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Systèmes interactifs multicritères d’aide à la décision – Rationalité des personnes qui vont prendre des décisions  

;
Sciences et techniques cognitives, développer des outils sur la manière de penser des hommes (notion d’intelligence
artificielle) ; extraction des connaissances.

Decision Support System – Analyse des processus humains de prise de décision, possibilité ou alternative ou option
ou action dans la gestion des projets et les problèmes de décision à une combinatoire faible (nombre d’alternatives
faible) à l’aide de plusieurs critères(alternatives)

Problématiques de choix, alternative de rangement, de tri (segmentation).

La présence de plusieurs critères n’est pas une condition nécessaire et suffisante pour effectuer une analyse
multicritère.

Deux critères sont contradictoires lorsqu’on ne peut pas les optimiser en même temps. On choisit l’action qui est la
plus satisfaisante.

Hypothèses à mettre en place pour développer de bonnes méthodes dans un processus d’aide à la prise de décision
(Rationalité limitée et complétude des critères).

Raisons de la préférence pour l’usage des méthodes quantitatives aux méthodes qualitatives :

1. Forte expérience requise par les méthodes qualitatives, contrairement aux méthodes quantitatives ;

2. La faible capacité de rétention de la mémoire à long terme (cerveau) humaine basée sur le niveau d’expérience de
tout un chacun ;

3. Le soucis de capitalisation des connaissances des experts dans un domaine, l’usage de l’informatique se fait
essentiellement par les méthodes quantitatives.

Le seuil de préférence est un élément relatif qui change suivant les données qu’on est en train de manipuler.

Typologie des critères à maximiser ou à minimiser_Critères quantitatifs (discret et continu) ou qualitatifs (ordinal et
nominal - on ne peut pas établir de relation d’ordre sur ce type de critères).

Problèmes qui se posent au gestionnaire (3+2)

Décrire le problème, le comprendre et le gérer (3) via un processus d’optimisation (2) qualitative ou quantitative.

Elaborer un modèle revient à construire l’espace A des actions potentielles – identification des décisions potentielles,
différentiation des actions potentielles et processus d’investigation mathématique.

Problématique de choix - ici on choisit une action dans l’espace A, on constitue un graphe de préférence. Les
éléments du noyau du graphe* de préférence respectent deux conditions suffisantes et nécessaires  : Il n’y a pas de
relation de préférence entre les éléments du noyau du graphe de préférence et pour tout élément qui n’est pas dans
le noyau, il existe au moins un élément qui lui est préférable.

Problématique de rangement – on range les actions de la meilleure solution à la moins bonne.

Problématique de tri (segmentation) – on classe les actions potentielles dans des catégories définies à l’avance. Les
segments sont définis indépendamment du groupe sur lequel on travaille contrairement aux problématiques de
choix et de rangement.

Les acteurs impliqués dans un processus de décision sont le(s) décideur(s) (il travaille-décrit, comprend et gère- sur
la réalité), l’homme d’étude ou ingénieur de la décision (il travaille sur des modèles, les facteurs d’influence, la
transformation des objectifs définis par le décideur en critères, il a des responsabilités) et les Agis.

Questions de révision :

Définir un problème décisionnel multicritère (préciser surtout ses caractéristiques)

- La décision est prise sur la base de plusieurs critères contradictoires


- La problématique traitée est l’une des trois - tri, choix, rangement
Définir option, action, alternative dans un processus d’aide à la décision Ils ont le même sens dans le processus de
décision, ils représentent des objets sur lesquels les décideurs basent leurs processus décisionnel (description par les
critères, mise en œuvre du processus de résolution de la problématique, etc…) et expriment leurs préférences.

Donner deux typologies pour classer les critères d’évaluation des actions

Première typologie : critère qualitatif (ordinal et cardinal) et quantitatif (discret et continu) - Deuxième typologie :
critère à maximiser, à minimiser, neutre (cas des critères qualitatifs nominaux – genre, sexe, couleur)

Donner 3 significations de l’importance des critères dans une approche multicritère.

- Taux de substitution : exprime le facteur d’augmentation à apporter à d’autres critères lorsqu’une action a
perdu de la valeur sur un critère donné pour obtenir une nouvelle action indifférente.
- Pouvoir discriminatoire : exprime la capacité qu’offre un critère dans la distinction d’un ensemble d’actions,
peut s’appliquer indifféremment sur un critère qualitatif comme quantitatif
- Importance dans le processus de décision : utilisés dans les processus où les critères sont non
compensatoires ; exprime l’importance intrinsèque du critère dans l’expression de la préférence des
décideurs

Définir de la notion de Pareto optimal

Une action est Pareto-optimale ou efficace lorsqu’elle n’est pas dominée, c’est-à-dire qu’il n’existe pas dans l’univers
de décision une action qui est au moins aussi bonne qu’elle sur tous les critères avec au moins un critère sur lequel
cette action est nettement meilleure.

Définir la notion de dominance, une action efficace, le sur classement

A surclasse B si et seulement si dans la comparaison entre A et B les arguments en faveur de A sont suffisamment
supérieurs à ceux en faveur de B, et de même les arguments en défaveur de A sont inférieurs à ceux en défaveur de
B

Pourquoi est-il impossible de trouver la solution optimale à la plupart des problèmes ?

C’est lié à deux raisons principales :

- Les problèmes sont multicritères, alors il est impossible d’optimiser en même temps sur tous les critères.
- Il est impossible de connaître tous les contours d’un problème social ainsi la prise de décision est faite dans
un environnement où l’acteur n’est limité qu’à certains aspects du problème traité notamment de par ses
capacités cognitives.

Définir la rationalité limitée

C’est celle du décideur dans une situation où il doit prendre des décisions en étant rationnel compte tenu de ses
limites cognitives et de la connaissance partielle des contours du problème à traiter. L’acteur rationnel limité
cherche une solution satisfaisante et non une solution optimale. Ce qui correspond presque à la quasi-totalité des
problèmes de décision dans le domaine social.

Définir un modèle et comment évaluer un modèle

Représentation de la réalité d’un problème à traiter avec des outils conceptuels comme la mathématique. On peut
évaluer un modèle sur sa capacité à bien permettre de décrire, comprendre et gérer la réalité.

Pourquoi la rationalité limitée sied au processus décisionnel d’un acteur dans une situation d’analyse multicritère

- Dans un processus multicritère, il n’existe pas de solution optimale mais des solutions satisfaisantes à la vue
des infos à la disposition du décideur
- Les acteurs humains impliqués dans le processus décisionnel ont des capacités cognitives limitées par leur
mémoire à court terme : ne peut traiter simultanément que 5 + ou – 2 infos

Pourquoi il n’est plus possible de se baser uniquement sur l’intuition pour résoudre les problèmes décisionnels
Donner les acteurs participants à un process de décision et préciser leurs rôles

Donner 5 raisons qui justifient la nécessité d’1e collaboration étroite entre l’HE et le décideur

Donner 5 raisons qui justifient la nécessité d’utiliser une approche qualitative (procédure systématique) dans le
process de décision

Comment obtient-on les poids des critères dans un processus d’aide à la décision

Décrire la méthode des cartes

Donner 3 significations des poids des critères dans un process de décision

Est-ce que la signification des poids influence la méthode multicritère utilisée

Dire et illustrer la raison du changement d’échelle d’un critère d’évaluation

Dire pourquoi la transitivité n’est pas adaptée à la modélisation des préférences

Donner et définir les problématiques d’aide à la décision

Donner les étapes d’un processus de décision dans le cadre de l’aide à la décision

Quelles sont les compétences que doit faire preuve un HE pour réussir dans son activité d’aide à la décision

Proposer un cas concret pour justifier les faiblesses de la somme pondérée dans le process décision – Exemple :
Choix par l’AES-Sonel d’un étudiant électricien de Polytechnique

Proposer un cas concret d‘influence de l’effet d’échelle dans les préférences d’un décideur (remboursement de la
monnaie)

Définir et illustrer le seuil de préférence

25/02/2020
Dans la résolution d’un problème, on part le plus souvent de l’espace de l’évaluation des critères vers l’espace de
l’évaluation des préférences. L’approche uni critère est proche de l’économie classique – il s’agit d’optimisation
(maximisation des gains ou minimisation des coûts). Introduction de la responsabilité classique et de
l’environnement. Il est préférable de travailler avec une approche uni critère. On a que deux relations dans le
paradigme uni critère : l’indifférence et la préférence.

Relation de dominance : A domine B si A est aussi bon que B sur tous les critères et en plus il y’a au moins un critère
sur lequel A domine nettement B.

Les deux actions sont indifférentes si elles ont le même niveau de préférence sur tous les critères.

Beaucoup d’incomparabilités dans l’approche multicritère liées au manque d’informations qui résultent de
l’approche uni critère qui agrège un certain nombre de critères ; ici on distingue trois relations l’indifférence (I), la
préférence (P) et l’incomparabilité (R) ou la Pareto optimalité (si elle est efficace…

Informations inter critère, info intra critère ou les différents seuils d’indifférence, poids que l’on accorde aux
différents choix

Poids des critères, ils peuvent prendre trois significations :

- Le pouvoir discriminant : dans le cas où on a des actions ayant les mêmes valeurs sur un même critère, le
critère en question devient insignifiant dans le processus de décision.
- Le taux de substitution : il ne s’applique que dans les situations où les critères sont quantitatifs, et on
suppose que les critères sont commensurables.
- L’importance (absolue) dans le processus de décision : situations dans lesquelles c’est l’importance qu’on
apporte au critère dans le processus de décision qui est prioritaire. Cas où les critères ne sont pas
essentiellement qualitatifs.

Méthode des cartes, méthode interactive entre l’homme d’étude et le décideur qui permet de déterminer les poids
des critères. Elle se déroule en trois phases :

- Phase d’extraction des préférences du décideur, l’HE essaye d’avoir les préférences du décideur à partir
d’une distribution de cartes de poids 1 et 1/2.
- Proposition de poids à tous les critères

02/03/2020
Tableau des évaluations, ou donnée de base où chaque élément est l’évaluation d’une action sur un critère.

Nous supposons que nous sommes dans une méthode non compensatoire où les critères ne sont pas
commensurables.

Seuil de concordance : Seuil à partir duquel on peut dire, dans la comparaison de A et B, que A surclasse B
(Arguments en faveur de A sont suffisamment grands par rapport aux arguments qui lui sont défavorables dans sa
comparaison avec A). Notion de sur classement : une action est préférable à l’autre sans la dominer

Seuil de discordance : il est défini critère par critère, il s’applique à un seul critère. Tous les critères ne sont pas
obligés d’avoir un seuil de discordance. Si on a défini un seuil de discordance sur le critère j dans la comparaison de a
par rapport à b, si a est moins bon que b sur le critère j, le seuil de discordance est la valeur pour laquelle on ne peut
plus considérer le sur classement de a par rapport à b si la différence de préférence entre a et b sur le critère j est
supérieure au seuil.

L’action a surclasse l’action b si le seuil de concordance est respecté, l’indicateur de concordance est supérieur au
seuil de concordance, et sur tous les critères où on a défini la discordance aucun n’est vérifié

Entre les éléments du noyau il n’y a pas de sur classement (1)

Une bonne action c’est celle qui surclasse beaucoup d’autres, ou une action qui est surclassée par très peu d’autres.

04/03/20
Etape 1 de la méthode Prométhée

- Apporter des informations intra critères, ajout des infos supplémentaires et définit 6 formes de critères.
o 1ère forme de critère : on définit une fonction préférence sur un critère j donné entre a et b. Il montre
que la moindre petite différence entre a et b en faveur de a donne directement une préférence max.
En général ce sont des critères de tolérance, ils se posent dans des situations de nature discrète ou
bien des critères de nature ordinale.
o 2ème forme : on introduit la valeur q (seuil d’indifférence), il n’y a pas de préférence entre a et b.
continu, quantitatif.
o 3ème forme : critère linéaire, le niveau de préférence est proportionnel p(seuil de préférence).
Continu quantitatif.
o 4ème forme : critère en escalier, quand la différence est inférieure à q la préférence est nulle, quand la
différence atteint q on prend la moitié, quand la différence atteint p on prend la préférence max p.
o 5ème forme : Inclus p et q.
o 6ème forme : critère gaussien, f(s)=e− x² on suit la courbe de Gauss inversée. Critère continu, S est
approximée par (p+q)/2.
- Information inter critère : ici on définit les poids = Le décideur définit les poids en fonction de l’importance
des critères, évolution du décideur dans sa prise d’information sur l’importance des critères.

On peut, en tant qu’HE se poser deux questions principales :

1. Comment détermine-t-on intuitivement la stratégie à adopter dans chacun de ces critères ?


2. La nature du critère (continu ou discret) influence sur le choix de la forme de critère ?

3ème étape : définir les flux de sur classement (flux de puissance, flux de faiblesse, flux nets)

05/03/20
Le principe de l’ACP c’est de trouver un plan de projection qui permet de conserver le maximum d’informations par
rapport à la position de nos actions entre elles et par rapport à nos critères d’évaluation.

Stick de décision - essayer de mettre dans l’espace les poids des critères.

09/03/20
Le problème soulevé est celui de la robustesse due au fait que le poids défini entre l’HE et le décideur pour les
critères n’est pas très précis, ce poids est assez approximatif. Pour le résoudre, on peut, grâce à Prométhée VI définir
un intervalle dans lequel le poids réel se trouve.

Projet PROMETHEE : Méthode de traitement utilisée.

1. Identification d’un problème de décision de type multicritère (Exemple : Choix d’une machine industrielle de
production, choix d’un nouveau site de localisation)
2. Description du problème, notamment son importance pour l’organisation et l’impact des décisions sur les
agis
3. Description de la méthodologie à mettre en œuvre en tenant compte de l’interaction avec les décideurs
a. Définition des critères et paramètres des méthodes
b. Temps et contexte d’échange avec les décideurs
4. Présentation des résultats et analyse
5. Discussion des résultats notamment au sein de l’organisation

*Relation de (pré)ordre complet, algèbre linéaire - diagonalisation des matrices (notions de valeurs propres),
Contraintes de cardinalité avec Prométhée V.
Thème : Mise en place d’un ERP (coût, maîtrise de l’outil, impact) – 7 critères
L’innovation dans le domaine de la performance des entreprises est en grande partie axée sur la recherche de meilleures
solutions et de capacités technologiques accrues à savoir l’utilisation des progiciels de gestion intégré appelés encore ERP ; elle est également
régie par des idées prometteuses (l’intérêt scientifique) et des intérêts économiques. Par ailleurs, ces efforts d’innovation visent principalement
les entreprises à forte capacité de financement élevée. Pour mettre davantage en cohérence l’innovation dans le domaine de la performance des
entreprises, il faudrait non seulement augmenter les fonds et améliorer les infrastructures disponibles, mais également préconiser une
collaboration accrue entre les différents acteurs.

Le choix d’une nouvelle technologie est complexe et doit reposer sur un processus décisionnel rationnel, basé sur des données objectives et une
évaluation des besoins définis comme prioritaires. Tout choix mal orienté conduit à une mauvaise utilisation – voire à une inutilisation – de la
nouvelle technologie, donc à un gaspillage de ressources. Parmi les obstacles au choix rationnel d’un ERP figurent notamment la fascination
pour la technologie, les pratiques marketing agressives, les coûts élevés et un manque d’information sur le dispositif. Les solutions possibles
consistent à faciliter l’accès à l’information en amont du processus décisionnel et à étendre le rôle de l’ingénieur ou des experts similaires. L’une
des principales entraves à l’utilisation optimale d’un dispositif médical est l’inadéquation entre la façon dont celui-ci a été conçu et le contexte
dans lequel il est utilisé.

L’ERP est-il : disponible ? accessible ? adapté ? abordable ? Disponibilité – accessibilité pratique – adéquation – accessibilité économique,
efficacité, maintenance (disponibilité des pièces de rechange, etc…), niveau technologique, pratiques marketing, disponibilité des infos sur
l’ERP,

Jean Pierre Brans (1982)

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