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Fiches de révisions pour le bac

PROGRAMME DE FRANÇAIS :

Objet 1 : Au XXème siècle, l’homme et son rapport au monde à travers la littérature et les autres
arts :
- En quoi le XXème siècle a-t-il modelé l’homme moderne ?
- Les mythes appartiennent-ils seulement au passé ?
- Comment la lecture d’œuvres littéraires permet-elle de s’interroger sur le rapport de l’homme au monde ?

Objet 2 : Identité et diversité :


- En quoi l'autre est-il semblable et différent ?
- Comment transmettre son histoire, son passé, sa culture ?
- Doit-on renoncer aux spécificités de sa culture pour s'intégrer dans la société ?

Objet 3 : La parole en spectacle :


- Dans le dialogue, utilisons-nous seulement des mots ?
- Comment la mise en spectacle de la parole fait-elle naître des émotions (jusqu’à la manipulation) ?
- Qu’apporte à l’homme d’hier et d’aujourd’hui la dimension collective de la mise en spectacle de la parole ?

I. Méthodologie : la présentation du corpus :

Qu’est-ce qu’un corpus de documents ?


La première question de l’épreuve du bac de Français est toujours la même : « en trois à six lignes, présentez le corpus de
documents. » Cette question, notée sur trois points, peut être formulée différemment, mais l’objectif est toujours le même.

Exemples de formulations de la question :


- Bac 2016 : « Présentez le corpus en trois à six lignes en dégageant son unité et ses différences. »
- Bac 2017 : « Présentez le corpus en trois à six lignes en montrant son unité et ses différences. »

Le corpus est un ensemble de trois documents (textes et images) ayant un lien entre eux. C’est ce lien que l’on vous demande de
comprendre et de présenter. Il ne faut donc pas présenter les documents un par un, mais les présenter ensemble, en montrant
pourquoi il est logique et intéressant de les regrouper et les confronter.

Sur la copie, comment rédiger la présentation du corpus :

Une présentation de corpus peut se faire en 3 phrases :


- la 1ère phrase présente le thème abordé par les trois documents.
• Conseil : commencez cette phrase par « ces trois documents sont unis par le thème de… »
- la 2nde phrase présente un point commun entre les trois documents.
• Conseil : commencez cette phrase par « Tous trois ont pour point commun de… »
- la 3ème phrase présente une différence entre les trois documents.
• Conseil : commencez cette phrase par « Toutefois, … »

Exemple : imaginons que vous ayez un corpus de trois documents parlant tous les trois de la 1 ère guerre mondiale. Tous les trois
montrent que cette guerre fut horrible, mais les deux premiers documents expriment le point de vue de soldats, alors que le
troisième document exprime le point de vue d’un écrivain. Vous pouvez rédiger votre présentation de corpus ainsi :

« Ces trois documents sont unis par le thème de la Première Guerre Mondiale. Tous trois ont pour point commun de dénoncer les
horreurs de cette guerre particulièrement violente et meurtrière. Toutefois, les documents 1 et 2 expriment le point de vue de
soldats ayant directement vécu cette guerre, tandis que le document 3 raconte le point de vue d’un écrivain loin des combats ».
Objet 1 : Au XXème siècle, l’homme et son rapport au monde
L’objectif de cet objet d’étude est de réfléchir à la manière dont les artistes (écrivains, cinéastes, peintres,
photographes, etc…) ont parlé des problèmes du monde à travers leurs arts. Voici quelques exemples de questions
tombées au bac ces dernières années en rapport avec cet objet d’étude :

- Selon vous, les œuvres littéraires et artistiques permettent-elles de participer à une prise de conscience, à des
prises de position, et à mieux vivre en société ?
- Selon vous, la chanson permet-elle de s’interroger sur les rapports entre l’homme et le monde dans lequel il
vit, aussi efficacement que le roman ou le cinéma ?
- Selon vous, en quoi une production artistique (roman, chanson, film, peinture ...) peut-elle être un moyen
efficace pour exprimer son rapport au monde, son engagement, ses valeurs ?

Vous devrez répondre en vous appuyant votre argumentation grâce à des exemples tirés :
- Des documents qui vous seront donnés dans le corpus, le jour du bac
- De vos connaissances personnelles
- D’œuvres étudiées en classe. Vous devez donc être capable de citer précisément des œuvres (leur titre et
leur auteur, sans erreur !) et d’expliquer ce qu’elles racontent.

Sur quelles œuvres étudiées en classe pouvez-vous vous appuyer ?

• Médée (revoir toute la séquence TF1)

Médée est une pièce écrite pour la 1ère fois par l’auteur grec Euripide en 431 avant JC. Elle raconte l’histoire de la
sorcière Médée qui, après avoir fait de nombreux sacrifice pour son mari Jason (elle a trahi son père et tué son frère
pour l’aider à remplir une mission : rapporter la Toison d’Or), est trompée par celui-ci, et décide de se venger en tuant
leurs deux enfants.

Médée est une histoire qui intéresse encore de nombreux auteurs, metteurs en scène et spectateurs de nos jours.
Même si elle date d’il y a 2 500 ans, elle renvoie encore à des problèmes d’actualités. Voilà pourquoi cette histoire ne
cesse d’être rejouée et réécrite.

- Tout d’abord, Médée est une pièce féministe. Il y a 2 500 ans déjà, Euripide parlait du sort des femmes,
victimes d’injustices : dès sa première prise de parole, Médée dénonçait le fait que les femmes ne pouvaient
pas librement choisir leur mari, ni le quitter si elles ne l’aimaient pas, ni sortir librement ou voir des amies, et
qu’elles devaient en plus endurer les souffrances de l’accouchement, des douleurs pires que la guerre.
Au 20ème siècle, deux auteurs italiens ont réécrit cette histoire pour dénoncer à leur tour le sort des femmes :
Dario Fo et Franca Rame. Dans leur version, Médée se révolte contre les hommes qui quittent leur épouse
pour une femme plus jeune, et pointe une injustice : si une femme faisait la même chose, elle serait insultée.

- Ensuite, Médée est une pièce qui parle du sort des étrangers. Dans la version d’Euripide déjà, Médée était
victime de « racisme ». Son mari Jason lui disait qu’au lieu de se plaindre, elle devrait le remercier, car il lui
avait apporté la civilisation ! Médée n’étant pas grecque, il la traite comme une barbare et la rejette.
En 1999, l’auteure allemande Dea Loher écrit sa propre version de Médée, Manhattan Medea. Elle aussi
décide de s’intéresser au sort des étrangers : dans sa pièce, Médée et Jason sont deux immigrés clandestins
en Amérique. Elle montre comme il est difficile pour eux de s’intégrer : pauvres et rejetés, ils sont obligés
d’arnaquer le riche Mr Sawyer pour s’en sortir.

- Enfin, l’histoire de Médée a encore un intérêt aujourd’hui, elle parle du premier infanticide, qui est un acte
très choquant pour une société. De temps en temps, nous entendons parler aux infos de cas d’infanticides
(exemple, l’histoire des bébés dans la congélateur), qui a chaque fois provoquent l’indignation et la colère de
la société, avec des réactions parfois très violentes. L’histoire de Médée a d’ailleurs donné son nom au
« complexe de Médée » : pour les psychologues, ce nom désigne le fait pour une femme de punir son mari en
s’en prenant à leurs enfants.
• Incendies, de Wajdi Mouawad (revoir toute la séquence TF5)

Dans Incendies, Wajdi Mouawad raconte l’histoire de deux jumeaux qui, après la mort de leur mère, partent à la
recherche d’un frère et d’un père dont ils viennent d’apprendre l’existence. Pour cela, ils doivent partir dans le pays
d’origine de leur mère, et découvrir la véritable histoire de celle-ci.

Dans la pièce, la mère, Nawal, est confrontée aux horreurs d’une guerre civile entre des « miliciens » et des
« réfugiés ». L’acte le plus atroce est l’attaque d’un bus, dans lequel elle voit des innocents mourir. Après des années
de guerre, Nawal quitte finalement son pays et s’installe au Québec.

A travers cette pièce, Wajdi Mouawad raconte en fait l’histoire de son pays d’origine : le Liban. En effet, ce pays a été
ravagé par une guerre civile, de 1975 à 1990. Cette guerre opposa des chrétiens libanais à des réfugiés palestiniens
musulmans, et commença justement après l’attaque d’un bus. Comme Nawal, la famille de Wajdi Mouawad a dû
quitter le Liban et s’est également installée au Québec.

• La Ferme des Animaux, de George Orwell (séance TF33)

Dans ce roman, Orwell raconte l’histoire d’une ferme dans laquelle les cochons ont pris le pouvoir, suite à une révolte
contre le fermier. Dans cette ferme, le cochon Napoléon se comporte en dictateur et instaure un culte de la
personnalité, avec des chansons à sa gloire.

A travers cette histoire, Orwell dénonce en fait la dictature l’URSS : le cochon Napoléon est en fait une métaphore de
Staline, qui lui aussi avait instauré un culte de la personnalité.

• Le dictateur, de Charlie Chaplin (séance TFF33)

Dans ce film, Chaplin dénonce la folie d’Hitler :


- En se moquant de la manière dont il manipule les foules dans ses discours (il reprend la façon de parler d’Hitler
et les symboles du nazisme)
- En montrant ce qu’il arrivera au monde s’il est dominé par Hitler : dans une scène devenue célèbre, le dictateur
danse avec un globe terrestre, qui finit par exploser entre ses mains.

• « Solde », de Léon-Gontran Damas (séance TF43)

Dans le poème « Solde », Léon-Gontran Damas dénonce la colonisation et la domination exercée par les Blancs sur les
Noirs à l’époque. Dans ce poème, il dénonce les crimes des Blancs, qui ont « les mains effroyablement rouges du sang
de leur civilisation ». Il rejette le monde des Blancs et exprime sa honte de vivre parmi eux comme un domestique,
répétant à chaque début de strophe « j’ai l’impression d’être ridicule ».
Objet 2 : Identité et diversité
L’objectif de cet objet d’étude est de réfléchir à ce qui fait notre identité, et à ce que créée la confrontation avec
d’autres identités. Voici quelques exemples de questions tombées au bac ces dernières années en rapport avec cet
objet d’étude :

- Selon vous, la découverte de l’autre, source d’enrichissement humain, nécessite-t-elle un engagement


personnel ?
- Selon vous, faut-il seulement s’appuyer sur sa culture familiale pour construire son identité ?
- Selon vous, la confrontation à l’autre génère-t-elle davantage de difficultés lorsque ses mœurs et sa culture
diffèrent profondément des nôtres, ou au contraire cette distance nous aide-t-elle à nous construire ?

Sur quelles œuvres étudiées en classe pouvez-vous vous appuyer ?

Que nous apporte la rencontre avec l’autre ?

• L’ethnologue Solenn Bardet et les Himbas de Namibie (séance TF23)

L’histoire de Solenn Bardet montre que la rencontre avec l’autre peut être une source de grand enrichissement : à 18
ans, elle a quitté la France pour la Namibie. Elle rejoint le peuple Himba, est adoptée par une famille, et apprend à
vivre comme eux : leur langue, leurs traditions (l’interdiction de toucher l’eau, le fait de s’enduire la peau de terre
rouge, l’importance de cacher ses chevilles), leur mode de vie (vivre de l’élevage, l’importance du lien avec les
ancêtres). De retour en France, Solenn Bardet est profondément changée, et se considère à la fois Française et Himba.

• L’exploration inversée (séance TF24)

L’exploration inversée est un documentaire retraçant l’histoire de deux Papous, Mudeya et Polobi, venus explorer la
France dans un voyage de plusieurs semaines. Ce documentaire montre lui aussi que la rencontre avec l’autre peut
être source d’un grand enrichissement. En découvrant notre culture, les Papous sont étonnés (le métro, les grandes
villes, les traditions à table lorsqu’ils sont invités dans une famille bourgeoise), admiratifs (la technologie, les salles de
sport) ou choqués (la visite d’un quartier délabré, la pauvreté, le manque de solidarité). Cette rencontre nous permet
aussi de réfléchir à notre propre mode de vie.

• Le Journal de voyage, d’Alexandra David-Néel (séance TF22)

Alexandra David-Néel est la première femme européenne à s’être rendue au Tibet. Au-delà des difficultés liées au
voyage (manque de confort, fatigue), elle montre comment la rencontre avec l’autre peut être source
d’enrichissement, à condition de fournir quelques efforts : essayer d’apprendre la langue de l’autre, comprendre son
mode de vie et ses traditions, plutôt que d’imposer sa vision du monde. Elle se moque d’ailleurs des autres voyageurs,
irrespectueux et idiots, qui ne comprennent rien au mode de vie des Tibétains.
Comment défendre son identité ?

• Les auteurs de la négritude (séance TF43)

Dans les années 1930, plusieurs auteurs noirs se servent de leurs écrits pour défendre leur identité. Ils créent un
mouvement littéraire appelé la « négritude ».

Le fondateur de ce mouvement est le Martiniquais Aimé Césaire. Dans son livre Discours sur le colonialisme, en 1950,
il montre que la colonisation n’est pas source de progrès comme le prétendent les Européens, mais au contraire,
qu’elle est un véritable crime : « Moi, je parle de sociétés vidées d’elles-mêmes, des cultures piétinées, d’institutions
minées, de terres confisquées, de religions assassinées, de magnificences artistiques anéanties, d’extraordinaires
possibilités supprimées ». Il écrit par exemple « colonisation = chosification », disant ainsi que les Noirs sont considérés
comme de simples outils par les Blancs.

D’autres auteurs participent à ce mouvement, comme le Guyanais Léon-Gontran Damas (cf plus haut)

• Persepolis, de Marjane Satrapi (séance TF44)

Dans la BD Persépolis, Marjane Satrapi raconte sa propre expérience : Iranienne, elle a connu la guerre et la dictature
religieuse, avant d’être envoyée par ses parents dans un lycée à Vienne, en Autriche. Là, elle a honte de ses origines,
et préfère se faire passer pour une Française. Mais en faisant cela, elle ne s’assume pas, et est victime des moqueries
des autres lycées, qui ne la croient pas. C’est finalement quand elle décide de s’assumer qu’elle parvient à se sentir
mieux : en restant « intègre à elle-même », elle parvient à s’intégrer.
Objet 3 : La parole en spectacle
L’objectif de cet objet d’étude est de voir comment la mise en scène de la parole contribue à la rendre plus efficace
lorsqu’il s’agit de nous convaincre ou de nous émouvoir, même si cela peut tourner à la manipulation. Voici quelques
exemples de questions tombées au bac ces dernières années en rapport avec cet objet d’étude :

- Selon vous, comment les mises en spectacle de la parole (théâtre, cinéma, concerts, conférences) font-elles
naître des émotions) ?
- Selon vous, les mises en scène de la parole (au théâtre mais aussi au cinéma ou à la télévision) contribuent-
elles à son efficacité ?
- Selon vous, la mise en spectacle de la parole peut-elle à la fois servir et nuire à l’efficacité d’un discours ?

Sur quelles œuvres étudiées en classe pouvez-vous vous appuyer ?

Sur l’importance de la mise en scène :

• L’Appel du 18 juin 1940, du Général de Gaulle (séance TF31)

En classe, nous avons étudié l’appel du 18 juin, pour montrer l’importance du choix des mots, lorsqu’il s’agit de
convaincre. Le 18 juin 1940, alors que la France vient de capituler face à l’Allemagne d’Hitler et s’apprête à collaborer,
De Gaulle lance un appel à la radio, depuis Londres, pour appeler les Français à la Résistance. Pour être plus
convaincant, il utilise de nombreux procédés de l’éloquence : il utilise le « nous » pour montrer que, même à Londres,
il est avec les Français ; il pose des questions rhétoriques, telles que « L’espérance doit-elle disparaître ? » pour
montrer que le combat n’est pas fini. Il répète que « La France n’est pas seule » pour montrer que des alliés pourront
l’aider. En portant une attention particulière aux mots qu’il choisit, le Général, pourtant inconnu à l’époque, parviendra
à lancer la Résistance.

• L’importance du non-verbal (séance TF32)

Pour être plus convaincants, les politiques utilisent également le non-verbal pour faire passer leur message :
- Utilisation de l’image : dans leur portrait officiel par exemple, les Présidents envoient un message aux
Français : en se présentant dans une bibliothèque comme Mitterrand, ils se présentent comme des
intellectuels. En mettant deux smartphones sur son bureau, Macron veut faire passer l’image d’un homme
moderne.
- Utilisation du vêtement : en s’habillant simplement, Philippe Poutou veut montrer qu’il n’est pas un candidat
comme les autres, qu’il vient du peuple. En effectuant un relooking avant son élection, Hollande veut donner
une autre image de lui-même et faire plus présidentiel.
- Utilisation du corps : en se teignant les cheveux en poivre et sel, Laurent Wauquiez veut paraître plus mûr,
plus expérimenté.
- Utilisation de la gestuelle et de la voix : de nombreux politiques prennent d’ailleurs des cours avec des
chanteurs ou des comédiens pour mieux gérer leur corps et leur voix, comme Macron après un meeting raté.

• Incendies, de Wajdi Mouawad

Voir la séance TF55 : réflexion autour de la mise en scène de la fin de la pièce (travail encore à faire en classe)
Quand la mise en scène devient manipulation :

• Les éléments de langage :

Tous les hommes politiques ont recours aux éléments de langage : des arguments et des mots préparés à l’avance,
généralement par leur parti, qu’ils répètent en boucle sur toutes les chaines télé et radio. En répétant des éléments
appris par cœur, qu’ils ne pensent d’ailleurs pas forcément, on peut considérer qu’ils tentent de manipuler les
téléspectateurs et auditeurs, qui ne connaissent pas toujours l’existence de ces « éléments de langage ».

• La ferme des animaux, de George Orwell

Dans la ferme des animaux, le cochon Napoléon met en place un culte de la personnalité qui passe par les mots : il
n’est plus possible de prononcer le nom de Napoléon sans y coller un compliment, une expression ou un mot positif,
comme « grâces soient rendues au camarade Napoléon ». Il est également appelé par des surnoms positifs, comme
« Protecteur de la Bergerie » ou « Fontaine de bonheur ». Il demande également à des artistes de faire des œuvres à
sa gloire. En faisant cela, il manipule les autres animaux. A travers cette histoire, Orwell dénonce le culte de la
personnalité mis en place par Staline en URSS.

• Hitler et sa parodie dans le Dictateur de Chaplin.

Afin de manipuler les foules, Hitler travaillait énormément ses discours : des photos des années 1920 montrent qu’il a
pris des cours de théâtre, dans lesquels il travaillait ses gestes. Par sa gestuelle agressive, par ses hurlements, par son
costume militaire, il a fanatisé les foules en renvoyant l’image d’un « chef » qui les défendrait contre les ennemis
désignés : juifs, communistes, etc…

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