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PELLISTRANDI
(CC BY-NC-ND 2.0)
FACULTE DE MEDECINE ET DE MAIEUTIQUE LYON SUD – CHARLES MERIEUX
Promotion 2016
PELLISTRANDI
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RCF normal, intermédiaire ou pathologique : quelle issue
d’accouchement pour quel tracé ?
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Remerciements
Monsieur Kober, notre enseignant référent, pour tous ses conseils avisés lors de la
rédaction de ce mémoire.
Monsieur Beranger, pour son aide lors de la rédaction du protocole et la rapidité de ses
réponses.
Ma famille et amis pour leur soutien et leurs encouragements durant ces années études.
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Liste des Abréviations
EE : Efforts Expulsifs
pH : Potentiel Hydrogène
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INTRODUCTION …………………………………………………………………………………………………1
1. Problématique
1.1. L’enregistrement du rythme cardiaque fœtal ………………………………….3
2. Présentation de l’étude
2.1 Objectifs ……………………………………………………………………………………………..…….7
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3.2.3. RCF Pathologiques ……………………………………………………………………………....16
4. Discussion
4.1. Analyse des résultats ……………………………………………………………………………………..21
Conclusion ………………………………………………………………………………………………………………………..…...31
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INTRODUCTION
Au cours de ces cinq dernières décennies, les techniques de surveillance fœtale n’ont
pratique, il n’existait que très peu d’études montrant son intérêt dans l’évaluation du
bien-être fœtal. Ce n’est qu’après quelques années qui ont permis d’avoir plus de recul,
que des classifications sont apparues permettant d’affiner l’analyse des rythmes
cardiaques fœtaux.
permanente d’une sage-femme pour une patiente. En effet, selon les recommandations
fœtal doit être enregistré durant les contractions utérines et les trente secondes qui
les suivent, et ceci toutes les quinze minutes durant la phase de latence puis toutes
les cinq minutes lors de les efforts expulsifs. Faute de ne pas avoir une organisation
prévoyant une sage-femme pour une parturiente, les patientes sont donc monitorées
diviser par deux le taux de convulsions néonatales mais il a aussi contribué à augmenter
instrumentales sans pour autant qu’il y ait une diminution significative des risques de
paralysies cérébrales entre ces deux types d’enregistrements. D’après une étude
trente ans(4).
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D’ après l’enquête de périnatalité en France de 1995 à 2010, il semblerait que le taux
raisonnable en comparaison à ses voisins européens : elle se situe au 13eme rang sur
27 en 2010. Par exemple, en Finlande, le taux de césariennes est de 16,8% dont 10,2%
Royaume Uni. La Finlande enregistre quant à elle, 8,6% d’extractions et l’Italie 3.4%.
pendant le travail après les dystocies mécaniques, elles sont à l’origine de 32% des
par l’évolution des pratiques médico-légales due à l’augmentation des procès durant les
dernières décennies. En effet comme le souligne le Pr Rudigoz lors des XXI Journées
1997 (7)
, le nombre de procès a doublé entre 1977 et 1987 en obstétrique.
chirurgie qui représente à elle seule 65% des plaintes. En revanche, l’obstétrique est
en tête en ce qui concerne le taux des indemnités : 56% des indemnités versées
choix que de modifier ses pratiques entrainant la mise en place d’une « médecine
l’enregistrement du rythme cardiaque fœtal sont devenus des pièces essentielles lors
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1. Problématique
1.1.1 Historique
Les premiers bruits du cœur fœtaux ont été décrits en 1818 par Mayor. Dès la fin du
année une première classification du RCF est présentée par Hon, Quilligan et Caldeyro
diffusée au cours des années soixante-dix. A Lyon, JM Thoulon a fait partie des
fœtal, il a aussi beaucoup œuvré pour sa démocratisation dans les années 80. (10)
réalisée grâce à cet enregistrement et à son interprétation par les professionnels qui
proposées durant ces dernières années afin de permettre une analyse plus fine du
des risques néonataux potentiels, l’objectif était d’éviter les biais d’interprétations
interpersonnelles.
France elles ne sont que très peu utilisées. Seules les classifications du CNGOF et de
travail.
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La Fédération Internationale de Gynécologie-Obstétrique (FIGO) (11)
a proposé en
Le CNGOF (2)
a proposé en 2007 une classification des anomalies de rythme
d’acidose pour un tracé normal, risque modéré d’acidose pour un tracé intermédiaire,
un risque d’acidose important pour les tracés pathologiques et enfin un risque majeur
utilisation ait démontré une réelle diminution de la morbidité fœtale, n’est en réalité
publie des recommandations pour la surveillance fœtale pendant le travail dans le but
cardiaque.
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2.3. Méthodes de surveillance de seconde ligne
Ces méthodes de seconde ligne peuvent être associées à l’analyse du rythme cardiaque
fœtal. Elles permettent une évaluation plus fine de l’état bien-être fœtal au cours du
suivant les équipes des différentes maternités. On peut donc pratiquer des Ph ou
cette dernière est une méthode invasive mais a pour avantage d’être continue. Ces
permettant une analyse plus fine des risques d’hypoxie et d’acidose. Mais néanmoins,
Au cours des stages en salle de naissance lors de nos études, nous apprenons à décrire,
classer et interpréter les différents tracés. Nous avons constaté que pour des tracés
que nous classons d’une même manière il existe des différences de conduites à tenir.
« accouchement physiologique ».
Nous nous sommes donc interrogés sur la possibilité d’une uniformisation des pratiques
car en effet la variabilité intra et inter observateur semble primordial dans la prise
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en charge d’une anomalie du rythme cardiaque. L’expérience professionnelle par
exemple, peut avoir un rôle déterminant. La structure hospitalière est aussi à prendre
en compte : les moyens disponibles ne sont pas les mêmes, le médecin n’est pas
forcément sur place et donc le délai de prise en charge peut être rallongé. C’est alors
que la sage-femme est en première ligne afin de déterminer quelle prise en charge
pourrait-être nécessaire : c’est elle qui analyse le tracé, qui connait les antécédents,
le contexte clinique et les facteurs de risques éventuels de la patiente. Elle doit savoir
parfois bien difficile à déterminer. Il faut sans arrêt évaluer le risque d’acidose
fœtale pour préserver le bien-être néonatal sans pour autant être alarmiste, pour ne
pas être trop interventionniste et prévenir une iatrogénie évitable. Il nous faut
toujours avoir en tête que la surveillance du rythme cardiaque fœtal est en réalité
Nous nous sommes donc posé la question suivante : Quel est, en l’état actuel de nos
éléctrocardiotocographiques ?
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2. Présentation de l’étude
2.1. Objectifs
L’objectif de notre étude est donc de s’appuyer sur une analyse descriptive de 200
secondaire qui en découlait était d’analyser l’état néonatal afin de déterminer si possible,
une prise en charge optimale d’un point de vue de la sage-femme, en fonction de chaque
catégorie de tracé.
Afin de pouvoir répondre à notre problématique, nous nous appuierons sur une étude
Nous avons étudiés 200 accouchements de primipares ayant eu lieu entre le 01/03/2015
et le 13/07/2015 à l’Hôpital Femme Mère Enfant (HFME) de Bron (69), hôpital de type
2.2.3. Outils
Une pré-sélection a été réalisée à partir du registre des naissances disponible en salle de
Grâce à l’identité de la mère, nous pouvions accéder via Cristalnet, le logiciel utilisé aux
Hospices Civils de Lyon, aux dossiers médicaux des patientes. Nous avons alors vérifié
que tous les critères d’inclusion étaient présents, sans critères d’exclusions. Ensuite grâce
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au logiciel central d’Enregistrement du Rythme cardiaque fœtal, nous accédions aux
enregistrements des rythmes cardiaques fœtaux. Il nous fallait vérifier qu’ils étaient
Pour chaque patiente, nous avons recueilli grâce à une grille type (ANNEXE IV) le mode
inférieur ou égal à 7.
Afin de garder l’anonymat des patientes, nous sélectionnions uniquement le tracé, sans les
informations concernant l’identité de la mère et nous les copiions sur le logiciel Paint.
Nous avons analysé les tracés plusieurs semaines après les faits afin d’éviter que le
classement du RCF.
En cas de doute, une deuxième lecture était effectuée par notre experte afin de s’assurer
de l’exactitude de l’analyse.
-Critères d’inclusion
Les critères d’inclusion étaient la primiparité, un IMC compris entre 18 et 25, un âge
être sous anesthésie péridurale. La surveillance du rythme cardiaque fœtal devait être
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- Critères d’exclusions
grossesse (diabète, HTA, maladie auto-immune..), une grossesse à risque (RCIU, toxémie,
Nous avons distingué deux temps dans l’analyse des tracés: dans un 1 er temps
l’enregistrement des 60 minutes avant le début des efforts expulsifs et dans un deuxième
temps, pendant la phase d’expulsion. Nous avons utilisé le classement proposé par la FIGO
comprenait les césariennes en cours de travail, les extractions par forceps, ventouses ou
Kiwi.
Notre critère de jugement secondaire était un état néonatal avec la présence d’un pH
veineux ou artériel inférieur à 7,15 et/ou la présence d’un score d’APGAR inférieur à 7.
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3. Présentation des résultats
Parmi nos 200 patientes primipares, nous avons donc observé 141 accouchements
Pendant cette période, 124 RCF étaient classés normaux (62%), 43 intermédiaires
Normal : 124
Mode 3 52 9 22 13 8 2 12 3
d’accouchemen
t
APGAR 3 52 1 8 2 2 11 1 7 2 12 3
2
pH 2 1 1 1
pathol
10
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Figure 1 : RCF normaux pendant le travail. En vert sont représentés les accouchements
Nous constatons que 2 pH étaient inférieurs à 7,15 lorsque le tracé étaient normal aussi
bien pendant le travail que pendant la poussée et que l’accouchement était eutocique avec
des apgar normaux. Mais la grande majorité des RCF normaux du début à la fin montre un
Intermédiaire
43
Mode 1 7 17 6 4 6 2
d’accouchement
1 6 1 16 1 5 1 3 1 6 2
APGAR
pH <7,15 1 1 2
11
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Les RCF intermédiaires le sont resté lors des efforts expulsifs pour 23 d’entre eux soit
expulsifs.
Pathologique
33
Mode 6 1 3 4 6 13
d’accouchement
5 1 1 3 1 3 2 4 11 2
Apgar
pH 1 1 1 4 5 2
pathologiqu
Concernant les 33 RCF pathologiques, nous avons observé qu’un seul s’était normalisé lors
mais 19 (59,38%) sont restés pathologiques. Enfin, 6 patientes (15 ,66%) ne sont jamais
arrivées au stade des efforts expulsifs et ont eu une césarienne en cours de travail. Nous
avons remarqué qu’aucun tracé n’était jugé ininterprétable lors des efforts expulsifs, tous
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3.1.4. Tableau Récapitulatif
Le tableau ci-dessous est un tableau à double entrée permettant de croiser les RCF du
travail et les RCF des efforts expulsifs avec pour chaque catégories le nombre (N), les
Parmi les 124 tracés normaux du travail, on constate 30 accouchements dystociques dont
près de la moitié lorsque le RCF devient intermédiaire au cours des efforts expulsifs.
Lorsque que le RCF est intermédiaire tout au long du travail et des efforts expulsifs soit
sur 23 dossiers, 6 accouchements étaient dystociques mais tous les Ph étaient normaux.
Mais lorsqu’il devient pathologique pendant la poussée soit pour 10 patientes, on constate
Enfin concernant les RCF pathologiques, sur les 19 tracés pathologiques lors des deux
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3.2. Les efforts expulsifs
Lors des efforts expulsifs, seulement 69 tracés (34.5%) ont été considérés comme
tracés (8,5%) ont été jugés ininterprétables compte tenu du taux de pertes de signal
Normal 69
Mode 6 9 46 7 1
d’accouchemen
t
Apgar 6 8 1 45 1 7 1
pH < 7,15 1 1 1 1
Nous avons constaté dans la catégorie des tracés jugés normaux (69), 9 accouchements
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pour tous, c’est-à-dire un défaut de progression avec en plus un échec instrumental pour
la césarienne. Le pH le plus faible relevé était à 7,11. Un APGAR était à 3 à 1 minute puis
normal par la suite, et un autre à 1 à une minute après 1h07 d’efforts expulsifs et
Intermédiaire
65
22 13 17 6 3 4
Durée des EE (≤30
min ; >30 min)
Mode 19 3 3 10 15 2 2 4 2 1 1 3
d’accouchement
19 3 3 8 2 14 1 2 2 3 1 2 1 1 2 1
APGAR
pH< 7,15
1
progression, 7 pour ARCF et 4 lorsque ces deux indications étaient réunies. Un seul pH
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était à 7,14 suite à un forceps pour ARCF. En revanche, 7 APGAR étaient pathologiques
dont 6 après des efforts expulsifs de plus de 35 minutes parmis lesquels nous retrouvions
RCF pendant le
Normal 10 Intermédiaire 10 Pathologique 19
travail
Pathologique
39
Mode 6 1 1 2 1 3 3 3 11 3 2 3
d’accouchement
APGAR
6 1 1 1 1 1 3 3 3 11 1 2 2 1 2
pH <7,15 1 1 1 1 1 2 2 2 2
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Parmi les 39 RCF pathologiques, on retrouve 14 accouchements dystociques dont 10 pour
ARCF, 1 pour défaut de progression et 3 pour les deux indications. Les pH diminués étaient
au nombre de 13, compris entre 6,7 et 7,14. Cinq Apgar bas étaient relevés, tous corrélés
à des Ph pathologiques.
Les deux figures ci-dessous sont un récapitulatif de toutes les anomalies de rythme
retrouvées avec le premier tableau lors du travail et le second lors de efforts expulsifs
Pendant le travail
Acc.
pH <15 APGAR
Type d'anomalie Nombre dystociques
N % N % N %
Pas d'anomalie 51 17 33,3 3 5,9 2 3,9
VNC <60sec, <60bpm 73 13 17,8 2 2,7 2 2,7
VNC <60sec, >60bpm 36 11 30,6 4 11,1 4 11,1
variabilité < 5bpm >40min sans accél. 1 0 0,0 0 0,0 0 0,0
RDB 100-110 bpm 0 0 0,0 0 0,0 0 0,0
RDB 150-170bpm 7 2 28,6 0 0,0 2 28,6
VC >60sec 21 10 47,6 7 33,3 4 19,0
RDB >170bpm 1 0 0,0 0 0,0 0 0,0
brady <100bpm >3min 4 3 75,0 2 50,0 1 25,0
VNC <60sec, >60bpm + RDB 150-170 4 2 50,0 1 25,0 2 50,0
150-170 bpm et variabilité réduite 2 1 50,0 1 50,0 1 50,0
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Pendant les effots expulsifs
Acc.
pH <15 APGAR
Type d'anomalie Nombre dystociques
N % N % N %
Pas d'anomalie 9 1 11,1 0 0,0 0 0,0
VNC <60sec, <60bpm 60 7 11,7 4 6,7 2 3,3
VNC <60sec, >60bpm 62 21 33,9 1 1,6 7 11,3
variabilité < 5bpm >40min sans accél. 0 0 0,0 0 0,0 0 0,0
RDB 100-110 bpm 1 0 0,0 0 0,0 0 0,0
RDB 150-170bpm 2 0 0,0 0 0,0 0 0,0
VC >60sec 25 8 32,0 8 32,0 3 12,0
RDB >170bpm 0 0 0,0 0 0,0 0 0,0
brady <100bpm >3min 9 4 44,4 3 33,3 1 11,1
VNC <60sec, >60bpm + RDB 150-170 5 2 40,0 2 40,0 3 60,0
150-170 bpm et variabilité réduite 0 0 0,0 0 0,0 0 0,0
Dans notre étude, nous avons relevé 18,5% de liquide amniotique teinté ou méconial tous
rythmes confondus soit 37 sur 200. Parmi les 37 liquides « pathologiques », 3 étaient de
couleur méconiale, et les nouveau-nés ont tous eu un APGAR inférieur à 7 mais avec des
pH normaux. L’un avait un rythme normal pendant le travail et intermédiaire pendant les
enfin le dernier RCF était pathologique pendant le travail et intermédiaire pendant les
efforts expulsifs et l’accouchement a été une voie basse simple. Un seul liquide était
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sanglant associé à une bradycardie au cours du travail, entrainant la réalisation d’une
30% 28,13%
23,88%
25%
18,60%
20% 16,13% 15,75%
15% 11,76%
10%
5%
0%
travail efforts expulsifs
Concernant les 20 pH <7,15, nous avons relevés 19 acidoses respiratoires avec des PCO 2
augmentées sans modification des déficits de bases. La seule acidose métabolique relévée,
était pour les pH les plus faibles retrouvés dans notre étude soit 6,7 pour l’artère
ombilicale et 6,84 pour la veine, avec un RCF intermédiaire lors du travail et un RCF
un rythme sub-tachycarde compris entre 150-170bpm, tel qu’il est enregistré mais le type
de tracé laisse penser qu’il s’agiraiy enfait du pouls maternel et non du rythme cardiaque
fœtal.
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3.5.2. Perimètres céphaliques et poids de naissance
3,35
3,304
3,3 34,4 34,35
3,249
3,25 3,233 34,3 34,25
3,201 34,19
3,2 3,169 34,2
34,11
3,15 3,116 34,1
3,1 33,98 33,99
34
3,05
33,9
3
travail efforts expulsifs 33,8
33,7
normal intremédiaire patjologique Normal Intermédiaire Pathologique
Travail Efforts Expulsifs
Fig. 2 moyenne des poids de naissance Fig. 3 : moyenne des périmètres céphaliques
Nous avons relevé les poids de naissance des enfants, ainsi que les périmètres céphaliques.
Les poids de naissance étaient compris entre 2,525 Kg et 4,200Kg soit une moyenne de
3,245Kg. Les périmètres céphaliques étaient compris entre 31cm et 38 cm, soit une
moyenne de 34,2cm. Les graphiques ci-joint indiquent les moyennes des poids de naissance
(fig 2) et des périmètres céphaliques (fig 3) pour chaque catégorie de rythme cardiaque.
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4. Discussion
4.1. Analyse des résultats
- RCF normaux
Nous avons constaté que lorsque le RCF est jugé normal pendant le travail ainsi que
pendant les efforts expulsifs, le taux de pH <7,15 était bas, mais malgré tout 4% étaient
diminués alors que les scores d’Apgar étaient normaux. Ce résultat est concordant - bien
qu’un peu supérieur - avec les données de la science qui estime que parmi les RCF normaux,
valeur prédictive négative (VPN) est excellente tout comme sa sensibilité (16).
Dans notre étude, nous constatons la présence de ralentissements variables simples dans
36% de nos tracés, et seulement 25,5% n’ont présenté aucun type de ralentissement
pendant le travail.
Un fœtus à terme aura des phases de variabilité réduite cycliques. Ces phases
correspondent en fait à des périodes de sommeil fœtal. Bien que cela soit parfois une
est possible lors d’un toucher vaginal, d’avoir recours à la stimulation digitale sur la tête
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- RCF intermédiaires
Cette catégorie de RCF représente plus de 20% des RCF de travail et presque autant que
les RCF normaux lors de la phase d’expulsion soit près d’un tiers.
non compliqué profond. Il est présent dans plus de 80% des tracés intermédiaires du
travail, et dans 30% des accouchements dystociques ; il n’est cependant pas responsable
lors des efforts expulsifs sont des causes en revanche souvent retrouvées. Nous avons
constaté que sur 36 tracés où ils ont été retrouvés, 4 pH soit 11% étaient pathologiques.
Bien que leur seule présence ne soit pas une indication formelle d’extraction, elle incite à
la prudence et à la mise en place d’une action correctrice comme l’indique le CNGOF (2)
voire le recours à une surveillance de deuxième ligne qui est fortement recommandé.
La tachycardie 150-170bpm
Une autre anomalie, cette fois-ci qui touche le rythme de base, est la tachycardie
comprise entre 150 et 170bpm. Dans notre étude, nous retrouvons que lorsqu’elle est
présente de manière isolée pendant le travail près de 30% des accouchements ont abouti
à un accouchement dystocique, mais aucun pH pathologique n’a été retrouvé sur les 7 cas
étudiés.
tachycardie associée à une variabilité normale n’affecte pas le pronostic fœtal et que la
cause peut-être due à une dystocie mécanique que la sage-femme peut alors tenter de
corriger par des changements de positions maternelles, tout en restant vigilante sur la
Mais si la tachycardie est comprise dans un tableau à risque d’hypoxie fœtale, le risque
est l’aplatissement du tracé avec la disparition des accélérations, qui sont la preuve d’une
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La présence de cette anomalie pourrait donc justifier du nombre plus important
Ce type de tracé semble être le plus douteux tant en matière d’interprétation que de
bien-être fœtal sans pour autant donner de ligne directrice, laissée à l’appréciation de
- RCF pathologiques
Au début de notre étude, nous pensions trouver moins de 10% de tracés pathologiques en
pourcentages des trois grands types de RCF se distribuent de la manière suivante : 70%
Près de la moitié des tracés pathologiques lors du travail (46%) ont abouti à un
à cette catégorie.
Les bradycardies fœtales n’ont pas le même impact suivant leurs étiologies (18)
:
-l’hypotension maternelle lors du décubitus dorsal par compression de la veine cave peut
être corrigé rapidement par la mise en décubitus latéral de la patiente et permettre une
l’accouchement. L’hypotension peut aussi être due à une chute de tension lors de la pose
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-la procidence du cordon, urgence extrême, nécessitant le refoulement de la tête fœtale
immédiate.
Mais la bradycardie dans un contexte clinique pathologique ne doit pas être considérée
L’enregistrement du RCF pendant le travail a donc une bonne sensibilité dans l’adaptation
concerne la détection d’une réelle acidose ce qui explique les interventions parfois hâtives
- RCF normaux
Près de la moitié des tracés normaux se sont dégradés lors des efforts expulsifs, ce qui
correspond aux études antérieures, qui soulignent que seulement 25% des tracés en phase
Nous avons observé une perte de signal lors de cette dernière phase dans 12% de nos
tracés normaux. Les études montre qu’environ 35% des tracés ont des pertes de signal
par l’agitation maternelle, les mouvements de la paroi abdominale mais aussi la descente
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- RCF intermédiaires
retrouvée lors des efforts expulsifs. Elle est présente dans plus de 30% des tracés. Près
d’un tiers des tracés ont abouti à un accouchement instrumental mais un seul pH<7,15 a
été relevé. Encore une fois, sa seule présence n’a été que très rarement la justification
Notre étude retrouve une incidence de ralentissements variables- bien que le taux soit
légèrement supérieur à ceux retrouvés dans la littérature- qui montre la présence de ces
ralentissements, aussi bien profonds que non profonds, dans 53% des tracés d’efforts
(20)
; dans notre étude nous retrouvons 70% de ralentissements variables.
- RCF pathologiques
Nous avons constaté que certaines anomalies sont associés à un taux d’accouchements
100bpm pendant plus de 3 minutes lors du travail avait abouti pour 75% des cas à une
césarienne en urgence et 50% de pH <7,15. La même anomalie a été retrouvée lors des
Nos résultats semblent concorder avec les recommandations du CNGOF qui soulignent
risque majeur d’acidose », ce qui pourrait expliquer les taux important d’accouchements
dystociques et de pH pathologiques.
Bien que les tracés classés aient été jugés pathologiques, les anomalies ne semblent pas
prolongés est considérée comme un « risque important d’acidose », qui stipule qu’une prise
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en charge rapide est primordiale mais incite à l’évaluation si possible auparavant de
moyen de seconde ligne. Pourtant on parlera de RCF pathologique pour les deux anomalies.
Certains RCF semblaient douteux lors des efforts de poussée or cela pourrait être en
réalité l’enregistrement du rythme maternel qui est très souvent tachycarde compte tenu
de l’effort physique qu’elle fournit. Comme pour le pH pathologique retrouvé à 6,7 et 6,84,
la seule acidose métabolique de notre étude pour laquelle nous avons corrélé
Photo 1 : exemple d’un extrait d’un tracé douteux lors des efforts expulsifs. Celui-ci
efforts expulsifs
enregistrements des rythmes cardiaques fœtaux afin de ne pas confondre les rythmes
de la mère et de son fœtus ; notamment pendant les efforts expulsifs, la mère faisant un
effort physique de poussée, son rythme cardiaque s’accélère et devient à hauteur d’une
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rythme de base d’un RCF, mais aussi pendant le travail pour éviter d’analyser par exemple
une bradycardie fœtale qui n’est autre que l’enregistrement du pouls maternel.
monitoring à la prise du pouls maternel en radial, cette mesure clinique pouvant éviter bien
Dans notre étude, nous avons constaté que bien que le taux de liquide amniotique teinté
conclure à une relation de cause à effet. Nous pouvons souligner cependant, l’importance
de la clinique qui doit toujours être associée à l’analyse des RCF et d’après les
prise en compte lors de la présence d’anomalies du RCF. Mais sa seule présence ne semble
pas nous permettre de conclure à un diagnostic d’hypoxie fœtale. Il faut noter par ailleurs
que sa présence à la naissance d’un liquide méconial peut entrainer un risque d’inhalation
se compliquant par une détresse respiratoire sévère ainsi que toutes les conséquences
qui peuvent en découler, pour autant sans aucun lien avec l’état de bien-être fœtal avant
la naissance.
La moyenne des poids de naissance sur nos 200 dossiers était de 3245g. Nos résultats
était de 3254g.
Nous avons constaté que les plus petites moyennes aussi bien des poids de naissance que
des périmètres céphaliques appartenaient aux tracés pathologiques aussi bien du travail
que des efforts expulsifs. Nous pouvons faire l’hypothèse qu’un fœtus de plus petit poids
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est plus fragile et s’il supportera moins les séquences répétées d’hypoxie endurées
pendant le travail et l’accouchement d’où un moins bon état de bien-être néonatal (plus
d’Apgar < à 7 et plus d’acidoses). Nous ne pouvons cependant conclure sur une réelle
Nous avons observé dans notre étude que les scores d’Apgar pathologiques ne sont pas
Le score d’APGAR est un moyen rapide et facile de coter l’état néonatal et en particulier
son adaptation à la vie extra utérine. Cependant, il est très variable d’un observateur à
un autre et est souvent fait à postériori ne permettant pas de faire la différence entre
Department of Health an Human Services définit une asphyxie modérée lorsque le score
est inférieur ou égale à 7 et sévère s’il est inférieur ou égal à 3 à 1 minutes de vie.
femmes et les pédiatres ne stimulent pas le nouveau-né afin d’exposer la glotte avec un
limitant ainsi le risque d’inhalation de liquide amniotique (ce qui entrainerait comme nous
à 1 minute de vie.
Une étude danoise a montré que sur 2778 cas, que 61% des nouveau-nés ayant un APGAR
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4.2. Forces et Limites
Le rythme cardiaque fœtale a fait l’objet de très nombreuses études, thèses et mémoires
ce qui nous a permis d’avoir une littérature très vaste sur le sujet.
L’analyse du RCF faisant partie du quotidien d’une sage-femme, nous avons pu nous
notre experte nous a permis d’affiner notre interprétation tout au long de notre étude.
Les tracés étant analysés sans connaître le déroulement de l’accouchement, cela nous a
Nos critères d’inclusion ont permis de supprimer des biais de sélection qui auraient pu
L’importance de la littérature est certes une force mais peut aussi induire des limites. En
effet, la quantité d’informations est parfois difficile à gérer, les données diffèrent dans
certaines études.
La limite principale de notre étude est bien évidemment le nombre réduit de tracés ne
Notre analyse étant rétrospective, les données sont moins fiables et la retranscription
L’analyse de nos tracés ne se faisant que sur la dernière heure avant le début des efforts
expulsifs ou la décision de césarienne, nous n’avons pas la totalité du tracé du travail qui,
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Nous n’avions pas relevé dans notre étude l’utilisation ou non d’ocytocine synthétique, ce
d’épisodes d’hypercinésie.
4.3. Proposition
Il pourrait être intéressant d’améliorer notre description lors des efforts expulsifs. La
classification de la FIGO ne fait pas la différence entre les deux phases du travail,
contrairement à celle de Melchior. Mais ce classement n’est que très rarement utilisé,
voire non enseigné à l’heure actuelle malgré son excellente valeur pronostique. Ainsi de
nombreux tracés seront considérés comme intermédiaires voire pathologiques alors que
d’après Melchior, ils seront de type 1 ou 2 donc avec un risque plus modéré d’acidose.
Cette phase de travail mérite pourtant une attention particulière quand on sait qu’à
chaque effort de poussée, le pH diminue de 0,01 à 0,02 pour les tracés les plus
physiologiques.(12)
Afin de répondre à nos objectifs, nous avons fait un arbre décisionnel en nous inspirant
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CONCLUSION
restent encore à l’heure actuelle difficile à évaluer malgré des techniques de plus en plus
élaborées.
doivent savoir identifier les signes d’hypoxie fœtale, savoir quand l’intervention est
nécessaire en évitant toujours d’être iatrogène pour l’enfant à naître mais aussi pour la
mère. Elles doivent être en mesure de décrire les tracés à l’obstétricien de garde voire
de les classer afin d’évaluer ensemble la prise en charge la plus adaptée. Malgré les
travaux renouvelés sur les classifications des RCF, il existe toujours une part de
clinique doit toujours être pris en compte avant toute prise de décision. Dans notre étude,
nous avons mis en évidence l’importance de l’avancée du travail dans les interventions
réserves et ne s’adaptera pas de la même façon lorsqu’il sera confronté à une hypoxie, et
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Ce mémoire permet de repérer et d’affiner des processus similaires de prise en charge.
Rappelons que la sage-femme est avant tout « gardienne de la physiologie ». Il lui incombe
de toujours veiller au bien-être maternel dont l’état fœtal dépend directement. Nous
devons donc veiller à toujours éviter l’inconfort de la mère en limitant par exemple les
s’instaurer. Les positions maternelles ont aussi pour avantage d’accélérer le travail,
La sage-femme doit toujours veiller aussi, à ne pas être iatrogène avec de l’ocytocine
synthétique mal ou systématiquement utilisée. En effet, cette molécule n’est pas anodine
rythme cardiaque fœtal avec un risque d’acidose augmenté pour le nouveau-né, d’où
où l’accouchement est très médicalisé, la sage-femme doit tout mettre en œuvre pour
nous améliorer afin d’assurer des prises en charges optimales sans pour autant être trop
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BIBLIOGRAPHIE
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(CC BY-NC-ND 2.0)
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00580521/document
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ANNEXES
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ANNEXE I
a-Rythme de base
anomalies (7). Pour un fœtus à terme, il est compris entre 110 et 150 battements par
minute. On parle de tachycardie légère lorsqu’il est compris entre 150 et 170bpm pendant
au moins 10 minutes. Un rythme de base supérieur à 170 bpm est considéré comme
inférieure à 110 bpm. Elle est dite persistante ou sévère lorsqu’elle est supérieure à
b-Variabilité
cardiovasculaire. Une variabilité normale est comprise entre 5 et 25bpm. Lorsqu’elle est
supérieure à 25 bpm on parle d’un tracé saltatoire. A l’inverse, si l’amplitude des écarts
est inférieure à 5 bpm on parle de variabilité réduite, si cette phase dure moins de 40
minutes, le tracé sera jugé intermédiaire. En revanche, lorsqu’elle persiste pendant plus
préterminal. Le tracé sinusoïdal est un tracé semblable à une onde, très régulier, il signe
une anémie, ou une asphyxie fœtale ayant entrainé des lésions cérébrales.
Un fœtus à terme aura des phases de variabilité réduite cycliques . Bien que cela
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c-réactivité
faut au moins deux accélérations sur une période de 20 minutes. Une accélération est
définie comme une augmentation du rythme de base de plus de 15 bpm pendant plus de
15 secondes.
d- ralentissements
pendant plus de 15 secondes. Ils sont classés en deux grandes catégories : variable ou
uniforme.
Les ralentissements uniformes ont un début et une fin progressive, ils sont
transitoire lors de la contraction. A l’inverse, une absence d’adaptation fœtale traduit une
- tardifs, ils débutent après l’acmé de la contraction et sont souvent succéder d’une
accélération du rythme cardiaque fœtal appelé épaulement. Ils reflètent une réduction
Les décélérations variables, anomalies les plus courantes, se caractérisent par une
chute du rythme cardiaque brutale, variant d’une contraction à une autre. On distingue
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Les variables non compliqués ou simples, sont de courte durée c'est-à-dire
inférieure à 60 secondes et leur diminution ne dépasse pas 60 bpm par rapport au rythme
de base. Ils témoignent la plupart du temps d’une compression des vaisseaux ombilicaux.
On les retrouve le plus souvent en deuxième partie de travail, lors l’engagement. Ils sont
e- tocométrie
est réalisé par méthode externe grâce à un tocomètre posé sur le fond utérin mesurant
contraire elle est supérieure à 5, on parle d’hypercinésie, ce qui réduit les temps de
détente de l’uterus et donc d’échange placentaire ce qui augmente les risques d’hypoxie
fœtale.
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Tableau 1 : Classement des rythmes cardiaques fœtaux selon la présence
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ANNEXE II
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ANNEXE III
A-Score d’Apgar
. Il a été développé par une pédiatre Virginia Apgar en 1952. Il est composé de 5
0 1 2
B- Gaz du Sang
Les gaz du sang permettent d’objectiver la présence ou non d’un asphyxie fœtale. Le ph
de l’artère ombilicale est le meilleur reflet de l’équilibre acido- basique des tissus fœtaux
alors que le ph de la veine ombilicale est quant à lui, l’indicateur du statut acido basique
Le calcul duib deficit de base a partir ee la pco2 permet de définir le type d’acidose, si
aura une acidose métabolique ce qui reflète généralement une hypoxie prolongée= acidose
metabolique
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Le déficit de base est aussi un élément important dans l’analyse d’une acidose. En effet,
a été aigüe ou prolongé : si la différence est importante avec un deficit de base artériel
anormal mais un deficit de base normal alors l’acidose métabolique était de courte durée ;
si on observe au contraire des déficits de base anormaux aussi bien artériels que veineux,
alors cela signifie la présence d’un équilibre entre les deux sangs donc d’une acidose
prolongée.
Artère Veine
base(mmol/L)
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ANNEXE IV
Critères d’exclusion : les MFIU, les césariennes en urgence pour sauvetage maternelle ou avant travail, les enregistrements
<60minutes,
OUI NON
primipare
antécédents obstétricaux et
gynécologiques (IVG non exclues)
IMC entre 18 et 25
18 à 35 ans
grossesse monofoetale
présentation céphalique
Nouveau-né eutrophe
Pathologie fœtale
APD
2- Classification du RCF 1h avant début des efforts expulsifs selon FIGO: (entourer les items)
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3-Classifucation du RCF pendant les Efforts Expulsifs :
6-Mode d'accouchement :
7-Etat néonatal :
Poids de Naissance :
Périmètre céphalique :
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ANNEXE V
Anomalie du Rythme cardiaque fœtal
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Existence d’un facteur de risque
à l’admission ? Antécédents ?
OUI Contexte Clinique ? NON
Prise en charge
spécifique Type d’anomalie et risque d’acidose
Faible risque Risque modéré Risque important
Risque Majeur
- Anomalie du RDB : - Anomalie du RDB : - Anomalie de la variabilité :
o > 170bpm o < 5bpm pendant plus de - Anomalies du RDB :
o 150-170bpm
o Bradycardie 90-100 bpm < 3 minutes 60min o Bradycardie sévère subite
o 100-110bpm
- Anomalie de la variabilité : - Ralentissements : o Bradycardie prolongée +
- Anomalie de la variabilité :
o < 5bpm pendant plus de 40min o Variables compliqués variabilité absente
o < 5bpm pendant moins de
- Ralentissements : profond >60bpm < 60sec - Ralentissements :
40min
o Variables non compliqués profond répétés o Tardifs répétés + variabilité
o > 25bpm
>60bpm < 60sec non répétés o Tardifs répétés absente
- Ralentissements :
o Tardifs non répétés o Séquence de Hon
o Uniformes précoces
o Variables non compliqués
< 60bpm < 60sec
-accélérations normales ET Appel du medecin
variabilité normale ? Appel du medecin
Avant dilatation Efforts expulsifs
complète Avant DC Efforts expulsifs
Extraction
OUI NON immédiate
-surveillance continue du 2eme ligne
RCF Extraction
déjà en place
instrumentale
-expectative avant 30 minutes Préparation de la
Actions correctrices : Appel du césarienne
>30 < 30 médecin
minutes - décubitus latéral Dégradation du RCF Préparation de la table
minutes
- Oxygénothérapie de réanimation
- Tocolytiques si néonatale
Appel du médecin hypertonie Pose SAD
Surveillance de
Expectative
Préparation possible à 2eme ligne
l’extraction Extraction rapide
par césarienne
Aggravation
Cf risque important
Auteur : Anne-Cécile Pellistrandi épouse Diplôme d’Etat de sage-femme, Lyon
Mevel 2016
Titre : RCF normal, intermédiaire ou pathologique : quelle issue d’accouchements pour quel tracé ?
Etude descriptive de l’issue de 200 accouchements chez des primipares en fonction du rythme
cardiaque fœtal à l’HFME de Bron (69).
Résumé
Objectif principal de l’étude : Décrire l’issue de l’accouchement de 200 primipares à bas risque
à l’Hôpital Femme Mère enfant de Bron pour en dégager des lignes directrices.
Méthodes : Etude monocentrique, rétrospective et descriptive incluant 200 patientes présentant
des grossesses à bas risques, une mise en travail spontanée et un enregistrement
cardiotocographique d’au moins 60 minutes avant la naissance. Le critère de jugement principal
était le recours à un accouchement dystocique. Le critère de jugement secondaire était la
présence d’un mauvais état néonatal (Apgar inférieur ou égal à 7 et/ou un Ph inférieur à 7,15).
Résultats : La présence d’un RCF normal était une bonne indication de l’absence d’acidose fœtale
mais le recours à un accouchement dystocique est possible en cas de dystocie mécanique. Les RCF
intermédiaires nécessitent une évaluation précise dans le contexte clinique de l’accouchement au
risque d’être plus iatrogènes que bénéfiques. Les RCF pathologiques nécessitent une prise en
charge active aussi bien pendant le travail que pendant la poussée, c’est la cause du taux de Ph
pathologique le plus important.
Conclusion : L’analyse du rythme cardiaque fœtal est primordiale tout au long de l’accouchement.
La classification des rythmes par la FIGO et les lignes directrices du CNGOF sont une aide à la
prise de décision mais le contexte clinique doit toujours être pris en compte.
Title: Normal fetal cardio rhythm (FCR), intermediary or pathological: Which outcome for which
rhythm? Descriptive study about the outcome of 200 births of first-time mothers regarding the
FCR at the HFME at BRON (69)
Abstract
Objective: Describing the outcome of 200 low-risk birth at the Hospital Femme Mère enfant at
BRON to deduct guidelines.
Methodology: Monocentric, retrospective and descriptive review involving 200 patients with low
risk pregnancies, spontaneous labor and at least a 60 minutes recording of the FCR before the
birth. The main outcome measure was the occurrence of dystocic deliveries. The secondary
outcome measure was bad neonatal state( APGAR score of 7 or under and/or Ph under 7,15)
Results: The presence of a normal FCR was a good indicator of the lack of fetal acidosis but the
necessity of prolonged labor was possible in the case of mechanical dystocia. The intermediary
FCR necessitated an precise overlook of the clinical situation because of the risk of doing more
harm than good. The Pathological FCR needed an active attention during the labor as well as during
the expulsive efforts, this was the first cause for a pathological Ph measure at birth.
Conclusion: the study of the FCR is of the foremost importance during labor. The FIGO
classification and the guidelines from the CNGOF are of help but the clinical situation must
always prevail in the process of decision making.
Key-words : Fetal cardiac rhythm recording, expulsive efforts, birth, acidosis, dystocic delivery
PELLISTRANDI
(CC BY-NC-ND 2.0)