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Coupe AA Coupe BB
B
B
∆h
Si+1 Si+1
Si
Si+1 Si
Si
A
A
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OUVRAGES HYDRAULIQUES CHAPITRE II OUVRAGES DE RETENUE
D’une manière générale, le débit de fuite par unité de largeur à travers l’assise
perméable est donné par l’expression suivante (Figure II-9.10) :
q = K ∆h
m
(II-9.7)
n
avec,
q : débit de fuite par unité de largeur (m3/s/m)
m : nombre de ligne de courant
ψ = cte
φ = cte
h
j=0 j=15
0
1 2
3
4
1
2 14
4 6 8 10 12
n=5
Couche imperméable
Pour un milieu non isotrope, la perméabilité intervenant dans l’équation (II-9.7) est
K = ( K v K h )1 / 2
substitué par :
(II-9.8)
1- Cas d’un massif homogène reposant sur une fondation imperméable sans dispositif
de drainage
Pour un massif ne comportant pas de dispositif de drainage (tapis, cheminée ou
butée de drainage), Kozeny a montré que la ligne phréatique peut être assimilée à une
courbe parabolique d’axe horizontal, de foyer O au pied de la digue (Figure II-9.11)
y
Plan d’eau A4 B
A3 A2 b
h
A1
θ
α
C r
x A5 y0
A6 A0
0.3 P a0
P
d
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OUVRAGES HYDRAULIQUES CHAPITRE II OUVRAGES DE RETENUE
Ce parabole passe par les point A4, A3, A2, A1 et A0 avec A4 est le point du plan
d’eau amont ; A3 : ; A2 : intersection de la ligne phréatique avec le parement aval, A1 :
intersection du parabole de Kozeny avec l’axe y et A0 : intersection du parabole de Kozeny
avec l’axe x.
A partir du parabole théorique de Kozeny, la ligne phréatique est déterminée
graphiquement de la manière suivante :
- Tracer la normale au parement amont au point B, intersection du plan d’eau amont
avec le parement amont, la ligne phréatique est tangentielle à la normale construit et à
la partie médiane du parabole théorique
- la partie médiane du parabole théorique est confondue avec la ligne phréatique
- La troisième partie de la ligne phréatique est raccordée au point C tangentiellement à la
parabole théorique (le point C est distant du foyer de la distance b).
compte de l’angle α, angle que fait la face aval du massif avec l’horizontal :
Le débit de fuite peut être approché par les expressions suivantes, qui tiennent
* Si α < 30°
q = K b sin 2 α (II-9.9)
avec, b = (h 2 + d 2 )1 / 2 − (d 2 − h 2 cot g 2α ) 1 / 2
* Si 30° <α ≤ 180°
q = K y0 (II-9.10)
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OUVRAGES HYDRAULIQUES CHAPITRE II OUVRAGES DE RETENUE
Massif imperméable
P E Fondation perméable
Assise imperméable
Massif imperméable
ancré
F
P Fondation perméable
E
Assise imperméable
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OUVRAGES HYDRAULIQUES CHAPITRE II OUVRAGES DE RETENUE
seuil
canal Bassin de
coursier dissipation
Le déversoir du type latéral est adopté dans le cas ou la pente du versant est faible.
Ce type d’ouvrage repose directement sur le sol et n’est donc soumis à des tassements sous
l’effet du massif du barrage. Si la pente du versant est forte, un déversoir latéral conduit à
des déblais important et un déversoir frontal est alors préférable. Ce type de déversoir est
également utilisé dans le cas de débit évacué très important conduisant à une longueur du
seuil très important. Lorsque la hauteur du barrage est de 10 à 15 m, le déversoir frontal est
construit avec un massif en béton, tandis que pour des hauteurs inférieures, l’ouvrage peut
être réalisé directement sur le couronnement du remblai, en modifiant le profil en travers
de celui-ci et en protégeant le canal contre l’érosion.
II-10.1.2 Déversoir en charge
Ils peuvent être du type puits ou type siphon (Figure II-9.14).
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OUVRAGES HYDRAULIQUES CHAPITRE II OUVRAGES DE RETENUE
a) Déversoir en puits
b) Déversoir siphon
L’évacuateur en puit est un ouvrage en béton de forme circulaire. Il évacue l’au par
chute verticale dans la conduite enterrée débouchant à l’aval de la digue dans un bassin de
dissipation. Le puit peut servir également de tour de prise d’eau. La conduite d’évacuation
joue le rôle de conduite de vidange.
L’évacuateur en siphon est constitué d’une simple conduite qui fonctionne par
aspiration. Cette conduite peut être incorporée dans la digue ou, de préférence, posée dans
une tranchée latérale creusée dans la berge. Des grilles installées à l’entrée de l’évacuateur
permettent d’éviter l’obstruction par les corps flottants.
II-10.1.3 Choix du type de déversoir
Le choix entre un déversoir de surface et un déversoir en charge dépend :
- de l’importance des débits à évacuer
- de la dénivellation entre la cote des plus hautes eaux et celle du lit de l’oued dans la
zone de rejet des eaux à l’aval,
- de la nature des terrains traversés par l’ouvrage, en particulier par le canal ou coursier
(rendant nécessaire ou pas le revêtement).
Dans tout les cas, il est recommandé de concevoir l’évacuateur de crues le plus
simplement possible afin de circonscrire les coûts dans les limites raisonnables.
Il faut noter que les déversoirs en charge ont, par rapport aux déversoirs de
surface :
- une marge de sécurité beaucoup moins grande, due aux variations du débit en fonction
1/2 3/2
de la charge nettement moins élevée (H et H ).
- Un coût de réalisation plus élevé
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OUVRAGES HYDRAULIQUES CHAPITRE II OUVRAGES DE RETENUE
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OUVRAGES HYDRAULIQUES CHAPITRE II OUVRAGES DE RETENUE
En effet, l’hydrogramme relatif à la crue prévisible est très souvent caractérisé, pour les
bassins versants de petites dimensions, par des valeurs du débit de pointe assez élevées
(quelques dizaines de m3/s) mais de durée réduite (généralement une ou deux heures au
plus). Le déversoir permettant d’évacuer le débit de pointe maximal est alors de dimension
très importante et donc un coût excessif.
Il faut donc vérifier si la morphologie du réservoir permet le stockage du débit de
crues prévu. Cette solution n’est avantageuse que dans le seul cas où une faible
surélévation du niveau de l’eau entraîne une augmentation importante du volume stocké
(cas du barrage Sidi Salem et Sidi Saad).
Il aussi possible, en augmentant la revanche de manière appropriée, d’écrêter le
débit de pointe et dimensionner le déversoir pour un débit de crues bien inférieur, sans
qu’il ait à craindre une submersion de la digue.
Au cas où la morphologie de la retenue ne serait pas favorable et le débit de crue
pas bien défini, la construction d’un réservoir aux dimensions adéquates pourrait constituer
une contrainte si sérieuse que la réalisation d’un barrage dans la section considérée ne
puisse être envisagée.
L’étude des variations du volume d’eau stocker dans le réservoir pour laminer des
crues de différentes durées et de même fréquence montre que le volume passe par un
maximum pour une crue de durée supérieure au temps de concentration du bassin versant.
A ce volume maximal correspond la cote des plus hautes eaux dont dépend la hauteur de la
digue.
Le dimensionnement hydraulique et structurel des déversoirs exige une analyse
approfondie des caractéristiques et du fonctionnement des différents ouvrages. Dans les
paragraphes suivants nous présentons les principaux critères de base pour l’étude et le
calcul hydraulique des déversoirs les plus couramment employés.
II-10.3.1 Laminage des crues et recherche des dimensions optimales de l’évacuateur
de crues
L’atténuation du débit de pointe de l’hydrogramme de crue par moyens naturels ou
artificiels s’appelle laminage de crue. L’atténuation naturelle est due essentiellement aux
pertes d’énergies par frottements sur le fond et les berges. Si l’onde de crue trouve sur son
passage un réservoir muni d’un système de vidange quelconque, un certain volume de crue
servira à remplir le réservoir jusqu’à la cote de déversement. Ensuite le débit sortant suivra
la courbe caractéristique des vannes du fond et l’hydrogramme de sortie présentera une
pointe plus faible et décalée dans le temps par rapport à l’hydrogramme d’entrée (Figure
II-9.16).
Débits
Qe Hydrogramme de crue
à l’entrée de la retenue
Volume
Qs Hydrogramme à la
sortie de l’évacuateur
Volume
Temps
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OUVRAGES HYDRAULIQUES CHAPITRE II OUVRAGES DE RETENUE
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OUVRAGES HYDRAULIQUES CHAPITRE II OUVRAGES DE RETENUE
c) Coursier
Le coursier fait suite au chenal d’écoulement et permet de conduire l’eau au talweg.
Pour assurer de bonnes conditions à l’écoulement, il est conseillé de le construire en béton
avec une section rectangulaire dans les barrages collinaires. Les courants qui aboutissent
au pied d’un coursier (ainsi que ceux qui s’écoulent dans une conduite d’évacuation) ont
une vitesse élevée. Mais ils doivent rejoindre le cours d’eau à une vitesse très inférieure,
l’énergie en excès doit être dissipée.
C’est sur ce critère que se basent les bassins d’amortissement à ressaut hydraulique,
tandis que les bassins à auge se bornent à déplacer le courant plus en aval et à une distance
assurant la sécurité de la digue contre des phénomènes d’érosion.
d) Bassin d’amortissement
Dans les bassins à ressaut hydraulique, l’énergie dissipée peut être exprimée en
fonction du nombre de Froude au niveau de la section initiale du ressaut (Fr1). Le meilleur
intervalle du nombre de Froude qui assure une dissipation d’énergie élevée et la régularité
des courants aval est celui compris entre 4.5 et 9 (ressaut stable). Pour des faibles valeurs
de Fr1, le ressaut est dit fort. Il est appelé faible ou oscillant pour des grandes valeurs de Fr1
(Figure II-9.17). Ces valeurs entraînent la formation des ondulations dans le courant aval
ou à des tourbillons instables voire à une dissipation d’énergie quasiment nulle.
h1 hc
a) Ressaut ondulé (Fr1 =1.0 à 1.7) b) Ressaut faible (Fr1 =1.7 à 2.5)
c) Ressaut oscillant (Fr1 =2.5 à 4.5) d) Ressaut stable e) Ressaut fort (Fr1 > 9)
(Fr1 =4.5 à 9.0)
Une fois que l’efficacité du ressaut est établie, il est opportun que le ressaut
commence au pied du coursier ou du canal d’évacuation de façon à limiter la longueur du
bassin. Pour atteindre ce résultat, il est nécessaire que le fond du bassin et le fond du lit du
cours d’eau en aval de celui-ci se trouvent à des hauteurs différentes. Ceci peut être obtenu
en approfondissant le bassin (à ressaut hydraulique) ou en surélevant la crête du seuil
terminal (avec contre-digue).
La Figure II-9.18 représente les différentes sections de contrôle et les profondeurs d’eau
correspondantes intervenant dans le calcul de la longueur L du bassin.
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