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• GEER.1 – S2 2023
Pr : M. HLIMI
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La Régulation Industrielle
1- Introduction à l’Automatique.
2- Représentation dynamique des systèmes physiques (mise en équations,
modélisation des systèmes, transformé de Laplace , notion de fonction de
transfert).
3- Analyse transitoire des systèmes (cas particuliers des premiers et seconds ordres)
4- Analyse fréquentielle des systèmes (lieu de transfert).
5- Identification des systèmes linéaires continus (identification en boucle ouverte,
identification par réponse harmonique, identification par réponse temporelle,
modèles empiriques : Strejc et Broïda.
6- Performances des systèmes asservis (comparaison boucle ouverte/boucle fermée,
précision, stabilité : critères algébriques et géométriques).
7- Synthèse de correcteurs : régulateurs P, PI, P.I.D, correcteur avance de phase, retard
de phase, Correcteur à actions combinées (Retard/Avance).
Définition:
• La régulation permet de maintenir constante une grandeur physique
dans un système soumis à des perturbations :
• Réguler = Mesurer, Comparer et Corriger.
Régulation : Automatique : Contre réaction
Objectifs
Analyser le comportement d’un système automatique et mettre au point des
remèdes s’il fait défaut.
Synthétiser un correcteur de type classique (avance de phase ou/et retard de phase)
et un régulateur industriel de type PID pour un système linéaire, invariant, continu
et monovariable.
Applications:
dans quasiment tous les domaines de la vie quotidienne : régulation de la
température d’une pièce, dans les voitures autonomes , dans l’industrie, le
robotique , etc.
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Le régulateur de Watt 1788.
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1 - Introduction
• système de chauffage central d’un logement
• 𝜃 ∶ température intérieure,
• T température de l’eau chaude envoyée dans les radiateurs,
• 𝜃𝑒 température extérieure (considérée comme une perturbation).
T est réglée pour obtenir une température de consigne donnée 𝜃𝑐 = 20°C.
Cependant, le réglage est à refaire à chaque variation de 𝜃𝑒 .
Une tentative de réglage automatique en boucle ouverte
Équation différentielle
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2 - Représentation des systèmes physiques
L'équation temporelle qui régit un système du premier ordre simple est une équation
différentielle linéaire du premier ordre (à coefficients constants), elle s'écrit :
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2 - Représentation des systèmes physiques
• Exemples : circuit RC
On considère le condensateur déchargé à l'instant t = 0
et on note e(t) et s(t), les tensions respectives
d'entrée et de sortie. s(t)
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2 - Représentation des systèmes physiques
coefficient d'amortissement,
pulsation propre des oscillations non amorties du système.
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gain statique du système.
2 - Représentation des systèmes physiques
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2 - Représentation des systèmes physiques
• la transformées de Laplace.
Pour synthétiser une loi de commande d’un système de régulation, on doit
modéliser mathématiquement son comportement à l’aide d’équations,
généralement différentielles, et qui relient les entrées et les sorties du
système. La résolution de ces équations peut rapidement se révéler ardue. La
transformée de Laplace est un outil mathématique qui permet de transformer
une équation différentielle en une fraction polynomiale. Ce qui simplifie
considérablement la résolution de ces équations.
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2 - Représentation des systèmes physiques
• Transformé de Laplace:
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2 - Représentation des systèmes physiques
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2 - Représentation des systèmes physiques
• Transformé de Laplace des fonctions usuelles:
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2 - Représentation des systèmes physiques
Exemple:
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2 - Représentation des systèmes physiques
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La fonction de transfert caractérise le comportement du système indépendamment de l’entrée
2 - Représentation des systèmes physiques
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2 - Représentation des systèmes physiques
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exemple
Solution:
Donc:
Finalement:
2 - Représentation des systèmes physiques
La Fonction de transfert d’un système physique
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2 - Représentation des systèmes physiques
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3- Schémas fonctionnels des systèmes physiques
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3- Schémas fonctionnels des systèmes physiques
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3- Schémas fonctionnels des systèmes physiques
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3- Schémas fonctionnels des systèmes physiques
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3- Schémas fonctionnels des systèmes physiques
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Exemple
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Exemple: application du principe de superposition
𝑬𝟏 (𝑷)
𝑬𝟐 (𝑷) - 𝑺(𝑷)
+ H(𝑷) +
-
R(𝑷)
𝑯(𝑷) −𝟏 𝑯 𝑷 −𝟏
𝑭 𝑷 = 𝑭𝟏 𝑷 + 𝑭𝟐 𝑷 = + =
𝟏 + 𝑹 𝑷 . 𝑯(𝑷) 𝟏 + 𝑹 𝑷 . 𝑯(𝑷) 𝟏 + 𝑹 𝑷 . 𝑯(𝑷)
[ 𝑬𝟏 (𝑷) =0 ] [ 𝑬𝟐 (𝑷) =0 ]
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4- Analyse transitoire et fréquentiel d’un
système physique
1 Analyse transitoire d’un système du 1er et 2ème ordre :
✓ Comprendre l’évolution du signal de sortie en fonction des sollicitations
de l’entrée.
✓ Comparer les différents systèmes en terme de
▪ stabilité (le système explose t-il ?).
▪ rapidité de convergence.
▪ qualité de convergence (oscillations de la sortie ...)
→ Définir des indices de performances communs pour:
• Exemple 1 : Exemple 2 :
𝑱 𝒅𝛀 𝒕 𝟏
𝑳 𝒅𝒗𝒔 (𝒕) + 𝛀 𝒕 = . 𝚪(𝒕)
. + 𝒗𝒔 (𝒕) = 𝒗𝒆 (𝒕) 𝒇 𝒅𝒕 𝒇
𝑹 𝒅𝒕
𝑱 𝟏
𝑳 𝑻 = 𝒇;𝑲 = 𝒇
𝑻= 𝑹
;𝑲= 1
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𝒅 𝒔(𝒕)
TL
𝑻. + 𝒔 𝒕 = 𝑲. 𝒆(𝒕) 𝑻. 𝑷. 𝑺(𝑷) + 𝑺 𝑷 = 𝑲. 𝑬(𝑷)
𝒅𝒕
𝑺(𝑷) 𝑲
𝑭 𝑷 = =
𝑬(𝑷) 𝟏 + 𝑻. 𝑷
Exemple 1 : Exemple 2 :
𝑽𝒔 (𝑷) 𝟏 𝟏
𝑭𝟏 𝑷 = = 𝛀(𝑷) 𝒇
𝑽𝒆 (𝑷) 𝟏 + 𝑳 . 𝑷 𝑭𝟐 𝑷 = =
𝑹 𝚪(𝑷) 𝟏 + 𝑱 . 𝑷
𝒇
1 - La réponse impulsionnelle: 𝒆 𝒕 =𝜹 𝒕 ∶ 𝑬 𝑷 =𝟏
𝑲 𝑲 −𝟏.𝒕
𝑺 𝑷 = 𝑭 𝑷 . 𝑬(𝑷) = 𝑇𝐿−1 𝒔 𝒕 = 𝒆 𝑻
𝟏 + 𝑻. 𝑷 𝑻
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1- Analyse transitoire d’un système du 1er ordre
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1- Analyse transitoire d’un système du premier ordre
𝟏
• b) - La réponse indicielle : 𝒆 𝒕 =𝒖 𝒕 ∶ 𝑬 𝑷 =
𝑷
𝑲 𝑲 𝑲.𝑻 𝟏
𝑺 𝑷 = 𝑭 𝑷 . 𝑬 𝑷 = 𝑷(𝟏+𝑻.𝑷) = 𝑷
− 𝟏+𝑻.𝑷 𝑇𝐿−1 𝒔 𝒕 = 𝑲(𝟏 − −𝑻.𝒕
𝒆 )
𝑒(𝑡)
𝑡
0 Temps de réponse à
5 % d'un premier ordre
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1- Analyse transitoire d’un système du premier ordre
𝟏
c) – la réponse à une entrée en rampe: 𝒆 𝒕 =𝒗 𝒕 =𝒕 ∶ 𝑬 𝑷 =
𝑷𝟐
𝑲 −𝑲.𝑻.𝑷+𝑲 𝑲.𝑻𝟐
𝑺 𝑷 = 𝑭 𝑷 .𝑬 𝑷 = = + 𝟏+𝑻.𝑷
𝑷𝟐 (𝟏+𝑻.𝑷) 𝑷𝟐
𝟏
𝑇𝐿−1 𝒔 𝒕 = 𝑲(𝒕 −𝑻.𝒕
− 𝑻+. 𝑻𝒆 )
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2- Analyse transitoire d’un système du 2ème ordre
Pas d’oscillations
Pas de dépassement
2- Analyse transitoire d’un système du 2ème ordre
]
K.[
Présence d’oscillations
Et du dépassement
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Les réponses indicielles d’un système du second ordre pour différentes
valeurs de du coefficient d’amortissement
Réponse impulsionnelle d'un système de second ordre:
𝐞 𝐭 = 𝛅 𝐭 donc 𝐸 𝑃 =1.
𝐾. 𝜔02
𝑆 𝑃 = 𝐹 𝑃 . 𝐸(𝑃) = 2
𝑃 + 2. 𝝃. 𝝎𝟎 . 𝑷 + 𝜔02
Premier cas : 𝝃 >1
Les deux pôles 𝑃1 𝑒𝑡 𝑃2 sont réels négatifs. Donc ∶
𝐾.𝜔02 𝛼 𝛽 𝐾.𝜔02 𝐾.𝜔02
𝑆 𝑃 = = + ; avec 𝛼 = 𝑒𝑡 𝛽=
(𝑃−𝑃1 )(𝑃− 𝑃2 ) (𝑃−𝑃1 ) (𝑃− 𝑃2 ) 𝑃1 −𝑃2 𝑃2 −𝑃1
𝐾.𝜔02 1 1 𝐾.𝜔02
D’où : 𝑆 𝑃 = (
𝑃1 −𝑃2 (𝑃−𝑃1 )
− 𝑃− 𝑃2
) Donc: s 𝑡 = (𝑒 𝑝1.𝑡 − 𝑒 𝑝2.𝑡 )
𝑃1 −𝑃2
5- L’analyse fréquentielle
La réponse harmonique d’un système physique:
tout signal peut se décomposer en une somme de signaux sinusoïdaux (par une
transformation de Fourier). Donc, d’après le principe de superposition, la sortie peut se
décomposer en la somme (le système est linéaire) des réponses à chaque signal
sinusoïdal, caractérisé par sa fréquence.
L’analyse fréquentielle (harmonique) consiste à étudier la réponse d’un système linéaire
en fonction de la fréquence du signal d’entrée sinusoïdal.
Système v(t)
u(t) 1er ordre
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Réponse d’un système du premier ordre à une excitation sinusoïdale
Système v(t)
u(t) 1er ordre
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• Donc : La réponse d’un premier ordre à une entrée 𝒔𝒊𝒏𝒊𝒔𝒐𝒊𝒅𝒂𝒍𝒆 est une sortie de
même nature, amplifiée et déphasée.
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Le module 𝑭(𝒋𝝎) et l’argument 𝑨𝒓𝒈 𝑭 𝒋𝝎 sont des fonctions des paramètres du
système (𝒌 et 𝝉, qui sont des constantes pour un système donné), et de la fréquence
ω, d’où l’appellation d’analyse fréquentielle.
Et la phase : 𝑨𝒓𝒈 𝑭 𝒋𝝎
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Echelle semi-logarithmique
l'un des deux axes du repère est gradué selon une échelle linéaire, alors que l'autre est
gradué selon une échelle logarithmique (pour rendre compte des ordres de grandeur
dans les applications).
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Diagramme de Bode
Exemple 1: 𝑭 𝑷 = 𝑲
Exemple 2 (dérivateur): 𝑭 𝑷 = 𝑲. 𝑷 = 𝑲. 𝒋𝝎
pente de +20dB/décade (Quand ω est multiplié par 10, le gain gagne 20dB par
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décade) .
𝐾 𝐾
• Exemple 3: intégrateur pur: 𝐹 𝑃 = = 𝒋𝝎
𝑃
- la fréquence de coupure 𝝎𝒄 :
𝐺𝑑𝐵 𝜔𝑐 = 20 log 𝐾 − 20 log 𝜔𝑐 = 0
⟹ 𝝎𝒄 = 𝐾
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5
La courbe suivante est pour K = 5; 𝐹 𝑃 = . La courbe du gain est une droite de pente
𝑃
𝐾
En posant : P = 𝑗𝜔 on obtient : 𝐻 𝑃 = 𝐻 𝑗𝜔 =
1+𝑗𝜔𝜏
La réponse fréquentielle sera mise en évidence en traçant séparément en
fonction de la pulsation, le module et la phase de cette réponse.
La courbe d’amplitude (du gain) est obtenue à partir du module.
2 2
𝐾
𝐻(𝑗𝜔) = 𝑅𝑒 + 𝐼𝑚 =
1 + 𝜔2𝜏 2
Ces courbes permettent d’effectuer des mesures de stabilité et de définir les marges de
gains et de phase qui représentent les marges de sécurité d’un système asservi.
La réponse fréquentielle d’un système du 1er ordre
• Le tracé du diagramme de Bode est simplifié par une étude asymptotique préalable:
𝐾
𝐻 𝑗𝜔 = 𝐻𝑑𝐵 𝜔 = 20. log 𝐾 − 20𝑙𝑜𝑔 1 + 𝜔 2 𝜏 2
1 + 𝑗𝜔𝜏 𝐴𝑟𝑔 𝐻 = −arctg(𝜔𝜏)
1
• Pour 𝜔 ≪ ∶ 𝐻 𝑗𝜔 ≈ 𝐾 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐻𝑑𝐵 𝜔 = 20. log 𝐾
𝜏
• Et 𝐴𝑟𝑔 𝐻 =0
1 𝐾
• Pour 𝜔 = ∶ 𝐻 𝑗𝜔 = 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐻𝑑𝐵 𝜔 = 20. log 𝐾 −3
𝜏 1+𝑗
𝜋
Et 𝐴𝑟𝑔 𝐻 = −
4
1 𝐾 𝐾
• Pour 𝜔 ≫ : 𝐻 𝑗𝜔 ≈ 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐻𝑑𝐵 𝜔 = 20. log −20log(𝜔)
𝜏 𝑗𝜔𝜏 𝜏
𝜋
• Et 𝐴𝑟𝑔 𝐻 = −
2
1
𝝎𝒄 = 𝜏 : la pulsation de coupure à -3 dB qui correspond à la « cassure » du diagramme
de gain.
La réponse fréquentielle d’un système du 1er ordre
Le Gain
La phase