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ANNEXE VI

À «DANSE DU AVANT-PROPOS
SERPENT DEVANT LE CONSEIL DE GENÈVE )
Ce texte inédit rédigé sur six
non datés a probablement été composé feuillets dactylographiés
en
dans les premiers mois de l'année 1934 : 1934 et sans doute
Journal du début de l'année 1934 exprimentcertains passages du
de semblables pré
occupations. Les conditions de la composition de ce texte furent
l'isolement, la détresse physique et psychique : la souffrance
poussait alors Catherine Pozzi à consommer de l'éther, de la
morphine, de l'opium. Par ailleurs, la pensée développée dans
Peau d'Ame n'avait pas atteint le point d'achèvement souhaité.
Aussi la malade était-elle plus que jamais hantée par le temps
compté. Ces différentes circonstances la poussèrent vraisembla
blement àrédiger un texte court en prise sur l'actualité poli
tique. Sans doute souhaitait-elle par là même présernter une syn
thèse de sa pensée qui fût accessible au lecteur. Quoi qu'il en
soit, la « Danse du serpent devant le conseilde Genève »est un
texte dense et déconcertant.
Claude Bourdet, le fils de Catherine Pozzi, familier de I'uni
vers intellectuel de sa mère, fut lui-même conscient des difficul
tés de lecture posées par ce texte et s'en ouvrit, en 1935,
quelques mois après la mort de sa mère, dans une lettre à Jean
Paulhan : «je comprends aisément que sans la rigueur de sa théorie
de l'âme, la "danse" quien était une sorte de "fruit politique" vous ait
semblé très gratuite l, » Néanmoins ce texte, en dépit de sa diffi
culté, est séduisant par son pouvoir synthétique, Son sens de la
formule, son aptitude à théâtraliser des abstractions et sa
dimension prophétique.
Audébut de la « Danse » sont données, tel un postulat, les
définitions de l'âme et de l'esprit. Si, ainsi présentées, ces deti
nitions ont pu paraître arbitraires àJean Paulhan , elles sont
cependant >aboutissement de plus de vingt années d'interroga
tions et de lectures. Catherine Pozzi s'est efforcée de redonner
un sens à l'âme, « ce vieux nom du souffle », ayant recours àcette
1. Voir lettrede J. Paulhan du 30octobre 1934.
2. P. Valéry, Caliers 1, Paris, Gallimard, coll. « la Pléiade», 1973, pp.
1203-1204.
193

délaissée etdiscréditée par le vingtième siècle, pour


notion,
problèmes de I'identité personnelle, du sujet et de la
poser les I'univers, de la liberté et de l'aliénation.
perception de mais opiniâtre, elle s'est nourrie de
Autodidacte impatiente d'Averroès, d'Emerson, de
Platon,
d'Aristote, de Plotin,
revivant les interrogations de l'histoire de la
William James,
réflexion syncrétique a également puisé dans
philosophie.. Sa Catherine
Pozzi s'est, en particulier, interrogée
le bouddhisme : problématique, mode de
longuement sur le nirvana, notion catégories
délivrance situé aux limites de la pensée, hors des médité
mondaines et de la logique humaine. Par ailleurs, elle a
fondements est
lapensée de la pianiste Marie Jaël, dont un des
I'interaction constante des fonctions physiologiques et de l'es
prit, et elle s'est beaucoup intéressée au développement de la
génétique ainsi qu'aux dernières découvertes de la physique: la
remise en cause de l'opposition traditionnelle du pondérable et
de l'impondérable est venue confirmer son intuition d'une unité
du corps et de I'esprit.
La place que Catherine Pozzi accorda dans son univers intel
lectuel à 1I'hérédité n'a rien d'étonnant lorsqu'on se souvient
combien la réflexion sur l'hérédité fascina le dix-neuvième et le
vingtième siècle et quels fantasmes elle alimenta. S'il est diffici
lede distinguer et de mesurer avec exactitude les influences dif
fuses qui purent s'exercer sur Catherine Pozzi, on peut néan
moins rappeler Iémotion que la jeune femme éprouva àla lec
ture de L'Hérédo de Léon Daudet où elle crut reconnaître la for
mulation de ses propres intuitions. Elle partage avec l'auteur de
L'Herédo la conception d'une mémoire héréditaire, et l'on ne
peut manquer de relever de troublants échos dans leurspropos:

Nos sens sont des intermédiaires entre le noi et le dehors.


Dansle moi dort ou somnole la continuitéde la famille, compa
rable àune suite de portraits étagés dans l'obscurité, de portraits
reliés, trait pour trait, aux parcelles de notre individu. Qu'une
perception auditive, visuelle, gustative, olfactive, tactile, vienne
eclairer une parcelle de notre conscienceet voici laparcelle héredt
taire qui frémit et s'illumine àson tour, avec un territoire circon
l'intensite du
vO1S1n plus ou moins grand, plus ou moins net, selon
choc'.

Librairie Nationale, 1916, p. 40.


I. L. Daudet, L'Hérédo, Nouvelle
194

L...] un jour précis,


clairement et dont précisément je me
tion assez pleine,distinctement conscience,
que résonnaient
souviens,
en éprouvant une
j'eus
octaves de sensations pareilles dans cette sensation précisesensades
auparavant reçues auparavant - et
dans ce lieu le même
Je pus et par de mêmes longtenps
clairement et choses.
tion énorme donnée au distinctement
présent par ce pareil connaitre l'amplifica
Je me connus, faite
d'un orchestre de quantum passé. [...]
dans le temps mais musiques
sentes venaient de mon persistantes comme des parfums; leséchelonnées
plus pré
seul passé; les plus
du passédes autres...
l'Hérédité 1, importantes venaient
Lamise en
ne qui le relie évidence l'àinscription de l'être dans une chai
de
às'opposer
étroitement ses ancêtres incita Catherine Pozzi
résolument àcertains t¿nors de la vie littéraire, tels
les surréalistes qui
passé, tel André Gide prétendaient pouvoir faire table rase du
avec lequel elle s'est livrée à
passes d'armes dans son Journal ou dans Peau quelques
André Gide s'est égaré dans les voies d'un d'Ame. A ses yeux,
raisonnement erro
né : en effet, l'apologie du dénuement a conduit
lauteur des
Nourritures terrestres àcélébrer la disponibilité de l'âme, délivrée
de tout système préconçu et abandonnée àla jouissance de
chaque instant nouveau. Catherine Pozzi n'a vu dans ce pré
cepte qu'une quête pathétique vouée àl'échec puisque toute
sensation nous relie àd'autres temps et qu'il n'est pas de sensa
tion sans passé.
Par une formule elliptique et volontairement familière,
Catherine Pozzi a posé I'équation de l'être vivant : homme
= « vieille ûme sur esprit neuf?». Elle représentait l'âme comme
une spirale animéequi figure d'être en être, comme un serpent
quiglisse à travers le temps - de là, le titre du texte, « Danse du
ambivalente :
serpent... »-, et elle en a donnéune définition
Corps dusentir sans lequel le monde serait pour nous sans cha
couleur,
leur, sans parfum, sans musique, sans saveur, sans
permet de sen
T'âme est également porteuse de l'hérédité. Elle
tir, mais enferne l'homme dans son héritage. Se pose donc le
libérer de son héré
problèmne de laliberté. Est-il possible de se

1927. BN.
1.C. Pozzi, Journal inédit, 29 janvier
avril 1931. Archives Catherine Bourdet.
2. C. Pozzi, Journal inédit, 14
195

d'histoire ?
dépouiller de sa personne de passion et
ditéet de se I'hypothèse suivante:seule la sainteté, qui
Catherine Pozziiémit personnelle, cet obstacle à l'amour
annuler la charge dernière
aspire à d'échapper à l'âme en tant que cette
divin, permettrait l'histoire de la race. Mais: « Où est le saint ?
de
estle réceptaclesaint ? Sl n'est plus personne, est-il quelgu'un'?»
Plutôt, qui est le pour Catherine Pozzi au terme de
L'énigme est restée entière
son existence.
de la « Danse du serpent devant le conseil de
L'écriture
trouvéun champ d'application
Genève » nousmontre qu'elle a
définitions et ses interrogations dans l'observation du
à ses l'accomplissement de la logique
monde des années 1930 qui vit puissance de lAllemagne
totalitaire stalinienne et la montée en
ainsi que >'impuissance de la Sociétédes Nations quisié
nazie apparaît-elle comme le déve
geait àGenève. Aussi la « Danse »
par la diariste:
loppement d'une pensée clairvoyante notée
Je voulais dire aussi que l'Allemagne actuelle est le pays de
I'âme,
la Russie le pays de l'esprit,
et donctoutes deux inhunaines 2.

De telles références àl'actualité sont rares dans le Journal de


Catherine Pozzi ou tout du moins ne s'y expriment pas directe
ment; elle-même l'a reconnu dans un passage du Journal où
s'avouent la reconnaissance des dérives d'une mystique de la
puretédu sang et de la race en mêmetemps que l'impuissance
àconcevoir un remède humain àla tragédie prévisible:
Fin du cahier. Je ne serai pas de la révolution, je me sens
mourir avant l'apocalypse présente. Je ne saurai pas qui a tue
Stavisky. Sans doute, mes feuilles n'auront aucun intérêt puis
qu'elles n'auront même pas mentionnéces choses. Et pourtant,
elles en sont pleines... Tout se ramène àla querelle de l'Ame et de
T'Esprit. L'une règne en Allemagne avec les théories du sang,
I'autre est là où quelqu'un s'efforce d'agir tout seul (mais il ne sait
que ce n'est pas possible, mais il ne sait - Aragon, Picasso

1.C. Pozzi, Journal 1913-1934, p. 659 (14 au 15 novembre 1934).


2.C. Pozzi, Journal inédit, 25 février 1934. Archives Catherine Bourdet.
196

qu'il n'y a pas d'homme seul outre


peindra pas « son »tableau, même Adam, que l'homme seul ne
et
jusqu'à faire hurler le 8r0g0, s'il
n'a dix mille générations de pères...).
Pour combattre ceux qui ont choisi
dité, les Nazis, il faudrait une armée de d''être fideles à l'héré.
saints,
l'esprit. Ce qu'on appelait :« des gens sans des gens sans nom:
des gens sans passé, donc sans passions. aveu »... Il faudroit
Non pas les
d'André Gide qui croit être libre, qui est
mené par 10000 élèves
tions de morts '. généra-
Si la réflexion proposée dans le
«Danse du serpent devant le conseilcourt
« essai politique» de la
de Genève » est grave, son
ton n'est nullement pesant. Ilest en réalité
de celui adopté dans Peau d' Ame : on est étrangement proche
emporté d'une
à une exclamation sans quaucune place ne soit question
laissée aux
temps morts. Entraîné dans le cheminement d'une démonstra-
tion étourdissante placée sous la tutelle du Platon du Phédon et
ponctuée à mi-parcourspar une Chimène cornélienne tourmen
tée, le lecteur est déstabilisé de bout en bout dans cette énigma
tique « Danse ». «Mais la danse et le chant sont où existe l'infini,
l'esprit. Quesi des idées ne dansent pas, c'est qu'elles sont encore trop
bas... »

Pozzi, Journal 1913-1934, p. 644 (24 mars 1934).


1. C.
Claude Bourdet à J. Paulhan de 1935.
2. Lettre de 1913-1934, p. 625 (14 juillet 1933).
Journal
3. C. Pozzi,
GENÈVE !
DANSE DU SERPENT DEVANT LE CONSEIL DE
«Qu'est-ce qui fait que le corps est vivant?
-C'est l'âme. - En est-il toujours ainsi?
- Comment ne le serait-il pas? dit Cébès 2. »
(PLATON)

On peut convenir d'appeler Ame tout ce qui, dans un indi


vidu quelconque lui a ététransmis par ses générateurs/: ceci
sans aucune théorie.
En ce sens, si le petit poulet casse la coque de l'euf, ce mou
vement étonnant; si le monsieur se tiernt debout, ce mouvement
improbable; c'est qu'ils ont une « ¢me ».
Ame,montage pré-établi. Qu'on doit être bien dans un Suf,
sous les membranes coquillières, suspendu sur la cavitéamnio
tique en hamac, pliédans la posture du rêve.
Pourquoine pas poursuivre le rêve?
Pourquoi casse-t-il la coquille?
Parce qu'il aune âme, dit Cêbès.
Ame, organe du Passé.
On conviendra, d'autre part, sans philosopher aucunement,
d'appeler « Esprit » tout ce qui ou plutôt le très peu qui dans un
individu quelconque, ne lui a été transmis par aucun généra=
teur.
Est-ilbesoin de dire que, provisoirement, cela ne doit repré
senter, quune HYPOTHÈSE?- L'on parle le Langage du labora
toire 3
Cependant la moitié de l'Europe y est accrochée, et les plus
éclatants artistes agissent comme délégués du présent pur. L'on
peut même dire que l'art actuel, des surréalistes aux peintres
«créateurs » et à Gide, représente cet esprit, c'est-à-dire, celui
qui n'apas d'ancêtres, le délié, le libre. le « Premier ».
Quand dans le beau texte de l'Enfant Prodigue le héros
Gidien annonce qu'il est seul : « I'ai tout balayé!.. c'en est fait!

I. Ce texte conservédans les archives de Catherine Bourdet - fut


rédigé sur six feuillets dactylographiés et non datés.
2. Platon, Phédon (105c-105e). différents d'un
manuscrit. Nous avons utilisé deux corps
J. Ajout dactylographiéet les
même type decaractères afin dedifférencier le texte
Corrections postérieures de C. Pozzi.
198

je me
dresse nu
chose que ceci : lessur la terre vierge ! ... >» il ne déclare
pour rien. hommes précédents ne comptent, pasen autre
moi
l'esprit est
origine absolue.
Or donc tout État
la contempteur
génétique), est dévoué du passé (et
à l'esprit. Russie. contempteur de
Russie Tout Etat serviteur de la race,
quitransmettent, du sang, des
Allemagne, est dévoué àl'«
facteurs
Cest un peu gros mais âme ».
3lignes rigoureusement vrai.
Lalutte entre I'Ame et
puisse exister au monde. I'Esprit est la plus grande lutte qui
Elle trouve son milieu le
mieux
laboratoire àl'état type dans le saint. défini, son expérience de
Cependant, voici que, pour la première fois, elle va être la
lutte d'une part des vivants de la planète contre l'autre partie.
Mais ils ne le savent pas.
Ils croient se battre tant pour les
frontières, tant pour des ins
titutions ou contre, tant pour des classes ou contre.
Il y aurait quelque curiosité àobserver leurs réactions si on
leur démontrait que leur lutte, multipliée par autant d'unités
hommequ'on voudra, est la lutte de celui quicroit qu'ilest fait
d'hommes précédents et qui l'accepte contre celui qui ne veut
être fait que de soi seul.

N'être fait que de soj est d'ailleurs une constitution si étran


ge, siinconnue, et crie àce point contre la vie, que le parti de
I'ESPRIT a évitéde juste la catastrophe àlui promise, périr, sil
n'avait trouvéun moyen curieux de réconcilier la multiplicité et
la solitude.
somme dans le
Défiant I'idée que tout un chacun était une
fût une somme dans
temps, ila bien vouluaccepter que chacun
l'espace. ajouté ses co-plan
Il s'est dévêtu d'ancêtres, mais il s'est
taires.
famille disparaissait.
Le Komsomol a paru comme la
2 lignes de ses
généalogies:
En face, le parti de l'âme est occupé
saauts de
concernant les
trois suivantes,
1. Cette indication et les
parC. Pozzi.
lignes, ont étéajoutées à la main
199

Derby» par «Godolphin Arabian » par...par...


vainqueurr du éteindre les lignées
« Echippus; et à proscrire ou
par... parc'est-à-dire les individus porteurs de morts bigarrés.
impures,
3lignes

a raison?
Et maintenant.... ; quiréalité?
Quel partiest fondéen de l'âme, est le parti du
Quel parti, celui de l'esprit, celui
bonheur ?
annulerait les questions
La réponse à la première question leursréponses.
de réalité et de félicité, car elle implique
Malheureusement, l'on démontre que ce qui est fondé en
bonheur. Et la raison
réalitéest ce qui ne peut pas être fondé en
affaire.
n'a plus quàrenoncer àsoi dans cette
2 lignes
Le réel......
Réel l'esprit, ou réelle l'âmne?
L'on va recourir à la science n'est-ce pas;c'est elle qui dépar
tage toutes les opinions ànotre époque.
Hébien (ah, elle est jolie la justice) la science donne l'¾tre
précisément àcelui des partis qui se soucie le moins d'elle.
Scientifiquement, ce qui est « réel », ce n'est pas I'Esprit, cC'est
=Âme.
Ce qui est réel c'est àdire ce quiest donné dans I'expérien
ce ce n'est pas l'individu sans passé : c'est la sommation d'indi
vidus resserrée dans chaque vivant mais décelable en géné
tique, ce qui est réel, cest le monstre d'années dormant au
noyau de chaque cellule et mêlant des caractères ennemis.
Rodrigue dans mon cSur combat encor mon père'»....

Le support de cette âme énorme et microscopique est un


filament trèscolorable aux réactifs que les étudiants d'histologie
manipulent et qu'il n'est pas inélégant, après tout, de recon
naitre pour le fil de la Parque. Mais c'est aussi, encore et surtout,
le sang, sur lequel on fait de si beaux travaux que la Biblen'avait
pas attendus.
Scientifiquement, par contre, rien, aucun élément connu,
1. Corneille, Le Cid, Acte IIL, scène 3 (vers 814).
200

aucun élément, même dont on puisse


peut faire conclure à la
réalité (laïque) deenvisager l'existence, dene
l'actuel absolu, du sans-famille, l'esprit, cest-à-dire
du pur. sansS-histoire, sans-précédent,
ln'appartient pas àcet univers.
On ne le nie pas ; on n'écrit
pas
quln'appartient pas àcet univers.quil soit impossible: on écrit
Cing siècles avant notre ère le
assurait que le lieu d'un homme sansbouddhisme sans
passén' était pas cethéologie
et il n'y a rien àajouter à sa monde
démonstration.
Comment l'esprit-sans-passé d'aujourd'hui, celui du
et de la troisième Russe
internationale,
l'espace du bodhisattva et du saint?
ne sait-il pas qu'il
appartient à
Ce serait donc trop exiger de
l'occident que la cohérence.
Que si l'on quitte la
« bonheur » il en va de question «réalité » pour la question
façon
bonheur, l'idée même «bonheurdifférente. Il ne peut y avoir de
» est intenable, pour un
fait, fût-ce en partie, d'autres que lui. vivant
Car, « bonheur »implique «
vidus n'est pas libre. On donneliberté », et une somme d'indi
l'âme; mais on le voue au malheurIl'existence laïque au parti de
indéfini.
La moitié des hommes de la
>'autre moitié, afin qu'un état de planète va donc se jeter contre
prouve quil est contraire à la bonheur existât dont la science
dont la logique formelle annexe deconstitution du protoplasme;
la science démontre
pas lieu dans l'univers, mais
que la raison
quiln'a
sion de tout autre
possible pour le BONHEUR. reconnaît l'exclu
à

Est-il utile de dire encore que ce


sera un conflit
religieux?
CK

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