette fonction est la somme des tracés asymptotiques de chacune des
B
fonctions suivantes : , 1 + MC A (attention à ) = )C , la pente du diagramme de Bode en gain
E
C
sera de +20 dB/décade et le déphasage de +90°), Jü £
(C4 E4 J EJ )
ûI ûI
21
) 0 )C )F +∞
=[pC )
K Pente -20 dB/dec
A φC ) -90°
=[pN ) 0
1 + MC A Pente 0 20 dB/dec
φN ) 0° 90°
=[p´ ) 0
1 Pente 0 -40 dB/dec
2ó 1 φ´ ) 0° -180°
(1 + A + N AN )
)F )F
=[p )
9 :) Pente -20 dB/dec 0 dB/dec -40 dB/dec
φ ) -90° 0° -180°
-£
) ≪ )C à partir du moment où ) ≤
CF
40
20
0
-20
-40
ω1 ω0
22
Exercice de khôlle type : Asservissement du Maxpid
Analyse temporelle
23
Analyse fréquentielle
Courbes supports
Bibliographie
[1] Anthony MEURDEFROID, CI 2 Comportement et Modélisation des SLCI, Cours PTSI
[2] Jean-Dominique Mosser, Jean-Jacques Marchandeau, Jacques Tanoh, Sciences industrielles
pour l’ingénieur, 2015, DUNOD
[3] Nicolas COURRIER, Sébastien GERGADIER, S5 Etude fréquentielle des systèmes, Cours-
PCSI
24