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Thème 1 - Les êtres vivants et la formation d’un sol

I – La formation du sol

- Le sol est une couche superficielle de terre qui résulte de la décomposition et de la transformation d’une roche sous influence des
agents physico-chimiques et biotiques. Formation naturelle, d’épaisseur variable, servant de support à la végétation...et à l’activité
humaine.
- C’est aussi la succession horizontale de couches (= horizons) qui se différencient sous
l’action physiques, chimiques et biologiques
- A l’origine il y a la roche mère = roche brute qui se situe partout sur la Terre.
Exemple : Granite (Rhône), Craie (Seine maritime)
- Subit altérations mécaniques comme des fractures (cryoclastie, hydroclastie,
thermoclastie, haloclastie, végétaux) et/ou chimique (hydrolyse, dissolution,
hydratation, déshydratation…)
Petit point Hydrolyse
- Bisiallitisation = hydrolyse faible ( lessivage d’une part important silice et cations) – climat tempérés
- Monosiallitisation = hydrolyse moyenne à forte (élimination quasi-totale silice et cations) – climat tropicaux
- Allitisation = hydrolyse totale (siliice et cations évacuées) – climat équatoriaux

- Végétaux peuvent s’installer dans ces infractuosités, les végétaux sont dit pionniers. Exemple :
Mousse, lichens, fougères
- Végétaux pionniers : très résistants, peu exigeants. Quand ils meurent : formation de la
litière. En se décomposant ils apportent de la MO qui constitue une autre couche : l’humus

Il existe différents types d’humus :


- MULL = humus doux : C’est l’humus des sols riches, en particulier en argiles, La
présence d'une importante pédofaune (lombrics et macroarthropodes) assure une
incorporation rapide ethomogène de la litière.Les mulls sont bien aérés, riches en
éléments nutritifs on observe temporairement une faible couche L
- MODER : Il se forme sur sols pauvres, notamment sols sableux acides et végétation
acidiphile (conifères, éricacées, châtaigniers) dont les feuilles riches en lignine se
minéralisent difficilement. La matière organique et l’argile mal associées restent bien
séparables Les lombrics sont rares et sont remplacés par des micro-arthropodes
- MOR =humus brut : essentiellement l’oeuvre de champignons, matière organique
récalcitrante et/ou en présence d'un climat froid. La pédofaune y est rare car humus acide,
indigeste et retient mal l’eau. Matière organique et minérale sont juxtaposées mais non associées. La MO est mal décomposée
(horizon H important) sous la litière (L), on reconnait longtemps les débris végétaux.
Deux Autres types :
- Tourbe : humus gorgé d’eau, anaérobiose permanente la cellulose est décomposée mais la lignine s’accumule sur des épaisseurs de
plusieurs mètres(exploitation possible comme combustible) Pas de faune Végétation spécialisée (plantes carnivores).
- Anmor : sur sols hydromorphes alternativement en conditions aérobies et anaérobies, Humification ralentie, Accumulation de
matière organique noire gluante, associée à de l’argile.

La formation de l’humus dépend de plusieurs facteurs  :


- Facteurs édaphiques : facteurs, liés à nature du sol, agissant sur répartition espèces végétales.
- Facteurs géologiques : roche mère calcaire favorable à la présence de microorganismes très actifs favorisant l’humification
- Facteurs climatiques : le froid est un obstacle à la décomposition de la litière
- Nature litière : feuilles mieux incorporées troncs/branches. Feuilles molles mieux incorporées feuilles coriaces. Résineux : mor ou
moder, Feuillus et herbes : mull selon les conditions.
Définitions
 Litière : La litière c’est la matière organique fraîche constituée de feuilles mortes de débris végétaux, de cadavres d’animaux et de
leur excrément.
 L’humus : couche supérieur du sol crée et entretenue par la décomposition de la MO, principalement par l’action combinée des
animaux, des bactéries et des champignons du sol.
4 groupes de microorganismes :
 Photolithotrophes : Utilisent la lumière comme source d’énergie et utilisent des composées ionorganique comme donneurs
d’électron. La photosynthèse se déroule ou non en présence d’O 2 Exemples : Bactéries, cyanobactéries, plantes
 Photoorganotrophes : Utilisent la lumière comme source d’énergie et utilisent des composés organiques comme donneurs
d’électron. La photosynthèse se déroule ou non en présence d’O 2 Exemples : Archées, bactéries
 Chimiolithotrophes : Utilisent des composés ionorganiques comme source d’énergie et la plupart l’oxygène comme oxydant finale. Ils
sont obligatoires et facultativement chimiolithotrophes et la plupart sont autotrophes donc le carbone vient du CO 2 Exemples :
bactéries nitrifiantes
 Chimioorganotrophes : Utilisent des composés ionorganiques comme source d’énergie Exemples : Fermentation, dénitrification
respiration aérobie

êtres-vivants mélangent composants du sol et contribuent à formation de l'humus à partir


des composants de la litière et roches hydrolysées.

Enfin, le temps passe et les végétaux sont de plus en plus nombreux et diversifiés, il y a aussi
plus d’organismes vivants qui s’installent.
Exemple : Verre de terre : aèrent le sol, insectes (collemboles et acariens), bactérie et
champignons.
On a alors une nouvelle couche qui apparait : l’horizon d’accumulation.

Il est de plus en plus important car les eaux de pluie s’y infiltre et apporte de nouveaux
éléments en profondeur. L’altération y est aussi plus conséquente. Ce qui donne naissance à
un autre horizon : horizon d’altération de la roche mère.

II – Les composantes du sol

Un sol est composé de différents horizons contenant plus ou moins de matière organique et de
matière minérale.
Le sol est formé de 3 composantes :
 Une phase liquide : qui correspond à une solution de sol provenant des précipitations, du ruissellement et des nappes phréatiques.
 Une phase solide : avec une fraction minérale et organique.
 Une composante minérale. L'altération biochimique et la désagrégation physique de la roche-mère en fonction des conditions
climatiques est à l'origine de la matière minérale du sol. Elle est classé en fonction de la taille (granulométrie) et de la qualité
(minéralogie)
 Une composante organique. La décomposition de la matière organique de la litière par les êtres vivants est à l'origine de la
matière organique du sol.
Humus, éléments minéraux, organismes vivants.
 Une phase gazeuse : qui correspond à l’atmosphère du sol en lien avec les gaz de décomposition de la matière organique et de la
respiration. Sa composition est variable en fonction de la profondeur
 CO2, O2, N

OL : Litière sensus stricto


OF : Fragmentation litière fragmentée
OH : Humification +70% du volume de la MO fin et homogène
A : Horizon de lessivage ou horizon éluvial
B : horizon d’accumulation ou horizon illuvial
C : Horizon altéré

Formation sol résulte de l’interaction entre roches du sous-sol et la biosphère. Cette formation est influencée par :
 La nature de la roche mère +/- sensible à l’altération et aux bactéries qui s’y implantent
 Le climat qui joue un rôle important : T° élevée favorise des réactions de dégradations et des précipitations importantes accélèrent
les phénomènes de migrations dans le sol.
 L’homme
 La faune du sol : lieu de vie et support nutritionnel
 La végétation : réserve en éléments minéraux et en eau.
Le sol = milieu ouvert : échange de matière (solide, liquide, gaz) en continue avec l’environnement, mais aussi en énergie calorifique.

La structure d’un sol est donc variable mais contient toujours la MO et la MM et entre ces éléments des espaces où circulent
l’air et sol indispensable aux êtres vivants. Le sol se forme en quelques dizaine de Ma.

Pour conclure, le sol peut au fil du temps évoluer au niveau de sa structure, sa porosité et son activité biologique. Il est de
plus en plus détourné de sa fonction pour les besoins de l’Homme (agriculture)

Une forêt, peut repousser. Tandis que si on détruit un sol, il va falloir des milliers
d’années. La pratique agricole actuelle en Europe, qui consiste à déverser des
quantités d’engrais avant que ça pousse puis des quantités de pesticides pour qu’il
n’y ait pas de parasites, c’est dommageable pour le sol, dans certaines régions les
sols sont déjà dégradés.

Selon les conditions climatiques, il faut entre 10 ans et 50 ans pour former 1mm de
sol. A l’équateur il faut 1 mois pour constituer 1 mm de sol. Plus le climat est humide
et chaud, plus le sol est épais. Plus le climat est chaud, plus l'épaisseur du sol
augmente rapidement.

III – Typologie du sol

A. LA TEXTURE DU SOL
La texture conditionne la structure du sol, la porosité et le régime hydrique.Elle définit le
degré de cohésion des particules, les flux thermiques, la capacité de rétention en eau.

Les éléments fins du sol se distinguent par leur taille :


 Inférieure à 2 μm pour les argiles
 Comprise entre 2 et 50 μm pour les limons
 Supérieure à 50 μm pour les sables.

Les éléments grossiers du sol sont :


 cailloux avec un diamètre > 20mm
 graviers avec un diamètre compris entre 2 et 20mm

B. LA STRUCTURE DU SOL
La structure dépend texture, taux de l’humidité et matière organique, activité faune.
 Sans Agrégats
 Avec Agrégats (arrondis ou à arêtes anguleuses)
 Massive : élément lié par un ciment
 Particulaire : argiles, limons et sables à l’état dispersé, sols meuble avec nombreux pores entre les particules
 Grumeleuse : nombreux interstices entre les agrégats que l’eau
peut occuper = convenant aux besoins de la végétation pour les
racines.
 Construite : origine biologique, accumulation de MO, action
mécanique des êtres vivants
 Fragmentaire : agrégats milimétriques

IV. Variétés des sols : 7 grands types de sols

Gleys : Podzols
Désigne un sol boueux de couleur bleuâtre à gris vert sous un climat froid avec
eaux stagnantes (toundra en Sibérie), gorgé d’eau stagnante. L’oxygène de l’eau On le rencontre dans des dunes de sable ( les landes) sol riche en silice car il est
stagnante est consommé par les micro-organismes. Dans ces conditions consituté presque peu de quartz. Pratiquement plus de carbone, il subit un
réductrices, les minéraux oxydés sont réduits à leur tour par des micro-organismes important lessivage. Le fer est transporté plus en profondeur dans l’horizon B. C’est
anaérobiques. un milieu très bien drainé, acide. Les ions solubles, les argiles et les ions moins
Ainsi la matière organique n’est pas détruite et s’accumule facilement dans la solubles vont partir. Ce sol n’est pas de très grande qualité agronomique, on parle
partie supérieure. Les effets de l’altération par hydrolyse sont réduits puisque de sol très pauvre.
l’écoulement des eaux et l’élimination des ions en solution très limités. Ces
conditions favorisent la formation d’argiles mais aussi de pyrite et sidérite.
Les sols lessivés Les sols ferralitiques
Les sols lessivés sont aussi appelés « sols bruns ». Ils se forment sous un climat de
zone tempérée et humide. L’horizon d’accumulation est souvent un horizon Ce sont des sols rouges de climat méditerranéen ou tropical humide. Ils se forment
argileux de couleur sombre. L’horizon supérieur est clair et lessivé. Cependant, dans des zones bien drainées, ce qui favorise l’hydrolyse. La chaleur catalyse les
l’hydrolyse et lessivage sont plus modérés que dans les podzols. L’argile reste sur activités. Ca, Mg, Na, K ET Si → lessivage plus important. Le profil pédogénétique
place, ce qui empêche le lessivage des ions. Ces sols se mettent en place sur des est relativement uniforme entre tous les horizons. En noir sur le schéma :
roches mères (par exemple des basaltes) s’altérant rapidement en argile. Cela compressions à base d’oxyde de fer, d’alumine, biotite, gypsite, hématite = produits
donne des sols à pH neutre ou très légèrement acide. les moins solubles en fonctions des conditions de pH. Formation d’argiles ferrifères,
Le couvert végétal est composé principalement de feuillus. L’alternance des cycles alumineuses.
saisonniers favorise le recyclage de la matière organique ainsi que la formation de
humus. Ce sont les sols les plus riches. Bilan : sols composés essentiellement de fer, pauvres à cause du drainage qui n’est
La roche mère s’altère du bas vers le haut et le lessivage se fait haut en bas. pas facilité par les compressionnements de fer voire d’aluminium.
Les sols salins Les sols tropicaux = les latérites
Ces sols sont présents dans les climats arides. Les précipitations sont insuffisantes Pédogenèse sous climat intertropical → sols latéritiques
et ne permettent pas l’évacuation des eaux et donc des cations. Ils peuvent alors Les conditions du climat tropical favorisent les réactions chimiques. En particulier,
soit cristalliser sous forme d’halite, de gibbsite. La chaleur provoque la remontée l’alternance de saisons sèches courtes de 3 mois, cette alternance est un peu plus
par capillarité du sodium et du potassium → évaporites. longue en climat équatorial (3-6mois). Environ 1m de précipitation par an. Vitesse
En profondeur où il y a de l’eau = nappe aquifère. En surface, une croûte de sel de réaction chimique rapide, intense hydrolyse. Les vitesses de réactions chimiques
précipite. double tous les 10°C. C’est pourquoi en domaine équatorial et tropical elles sont
Les sols alcalins ne sont pas des sols au sens agronomique car leur pH fortement plus intenses.
alcalin ne permet pas l’implantation de végétation du fait de leur salinité.
Les sols calcifiés
Ces sols sont présents dans les régions semi-aride (semi-humide). Les
précipitations sont faibles et drainent difficilement le sol. Seule la partie supérieure
A, si les conditions le permettent va être humide : arbustes, herbes. L’eau favorise
le départ de l’ion calcium de A. Cet ion va rester sur place et concrétionne sous la
forme d’un encroûtement = cuirasse. Ce qui part du système sont les ions les plus
solubles = Sodium, Potassium.
Le pH des sols calcifiés est alcalin. L’horizon A est peu épais et est donc facile à
éroder. Horizon B à l’affleurement = calcrètes → excessivement dur : rien ne
pousse.
 Le sol des climats boréaux et alpins se caractérisent pas une altération chimique très réduite. La température moyenne basse (< 8°C)
explique que, malgré un apport d’eau conséquent (pluviométrie 500 à 1 000 mm), l’hydrolyse sera négligeable. La lente
décomposition de la matière organique conduit à la formation d’un humus acide. Les ions Fe et Al, entrainés en profondeur et
accumulés dans l’horizon B, constituent l’alios. Sous les climats plus humides, ces sols peuvent être saturés en eau, c’est le domaine
de tourbe. Dans ces sols l’altération est surtout physique, et l’héritage de la roche-mère prépondérant. Les minéraux argileux
associés sont souvent des illites et des chlorites.
 Les sols des climats atlantiques : L’action de l’hydrolyse se fait sentir mais les températures moyennes (8 à 13°C), le contraste
saisonnier et la pluviosité (500 – 1200 mm) ne sont suffisamment élevés pour que cette réaction soit très efficace. Les 3 horizons des
sols sont différenciés. On retrouve les sols de ses climats de part et d’autre de l’Atlantique. Coexistence de processus d’érosion
mécaniques et chimiques. Les profils de sol sont différenciés. Selon les valeurs moyennes des températures et de la pluviométrie, on
distingue d’une part les sols de couleurs noirâtres dans les régions les moins humides caractérisé par l’absence de lessivage des
argiles et du fer et d’autres part, les sols lessivés acides dans les régions très humides caractérisés par le développement d’un
horizon A avec lessivage des argiles et du fer et d’un horizon B où s’accumulent les argiles.
 Les sols des climats méditerranéens : il se caractérise par des sols pauvres de couleurs rouges (terra rosa). La température est plus
élevée (13 – 20°C) et surtout des saisons plus contrastées. La saison humide favorise l’hydrolyse et l’oxydation du fer alors que la
saison sèche favorise la destruction de matière organique et la fixation du fer.
 Les sols des zones tropicales : ces sols ferralitiques sont produits sous un climat à forte pluviosité (quelques mètres) et à température
moyenne élevée (20 – 30°C) qui rend l’hydrolyse très performante. Les silicates sont totalement hydrolysés et même les quartz
peuvent être dissous. Parmi les éléments qui ne sont pas évacués, le fer, la silice et l’aluminium constituent les éléments majeurs des
minéraux présents dans ces profils : oxyde de fer hydratés (goethite) ou non (oligiste), oxyde d’alumine hydraté (gibbsite). En
profondeur, on observe une cuirasse ferralitique.
 Les sols des zones équatoriales : le profil d’altération du sol reste toujours humide et peut dépasser 30 m de profondeur dans les
régions équatoriales qui ont une pluviosité très élevée (6 – 8 mètres) et une saison sèche courte qui permet à la forêt dense de
régner partout. Suite au lessivage intense, ces sols dominés par la kaolinite sont considérés comme des sols faiblement ferralitiques.
On observe une cuirasse d’aluminium
Thème 2 - La biodiversité́ du sol
La colonisation du sol par les organismes vivants conduit à son enrichissement en matière organique. C'est ainsi que se forme la matière brune
de la terre que l'on appelle humus. La faune du sol est restée longtemps méconnue à cause d’un problème de taille ainsi que l’existence d’une
multitude d’espèces mais aussi par un manque d’intérêt. Ce n’est qu’en 1826 qu’on découvre plusieurs espèces de verre de terre.
La pédofaune est extrêmement abondantes selon le sol et la saison, en moyenne 260 millions d’organismes / m 2 de sol, soit environ 15g
biomasse/
Elle renferme 23% des espèces actuellement (80% des espèces animales)

I - La pédofaune

Tous les ans, les feuilles des arbres tombent au sol, elles forment une couche de 5 cm. Combien faut-il d’années pour qu’il y ait une couche de
feuilles mortes de votre taille (1m 50) ?
- Un arbre a 300 ans, si tous les ans, il dépose une couche de 5 cm de feuilles mortes au sol, quelle devrait être la hauteur de feuilles mortes au
sol ?
- Pourquoi la couche de feuilles mortes ne dépasse jamais quelques cm ?
- Comment se transforme la feuille au cours du temps, ton hypothèse est-elle validée ?

Concevoir et mettre en œuvre une expérience permettant de valider l’hypothèse : «


il y a quelque chose dans le sol qui permet la décomposition des feuilles mortes »

Il y a dans le sol des êtres vivants qui se nourrissent de la matière organique et la


transforment en matière minérale, ce sont des décomposeurs (ver de terre,
microfaune...).

A. ÉTUDE DE LA BIODIVERSITÉ DU SOL


Exemple : Passer au fond de la classe 2 aquariums remplis de feuilles mortes et régulièrement
humidifiés. Dans le premier on disposera au fond un sol forestier (vivant) et dans l’autre soit rien
soit un terreau industriel.
Les élèves voient jour après jour l’évolution des 2 aquariums et cela permet toutes les activités
autour du thème : classification, réseaux trophiques, dégradation de la matière…De plus, en
plaçant quelques déchets (plastique, bois ou papier) on peut aussi traiter du recyclage
et de la pollution.

A l’aide de l’appareil de Berlèse, on peut récolter et observer la faune du sol.


Cet appareil permet de récolter des insectes de très petites
tailles (microfaune) L’éclairement de la lampe et la chaleur
ainsi dégagée font fuir les insectes. En fuyant, la microfaune
se fait piéger dans le bécher. La microfaune finit par
s’enfoncer dans la litière et tombe dans l’entonnoir puis
dans le flacon. En prélevant la microfaune, on peut
l’observer à la loupe binoculaire.

Les organismes peuvent être identifiés à partir d’un


échantillon de sol en utilisant une clé de détermination. Les
décomposeurs se nourrissent de la biomasse morte
(nécromasse) puis ils rejettent des éléments minéraux dans
le sol par leur excrément.

B. LA COMPOSITION DU SOL
Des organismes de tailles très variables vivent dans le sol. Pour les organismes microscopiques (taille inférieure à 0,2 mm) on parle de
microfaune et de macrofaune pour les plus gros (lombrics, iules, collemboles)

Les êtres-vivants du sol appartienne à plusieurs chaînes alimentaires liées entre elles : c’est un
réseau trophique. Certains organismes, appelées décomposeurs, jouent un rôle majeur dans
la décomposition de la MO en MM dans le sol : c’est le recyclage de la biomasse.

II – Rôles de la pédofaune

A. EFFETS MÉCANIQUES/PHYSIQUES

1) Macrobrassage
Les vers, Fourmis, Termites et certains micromammifères : remuent une grande quantité
de terre et ramènent en surface les horizons riches en mat. minérales et enfouissent les
horizons organiques superficiels, les litières, les fumiers.
2) Microbrassage
Les macro invertébrés et mésofaune en surface (moindre capacité de pénétration) ont un rôle dans la fabrication de pelotes fécales stables. De
cette manière, la MO est incorporée au sol + lessivage.

3) Formation de galerie

 Important pour l’aération du sol et le régime hydrique = Drains


 Peut augmenter macroporosité de 20 à 100%
 Capacité hydrique peut augmenter de 80%
 Pénétration de l’eau de 4 à 10 fois plus rapide
 Transport actif de la MO dans les horizons du sol
 Voies préférentielles de pénétration pour les racines
 Diamètre varie selon acteurs (vers de terre, termites, enchytréides)

4) Fragmentation et restructuration de la MO par mastication


 Fragmentation de plus en plus fine des résidus organiques
 Actions des broyeurs, découpeurs et fragmenteurs
 Vers, myriapodes, cloportes, collemboles, acariens, nématodes
 Augmentation de la surface d’attaque de la MO par les microorganismes du sol
 Favorise l’activité microbienne

5) Formation d’agrégats stable

 Vers, macro arthropodes (termites, diplopodes, chilopodes et isopodes)


 Boulettes fécales < agrégats < macro agrégats
 Mélange particule de minérales et organiques dans le TD avec sécrétions intestinales + colloïdes bactériens
 Réseau hyphes fongiques

B. EFFETS CHIMIQUES 
LA MINÉRALISATION DE L’AZOTE

 Relargage N via décomposition cadavres (autolyse)


 N non utilisé par métabolisme retourne au sol via excréments
 Excréments peuvent contenir 200 à 300 fois plus de bactéries que le sol environnant + ammonium

C. EFFETS BIOLOGIQUES
Agents de dissémination / sélection microbienne
 Transport externe sur le corps
 Consommation biomasse microbienne – pelotes fécales
 Broutage préférentiel champ/bactérie
• Préférence parmi les champs + Broutage = augmente activité microbienne

D. BIOINDICATION
La pédofaune est un bon bioindicateur qui renseigne sur l’état globale du sol.
 Intégratif : Les organismes du sol intègrent l’ensemble des stress environnementaux (pollution chimique, état physique du sol,
variations climatiques, etc.)
 Caractéristiques biotiques (abondance, diversité, richesse, etc.) traduisant perturbations apportées par polluant à la qualité d’un sol
 Réponses mesurables
 Ils réagissent rapidement à ces pressions environnementales
 Participent au bon fonctionnement du sol :
- Décomposition de la litière, Régulation de l’activité microbienne,Intervention dans le cycle des nutriments, Création et
conservation de la structure du sol
 Large distribution, communs, facilement échantillonnables
Pour conclure, le sol est un milieu vivant, dynamique, très réactif et en constante évolution. Il représente un réservoir de matières organiques
et minérales, il sert de support mécanique et nutritif aux êtres vivants. C’est l’endroit où les organismes décomposeurs prennent en charge la
dégradation de toutes les matières organiques produites dans l’écosystème

Thème 3 - La fertilité des sols


Le sol est un ensemble structuré dans lequel la matière organique est recyclé par les êtres vivants. C’est aussi le support de croissance des
végétaux, naturels ou cultivés.
L'humus se mélange avec argiles (matière minérale), formant le complexe « argilo-humique » qui contribue à la fertilité et à la stabilité du sol.
La biodiversité des sols est une richesse invisible, insoupçonnée et déterminante pour la bonne santé des sols. La microfaune du sol participe,
par son activité, à la création de humus et, ainsi, à sa fertilité.
La fertilisation des sols pose le problème de l’apport d’intrants dans les cultures.

Qu’est-ce qui fait qu’un sol est plus ou moins fertile ?

I - Le complexe argilo-humique 

Un complexe argilo-humique (CAH) est une association de matière organique (humus) et de matière minérale (argiles minéralogiques) chargés
négativement, ainsi que d'ions minéraux chargés positivement (cations) liant l'humus et l'argile entre eux. On trouve les CAH dans les agrégats
constitutifs du sol.
Il s'agit d'un complexe adsorbant qui a la propriété de retenir des cations présents dans le sol (Mg 2+, Ca2+, K+, H+, Na+, etc.) par des interactions
électrostatiques. Ces éléments chargés positivement peuvent alors attirer des anions ou groupements anioniques, notamment les phosphates
PO43-. La capacité d'échange cationique3 des CAH avec le milieu environnant a une influence sur la fertilité chimique des sols.
Le complexe argilo-humique est chargé négativement : il séquestre les cations et ne retient pas les anions.
Ces associations présentes dans les sols riches en humus retiennent, par des liaisons électrostatiques, les éléments minéraux du sol. Elles les
libèrent progressivement dans l’eau qui circule entre les particules de sol.

Cette liaison « argile + éléments minéraux + humus» est un des nombreux phénomènes qui
participent à la pédogenèse. La profondeur et l'importance de la formation des complexes varient
selon la nature des argiles et de l'humus, ainsi que le type de liaison impliquée dans la formation
du complexe1. Des facteurs environnementaux tels que le pH et le climat entrent aussi en compte.

Le CAH augmente la fertilité des sols car il permet son drainage et son oxygénation.
Il requiert une humidité pas trop forte, un milieu pas trop acide ni trop froid.

La mise en évidence du CAH et ainsi du rôle « fonctionnel » de la matière organique du sol peut se
mettre en évidence par 2 protocoles :

 TP Éosine et Bleu de méthylène : on verse lentement sur une


terre riche en humus soit une solution diluée d’éosine (qui
doit sa couleur rouge à des ions négatifs) soit une solution
diluée de bleu de méthylène (qui doit sa couleur bleue à des
ions positifs)
 Flux d’eau : à partir de la même terre de jardin riche en humus
on prépare 2 échantillons de même volume. Dans l’un on
détruit l’humus avec de l’eau oxygéné. On les place dans un
entonnoir et on vers le même volume d’eau dans une
éprouvette graduée.

La texture d’un sol est la proportion entre argiles, limons et sables. Plus la proportion est
équilibrée entre ces trois types d’éléments, plus le sol est fertile.
L'eau s'infiltre mieux dans un sol poreux.
Un sol contient du sable grossier, du sable fin, des argiles et des débris végétaux.
Leurs proportions varient d'un sol à l'autre.
II – Les objectifs de la fertilisation 

Fertiliser un sol est primordial dans le cas de parcelles ou de jardins à cultures répétées et à faibles rotations. La fertilisation enrichie les sols
par des amendements et fortifie les végétaux grâce à des engrais. Le but étant de préserver le rendement et la qualité des récoltes.
Ces associations présentes dans les sols riches en humus retiennent, par des liaisons électrostatiques, les éléments minéraux du sol. Elles les
libèrent progressivement dans l’eau qui circule entre les particules de sol.

Dans un cycle normal de la vie végétale sans récolte, une plante pousse en puisant ses ressources dans les sols, vit puis fane en restituant ces
éléments nutritifs au même endroit. Dans le cas de sols cultivés, la chaîne de vie est perturbée : le végétal récolté, ne mourant pas sur place,
ne restitue pas les éléments indispensables au cycle naturel.
Ainsi, pour pouvoir cultiver la terre de manière durable en limitant les rotations de jachères, l’agriculture a dû s’organiser à travers les siècles
pour compenser cet appauvrissement de la terre. La fertilisation par l’homme s’est imposée et s’est améliorée au fil des siècles puis des ans,
par l’apparition de différentes méthodes et de différents produits ou engrais.
La fertilisation moderne est destinée à améliorer la qualité et la quantité des rendements, tout en fortifiant les végétaux concernés.

III - Les types de fertilisants

Il existe deux grandes familles de fertilisants, qui comptent elles-mêmes des sous catégories :
 Les amendements organiques améliorent les propriétés physiques, chimiques et biologiques du sol. L’amendement fertilise en
enrichissant le sol
 Les engrais, qu’ils soient minéraux, organiques ou organo-minéraux, ils s’attachent à la croissance et à la robustesse des plantes.
L’engrais se concentre sur l’apport de nutriments pour le végétal.

Remarque : le compost et les fumiers ont le double effet d’engrais et d’amendement.

A. L’ENGRAIS IL EXISTE DONC DEUX GRANDES CATÉGORIES D’ENGRAIS  :

 Les engrais minéraux, principalement chimiques

Les engrais minéraux sont fabriqués par réactions chimiques pour les engrais azotés et sur base de produits extraits de gisements pour les
engrais phosphorés et potassés.

Ces engrais peuvent être simples ou composées, acceptant diverses associations, et notamment l’azote, le phosphore, et la potasse (engrais
NPK). L’avantage de ces engrais minéraux est leur facilité d’application, par épandage et leur rapport qualité prix. Leur défaut principal est la
pollution des sols et des nappes phréatiques lors d’utilisation massives.

 Les engrais organiques.

Ils ont pour objectif d’accompagner la plante dans son développement, de la rendre plus résistante, pour in fine accroître la quantité de
produits récoltés.

Issues de végétaux ou d’animaux. Les plus connus sont les purins et fumiers, les poudres d’algues ou d’os, diverses. Ils sont souvent connotés
biologiques, même s’il faut faire attention à leur provenance. Un peu moins efficace et plus chers que les engrais chimiques, ils sont moins
nocifs pour l’environnement.

B. L’AMENDEMENT ORGANIQUE

Les amendements qui peuvent être également minéraux ou organiques, s’attachent à maintenir l’équilibre des richesses du sol, pour que celui-
ci reste le meilleur support possible aux cultures. Les sols seront ainsi plus faciles à travailler, mieux aérer et mieux drainer.

Pour se faire, les produits ajoutés au sol auront vocation notamment à former l’humus pour favoriser la rétention d’eau (compost), à modifier
une acidité qui serait trop importante (carbonates de calcium et de magnésium), ou encore à réduire les taux de sodium (gypse). Les
techniques d’application des amendements sont le chaulage ou le marnage. Les amendements organiques sont priorisés dans l’agriculture
biologique pour leur respect de leur environnement.

C. LE COMPOST
On appelle compost le produit du compostage de certains déchets. C'est-à-dire le produit de la fermentation des déchets organiques -- qu'ils
soient agricoles ou urbains -- en présence d'oxygène et sous l'action combinées de bactéries, de champignons et autres micro-organismes.
L'objectif étant d'en récupérer des éléments riches en minéraux et matière organique. Lorsqu'il est prêt à l'emploi, le compost ressemble à du
terreau. Sa couleur est sombre. Il est léger et son odeur est celle d'un sous-bois.

Le compost est un amendement organique qui permet d'améliorer la fertilité du sol et de nourrir efficacement les plantes du jardin. Il est
admis que 30 % de nos déchets ménagers du quotidien peuvent être transformés en compost. Et plus les éléments utilisés pour constituer un
compost sont variés, plus ce dernier sera riche. Parmi les déchets qui peuvent s'y intégrer : les déchets de cuisine ou de jardin, mais aussi des
boues d'épuration ou des effluents d'élevage voire des digestats de méthanisation.

Il existe plusieurs manières d'obtenir du compost. En laissant faire la nature, d'abord. Pour cela, il suffit de laisser les feuilles mortes ou encore
le gazon tondu au sol. On parle alors plutôt d'humus que de compost. À la maison, on peut aussi avoir recours à un bac spécialement dédié à
cet effet : un silo, un bac à compost ou encore un composteur rotatif. Il suffit alors de le remplir de déchets et de l'aérer manuellement pour
apporter l'oxygène nécessaire au déroulement du processus.

Il est également recommandé de le mélanger pour mêler déchets secs et déchets


humides, toutes les deux semaines au moins, au début et de l'humidifier légèrement : un
milieu trop sec est inadapté aux micro-organismes impliqués dans le processus et trop
d'humidité perturbe l'aération -- pour accélérer la fermentation.

Le compostage peut aussi se faire à plus grande échelle, en tas. Dans ce cas, plusieurs
couches de déchets sont simplement superposées au fur et à mesure. L'humidité
naturelle et la surface suffisent en principe à assurer aération et oxygénation.

Le lombricompostage correspond à une technique particulière d'obtention de compost,


idéale pour une installation en balcon ou dans un garage. Elle consiste à placer dans le
composteur, des vers rouges qui vont de nourrir des matières organiques, produisant
ainsi un compost liquide -- qui peut servir de fertilisant liquide -- et un compost pâteux.

IV – Les pressions anthropiques du sol

Les conséquences des pressions sont de mieux en mieux identifiées. En juin 2002, la Commission européenne a dressé la liste des 8 principales

menaces pesant sur les sols européens :

 l'érosion, la diminution des teneurs en matières organiques,la contamination des sols, l'imperméabilisation, le tassement, la
diminution de la biodiversité, la salinisation, les inondations et les glissements de terrain.

Ces pressions ont pour conséquences des modifications des propriétés des sols à différents niveaux : Physiques, Chimiques et Biologiques.

A. PROPRIÉTÉS CHIMIQUES
Principales causes de contamination des sols :
 Installations industrielles
 Installations minières
 Dépôts illégaux de déchets / épandage sur sites non appropriés
 Stockage de substances chimiques
 Déversement de produits chimiques accidentels ou non
 Dépôts atmosphériques
 Sites militaires / chasse
Les contaminants organiques préviennent des pratiques agricoles : ce sont les intrants organochlorés. L’utilisation de pesticides (DDT, lindane,
chlordécone) et d’herbicide (Altrazine) dégrade les sols.
Solution mécanique : Excavation
Solution Biologique : La Phytoremédiation
L’acidification des sols est dû à des pluies acides.

B. PROPRIÉTÉS PHYSIQUES
L’érosion est la principale source motrice antrhopiques.
 Perturbation du sol (ex. labour, pistes de ski, incendie...)
 Suppression de la couverture végétale du sol
 Augmentation de la taille des champs (open fields) avec suppression des haies
 Usage inapproprié des machines lourdes, dans les pratiques agricoles et d’agroforesterie, mais aussi pendant les travaux de
construction.
Les conséquences sont nombreuses :
 Perte de sol
 Perte de la fertilité du sol
 Restrictions de l’usage des sols entravant leur redéveloppement futur et réduisant les surfaces de sol productives et précieuses
disponibles pour d’autres activités (production agricole et forestière, récréation, etc.)
 Dépréciation de la valeur des terres
 Dommages aux infrastructures
 Pollution diffuse à la surface des eaux : effets négatifs sur les écosystèmes aquatiques et donc sur la biodiversité
 Réduction de la capacité de rétention en eaux, augmentant le risque d’innondation
 Problèmes de santé humaine à cause des poussières et des particules dans l’air

De plus, 36% des sols Européens sont hautement ou très hautement sensibles à la
compaction :
 Passage répété d’engins agricoles/forestier
 Passage d’engins agricoles sur terrain humide
 Usage excessif de pesticides (perte ingénieur du sol)
 Surpâturage

Les principales causes de la perte de MO sont :


 Conversion des prairies en terres agricoles / déforestation
 Faible rotation de cultures et faible gestion des résidus de culture
 Accélération de la minéralisation due aux pratiques de gestion comme
le labour continu
Les conséquences de la perte de MO :
 Relargage des gaz à effet de serre + Effets négatifs sur la biodiversité
 Réduction de l’infiltration de l’eau (modif. stt du sol)
 Réduction de l’absorption des polluants et augmentation de la pollution de l’air et de l’eau
 Augmentation de l’érosion : perte fertilité des sols, perturbation des infrastt, pollution diffuse des eaux de surface, Perte de valeur
des terres
Les solutions :
Epandage de MO sous la forme de boues d’épuration pour pallier la perte de matière organique. Cet épandage peut également être utilisé
pour fertiliser l’enherbement des pentes sujettes à l’érosion, perte en MO comme les pistes de ski.

C. PROPRIÉTÉS BIOLOGIQUES
Plusieurs paramètres sont en cause dans l’atteinte à la biodiversité des sols :
 Changement d’affectation des sols, terres
 Perturbations des habitats
 Exploitation humaines intensives
 Apparition d’espèces invasives
 Erosion
 Pollution

Le déclin de la biodiversité des sols à plusieurs conséquences


 Diminution du fonctionnement des réseaux trophiques
 Diminution de la formation des sols
 Diminution du cycle des nutriments et de la fixation d’azote
 Diminution de la séquestration du carbone
 Diminution du recyclage de la MO/déchets
 Développement des nuisibles et des maladies
 Diminution du taux d’infiltration de l’eau et de sa capacité de rétention
 Diminution des capacités de bioremédiation
 Diminution de la stabilisation de la structure du sol
 Diminution des ressources génétiques
 Impact négatif sur la biodiversité terrestre (hors sol)
Thème 4 - Alternance de formes et occupation du milieu selon les saisons
L’occupation du milieu par les êtres-vivants varie au cours des saisons. Ces variations du peuplement du milieu se caractérisent par :
 Les alternances de formes chez les espèces végétales (semences, bourgeon, organes souterrains) et animales (adultes, larves)
 Des comportements chez les espèces animales
Ces alternances de formes (larve/adulte, graine/plate) sont des modalités du développement des organismes vivants.

I - Les végétaux

Quelles modifications de l’environnement sont visibles au cours de l’année ? Quels organes des plantes assurent la reprise de la végétation ?
On observe différentes formes végétales :
 Semences : fruits et graines, spores
 Organes souterrains : racine, rhizome
 Organes aériens : tige, feuille, bourgeon, fleur
Les conditions climatiques favorables permettent la germination des graines et des spores ainsi que le développement des bourgeons des
végétaux. En hiver : les graines, les spores, les organes souterrains et les bourgeons sont souvent les seules formes végétales qui persistent.

A. LE BOURGEON DU MARRONNIER 
Le bourgeon contient une tige feuillée en miniature et des futures feuilles. Les
écailles et la bourre protègent cette future pousse de l’eau et du froid pendant
l’hiver. La tige a une vie ralentie dans le bourgeon et elle se développera au
printemps.

B. LE BULBE D’OIGNON
Un bulbe est une structure souterraine constituée d’une plante miniature et de
substances nutritives. Le bulbe permet à la plante de passer une partie de l’année
dans une vie ralentie.

C. PLANTES ANNUELLES VS PLANTES VIVACES

Plante vivace : plante qui vit plusieurs années et persiste


durant l’hiver par diverses formes Exemple : le bulbe chez la
tulipe.

Plante annuelle : plante qui meurt l’année de sa


germination
Exemple : le cosmos.

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