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Pharmacologie et Toxicologie
Pr. I. Pierre GUISSOU
Dr M. OUEDRAOGO
NOTES DE COURS DE
PHARMACOLOGIE DES SYSTEMES BIOLOGIQUES
JANVIER 2009
SOMMAIRE
2
PHARMACOLOGIE DU SYSTEME CHOLINERGIQUE
OBJECTIFS DU COURS
PLAN DU COURS
INTRODUCTION
l- NEUROBIOLOGIE DE L'ACETYLCHOLINE
1- Biosynthèse
2- Libération
3- Dégradation
IV UTILISATIONS EN THERAPEUTIQUE
1. Pathologies par dysfonctionnement du système
2- Groupes thérapeutiques
CONCLUSION
3
INTRODUCTION
DYSFONCTIONNEMENTS PATHOLOGIES
4
I- NEUROBIOLOGIE DE L'ACETYLCHOLINE
1- Biosynthèse
L'acétylcholine est synthétisée à partir de l'acide pyruvique décarboxylé en acide acétique
qui est ensuite activé en acétylcoenzyme A. La choline acétyl-transférase catalyse
l'acétylation de la choline par l'acétylcoenzyme A. La choline est transportée dans le
cytoplasme des neurones à travers un processus de re-uptake actif.
-CO2 activation
H 3-CO-COOH
1. CH H3C-COOH A-CoA
Acide pyruvique Décarboxylase par CoA synthétase
Acide acétique
+
2. A-CoA + OH-(CH)2-N-(CH3)3 H3C-COO-(CH2)2-N (CH3)3
Choline
Ester
Ammonium IV
2- Stockage et libération.
L'acétylcholine synthétisée s'accumule dans des vésicules de stockage synthétisées à effet
de protection. La libération de ce pool de neurotransmetteur fait suite à l'arrivée d'un influx
nerveux qui provoque une modification de la perméabilité membranaire aux ions. On
observe une dépolarisation de la membrane correspondant à une entrée d'ions Na+ par le
canal sodique rapide et à une sortie retard d'ions K +, créant un potentiel d'action avec un
influx d'ions Ca2+. Les ions Ca2+ provoquent la migration et la fusion des vésicules à la
membrane plasmique de la partie terminale du neurone (axone). Par exocytose, le contenu
de la vésicule est déchargé dans la fente synaptique. La concentration d'acétylcholine est
de 10-4 à 10-3 M. La fente synaptique fait relais avec soit un premier neurone, soit un
effecteur.
5
- Ca2+ => Migration vésicule - Coalescence - Exocytose => ACh (fente synaptique)
3- Dégradation
A.Ch.Est.
ACh Choline + Ac. Acétique
6
L'AChE possède une isoforme appelée pseudocholinestérase ou butyrylcholinestérase
retrouvée au niveau plasmatique et peut de ce fait dégrader les analogues de Acétylcholine.
L'AChE est la cible des organophosphorés (pesticides) qui bloquent (phosphorylation) de
manière irréversible les sites catalytiques de l'enzyme.
a - types de supports
b - Types et localisation
On distingue deux types de récepteurs spécifiques cholinergiques : Nicotiniques au niveau
des ganglions autonomes et plaques musculaires; muscariniques au niveau des viscères et
du SNC. Ces récepteurs sont subdivisés en sous types ou iso récepteurs en rapport avec la
spécificité pharmacologique des agonistes ou des antagonistes.
L'acétylcholine exerce son effet en se fixant sur des récepteurs de structures différentes.
7
Les récepteurs muscariniques appartiennent à la superfamille des récepteurs
membranaires à 7 hélices transmembranaires couplés aux protéines G dont la transduction
des signaux est tributaire du sous-type de protéine G en présence spécifique d'un effecteur
donné.
L'activation, par un agoniste, des iso récepteurs M2 et M4 couplés à une Protéine G de type
Gi/Go conduit :
- soit à une inhibition (par Gi) d'un effecteur-enzyme l'adényl cyclase avec baisse de
la production d'AMPc. La diminution du taux de ce second induit une baisse de l'activité
phosphorylante de certaines protéines actives qui est à l'origine de l'effet biologique
observé.
- soit à une ouverture de canaux de fuite K + conduisant à une hyperpolarisation
cellulaire.
L'activation des sous-types M1, M3 et M5 sont couplés à la production d'inositol phosphate
(IP3) ou de Diacylglycérol (DAG) via une hydrolyse des phospholipides membranaires par
l'effecteur-enzyme, la Phospholipase C (PLC). L'IP3 va provoquer une mobilisation accrue
du calcium à partir des stocks intracellulaires ou du milieu extracellulaire. Le calcium,
second messager dans ce cas va être à l'origine des effets biologiques (exemple :
contraction musculaire ou sécrétion glandulaire ou métabolisme).
Les récepteurs nicotiniques sont des récepteurs-canaux. Ici l'effecteur est un canal ionique.
Leur activation conduit à une ouverture du canal avec une entrée d'ions Na+ et sortie d'ion
K+. Il s'ensuit une dépolarisation de la cellule avec ouverture des canaux voltages
dépendants.
3 - Effets biologiques
Ils concernent les muscles lisses non vasculaires, les glandes exocrines et le système
cardiovasculaire (où l'effet observé est la résultante d'action nicotinique et muscarinique).
- Les muscles lisses non vasculaires.
Ils sont contractés sous l'effet de l'ACh. L'activité péristaltique du tractus gastro-intestinal
(œsophage, estomac, intestin) est accrue; on note une constriction des bronches, une
contraction de la vessie (miction) ; les pupilles diminuent de taille par la contraction du
sphincter (myosis) et les muscles ciliaires sont contractés pour permettre l'accommodation
de l'œil pour la vision de près. Il y a des co-actions de l'acétylcholine avec d'autres
neurotransmetteurs tels que la 5 HT, les opioïdes la noradrénaline.
- Les glandes exocrines
8
Les sécrétions salivaires, sudorale et de mucus (du tractus respiratoire) sont augmentées.
Au niveau gastrique la sécrétion de pepsine et de mucus est accrue sans modification de la
sécrétion acide. Cependant il faut noter une sensibilisation des cellules pariétales à l'action
de la gastrine et d'autres peptides.
Au niveau de l'œil, le drainage de l'humeur est facilité par le myosis produit par
l'acétylcholine.
ACh et sécrétion d'Insuline : l'ACh augment la glycémie par α 1 (inhibition de l'activité
insulinique) et β2 (activation des phosphorylases kinases).
- Le système cardiovasculaire
Bien que n'étant pas innervés par le parasympathique, les vaisseaux répondent par une
dilatation à l'acétylcholine qui active des récepteurs muscariniques au niveau endothélial. Il
s'en suit une production d'un facteur vasodilatateur, le monoxyde d'azote (NO). Ceci est
effectif dans la microcirculation artériolaire locale.
Sur le cœur, le système cholinergique induit un effet cardiomodérateur en augmentant la
conductance K+ (sortie) et en diminuant celle du Ca2+ (entrée) via Na+ lent. Ce qui se traduit
par une diminution de la conductibilité (dromotrope négatif), de la contractilité (inotrope
négatif) et de la fréquence des battements (chronotrope négatif) cardiaques avec diminution
du débit cardiaque. Le support est une diminution de la force de contraction auriculaire et
un ralentissement du coeur (nœud de KEITH et FLACK)
A l’ECG : on observe une diminution ou inversion de l'onde p, allongement de l'espace PR,
dissociation auriculo-ventriculaire (toxicité), une augmentation de la vitesse maximale de
dépolarisation/conductibilité auriculaire, une diminution de conductibilité auriculo-
ventriculaire et du Hiss et une diminution de l'amplitude du potentiel d'action.
Sur le DC : réduction du débit d'éjection systolique (défaut de remplissage)
Au niveau conductance des IONS : hyperpolarisation cellulaire
9
Source : PIERRE A. MATHIEU Institut de génie biomédical (Dépt. physiologie), Fac. médecine. Université de Montréal
Action de substances exogènes par interaction sur différentes cibles directes (récepteurs)
ou indirectes de ACh (synthèse - libération - dégradation - Rc). On distingue :
a - Les cholinergiques
Toute substance favorisant l'activité de l'acétylcholine. L'acétylcholine elle-même étant
fugace, n'est pas utilisée en thérapeutique.
* Directs : Ce sont des analogues structuraux possédant une fonction ammonium
quaternaire. Ils se fixent directement sur les récepteurs cholinergiques (muscariniques).
Ils sont utilisés dans le traitement des atonies viscérales (TD, vessie), du glaucome.
- Carbachol (CARCHOLYL), atonie post-opératoire.
- Bethanechol (URECHOLINE), Pilocarpine : anti-glaucomateux
- Métacholinium ou métacholine
- La muscarine, 4 à 5 fois plus puissante que l'acétylcholine n'est pas utilisée car ses
récepteurs sont ubiquitaires.
- La pilocarpine qui est un alcaloïde extrait de Pilocarpus jaborandis utilisé pour son
action sur la motricité intestinale.
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- Oxotrémorine : substance de synthèse qui traverse la barrière hématoencéphalique,
non utilisé en thérapeutique mais comme réactif de laboratoire.
b - Les anticholinergiques
- Les antispasmodiques : on distingue les antispasmodiques naturels : l'atropine, alcaloïde
extrait de la belladone ; et les antispasmodiques de synthèse.
Il y a un autre critère de distinction et est le tropisme de la substance : Les
antispasmodiques neurotropes s'opposent à l'ACh au niveau de la musculature lisse
innervée par le parasympathique. Ils créent le relâchement. Il y a des neurotropes
muscariniques (Atropine, Scopolamine, Hyoscyamine) utilisés pour traiter les spasmes au
niveau du tube digestif. Il y a aussi des neurotropes nicotiniques (propantheline).
Il existe enfin des antispasmodiques musculotropes. Ce sont des substances
papavériniques. Ils inhibent l'action du calcium dans la profondeur musculaire.
NB : il existe des antispasmodiques mixtes (neurotropes et musculotropes).
Anticholinergiques centraux utilisés pour lever les syndromes hyper cholinergiques dans la
maladie de Parkinson ou dans les effets secondaires des traitements avec les
neuroleptiques. Exemples: Trihexyphénidyle (ARTANE®)
11
cholinergique ou destruction des voies cholinergiques va engendrer des pathologies par
déficit ou par excès de fonctionnement.
Ces pathologies peuvent être somatiques, neurologiques ou de suite d'intoxication.
Nous pouvons classer les pathologies selon leurs supports :
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• En anesthésiologie : les curares sont utilisés pour le relâchement musculaire
pendant l'intervention chirurgicale.
• En neurologie : antiparkinsoniens et des syndromes pseudoparkinsoniens anti-
alzheimer
• Toxicologie : antidote (atropine, ré- activateurs des cholinestérases), prise en charge
des intoxications aux organophosphorés
CONCLUSION
13
LE SYSTEME ADRENERGIQUE
OBJECTIFS DU COURS
PLAN
I – INTRODUCTION
II- METABOLISME
BIOSYNTHESE
LIBERATION
DEGRADATION
III- BIOLOGIE
SUPPORTS ET MECANISMES D’ACTION
EFFETS BIOLOGIQUES
V- INTERETS EN THERAPEUTIQUES
PATHOLOGIES
GROUPES THERAPEUTIQUES
VI – CONCLUSION
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I- INTRODUCTION
Le système adrénergique noradrénergique ou système nerveux sympathique utilise
comme neurotransmetteurs l’adrénaline et la noradrénaline. La noradrénaline et majoritaire
libérée par les neurones sympathiques. L’adrénaline est synthétisée et libérée par la
médullosurrénale (un ganglion inachevé ou glande) ou quelques neurones au niveau
centrale. La MSR libère dans le sang des hormones, noradrénaline et adrénaline dans les
proportion (1:3). Ces 2 médiateurs agissent sur les mêmes récepteurs. Ce sont des
catécholamines car ils possèdent dans leur structure un noyau catéchol.
Outre la transmission nerveuse, la NA est impliquée au niveau central dans la
psychomotricité, la régulation métabolique et hormonale de concert avec autres médiateurs
chimiques (ACH, DA, 5HT, endorphines), les ions et hormones. A la périphérie le système
noradrénergique participe avec le parasympathique à la régulation des fonctions
neurovégétatives.
Le système sympathique est sollicité dans la régulation des fonctions physiologiques
en particuliers dans les situations d’adaptation (stress, émotion). Son dysfonctionnement
constitue le support de nombre de pathologies en particulier cardiovasculaires et
psychiatriques. Des substances pharmacodynamiques interférant avec l’activité
sympathique sont exploitées en thérapeutique pour le traitement de ces pathologies. La
spécificité et la sélectivité de ces substances vis-à-vis des supports biologiques
adrénergiques sont en rapport avec leur pouvoir à discriminer ces derniers. Ceci est en
rapport l’importance des effets secondaires des médicaments dont bonne connaissance de
leur pharmacologie permet leur maniement sécurisé.
II- METABOLISME
1- BIOSYNTHESE -STOCKAGE
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L’étape contrôlant la synthèse de la Na est l’hydroxylation de la tyrosine.
2- LIBERATION
La libération dépend de l’arrivée d’un potentiel d’action. On note un influx calcique
par les canaux volatge dépendant qui va provoquer l’exocytose après accolement et fusion
des vésicules à la membrane plasmique.
Cette libération est modulée par un retro contrôle négatif par activation des récepteurs
présynaptiques 2.
3 – DEGRADATION
Les effets de la NA prennent fin soit par :
- recapture de la Na dans les terminaisons nerveuses présynaptiques (re uptake 1) ou
postsynaptique (re uptake 2). Une partie est restockée dans les vésicules et l’autre partie
dégradée par les enzymes MAO ou COMT
- dégradation par les COMT au niveau de la fente synaptique.
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Ac di OH COMT
MAO mandélique
Ac. Vanyl
NA
mandélique
COMT O –Méthyl NA
MAO
III- BIOLOGIE
1- SUPPORTS ET LOCALISATION
On distingue deux types de récepteurs adrénergiques et , eux-mêmes subdivisés en
sous-types.
RECEPTEURS
ADRENERGIQUES
2 1 2
1
Pour des raisons didactiques on retiendra les récepteurs 1, 2, 1, 2.
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Récepteurs Agonistes Antagonistes Localisation du récepteur
adrénergiques noradrénaline
1 Phényléphrine Prazosine Vaisseaux (artères), utérus,
foie( 2), glandes (nez, sudorale,
salivaire)
2 Clonidine, Adr NA Yohimbine Vaisseaux (veines), TD,
Rauwolscine
Isoprotérénol Propranolol
1 Dobutamine, Métoprolol, Cœur, rein, adipocytes (β)
NA Adr aténolol
. Terbutaline - Méthyl Vaisseaux, bronches, muscle
Salbutamol Adr > Propranolol ciliaire, detrusor,
NA
NA Adr Labétalol SNC
Phentolamine
Isoprotérénol ou Propranolol
isoprénaline Pindolol
2- MECANISME D’ACTION
La NA en se fixant sur les récepteurs spécifiques adrénergiques pour produire son effet
biologique au niveau de l’effecteur. Il s’agit là d’un mécanisme d’action spécifique direct.
Les récepteurs adrénergiques sont des récepteurs à 7 domaines trans- membranaires.
Au niveau moléculaire la transduction de l’effet va dépendre de la nature de la protéine G
mise en jeu.
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3- EFFETS BIOLOGIQUES
a- Au niveau SNC
La NA intervient dans la régulation de la vigilance (Eveil), dans la stimulation de
l’humeur. Elle participe à la fonction intellectuelle, de mémoire et du sommeil avec des
NT comme la DA, 5HT et les Endorphines.
Elle intervient au côté de la DA et de l’Ach dans la régulation hormonale de
l’hypothalamus (stimulation de la sécrétion H sexuelles et glucocorticoïdes).
b- Au niveau périphérique
• cardiovasculaire
La NA à une action tonicardiaque (1) et induit une dilatation des coronaires (2)
entraînant une augmentation du débit cardiaque donc d’un meilleur apport en oxygène.
Au niveau vasculaire elle induit vasoconstriction (1et 2) et une vasodilatation avec (2).
La NA entraîne une élévation de la PA – une efficacité cardiaque tachycardie HTA.
L’augmentation de doses conduit à des extrasystoles –Fibrillation ventriculaire baisse du
débit cardiaque bradycardie réflexe.
• Muscles lisses
C’est l’étude des substances qui vont produire des effets dans l’organisme par interférence
avec le système (nor) adrénergique. On distingue deux types groupes de substances
- les adrénergiques ou sympathomimétiques
- les anti adrénergiques ou sympatholytiques.
Chaque groupe possède des molécules pouvant soit interagir directement les récepteurs
(activation ou blocage) soit affecter le métabolisme du neurotransmetteur.
Par ailleurs selon la discrimination ou non du type de récepteur ou des sous-types, on
distingue :
- les substances non spécifiques agissant sur les récepteurs et .
- les substances spécifiques non différentiée se fixant sur les récepteurs ou β.
- les substances spécifiques différentiées se fixant sélectivement sur un sous-type de
récepteur donné 1, 2 ou 1, β2.
1- LES ADRENERGIQUES
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- indirects : ce sont des substances interférant avec le métabolisme NA.
• Favorisant la libération de la NA : les amphétamines la libération du NT à partir des
vésicules de stockage conduisant à une stimulation de la vigilance, relève l’humeur
développe l’initiative, l’endurance et favorise l’apprentissage. Ce sont des substances
toxicomanogènes.
Psycho stimulant ex : Fénozolone ORDINATOR®.
Elles sont anorexigènes et sont utilisées dans le traitement des obésités. Ex amfépramone
PRÉFAMONE ® Chronules ® 75 mg .
• Inhibition de la recapture du NT. Ces substances sont utilisées pour traiter les états
de dépression : Ex Antidépresseurs Tricycliques Imipramine TOFRANYL® les IMAO
Toloxatone HUMORYL®.
• Action au niveau de la transduction de l’effet via AMPc et le Ca++ : Théophylline va
entraîner la bronchodilatation par inhibition des PDE (phosphodiestérases).
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Flavonoïdes (hétérosides polyphénoliques) veinoprotecteurs (réduction de la perméabilité)
veinotoniques, utilisés dans le traitement des phlébites, des varices, des hémorroïdes et
rétinopathies.
Exemples Rutine, Rutoside Esculoside, hespéridine
CYCLO 3 FORT® (amp buv. crème, gél.) DAFLON® comp 375 mg GINKOR® (gel, -fort gél,
poudre pour sol. Buv) ESBRIVEN (crème, - fort comp sol. Buv. ).
-1 ce sont des tonicardiaques son digitalique utilisés dans le traitement des
insuffisances cardiaques aiguës.
Ex Dobutamine DOBUTREX® sol. Inj. 250 mg/20 ml, stimulant cardiaque adrénergique et
dopaminergique.
La dobutamine est un agent inotrope dont l'activité primaire résulte d'une stimulation des
récepteurs adrénergiques cardiaques. Les effets sur la fréquence cardiaque, la conduction
intracardiaque et la pression artérielle sont modérés liés à la compensation de
l'augmentation du débit cardiaque par la baisse concomitante des résistances vasculaires
périphériques.
-2 . Ce sont des substances bronchodilatatrices, utéro relaxantes. Elles sont utilisées
comme bronchodilatateurs dans l’asthme ou comme agents tocolytiques en gynéco-
obstétrique.
Ex : Salbutamol VENTOLINE®, BRICANYL® (cp, aérosol, sol. Inj.)
Ritodrine PRE-PAR® (cp 10 mg, sol. perf. 50mg/5ml) usage spécifiquement
obstétrical.
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2.2 Substances spécifiques indifférenciées
-1 2 L'ifenprodil est à la fois 1 et 2-bloquant (le blocage des récepteurs
présynaptiques augmente la libération de noradrénaline). Il est proposé dans le traitement
de l'artérite des membres inférieurs.
Ifenprodil VADILEX® Cp, Inj
-1 2 regroupent la plupart des bêtabloquants. Ce sont des anti HTA de première
intention (comparables aux diurétiques). Elles présentent une analogie de structure avec la
NA.
- 1
En bloquant la stimulation des récepteurs 1 périphériques, les antagonistes 1 entraînent :
* une diminution de la vasoconstriction artérielle et veineuse entraînant, une
diminution des résistances périphériques et un abaissement de la pression artérielle,
* une diminution de l'agrégation plaquettaire,
* une facilitation de l'évacuation de la vessie en réduisant la constriction au niveau du
trigone.
En réduisant la stimulation des récepteurs a1 du système nerveux central, les antagonistes
a1 qui traversent la barrière hémato-encéphalique ont un effet sédatif.
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Dihydroergotamine - Traitement de fond de la migraine. Amélioration des symptômes en
rapport avec l'insuffisance veinolymphatique (jambes lourdes, douleurs, impatience du
primo- décubitus).
Proposé dans le traitement de l'hypotension ortho statique.
- Analogues structuraux de la NA
- Pouvoir discriminatif ou non
1
2 posent le problème de terrain
1 cardiosélectivité
23
Encore appelé effet anesthésique local l’ASM induit un ralentissement des échanges
ioniques à travers la membrane cellulaire. Propriétés qui seront mises à profit dans le
traitement des arythmies.
- Lipophilie et pharmacocinétique
On peut distinguer les ß-bloqueurs liposolubles et hydrosolubles.
les ß-bloqueurs très liposolubles (propranolol et l'oxyprénolol) : résorption rapide par le
tube digestif, biotransformation hépatique- Forte fixation protéique plasmatiques (90% ).
Bonne diffusion dans l'ensemble des tissus longue durée d'action et une demi-vie
plasmatique allongée avec des trisques d’accumulation.
V. APPLICATION THERAPEUTIQUES
1- En cardiologie – Hématologie
• HTA groupes comme 1 , 2 SNC,
• Insuffisances cardiaques : NA Dobutamine, 1
• Hypotension orthostatiques 1
• Tachycardies
• Angor (sauf de prinzmétal)
• Hémorragies superficielles et fragilités vasculaires 1
• Insuffisances circulatoires (centrale et périphérique) vasodilatateurs 1
2- Psychiatrie – Neurologie
• Dépressions IMAO, Tricycliques
• Retard d’éveil de l’enfant : Amphétaminiques
• Migraines, dérivés de l’ergot de seigle ; Vertiges: 1
3- Pneumologie
Asthme : bronchodilatateurs 2 , (Théophylline)
4- Maladies métaboliques
Obésité : anorexigènes amphétaminiques
5- ORL ophtalmologie
Rhinorrhées et hémorragies 1 ; Glaucome
6- Gynéco – obstétrique
Utérorelaxation (tocolyse) 2 ; Hémorragies post-partum 1 dérivés de l’ergot de
seigle.
7- Urologie
Difficultés mictionnelles 1
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LE SYSTEME DOPAMINERGIQUE
OBJECTIFS DU COURS
PLAN
I- INTRODUCTION
II- METABOLISME
1. Biosynthèse
2. Libération
3. Dégradation
III- BIOLOGIE
1. Supports et mécanismes d’action
2. Effets biologiques
IV- INTERETS EN THERAPEUTIQUE
1. Pathologies – Dysfonctionnements
2. Groupes thérapeutiques
V- CONCLUSION
25
I- INTRODUCTION
II- METABOLISME
III- BIOLOGIE
1- Supports et localisations
La DA va se fixer sur des supports spécifiques pour induire ses effets biologiques. Sur le
plan pharmacologique et biochimique on distingue les récepteurs D1 et D2. Les progrès de
la biologie moléculaire à permis l’éclatement de ces récepteurs en sous-types. La famille D1
comprend les récepteurs D1 et D5 et la famille D2 les récepteurs D2, D3 et D4.
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Récepteurs Agonistes Antagonistes Localisations
D1, Dopamine Phénothiazines Système limbique, striatum,
Apomorphine (postsynapytique)
(Agoniste partiel) Butyrophénones
D5 Bromocriptine Hypothalamus, vx, cœur,
(Agoniste partiel)
D2 Dopamine Butyrophénones Système limbique, striatum,
Apomorphine hypophyse, neurones
Bromocriptine sympathiques.
D3 Phénothiazines Système limbique,
Butyrophénones hypothalamus
(présynaptique)
D4 clozapine Système limbique,
2- Mécanisme d’action
3- Effets biologiques
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Au niveau interneurones, le système dopaminergique occupe une place importante
dans la psychomotricité de par son implication dans la modulation de l’activité
neuronale.
La DA inhiber la libération de NT comme Ach, la NA, GABA Ac Glutamique. Et Stimuler la
libération de la SubP.
L’activité DA est inhiber par le GABA et les ENK et stimulée par la SubP, l’Ac. Glutamique
et les cholecystokinines.
Effets périphériques
4- Ganglions végétatifs, la DA, par le biais d’un hétéro récepteur avec le système
cholinergique module l’activité sympathique (baisse).
IV – PHARMACOLOGIE DOPAMINERGIQUE
Psychotropes
Ce sont des substances qui agissent sur le SNC par le tropisme avec celui –ci. Elles
interagissent avec l’activité mentale pour modifier le tonus psychique qui peut être excité,
dévié, déprimé.
Cette activité a deux composantes :
- Vigilance ou psychomotricité concerne la mémoire, l’apprentissage, les activités
veille – endurance, les mouvements. Elle est appelée activité nootique et détermine les
médicaments à préfixe noo.
- Humeur, qui consacre les relations avec l’entourage : gaîté /tristesse, mélancolie,
anxiété, dépression, affectivité. On parle d’activité thymique et les médicaments portent le
préfixe Thymo.
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L’humeur ou la vigilance peut être stimulée, déviée déprimée ou régulée. On distingue alors
les Psychotropes :
- stimulants ou analeptiques
- dépresseurs ou leptiques
- déviants ou dysleptiques
- régulateurs ou isoleptiques.
1- Psychoanaleptiques = stimulants
- Nooanaleptiques ex amphétaminiques.
- Thymoanaleptiques antidépresseurs
2- Psycholeptiques = sédatifs
- Nooleptiques = hypnotiques
- Thymoleptiques anxiolytiques mineurs, neuroleptiques
3- Psychoisoleptiques = régulateurs
-Nootique/thymique ex : sels de lithium, carbamazépine
4- Psychodyleptiques
-Nootique/thymique : énivrants, stupéfiants, hallucinogènes.
5- Psychostimulants
Effets mineurs (caféine, ac glutamique ac phosphorique
MEDICAMENTS DOPAMINERGIQUES
1- Agonistes ou Dopaminergiques
- Indirectes
La l-DOPA, précurseur biologique de la dopamine, va être transformée au niveau
périphérique et central en dopamine par la dopa décarboxylase (DDC). L’utilisation en
thérapeutique de la l-dopa se justifie par le fait que la dopamine ne traverse pas la barrière
hémato- encéphalique. Malheureusement, seul 1 % de la dose administré parvient au
niveau central. 90 % est dégradée par la DDC et la MAO au niveau intestinal et 9 % par la
DDC et COMT au niveau sanguin et certain tissu.
Pour augmenter la quantité de L-dopa atteignant le cerveau, on lui associe des inhibiteurs
de la DDC :
• Benzéraside : L-dopa + benzéraside LEVODOPA, MODOPAR
• Carbidopa : L-dopa + Carbidopa SINEMET
Amantadine MATADIX (Antiviralcontre le virus influenzae A), elle est utilisée dans le
traitement de la maladie de parkinson ou le pseudoparkinsonien des neuroleptiques. Elle
augmente la libération et de inhibe la récapture de la DA. Son effet anti parkinsonien est
moins efficace que la L-dopa et la bromocriptine.
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IMAOb Sélégine PRENYL La Sélégine est utilisée en monothérapie au début de la
maladie, elle permet de différer le recours à la dopathérapie. En association, elle renforce
l'action de la lévodopa permettant ainsi une diminution de sa posologie. Par ailleurs la
sélégiline prolonge l'efficacité de la dopathérapie.
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2- Les antagonistes dopaminergiques
31
• Métopimazine VOGALENE (Cp, Gt, inj, Suppo), phénothiazinique.
V- APPLICATIONS THERAPEUTIQUES
PATHOLOGIES
Déficit de fonctionnement :
- Parkinson, dégénérescence des neurones dopaminergiques nigrostriés. Ce qui se
traduit par un déficit de DA au niveau du striatum et la levée de l’action modulatrice
(inhibition) des neurones cholinergiques. Au niveau on note des manifestations à type de
tremblements au repos, une rigidité musculaire, une hypokynésie (lenteur des mouvement)
ou une akinésie.
Manifestations démentielles accompagnent sont souvent associées à la maladie de
parkinson.
Excès de fonctionnement :
• Psychoses (schizophrénie = altération de la personnalité marquée la l’anxiété, les
délires et hallucinations (production) associant ou non l’agressivité. Le malade n’en est pas
conscience. Elle est due à une hyperactivité dopaminergique.
Selon le pôle on donnera des antagonistes D1 présynaptiques = sédatifs ou des D2 post
synaptiques = incisifs ou mixte (anti productifs).
• Reflux gastroduodénal – vomissement par stimulation de la CTZ et des récepteurs
au niveau digestifs.
1- Cardiovasculaire
Tonicardiaque : Dopamine et dobutamine
Antiischémiques : Piribedil
2- Psychiatrie
Psychoses = neuroleptiques (sédatifs/incisifs)
Dépressions : IMAO et non IMAO (non spécifiques)
3- Neurologie
Antiparkinsoniens : L-dopa et agonistes dopaminergiques
32
4- Gastro-entérologie
Emétiques Apomorphine (Toxicologie)
Antiémétiques : Dompéridone, Neuroleptiques (cancéreux, femme enceinte..)
5- Hormonologie
Hyperprolactinémie (stérilité) - Montée laiteuse. Bromocriptine.
VI- CONCLUSION
Les substances dopaminergiques sont les médicaments de choix dans le traitement de la
maladie de Parkinson, des psychoses de par le dysfonctionnement du système
dopaminergique comme support de ces pathologies. Malheureusement ce sont des
traitements à long cours sinon à vie dans le cadre de la maladie de Parkinson. Les effets
secondaires doivent être connus afin de procéder à leur correction. Le traitement de la
maladie de parkinson reste confronté à la fluctuation des effets des substances mais aussi
à la baisse de l’efficacité de la dopathérapie.
33
PHARMACOLOGIE DU GABA
OBJECTIFS DU COURS
PLAN DU COURS
INTRODUCTION
I/ NEUROTRANSMISSION
1. Neurotransmetteur : synthèse - Libération - Biodégradation
2. Récepteur GABA : site récepteurs- site GABA
II/ NEUROBIOLOGIE
1. Effecteurs
2. Effets GABA : SNC, SNP
III/ PHARMACODYNAMIE GABA
1. Facilitateurs GABA
2. Agonistes GABA
3. Antagonistes GABA
IV/ APPLICATIONS THERAPEUTIQUES
CONCLUSION
34
INTRODUCTION
Dans le SNC, il existe des acides aminés dont la concentration est élevée. Il s'agit
notamment du glutamate et du GABA qui sont assimilés à des neurotransmetteurs. Ils
participent au contrôle des décharges neuronales. L'inhibition de ces décharges est
assurée par le GABA et la glycine et son activation par les acides glutamiques et
aspartiques. Le GABA est un acide 4-amino-butanoïque disposant d'une fonction amine
primaire en position γ avec absence dans la chaîne de carbone asymétrique. Ce qui
confère à la molécule une souplesse rotative. Le GABA est le neurotransmetteur inhibiteur
et modulateur du SNC. Il est impliqué dans certaines affections telles que l'épilepsie, la
chorée de HUNTINGTON, la maladie de PARKINSON, certaines affections psychologiques.
Le GABA interagit avec d'autres neurotransmetteurs du SNC (DA) et a une activité
extrapyramidale.
I/ NEUROTRANSMISSION
NH2
HOOC-CH2-CH2-CH-COOH
C Acide Glutamique
BIOSYNTHESE
- CO2 GAD
HOOC-CH2-CH2-CH2-NH2
GABA
BIODEGRAGDATION GABA-T
- NH2
HOOC-CH2-CH2-COOH HOOC-CH2-CH2-CH2OH
Acide succinique Acide gamma hydroxybutyrique
Cycle de KREBS
Métabolisme intracérébral
Métabolisme du GABA
35
O COOH
C-CH2-CH2-CH
H2N Glutamine NH2
NH3+
Glutaminase Gluta.
syntét. CO2
NH3+ COOH GAD GABA
HOOC-CH2-CH2-CH Vit. B6 HOOC-CH2-CH2-CH2-NH2
Glutamate NH2 GABA-T
- NH2
HOOC-CH2-CH2-CHO HOOC-CH2-CH2-CO-COOH
Alpha céto
Aldéhyde semicuccinique
NAD glutarate
Déshydrogénase
NADH Cycle de
HOOC-CH2-CH2-COOH
Ac. succinique KREBS
HOOC-CH2-CH2-CH2OH
Ac. gamma OH-Butyrique
Oxalo-acétate
Glucose Pyruvate
II/ NEUROBIOLOGIE
Récepteurs du GABA
Macromolécule avec 4 sous unités centré sur un canal chlore (ionophore du chlore).
Tétramère 2α +2β et plusieurs sites de fixation : GABA, Benzodiazépine, Gabamoduline,
Barbiturique, Picrotoxine.
2 sous récepteurs : GABA A couplé au canal Chlore et GABA B métabotropique
36
Site Rc GABA Agoniste Antagoniste Localisation - effets
SNC
Hyperpolarisation cellulaire
GABA A (Cl-) Mucimol Bicuculine Role du site BDZ
Post et Progabide inositol, hypoxanthine et
présynaptique gabamoduline
AMPc inhibition du SNC avec
répercussions périphériques
SNP rein, médullosurrénale,
estomac, trompes fallope, îlot
de Langerhans, muscles striés.
GABA B, non Cl- Baclofène Ac. δ Amino Inhibition du Ca, K+, PL A2 ,
présynaptique Progabide valérique inhibition autoRc, inhibition
Phaclophène héréro Rc /DA; système
sympathique
GABA = système inhibiteur SNC (cervelet, substance noire, striatum, hypothalamus, cortex,
médullaire)
GABA interneurone
Agonistes et facilitateurs ; Action centrale et périphérique
GABA
GABA
Barbituriq
Moduline
Cl-
BDZ
Picrotoxine
β α
α β
Effets GABA
Diminution de l'excitabilité du SNC s'opposant ainsi à l'acide glutamique
Sédation centrale avec conséquences périphériques
Hypnose (sommeil)
Anxiolyse
37
Anticonvulsivant
Myorelaxation analgésie
Augmentation du seuil d'excitabilité. Humeur, thermorégulation hormones (-DA)
Effets périphériques
Rein, médullosurrénales, TD, trompes de Fallope, îlot de Langerhans.
Hypotension, bradycardie (via arc baroréflexe)
Coagulation (via vitK et synthèse des facteurs II, VII, IX et X)
Autorégulation; hétérorégulation
Inhibition des neurones (humeur et vigilance)
Mouvements ioniques stimulateurs
Détoxification NH3 du SNC
III. PHARMACODYNAMIE
AGONISTES
Progabide GABRENE® utilisé dans les épilepsies rebelles
Site GABA et Rc rétrocontrôle présynaptique
Baclofène LIORESAL® s'oppose à la spasticité
Facilitateur GABA
- BDZ et apparentés : Diazépam (VALIUM®), Tétrazépam (MYOLASTAN®),
Clonazépam (RIVOTRIL® ), Clobazam (URBANYL®)
- Hypnotiques (BDZ à T1/2 court ou moyen)
- Anticonvulsivants (épilepsie, tétanos) = BDZ à T1/2 long
- Anxiolytiques mineurs (T1/2 long)
- Myorelaxants : s'oppose à la contracture musculaire (T1/2 long)
Carbamazépine (TEGRETOL®)
Synthèse et libération dibenzazépine = antidépresseur imipraminique
Anti-épileptique (médicament majeur)
Isothymorégulateur
Zopiclone (IMOVANE®) Zolpidem (STILNOX®) = hypnotiques
- Inhibiteur de la dégradation du GABA
Dérivés de l'acide valproïque = acide valproïque et valproate de Na : DEPAKINE®,
DEPAMIDE®
Traitement de toutes les formes d'épilepsie
Vigabatrin (SABRIL®) épilepsie rebelle
- Inhibiteur de la recapture
Barbituriques : entraîne une ouverture directe du canal Cl-
Neuroleptiques : Phénothiazine et Butyrophénones
- Stimulants de la libération du GABA
Diphényl hydantoïne, PHENITOINE, DIHYDAN
Mouvement NA+, Ca2+ : médicament majeur de l'épilepsie
Stabilisant de membrane cellulaire antiarythmique
Antagonistes du GABA
Flumazémil via BDZ (ANEXATE®)
ImidazoBDZ
Traitement des intoxications BDZ, interruption d'anesthésie BDZ
38
1. Neurologie
- Epilepsie : agonistes, facilitateurs : Diazépam, clonazépam, clobazam, phénobarbital,
phénytoïne, dérivés ac. Valproïque
- Troubles du sommeil : difficultés d'endormissement, réveils nocturnes, réveils matinal
précoce Barbiturique T1/2 bref et moyen (secobarbital)
BDZ T1/2 bref et moyen Nitrazépam, Flunitrazépam, Triazolam, Temamzépam,
Estazolam
- Spasticité : T1/2 bref ou dérivé nitré Tétrazépam, baclofène
- dyskinésies : iatrogènes par le L-Dopa et neuroleptiques
chorée de Huntington BDZ, Progabide, Baclofène
- Anxiété : BDZ et apparentés
2. Psychiatrie
Dépressions : carbamazépine, dérivé, ac. Valproïque
Alzheimer : Progabide, Baclofène
39
LE SYSTEME DE L’HISTAMINE
OBJECTIFS
PLAN DU COURS
INTRODUCTION
I METABOLISME DE L'HISTAMINE
II BIOLOGIE DE L'HISTAMINE
IV INTERETS THERAPEUTIQUES
CONCLUSION
40
INTRODUCTION
Ce système ne provient pas seulement d'un neurone et sa biologie est en relation avec sa
localisation qui peut être centrale ou périphérique. C'est par excellence le type de
substance endogène impliquée dans différentes pathologies allergiques. Ainsi, l'histamine
est impliquée dans plusieurs pathologies dont la thérapeutique est basée sur l'activité de
l''HA. Plus précisément, il s'agit de l'interaction de ces substances et du métabolisme de
l'HA. Le mécanisme d'action fait appel à des récepteurs qui diffèrent par l'activité
déclenchée.
I METABOLISME DE L'HISTAMINE
L'histamine provient de voie neuronale et d'éléments sanguins tels que les mastocytes.
Cette histamine peut également provenir des substances avariées (aliments). Elle peut
traverser la barrière intestinale quand elle est associée à des amines de putréfaction. Elle
se rencontre donc dans différents tissus où elle entraîne des phénomènes allergiques
(immunologiques ou non).
1 - Synthèse
COOH
CH2-CH
CH2-CH2-NH2
NH2
HN N HDC HN N
Vit B6
Histidine Histamine
2 - Stockage – libération
La libération peut être faite à partir des neurones histaminergiques
L'HA peut aussi être libérée par les mastocytes. Dans les structures sanguines, l'HA est
associée à l'héparine et à une protéine qui donne une forme inactive. Au cours des conflits
Ag- Ac, la résultante peut être la dégranulation du mastocyte entraînant la libération de l'HA
qui est impliquée dans les allergies, les inflammations.
Ag Ac (IgE) Mastocytes HA
3 - Dégradation
C'est l'histaminolyse qui peut se passer au niveau central ou périphérique.
41
Au niveau périphérique : Action de l'histaminase qui va entraîner 3 types de réactions :
- désamination oxydative qui donne une amide et de l'acide
- l'acétylation de l'amine primaire ou d'une méthylation
Au niveau central :
- Transméthylation sur l'amine secondaire sous l'action de l'histamine méthyl
transférase. On obtient la méthyl-histamine qui, sous l'effet d'une oxydation produit
un aldéhyde et un acide. La méthyl-histamine peut également subir l'action de la
MAO de type B pour donner un dérivé du noyau imidazolé. Les histaminases sont
stimulées par le cortisol et sont inhibés par la sérotonine, l'isoniazide et d'autres
antihistaminiques qui interviennent au niveau de l'histamine méthyl-transférase.
Les récepteurs
On identifie 3 types de récepteurs liés à la stéréochimie de la molécule.
H1 : responsable des allergies, de l'inflammation. Actions centrales. Ce récepteur est
caractérisé par des antagonistes qui ont un groupe fonctionnel éthylène diamine.
H2 : sécrétions digestives acides. Effets centraux. Les antagonistes sont des molécules à
fonction thio-urée, imidazolé.
H3 : ce sont des autorécepteurs qui permettent la régulation de l'HA. Agoniste = méthyl
histamine.
42
Effets centraux
Régulation de l'activité mentale avec une modification du comportement psychomoteur.
H1 Sédation
H2 Excitation
L'HA participe à l'activité végétative périphérique. Effet dypsigène par H1; anorexigène par
H1, H2 et émétisant. Participation à l'augmentation de la TA (H1), thermorégulation (hypo
par H, H2) et une oligo-urie. Chez certaines espèces, l'histamine provoque l'ovulation. L'HA
est un agent de la nociception se traduisant par la douleur, les prurits.
IV PHARMACODYNAMIE
Des substances peuvent interférer avec le métabolisme de l'HA et avoir un intérêt dans les
pathologies où l'HA intervient. Différents types de substances en rapport avec les types de
Rc . il existe des substances histaminergiques; ce sont des médicaments qui favorisent ou
s'opposent à l'action de l'HA.
1. Les histaminergiques
L'HA elle même n'est pas utilisée cas très agressive. Seuls les dérivés sont utilisés.
La betazole (HISTAGLOBINE) utilisé pour la désensibilisation.
2. les antihistaminiques
Indirects
- Les inhibiteurs de la synthèse de l'HA. Ce sont en particulier les inhibiteurs de la
synthèse de l'histamine décarboxylase. Tritaqualine (HYPOSTAMINE) utilisé pour
diminuer le taux d'HA endogène
- Les antidégranulants mastocytaires. Ce sont des stabilisants de membranes. Les β
bloquants qui inhibent la libération de l'HA.
Ex. le cromoglycolate sodique (LOMUDAL, LOMUSOL)
- la méquitazine (PRIMALAN) bloque les Rc H1 et doué d'effet anticholinergique. Le
Kétotifène (ZADITEN) utilisé dans le traitement de l'asthme.
Directs
Le groupe des anti-H1 : antiallergiques. Ce sont des anti-histaminiques classiques. La
classification se fait en fonction de leur structure chimique. Ces substances provoquent
également une sédation du SNC .Ce qui est à l'origine de somnolence, alourdissement et
des effets pondérigènes. Dans certains cas, intolérances digestives à type de brûlures. Ce
sont des substances anticholinergiques centrales :
Les phénothiazines
• Prométhazine (PHENERGAN). Antihistaminique; provoque la somnolence.
• Alimémazine (THERALENE). Traitement des toux allergiques.
43
Les dérivés de l'éthanolamine
• Diphénydramine NAUTAMINE
• Déménhydrate DRAMAMINE
• Chlorphénoxamine SYSTRAL
• Clémastine TRAVEGYL
Les propylamines
• Dexchlorphéniramine POLARAMINE. Il existe une forme antitussive
• Triprolidine ACTILON, retrouvé dans ACTIFED
• Astémizole HISMANAL. Ce médicament n'entraîne pas de sédation du SNC, donc
pas de somnolence.
• Terfenadine TELDANE. Pas de somnolence.
Les pipéridines
• Pimetixène CALMIXENE. Traitement de la toux allergique
Les pipérazines
• Cyclizine
• Buclizine
Les anti-H2
Ce sont des médicaments qui s'opposent à l'hypersécrétion acide. Utilisation dans le
traitement des ulcères gastroduodénaux.
La cimétidine TAGAMET
La ranitidine RANIPLEX ; AZANTAC
La nizatidine NIZAXID Effet croissant
La famotidine PEPDINE
Ces médicaments entraînent une cicatrisation des ulcères gastroduodénaux.
V INTERETS THERAPEUTIQUES
Utilisation des substances dans les pathologies où interviennent l'HA :
1. Pneumologie : traitement des bronchopathies où l'HA se présente comme élément
allergique, à l'origine de la pathologie
2. Dermatologie : traitement des pathologies dermiques allergiques telles que les dermites,
prurits allergiques.
3. Ophtalmologie : traitement des conjonctivites allergiques.
4. gastroentérologie : ulcère gastroduodénaux
CONCLUSION
44
L'histamine est une substance endogène et un neuromédiateur intervenant dans les
pathologies inflammatoires et allergiques, pathologies digestives. Un certain nombre de
substances interfère avec le métabolisme de l'HA trouvant leur utilisation dans le traitement
des pathologies où intervient l'HA.
45
LE SYSTEME A SEROTONINE
OBJECTIFS
Ce cours développera votre capacité à :
PLAN DU COURS
INTRODUCTION
I METABOLISME DE LA SEROTONINE
1. Biosynthèse – stockage
2. Libération – biodégradation
3. Récepteurs 5HT
II BIOLOGIE DE LA SEROTONINE
1. Effecteurs 5HT
2. Effets 5HT
IV APPLICATIONS THERAPEUTIQUES
CONCLUSION
46
INTRODUCTION
I METABOLISME
CH2-CH-COOH HO
NH2 Tryptophane CH2-CH-COOH
N
Hydrolase NH2
H
Tryptophane N
H
5 Hydroxytryptophane
5 HTDécarboxylase
HO Vit B6
CH2-CH2-NH2
N
H
Stockage et libération
Le stockage se fait dans les granules neuronales (vésicules). Sous l'action de Na +, Ca2+, de
la température, la sérotonine nouvellement synthétisée est captée par les plaquettes
sanguines qui les stockent. Elle est ensuite libérée à l'agrégation plaquettaire avec la
somatostatine, la substance P, la VIP (polypeptide vasoactif intestinal). La 5HT est re-
captée par pompe. La libération se fait dans les fentes neuronales et au niveau des
effecteurs.
NB : la co-existence de neurones avec substance P, tyrosine, VIP, somatostatine, releasing
hormone, ACh en périphérie et NA dans le SNC provoque des pathologies lorsqu'il y a une
co-libération des toutes ces substances.
47
Dégradation
Glucuronyl
transférase CH2-CH2-NH2
MAO
N -acétyl N (neurone)
transférase
H
5 Hydroxy-indol acétaldéhyde
N-acétyl sérotonine Aldéhyde
réductase
Acide 5 -OH 5 Hydroxytryptophol
Mélatonine indole acétique
Les récepteurs
Classiquement, on reconnaît 2 types de récepteur : les Rc D qui entraînent une contraction
directe de l'iléon de cobaye et les Rc M qui provoquent la contraction via l'ACh libérée.
Actuellement, on individualise 3 types de récepteurs : 2 post synaptiques et 1 pré
synaptique. 5HT1, 5HT2 et 5HT3. Les deux derniers étant respectivement les récepteurs D
et M.
5HT1 ou S1 : haute affinité pour la 5HT et faible pour les antagonistes. Il existe 4 sous
types. 5HT1A à 5HT1D. Localisation dans le SNC et SNP.
5HT1A, 5HT1B et 5HT1D fonctionnent à l'Adényl cyclase alors que 5HT1C fonctione par
dépolarisation membranaire grâce à l'ouverture du canal chlore via le phosphatidyl
inositol.
5HT2 ou S2 est un groupe homogène couplé au phosphatidyl inositol. Elle présente une
forte affinité pour les antagonistes.
5HT3 ou S3 est un récepteur couplé à un canal ionique
5HT4 ou S4 augmente la production de l'adényl cyclase et de l'AMPc.
48
Récepteurs Agonistes Antagonistes Effets
II BIOLOGIE DE LA SEROTONINE
Vomissements Rc 5HT3
2. Périphérie
Cardiovasculaire
Hypotension, bradycardie (5HT3) puis hypertension, tachycardie (5HT2). La vasodilatation
provoque une hypotension prolongée (S1).
Vasoconstriction des gros vaisseaux (# migraines)
Paquettes
Agrégation, formation du clou plaquettaire
Muscles lisses, sécrétion, motricité
Vaisseaux sanguins relaxation), intestin, utérus, bronches (contraction via l'ACh),
vomissements
Inflammation, douleur
49
Augmentation du péristaltisme et contraction par effet direct sur le muscle lisse et par effet
indirect sur les neurones entériques.
Contraction bronchique et utérine (faible chez l'Homme)
Vaisseaux sanguins
• Vasoconstriction par action directe (5HT2A).
• Vasodilatation des gros vaisseaux par 5HT1 par :
- Activation de l'endothélium vasculaire (action du nitro-oxyde)
- Inhibition noradrénergique des neurones sympathiques
- Effet direct sur le muscle lisse
• Microcirculation
- dilatation des artérioles
- contraction des veinules
- augmentation de la pression des capillaires avec fuite de liquides
- augmentation de la perméabilité capillaire aux protéines
• Pression artérielle
- augmentation initiale par vasoconstriction des gros vaisseaux puis diminution
par dilatation artériolaire et perte du volume sanguin
Plaquettes sanguines
Agrégation si vaisseaux lésés. Si vaisseaux sanguins, vasodilatation avec amélioration de
la circulation.
SNC : Inflammation
1. Agonistes
Ils sont utilisés comme antidépresseurs, anxiolytique, analgésiques, anorexigènes (contre
l'obésité).
Antidépresseurs
Par augmentation du taux de sérotonine
Augmentation de la synthèse de 5 hydroxytryptophane : Prétonine QUIETIM
Inhibition de la recapture
- tricycliques : clomipramine ANAFRANYL, amitriptyline LAROXYL, ELAVIL
- 3ème génération : Trazodone (PRAGMAREL; fluvoxamine FLOXYFRAL
Inhibition de la dégradation de la MAOA : toloxatone HUMORYL
Ces médicaments sont utilisés dans le traitement des dépressions endogènes ou exogènes
si baisse du taux 5HT.
Les molécules spécifiques sont sans effet anticholinergique (effets secondaires des
tricycliques). Ex. Buspirone BUSPAR, Doxépine SINEQUAN = anxiolytique non
benzodiazépine.
Antalgiques
Certains de ces antidépresseurs sont utilisés contre les douleurs chroniques comme le cas
des cancers. Ce sont des co-antalgiques de palier 3. Ex. : amitriptyline.
50
personne obèse hypertendu, insuffisant cardiaque ou chez l'enfant. Les substances de ce
groupe allongent le temps de saignement, et diminuent le sommeil paradoxal.
2. antagonistes sérotoninergiques
* les dérivés de l'ergot de seigle
- Ergotamine
Anti-sérotoninergique mais agoniste partiel adrénergique voire dopaminergique. Elle
inhibe la recapture de la sérotonine et de la NA. Son effet est potentialisé par la
caféine. Utilisé dans le traitement de la crise migraineuse. Les effets secondaires
sont à type de céphalées, troubles circulatoires, ergotisme (lors d'association avec
des antibiotiques comme les macrolides), émétique.
Contre-indication : HTA, Angor, artérite
Précaution d'emploi : syndrome de RAYNAUD, femme allaitante.
Retrouvé dans les spécialités comme GYNERGENE (caféine) ; MIGWELL
* Autres antagonistes
- Pizotifène SANMIGRAN
Antisérotoninergique, dérivé tricyclique utilisé d'abord comme antidépresseur, anti-H1 et
anticholinergique. Traitement anti-migraineux, traitement des bronchopathies
obstructives, orexigène pondérigène.
- Oxétorone NOCERTONE
Antisérotoninergique et α1 bloquant, antihistaminique. Entraîne la somnolence.
- Dimétotiazine MIGRISTENE
Antisérotoninergique, antihistaminique et antidopaminergique. Proche des
neuroleptiques, antiémétique
- Cyproheptadine PERIACTINE
# 5HT2 ,# H1 et anticholinergique. Antiprurigineux, antiallergique, orexigène
pondérigène sédatif.
- Kétansérine
# HTA, # HA, # DA, # α1 adrénergique, traitement HTA, Maladie de RAYNAUD
- Clozapine LEPONEX
#5HT3, antiémétique dans les traitements de cancers.
1. en Psychiatrie
51
+ Antidépresseurs (psychoanaleptiques). Traitement des dépression endogènes et
exogènes :
- IMAO non sélectifs thymériques
- NON IMAO imipraminiques
- NON IMAO non imipraminiques
+ Anxiolytiques majeurs (psycholeptiques)
- Neuroleptiques (# psychoses)
- Anxiolytiques non benzodiazépines Buspirone, Doxépine
2. en Neurologie
+ Co-antalgiques
- antidépresseurs tricycliques
- neuroleptiques tiapride TIAPRIDAL
+ Anti-migraineux
Traitement de crise # Traitement de fond
Ergotamine Dimétotiazine
DHE méthysergide
Oxétorone Pizotifène
3. Maladies métaboliques
+ Obésité
anorexigènes non amphétaminiques :
Dexfenfluramine ISOMERIDE, DL fenfluramine PONDERAL
+ Cachexie - Convalescence
orexigènes : cyproheptadine, pizotifène
anti histaminique, anticholinergique
4. Cardiologie
+ Ischémies (périphériques, centrales)
naftidrofuryl PRAXILENE,
+ HTA, kétansérine.
5. en Hématologie
Kétansérine, perspectives
6. en Gastroentérologie
Antiémétique utilisé en cancérologie : granisétron KYSTRIL Cp 1mg, anti 5HT3
Ondansétron ZOPHREN Cp 4mg et 8 mg.
52
LES EICOSANOÏDES : PROSTAGLANDINES ET LEUCOTRIENES
OBJECTIFS DU COURS
PLAN DU COURS
INTODUCTION
CONCLUSION
53
INTRODUCTION
Les prostaglandines et les leucotriènes font partir des autacoïdes, substances qui sont
formés au moment de l'action. Ils sont appelés eicosanoïdes : dérivés d'acides gras
originaires de la membrane cellulaire. Ce sont des acides gras poly-insaturés en C20 dont
l'acide arachidonique qui est en C20 : 4. Ils jouent un rôle biologique important dans
l'organisme en tant que substance ubiquitaire, produit sur place pour agir in situ. Il y a 2
groupes de substance : les prostaglandines et les leucotriènes. Le métabolisme de l'acide
arachidonique est complexe et aboutit à des dérivés lipidiques qui se comportent comme
médiateur ou modulateur de nombreuses propriétés dans diverses fonctions biologiques de
l'organisme. Il s'agit de prostaglandines (PG E ; PG I 2 et TX A2). La terminologie
prostaglandine vient de la croyance que cette substance est originaire de la prostate.
Les leucotriènes : acides gras hydroxy-peroxylés et hydroxylés. Ils engendrent des radicaux
libres agressifs pour les tissus.
8 5 COOH
11
14
Acide Arachidonique
A coté des éicosanoïdes, les médiateurs lipidiques comprennent : PAF Acétate, acides
phosphatidiques et lysophosphatidiques.
Les prostaglandines et leucotriènes sont ubiquitaires. Elles ont une action in situ sur le SNC
et SNP. Elles sont de ce fait impliquées dans de nombreuses pathologies dont les allergies
et l'inflammation.
1. Structure
Ce sont des acides gras en C20 à noyau cycloheptane et 2 chaînes latérales en C7 et C8
avec 2, 3 ou 4 doubles liaisons. Ce qui donnent différentes séries :
PG1 = 1 double liaison
PG2 = 2 doubles liaisons
Les PG dérivés de l'acide arachidonique ont 2 doubles liaisons et sont les plus importantes
(série 2). Les PG 3 et 4 dérivent d'acide gras en C20 à 5 et 6 doubles liaisons.
Selon la nature du noyau, on distingue des PG A, B, C, D, E, F. les séries E et F sont les
plus courantes (fonction cétone et hydroxyle)
54
O R1
HO R1
HO R2
PGE (Etherosoluble) HO R2
PGF2 alpha
F = Phosphate soluble
alpha = position du OH
O
8
COOH
12 15
HO
OH
PGE2
R1
o
O R2
TXA2
Les PGI sont des molécules bicycliques à pont oxygène. Le dérivé de l'acide arachidonique
est PGI2
2. Synthèse
La synthèse des éicosanoïdes se passe dans tous les tissus sauf les globules rouges
Précurseur
Acide arachidonique (AA) des phospholipides membranaires. C'est un précurseur immédiat.
La libération se fait à partir des phospholipides de la membrane par hydrolyse enzymatique
des phospholipides par la phospholipase A2 dont l'activité est modulée par le Ca2+
intracellulaire (inhibition par les AIS), la phospholipase C au niveau des plaquettes.
La transformation de l'AA en endopéroxydes intermédiaires PGG2 et PGH2 sous l'action
d'une cyclo-oxygenase et en acide hydropéroxylés par les lipo-oxygénases.
Les strutures de biosynthèse sont les plaquettes, les leucocytes, les cellules endothéliales,
au niveau des poumons, rein, muscles lisses. Ce sont les lieux de localisation des produits
de synthèse.
55
Phospholipides
(Membranes cellulaires)
Phospholipase A2 (hydrolyse)
AIS Ca2+ (stimulus)
ACIDE ARACHIDONIQUE
Endoperoxydase
PGE2 (Instable) Acides hydroperoxylés
Peroxydase Acides
(réduction) hydroxylés
PGH2 LTA4 (instable)
glutathion hydrolyse
Isomérase prostacycline Tx synthétase transférase LTB4 oxydation
synthétase
LTC4
PGI, PGE2 PGI, PGE2 Peptidase
TXA2 Métabolites
PGF2 ac. glutamique
Hydrolyse
inactifs
Oxydation LTD4
Réduction
glycine
6 céto PGF2
Métabolites LTE4
TX B2
inactifs Ac. glutamique
(inactif)
LTF4
Catabolisme
Il a lieu dans de nombreux tissus : poumons, foie, rein. S'il se passe au lieu de synthèse,
l'action est alors locale. Le transfert des produits se fait à travers la membrane cellulaire
pour son catabolisme par les enzymes cytosoliques. L'élimination est principalement rénale.
Les cyclo-oxygénases
2 types : Cox 1 (activateur) et Cox 2 (inhibiteur). De plus en plus, l'existence d'une Cox 3
serait mise en évidence. Ces enzymes catalysent l'oxygénation et la cyclisation de l'acide
arachidonique en endopéroxydes PGE2 instable qui, sous l'action d'une peroxyde donnent
des endopéroxydes PGH2 avec production de radicaux libres oxygène et hydroxyle.
PGH2 produit des dérivés : PGI (PGE2 – PGF2α) sous l'action d'isomérase.
PG (PGI2) par action de la prostacycline synthétase
TX (TXA2) grâce à une thromboxane synthétase
Les lipoxygénases
Il y a différents types :
- 5 lipoxygénase (position de l'oxydation) des polynucléaires. Il y a formation d'acide
hydropéroxylé (HPETE) converti en acide hydroxylé (HETE) puis en leucotriène A4
(LTA4) : 4 doubles liaisons.
- 2 lipoxygénase qui aboutit à la formation d'autres substances
- LTA4 qui donnent LTB4 par hydrolyse
LTC4 par conjugaison avec le glutathion
LTD4 et E4 par hydrolyse progressive du glutathion
LTF4 par réincorporation d'acide glutamique dans E
56
LTC4 et LTD4 et peut-être E4 (les peptidoleuctriènes) sont les principes actifs du SRSA
impliqués dans les réaction anaphylactiques.
1. Effets cardiovasculaires
PGE et PGI : vasodilatateurs puissants (artérioles, sphincters précapillaires et veinules).
Elles entraînent une dilatation des différents territoires vasculaires et coronaires des parties
rénale, cérébral, mésentérique, musculaire et pulmonaire. Ce qui est à l'origine
d'hypotension α ; augmentation des débits régionaux, augmentation du débit cardiaque
avec tachycardie réflexe.
PGF2α : effets variables selon le territoire et l'espèce. Elles provoquent surtout une
vasoconstriction.
Les endopéroxydes (précurseurs des PG) sont vasoconstricteurs s'opposant ainsi à la
vasodilatation.
Les thromboxanes A2 : vasoconstriction
Les leucotriènes : vasoconstriction responsable en partie de l'augmentation de la pression
artérielle, exsudation plasmatique, microcirculation.
2. Effets sanguins
PGI2 : inhibition in vitro de l'agrégation plaquettaire. PGE1 et PGD2 sont également
antiagrégant s'opposant à PGE2 qui est proagrégant à faible dose et antiagrégant à forte
dose.
57
Les endopéroxydes cycliques et thromboxanes A2 sont de puissants inducteurs de
l'agrégation plaquettaire.
PGE2 : effet variable en fonction de la dose. Si faible dose, proagrégant plaquettaire et si
forte dose, antiagrégant.
LTB4 : chimiotactisme des polynucléaires
3. effets bronchiques
PGF2 α est un puissant agent contracturant des fibres lisses bronchiques. Elle peut
entraîner un bronchospasme.
PGE1 et PGE2 sont plus tôt broncho-dilatateurs
4. Effets utérins
Cet effet est variable en fonction de l'imprégnation humorale.
- utérus non gravide : PGF2α : contraction alors que les PGE2 entraînent une relaxation.
- utérus gravide : PGF2α et PGE2 provoquent la contraction. Elles augmentent l'amplitude et
la fréquence des contractions. La sensibilité utérine augmente avec l'évolution de la
grossesse. NB : il y a stimulation de la synthèse des PG.
5. Tractus digestif
PGE et PGF2α : contraction des fibres longitudinales. Les PGE provoquent une relaxation
des fibres circulaires alors que les PGF2 α favorisent la contraction.
Les leucotriènes : contraction de l'estomac et du colon
PGE : - Inhibition de la sécrétion gastrique (basale ou stimulée) de volume de la sécrétion
acide et de pepsine.
- Vasodilatation et cytoprotection de la muqueuse digestive gastrique par
augmentation de la sécrétion du mucus (mucine).
PGE2 et PGF2 α interfèrent avec le mouvement hydroélectrolytique. Ce qui peut créer des
diarrhées.
58
9. PG, LT et inflammation
En association avec les autres facteurs, ces substances jouent un rôle important dans la
réaction inflammatoire.
PGE2 et PGI2 :
- érythème par vasodilatation. Augmentation de la perméabilité des vaisseaux. Les LT
participent à la formation de l'œdème.
- Potentialisation des effets algogènes des médiateurs de la douleur
LTB1 et LTB4 : chimiotactisme des PNN et des PNE
LTB4 : migration transendothéliale des leucocytes. Effets synergiques avec les PG dans les
différentes phases de la réaction inflammatoire.
Libération par les mastocytes, SRSA : conflit Ac-Ag
1. cardiovasculaire
Maintien temporaire de l'ouverture du canal artériel chez le nouveau-né à anomalie
cardiaque : PGE1 (PROSTINE VR®) alors que les AINS (indométacine) provoquent la
fermeture du canal.
PGE>PGI2 : traitement des artérites des membres inférieurs de la maladie de RAYNAUD
PGI2 : utilisation pour prolonger la vie des plaquettes (circulation extracorporelle). Leur
action est brève. Ce qui nécessite une perfusion. Il existe des analogues synthétiques plus
stables ILOPROST®
Effets secondaires : nausées, diarrhées, vomissements.
Prévention des thromboses (aspirine)
2. Gastroentérologie
PGE : cytoprotection importante de la muqueuse gastrique. Diminution de la sécrétion
gastrique acide. Cicatrisation des ulcères.
Il existe des dérivés synthétiques : Misoprostol CYTOTEC®, enprostol FUNDIL®,
GARDRINE® Arbaprostil qui sont d'administration per os.
Les effets secondaires sont de type diarrhée surtout pour arbaprostil. Ils sont contre
indiqués chez la femme enceinte car ocytociques.
3. Gynéco obstétrique
PGF2 α, PGE entraîne des contractions utérines : effet ocytocique. Les dérivés
synthétiques sont utilisés pour provoquer des IVG.
- 1er trimestre de la grossesse : dilatation du col pour faciliter l'aspiration du contenu
utérin
- 2ème trimestre : avortement thérapeutique où l'aspiration n'est plus praticable et
ocytocine inefficace. Gemeprost (PGE1) CERVAGEME® ; sulprostone (PGE2)
NALADOR 500®
4. Inflammation
4.1. Anti-inflammatoires stéroïdiens : corticostéroïdes
spectre anti-inflammatoire large. Nécessité de l'intégrité cellulaire.
Récepteurs intra cytoplasmiques mise en jeu de protéines, # PLA2/lipocortine;
stabilisation de la membrane des lysosomes (inhibition de la formation des fibroblastes) ;
immunodépression ; antiallergiques.
Inhibition des IgE dépendant de l'HA des PN : synthèse de EC du SRAA catabolisme de
bradykinine ; diminution du flux des cellules sanguines dans la zone inflammatoire.
S'oppose à l'inflammation aigue ou chronique.
ACTH. Tétracosactide
59
- Cortisol ou hydrocortisone qui provient du cortisone
OC-CH2OH
OH
HO
1
3
O
Cortisone
5. Neurologie
Analgésie et anti-hyperthermique. AINS (co-analgésique Palier I), analgésique,
antipyrétique (paracétamol), analgésique pur.
60
LES SYSTEMES IONIQUES
OBJECTIFS
Ce cours vous permettra de :
PLAN DU COURS
INTRODUCTION
IV APPLICATIONS THERAPEUTIQUES
CONCLUSION
61
INTRODUCTION
62
La pompe est modulée par des substances endogènes de nature protéique ou lipidique.
Ouabaïne like (digitaline endogène), calmoduline, canrénone = agent partiel # pompe et
#aldostérone.
Ca2+ ATPase
Modulation par le Mg2+ et la calmoduline : phospholambane.
Extrusion Ca2+ maintien de la concentration. Réticulum sarcoplasmique. 1ATP pour 2 Ca2+.
Muscle squelettique, muscle lisse, muscle cardiaque.
AMPc entraîne une augmentation du phospholambane
Pompage accru du Ca vers le réticulum. C'est le cas des papavériniques
63
Médicaments : anesthésiques locaux, anti-arythmiques, quinidines
Les canaux Ca2+
Le Ca permet la motilité cellulaire, la division cellulaire, la conduction nerveuse, la sécrétion
et le métabolisme. Plusieurs types de canaux :
- Les canaux L : localisés dans les myocytes squelettiques, cardiaques, lisse et
les neurones. Ils sont inhibés par la dihydropyridine, les benzothiazines, les
arylalkylamines.
- Les canaux T : plus rapides. Sensibles aux dihydropyridines
- Les canaux N, intermédiaires situés sur les neurones.
Il existe des canaux liés à des récepteurs (NA, ACh). Ce sont des ionophores qui jouent le
rôle de second messager.
Les canaux K+
Ce sont des canaux de fuite. Ce canal permet à K + de s'écouler hors de la cellule selon le
sens décroissant de son gradient de concentration. Ce qui conduit à une sortie nette de K +.
milieu intracellulaire électriquement négatif par rapport au milieu extracellulaire. Le potentiel
de membrane crée, retarde le mouvement de K+ par le canal de fuite vers l'extérieur et pour
une certaine valeur du potentiel, la tendance de sortie de K+ selon le gradient de
concentration est compensée par la tendance d'entrée due au gradient électrique.
64
1. Rappels sur la structure et le rôle de la membrane cellulaire
Nature protéique. Les molécules sont assemblées par des interactions non covalentes en
bicouche :
Les molécules lipidiques sont organisées en bicouche constituant une barrières
relativement imperméables au flux de la plupart des molécules hydrosolubles et aux ions.
Les molécules protéiques sont dissoutes dans la bicouche lipidique et interviennent dans
le fonctionnement membranaire tels les transferts d'ions ou de molécules spécifiques, les
réactions enzymatiques membranaires, les fonctions de récepteurs et la transmission de
signaux de médiateurs chimiques.
Canaux ioniques : ouverture ou fermeture. Passage actif par le biais de la pompe ATPase
et co-transport. Passage passif potentiel dépendant.
Il y a une DDP de part et d'autre de la membrane liée à des gradients de concentrations
ioniques.
65
3. Le potentiel d'action cellulaire
Le P A de la cellule nerveuse
PM PA
(mV) Dépolarisation
Na+
K+
1 2 ms
Hyperpolarisation
Dépolarisation
- Ouverture des canaux Na+ rapides qui permet un influx de Na+ dans la cellule puis
auto-amplification par ouvertures consécutives de nombreux canaux Na + (le potentiel
de membrane passe de -70 mV à +30 mV).
- Activation d'une conductance K+ entraînant une sortie de K+ et retour au potentiel de
repos
66
- Inactivation rapide des canaux sodiques et inactivation simultanée des canaux K+.
ce qui permet une repolarisation de la membrane.
- Hyperpolarisation légère suite au potentiel d'action par augmentation transitoire de la
perméabilité de la membrane K+.
Le Potentiel d'action du neurone est bref (1 à 2 ms).
Les anesthésiques locaux inhibent la conductance Na+ rapide. La conductance K + activée
lors de la repolarisation peut être bloquée entraînant une prolongation de la durée du
potentiel d'action.
Rôle du Ca2+ : libération de neurotransmetteurs par exocytose
Ions 2èmes messagers par l'ionophore
1 : conductance Na+ qui s'inactive rapidement entraînant une dépolarisation rapide (phase
0) et active
2 : - seconde augmentation de la conductance Ca2+ (canaux Ca2+ voltage dépendant)
atteignant le plateau (phase 2). Le Calcium entraîne l'activation de la machinerie de
contraction.
- diminution de la conductance de K+ au début du potentiel d'action. Prolongation de
PA, puis augmentation lente et rapide de K+ : repolarisation (phase 2 et 3).
Ca2+ courant entrant lent.
67
3 : retour au P. R. K+ stable, Na+ et Ca2+ est aux valeurs minimales (rôle prépondérant de
Na+/K+ATPase.
Les PA cardiaques ont des durés et des décours qui varient selon la zone cardiaque : tissu
nodal, tissus de conduction, myocarde auriculaire ou ventriculaire
La durée du PA cardiaque est supérieure à celle de la cellule nerveuse.
4. Métabolisme cellulaire
68
Tableau 2 : Effets biologiques des systèmes ioniques
69
Hydrolyse ATP avec libération d'énergie : importance des pompes Na+/K+ ; K+/H+ ATPase
(cellule pariétale gastrique).
Mouvement ionique : libération d'énergie pour assurer le co-transport.
Co-transport de Na+-K+-Cl- (au niveau de l'anse de Henlé) ; co-transport de Na+-H+ et de
Na+-Ca2+.
Pompe Ca2+-Mg2+ATPase
- Papavériniques myorelaxants : inhibition de la pompe. AMPc de la cellule.
Antispasmodique de la musculature lisse.
- Ocytociques myotonique : activateur de la pompe. Contracturant utérin
Canal Na+
- Anesthésiques locaux, anesthésiques généraux. Ces derniers s'opposent à l'action
neuronale par insensibilisation (lidocaïne, butacaïne …)
- anti-arythmiques cardiaques : quinidiniques (classe I) s'opposent à l'excitabilité,
conductibilité cardiaque. Ce sont des isorégulateurs (Li+)
Canal K+
- atropine : anti-cholinergique. [K+] intracellulaire
- Amiodarone. Anti-arythmique cardiaque (classe III), anti-angoreux
- Sulfamides hypoglycémiants stimulent la secretion de l insuline par inhibition du canal K+.
Glicaside, Glibenclamide
Canal Ca2+
Inhibiteurs du Ca2+. Myorelaxants, anti-HTA, anti-angor, #spasme, anti-arythmiques.
Canal Cl-
Récepteur GABA : sédation du SNC par hyperpolarisation. BDZ, barbituriques,
Gabaergiques, Hypnotiques, Anxiolytiques, myorelaxants, anti-convulsivants
(antiépileptiques).
Canal Na+-Ca2+
- Antiallergiques antidégranulants : s'oppposent à l'inflammation allergique. Cromoglycolate
sodique, kétotifène
- Tonicardiaques inotropes+
• β1 adrénergique : isoprénaline, adrénaline, dobutamine (non digitalique)
70
• Digitaliques.
Canal Na+-Cl--K+
Diurétiques de l'Anse, Furosémides et apparentés. Anti-HTA, Anti-œdémateux, OAP,
Insuffisance cardiaque, Diurétiques puissants entraînent une fuite de K +.
Canal Na+-H+
Diurétiques pseudo anti-aldostérone.
Tube contourné distal acidification des urines : Amiloride, Triamtérène. Ce sont des
épargnants K+.
IV APPLICATIONS THERAPEUTIQUES
1 Cardiologie
Tonicardiaques
- Digitaliques : Digitoxine, Digoxine, Ouabaïne, Lanatoside C. indiqué dans
l'insuffisance cardiaque congestive chronique, OAP.
- Sympathomimétiques (β1 adrénergiques) Isoprénaline, Dopamine, Dobutamine.
Indiqués dans l'insuffisance cardiaque aigue.
Antihypertenseurs
- Diurétiques de l'anse de Henlé : Furosémide (OAP), hydrochlorothiazide
(Insuffisance cardiaque congestive).
- Inhibiteurs du Ca2+ : Vérapamil, Diltiazem
Antiarythmiques cardiaques
- Quinidine-likes : Classe I de Vaughan-Williams. Quinindine, Diphénylhydantoïne,
Xylocaïne.
- Amiodarone : Classe III
- Inhibiteurs calciques
Antiangoreux
- Inhibiteurs calciques
2 Néphrologie
Insuffisance rénale (aigue ou chronique) : diurétiques thiazidiques acides de l'anse,
Fursémide
3 Neurologie
Anesthésiologie
- Anesthésiques locaux : neurotransmission Na+/Ca2+. Procaïne, Amyéleine,
Xylocaïne, Cocaïne.
- Anesthésiques généraux : mouvement du Na+. Morphiniques, Benzodiazépine
Antiépileptiques : Barbituriques, Diphénylhydantoïne, Benzodiazépines
Anxiolytiques – Hypnotiques – Myorelaxants : Barbituriques, Benzodiazépines,
Zopiclon/Zolpidem
Psychorégulateurs (Dépressions, Psychoses) : Li, Carbamazépine
4 Gastro-entérologie
Antiulcéreux, antisécrétoires : inhibiteurs de la pompe à proton (Oméprazole)
NB : antiacide, argiles
Antispasmodiques musculotropes : papavériniques, inhibiteurs calciques
Antidiabétiques : sulfamides hypoglycémiants, Tolbutamine, Glibenclamide, Glicaside.
71
5 Pneumologie Allergologie
Antihistaminique (antidégranulant PN)
Antiasthmatiques : Cromoglycolate sodique, Kétotifène
72
LES SYSTEMES DES XANTHINES
OBJECIFS DU COURS
A la fin du cours, les étudiants seront capables de :
PLAN DU COURS
INTRODUCTION
BIOSYNTHESE
Dégradation de l'acide urique
Supports d'action
AMPc et Xanthines
PATHOLOGIES/EFFETS
APPLICATIONS THERAPEUTIQUES
1. Groupes de pathologies
2. Groupes pharmacothérapeutiques
73
INTRODUCTION
BIOSYNTHESE
Uricosynthèse via la xanthine oxydase. La dégradation des nucléotides : AMPc qui conduit
à la production d'inositol monophosphate (IMP)
IMP
HYPOXANTHINE
Bases
Puriques
Nucléosides Nucléotides
Adénosine 5'AMP ; ADP ; ATP ; AMPc
Guanosine GMP
Inosine IMP
74
Dégradation de l'acide urique
O H O H
HN N N
Uricase H2 N
O O
O N O N
H Non réalisable
Allantoïne H chez l'homme
Urines
Urines
NH2
O C
NH2
Urée
Supports d'action
Les phospholipides membranaires (Membranes cellulaires)
[Ca2+]
INFLAMMATION
75
AMPc et Xanthines
Inhibition contraction
ATP
3'5' AMPc
Hydrolyse / phosphodiestérases
5' AMP
Métabolisme énergétique
Division – différenciation cellulaire
Transport actif des ions (pompes)
Canaux ioniques
Excitation des neurones
Contraction des muscles lisses
Vasodilatation
PATHOLOGIES/EFFETS
76
APPLICATIONS THERAPEUTIQUES
1. Groupes de pathologies
Rhumatisme
Goutte
Inflammation
Bronchoconstriction
2. Groupes pharmacothérapeutiques
Antirhumatismaux : colchicine
Anti-inflammatoires : AINS = aspirine, Indométacine
AIS = cortisol
Antidégranulants mastocytaires : cromoglycolate de sodium
Antigoutteux : - uricouriques = Benzbromarone
- inhibiteur de l'uricosynthèse = Allopurinol
- inhibiteur de la xanthine oxydase/analogie de structure avec
l'hypoxanthine
- urate oxydase = Allantoïne, uricozyme
- broncho-dilatateurs = théophylline, β2 adrénergiques
Antispasmodique papavérinique = papavérine, antispasmodique musculotropes
Vasodilatateurs excréteurs rénaux = Méthyl xanthine, caféine.
77
LES SYSTEMES PEPTIDERGIQUES
OBJECTIFS DU COURS
PLAN DU COURS
INTODUCTION
CARACTERISTIQUES COMMUNES
1. Les opioïdes
2. Le SRAA
78
INTRODUCTION
Caractéristiques communes
Synthèse
Elle est réalisée sous forme d'une molécule précurseur initiale (de haut poids moléculaire)
qui subit des clivages pour donner les neuropeptides actifs. La protéine précurseur est
codée dans le génome par une séquence d'ADN transcrite dans les cellules qui expriment
le gène considéré en ARN qui, par maturation donne l'ARNm qui est ensuite traduit au
niveau ribosomal en protéine précurseur et clivée lors du passage à travers la membrane
du réticulum endoplasmique, puis suivent d'autres clivages au niveau des sites vulnérables
(maturation). Cette maturation peut se produire dans le corps cellulaire neuronal, pendant le
transport axonal ou dans les terminaisons nerveuses. Le clivage se fait sous l'action de
protéases ou de peptidase, et peut varier d'un tissu à l'autre ou d'une cellule à l'autre dans
un même tissu (ex. opioïdes). Enfin, les extrémités C ou N terminales peuvent subir des
modifications par amidification, sulfatation, phosphorylation, glycosylation ou acétylation
modifiant l'activité biologique des peptides.
Stockage
Elle se fait dans les vésicules de stockage, puis libération par exocytose dans le milieu
extracellulaire.
Dégradation
L'inactivation est rapide dans les fentes synaptiques (recapture par le neurone ou les
cellules gliales, dégradation enzymatique extracellulaire, diffusion rapide ou internalisation
postsynaptique).
Les enzymes sont des neuropeptidases aspécifiques qui produisent des fragments de
peptides inactifs. Leur localisation est la même que le peptide et ses récepteurs. L'inhibition
enzymatique protège le peptide : effet peptide +
79
LES OPIOÏDES
PLAN DU COURS
II EFFETS BIOLOGIQUES
III PHARMACOLOGIE
Morphiniques
Antimorphinique
IV UTILISATIONS THERAPEUTIQUES
CONCLUSION
Biosynthèse
Substance : endorphines
Enképhaline (1976) : Mét-enk et leu-enk
- Maturation de précurseurs par les enzymes de conversion. 3 familles à précurseurs
différents :
Proenképhaline qui donnent la mét-enképhaline et leu-enképhaline
Prodynorphine : Dynorphine, β-néoendorphine, α-neoendorphine et Leu-morphine
Pro-opiomélanocortine : β endorphine, δ, γ, α endorphine.
- Localisation
SNC, digestif, cardiovasculaire, pulmonaire.
Stockage vésiculaire, libération par exocytose. Il y a souvent co-libération de NA, DA, 5HT,
GFABA, Ach, hormones.
Dégradation
Il s'agit d'une inactivation. Elle est réalisée par des enzymes protéolytiques.
80
κ ; dynorphine, nalorphine, benzomorphane
σ : β endorphine, méthadone
Antagonistes :
Nalorphine : Rc μ
Naloxone : Rc μ, σ, κ
Agniste/antagoniste
Dérivés du benzomorphane
81
III BIOLOGIE DES ENDORPHINES
Hormones
Neurovégétatifs : associés aux effets centraux par action sur les centres régulateurs
- Neurovégétatifs
- sympathique : effets du sevrage
- parasympathique : température corporelle, digestif, bronchique, cardiovasculaire, œil,
secrétions, diurèse.
1. Les morphiniques
Substances naturelles
Opium. Analgésie, antispasmodique, stupéfiant. Morphine. Analgésique de palier 3. C'est
un alcaloïde phénanthrénique.
Dérivés d'hémisynthèse
Codéine (méthylmorphine)
Analgésique de palier 2. Stupéfiant. Antitussif central.
Codéthyline (éthyl morphine). Antitussif central
Héroïne (diacéthyl morphine). Hallucinogène, stupéfiant illicite
Les antimorphiniques
Nalorphine : agoniste, antagoniste
Naloxone : antagoniste pur
Naltrexone : spécifique du sevrage
82
V UTILISATION THERAPEUTIQUE
1. Analgésiques centraux :
- palier 2 : douleurs moyennes
- palier 3 : douleurs intenses
2. Anesthésie générale
Fentanyl
3. Antitussifs centraux
Codéthyline ; dextrométhorphan
4. Antidiarrhéique, antispasmodique
Opium (parégorique), lopéramide
83
LE SYSTEME RENINE – ANGIOTENSINE – ALDOSTERONE (SRAA)
INTRODUCTION
Le SRAA participe au contrôle du tonus vasculaire (tension artérielle) et à l’excrétion
hydro sodée (balance hydrominérale) de l’organisme. Plusieurs peptides interviennent dans
le fonctionnement de ce système. Il s’agit de l’angiotensine I obtenu par clivage
enzymatique de l’angiotensinogène par la rénine, l’angiotensine II résultant de la conversion
par l’enzyme de conversion de l’angiotensine I.
Ce système agit en synergie avec le système sympathique et stimule la sécrétion
d’aldostérone.
I. BIOLOGIE DU SYSTEME
I.1. Biosynthèse
Le schéma ci-après résume la biosynthèse et la dégradation de l’angiotensine.
84
L’hyponatrémie,
o
L’augmentation des catécholamines qui agissent par effet Beta,
o
o
Divers médicaments (anesthésiques généraux, diurétiques).
o
Cependant, Les adrénolytiques ou les Beta bloqueurs et les AINS diminuent
sa sécrétion.
➢ L’angiotensinogène : il est libéré dans le plasma où il se fixe aux globulines. Sa
synthèse est augmentée par la prise de glucocorticoïdes et d’estrogènes (contraceptifs).
85
Schéma 2 : Libération de la
rénine, synthèse et action de
l’angiotensine II, Supports d’action des médicaments
b. Effets centraux
NB : Mis en évidence par expérimentation animale
➢ HTA par stimulation du système sympathique et libération de noradrénaline. HTA
supprimée par les adrénolytiques alpha.
➢ Effet dipsogène : augmentation de la soif et de la consommation d’eau
➢ Augmentation de la sécrétion de vasopressine et d’ACTH
➢ Augmentation de l’appétence sodique
86
o Inhibiteurs de la rénine : substances en cours de développement (exp :
pepstatine)
o Inhibiteurs de l’enzyme de conversion : captopril (1er à être mis au
point), énalapril, lisinopril, périndopril, quinapril, ramipril, bénazépril,
cilazapril, trandolapril, fosinopril, moexipril.
➢ Directs (blocage des récepteurs AT1)
• Saralasine (non utilisée en thérapeutique,inactif P.O)
• Losartran
• Valsartan
• Irbésartan
87
RENINE – ANGIOTENSINE - ANGIOTENSINOGENE
ANGIOTENSINE II
PEPTIDES Enzyme de conversion
(active)
(inactifs)
I.E.C
Baisse P.A
CHAINE SYMPATH
Ad
Aldostérone
NA
AII Rétension
Na+ H2O
VASOCONSTRICTION
EC/RAA
Augmentation
P. A
Angiotensine I IEC
HTA
88
LE MONOXYDE D’AZOTE (NO )
Objectifs
PLAN
INTRODUCTION
I. METABOLISME
BIOSYNTHESE
LIBERATION
INACTIVATION
II. BIOLOGIE
SUPPORTS ET MECANISMES D’ACTION
EFFETS BIOLOGIQUES
III. PHARMACODYNAMIE NO
CONCLUSION
89
INTRODUCTION
Le monoxyde d’azote (NO) est un radical libre (contient un électron libre) sous forme
gazeux. Dans l’organisme, le NO est produit à partir de l’oxygène moléculaire et de L-
arginine sous l’action de la NO-synthétase. Libéré localement, le NO, joue un rôle
physiologique important comme médiateur chimique fugace du système cardiovasculaire,
nerveux et immunitaire.
La libération soutenue de NO est associée à la potentialisation de certains processus
pathologiques (inflammation, immunologique, sepsis, neurotoxicité).
La pharmacodynamie du NO reste marqué par son rôle vasodilatateur très exploité en
thérapeutique par des médicaments générant in situ du NO ou dont la cascade de réactions
à l’effecteur implique le NO comme messager.
I BIOLOGIE DU NO
1. Biosynthèse
- iNOS, inductible exprimé dans les macrophages, les cellules de kuppfer les
neutrophiles, les fibroblastes, les cellules endothéliales en réponse à une stimulation
pathologique (ex infectieuse)
Les Nos constitutives produisent de faibles quantités de NO alors que la NOS inductible est
1000 fois plus active.
La L- arginine est présente en excès dans les cellules endothéliales. Le facteur limitant de
la synthèse reste l’activation de l’enzyme par le complexe Ca 2+ -calmoduline.
L’augmentation du [Ca2+]i est obtenue avec les substances telles l’Acétylcholine, la
bradykinine ou la Sub P. Le principal stimulus physiologique de l’enzyme au niveau
endothélial est constitué par les forces de cisaillements provoquées par la circulation
sanguine au niveau des capillaires de résistance.
90
La iNOS est stimulées en revanche dans des situations de contrainte prolongées, et ce de
façon retardée, par exemple par les endotoxines, le LPS bactérien, et/ou les cytokines
synthétisées en réponses à la stimulation du LPS et le TNFgamma (tumor necrosis factor).
Cela conduit à une libération persistante de NO (en partie de plus de 48 h).
Contrairement à l’activité des NOs constitutives, celle de la NOs inductible est peu sensible
au [Ca2+]i. L’induction de la iNOS est inhibée par les glucocorticoïdes et par plusieurs
cytokines dont le TGF (transforming growth factor).
NOS
2. Libération du NO
Au niveau neuronal, le NO produit est co-libéré avec des médiateurs chimiques (ATP,
neuropeptide, VIP..) au niveau de neurone non adrénergique non cholinergique (NANC).
Au niveau endothélial, la libération est sous forme pulsatile. La quantité libérée est fonction
du pool de substrat accessible à la Nos.
2. Inactivation
Le NO a une demi-vie très courte, moins de 5 secondes. Le NO a une forte affinité pour le
fer de l'hème. Les protéines héminiques comme l'hémoglobine, la myoglobine ou le
cytochrome peuvent, pour cette raison, rapidement fixer du NO et ainsi empêcher son
91
action. Lors de la fixation du NO sur l'hémoglobine, il se forme de la nytrosylhémoglobine.
Le NO peut alors être de nouveau libéré (ce qui attribuerait à l'Hb en principe une fonction
de transport du NO et lui conférerait, comme on le suppose, un rôle dans la régulation des
flux régionaux). Mais la NOHb peut aussi, en présence d'oxygène, être transformée en
methémoglobine et le NO être oxydé, avec passage par N2O4, NO2- et NO3-. Ceci
correspond à l'inactivation définitive du NO. Ainsi se forme de l'acide nitrique (HNO3) ou
nitreux (HNO2) qui doivent alors être éliminé. D'autres voies d'inactivation existent.
Par ailleurs le NO peut réagir rapidement avec l’anion superoxyde (O2-) produire l’anion
peroxynitrite (ONOO-) responsable de certains effets toxiques du NO.
II ACTIVITES BIOLOGIQUES
- Effets cardiovasculaires
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substance qui devait pouvoir diffuser vers les cellules musculaires vasculaires voisines pour
les relâcher. Cette substance fut décrite initialement comme « endothelium derived
relaxingfactor» (EDRF). Aujourd'hui,
il est établi que cet EDRF, ou du moins sa forme active, correspond au NO.
Le NO est essentiellement impliqué dans la régulation des résistances vasculaires
régionales, en dilatant les artérioles précapillaires. Ainsi il est capable d'influencer les débits
sanguins locaux. L'endothélium se comporte comme un transducteur de signaux. Il réagit à
une modification du flux sanguin, et/ou du milieu chimique, par une modification de la
libération du NO.
Le fait que les deux formes de NOS soient retrouvées dans l'endothélium vasculaire a les
significations fonctionnelles suivantes.
- La eNOS veille à la libération continue basale de NO, influençant le tonus de repos des
vaisseaux, au niveau précapillaire et postcapillaire. Au niveau veineux, il existe un tonus
basal plus faible qu'au niveau artériel, aussi les veines sont particulièrement sensibles au
NO comme cela existe par exemple dans le traitement par les dérivés nitrés. L'activité des
NOS constitutives peut se modifier brièvement et ainsi adapter le tonus vasculaire.
- La iNOS, en revanche, ne devient active que si les conditions environnantes sont
modifiées de façon permanente. La libération de NO permet, dans ce cas, une adaptation
prolongée.
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microorganismes en produisant une nitrosylation des acides nucléiques et par inhibition des
enzymes héminiques telles les enzymes de la chaîne respiratoire.
III. PHARMACODYNAMIE DU NO
1. Agonistes
Le NO administré par inhalation peut provoqué une irritation des voies aériennes allant
jusqu'à l'œdème pulmonaire ou l'inflammation bronchique (effet de l'acide nitrique).
Inhibition de l'agrégation plaquettaire (en partie souhaitée). Il est également décrit une
méthémoglobinémie (aux posologies thérapeutiques, non significative: MetHb < l %). Par
ailleurs un rebond hypertensif peut être observé à l'arrêt brutal d’un traitement avec le NO.
L'irritation des voies aériennes est dose-dépendante. Elle est la conséquence de la
formation locale de HNO3 à partir du NO. La production de HNO3 est d'autant plus forte que
la concentration inspiratoire d'O2 est élevée et que l'humidification de la muqueuse est
meilleure.
2. Facilitateurs de l’action du NO
Le NO active la production GMPc dont l’action est terminée par hydrolyse catalysée par les
phosphodiestérases. Les inhibiteurs des phosphodiestérases V, Zaprisnat et le sildenafil en
inhibent l’enzyme provoquent une accumulation du GMPc. Le Zaprisnat est un stabilisant
de membrane des mastocytes. A ce titre son action pourrait être doublée d’une relaxation
des bronches. Le Sildenafil potentialise l’action du NO dans le corps caverneux. Il est utilisé
dans les troubles de l’erection.
3. Inhibiteurs de la NOS
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IV. UTILISATION EN THERAPEUTIQUE
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façon exagérée. Le NO contribue de façon déterminante, par son action vasculaire, au
développement d'un syndrome hypercinétique avec hypotension allant jusqu'au choc.
2. Groupes thérapeutiques
Aspects thérapeutiques NO
Il existe en principe trois possibilités d'observer une action thérapeutique induite par le NO
par inhalation de NO, par administration de donneurs de NO ou l’administration de
médicaments la NOS (activateur de NOS, en clinique).
À l'inverse l’action endogène du NO peut être inhibée par des substances qui inhibent la
NOS
Le NO, en tant que gaz, ne peut être délivré que voie inhalatoire. Du fait de son T1/2 ultra
court, son action vasodilatatrice se limite au niveau du territoire pulmonaire
CONCLUSION
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