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LES

NEUROMEDIATEURS
Dr Fatoumata THIAM
Dr Safietou KANDE
Dr Soufiane ZAOUAQ

1
PLAN
I) GÉNÉRALITÉS
1) Introduction
2) Critères de définition d’un neuromédiateur
3) Classification des neuromédiateurs
4) Synapse et fonctionnement

II) PRINCIPAUX NEUROMEDIATEURS


5) Acétylcholine
6) Catécholamines
7) Sérotonine
8) Acides aminés
9) Neuropeptides

2
CONCLUSON
I) GÉNÉRALITÉS

3
1) INTRODUCTION

Définition
• C’est une substance chimique (=neurotransmetteur)

• Fabriquée par l’organisme neurones de transmettre l’influx


nerveux entre elles

• Ou entre un neurone et une autre variété de cellules de l’organisme


(muscles, glandes).

• Synapse : zone de contact entre cellule émettrice et cellule réceptrice


4
Intérêts

• Compréhension des affections cérébrales

• Prise en charge adéquate des personnes atteintes

• Amélioration des méthodes de dépistage

• Prévention des affections neuro-dégénératives

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2) Critères de définition
D’après ECCLES, pour être considérée comme neuromédiateur, une substance doit réunir
les critères suivants:

• Être synthétisée par le neurone

• Être présente dans la terminaison pré ‐synaptique

• Être libérée en quantité suffisante pour exercer une action sur le neurone postsynaptique

• Reproduire l’effet du neuromédiateur endogène lorsqu’on l’applique directement sur le


neurone cible

• Être inactivée de façon spécifique


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3) Classifications

Selon strucuture

• Acétylcholine

• Monoamines : catécholamines (Adrénaline, Noradrénaline, Dopamine);


Sérotonine; Histamine et GABA

• Acides aminées : Glutamate; Glycine; Aspartate

• Peptides : Endorphine; Dynorphine etc…

• Gaz: NO et CO
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3) Classifications
Selon fonctions
• Effet excitateur ou inhibiteur
Excitateurs : glutamate
Inhibiteurs: GABA, Glycine
Excitateur ou inhibiteur selon le récepteur: Ach
-Excitateur sur le muscle squelettique
-Inhibiteur sur le muscle cardiaque

• Mécanisme d’action direct ou indirect


Direct: ouverture de canaux ioniques  Ach, Acides aminés
Indirect: second messager  amines biogènes et peptides
8
4) Synapse et fonctionnement

9
Structure d’un neurone
4) Synapse et fonctionnement

Schéma d’un synapse 10


4) Synapse et fonctionnement
Message nerveux
• Il existe une différence de potentiel de part et d’autre de la membrane:
potentiel de membrane ou potentiel de repos (PR) : -70 mV

• L’influx nerveux est un message électrique créé par le flux d’ions à


travers la membrane

• Unités élémentaires du message nerveux : potentiel d’action (PA)

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4) Synapse et fonctionnement
Message nerveux
• PA passe par 4 phases lors l’initiation du message nerveux (le long du
neurone) :

1- Dépolarisation (si excitation suffisante): ouverture des canaux à Na+

2- Repolarisation : ouverture des canaux à K+ et fermeture des canaux Na+

3- Hyperpolarisation tardive

4- Etat de repos: l’équilibre membranaire grâce à l’action de la pompe à Na+/K+


ATPase qui fait sortir les ions Na+ et rentrer les ions K+
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13
II) PRINCIPAUX
NEUROMEDIATEURS

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1) ACETHYLCHOLINE
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a. Structure chimique
• Ester d'acide acétique et de choline : C7H16NO2

• Neuromédiateur central (impliqué dans la mémoire et


l'apprentissage) et

• Périphérique (impliqué dans l'activité musculaire et les fonctions


végétatives)
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b. Métabolisme
• Synthétisé dans le cytoplasme de la terminaison axonale

• Réaction catalysée / la choline-acétyltransférase: transfert du groupement


acétyl de l’acétyl-Coenzyme A (Ac-CoA) à la choline

choline exogène ou endogène

Acetyl coA obtenu à partir de la glycolyse

• Transport actif dans des vésicules synaptiques par action de l’enzyme de


transport vésiculaire de l’ACh (VAChT: vesicular acetylcholine transferase)
17
b. Métabolisme
• Libération: calcium dépendante

dépolarisation au niveau de la membrane de l’élément présynpatique PA

Processus d’exocytose après fusion des vésicules présynaptiques avec la


membrane axonale

Libération des molécules d’Acetylcholine au niveau de la fente synaptique

Fixation : Acetylcholine se fixe sur ses récepteurs nicotiniques ou muscariniques

18
b. Métabolisme

• Catabolisme: action interrompue / hydrolyse

Acetylcholine est hydrolysée en acétate et choline sous l’action de


l’acetylcholinestérase (AchE)

La choline issue de la dégradation de l’acétylcholinestérase, est re-captée à


50% par un transporteur sodium dépendant hautement spécifique de son
ligand

19
b. Métabolisme

Métabolisme de l’Acétylcholine 20
c. Fonctions
• Stimulation de la contraction musculaire

• Contrôle de la cognition et de la mémoire

• Contrôle de la motricité

• Modulation de l’interaction synaptique dans le cortex cérébral

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d. Régulation

• Régulation enzymatique:

acétylcholinestérase AChE (plus spécifique)

butyrylcholinestérase (BuChE)

• L’inhibition de l’action de ces 2 enzymes => accumulation de l’Ach


dans la fente synaptique entrainant une dépolarisation prolongée
22
e. Exploration du métabolisme de l’Ach
1) Mesure du taux endogène de l’Ach

• Prélèvements

Echantillons de tissus nerveux prélevés sur des cerveaux frais adultes


ou au cours du développement embryonnaire ou post-natal

Cultures de cellules nerveuses

cultures de motoneurones purifiés

23
1) Mesure du taux endogène de l’Ach
• Principe : dosage de l’Ach /chimioluminescence est basée sur les réactions
suivantes

ACh AchE Choline + Acide acétique

Choline Choline oxydase Bétaïne + H2 O2

H2O2+ Luminol peroxydase hγ ** + Acide Aminophtalique

** hγ : émission de photons, lumière (avec le luminol, longueur d'onde de 450 nm)


 Quantité de photons émis est proportionnelle à la quantité d’Ach dans
l’échantillon biologique
24
1) Mesure du taux endogène de l’Ach
• Technique:
1: pv sur biopsie de cerveau maintenue à 4°C ou
culture
2: microtubule contenant de l’acide
trichloroacétique
3: homogénéisation/sonde à ultrasons
(précipitations protéines) + centrifugation culot de
protéines et phase soluble (ach+choline)
4: la fraction soluble est prélevée et le pH de la
solution est ramené à 7,4 à l'aide de NaOH
5: 50 µL de la fraction soluble sont ajoutés au milieu
réactionnel (500 µl) constitué d'un tampon
phosphate Na/ Na2, (pH: 7,4), du luminol et de la
peroxydase
6: introduction tube dans la chambre de lecture
d'un chimioluminomètre
Les injections d'enzymes peuvent être réalisées au
travers d'un opercule à l'aide d'une micro-seringue.
Les photons émis frappent la surface du
photomultiplicateur qui transforme le signal
photonique en un signal analogique
25
e. Exploration du métabolisme de l’Ach

Détermination de l’activité enzymatique des cholinestérases

• Intoxication aux organophosphorés (OP): anticholinestérasique irréversibles

• Hypersensibilité à l'anesthésie sous curarisants : déficit butyrylcholinestérase

26
e. Exploration du métabolisme de l’Ach
Détermination de l’activité enzymatique de cholinestérases

• 2 types de cholinestérases : spécificité d’action


Butyrylcholinestérase : BuchE
Acétylcholinestérase : AchE pseudo-cholinestérase
cholinestérase vraie (serique)
(globulaire) Autres tissus (cerveau, foie,
tissus nerveux et surface GR muscle, pancréas, intestin)

hydrolyse de manière spécifique l’acetylcholine, faiblement


Moins spécifique, hydrolyse de nombreux autres esters
autres

Activité sérique redevient normale plus rapidement que l’activité globulaire : synthèse hépatique 27
e. Exploration du métabolisme de l’Ach

Détermination de l’activité enzymatique de cholinestérases

• Prélèvements

AchE BchE
Matériel de prélèvement Tube EDTA Tube hépariné
Prélèvement à distance de locaux contaminés Prélèvement à distance de locaux
Précautions (OP) contaminés (OP)

- Echantillon traité rapidement - Activité BchE plus stable :


- Conservés à 4 ̊C puis analyse rapidement  7 jours entre 2 à 8°C
- Sinon congelé  Plusieurs semaines entre 0-5°C
Conservation

NB: Températures trop élevées peuvent détériorer l’enzyme et son activité


Fluorure de sodium inhibe la cholinestérase
28
e. Exploration du métabolisme de l’Ach

• Principe : dosage colorimétrique

Butyrylthiocholine Butyrylcholinestérase

Détermination
Cinétique
d’hydrolyse
acétylthiocholine Acétylcholinestérase

29
e. Exploration du métabolisme de l’Ach

Détermination de l’activité enzymatique de cholinestérases

• Valeurs physiologiques: • Variations physiologiques:


- BchE: Naissance activité́ cholinestérasique : basse
Enfants, hommes, femmes (+ 40 ans) : 5  Valeurs adultes : vers puberté
320 à 12 920 U/l Grossesse : diminution de l'activité
femmes (16–39 ans) : 4 260 à 11 250 U/l
femmes (18–41 ans) enceintes ou sous -
contraceptifs oraux : 3 650 à 9 120 U/l.

AchE: 5,14 à 8,94 U/mL de GR


30
e. Exploration du métabolisme de l’Ach

Détermination de l’activité enzymatique de cholinestérases


Interprétation

Intoxication aiguë aux OP: activité cholinestérasique

15 % de l’acétylcholinestérase

20 % de la butyrylcholinestérase

50 % : risque de manifestations toxiques


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f. Pathologies

• Déficit en Acétylcholine: maladies neurodegeneratives

Maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson, les démences à corps de Lewy, et


maladie de Huntington

• Affections démyélinisantes: sclérose en plaque

Maladie neurodégénérative chronique, et démyélinisante

Une perte de synapses cholinergiques a été rapportée. 32


f. Pathologies

• Atteinte de la transmission neuro-musculaire

Myasthénie auto-immune  MAI, detruction récépteurs de l’Ach

Faiblesse musculaire, paupières tombantes et vision double

Muscles fatigués et faibles après sollicitation, récupération au repos.

• Intoxications aux organo-phosphorés (OP)

- Sd muscarinique : myosis, bronchospasmes, hypoTA, bradycardie puis arrêt cardiaque

- Sd nicotinique : fasciculations musculaires, crampes 33


2) Catécholamines

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2) Catécholamines
a) Structure

• Amines biogènes dérivées du noyau catéchol,

• Synthétise : à partir de la tyrosine

• Rôle d'hormone et ou de neurotransmetteur.

• Adrénaline (épinéphrine), noradrénaline (norépinéphrine) et dopamine

Noyau catéchol: chaîne latérale éthylamine en position 1

Substituée sur les carbones ou groupe amine catécholamines 35


2) Catécholamines
a) Structure

• structure

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2) Catécholamines
b) Métabolisme des catécholamines
• Biosynthèse: cellules nerveuses sympathiques et médullo surrénale

PNMT est spécifique de la médullosurrénale 37


2) Catécholamines
b) Métabolisme des catécholamines

• Stockage:

Vésicules spécifiques contenues dans les neurones et cellules chromaffines de la


médullosurrénale

• Libération:

Exocytose sous l’effet de l’influx nerveux

Catécholamines : action via récepteurs liés aux protéines G , ouverture de canaux


ioniques par l'intermédiaire d'un second messager
38
2) Catécholamines
b) Métabolisme des catécholamines

• Distribution tissulaire

Médullosurrénale :
Plus riche en catécholamines, plus d’adrénaline que de noradrénaline.

Fibres sympathiques:
Synthétisent noradrénaline, mais pas l’adrénaline.
Cœur et vaisseaux : noradrénaline, fixent les CA circulantes

Cerveau : riche en noradrénaline et dopamine, peu d’adrénaline. 39


2) Catécholamines
Catabolisme des catécholamines Enzymes
Recapture

Neuronale uptake 1 : Neurones COMT : catéchol-


catécholaminergiques oxyméthyltransférase
MAO : monoamine oxydase
Extraneuronale uptake 2: Autres tissus

• COMT : hepatique, catalyse méthylation d’un des 2 atomes d’O2 du noyau catéchol.
NorAdrénaline NorMétanéphrine (NMN)
Adrénaline Métanéphrine (MN) métanéphrines
Dopamine 3-methoxythyramine(3MT)
• MAO : mitochondriale, Désamination oxydative des monoamines
40
2) Catécholamines
Catabolisme des catécholamines

Action combinée de ces deux enzymes : méthylation + désamination


• Catabolisme NorAdrénaline  l’acide vanylmandélique (VMA)
Adrénaline un alcool 3-methoxy-4-hydroxyphényl-ethylène-glycol (MHPG)
Dopamine  acide homovanillique (HVA)

• L’exploration anomalies du métabolisme des catécholamines:

Catécholamines , Métanéphrines plasmatiques et urinaires , VMA et HVA urinaires.


41
2) Catécholamines
c) Régulation

• Régulation hormonale :

A concentration élevée, les glucocortico-stéroïdes stimulent la synthèse de la


phényléthanolamine N-méthyl transférase

• Régulation nerveuse:

Sécrétées par la médullosurrénale par l'intermédiaire du


système nerveux autonome en réponse à un état émotionnel, à un stress, à
une douleur, à une hypoxie, à une hypotension, hypoglycémie insulinique
42
2) Catécholamines
d) Fonctions

Effets noradrénaline et adrénaline : effets adrénergiques


Effets dopamine : effets dopaminergiques

• Effets dopaminergiques
Contrôle moteur, attention, sommeil, mémoire, cognition, plaisir et
motivation

43
2) Catécholamines
d) Fonctions
• Effets adrénergiques

Lipolysis
44
2) Catécholamines
e) Exploration du métabolisme des catécholamines

• Sang et urine comme marqueurs de certaines tumeurs neuro-endocrines

Dosages statiques Dosages dynamiques

Cathécolamines Tests de stimulation


Métanephrines Tests de freinage
Métabolites acides

NB: Préférence dosages urinaires meilleure intégration sur 24H d’une sécrétion souvent
irrégulière
45
2) Catécholamines
e) Exploration du métabolisme des catécholamines

• Prélèvement

Sang veineux : Pli du coude, a jeun, position couchée (20 mn de repos) , loin de tout stress

Tube hépariné ou EDTA + réducteur (métabisulfite de Na)

Urines: acidification puis recueille pendant 24H

• Transport: Acheminement rapide, congelés si dosage différé

• Conservation: 4°C stables pendant 3 à 5H

20°C stables pendant plusieurs semaines 46


2) Catécholamines
e) Exploration du métabolisme des catécholamines

Dosage des catécholamines libres ( urinaires ou plasmatiques)

• Purification et concentration:

Catécholamines extraites /oxyde d’alumine à pH= 8,6

Lavage puis élution par une solution acide diluée (acétique ou citrique)

Eluât recueilli servira pour le dosage

• Méthodes de dosage:

HPLC détection électrochimique  référence, plus sensible et spécifique

Autres: Fluorimétrie, Radio-enzymologie


47
2) Catécholamines
e) Exploration du métabolisme des catécholamines
Dosage des catécholamines libres ( urinaires ou plasmatiques)

• Variations physiologiques: Variations nychtémérales, état nutritionnel,


activité physique et conditions émotionnelles

• Valeurs de référence:
Plasma Urines

Adrénaline 0,15-0,40 nmol/L < 0,10 μmol/24h (18,3 μg/24h)

Noradrénaline 1,10-1,60 nmol/L < 0,50 μmol/24h (84,6 μg/24h)

Dopamine 0,05-0,30 nmol/L < 3,00 μmol/24h (459,6 μg/24h)

48
2) Catécholamines
e) Exploration du métabolisme des catécholamines

Dosage des métanephrines urinaires


• Technique
1ère étape: hydrolyse acide des conjugués

2ème étape: double extraction/colonnes échangeuses de cations et


d’anions

3ème étape: séparation/ CLHP en phase inverse suivie d’une détection


électrochimique
49
2) Catécholamines

e) Exploration du métabolisme des catécholamines

Dosage des métanephrines urinaires

• Valeurs usuelles

- Métanephrines:
Homme: 0,07 – 0,30 mg/24h (0,20 – 1,50 μmol/24h )
Femme: 0,04 – 0,20 mg/24h (0,20 – 1,00 μmol/24h )

- Normétanephrines:
Homme: 0,07 – 0,46 mg/24h (0,40 – 2,50 μmol/24h)
Femme: 0,07 – 0,38 mg/24h (0,40 – 2,10 μmol/24h)
50
2) Catécholamines
e) Exploration du métabolisme des catécholamines

Dosage urinaire des catabolites acides ( HVA et VMA)

• Technique
2 étapes:
- Extraction par acétate d’éthyle en milieu acide.
- Séparation en CLHP en phase inverse, couplée à une détection spectrofluorimétrique
Autres:
Méthode de Pisano : oxydation périodique du VMA dont le dérivé absorbe à 360 nm
Dosage colorimétrique de l’HVA par une réaction de diazotation
51
2) Catécholamines
Dosage urinaire des catabolites acides ( HVA et VMA)
• Valeurs usuelles:
 HVA: 3,00 – 8,28 mg/24h ( < 16,50 – 44,00 µmol/24h)

 VMA: 1,00 – 7,00 mg/24h (5,00 – 35,00 μmol/24h )

• Interprétations:
phéochromocytome
Augmentation NA-AD-NMN-VMA  phéochromocytome surrénalien
peu étendu
Elévation AD plasmatique + taux normal NA 
tumeur extra-surrénalienne
Elévation NA avec AD normale 
neuroblastome
Augmentation DA-3MT-HVA-VMA  52
2) Catécholamines
e) Exploration du métabolisme des catécholamines
 Tests de stimulation  Tests de freination
Test à l’histamine Test au glucagon HGPO Test à la Régitine
inhib° effets catécholamines sur
récepteurs périph (muscles lisses vx sg) :
-Perfusion IV Glucagon(1mg) /IV: en cas de administration IV
histamine base 25 μg Élévation PA de 35/25 phéochromocytome :
mmHG en 2 min chez idem diabète ‐ si HTA essentielle: PAD et PAS en 2
 sujet sain : HTA en des patients normo- min
5‐15 min
tendus porteurs d’un
 Tumeur sécrétante: phéochromocytome ‐ si phéochromocytome: PAD et PAS
HTA +++ en 2 min en 5‐10 min
(PAS + 20 mm hg)

 Ne sont plus utilisées de nos jours 53


2) Catécholamines
f) Pathologies associées aux catécholamines
• Tumeurs neuro-endocrines
Phéochromocytome Neuroblastome
- Tumeurs bénignes de l’adulte: développement - Tumeurs malignes du jeune enfant ( 3mois-5ans)
médullosurrénale
- Sécrétion (non contrôlée par l’influx nerveux ) - Sécrétion de catécholamines : NA +++ et dopamine
et stockage des catécholamines dans les tissus tumoraux ( non stockées)
- Biologie: dosage urinaire des métanephrines, - Dosage urinaire: Dopamine, NA, métanéphrine, HVA
catécholamines et VMA et VMA
- Symptomatologie liée au siège de la tumeur primitive
- HTA + triade ( paleur, sueurs, céphalées) et aux métastases: anorexie, diarrhées, vomissements,
perte de poids, troubles du rythme cardiaque, augmentation du volume abdominal
hyperglycémie , glycosurie
- Signe d’appel évocateur de métastase de
- Traitement: exérèse chirurgicale Neuroblastome: retard à la marche vers l’âge de 1an
ou douleur à la jambe en position debout

54
2) Catécholamines
f) Pathologies associées aux catécholamines

Tumeurs neuro-endocrines
• Paragangliomes:
Tumeurs développées aux dépens des paraganglions:
Secrétant des hormones: souvent catécholamines

55
2) Catécholamines
f) Pathologies associées aux catécholamines

• Maladie de Parkinson:
Troubles du système moteur corrélé à une perte de dopamine,
destruction de neurones dopaminergiques
 akinésie, rigidité musculaire, tremblements de repos

• Schizophrénie:
Physiopathologie mal connue, production élevée de dopamine
Signes de dissociation intellectuelle et affective , délire  rupture de
contact avec monde extérieur
56
2) Catécholamines

f) Pathologies associées aux catécholamines

Alcoolisme

Amines biogènes se condensent avec l 'acétaldéhyde  composés ayant une structure


voisine de la morphine. Étant donné l'inhibition de l'acétaldéhyde déshydrogénase par
l'alcool, on peut envisager une accumulation d'acétaldéhyde, et en conséquence de ce
composé va agir comme « faux » NT l’enképhaline ou endorphine  Dépendance

Dopamine participe à l'envie de faire quelque chose, via la récompense que cela
procure. Par exemple, le taux de dopamine est augmenté quand un individu
consomme de l'alcool pour son plaisir  Dépendance
57
3) Sérotonine

• La sérotonine ou 5-hydroxytryptamine (5-HT) synthétisée à partir du tryptophane

• La synthèse de la 5-HT est dépendante de la disponibilité du tryptophane

• Site de production :
 Cellules entérochromaffines 90% ((Sérotonine extra-cérébrale)
==> Rôle : Régulation de la Motilité Intestinale, de la sécrétion et d’absorption
 Neurones sérotoninergiques 1% (Sérotonine cérébrale)
==> Régulation de l'humeur, du comportement, du sommeil, de l'appétit, de la mémoire...

• Intérêt : Dépistage et le suivi du Syndrome de l’intestin, des tumeurs carcinoïdes (intestin, poumon)
58
Métabolisme de la Sérotonine
Métabolisme :

59
Métabolisme de la Sérotonine

Stockage :
• La sérotonine produite est immédiatement captée et concentrée au niveau de vésicules sécrétoires par un transporteur
vésiculaire des monoamines ou VMAT
• Essentiel pour protéger la sérotonine de la dégradation par la monoamine oxydase (MAO)
 Vésicules pré synaptique par VMAT2
 Cellules entérochromaffines (granules sécrétoires) par VMAT1
 Les plaquettes sanguines (granules denses) par SERT

Libération :
• Initié par l'arrivée d'un potentiel d'action
• Entrée du Ca2  fusion vésicules avec la membrane présynaptique  libération du contenu par exocytose

Fixation :
• Récepteurs les récepteurs 5-HT1, 2, 4, 5, 6 et 7 couplés à la protéine G
• Récepteur 5-HT3 (récepteur inotrope)
60
Catabolisme de la Sérotonine

• Le 5-HIAA est le principal métabolite de la sérotonine

• La sérotonine catabolisée en 5-HIAA dans le SNC est libérée


dans le LCR

•  indicateur indirect de l'activité sérotoninergique dans le


cerveau

• Elimination urinaire

•  Taux élevés de 5-HIAA dans les urines oriente vers d’une


tumeur carcinoïde

61
Exploration : Etape pré-analytique
• Précautions:
Les traitements par IMAO,IRRS doivent être arrêtés au moins 1 semaine avant le
prélèvement
Un régime alimentaire (48h): Eviction d’aliments riches en tryptophane (Volaille,
Soja, fromage, noix, œufs, poissons gras, légumineuses, chocolat, banane )
• Prélèvements:
Sang hépariné:
Sang total, PRP (centrifugation lente à 500 tr/min) ou PPP (centrifugation
classique à 3500 tr/min)
LCR
Urines de 24 heures dans un récipient en plastique contenant 10 ml d'HCI
62
Exploration : Etape pré-analytique
• Transport – Conservation

 Sérotonine est instable  Transport rapide glace

 Prélèvement : conservé au réfrigérateur (2-8°C) si l'analyse réalisée dans les 24 à 48 heures sinon
immédiatement congelé à -20°C
 Éviter les Cycles de Congélation-Décongélation  Aliquotage

• Méthodes dosages:

 CLHP couplée à la spectrométrie de Masse : sensible, spécifique

 Radio-immunologie;

 Immuno-enzymatique;
63
Etape analytique
• Valeurs usuelles:
Sang total Sérum Plasma

Sérotonine 0,28-1,7 µmol/L 0,28-1,7 µmol/L 0,06-0,28 µmol/L


50-300 µg/L 50-300 µg/L 10-50 µg/L

Biomnis 2015: précis de biopathologie, analyses médicales spécialisées .

Urine

5­HIAA 0,45- à 1,35 µmol/L/24h


80 à 240 µg/24h

5-Hydroxy-indol-acétate ( Allain P. Sérotonine)

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Interprétations

Hypersécrétion de Sérotonine Hyposécrétion de Sérotonine


• Tumeurs Carcinoïdes : TD, poumon, ovaires
pancréas • Insuffisance rénale chronique

• Troubles Anxieux
• Syndrome de l’intestin irritable
• Certaines formes de Migraines
• Troubles du Spectre Autistique (TSA)

• Troubles de l'Alimentation (ex. certains cas de • Maladie de Parkinson (associée à une


boulimie) dégénérescence sérotoninergique)

• Trouble Obsessionnel-Compulsif (TOC)


• Syndrome sérotoninergique (rare, généralement
induit par médicament) • Dépression Majeure

65
4) Acides aminés

 Acide gamma-aminobutyrique (GABA)

• Principal neurotransmetteur inhibiteur du SNC

• Réduction du taux de GABA  une augmentation de l'excitabilité


neuronale  favorise l’apparition des convulsions épileptiques

• Augmentation de la transmission GABAergique peut présenter


des effets sédatifs  intérêt dans le TTT de l’anxiété, insomnie…
66
a) Métabolisme du GABA
Biosynthèse: au niveau du cytosol des terminaisons axonales

67
a) Métabolisme du GABA
a) Métabolisme :

• Stockage vésicules des terminaisons présynaptiques

• Libération par exocytose

• puis fixation sur la fibre postsynaptique via des récepteurs spécifiques


de type
• GABA-A (ionotropes)
• GABA-B (métabotropes)

68
a) Métabolisme du GABA
a) Métabolisme :

• Dégradation GABA :

• GABA aminotransferase (GabaAT)


• Semi-succinique aldéhyde désydrogénage
(1/2 SAD)

69
b) Fonctions

• Développement Cérébral Précoce : pendant le développement embryonnaire


Si perturbations dans les signaux GABAergiques  TSA, Schizophrénie, Epilepsie…

• Régulation de l'Excitabilité Neuronale: contrebalancer effets excitateurs glutamate

• GABA est impliqué dans la coordination des mouvements: inhibe certaines transmissions
neuronales dans le cerveau et la moelle épinière

• Rôle clé dans : le contrôle de l’anxiété, la modulation du sommeil et la régulation de l’humeur

70
c) Pathologies

 Glutamate :
• En excès : troubles neurologiques, excitotoxicité et mort cellulaire

• En déficit : maladie d’Alzheimer

 GABA :
• En excès : Effets Sédatifs et Hypnotiques et Hypotonique

• En déficit : Epilepsie Anxiété et troubles de l’humeur

Aggravation de l’Ischémie cérébrale


71
5) Neuropeptides

 Ocytocine

 Mélatonine

72
5) Neuropeptides
 Ocytocine

• L'ocytocine est un octapeptide synthétisé dans l'hypothalamus (noyaux supra-optiques et


para ventriculaires)

• Stockée dans la neurohypophyse

• Neurotransmetteur (cerveau), Hormone (utérus, glandes mammaires)

• Intérêts thérapeutiques : Induire le travail lors de l'accouchement

Traiter dysfonctionnements de l'allaitement

73
5) Neuropeptides
 Ocytocine
a) Métabolisme

Synthèse sous forme d’un précurseur, le pré-


pro-OT (longue chaine polypeptidique) Réticulum endoplasmique rugueux
constitué d'un:
 peptide signal (séquence « pré»)
 des séquences de l'OT
Appareil de Golgi
 de la neurophysine-I (NP-I)).

Clivage de l’ocytocine et la neurophysine


Stockage dans granules de sécrétion
Neurophysine stabilise l’ocytocine lors
transport

74
5) Neuropeptides
b) Catabolisme  Ocytocine

L'enzyme aminopeptidase
ouvre la structure cyclique
de l'ocytocine en clivant la
liaison peptidique entre la
cystéine en position 1 (Cys
1) et la tyrosine en position
2 (Tyr 2)

L'enzyme post-proline
endopeptidase clive la
molécule entre la proline en
position 7 (Pro 7) et la
Oxytocin: A paracrine hormone in the regulation of parturition? - Scientific Figure on
leucine en position 8 (Leu 8) ResearchGate. Available from: https://www.researchgate.net/figure/Signal-transduction-
mechanism-for-the-oxytocin-receptor-in-the-myometrium-This-receptor_fig1_13600370
[accessed 12 Feb, 2024]

75
5) Neuropeptides
 Ocytocine c) Fonctions

• Utérus: Induit et régule les contractions utérines pendant le travail

• Glande mammaire: contracte canaux galactophores  favorise éjection lait

• Appareil cardiovasculaire: effets vasodilatateurs si administré en sous-cutané

• Favorise le développement des liens affectifs, ex: lien mère-enfant après la naissance

• Influence les comportements sociaux : confiance, empathie …

• Effet anti-stress par action inhibitrice sur libération ACTH et cortisol


76
5) Neuropeptides
 Mélatonine

• Mélatonine ou N-acétyl-5-méthoxytryptamine hormone sommeil;

• Synthétisée par glande pinéale à partir tryptophane avec comme intermédiaire sérotonine;

• Hormone centrale régulation rythmes chronobiologiques (cycle circadien)

• Synthétisée principalement la nuit

• Intérêt dosage dans cas pinéalome, trouble du sommeil et thérapeutique Jet Lag.

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5) Neuropeptides
a) Métabolisme

 Sécrétion:

• Suivant rythme circadien:

• Taux très bas pendant jour

• Taux élevés (10 fois) nuit, le pic de sécrétion se situant vers 02-03 h

 Catabolisme: hépatique

• Sulfoconjugaison (70 à 80 %) ou glucuroconjugaison (5 %)

• 6-sulfatoxymélatonine principal métabolite éliminé dans les urines


78
5) Neuropeptides
b) Fonctions

• Régulation du Sommeil : Réguler alternance du rythme veille-sommeil

• Synchronisation Rythmes Circadiens : y compris les cycles de température corporelle, la pression


artérielle

• Antioxydant : La mélatonine possède des propriétés antioxydantes, capable de neutraliser les


radicaux libres

• Effets sur l'Humeur : Elle peut influer sur l'humeur et être liée à des conditions comme la dépression
saisonnière

• Protection cardiovasculaire grâce à ses effets sur la régulation de la pression artérielle

79
5) Neuropeptides
Etape pré-analytique
Prélèvements :

• Sang: tube EDTA, nocturne impérative (minuit et 4h matin)


• Urine 24 heures (6-sulfatoxymélatonine)
• Salive: loin des brossages des dents et des repas. recueillis à plusieurs moments au
cours d'une période de 24 heures pour évaluer le profil circadien de la mélatonine

NB: dosage isolé de mélatonine est ininterprétable et sans utilité clinique.

• Etude rythme biologique mélatonine six prélèvements nocturnes


• Réalisés dans mêmes conditions
• Précautions: Absence lumière qui inhiberait sécrétion mélatonine
80
5) Neuropeptides
Etape pré-analytique
Transport-Conservation :
• Sensible lumière  éviter exposition directe échantillons à la lumière
• Transport sur glace
• Centrifugés, décantés, congelés à - ­80°C
• Température à laquelle la stabilité est assurée pendant plusieurs mois

Interférences :
• Liaison très importante mélatonine aux protéines plasmatiques;
• Méthodes avec extraction par le chloroforme ou méthanol  meilleurs
résultats.

81
5) Neuropeptides
Etape analytique

Méthodes de dosage :

Dosage par spectrométrie de masse couplée à la CPG (référence)


Techniques radioimmunologiques
Techniques immunoenzymatiques

Valeurs usuelles (plasma) :


 Pic nocturne : 30-100 pg/ml chez le sujet jeune
 Les taux diurnes sont inférieurs à 10 pg/ml chez le sujet au repos
 Taux plasmatiques nocturnes : indétectables chez le sujet pinéalectomisé
82
5) Neuropeptides
c) Pathologies

Une carence se manifeste par:


 Insomnies
 Sommeil agité
Mauvaise résistance au décalage horaire
 Irritabilité
 État anxieux ou agressif

83
6) Amine biogène
 Histamine

• L‘histamine joue un rôle clé dans la réaction allergique +++ et


inflammatoire (dilatation des capillaires sanguins, la contraction des
fibres musculaires lisses) et la stimulation de la sécrétion gastrique
• Neurotransmetteur dans le SNC et comme principal médiateur de la
phase précoce des réponses d'hypersensibilité immédiate
• A côté des mastocytes et basophiles, il existe d’autres cellules
produisant de l’histamine : les cellules entérochromaffines et les
neurones histaminergiques
• Intérêt : Intoxication alimentaire à l’histamine

84
6) Amine biogène
 Histamine a) Métabolisme

• Synthétisée à partir de l’histidine par l’action de la Histidine


décarboxylase avec comme cofacteur le phosphate de pyridoxal

85
6) Amine biogène
 Histamine a) Métabolisme

L’histamine est rapidement inactivée par:


● Méthylation en N-1-méthyl-histamine
(70 %) sous l’influence de l’histamine-N-
méthyltransférase (HNMT)
● Oxydation de la chaîne latérale par une
diamino-oxydase (histaminase) qui
permet la formation de l’acide
imidazolacétique

86
6) Amine biogène
 Histamine b) Rôle et stockage

• Ubiquitaire: Poumon, foie, peau, cerveau (hypothalamus)+++


• Mastocytes (et basophiles) +++ (complexe stabilisateur
histamine/héparine) L’activation des mastocytes entraine leur
dégranulation  libération de l’histamine sous forme d’amine active
(séparée de l’héparine) qui va agir sur les tissus environnants
• Neurones histaminergiques dans le SNC : neuromédiateur (maintien
à l’éveil du cerveau +++ et régulation thermique, pondérale, CV,
endocrinienne
• Cellules entérochromaffines de l’estomac : favorise la sécrétion par
les cellules pariétales des muqueuses d’acide gastrique
87
6) Amine biogène
 Histamine c) Indications de dosage
• Réactions Anaphylactiques
• Libération rapide d'histamine, pas toujours présente (56% cas)
• Sensibilité diagnostique accrue: prélèvements multiples + dosages de tryptase
• Histamine plus sensible que tryptase (réactions faibles/modérées)
• Tests de Provocation
• Prélèvements séquentiels durant le test avec allergènes spécifiques
• Établissement de la courbe de libération d'histamine
• Corrélation du pic d'histamine avec la sévérité et rapidité de la réaction
• Tests de Libération de l'Histamine (TLH)
• Etude de réactions cellulaires à un allergène (courbe dose-réponse)
• Pas un test de première intention (si dosage des IgE non réalisable)
• Recommandations de la SFAR pour le choix d'un agent anesthésique chez les
patients ayant des antécédents anaphylactiques. 88
6) Amine biogène
 Histamine Etape analytique

• Prélèvement sur tube EDTA (sérum)


• Prélèvement sur tube hépariné (sang total) si test dynamique
• Éviter le verre pour prévenir l'adsorption d'histamine
• Après choc anaphylactique, entre 30 et 60 min après apparition des
symptômes (recommandations de la SFAR)

• Renseignements :
• Enregistrer l'heure précise du prélèvement
• Noter tous les médicaments administrés avant le prélèvement
89
6) Amine biogène
 Histamine Etape analytique

• Conservation :
• Température ambiante pdt 2 heures
• Réfrigération à +4 °C pdt 12 heures

• Centrifugation : 15 min à 1000 tr/min

• Aspiration du plasma avec précaution à 1 cm du culot

• L’hémolyse est à éviter  surestimation de l'histamine


90
5) Neuropeptides
Etape analytique

Méthodes de dosage :

Techniques radioimmunologiques en routine


Techniques immunoenzymatiques par compétition
Dosage par spectrométrie de masse couplée à la CPG

Valeurs usuelles (plasma) :


Histamine plasmatique: inférieure ou égale à 10 nmol/l (1µg/l)
Sang total: 200 à 2000 nmol/l (20 à 200 µg/l)
Valeurs pathologiques > 10 nmol/l
91
Conclusion

Les neuromédiateurs sont des acteurs clés qui régissent non seulement nos
fonctions cérébrales mais influent également sur l'ensemble de notre
physiologie

Leur analyse précise est un processus à la fois complexe et onéreux,


limitant ainsi leur évaluation à des contextes cliniques ciblés

Malgré ces défis, la compréhension de leur rôle est cruciale pour avancer
dans le diagnostic et le traitement de diverses pathologies."

92
Référence
• https://www.pharmacorama.com/pharmacologie/mediateurs/medica
ments-impact-adrenergique-dopaminergique/metabolisme-catechola
mines-endogenes/
• https://ribook.risch.ch/fr/analyse/metu
• Cholinestérases plasmatiques.Disponible sur :
http://www.inrs.fr/htm/cholinesterases_plasmatiques.html
• Dr A. BENATTALAH. Les catécholamines. Disponible sur : https://
facmed.univ-constantine3.dz/wp-content/uploads/2022/03/HORMO
NES-CATHECHOLAMINES.pdf
• http://www.orpha.net/data/patho/Emg/Int/fr/SyndromeSerotoniner
gique_FR_fr_EMG_ORPHA43116.pdf
93
Référence
• Oxytocin: A paracrine hormone in the regulation of parturition? -
Scientific Figure on ResearchGate. Available from: https://
www.researchgate.net/figure/Signal-transduction-mechanism-for-the
-oxytocin-receptor-in-the-myometrium-This-receptor_fig1_13600370
• The serotonin theory of depression: a systematic umbrella review of
the evidence. Disponible sur:
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35854107/
• Fiches du Précis de Biopathologie (biomnis)
• Grégoire Sauteraud. Histaminose. Sciences pharmaceutiques. 2021.
ffdumas-03329148f
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