Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
maths
Fichier demaitre
Livre du l’élève
Sous la direction de
RÉMI BRISSIAUD
Maitre de conférences de psychologie expérimentale
ANDRÉ OUZOULIAS
Professeur agrégé
de problèmes dans calcul mental est une sorte de passeport pour une scolarité
réussie en mathématiques. Trois sortes de recherches ont
les maths CE1 : une extrême faiblesse en calcul mental est une caractéris-
tique pratiquement commune à tous ces élèves. Ils n’ac-
cèdent même pas aux relations additives élémentaires (8 + 6,
les idées forces par exemple) parce qu’ils restent longtemps prisonniers
de procédures de comptage rudimentaires1.
– Une recherche de sociologues2 qui, à partir des évaluations
PLAN DU CHAPITRE CE2 et 6e des mêmes élèves, ont étudié quelles compétences
particulières en CE2 permettent de pronostiquer un niveau
• Les compétences en calcul mental : général élevé en mathématiques en 6e. Les résultats sont
un passeport pour la réussite clairs : les compétences qui permettent le meilleur pronostic
relèvent du calcul mental.
• Calcul mental, compréhension – L’étude des liens qu’entretiennent entre elles les compé-
des opérations et résolution de problèmes tences en calcul mental, d’une part, la compréhension des
opérations arithmétiques et la résolution de problèmes,
• Apprendre le calcul mental de l’autre.
dans des situations d’anticipation
• Apprendre à calculer en simulant Calcul mental, compréhension
mentalement l’action du maitre des opérations et résolution
• Enseigner la multiplication de problèmes
• Enseigner la soustraction Des enfants brésiliens qui n’étaient jamais allés à l’école
(des enfants de la rue) se sont vu proposer le problème
• Mémoriser les relations numériques suivant3 : Quel est le prix de 3 objets à 50 cruzeiros l’un ?
élémentaires Le taux de réussite est de 75% alors que ces enfants de
10 ans environ n’avaient jamais entendu parler de multipli-
• Préparer l’enseignement de la division
cation. Ainsi, nul besoin d’être allé à l’école pour résoudre
• Enseigner la résolution de problèmes : ce problème. Mais le problème : Quel est le prix de 50 objets
les Problèmes pour apprendre à chercher à 3 cruzeiros l’un ?, lorsqu’il est proposé aux mêmes enfants,
(PAC) conduit à… 0% de réussite !
Savoir calculer mentalement 3 fois 50 ne suffit donc pas
• L’organisation en 3 périodes pour favoriser pour accéder à la solution du second problème, il faut de
la compréhension de l’écriture plus savoir que 50 fois 3 et 3 fois 50 sont le même nombre
des nombres (commutativité de la multiplication). C’est à l’école que les
élèves s’approprient ce type de propriétés que les psycho-
logues du développement qualifient de conceptuelles.
Ce phénomène (réussite quasi nulle à un problème très proche Les élèves sont conduits à simuler mentalement l’action que
d’un autre qui, lui, est bien réussi) s’observe avec toutes l’enseignant a réalisée de façon masquée. Or les recherches
les opérations : multiplication, soustraction, division4. en neuropsychologie5 montrent que l’apprentissage repose
La compétence à résoudre mentalement ces problèmes grandement sur ce type de processus mentaux. Au-delà
dépend de manière cruciale de la compréhension des opé- des travaux scientifiques, on en comprend bien les raisons
rations arithmétiques. Cependant, si cette compétence en en considérant la phase de validation :
calcul mental dépend de la compréhension des opérations,
Phase de validation : l’enseignant
elle la révèle aussi et la développer doit évidemment être reconstitue la situation initiale tout
un objectif prioritaire des pédagogues. en basculant la boite et en ouvrant
la main. Il peut ensuite réaliser
l’action de manière visible.
Apprendre le calcul mental
Lorsque les élèves sont seulement confrontés à une situation
dans des situations d’anticipation comme celle qui est utilisée ici pour la validation, c’est-à-dire
Donnons d’abord un exemple de situation d’anticipation : une situation où le complément à 8 est visible, où la collec-
tion ajoutée est visible et donc facilement décomposable,
Il y a 7 jetons dans la boite. la plupart d’entre eux se trouvent en grande difficulté dès
Imaginez ce que je vois.
que le matériel n’est plus présent.
Combien faut-il ajouter de jetons
pour la remplir ? Simuler mentalement l’action que l’enseignant a réalisée
de manière masquée oblige à reconstituer mentalement les
Phase de validation :
Phase d’anticipation.
l’enseignant bascule la boite.
données correspondant aux différentes étapes de la procé-
Dans ce cas, il s’agit d’anticiper le nombre de cases vides dure et à enchainer ces étapes : devenir capable de le faire
d’un cadre matériel de 10 cases lorsque 7 d’entre elles sont rend autonome dans la mise en œuvre de cette procédure.
remplies. Ou encore : il s’agit d’anticiper le nombre de jetons
qu’il faudrait ajouter pour qu’il y en ait 10. Enseigner la multiplication
Les élèves prennent conscience de la différence entre ce
D’un point de vue pédagogique, que faut-il conclure des
type de tâche et la devinette : contrairement à un élève qui
recherches montrant que, sans aller à l’école, les élèves
devine, l’élève qui raisonne correctement peut réussir sys-
apprendraient à trouver le prix de 3 objets à 50 € l’un mais
tématiquement. Par ailleurs, la situation est autocorrective :
pas celui de 50 objets à 3 € l’un ? Ces résultats soulignent
comme l’enjeu du raisonnement arithmétique est d’anti-
que la multiplication est bien plus qu’une simple addition
ciper le résultat d’actions avant qu’elles ne soient effective-
répétée et qu’il est de la responsabilité des professeurs
ment réalisées, il suffit de procéder à ces actions (ici, ajouter
d’école d’enseigner la commutativité. Il serait dangereux
3 jetons et observer que la boite est pleine) pour valider
de faire croire aux élèves que les hommes ont inventé le
ou non l’anticipation.
signe « x » dans le seul but de disposer d’une abréviation
C’est ainsi que la résolution de problèmes prend du sens
sténographique pour l’addition répétée (pour pouvoir écrire
pour les élèves. Il est important que les situations d’anti-
3 x 50 plutôt que 50 + 50 + 50). Il convient certainement que,
cipation restent privilégiées au CE1 parce qu’à ce niveau
dès leur première rencontre avec cette opération, les élèves
de la scolarité, les enfants construisent encore leur rapport
soient confrontés avec de « grandes additions répétées »
à l’activité mathématique.
(3 + 3 + 3 + 3 + … 50 fois, par ex.) et qu’ils comprennent
que les hommes ont inventé le signe « x » comme symbole
Apprendre à calculer en simulant de la commutativité. S’il faut chercher 50 fois 3 (le prix de
mentalement l’action du maitre 50 objets à 3 e l’un), on écrit 50 x 3 par ex., mais on calcule
ensuite 3 fois 50.
Mais les situations d’anticipation utilisées dans J’apprends Il faut insister ici sur l’importance des choix pédagogiques
les maths CE1 favorisent l’apprentissage du calcul mental pour concernant la séquence où s’effectue la première rencontre
une autre raison, plus fondamentale encore. Considérons, des élèves avec une opération arithmétique. En effet, lorsque
par exemple, la situation utilisée pour enseigner le « passage l’enseignant annonce aux élèves que dans la séquence de
de la dizaine » : 8 + 4 = (8 + 2) + 2. mathématiques du jour, ils vont apprendre la multiplication,
Il y a 8 jetons dans la boite ils vont apprendre le signe de cette opération et à quoi elle
et j’ai 4 jetons dans la main.
Je remplis la boite. sert, il bénéficie d’une attention plus soutenue de leur part.
Combien y a-t-il Imaginez ce que je fais.
Écrivez : 8 + 4 égale…
L’introduction d’une nouvelle opération est un évènement
de cases vides ?
dans la vie d’un écolier qui crée de l’émotion et favorise
l’apprentissage et la mémorisation. Le choix de J’apprends
Phase d’anticipation (début). Phase d’anticipation (fin). les maths est, lors de ces premières rencontres, de favoriser
4. Brissiaud, R. & Sander, E. (2010), « Arithmetic word problem solving : 5. Voir par exemple Rizzolatti, G. & Sinigaglia, C. (2008), Les Neurones miroirs,
a Situation Strategy First framework ». Developmental Science, 13(1), 92-107. Paris, Odile Jacob.
5
l’acquisition des propriétés cruciales des opérations, que les Trois mois plus tard environ (sq 67), quand les élèves ren-
psychologues appellent « conceptuelles » parce qu’elles sont contrent le signe « x », ils savent calculer des additions répé-
la raison d’être de ces opérations et parce que les élèves tées élémentaires, ils connaissent déjà les plus simples des
n’y accèderaient pas sans aller à l’école. relations numériques correspondantes, ils comprennent le
En revanche, il est essentiel que les enfants cherchent les lexique (fois, groupes…) permettant de décrire les additions
résultats d’additions répétées élémentaires bien avant leur répétées, ils savent utiliser ces relations numériques pour
rencontre avec la multiplication. Il y a deux grandes façons résoudre des problèmes variés (paquets de gâteaux, bouquets
d’exprimer ces additions répétées avec les mots du langage de fleurs, équipes d’enfants, pièces et billets…), il ne leur
quotidien, sans utiliser le signe « x » : reste plus qu’à apprendre la commutativité. Il est évidemment
16
– soitGroupes on utilise de 2,le3,mot
5 et fois : 3 fois 2,
10. Combien en 4
toutfois? 3, 4 fois 5… plus simple d’apprendre que 10 fois 2 est égal à 2 fois 10
–• Soustractions
soit on
Calcul mental
parle de 3 groupes de 2 objets, 4 groupes
mentales (8 – 6)
lorsqu’on comprend bien chacune de ces expressions que
de 3 objets de façon générale et, de façon plus particulière,
• Additions mentales (7 + 5 ; 7 + 7)
lorsque ce n’est pas le cas.
de 3 paquets de 2 bonbons, deDessine
Dessine 4 groupes de 2 points.
4 équipes de 3 enfants…
5 fois 3 points. Avec l’apprentissage de la multiplication, les élèves aug-
Ces différentes façons de s’exprimer ont toutes leur intérêt mentent de manière considérable leur stock de relations
et, avec cette nouvelle édition de J’apprends les maths numériques connues. Depuis la sq 16, en effet, ils savent
CE1, les Il y aélèves lesen utilisent
points tout. toutes dès Il y le
a débutpoints de l’année.
en tout. déterminer combien il y a d’unités dans 3 groupes de 2 unités
Considérons par exemple cette activité proposée
Observe le tableau. Dans quelle case y a-t-il 5 groupes de 2 points ? sq 16 : ou 3 fois 2 par exemple, mais ils ne savent pas le faire pour
Et 4 fois 3 points ? …
7, 8, 9 ou 10 fois 2 unités (ou groupes de 2). C’est ici qu’ils
groupes groupes groupes groupes de 10
de 2 de 3 de 5 ou dizaines apprennent à le faire en écrivant, dans le cas de 7 groupes,
A F K P
la multiplication 7 x 2 (ou, indifféremment, 2 x 7) et en cal-
1 groupe
ou 1 fois… culant 2 fois 7 plutôt que 7 fois 2. En utilisant la commu-
B G L Q
tativité de la multiplication, ils peuvent ainsi résoudre de
2 groupes nouveaux problèmes à partir des connaissances numériques
ou 2 fois…
acquises depuis le début de l’année. Ils peuvent désormais
C H M R
calculer le nombre total d’enfants dans 7 équipes de 2 enfants
3 groupes
ou 3 fois…
ou la valeur totale de 7 pièces de 2 € (7 x 2) sans être obligés
de compter de 2 en 2, ils peuvent déterminer le nombre
D I N S total de fleurs dans 10 bouquets de 8 fleurs (10 x 8) sans être
4 groupes
obligés de compter de 8 en 8 (on calcule 8 fois 10). Comme
ou 4 fois… l’usage de l’addition répétée a entre-temps été étendu au cas
de segments de même longueur (sq 61), ils peuvent même
E J O T déterminer la longueur totale de 5 segments de 4 cm mis
bout à bout (5 x 4) sans être obligés de compter de 4 en 4
5 groupes
ou 5 fois… (on calcule 4 fois 5).
En résumé : les élèves apprennent dès le début de l’année
1
Soustractions mentales (8 – 6) : l’enseignant anime la 1 et 2 Le signe x ne sera introduit que dans la sq. 68, lorsque les élèves seront prêts à comprendre la commutativité de cette opération.
à résoudre des problèmes en faisant des additions répétées
Après avoir appris à décrire le contenu de chaque case sous
situation d’anticipation de la sq. 15.
Additions mentales (7 + 5 ; 7 + 7) : l’enseignant anime
Mais l’une des idées-forces de J’apprends les maths est de travailler en amont les actions d’ajouts répétés et le langage nécessaires
à cette compréhension. D’où cette activité où l’enseignant dit tantôt 3 groupes de 2, tantôt 3 fois 2 et utilise parfois le mot dizaine
mais la découverte du signe « x » et de la commutativité de
28 la situation d’anticipation de la sq. 13. plutôt que groupe de dix. La signification du mot fois est explicitée : « 4 fois 2, c’est 1 fois, 2 fois, 3 fois, 4 fois 2 », en pointant
la forme a groupes de b ou a fois b, les élèves doivent indi- la multiplication dont il est le symbole, leur permet d’élargir
quer dans les nuages le nombre total de points de la case
72563473_008-031-rouge.indd 28 21/12/2015 18:53
de manière considérable le champ des problèmes qu’ils
correspondante. Le signe « x » ne sera introduit que dans savent résoudre à l’aide d’une addition répétée. Le « saut
la sq 67, lorsque les élèves seront prêts à comprendre la qualitatif » correspondant est tel que l’intérêt d’avoir appris
commutativité de cette opération, c’est-à-dire le fait que la multiplication apparait clairement aux élèves, et qu’ils
10 fois 2, par exemple, peut se calculer comme 2 fois 10, mais, s’en trouveront d’autant plus motivés à apprendre les tables
dès cette séquence, ils apprennent combien il y a de points et les techniques mentales et écrites avec de plus grands
dans 2 groupes de 10 points, dans 4 groupes de 5 points, etc. nombres (travaillées respectivement avec ce qu’on appelle
De plus, on les interroge dès cette même sq 16 sur le nombre ici la « multiplication en lignes » et la « multiplication
de fleurs dans 2 bouquets de 10 fleurs, dans 4 paquets de en colonnes »).
5 gâteaux, etc. Il suffit en effet d’imaginer que les points
sont respectivement des fleurs ou des gâteaux pour obtenir Enseigner la soustraction
la réponse. Dès le lendemain (sq 16), les élèves seront éga-
lement interrogés sur la valeur totale de 2 billets de 10 €, De même qu’il importe que les élèves sachent que
de 4 billets de 5 €, etc. Pour connaitre la réponse, il suffit la multiplication n’est pas une simple addition répétée,
en effet de savoir que 2 billets de 10 € ont la même valeur il est fondamental qu’ils sachent que la soustraction permet
que 2 groupes de 10 pièces de 1 €, que 4 billets de 5 € ont de résoudre bien d’autres types de problèmes que ceux
la même valeur que 4 groupes de 5 pièces de 1 €, etc. où l’on perd, où l’on retire…, c’est-à-dire ceux qui parlent
6
je retire
2, 10, 10 et encore…
32 – 26 =
10 10 2
Chapitre 1 • Le nombre et la résolution de problèmes
32 – 26 =
la soustraction dans des situations de comparaison est ainsi
tout aussi fondamental. Il ne fait guère de doute que les
26
généralisations se font plus facilement des situations de De 26 à 30, il y a 4.
Et encore 2, ça fait…
Rappelons de plus que la progression de J’apprends les nombre, notamment ceux où 40l’on
43 – 39 = 18 – 9 = – 32 retire
= « presque
36 – 28 = tout »,
51 – 36 = 45 – 37 = 26 – 19 = 63 – 46 =
maths concernant la soustraction est originale du fait que, cette seconde façon de calculer apparait clairement comme
16 – 9 = 24 – 18 = 50 – 33 = 17 – 9 =
plus économique. 1
dès le CP et tout au long du CE1, les élèves apprennent dif-
férentes stratégies de calcul mental. Les adultes ne calculent Le n o mbre mystérieux 70 74 80 81
pas de la même manière 102 – 6 et 102 – 94. Pour déterminer Mémoriser les relations84
32 + 48 = 49 + 25 = 30 + 55 =
85 86 90
aller à 102, il faut 8 en tout. matique que lorsqu’il entend « 8 plus 4 ». Il y a plus d’asso-
ciations verbales dans la mémorisation des multiplications
Dès le CP, les élèves ont appris que 9 – 2 ne se calcule pas
élémentaires que dans celle des additions et des soustractions
de la même manière que 9 – 7 et que 12 – 3 ne se calcule
élémentaires (les psychologues disent que les multiplications
pas de la même manière que 12 – 9. Ils continuent au CE1
sont mémorisées de façon plus déclarative).
à s’approprier ces deux grandes stratégies de calcul mental
d’une soustraction dans le cas de nombres plus grands : C’est pourquoi les choix pédagogiques de J’apprends
les maths CE1 concernant l’addition et la soustraction diffèrent
en reculant lorsque le nombre retiré est petit (32 – 8, par ex.)
37 Soustractions du type 32 – 8 : vers la mentalisation de ceux concernant la multiplication :
et en avançant lorsqu’il est grand (32 – 26, par ex.).
Calcul mental
Ainsi,
• Dictée (60 s’il
n 79)s’agit de calculer 32 – 8, par exemple, les élèves
– les élèves apprennent à reconstruire très rapidement
• Soustractions
utilisent le « carton de files de boites » qui figure à la fin
(choi de la stratégie) les résultats des additions et soustractions élémentaires en
de
Léo aleur
utiliséfichier pour
le carton de trouver
la fin de son fichierle résultat
pour calculer 32par
– 8. retraits successifs. utilisant des stratégies de calcul réfléchi variées : passage
Les dizaines sont déjà dessinées. Il a dessiné 2 jetons, puis en a barré 8. Termine.
de la dizaine, retour aux cinq ou usage des doubles dans le
Ce carton va te permettre de calculer des soustractions. Glisse-le dans une pochette transparente.
Les dizaines dont tu as besoin sont déjà dessinées sur l’une des lignes, dessine seulement les unités.
cas de l’addition ; calcul « en avançant » ou « en reculant »
dans celui de la soustraction ;
– =
– ils apprennent également à reconstruire très rapidement
le résultat dans le cas de la multiplication, mais en utilisant
– =
toujours la même stratégie, celle qui consiste à s’appuyer sur
32 – 8 = l’organisation des résultats des multiplications élémentaires
6 2 en tables.
Pour retrouver le résultat de 4 fois 6, par exemple, les élèves le
cherchent au 6e rang de la table de 4 : c’est donc juste après
Utilise ton carton pour calculer ces soustractions.
Ils écrivent la soustraction
44 – 8 = 16 – 7 =
dans la65partie
–7=
de l’image où 3 boites
50 – 7 =
« 4 fois 5, 20 », c’est 24 (c’est 20 + 4 parce que dans la table
sont
30 – 6 =déjà dessinées 43 – 10 = l’une à côté 40 – 8 =de l’autre 17 et– 8dessinent
= de 4, les résultats vont de 4 en 4). Ce résultat pourrait être
2 points
51 – 8 = de façon 36 – 9à =représenter 13 – 32
6 = ; ils effectuent
27 – 6 = alors le retrouvé de bien des façons (calculer 2 fois 6 puis doubler ;
1
retrait de 8 sous la forme 32 – 2 – 6 (cf. figure). Comme dans calculer 6 fois 4 sous la forme 5 fois 4 et encore 1 fois 4, etc.),
Le n o mbre mystér ieux
72563473_142-164-vert.indd 163
que celle qui consiste à barrer les « 26 premières unités », Si je veux savoir combien font 4 fois 9… « 4 fois 1, 4 » ; « 4 fois 2, 8 » ; « 4 fois 3, 12 »,
2 fois 9, 3 fois 9, 4 fois 9,
… je cherche dans la table de 4, à la 9 case. e
Table de 6 Table de 7 7
6 fois 1, 6 7 fois 1, 7
Table de 5 Table de 10
6 fois 2, 12 7 fois 2, 14
5 fois 1, 5 10 fois 1, 10
6 fois 3, 7 fois 3,
72563478_.indb 7 5 fois 2, 10 20/04/16 16:59
10 fois 2, 20
La démarche
« 3 fois 4, 12 », etc. (dans la table de 4, tous les résultats com- le résultat de tels partages dans les cas simples. De même
mencent par « 4 fois… »). Un argument décisif en faveur de ce qu’il n’est pas nécessaire d’avoir étudié la multiplication
choix est le fait que cette formulation est celle qui permet le pour résoudre certains problèmes d’addition répétée, il n’est
mieux de retrouver le résultat d’un partage élémentaire à partir pas nécessaire d’avoir étudié la division pour résoudre cer-
de la connaissance des tables. S’il faut chercher le résultat tains problèmes de partage et c’est le cas de ceux qui sont
du partage de 28 objets entre 4 personnes, par exemple, au programme du CE1.
l’enfant est conduit à imaginer ces 4 personnes et à chercher Remarque : il est arrivé que dans l’évaluation de fin de CE1,
ce qu’il convient de donner à chacune pour que ça fasse le signe « ÷ » soit utilisé alors qu’il n’est pas au programme ;
28 en tout. Il cherche donc à compléter 4 fois… font 28 ; en fait, il suffit de dire ce jour-là aux élèves qu’ils doivent le
c’est très exactement le sens de la table de multiplication lire « partagé » pour qu’ils sachent faire les exercices corres-
par 4 que nous avons retenue : 4 fois 7 font 28. Au CE1, pondants. Cette intervention pédagogique qui s’effectue
seuls les résultats des partages élémentaires par 2 et 5 sont en passant, sans insister, n’aura pas à plus long terme de
au programme (la table de 2 commence par « 2 fois… » conséquences néfastes.
et celle de 5 par « 5 fois… »), mais, concernant les autres
tables, il convient évidemment de fixer au CE1 la façon dont
elles seront apprises durant les années suivantes.
Enseigner la résolution
de problèmes : les « PAC »
Préparer l’enseignement Dans une recherche récente6, des élèves de début de CE2
de la division se sont vu proposer les deux problèmes suivants qui
sont proches de ceux proposés à des enfants brésiliens
Le mot « division » n’apparait nulle part dans les programmes qui n’étaient jamais allés à l’école :
du cycle 2 de 2008, seul le mot « partage » y apparait. M1 : Combien y a-t-il d’images en tout dans 3 paquets
Or, de même que la multiplication n’est pas une simple de 10 images ?
addition répétée, de même que la soustraction est loin de M2 : Combien y a-t-il d’images en tout dans 10 paquets
toujours correspondre à un retrait physique (« Il y a 37 per- de 3 images ?
sonnes dans un autocar ; d’autres personnes montent et après
Le taux de réussite est de 78% au 1er problème et de 52%
il y en a 81… »), la division ne peut en aucun cas être réduite
au 2e. Pourquoi peut-on espérer que les élèves qui ont uti-
à la seule recherche du résultat d’un partage. Lorsqu’on
lisé J’apprends les maths CE1 réussissent mieux à chacun
dispose de 152 €, par exemple, pour acheter des cahiers
de ces problèmes ?
à 3 € l’un et lorsqu’on s’interroge sur le nombre de cahiers
qu’il est possible d’acheter, il convient de faire une division. Concernant le 1er problème, parce qu’on leur a appris
Et pourtant l’idée de partage ne semble guère présente dans à le résoudre en construisant un modèle mental de la
un tel énoncé. Ce problème se reconnait facilement en tant situation décrite dans l’énoncé : on peut raisonner sur des
que problème de division lorsqu’on sait que cette opération points comme si c’étaient les images de l’énoncé ; or, dans 3
permet également de répondre à la question : « En 152, groupes de 10 points, il y a 30 points en tout (cf. la section de
combien de fois 3 ? ». ce chapitre consacrée à l’apprentissage de la multiplication).
Ainsi la division a deux grandes significations : la partition Concernant le 2e problème, d’une part, parce que lors
(a partagé en b parts égales) et la quotition (en a combien de l’introduction de la multiplication l’accent a été mis sur la
de fois b ?). La partition est la signification banale de cette commutativité de cette opération, d’autre part parce qu’après
opération, celle que tous les enfants apprennent quelle que cette séquence les élèves sont fréquemment confrontés
soit la pédagogie adoptée en classe (c’est une conséquence à ce type de problèmes. Il est en effet assez facile de véri-
du fait que dans le langage quotidien, le mot « diviser » fier que, dans la plupart des méthodes de CE1, le premier
fonctionne comme synonyme de « partager »). C’est donc sur type de problème est assez fréquemment proposé mais que
l’autre signification qu’il convient d’insister à l’école, notam- le second ne l’est pratiquement jamais. On peut ainsi
ment lors de la première rencontre avec cette opération : considérer qu’un grand nombre d’élèves ne sont jamais
dans J’apprends les maths CE2, la première fois que les élèves confrontés durant leur année de CE1 à un « vrai problème de
rencontrent le signe « ÷ » c’est pour résoudre des problèmes multiplication », c’est-à-dire un problème d’addition répétée
de quotition. Et ce signe n’est introduit qu’en CE2 parce que qui nécessite l’usage de la commutativité. Ce n’est pas le cas
c’est le moment où les élèves sont très majoritairement prêts de ceux qui apprennent avec J’apprends les maths.
à comprendre pourquoi la même opération permet à la fois Mais les 22% d’échec au 1er problème soulève la question
de résoudre des problèmes de partition et de quotition alors des élèves en échec grave du fait que, face à un énoncé de
que ceux-ci apparaissent a priori très différents. problème arithmétique, ils ne cherchent pas à le comprendre,
Pour autant, conformément au programme, les élèves
apprennent dès J’apprends les maths CE1 à partager en
2 et en 5 ; comme nous l’avons vu, ils mémorisent même 6. Brissiaud, R. & Sander, E. (2010), ibid.
8
Espace et géométrie ; Tout au long des cycles 2 et 3, un enjeu essentiel des activités
sur l’espace est d’amener l’enfant à s’y situer et à s’y repré-
c’est-à-dire adopter un point de vue virtuel sur cet espace, 2. L’apprentissage des représentations 2D va permettre
celui d’un observateur situé « en l’air » et qui se donne une à l’enfant de traiter le méso-espace et le macro-espace
vue schématique du pâté de maisons (en le ramenant à un comme s’il s’agissait d’un micro-espace et d’opérer sur ces
quadrilatère) ou du quartier (en le pensant comme un qua- miniaturisations à l’aide d’une perception « dominante ».
drillage). Faute de ce type de reconstruction mentale dans ce Le micro-espace devient ainsi un modèle pour tous
méso-espace, l’enfant n’a que des expériences perceptives et les espaces possibles.
motrices locales et successives. Il ne dispose pas d’un point Il est évident que si l’enfant peut traiter ainsi le méso-espace
de vue unifiant qui lui permettrait de les coordonner dans et le macro-espace en projetant sur eux les connaissances
une représentation du tout. acquises dans le micro-espace, c’est qu’il a effectivement
Enfin, s’agissant d’espaces bien plus grands encore, l’enfant conçu l’analogie entre ces représentations 2D et la réalité
n’en a aucune expérience perceptive et motrice. Ou bien, qu’elles représentent. Faute de cela, elles ne peuvent être
s’il s’y déplace vraiment, faute d’une représentation adéquate considérées comme des substituts mentaux de la réalité ;
de l’inclusion des espaces, il ne peut relier l’expérience de elles restent des formes sans signification.
ce macro-espace à celui de son cadre de vie. Il y a ainsi tout C’est ce qui se passe si l’on demande à un enfant de relier
un monde entre un trajet vers Paris perçu par l’enfant qui deux points sur une carte sans qu’il ait une idée approxima-
voyage en train et ce même trajet représenté sur la carte de tive de la distance réelle qu’il symbolise ainsi. En revanche,
la France, beaucoup plus qu’entre le schéma d’un objet et l’adulte qui utilise une représentation 2D est capable
l’objet lui-même. Quand l’adulte montre un point sur la carte de coordonner des points de vue différents sur cet espace :
de la météo de la télé et dit : « Mamie est là, elle aura beau les points de vue séquentiels et successifs de son expérience
temps demain », le jeune enfant, qui pourtant va fréquem- perceptive et motrice et le point de vue global et simultané
ment chez sa grand-mère en vacances, reste perplexe. Tant de la représentation 2D. Par exemple, lorsqu’il décrit un
qu’il n’a pas compris cette carte comme une représentation parcours sur le plan d’une ville ou lorsqu’il trace le plan de
miniaturisée et schématisée de la réalité, il n’y a pas de raison ce parcours, chaque repère est simultanément représenté
pour qu’il accepte de situer sa grand-mère en un point de dans l’espace 2D et perçu mentalement selon le point de
l’écran de télévision où elle n’apparait pas. L’enfant ne peut vue horizontal qui est celui du déplacement dans l’espace
accéder au macro-espace qu’à mesure qu’il s’en approprie réel. L’adulte dit par exemple : « Tu laisses la mairie sur ta
les représentations culturelles. gauche et tu continues tout droit. » Or, au même instant,
il dessine un rectangle (représentant la mairie) le long d’une
Comment penser le progrès des enfants ? ligne, comme s’il voyait l’endroit depuis un hélicoptère,
Des analyses qui viennent d’être faites, on peut tirer de pre- mais dans son esprit la mairie lui apparait – grossièrement
mières conclusions pédagogiques. Le progrès des enfants – telle qu’il la voit effectivement lorsqu’il passe devant
semble lié à deux types d’acquisitions et à leur articulation : et la « laisse » sur sa gauche, avec son escalier monumental,
1. Les apprentissages dans le micro-espace amènent pro- ses murs de pierre taillée, ses géraniums aux balcons…
gressivement l’enfant à faire toutes sortes d’anticipations sur Ce n’est donc que si l’enfant est capable de coordonner ainsi
les objets et les structures qui y sont représentés. Parce que sa les différents points de vue qu’il peut utiliser le micro-espace
perception de ces objets lui en donne une vue « dominante », d’une représentation 2D comme substitut mental et comme
il peut adopter sur eux des points de vue variés. modèle d’un espace bien plus grand. Il est donc décisif de
Les activités géométriques (au sens traditionnel) visent l’amener à se repérer fréquemment sur des supports de
à développer ce type de « compétences spatiales ». Grâce représentation de son méso-espace où il devra coordonner
aux actions que l’enfant peut entreprendre dans cet espace des points de vue différents : les plans de sa salle de classe,
(relier des points, prolonger des droites, tracer des parallèles, de son village ou de sa ville, de sa région, d’une manière
analyser les figures selon leurs composants – portions, points, générale de tous les espaces dont il a une expérience directe.
segments, angles… –, comparer des longueurs, des aires ou Ils constituent des supports essentiels à la compréhension
des angles, reproduire par translation ou compléter par symé- des représentations 2D dans leur ensemble. À terme, la réus-
trie, chercher un axe de symétrie, repérer les homothéties, site dans des parcours d’orientation avec carte et boussole
etc.), il construit des connaissances de plus en plus riches. témoigne que l’enfant est devenu capable de relier le point
Celles-ci s’appuient sur l’emploi de plus en plus savant d’un de vue vertical du déplacement sur la carte avec celui du
vocabulaire spécifique et sur la maitrise progressive des déplacement horizontal dans la réalité.
techniques de tracé. Il se libère peu à peu de l’orientation Quant au macro-espace, celui-ci ne peut se construire que
anthropomorphique de la feuille et des figures. Il est capable par analogie avec le méso-espace. La carte de la France,
de réaliser et d’imaginer mentalement des rotations ou des le planisphère… représentent des espaces de dimensions
transformations, d’adopter, sur les figures ou les solides, fort différentes et dont on ne peut avoir que des expériences
des points de vue différents et même des points de vue nécessairement partielles.
virtuels… Bref, il développe ainsi ses possibilités d’anticiper
les effets de ses actions dans le micro-espace.
11
Les choix de J’apprends les maths En fait, les réalisations de Géom sont toujours correctes tandis
que celles de Couic-Couic comportent toujours 3 erreurs.
Dans J’apprends les maths CE1, l’enseignant trouvera donc
Lors de la découverte de l’activité, le travail de Géom permet
deux grands types d’activités :
ainsi aux élèves de découvrir ce vers quoi ils devront tendre :
– Des activités dont l’objectif est le développement
le personnage de Géom délivre aux élèves le but de la tâche.
d’habiletés dans le micro-espace de la feuille de papier :
En début de séance, on procède de même à l’analyse collec-
divers tracés géométriques (tracés à la règle et sur quadril-
tive des erreurs de Couic-Couic : dans l’exemple précédent,
lage), repérage de positions de manière absolue (en haut
il a joint à main levée trois des points à chaque fois que ceux-ci
à droite dans la feuille, sur le nœud B4, etc.) ou relative
lui paraissaient alignés. Le personnage de Couic-Couic permet
(à droite de tel personnage, par ex.).
ainsi aux élèves de prendre conscience des contraintes de la
– Des activités portant sur le passage de l’espace 3D
tâche : les trois points doivent se trouver sur une même ligne
à l’espace 2D en activité complémentaire page 123
droite et seule la règle permet de s’en assurer.
de ce Livre du maitre.
Ce procédé pédagogique a pour objectif d’amener les élèves
Au-delà du contenu, un grand nombre de séances de géo-
à anticiper les actions qui leur permettront de réussir les
métrie ont une forme commune qu’il convient de présenter.
tâches qui leur sont proposées. En effet, il est toujours plus
Les élèves sont souvent amenés à analyser la façon dont
facile à un jeune enfant de comprendre « ce qu’il faut faire »
deux personnages, Géom et Couic-Couic, ont réalisé la tâche en le comparant à « ce qu’il ne faut pas faire ». Lorsqu’on
qui va leur être proposée. présente seulement une exécution correcte, les contraintes
Considérons par ex. la sq 21 des p. 34 et 35, où les élèves qu’il faut gérer pour accéder à la réussite restent implicites.
doivent déterminer les cas où 3 points sont alignés : En comparant en grand groupe, avec l’aide de l’adulte,
Recherche tous les cas où 3 points sont alignés.
le travail de Géom et celui de Couic-Couic, les enfants ver-
Il y a 3 solutions. Montre-les en traçant les 3 traits droits et complète.
balisent les différentes contraintes de la tâche. Du coup,
A
B C
au cours de l’activité elle-même, ils régulent leur action dif-
féremment : on les voit plus souvent commenter leur travail,
gommer, reprendre, etc.
E
D H
Langage géométrique
et langage quotidien
G
35
Et que penser des « petits côtés » d’une feuille 21 x 29,7
Couic-Couic n’a pas utilisé sa règle. Il s’est trompé.
Montre-le avec ta règle. C qui, lorsqu’on écrit sur cette feuille, sont situés « en haut »
A
72563473_032-061-rouge.indd 35 21/12/2015 14:52
et « en bas » de la feuille, et non « sur les côtés » comme
B
on pourrait s’attendre à les y trouver ?
G
Considérons le travail suivant, qui est celui d’un élève de 6e
F
D
E
lors de l’évaluation nationale de septembre 1989 :
– Les points A, E, H sont alignés.
– Les points E, F, C sont alignés.
– Les points B, F, H sont alignés.
H
1
Trace un triangle avec l'un des côtés en couleur ; Des difficultés liées à la pragmatique
puis trace un segment qui joint le milieu du côté colorié
au sommet opposé. du langage ordinaire
Considérons la tâche suivante :
Colorie les rectangles en bleu.
un rectangle particulier » dans un cas, « si tous les nombres – Les grandeurs elles-mêmes (les longueurs, les aires, les
considérés sont impairs, certains le sont » dans l’autre. volumes par exemple) ne doivent évidemment pas être confon-
Ce qui pose problème, ce n’est pas tant la difficulté de ces dues avec l’un des supports qui les réalisent : une même
inférences que le fait qu’un interlocuteur ordinaire s’arran- longueur correspond à des segments de lignes dont certaines
gera pour que je n’aie jamais à faire ce genre d’inférence. sont droites, d’autres sont brisées et d’autres courbes, une
Dans l’un et l’autre cas, les questions sont posées sous même aire peut être celle d’un triangle ou d’un rectangle, etc.
une forme qui n’est pas celle d’un dialogue ordinaire2. – Enfin, une mesure d’une longueur donnée (d’une aire
Il y a donc une spécificité du raisonnement mathématique. donnée, etc.) est un nombre qui exprime le rapport de cette
Lorsqu’un enfant est confronté à certaines tâches (colorier les longueur (de cette aire, etc.) à une autre longueur (à une
rectangles, par exemple), il ne lui suffit pas d’avoir les connais- autre aire, etc.) qu’on appelle unité.
sances nécessaires (le carré est un rectangle particulier, dans À une même longueur (respectivement une même aire)
le cas de cette tâche). Pour comprendre l’énoncé de la tâche, correspondent donc diverses mesures de cette longueur
il doit, de plus, penser à raisonner de manière « savante » (de cette aire) selon l’unité qui est choisie.
et non tel qu’il le fait spontanément pour comprendre Un mot manque dans ce glossaire : celui d’étalon. L’étalon
le langage ordinaire. est à l’unité ce que le « mètre-étalon » construit en platine
Il est clair qu’il s’agit là d’un apprentissage au long cours ! et « déposé au pavillon de Breteuil » est au mètre : l’étalon est
C’est pourquoi, dans J’apprends les maths CE1, nous sommes une réalisation (une matérialisation) de l’unité. L’unité est une
évidemment attentifs au fait de présenter le carré comme un grandeur (le cm, par exemple, est une longueur), mais dans
rectangle particulier, mais nous ne considérons pas qu’en fin un étalon d’1 cm, cette grandeur est attachée à un support :
de cycle 2, ce point de vue savant sur le carré peut être celui une bande de 1 cm de long, par exemple.
de tous les élèves. Il s’agit de ne pas différer la rencontre Le passage d’une unité à un étalon qui
des élèves avec un usage savant des mots, tout en ayant réalise cette unité peut réserver des
2 cm
conscience de la difficulté que certains d’entre eux éprouvent surprises : un rectangle de largeur 1/2
1/2 cm
La boite de Picbille
La boite de Picbille est formée de 10 cases avec un repère noir (amovible)
permettant de mieux visualiser le repère 5.
Les boites de Picbille sont nécessaires pour animer les scénarios d’anticipation.
Anticipation. Validation
16
Exemple : 8 – 1
Anticipation. Validation
Ces cartons permettent d’animer les situations d’anticipation de la comparaison de deux collections
par correspondance terme à terme.
Exemple : 10 – 8
Maxibille a 10 jetons,
Minibille a 8 jetons.
Imaginez ce que je vois.
Ce matériel est aussi téléchargeable sur le site compagnon de J’apprends les maths (japprendslesmaths.fr).
17
Nina Magibille
Léo Picbille
18
L‘organisation
L‘organisation en
en 3
3 périodes
périodes
Périodes Nombres et calculs Géométrie et mesures Pages
Périodes Nombres et calculs Géométrie et mesures Pages
rouge 8 à 61
rouge 8 à 61
Objectifs
partage en 2 (n ≤ 20) ; double de n (n ≤ 50).
période Espace et géométrie : tracés, alignements, mesure de longueurs (le cm).
Picbille range des jetons dans sa boite. Dédé et Perrine dessinent le même nombre de points.
Dans la sq 1, les élèves revoient trois modes de repré- Observe.
La sq 1 a un deuxième objectif : revoir les écritures *Les couvercles se trouvent à la fin de ton fichier.
1
littérales des 10 premiers nombres. C
Lis les nombres de 1 à 10. Où est écrit 4 ? 6 ? 9 ? Complète.
d
Dans la sq 2, les élèves revoient différents contextes un deux trois quatre cinq six sept huit neuf dix
t
conduisant au calcul d’une même somme (4 + 3). Deux 2 : dx 7: 3: 9: d
contextes sont privilégiés : celui où le résultat de l’ajout 10 : 4: 8: 5:
2
q
est obtenu en utilisant une boite de Picbille et celui 1 Deux modes de représentation des nombres qui privilégient le repère 5 : la « boite de
Picbille » et les nombres « comme Dédé », et un troisième qui privilégie l’organisation par
2 La file des écritures littérales aide les élèves de la manière suivante : celui qui ne sait pas
écrire 7 en lettres, par exemple, repère ce nombre dans la file, soit directement (c’est le
D
a
J’ai images.
profitable à la plupart des élèves : il dicte un nombre ; les élèves
Léo doivent l’écrire en lettres sur leur ardoise. Si l’enseignant a choisi
[sèt] par ex., il fait formuler qu’on peut l’écrire sans erreur en se
servant de la liste : si on ne sait pas encore bien lire, on repère
Et moi, j’en ai .
Nina Il y a garçons. « cinq » dans la liste (un blanc plus important a été intentionnel-
Entoure la somme. Il y a filles.
lement laissé après ce nombre), ce qui permet d’obtenir direc-
Ensemble, ils ont images. En tout, il y a enfants.
tement l’écriture de [sis] puis de [sèt] ; il suffit alors de copier :
« sept ». Si on connait déjà « par cœur » comment s’écrivent
tous les nombres de « un » à « dix », on n’a plus besoin de
cette liste. Sinon, c’est en l’utilisant qu’on y parviendra bientôt.
On continue ainsi en dictant, par ex., 3, 5, 10 et 8.
Picbille continue à remplir sa boite.
Jusqu’où la boite sera-t-elle remplie ? En tout, Perrine a points. Activité sur le fichier
Complète. L’activité individuelle qui suit permettra à l’enseignant de repérer
4+3=
les élèves qui auront besoin de recourir à la liste en situation
Invente d’autres problèmes qui conduisent à cette addition. Tu peux penser à :
– des enfants et des bonbons ; – des vaches et des chevaux ;
de lecture, au moins quelque temps.
– des enfants et des CD ; – des pinces et des tournevis ;
– une tirelire et des pièces de 1 euro ; – des perles rouges et des perles vertes ;
– une collection de timbres ; – des bonbons à la menthe
et des bonbons à la fraise…
1
Activités Séquence 2
Calcule et écris les résultats en chiffres. Avertissement
deux + cinq = six + trois = cinq + cinq =
En haut des pages du fichier figurent des zones de réponse.
trois + trois = deux + huit = trois + quatre =
deux + sept = trois + deux = quatre + cinq =
Au début de l’activité correspondante, les élèves répondent sur
quatre + quatre = deux + deux = un + sept = ardoise (procédé Lamartinière) et ce n’est que pour les dernières
2
Dictée c 10 (écriture littérale) : l’enseignant demande
aux élèves de masquer la page de gauche de leur fichier.
1 Il s’agit, dans le prolongement du CP, que les élèves aient le moins possible recours
au comptage. L’usage de la boite incite à calculer 4 + 3 comme (4 + 1) + 2 et celui
2 L’usage des écritures littérales permet
ici un entrainement à la lecture. Son rôle
interrogations qu’ils utilisent le fichier. Quand il y a deux activités
Ceux qui ont des difficultés importantes avec l’écrit
alphabétique peuvent cependant l’utiliser.
des nombres « comme Perrine » à calculer sous la forme (4 + 2) + 1. Des contextes
sont suggérés afin de faciliter l’invention de problèmes.
pédagogique est plus crucial ensuite
(cf. note 1 de la séquence 26).
9 (sq 4, par ex.), la première se déroule intégralement sur l’ardoise.
(qu’ils prélèvent à la fin du fichier) ; ils dessinent les points comme
Dédé et comme Perrine. On conclut en décrivant comment
72563473_008-031-rouge.indd 9 21/12/2015 18:52 Activité du haut de page
Picbille, Dédé et Perrine organisent 10 jetons ou 10 points. Dictée → 10 (écriture littérale)
NB : Pour le dessin de 3 « comme Dédé », on accepte aussi L’enseignant demande aux élèves de masquer la page de gauche
bien que . En effet, si on dessine 4, on commence par , de leur fichier. Ceux qui ont des difficultés importantes avec
et il est intéressant que chaque configuration s’obtienne en l’écrit peuvent cependant l’utiliser.
ajoutant un point à la précédente.
1. Différents contextes conduisant à calculer
2. Écritures littérales de « un » à « dix » une somme
Activité préliminaire Les contextes du type : « a garçons et b filles » sont plus
Rappelons que dans J’apprends les maths CE1 nous utilisons complexes que ceux du type « Léo possède a timbres et Nina
fréquemment les écritures littérales parce qu’elles favorisent possède b timbres » parce que le nom collectif est présent dans
mieux l’apprentissage du calcul réfléchi (cf. la colonne Objectifs le dernier cas (« timbres ») et non dans le premier (« enfants »).
Cela est particulièrement sensible en fin d’activité lorsqu’il s’agit
ainsi que la Présentation, chapitre 1). Mais nous avons voulu
d’inventer de nouveaux problèmes conduisant à calculer 4 + 3.
que l’usage de ces écritures ne pénalise pas les faibles lecteurs.
Les contextes de la boite de Picbille et des nombres comme
C’est pourquoi, pour les premiers exercices, comme ici, les élèves
Perrine sont l’occasion d’expliciter l’usage de stratégies
ont une liste de référence sous les yeux. Dès qu’elle disparaitra
de décomposition : 4 + 3 peut se calculer comme 4 + 1 +
de la page utilisée quotidiennement, ils pourront utiliser une
2 (stratégie privilégiée par la boite de Picbille) ou 4 + 2 + 1
planche cartonnée des nombres écrits en lettres, détachable,
(stratégie privilégiée par les nombres comme Perrine).
à la fin du fichier. S’ils savent utiliser ces listes, ces élèves ne seront
Pour l’essentiel, cette activité se déroule de manière collec-
donc pas en échec devant les calculs « en lettres ». L’expérience
tive, l’invention de nouveaux problèmes se faisant oralement
nous a même montré que ces situations et l’usage des listes
et exigeant donc une validation immédiate.
peuvent favoriser des progrès plus globaux en lecture.
Il s’agit d’abord de favoriser l’utilisation de cette liste par tous 2. Calcul de sommes
les élèves dans les tâches d’écriture et par ceux qui en auraient Cette tâche, individuelle, sera proposée régulièrement sur
besoin dans les tâches de lecture. le fichier : lire une addition et écrire la somme en chiffres.
La liste, reprise au tableau, est parcourue collectivement mot Les élèves qui en ont besoin peuvent utiliser la liste des écritures
après mot. Aussitôt l’enseignant propose une tâche d’écriture, littérales de la page de gauche.
21
Objectifs Observe.
Sur cette feuille, on a dessiné 2 points. On a donné un nom à ces 2 points : A et B.
A
à comprendre les exigences des tâches qui leur sont
16
A 17
18
19
les conditions de la réussite ; il amène les élèves à anti- Géom a tracé les traits AB, BC, CD, DE et EA.
Vérifie qu’ils sont tous droits. A
ciper davantage leurs productions et à mieux en évaluer
le résultat. En somme, quand les élèves savent aussi
E
« ce qu’il ne faut pas faire », ils savent mieux ce qu’ils
doivent faire et comment ils doivent le faire. D
le bord de la règle. Il s’agit donc de définir le mot « droit » Calcule et écris les résultats en chiffres.
en référence à la rectitude de la règle, c’est-à-dire de un deux trois quatre cinq six sept huit neuf dix
façon moins perceptive et plus instrumentale que dans deux + quatre = quatre + trois = six + trois =
l’acception ordinaire. cinq+ cinq = sept + deux = deux + six =
un + neuf = quatre + six = cinq + trois =
5
Additions mentales : de la forme 6 + 3, 2 + 6, 4 + 3, etc. (résultat ≤ 10). L’enseignant peut animer une situation d’anticipation sur le modèle de celle qui est
décrite dans la Présentation (p. 3) pour le passage de la dizaine. Pour 6 + 3, par exemple, il réalise l’ajout de manière masquée et les élèves sont invités à simuler
mentalement cette action. Pour 2 + 6, il convient de calculer 6 + 2. C’est pourquoi l’enseignant ne réalise pas l’ajout mais il dit : « Je calcule 2 + 6. Imaginez
10 ce que je mets dans la boite. Imaginez ce que j’ajoute. Écrivez 2 + 6 = … ». Au moment de la validation, on commence par mettre les 6 jetons dans la boite.
Trace les traits AB, BC, CD, DE et EA pour qu’ils soient droits.
Activités sur le fichier
A
On fait d’abord commenter les 4 illustrations du cadre 1 (fond
bleu). Il s’agit d’un résumé de ce que l’activité préliminaire nous
E
a permis de comprendre : seul l’usage de la règle permet de
tracer des traits droits.
D On cherche ensuite à amener les élèves qui découvriraient ici
Géom et Couic-Couic à comprendre la fonction de chacun des
C
trois supports (la réalisation de Géom, celle de Couic-Couic et le
support de travail de l’élève). Mais pour tous, à travers l’analyse
B
4 des erreurs de Couic-Couic, il s’agit de déterminer comment
Dessine les jetons et colle les couvercles. Puis dessine les points comme Dédé et Perrine.
faire pour réussir les tracés.
sortes de problèmes, notamment des problèmes de Picbille imagine les jetons en laissant un espace après les cinq premiers
comparaison où l’on recherche, parmi deux collections, et il relie dans sa tête ce qui est pareil. Complète.
Qui voit le mieux le résultat, l’écureuil ou Picbille ?
quelle est la plus nombreuse et de combien. Les élèves en
grande difficulté ont particulièrement besoin qu’on insiste
à l’école sur les significations non typiques des opérations.
L’un des principaux choix pédagogiques de cette nouvelle
édition de J’apprends les maths CE1 consiste à privilégier Maxibille a jetons de plus que Minibille.
1
les situations de comparaison lors des séquences où les
élèves revoient pour la première fois au CE1 la signification Dessine les jetons de Maxibille et Minibille, relie ce qui est pareil et complète.
là n’est pas la plus courante. En fait, les élèves qui ont J’ai
7 jetons.
utilisé J’apprends les maths au CP ont déjà appris que la Maxibille a jetons de plus que Minibille.
2
soustraction permet de traiter des problèmes de compa- Quand deux activités sont proposées en début de séance, la 1re se déroule entièrement sur ardoise, la 2e débute sur
ardoise et se termine par une interrogation sur le fichier.
1 et 2 Dans la séquence 6, le signe « – » sera introduit dans une
situation de comparaison, c’est-à-dire de recherche de ce qui
redécouvrir ce lien au CE1 ne peut être que bénéfique. d’activité sera fréquemment utilisé tout au long de l’année
(dans le cas de la comparaison, cette activité est souvent
Pour autant, le signe « – » et l’évocation explicite de
appelée « comparaison mentale »).
la soustraction ne sont pas introduits dès cette première
séquence. Cette progression aurait été trop rapide pour Par la suite (sq 6 et 7), il suffira de relier ces savoir-faire
les élèves qui n’ont pas utilisé J’apprends les maths au aux symboles de la soustraction (le signe « – » et le mot
CP et qui n’auraient pas été entrainés à la comparaison « différence ») et de les étendre aux cas de nombres
de deux nombres ≤ 10. L’objectif de cette sq 4 est ainsi quelconques.
plus modeste. Il s’agit : Remarquons enfin que si une collection a 2 unités de plus
qu’une autre, cette dernière en a 2 de moins. L’acquisition
1°) De comprendre que pour comparer deux nombres ≤ 10,
de ce vocabulaire, « de plus », « de moins », « autant »,
on a intérêt à les dessiner ou à les imaginer sous forme
est un autre objectif visé lors de cette séquence. En effet,
de collections qui sont organisées avec le repère 5 avant
si certains enfants emploient correctement ce vocabulaire
de réaliser la correspondance terme à terme.
dès le CP, pour d’autres il s’agit d’une acquisition s’effec-
2°) D’apprendre à effectuer cette comparaison de façon tuant sur une longue durée, et travailler à cette acquisition
mentale dans les cas les plus simples, c’est-à-dire lorsque durant le CE1 est une nécessité.
l’un des deux nombres est 5 ou 10.
Pour atteindre ce deuxième objectif, l’enseignant anime
l’activité suivante : il regarde deux collections qui sont
masquées aux élèves et il réalise la correspondance terme
à terme « dans sa tête », tout en demandant aux élèves Activités Séquence 4
de reconstruire mentalement chacune des collections
et de simuler mentalement la correspondance. Activités du haut de page
Cette simulation mentale d’une action que l’enseignant Cartons éclairs
réalise de manière masquée est un moyen pédagogique L’enseignant montre brièvement un nombre « comme Dédé »
ou « comme Perrine » ≤ 10. Les élèves doivent écrire le nombre
correspondant sur leur ardoise. Soit l’enseignant se fabrique
24
onze douze treize quatorze quinze seize dix-sept dix-huit dix-neuf vingt
Dans cette sq 5, on commence la progression sur la numé-
Rappelle-toi comment Picbille et Perrine organisent leurs jetons après dix.
ration décimale par un travail spécifique sur les nombres Colle les couvercles et complète.
de 11 à 20. À l’entrée au CE1, les élèves ont besoin
de consolider leurs connaissances de ces nombres,
notamment de ceux qui sont compris entre 11 et 16.
En effet, dans notre langue, jusqu’à 20, seuls « dix-sept », Vérifie que Picbille et Perrine ont le même nombre de jetons et écris ce nombre :
En chiffres : En lettres :
« dix-huit » et « dix-neuf » sont explicitement définis sous
la forme d’une décomposition 10 + n. Pour les nombres de
« onze » à « seize », l’apprentissage des décompositions
doit se réaliser sans le secours du langage. C’est pourquoi
En chiffres : En lettres :
nous réutilisons les modes de représentation introduits
au CP : les nombres « comme Picbille » et les nombres
« comme Perrine ».
Avec la boite de Picbille, « seize » par exemple est repré- En chiffres : En lettres :
senté par 10 jetons groupés dans une boite dont les deux
couvercles sont fermés et encore 6 jetons hors de la boite.
Ces derniers sont eux aussi organisés en faisant apparaitre
le repère 5. En chiffres : En lettres :
Dans le cas des nombres comme Perrine, « seize » est
représenté par, d’une part, 10 points dessinés comme
Perrine (deux rangées de 5 en correspondance), qui,
de plus, sont entourés pour marquer le groupement En chiffres : En lettres :
1
par 10, et, d’autre part, 6 jetons eux aussi dessinés comme Comparaison mentale : l’enseignant anime la situation d’anticipation 1 et 2 Les élèves peuvent retrouver comment 13, par exemple, s’écrit en lettres en repérant
décrite dans le cadre 3 de la sq 4 (simuler mentalement la correspondance ce nombre dans la suite des écritures littérales. Deux contextes de production d’une
Perrine. 14
terme à terme de deux collections organisées). écriture chiffrée et littérale sont proposés : les nombres « comme Picbille » et ceux
« comme Perrine ». Deux remarques doivent être faites :
dans le cas de Picbille et non dans celui de Perrine constituées de 10 unités simples, et quand ils conçoivent
et par l’organisation des unités (alignement dans un cas, les unités simples, ils perdent totalement de vue leur
formation de paires dans l’autre). Les propriétés diffé- groupement en dizaines. Ces élèves alternent les points
rentes de chaque sorte de groupe de dix sont un atout de vue plutôt que de les coordonner.
pédagogique dans le contexte où il s’agit de compa-
rer deux nombres représentés l’un comme Perrine
et l’autre comme Picbille. En effet, ce n’est pas néces-
sairement la collection dont on voit le plus d’unités Activités Séquence 5
qui est la plus nombreuse. S’il s’agit de comparer 18 points
dessinés comme Picbille (une boite et encore 8 points) Activité du haut de page
et 16 points dessinés comme Perrine, par exemple, Comparaison mentale
on voit plus de points dans le cas de Perrine puisqu’on L’enseignant anime la situation d’anticipation décrite dans
n’en voit que 8 dans le cas de Picbille. Et pourtant, le cadre 3 de la sq 4 (activité qui favorise la simulation mentale
18 est le plus grand des deux nombres. de la mise en correspondance terme à terme de deux collec-
Ainsi, la comparaison de nombres représentés sous tions organisées qui sont masquées aux élèves). Pour chaque
chacune de ces deux formes contraint les élèves à conce- problème, la validation s’effectue immédiatement après que
voir chacun de ces nombres au-delà de ce qu’ils voient. les élèves aient répondu.
Elle les contraint notamment à concevoir la dizaine comme
1 groupe formé de 10 unités simples. Or, comprendre 1. Les nombres entre 10 et 20
la numération décimale, c’est être capable d’adopter comme Picbille et comme Perrine
ce double point de vue sur la même réalité : 1 dizaine c’est Activité préliminaire
aussi 10 unités simples. C’est très précisément ce double L’enseignant a dessiné au tableau, d’une part, une collection de
point de vue auquel les élèves en difficulté en numéra- 14 jetons avec le matériel Picbille (une boite pleine, c’est-à-dire
tion décimale n’accèdent pas : quand ils s’intéressent avec ses deux couvercles fermés, et 4 jetons alignés), et, d’autre
part, 14 jetons « comme Perrine ». Il interroge : « Qui a le plus
de jetons ? Picbille ou Perrine ? ».
26
10 4 104
On explicite également la façon dont on peut écrire « quatorze »
en lettres lorsqu’on n’est pas sûr de son orthographe : on repère
5
pour dessiner 7 points comme Picbille, on dessine 5 points alignés, on laisse un espace blanc 3 Dans cette activité, les points qu’il convient de grouper par 10 sont déjà organisés en
sur la planche cartonnée des nombres écrits en lettres de la
et on dessine les autres points, et quand Perrine a dessiné 10 points, elle les entoure. On groupes de 2 ou 3 : il s’agit de permettre aux élèves de les dénombrer sans compter 1 à
n’hésite pas à rappeler que 13 s’écrit avec les chiffres « 1 » et « 3 » parce que c’est « 1 groupe
de dix » et « 3 unités isolées ».
1, sous la forme : « 2 plus 3, 5 ; plus 3, 8 ; plus 2, un groupe de 10 ».
15 fin du fichier la case correspondante (c’est celle qui précède
Même lorsque la réponse attendue est fournie d’emblée, immédiatement la case quinze, par exemple).
il est important de s’assurer que les élèves les plus fragiles
Activité sur le fichier
72563473_008-031-rouge.indd 15 21/12/2015 18:52
que Minibille sera en effet une aide pour comprendre que Cache avec la main ce qui est pareil. Regarde la différence. Complète l’égalité.
dans une soustraction, par convention, on écrit le grand 9–6=
1
nombre en premier. Dans une prochaine séquence (sq 10),
Dessine et calcule. G
les élèves apprendront à écrire des soustractions dans
des contextes de comparaison différents de celui-ci 8–5=
(enfants qui comparent leurs nombres d’images, compa-
raison du nombre de filles et de garçons dans un jeu, etc.).
On remarquera que dans cette séquence, la signification 7–4=
commune du mot « différence » sert de point d’appui :
pour penser la « différence » au sens mathématique,
on peut penser à ce qui est différent, c’est-à-dire à ce qui 8–6=
reste quand on a retiré « ce qui est pareil ».
R
Cette façon d’enseigner la soustraction est propre
à la collection J’apprends les maths. Rappelons qu’il s’agit
10 – 6 =
que les élèves découvrent d’emblée une signification plus
2
générale de cette opération arithmétique que le simple
retrait, celle correspondant aux situations de comparaison. Calcule. Si tu n’es pas sûr(e), dessine les jetons sur ton ardoise.
9–8= 6–5= 10 – 8 = 7–5=
La sq 7 commence par une activité qui ressemble 3
à l’activité 3 de la sq 4 (comparaison de deux nombres Cartons éclairs (11 ≤ n ≤ 20) : un carton éclair de 14, par exemple, est formé en
tenant dans une main un carton de 10 et dans l’autre un carton de 4 ; « Combien
y a-t-il de points en tout ? » On utilise les configurations de Dédé et de Perrine.
1 à 3 La différence est définie ainsi : c’est ce qu’on voit lorsqu’on a caché ce qui est pareil. Le fait
de cacher avec la main les jetons qui peuvent être mis en correspondance aide les élèves à
relier l’idée de différence à celle de retrait (ce lien sera précisé lors des séquences 15 et 18 du
D
D
c
en favorisant une correspondance terme à terme mentale 16 Dictée en chiffres (11 ≤ n ≤ 20) fait que la collection de jetons de Minibille ne sera plus dessinée). p
Activités
• Dictée en chiffres
• Dictée en lettres
Séquence 7
Tu vas apprendre à comparer deux nombres en imaginant ce qui est pareil
et ce qui est différent.
Dictée en chiffres (11 ≤ n ≤ 20)
Maxibille a 9 jetons.
Minibille a 7 jetons.
L’écriture « 13 », par exemple, sera justifiée du fait que : « treize,
Imaginez ce que je vois.
c’est 1 groupe de dix et encore 3 ».
Je relie dans ma tête
ce qui est pareil
et je regarde la différence.
Dictée en lettres (11 ≤ n ≤ 20)
Les élèves qui en ont besoin utilisent la planche cartonnée
Écrivez la soustraction. – = des nombres écrits en lettres, les autres essaient de répondre
1
directement.
Groupe les points par 10 et écris le nombre. Dessine les groupes de dix et les points isolés.
Objectifs
• Cartons éclairs comme Dédé
successivement une nouvelle unité et en formant des Combien de groupes de 10 Sur un compteur, En lettres,
et de jetons isolés ? ce nombre s’affiche ce nombre s’écrit…
groupes de dix dès que cela est possible ; pour chaque G
Les moments cruciaux de cette activité sont évidem- Continue à compléter la file de boites jusqu’au prochain nuage. Quel nombre faut-il y écrire ?
Trois types de situations sont distingués : Invente d’autres problèmes qui conduisent Invente d’autres problèmes qui conduisent
à cette addition. à cette soustraction.
– Celles où, par exemple, l’on somme ou l’on compare
Quand on écrit une soustraction en ligne,
ce que possèdent en commun deux personnes J’ai
appris
le grand nombre est toujours avant le signe –.
(des images, des CD…). Dans ces cas, le terme générique On peut écrire 9 – 5 = 4 mais pas 5 – 9 =
1
qui permet d’exprimer la somme et la différence (on cherche
Barre quand c’est impossible. Calcule quand c’est possible.
un nombre d’images ou de CD) figure explicitement
8–9= 3+6= 9–8= 2+7=
dans l’énoncé du problème, ce qui facilite sa résolution. 7–5= 10 – 7 = 6+3= 5–7=
– Celles où l’on somme ou l’on compare des collec- 1+9= 9–6= 6–7= 8–7=
4
tions différentes (des collections de garçons et de filles, Compteur puis furet : il s’agit d’un compteur « comme Perrine » à rebours. 63 points sont dessinés au tableau comme Perrine. Les élèves affichent ce nombre sur leur compteur.
L’enseignant efface 1 point et les compteurs sont actualisés, etc. Là encore on gagne du temps en effaçant directement 4 points par exemple quand il y a 8 unités. Le jeu du furet,
5
1 à 3 La notion de différence est étendue à d’autres contextes que Maxibille et Minibille. Elle est aussi comparée
à la notion de somme. Inventer des problèmes dans des contextes du type garçons-filles est une tâche difficile du
fait de la nécessité de disposer d’un mot (enfants) désignant les unités à un niveau plus général. Comme dans la
4 Le fait de barrer les soustractions du type 8 – 9 ne permet pas
seulement de s’approprier la règle d’écriture d’une soustraction,
il prépare également à reconnaitre le phénomène de la retenue
Activité complémentaire
sq. 2, l’enseignant fera des suggestions. Les problèmes utilisent tantôt « de plus que », tantôt « de moins que ». dans une soustraction en colonnes.
21
33
Objectifs
des contextes)
Observe et tu vas apprendre à utiliser les signes > (plus grand que) et < (plus petit que).
Le crocodile mange des poissons. Il choisit toujours le plus grand nombre de poissons.
Dans la sq 11, on introduit l’usage des signes < (plus petit Que vais-je manger ? Que vais-je manger ?
En fait, l’enseignement des signes < et > présente l’intérêt Place le signe qui convient : =, > ou <.
de favoriser une meilleure compréhension d’un autre 3+6 10 cinq + quatre 8 5+9 13
signe : celui de l’égalité. En effet, jusqu’ici les élèves ont 4 10 – 6 6–4 3 11 6+5
8 un + six 13 3 + 10 8+5 14
principalement rencontré le signe = alors qu’il séparait
l’expression d’un calcul à sa gauche (6 + 9, par exemple) Place le signe qui convient : =, > ou <.
dix + trois 13 10 + 10 + 10 31 10 + 10 + 10 + 10 + 3 40
et le résultat à droite (15 dans l’exemple précédent). Pour 16 dix + cinq 39 10 + 10 + 10 + 10 50 10 + 10 + 10 + 10 + 3
les élèves, le signe = fonctionnait donc comme synonyme dix + un douze 30 10 + 10 + 9 49 10 + 10 + 10 +10 + 10
2
de l’expression verbale « ça fait » (6 + 9, ça fait 15).
Or, un autre usage important du signe = est l’expression Imagine
Imagine
les boites
les boites
au-dessus
au-dessus
de la file
de lanumérique
file numérique
et écris.
et écris.
(Tu peux
(Tu utiliser
peux utiliser
ton carton
ton carton
des des nombrn
Cet usage est très différent parce qu’à partir du premier n
membre de l’égalité (34 = …), il existe plusieurs façons Différences mentales (et inventer des contextes) : l’enseignant anime l’activité décrite dans le cadre 1
de la sq. 7 (simulation mentale de la correspondance terme à terme avec les cartons de Maxibille et Minibille
1 et 2 Il suffit de se rappeler que les signes < et > sont le schéma de
la gueule d'un crocodile ouverte vers le plus grand nombre
3
23
12/2015 18:52
Activité complémentaire
72563473_008-031-rouge.indd 23 21/12/2015 18:52
Tracé à la règle
35
Objectifs
des contextes)
deux nombres sont égaux, de 6 + 6 à 9 + 9 (les « petits Barre quand c’est impossible. Calcule quand c’est possible.
6
doubles » de 2 + 2 à 5 + 5 ont été revus de façon informelle 5+4= 6–9= 4+2= 9–7=
É
dans les séquences précédentes). 7–8= 2+6= 8–7= 5–6=
1
9–9= 6+4= 7+3= 2+5=
La stratégie qui est privilégiée est le « retour aux 5 »,
3
c’est-à-dire la stratégie de décomposition-recomposition Différences mentales (et inventer
des contextes) : idem sq. 11.
1 et 2 Une même somme peut être réalisée de différentes façons, dont certaines utilisent moins de billets et
pièces que d’autres. Avant l’activité 2 , on peut utiliser la planche en fin de fichier pour réaliser avec le moins
F
d
les collections de points organisées « comme Dédé ». L’activité commence directement sur le fichier. Pour savoir si
Là encore, on met en œuvre la technique de « simulation monsieur Hopin peut s’acheter le livre, il faut dénombrer les
mentale d’une action que l’enseignant réalise de manière pièces de 1 €. Le moyen le plus fiable consiste évidemment
pensée », l’action en question consistant à regrouper à former des groupes de dix. Chaque personnage a la même
les deux 5. À partir de ce moment, les élèves auront somme, 21 €, mais celle-ci est réalisée avec des moyens numé-
également à écrire dans l’ordre et à réciter « la table raires différents. Deux moyens émergent : celui qui n’utilise que
des doubles » (cf. activité 3). Il s’agit en effet des seuls cas des pièces de 1 € et celui où la somme totale est réalisée avec
du répertoire additif où la régularité verbale (on répète 1 billet et 1 pièce. Ce dernier est évidemment celui qui conduit
deux fois le même mot-nombre) favorise un apprentissage le plus directement au prix total (il n’y a pas besoin de compter !),
par « association verbale ». ce qui permet d’introduire une nouvelle activité : réaliser une
somme donnée avec le moins de billet(s) et de pièce(s) possible.
Objectifs
des contextes)
Complète. J’ai 3 jetons dans la boite. Complète. J’ai 4 jetons dans la boite. M
Imagine ce que je vois. Imagine ce que je vois. O
Combien faut-il en ajouter Combien faut-il en ajouter
Dans la sq 14, les élèves revoient d’abord les complé- pour faire 10 ? pour faire 6 ? O
c
ments à 10, dont la connaissance joue un rôle fondamen- F
La sq 15 a deux objectifs :
– Faire le lien entre les significations « comparaison » une trousse une trousse
Activités Séquence 14
avec les cas plus difficiles (de 1 à 4).
On permet la vérification en montrant le contenu de la boite.
Dans le cas du complément à 10 (celui de l’illustration ci-dessous,
Activité du haut de page par exemple), le nombre de jetons qu’il convient d’ajouter
Différence mentale (et inventer des contextes) correspond au nombre de cases vides.
Voir description sq 11.
« J’ai mis 8 jetons.
1. Les compléments à n ≤ 10 Imaginez
ce que je vois.
Simulation mentale d’un complément
que l’enseignant réalise en pensée Combien faut-il
en ajouter
L’enseignant a déposé des jetons dans la boite. Il la tient comme pour faire 10 ? »
cela est indiqué sur le fichier, de sorte que les enfants ne puissent
en voir le contenu alors que lui peut le voir (cf. illustration ci-après). Anticipation Vérification
Il fait décrire ce qu’il voit. Pour 8 jetons par ex., il fait décrire
Dans le cas d’un complément à n < 10, la façon de réaliser
qu’il voit le premier compartiment fermé et, dans le deuxième
le grand nombre est décrite. Pour avoir 6 jetons à partir de 4,
compartiment, 3 jetons et 2 cases vides. Pour 2 jetons par ex.,
par exemple, il faut en ajouter successivement 1 (un compar-
il fait décrire qu’il voit, dans le premier compartiment, 2 jetons et
timent de 5 est rempli) et encore 1 : le complément cherché
3 cases vides et, dans le deuxième compartiment, 5 cases vides.
est 2. La meilleure façon de tenir la boite consiste à l’incliner
Remarque : comment disposer les jetons ? comme présenté ci-dessus (couvercle vers le bas), de sorte que
Pour que les cases vides soient à droite des élèves, comme sur les cases vides restent, pour les élèves, toujours du même côté,
le fichier, l’enseignant a dû, lui, les remplir à l’inverse de l’habi- sur leur droite.
tude, c’est-à-dire de sa droite vers sa gauche, comme on le voit
Recherche d’un complément proposé
sur l’illustration ci-après. sous la forme d’une addition à trou
Pour les compléments à 10, on commence par les cas les On fera le lien entre cette activité et la précédente : on peut
plus faciles, ceux où le premier compartiment est rempli imaginer la boite avec le premier nombre dedans.
38
en effet, l’expression « groupes de dix » est celle la plus du fait que les équipes d’enfants, les bouquets de fleurs,
souvent utilisée pour désigner les dizaines. Or, lorsqu’on les paquets de gâteaux… sont des cas particuliers de
étudie comme ici le groupement par 10 en même temps groupes. Ce que les enfants apprennent en utilisant le
que ceux par 2, 3 et 5, les élèves découvrent que celui mot « groupe » est ainsi plus facilement disponible dans
par 10 conduit à des calculs particulièrement simples : chacun de ces cas particuliers. Si on privilégiait le mot
il est plus facile de calculer 5 fois 10 que 5 fois 2 ! « paquet », par exemple, de nombreux enfants ne feraient
aucun lien entre des « équipes de 10 enfants » et des
Pour certains élèves, trouver le nombre total est une
« paquets de 10 enfants » (l’usage de cette expression
tâche difficile. Pour dénombrer des groupes de 3 unités,
n’est guère courant). Le lien est plus facile à faire avec
par exemple, il faut dire « un » alors qu’on ne pointe pas
des « groupes de 10 enfants ».
une entité et une seule mais un groupe de 3 entités ;
il faut dire « deux » alors qu’on ne pointe pas une deuxième En fait, la situation la plus générale est celle des groupes
entité, mais un deuxième groupe de 3 entités, etc. de points : il suffit d’imaginer que les points sont des
Ainsi, dans un tel cas, l’unité du comptage n’est pas une enfants, des gâteaux, des fleurs, pour prendre conscience
individualité, mais une pluralité. Pour les enfants qui de la généralité de cette situation. C’est pourquoi
ont appris à compter de manière mécanique, cela est un outil important est introduit dès cette séquence :
souvent difficile parce qu’ils ne peuvent pas s’empêcher un tableau où les groupes de 2, 3, 5 et 10 points sont
de compter tout ce qu’ils voient. Or l’apprentissage de organisés en colonnes et dont les cases sont repérées par
ce type de comptage est absolument nécessaire pour des lettres pour favoriser la communication en classe.
comprendre l’écriture d’un nombre tel que 40, par ex. Dans les séquences suivantes, les élèves utiliseront
Il faut en effet savoir coordonner deux dénombrements : la version cartonnée de cet outil qui se trouve à la fin
40, c’est 4 groupes de dix (dénombrement des groupes de leur fichier.
de dix), mais aussi quarante (dénombrement de la tota-
lité). Le fait de dénombrer des groupes de plus petite
taille favorise ainsi le progrès des élèves qui ont le plus
de difficulté en numération décimale.
40
4 sacs de 5 billes, c’est billes en tout. 10 + 10 + 10 + 10 50 On remarquera, d’une part, qu’il est préférable de ne pas
4 étuis de 2 feutres, c’est 3+3+3 8 commencer par la première ligne parce qu’il n’est guère
2 carnets de 10 timbres, c’est 20 5+5+5+5 naturel de parler d’un groupe, et, d’autre part, qu’il convient
5 équipes de 2 enfants, c’est 8 2+2+2+2+2
de comprendre :
2 paquets de 3 gâteaux, c’est 10 + 10 + 10 + 10 30
1°) Qu’il y a la colonne des groupes de 2, celle des groupes
5 boites de 10 craies, c’est 6 2+2+2
2 de 3…
Calcule et écris les résultats en chiffres. 2°) Que dans une même ligne, le nombre de groupes est constant.
quatre+ dix = sept + sept = trois+ six = On s’assure de la compréhension des élèves en les interrogeant
six+ six = huit+ cinq = neuf + cinq = sur la lettre de la case où figurent n groupes de p points ou n fois
sept + trois = dix + six = neuf + neuf =
3
p points (on peut traiter quelques cas avec réponse sur ardoise
en alternant les façons de poser le problème).
Reproduis la figure donnée en modèle.
Ton tracé
L’enseignant demande alors aux élèves d’écrire au crayon noir
dans les différents nuages le nombre total de points de la case.
S’il est effectué individuellement, ce travail est ensuite corrigé
4
les groupes correspondants. Le tableau existe sous forme cartonnée en fin de fichier. Dans cette sq., tous les nuages sont remplis. Lorsqu’il sera utilisé dans les sq. suivantes (activité
de haut de page), il sera mis sous plastique avant de remplir les nuages. On incitera les élèves à effacer le contenu des nuages lorsqu’ils le connaissent. C’est seulement avec
collectivement en remarquant que dans la colonne des groupes
l’apprentissage de la multiplication qu’une mémorisation exhaustive sera possible. La notion de « groupe » a été introduite au CP : les paquets de gâteaux, les équipes d’enfants…
sont des cas particuliers de groupes. Pour résoudre des problèmes dans ces différents contextes, les élèves sont invités à imaginer que les points sont des gâteaux, des enfants…
29 de 2, les nombres vont de 2 en 2, dans celles des groupes
Activités
72563473_008-031-rouge.indd 29 Séquence 16 21/12/2015 18:53
de 3, ils vont de 3 en 3, etc.
Objectifs Complète. M
Sq 17, les élèves apprennent à calculer la valeur de 4 pièces 4 groupes de 2 euros, c’est € en tout. 4 pièces de 2 euros, c’est € en tout.
de 2 €, celle de 3 billets de 5 €, de 4 billets de 10 €, etc.
Le procédé pédagogique utilisé consiste à considérer,
pour chaque pièce ou billet, le nombre de pièces de
3 fois 5 euros, c’est € en tout. 3 billets de 5 euros, c’est € en tout.
1 euro qui lui correspond : 4 pièces de 2 €, par exemple,
Prends ton carton avec des groupes de 2, 3, 5 et 10 points.
a la même valeur que 4 fois 2 euros (c’est-à-dire 4 fois
2 pièces de 1 euro). Combien a-t-on d’euros en tout
C
avec 3 pièces de 2 ¤ ?
Ainsi, le carton des groupes de 2, 3, 5 et 10 peut être Et avec 5 billets de 10 ¤ ? 7
1
utilisé pour résoudre ce type de problèmes à condition
de penser qu’une pièce de 2 € (respectivement un billet Le n o mbre mystérieux Règle du jeu
de 5 ou 10 €) est un cas particulier de groupe de 2 Si tu calcules bien ces opérations,
4+6= 3+4= 4+4= tu retrouveras tous les nombres
(respectivement de 5 ou 10). 9–6= 10 – 6 = 10 – 5 =
inscrits dans les cercles, sauf un.
C’est le nombre mystérieux.
Un autre objectif de la sq 17 est l’introduction d’un jeu 5+7= 10 – 8 = 2+4=
évidente parce qu’en s’y prenant ainsi, on fait disparaitre 30 Additions mentales (7 + 5 ; 7 + 7) : les doubles sont parfois énoncés 2 fois 7 ? des pièces et billets. Interrogation d’abord sur l’ardoise, puis sur le fichier. autocorrective. d
1. Pièces de 2 €, billets de 5 et 10 €
le repère 5. Dans la leçon, c’est la stratégie de l’écureuil !
La sq commence directement sur le fichier. Les élèves doivent
72563473_008-031-rouge.indd 30 21/12/2015 18:53 72563473_0
et 8 + n.
Lorsqu’on calcule 9 + n (respectivement 8 + n), pour
compléter la dizaine, il faut décomposer n en « 1 et Complète. Complète.
1+ =7 1+ =6 1+ =3 2+ =6 2+ =3 2+ =8
encore… » (respectivement 2 et encore… »). Le scénario
1+ =4 1+ =8 1+ =9 2+ =7 2+ =9 2+ =4
du jeu « n, c’est 1 et encore… » favorise la mémorisation 1 R
de ces décompositions. De plus, comme il est proche du Dessine avec le moins de billets et de pièces possible.
contexte dans lequel le passage de la dizaine sera enseigné
(dans les deux cas, on prélève 1 ou 2 jetons dans une main
et on les met dans un contenant), cela favorisera aussi
la mobilisation de ces connaissances pour déterminer
56 € 37 €
de combien 9 + n (respectivement 8 + n) dépassera 10. 2
Sq 20, on enseigne la stratégie de calcul dite du « passage Barre quand c’est impossible. Calcule quand c’est possible. R
à l’autre nombre. On se ramène alors à un calcul de 32 d’anticipation de la séquence 18. peut précéder une autre de « 2 et encore… » comme cela est fait dans les égalités incomplètes.
1. « N, c’est 1 et encore… »
la forme 10 + n, qui est plus facile.
« N, c’est 2 et encore… »
72563473_032-061-rouge.indd 32 21/12/2015 14:52 72563473_0
On a choisi d’enseigner cette stratégie à partir Un déroulement possible consiste à animer une série de « 1 et
du cadre imagé de 10, la « boite de Picbille ». Quand elle encore… », puis une série de « 2 et encore… », puis de proposer
contient 9 jetons, la dernière case est vide. Cette structure
quelques cas mélangés (réponse sur ardoise) avant de demander
« appelle » en quelque sorte le complément à 10. Il s’agit
aux élèves de compléter les additions à trous du fichier.
là d’un outil pédagogique particulièrement adapté à cet
Le scénario est représenté par les 3 illustrations du fichier de
enseignement.
l’élève : l’enseignant dispose d’une tasse et de jetons. Il annonce
Là encore, dans un deuxième temps (activité du cadre
par exemple : « J’ai 7 jetons (ils sont dans sa main gauche
2), on s’efforcera de favoriser l’appropriation de cette
et il ne les montre pas), j’en mets 1 dans la tasse » (celle-ci se trouve
stratégie en recourant à une tâche de simulation mentale
à sa droite et on entend le jeton tomber), « 7, c’est 1 (en montrant
d’un passage de la dizaine que l’enseignant réalisera
la tasse) et encore… (en regardant sa main). Écrivez ce nombre. »
de manière masquée.
Pour la vérification, l’enseignant montre le contenu de sa main
et dénombre les jetons.
Il est important de conserver la disposition représentée dans
les illustrations : les jetons de départ sont dans la main gauche
Activités Séquence 19 de l’enseignant, la tasse sur sa droite. En effet, lorsqu’on abor-
dera le passage de la dizaine avec une boite de Picbille (sq 20),
Activités du haut de page celle-ci se retrouvera à la gauche des élèves, et donc à la droite
Groupes de 2, 3, 5 et 10 de l’enseignant. En anticipant sur cette répartition spatiale,
L’enseignant interroge, comme dans l’activité 2 de la sq 16, lors de l’apprentissage de 9 + n et 8 + n, les élèves mobiliseront
d’abord sur des groupes de points, puis sur des paquets de plus aisément les savoir-faire construits ici.
gâteaux, des bouquets de fleurs, des pièces de 2 €, des billets Les cas sont proposés dans le désordre, par exemple dans l’ordre
de 5 €, etc. suivant : 3, 6, 5, 4, 8, 7, 9 (les décompositions les plus faciles sont
Soustractions mentales (8 – 2) au début). Après quelques cas, on fera remarquer aux élèves
L’enseignant anime la situation d’anticipation décrite dans que c’est toujours le nombre juste avant. L’activité « n, c’est
le cadre 2 de la sq 18. 2 et encore… » se déroule de manière identique.
44
Activités
72563473_032-061-rouge.indd 33 Séquence 20 21/12/2015 14:52
tenant. Lorsqu’il dit « c’est 10… », l’enseignant regarde la boite.
Quand il dit « … et encore… », il regarde le contenu de sa main.
1. Comparaison comptage/calcul
pour déterminer 8 + 6
Activité du fichier
Les élèves observent : l’écureuil et Picbille déterminent tous
deux la somme 8 + 6. À gauche, on commence par vérifier que
l’écureuil a bien 8 noisettes, d’une part, 6 noisettes, d’autre On passe enfin aux calculs proposés par écrit sur le fichier.
part. L’enseignant invite alors les élèves à compléter l’égalité : Les élèves sont incités à évoquer ce scénario.
beaucoup recomptent toutes les noisettes, certains surcomptent Remarque importante
au-dessus de 9, et il peut arriver que quelques élèves… utilisent L’une des propriétés importantes de l’addition est la commuta-
déjà la stratégie du « passage de la dizaine ». tivité : 4 + 9 conduit au même résultat que 9 + 4. Une manière
À droite, on observe que Picbille a 8 jetons dans sa boite de la revoir consiste à utiliser une boite vide et à dire aux
et qu’il y a 6 jetons dans le charriot. On n’a pas besoin de élèves : « Je vais calculer 4 + 9 ; où vais-je mettre les 4 jetons ?
recompter ces deux collections. Picbille dit : « Ça va dépasser Et les 9 jetons ? Imaginez que je remplis la boite, 4 + 9… écrivez. »
dix, ça fera dix et encore… ». Pourquoi dit-il que ça va dépasser C’est seulement au moment de la validation que l’enseignant
dix ?… Dix et encore quoi ?… On imagine qu’il prélève 2 jetons utilise réellement des jetons. Dans ce cas, il s’agit donc d’invi-
dans le charriot pour compléter sa boite. Dans la boite, il y aura ter les élèves à simuler mentalement un passage de la dizaine
10 jetons. Mais dans le charriot, il y aura 2 jetons de moins, que l’enseignant imagine devant eux.
45
qui se trouvent juste au bord de la règle sont tous situés – Les points A, B, G sont alignés.
Activités
9
Séquence 21
B
3
G 9
F
Activités du haut de page D
E É
Soustractions mentales (8 – 2) – Les points A, E, H sont alignés.
L’enseignant anime la situation d’anticipation décrite dans – Les points E, F, C sont alignés. P
– Les points B, F, H sont alignés.
le cadre 2 de la sq 18 (retirer peu en barrant les points « à la fin »). H
1
2
visant à travailler la commutativité de l’addition (rappelons que parce qu’ils ont posé leur règle d’abord sur A et B :
l’enseignant, pour laisser ouverte la question de savoir le nombre A
72563473_032-061-rouge.indd 34 21/12/2015 14:52 72563473_0
C
de jetons qu’il faut mettre initialement dans la boite, se contente
d’imaginer le passage de la dizaine – cf. la remarque en bas
de la page précédente).
puis sur B et C en changeant légèrement la direction de la règle :
1 et 2. Alignements de points
Remarque préliminaire A
La tâche qui va être demandée aux élèves consiste d’abord
à chercher, dans un amas de points, des triplets qui semblent
alignés, puis à utiliser la règle pour vérifier si l’alignement En fait, ABC formant un angle très obtus, ils ont relié les 3 points
est réel (le tracé des traits droits sur les points alignés constitue par deux traits virtuels d’une ligne brisée :
une preuve de cet alignement).
A
Une telle vérification n’est pas si simple. En effet, pour des élèves C
de CE1, il n’est déjà pas évident de faire coïncider le bord de B
la règle avec deux points éloignés. Ainsi, on peut encore obser-
ver au début du CE1 le comportement suivant : l’élève ajuste le D’où la méthode qui est privilégiée ici et qui vise à prévenir cette
bord de la règle sur un point, puis il s’efforce de faire de même erreur : on place la règle sur les deux points les plus éloignés
avec l’autre point, mais il oublie alors le premier point, de sorte et on observe si le point situé entre ces deux-là « touche » aussi
que l’ajustement initial n’existe plus et que tout est à refaire. le bord de la règle. Sans cela, certains élèves « tournent » la règle
Or, la méthode pour vérifier un alignement de 3 points ne autour du point intermédiaire. D’où aussi l’activité préliminaire
dérive que partiellement de celle qu’on utilise pour joindre deux suivante.
points. Des élèves sont en effet susceptibles de croire que trois Activité préliminaire
points A, B et C, perceptivement alignés, le sont effectivement L’enseignant a préparé au tableau un amas de points :
Il y a au moins deux ensembles de 3 points qui sont effecti-
A vement alignés ; les points de deux autres triplets paraissent
C
B alignés, mais ne s’avèreront pas tels lorsqu’on pratiquera
sur eux le « test de la règle ».
46
A
B C
Activités du fichier
On retrouve Géom et Couic-Couic et la structure de la double
E
page : il faudra chercher des groupes de 3 points « vraiment
alignés » dans le cadre 2. Dans le cadre 1, Géom et Couic-Couic
D H
avaient une autre feuille de travail. Ils devaient eux aussi cher-
cher des groupes de 3 points alignés. Géom a trouvé 3 groupes
de points alignés. Lesquels ? On remarque que B est aligné
G
à la fois avec D et C et avec G et A. Pourquoi a-t-il tracé
F – Les points sont alignés. des traits droits ? Et Couic-Couic ? Quelles sont ses erreurs ?
–
La ligne qui passe par les points A, E et H est-elle droite ?
–
2 Comment l’a-t-il tracée ? On fait poser la règle sur ces 3 points en
commençant par A et H. Même démarche pour les points B, F et H,
Le n o mbre mystérieux 2 3 4 5 6 puis pour les points E, F et C.
9–7= 10 – 4 = 10 – 6 = 7 8 11 12 14
3+4= 6+6= 7+7=
On passe alors à l’activité dans le cadre 2. On fait remarquer
9–6= 10 – 2 = 5+6= Le nombre mystérieux : que les points portent les mêmes noms qu’en 1, mais qu’ils
3 ne sont pas disposés de la même façon. Les élèves travaillent
Écris la table des doubles de 5 + 5 à 9 + 9. de façon autonome.
5 + 5 = 10 6+6=
Pour 5 + 5, on dit aussi : « 2 fois 5 ». Complète :
1
2 fois 8, 2 fois 6, 2 fois 9, 2 fois 7, 2 fois 5,
4 Activités complémentaires
1. Passage de la dizaine
avec des schémas de boites
5 Pour des élèves qui en auraient besoin, l’enseignant peut
1 et 2 Le sens du mot « aligné » doit être précisé : « Les points A, E et H
sont alignés » signifie qu’ils sont sur une ligne droite.
photocopier la série de boites et de charriots téléchargeable
35 sur le site compagnon. On y voit des boites dont le premier
L’enseignant annonce aux élèves qu’ils vont apprendre à vérifier
compartiment est rempli et fermé ainsi qu’un charriot vide à
12/2015 14:52 si 3 points sont « bien alignés ». D’où une première appréhen-
72563473_032-061-rouge.indd 35 21/12/2015 14:52
droite de ces boites.
sion du sens banal du terme « aligné ». Par exemple, l’ensei-
gnant demande à un élève de venir aligner sur le bureau 5 tubes
de colle, à un autre de venir aligner 6 élèves devant la classe,
à un autre encore de dessiner au tableau 4 points alignés.
« Aligner », c’est « mettre en ligne » (ces mots sont écrits et on
attire l’attention sur le radical « ligne » dans « aligner »). Même Pour calculer avec ces schémas un passage de la dizaine tel
si la ligne n’est pas visible, on l’imagine pour aligner des tubes que 8 + 6, l’élève représente 8 en dessinant 3 jetons dans
de colle, des élèves ou des points. le deuxième compartiment (il y en a déjà 5) et dessine 6 jetons
dans le charriot. Il doit alors décomposer ces 6 jetons en 2
On peut demander alors quels sont les points dessinés au tableau qui iront compléter la boite, « et encore 4 » qui resteront
qui sont alignés. Des élèves viennent montrer ceux qui leur en dehors : « ça dépassera 10 de 4, … ».
semblent alignés. Ils ont l’air alignés, mais le sont-ils vraiment ? L’aide est plus efficace si, après quelques cas où l’élève dessine
En géométrie, on dit que des points sont alignés s’ils sont tous d’emblée les jetons dans la boite et dans le charriot, on l’incite
sur une même ligne droite. S’ils ne sont pas sur une même à ne plus dessiner et à trouver le résultat en évoquant leur
répartition dans la boite et dans le charriot : combien de cases
ligne droite, en géométrie on dit qu’ils ne sont pas alignés.
seront vides dans la boite ? Combien restera-t-il de jetons
Il faut vérifier. dans le charriot quand on aura complété la boite ? Dans
On s’efforce ensuite de faire formuler la méthode : « … on pose ce cas, le dessin permet la vérification.
la règle sur les deux points les plus éloignés… ». On peut
souligner le fait que lorsque les points ne sont pas alignés, 2. « Le pouilleux » de Picbille
cela apparait d’emblée avec cette méthode : le troisième point Cette activité, qui peut être menée dès ce moment
de la progression, est décrite p. 65 dans la partie « Activités
n’est pas situé contre le bord de la règle, c’est-à-dire sur le trait
complémentaires ».
qu’on a le projet de tracer.
On s’accorde donc sur cette méthode et elle est utilisée 3. Le jeu des cibles
pour tester les autres alignements. Finalement, on vérifie aussi Cette activité peut également être menée dès ce moment
si les 4 points qu’un élève est venu placer au tableau sont alignés. de la progression et elle est décrite à la suite de la précédente.
Comment faudrait-il faire pour dessiner 4 points vraiment alignés ?
47
Objectifs
(choisir la stratégie)
Rappelle-toi : 6 est le double de 3 parce que 3 + 3 = 6. On dit aussi que 3 est la moitié de 6.
Ne complète pas la table des moitiés : il est facile de retrouver les résultats manquants
et elle va t’aider à réaliser des partages en 2 parts égales.
Dans la sq 22, les élèves apprennent à retrouver rapi-
Table de moitiés On partage 18 feutres P
dement le résultat d’un partage en 2 lorsque le nombre entre 2 enfants.
Quelle est la moitié de 18 ?
Q
1 + 1 = 2 E
à partager est ≤ 20 et lorsque ce partage est exact 2 + 2 = 4
a J’essaie 2 fois 6, 12.
6 feutres 6 feutres chacun,
(le nombre à partager est pair). + = 6 à chacun. ce n’est pas assez.
Rappelons que l’objectif principal de ce type de séquences 3 bouquets de 10 fleurs, c’est 10 3+3+3
est d’apprendre aux élèves à construire un modèle mental 5 dizaines de feutres, c’est 2+2+2+2+2 12
3
de la situation décrite dans un énoncé verbal. Quand Additions mentales (8 + 6) : idem séquence 21.
Soustractions mentales (choisir la stratégie) : l’enseignant anime la situation d’anticipation mais sans réaliser
1 Pour trouver la moitié, plutôt que de parcourir toute la table,
on peut utiliser les repères ... + ... = 10 et ... + ... = 20 qui sont faciles
M
c
d
sur le repère 10, avec les nombres « comme Picbille » Vérifie et Vérifie et
complète. 12 – 3 = complète. 12 – 3 = A
mais sans utiliser la boite : 12 par exemple apparait comme Qui voit le mieux ce qui reste ? L’écureuil ou Picbille ? e
10 points, un espace plus important que celui qui repère
Calcule en dessinant et en barrant « à la fin » comme Picbille.
les groupes de 5, et 2 autres points. « Douze moins trois »
se calcule alors en deux étapes : retrait des 2 derniers 11 – 4 = 13 – 4 =
1
points, ce qui fait 10, et retrait de 1 point encore dans L
Tu vas apprendre à calculer ces soustractions sans dessiner.
les 10 restants, ce qui fait 9. a
L
b
Pour favoriser la mentalisation de cette stratégie, on recom- Je vais calculer 15 – 6.
J’ai pris un carton
Je cache 6 points.
Imagine ce que je fais.
L
L
invite les élèves à simuler mentalement un retrait qu’il Q
cette longueur sur la règle où ils voient des allumettes 3 billets de 5 euros, c’est 15 15 3 + 3 +
3+3+
3+3+
3+3 3+3
3
Q
mises bout à bout. Ils comprennent facilement ce que veut Moitiés : idem sq. 23.
Additions mentales (8 + 6) :
1 Pour calculer 12 – 3 par ex., on a intérêt à organiser la collection
de 12 et à « barrer à la fin » : on barre les 2 points isolés et
2 Situation d’anticipation : le matériel figure dans le Livre du maitre ou est
téléchargeable. La vérification se fait immédiatement après chaque problème en
G
t
l’enseignant anime la situation encore… 1 . Il est important d’expliciter que la stratégie est basculant le carton et en « rejouant » le masquage de manière visible. Pour 14 – 6,
La longueur 1 allumette
entre ces deux doigts 1 allumette
est de
1 allumette.
1
Avec ta règle graduée en allumettes, mesure la longueur des traits suivants 15, c’est 10 et 5. 15 moins 6. … et il faut encore
et complète les phrases. Je commence retirer… 1.
B
par enlever 5… 15 moins 6 égale 9.
A
C
Activités
D
E
Les adultes qui savent calculer mentalement ces opéra- Calcule et écris les résultats en chiffres.
vingt + vingt = dix + cinquante = trente + trente = M
tions de façon efficiente ne décomposent pas le premier d
trente + vingt = dix + trente = quarante + vingt =
nombre et ils ajoutent successivement les dizaines puis dix + quarante = vingt + quarante = dix + vingt =
1
les unités du deuxième : « vingt-six et quarante, soixante- A
e
six, et sept, soixante-treize ». Cette stratégie est explici- Complète. Dessine avec le moins de billets
et de pièces possible.
tée sq 42, et les élèves disposent de diverses aides pour
la mettre en œuvre. Auparavant, on commence ici par 49 €
Le manteau coute euros. L
aborder les calculs du type « vingt + quarante », ceux L
du type « vingt-six + quarante » le seront dans la sq 30. L
L’intérêt pédagogique d’utiliser des écritures littérales
apparait évident : les élèves sont dans une situation Le lampadaire coute euros.
67 € L
Q
proche de celle où ils entendent les nombres qu’ils doivent
additionner, ils sont notamment obligés de reconstruire
mentalement les nombres de groupes de dix qu’il faut La bague coute euros. G
2
additionner (ceux-ci n’apparaissent pas sous forme chif- I
frée). Les élèves qui en ont besoin peuvent utiliser leur Le n o mbre mystérieux 6 7 8 9 10 J
d’une telle mesure : une règle en carton graduée par Moitiés : idem séquence 23.
Additions (8 + 6, 7 + 5) : les calculs sont proposés directement. Le matériel est utilisé pour
1 Les élèves qui en ont besoin utilisent le carton avec les écritures littérales de la fin du fichier.
L’intérêt pédagogique de travailler sur des écritures littérales apparait évident dans ce type
A
s
vérifier les résultats : cartons comme Dédé pour 7 + 5, boite de Picbille pour 8 + 6. L’usage des de séquence : pour trouver le résultat, les élèves sont obligés de reconstruire mentalement S
un ensemble de petites longueurs de 1 cm « mises bout 40 deux sortes de matériel pour un même exemple est également intéressant. le nombre de groupes de dix. d
d’allumettes, il y a plus de cm ».
2. Billets de 10, 20 et 50 euros On remarque un ou deux cas de mesures qui ne tombent
Des activités similaires ont déjà été menées sq 12. L’accent est « pas juste » : « Ce trait est plus long que 7 cm et moins long
davantage mis ici sur les billets. que 8 cm, il mesure entre 7 et 8 cm. »
Activités du fichier
Activités Séquence 27
L’illustration du cadre 1 est commentée : on voit la règle graduée
en cm. Est-ce la même que celle qui vient d’être utilisée ?
On superpose la règle et son image pour comparer. Quelle
Activités du haut de page longueur voit-on entre les deux doigts ? Quelle longueur y a-t-il
Additions (20 + 40) entre les deux traits de graduation les plus longs ?
Les calculs sont proposés oralement, la vérification se fait en Les deux autres activités sont similaires à celles de la sq 25
écrivant le calcul sous forme littérale au tableau et en explicitant et sont animées de la même façon.
les nombres de groupes de dix.
Remarques
Soustractions mentales (12 – 3) 1. Il est très important d’utiliser alternativement les deux
L’enseignant anime la situation d’anticipation décrite dans expressions « est long comme n cm » et « mesure n cm ».
le cadre 2 de la sq 24. La première expression est plus transparente que la seconde
et l’emploi redondant des deux favorise la compréhension
1 à 3. Mesurer en centimètres du mot « mesure ».
Une mesure met en relation une unité et un nombre. Pour
2. La règle en carton graduée en cm n’est pas chiffrée.
la même grandeur, si on change d’unité, le nombre est donc
En effet, la graduation chiffrée reste longtemps une difficulté.
modifié (ici, le cm étant plus petit que l’allumette, il y a plus
Pour de nombreux enfants, 1 cm c’est le trait en face duquel
de cm). On amène les élèves à en prendre conscience en leur
est écrit le chiffre 1 et non la distance jusqu’à ce trait depuis
faisant mesurer les mêmes longueurs en allumettes puis en cm.
le premier noté 0. Ces élèves ne perçoivent pas non plus
Activités préliminaires qu’il y a aussi 1 cm entre les graduations 1 et 2, 2 et 3, etc.
1. Mesurer en allumettes C’est la notion même de longueur qui est alors perturbée
L’enseignant a préparé une photocopie avec 4 ou 5 traits par l’utilisation d’une graduation chiffrée mal maitrisée.
53
12 – 3 par retraits successifs en s’appuyant sur le repère Additions (20 + 40) : les calculs sont proposés oralement ; la vérification
se fait en explicitant les nombres de groupes de dix.
1 à 3 Additions d’un nombre à 2 chiffres avec un autre à 1 chiffre : reconnaitre les cas où l’on forme un nouveau
groupe de 10. Le calcul de « treize + neuf » est plus difficile que celui de « vingt-trois + neuf » : il faut décomposer
G
U
Soustractions mentales (12 – 3) : l’enseignant anime la situation treize. C’est une nouvelle occasion d’apprendre ce type de décompositions. Dans l’activité 3, les cas sont mélangés. a
10 (retrait de 2, puis de 1). Ils imaginent pour cela des 42 d’anticipation de la séquence 24. c
introduire l’autre grande stratégie, par compléments Calcul avec les nombres « faciles »
successifs, en s’appuyant toujours sur le repère 10. L’enseignant met en scène au tableau les 3 transformations
Cette dernière stratégie est particulièrement adaptée si on successivement proposées sur le fichier. Comme on traite
retire un nombre proche de 10. Pour 12 – 9 par exemple, les mêmes cas que sur le fichier, les élèves peuvent s’y référer
on a intérêt à prendre les 9 dans les 10 : il y a encore 1, et y noter directement les résultats de chaque addition.
avec les 2 points isolés, ça fait 3 ; 12 – 9 = 3. 1er cas : L’enseignant a reproduit à gauche du tableau la première
Là encore, on aide les élèves à s’approprier cette nouvelle situation (21 jetons d’un côté et 7 de l’autre, dans un charriot),
stratégie en leur proposant une activité de simulation sous l’addition « vingt et un + sept ». Il fait anticiper le résultat
mentale d’un retrait que l’enseignant réalise de manière de l’ajout : « Picbille devra-t-il aller chercher une nouvelle boite ?
masquée. Y a-t-il assez de jetons pour former un nouveau groupe de
10 ? »… On ne s’occupe alors que des unités : 7 dans le char-
riot et 1 parmi les 21, cela fait 8. « Il y aura 2 groupes de 10 et 8.
Pas de nouveau groupe de 10. »
2 e cas : L’enseignant reproduit au tableau (au milieu)
Activités Séquence 28 la deuxième situation sous l’addition « vingt-quatre + six ».
Même questionnement. Un nouveau groupe de 10 va appa-
raitre : les 6 jetons du charriot et les 4 qui sont déjà là, cela fera
Activités du haut de page 10 jetons. Les jetons seront tous groupés par 10 dans des boites,
Additions (20 + 40) il n’y aura plus de jetons isolés.
Les calculs sont proposés oralement, la vérification se fait en 3e cas : Même démarche et même questionnement. On prend
écrivant le calcul sous forme littérale au tableau et en explicitant soin d’expliciter comment le résultat peut être anticipé : avec les
les nombres de groupes de dix. 9 jetons du charriot et 1 jeton qu’on prend parmi les 3 des 23, on
Soustractions mentales (12 – 3) formera un nouveau groupe de 10. Il y aura encore 2 jetons isolés.
L’enseignant anime la situation d’anticipation décrite dans Comparaison de ces 3 cas
le cadre 2 de la sq 24. L’enseignant questionne sur ce qui est commun à ces trois
54
13 – 9 = 11 – 8 =
1 Activités Séquence 29
Tu vas apprendre à calculer ces soustractions sans dessiner.
Objectifs
(12 – 9)
« vingt-trois + quarante » C
Je cherche combien il y a
Tu peux aussi imaginer
de groupes de 10
les nombres comme moi.
Dans la sq 30, on poursuit la progression sur le calcul et d’unités isolées.
tout ce qui est nécessaire pour sommer les groupes Calcule et écris les résultats en chiffres.
de 10 : pour calculer « vingt-trois + quarante », il faut calcu- vingt-sept + vingt = quarante-trois + dix =
ler « vingt + quarante » tout en gardant en mémoire vingt-deux + quarante = vingt-et-un + quarante =
quarante-six + vingt = seize + quarante =
les trois unités isolées. Avec le second calcul, pour utiliser
quinze + trente = vingt-cinq + trente =
la même stratégie, il faut décomposer mentalement « treize » vingt-sept + trente = quarante-neuf + vingt =
I
en « dix + trois ». Pour favoriser la prise de conscience quatorze + vingt = trente-quatre + trente =
2 C
de cette spécificité, l’enseignant peut animer cette sq
sur le modèle de la sq 28, en envisageant successive- La fourmi rouge parcourt le trait AB et la fourmi noire la ligne brisée CDEF.
Qui va parcourir le plus long chemin ?
ment un cas où l’on entend le nombre d’unités isolées B
Dans la sq 31, on poursuit la progression sur la compréhen- Qu’est-ce qui est le plus long, la ligne brisée CDEF ou le trait AB ?
3
2
sion de la soustraction. Cette opération a été introduite Un nouveau groupe de dix ? : cas analogues à ceux de la sq. 28.
Les calculs sont proposés oralement.
Soustractions mentales (12 – 9) : l’enseignant anime la situation
1 et 2 Quand les nombres sont écrits en lettres (ou dits oralement), le calcul de « treize + quarante »
est plus difficile que celui de « vingt-trois + quarante » parce que la décomposition de treize est moins directement
accessible. C’est une nouvelle occasion d’apprendre ce type de décompositions.
A
à
p
44
avec des nombres ≤ 10 dans un contexte de comparai-
d’anticipation de la séquence 29. G
Objectifs
des contextes)
Perrine calcule 6 + 7 ou 7 + 6
7, c’est 6 6 et 6, 12
Sq 32, on achève la progression concernant le calcul des et encore 1. et encore 1, ça fait…
1°) Les élèves apprennent une nouvelle stratégie de Le calcul de la somme de deux nombres qui se suivent
J’ai
calcul par décomposition-recomposition : le « retour appris est facile : c’est le double du petit nombre + 1.
6+7=6+6+1
aux doubles ». Cette stratégie est particulièrement effi-
Calcule comme Perrine. Si tu n’es pas sûr(e), dessine. 8+7= 8+9=
ciente dans le cas où il faut chercher la somme de deux 1
nombres qui se suivent (6 + 7, 7 + 8 et 8 + 9). Pour 6 + 7, Observe cette table d’additions. Complète-la ligne par ligne.
Cette table donne
par exemple, si l’on conçoit le deuxième nombre 7 comme 10, c’est… 9 + 1 8+ 7+ 6+ 5+ la liste des additions
qui font 10, 11, 12…
6 + 1, le résultat est 6 + 6 + 1, c’est-à-dire : 12 et encore 1, 11, c’est… 9 + 8+ 7+ 6+
13. L’usage des « nombres comme Perrine » est évidem- 12, c’est… 9 + 8+ 7+ 6+
En cachant la colonne de gauche,
tu peux t’entrainer S
à retrouver rapidement les résultats.
ment bien adapté à l’enseignement de cette stratégie. 13, c’est… 9 + 8+ 7+
2°) Les élèves découvrent un nouveau mode d’organi- 14, c’est… 9 + 8+ 7+ a 4 + 8 ne figure pas dans ce tableau,
mais un calcul proche y figure.
sation du répertoire additif. Seuls les résultats ≥ 10 sont 15, c’est… 9 + 8+
Colorie cette case en vert.
16, c’est… 9 + 8+
consignés dans cette table et son organisation générale b Colorie en jaune les cases des doubles.
17, c’est… 9 + On a commencé la liste des résultats, continue-la :
est celle des décompositions : on trouve sur la première 10, 12, R
18, c’est… 9 +
ligne les décompositions de 10, sur la deuxième celles de c Colorie en bleu clair les cases des « doubles + 1 ». 1
Écris la liste des résultats :
11, sur la troisième celles de 12… (on remarquera cepen-
2
dant que 9 + 4 figure dans la table mais pas 4 + 9). Il est
demandé aux élèves de compléter cette table afin qu’ils Calcule.
2
17 – 9 = 13 – 8 = 18 – 9 = 11 – 8 =
découvrent qu’un nombre sur deux peut être décomposé 12 – 5 = 14 – 9 = 11 – 3 = 16 – 7 =
en un double (les nombres pairs : 10, 12, etc.) et un sur 13 – 4 = 15 – 6 = 12 – 8 = 14 – 6 =
3
deux en un « double + 1 » (les nombres impairs : 11, 13, Différences mentales (et inventer des contextes) : l’enseignant anime l’activité décrite dans le cadre 2 de
la sq. 31 (simulation mentale de la correspondance terme à terme avec les cartons de Maxibille et Minibille
1 et 2 Une nouvelle stratégie de calcul est découverte ainsi qu’un répertoire. D
A
Celui-ci figure également à la p. 157 du fichier. Seuls les résultats ≥ 10 y sont
grand, en fin de fichier (p. 157) : en cachant la colonne de 1. La stratégie du « retour au double »
gauche avec la main, l’élève a la possibilité de s’interro- Activité préliminaire
72563473_032-061-rouge.indd 46 21/12/2015 14:52 72563473_03
ger sur les différentes décompositions d’un nombre « de L’enseignant fixe au tableau les cartons 6 et 7. « Combien
droite à gauche », c’est-à-dire en se demandant d’abord y a-t-il de points en tout ? Peut-on le dire sans compter ? »
s’il s’agit d’un double ou d’un « double + 1 ». Des élèves suggèreront le « retour au double 6 » : « c’est 6
La sq 33 est consacrée à des Problèmes pour apprendre et 6, 12, et encore 1, 13 ». On formule la stratégie : on connait
à chercher. Au-delà des objectifs communs à toutes les un double (6 + 6) et on voit 6 dans 7 (en cachant de la main
sq de ce type, un objectif spécifique à celle-ci est d’ordre le 7e point, on rend ce raisonnement évident). Cela « marcherait-
langagier : il s’agit de comprendre l’expression « 5 € l’un » il » aussi avec 7 + 8 ? D’emblée, des élèves énoncent le calcul :
et de comprendre les différentes façons d’exprimer la « 7 et 7, 14, et 1, 15 ». On affiche cependant ces deux cartons
même idée : « chaque objet coute 5 € », par ex. et on illustre le calcul en cachant le 8e point sur le carton de
Rappelons qu’on trouve au début du Livre du maitre 8. Et pour 8 + 9 ?… Si on connait bien les doubles, c’est facile
d’autres indications générales concernant les Problèmes de calculer l’addition de deux nombres qui se suivent.
et leur animation pédagogique. Activité sur le fichier
Sur le fichier, on voit que Perrine calcule 6 + 7 en imaginant 6
dans 7. Les élèves calculent ensuite une seconde fois les additions
déjà traitées dans l’activité préliminaire.
Activités Séquence 32 2. Organiser les résultats d’additions
L’activité se déroule comme indiqué dans le cadre 2.
Activité du haut de page En fin d’activité, il est très important d’indiquer aux élèves
Différence mentale (et inventer des contextes) comment ils peuvent utiliser la table de la page 157 pour mémo-
L’enseignant anime l’activité décrite dans le cadre 2 de la sq 31 riser les résultats. On cache tout sauf la colonne de gauche et,
(simulation mentale de la correspondance terme à terme avec les pour chaque ligne, on s’interroge sur les décompositions
cartons de Maxibille et Minibille puis écriture de la soustraction). masquées de la droite vers la gauche : on commence par
De plus, en fin d’activité, une ou deux soustractions sont écrites se demander s’il s’agit d’un double ou d’un « double + 1 »
au tableau et il faut inventer d’autres problèmes qui conduisent et cette première décomposition permet de retrouver les autres :
à la même soustraction. 7 + 6, par ex., conduit successivement à 8 + 5 et 9 + 4.
58
1. Carole fait un collier avec 12 perles. 3. Monsieur Romani fait des courses.
sur la signification de l’expression « 5 € l’un » et le troisième sur
4 de ces perles sont rouges.
Les autres perles sont vertes.
Il dépense 18 € chez l’épicier
et 10 € chez le boucher.
le fait qu’un comptage 1 à 1 conduit plus souvent à se tromper
2 Combien y a-t-il de perles vertes Combien dépense-t-il en tout ? qu’un comptage de 5 en 5. L’égalité sollicitée en fin d’activité
dans son collier ?
4. Dans un parking,
est évidemment l’addition répétée : 5 + 5 + 5 + 5 = 20.
2. Une tablette de chocolat coute 3 €. il y a 6 rangées de 10 places.
Madame Benoît achète 4 tablettes. Combien y a-t-il de places 2. Problèmes divers
Combien doit-elle payer ? dans ce parking ?
1. Problème de type « partie-tout » (on connait un tout
3 2
. Différences mentales : idem sq. 32.
Additions (23 + 40) : cas analogues
1 Outre la difficulté de construire un modèle mental de la situation décrite, une autre apparait ici : 2 On apprécie tout aussi positivement
et une partie, on cherche l’autre partie).
t comprendre la syntaxe de l’énoncé. Il faut ici comprendre l’expression « 5 € l’une ». Ce sera l’occasion l’usage d’un schéma que celui
. à ceux de la sq. 30. Les calculs sont
proposés oralement.
d’introduire d’autres formulations : « chaque poupée coute 5 € », « le prix d’une poupée est de 5 € », etc. d’une opération arithmétique.
47 2. Addition réitérée de 3 dans un contexte de prix (problème
du même type que dans l’activité 1).
12/2015 14:52
Activités
72563473_032-061-rouge.indd 47
Séquence 33 21/12/2015 14:52
3. Recherche d’une dépense totale (somme de 2 nombres).
4. Addition réitérée de 10 dans le contexte de groupes qui sont
Activités du haut de page des rangées.
Différence mentale (et inventer des contextes) On présente ci-dessous diverses procédures de résolution
Idem sq 32. pour le problème 1 :
1°) Mauvaise compréhension de la situation. L’élève dessine
Additions (23 + 40) 12 perles et encore 4 perles :
Idem sq 31.
treize » et le nombre de groupes de 10 : « soixante-treize » Lis et complète. Complète avec =, > ou <.
c’est « soixante et treize », c’est-à-dire 7 groupes de 3 jouets à 5 euros l’un coutent euros en tout. 2+2+2 6
2 boites de 10 chocolats, c’est 15 5+5+5+5 C
10, les 6 de soixante et celui de treize. C’est pourquoi,
4 sacs de 3 billes, c’est 3+3+3+3+3 15 q
sur la planche des nombres comme Picbille, on reprend 5 billets de 5 euros, c’est 50 10 + 10 + 10 + 10 q
3
cette décomposition en image : pour 73 par exemple, Groupes de 2, 3… : on interroge aussi
sur des objets à 2, 5 ou 10 € l’un.
1 et 2 On commence par un furet de 1 en 1 en suivant du doigt sur la planche (« 1 de plus ? »). On analyse ensuite le contenu des cases. La
décomposition privilégiée rend compte de la forme orale de ces nombres (« soixante-treize », c’est 60 + 13). Il s’agit de montrer que pour écrire ces
U
S
Activités
4 bouquets de 10 fleurs et 2 fleurs isolées, c’est
5 billets de 5 € et encore 1 €, c’est Séquence 35
1
Objectifs
• Dictée (60 n 79)
il reste…
Rappelons que les stratégies de calcul mental efficientes
sont très différentes de celle qui consiste à « poser dans 36 – 4 = 36 – 8 = 36 – 10 =
sa tête » la soustraction en colonnes et il est important Calcule en dessinant comme Picbille.
de les enseigner avant d’enseigner la technique
en colonnes : sinon, certains élèves privilégient celle-ci U
et n’accèdent pas au calcul mental. 4
3
Dans ces deux premières séquences, les soustractions
24 – 3 = 24 – 6 = 24 – 10 = 5
abordées se calculent toutes « en reculant sur la suite
des nombres » (contrairement aux soustractions du type L
42 – 39 qui se calculent par complément, c’est-à-dire
« en avançant sur la suite des nombres » : 39, il faut 1 pour 3
6
aller à 40, et encore 2 pour aller à 42). Les cas envisa- 47 – 5 = 47 – 8 = 47 – 20 =
gés dans les sq 36 et 37 pour que la stratégie de calcul 1
L
« en reculant » soit privilégiée sont ceux où le nombre Calcule (dessine au brouillon si tu en as besoin).
3
retiré est toujours ≤ 10. L’autre stratégie (cas où on retire 51 – 6 = 29 – 5 = 20 – 9 = 5
un grand nombre) sera étudiée sq 44 et 45. 40 – 7 = 30 – 10 = 58 – 4 = 4
42 – 10 = 33 – 8 = 25 – 7 = 3
Pour autant, il n’y a pas qu’une façon de calculer 2
Groupes de 2, 3… (et unités isolées) : les élèves ont leur 1 et 2 On envisage ici 3 des principaux cas de valeurs numériques conduisant à des stratégies mentales différentes : A) on n’opère D
mentalement une soustraction « en reculant » : les trois carton. On interroge d’abord sur des groupes de points,
puis sur des groupes variés et des euros.
que sur les unités, B) on fait un « passage de la dizaine » en reculant, et C) on retire une (ou plusieurs) dizaine(s). Un autre cas
(42 – 39, par ex.), étudié sq. 44, conduit à un calcul par complément, c’est-à-dire « en avançant » sur la suite des nombres.
n
S
50 Dictée (60 ≤ n ≤ 79) Ici les élèves dessinent, alors que dans les sq. suivantes ils utilisent un carton avec des files de boites. id
soustractions 36 – 4, 36 – 8 et 36 – 10 ne se calculent
pas mentalement de la même manière. La première et la Le même outil sera utilisé sq 44 pour enseigner
72563473_032-061-rouge.indd 50 21/12/2015 14:53 72563473_03
troisième sont les plus simples parce qu’elles nécessitent le calcul mental des soustractions du type 42 – 38 (calcul
un seul « geste mental » : un retrait de 4 unités pour 36 – 4 en avançant). L’organisation en ligne a en effet pour consé-
et celui d’une dizaine pour 36 – 10. En revanche, la sous- quence de rendre plus parlantes les expressions « calculer
traction 36 – 8 se calcule par deux retraits successifs : en reculant » et « en avançant » qu’on utilise pour décrire
il faut calculer 36 – 6 – 2. Le nombre qu’il convient de les deux grands types de stratégies de calcul mental.
retirer lors du premier retrait à effectuer est déterminé
par le chiffre des unités de 36 (il faut calculer 36 – 6 – …),
mais celui correspondant au second retrait est plus diffi-
cile à déterminer : encore une fois, la difficulté réside ici
dans la nécessité de décomposer 8 en 6 et encore… 2.
De manière plus générale, dès qu’il faut s’appuyer sur une
décomposition pour mener à bien un calcul, la difficulté
Activités Séquence 36
s’accroit. Dans le même temps, il convient de souligner
que l’enseignement de cette stratégie est un moyen péda- Activités du haut de page
gogique de poursuivre l’enseignement des décomposi- Groupes de 2, 3, 5 et 10 (et unités isolées)
tions dont on sait aujourd’hui combien leur connaissance
L’enseignant interroge comme dans l’activité 1 de la sq 35,
est cruciale pour le progrès en arithmétique.
d’abord sur des groupes de points, puis sur des paquets
Dans la sq 36, en cas de doute, les élèves sont invités
de gâteaux, des équipes d’enfants, des pièces de 2 €, des billets
à dessiner des boites de dix pour trouver le résultat
de 5 €, etc. Par exemple : « Combien y a-t-il d’euros en tout
des soustractions. Dans la sq 37, ils apprennent à utiliser
dans 3 billets de 10 € et 4 pièces de 1 € ? »
un outil (une « file de boites de dix ») qui, d’une part,
évite d’avoir à dessiner soi-même les boites, et, d’autre Dictée (60 ≤ n ≤ 79)
part, les organise en une file permettant de mieux faire La règle est rappelée : pour écrire un nombre commençant
le lien avec la « file numérique mentale » que nous avons par « soixante… », il faut attendre de connaitre ce qu’on entend
tous dans la tête. ensuite parce que si le nombre qui suit est plus grand que neuf,
il y a 7 groupes de dix dans le nombre dicté.
62
par « quatre-vingt… » sont de deux sortes, ceux qui ont quatre-vingt plus treize. qu’il s’écrit 93.
nant le calcul des doubles et des moitiés. Les doubles Écris en chiffres.
quatre-vingt-dix-huit : quatre-vingt-six : quatre-vingt-douze :
et les moitiés dans le domaine des 20 premiers nombres
quatre-vingt-trois : quatre-vingt-dix-neuf : quatre-vingt-onze :
ont été étudiés en se référant aux additions élémentaires. 1
Pour déterminer la moitié de 56, par exemple, ces connais- Le n o mbre mystérieux 83 88 89 90 É
sances élémentaires ne suffisent plus. 92 94
cinquante + quarante = six + quatre-vingt-six = q
Dans J’apprends les maths CE1, une étape importante soixante-dix-neuf + neuf = trente + soixante-cinq = 95 97 s
de la progression (sq 79) consistera à enseigner aux élèves quatre + quatre-vingt-treize = soixante + vingt-trois =
à déterminer le résultat du partage en 2 de 10, 20, 30, quatre-vingt-sept + sept = Le nombre mystérieux : L
2
40, 50, 60… jusqu’à 100 (la moitié de 56 sera ensuite 8
déterminée comme celle de 50 et encore celle de 6). Lis et complète. Si nécessaire, utilise ton tableau des groupes de 2, 3, 5 et 10.
6
3 pièces de 2 € et encore 1 €, c’est euros en tout.
Afin de préparer la sq 79, les élèves apprennent ici 5 bouquets de 5 fleurs et 3 fleurs isolées, c’est
8
7
les doubles de 5, 10, 15, 20, 25, 30… jusqu’à 50. 4 équipes de 3 enfants et 2 enfants isolés, c’est
Là encore, une table incomplète est utilisée comme outil 4 boites de 10 feutres et 7 feutres isolés, c’est
3
*
pédagogique. On y fait ressortir les doubles de 10, 20, 30 Un nouveau groupe de dix ? : cas analogues à ceux de la sq. 28.
Les calculs sont proposés oralement.
1 et 2 On commence par un furet de 1 en 1 en suivant du doigt sur la planche (« 1 de plus ? »).
On procède ensuite à un jeu de la planche (cf. sq. 9) et à une dictée. Pour écrire ces nombres en chiffres,
S
l
n
35 et 45.
s’intéresser aux nombres après 79. On mène le même jeu du
furet en commençant à 79. Avec une unité de plus, on sait qu’il
y aura un nouveau groupe de 10, le nombre après 79 s’écrit
donc avec un 8 et un zéro ; si l’on dessine les jetons, il y a bien
8 boites de 10 jetons. Comment se dit ce nombre ? « Huitante »
Activités Séquence 38 serait logique. En France, on dit « quatre-vingts ». On observe
la case : on voit 4 groupes de 20 jetons (le dessin est repris au
tableau en espaçant davantage les groupes). On voit 4 « vingts »
Activités du haut de page (on les compte : « 1 vingt, 2 vingts, 3 vingts, 4 vingts »). Mais
Un nouveau groupe de 10 ? voit-on 8 groupes de 10 ?…
Idem sq 29. On explore ainsi les cases suivantes une à une. On observe
Soustractions (20 – 3 ; 50 – 6) l’organisation adoptée (5 boites et 3 boites) : à chaque fois, on
Les élèves disposent de leur carton. On se limite aux soustractions voit bien qu’il y a 8 groupes de 10.
a – b où a se termine par 0. Un nouveau problème surgit pour le nombre après 89 : on sait
l’écrire, on sait dessiner les jetons correspondants, mais comment
1 et 2. Les nombres de 80 à 100 se dit-il ? Il se dit « quatre-vingt-dix » et non « neuvante ». Il s’écrit
Remarque préliminaire avec un 9 et un zéro, il a 9 groupes de 10, les 8 de « quatre-vingt »
Sur la planche des nombres comme Picbille, dans les cases 80 à (on les montre) et encore 1, celui du « dix » qu’on entend à la fin
89, on voit évidemment 8 boites. Mais dans la case 80, elles sont (on le montre aussi). On poursuit de la même façon jusqu’à 100,
organisées en 4 groupes de 2 pour faire le lien avec l’oralisation qui est compris comme 10 groupes de 10, ce qu’on voit dans
« quatre-vingts ». En revanche, dans toutes les autres cases, pour l’écriture : 100. Ces 10 boites sont rangées dans une valise qui
mieux mettre en évidence que « quatre-vingt » c’est 8 groupes forme un groupe de 100.
de 10, c’est la décomposition 5 + 3 qui est privilégiée. On garde La suite va de soi : on reprend le jeu de la planche cachée avec
cette décomposition pour représenter ce segment de l’oral de des nombres entre 80 et 99 et on dégage une méthode pour
90 à 99. L’activité 1 est aussi l’occasion de découvrir « cent » écrire correctement en chiffres un de ces nombres lorsqu’il est
comme 10 groupes de 10. dicté (cf. le J’ai appris). Cette méthode est utilisée dans une
64
Objectifs L’horloge de Picbille ne possède que la petite aiguille (celle qui indique les heures). V
C’est le matin. Que fais-tu à ces moments de la journée ?
L’apprentissage de la lecture de l’heure est une tâche Indique avec le doigt où se situe à peu près la grande aiguille sur une horloge normale.
recommandé visant précisément la compréhension de des nombres dans l’ordre croissant. Dans ce type de tâche,
cette coordination. Il nécessite de disposer de 2 horloges il y a deux sortes d’erreurs :
bon marché : l’une dont on a retiré l’aiguille des minutes – celles, peu fréquentes, qui résultent d’un défaut
et l’autre qui a conservé son aiguille des minutes mais de connaissances de la numération ;
qui est masquée derrière un tissu ou un tableau. L’activité – celles liées à un défaut de méthode : par exemple, l’élève
de base qu’on recommande aux enseignants de mener n’a pas pris en considération un des nombres de la liste.
régulièrement jusqu’à la sq 77 consiste à analyser la posi- L’un des enjeux de cette sq est précisément d’expliciter
tion de la petite aiguille de l’horloge incomplète pour une méthode adaptée à de telles tâches : on cherche
anticiper la position approximative de l’aiguille des minutes d’abord le plus petit des nombres, on le place en début
de l’horloge complète. Lorsque la petite aiguille vient de la liste ordonnée et on le repère dans la liste initiale
de quitter un nombre, où la grande aiguille est-elle située (en le soulignant par exemple) ; on cherche ensuite
approximativement ? Et lorsque la petite aiguille est le plus petit des nombres restants et on fait de même, etc.
à mi-chemin entre 2 nombres ? Et lorsqu’elle va bien- Pour donner du sens à la tâche, celle-ci est introduite
tôt atteindre un nouveau nombre ? Dans chaque cas dans le contexte d’un rangement croissant de longueurs.
la position de la petite aiguille permet d’anticiper celle de
la grande et la mise en correspondance des deux posi-
tions aide à comprendre que leur déplacement est réglé
par la relation : 1 heure (durée de déplacement de Activités Séquence 40
la petite aiguille entre deux graduations), c’est 60 minutes
(durée de révolution de la grande aiguille). Activités du haut de page
Cette sq 40 peut être légèrement différée pour que Additions (23 + 40)
le maitre dispose des 2 horloges : les sq 41, 42 et 43 Idem sq 31.
peuvent notamment se placer avant celle-ci sans aucun Doubles (20 ; 35…)
inconvénient. Il faut aussi prévoir un temps de construction Les élèves disposent d’une table incomplète comme celle
des horloges en carton. de la sq 39. La stratégie permettant de retrouver le double de 35
à partir de celui de 30 est explicitée. Rappelons que cette table
66
53
reproduit cette heure sur son horloge graduée en min et l’heure
66 – 8 = 57 – 5 = 66 – 10 = 54 55 56
58 – 7 = 64 – 7 = 62 – 8 = 57 58 59
est notée au tableau : 9 h 28 min, par exemple. « Quand la grande
65 – 6 = 63 – 13 = 61 – 6 = aiguille sera là (en indiquant le 30), savez-vous quelle heure
Le nombre mystérieux :
3 il sera ? 9 h 30 min, qui se dit aussi : 9 heures et demie. » Le mot
Furet (« 10 de moins ») : le point de départ est un nombre 90 ≤ n ≤ 99.
Soustractions (20 – 3 ; 52 – 6) : idem sq. 39.
1 et 2 Pour ranger des nombres par ordre croissant, la méthode la plus fiable consiste à chercher le plus petit
nombre, puis le plus petit de ceux qui restent, etc. Dans l’activité 2, cette méthode reste valable, mais la présence
de nombres déjà rangés peut laisser croire que les nombres peuvent être rangés dans l’ordre où ils sont proposés.
« demie » est expliqué : la petite aiguille a parcouru la moitié
55
de la distance entre 9 et 10 (une demi-heure), la grande a fait
Or 21, par ex., ne peut être placé exactement que lorsque le nombre 34 a été pris en compte.
+ vingt-huit , c’est quarante-trois plus vingt, soixante-trois, Je calcule toujours dans l’ordre
où j’entends les nombres :
et encore huit, soixante et onze ». quarante-trois + vingt…
gie consistant à décomposer le second nombre seulement. trente-sept + vingt-cinq = vingt-six + trente-trois =
La sq 43 est consacrée à des PAC. Au-delà des objectifs 37 + 20 + 5 + +
communs à toutes les sq de ce type, un objectif spécifique treize + trente-sept = cinquante-six + quinze =
R
à celle-ci est la découverte d’un nouveau type de situa- + + + +
1 1
tions de soustraction : celles où la comparaison de deux
nombres s’exprime à travers la recherche de ce qui manque Calcule. Si tu le peux, écris directement le résultat.
à l’un pour qu’il devienne égal à l’autre. quarante-cinq + vingt-cinq = cinquante-et-un + seize = 2
+ + + +
Activités
2
Séquence 42 Soustractions (20 – 3 ; 52 – 6) :
idem sq. 39.
Doubles (20 ; 35) : avec une table
1 et 2 Le principe de base de l’addition mentale est simple : il faut prendre en compte les nombres dans l’ordre où on les entend. Dans le cas de la
somme de 2 nombres de 2 chiffres, il convient donc d’éviter de décomposer le 1er nombre et d’ajouter successivement les dizaines puis les unités du 2e.
Dans cette séquence, les écritures littérales sont utilisées pour donner le calcul à effectuer et les écritures chiffrées pour expliciter la stratégie utilisée.
D
A
fo
é
56 vide (cf. p. 157).
Soustractions (20 – 3 ; 52 – 6) avec l’écriture des nombres (ajouts successifs des nombres vingt
Idem sq 39. Les élèves disposent de leur carton. On alterne et trois en masquant d’abord le second avec la main).
les soustractions a – b où a se termine par 0 et celles du type On traite de la même manière un cas avec retenue comme
52 – 6. On suggère aux élèves qui en sont capables de ne plus « trente-cinq + vingt-sept » puis les deux cas du fichier :
écrire sur leur carton. « quarante-trois + vingt-cinq » et « quarante-trois + vingt-huit ».
Doubles (20 ; 35…) Activités du fichier
Les élèves disposent d’une table incomplète comme celle En haut du cadre 1, on retrouve des cas qui viennent d’être
de la sq 39. La stratégie permettant de retrouver le double étudiés collectivement. En bas du cadre 1 et en 2, les cas sont
de 35 à partir de celui de 30 est explicitée. mélangés et traités individuellement.
1 et 2. Additions mentales : seul le
2e nombre est décomposé Activités Séquence 43
Activité préliminaire
Au tableau, l’enseignant fait d’abord calculer « trente-cinq + vingt-
Activités du haut de page
trois », par ex. (cas sans retenue), puis « trente-cinq + vingt-sept »
(cas avec retenue). Dictée (60 ≤ n ≤ 99)
La première addition est écrite au tableau et énoncée orale- Lors d’une dictée, un moyen de repérer les élèves qui n’ont
ment. On fait expliciter la stratégie d’ajouts successifs en pas encore compris l’écriture de ces nombres consiste à dicter
se ramenant à ce qu’on sait déjà faire. Par ex. : « trente-cinq « soixante… » et à marquer un temps de pause avant de
+ vingt-trois, c’est presque trente-cinq + vingt… (l’écriture de continuer : les élèves qui écrivent le chiffre « 6 » sans attendre
« trois » est masquée avec la main), …sauf qu’il y a trois en plus » de connaitre ce qui vient après « soixante… » ont besoin qu’on
(la main est levée). On recommence en donnant cette fois les leur rappelle qu’il n’est pas du tout certain que le nombre dicté
résultats successifs : « trente-cinq + vingt-trois, c’est cinquante- ne contienne que 6 groupes de dix.
cinq… » (l’écriture de « trois » est masquée avec la main) Additions (43 + 28)
« …et encore trois, cinquante-huit » (la main est levée). Les calculs proposés sont écrits sous forme littérale au tableau.
Le procédé du fichier, celui où l’on indique avec des traits ce La vérification se fait en utilisant les écritures chiffrées comme
qui est décomposé, est alors introduit au tableau. On peut dans la sq 42.
68
Problème Une maitresse veut organiser un jeu dans la cour avec ses 24 élèves. 1 et 2. Ordonner des nombres
Pour ce jeu, chaque enfant doit avoir un foulard. Mais il n’y a que 18 foulards.
Combien manque-t-il de foulards ?
Activités sur le fichier
Pour résoudre ce problème, Sébastien, Mélanie et Cécile ont fait un schéma. 1. Rangement de longueurs (les objets de la classe)
Qui a réussi à résoudre le problème ?
Entoure le ou les prénoms des enfants qui ont trouvé la solution. L’activité commence directement sur le fichier par la découverte
de l’image et du tableau de hauteurs. La façon dont un tel tableau
se lit est explicitée. On peut vérifier la plausibilité de quelques
longueurs en mesurant les objets correspondants de la classe.
Il convient que les élèves le comprennent d’emblée : au début de
la liste, l’objet d est déjà écrit. Quel est cet objet ? Est-ce le plus
Il man 6 $ad Il man 7 $ad Il man 6 $ad petit ? On fait cocher la ligne correspondante dans le tableau de
mesures et formuler qu’on fera de même avec les autres objets.
Sébastien Mélanie Cécile
Si tu sais, écris une égalité qui donne cette solution : La suite de l’activité est individuelle.
2. Rangement de nombres
1 Pour ranger des nombres par ordre croissant, la méthode la plus
fiable est celle de l’activité 1 : chercher le plus petit nombre,
Problèmes À résoudre sur le cahier
puis le plus petit de ceux qui restent, etc. Dans l’activité 2, cette
Réponds (tu peux faire un schéma, écrire une égalité ou expliquer ta solution).
méthode reste valable, mais la présence de nombres déjà rangés
1. M. Dupré achète un cartable à 24 €, 3. Une directrice d’école achète
un livre à 10 € et un classeur à 5 €. 5 bandes dessinées à 10 € l’une. peut laisser croire qu’une autre méthode, celle qui consiste
Combien dépense-t-il ? Combien doit-elle payer ? à ranger les nombres dans l’ordre où ils sont proposés, conduit
2. Dans une petite école, 4. Mario et Théo se partagent facilement à la solution. Or 53, par ex., ne peut être placé
19 enfants vont manger à la cantine. une pochette de 24 images.
On a déjà mis 6 assiettes. Mario prend 13 images et exactement que lorsque le nombre 45 a été pris en compte.
Combien d’assiettes
donne les autres à Théo.
« Ce n’est pas juste ! » dit Théo.
faut-il encore mettre ?
Pourquoi ?
2
Dictée (60 ≤ n ≤ 99) 1 Différents points de vue peuvent être adoptés sur la situation : on 2 On apprécie tout aussi positivement l’usage
Additions (43 + 28) : les calculs proposés sont écrits sous pourra considérer que certains des élèves de la classe ne vont pas d’un schéma que celui d’une opération
forme littérale au tableau. La vérification se fait en utilisant les pouvoir jouer, ou qu’il faut aller chercher des foulards manquants, etc. arithmétique.
écritures chiffrées comme dans la sq. 42.
57
1. Se représenter une situation et Pour l’analyse des schématisations, on fera formuler :
la schématiser pour résoudre un problème
72563473_032-061-rouge.indd 57 21/12/2015 14:53
– que Mélanie ne se serait pas trompée (elle a dessiné 17 foulards)
L’animation de cette activité se fait de manière habituelle : si elle avait organisé son dessin comme Sébastien ou Cécile
alors que le fichier est fermé, l’enseignant écrit au tableau en groupant les enfants par 10 ;
le début de l’énoncé du cadre 1 : « Une maîtresse veut organiser – que Cécile n’a pas eu besoin de dessiner les foulards,
un jeu dans la cour avec ses 24 élèves. Pour ce jeu, chaque enfant car elle a entouré les enfants qui en ont un ; et comme
doit avoir un foulard. Mais il n’y a que 18 foulards. » Il invite les elle représente les enfants par des points, au total son schéma
élèves à déterminer individuellement ce qu’on peut chercher. est beaucoup plus facile à dessiner.
C’est dans un deuxième temps seulement que le fichier sera
ouvert et les différents schémas comparés. 2. Problèmes divers
Le début de l’énoncé décrit une situation de comparaison entre 1. Recherche d’une dépense totale (somme de 3 nombres).
deux quantités qui sont censées correspondre terme à terme 2. Comparaison de deux quantités susceptibles d’être mises en
(« chaque enfant doit avoir un foulard »). Mais il est possible correspondance terme à terme (problème du même type que
d’adopter divers points de vue pratiques dont les deux principaux dans l’activité 1).
sont : 3. Addition réitérée de 10 dans le contexte des prix.
1°) On veut que tous les élèves jouent et il faut chercher combien 4. Problème de retrait qui conduit à se poser un problème
de foulards il faut ajouter au stock disponible pour que cela de partage équitable (ou problème de partage équitable
devienne possible (on cherche « combien il en manque », qui conduit à se poser un problème de retrait).
« combien il faut aller en chercher en plus », etc.).
Les deux principales démarches de pensée possibles pour
2°) On s’accommode de cette pénurie et on se demande
« combien d’enfants ne pourront pas jouer ». le dernier problème sont les suivantes :
Il est très intéressant de montrer que toutes ces questions 1°) Théo reçoit 11 images (ce nombre s’obtient soit par
débouchent sur la même solution numérique, du fait qu’elles un schéma, soit en calculant la soustraction) ; c’est moins que
conduisent toutes à comparer les nombres d’enfants et de foulards. la part de Mario qui a reçu 13 images ; le partage aurait été
Lorsqu’on établira collectivement ce qu’on peut chercher équitable s’ils avaient tous les deux reçu 12 images.
(après une phase de recherche individuelle), l’enseignant 2°) À partir de 24 images, un partage équitable conduirait
n’hésitera pas à proposer des formulations auxquelles les élèves à 12 images par part. Mario en reçoit 13, c’est-à-dire une de plus ;
n’auraient pas pensé. cette image manque à Théo qui n’en a donc que 11.
69
Objectifs L’écureuil et Picbille ont utilisé le carton de la fin de ton fichier pour calculer 32 – 26. E
L’écureuil calcule « en reculant » et Picbille « en avançant ».
Quel est le calcul le plus simple ?
Dans la sq 44, on poursuit la progression concernant
Pour retirer 26,
le calcul mental des soustractions dans le domaine je retire
2, 10, 10 et encore…
J’ai jetons.
J’ai jetons.
J’ai images.
2. Comparaisons mentales avec écriture
de la soustraction
Et moi, j’en ai . L’activité se déroule comme celle du cadre 2 de la sq 31.
La seule différence est que les nombres en jeu sont plus grands.
– =
Le matériel collectif utilisé dans cette activité est lui aussi fourni
Invente d’autres problèmes qui conduisent à la même soustraction.
1 avec ce Livre du maitre ; il est également téléchargeable
Complète. Complète.
sur le site japprendslesmaths.fr.
Maxibille a 25 jetons.
Minibille a 18 jetons.
Imaginez ce que je vois. – = – = Il s’agit donc d’anticiper le résultat d’une comparaison.
Je relie dans ma tête
Lors de la phase de vérification des réponses, il est toujours
– = – =
ce qui est pareil
et je regarde la différence.
souhaitable d’utiliser un procédé graphique permettant
Écrivez la soustraction. – = – = de mettre en évidence ce qui est pareil et ce qui est différent.
C’est pourquoi il convient également de mettre les cartons
– = – = – =
dans une pochette plastique transparente et bien lisse de sorte
2
qu’elle permette l’emploi d’un feutre effaçable.
Lis et complète. (Si tu en as besoin, utilise ton tableau des groupes de 2, 3, 5 et 10.)
2 bouquets de 5 fleurs et 3 fleurs isolées, c’est fleurs en tout. L’enseignant commence par montrer le matériel et par le décrire
3 livres à 10 € l’un coutent aux élèves. Sur chaque carton figure en haut Maxibille et en bas
4 étuis de 3 stylos et 2 stylos isolés, c’est
Minibille. Chacun d’eux a des jetons dessinés. Maxibille a plus
4 billets de 5 € et encore 2 €, c’est
Soustractions (40 – 38 ; 63 – 56) : les élèves
3 de jetons que Minibille ; quelques cartons sont montrés
1 Comme dans la sq. 31, il s’agit de réactiver la signification 2 Situation d’anticipation : les cas envisagés sont maintenant du type
disposent de leur carton. Réponses sur ardoise
dans un 1er temps (la vérification se fait après
chaque calcul), puis sur le fichier.
« différence » avec les nouvelles valeurs numériques qui
ont été travaillées. Pour inventer des problèmes, on peut
aussi se rappeler celui des foulards (sq. 43).
25 – 18, par ex. La réponse se fait sur ardoise dans un premier temps, puis
sur le fichier. Le matériel figure dans le Livre du maitre, il est également
téléchargeable. La vérification se fait en masquant « ce qui est pareil ».
59
de manière plus précise en explicitant le nombre de jetons
de chacun des deux personnages.
Activités
72563473_032-061-rouge.indd 59 Séquence 45 21/12/2015 14:53
Puis l’enseignant prend l’un des cartons au hasard en ne montrant
que le verso aux élèves. L’activité se déroule en deux temps :
Activités du haut de page pour chaque carton, la phase de validation suit immédiatement
la production d’une réponse.
Soustractions (40 – 38 ; 63 – 56)
Simulation mentale (phase d’anticipation)
Les élèves disposent de leur carton. On alterne les soustrac-
Voir dessin du cadre 2.
tions a – b où a se termine par 0 et celles du type 63 – 56
(c’est seulement lors de la sq 55 qu’on commencera à proposer L’enseignant annonce qu’en haut Maxibille a 25 jetons
des cas mettant en jeu des nombres ≥ 70 nécessitant d’utiliser et qu’en bas Minibille a 18 jetons. Il demande aux élèves
le verso du carton). d’imaginer ces collections. Il annonce ensuite que, dans
sa tête, il relie ce qui est pareil et il invite les enfants à écrire
la soustraction qui permet de savoir combien Maxibille
1. La soustraction pour comparer
a de jetons de plus que Minibille.
dans le domaine des nombres > 20
Validation
L’activité commence directement sur le fichier. La situation
L’enseignant retourne le carton, et, avec un feutre effaçable,
est découverte : sur la première ligne, ce sont les jetons
il repère avec un trait ce qui est pareil et dénombre la différence :
de Maxibille, sur la seconde, ceux de Minibille. Comme on compare
2 et encore 5, c’est 7. La soustraction est écrite au tableau.
ces nombres, il faut calculer la soustraction. Chaque élève
le fait en écrivant le résultat au crayon noir sur son fichier.
Pour la correction, la situation peut être reproduite au tableau :
il faut insister sur le fait que si l’on cache « ce qui est pareil »
pour trouver « ce qui est différent », il reste 2 jetons qu’on
ne voit pas et les 4 qu’on voit… La comparaison des images
de Léo et Nina conduit à la même soustraction.
On peut inventer d’autres problèmes qui conduisent
à la même opération : 24 filles et 18 garçons, 24 assiettes
et 18 verres… mais aussi : 24 bonbons, j’en mange 18…
71
tuent un support pour un bilan des acquis des élèves Calcule et écris les résultats en chiffres.
en fin de première période. Les tâches proposées 4+9 = 25 + 8 = trente+ cinquante = trente-deux + neuf =
8+7 = 18 + 6 = onze + trente = soixante + vingt-cinq =
ne sont pas nouvelles et ont déjà été présentées dans
13 + 4 = 34 + 6 = douze + cinquante = cinquante + seize =
les séquences précédentes. 2
Q
On trouve, en téléchargement sur le site compagnon, Calcule ces soustractions. Si nécessaire, utilise ton carton.
R
le même bilan avec d’autres valeurs numériques. 9–7= 53 – 10 = 24 – 8 =
12 – 9 = 48 – 6 = 62 – 10 =
On ne trouve pas dans les PAC de la première période 13 – 4 = 35 – 7 = 43 – 9 =
3
d’activité de résolution de problèmes énoncés à partir d’un
document. Cette activité, intéressante parce qu’elle néces- Écris ces nombres en chiffres.
soixante-huit : quatre-vingt-trois : quatre-vingt-quatorze :
site un travail d’organisation de l’information présente dans
soixante-douze : soixante-dix : soixante-cinq :
le document, ne commence que dans la deuxième période. soixante-quinze : quatre-vingt-un : quatre-vingt-treize :
4
Cette façon d’énoncer un problème est proposée ici,
ainsi que p. 162, en tant qu’activité complémentaire. Lis et complète. Si nécessaire, utilise ton tableau des groupes de 2, 3, 5 et 10.
5 bouquets de 3 fleurs, c’est fleurs en tout. R
3 équipes de 2 enfants, c’est
1
4 boites de 10 crayons, c’est
3 pièces de 2 €, c’est
4 billets de 5 €, c’est
5
8
Activités complémentaires
de la première période 60
Bilan : on trouve un bilan analogue avec d’autres données numériques dans le Livre du maitre.
Dictée : les nombres sont compris entre 60 et 99.
72
AB mesure cm.
1 D F
CD mesure cm.
C DE mesure cm.
E
EF mesure cm.
La ligne brisée CDEF mesure cm.
2
Qu’est-ce qui est le plus long, la ligne brisée CDEF ou le trait AB ?
7
73
1 groupe de 100 noté par « 1 », il suffit de s’intéresser aux 47 Numération décimale jusqu’à 199 (1) : 130, c’est 13 groupes de 10
deux premiers chiffres pour se rappeler que 126 contient 72563473_062-091-jaune.indd 62
(suite)
21/12/2015 18:54
12 groupes de 10 (cf. la façon dont les nombres sont notés Écris les nombres comme Picbille et comme nous.
sur le « compteur de Picbille »). 1 0 9 1 0 9
Colle le couvercle.
74 64
à feindre la surprise tout en disant : « Vous me dites qu’il y a 109 jetons, mais je n’en vois que 9 ! ». Les élèves
doivent alors reconstituer mentalement les 10 boites avec chacune leurs 10 jetons à l’intérieur. À l’étape suivante,
une 1re difficulté surgit : des enfants pensent que le nombre qui succède à 109 est 200.
de 109, mais c’est seulement après 120 que l’analogie
avec les 100 premiers nombres rend la tâche aisée.
Activités Séquence 47
Écris les nombres comme Picbille et comme nous.
Sq 48, les élèves sont tout d’abord invités à dénombrer J’ai jetons. J’ai jetons. J’ai jetons.
des collections de plus de 10 groupes de 10 alors que
le groupe de 100 n’est pas formé (cas des collections
de Léo et de Nina). Pour effectuer ce type de tâche,
C’est qui a le plus de jetons. C’est qui en a le moins.
les élèves mettent souvent en œuvre une procédure utili-
sée pour des problèmes similaires en dessous de 100 : Qu’ont-ils oublié de faire ? Complète et réponds. C
s
ils comptent de 10 en 10 (« dix, vingt, trente… cent, cent dix, J’ai jetons. J’ai jetons. J’ai jetons.
q
cent vingt, cent trente »). Mais alors, ils ne sont pas néces-
sairement conscients que « cent trente », par exemple, C
s
c’est 13 groupes de 10. On les amène ici à en prendre
C’est qui a le plus de jetons. C’est qui en a le moins. c
conscience en leur faisant compter les groupes de 10 après 1
qu’ils aient résolu le problème (la consigne est d’organiser Combien y a-t-il de crayons en tout ? Continue à former les groupes de 10 et réponds. L
les jetons comme Picbille et Perrine).
7
Les élèves sont ensuite conduits à comparer les 7
nombres de jetons correspondants alors qu’ils sont 6
organisés comme Picbille, comme Perrine et comme la 5
maîtresse et alors qu’ils sont différents l’un de l’autre : Il y a groupes de 10 crayons et crayons isolés.
*
139, 146 et 150 (dans la sq 47, le même nombre était Il y a crayons en tout.
C
représenté des 3 façons). L’intérêt pédagogique Complète.
1
13 groupes de 10 points et 6 points isolés, c’est points en tout.
du masquage apparait évident dans ce type de problème : 1
4 paquets de 5 feutres et 2 feutres isolés, c’est
ce n’est pas la collection dont on voit le plus de points qui 15 bouquets de 10 fleurs et 4 fleurs isolées, c’est 1
est la plus nombreuse ; il est nécessaire de se représenter 10 paquets de 10 gâteaux et 5 gâteaux isolés, c’est 1
2
les points masqués. Additions (97 + 4 ; 97 + 10) : les élèves disposent de leur compteur. Le maitre demande d’afficher 1 Léo et Nina n’ont pas fait 2 Il y a d’autres groupes de 10 que les boites A
97 (ou 95, ou 98…) ; il vérifie cet affichage avant de dire 97 + 4 (ou : « 4 de plus »). On propose quelques apparaitre la centaine. de 10 crayons : ceux formés par 2 boites de id
sance du fait que 100, c’est 10 groupes de 10, que 110, Dictées
c’est 11 groupes de 10, etc. à d’autres sortes de groupes 100 ≤ n ≤ 199 avec des cas comme 106 par ex. Une 1re dictée
72563473_062-091-jaune.indd 66 21/12/2015 18:54 72563473_06
de dix que ceux de Picbille et de Perrine : groupes se fait alors que les nombres sont dits comme Picbille
de 10 craies, carnets de 10 timbres, etc. (« 10 groupes de dix et 6 » ; « 42 groupes de dix et 9 »)
et une 2e alors qu’ils sont dits normalement.
Sq 49, on enseigne le calcul mental des additions
du type soixante-dix + cinquante. Un tel calcul est très 1. Dénombrement et comparaison de
facile lorsqu’on sait que 7 + 5 = 12 groupes de dix, collections organisées en groupes de 10
c’est 120. Ainsi, nous commençons à engranger les béné- L’activité commence directement sur le fichier en s’intéressant
fices du choix pédagogique fondamental d’enseigner à la comparaison du haut du cadre 1 : Léo, Nina et la maîtresse
la numération décimale entre 100 et 200 en mettant ont des jetons ; on va chercher qui en a le plus. Les élèves sont
l’accent sur les groupes de dix : ce type de calcul mental tout d’abord invités à répondre au crayon noir aux questions
devient particulièrement facile. portant sur le nombre de jetons que chaque personnage possède.
Pendant ce temps, l’enseignant peut reproduire au tableau
la configuration de Léo parce qu’elle permettra d’expliciter
collectivement les différentes façons de trouver le nombre total
Activités Séquence 48 qu’il possède.
Concernant Léo et Nina, les procédures utilisées peuvent être
de 3 types :
Activités du haut de page – comptage de 10 en 10 (dans le cas de Léo : dix, vingt, trente…
Additions (97 + 4 ; 97 + 10) quatre-vingt-dix, cent, cent dix, cent vingt, cent trente ; et encore
Les élèves disposent de leur compteur. Le maitre demande neuf : cent trente-neuf) ;
d’afficher 97 (ou 95, ou 98…) ; il vérifie cet affichage avant – comptage de 1 en 1 des groupes de dix (dans le cas de Léo :
de dire 97 + 4 (ou : « 4 de plus »). Au moment de la validation, un, deux, trois… neuf, dix, onze, douze, treize ; treize groupes
le « passage de la centaine » est explicité. Pour 97 + 4, par ex. : de dix, c’est cent trente ; et encore neuf : cent trente-neuf) ;
97 + 3, cela fait 100 (l’affichage du compteur est mis à jour) – mise en évidence du groupe de 100 en comptant 10 boites
et il faut encore ajouter… 1, cela fait 101. dans le cas de Léo et 10 groupes de 10 dans celui de Nina
On propose quelques exemples simples où l’on raisonne et en entourant ou en séparant avec un trait ce groupe
sur les dizaines : 97 + 10 ; 97 + 20 (ou 95 + 10 ou 95 + 20…). de 100 des autres jetons.
76
soixante-dix + cinquante
Il est important de noter que cette question est loin d’aller de soi :
C’est facile,
certains élèves pensent que le nombre qui suit immédiatement
c’est 7 + 5 groupes de 10.
cent ou cent neuf est deux cents parce qu’ils se laissent porter par
la régularité verbale : cent, deux cents, trois cents… De même,
certains élèves pensent que le nombre qui suit immédiatement
70 50
cent dix est cent vingt. C’est pour cela que l’activité du compteur
soixante-dix + cinquante =
est si importante : elle maintient présente l’idée que le nombre
Calcule. Écris les résultats en chiffres.
suivant résulte de l’ajout d’une unité, elle permet ainsi d’échapper
soixante + soixante = soixante + quatre-vingts =
quatre-vingt-dix + cinquante = soixante-dix + soixante-dix =
aux autres types de régularités verbales.
Le dernier nombre abordé dans le fichier est 122, mais il est
Calcule (attention aux jetons isolés).
évidemment recommandé d’aborder des nombres plus grands
soixante + quarante-trois = cinquante + soixante-huit =
cinquante + soixante-treize = quatre-vingts + cinquante-sept = en les représentant au tableau et en les disant comme Picbille
1
et comme nous.
Le n o mbre mystérieux* 6 8 10 16
5 et 6. Dictées de nombres dits comme
76 – 58 =
79 + 60 =
70 + 80 =
54 – 44 =
18 136 139 146
Picbille puis comme nous
149 150 166
66 – 58 = 80 + 86 = 35 – 29 =
Afin de mieux graver dans le souvenir des élèves le fait que
50 + 96 = 73 – 57 = 80 + 69 = Le nombre mystérieux : 12 groupes de dix et 6, c’est 126, la première dictée de nombres
*Tu peux utiliser ton carton pour calculer les soustractions.
2 à 3 chiffres qui leur est proposée au CE1 prend cette forme :
il s’agit d’une dictée de nombres « comme Picbille ». Pour chaque
Complète avec =, > ou <.
10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 120
nombre, la façon « normale » de le dire est également demandée.
150 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10
10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 140
170 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10
3
Additions (97 + 4 ; 97 + 10) : 1 Le calcul mental d’additions du type « soixante-dix + cinquante » est une nouvelle occasion d’utiliser 3 Pour dénombrer les 10, on pensera à
idem sq. 48. le fait que 12 groupes de dix, c’est 120. Les nombres sont écrits en lettres (cinquante + soixante, repérer le 3e (une croix par exemple),
Différences mentales : idem sq. 47. par ex.) pour que ce soient les élèves eux-mêmes qui explicitent combien il y a de groupes de dix à faire un petit trait après le 5e, un grand
dans cinquante et soixante respectivement. trait après le 10e, etc.
67
Concernant la maîtresse, le groupe de 100 est déjà mis
en évidence, ce qui donne assez directement accès au nombre
72563473_062-091-jaune.indd 67 21/12/2015 18:55 Activités Séquence 49
total : 150. Si aucun élève n’a proposé de mettre en évidence
le groupe de 100 dans les cas de Léo et Nina, on pourra
Activités du haut de page
se demander pourquoi le nombre total est plus directement
Additions (97 + 4 ; 97 + 10)
accessible dans le cas de la maîtresse ou dans celui de Picbille
Idem sq 48.
et de Perrine lors de la sq précédente. Les élèves seront ainsi
invités à mettre en évidence le groupe de 100. Dictées
Lorsque les élèves auront répondu concernant la comparai- Idem sq 48.
son, on pourra leur demander : « Vous me dites que c’est
la maîtresse qui a le plus de jetons, mais moi je n’en vois aucun », 1. « Soixante-dix + cinquante »
afin qu’ils explicitent qu’il y a les 10 fois 10 jetons de la valise, 100 Activité préliminaire
et encore 5 fois 10… L’enseignant fait d’abord calculer divers cas du type « quatre-
La 2e comparaison est faite de manière autonome. vingts + soixante ». Chaque addition est énoncée oralement.
On fait expliciter les stratégies. Par ex., pour « quatre-vingts
2. Généralisation : les groupes de dix + soixante » : « c’est 8 groupes de dix + 6 groupes de dix,
sont des boites de crayons… 14 groupes de dix, 140 ». On valide cette procédure avec
L’activité commence par un dénombrement : l’enseignant
le dessin au tableau des nombres « comme Picbille » ou « comme
annonce qu’il faut chercher combien il y a de crayons en tout
Perrine » (on fait entourer le groupe de 100).
et que, pour cela, il faut former les groupes de dix possibles.
On propose d’autres cas du même type et du type « soixante
C’est l’occasion de prendre conscience qu’un groupe
+ cinquante-trois » (présence d’unités isolées dans l’un
de dix crayons peut se présenter sous des formes différentes :
des nombres) en sollicitant progressivement un raisonnement
1 boite de 10, 2 boites de 5, 10 crayons qui étaient aupara-
direct sur les groupes de 10 (finalement, on ne recourt plus
vant isolés. Dans les interrogations qui suivent, la deuxième
au dessin des jetons). Ce moment se termine par le calcul de
(« 4 paquets de 5 feutres et 2 feutres isolés, c’est… ») est destinée
« soixante-dix + cinquante », le cas qui figure en haut du cadre 1.
à mettre en défaut le comportement consistant à juxtaposer
le 1er et le 3e nombre de l’énoncé (13 groupes de 10 points Activités du fichier
et 6 points isolés, c’est… 136) alors que cette règle aurait été En haut du cadre 1, on retrouve le cas qui vient d’être étudié
découverte sans réelle compréhension du problème. collectivement. Les cas suivants sont traités individuellement.
77
Objectifs Couic-Couic a posé son double décimètre Pour mesurer le même trait AB,
pour mesurer le trait AB. Il s’est trompé. Géom a bien posé son double décimètre.
Les élèves découvrent ici l’utilisation du double décimètre. Explique pourquoi.
pas de soi : 0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5
par un étalon ;
– les petits traits de graduation des mm, qui ne sont pas Mesure les traits avec ton double décimètre
B
C’est pourquoi, dès le CP, nous nous sommes efforcés de Trace ci-dessous un trait horizontal de 8 cm qui commence à 4 carreaux de la marge.
construire un « modèle de lecture » du double décimètre Trace un trait vertical de 3 cm à 2 carreaux de la marge.
mental d’une addition. Rappelons les raisons de ce choix Lis chacun des nombres de l’addition en colonnes
en considérant l’addition suivante : et montre-le sur le dessin des boites et des jetons.
2 nouveaux groupes de dix ! Réponds :
36 Pourquoi Picbille a-t-il écrit le chiffre « 9 »
dans la colonne de droite ?
+ 43 Que peut-on dire de la colonne du milieu ?
3 4 Et de la colonne de gauche ?
Lorsqu’un enfant effectue un tel calcul en colonnes, Pourquoi a-t-il tracé une barre et écrit le signe « = »
+ 3 5
il oralise généralement : « 6 plus 3 égale 9 » puis « 3 plus 4 au-dessous ?
+ 9 Il commence par calculer de haut en bas C
égale 7 ». Il ne précise pas la valeur des différents chiffres. + 4 3 la somme de la colonne de droite et, à la fin, 1
il dit : « 2 nouveaux groupes de dix ! »
Un enfant qui ne saurait pas que le chiffre « 3 » du haut Pourquoi ? 5
n’a pas la même valeur que celui du bas ne serait nullement = Pourquoi a-t-il commencé par la colonne de droite ? 1
Termine l’addition en colonnes.
empêché d’obtenir le bon résultat. 34 + 35 + 9 + 43 =
M
Cette technique permet donc de pallier une éventuelle 1
méconnaissance de la numération décimale. Or, selon nous, Pour chaque nombre, imagine les groupes de dix et les unités puis calcule.
dizaines : « 3 groupes de dix plus 4 groupes de dix… » taille ; il y a la colonne des unités isolées, celle des groupes
ou « 3 dizaines plus 4 dizaines… ». de dix et celle des centaines).
La première addition en colonnes que les élèves Durant toute la 2e période, le résultat ne dépassera pas
rencontrent dans le cadre 1 est une addition de 4 nombres. 200 et la seule retenue éventuelle au niveau des centaines
En effet, si elle avait concerné 2 nombres à 2 chiffres seule- sera donc de 1.
ment, de nombreux élèves n’auraient pas compris l’intérêt
d’une telle disposition alors qu’ils sont capables de trouver
le résultat mentalement. Par ailleurs, la présence d’un
nombre à 1 chiffre dans cette addition favorise l’analyse
du rôle de chaque colonne.
Ainsi, de manière apparemment paradoxale, les élèves
Activités Séquence 51
résolvent successivement dans le cadre 2 des additions
de 3 et 4 nombres avant de calculer une addition de Activités du haut de page
2 nombres. Cette progression qui va du complexe au Différences mentales
simple fournit l’assurance qu’il ne s’agit pas seulement Idem sq 47.
de monter des mécanismes. On vise à ce que les élèves Additions (80 + 40 ; 70 + 70)
prennent conscience que la disposition en colonnes,
Idem sq 50.
bien utile pour les additions complexes, vaut aussi pour
des additions plus simples. 1 et 2. L’addition en colonnes
2. Sq 52, les élèves apprennent à poser une addition L’activité commence directement sur le fichier. On compare
en colonnes. Savoir poser une addition en colonnes, d’abord le dessin des jetons et des boites, le calcul écrit en ligne
surtout lorsqu’un nombre à 1 chiffre est en jeu dans l’addi- et l’addition en colonnes. Celle-ci est reprise au tableau. Picbille
tion, est la meilleure des situations qui permet de savoir si utilise une nouvelle façon de calculer : « l’addition en colonnes ».
un élève comprend les raisons de l’alignement en colonnes Suit un questionnement destiné à faire comprendre aux élèves
(on regroupe dans un même alignement vertical tous les raisons de cette disposition et les avantages qu’elle procure.
On cherche d’abord à comprendre comment Picbille a disposé
80
AE
Nous recommandons d’utiliser indifféremment l’expression
E
16 cm
« je forme un nouveau groupe de dix » ou l’expression « je retiens
1 nouveau dix ». Cette dernière expression ne prendra tout son
D C
3 sens que lorsqu’on ne notera plus la retenue. On peut cependant
Furet de 10 en 10 : on commence à un nombre tel
que 57. L’enseignant dit : « 10 de plus » ou « 57 + 10 ».
À 197, il dit : « 10 de moins » ou « 197 – 10 ».
1 Poser une addition en colonnes requiert une organisation spatiale complexe. Elle est facilitée ici parce que les carreaux que les
élèves utilisent forment 4 colonnes : une pour les signes opératoires et les trois autres pour l’écriture des nombres. On demande par
ailleurs de commencer cette écriture sur la 2e ligne en laissant la 1re vide pour la retenue. Le fait d’imaginer les groupes de dix pour
la justifier ainsi : on dit « je retiens 1 nouveau dix » pour ne pas
71
l’oublier et, pour cela, on l’écrit en haut de la colonne des dix.
Doubles (20 ; 35) : avec une table vide (cf. p. 157). chaque nombre permet de se rappeler les raisons de l’organisation en colonnes.
Objectifs
• Compléments à 100
a Vérifie que, dans les deux quadrillages ci-dessous, les carrés ont 1 cm de côté.
le texte l’accompagnant. 9 cm : 18 cm : 21 cm : 13 cm :
fique de cette sq est la découverte d’un nouveau type Prolonge le petit trait d’une longueur égale à la différence
et vérifie que tu obtiens deux traits de même longueur.
de situations de soustraction : celles où la comparaison 1
de deux nombres conduit à s’interroger sur ce qu’il faut Problèmes À résoudre sur le cahier
ajouter au plus petit pour obtenir le plus grand. Lorsque
Réponds (tu peux faire un schéma, écrire une égalité ou expliquer ta solution). R
l’énoncé se présente directement sous cette forme
1. Céline a une collection de 21 fèves. 2. 12 équipes de 10 enfants 1
(cas du problème 1 du cadre 2), il est particulièrement diffi- Vincent a seulement 17 fèves. participent à un tournoi de base-ball.
Il veut avoir autant de fèves Combien d’enfants
cile d’imaginer que la soustraction permet de résoudre ce que Céline. participent à ce tournoi ?
type de problème parce que son énoncé parle d’un ajout. Combien de fèves doit-il acheter ?
2
Dans la sq 54, au-delà des objectifs communs à toutes les Additions (80 + 40 ; 70 + 70) : idem sq. 50.
Compléments à 100 : on donne oralement un nombre qui se termine
par zéro, 70 par ex. ; l’élève trouve le complément à 100 et écrit l’égalité.
1 L’objectif est, d’une part, d’étendre la notion de différence au cas
des longueurs, et, d’autre part, de découvrir que la différence c’est
2 On apprécie tout aussi positivement
l’usage d’un schéma que celui d’une
So
ca
ils
aussi ce qu’il faut ajouter au petit nombre pour obtenir le grand. opération arithmétique.
Déroulement
souvent utilisé dans les problèmes de partage équitable.
L’activité commence directement sur le fichier. La situation
Sans titre-3 72 19/04/16 09:50 72563473_06
an $aa 7 bоо Doubles (20 ; 35…)
acn $aa 6 bоо acn $aa 6 bоо no $ aa Idem sq 40.
$ $ $
1 $оо. $ $ $
1 bоо. $aо 6 bоо
Cécile Mélanie Sébastien
1. Se représenter une situation et
Si tu sais, écris une égalité qui donne cette solution :
la schématiser pour résoudre un problème
L’animation de cette activité se fait de manière habituelle :
1 1 alors que le fichier est fermé, l’enseignant écrit au tableau
le début de l’énoncé du cadre 1 : « Alan, Bruno et Clara
Problèmes À résoudre sur le cahier
se partagent équitablement un paquet de bonbons. Dans
Réponds (tu peux faire un schéma, écrire une égalité ou expliquer ta solution).
ce paquet, il y a 19 bonbons. » Il invite les élèves à déterminer
1. Un boulanger a fabriqué 32 croissants. 2. 4 enfants se partagent 15 images
À 10 heures du matin, en parts égales. individuellement ce qu’on peut chercher et il les invite à résoudre
il a déjà vendu 28 de ces croissants. Combien d’images aura chaque enfant ? le problème correspondant après que la question ait été écrite au
Combien de croissants Restera-t-il des images ?
y a-t-il encore dans la boulangerie ? tableau. Dans le cas de ce problème, on sera amené à préciser
2 2
nt Soustractions (52 – 6 ; 63 – 56 ) : les élèves disposent de leur 1 Cécile et Sébastien procèdent à une distribution 1 à 1 et ils dénombrent 2 On apprécie tout aussi positivement
la signification du mot « équitablement » et à expliquer pour-
e carton de files de boites. Pour chaque exemple numérique, les points dessinés pour en contrôler le nombre total. Mélanie dessine l’usage d’un schéma que celui d’une
ils se demandent s’il faut barrer au début ou à la fin.
Doubles (20 ; 35) : avec une table vide (cf. p. 157).
le nombre d’unités à partager de façon organisée. Cela lui permet de
donner d’emblée 5 unités à chacun.
opération arithmétique.
73 quoi une question telle que « Combien de bonbons les enfants
pour faire que les deux traits aient la même longueur, il faut reçoivent-ils ? » n’est pas satisfaisante (l’usage du mot « chaque »
19/04/16 09:50 ajouter la différence au petit ».
72563473_062-091-jaune.indd 73 21/12/2015 18:55
permet de préciser que l’on s’interroge sur la valeur d’une part
2. Problèmes divers et non sur le nombre total).
Les 2 problèmes sont de types différents : Les différentes procédures utilisées par les élèves sont analysées
1. Recherche de la valeur d’un ajout dans une situation et comparées. C’est dans un deuxième temps seulement que
d’égalisation. L’enseignant ne sera pas surpris de l’absence le fichier est ouvert et les différents schémas comparés.
éventuelle de soustractions (cf. Objectifs). Lors d’une mise en Pour aider à la compréhension des 3 schémas, l’enseignant
commun, le lien pourra être fait avec les problèmes de longueurs pourra être amené à reconstituer au tableau celui ou ceux qui
du début de la sq. n’auraient pas été produits par les élèves eux-mêmes :
2. Addition réitérée de 10 (avec 12 « équipes de 10 »). • Cécile met en œuvre la procédure de base : elle distribue
Voici quelques procédures utilisées pour ce problème. les bonbons ligne par ligne ; tant qu’elle dispose encore de
1°) L’élève change de procédure en cours de route : 3 bonbons, elle peut en donner 1 à chacun. De ligne en ligne,
elle doit contrôler combien de bonbons elle a déjà donnés.
À la fin, pour que le partage soit égal, 1 bonbon n’est pas
distribué.
• Mélanie dessine d’abord les 19 bonbons en les organisant en
10 + 9. Elle voit alors qu’elle peut donner d’un coup 5 bonbons
2°) Écriture d’une suite de 10 et comptage de 10 en 10 à chaque enfant. Il y a encore 4 bonbons ; elle peut encore
ou « comptage des 10 » sans explicitation de la relation «12 fois distribuer 1 bonbon à chaque enfant et il en reste 1.
10, c’est 120 » : • Sébastien fait comme Cécile, mais il donne 7 bonbons à Alan.
Le partage n’est pas équitable, les parts ne sont pas égales !
2. Problèmes divers
Les 2 problèmes sont de types différents :
3°) Même procédure mais avec l’écriture d’une addition réitérée : 1. Recherche du résultat d’un retrait. Une donnée numérique
est inutile.
2. Partage équitable de 15 objets en 4 parts (problème similaire
à celui qui a été traité dans le cadre 1).
83
Objectifs Observe ces paires de ciseaux. Elles sont plus ou moins ouvertes.
On peut dire aussi : les angles qu’ils forment sont plus ou moins grands.
retrouve sur l’équerre et sur diverses figures ou objets Ordonne les angles que forment ces traits
familiers. Il est appelé « droit » car, si un côté de l’angle est du plus petit au plus grand :
Activité préliminaire
Activités Séquence 55 L’enseignant peut par exemple utiliser deux bandes de carton
72563473_062-091-jaune.indd 74 21/12/2015 18:55
1. Les angles : approche intuitive Quel est le plus grand angle ? le plus petit ? Pourrait-on tracer
Sur le fichier, dans l’activité 1, on voit des paires de ciseaux un angle encore plus petit ? On peut prolonger ce question-
qui forment des angles plus ou moins grands. Mais la situation nement avec les angles formés par les doigts : quel est l’angle
est statique. Or la notion d’angle peut aussi être introduite le plus grand que vous pouvez former avec l’index et le majeur ?
dans une situation dynamique en faisant observer l’ouverture et avec le pouce et l’index ?
progressive de l’angle d’un même objet, comme dans l’activité Le matériel permet aussi de créer une situation propice
préliminaire décrite ci-après. D’une manière générale, une à la distinction des notions d’angle et de longueur : un angle peut
telle approche « dynamique » est intéressante en géométrie, être très petit avec des côtés très longs, et inversement. Pour
car elle aide notamment à considérer qu’une figure peut s’obtenir cela, l’enseignant trace 5 ou 6 angles en jouant sur ces variables.
par déformation d’une autre : par ex., on peut considérer qu’un Il demande quel est l’angle le plus grand (c’est celui qui a
rectangle est un parallélogramme dont les angles sont « devenus les côtés les plus courts) et le plus petit (c’est celui qui
droits ». a les côtés les plus longs).
84
c Vérifie les angles avec ton équerre. Indique ceux qui sont droits comme ceci :
Sur le fichier, les élèves doivent chercher les angles droits. On fait
formuler que c’est la superposition qui permettra de trancher.
4
La tâche est résolue en utilisant indifféremment l’équerre en
papier ou le calque. La discussion qui suit permet d’expliciter
Le n o mbre mystérieux* 7 17 53 que l’usage du calque permet mieux de conclure, notamment
64 + 70 = 83 – 20 =
58 63 68 78 lorsque l’angle est plus petit qu’un angle droit parce que l’équerre
104 + 10 = 84 – 6 = 114 134 144 fait alors disparaitre l’un des côtés.
84 + 60 = 72 – 14 = 150 154
60 + 90 = 83 – 30 = 170
90 + 80 = 65 – 58 =
80 + 74 = 54 – 37 = Le nombre mystérieux :
Le « Mémomoins » (1)
2 et 3 Un angle particulier : l’angle droit. Le mot « droit » lui-même est explicité : un angle droit n’a pas toujours l’un
des ses côtés « droit », au sens de vertical. Il est facile de fabriquer une équerre avec une feuille de papier.
75
Activité sur le fichier Ce jeu permet d’entrainer les principaux calculs de sous-
Avec une paire de ciseaux de grande taille, l’enseignant montre
72563473_062-091-jaune.indd 75 21/12/2015 18:55 tractions sur les unités dans les cas avec retenue. Il se joue
des ouvertures successives différentes et demande aux élèves, à 3 avec 25 cartons sur lesquels, au recto, figure une sous-
pour chacune, de chercher quelle paire de ciseaux sur le fichier traction, et au verso, son résultat (voir ci-après).
Au début de la partie, les 25 cartons sont battus et dispo-
a un angle comparable. La suite de l’activité est individuelle.
sés sur la table de jeu en 5 rangées de 5, rectos visibles.
On tire au sort qui jouera le premier. Ce joueur désigne alors
2 et 3. L’angle droit
du doigt un carton qu’il choisit (8 – 3 par exemple) et énonce
L’enseignant se munit d’une équerre à tableau et, si possible, le résultat (ou ce qu’il croit être le résultat). Il retourne ensuite
dote les élèves d’équerres individuelles (pour cette sq quelques ce carton : tous les joueurs peuvent ainsi vérifier s’il ne s’est
équerres suffisent, mais, dans les sq suivantes, les tâches de pas trompé. S’il a énoncé le nombre qui figure au verso,
tracés d’angles droits nécessiteront la possession d’une équerre). il prend ce carton. Sinon, il le remet dans le jeu, recto visible.
On repère les trois angles sur l’équerre du maitre. L’enseignant les Dans les deux cas, c’est au tour du joueur suivant. Celui-ci,
reproduit au tableau du plus petit au plus grand, dans la même s’il le désire, peut désigner le carton d’un joueur qui vient
d’échouer (il a vu le résultat !).
disposition que dans l’activité préliminaire. Il annonce que l’un de
Quand il ne reste aucun carton, c’est le joueur qui en
ces angles s’appelle un « angle droit ». Lequel est-ce ? Pourquoi ? a obtenu le plus qui a gagné. Il est bien sûr préférable de faire
La discussion sur l’image d’une tour « penchée », celle de Pise, jouer ensemble des élèves de niveau comparable en calcul.
et d’une tour bien « droite » amène à conclure que l’angle « droit » Nous proposons ci-dessous une série de 25 cartons.
s’appelle ainsi car, quand un côté est horizontal, l’autre est
12 – 8 14 – 7 12 – 6 13 – 8 16 – 7
vertical. L’enseignant fait chercher des objets qui ont des angles
droits, mais il avertit « qu’en géométrie, les angles droits n’ont
11 – 3 12 – 5 14 – 5 12 – 9 11 – 8
pas toujours un côté horizontal ». Il trace au tableau des angles
droits dont les côtés ont des orientations diverses.
13 – 4 17 – 8 11 – 4 11 – 5 12 – 7
L’activité 3 commence en montrant aux élèves comment
on construit une équerre avec une feuille et en leur deman-
14 – 8 11 – 7 13 – 6 14 – 6 13 – 7
dant d’en construire une. Cette construction peut être vérifiée
à l’aide des équerres qui sont en possession de certains élèves. 10 – 7 13 – 9 15 – 8 11 – 9 10 – 9
L’enseignant distribue ensuite les calques individuels de la
fin du fichier (il les fait découper si cela n’a pas déjà été fait).
85
Objectifs
• Différences mentales
Picbille voudrait une valise pleine. Il cherche combient il faut ajouter à 64 pour avoir 100.
Dans le charriot, dessine les jetons et les boites qu’il faut ajouter.
lement des soustractions du type 124 – n dans des cas 83 + = 100 68 + = 100 41 + = 100 75 + = 100
Ce calcul est facile lorsqu’on prélève les 80 sur la centaine 76 l’on compare des longueurs (cf. sq. 53).
19 24 2
Calcule.
100 – 69 = 100 – 75 = 100 – 28 = 100 – 25 =
100 – 87 = 100 – 56 = 100 – 47 = Que remarques-tu ?
2
Vérifie les angles avec ton équerre. Indique ceux qui sont droits : .
3
Compléments à 100 : l’enseignant écrit au tableau un nombre 1 Avant d’enseigner la soustraction en colonnes, il s’agit d’attirer l’attention des élèves sur le fait que le résultat
< 100, les élèves écrivent le complément à 100. de certaines de ces soustractions s’obtient aisément par un calcul mental. La réflexion sur la stratégie appropriée
Soustractions (102 – 6 ; 102 – 95) : idem sq. 55. permet également d’obtenir l’ordre de grandeur du résultat. Concernant 124 – 19, par exemple, le résultat sera
77
1. Soustractions mentales du type 124 – n
plus grand que 100.
Activité préliminaire
72563473_062-091-jaune.indd 77 21/12/2015 18:55
87
Objectifs Attention : quand on calcule une soustraction en colonnes, on commence par les unités.
La maman de Nina a 165 €. Elle dépense 123 €. Calcule 165 – 123 en colonnes.
Dans la sq 58, l’enseignement de la soustraction en Écris dans le cadre du bas le nombre de pièces 1 6 5 5 unités moins
et de billets qui lui restent. 3 unités égale
colonnes est amorcé. Le programme recommande – 1 2 3 2 unités,
6 dizaines moins…
de l’enseigner au CE1 et cette technique doit donc
Pose en colonnes et calcule.
être abordée assez tôt durant cette année scolaire. 187 – 152 193 – 72
Dans J’apprends les maths CE1, elle l’est dès le milieu de
l’année avec des nombres à 2 chiffres, et cet apprentis- – 123 – –
sage est renforcé et étendu aux nombres à 3 chiffres vers
le mois de mai (sq 96). 2
1
Un 1er choix pédagogique fondamental consiste à ensei- Nina calcule 172 – 125. Termine son travail et complète l’égalité.
gner dans la même sq les cas sans retenue et ceux avec 172 – 125 =
96 – 113 – 57
–28
2
Comme ils ne peuvent pas calculer 6 – 8, ils calculent Additions (43 + 28) : les calculs proposés sont écrits sous forme littérale au tableau. Le résultat
est inférieur à 100. La vérification se fait en utilisant les écritures chiffrées (43 + 28 = 43 + 20
+ 8) comme dans la sq. 42.
1 On évite de barrer les pièces et les billets du cadre supérieur pour réserver cette procédure
à l’échange lors d’une retenue. On spécifie les nombres sur lesquels on opère avec l’emploi
des termes « unités », « dizaines » et « centaines ».
88
– 46 – 46
1 1
10 10 2. Cas où il faut « casser » une dizaine
100 10 10
1 1
100
10
10
10
10
1 L’enseignant annonce aux élèves que les soustractions qu’ils
1 1 1 1
viennent de calculer sont particulièrement faciles et qu’ils vont
– 92 – 145 maintenant en recontrer de plus difficiles. Un cas similaire à
celui du cadre B du fichier, 153 – 109, par exemple, peut être
traité collectivement : l’enseignant écrit la soustraction en ligne,
Écris les soustractions, calcule comme Nina (fais les échanges) et écris les résultats. il dessine 1 billet de 100, 5 billets de 10 et 3 pièces de 1 dans
– = – =
le rectangle du haut, il écrit « – 109 » dans celui du milieu et
10
10 10 demande à un élève d’amorcer le calcul. D’emblée, on est
1
10
1 1
10 10 bloqué. Pourquoi ? On ne peut pas calculer directement les unités
10 10 10 10
100 10 10
1 1
1 1 100 10 10
1 1
1 1
restantes parce qu’on ne peut pas retirer 9 unités à 3 unités. Si
l’on veut poursuivre, il faut échanger un billet de 10 contre 10
– 71 – 48
pièce de 1. Le calcul est achevé avant d’aborder les soustractions
proposées dans le fichier.
4
3 Vers la soustraction en colonnes avec retenue : échange d’1 centaine contre 10 dizaines.
En haut du cadre 2, Nina a amorcé le calcul de 172 – 125. Mais
79
elle s’est interrompue. Pourquoi ? Là encore, il faut faire un
Activités
72563473_062-091-jaune.indd 79 Séquence 58 21/12/2015 18:55
échange.
Remarque
Activité du haut de page On évitera de barrer les pièces et les billets du cadre supérieur
pour réserver cette procédure à l’échange lors d’une retenue.
Additions (43 + 28)
Les calculs proposés sont écrits sous forme littérale au tableau.
Le résultat est inférieur à 100. La vérification se fait en utilisant les
3. Cas où il faut « casser » une centaine
Là encore, il est souhaitable de traiter collectivement un cas
écritures chiffrées (43 + 28 = 43 + 20 + 8) comme dans la sq 42.
similaire à celui du cadre 3, 137 – 67, par exemple. L’enseignant
Compléments à 100 dessine 1 billet de 100, 3 billets de 10 et 7 pièces de 1 dans le
Idem sq 57. rectangle du haut, il écrit « – 67 » dans celui du milieu et demande
à un élève d’amorcer le calcul. Le fait d’avoir choisi des chiffres
1. Cas sans retenue des unités identiques permettra, dès cette première séance, de
L’enseignant aura préalablement reproduit au tableau les prendre conscience qu’un tel cas ne conduit pas à un blocage :
3 rectangles de dimensions différentes dans lesquels figure- il reste tout simplement 0 unité. En revanche, on ne peut pas
ront pour chaque soustraction la valeur initiale, le montant du retirer 6 dizaines à 3 dizaines. La solution consiste à échanger le
retrait et la valeur restante. Le problème qui sert de point de billet de 100 contre 10 billets de 10. Le calcul est achevé avant
départ est lu collectivement et la soustraction correspondante d’aborder les soustractions proposées dans le fichier.
écrite au tableau. En haut du cadre 3, Nina a amorcé le calcul de 129 – 46. Mais elle
s’est interrompue. Pourquoi ? Là encore, il faut faire un échange.
L’enseignant explique comment on peut calculer cette soustrac-
tion en dessinant les billets dans le cadre du haut, en écrivant la
valeur du retrait dans celui du milieu et en opérant de la droite
4. Cas mélangés
Les élèves calculent de manière autonome. On leur rappelle qu’ils
vers la gauche : « 5 unités moins 3 unités égale 2 unités ; j’écris 2. »
doivent commencer par écrire la soustraction en ligne. Cette
Les élèves sont invités à continuer sur leur fichier.
exigence permet qu’ils associent la manipulation des billets et
La disposition en colonnes, sans rectangle dans lequel on dessine des pièces au calcul de la soustraction correspondante et cela
les billets, est ensuite montrée et les élèves sont invités à poser facilitera le transfert vers le calcul de la soustraction posée en
en colonnes et à calculer les deux soustractions proposées. colonnes et en chiffres, calcul qui est abordé dans la sq suivante.
89
Objectifs
(120 + 30 ; 120 + 32)
dessiner les échanges, comme ils le faisaient dans la sq 58 8 unités moins 5 unités, 3 unités.
2 dizaines moins 6 dizaines,
Moi, j’ai échangé
1 centaine contre 10 dizaines.
c’est impossible !
(voir en bas à droite de cette page). Que peut-on faire ?
Maintenant, c’est possible !
1 12 8
1 2 8
Dans la sq 60, il s’agit d’introduire le mètre comme – 6 5
– 6 5
1 groupe de 100 cm. Il est essentiel alors d’amener 3
3
les élèves à se donner une intuition de la longueur corres- Termine le travail de Nina.
C
1
pondante : 1 m, c’est plus petit que la taille d’un élève •
2 •
Dessine les billets et les pièces, écris le nombre qu’il faut retirer et fais les échanges.
– ……… – ………
…… …… …… …… …… ……
91
Objectifs
•
la compréhension des relations plus générales du type : 5 traits de 5 cm mis bout à bout mesurent
13 traits de 10 cm mis bout à bout mesurent Il
5 traits de 3 cm mis bout à bout, c’est 15 cm, puis le lien 2
pièces correspondantes. En effet, sur celles-ci est écrit 156 – 48 = 184 – 123 = 167 – 84 = 92 – 28 = 3
8
« CENT », qu’un enfant lecteur du CE1 lit nécessairement
5
[sã], sur le modèle de « cent » dans « cent vingt-quatre » 1
ou « deux cents » par exemple. Désigner le centième 1
est un très mauvais choix ; cela ne peut que perturber Différences mentales : idem sq. 47. Pour l’invention de quelques contextes, on pensera à suggérer
ceux où l’on compare des longueurs et des euros.
1 et 2 Le 1er problème aide à comprendre qu’en mettant bout à bout des traits de même
longueur (3 cm, par ex.), on forme des groupes de 3 cm (il s’agit d’une généralisation de ce
A
id
Additions (43 + 28) : les calculs proposés sont écrits sous forme littérale au tableau. Le résultat qui a été vu avec 10 cm dans la sq. 60). On remarquera que 25 cm peut s’écrire 0 m 25 cm.
Objectifs
10 centimes
et à calculer 50 + 50 + 50. Ce faisant, avant tout ensei- Réponds (tu peux faire un schéma, écrire une égalité ou expliquer ta solution).
R
gnement direct de ce qu’on appelle « la commutativité » 1. Dans un restaurant, il y a 4 tables.
Il y a 6 chaises autour de chaque table.
3. Entoure la carte sur laquelle :
– il y a 2 cœurs ( ) ; 1
de la multiplication, ils remplacent le calcul de 50 fois 3 Combien de personnes peuvent – il y a 1 carreau ( ) en bas à gauche ;
s’asseoir dans ce restaurant ? – il n’y a pas de trèfle ( ).
par celui de 3 fois 50.
2. Samuel part à l’école avec 14 billes.
Il est donc essentiel, dans la conduite de cette activité, Dans la journée, il gagne des billes. 2
Le soir, il compte ses billes : il en a 21.
de faire en sorte qu’un maximum d’élèves inventent cette Combien de billes a-t-il gagnées
solution. Cela ne signifie pas que le maitre doit laisser les dans la journée ?
2
élèves seuls face au problème, mais que ses interventions Traits de 10 cm, pièces de 10 centimes : l’enseignant emploie des expressions proches de
celles qui ont été utilisées dans les sq. 60 et 61 : « Quelle est la longueur totale de 13 traits de
1 « Eureka problème » qui est une 1re rencontre avec la
commutativité de la multiplication (cf. le Livre du maitre). À
2 Pour le problème 3, on
fera expliciter pourquoi
T
d
mais aussi les Écossais, les Gallois, etc. ; la Manche, c’est la mer
Dans la sq 64, au-delà des objectifs communs à toutes
qui sépare la Grande-Bretagne et la France ; on peut se rendre
72563473_062-091-jaune.indd 84 21/12/2015 18:55 72563473_06
2. Mme Charlet a 16 €.
– il n’y a pas de pique ( ).
Activités Séquence 64
Chez le boucher, un rôti coute 20 €.
Combien d’euros manque-t-il
à Mme Charlet pour acheter ce rôti ? Activité du haut de page
n
2
Traits de 10 cm, pièces 1 La solution de Mélanie est plus économique que celle de Cécile. L’erreur de Sébastien permet de 2 On apprécie tout aussi positivement
2
Traits de 10 cm, pièces de 10 centimes
Idem sq 63.
oi de 10 centimes : idem préciser que les places occupées sont une partie de l’ensemble des places. En fin d’activité, on peut l’usage d’un schéma que celui d’une
e sq. 63. s’interroger sur d’autres façons de formuler la question en parlant de voitures plutôt que de places libres. opération arithmétique.
85
Mais, au début de la recherche, très peu nombreux sont ceux
12/2015 18:55
qui inversent le parcours de la quantité en considérant
72563473_062-091-jaune.indd 85 21/12/2015 18:55
1. Apprendre à se représenter une situation
les 3 files de 50 voitures. Un certain désarroi peut se manifester pour résoudre un problème
à ce moment chez les autres. L’enseignant doit alors encourager L’animation de cette activité se fait de manière habituelle :
les élèves à continuer leur recherche. Si on entend un ou deux alors que le fichier est fermé, l’enseignant écrit au tableau
« Ah ! », l’enseignant peut commenter en affirmant qu’il y a le début de l’énoncé du cadre 1 : « Dans un parking, il y a 40 places
pour garer les voitures. 17 places sont occupées. » Il invite les
effectivement une solution très facile…, puis, plus tard, qu’elle
élèves à déterminer individuellement ce qu’on peut chercher.
ne passe pas forcément par une addition de 3 en 3. Finalement,
On remarquera qu’il existe plusieurs façons de formuler la ques-
si nécessaire, il peut induire plus directement la solution
tion suivant que l’on parle de places libres ou de voitures pouvant
en demandant combien il y a de voitures dans la file du haut.
encore venir stationner. Le nombre cherché étant le même,
Une validation permet d’établir que les 50 voitures de la file du
on sélectionnera la question portant sur les places vides.
haut, plus les 50 de la file du milieu, plus les 50 du bas, c’est 3 fois La question est écrite au tableau et l’enseignant invite les élèves
50 voitures : 50 + 50 + 50 = 150. Ce bateau peut embarquer à résoudre le problème correspondant.
50 fois 3 voitures et on a calculé 3 fois 50. Les différentes procédures utilisées par les élèves sont analysées
Afin de favoriser une généralisation de la propriété qui vient et comparées. C’est dans un deuxième temps seulement que
d’être découverte, l’enseignant peut proposer cet autre le fichier est ouvert et les différents schémas comparés.
problème : « Et maintenant un plus petit bateau embarque Cette comparaison permet de faire émerger que la solution
10 rangées de 2 voitures seulement, combien de voitures de Mélanie est plus économique que celle de Cécile. L’erreur
embarque-t-il ? » Un schéma permet de trouver rapidement de Sébastien permet de préciser que les places occupées sont
la solution. Ce petit bateau peut embarquer 10 fois 2 voitures une partie de l’ensemble des places.
et on a calculé 2 fois 10. De plus, comme les nombres sont 2. Problèmes divers
petits, il est assez facile de vérifier que 10 fois 2 (2 + 2 + 2 + …) Les 3 problèmes sont de types différents :
est égal à 2 fois 10. L’enseignant peut annoncer aux élèves 1. Problème de partage équitable (quelle est la valeur
qu’ils vont bientôt apprendre une nouvelle opération, d’une part ?)
la multiplication, que les hommes ont inventée, pour ne pas 2. Comparaison de 2 sommes d’argent conduisant à déterminer
oublier que 10 fois 2 est égal à 2 fois 10, que 50 fois 3 est égal un manque.
à 3 fois 50, etc. 3. Problème de logique.
95
Objectifs Un polygone est une figure dont tous les côtés sont droits. P
Un triangle est un polygone qui a 3 côtés. Un quadrilatère est un polygone qui a 4 côtés.
L
Complète.
Pour concevoir une progression visant à enseigner Les figures ne sont pas des polygones.
L
les figures planes élémentaires, il convient tout Les figures sont des triangles.
L
E L
d’abord de remarquer que les élèves ne sont pas Les figures sont des quadrilatères.
considèrent plus comme un carré ; ou encore ils affirment La fourmi fait le tour de la figure E. Quelle longueur parcourt-elle ?
parce qu’alors cet obstacle deviendrait insurmontable pour Barre les mesures impossibles. L
certains élèves. L’autre choix consiste à favoriser d’emblée la Une gomme Ton fichier Un tableau de classe Une piscine olympique
1
comparaison et l’organisation mathématique des différentes 6 cm
60 cm
3 cm
30 cm
20 cm
2m
50 cm
5m 9
figures géométriques. Avant de faire des distinctions entre 6m 3m 20 m 50 m
*
3
les différents quadrilatères (carrés et rectangles), il convient Soustraction (Où vais-je barrer ?) : Les cas proposés sont variés : du type 72 – 6 ; 72 – 10 ; 72 – 68 (avec quelques
cas du type : 102 – 6 ; 102 – 10 ; 102 – 98). De plus, les élèves qui le peuvent n’effectuent plus le retrait sur leur
1 Outre découvrir les mots polygone et quadrilatère, les élèves apprennent D
I
à distinguer divers usages du mot « droit » selon qu’il qualifie un trait ou un
là encore, il convient de distinguer son usage scolaire de son polygones qui ont 4 côtés, ce sont donc des quadrilatères.
usage quotidien : le sommet d’un polygone n’est pas toujours
72563473_062-091-jaune.indd 87 21/12/2015 18:55
ou 3 + 3 + 3 + 3 + 3 + 3. Le signe « x » symbolise le
fait que ces deux calculs conduisent au même résultat.
Les psychologues qualifient cette propriété de concep-
Et si tu dessinais 50 fois 3 jetons
tuelle parce qu’il s’agit d’une propriété essentielle Ici, en tout, j’ai dessiné jetons. et 3 fois 50 jetons, qu’observerais-tu ?
de cette opération arithmétique (les mathématiciens Dans 6 fois 4, il y a le même nombre que dans 4 fois 6.
J’ai On le voit bien quand les groupes qu’on forme sont des rangées.
l’appellent la commutativité de la multiplication). appris Ce nombre s’écrit 6 x 4 (« 6 multiplié par 4 »)
ou 4 x 6 (« 4 multiplié par 6 »).
L’un des choix pédagogiques cruciaux de J’apprends 1
les maths est, lors des premières rencontres avec les
Complète.
notions arithmétiques, de mettre l’accent sur leurs
propriétés essentielles, celles qu’on appelle conceptuelles.
En effet, la première rencontre avec une opération Ici, il y a fois craies. Ici, il y a groupes de verres.
est un évènement dans la vie d’un écolier : dans le cas Ce nombre s’écrit x ou x . Ce nombre s’écrit x ou x .
comprendre les raisons de la commutativité : pour plusieurs par 10 »), il vaut mieux calculer « 4 fois 10 » que « 10 fois
valeurs de a et de b, on fait d’abord constater qu’il y a 4 » (il vaut mieux calculer en lisant 4 x 10 avec le mot
autant d’objets dans a groupes de b objets et b groupes « fois » de gauche à droite, c’est-à-dire comme on le fait
de a objets, puis on demande d’organiser ces mêmes avec le mot « multiplié »). Le mot « fois » et l’expression
quantités sous la forme de a rangées de b objets, comme « groupe de » permettent ainsi de rendre compte de
dans une boite de chocolats ou les cases d’un quadrillage. la façon de calculer. Cela a pour conséquence qu’avec
Une telle organisation permet de comprendre que les deux eux, le sens de lecture dépend de la valeur des nombres.
additions réitérées sont deux façons de décrire le même 4°) L’intérêt de la commutativité de la multiplication
nombre total : ce nombre est décrit ligne par ligne dans est précisément celui-là : fonder le passage d’une
un cas, colonne par colonne dans l’autre. addition répétée à une autre et procurer ainsi une
3°) Les pédagogues s’interrogent souvent sur la façon dont économie dans le calcul. S’il faut déterminer par exemple
il convient de s’exprimer avec le signe « x ». Le signe « x » le nombre d’unités dans 12 groupes de 4 objets
doit être lu « multiplié par » lorsqu’il sert à décrire la nature (c’est-à-dire 4 + 4 + 4 + 4 + 4 + … si on écrit l’addition
de l’opération, c’est-à-dire lorsqu’on veut exprimer qu’il répétée correspondante), la multiplication 4 x 12 = …
faut faire une multiplication et non une addition ou une permet de concevoir cette quantité comme équi-
soustraction. Ainsi, l’écriture 9 x 2 se lit habituellement valente à celle de 4 groupes de 12 objets et à calcu-
de gauche à droite : « 9 multiplié par 2 ». Mais la réalité ler ainsi 12 + 12 + 12 + 12. C’est pourquoi, dans les
ainsi décrite peut se comprendre et se calculer aussi bien problèmes proposés à partir de la sq 68, nous privilégions
comme « 9 groupes de 2 » (ou « 9 fois 2 ») que comme les situations du type « 12 groupes de 4 objets »
« 2 groupes de 9 » (ou « 2 fois 9 »). Dans le cas de 9 x 2, (et non « 4 groupes de 12 objets »). Seuls les premiers
il vaut mieux calculer « 2 fois 9 » (9 + 9) que « 9 fois 2 » types de problèmes permettent aux élèves de s’ap-
(2 + 2 + 2 + …). Ainsi 9 x 2 (« 9 multiplié par 2 ») se calcule proprier la spécificité et l’intérêt de la multiplication
de façon économique sous la forme « 2 fois 9 » et il vaut et de la différencier de l’addition répétée.
donc mieux calculer en lisant 9 x 2 avec le mot « fois »
98
4x3
1x5
3x4
2 x 10 On obtient ainsi 3 rangées de 5 cubes ; c’est le même nombre
2x3 que 3 groupes de 5 cubes : on n’a pas modifié le nombre,
Et si on t’avait demandé d’entourer 0 x 6 points ? Et 13 x 0 points ?
4
on a seulement changé la disposition des cubes. On peut
illustrer ce simple changement d’organisation au tableau en
Le n o mbre mystérieux* 67 73 107 108 partant de 3 amas de 5 points : l’enseignant efface un amas et
153 – 10 = 59 + 29 + 72 =
123 143 160 fait constater qu’il le remplace par une rangée de 5 points ; il fait
43 + 80 = 95 – 28 =
93 – 20 = 40 + 68 = Le nombre mystérieux :
de même avec les deux autres amas, de sorte que, finalement,
* Certaines de ces opérations n’ont pas besoin d’être posées.
5
on voit apparaitre 3 rangées de 5 points. Il demande aussi si l’on
comme celle qui est dessinée : 6 fois 4 et 4 fois 6 correspondent aux 2 principales façons de la remplir, colonne par colonne et ligne par
ligne. Les mêmes manipulations sont possibles mentalement avec les nombres 3 et 50 par ex. (cf. le problème du ferry sq. 63). Le signe « x »,
qui se dit « multiplié par », symbolise le fait que la formation de a groupes de b et celle de b groupes de a conduisent au même nombre.
3 Le lien est fait avec les connaissances
antérieures des élèves sur le groupement.
peut voir 5 rangées de 3 cubes dans 3 rangées de 5 cubes et
89
inversement. Sur l’exemple de la collection dessinée au tableau
Activités
72563473_062-091-jaune.indd 89
Séquence 67 21/12/2015 18:56
comme « 3 rangées de 5 », un élève vient montrer ces rangées
de 5. L’enseignant fait formuler qu’on peut aussi, par un simple
changement de point de vue, la considérer comme « 5 rangées
Activité du haut de page de 3 » (un élève vient montrer ces rangées de 3).
Soustractions (Où vais-je barrer ?)
Activité 1 sur le fichier
Idem sq 65.
Chaque élève est d’abord conduit à rejouer cette situation
1 et 2. Introduction du signe « x » avec d’autres nombres (6 et 4) en recourant au dessin. De plus,
On veut qu’après avoir constaté que a groupes de b objets, le lien est fait avec le remplissage d’une boite rectangulaire qu’on
c’est le même nombre d’objets que b groupes de a objets, effectue soit ligne par ligne, soit colonne par colonne.
les élèves comprennent les raisons de ce phénomène en dispo- Enfin, pour renforcer la compréhension de la généralité
sant ces groupes en rangées. Pendant toute la sq on alternera du phénomène, le même type de situation est évoqué avec les
les deux façons de s’exprimer : a groupes de b et a fois b. nombres 50 et 3 : on se souviendra évidemment du problème
Sur le fichier, l’activité se déroule nécessairement en recourant du ferry de la sq 63.
à un dessin des collections correspondantes. Or, il est évidem- On peut alors conclure, sur le modèle du J’ai appris :
ment intéressant d’utiliser des objets réels (cubes, jetons, etc.) – 6 groupes de 4 objets, c’est le même nombre que 4 groupes
plutôt que leur représentation, car la réorganisation des groupes de 6 ;
en rangées résulte alors d’une action des élèves sur les objets – on le voit bien quand on met ces objets en rangées ;
eux-mêmes. L’activité préliminaire ci-dessous sera donc conduite – ce nombre s’écrit 6 x 4 (ou 4 x 6), qu’on énonce « 6 multiplié
dès que possible. par 4 » (ou « 4 multiplié par 6 ») ; la multiplication 6 x 4 permet
Activité préliminaire de savoir combien il y a d’objets dans 6 groupes de 4 objets
L’enseignant demande aux élèves de se mettre par quatre. ou dans 4 groupes de 6 objets ; comme le nombre total
Dans chaque groupe, il y aura l’élève A, le B, le C et le D. ne change pas, on peut écrire 6 x 4 ou 4 x 6, c’est pareil !
Il dépose sur les tables les consignes et les objets (en quantité Activité 2
supérieure à ce qui est strictement nécessaire) : Les élèves doivent expliciter les itérations correspondant aux
– aux élèves A, il demande de former « 5 groupes de 3 cubes » illustrations et écrire, pour chaque situation, la multiplication
(ou de jetons, de bouchons, etc.) ; qui la décrit sous ses deux formes possibles.
– aux élèves B, de former « 3 groupes de 5 cubes » ; Suite page 101 ☛
99
Objectifs
•
très souvent, l’une des deux façons de calculer est plus Imagine les deux façons de remplir les boites et écris-les sous forme d’additions. 2
Deux facteurs sont susceptibles d’expliquer qu’un Cette boite peut contenir chocolats.
Différences mentales
Dans la sq 68, l’accent est principalement mis sur
Idem sq 47.
72563473_062-091-jaune.indd 90 21/12/2015 18:56 72563473_06
Rappelons les principales idées qui ont guidé la conception Table de 5 5 fois…
5 fois 6,
comme ceux des soustractions élémentaires et qu’ils ne
5 fois 7,
se mémorisent pas non plus comme ceux des additions 5 fois 8,
élémentaires telles que 8 + 6 (quand le résultat est > 10). 5 fois 9,
Il y a plus d’association verbale dans le cas de la multipli- 5 fois 10,
cation que dans celui des autres opérations. J’apprends Dans la table de 5, les nombres se suivent de 5 en 5 : 5, 10, 15, 20, etc.
C’est facile d’apprendre à réciter les tables de multiplication.
les maths CE1 avait donc fait le bon choix en réhabilitant J’ai
appris Pour connaitre « 5 fois 6 », on peut calculer 6 + 6 + 6 + 6 + 6.
Il vaut mieux chercher à la 6e ligne de la table de 5 : c’est juste après 25, c’est 30.
dès le début des années 1990 la récitation des tables
Complète de la même façon les tables de multiplication par 3 et 4.
de multiplication : celle-ci s’avère en effet très utile à la
Table de 3 3 fois… Table de 4 4 fois…
mémorisation. Comme dans les éditions précédentes, 3 4
3 fois 1, 4 fois 1,
nous avons choisi de scinder l’apprentissage en 2 phases : 3 fois 2, 4 fois 2,
d’abord les tables de 3 à 5 et, plus tard, le début de celles 3 fois 3, 4 fois 3,
a été retenue est la forme traditionnelle (celle qui figure 3 fois 9, 4 fois 9,
3 fois 10, 4 fois 10,
au dos des cahiers de brouillon !). Pour la table de 3 par 1
ex., on dit successivement : « 3 fois 1, 3 », « 3 fois 2, 6 », Furet de 20 en 20 : on commence à un nombre tel que 57. L’enseignant
dit : « 20 de plus » ou « 57 + 20 ». À 197, il dit : « 20 de moins » ou « 197 – 20 ».
On recommence avec comme point de départ 43, par ex.
1 Il est intéressant de commencer par la table de 5 parce que c’est celle pour laquelle on a le moins
envie de calculer 5 fois 3, par ex., sous la forme 3 + 3 + 3 + 3 + 3. Il vaut mieux s’appuyer sur le fait
que, dans la table de 5, les résultats vont de 5 en 5. L’apprentissage des tables de multiplication est
« 3 fois 3, 9 », « 3 fois 4, 12 »… (et non « 1 fois 3, 3 », 92 Doubles et moitiés : idem sq. 66. ainsi une nouvelle occasion d’apprendre la commutativité : on ne mémorise pas 5 fois 3 en s’appuyant
102
l’association verbale ; or seule l’expression complète des Combien Léo a-t-il de billes de plus que Nina ?
divers « faits multiplicatifs » favorise une telle association. Écris en ligne l’opération qui donne le résultat ;
pose cette opération en colonnes et complète.
– L’interrogation se fait ensuite dans le désordre, alors que
les élèves ont une table incomplète sous les yeux pour Léo a billes de plus que Nina.
les aider à retrouver les résultats de la fin de la table en Vérifie que, dans le dessin, Nina a 58 billes et que Léo en a 74.
Vérifie ton calcul en entourant la différence.
utilisant les repères 5 et 10 plutôt que de réciter la table
depuis le début.
La sq 71 est ensuite consacrée à la résolution de trois
problèmes arithmétiques (un d’addition, un de soustraction
et un de multiplication), et, pour chacun d’eux, à l’invention Invente d’autres problèmes qui conduisent à cette soustraction.
2
de divers problèmes qui conduisent à la même opération. Furet de la table de 5 : les résultats vont de 5 en 5. Le 1er élève dit « 5 fois 1, 5 » ; le suivant : « 5 fois 2, 10 »... Après « 5 fois 10, 50 », on redescend. On commence toujours par « 5 fois… ».
Table de 5 : utilisation de la table de 5 incomplète de la fin du fichier, pour expliciter la stratégie permettant de trouver 5 fois 6 et 5 fois 9 à partir des repères 25 et 50 : « 5 fois 6, c’est juste
à se représenter mentalement la situation décrite dans un nombre de plus en plus important d’élèves comprenne
l’énoncé et que la production d’une écriture arithmétique la situation décrite et l’interprète comme relevant de telle
survient la plupart du temps en fin d’activité. De plus, ou telle opération arithmétique.
elle est souvent considérée comme optionnelle. Cette
séquence fait exception parce qu’il est demandé aux
élèves de résoudre les problèmes en posant l’opération
arithmétique correspondante.
En fait, les situations proposées sont familières aux élèves
Activités Séquence 71
et la construction d’un modèle mental de la situation
décrite ne devrait pas être trop difficile. Par ailleurs, Activités du haut de page
dans un 2e temps, les élèves sont invités à contrôler leur Furet de la table de 5
résultat en résolvant le même problème par l’action,
ce qui évite toute perte du « sens de la situation ». Enfin, Les résultats vont de 5 en 5. Le 1er élève interrogé doit dire
la partie la plus importante de l’activité est l’invention la première ligne de la table : « 5 fois 1, 5 » ; l’enseignant dit
d’autres problèmes conduisant à la même opération, le prénom d’un autre élève qui doit dire la ligne suivante de
et cette partie de l’activité est, pour l’essentiel, menée la table : « 5 fois 2, 10 »... Après « 5 fois 10, 50 », on redes-
collectivement, l’enseignant proposant des contextes afin cend. On est attentif à ce que chaque élève dise à chaque fois
d’aider les élèves. une phrase complète, c’est-à-dire qu’il commence par dire :
L’objectif d’une telle sq est de favoriser une meilleure « 5 fois… ».
compréhension des opérations arithmétiques du fait
Table de 5
que des situations différentes sont associées à chacune
d’elles. Lors des résolutions de problèmes ultérieures, L’interrogation se fait dans le désordre ; elle commence
dans le cadre des PAC notamment, l’enseignant continuera sur ardoise avant que les élèves écrivent les solutions sur leur
évidemment à privilégier la construction d’une repré- fichier (le même cas peut être demandé 2 fois à des moments
sentation mentale de la situation décrite dans l’énoncé. séparés). Les élèves disposent de la table de 5 incomplète
de la fin du fichier ou d’une table incomplète collective. Lorsqu’un
104
4
1 à 3 Les situations proposées sont familières aux élèves et il leur est demandé de résoudre les problèmes en posant l’opération
arithmétique correspondante. Cependant, dans un 2e temps, ils sont invités à contrôler leur résultat en résolvant le même problème par
l’action. Lors de l’invention de problèmes de soustraction, on pensera à l’utilisation de l’expression « de moins que » pour les problèmes
de comparaison, ainsi qu’aux situations de type parties-tout (nombre total de places, places occupées et places libres, par ex.).
95
cas tel que 5 fois 6 ou 5 fois 9 est proposé, l’enseignant rappelle multiplication, la recherche de l’opération arithmétique de façon
au moment de la correction la stratégie permettant de trouver
72563473_092-115-jaune.indd 95 21/12/2015 14:57 autonome pourra être abrégée pour se dérouler de manière plus
les résultats à partir des repères 25 et 50 : « 5 fois 6, c’est juste collective : pour connaitre le prix de 2 sucettes il faut calculer
après 5 fois 5, 25 ; c’est donc 30 » et « 5 fois 9, c’est juste avant 13 + 13 ; on sait que ce nombre s’écrit 13 x 2. Pour connaitre
5 fois 10, 50 ; c’est donc 45 ». L’interrogation porte également le prix de 3 sucettes il faut calculer 13 + 13 + 13 ; on sait que
sur 5 fois 7 et 5 fois 8 : 5 fois 7 s’obtient à partir de 5 fois 6 ce nombre s’écrit 13 x 3, etc. Finalement le prix de 10 sucettes
en ajoutant 5, c’est 35. Concernant 5 fois 8, on peut remarquer est 13 + 13 + 13 + 13 + 13 + 13 + 13 + 13 + 13 + 13 et l’on
que c’est le nombre se terminant par 0 qui est entre 5 fois 6 sait que ce nombre est 13 x 10 qui se calcule comme 13 fois 10.
et 5 fois 10 : c’est 40.
– Une phase où, après s’être assuré que les élèves comprennent
les schémas qui suivent, ils les utilisent pour contrôler la réso-
1, 2 et 3. Résolution de problèmes donnés
lution qui vient d’être faite (il faut former un nouveau groupe
et invention d’énoncés
de 10 dans le cas de l’addition, il faut relier ce qui est pareil
qui conduisent à la même
et entourer la différence dans celui de la soustraction et il faut
opération
calculer les sommes correspondant aux différentes pièces dans
L’activité commence directement sur le fichier. Pour chaque celui de la multiplication).
problème, elle se déroule selon les 4 phases successives
suivantes : – Une phase où, collectivement, on cherche d’autres problèmes
qui conduisent à la même opération. Il s’agit d’une activité
– L’énoncé du problème est lu, la consigne est donnée : il faut difficile et l’enseignant peut aider les élèves en proposant des
écrire une opération en ligne et /ou en colonnes et compléter contextes comme cela a été fait lors de la sq 10 pour l’addition
la phrase-réponse. Les élèves travaillent de manière autonome et la soustraction, et lors des sq 31 et 45 pour la soustraction.
(il est possible de leur demander d’effectuer ce travail au crayon On pensera à l’utilisation de l’expression « de moins que » pour
noir pour favoriser la correction qui suit). les problèmes de comparaison, ainsi qu’aux situations de type
– Une phase de correction collective suit. Concernant les parties-tout (nombre total de places, places libres et occupées,
problèmes d’addition et de soustraction, le choix de l’opération par ex.). Concernant la multiplication 13 x 10, on pourra penser
ne doit guère présenter de difficulté à ce moment de la progres- à des paquets de gâteaux (13 paquets de 10 gâteaux, mais aussi
sion et les erreurs seront donc principalement des erreurs dans le 10 paquets de 13 gâteaux), à des bouquets de fleurs, à des traits
calcul des opérations. En revanche, concernant le problème de mis bout à bout, etc.
105
Objectifs
• Additions (120 + 30 ; 120 + 32)
Observe l’image.
Le livreur pèse 75 kg. Son charriot pèse 10 kg.
Les sacs de farine pèsent tous le même poids.
Sq 72, on retrouve dans le cadre de PAC un problème qui
Combien de sacs de farine peut-il monter en un trajet de monte-charge ?
est énoncé à l’aide d’un document. Le problème proposé S
Q
est complexe : en termes algébriques il s’agit de trouver E
une situation qui se représente facilement sous la forme Réponds (tu peux faire un schéma, écrire une égalité ou expliquer ta solution).
13 fois 2 alors que la solution numérique, elle, s’obtient 1. Salima a un album-photo tout neuf. 2. Un jardinier a 7 planches de bois 2
Il y a 42 places pour coller des photos. qui ont la même longueur : 3 m.
sous la forme 2 fois 13. Encore une fois, il est important Elle colle 4 photos dans son album. Il les pose bout à bout pour former
une petite allée entre ses légumes.
d’insister sur le fait qu’il est normal qu’un petit nombre Combien de photos peut-elle encore
Il veut que son allée fasse 20 m.
coller dans son album ?
d’élèves seulement pense d’emblée à la multiplication. A-t-il assez de planches ? 3
savoirs arithmétiques appris à l’école après s’être repré- 96 (calculs du type 38 x 4). à chacune d’elles.
2. Problèmes divers
On remarquera que souvent les traces laissées sur le cahier Les 4 problèmes sont de types différents :
ne rendent pas compte de ces essais successifs (surtout lorsque 1. Problème de comparaison qui conduit à la recherche
les élèves résolvent les problèmes au crayon noir). de ce qui manque.
2. Problème où un nombre est comparé à la somme de 2 autres.
Activités Séquence 73 3. Problème où il faut chercher la valeur totale dans 17 groupes
de 10.
4. Problème où il faut chercher la valeur totale dans 25 groupes
Activités du haut de page de 2.
Furet de la table de 3
Les résultats vont de 3 en 3. Le 1er élève interrogé doit dire Le problème 2 peut se résoudre soit en cherchant d’abord
la première ligne de la table : « 3 fois 1, 3 » ; l’enseignant la dépense totale, soit en cherchant ce qui reste après le 1er achat.
dit le prénom d’un autre élève qui doit dire la ligne suivante Le problème 4 est du même type que celui du cadre 1,
de la table : « 3 fois 2, 6 »... Après « 3 fois 10, 30 », on redescend. mais il présente la difficulté supplémentaire de l’absence d’une
On est attentif à ce que chaque élève dise le fait numérique donnée numérique : il faut savoir que pour faire du ski, il faut
complètement en commençant par « 3 fois… ». 2 bâtons par skieur.
107
Objectifs
• Additions (120 + 30 ; 120 + 32)
6 x 20 ou 20 x 6
C’est trop long,
l’écureuil ! Imagine
D’ici la fin de la période jaune, les élèves devront apprendre 6 fois 20.
à calculer en ligne (sq 76) et en colonnes (sq 83) les multipli- Six et six, douze.
Douze et six, dix-huit…
Idem sq 73.
1 et 2 Pour apprendre à calculer 24 x 8, il faut savoir calculer respectivement 20 x 8 et 4 x 8. Le calcul de 20 x 8 est facile
Additions (120 + 30 ; 120 + 32) : idem sq. 59. lorsqu’on sait que celui de 2 x 8 donne le nombre de dizaines. L’utilisation d’un ensemble de boites disposées en lignes
Ce type de calcul est repris en prévision de la sq. 76 et colonnes permet aux élèves de le découvrir. C’est bien préférable à l’enseignement dogmatique d’une « règle du zéro ».
98 (calculs du type 36 x 4).
de la sq 76 où, pour calculer 38 x 4, par ex., les élèves seront conduits cela est fait sur le fichier), il faut dessiner d’autres boites, ce qui
à calculer (30 x 4) + (8 x 4) et, donc, 120 + 32. est fait successivement. D’abord :
Complète.
Prends ton équerre ou ton calque, repère les angles droits et complète.
72563473_092-115-jaune.indd 99 21/12/2015 14:57
B
C
A
G
H
109
Un autre objectif est le tracé d’un rectangle à l’aide Trace une croix bleue à l’intérieur des rectangles tels que L = 5 cm et l = 1 cm.
Trace une croix rouge à l’intérieur des rectangles tels que L = 4 cm et l = 2 cm.
de l’équerre et du double décimètre quand la longueur Trace une croix verte à l’intérieur des rectangles tels que L = 3 cm et l = 3 cm.
et la largeur sont données en cm.
Activités Séquence 75
Activités du haut de page J’ai
appris
Les rectangles tels que L = l ont leurs 4 côtés de même grandeur.
Ces rectangles particuliers s’appellent des carrés.
Furet de la table de 4 1
Les résultats vont de 4 en 4. Le 1er élève interrogé doit dire
Calcule.
la première ligne de la table : « 4 fois 1, 4 » ; l’enseignant 20 x 6 = 2 x 80 = 3 x 30 = 9 x 20 =
dit le prénom d’un autre élève qui doit dire la ligne suivante 60 x 3 = 50 x 2 = 20 x 8 = 20 x 5 =
complètement en commençant par « 4 fois… ». 100 puis sur le fichier dans le désordre.
Les élèves disposent de la table de 4 incomplète de la fin dire : en face l’un de l’autre).
du fichier ou d’une table incomplète collective. Lorsqu’un cas – Le plus grand côté s’appelle la longueur du rectangle
tel que 4 fois 6 ou 4 fois 9 est proposé, l’enseignant rappelle et le plus petit sa largeur.
au moment de la correction la stratégie permettant de trouver Les notations L et l sont explicitées, soit sur un rectangle qui
les résultats à partir des repères 20 et 40 : « 4 fois 6, c’est juste a préalablement été tracé sur une partie du tableau, soit sur un
après 4 fois 5, 20 ; c’est donc 24 » et « 4 fois 9, c’est juste avant affichage qui est présenté à ce moment (le fait que les 4 angles
4 fois 10, 40 ; c’est donc 36 ». du rectangle utilisé soient droits est rapidement vérifié avec
l’équerre du tableau). Dans l’exemple proposé, on complètera :
1. Propriétés métriques du rectangle L = 80 cm et l = 35 cm, par ex.
L’activité commence directement sur le fichier. Géom et Couic-
Couic ont essayé de tracer un rectangle. Comme d’habitude, Les consignes suivantes sont lues et les élèves tracent les
Géom a réussi et Couic-Couic a échoué. Comment vérifier cela ? croix demandées de façon autonome. Lors de la synthèse, il
convient évidemment de mettre l’accent sur le fait que lorsque
Une première possibilité consiste à s’appuyer sur la définition la largeur est égale à la longueur, on continue de dire que la
donnée lors la sq 65 : un rectangle est un quadrilatère qui figure correspondante est un rectangle : à l’école, le carré est
a 4 angles droits. L’usage de l’équerre ou du calque situé en fin considéré comme un rectangle particulier. Comme cela est surpre-
de fichier permet de vérifier que ce n’est pas le cas concernant nant, l’enseignant peut faire une analogie avec un mammifère
la figure tracée par Couic-Couic. tel que la baleine :
L’enseignant peut alors demander s’il n’existerait pas un autre – La propriété essentielle des mammifères est que les mères
moyen, sans usage de l’équerre ou du calque, mais en utilisant allaitent leurs petits à la mamelle. Quels sont les mammifères ? La
le double décimètre, de s’apercevoir que cette figure n’est vache, le chat, l’homme… Un grand nombre d’animaux terrestres.
pas un rectangle. Qu’est-ce qui est différent dans les figures – La plupart des mammifères ont des pattes et se déplacent
de Géom et de Couic-Couic ? sur le sol.
La discussion débouchera sur le fait que dans le rectangle – Cependant, quelques animaux, comme la baleine, allaitent
de Géom il y a 2 côtés qui mesurent 5 cm et 2 côtés qui mesurent leurs petits alors qu’ils vivent dans la mer. La baleine est
2 cm alors que dans la figure de Couic-Couic, ce n’est pas le cas. un mammifère particulier.
L’enseignant introduira le vocabulaire correspondant : De même, le carré a 4 angles droits, c’est donc un rectangle.
110
A
B 2. Tracé d’un rectangle dont on connait
les dimensions
6 cm 5 6 7
0 1 2 3 4
C
C
dés : l’équerre n’est généralement pas graduée (ou elle n’est
2
A B
B
qu’on repèrera sur les lignes tracées la dimension deman-
0
A
2
dée, en utilisant le mètre (au tableau) ou le double décimètre
Le n o mbre mystérieux 127 128 130 138 (sur sa feuille).
143 157
110 + 47 = 88 + 39 = 120 + 18 =
45 + 6 + 79 = 80 + 63 = Le nombre mystérieux :
4
1 Le rectangle a été défini par ses propriétés angulaires. Les élèves découvrent ici que les côtés opposés ont la même
grandeur (le mot grandeur plutôt que longueur est employé pour éviter la confusion avec la longueur du rectangle).
Les carrés apparaissent comme des rectangles particuliers : ceux dont tous les côtés ont la même grandeur.
2 Lors des étapes b et c, on recommandera aux élèves de
tracer des traits suffisamment grands pour qu’ils soient
sûrs de ne pas avoir à les prolonger : mieux vaut gommer.
101
Activité complémentaire
B B
C
A D
D
6 cm
7 cm
E
8 cm
C 9 cm
10 cm
111
Activité préliminaire
103
2°) Utiliser la méthode de Magibille
L’activité commence au tableau par le calcul de 36 x 4.
72563473_092-115-jaune.indd 103 21/12/2015 14:57
Dans le cadre 2, on utilise immédiatement cette méthode pour
L’enseignant écrit cette multiplication et demande aux élèves de calculer 23 x 7. Picbille a dessiné 7 fois 23 jetons, les élèves
la calculer. Il peut faire immédiatement formuler qu’il vaut mieux, doivent les dessiner comme Magibille. Après avoir corrigé ce
bien entendu, calculer l’addition répétée « 4 fois 36 » (plutôt travail au tableau, en insistant sur le fait qu’il doit y avoir 20 x 7
que « 36 fois 4 »). Les élèves cherchent eux-mêmes ce résultat. au-dessus de la pierre des dizaines et 3 x 7 au-dessus de celle
Certains posent une addition en colonnes : des unités, les élèves sont invités à compléter les trois lignes du
– Dans la colonne des unités, il y a 6 + 6 + 6 + 6, c’est-à-dire calcul (on rappellera que sur la première ligne, chaque rectangle
4 fois 6, 24 unités. On pose 4 unités et on retient 2 dizaines. jaune correspond à une pierre multiplicative).
– Dans la colonne des dizaines, il y a 3 + 3 + 3 + 3, c’est-à-dire
4 fois 3, 12 dizaines. Il faut y ajouter les 2 dizaines de retenue, 3. Évocation du scénario
ce qui fait 14 dizaines. Les tâches proposées dans ce cadre se présentent d’abord
D’autres dessinent les boites et les jetons de Picbille. On voit sous le format de celles des cadres 1 et 2 (sur la première ligne
12 boites (4 fois 3 boites), mais avec les 24 jetons (4 fois 6 jetons) de calcul, deux rectangles jaunes correspondent à chacune
on peut former 2 nouvelles boites. des pierres multiplicatives), mais dans un second temps,
Ce qu’il importe de faire remarquer, c’est que dans les deux ces rectangles jaunes sont remplacés par des parenthèses.
cas il faut calculer 4 fois 3 dizaines et ajouter les 4 fois 6 unités. Cet usage des parenthèses, dans des cas très simples, ne pose
L’enseignant indique alors aux élèves que, sur le fichier, pas de difficultés parce que les élèves disposent d’un scéna-
le même calcul 36 x 4 est effectué par Picbille et par un nouveau rio (celui des pierres multiplicatives) qui leur permet à la fois
personnage, la fée Magibille, et que c’est ce personnage qui va d’interpréter ces symboles et de savoir comment agir avec eux.
leur apprendre comment les adultes calculent les multiplications Une façon de préparer à l’usage des parenthèses dans la dernière
mentalement (« dans la tête »). partie de l’activité peut consister à valider collectivement au
Activités du fichier tableau deux ou trois cas de multiplications de la première
1°) Découvrir la méthode de Magibille partie en utilisant cette notation : les parenthèses remplacent
Les élèves sont d’abord amenés à observer que, dans le cadre les rectangles jaunes du fichier.
1, Picbille a dessiné les boites et les jetons correspondant
au calcul qu’ils viennent de faire, à savoir « 4 fois 36 », 4. Entretien du tracé d’un rectangle
mais qu’il recommande de faire comme la fée Magibille ! dont on connait les dimensions
113
Objectifs
• Tables de 5, 3 et 2
L’activité de base conduisant à la compréhension de il est h min. il est h min. il est h min.
la lecture de l’heure consiste à analyser la position Quand la petite aiguille est dirigée vers le chiffre « 9 »,
il est presque 9 heures.
de la petite aiguille de l’horloge incomplète pour antici- L’heure exacte dépend de la position de la grande aiguille :
J’ai
per la position approximative de l’aiguille des minutes appris – soit c’est seulement dans quelques minutes qu’il sera 9 heures ;
il est donc 8 heures et un grand nombre de minutes en plus.
de l’horloge complète. Lorsque la petite aiguille vient – soit quelques minutes se sont écoulées depuis qu’il était 9 heures ;
il est donc 9 heures et un petit nombre de minutes en plus.
de quitter un nombre, où la grande aiguille est-elle située
approximativement ? Et lorsque la petite aiguille est La journée continue… Complète.
Dans cette sq 77, l’accent est mis sur le fait que lorsque 104
puis de 3 et enfin de 2. Il interroge ensuite sur ces 3 tables de façon
mélangée (les élèves disposent de leurs tables vides).
très souvent, il n’est pas encore 9 heures : il est, par ex, « 9 heures moins 6 min ». Il est donc « 8 h et… ». Il y a un
obstacle langagier à concevoir que l’heure exacte commence par « 8 » alors que la petite aiguille est sur le « 9 ».
la petite aiguille est juste avant l’un des nombres de 2. Il interroge ensuite sur ces trois tables de façon mélangée
de l’échelle des heures, il est courant d’exprimer l’heure (les élèves disposent de leurs tables vides).
72563473_092-115-jaune.indd 104 21/12/2015 14:57
C’est l’après-midi, complète les heures (attention : elles ne sont pas dans l’ordre).
72563473_092-115-jaune.indd 105 21/12/2015 14:57
115
Objectifs
•
un « pavage de carreaux ». Les élèves découvrent ici Place les points : (C,4), (J,8) et (F,6). C
2
que le même procédé de codage permet de situer un A B C D E F G H I J K C
Calcule.
point à l’intersection de deux lignes. On les amène ainsi 1 3
2 27 x 4 = 7
à concevoir le quadrillage comme un réseau de lignes. 3 27 x 4 =
Pour l’adulte, une telle conception parait évidente. 4 27 x 4 = P
Tu vas apprendre à calculer la moitié de 30, 50… sans remplir la table. Table de moitiés
quadrillage, en partant par exemple du point E, 3. L’enseignant incomplète (téléchargeable sur le site japprendslesmaths.fr)
explique qu’il a codé les traits déjà tracés à partir du point E, pour trouver la moitié de 50 :
3 par des flèches. Comment « marche » ce code ? Que dit – 50 est écrit en petit : c’est un petit peu difficile.
la première flèche ? la suivante ? Etc. On formule qu’une – Juste avant 50, c’est 40 dont la moitié est 20.
flèche indique dans quelle direction il faut déplacer la craie – 2 fois 20, 40 et, donc, 2 fois 25, 50. La moitié est 25.
(vers le haut ou le bas, la droite ou la gauche) ; mais qu’une Le raisonnement est tenu pour 70 par ex., puis les élèves
flèche code seulement un chemin long d’un carreau, pas plus. terminent l’activité du fichier.
117
à comparer diverses résolutions d’un même problème. Elles se terminent le 4 novembre au soir. Combien de jours durent-elles ?
R
On propose une situation qui se représente facilement 1 1
sous la forme 3 fois 64. À ce moment de la progression,
Problèmes À résoudre sur le cahier
les élèves ont la possibilité de reconnaitre ce problème
Réponds (tu peux faire un schéma, écrire une égalité ou expliquer ta solution).
comme pouvant être traité par une multiplication et de
1. Une fermière a ramassé 28 œufs. 2. Une école achète 30 classeurs
calculer celle-ci en lignes. Elle les range dans des boites à 2 € le classeur. 2
qui peuvent contenir 6 œufs. Combien l’école dépense-t-elle ?
Combien de boites peut-elle remplir ?
2
Tables de 3 et 4 : l’enseignant anime un furet de la table de 3, 1 Rechercher dans un document les informations 2 On apprécie tout aussi positivement Ta
puis de la table de 4. Il interroge ensuite sur ces 2 tables de façon pertinentes pour résoudre un problème : l’usage d’un schéma que celui d’une m
mélangée (les élèves disposent de leurs tables incomplètes). comprendre l’organisation d’un calendrier. opération arithmétique. Pa
108 le
Pour résoudre ce problème, Cécile, Sébastien et Mélanie ont écrit des égalités.
Qui a réussi à résoudre le problème ?
Entoure le ou les prénoms des enfants qui ont trouvé la solution.
– 2 fois 30, 60 et, donc, 2 fois 35, 70. La moitié est 35.
graphique, qui permet par exemple de compter les semaines
d’un lundi au dimanche suivant. Certains seront certainement 1. Apprendre à se représenter une situation
surpris que deux mois tels qu’octobre et décembre qui ont le pour résoudre un problème
même nombre de jours n’ont pas nécessairement le même L’animation de cette activité se fait de manière habituelle.
nombre de dimanches. Alors que le fichier est fermé, l’enseignant écrit au tableau
Les vacances le début de l’énoncé du cadre 1 : « Un parking a 3 étages.
La mise en commun permettra de comprendre comment on peut 64 voitures peuvent se garer à chacun des étages. » Il invite les
compter les jours entre deux dates : ici, il convient d’inclure le élèves à déterminer individuellement ce qu’on peut chercher.
27 octobre (on part du matin) et le 4 novembre (on s’arrête le soir). La question est écrite au tableau et l’enseignant invite les élèves
On pourra prolonger par une recherche du même type, par ex. à résoudre le problème correspondant. Les différentes procédures
pour déterminer la durée des vacances d’hiver sur les calendriers utilisées par les élèves sont analysées et comparées. C’est dans
de l’année en cours et de la suivante. un deuxième temps seulement que le fichier est ouvert et les
résolutions de Sébastien, Mélanie et Cécile comparées.
2. Problèmes divers
Les 2 problèmes sont de types différents : 2. Problèmes divers
1. Problème où l’on cherche combien de groupes il est possible Les 4 problèmes sont de types différents :
de former : avec 28, combien peut-on faire de groupes de 6 ? 1. Calculer un tout donné en 3 parties.
2. Problème où il faut chercher la valeur totale dans 30 groupes 2. Problème de comparaison où la question est posée
de 2 (30 fois 2 €). avec l’expression « de plus que ».
Voici 2 exemples de travail d’élèves concernant le problème 1. 3. Problème où un ajout est réitéré (4 fois 17) et où le nombre
d’itérations se déduit d’une simulation mentale du déroulement
d’une journée.
4. Problème conduisant à chercher la moitié de 52.
Le problème 4 se résout par essai : connaissant la moitié de
50, il n’est pas très difficile de trouver celle de 52. La résolution
de ce problème anticipe sur la leçon de la sq 85.
119
Objectifs
(cas du type 40 ; 70)
Pour chaque ligne, dessine d’abord les ronds, puis complète le résultat de table.
6 fois… 8 fois… T
Table de 6 Table de 8
La sq 82 est consacrée à l’apprentissage du début des 6 fois 1, 6 8 fois 1, 8
tables de 6, 7, 8, 9 et 10. Chacun des résultats peut 6 fois 2, 8 fois 2,
évidemment être retrouvé en utilisant les premières 6 fois 3, 8 fois 3,
dans celle de 7, ils vont de 7 en 7, etc.). Ainsi 6 fois 3, par ex., 7 fois 1, 7 9 fois 1, 9
se calcule comme 12 (6 fois 2) + 6 ; 6 fois 4 comme 18 7 fois 2, 9 fois 2, C
7 fois 3, 9 fois 3,
(6 fois 3) + 6 ou 30 (6 fois 5) – 6. Au-delà de la connais- 7 fois 4, 9 fois 4,
sance des tables, c’est donc celle du début de la suite 7 fois 5, 9 fois 5,
des nombres de 6 en 6, de 7 en 7… qui est en jeu dans Dans la table de 6,
Table de 10 10 fois…
cette activité. les résultats vont de 6 en 6.
23 23 x 4 =
x 4 23 x 4 =
23 x 4 =
Activités Séquence 83
2 3
Tables de 2, 3, 4 et 5 : interrogation 1 et 2 Que l’opération soit posée sous la forme d’une addition répétée ou d’une multiplication, le calcul est le même : on calcule 8 fois 4, 32 ;
sur les tables mélangées. on retient 3 dizaines pour un traitement ultérieur et on écrit 2 unités, etc. La seule différence est que la retenue de la multiplication n’est pas écrite,
Partager en 2 (cas du type 40 ; 70) : elle est faite sur les doigts. Cela est justifié aux élèves : au CE2, ils apprendront les multiplications par des nombres à 2 chiffres et ça ne sera plus
111
Activités du haut de page
sans table si possible. possible de l’écrire. En 2 , on confronte deux organisations différentes du même calcul, organisations qui sont celles des calculs écrits et mentaux.
alors que l’inconnue est située dans n’importe laquelle 2x6 10 35 5x7 7 x 20 140 *
20 7x3 15 x 10 140 30 4x8
des positions qu’il est possible d’envisager, dont celle où À
Les relations en jeu dans ces égalités incomplètes sont 170 = x 10 x 2 = 18 =9x3
4x = 32 120 = x 12 x 5 = 25
d’abord additives, puis multiplicatives.
=9x5 20 = 5 x 15= x3
Ce travail prépare diverses activités : 2
gique utilisée consiste à prendre pour point de départ 112 rencontreront avec la multiplication en ligne notamment.
122
113
Activités
72563473_092-115-jaune.indd 113
Séquence 85 21/12/2015 14:58
Analyse des tracés de Couic-Couic
Des élèves remarquent que les figures tracées par Couic-Couic ne
Activités du haut de page sont pas « pareilles » que le modèle ; l’usage du calque permet
d’en être sûr : la seule figure sur laquelle le calque se superpose
Compléments à 100
exactement est le modèle. Une méthode d’analyse des différents
Idem sq 57.
tracés consiste à s’intéresser aux 2 traits qui partent du point bleu.
Tables de 6, 7 et 10 (7 boites de 3 feutres ?)
Idem sq 84. • Sur la première figure, ils sont tous les deux mal tracés.
Le trait du haut n’est pas assez long : il « traverse » 1 seul carreau
1. Reproduction sur quadrillage au lieu de 2. Les élèves sont invités à barrer ce trait sur leur
fichier. Sur une portion de quadrillage dessinée au tableau sur
L’activité commence directement sur le fichier. Pour faciliter les
laquelle le point bleu est reproduit, l’enseignant peut demander
échanges, l’enseignant a reproduit au tableau la figure-modèle.
à un élève de tracer un trait correct : le point qu’il faut viser est
Comme c’est seulement un moyen de s’assurer que, lors des
situé 2 carreaux à droite et 1 au-dessus. Le trait partant du point
échanges, tout le monde parle bien du même trait, il n’est pas
bleu et situé en bas est lui aussi erroné : il est vertical alors qu’il
nécessaire de tracer le quadrillage en arrière-plan. On pourra
ne l’est pas sur le modèle (il est barré sur le fichier).
par exemple repérer, sur ce tracé approximatif, le trait dont
on parle par une flèche pointée vers lui (quand on s’intéresse • Sur la figure de droite, le trait partant du point bleu et situé
à un autre trait, on efface évidemment cette flèche). en haut est correct, mais pas celui du bas (le calque en atteste).
La recherche des erreurs de Couic-Couic va permettre de déga- Sur une portion de quadrillage dessinée au tableau sur laquelle
ger une procédure pour réussir à tracer des traits obliques le point bleu est reproduit, l’enseignant peut demander à un
ou « penchés » (ceux qui ne suivent pas les lignes du quadrillage élève de tracer un trait correct : le point qu’il faut viser est situé
ou encore « ceux qui traversent les carreaux »). Ce sera aussi 3 carreaux en dessous et 1 à droite.
l’occasion d’introduire ou de revoir les termes « horizontal » • Sur la figure située au milieu et en bas les 2 traits partants du
et « vertical ». point bleu sont corrects, mais les traits horizontaux sont trop
longs.
Les élèves exécutent ensuite leurs tracés de façon autonome ;
ils n’utilisent le calque qu’à la fin pour vérifier leur travail.
123
Objectifs Calcule.
48 – 10 = 80 + 46 = 3x5= 5x4=
Nous ne présentons pas les activités de la sq 86 qui 54 – 49 = 70 + 72 = 6x2= 3x7=
constituent un support pour un bilan des acquis des 63 – 8 = 120 + 47 = 4x3= 5x6=
1
élèves en fin de deuxième période. Les tâches proposées Calcule.
ne sont pas nouvelles et ont déjà été présentées dans 20 x 8 = 9 x 20 = 30 x 4 = 3 x 50 =
les séquences précédentes. 58 x 3 = 25 x 7 =
E
Complète.
13 groupes de 10 points, c’est points en tout.
5 paquets de 3 images, c’est
16 bouquets de 10 fleurs, c’est
5 billets de 5 €, c’est
3
Activités complémentaires 1
Dans ce tableau, la directrice d’une école a écrit combien d’enfants mangent à la cantine.
Cantine 2e semaine d’octobre
CP CE1 CE2 CM1 CM2
Lundi 2 5 3 5 9
Mardi 3 7 4 3 8
Jeudi 3 8 5 4 9
Vendredi 2 5 3 5 10
Le mardi, dans quelle classe y a-t-il le plus d’élèves qui mangent à la cantine ?
124
Traits Mesures
C
F AB
CD
1 CB
DE
D
Entre 5 et 6 cm
E EF
6
115
125
et encore 1, etc.), et le nôtre, qui repose sur la formation Dictée de nombres comme Picbille… Comment dit-on ce nombre comme nous ?
s’intéresser aux deux premiers chiffres pour se rappeler 116 valise autocollants de la fin du fichier. Les ajouts successifs d’une unité sont réalisés par le dessin au tableau.
que 236 contient 23 groupes de 10 (cf. la façon dont les 88 Numération décimale jusqu’à 999 : 430, c’est 43 dizaines
72563473_116-141-vert.indd 116 21/12/2015 18:56
Les nombres < 300 sont abordés séquence 87, ceux qui (7 boites de 3 feutres ?)
sont ≥ 300 le sont séquence 88. Observe : Picbille dit combien il y a de dizaines et d’unités, Colle les couvercles
la maitresse dit les nombres comme nous. quand il le faut.
3 9 9 3 9 9
Activités Séquence 87
Activité du haut de page $dan$ $n
Tables de 6, 7 et 10 (7 boites de 3 feutres ?)
On ajoute un jeton.
L’enseignant anime un furet du début de la table de 6,
4 0 0 4 0 0
puis de 7 et enfin de 10 (en avançant et reculant). Puis il inter-
roge sur ces 3 tables de façon mélangée (les élèves ont leurs
tables incomplètes). Quelques problèmes sont enfin posés tels
que : « Combien y a-t-il de feutres en tout dans 7 boites de
3 feutres ? » (la structure du problème est 7 fois 3, c’est-à-dire celle
d’une ligne des tables de 6, 7 ou 10).
1 et 2. Compteur des nombres On ajoute un jeton.
126
cas des nombres jusqu’à 999. Dans le fichier, les cas traités s’arrêtent à 401, mais, outre qu’il convient d’aborder
collectivement 402, 403… 409, 410, 411…, on examinera également les nombres après 698, par ex.
118
Complète.
35 groupes de 10 jetons et 6 jetons isolés, c’est jetons en tout. Activités Séquence 88
52 bouquets de 10 fleurs et 5 fleurs isolées, c’est
4 paquets de 5 images et 3 images isolées, c’est
2 rangées de 100 chaises et 4 chaises isolées, c’est
Activité du haut de page
48 équipes de 10 enfants et 1 enfant isolé, c’est Tables de 6, 7 et 10 (7 boites de 3 feutres ?)
4
Idem sq 84.
Calcule en colonnes, vérifie en lignes. Pose et calcule.
127
dictée de nombres « comme Picbille » précède une dictée s’appuyant sur le nombre de dizaines (comme Picbille) et en s’appuyant sur le nombre de centaines (comme nous).
« comme nous ». Les 2 seront explicitées parce que les élèves doivent comprendre qu’elles conduisent au même résultat.
119
Objectifs
(9 boites de 2 feutres ?) •
Activités
72563473_116-141-vert.indd 121
Séquence 90 21/12/2015 18:56
Objectifs Quelle est la longueur en centimètres de la ligne brisée tracée par Mme Dixcentimètres ?
Il y a billets de 10 € et encore €.
En tout, il y a €.
Activités Séquence 91
Furet de 10 en 10 : il commence à 157 : « 10 de plus » ou « 157 + 10 ». À 527, par ex., il s’inverse : « 10 de moins » ou « 527 – 10 ». 1 et 2 Les élèves retrouvent des
36 partagé en 2 : l’activité commence sur ardoise. Les élèves disposent de leur table de moitiés vide. Afin d’aider à la décomposition, l’enseignant situations de groupement par 10
écrit au tableau : 36 = ... + ... sans remplir les pointillés. La validation se fait immédiatement après en explicitant le calcul. On alterne les cas faciles envisagées dans la période jaune :
122 (42 partagé en 2), et plus difficiles. Lors de l’interrogation sur le fichier, on continue à écrire 36 = ... + ... au tableau.
Calcul mental
• Table de 5 (sans table vide)
Le furet commence à 157 : « 10 de plus » ou « 157 + 10 ». À 527, Picbille calcule 293 + 47 + 176 « en colonnes ».
par ex., il s’inverse : « 10 de moins » ou « 527 – 10 ».
36 partagé en 2
L’activité commence sur ardoise. Les élèves disposent de leur
table de moitiés vide ou bien une table vide collective est
affichée. Afin d’aider à la décomposition, l’enseignant écrit
au tableau 36 = ... + ... sans remplir les pointillés. La validation Lis chacun des nombres de l’addition en colonnes
2 nouveaux groupes de cent ! et montre-les sur le dessin des boites et des jetons.
se fait immédiatement après en explicitant le calcul. On alterne Réponds :
les cas faciles (42 partagé en 2), et plus difficiles. Lors de l’interro- Sur la 2e ligne, Picbille a laissé
la colonne de gauche vide.
gation sur le fichier, on continue à écrire 36 = ... + ... au tableau. 1 Pourquoi ?
Il commence par calculer la somme
2 9 3
1 et 2. Dénombrements en utilisant + 4 7
de la colonne de droite, et trouve 16 unités.
Où a-t-il écrit 16 ?
130 124
suivant : il écrit au tableau « 35 = 5 x … ou 35 = … x 5 ». Les élèves doivent écrire sur leur ardoise le nombre manquant.
Enfin, quelques problèmes (Combien y a-t-il de crayons dans 5 paquets de 6 crayons ?) sont également posés.
Activités
Écris en ligne l’opération qui donne le résultat et complète.
Séquence 92
Ils doivent payer
3
Objectifs Voici l’emploi du temps de Nina le lundi. Complète les phrases et place les aiguilles.
Matin Après-midi
Sq 93, on retrouve dans le cadre de PAC un problème qui 8 h 30
est énoncé à l’aide d’un document : les élèves doivent P
Q
mettre en relation deux sortes d’information : d’une part, Français
E
De plus, quand l’heure est donnée sous une forme, Arts plastiques
les élèves ont à l’exprimer sous l’autre forme (écrire l’heure 14 h 15
Récréation
quand elle est donnée par l’horloge, dessiner les aiguilles 14 h 30
quand elle est donnée sous forme chiffrée). Cet aspect Sciences
R
de la tâche constitue bien sûr un moyen de consolider À 11h, elle À 15h, elle 1
16 h
les savoir-faire dans le domaine de la lecture de l’heure.
1
Dans la séquence 94, les élèves sont, comme d’habitude,
Problèmes À résoudre sur le cahier
conduits à comparer diverses résolutions d’un même 2
problème. Il s’agit d’un problème de partage équitable, Réponds (tu peux faire un schéma, écrire une égalité ou expliquer ta solution).
mais la valeur de chaque part étant connue, on cherche 1. Dans le réfrigérateur d’une cantine,
il y a 30 lots de 4 yaourts.
2. Kamel et Julien se partagent
54 images en parts égales. 3
quelle était la quantité initiale, celle d’avant le partage Combien de yaourts y a-t-il Combien d’images
dans ce réfrigérateur ? chaque enfant aura-t-il ?
(il n’y a pas de reste). 2
Avec ce problème, on veut bien sûr conforter l’attitude Additions (12 +7 ; 14 + 8) : ces cas sont revus ici parce qu’on les rencontre souvent lors des additions en colonnes de
plusieurs nombres et parce qu’ils présentent des difficultés particulières (le nombre d’unités de 12, 14… ne s’entend pas).
Partager en 2 (36 ; 64…) : idem sq. 91.
1 Lecture d’un emploi du temps. Il faut notamment comprendre
qu’on peut savoir ce que fait Nina à 11 h par ex., bien que cet
P
T
horaire n’apparaisse pas dans l’emploi du temps.
☛
• Partager en 2 (36 ; 64…)
• Table de 5 (sans table vide) Suite de la présentation de la sq 92
en ligne et l’addition en colonnes. Celle-ci est reprise au tableau.
Problème Trois enfants se partagent un paquet d’images en parts égales.
Chaque enfant reçoit 60 images.
Suit un questionnement collectif destiné à prendre conscience des
Combien y avait-il d’images dans ce paquet ? caractéristiques d’une telle disposition dans le cas des nombres
Pour résoudre ce problème, Sébastien, Mélanie et Cécile ont fait un schéma.
à 3 chiffres (lorsqu’un des termes de l’addition n’a que 2 chiffres,
Qui a réussi à résoudre le problème ?
Entoure le ou les prénoms des enfants qui ont trouvé la solution. par ex., la partie de la colonne de gauche correspondant à ce
nombre reste vide).
La principale nouveauté réside dans la gestion de la retenue
provenant de la sommation des dizaines : « 21 groupes de
dix, c’est 2 groupes de cent et 1 groupe de dix ». Pour faire
a enan $aa comprendre cette relation, on peut à la fois s’appuyer sur le
Il y $ava 180 $mag Il y $ava 180 $mag 20 imag contexte de Picbille, « 21 boites de dix, c’est 2 valises de cent et
$dan$
pa. $dan$
pa. Il n r pad’imag encore 1 boite de 10 », et considérer, de manière plus générale,
Sébastien Mélanie Cécile que « 21 groupes de dix, c’est 210, c’est-à-dire 2 centaines et
1
1 dizaine ».
Problèmes À résoudre sur le cahier
Réponds (tu peux faire un schéma, écrire une égalité ou expliquer ta solution).
3. Poser des additions en colonnes
1. Quand utilise-t-on le moins d’eau : 4. 5 enfants se partagent
(nombres à 3 chiffres)
– quand on prend un bain
de 170 litres d’eau,
un sac de billes.
Chacun reçoit 20 billes.
Des problèmes très simples sont proposés, mais à chaque fois
1 – ou quand on prend 5 douches
de 30 litres d’eau par douche ?
Combien de billes l’un des nombres n’a que 2 chiffres afin de pouvoir rappeler
y avait-il dans le sac ?
aux élèves que l’alignement se fait à droite, en mettant dans la
2. 90 élèves d’une école vont au cinéma. 5. Dans un parc, il y a 57 marronniers,
Chaque billet d’entrée coute 3 €. 136 chênes, 178 sapins et 42 tilleuls. même colonne toutes les unités simples. Comme dans le cas
Quel est le prix total des billets ? Combien d’arbres des nombres à 2 chiffres, il convient de réserver une ligne vide
y a-t-il en tout dans le parc ?
3. Karine a 64 €. Elle veut acheter
un jeu qui coute 81 €.
en haut afin de gérer le phénomène des retenues.
Combien d’argent lui manque-t-il ?
2 2
e Partager en 2 (36 ; 64…) : idem sq. 91. 1 Reconstituer le stock initial d’un partage lorsqu’on connait la valeur d’une part. Dans ce cas 2 On apprécie tout aussi positivement
et Table de 5 (sans table vide) : idem sq. 92. également, expliquer pourquoi Cécile s’est trompée est une tâche difficile. Elle peut être conduite l’usage d’un schéma que celui d’une
collectivement et prendre la forme : « Sa solution conviendrait si l’énoncé parlait de… ». opération arithmétique.
127
b) qu’il n’y a qu’une façon de répondre à ces 6 questions : 60 images. » Il invite les élèves à déterminer individuellement
12/2015 18:56 chercher dans son emploi du temps.
72563473_116-141-vert.indd 127 21/12/2015 18:56 ce qu’on peut chercher.
Trouver la question est ici délicat parce qu’il ne s’agit pas de
2. Problèmes divers trouver le résultat d’une action (un partage), mais la grandeur
1. Addition répétée de 4 (30 fois 4) qui nécessite l’emploi sur laquelle cette action a porté. Il convient donc de remarquer
de la multiplication. assez rapidement que le nombre d’images dans une part est
2. Partage équitable (on cherche la valeur des parts).
écrit dans l’énoncé (c’est 60 images par enfant) et qu’il faut
Voici un exemple de la façon dont certains élèves ont organisé donc chercher autre chose. Un second moment de recherche
leurs calculs pour résoudre le problème 2 : individuelle peut être laissé aux élèves.
La question est écrite au tableau et l’enseignant invite les élèves
à résoudre le problème correspondant. Les différentes procédures
utilisées sont analysées et comparées. C’est dans un deuxième
temps seulement que le fichier est ouvert et les résolutions
de Sébastien, Mélanie et Cécile comparées.
le calcul de la soustraction. 128 maths facilite la résolution d’un tel problème : il suffit de l’« utiliser à l’envers ».
Activités Séquence 95
organisé afin d’expliciter les différentes procédures utilisées.
Certains élèves proposeront vraisemblablement 9 comme solution
parce que « 5 fois 9, c’est 45 ».
Activités du haut de page Une façon de faire comprendre le raisonnement à l’ensemble
Furet de 10 en 10 des élèves consiste à dissimuler les 45 jetons derrière un livre
Il commence à 657 : « 10 de plus » ou « 657 + 10 ». À 967, ouvert ou un cartable (ou n’importe quel objet permettant
par exemple, le furet s’inverse : « 10 de moins » ou « 967 – 10 ». le masquage), à distribuer 6 jetons à chacun des 5 élèves
Différences mentales et à conduire le type de dialogue suivant :
Idem sq 47. – « Chacun des 5 enfants a reçu 6 jetons ; est-ce que j’ai fini
la distribution des 45 jetons ?
1. Partager en 5 des nombres m 50 – Non, parce que “5 fois 6, 30”.
L’activité utilise une table incomplète de 5 (du type 5 fois …, – Vous avez raison, il y a encore des jetons derrière le livre. »
35) qui est téléchargeable au format A4 sur le site japprends- L’enseignant donne un nouveau jeton à chacun des élèves :
lesmaths.fr, et qu’il est préférable d’agrandir au format A3 « Et maintenant, est-ce que j’ai fini la distribution des 45 jetons ? »
avec une photocopieuse. Elle commence fichier fermé alors Après cet exemple, l’enseignant peut afficher la table incom-
que les élèves disposent de leur ardoise. L’enseignant a préparé plète et demander s’il y a un moyen de trouver directement la
une collection de 45 jetons (4 boites pleines et encore 5) ou de solution : comme 5 fois 10, 50 (c’est plus que 45), 10 jetons pour
45 cubes emboitables (4 barres de dix et encore 5). Après avoir chaque élève ce n’est pas possible ; la solution est juste avant 10,
vérifié collectivement que la collection contient bien 45 jetons c’est 9 parce « 5 fois 9, 45 ».
(ou 45 cubes) grâce au groupement par 10, les jetons sont Le fichier est ensuite ouvert et le travail de Léo et Nina
tous sortis des boites (ou les barres sont brisées). Par ailleurs, commenté ; la solution, 9, est écrite dans le nuage qui est à côté
l’enseignant choisit 5 élèves et pose le problème : « On veut de la maîtresse. L’enseignant interroge ensuite sur divers partages
partager équitablement les 45 jetons entre ces 5 enfants ; en 5 (15, 40, 25, 10, 30…). L’interrogation peut commencer
combien de jetons faut-il donner à chacun ? ». sur ardoise et se finir sur le fichier.
134
Activités Séquence 96
L’écureuil et Nina calculent 428 – 165 en colonnes.
des reproductions.
135
ler « 3 fois 2 cents » et l’on voit aisément qu’on calcule 3 x 200 = 400 x 2 = 2 x 100 = 4 x 90 = e
3 x 70 = 2 x 80 = 5 x 50 = 7 x 40 =
« 3 fois 2 » avec « cent » comme unité. Dans le second cas, 1
R
on calcule « 3 fois soixante », et il est alors nécessaire de Complète.
savoir que « soixante » c’est 6 groupes de 10 pour pouvoir
se ramener à « 3 fois 6 ». Comme, de plus, on trouve
Il y a groupes de 5 points, c’est x = points en tout.
18, il faut aussi savoir que 18 groupes de 10, c’est 180. L
Complète en écrivant la multiplication.
Ces calculs sont donc une nouvelle occasion de consolider m
70 équipes de 5 enfants, c’est x = enfants en tout.
les connaissances en numération décimale. 4 paquets de 60 gâteaux, c’est
Comme ces calculs sont faciles à conduire mentalement, 90 pochettes de 4 images, c’est C
on propose ensuite aux élèves de les utiliser pour résoudre 30 billets de 5 €, c’est
2
L
les problèmes de multiplication qu’ils rencontrent habituel- Prépare ces soustractions quand c’est nécessaire puis calcule-les.
lement : « Combien de gâteaux en tout dans 60 paquets
6 0 8 5 8 4 6 2 9 3 2 4
de 3 gâteaux ? », etc.
– 2 3 4 – 1 0 3 – 8 7 – 1 5 9
Dans la sq 98, les élèves sont amenés à ranger des nombres
< 1 000 dans l’ordre croissant. Sa structure est analogue 3
1
à celle de la sq 41 dans laquelle les nombres étaient < 100. Furet de 20 en 20 : 507 ; « 20 de plus » ou « 507 + 20 ». À 807,
par ex., le furet s’inverse : « 20 de moins » ou « 807 – 20 ».
1 Pour apprendre à calculer 270 x 3 (cf. sq. 99), il faut
savoir multiplier respectivement 200 et 70 par 3.
2 Le calcul du nombre total de points à l’aide de la
multiplication peut être vérifié directement : les points
T
P
Partager en 5 : idem sq. 96. Seuls les élèves qui en ont besoin C’est une nouvelle occasion d’utiliser le fait que sont organisés en 10 groupes de 5 points, c’est-à-dire
d) Pyramide de Chéops
États-Unis
Égypte
449 m
137 m
Activités Séquence 98
e) Arc de triomphe France 49 m
Activité complémentaire
137
d’un beau melon. Ainsi, les élèves ont été amenés à Entoure ce qui permet d’équilibrer les plateaux des balances.
comprendre par exemple que peser 23 kg, c’est être Cette gomme
pèse 32 g.
« aussi lourd que 23 beaux melons ».
On aborde ici la mesure de masses exprimées en grammes.
En utilisant le trombone comme équivalent du gramme,
on veut aider les élèves à concevoir cette unité de masse
Le cahier à spirales
comme celle d’une masse très petite, comparable à pèse 120 g ;
la gomme pèse 32 g.
celle d’un objet familier. On vise également à favoriser
l’intuition de mesures diverses exprimées en grammes :
100 grammes, par exemple, c’est à peu près la masse
de 100 trombones.
La relation entre les deux unités usuelles utilisées Tu peux calculer ici :
de matière, n’est guère accessible à des élèves de CE1. la masse marquée de 1 gramme et celle d’un trombone courant
Mais cette notion de poids, malgré son lien avec la sensa- et par des estimations du poids de divers objets exprimé en g.
72563473_116-141-vert.indd 132 21/12/2015 18:57
tion (on peut souvent estimer si un objet est plus ou moins Activités préliminaires
lourd qu’un autre en les soupesant), doit aussi être distin- 1. Le plus gros n’est pas forcément le plus lourd
guée du volume, avec lequel elle risque d’être confondue. L’enseignant dispose de deux objets très différents par le volume,
mais le moins volumineux doit apparaitre très significativement
comme le plus lourd. On peut par exemple utiliser un gros
morceau de polystyrène et une pile plate (ou LR 20). L’enseignant
Activités Séquence 99 demande quel objet est le plus gros, puis quel objet est le plus
lourd. Les connaissances des élèves sur ces objets physiques
doivent leur permettre de répondre. Mais si des élèves n’étaient
Activités du haut de page pas surs, on les amènerait à soupeser les deux objets pour
Furet de 20 en 20 comparer leurs poids.
Si un seul furet a été mené lors de la sq 95 et s’il a commencé On conclura qu’un objet plus gros qu’un autre n’est pas forcément
à 506, il est souhaitable que celui de la sq 97 commence à 514, plus lourd et on pourra tenter une explication : dans le morceau
par exemple, c’est-à-dire à un nombre de la dizaine suivante de polystyrène, il y a plein de petites bulles remplies d’air, comme
(quand on compte de 20 en 20, la dizaine de départ détermine dans une mousse, tandis que, dans la pile, « c’est tout serré ».
celles qui seront ensuite rencontrées). 2. La balance Roberval
Partager en 5 (30 ; 45…) Celle-ci est appréhendée en anticipant la position des plateaux
Idem sq 96. Seuls les élèves qui en ont besoin utilisent avec les deux objets observés auparavant. Mais, préalablement,
une table incomplète. on anticipe la position des plateaux dans le cas où un seul objet
est posé sur un des plateaux de la balance, sans aucun contre-
1 et 2. Approche intuitive du g poids sur l’autre plateau. Les élèves schématisent sur l’ardoise
Préalablement à l’activité du fichier, on amène les élèves à compa- la position que prendront les plateaux avant que cet objet
rer des masses. Il s’agit d’abord de distinguer masse et volume. ne soit posé sur la balance (on propose trois modèles de
Il s’agit ensuite de relier ces expériences au fonctionnement schéma au tableau pour les deux déséquilibres et l’équilibre).
de la balance Roberval. On terminera par l’équivalence entre Dans un second temps, on procède de la même façon pour
138
Objectifs Partagez 50 jetons entre 5 enfants. Facile : 5 fois 10, 50. Table de 5
M
On donne 10 jetons à chacun. V
5 fois 1, 5
Dans la sq 100, les élèves apprennent à partager en 5 5 fois 2, 10
un nombre qui est ≤ 100 lorsque ce partage est exact 5 fois , 15
Partager 65 en 5 parts égales se fait facilement lorsqu’on Partagez 65 jetons entre 5 enfants. J’ai déjà donné 10 jetons à chacun.
5 fois , 25
5 fois , 30
se ramène aux partages de 50 et 15, ainsi que partager Combien faut-il encore en dessiner ?
5 fois , 35
80 en 5 parts égales lorsqu’on se ramène aux partages 5 fois , 40
de 50 et 30. Les décompositions du type 65 = 50 + 15 5 fois , 45 L
la « distributivité… », d’approfondir les connaissances en 136 écrire 75 = ... + ... au tableau. façon de calculer, en commençant par les centaines,
Objectifs
• Table de 4 (sans table vide)
Pour résoudre ce problème, Léo a calculé la différence entre 567 et 384. Sais-tu pourquoi ? Activités complémentaires
Je ne suis pas sûr
Calcule
du résultat
4
1. Impression par décalque
cette addition !
de la soustraction.
5 16 7 1 8 3
– 3 8 4 + 3 8 4 On distribue une photocopie semblable à la réduction
1 8 3 ci-dessous. Les élèves y écrivent leur prénom (c’est impor-
Calcule ces soustractions et fais la preuve à côté. tant pour la suite).
7 5 6 4 2 8
– 5 3 4 – 1 8 4
Calcule.
259 x 3 = 210 x 4 =
259 x 3 = 210 x 4 = PRÉNOM
259 x 3 = 210 x 4 =
2
Objectifs
• Tables de 2, 3, 4 et 5 (sans table vide)
diverses résolutions d’un même problème. Il s’agit 140 Tables de 2, 3, 4 et 5 (sans table vide) : idem sq. 92 avec les 4 tables. avançant ». Une soustraction convient également. id
(« En a, combien de fois b ? »). Ces problèmes constituent, On utilise des facsimilés de billets et de pièces pour simuler
avec ceux de partage équitable (« Quelle est la valeur un achat et le fait de rendre la monnaie. Un objet (un livre par
d’une part quand on partage a unités en b parts égales ? »), ex.) est étiqueté d’un prix (18 € par ex.) et un enfant qui dispose
l’un des 2 grands types de problèmes de division. Mais d’un billet de 50 € veut acheter ce livre à la maîtresse.
la 1re catégorie comporte elle-même 2 sortes de problèmes Si la maîtresse prend le billet de 50 € et donne seulement
selon qu’on s’intéresse au nombre de groupes complets le livre à l’enfant, est-ce équitable ? La réponse est négative parce
(« Avec 64 œufs, combien peut-on remplir de boites que le livre vaut 18 €. Et si la maîtresse prend le billet de 50 €
de 6 œufs ? ») ou, comme ici, au nombre de groupes et donne le livre et une pièce de 2 € à l’enfant, est-ce équitable ?
lorsqu’on inclut celui formé par le reste. Faire le bon choix Non, parce que l’enfant a donné 50 € alors qu’il repart avec
nécessite de bien comprendre la situation décrite. l’équivalent de 20 €. Et si la maîtresse prend le billet de 50 €
et donne le livre, une pièce de 2 € et un billet de 20 € à l’enfant,
est-ce équitable ?…
On dégage ainsi la stratégie : le client doit repartir avec l’équi-
valent du billet donné, équivalent qui s’obtient en ajoutant la
Activités Séquence 105 monnaie nécessaire au prix de l’objet. Un autre exemple est traité.
Remarque : avant d’être menée collectivement, cette activité
Activités du haut de page peut l’être par groupes de 2 enfants, afin qu’ils dégagent
Partager en 5 (décomposition non sollicitée) progressivement les conditions d’une transaction équitable.
Quelques cas sont proposés < 50 pour permettre un « échauffe- L’enseignant distribue à l’un des élèves de chaque groupe
ment ». Le nombre est écrit au tableau. Les élèves qui peuvent une photocopie d’un livre avec son étiquette 18 € ainsi
répondre directement le font ; les autres écrivent sur leur ardoise qu’un facsimilé de billet de 50 €, l’autre élève disposant
75 = 50 + 25, par ex. La validation se fait immédiatement après de divers facsimilés de monnaie.
en explicitant le calcul. Activité sur le fichier
Tables de 2, 3, 4 et 5 (avec interrogation 16 = … x 4) Collectivement, on commence par simuler la façon dont
Idem sq 92 avec les 4 tables. la monnaie est rendue lors d’une transaction comme celle qui
146
assez ; avec 2 € de plus, ça a une valeur de 49 €, etc. Finalement, Remarque : à strictement parler, la réponse numérique 7 corres-
Nina va repartir avec l’équivalent de 37 + 13 = 50 € ; la transac- pond au nombre minimum de wagons nécessaires.
tion est donc équitable.
2. Problèmes divers
Les élèves résolvent ensuite de façon autonome les 4 tâches
1. Addition de plusieurs longueurs afin de déterminer une
proposées et ils complètent les additions à trous et les soustrac-
longueur totale.
tions proposées. Certains élèves feront d’eux-mêmes le lien entre
ces différentes activités, mais il est dans tous les cas souhaitable 2. Addition répétée de 6 (132 fois 6 €) qui nécessite l’emploi
d’organiser une synthèse permettant de dégager que : de la multiplication.
1°) Dans les différentes additions à trous le 1er nombre est le 3. Recherche de ce qui reste après un retrait connu d’une quan-
prix de l’objet et le 2e nombre la valeur du billet donné dans tité connue.
l’une des transactions du dessus. 4. Problème de répartition de a unités en groupes de même
2°) Compléter les additions à trous, c’est chercher les nombres taille b où l’on cherche le nombre de groupes (« En a, combien de
permettant que les transactions correspondantes soient fois b ? »). Cas où l’on recherche le nombre de groupes complets
équitables. (même structure que le problème de l’activité 1).
3°) Une autre façon de résoudre ces problèmes consiste 5. Partage en 2 d’une somme d’argent donnée.
à chercher la différence entre la valeur du billet donné et le prix Voici un exemple de résolution du problème 5 en faisant un
de l’objet : on a donné plus d’argent qu’il fallait, combien schéma : l’élève dessine 2 chaises et forme la somme de 76 € en
de plus ? choisissant des billets et des pièces qui permettent une répar-
tition en 2 parts égales (d’autres élèves cherchent d’emblée la
2. Problèmes divers
moitié de 76).
1. Problème de répartition de a unités en groupes de même
taille b où l’on cherche le nombre de groupes (En a, combien
de fois b ?).
2. Problème de recherche de la valeur d’une partie d’un tout
connaissant ce tout et l’autre partie.
147
Objectifs
(sans table vide)
(la grandeur des deux disques). On s’efforce ainsi d’amener Dessine pour que le trait rouge soit un axe de symétrie.
C
O
les élèves à dépasser la catégorisation perceptive des solides : C
un cylindre peut être très plat, comme une pièce de
monnaie, ou longiligne, comme une baguette de bois ronde. C
1
1
1
Calcule. Remarque
142 x 7 = 304 x 3 = On évitera de jeter les cylindres construits par les élèves,
142 x 7 = 304 x 3 = car ils seront réutilisés au début des deux autres séquences
142 x 7 = 304 x 3 =
sur les solides (sq 108 et 112).
170 x 5 = 235 x 4 =
170 x 5 = 235 x 4 =
170 x 5 = 235 x 4 =
3
Tables de 8, 9 et 10 (sans table vide) : idem sq. 92 avec ces
3 tables.
Partager en 5 (décomposition non sollicitée) : idem sq. 102.
1 Expliquer pourquoi le cylindre construit ressemble plus au cylindre C exige de parler de sa « hauteur » et des 2 disques sur
lesquels il repose à plat : on les appelle les « bases » du cylindre. Ce type de séance aide plus généralement les élèves à
dégager la notion de solide en analysant l’un d’eux, le cylindre « dans tous ses états » : très aplati, très allongé, etc.
143
Activité complémentaire
Support pour d’autres problèmes de symétrie. Figures à tracer par l’enseignant.
72563473_142-164-vert.indd 143 21/12/2015 15:00
149
2 17 1 86 215 x 4 = 90 x 5 =
x 4 x 5 208 x 3 = 87 x 5 = aux élèves comment le calcul se déroule. Le fait que la retenue
se fasse sur les doigts est justifié ainsi : au CE2, on apprendra
217 x 4 =
à faire des multiplications par des nombres à 2 chiffres et ça
217 x 4 = ne sera plus possible d’écrire la retenue. Comme dans le cas
217 x 4 = de l’addition et de la soustraction, on sera attentif à dire,
186 x 5 =
dans un premier temps au moins : « 6 fois 4 dizaines, 24 dizaines »
186 x 5 = plutôt que : « 6 fois 4, 24 ».
186 x 5 =
2
Activités sur le fichier
On reconnait tout d’abord le calcul qui vient d’être fait.
Mme Dixcentimètres a tracé une ligne brisée entre les points A et B.
Vérifie la longueur de chacun des traits. Il est achevé. Les élèves sont invités ensuite à calculer 102 x 9
A sous forme d’addition et de multiplication. Après correction
(en insistant sur le fait que la seule différence est qu’on fait
la retenue sur les doigts), les élèves traitent les autres exemples
de façon autonome.
3
elle est faite sur les doigts. Cela est justifié aux élèves : au CE2,
ils apprendront les multiplications par des nombres à 2 chiffres et,
pour des questions de lisibilité, ça ne sera plus possible de l’écrire.
2 On confronte 2 organisations différentes du même calcul qui sont celle du calcul écrit en colonnes et celle du
calcul mental. À droite, 1 cas au moins de multiplication peut être calculé sans la poser (90 x 5). Prendre conscience
qu’on trouve le même résultat en la posant n’est pas inutile non plus.
145
Activités complémentaires
72563473_142-164-vert.indd 145 21/12/2015 15:00
151
Objectifs a Avec ton matériel en carton (à la fin de ton fichier), construis le tétraèdre.
On poursuit l’apprentissage des propriétés des solides En grec ancien, « tétra » veut dire « quatre ». Pourquoi ce nombre ?
C
C
seulement à partir d’images en perspective, il leur serait
difficile de faire les analyses qui leur sont demandées.
On remarquera enfin que les 3 sommets de chaque face
du solide en carton sont dénommés par des lettres,
ce qui facilitera les échanges sur les sommets du solide,
les faces et les arêtes.
Les élèves doivent notamment déterminer les proprié-
tés principales des tétraèdres, d’une part en cherchant Ses 4 sommets sont indiqués par les lettres A, B, C et D. Montre chacun d’eux.
ce que les tétraèdres représentés ici ont en commun Montre la face ABC, la face ABD. Quelles sont les autres faces ?
et d’autre part en les comparant avec les cylindres. Ils sont Combien le tétraèdre a-t-il de faces ?
alors amenés à s’intéresser au nombre et à la forme des Quelle est la forme des faces ?
Le trait AB s’appelle une arête du tétraèdre. Quelles sont les autres arêtes ?
faces et à des propriétés physiques comme la « stabilité »
(à la différence des cylindres, les tétraèdres ne roulent Combien le tétraèdre a-t-il d’arêtes ?
2
pas). De ce fait, la notion de face prend d’emblée un Partager en 5 (décomposition non sollicitée) :
idem sq. 102.
1 et 2 Plusieurs propriétés du tétraèdre peuvent être formulées (en dégageant les traits communs aux divers exemples et
par comparaison avec le cylindre) : il a 4 faces, toutes sont des triangles, il ne roule pas… C’est l’occasion de s’interroger
153
Objectifs Prends ton compteur en carton, complète comme Picbille et nous, puis colle les couvercles.
l’unité est le gramme (dès cette sq) puis le mètre (sq 110). 1
Dans ces deux contextes, le millier fonctionne socialement Partager en 2 (consigne orale) : les élèves qui en ont besoin disposent de leur table de
moitiés vide. La consigne est orale (« 34 partagé en 2 », par ex.). Les élèves qui peuvent
1 Les couvercles des caisses, comme ceux des boites et des valises, sont en fin de fichier.
Le compteur des élèves ne comporte que 3 chiffres, mais ils ont vu d’autres compteurs,
répondre directement le font ; les autres écrivent sur leur ardoise 34 = 30 + 4. La validation kilométriques par ex., et l’introduction de l’écriture chiffrée du nombre 1 000 ne pose
comme « grande unité » : on dénombre les kilogrammes 148 se fait immédiatement après en explicitant le calcul.
Objectifs Observe.
donner une intuition des longueurs exprimées avec cette Depuis son point de départ, quelle distance ce marcheur a-t-il parcourue ? 6
grande unité de mesure (3 km, c’est long, par exemple, Sais-tu comment on appelle le plus souvent cette longueur ? 5
Activités
Soustractions (102 – 6 ; 302 – 6) : les élèves disposent de leur carton avec des files de boites, et l’enseignant commence par proposer successivement des 1 Introduction du km comme P
Séquence 112
cas du type 102 – 6 ; 302 – 6 ; 702 – 6 (on retire moins de 10 à un nombre se situant au tout début d’une centaine). Ces derniers cas se calculent comme le 1 000 m et mise en relation avec L
1er par retraits successifs, « en reculant » sur la file des nombres : 702 – 2 = 700 et 700 – 4 = 696. Des cas du type 804 – 7 sont ensuite proposés directement. des distances familières. l
150 Partager en 2 (consigne orale) : idem sq.111. S
a Calcule ces opérations « à la main », puis vérifie tes calculs avec la calculette.
b Mets-toi avec un(e) camarade. L’un(e) calcule avec la machine, l’autre sans. On s’attardera aussi sur la fonction de la touche C (ou ON/C) :
Qui va le plus vite pour effectuer ces calculs ?
elle permet d’effacer le nombre écrit sur l’écran (c’est comme
60 x 4 = 30 + 20 + 50 + 80 = 8+2+6+4=
5 + 5 + 10 + 9 + 1 + 7 = 203 x 3 = 612 – 400 =
« Correction ») et de revenir à 0.
Même activité en échangeant les rôles. Activités avec le fichier
3 x 70 = 3+7+1+9= 405 x 2 =
8 + 2 + 10 + 5 + 5 + 6 = 60 + 40 + 100 + 29 = 876 – 300 = Après la 1 re partie de l’activité, l’enseignant provoque
1 une discussion : on peut bien sûr se tromper dans les calculs
Mme Dixcentimètres a tracé une ligne brisée entre les points A et B. « à la main ». Mais si on fait la moindre erreur de touche, le calcul
n’est pas celui qu’on voulait. L’enseignant peut mettre en scène
A
cette erreur en reprenant un des calculs demandés sur le fichier.
Par ex., il tape 548 + 359 au lieu de 248 + 359 et montre
le résultat 907 (au lieu de 607 « à la main ») : que s’est-il passé ?
La 2e partie de l’activité se déroule en deux phases. Après
la première, on fait un bilan qui amène à formuler que tous
B ces calculs sont très faciles : pour les additions par exemple,
Les fourmis rouge et grise partent du point vert. La rouge va en A et la grise va en B. on peut utiliser des couples de nombres dont la somme est 10
La fourmi rouge va parcourir cm et la fourmi grise va parcourir cm. ou 100. Dans tous ces cas, il vaut mieux calculer « de tête ».
De quel point devraient-elles partir pour parcourir la même distance ? Dessine ce point M.
Pour trouver la position du point M, je
2
Partager en 5 (consigne orale) : les élèves qui en ont besoin disposent de la table vide de la page 162.
La consigne est orale (« 85 partagé en 5 », par ex.). Les élèves qui peuvent répondre directement le font ;
les autres écrivent sur leur ardoise 85 = 50 + 35. La validation se fait immédiatement après en explicitant le calcul.
Soustractions (102 – 6 ; 302 – 6) : idem sq. 112.
1 Vérifier avec une calculette des calculs faits « à la main ». Un écart éventuel
entre les résultats des deux calculs peut toutefois provenir d’une erreur de
« frappe ». En b , on comprend que la calculette n’est pas toujours le moyen
le plus rapide de calculer.
151
Activités complémentaires
72563473_142-164-vert.indd 151 21/12/2015 15:00
157
on fait comparer le pavé que les élèves auront construit c Tu viens de mesurer 3 arêtes. Elles sont de longueurs différentes.
Peux-tu trouver une arête qui aurait une autre longueur que ces trois-là ?
aux deux autres solides abordés jusqu’ici (cylindres et d Prends ton équerre ou le calque avec le dessin d’un angle droit.
Cherche s’il existe des angles droits sur les faces de ce pavé.
tétraèdres). On cherche notamment à approfondir les Sur ton pavé, indique-les comme ceci :
notions géométriques de « sommet », « face », « arête ». Un pavé dont toutes les faces sont des rectangles s’appelle un « pavé droit ».
Idem sq 113. c Le patron B permet de former un pavé droit régulier qu’on appelle un
2
Partager en 5 (consigne orale) : 1 à 3 La comparaison avec le tétraèdre et le cylindre porte sur le nombre de faces, d’arêtes, de sommets et la forme des faces. En 2 ,
idem sq.113. reconstitution mentale du passage d’un patron au solide et cas particulier du cube. En 3 , tableau permettant de résumer les principales
100 = 1 000 =
4
4 Chercher les décompositions de 100 en quatre nombres ou moins, à l’aide des nombres 50, 25, 20 et 10. La même
tâche est ensuite proposée avec 1 000, que l’on décompose à l’aide de 500, 250, 200 et 100.
153
Activités complémentaires
72563473_142-164-vert.indd 153 21/12/2015 15:00
159
Objectifs
• Soustractions (104 – 96 ; 304 – 296)
etc. sur la première ligne et « thon », « autruche », etc. Quel est l’animal qui peut vivre le plus longtemps ?
dans la première colonne) et celles qui sont données Range ces animaux du plus lourd au plus léger :
pour chaque animal au bas des cartes documentaires. Range ces animaux du plus petit au plus grand :
Pour un même animal, alors que les informations sont
R
1
organisées verticalement sur sa carte documentaire, 1
elles sont demandées sur une ligne du tableau. De plus, Problèmes À résoudre sur le cahier
l’ordre des données dans le tableau n’est pas le même Réponds (tu peux faire un schéma, écrire une égalité ou expliquer ta solution).
que celui des cartes documentaires. 1. Pour son anniversaire, 2. La piste de course d’un stade 2
le grand-père d’Amélie lui donne 4 €. a une longueur de 326 m.
Dans la sq 116, les élèves sont comme d’habitude conduits Amélie les met dans sa tirelire. Un coureur fait 3 fois le tour
Maintenant, elle a 31 € dans sa tirelire. de la piste.
à comparer diverses résolutions d’un même problème. Combien avait-elle d’argent Combien de mètres a-t-il parcourus ?
Il s’agit, connaissant l’horaire de départ d’un évènement avant son anniversaire ?
2
ainsi que sa durée, de déterminer son horaire de fin et, Les tables de 2 à 10 (début pour 6 à 9) : l’interrogation porte sur l’ensemble des résultats de tables connus.
Soustractions (104 – 96 ; 304 – 296) : les élèves disposent de leur carton avec des files de boites et l’enseignant commence par proposer
successivement des cas du type 104 – 96, 304 – 296 , 704 – 696 (le nombre de départ est au tout début d’une centaine et la différence < 10).
1 Remplir un tableau à double entrée
et ranger des grandeurs par ordre
croissant ou décroissant.
P
(t
L
2. Problèmes divers
veut dire : 8 h 60 min c’est 9 h, alors 8 h 65 min c’est 9 h 5 min.
12/2015 15:00 1. Problème de recherche de la valeur initiale lorsqu’on connait
72563473_142-164-vert.indd 155 21/12/2015 15:00
Paris
161
204 x 4 = 1 03 4 53
204 x 4 = x 7 x 2 I
204 x 4 =
3 4
Pose et calcule.
R
423 + 528 = 92 + 647 + 235 = = =
1
156
un rasoir
un mixeur 60 €
un aspirateur
20 €
58 € 20 €
une cafetière
un fer à repasser
un sèche-cheveux 42 €
50 €
18 €
1. Mme Leroy a acheté 2 objets et a dépensé 100 € exactement. Quels sont ces objets ?
162
12/2015 15:00
En colonie de vacances,
72563473_142-164-vert.indd 157 21/12/2015 15:00
1. Au pied du drapeau, un message lui demande d’aller au sapin par le plus court chemin.
Par où doit-elle passer ?
2. Au pied du sapin, un message lui indique d’aller au rocher en passant par le banc.
Combien de mètres doit-elle parcourir ?
3. À partir du rocher, elle peut aller dans 5 autres lieux. Range-les du plus proche
au plus éloigné : 1) l banc : 100 m. 2)
4. Quand on est dans la maison, qu’est-ce qui est le plus éloigné : le drapeau ou le banc ?
de combien de mètres ?
163
= + + = + + = + + = + +
= + + = + + = + + = + +
= + + = + + = + + = + +
164
Première série
Carton n° 1 Carton n° 2
Carton n° 3 Carton n° 4
165
Carton n° 3 Carton n° 4
Troisième série
Carton n° 1 Carton n° 2
Carton n° 3 Carton n° 4
166
A 12 + 30 A 5 + 69
B 34 + 18 B 14 + 70
C 15 + 77 C 28 + 36
D 63 + 9 D 9 + 15
E 16 + 6 E 27 + 27
F 31 + 31 F 36 + 58
Carton n° 3 Carton n° 4
A 59 + 8 A 14 + 42
B 50 + 47 B 26 + 50
C 18 + 9 C 8 + 88
D 28 + 49 D 17 + 29
E 32 + 15 E 43 + 43
F 13 + 44 F 7 + 19
Cinquième série
Carton n° 1 Carton n° 2
A 15 + 28 A 8 + 57
B 33 + 60 B 21 + 14
C 11 + 52 C 36 + 59
D 7 + 16 D 25 + 50
E 24 + 29 E 9 + 16
F 46 + 27 F 27 + 18
Carton n° 3 Carton n° 4
A 34 + 34 A 35 + 36
B 49 + 9 B 72 + 9
C 6 + 12 C 11 + 50
D 40 + 38 D 23 + 28
E 23 + 75 E 64 + 27
F 19 + 29 F 8 + 13
167