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Aure
e
Peinture murale du siècle représentant sainte Aure arborant la croix. Église romane de Tohogne (Durbuy),
Belgique.
Fonction
Abbesse
Biographie
Naissance Début du e siècle
Syrie
Nationalité Française
Activité Religieuse
Autres informations
Étape de Sainte
canonisation
Fête 4 octobre
Biographie
e
Sainte Aure de Paris, (ou Aurea) née au début du siècle, se rend à Paris vers 630. Saint
Éloi, après avoir établi un monastère dans le Limousin décide de transformer une maison
qu'il possède sur l'île de la Cité à Paris en monastère pour femmes[2]. En 631[1] ou vers 633[3],
il y fonde le monastère Saint-Martial et demande à Aure d'en être la première abbesse. Les
moniales disposent de deux églises : l'une dans la cité, dédiée à saint Martial, où elles
chantent l'office[4], l'autre à la campagne, en aval de la Seine, sur la rive droite du fleuve,
dédiée à saint Paul. Cette dernière, située à côté du cimetière des moniales est une petite
chapelle enserrée de champs cultivées, d'où son nom chapelle de Saint-Paul-des-Champs[5].
Il se situait dans l'actuelle rue de Braque (3e arrondissement). Le couvent compte bientôt 300
religieuses[6] qui suivent la règle de saint Colomban[7],[8],[9].
L'abbesse reste à la tête de la communauté durant 33 ans[10]. En 666, une épidémie de peste
ravage la ville de Paris. Aure y succombe le 4 octobre 666, ainsi que cent soixante
moniales[7],[8],[9]. Tous les corps sont portés à l'église Saint-Paul et inhumés dans le cimetière
attenant, vers lequel les convois funèbres se faisaient habituellement en barque[11]. Cinq ans
plus tard, la tombe de l'abbesse est rouverte, et son corps rapporté dans l'église Saint-Martial,
près de son monastère, pour y être définitivement inhumée[7].
Notoriété
Aure de Paris (?-666), nommée Aurea di Pariggi en italien, est particulièrement honorée à
église Sant'Eusebio de Rome[12].
Notes et références
4. Certaines sources indique que le choix de ce saint du Limousin a été fait par Éloi « en
souvenir de son pays d'origine ».
5. Cette dernière, rebâtie et devenue église paroissiale Saint-Paul de Paris, est détruite à la
révolution. Après le rétablissement du culte en 1802, une nouvelle paroisse est constituée
à laquelle est attribuée l'église de l'ancienne maison professe des Jésuites (Saint-Louis-
des-Jésuites) qui reprend le vocable de la paroissiale disparue et s'appellera désormais
église Saint-Paul-Saint-Louis. Située également dans le Marais à Paris (rue Saint-Antoine),
et proche de l'ancienne église Saint-Paul (rue Saint-Paul), il ne faut pas la confondre avec
cette dernière.
6. Les religieuses viennent de France et d'ailleurs, il compte des servantes et des nobles
franques.
7. Abbé Pétin, Dictionnaire hagiographique, vies des saints et des bienheureux, t. I, Paris,
1850 (lire en ligne (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6314965w/f165.image) ),
p. 326-327.
8. « Le martyrologe romain fait mémoire de Sainte Aure », Magnificat, no 239, octobre 2012,
p. 72.
10. Une ancienne chronique indique qu'elle dirigea le couvent « avec autant de prudence que
de sainteté ».
11. Jacques Hillairet : Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de Minuit,
1963, t. 2, p. 479.
Annexes
Articles connexes
Éloi de Noyon
Liens externes
Bibliographie
Gilles Cugnier, Histoire du monastère de Luxeuil à travers ses abbés, t. I, Langres, Guéniot,
2004-2006, p. 74, 183.
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Dernière modification il y a 1 an par Poudou!